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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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sesseur de Carthage sur les descendants dégénères de

Scipion. Pendant cent ans, les Vandales ont, dans cette

-ville, le centre de leur empire; ils en sont chassés par

Bélisaire en 554.

Les Arabes. Un siècle encore se passe et de nou-

veaux maîtres se présentent. La vingt-huitième année de

l'hégire, en 648, les Arabes, déjà maîtres de la Syrie, de

la Palestine et de l'Égypte, envahissent la province sous le

commandement d'Abdallah ben Saad, marchent sur Suf-

fetula,alorsla première cité du pays (aujourd'hui Sbeïtla),

et écrasent les troupes du patrice Grégoire. Un nouveau

not d'invasion arabe couvre le pays en 666; les partisans

de l'islam occupent Souse, puis Bizerte; ils fondent la

ville sainte de Kérouan; enfin, en 689, ils prennent et

pillent Carthage et, tout auprès, Tunis; puis, rétablissant

celle-ci et la dotant d'un arsenal, ils en font la capitale

de la province maintenant soumise à leurs lois.

Croisade de saint Louis et expéditions etU-o-

péennes. Les Turcs. Vainement, en 1270, une

armée française, commandée par saint Louis, vint-elle

camper à la Goulette; le roi y mourut, l'expédition

échoua et l'Arabe triompha de nouveau. Vainement, en

4553, Tunis fut-elle soumise et pillée par une armée

d'Espagnols, de Génois, de Flamands, de Portugais, d'Ita-

liens, de Maltais, commandée par Charles-Quint. Vaine-

ment, André Doria, en 1559, prit-il Souse, Monastir, Sfax,

et le héros de Lépante, don Juan d'Autriche, s'empara-

t-il une seconde fois de Tunis, en 1575, au nom de la

monarchie espagnole le brigandage maritime n'était pas

près de cesser. Il dura, à travers toute la période des

temps modernes, jusqu'à la prise d'Alger en 1850 par

une armée française. L'année même où le fils naturel de

Charles-Quint avait reconquis la capitale tunisienne, les

Turcs qui, dans la première moitié du siècle, avaient

commencé, avec l'appui du célèbre corsaire d'Alger Khaïr-

Eddin Barberousse, à prendre pied dans le pays, l'en-

vahirent de nouveau avec Sinan-pacha et y établirent,

sous la suzeraineté nominale du sultan de Constantinople,

un gouvernement qui se composait essentiellement d'un