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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1909-06-23

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 23 juin 1909

Description : 1909/06/23 (Numéro 174).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288498w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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-S'O££a£<Ax:RS

PAGES I, 2 ET 3

Un témoin de Solférino Henry BORDEAUX. L'enquête sur la marine Le rapport de M. Henri Michel MARC LANDRY.

A l'Etranger La question crétoise Un fait nouveau Raymond RECOULY.

Dessin gn vitesse ABEL FAIVRE.

Les incidents'd'Auteuil ANDRÉ Nède. PAGES 4, 5 ET 6

La Chambre Le monopole du pavillon PASPERDUS.

Le Sénat Les retraites des employés des chemins de fer Auguste frvRiL.

Journaux et Revues ANDRÉ Beaunier.Pour les sinistrés du Midi Le gala de l'Opéra Gaston DAVENAY.

Le tremblement de terre.

Le Monde religieux Suppression de l'ordre des Avocats de Saint-Pierre Julien DE NARFON.

Gazette des Tribunaux L'affaire'. Renard GEORGES CLARETIE.

i M. Lucien Guitry à Londres SERGE BASSET. « La Rencontre » PIERRE BERTON.

Mouvement médical Horace Bianchon. Feuilleton Le Trust Paul Adam.

Un témoin de Solférino Dans un petit village du Dauphiné, au .bord du lac de Paladru dont l'eau verte reflète des coteaux verts, de sorte que sous le ciel on n'aperçoit qu'une harmonie de verdure, après une assez longue étape à bicyclette, je me reposais, dimanche dernier, sous une tonnelle. Un homme entra, à qui j'aurais donné soixante ans au' plus longue figure osseuse, moustache et impériale poivre et sel, et la médaille militaire. Il se commanda un mazagran, puis, trouvant un auditeur, il lui raconta la campagne de Crimée

Après trois ans d'Afrique, mon régiment est parti là-bas. A vingt-cinq ans, vous comprenez.

Crimée 1855. C'était un octogénaire. Je le regardai mieux impossible de découvrir sur son visage la moindre trace d'usure. Après son café, .il remplit son verre de cognac et le -lampa d'un trait. La tempérance n'était poëp«pien dans- sa consërvàtioïivSes paroles l'expliquaient davantage.

v", Au Mamelon^Vert-, je change de place, j'entends siffler en l'air, je me retourne un boulet cueillait la tète dé celui qui m'avait remplacé.

Et, se rappelant sa chance, il riait à gorge déployée. U n'avait pas la cervelle fatiguée d'humanitarisme.

Mais la bataille, avait-il déjà repris, ça n'est rien du tout. On y entre sans savoir, on en sort ou l'on n'en sort pas. ̃Et voilà. Ce qui est quelque chose, c'est ;de manger et de dormir. Ceux de France s'embarrassaient quelquefois dans leur cuisine. Nous autres d'Afrique, jamais. A Sébastopol, dans ma compagnie, on a toujours eu de la bonne soupe.

Ainsi j'avais le secret de sa belle mine, maigre mais saine; mon homme n'avait jamais dû manquer de rien. Le nombre de kilomètres qui me restait à couvrir m'empêcha l'écouter plus longtemps. Ces témoignages oraux qui maintiennent le passé parmi nous mieux que les récits des livres, on les recherche aujourd'hui sur la campagne de 1859, sur Magenta, sur Solférino. Que ne vient-on interroger en Savoie deux vieillards chargés d'honneurs autant que d'années, aussi droits, aussi solides, plus sobres seulement que mon soldat de Paladru, deux chefs, deux divisionnaires qui prirent part à toute la campagne, l'un comme major, l'autre comme capitaine? '? Le second est le général de division Goybet, qui entra dans l'armée sarde comme sous-lieutenant de cavalerie en i844; en 1859,.il était capitaine commandant dans les chevau-légers d'Aoste, et son régiment fut presque constamment d'avant-garde; retraité à la campagne, il dirige lui-même son exploitation agricole. Le premier est le général de division Borson, grand officier de la Légion d'honneur, dont je voudrais tenter ici une courte biographie, car il a été mêlé à tant d'événements, et toujours avec supériorité, que sa vie est une part de la ̃grande histoire.

•II y a soixante et un ans, peut-il dire, j'étais capitaine.

Auparavant, il avait pris ses titres en Sorbonne, avait été couronné au concours général en 1844, et avait suivi les cours de notre Ecole polytechnique. Ainsi 'avait-il commencé par cette large culture classique, où la science ne l'emportait pas sur la littérature, et qui assure aux hommes des générations précédentes une netteté de jugement souvent altérée aujourd'hui. Revenu à Turin, il est promu officier et il prend déjà part à la courte campagne de 1849, qui devait se terminer par la défaite de Novare. Il était alors attaché à l'état-major du Roi, I de ce Charles-Albert dont le marquis Costa de Beauregard a analysé avec une psychologie si subtile et profonde le caractère énigmatique versatiledans la vie, impassible devant la mort. Il se trouvait à Novare à côté du Roi, quand un sergent du train, lui conduisant deux prisonniers, fut frappé d'une balle au cou l'entourage s'agita, Charles-Albert ne remua même pas.

En 1857, le commandant Borson avait été appelé au Parlement de Turin par ses compatriotes de Savoie. II n'y avait pas alors incompatibilité entre un mandat électoral et des fonctions militaires. Il fit partie au Parlement de cette minorité, qui, sous la direction du marquis Léon Costa (père de l'académicien), combattit hi politique de Cavour dans ce qu'elle èëiïtëiîait d'hostile â là religion et

de méprisant ou d'oublieux pour la Savoie déjà la monarchie de Piémont, s'écartant de ses origines, convoitait la domination de l'Italie, et -son ministre, à l'entrevue de Plombières, déterminait Napoléon III à prêter la force française à la poursuite de l'unité italienne, lui promettant d'avance la Savoie qui, abandonnée de cœur par ses princes, atteinte par une série de lois et d'actes politiques dans sa fidélité catholique et reliée d'ailleurs à la France par la topographie, la langue, les mœurs, les goûts, devait se donner librement.

Dans un petit ouvrage sur la campagne d'Italie que complètent de trop brefs souvenirs, le général raconte que, secrétaire de la Chambre, il fut invité au Palais avec le bureau de la représentation nationale. Après le repas, VictorEmmanuel adressa la parole a chacun des députés présents. « Arrivé devant moi, écrit-il, sa figure s'assombrit et il me dit sur un ton brusque et en piémontais Corne è lo ci chicl ? (Comment êtes-vous ici ?) Je n'eus pas le temps d'entrer dans aucune explication qu'il avait déjà passé outre. » Plusieurs officiers siégeaient sur les bancs ministériels, mais on en voyait sur les bancs d'opposition. Du moins respectait-on leur indépendance, car, au début de la campagne, le major Borson fut placé à la tête de l'état-major de la première division. Il fut à Palcstro, où le courage du Roi fit l'admiration des zouaves. Il se retrouva dans le fatal Novare. Il rentra en vainqueur dans Milan ivre de joie, dans Milan qu'il avait dû quitter dix. ans auparavant, après avoir dégagé CharlesAlbert cerné dans le palais Grippi par une foule hurlant à la trahison. Le général de Castelborgo qui commandait la première division dont il faisait partie fut nommé gouverneur de la ville. La municipalité tint à lui faire les honneurs du palais du gouvernement, occupé la veille par le fonctionnaire autrichien. C'était un monument spacieux et somptueux. Le général, après la visite, demanda.si ce beau .palais n'avait pas un intendant. Sans doute. Et cet intendant où logeait-il ? Dans un pavillon. Montrez-moi ce pavillon. On lui montra le pavillon Voilà mon affaire, s'écria-t-il. Et il s'y installa, aux yeux des délégués que cette simplicité étonnait.

Enfin, le major Borson fut àSolférino. Il avait été attaché, après l'occupation de Milan, au quartier général de l'armée. On sait que Solférino fut une bataille de fortune, engagée presque sans

manœuvres sur un front'de vingt kilo-

mètres. L'armée un front' de VilY~ I\.ilo~

mètres. L'armée sarde formait '.t'uijp

gauche, en face des hauteurs de SanMàrtino, près du lac de Garde; l'armép française avait son centre en face de Solférino. Entre les deux armées, un espace vide, qui aurait pu permettre aux Autrichiens de lps l'une de l'autre. Le village de Solférino fut enlevé en deuxhcures parles voltigeurs de la garde, mais l'armée autrichienne ne se retira qu'à cinq heures. San-Martino résista plus longtemps, et ne fut emporté qu'à huit heures du soir, après une série d'assauts 'dont l'un fut livré par un effroyable orage. Victor-Emmanuel était, avec son état-major, assez loin du combat, tâchant de se mettre en rapport avec l'Empereur. Mais le major Borson prit part à l'assaut. t. A quatre heures, il avait rejoint l'armée sarde. « Qui n'a pas vu Borson au feu, disait un de. ses compagnons d'armes, le colonel de Montréal, ignore ce que c'est que le vrai courage. II fui le lendemain nommé chevalier de l'ordre des Sainls-Maunce-ct-Lazare.

L'année suivante, la Savoie devenait française. Un drame de conscience, très émouvant, déchira alors le cœur des officiers savoyards qui servaient dans l'armée sarde. Resteraient-ils1 au service de leurs princes, ou suivraient-ils les destinées de leur pays? Je dirai peut-être ici, quand viendra l'anniversaire de l'annexion savoisienne, ce que fut ce drame intérieur, et la beauté de la raison française. Les uns, comme l'amiral de SaintBon, qui devint ministre de la marine, comme le général Pelloux, qui fut ministre de la guerre, comme l'amiral Armingon, comme le général Gabet, comme le commandant Menabrea, qui devint président du Conseil et qui fut si longtemps ambassadeur d'Italie àParis, suivirent la maison de Savoie en Italie. Les autres, comme les généraux Mollard et de Roland, comme Borson, comme Goybet, comme Dumont, etc., suivirent la Savoie en France. H

Le lieutenant-colonel Borson apportait à son nouveau pays ses qualités de clairvoyance, de sang-froid, de puissance intellectuelle, la rare étendue de ses connaissances, sa haute solidité morale. Pendant la guerre, il fut attaché comme sous-chef d'état-major à l'armée de Canrobert, et prit part, aux côtés du maréchal, aux sanglantes journées de Borny et de Saint-Privat. M. Germain Bapst, dans sa Vie de Canrobert, lui consacre une page qui, sans tracer de lui un portrait très ressemblant, rend hommage à ses mérites. Sa carrière avait été assez brillante, son élévation' assez rapide, pour qu'il pût aspirer aux plus hauts commandements. Avant d'atteindre l'âge de la retraite, il eut, une fois encore, l'occasion de donner sa mesure général de division à Montpellier, il fut chargé de maintenir l'ordre dans la région sou- l levée lors des grèves de Decazeville, et il fut assez heureux pour le maintenir en effet, sans effusion de sang, mais non sans l'usage de cette fermeté qui est le plus sûr gcu:ant de l'intérêt public et que déjà le ministère voyait d'un mauvais oeil.

Ses quatrervingt-quatre ans l'ont laissé intact. Les diverses notes qu'il a publiées depuis sa retraite dans les bulletins des académies de Savoie permettent de regretter qu'il n'ait pas rassemblé ses souvenirs et écrit ses Mémoires, tant il se sert de la langue française avec cette sûreté concise et élégante, sans emDhasé,,

sans parure, qu'on retrouve assez souvent, en Savoie, à un moindre degré toutefois, dans les publications des érudits locaux, mainteneurs d'une tradition qui relève de saint François-de-Sales et du président Favre. Mais il se défend de parler de son rôle dans les événements auxquels il a été mêlé. A le voir passer dans Chambéry, sa haute taille droite encore, extrêmement distingué, et .affable avec le plus parfait naturel, à se remémorer les hautes charges qu'il a occupées, et, mieux encore, la noblesse de sa vie, on constate, non sans une fierté contagieuse, que le passé de l'histoire, si traversé soit-il de péripéties, de gloire et de vicissitudes, peut se changer encalme et en sérénité lorsqu'il se reflète dans un caractère.

Henry Bordeaux.

Échos

La Température,

Hier, Paris, encore une très mauvaise e journée. Depuis le, matin, la pluie tombe par fréquentes ondées le ciel reste chargé de gros nuages et, cinq heures, le tonnerre gronde, accompagné d'une nouvelle et abondante averse.

La température est en baisse de /\° sur la veille. A sept heures, le thermomètre marquait 140 au-dessus et 20° à cinq heures du soir. La pression barométrique, stationnaire après baisse, accusait à midi 752"1"1. Les basses pressions de'l'Europe occidentale se sont étendues à presque tout le continent. Des pluies sont tombées sur le nord et l'ouest de l'Europe en France, il a plu à Cherbourg, à Nantes, à Dunkerquc, à Clermont, à Brest et à Biarritz.

La température s'est aussi abaissée sur nos régions, excepté dans le sud-est.

Départements, le matin. Au-dessus de \èro à Brest et à Ouessant, 120 au Mans et à Limoges, 130 à Cherbourg, à Lorient, à Nantes, à Clermont et à Toulouse, 14" à Dunkerque et à Bordeaux 15" à Biarritz, à Rochefort, à Charl^villc et à Besançon, 16" à Boulogne, à l'île d'Aix, à Belfort et à Cette, 19" à Perpignan, 21° à Marseille, à Lyon et à Oran, 27" à Alger.

En France, des pluies sont encore probables avec température dans le voisinage de la normale.

(La température du 22 juin 1908 était, à Paris 14" au-dessus de zéro le matin et 17° l'après-midi baromètre ̃j6$mm ciel couvert et à la pluie.)

Du New York Herald

A New- York Temps couvert. Température: maxima, 330 minima, 22". Vent sud. A Londres Temps beau. Température': maxima, 190 minima, Vent sud-ouest. Baromètre 748"

A Berlin Temps beau. Température midi) 320.

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Auteuil. Gagnants du Figaro Prix de l'Aubépine Clarence III; Tigrane. Prix Saint-Damien Florimond Robertet Dame des Prés.

Prix Hamiïton Royal Anjou; Watteau III. Grande Course de haies: Hérisson II Jim Crow. Prix de Bretagne Orgcrus Pic Royal. Prix Morlemart Herkimer; Lord Kildare.

A Travers Paris

Les membres les plus éminonts de la Douma, les représentants de tous les groupes parlementaires en Russie, à l'exception de l'extrême droite et de l'extrême gauche, font en ce moment une visite en Angleterre, et cette visite est un événement d'une grande importance pour les relations anglo-russes. La députation russe comprend des hommes tout a fait distingués M. de Khomiakotf, président de la Douma, qui a su diriger avec tant de compétence et de tact les difficiles travaux du Parlement; le prince Alexandre Ouroussoff, leader des nationalistes Gautchkoff, chef des octobrislcs le professeur Milioukoff, une des gloires du parti cadet; des représentants du groupe polonais et musulman, ainsi que quelques membres du Conseil de l'Empire.

Les députés russes vont passer environ deux semaines en Angleterre, et nos amis anglais s'ingénient à leur rendre ce séjour aussi agréable que possible Les fêtes particulières et les excursions s'entremêleront aux réceptions officielles. Cette visite ne manquera pas de rendre plus cordiales et plus étroites les relations des deux peuples.

Nous espérons que les parlementaires russes, à leur départ d'Angleterre, voudront bien passer par la France et s'arrêter quelques jours chez nous. On nous assure que le comité interparlementaire français s'occupe, actuellement de la chose. II faut souhaiter qu'il fasse diligence et que la visite des 'Russes à Londres ait, comme une suite toute naturelle, leur visite à Paris.

Le nouveau Conservatoire.

Il paraît que sur le terrain s'élèvera l'an prochain le nouveau Conservatoire de musique et de déclamation, un emplacement a été réservé. On le destine à une salle de concert de douze cents places dont la Société des concerts prendrait à sa charge^ en partie du moins, les frais de construction-.

Il faut souhaitc,r- que ce projet se réalise. Ça serait une occasion excellente de ramener au Conservatoire les concours publics qui n'en auraient jamais dû sortir, et de maintenir à ces épreuves scolaires le caractère d'intimité qui leur convient.

L'installation des concours publics à l'Opéra-Comique n'était point désirée par les élèves et ce qui est plus serioiiy. elle n'a jamais cessé d'être dés-

approuvée par les professeurs. M. Dujardin-Beaumetz rendrait, croyons-nous, service à tout le monde en ne prolongeant pas davantage une expérience dont les résultats sont jugés.

Le prolongement du boulevard Haussmann.

Il est décidé, depuis hier. La troisième commission municipale a approuvé l'acquisition des trois grands immeubles auxquels vient buter le boulevard actuel à la hauteur de la rue Taitbout la Ville en sera propriétaire au mois d'octobre prochain. Les baux, qui ne seront pas renouvelés,, se termineront les uns en 1910, les autres en 1913.

On estime que, dans un an, toutes les opérations préparatoires au percement du boulevard prolongé jusqu'à la rue Laffitte seront terminées. Dès cette époque, les travaux, au moins sur le secteur compris entre la rue Taitbout et la rue du Helder, pourront commencer. .Et voilà un très utile embellissement de Paris, à condition que les travaux ne durent pas, comme tant d'autres, des années

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Aprèsiles événements de dimanche à Auteuil, bien des personnes éprouvaient des «raintés pour la journée d'hier. Elles auraient pu se rassurer en observant ce que faisait le docteur Meslier. Le bouillant organisateur du syndicat des lads était, en effet, hier, très assidu au guichet du pari mutuel. Et il devait probablement avoir été bien renseigné, car nous l'avons vu toucher au guichet n° 12, nous précisons, Toupie, gagnant et placé, c'est-à-dire rapportant pour dix francs, trois cent trente-sept francs cinquante d'une part et cinquahle-sept t francs de l'autre.

L'éminent professeur Pozzi, revenu tout récemment du voyage qu'il a fait en Amérique, donnera demain jeudi, à neuf heures et demie du soir, à la Société de l'Internat des hôpitaux de Paris, rue de Seine, une conférence qu'il intitule «, Un voyage chirurgical aux EtatsUnis, à l'occasion du centenaire de l'ovariotomie ». Le professeur Pozzi est, en même temps qu'un savant illustre, un très délicat lettré: il n'est pas douteux que sa conférence n'ait autant de charme et d'agrément que d'intérêt scien-

tifique.

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"jUnc dépêche de Mombasa nous ren«soigne sur les derniers exploits du président Roosevelt..

Le vaillant chasseur a tué ces jours-ci une quantité considérable de pièces, au nombre desquelles figurent deux élans, trois girafes et un lion.

Un autre lion énorme, paraît-il, le plus énorme de tous a été tué par le fils de l'ancien président.

On sait que le récit de cette campagne cynégétique doit être publié par M. Roosevelt, à son retour, dans une revue américaine. Un journaliste américain, M. Dugmore, avait proposé à M. Roosevelt, il y a quelques mois, de faire a côté de lui ce voyage et d'en être à la fois le photographe et l'historien; mais M. Roosevelt préféra garder pour lui l'honneur. et le profit d'une publication qui lui est payée fort cher. Le journaliste fut donc évincé.

11 s'est d'ailleurs vengé bien spirituellement de ce déboire, le journaliste Il est parti en avant, tout seul, devançant le président dans les pays il devait passer. Avant de partir, il a traité avec des joumaux anglais, français, américains, et régulièrement leur expédie,, en même temps que le récit de son propre voyage qui est le voyage même du président Roosevelt la description photographique des lieux que le président explorera, et les instantanés des fauves qu'il tuera? Il coupe au président, si l'on peut dire, tous ses effets et, pour mieux souligner l'intention malicieuse de son entreprise, il intitule ses récits: Sur le terrain de chasse du président Roosevelt.

Les récits et les photographies de M. Dugmore il faut pourtant en informer son puissant concurrent ont beaucoup de succès.

A propos d'un discours.

Nous recevons la lettre suivante Vienne, 20 juin 1909.

Monsieur,

Je trouve le Figaro de vendredi dernier à Vienne et j'y lis, en tète de « A travers Paris » le récit de l'accueil fait à Rouen, par .e général Graeff, à un brillant officier retenu depuis peu d'une superbe exploration. le sais tous les éloges que cet explorateur mérite et m'y associe bien volontiers, mais e général Graeff n'a-t-il pas été un peu loin 311 le félicitant d'avoir délaissé «1 oisiveté les garnisons ? »

D'abord, ne délaisse pas sa garnison qui /eut, puis il est pénible pour la masse des officiers français d'entendre traiter d'oisive eur vie très occupée toujours, difficile souvent, pénibleparfois. Naguère une phrase semjlable à celle du général Graeff aurait soulevé es plus vives protestations, aujourd'hui personne ne réclamera, car nos officiers ont vu ant de choses qu'ils sont accoutumés à tout subir, mais permettez-moi de vous dire l'ef'et déplorable que de telles assertions proluisent à. l'étranger.

Agréez, etc. Comte nr; Poonnrr:

Comte DE PIMODAN.

En passant.

Boulevard des Italiens, tout le monde peut voir à la devanture d'un marchand le tableaux et d'objets d'art trois porraits sur les cadres desquels se lisent ;es trois signatures « Reynolds, Gainsjorough, Van Dyck ».

Le prix?. Quarante-cinq francs chaque jorlrait, ainsi que l'indiquent francheïient trois étiquettes pareilles.

A côté, un Fragonard, cinquante -cihq^

francs, et la Joconde, cinquante francs [ Mais celle du Louvre?

Une copie, monsieur, ou un faux, comme la tiare de Saïtapharnès.

DEVANT DES PIERRES

Hier, à trois heures, l'hôtel Drouot a ouvert son escalier des grands jours des dames, aux chapeaux fleuris, des fillettes, les cheveux flottant sur le dos, des messieurs graves franchissent la porte et montent l'escalier, silencieux. A la porte des salles, un gardien de la paixg on montre, sa carte pour entrer, car il s'agit d'une exposition particulière dans les salles, les murs sont tendus d'étoffe rouge le bruit des pas est assourdi par un tapis. Au milieu des deux salles réunies, mais séparées du public par une barrière, une petite vitrine aux montants d'acier; et dans la vitrine, sur une feuille d'ouate, les huit diamants, de la collection Habib. Ils sont très beaux, ces diamants, et' sur la blancheur de leur lit leurs teintes variées s'accentuent avec une netteté parfaite. Il y a là les diamants bleus, les diamants roses cela a l'air de titres de romans le diamant aigue-marine, le diamant de la princesse Mathilde, d'une taille si curieuse, le célèbre diamant Mi-Régent, le fameux « H"ope Diamond ». Des connaisseurs répètent le nombre des carats que pèse chaque pierre les curieux se contentent de regarder, tandis que des messieurs très bien surveillent d'un œil. sévère les visiteurs et leurs mains.

Quand le soleil daigne mettre de l'or sur les vitres du plafond, les pierres s'illuminent tout cela tiendrait dans le creux de la main, et cela vaut des millions. Ce sont bien les pierres dont Delille a dit en vers'piteux L'art en les polissant en rehausse le prix. Les rois, les potentats, ainsi que la victoire, D'un diamant fameux se disputent la gloire. Sont-ce des rois et des potentats qui vont se les disputer ?. V.

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Aujourd'hui commencera, à l'hôtel Drouot, la vente des objets d'art et d'ameublement dépendant de la succession de MmeA.-L. Guériii. Les enchères seront dirigées par M" Henri Baudoin, assisté de MAI. Mannheim experts. Voici quel sera l'ordre des vacations mercredi, faïences hollandaises et partic, de faïences diverses; jeudi, fin des faïences, porcelaines, sculptures, -étains, cuivres, fers, sièges; vendredi, orfèvrerie, bronzes, pendules, meubles, tapisseries,, étoffes.

A partir d'aujourd'hui le théâtre Michel commence en soirée les étonnantes ~"séànccs;dc* Magdeleinedontle succès fut si.tgpaud .aux matinées que l'extraordinai'.fe artiste donna dernièrement au même théâtre. Avant les interprétations musicales et dramatiques de Magdelcine M. et Mme Fernand Dopas joueront la spirituelle revue de M. Dominique Bonnaud Dernière levée dont ris donnèrent le mois passé quelques représentations interrompues par leur absence de Paris. Ce programme à la fois très artistique et très parisien commencera chaque soir à dix heures précises, et c'est lit une très heureuse idée, car elle permet au public élégant de dîner à son heure habituelle, même aux environs, et d'arriver à temps pour voir entièrement ce spectacle bien de- saison.

L'exposition des œuvres de Raffaëlli à la galerie Georges Petit est devenue un événement de première grandeur dans la vie actuelle de Paris. Chaque jour les admirateurs' du grand artiste et ils sont légion viennent revoir ses belles1- séries de toiles, notamment les Paris en fêtes: notations de lumière et de joie, le maître a si parfaitement traduit le caractère des quartiers de la grande Ville qu'il interprétait.

Il n'est pas d'ailleurs jusqu'à ses dessins d'illustrateur et à ses eaux-fortes qui ne passionnent les amateurs. Cette exposition marque parmi les. plus attachantes manifestations d'art de ces dernières années. ••

169 kilomètres à l'heure

Ce fut la performance.-rec.ord établie à Lyon dimanche dernier par la 6-cylindr-es « Bayard », dans la course du kilomètre lancé. Tout surprenant qu'il soit, ce ré- sultat n'est pas nouveau pour elle. L'an passé, la célèbre marque gagnait la même course, en faisant du 166. C'était moins, mais alors aussi merveilleux. Au reste, ce qui nous frappe. le pJus en comparant ces records, c'est qu'ils nous montrent de façon éclatante la parfaite régularité de ces voitures tant appréciées et déjà si renommées par leur souplesse, leur économie et leur robustesse. Vraiment les voitures de tourisme 6-cyclindres « Bavard » sont les reines de la route.

Une intéressante nouvelle pour les personnes qui projettent d'aller passer l'été sur les côtes bretonnes.

D'accord avec la Compagnie d'Orléans, la Compagnie des Wagons-Lits met en marche, à partir du 30 juin, deux nouveaux services de wagons-lits, l'un entre Paris et Quimper et l'autre entre Paris et Le Croisic.

Nous donnerons ultérieurement l'horaire de -ces nouveaux services qui seront assurés par des voitures du type nouveau, comportant des salons-lits, des sleepings et des compartiments-couchettes.

La saison commence à prendre toute son ampleur sur les bords du lac Léman, particulièrement à Genève, où la grande colonie étrangère, particulièrement l'américaine, retrouve dans les installations de l'Hôtel Beaurivage l'idéal de confort qu'elle exige pour ses déplacements et qu'une administration prévoyante a su réaliser sur un plan irréprochable.

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De Christiania

« L'état, de santé de B".jœrnstjern Bj oèni-

son est, stationnaire, depuis quelques jours. L'auteur d'y} u delà des forces a été frappé d'une attaque d'apoplexie les médecins ne se prononceront pas avant trois semaines sur la qualité de la guérison .qu'on peut attendre. » Nouvelles à la Main- V

M. Caillaux veut imposer les équipages de chasse à courre. Ce que ça va faire aboyer

Les piqueursont décidé de remplacer le cri traditionnel « Taïaut taïaut » ̃ par un; autre cri. y.̃•̃ Lequel ? .,• ̃'̃*• Caillaux! Caillaux!»: -i ,'̃ Quelle idée que cette taxe nou-

velle ̃ .̃•̃̃

Dame, ce malheureux ministre est affolé; il se sent perdu. ̃ C'est l'hallali. ̃̃"̃ ̃]'̃ \}- Le Masque de Fer.

L'Enquête sur la IMne

Le rapport de M. Henri Mi chel

L'enquête sur la marine, instituée au mois de mars dernier, lorsque M: Alfred Picard vint demander aux Chambres le vote de 30 millions supplémentaires pour l'exercice de 1909, aura eu, sur les quatre enquêtes qui t'ont précédée1 depuis quinze ans, le mérite appréciable d'avoir été menée activement et ,d'avoir abouti à un rapport aussi consciencieux que documenté, se terminant par des conclusions fermes, ou, pour mieux dire, par des propositions concrètes de réformes précises à appliquer immédiatement.. M. Henri Michel. l'honorable; député des BoLichcs-du-Bhône, qui fut rapporteur du budget de la marine, et qui dirige avec talent, quoique avec un parti pris trop évident en faveur de certaines idées, une revue spéciale, était mieux qualifié que quiconque pour rédiger le rapport général de la commission d'enquête et pour formuler les propositions de réformes dont nous venons de. parleiv de même qu'il aura toute autorité pour les défendre devant la Chambre et les faire sanctionner par elle.

Ce. rapport nous, a! lions Mmç ,ÇQ réquisitoire, car c'en est un, en vérité,! i est divisé en dix.cliapitresy qui pas-: sent en revue tour à tbur'l'ens'pmble de tous les services de la mariiie, et qui donnent sur chacun d'eux le resullatdcs investigations de la commiss'ionv avec l'indication de ce que cette commission a jugé qu'il y a lieu de faire pour remédier aux erreurs, aux fautes et aux abus constatés. Et si nous avons prononcé le mot de réquisitoire, c'est qu'aucun service n'a trouvé grâce devant la commission et que tous sont plus ou moins sévèrement blâmés par elle pour leurs agissements et leurs pratiques. C'est d'abord la procédure pour l'établissement des plans et de la mise en. chantier des navires de la flotte qui est défectueuse. Ici, M. Henri Michel ne fait que redire ce qui a été. déjà dit, ce que nous-même nous avons signalé vingt fois dans ce journal, en. reprochai! t'a la marine de n'avoir, au moment do. la s mise en chantier des navires, que. des avant-projets qu'il faut retoucher, remanier, bouleverser, ce qui entraîne des pertes d'argent considérables et dos retards énormes dans l'entrée ''en service de nos diverses unités. '•̃ Quatorze actes .additionnels sont ve-, nus s'ajouter au marche initial de tel cuirassé, la Justice, construit en 1902. ̃ Trois croiseurs, V Ernest-Renan, YEdgarQuinet, le Waldeck-Rousseâu, ont eu leurs plans primitifs continuellement; modifiés. Et cette manière défaire, qui. dure depuis trop longtemps, qui est cri, tiquée journellement, se, perpétue cependant, à telle enseigne- q'ue.les cuirassés du programme de 1906 ont qté'mis sur cale sans que rien n'ait été préalablement réglé en ce qui con.cjerne leurs q tourelles et leurs chaudières.' •• Le rapporteur, constatant que l'insuffisance des études du plan avant la mise en chantier et les modifications en cours de construction causent 4n retard et une augmentation de dépenses, demande quelle est la responsabilité. Et il répond « Pas de doute, le ministre est responsable. Il demande au Parlement cous- truction de bâtiments non étudiés. » Comme sanction pratique sur ce point,' M. Henri Michel propose à la c Chambre ̃ l°'De blâmer sévèrement de pareils procédés qui, préjudiciables aux finances publiques, sont incompatibles avec toute cons-,truction rationnelle, méthodique et rapide 2° Et de décider qu'elle n'autorisera désormais la construction d'aucun bâtiment avant de s'assurer que les plans en sont," au moins dans les parties essentielles, définitivement arrêtés et les marchés prêts à être, conclù-i. Le rapport étudie ensuite les marchés, de constructions neuveset il réédite cette constatation, vieille, .-hélasvl.; comme le monde, que nous construisçins^plus cher que partout ailleurs, savoir :,30 0/0 de plus qu'en Angleterre et 22 0/0 de plus qu'en Allemagne. Ces chiffrée sont ceux; paraît-il, qu'a fournis l'état-major général. Nous les croyons très discutables. Mais quoi qu'il en soit, il est hors de doute que nous ne construisons pas à bon marché. Et le rapport propose à la Chambre

D'inviter le département à rechercher un abaissement des prix par tous les moyens, notamment par la suppression de certains aléas qu'on fait subir aux constructeurs sans que l'Etat y tro\ive avantage.,

-•Abordant, la question des chaudières; M. Henri, Michel à lait tout d'à'B'értl une


allusion à un passage de certain rapport de M. Brousse, qui fit quelque bruit lorsqu'il parut:

Dans son rapport, M. Brousse s'est longuement étendu sur les marchés des chaudières. Il était du devoir de la commission de véri:fler « si 'le prix de ces appareils avait augmenté dans des proportions exorbitantes et en particulier plus que triplé depuis sept ans. »

Elle à pu vérifier, de;la façon;la plus nette, qu'il n'en est rien..

Après quoi le rappprteur?exprïme, le regret que depuis dix-ans le-ministre de1 la marine ait négligé d'utiliser la Concurrence pour obtenir, àyéC;un- abaissement de prix, ramélioraiiorr. des; appareils "mêmes, et qu'il ait, notamment pour YEdgar-Quinet et. le Waldeck-Rousseau et pour les six cuiraèsJes'dù programme de 1906, directement ^attribué la fourniture à deux constructeurs pris sur la liste qu'un comité technique avait dressée, sans faire appel aux deux. autres constructeurs figurant sur cette liste. Sur ce point il y aurait fort à dire à M. Henri Michel, Il,pst vrai que le ministre a choisi les deux constructeurs en question sur une lj,ste qui contenait quatre noms; mais lê'ministre avait de solides raisons d'ordre, technique, étayées sur un rapport spécial, pour faire le choix auquel il s'estarrête.

En tout cas, le rapport demande à la Chambre de l; ̃ 1=%J)écider que désormais, à moins d'impos- ̃ sibvlité manifeste- dont il sera rendu compte à M: Commission 'parlementaire de la marine, un'; concours sera ouvert entre les construc- ;teurs/!do.ch'auâières signalés par les conseils technxgireH du ;tninistère comme, présentant des'-gaf anties suffisantes"

\Après:les chaudières, le rapport passe 9, Jïal'tïllerie. Elle1 « écope » fortement; l'artillerie, et nul ilien sera surpris: Aussi bien, c'est un peu elle qui est cause de toiit- le bruit quUs'est fait autour de -la majine depuis quelques mois, depuis la fa'rpë^e.cqnvers^tibri de l'amiral Germinet,;qui, *lui fut si' durement, si injustement; reprochée.

,'ka commission constate, avec un regret que tout lés monde "partagera, que les iqilàtm jdivîsiGrns :cuirassées de l'escadre œ:la,Méditèrr.anêe n'ont pas au complet leùtièpptoyisiQnnement réglementaire d/Qliusr en .acier ̃;< que les divisions de Vclcâore du ^ord" n'ont pas. le tiers de ce ̃i^ô,rn,e.. approvisionnement; et que pour c|s,.d;eux; forces navales les stocks de raVitaillen\eniv d'obus en acier n'existent pafcAiissi 'elle propose à la Chambre •'B'exprïmër le regret très vif que ladiljgeiiee Nécessaire n'ait pas été faite,- en ces trois dernières années, Ipour fournir nos escadres de ces obus et ,en constituer le stock de ravitaillement. 'Ayant constaté en outre que ce n'est qu'à la fin de février 1909 qu'a été arrêté le type d'obus pour les six cuirassés type Dantpn, et, chose grave i.que le temps et lés moyens font défaut pour fabriquer avant l'achèvement desdits navires les quantités d'obus' qui leur sont néces>: saires, 1a; commiss,îon propose

> |)e blâflaer l'imprévoyance et la préparation tardive que cette situation révèle.

Pour le service de santé, la commis-1 sidn ^exprimé l'avis de. lui donner une organisation en rapport avec l'imporvtance de éM Jfë'netiCttis, Îsbte1àî3n»jq'iji serait obtenue par l'autonomie de ce service, telle qu'elle a été acedrdée au corps de santé de la guerre.

En ce qui concerne le travail des arse^-riaux, le rapport- constate d'abord que 3^ ces établissements ne sont ni outillés ni .? o. aménagés pour mener à bien leurs tra7a vaux avec la rapidité désirable, et qu'en• t suite la suppression du travail à la tâche l,, coïncidant avec la réduction de lajournée de travail et la diminution des pousr yoirs et de l'autorité des chefs, a eu pour conséquence un fléchissement notable de la production.

Les députés des ports, élus des ouyrièrs, ne seront pas. contents, et les ouvriers non plus, mais tant pis IL'essen'̃< liel est qu'on remédie à ces défauts et ..r. c'est à quoi, s'efforce, la commission quand elle propos à la Chambre de dé-

̃ cider

-̃̃ Que dans l'intérêt de la marine, aussi bien M. que des finances publiques, il faut doter nos •arsenaux et les établissements hors des ports d'un outillage qui permette d'obtenir j.' dans le moindre temps le maximum de production

Qu'il faut tenir strictement la main à ce que le travail soit effectif pendant huit heures

ii Qu'il faut généraliser, autant que possible, r-. en le répartissant et en le rémunérant avec ^r, équité, le travail à la tâche, dont la reprise, notamment à Brest et à Ruelle, a produit Hes résultats excellents;

-^̃i Que l'autorité des chefs doit être relevée -Spar l'augmentation de leur pouvoir de ré- •i'! compense et de punition.

X; Le service des travaux hydrauliques ïiji est. ensuite blâmé formellement pour "n'avoir pas entrepris certains travaux v ̃'̃ prévus dès l;901 et dont la non-exécution fait que des pa^cs à charbon et des dé.pots de 'munitions nous font défaut à l'heure actuelle.

,` Quant à l'administration centrale du ministère, la. commission constate avec j-, regret qu'elle manque d'unité de vues, "qu'il n'existe entre les différentes directiops ni efforts coordonnés, ni responsabi• ïite définie, et elle en souhaite une réorga'V nisation qui soit de nature à assurer « la convergence des efforts vers la prépara3- tion militaire » et qui puisse, en même temps, réduire la centralisation à outrance actuelle, laquelle ne laisse pas assez d'initiative aux commandants en chef des escadres ni aux préfets- mari;1 iimes.

f.. '"̃̃•'Le contrôle de la marine est le seul V service qui ait à peu près trouvé grâce devant' commission. Encore lui reproche-t-on de n'avoir pas d'unité de ̃ -vues etf d'user de mauvaises méthodes de travail. Aussi demande-t-on qu'il ait ^.iSOirôrganisàtion modifiée.

••fj '• 'M. Henri Michel termine son'volumi"t.fièux rapport par un chapitre consacré c'- aux /rn'alfaçohs et aux fraudes. Ce sont celles qui ont été rendues publiques depuis peu par les comptes rendus journaliers dés- séances de la commission *̃" d'enquête affaire des tôles d'acier de la [\ Providence; affaire de la Société de l'Af~ tibge; affaire d'Unieux. Nous n'y revieñ?' drons pas. Dans ce môme chapitre, il est "1-1 question des pénalités à appliquer aux iournisseurs qui n'ont pas tenu leurs engagements envers la marine soit par •f fourniture défectueuse, soit par retard dans la fourniture. Le rapport dit à ce !j propos ̃ v Ce qui ressort de tous ces faits, c'est l'ab4, ̃jBeûce.^uné ^doctrine de la înxinije^en matiçre.

-'̃̃- s

d'application de la cause pénale contractuelle. On y passe de l'extrême bienveillance à la plus extrême rigueur. C'est un régime de pur arbitraire.

Il nous a semblé qu'à mi-chemin entre les principes très concis et très nets qui dominent la matière il y avait place pour une sorte de jurisprudence écrite/appelée à guider les services auxquels incombent des décisions à prendre.

Et M. Henri Michel continue en indiquant quels seraient, selon la commission, les moyens à employer pour que .cette question des pénalités se règle au mieux des intérêts réciproques de la marine et des fournisseurs.

i,uTel.est, dans ses grandes lignes, le •rapport de la commission d'enquête. On TëTvoit il passe au crible tout notre mécanisme naval. C'est une œuvre consi.dérable et qui témoigne de l'activité exS'trême déployée par les enquêteurs. Les 1 critiques y sont nombreuses et parfois trop sévères, ou plutôt il n'y a presque que des critiques. Mais chacun sait trop que ''notre marine traverse une crise redoutable pour être surpris de cette abondance ;de reproches et de blâmes. Tout n'est sans doute pas à approuver dans les conclusions du rapporteur, mais ,I il y a beaucoup à y prendre. Et si ce rap% port, dont le retentissement sera grand,' doit servir de point de départ'.a l'ère de réformes si désirée par tous .ceux qûi.bnt à cœur le relèvement de nôtre narine, on devra féliciter M." Henri "î&i'çhel du grand service qu'il aura' ainsi. rendu au'

pays- .̃̃ ;.«;̃ ̃•».. v";1'

Maro t,andry.

kejfeae^laiiîle

i SALONS S Hier, en l'hôtel. de l'ambassade cjlEspa1 gne, l'ambassadeur d'Espagne et ïa "marquise 1 del Muni ont donné un grand déjéunjèir dont les convives étaient '̃'̃̃ '̃'•' Princesse de, Metternich, Mme Pat'eriôtre, M., Mme et Mlle Merry .det Val, comte et comtesse de Castillejâ de Guzmân," comte et comtesse de Clavijo, Mme Arcos, marquis de ;0as)a. JVJendaro, 5 marquis de La Scâla, marquis de, La Torre, M. 3 de La Huerta, M; Guerrero, .M. Ai de. "Léon y j Castillo. r j S.. Exc. le ministre du Mexique en France' et Mme Sebastia 'a de' M\er ont donné. hier ufr j grand diner diplomatique auquel assistaient "L Le ministre des affaires étrangères Jet Mme" Pichon,.S.Esc.' l'ambassadeur d'Espagn%ejt1a;,marquise del Munies. Exe. l'ambassadeur dcTurqùie, t le grand-chancelier de la Légion dîhônnéur.'et Mme Florentin, le'directéur du protocole et Mme' Mollard, le ministre du Pérou et Mnie de Canda- mo, le ministre de .Serbie et Mme Vësnitçh, le ministre de1 Suède et la comtesse Gyidenstorpe'; Mme Casasus, M. et Mme IUnco1!! Gallardo, comte Louis de Subervielle, M. et ;Mrôe.Luis Torres Rivas, M. Romulo Castaneda, secrétaire de ia légation, *e\ M. Francisco de P. Pasalague, vice-consul du Mexique.

Lundi soir, tour de valse chez le duc et la duchesse de Gramont. Le cotillon était- conduit avec beaucoup d'entrain par M. AnJ dré de Fouquières et la charmante maîtressede la maison. > Reconnu

Naoum-pacha, ambassadeur de Turquie princesse de La Moskowa, princesse Marguerite Murat, duc,- duchesse et Mlle de Morny, duc et dut chesse de .Lesparre, prince Murât, prince et

princesse dé-Poggio-Suasa, marquis et marquise

Pf.in, ,cess.ede'p, prihae et, princesse G. nWI',C.'ll!-iSe

d'Argenson, et princesse G. èse,

•' pi-ince et' princeSse~.Gtïy de Lucinge-Faucigny, marquise de Jauconrt,, comtesse 4c Brigode, marquis, marquise et Mlle, de Laborde, comte et comtesse 3çr.Jrand d'Aramon, Mme Scott-Grant, miss Gufiîa, "comte et comtesse Paul d'Aramon, comté et comtesse Aimery de La Rochefoucauld, marquise do Saint-Paul, marquise et Mlle de Saint-Sauveur, comte, fit comtesse Bruneel, baronne et Mlle de Cassin, baron et baronne M. de Rothschild, marquis et marquise de Massa, comtesse Cornet, marquise de TalleyrandPérigord, marquise de Mun, marquise de Bérulle, comte et comtesse de Saint-Sauveur, comte et comtesse Raoul de Montesquiou, comte et comtesse Arnaud de Gramont, comtesse des Isnards, comtesse d'Andlau, comte et comtesse de Saint-Sauveur, baron et baronne Edouard de Barante, vicomte, et vicomtesse de Rohan, baronne et Mlle de Soubeyran; M. et Mme PerryBelmont, prince Pierre d'Arenberg, comte de Castellane, duc de Guiche, comte Louis-René, do Gramont, comte Ernest de Gabriac, comte G. de Ligniville, comte Guy le Gonidec, M. Hortsmann, prince Altieri, prince J. Borghèse, comte de Sedano, marquis de Mailly, etc., etc.

Mme Ed. Colonne a clos ses réceptions du jeudi par une séance exceptionnellement brillante. Au programme Georges Enesco, qui a accompagné M. Altchensky dans ses délicieuses chansons de Clément Marot. Gabriel Dupont a fait entendre une sélection de ses œuvres, interprétées par le pianiste M. Dumesnil et Mme Judith Lassalle, Mlle H. Deftnellier et Mme Ch. Max, l'exquise cantatrice mondaine immense succès et bis pour les admirables interprètes et l'auteur. Mme Colonne a fait entendre une jeune cantatrice danoise, Mme Povla Frisch, douée d'une voix de mezzo soprano. La princesse Baratoff, si originale dans ses chansons russes, clôturait ce superbe programme.

Reconnu dans l'auditoire

Mme Michel Éphrussi, Mme Ferdinand Blumcnthal, comtesse Rostopchnie, comtesse et Mlle de ïeyssière,' Mme Ed. Laurent, comtesse Recopé, Mme Madeleine Lemaire, Mlle Suzette Lemaire, Mme H. Heugel, M. et Mme Louis Havet, M. et Mme Bena.c, Mme Marqueste, MM. Charles Stern, Caëtani, Widor, Le Lubez, etc., etc. Mme Colonne donnera vendredi prochain 25 juin, à deux heures et demie, salle Gaveau, l'audition annuelle de sa belle école de chant.. Brillante matinée chez Mme Elise Kutscherra. Très gros succès pour la comtesse de Maupeou qui a bien voulu se faire entendre à trois reprises, et M. Georges de Lausnay, Mme Rutherfurd-Stuyvesant, et son élève déjà brillante, Mlle de Netchaïeff. La grande artiste a enchanté ses invités par les œuvres de Mozart, Schubert, Schumann, Wagner, Strauss.

Reconnu parmi les invités

M. Mayol de Luppé, princesse Brancovan, princesse Kostschoubey, comtesse de Chabrillan, comtesse de la Rochecantin, marquise de Saint- Paul, marquis et marquise d'Argenson, Mme Mathilde Marchesi, marquise de Castrone Ra- jata, comte et comtesse de Gabriac, M. et Mme Rutherfurd-Stuyyesant, comtesse de Montsaul- nin, baron et baronne de Radowitz, comtesse Ré- copé, marquise d'Aste, baronne Faverot de Kerbrecht, baronne de Zigézar, Mme Japy de Beau- court, Mmes Ambroise Thomas, de Laboulaye, de Ziemens, de Castrobey. Cauvin, Blumenberg, j Gaüz, Chartran, Sauphar. Vaucaire, Clara Gurt- 1er, Schulmann, Marthe Rennesson, Guyot, Mlle Garnier, Mme Matthias: comte Greppy. comte de Jametel, M. et Mme Harris Philps, comte de < Cisneros, comte de Gallina, M' Henri Robert, i Mlle Miropolsky, Mmes Sabbag-bey,, Esclavy, 1 Delma Heide, Moqueries, Campbell-Tipton, Brag- 1 ̃ gipttù Léon Moreau, etc., etc. 9-

-Lundi, M. A. de Anchorena, le-, très dis- 1 tingué secrétaire de la légation argentine à < Paris, a donné un très élégant diner.

Les convives étaient <

Duc et duchesse de Morny,prince et princesse c c Jean Ghika, baronne Henri de, Rothschild, Mme c Baxter-Lev;s. M. et Mme Auffm Ordt, M. et Mme ( E: Porgès, Mlle de Saint-Sauveur, M. et Mme c T. de Anchorena. comte de Polignac. comte de r Paiikao, M. Constant Say, comte d'Heursel, M. c J. Leishman, baron R. Le Vavasseur. 1 Hier, thé très intime, chez M. André 1 1 Germain. Grand succès pour Mme Rigak et r pour le rnaître de la maison.

Parmi les invités

Piincesso de Radolin, marquise de Praconita'l, marquise du Tiliet, Mme Henri Gei-main, Mme r Masscn, comtesse A. de Gramont. comtesse de ̃\VicUenburg, comte et comtesse Etienne de e I. BèauiBont, ,co.mte et comtesse de ^Lénoncourt, j J

l'ambassadeur de France et Mlle Nisard, Mme Gabriel d'Annunzio, M. et Mme de Constantinowitch, baronne Brincard, comte dé Castellane, comte A. de Wickenburg, marquis d'Argenson, comte de Vallombrosa, comte Jean de Pange, vicomte de Montbron, comte Sanche de Gramont.

r- Très intéressante soirée intime, vendredi dernier, chez Mme Jules Février. On y a applaudi successivement Mme Lina Paccary, l'émouvante Monna Vanna, du théâtre de la Monnaie, M. Paul Frantz, de l'Opéra, et M. Maguenat de TOpéra-Comique.

Thé intime chez la marquise Guy de Boishébert, dans son pied-à-terre dé la rue Chalgrin, pour entendre la cantatrice australienne Mary Ellis.

Dans l'auditoire

Comtesse de Sommyèvre, baronne d'Eichthal, baronne de Barante, conseiller et Mlle de Reivières, M. Andricux, comtesse de La Reivagerie, baronne Marochelti, générale Hervé, M. et Mme de Simone de Sant' Arpino, vicomtesse de Montlovier, M. Du Sautoy, M. Paul Oursel, générale Lambert, M. de Danilowicz, comtesse d'Armandy, Mme Léonard Marshall, comtesse Mniszech, Mme de Fillol, Mlle Galitzine, marquis de Valderosa, sir Robert Dauglas, etc.

Samedi, soirée d'intimité et de comédie, après un diner, chez Mme Paul de Saint- Victor. Grand succès pour le comte de Germiny, dans une pièce satirique et comique, le Jour-. de gloire est arrivé, de M. Maurice dé Mar-' san,' succès p"art£tg-ê par Mmës Albanie, Bélà, ne l'Odéon MM. Cbampavert et Rieux, tous excellents:

Puis, le baron Hepry de Bermingham a dit d'une façon .exquise des vers d'Albert Samain ̃et d'Henri de Régnier.

Parmi les invités, remarqué

Comte Primoli, MM. Henri Barboux, Francis Charmes, 'Paul Hervieu, Marcel Prévost, de l'Académie française M. et Mme Henri de Régnier, M. et Mme Georges Goyau, M. et Mme René Boylesve, baronne de Pierrebourg et Mme Madeleine de Pierrebourg, Mme Marcel Prévost, Mme Alfred de Ferry, Mlle Hélène Vacaresco, comtesse de Rocquigny, comtesse de Geoffre, vicomte et vicomtesse de Souza, M. et Aime Gaston de Beaumont, M. et Mme Pierre,Decourcelle, comte de Briey, comte de Béarn, M. Schneider, M. Abel Hermant, M. Pierre Wolff, M. Jean-Louis Vaudoyer, M. Abel -Bonnard, M. Jacques Boulenger, M. Henri-Robert, M. Edmond Jaloux; etc.

(

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Le concert1, donné par le chevalier et Mme Barbirolli a été. des plus réussis.. M. Noté, de l'Opéra, a chanté avec sa-Asplei'njiide voix, deux mélodies du maestro; M. téfort ,et ses élèves ont eu comme toujours 'un 'immense succès, ainsi que Mlle Mollica; un 'jeune1 violoniste italien de grand talent, M; Maglioni; a interprété un concerto du'maître" florentin Renato Brogi, accompagné d'une façon magistrale par Mme Lucienne -Barbirolli, qui s'est fait ensuite entendre avec sa voix splendide et sa parfaite diction, dans ,l'air dCAlceste de Gluck et dans plusieurs mélodies 'de son mari. Le chevalier Barbirolli a été, csnime à, l'ordinaire, acclamé comme chañteiir,- pianiste et compositeur.

Reconnu dans la nombreuse et très élégante assistance

Mme Waddington, miss King, princesse.Louise Poniatowska; Mme Magnan, baronne Baudouin Berthier, Mme de Lagarenne, comtesse Edouard de Fitz-Jame's, Mlle de Gouvion-Saint-Cyr, vicomte et vicomtesse Forgemol de Bostquénard, comtesse Filose. comte et comtesse •MortimerMogret, Mme dp Osa, Mme Narino de BlestGana, M. et Mme G. Bal, comte de Solms, chevalier Peuto, M. Georges de Lagarenne, M. Pierre Margueritte, M. André de Fouquières, etc., etc. -r- Mme de Rorthays vient de donner le jour, à Angers, à une fille qui a reçu le prénom de Monique.

On a des nouvelles très rassurantes sur la santé de Mme Martih-Furth qui a dû subir une opération'la semaine/dernière. ·

L'excutsion- annuelle1; «h5";4a- Société 'artistique des Amateurs aVatfc lieu <hier.,aU.château de Dampierre, dont le duc et la du-* chesse de Luynes ont bien voulu faire les honneurs, aux trois cents sociétaires qui s'y trouvaient réunis. Journée- exquise où le programme qui comprenait une partie sérieuse et un divertissement théâtral a été rempli avec une ponctualité qui fait honneur aux organisateurs.

Arrivés à onze heures, les visiteurs ont entendu d'abord une remarquable conférence de M. Paul Heuzé; le secrétaire de la Société, qui a fait, avec beaucoup d'érudition, d'esprit et de charme, l'historique de la belle demeure des Luynes, et a évoqué le souvenir- de tous ceux qui y ont passé, depuis la reine Anne d'Autriche et la reine Marie Leczinska jus- qu'aux artistes du dix-neuvième siècle Hyp. Flandrin, Ingres, Carpeaux.

A midi, grand déjeuner par petites tables sous les arcades de' la cour d'honneur. Puis visite des appartements, où abondent les choses d'art et les souvenirs historiques. Un vrai régal attendait les sociétaires dans la magnifique bibliothèque. Après quelques mots de M. Fournier-Sarlovéze, qui remercia délicatement les aimables hôtes du château, et rappela que cette visite était bien due au petit-fils du grand amateur d'art, du mécène savant, de ce duc de Luynes qui légua au Cabinet des médailles sa précieuse collection. M. le duc de Luynçs donna lui-même lecture de Lettres originales écrites à ses ancêtres par Louis XI, Henri IV, Louis'XIII, Louis XIV, Marie de Médicis, Marie Leczinska, Mme Elisabeth, etc., véritables perles d'un -trésor' inestimable.

La journée se terminait par une représentation sur un théâtre monté dans une des galeries où, après un prologue du baron de Jouvenel, dit par le comte de Bourboulon, M. et Mme Depas ont obtenu le plus grand succès avec la Dernière levée, spirituelle revue à laquelle avaient été ajoutés des couplet de circonstance. Pour finir succès d'enthousiasme pour une scène du 'Petit Duc, chantée par 'M. le comte d'Arjuzon (l'officier) et un essaim de charmantes jeunes filles (les pensionnaires), sous la direction de Mme Desclauzas, plus étourdissante que jamais. Au piano M. le vicomte d'Arjuzon.

A six heures, on repartait, sans oublier les pauvres d<l pays, et quittant à regret le château,qui s'endormait dans son magnifique nid de verdure.

Reconnu dans l'assistance

Duc et duchesse de Luynes, Mlle de Luynes, princesse de La Tour d'Auvergne, comte et comtesse Maurice do Cossé-Brissac, prince et princesse Henri de Polignac, comtesse Jean de Chabannes, prince et princesse Stirbey, marquise de Talleyrand-Périgord. comte et comtesse Jean de Castellano, marquise de Barbentane, marquis et marquise de Reverseaux, marquis et marquise Guilhem de Pothuau, comtesse de Vieil-Castel, baron Girod de l'Ain, Mme et Mlle Marshall, prince GortchakofT, comte Jean de Sabran-Pontevès, M. et Mme Fournier-Sarlovéze, vicomte et vicomtesse. d'Arjuzon, comtesse de Martimprey, marquise de Nadaillac, comtesse de 'Messey. M. et Mme R. Fournier-Sarlovéze.^ Mme et Mlle Ternaux-Compans, marquis de Champreux. Mme Hunt, comte et comtesse Nodler, M. Schneider. M. et Mme Mygas. M. et Mme Renad, baron de Foucaucourt, baron de Comaille, comte Roger de Vienne, comtesse du Sablon, marquise de Saint-Lieux: Vicomtesse de France, Mme Lefèvre-Pontalis, comtesse de'Plancy, M. et Mme de La Faulotte, baronne d'Halloy. vicomtesse de Lorgeril, Mme et Mlle Trubert. Mme de LaMothe, comte d'Yanville. marquise et Mlle de Novellan, comte et comtesse de Joybert. c.omtesse Seltyck, baronne de Caix de Chaulieu, baronne J. de l'Espée, comte de Bourboulon, marquise de Cheffontaine, comte et comtesse de Vibrave, comte Frémy. M. Chéramy, comtesse Roger de Barbentane, marquise de Genevraye, comte et comtesse de Eleurieu, M. E. Hesse, marquise de Sigy, comtesse d'AzeVede, Mlles des Montiers.de Bony.de Boislecomte. de La Sayette, de Lorgeni, Girod de l'Ain, de Vibrave," de Serlay, de Ser.nevas. de Largentaye. de Vienne, de Reverseaux, de Florès, M. et Mme Corbin, M. P. Le Roux, etc, etc.

MARIAGES

Nous apprenons. le prochain mariage de Mlle Elisabeth Fould, fiile de M. Léon Fould et de madame née Ephrussi, avec le vicomte Joseph de la Goublaye de Nantois, fils du

comte de Nantois et de la comtesse née de Nompére de Champagny, tous deux décédés. Le mariage du vicomte de Thoisy avec Mlle Geneviève Loisel de Douzon, fille de Mme Loisel de Douzon née de Barante, a été béni hier, à midi, en l'église Saint-Philippedu-Roule.

Les témoins du marie étaient le vicomte Hubert de Thoisy et lé vicomte Humbert de La Ferrière, ses oncles ceux de la mariée le baron de Barante et le vicomte dS Durât, ses oncles.

La quête a été faite par Mlle Blanche de Montaigu et le baron P. de Thoisy, Mlle de La Ferriére et le baron Georges de Barante, Le cortège était ainsi composé

Mlle de Douzon et M. Henri de Montaigu, vicomtesse P. de Thoisy et vicomte de Thoisy, Mme de Douzon et baron de Barante, vicom-' tesse de Thoisy et comte de La Ferrière, vicomtesse de Livonniôr.e et vicomte de Durat, vicomtesse Léon de La Ferrière et vicomte Hubert de Thoisy, Mme de Chatelperron et vicomte de Livonnièro, vicomtesse Hubert de Thoisy et vicomte Humbert de La Ferrière, baronne de Baranto et colonel de Chatelperron, Mme FrèreJean et vicomte Léon de La Ferrière, Mme Henri de Montaigu et baron Edouard de Barante, vicomtesse du Rozet et baron de Thoisy, baronne Edouard de Barante etcomte de Ligniville, Mme Olphe Gaillard et M. Frère jean, comtesse de Berteux et comte Matharel, Mlle Chantal de La FerHère et vicomte du Rozet, comtesse de Matharel et vicomte Perrot de Chazelle, Mlle Elisabeth, de Thoisy et M. Olphe Gaillard, baronne de Nervo et M. Davillior, Mlle Germaine de Thoisy et marquis de Champeaux, comtesse de Ligniville et vicomte Ferdinand Perrot de Chazelle, vicomtesse de Lorgeril et M. Gilbert de La Ferrière, comtesse de Montalivet et capitaine de Nervo, vicomtesse de Lénoncourt et M. Henry de'La Ferrière, baronne de Boury et M. Jacques Anisson du Perron, Mlle de Lorgeril et comte de Lénoncourt, Mlle de Barante et lieutenant de Chatelperron, Mlle Blanche de Montaigu et baron P. de Thoisy, Mlle de La Ferrière et baron Geôr-; ges de Barante. • Reconnu au hasard dans l'assistance Marquise de Paris, M. et Mme Maurice Girod de l'Ain, vicomtesse Henri de Sinéty, comtesse de La Rochecantin, comte et' comtesse de. XVal- Ion, marquis de Chaponay, comte et comtesse de Lacarelle, marquise de Lagi-ahgo, M. et Mme Etienne de Chazelles, Mme du Souzy, comtesse F. de: l'Aigle,, marquise de Talhouët, comtesse de Niçolay, vicomte et vicomtesse de Chavaghac,1, ;comtésse Foy, marquise de Saporta, vicomte R.. de Petiteville, etc. Dans le courant du mois d'août sera ce- '1 lébré, à Vienne, le mariage du comte Jérôme de Colloredo-Mannsfeld avec la comtesse ,Berti de Kolowrat, fille du comte et de la ,1 comtesse' L. de Kolowrat.

M. Octave Gérin, lieutenant au 66° régi- ^mënt.-d'infanterie, à Tours, est fiancé à Mlle" VSuzanne Brusson.

5/ >– On a célébré hier, en l'église Saint-Sym'phorieri, à Versailles, le mariage du baron Raoul de Gallieri de Saint- Sauveur, lieutenant .au 12° bataillon d'artillerie, avec Mlle Betsy :thabert. ,•' "Les témoins étaient, pour le marié général jBar'rau et baron de Mallet; ceux de la mariée baron Gallien de Saint-Sauveur, son oncle et iM. de Corny, conseiller à la Cour.

Là quête a été faite par Mlles Jessé-Curely 'et Jesson, accompagnées de M; Jean Chabert,. lieutenant Rivart, 'lieutenant' Yvon et-lieuter-1nant Zarapoff. '•

.Remarqué dans l'assistance -j ̃

Comte et comtesse de Gallier, vicomtesse et Mlle de Sàlwert, baron et baronne LaporterLa,lanne, vicomtesse de Vanssay, comtesse. d',Erçe-' ville, -baronne d'Arlhac, comte de Valicourt, "gè- nérale Forgemol de Bo,stquénard, générarKii'gQ,»" ;ner, M. Leconte, SI., Mme et* Mlles Guéneau dés 'Mussy, etc.̃̃̃̃ Le mariage du baron Pierre de Belloc de Chàmborant avec Mlle Geneviève Larnaudie a été célébré en l'église, de la Dalbade; à-' Toulous.e;

Les témoins du marié étaient M. Etienne de Cahuzac, son oncle, et le1 lieutenant' de vai4|feaiiae Péyte$ de Mj?ntc^rjer, .son cou"sin^emplàç.âpt rê.^ère^l^dTnSâCTe, empê.'éhê^cëux de* mà'fi'éfe3^51.' Henri Caré, son beau-frère, et M. Ayral, avocat au Conseil d'état.

Dans l'assistance

Marquis et marquise de Berthier-Pinsaguel, baronne de Foucaud, marquise de Laurens-Castelet, Mme de Pélissières, baronne de Roquemaurel, capitaine comte et comtesse de^Roquomaurel, M. et Mme Çuarez d'Almeyda; duc de Lévis-Mirepoix, vicomte'de Beaufort, comte de- Pérignon, M. Paul de Subra de Saint-Martin, M. Henri de Subra de Saint-Martin, etc., etc. De Madrid

Vendredi dernier, ont eu lieu deux grands mariages celui de M. Miguel Maura y Gamazo, fils du président du Conseil des ministres, avec Mlle Rosario Lopéz Carrizosa, fille du comte de Moral de Calatrava, et celui du duc de Pastrana, fils du marquis de Corvéra avec Mlle Casilda Figueroa y Alonso Martinez, fille du comte de Ramanonès, ancien ministre.

CERCLES

Lundi, premier bal au Cercle du Boisde-Boulogne. Malgré le mauvais temps, l'assistance était très n'ombreuse les illuminations toujours plus brillantes ainsi 'que le feu d'artifice ont ravi la foule. On ne s'est séparé que fort avant dans la nuit, en se donnant rendez-vous pour lundi prochain, 28 courant. Remarqué

Baron H. de Werbrquck, comte Brunettad'Usseaux, M. et. Mme Pinto, comte et comtesse Raoul de Montesquiou,. comte de Poncins, baron Merlin, M. et Mme A. Meslay, M. et Mme. G. de Francqueville,M Saavedra Crotto, comte Espierre, M. et Mme de Froissy, M. Prevet, M. Loret de Kola, M., Mme et Mlle Meslay, M. et Mme de SaintAmand, M., et Mlle Tenaille, M., Mme et Mlle Clarke, baron du Roure du Paulin, marquise de Nedde, M. de Fréchencourt, comte de -Monchy, M. et Mme Le Maignan de l'Ecosse, M. R. Mesnil, M. F. Murtinho, M. Sabouret, Mlle Finoly, M. et Mme de Finance, prince Lontzo, M. Rouget de Gourcet, Mme Roquefort Villeneuve, Mlle de Segonzac, M. et Mme Lauche de Lacoste, M. et Mme Viney d'Hennezel, comtesse Ducos, marquis de Puyvert, colonel Fisano Pintos, M. Maurice del Valle, M. et Mme Alfred Suarès, comte et comtesse Antonetti, etc.

Le jeudi 24 juin, la société « le Cyclamen » organise pour ses invités une excursion et réunion à la Malmaison avec conférence par le marquis de Montferrier.

̃ DEUIL

M. Abel Combarieu, ancien secrétaire- général de la présidence de la République, conseiller maitre à la Cour des comptes, et Mme Combarieu viennent d'être cruellement éprouvés par la mort de leur fille, Denise Combarieu, décédée' à l'âge de six ans, au domicile de ses parents,' 9, rue Pierre-le:Grand.

Nous apprenons la mort de M; Hippolyte Jouvin. Son nom, particulièrement cher au Figaro de Villemessant, n'a pas besoin d'être rappelé ici. Cet homme de haute intelligence et de grand cœur a longtemps appartenu au conseil de surveillance de ce journal, et i! avait emporté dans sa retraite prématurée les sympathies de tous ceux qui l'avaient connu ou avaient collaboré avec lui. Nous adressons à son fils l'expression de nos condoléances émues.

M. Rafael Pinto Valderrama, consul général de la République de Colombie au Havre, ancien gouverneur de Cundinamarca, ancien député, ancien ministre du Trésor, est décédé à l'âge de cinquante-huit ans, en son domiçile de la rue de Longchamp. Lesobséques seront célébrées aujourd'hui à dix heures et demie, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. L'inhumation aura lieu au cimetière du Pére-Lacha:se.

Mme A. Malo, veuve de l'inspecteur général honoraire de l'agriculture et mère de M. Charles Malo, est décédée à Caen, chez son second fils, le commandant du génie E. Malo, dans sa quatre-vingt-deuxième année. Le corps du regretté peintre Guillaume Dubufe, ramené de Buenos-Aires par son fils,, doit arriver en France le g juillet.

M. Adrien Roux, ancien juge au Tribunal

de Senlis, est décédé à Grenoble dans sa trentième année. Il était le frère de notre collaborateur et ami Xavier Roux. E. Delaroche.

A l'Etranger

La question crétoise

Un fait nouveau

Un fait nouveau vient de se produire dans les négociations relatives à la Crète. Le gouvernement turc informe les quatre puissances entretenant des détachements dans l'île de son désir d'ouvrir dès maintenant des pourparlers afin de discuter la question de l'autonomie. Voilà donc les quatre puissances officiellement saisies par la Porte et mises dans la nécessité de procéder immédiatement à. un échange. de vues, à une discussion que certaines d'entre elles paraissaient un peu trop désireuses d'éviter.

Il faut bien reconnaître que le terrain sur lequel se placent les Turcs est excellent. Ils déclarent aux quatre puissances « Vous êtes décidées à ne plus conserver le dépôt dont vous vous étiez chargés eh bien causons auparavant sans attendre que les événements nous y contraignent. Allons au-devant des difficul-. tés et examinons aujourd'hui les différentes manières de tourner ces dif-

.ficultés. »̃̃̃

II est impossible de trouver à redire à ;uiie semblable proposition. En la faisant, les Turcs démontrent par cela !même leurs intentions pacifiques et leur jdesir.' sincère d'éviter toute fâcheuse

icpmplication.

Que.-vont répondre les quatre gouver-' jnements?Le sens de la réponse fait ac- tuellement l'objet d'un examen entr.e ^ondrés, Paris, Saint-Pétersbourg' et iRpme. Mais on peut affirmer d'ores et Jdëjà' que la discussion ne saurait être 'éludée.,

iLrre s'agit plus de retirer les contingents et'de s'en remettre, pour tout le reste, « au bon sens des Crétois », ainsi que le disait naguère sir Edward Grey ,aux Communes. Cette solution, si c'en ;est une, est vraiment'partrop simpliste c'est un peu la solution de PDnce-Pilate.' La .meilleure preuve qu'il ne faut pas' uniquement compter sur; le « bon sens des Crétois », c'est la présence même des troupes internationales'dans l'île. Ce bon sens n'a pas suffi dans le passé, #t l'Europe, pour éviter des incidents désagréables, peut-être même une guerre, a été obligée d'intervenir. Il est à craindre qu'il ne- suffise pas davantage dans l'a-

yenir. ̃ ̃

.Cette; politique des bras croisés n'est certainement pas très prudente, ni très .sage., .Puisque l'on tient .absolument à retirer les troupes européennes de -l'île, ^encore faut-il empêcher certaines conséquences que leur départ risque d'en-

̃traîn.er.

Çettç initiative qui effrayait tellement 'les .diplomates, ce sont les Turcs euxmêmes,, les principaux intéressés, qui la prennent. Il n'y a plus qu'à déférer à leur désir et à négocier.

11 ne saurait être question, les Turcs ont le devoir de le comprendre, de faire machine en arrière, de reprendre aucune 'des concessions faites parles puissances à la Crète et à la Grèce et d'ailleurs acceptées en fait, sinon en droit, par la Turquie. Celle-ci perdrait inutilement son temps à le demander. Il faut qu'on le sache à Constantinople et qu'on ne complique pas, qu'on ne grossisse pas cette affaire par de vaines réclamations. Mais il est bien sûr, d'autre part, que l'Europe ni la Turquie n'accepteront ac-. tuellement aucune modification du statut légal de l'île. Que le corps d'occupation demeure (cela serait la meilleure solution et la plus sûre garantie), ou qu'il s'en aille, le statu quo doit être absolument maintenu. Si les Crétois n'ont pas la sagesse d'y pourvoir par euxmêmes, l'Europe, pour éviter toute violence turque, sera bien, dans leur intérêt même, obligée de le leur imposer. Raymond Recouly.

DERNIÈRES NOUVELLES Naissanoe d'une infante

Madrid, 22 juin.

La reine Victoria a heureusement mis au monde ce matin, à La Granja, une fille que le Roi, tout joyeux, a présentée à la Cour à sept heures, tandis que la naissance de l'iufante était annoncée par une salve de dixneuf coups de canon.

Alphonse XIII, pour célébrer la naissance de sa fille, a signé un certain nombre de grâces et de réductions de peine.

La famille royale est enchantée, car tout le monde désirait que la Reine, qui a déjà deux fils, mît au monde cette fois une fille. La reine Victoria et la nouvelle infante d'Espagne sont dans un état très satisfaisant. Le baptême de l'infante à laquelle on donnera, parait-il, le nom de Béatrix. aurait lieu le 27 juin.

Le parrain et la marraine seront l'archiduc et l'archiduchesse Frédéric. L'archiduc viendrait seul tenir l'enfant royal sur les fonts baptismaux, par suite d'une indisposition de 1 archiduchesse, qui serait representée à la cérémonie par la Reine douairière ou l'une des infantes d'Espagne.

De nombreux télégrammes de félicitations ^arrivent à tous moments au palais, notamments de souverains et de chefs d'Etat. [Le Président de la République a télégraphié dès hier matin au roi d'Espagne ses félicitations personnelles, et le ministre des affaires étrangères a fait tenir au ministre d'Etat, par notre ambassadeur à Madrid, les compliments du gouvernement de la République.]

La crise politique allemande Berlin, 22 juin.

Le rejet en seconde lecture de l'impôt sur .les héritages à la commission des finances par 14 voix contre 14, n'a pas d'importance décisive, parce que les défections n'ont lieu qu'au dernier moment en Allemagne où les lois sont « lues » trois fois avant d'être votées. De même l'acceptation de l'impôt sur les valeurs potées à la Bourse par le Reichstag n'a pas non plus de signification capitale pour la même raison que plus haut. Si le 3 0/0 allemand a baissé aujourd'hui de 85 pfennigs, il faut y voir une manifestation de la Bourse plutôt que la preuve d'une panique véritable. Mais la situation s'aggravera beaucoup pour le chancelier si l'Union économique, dont lés 20 voix lui sont indis,pensables, persiste dans son dessein de subordonner tous ses votes à cet jmpôt sur les valeurs de Bourse, que combat le gouverne-

ment..

Les journaux libéraux officieux tels que la Gazette de Cologne, exposent que le centre catholique est prêt à tous les compromis qui amèneraient la chute du chancelier et rendraient au centre une partie de son influence.

Le Beriiner Tageblatl, radical, est d'avis que les conservateurs veulent faire tomber

le chancelier et lui couper la retraite en empêchant le vote des différents impôts avec les' majorités changeantes et en transformant la réforme des finances eh un bloc qu'il faut accepter ou rejeter.

Suivant mes renseignements, les conservateurs ne veulent pas renverser le chancelier, espérant qu'il abandonnera sa politique trop nettement libérale, mais ils considèrent que la réforme des finances est d'un intérêt vital pour l'empire et' qu'il faut tout y subordonner, même la personne du prince da Bùlow de plus, en se refusant de composer avec la majorité actuelle pour ne pas se priver de l'appui de l'élément le plus radical, le prince de Bülow. fournirait la preuve aux conservateurs que sa route est désormais très distante de la leur et diminuerait leurs regrets sincères.

Le Bcrliner Lokalanzeigev publie ce soir une information qui confirme les miennes. .Leprince de Bttlow ne veut pas jusqu'à présent dissoudre le Reichstag; il lui sera extrêmement difficile, s'il change d'avis, d'obtenir le consentement de l'Empereur à une mesure aussi périlleuse; si néanmoins il l'obtient, ce n'est pas le Bundesrath qui fera des difficultés.

L'événement de la journée n'est du reste ni le rejet de l'impôt sur les héritages, ni l'acceptation de la loi sur la Bourse je le vois dans ces mots du député socialiste Singer « Cette loi sur les héritages est pour nous inacceptable ». Cette phrase prononcée devant la commission guillotine la loi. Tous les calculs gouvernementaux s'effondrent. Il ne reste plus qu'à présenter au Reichstag un autre projet. Boxnefox.

Entrevue démentie

SàintrP.éter'sbtmrgi 22 juin,

Les informations de Vienne relativement à la possibilité d'une rencontre eritr&lo Tsar et l'empereur François-Joseph sont-iàïÉns fondement, '̃. y. 'w.

La question Cretoise 2

Constantinople, *22 juin.

Il se confirme. -que, la Porte-a, envoyé une note circulaire. sur'Ia qùe'stjpn,cr;é.ioi;çe. Dans cette note,laPorte déclare quelle, Vê'ij-t, avant l'évacuation de l'ile par les co'ntîngéuits internationaux; régler la situation de la Crète sur la base de Tàùtononuè en entente avec les puissances, mais qu'elle' ne permettra pas qu'on porte-atteinte aux droits de Turquie1 et qu'une puissance tierce prenne possession de nie. Cette note circulaire est cojnmuni-: iqûé'e aussi' bien aux cabinets de Vienne et de' 'Berlin qu'à ceux des puissances -protectrices ide la' Crète. ,v- Les ambassades ottomanes ont éfe chargées d'intormer les puissances que-la Porte insiste pour le maintien du statu qiïo en. .Crète-; elle ;fait ressortir la nécessité de révsoudre la question avant le retrait des troupes étrangères et enfin, que tout en désirant no pas: toucher aux prérogatives des habi'tants, elle maintient que la solution doit être compatible avec les droits souverains et Tamour-propre de la Turquie. ̃;

Londres. 22 juin.

En réponse à diverses questions qui lui ont été posées la Chambre des communes, le gouvernement a déclaré qu'il j*vait reçu delà Turquie une demande d'ajournement du- retrait des. troupes anglaises de Crète. 'Le gouvernement anglaist estime qu'il n'y a pas lieu pour lui de retirer la promesse faite il y a plus d'un an au peuple crétois. Il ne voit aucune raison de reveiur s.ùV.la décision prise 'alors, attendu que les Conditions de tranquillité sont maintenues. '•' On se propose de laisser dans les eaux Cretoises des stationnaires, afin de protéger le drapeau turc, et d'assurer le maintien de la tranquillité et de la protection des musulmans dans l'ile, r

"7 •<%̃

En q 19 t~

En Turquie

Constantinople, 22 juin.

Répondant à une interpellation de députés albanais sur l'expédition du général Djàvidpacha contre les Albanais à Malissia,lefministre de l'intérieur, Férid-pacha, ,a' donné lecture de dépêches du vali d'Uskub annonçant que l'ordre était en ce moment rétabli. Le ministre a ajouté que les informations tendancieuses de certaines feuilles étrangères sur les combats livrés dans •cette* région n'étaient pas dignes de foi! La Chambre s'est déclarée satisfaite des explications du ministre.

L'assemblée a ensuite entama la discussion du budget. Le rapporteur Djavid-bey a prononcé un remarquable discours dirigé contre l'administration désordonnée1 'deTancien régime. La Chambre a voté l'affiêhage de ce discours dans tout l'Empire. -< 1

Les fêtes franco-italiennes ` Rome, 22 juin.

Les représentants de la municipalité parisienne ont offert un déjeuner en l'honneur du bureau de la Société franco-italienne. M. Nathan, maire de Rome, le commandeur Cavalieri, président, et de nojjibçeux membres de la Société assistaient |V,Ge dé» jeûner, '?,̃̃/ Au dessert, M. Pannelier, chef de ,1^ délégation française, a remercié la.. '-Société franco-italienne de son accueil chaleureux. M. Nathan, et le commandeur Cavalieri ont pris ensuite la parole et ont salué )es délé- gués français. ? Puis l'ingénieur Levi a remis à.M.iPannelier, au nom de la Société,- -un?-: miniature représentant Garibal'di et .exécutée' en 1849..• M. P-annelier a remercié et il a déclaré. qu'il 1 remettrait ce présent au président du,Cç>hseU municipal de Paris dans une -prochaine séance, afin qu'il soit mis- une place dTKonneur dans l'Hôtel de Ville. La délégation française est repartis; pp soir pour Paris et a été acclamée à la gave'ipay une foule énorme. Félix. a,.

Le parti carliste i

Madrid, 2,2 juin.

Bien que l'organe carliste Correo de Éspana ait démenti plusieurs fois les 5y-uit§. q.ui,'circulent depuis quelque temps au.BU'jéjJ'ae la santé de don Carlos, qui habite à VaTèsc, on Italie, VImparcial prétend que le.priiïce est atteint de paralysie cérébrale et'1 que- par suite de cette maladie, le parti c^rliiste va subir d'importantes modifications.

Défaite impériale ;t }

Berlin, :22.,j:ut!).

Suivant le Beriiner Tageblatt, ]e"Meleor, le nouveau yacht impérial allemand,' sSi-tant des chantiers de Cuxhaven, et qui'èSt une merveille de construction, a été battu aujourd'hui, lors de sa première course avec l'Empereur à bord, par le yacht 'Hpmburg. Boxxefon. ̃̃: -v

Effondrement d'un tunnel •' Saint-Gall, 22 juin.

Ce soir, le tunnel de Bruggwald, sur la ligne de Toggenburg au lac de, Constance, s'est éboulé sur une longueur' de vingt-cinq mètres. 'F Dix hommes'manquent à l'appel: :uf>qu'à prés'ent aucun cadavre n'a été retrouvé.

COURTES DÉPÊCHES

La Skoupchtina monténégrine a -terminé ses travaux et a été clôturée par.un ukase du prince. -–Le commandant de Mutius,.atïaçlœ nû-


EN VITESSE

litaire de l'ambassade d'Allemagne en France, est appelé à l'état-major du corps d'armée à Magdebourg et remplacé à l'ambassade de Paris par le commandant de Winterfeldt. Un incendie a détruil> dans le hameau de Hotz, puis de Wattwel, en Suisse, une maison habitée par de nombreux ouvriers italiens, dont douze surpris dans leur sommeil ont été ensevelis sous les décombres. Plusieurs autres ont été grièvement blessés. Il y a eu hier soixante et un cas nouveaux de choléra et quinze décès à Saint-Pé-

̃Jçrsbourg.

l!}|Tigaro en Belgique

i1' *LE NOUVEAU RÊVE DE LÉOPOLDII )) Bruxelles, 22 juin. Le roi des Belges doit, demain ou aprèsdemain, recevoir au palais' de Laekon, les .représentants de la famille impériale du Japon, le prince et la princesse Kuni, et on as'sure qu à cette occasion, il leur soumettra un projet qui lui tient depuis longtemps à cœur et qui consisterait en la création d'un musée japonais dans la vaste tour japonaise érigée à îiaeken par SaMajesté. Il s'agirait d'un musée destiné à documenter à la fois les savants et chercheurs sur l'histoire, les moeurs, la législation du grand Empire jaune, et les industriels et commerçants sur les produits européens en général, et belges en particulier, qui peuvent trouver des débouchés au Japon et les produits que l'Europe et spécialement la Belgique peuvent obtenirdesNippons en échange. Ce -projet, dont la réalisation réclame le concours du gouvernement du Mikado, se rattache à l'ensemble des énergiques et obstines efforts du roi Léopold pour l'expansion mondiale de l'activité belge. Alors qu'il n'était encore que prince héritier duc de Brabant, Léopold II, voyageant en Asie, avait conçu, avant personne, tout un projet de réseau de chemins de fer .chinois pour créer un immense courant de relations économiques entre le Céleste Empire et l'Occident dans l'intérêt de la Belgique surtout. Une fois sur le trône, on l'a vu s'appliquant avec ténacité à la création de l'Etat du Congo dans la même pensée. Aujourd'hui, c'est du côté du Japon promu au rang de puissance économique de. premier ordre, que se tournent les regards du vieux souverain, si soucieux de la grandeur commerciale de son pays. De là le projet de musée japonais dont il va entretenir le prince Kuni et qui, vraisemblablement,, sera accueilli avec la plus grande -faveur par l'envoyé extraordinaire du Mikado. G. H.

Figaro à Londres f' ^'ANGLETERRE ET LA RUSSIE Londres, 22 juin.

tes délégués du conseil de l'empire de '"Russie et de la Douma ont assisté aujourd'hui à un déjeuner donné en leur honneur à la Chambre des communes par le groupe britannique de l'Union interparlementaire. Lord Weardale présidait.

A l'heure des toasts, le premier ministre porta la santé des invités et souhaita la bienvenue aux délégués russes dans l'enceinte du -plus vieux Parlement du monde entier. Faisant allusion aux relations jadis un peu froides qui existaient entre la Grande-Bretagne et la Russie, M. Asguitk exprima toute

la satisfaction qu'il éprouvait de constater qu'aujourd'hui, grâce à une politique sage, fondée sur le bon sens et approuvée par l'opinion publique, toute cause de friction avait disparu, et que c'en était fini des malentendus jadis possibles.

Durant la dernière année, l'entente amicale qui unit la Grande-Bretagne et la Russie avait résisté aux tempêtes de la politique européenne. Il ajouta qu'une entente complète entre les gouvernements ne pouvait être durable si elle n'était accompagnée d'une entente complète entre les peuples et il exprima l'espoir que la visite des délégués russes cimenterait l'amitié déjà existante entre le peuple russe et le peuple britannique et servirait ainsi la cause de la paix. M. Balfour prit ensuite la parole et but à la santé du groupe russe et à l'union intraparlementaire. Il dit toute son admiration pour l'œuvre accomplie par la Douma en si peu de temps.

Les délégués russes passèrent encore quelques instants dans le Parlement. Ils prirent le thé sur la terrasse qui domine la Tamise, puis ils furent reçus par le Speaker et Mrs Lowther, qui ont pour résidence officielle une aile du palais de Westminster. LE BUDGET

Londres, 22 juin.

Une lettre de lord Rosebery, publiée aujourd'hui, traite le budget de révolutionnaire. C'est le gros événement de la politique intérieure de la journée, bien que la portée de la dénonciation des propriétaires fonciers ne doive pas être exagérée l'ensemble du pays est indifférent au sort de la grande propriété. LA COUR ET LA VILLE

Le Roi a tenu ce matin, au palais de SaintJames, le troisième « levee » de la saison. Le duc de Connaught, le prince héritier de Suède, le prince de Teck, la plupart des membres du cabinet, ainsi que les représentants du corps diplomatique y assistaient. Après le « levee », Sa Majesté retourna à Buckingham Palace où elle reçut en audience solennelle la mission envoyée par le sultan de Turquie pour notifier son avènement au roi d'Angleterre. Sir Edward Grey présenta S. Exe. le maréchal Mouktar-pacha a Sa Majesté. Mouktar-pacha remit au Roi une lettre autographe du Sultan. Le Roi remercia en quelques mots pleins de cordialité. Les membres de la mission déjeunèrent ensuite avec le Roi; étaient également présents au lunch le duc de Connaught, sir Edward Grey, le maréchal lord Roberts, le maréchal lord Grenfell et sir Charles Hardinge. On annonce la mort à l'âge de cinquanteneuf ans de M. Gregory, membre de l'Académie royale de peinture et président de l'Institut royal des peintres aquarellistes. Il avait obtenu une médaille d'or à l'exposition internationale de Paris de 1900. J. Goudurier.

L'INIMITABLE

La contrefaçon n'est jamais parvenue à imiter le « Pain Grillé Jacquet », de la maison Zang, rue Richelieu, 92, non plus que le « petit Pain Richelieu, 92 », ces deux produits uniques. Cette impossibilité tient à de multiples raisons leur fabrication régulière et parfaite, leur vente considérable, leur goût exquis. Aussi les moins délicats ont-ils bientôt découvert l'imperfection des autres, leurs défauts plus ou moins cachés.

Les Incidents d'Auteuil L'enquête officielle

M. Clemenceau a reçu dans la malinée deux délégués du syndicat des lads de Maisons-Laffitte, qui étaient accompagnés par M. Berteaux, député de Seineet-Oise qui paraît ne plus les quitter. Sur cette première entrevue, la note suivante a été communiquée à la presse Les délégués ont donné connaissance au président du Conseil d'une déclaration par laquelle les membres du syndicat affirment n'avoir jamais eu l'intention d'essayer d'empêcher les réunions de courses. lis s'engagent, en outre, à ne pas troubler les prochaines réunions.

Les délégués et M. Berteaux ont ensuite fait un exposé des circonstances dans lesquelles se sont produits les incidents de dimanche dernier. Il en résulte que, contrairement à ce qui a été prétendu, les grévistes n'ont commis aucun acte de violence pour empêcher les conducteurs de vans de se rendre sur le champ de courses. Les délégués ont t assuré, notamment, que les traits des voitures n'avaient pas été coupés.

Les grévistes, qui étaient assistés d'une quarantaine de terrassiers, se sont bornés à distribuer sur la route des bulletins annonçant la déclaration de grève et à conseiller aux conducteurs de s'y associer. C'est de leur plein gré que ces derniers ont rebroussé chemin.

Les délégués ont protesté contre l'intervention et l'attitude de la police parisienne, à laquelle ils ont reproché d avoir pénétré illégalement dans les écuries et d'avoir obligé, sous peine d'arrestation, les conducteurs à reprendre la route d'Auteuil.

Le président du Conseil a répondu aux délégués qu'il prenait acte de leurs promesses. Il a répété que le gouvernement ne saurait, sous aucun prétexte, tolérer que des grévistes aient recours à la violence pour faire valoir leurs revendications. Il a ajouté que les premiers résultats de l'enquête officielle corroboraient, en ce qui concerne les actes de violence, les déclarations des délégués. Il a annoncé qu'il avait ordonné un supplément d'enquête pour être plus complètement fixé.

Ce complément d'enquête, le président du Conseil l'a fait dans le courant de l'après-midi.

Il a reçu M. Duverdy, maire de Maisons-Laffitte M. Autrand, préfet de Seine-et-Oise, l'inspecteur principal de la Préfecture de police, M. Charron, et l'officier de paix qui ont eu à intervenir pour protéger la liberté du travail. Est-il besoin de dire que l'enquête a tourné au profit des protégés de MM. Berteaux et Viviani. Officiellement, les lads ne se sont livrés ù aucun acte de sabotage. Les traits des chevaux qui traînaient les vans n'ont pas été coupés, les grévistes n'ont proféré contre les conducteurs des voitures aucune menace, ils n'ont point essayé de les intimider en leur braquant des revolvers sur la poitrine Ils se sont simplement efforcés de les persuader et leur éloquence a triomphé. Touchés de la grâce syndicale la plupart des conducteurs ont tourné bride et reconduit leurs voitures aux écuries. 1 Les lads, on le voit, sont des orateurs 1

comme un gouvernement aimerait en avoir dans sa majorité.

Au reste, M. Clemenceau, après avoir entendu le maire de Maisons-Laffitte, se montrait hier assez favorable aux réclamations des lads.

Le maire de Maisons lui a déclaré qu'un labeur souvent disproportionné au salaire était imposé aux lads gagnant t 5 francs par jour ou même 2 francs (?) et que l'ensemble de leurs revendicaLions lui paraissaient justes. Il estime nécessaire de rendre applicable aux lads et aux garçons d'écurie la loi sur la responsabilité patronale dans les accidents du travail, ajoutant que, fréquemment, dans l'exercice de leur profession, « ces travailleurs étaient exposés à des accidents graves entraînant une incapacité de travail souvent longue et quelquefois permanente ».

Enfin, M. Clemenceau a pu s'assurer par les déclarations de l'inspecteur principal de la Préfecture de police et de l'officier de paix que la liberté du travail n'avait pas été entravée et que les hommes qui avaient manifesté l'intention de se rendre au champ de courses d'Auteuil l'avaient pu, sous la protection des agents, et sans être inquiétés. 1

La conclusion du président du Conseil était que «ces incidents avaientété beaucoup grossis et que les garçons d'écurie avaient voulu faire une manifestation pour attirer sur eux l'attention publique, sans toutefois se livrer à des actes de sabotage ou de violence ».

Tels sont les résultats auxquels l'enquête de M. Clemenceau vient d'aboutir. Il est heureux qu'on n'aille pas jusqu'à dire que ce sont les entraîneurs et les propriétaires qui ont troublé la journée du Grand Steeple.

Cependant une remarque s'impose. Il y avait sur la route de Maisons-Laffitte une cinquantaine de maçons ou de terrassiers envoyés là,sans aucun doute, parla Confédération générale du travail. Qui les avait convoqués?

M. Craissac, sans aucun doute.

Or ces terrassiers, dont on a menacé les conducteurs de « vans » étaient-ils dans les mêmes sentiments pacifiques queleslads?

Ne se seraient-ils pas livrés à des violences et à des actes de sabotage? On peut éprouver à cet égard quelque incertitude, surtout si, comme nous croyons le savoir, le ministère de l'intérieur prend des mesures pour prévenir leur intervention dans les prochaines journées des Drags et du Grand Prix de Paris.

Ajoutons que M. Audiffred, sénateur de la Loire, a informé le président du Conseil de son intention de lui poser une question à la tribune du Sénat sur les incidents d'Auteuil.

M. Clemenceau pourra prochainement répondre à cette question.

Le Grand Prix

Le syndicat a fait parvenir au prési- dent du Conseil, à l'issue de l'entrevue qu'il a eue avec lui, la déclaration sui-

vante

« Après avoir examiné les préjudices j

considérables qui résulteraient pour la classe ouvrière parisienne et le commerce nationaldes craintes qui s'élèvent t pendant la grande semaine sportive, au sujet du Grand Prix, le syndicat, tout en affirmant sa volonté de faire aboutir ses revendications dans l'ordre et par la loi, a décidé de placer l'intérêt général audessus de ses intérêts corporatifs et s'engage à ne pas faire un nouvel usage de son droit de grève pendant la semaine et le jour du Grand Prix, »

André Nède.

La Vérité

sur la Misère des Lads

Si M. Clemenceau veut être réellement d'ocumenté et s'il a souci selon son habitude d'entendre toutes les cloches, il fera bien avant de répondre à l'honorable sénateur de poursuivre son enquête.

Qu'il ne prenne pas trop au sérieux, notamment, les apitoiements de M. Berteaux et du maire de Maisons-Laffitte. L'ancien ministre de la guerre, dont l'âme est sensible, rappelait à la tribune, l'autre jour, deux récents accidents de courses, et citait les noms des deux jockeys victimes de ces accidents. Dans un magnifique mouvement oratoire « ils laissent des veuves et des enfants ajoutait-il.

Nul plus que les sportsmen n'est averti de ces risques du métier de jockey, mais ils n'ont pas attendu les avis de M. Berteaux pour s'en soucier, Toutes les sociétés de courses ont une caisse de secours. Ces caisses de secours sont plus ou moins riches suivant l'importance des sociétés, puisqu'elles établissent leurs principales ressources avec les sommes provenant des tickets impayés. Je me permets même de faire connaître à M. Berteaux l'article 14 du règlement du pari mutuel qu'il me paraît ne pas connaître.

Les fonds provenant des tickets non présentés au payement dans les délais établis seront versés à la caisse de secours du personnel des écuries de courses, organisée par la Société, ou, si cette Société ne juge pas utile de l'organiser, à la Caisse des dépôts et consignations pour être attribués aux œuvres de bienfaisance par les soins de la commission spéciale instituée auprès du ministère de-l'agriculture pour répartir les fonds du pari mutuel provenant du prélèvement de 2 0/0. Pour contribuer à l'enquête de M. Clemenceau, je me suis rendu à la Société des steeplé-chases de France. J'y ai été reçu par l'un des commissaires, M. le baron de Neuflize, et,par M. Lallement, secrétaire de la Société. Voici les secours qui ont été distribués en ces dernières années en 1904, 32,205 fr.; en 1905, 34,613 fr. 50 en 1906, 36,050 fr. 75 en 1907, 37,214 fr. 90; en 1908, 38,750 fr. Maintenant, a ajouté le baron de Neuflize, voulez-vous jeter un coup d'çeil sur là liste des personnes que nous avons secpurues l'année dernière '? J'ai parcouru le document que M. Lallement mettait sous mes yeux et j'ai

Par Abel FAIVRE

relevé que Mme veuve Boon, la femme de l'infortuné jockey mort des suites d'un accident survenu à Auteuil, avait touché 2,400 francs, que Mme veuve Flint avait touché 1,000 francs,que Mme veuve Mitchell avait touché 3,000 francs, que Mme veuve Lightfoot avait touché 1,800 francs. Je pourrais continuer longtemps, mais j'arrête cette triste nomenclature. Ce que j'ai dit suffira à prouver à M. Berteaux que si les commissaires d'Auteuil sont impuissants à éviter des malheurs, ils n'ont pas attendu son effet oratoire pour se préoccuper de soulager les misères qui les accompagnent. Toujours pour l'édification de M. Ber-'teaux, voici les sommes distribuées en ces dernières années par la caisse de secours de la Société d'Encouragement en 1004, 28,300 fr. 70; en 1905, 32,611 fr. 10; en 1906, 37,393 fr. 40; en 1907, 43,268 fr.15; en 1908, 54,548 fr. 70. Je pourrais faire ainsi le bilan de toutes les sociétés Société sportive d'Encouragement, Société duDemi-sang, Société du Sport de France, et j'arriverais ainsi à établir que les cinq grandes sociétés parisienues ont distribué environ 130,000 francs de secours l'année dernière. Si l'on veut ajouter à ce chiffre déjà respectable les sommes données par les grandes sociétés de province, telles que Marseille, Nice, Deauville, Vichy, Bordeaux, on se rendra compte de l'importance de l'ensemble des secours alloués, eu égard au, petit nombre de membres qui composent la corporation des jockeys, lads et hommes d'écurie. Mais ce qui précède ne regarde que des secours que je qualifierai d'officiels. Voyons maintenant ce que fait l'initiative privée. La Société sportive d'encouragement a estimé que sa caisse de secours provenant des impayés n'était pas suffisante, et elle a créé une autre caisse qu'elle appelle « Caisse de secours immédiats ». Cette caisse est volante et son effet est instantané. Elle est confiée aux entraîneurs Ruddock et Weaver, deux tortionnaires de M. Craissac. Le tortionnaire Ruddock se promène avec un carnet à souches dans sa poche et, dès qu'un homme lui paraissant intéressant se présente à lui, il lui délivre un petit chèque que le nécessiteux va toucher immédiatement.

La Société sportive d'encouragement a de plus créé une maison de refuge à Maisons-Laffitte. Là, dans les longues journées d'hiver, les hommes inoccupés trouvent pour la journée abri, bon. feu, des publications amusantes, bref un emploi agréable de leur temps.

Maisons-Laffitte compte encore la « fondation Lupin ». Cet hôpital, construit en exécution des dernières volontés du grand sportsman Lupin, contient une douzaine de, lits. Il reçoit tout les hommes blessés, et en dehors des malades en traitement fixe, des soins gratuits sont donnés à tous les hommes qui viennent à la consultation du docteur Bertillon. C'est le comte R. de CfërmpntTonnerre, qui, continuateur des traditions'charitables de son oncle, M. Lupin. s'occupe de la « fondation Lupin » et


11-a chez lui un magnifique bronze, homr mage du personnel de l'entraînement de Maisons-Laffitte.

Chantilly a, lui, son « hôpital des jockeys. » Il fut construit par souscriptions sur une partie' du terrain des Aigles, gracieusement donné par la Société d'flhcouragement et dû à l'initiative de M. Ed. Blanc et du journal le Jockey. Toutes les Sociétés de courses, Société sportive, Société des steeple-chases collaborèrent pour des sommes importantes à sa fondation. La Société d'encouragement l'a doté de cent mille francs convertis en une rente sur l'Etat. Il est géré par un conseil d'administration ayant à sa tête MM. Edmond Blanc, Jean Prat, prince Murât, vicomte d'Harcourt, Valon, maire de Chantilly, Abeille, Georges Baltazzi. Les blessés y sont soignés gratuitement et en, dehors des hospitalisés, plus de mille pansements gratuits ont été faits l'année dernière. Il vit de la générosité des propriétaires, car il est de tradition maintenant que tous les propriétaires gagnant une grande épreuve fassent un cadeau à l'hôpital des jockeys de Chantilly. Mais il n'est pas indispensable d'être propriétaire pour faire un don à l'hôpital et si, parhasard. M. Berteaux. Je fatiguerais les lecteurs du Figaro en leur ériumérant toutes les attentions charitables ou autres dont bénéficient les prétendus martyrs de M. Graissac. Il est- une institution encore dont je vaux parler, car elle est touchante. Les fenfmes des principaux entraîneurs de Chantilly (les dames tortionnaires), ont eu l'idée de venir en aide aux femmes nécessiteuses des lads ou hommes d'écurie, ayant accouché ou se trouvant sur le point d'accoucher.

Mmes G. Cunnington, G. Stern, Arthur Carter, W. Prat, Ch. Bartholomew, Jacquemin (que celles que j'oublie m'excusent), ont créé un nursing league. Les enfants sont soignés, et des infirmières diplôméess'occupentdesaccouchements. Ces dames sont même très satisfaites, car- le produit inespéré d'une fête de charité va leur permettre, de faire venir de.Londres deux infirmières de plus. Eh bien? mais. ça n'est pas trop mal tout ça. Qu'en pense M. Berteaux et qu'en dit M. Clemenceau?

Je ne parle que pour mémoire de l'entremise obligeante des syndics de Chantilly et de Maisons-Laffitte, les honorables MM. Fleury et Fricotel, dont les bons ̃offices sont toujours à la disposition dés lads et hommes d'écurie pour aplanir tous les difficutés professionnelles et concilier tous les intérêts, et j'en arrive à trouver que voilà une corporation particulièrement choyée.

Veut-on savoir maintenant quel est le chef des mécontents de Chantilly? C'est l'ancien jockey Barlen.

'Parti de petit lad, comme les autres, élève > Ch. Bartholomew, ayant débute, si mes souvenirs sont exacts dans le Midi, chez M. de Gerndn, ayant passé chez MM. Fould, Clossmann, Guestier, comte David de Beauregard, etc., Barlen venu à Paris n'a pas tardé à s'y faire une situation splendide. Il a remporté toutes nos épreuves classiques le prix du Jockey-Club avec Palmiste, le GrandPrix avec Arreau et Andrée, etc., etc., et gagné au bas mot 300,000 francs daus sa carrière. Voilà l'homme- qui trouve que le métier de lad est mauvais ?' ̃ ̃̃• '̃" Ajax., P. -S. MM. Braquessac de Dorlodot et Besnus, dont les chevaux n'ont pu arriver à temps pour prendre part aux courses de dimanche, par le fait de menaces faites aux hommes qui les accompagnaient, sont décides à s'adresser aux tribunaux pour obtenir satisfaction du dommage qui leur a été causé. Les entraîneurs de plat et d'obstacles se sont réunis et ont nommé des délégués charges d'exposer la situation des lads à M. Clemenceau. Ont été nommés, pour le plat MM. J -quemin, G. Bartholomew et M. Pantdll;.ç\, pour l'obstacle MM. Clément Duval, d'Okhuysen et Ruddock.

Les entraîneurs font circuler une liste sur laquelle tous les lads faisant partie des écuries s'inscrivent pour protester contre les événements et les sentiments qu'on leur prête. A.. ̃̃ Au Tribunal correctionnel

Deux garçons de café, qui étaient allés dimanche dernier, aux courses d'Autcuil pour manifester, viennent de comparaître devant la Chambre correctionnelle.

L'un, Alphonse Labrezat, qui avait jeté des piquets par les jambes des chevaux et occasionné chez un cheval un écart qui'avait blessé Mme Daim, a été condamné à six mois de prison. L'autre, François Rebraud, qu'un brigadier de' gardiens de la paix avait sur pris poussant dans le feu misàla haie des papiers et des herbes, en a été quitte poiur deux mois d'emprisonnement. L. C.

LA CHAMBRE

,# ,-` Mardi 22 juin. LE MONOPOLE DE PAVILLON ̃; ''̃• (SÉANCE DU MATIN)

Q'egt M. Dubief qui préside. Pour venir en aide à l'Algérie, et surtout aux maraîchers algériens, dont toutes les primeurs pourrissent sur place, par la mauvaise volonté des inscrits maritimes, le gouvernement propose la suspension du monopole de pavillon. La commission dès douanes la repousse et admet seulement le transport des denrées et marchandises dans des ports italiens ou espagnols, d'où elles arriveront en France par les'chemins de fer. Enfin, M. Allemane et quelques autres socialistes réclament l'arbitrage obligatoire. L'arbitre serait le Conseil supérieur de la navigation.

La discussion s'engage sur cette motion préjudicielle, qui ne peut manifestement que retarder la solution et compromettre encore plus les intérêts en souffrance.

Le ministre de la marine, après avoir rappelé l'historique du conflit, déclare que le gouvernement ne peut se rallier à cette procédure. Il est partisan d'un arbitrage facultatif, mais il ne peut admettre l'arbitrage obligatoire. Là-dessus M. ÇoUîard proteste, soutenu par les socialistes. Mais il rencontre en face de lui M. Gùttoli et M; Klotz qui sont d'accord pour demander une solution immédiate. Toutefois M. Klotz se coatenterait d'une cote mal taillée, c'est-à-dire de l'arbitrage

facultatif.

Alors intervient, avec son autorité particulière, le ministre du commerce, M.

Cruppi.ll estime/' q<uesuspension' du privilège de pavillon peut seule donner à l'Algérie comme à la Tunisie la satisfaction immédiate dont elles ont le plus impérieux besoin. « Ce n'est pas le moment de discuter une proposition d'arbitrage ». La maison brûle.

Cependant MM. Cadenat et Carnaud insistent. A les entendre, le gouvernement prend parti contre les inscrits maritimes.

Devant cette résistance, la Chambre vote à l'unanimité de 496 voix un remède qui ne remédie à rien l'arbitrage facultatif.

Elle ne veut pas comprendre qu'il faut avant tout et à tout prix assurer un grand service public. Après' cette vaine démonstration, elle aborde enfin le vrai débat sur le projet; l'urgence est déclarée, et M. Colin, député d'Alger, prononce un excellent discours où il prouve sans difficulté que les lois antérieures ont exposé le commerce algérien à des périls quotidiens, en le subordonnant la moindre tentative de grève. « II faut, de toute nécessité qu'en tout temps ses produits puissent arriver à Marseille et bénéficier des tarifs de « l'excellente » Compagnie P. L. M. La solution mixte de la commission lui coûterait trop cher. • Les socialistes interrompent violemment l'oratèur, mais l'immense majorité de la Chambre l'en dédommage par ses applaudissements et, après lui, M. Cuttoli dit le vrai mot « Quels que soient les griefs des inscrits maritimes, ils ne. justifient pas la suspension d'un grand service d'Etat ». Sur quoi, M. Brousse ajoute « C'est M. Rivelli qui empêche la navigation, et on l'a nommé membre du Conseil supérieur de la navigation » Aux yeux de M. Cuttoli, la proposition de la commission des douanes laisserait les choses en l'état, c'est-à-dire en mauvais état; la suspension du monopole de pavillon est l'unique solution qui garantisse à l'Algérie la régularité des transports. Je rappelle que c'est le projet du gouvernement.

M.Messimy s'y rallie en faisant observer que le régime de notre marine marchande est aujourd'hui un archaïsme. « Il faut revenir à la liberté complète. Les inscrits jouissent aujourd'hui de privilèges en disproportion avec les services rendus. »

On s'est arrêté là, et on continuera dans l'après-midi. Entre les deux séances, la commission s'efforcera de se;mettre d'accord avec le gouvernement.

(SÉANGE DE L'APRÈS-MIDl)

Il est dit que jamais, avec ces enragés, socialistes, on ne pourra suivre sans anicroche une discussion commencée. En vérité, ils ne s'imaginent pas à quel point ils sont encombrants et insupportables. Voilà M. Willm et M. Se'mbat qui présentent un projet de résolution pour inviter le gouvernement à surseoir aux poursuites dirigées contre les sousagents des postes et télégraphes jusqu'à ce que la Chambre ait délibéré sur le projet concernant le statut des fonctionnaires.

C'est encore une manifestation. Je passe très rapidement sur les raisons développées par les deux orateurs l'Algérie attend. Il est vrai qu'ils s'en moquent' ̃'•

Le garde des sceaux leur a objëctéqug' ces interventions parlementaires dans le;d'omâine'dc la'justice'n'ôrtt jamais eu que de mauvais résultats. .'̃̃ •̃. Elles compliquent les questions- au lieu de les éclaircir. Le prétendu syndicat des postes ne. compte jusqu'ici que des agents révoqués, les autres ont refusé d'y entrer. Au lieu de se dissoudre, les intéressés ont demandé que la question fût tranchée, par les tribunaux; il y a donc intérêt pour tout le monde à ce qu'une décision judiciaire intervienne. « Si le projet de résolution était voté, demain, dan's toutes les administrations, des syndicats pourraient se former qui seraient intangibles tant que le Parlement ne se sera pas prononcé. Ce serait d'un effet déplorable. »

Ce petit discours prouve qu'on' peut être socialiste et avoir du bon sens. La Chambre l'a senti, car le projet de résolution a été repoussé par 446 voix contre 122..

Mais l'Algérie a dû encore attendre, M. de Belcastel a réclamé une fois de plus le quart de vin pour le soldat. Le sous-secrétaire d'Etat Chéron n'a pas fait d'opposition, mais il estime que cette réforme doit être réalisée progressivement. Le quart de vin quotidien exigera une dépense supplémentaire de 4 millions 500,000 francs.

Et l'Algérie' attendait toujours M. Charles Dumont et M. Colin, lui-même, ont déposé des propositions de loi qui ont pris encore quelque temps à; la Chambre, puis on a discuté un cahier de crédits et enfin on a pu reprendre le débat engagé le matin.

Le rapporteur, M. Joseph Thierry, a fourni des explications intéressantes. La commission était prête à accepter l'ensemble du projet, pourvu que le gouvernement prît l'initiative de suspendre le privilège des inscrits -maritimes mais le gouvernement a refusé. Alors elle a examiné le texte présenté par M. Colin et a fini par l'adopter, moyennant quelques restrictions qui lui ont paru indispensables. A- cette nouvelle, les socialistes se sont de nouveau fâchés. Ils ont reproché à la commission de faire une loi uniquement contre les inscrits maritimes, dont M. Jourde a pris la défense, en se référant à la motion d'arbitrage votée le matin par la Chambre. Suivant lui, après ce vote, il ne restait plus au'à passer à l'ordre du jour. Le projet va exaspérer les inscrits sans mettre fin aux souffrances des Algériens.

« Non, a répondu le ministre du commerce, le projet est fait dans un intérêt national. Croit-on que l'Afrique française ne mérite pas notre appui? Lorsque, pendant les grèves, le gouvernement demande pour des compatriotes la permission de vivre, on n'a pas le droit de dénaturer le caractère de son intervention. »

Cet argument, si fort qu'il soit, n'a pas convaincu NI. Jourde. Le député de Bordeaux n'admet pas la suspension du privilège de pavillon. Il pense que le mieux serait d'interrompre la discussion du projet et de faire la tentative de conciliation qu'on avait décidée le matin. « Ce beau' geste serait compris des intéressés. »

A ce moment, le président de la commission, M. Klotz, demande à la Chambre de clore la discussion générale. Mais des orateurs veulent parler encore. et l'on renvoie la suite de la délibé-

ration-à -.vendredi ,,m8,iiq.. J.e; vous ,,l§, disais bien que malgré le peu de goût de la Chambre pour ces séances matinales le précédent d'aujourd'hui était dangereux. En attendant, les primeurs de l'Al.gérie pourrissent.

Pas-Perdus.

LE SÉNAT

LES RETRAITES DU PERSONNEL DES CHEMINS DE FER

M. Strauss a répondu, hier, aux orateurs qui avaient critiqué, dans la précédente séance, le projet de la commission.

L'honorable rapporteur, qui s'est spécialisé dans toutes les questions touchant au relèvement matériel et moral des travailleurs, a défendu avec beaucoup de force le système de la commission. Aura-t-il fait pénétrer dans tous les esprits la conviction qui t'anime ? 7 C'est ce que le vote final décidera. Mais son altruisme se heurte ici à des objections financières que le Sénat a le devoir d'examiner. et qui ont été nettement formulées par le rapporteur général de la commission des finances et par le ministre des travaux publics luimême.

M. Strauss affirme que le projet de la commission ne change pas le statut des Compagnies; l'œuvre à laquelle elle procède est une œuvre de révision-, d-e codification nécessitée par les erreurs du passé et par les liens de droit qui existent entre les Compagnies et l'Etat. M. Strauss estime que la commission est restée dans de sages limites. L'âge de cinquante-cinq ans n'est nullement arbi-,traire, puisqu'il est adopté dans toutes les Compagnies.

Quant aux conséquences financières du projet, le rapporteur déclare que s'il ne faut pas oublier la prudence que comporte la situation actuelle de nos budgets et du trafic de nos voies ferrées, on ne doit pas oublier non plus les autres grands intérêts qui sont engagés dans cette affaire.. Le discours de M. Strauss a été très applaudi.

Après une intervention de M. Mir, qui a combattu le projet et déclaré qu'on ne pouvait mettre à la charge "des Compagnies une nouvelle dépense de près de^SO millions, de M. Denoix qui a réfuté quelques arguments du ministre, et une réponse de M. Strauss,.la discussion générale est close. -'̃

Sur l'article I" il y a plusieurs amendements qui étendent le bénéfice de la loi à des Compagnies de chemins de fer d'intérêt local, ce que M. Poincaré souligne en disant

Déjà! les extensions étaient à prévoir

Et nous sommes au début de la discussion.

M.Barthou,au nom du gouvernement, s'oppose à l'adoption de ces amendements, qui sont retirés.

L'article lor est adopté.

Demain, on continuera.

Auguste Avril.

Autour de la politique

X9inci<lçnt PeîIctaa-TissJer

L'incident qui s'était produit avant-hier entre M, Pelletan et M. lissier, au. sujet des accusations portées par M. Vittone contre le directeur du cabinet de l'ancien ministre de la marine, est clos.

M-. Pelletan a déclaré, en effet, qu'à aucun moment il n'avait supposé que les attaques dirigées par M. Vittone contre M. Tissier pussent être fondées, que l'ancien directeur de son cabinet s'était mépris sur le sens et la portée des faits articulés et que, pour sa part, il donnait volontiers à son collaborateur le témoignage de parfaite honorabilité et de conscience éprouvée qu'il sollicitait.

POUR LES SINISTRÉS DU MIDI

M GflM DE L'OPEL

Il ne reste plus, depuis hier, une seule loge de premier rang ou la moindre baignoire disponible la recette atteint plus de 45,000 francs à l'heure actuelle. Tel est, au bout de quarante-huit heures, le résultat de l'appel adressé au public parisien par le comité organisateur delà représentation du 26 juin. Il n'est donc pas exagéré de dire que ce gala constituera le plus sensationnel événement artistique et mondain de la saison. Parmi les nouveaux souscripteurs pour les loges et les baignoires, citons encore

Mme Bichofïsheim, Mine Chartran, Mme Corey, l'Automobile-Club, NI. Camille Blanc, M. Morel, gouverneur du Crédit foncier, l'ambassadeur des Etats-Unis, M. Louis Picot, comte Edmond de Pourtalès, comte de Gontaut-Biron, Mme de Benardaky, M. Emile Bethenod, président du conseil d'administration du Crédit lyonnais, M. Camille Pelletan, Mme Charlotte Wilie, M. Brisson, le ministre de l'instruction publique, M. Wilhem, M. Dreyfus, etc.,

Nous publierons demain la liste des personnes qui se sont inscrites pour des fauteuils de balcon et d'orchestre. D'autre part, le syndicat de la Presse parisienne nous communique la note suivante

En réponse à la demande qui lui avait été adressée par le syndicat de la Presse parisienne de bien vouloir honorer de sa présence le gala organisé à l'Opéra, le 26 juin, au bénôlice des sinistrés du Midi, M. le Président de la République a fait aussitôt prévenir le comité organisateur qu'il ne pourrait, à son. vif regret, assister à cette représentation en raison du grand dîner qui a lieu co même soir à l'Elysée.

M. Fallières s'est néanmoins empressé d'adresser la somme de 500 francs au comité.On souvient qu'il a déjà versé une somme de 20,000 francs pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre.

Sur la proposition de M. Arthur Meyer, secrétaire général du comité organisateur, le comité a décidé de prélever immédiatement sur la recette déjà realisée au bureau de location de l'Opéra une somme de 15,000 francs qui sera envoyée aujourd'hui à M. le marquis de Vogué, président de la Croix-Rouge française, afin qu'elle soit distribuée parles soins de son comité de secours aux sinistrés du

Midi.

Le comité se propose de renouveler cet envoi préventif samedi prochain: de telle sorte que les souscripteurs du gala du 26 juin auront la satisfaction de penser qu'avant même d'assister à la belle représentation

qu'on leur prépare, leurs généreuses,, sçuscriptîônà à'urb'nt" déjà* 'reçu ̃ du îtioinë en' partie leur application charitable. M. Jéhin, qui dirigera le Vieil Aigle, est arrivé hier à Paris, et une répétition de l'ouvrage de Raoul Gunsbourg aura lieu jeudi à huis clos à l'Opéra. Gaston Davenay.

Le tablimint de terre

Voici la composition du spectacle qui sera donné, à la Comédie-Française, le mardi 29 juin, à une heure et demie Première représentation de la Veille du' bonheur, comédie en un acte, en prose -(M. de Féraudy, Paul Huguin-Senonges Mmes Piérat, Minna Lorgant Suzanne Devoyod, la marquise; MM. Décart, un valet Ch. Berteaux, le maître d'hôtel).

Première représentation de le Stradivarius, comédie en un acte, en prose (MM. de Féraudy, Monsieur Flure Hamel, un acheteur Croué, Monsieur Flack Paul Numa, le comte de Krabs).

Le Jeune malade, églogue d'André Chénier, dramatisée et jouée par Mmes Bartet, Madeleine Roch, Maille, MM. Falconnicr, Hamel. La Lisette de Béranger, de Frédéric Bérat, chantée par Mmij Pierson, entourée de Mlles Berge, Berthe Bovy, Yvonne Lifraud et Provost.

Interméde chants et poésies, par MM. Mounet-Sully, J. Truffier, Paul Mounet, Georges Berr Leitner, Raphaël Duflos, Dehelly, Louis I)elaunay; Henry Mayer, Jacques Fenoux, Georges Grand, Siblot, Félix Huguenet.

Mmes Renée du Minil, Lara, S.-Weber, Leconte, Cécile Sorel, Piérat, Berthe Cerriy, Amel.

La matinée commencera par Modestie, comédie en un acte, en prose, de M. Paul Hervieu (MMi Dessonnes, Jacques; Paul Numa, Albert; Mlle Provost, Henriette).

Prix des places "pour cette .matinée (location et bureaux)

Avant-scenes au rez-ae-enaussee. mit. la place Avant-scènes des premières loges. 20 Avant-scènes des deuxièm. loges. 15 Baignoires 15 ̃ Fauteuils d'orchestre et strapont. 15 Parterre et strapontins 5 Fauteuils de balcon, 1" rang 20 Fauteuils de balcon, 2" et 3" rangs. 15 Premières loges 15 Deuxièmes loges de face 10 Deuxièmes loges découvertes 8 Deuxièmes loges do côté.» 6 Fauteuils des troisièmes loges,

1«* rang 10 Fauteuils des troisièmes loges,

et 3° rangs, 8 Troisièmes loges et avant-scènes. 5 Stalles de troisième galerie 2 Quatrièmes loges 2 fr. 50 la pl. Fauteuils de quatrième galerie 3 Amphithéâtre i

Mme la comtesse d'Haussonville, présidente du comité des Damea de la Société de secours aux blessés militaires, qui, on le sait, était en mission depuis vendredi dernier aux pays sinistrés, vient de rentrer à Paris.

Accompagnée du comte Armand et de Mme de Captier, président et présidente du comité de Marseille, elle a visité successivement Rognes, Saint-Cannat, plusieurs autres villages voisins et notamment Puy-Sainte-Réparadc et Venarguqs. Le village de Saint-Cannat est un de ceux qui ont le plus souffert. A voir une telle destruction, nous disait hier Mme la comtesse d'Haussonville, on s'étonne que les. victimes ne soient pas plus nombreuses c'est qu'à it neuf heures du soir, au moment de,ia catastrophe, les habitants étaient encore occupés à- cueillir des feuilles pour donner à manger aux vers à soie. Deux heures plus tard, les blessés se seraient chiffrés par centaines 1.

Des intéressantes notes adressées par Mme la comtesse d'Haussonville au conseil central de la Société de secours aux blessés militaires, on nous communique les extraits suivants

Nos infirmières, accourues dès lundi, sont installées, si on peut employer ce mot, dans ce qui était un hospice de vieillards tenu par des Sœurs. Il a fallu évacuer ces pauvres vieux, car les deux étages de l'établissement se sont effondrés. Le rez-de-chaussée tout lézardé et peu sûr sert à nos infirmières de salles de pansements et de magasins. Pendant notre séjour à Saidt-Cannat, un orage a éclaté; on sentait qu'une nouvelle secousse la destruction de ce qui restait de maisons. Les blessures sont plus nombreuses et plus sérieuses qu'on ne l'avait cru d'abord. Le docteur de Montety, présrtlent du comité d'Aix, a prodigué ses soins. Une vieille femme a le col du fémur cassé et rei'use absolument de quitter sa maison pour être transportée à l'hôpital. Un homme a la jambe fracassée il a passé douze heures .enseveli jusqu'à mi-corps. Une autre femme ̃a le pied et la main broyés. D'autres ne sont pas alités, mais sont atteints aux mains, aux pieds, à la tête. Leurs plaies, qu'ils ont né- gligées au début, se sont envenimées. Il y en a une quarantaine dans cet état. On distribue aux malheureux des vivres ejt des vêtements. Une pauvre vieille de quatre-vingtsept ans a été retirée des décombres entièrement indemne son fils et sa belle-fille ont péri. Un Italien, échappé de Messine, a été tué on l'a retrouvé écrasé sous les décom- bres.

Mmes la comtesse d'Haussonville, de Captier et le com'te Armand ont distribué partout des secours en argent ou en vivres. La présidente du comité des Dames a pu constater que les habitants de toute la région prennent confiance dans les infirmières de la Société. On a recours à elles non seulement pour secourir les victimes du tremblement de terre, mais encore pour soigner les maladies et les blessures qui ont une toute autre cause.

La question des logements est, de l'avis de Mme d'Haussonville, la plus 1 importante

Quelques tentes de l'armée, quelques wagons prêtés par la Compagnie P. L. M., voilà en plus des baraques tout ce dont on a pu ,disposer pour les malades et les blesses. Quant aux habitants, ils ont dû coucher sous ,des.voitures ou à la belle étoile. Le moral de ces pauvres gens est excellent. Ils ne récriminent point, mais racontent, les larmes aux yeux, qu'ils ont tout perdu, et leur vieille maison et leurs vieux meubles de famille, réunis avec tant de peine, et leurs vêtements personnels. Ce qui est particulièrement navrant, c'est ta vue de ces pauvres vieillards chassés de l'hospice, entassés maintenant sous d'informes abris de planches mal jointes. C'est une situation qui ne peut pas durer.

Nous avons décidé de parer au plus pressé, en construisant des baraquements pour abriter les blessés les plus gravement atteints, ainsi que les vieillards de l'hospice. Les ouvriers du pays offrent leur travail; un grand marchand de bois d'Aix nous donne des planches à prix réduit; nous espérons qu'avant quarante-huit heures le travail sera terminé. Sur ces abris, qui pourront durer plusieurs mois, flottera le fanion de la Croix-Rouge, et les habitants trouveront 'une preuve durable de l'intérêt porté par la Société de

secours aux blesgés. militaires aux victimes

'dê;>bett¥''f.risle ^àfa'fetrôphe.1 'Ses'1 ïhfirhiîèïès

d'Aix et de Marseille se relayeront sur les lieux du sinistre tant que leur présence ysera utile.

Mme la comtesse d'Haussonville a pu, d'autre part, admirer le dévouement avec lequel travaillent les soldats du génie, dont quelques-uns attrapent de mauvais coups en abattant des pans.de murs et viennent se faire panser par les infirmières de la société.

**# '̃'̃'̃

Nous avons reçu hier, pour les sinistrés de Provence de Mme Arrigas, 10 francs de M. Richardin, 10 francs.

LES CARTES DE REVUE Il y a, quoi qu'on pense, beaucoup de Parisiens qui ne connaissent pas leur député. Donc il y avait, chaque année, beaucoup de Parisiens qui intriguaient vainement pour obtenir une carte d'invitation à la revue du 14 Juillet.

Lorsqu'ils avaient inutilement visité le cousin qui a une bonne place dans un ministère, et soudoyé sans succès la concierge qui fait le ménage d'un journaliste, ils n'avaient plus qu'une ressource, mais excellente. Ils se rendaient dans certains bureaux de tabac et demandaient, en lançant au débitarit un regard d'intelligence, une carte, vous m'entendez bien, une carte « bien placée ».

Et, sans étonnemënt, le marchand de tabac vendait une carte. Celle qui donnait droit à une chaise, près de la barrière d'enceinte, ne valait guère que trois francs et cinq, au dernier moment. Celle qui fournissait accès à une tribune atteignait aisément le prix de dix francs. Pour les cartes de la tribune officielle, on traitait à l'amiable, et de gré à gré. Quinze francs, vingt francs. Cinquante francs, parfois,- aux étrangers naïfs.

Toutes les cartes, que nul contribuable ordinaire ne pouvait obtenir au ministère de la guerre, on les trouvait dans ces bureaux de tabac, ou entre les mains de garçons de café ingénieux, voire dans la poche du camelot qui rodait près de Longchamp et les offrait; à voix basse, au flâneur de bonne mine.

Or, voici que le préfet de police s'est mis en tête d'interrompre ce trafic, qu'il trouve à bon droit scandaleux. Il vient de faire afficher sur les murs de Paris une [ordonnance interdisant la vente des cartes, «considérant qu'clles portent, d'une part, un numéro d'ordre pour faciliter le contrôle, et, d'autre part, une mention indiquant qu'elles ne peuvent être vendues ». Il invoque la loi des 16-24 août 1790, celle des 19-22 juillet 1791, les arrêtés du 12 messidor an VIII, du 3 brumaire an IX, la loi du 10 juin 1853, l'article 471 du Code pénal. Tout un arsenal.

Sera-ce suffisant Les Parisiens sont si malins. Il faut en tout cas féliciter le préfet de la mesure prise.

mmhm ET REVUES

Le citoyen Jaurès et les lads

Le citoyen Jaurès étudie, dans YHumanité, l'entreprise des lads; et il la trouve fort belle il appelle cela, cette histoire de dimanche, « action ouvrière ». Et tout de suite on voit la sympathie qu'il a pour ce genre d'activité.

Du sabotage?. Non. En fait de sabotage, le citoyen. Jaurès ne remarque, en cette aventure, Que l'incendie d'ûn.« bout de" jia.ie » ;• et il 1 attribue au « public des courses, si blasé à la fois et si exigeant ». Autant de litotes. Quant aux garçons d'écurie,' qu'ont-ils fait?. Ils ont « décidé » les voitures qui amenaient les chevaux de course à les remmener. Voilà tout. Et ce « décidé » est bien charmant Il nous donne à entendre, ce « décidé », que les garçons d'écurie connaissent le langage de la persuasion. Les Grecs se servaient volontiers du même mot pour dire « ordonner » et « persuader ». C'est le signe de leur délicatesse intellectuelte et morale. On ne savait pas les garçons d'écurie si subtils, malins et charmants. Au lieu d'agir ainsi et'd'employer seulement les ressources de leur fine éloquence, que pouvaient-ils faire encore?. Le citoyen Jaurès le leur indique. Ils pouvaient « endommager sauvagement et sournoisement » les chevaux; ils pouvaient les « blesser » ils pouvaient « mêler quelque drogue au picotin de :ces animaux. Oui, etc.. Seulement, alors, ils perdaient la « sympathie » de Maisons-Laffitte. Somme toute, ils ont bien fait, de se borner à être éloquents. Conclusion

Il est temps d'imposer à toute cette aristocratie de courses, si dure pour les lads, le respect des lois de la France et des règles de l'huma.nité.

Telle est la conclusion que le citoyen Jaurès tire des incidents de dimanche dernier.

,11 y a des jours où l'on se demande si le citoyen Jaurès ne plaisante pas, s'il n'est pas une sorte d;auteur gai qu'on aurait eu le tort de prendre au sérieux, quand il ne désirait que de divertir ses contemporains au moyen de farces un peu grosses, mais toutes pleines d'un bel entrain.

Non. Et c'est le malheur de sa destinée. 11 est un auteur gai, mais qui ne le fait point exprès.

André Beaunier.

La Presse de ce matin ÉCHOS & NOUVELLES

Le Journal:

Un grand meeting de lads a été tenu hier soir à 'Maisons-Laflltte.

M..Craissac a pris la parole pour rappeler que « l'expulsion de M. Woodland, étranger révolté, avait été réclamée à la Chambre par M. Berteaux l'un des, hommes d'Etat les plus considérables ». Il' ajouté que le Grand Prix ne 'serait pas troublé, mais que si la police défendait, plus longtemps les révoltés contre la loi, « il encouragerait, les lads à l'insurrection proclamée par la Déclaration des droits de ̃l'Homme »

Puis un ordre du jour a été voté déclarant que Ips entraineurs avaient extorqué la signature d'un certain nombre de lads pour leur faire désapprouver les actes des administrateurs de leur syndicat.

Le Petit Parisien

La succession de M. Niel.

Les délégués des deux sections du comité confédéral ont appris hier soir-non sans quel que surprise que les fédérations avaient laisss s expirer le délai accordé pour les déclaratione de, candidatures. Cette situation setrouvera-t,-ellé modifiée le 12 juillet prochain, jour où doit avoir lieu le double scrutin? '?

Si non, il faudra faire choix d'un secrétaire provisoire en remplacement de M. Niel, dont personne ne semble disposé à briguer le poste. Le Petit Journal

Un évadé delaGuyane dangereusement blessé. Dernièrement, un nommé Félix Gaudin parve-

.naît à s'évader de la Guyane. Dès son arrivé, ç à Paris, il se riirit à h&i'eëïèv sa soeur de' denïânàè'â': d'argent. Hier, comme celle-ci lui en refusait, le' forcené voulut la frapper de son couteau, lorsque l'amant de sa sœur, intervenant, le blessa de quatre coups de revolver.

Peu de temps après, le forçat évadé était retrouvé dans un état grave, à l'hôpital de la. Charité, où il s'était rendu à pied malgré ses blessures.

LA JOURNÉE

Le Parlement A la Chambre, suite delà, convention des Messageries maritimes. Mariages M. Louis Rouge, docteur en droit, avec Mlle Lucie Mansief (chapelle de l'Assomption). M. Robert Brunet, lieutenant au 10e chasseurs, à Moulins, avec Mlle AnneBrunelle (église de Briest-Vernet (Allie*:). Obsèques .• M. le charioine Normand, doyen du chapitre métropolitain de Nôtre-Dame'(église de Notre-Dame). –M. Rafaël Pïnto Valderama, consul de la République de Colombie au Havre (église Saint-Pierre do Chaillot, 10 h. 1/2).

Coiifépences M. le professeur. S. Pozzi « Hôpitaux et chirurgiens aux Etats-Unis » (Polyclinique Henri de Rothschild, 199, rue Marcadet, 5 heures).

Exposition Kriêgcr, Ameublement, 74, faubourg Saint-Antoine et 27, rue du Quatre-Septembre. Lits cuivre, fer et cuivre, literie: complète. .•

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Pour toutes saisons. La si pratique/, combinaison de carrosserie amovible VinetBoulogne permet à une seule porsonns do substituer sur un même châssis une voiture découverte à une voiture" fermée' et vice-'versa. Usines Vinét, 43, quai de Seine, Çkmrbevoie.

1 LE MONDE RELIGIEUX :w

1 1 'If

SUPPRESSION DE L'ORDtfE, DES ̃̃̃'•

Avocats de Saint-Pierre

Le Souverain Pontife vient, de siippri- mer motu propriè l'ordre'de s avocats do Saint-Pierre. Le document pontifical ordonnant cette suppression rappelle que ladite Société a été fondée canoniquement en 1878 et qu'elle s'était donné pour objet « la défense et la protection des droits de l'Eglise et du Saint-Siège apostolique » qu'au surplus les deux derniers Papes « l'ont entourée d'une pajternelle sollicitude » et l'ont enrichie « de nombreuses grâces spirituelles »; par ce motif que, « les temps deve'nant plus graves pour l'Eglise, celle-ci avait t besoin de jour en jour d'un plus grand nombre de défenseurs ».

Mais, ajoute le Saint-Père, « comme il arrive souvent que les associations, de ce genre, le temps intervenant, perdent leur première vertu ou ne correspondent plus à l'esprit ou aux besoins de l'époque, le Saint-Siège apostolique les a toujours suivies avec une soigneuse vigi- lance afin d'empêcher que telles d'entre elles, qui ne prospéreraient qu'en apparence, n'en vinssent à occuper inutilement les lieux où elles sont érigées, et afin de procurer une dilataiipn plus heureuse a celles qui vraiment portént du fruit ». –.̃=-

C'est là précisément ce qui est arrivé pour la Société des avocats de SaintPierre, qui, « les hommes et les choses ayant changé, ne répond plus ni aux 'raisons de son institution, ni aux.be? soins en vue desquels elle a été consti;tuée ». C'est pourquoi Pie X juge de son devoir « d'abolir cette société de juris; consultes et d'avocats », et la déclare et décrète « en fait abolie et supprimée do par l'autorité apostolique ». Durus est hic sermo. Mais on ne saurait prétendre que le Pape soit, daps la circonstance, mal renseigné, ni qu'il ait agi à la légère. Qu'est-ce donc que, cette Société qui, le temps intervenant, comme dit Sa Sainteté, occupe inutilement- les lieux où elle fut érigée parce qu'elle a cessé de répondre aux raisons 'de son institution? ••.̃;• ̃ Qu'elle ait cessé dé répôndr,e aux Saisons de son institution, ce n'est 'pas douteux. En effet, sa nature, le dessein que se proposaient ses fondateurs sont clairement indiqués dans l'article premier de'ses statuts « La Société des avocats de Saint-Pierre se compose exclusivement d'avocats, d'avoués, de docteuré en droit et des hommes versés dans les sciences juridiques dont le dévouement pour le Saint-Siège est notoire ou atteste par des faits ou des documents authentiques. » Or, il en fut ainsi pendant les quelques années qui suivirent sa fondation. Mais aujourd'hui, si les avocats de Saint-Pierre ne le cèdent en rien.à leurs aînés au point de vue du dévouement qu'ils seraient prêts, oçcasione datà, à témoigner au Saint-Siège, il est certain que la plupart d'entre eux ne.sont ni avocats, ni avoués, ni docteurs en droite 1 ni versés dans les sciences juridiques1. Et d'ailleurs, fussent-ils tous' ou avocats, ou avoués, etc., on ne' voit pas bien quel genre de services l'un ou l'autre de ces titres ou de ces qualités leu^ permettrait de rendre au Saint-Siège. à une époque où ce que l'on a appelé la question romaine est réglée théoriquement par la protestation permanente de celui-ci contre la « spoliation qui l'a privé du pouvoir temporel, ët';prati'quement par une entente arnia,ble; entre le Vatican et le Quirinal. ̃ Et sans doute la question du pouvoir temporel des Papes est susceptible d'avoir en France, de temps à autre, quelque répercussion; mais les avocats de Saint-Pierre n'y peuvent rien, et notamment ce n'est pas eux qui auraient pu s'opposer au voyage à Rome de M. Loubet. Sans doute aussi les Papes peuvent, avoir en France quelques intérêts 'matériels à défendre, en cas d'héritage par exemple, mais ce cas est fort rare ria marquise, du PlessisTBellière qui lûgust naguère sa fortune au Saint-Siège est une exception, et au surplus il n'est peut-être pas indispensable en. pareil cas que l'avocat chargé des intérêts, du Vatican sbittrès Romain de cœur." Ce qui importe 1e'" plus à son auguste client, c'est que cet avocat ait de l'expérience, de l'autorité, l'oreille du tribunal et que la persuasion coule de ses lèvres. A la tète de l'ordre dès avocats dé Saint-Pierre se trouvait un grand maîtres c'était le commandeur Lautier. Un très aimable homme, qui n'en fut pas moins impliqué, il y a deux ou trois ans, dans je ne sais quelle obscure affaire de trafic de décorations. Il n'est pas im-


possible que cette histoire ait contribué à gâter les affaires de l'ordre en cour de Rome. Le commandeur Lautier avait fondé un organe, poétiquement et fiiystiquemént appelé le Rosier de Marie, auquel chaque nouveau membre était tenu de s'abonner. Et cet abonnement, dans la vie ordinaire, ne distinguait pas moins les avocats de Saint-Pierre qu'au jour de leur fête annuelle l'insigne qu'ils arboraient alors à la messe et au banquet une messe q.ue présida longtemps Mgr de L'EscajIle, doyen dû chapitre, et que célébrait d'ordinaire, à SaintGermain des Prés, M. l'abbé de La Guibourgère, membre de l'ordre; un banquet au cours duquel on lisait généralement une lettre ad hoc très gracieuse du cardinal protecteur ce fut pendant de longues années le très regretté cardinal Parocchi, vicaire de Sa Sainteté– et l'on échangeait des toasts des toasts infiniment nombreux' où il v avait peut-être plus de compliments que d'idées neuves ou profondes.

C'est en France, bien, entendu, qu'il y avait le plus d'avocats de Saint-Pierre, environ dix mille. Mais l'ordre était administré par un conseil supérieur, de huit membres, siégeant dans la Ville Eternelle, et chaque pays avait son président général et son conseil central. Toutecette, organisation n'est plus qu'un souvenir-un souvenir, d'hier, -et que l'on oubliera vite, les avocats de SaintPierre, comme tels, étant toujours denieurés étrangers au mouvement des idéeset n'ayant en somme joué aucun rôle dans {a vie politique ni dans la vie sociale de leur pays, et de leur temps. :̃:̃̃̃ Julien de Narfon.

LES COLONIES Une série de combats au Congo Le gouverneur général du Congo français vient d'informer le ministre des colonies qu'au cours de'leurs tournées de ̃policé quelques-unes dé nos colonnes ontceu à livrer de véritables combats. Dans la région des sultanats, pendant une tournée de policeaupays des Vitris, le sergent Mirabeau, attaque le 29 avril dernier par le chef Mabacco, dispersa les'àssaillants, mais futgrièvementblessé et mourut le 3 mai à Zacko. La petite troupe n'avait eu aucune autre perte. jDans la même région, au cours d'une autre tournée de policé, le capitaine commandant la région de, Kotto-Konango enleva d^ssaùt le 10 mai le village fortifié du chef révolté Baraut-Bakié, qui fut blessé, et dont les guerriers furent, dispersés après avoir subi des perlés considérables;

Nous avons eu, de notre côté, quatre tirailleurs tués et dix-neuf blessés au nombre de ces derniers étaient le lieutenant Coulbois et le sergent Delage; mais ils sont hors de danger.

Enfin,. au cours d'une reconnaissance sur'la rive droite de la Ngoko: une escarmouche s'est produite entre un détachement, commandé par le lieutenant Foiichet et les indigènes du village de B.otto. Le village a été pris. Le lieutenant est légèrement blessé.

A L'HOTEL DE VILLE

'̃̃ '•> ENCORE UN IMPOT:

Sur la demande de M. Lefèvre, la ire commission a examiné l'idée de frapper les benzols d'un droit d'octroi. Par contre, M. Desvaux a. demandé que, par application du décret de 1873, les animaux des vacheries parisiennes soient considérés comme « producteurs » et qu'on supprime les droits sur les drèches et les tourteaux qui servent à leur alimentation. On permettrait ainsi de vivre plus facilement a une industrie qui périclite.

La 2e commission a donné un avis favorable au renouvellement du bail du théâtre Saràh-Bernhardt, à la condition que ce bail s'attachera à la personne et ne pourra être cédé.

A la commission, on a approuvé le projet de prolongation du boulevard Haussmann et ajourné celui d'élargissement de la rue Taitbout.

A la 4° commission, on a donné un avis favorable à l'installation au petit Palais d'un portrait de M. Déroulède par Ferrier. Janville.

Gazette, des Tribunaux

COUR d' assises DE Seixè-et-Oise L'affaire ̃̃̃••̃̃••' Renard.

(Huitième audience)

La Cour d'assises, disait hier Me L.agasse, ne doit pas être un concours d'éloquence. Néanmoins, chacun dans cette affaire semble rivaliser de talent. M. Fabre de Parrel avait prononcé un réquisitoire,plein d'éclat; M* Lagasse lui a répondu par une plaidoirie enflammée. M0 Monira, au début de l'audience, a, avec talent, précision, méthode, clarté, exposé que' dans cette affaire, les déclarations ne. Courtois étaient la seule charge relevée contre Renard. Puis, Me Lagasse prend corps à corps l'accusation, discutant chaque point, ne laissant rien dans l'ombre. Et, dans le plus profond silence, la salle attentive écoute. Elle fut vibrante, colorée, cette- plaidoirie M0 Lagasse eut des moments pathétiques de grand orateur, et fut supérieur dans la discussion. Son-éloquence a la vie et le mouvement.

Pour le défenseur, l'affaire Renard, depuis les nouvelles déclarations de Courtois, se présente comme un procès en révision.

Mais, l'accusation, les magistrats, dit-il, défendent leur œuvre comme leur enfant, par solidarité professionnelle, par un sentiment d'orgueil qui serait abominable, s'il «'était leur idéal, cet idéal qui.fait que la justice ne lâche jamais sa proie.

Me Lagasse s'efforce de démontrer qu'il n'y a eu qu'un assassin, et que la justice tant que Courtois ne fut pas arrêté ne croyait qu'à la présence d'un seul coupable. On arrête Courtois, il apporte tout d'abord sur l'heure du crime, sur les circonstances du meurtre une version inadmissible, impossible. .Lejuge, tes experts lui en font l'observation alors il modifie son récit et le fait concorder avec les expertises. On ne saurait donc dire qu'il n a jamais varié cjans ses déclarations.

Le crime, pour l'éloquent défenseur, est l'œuvre d'un seul assassin venu pour voler dans la chambre de M. Remy. On n'a trouvé qu'un seul couteau, un petit couteau. à dessert, le moins désigné de tous les' couteaux de l'office pour servir

d'arme à un homme résolu à tuer les s mains sanglantes de Courtois seules sont relevées sur les draps. Courtois, au surplus était vigoureux, avait eu des prix à des concours de gymnastique.

Ee mobile que l'accusation reproche à Renard? Renard voulant rester seu, maître à l'hôtel de la rue de la Pépil nière? Mais avant, et après le crimeRenard demandait à Sancerre une pl/.ce de concierge, décidé depuis longtemps à quitter le service de Mme Remy. Enfin et ce point est capital pour la défense alors que Renard est seul arrêté, que Courtois porteur des bijoux volés est libre, par ses lettres, par ses déclarations au juge il essaye de faire peser les soupçons sur qui? Sur Renard Un assassin faisant tous ses efforts pour faire arrêter son complice, cela semble invraisemblable à M0 Lagasse. D'ailleurs Courtois en mourant aurait déclaré avoir accusé un innocent. Courtois, qui a assassiné son maître, et qui, pour so sauver, le lâche, a voulu faire tomber une tête, Courtois n'est pas mort emportant dans la tombe son abominable secret, il s'est, confessé laïquettieiitàun forçat comme lui. ̃

Et, de-deux heures à cinq heures, sans que l'attention du public et des juges se soit lassée une minute, d'une voix vibrante, convaincante, M8 Lagasseplaida,, ému, émouvant, douloureux.

Il continuera aujourd'hui, et le sera rendu dans l'après-midi.

.̃̃ Georges Claretie.

COUR DE Grenoble l'AtTaire de la Chartreuse.

La Cour d'appel de Grenoble vient de rendre son arrêt dans l'affaire, de la Grande Chartreuse, après avoir entendu M0 Chenu pour M. Marnier-Lapostolle. Sarraute pour M. Lecouturier et M° Maurice Bernard pour M. Cusenier.. M- Lecouturier réclamait à M. Marnier des dommages-intérêts pour inexécution de conventions relatives à l'achat de la marque et du fonds de la Grande Chartreuse.

M. Marnier s'opposait à cette demande en reprochant à M. Lecouturier une série d'agissements qui auraient « affaibli la marque. »

Attendu que l'appelant entend faire résulter la preuve qui 'lui incombe de la combinaison de. quatre griefs principaux tendant soit à établir l'oeuvre de faute qu'il impute à Lecouturicr et Cusenier, soit à combattre le chiffre des dommages-intérêts réclamés et qu'il echet.de les examiner soit isolément, soit dans leur ensemble et tout en se référant aux motifs déjà déduits par le Tribunal sur le premier grief. Sur te premier grief, la Cour répond Que si Mariner amanqué do circonspection et de prévoyance, il ne peut s'en prendre qu'à lui-meme, et qu'étant maître de ses droits il no saurait se faire restituer par voie détournée, contre des obligations mûrement délibérées, librement acceptées. Le deuxième grief est tiré de l'infériorité de la fabrication par Cusenier, chargé de fabriquer par le liquidateur, d'une liqueur, inférieure qui aurait dépréçié'.la. marque^. ',• 7: v 7. Le grief, répond la Cour, reste à justifier en fait, dès l'instant que la baisse survenue en 1905 dans le débit de là liqueur de la Cliartreuse s'explique 'par un concours de circonstances. "• ̃ ̃̃••̃ La Cour n'admet pas non plus. le troisième grief « qui tend à faire admettre que Lecouturier et Cusenier, par leurs artifices associés, auraient empêché Marnier de faire honneur à sa signature ».

Quant au quatrième grief tiré de la hâte de l'adjudication et de ses conditions pernicieuses,la Courdéclarè «qu'il ne repose sur aucune faute établie à la charge du liquidateur et vient simplement ajouter ici une page au roman d'une conspiration imaginaire. » Puis la Cour résume ses considérants en ces termes .••̃

Attendu que si les quatre griefs articulés par l'appelant sont dépourvus de portée pris isolément, ils n'ont pas plus de force une fois réunis et que nulle part on n'aperçoit la

moindre preuve, la moindre présomption, le

moindre indice 'du procédé frauduleux relevé si ardemment et si injustement par Marnior-Lapostolle contre l'exploitant et le liquidateur, quel que soin qu'on ait pris d'accumuler dans 1 affaire les obscurités et les équivoques pour éveiller les susceptibilités et les appréhensions légitimes; quelque recours qu'il ait tenté à des documents entachés d'erreurs ou de complaisance; quel qu'ait été son art à envelopper la liquidation et le liquidateur de là Grande Chartreuse d'une atmosphère empoisonnée .de suspicion et de méfiance, laissant tout suppo- ser, là où il est impuissant à rien justifier, ne reculant devant aucune attaque, aucune insinuation, aucune campagne pour disqualifier un concurrent industriel qui lui porte ombrage et déshonorer un mandataire de justice qui accomplit son devoir et professant par l'exemple que tous les moyens sans exception sont bons et qu'il n'est rien d'illicite, rien d'impur, quand il s'agit de

millions

La Cour confirme le jugement « en tant qu'il a déclaré pleine et entière la responsabilité civile de Marnier vis-à-vis de la liquidation de la Grande Chartreuse à raison de l'inexécution de ses engagements, faute par lui d'avoir établi à la charge du liquidateur un fait quelconque dont il puisse se prévaloir. Et réformant le dit jugement quant au montant des dommages-intérêts alloués, fixe à 2,438,000 francs l'indemnité totale revenant à la liquidation pour la résiliation du contrat du 30 septembre aux torts de l'appelant au lieu de 1 million 194,000 francs et, imputation faite de l'acompte de 100,O00francsdéià versés àtitre de provision, condamne Marnier à payer à Lecouturier ès qualités, pour solde d'indemnité, toutes déductions opérées, la somme de 2,338,000 francs avec intérêt à compter de ce jour. »'.

M. Marnier est en outre eendamrié aux frais d'appel.

NOUVELLES JUDICIAIRES

Lemoine continue à s'amuser énormément aux audiences de la ip* Chambre correctionnelle où, chaque jour, on lui dit cependant de dures vérités. Avanthier, Mo Emile de Saint-Auban l'avait charmé par ses épigrammes hier, Barboux l'a enthousiasmé par ses académiques attaques. L'alchimiste n'a cessé, durant toute la plaidoirie de l'aneie.n bâtonnier, de manifester le plaisir grand qu'il éprouvait à être fustige aussi éloquemnient..

La plaidoirie de M° Barboux au nom

de M. Werntier, partie civile .à-u procès,

a été tout à fait magistrale.

L'éminent ancien bâtonnier a tracé de( Lemoine un piquant portrait.

Dans sa plaidoirie, ou plutôt dans sa conférence du 19 juin, a-t-il dit, Lemoine m'a donné l'impression d'un inculpé qui.puise ses arguments dans son audace. Il croit établir sa. bonne foi par l'abondance de, ses gestes et de ses sourires. Il parle moins pour ceux qui sont devant lui que pour ceux qui sont derrière. Il semble faire appel à l'opinion publique. Je ne sais s'il est jamais monté sur les planches, mais ce que je sais bien, c'est qu'il a toujours l'air d'en descendre Emporté par sa fougue oratoire, il fait parfois des aveux cruels. Il y a ou, dans sa défense, des mots qui ont porté, dos éclairs révélateurs.

M" Barboux a évoqué ensuite le suggestif passé de Lemoine. Puis il a abordé le fond de l'affaire et montré que la colossale escroquerie dont M. Wernlier a été-victime a, hélas des précédents dans l'histoire des grandes escroqueries. L'éminent avocat terminera aujourd'hui sa plaidoirie.

Poursuivie devant le tribunal de simple police pour contravention de fumée incommode dégagée par une automobile. Mme la princesse de Sagan a été acquittée, hier, sur plaidoirie d e M8 Fernand Berton. Quant au chauffeur, coupable d'avoir graissé trop abondamment sa machine, il a été condamne à un franc d'amende.

AFFAIRES MILITAIRES

-.ceea.-

Le général de division Plagnol, qui vient à la faveur des mutations que nous publions plus bas d'être mis à la tête du 17e corps à Toulouse, en remplacement du général Rouvray atteint par la limite d'âge, est né en 1851, à Belley (AinJ. Il était à Saint-Cyr au moment de la déclaration de guerre, il fl campagne e comme sous-lieutenant avec l'armée de Metz. Breveté d'état-major, le capitaine Plagnol accompagna en Tunisie, en 1882, le général Saint-Jean commandant la cavalerie du corps expéditionnaire. Attaché à Tétat-major du corps expéditionnaire du Tonkin, M. Plagnol reçut bientôt le commandement d'un bataillon d'infanterie de marine en Annam. Sous-chef d'état-major du 8° corps, puis à la tête du 13° régiment d'infanterie, le colonel Plagnol est nommé, en 1898, chef d'étatmajor du 10° corps, puis au gouvernement militaire de Paris, où il est nommé brigadier. Le général Plagnol est divisionnaire depuis 1906 et commandeur de la Légion d'honneur.

Par décrets rendus sur la proposition du ministre de la guerre Le général do division Plagnol, commandant la 34° division d'infanterie, est nommé au commandement du 17° corps d'armée, en remplacement du général de Rouvray, arrivé au terme de son commandement; Le général de brigade Vigy, commandant par intérim la 22° division à Vannes, est promu au grade de général de division et maintenu à titre définitif dans son commandement.

Sont promus au grade de général de brigade, les colonels-: Gaillotn adjoint au gouverneur de Lyon. Maintenu';

Teriné, commandant par intérim la 48e brigade d'infanterie. Maintenu à titre définitif

Malcor, commandant le génie du 6° corps.

Maintenu

Pambet, gouverneur de Marseille. Main-

tenu

Trumelet-Faber du 112° d'infanterie, nommé au commandement de la 1" brigade de Tunisie

Joubert, du 152e, nommé au commandement de la 6:2° brigade à Rodez;

.Spuchier, du 62S, nommé au commandement de la 33° brigade;

Le sous-intendant Cavailou, directeur de l'intendance du 10° corps, est nommé au grade d'intendant militaire

Le médecin-inspecteur Vaillard, directeur du' Val-de -Grâce, est promu inspecteur général et maintenu dans son emploi Le médecin principal Martin, à Oran, est promu au grade de médecin inspecteur Le général Martin, commandant la 17° brigade d'artillerie, est nommé au commandement par intérim de Ia3i° division d'infanterie, a Toulouse Le colonel Isilard, du 57e, est nommé au commandement par intérim do la 31" brigade, à Bourges;

Le général Jansen, adjoint au gouverneur de Lorient, est appelé au commandement de la 1" brigade d'artillerie;

Le général Leturc, commandant la 49° brigade, passe à la 5° brigade, à SaintDenis.;

Le colonel Baschung, du tirailleurs, est nommé au «commandement par intérim de la brigade d'Oran

Le colonel Lère, commandant par intérim la brigade d'Oran, est nommé au commandement par. intérim de la 2° brigade d'Al-

gérie

Le colonel Grillot, directeur de l'artillerie à Maubeuge, est nommé gouverneur de cette placo

Le colonel Delestrac, directeur à Nice, est nommé adjoint au gouverneur, à Nice Le colonel Reveilhac, du 2° d'infanterie, est nommé au commandement par intérim de la 42e brigade, à La Roche-sur- Yon Le colonel Jacquin, du 18° d'infanterie, est nommé au commandement par intérim de la 60e brigade, à Aix.

AVIS DIVEES plus ^i;M"DELPHraiNE du Dr Fiaschœn. Infaillible, inoffensive. Phic Bailly.Id, r. de Rome, Paris, et P1" Pharmcics. DANS TOUS LES IÎESTAU1ÎANTS v VITTEL-ALPHA

Nouvelles Diverses

PARIS

· UN DRAPEAU NOIR

A l'occasion de l'anniversaire de la bataille de Solférino et, comme- tous les ans, le régisseur de la Bourse du travail avait fait apposer sur la façade de l'édifice qu'il régit des faisceaux de drapeaux français et italiens.

Cela ne fut point du goût de M. Bousquet, secrétaire de la fédération de l'alimentation. Comment protester? Tout autre que M. Bousquet nel'eùt point su. Mais le porte parole des « mitrons « a l'imagination fertile.

A sept heures, alors que la plupart des locaux de la Bourse du travail étaient éteints, on vit la pièce où le syndicat des boulangers tient ses assises s'éclairer. M. Bousquet parut bientôt à la fenêtre et, déployant un drapeau noir aux dimensions

ihùsit'êes/'iè' fixa arth:qu~¡'sÓni étamine' 'pl1t claquer au vent'.

Sur ce drapeau, l'on pouvait lire A nos frères prolétaires Autrichiens. Italiens, Français, massacrés à Solférino par le capital. A bas la guerre

M. Bousquet aggrava ce geste de déclarations que nous nous en voudrions d'atténuer et de ne poi-nt donner en leur forme originale J'ai agi, nous a-t-il déclaré, en mon nom personnel, mais en tant que membre de la commission administrative; je constate que la République bourgeoise fête des batailles de l'Empire. Alors, moi, membre de la commission administrative, élu préfectoralement, chargé par mes fonctions de m'occuper des locaux de la Bourse du travail, quand on a mis des drapeaux français et italiens, on ne m'a pas consulte pour les mettre. Par conséquent, j'ai averti te régisseur par la voie de ses employés que moi, Bousquet, je mettrais au syndicat des boulangers un drapeau noir pour protester contre l'abus de pouvoir de l'administration et parce que cette. célébration est contraire a mes idées.

Voilà! Et nc"croyez pas que M. Bousquet, qui est également conseiller prud'homme « Je suis magistrat », nous a-t-il dit avec orgueil, -ait voulu s'amuser. Point du tout. M. Bousquet était pénétré de l'importance de son geste.'

Jusqu'à minuit il a veillé jalousement à ce que l'administration ne fit pas enlever son drapeau noir, et il annonçait en s'en allant qu'il serait à son poste d'observation à la première heure du jour.

*~t-*

L'AFFAIRE MARIS

M. le juge d'instruction André a entendu hier M. 'Delpech, l'ami de Mlle Jane Derval, au sujet de l'affaire dont nous avons parlé et dans laquelle sont compromis, avec le capitaine Marix, le bijoutier Léo Weil et l'agent d'affaires Grenier.

Il a répété les faits. M. Léo Weil lui a offert de le faire réformer moyennant deux mille francs. Il l'a adressé à Grenier et celui-ci l'a fait déjeuner chez lui avec le capitaine, qui s'est chargé de l'affaire. Mlle Jane Derval a confirme le récit de M. Delpecli. Elle, se souvient même d'avoir entendu, au téléphone, Léo Weil dire à son ami « J'ai vu la personne influente pour votre affaire. Ca va très bien marcher. » A ces deux déposition, M. Léo Weil réplique qu'il ne comprend pas un mot de ce qu'on lui reproche. M. Grenier, lui, reconnait bien avoir comme. M. Delpech, mais seulement après sa brouille avec Léo Weil. M. Delpech l'ayant consulté sur la carrière qu'il devait suivre, il avait songé à le recommander au capitaine Marix, pour le guider. C'est pour cela qu'il les avait invités tous deux à déjeuner pour les faire causer ensemble. Il n'a jamais été question d'argent.

Marix prétend n'avoir jamais connu M. Delpech. Et, comme on le met en présence de Grenier qui répète son récit, il dit en haussant les épaules

Après ça, c'est possible. J'ai déjeuné avec tant de gens que je peux avoir oublié celui-là. Mais je ne lui ai jamais promis de, le faire réformer.

C'est sur ce mot que se termine l'interrogatoire.

LE CHEVAL TBUQUÉ

Sur la demande de Me Cimbray, son avocat, Casamajore, compromis dans l'affaire du cheval truqué Chaperon, a été remis en liberté provisoire par M.Come, juge d'instruction à Versailles, moyennant une caution de 1,000 francs.

L'AUDACE DES BANDITS MODERNES

Un coup digne du légendaire Cartouche. Il était deux heures du matin. M. Joseph Moos, rentier, rentrait à son domicile, 6, boulevarcl Saint-Denis. Il ouvrit la porte de son appartement et se trouva en face de deux individus qui, lui mettant sous le nez un revolver, lui dirent:

Un cri, un mot, et tu es mort. Reconduisnous jusqu'à la rue,

Et, pendant que l'un d'eux maintenait le malheureux rentier sous la menace de son arme, l'autre chargeait sur son dos des paquets tout faits. Selon leur ordre, M. Moos descendit, demanda le cordon et garda le silence jusqu'à ce que la porte cochôre fut refermée. Alors seulement, il donna l'alarme mais il était trop tard, les voleurs étaient loin.

M. Moos, malgré cette étrange aventure, s'estime encore heureux. D'abord les cambrioleurs auraient pu le tuer. Ensuite, ils ne lui ont pris que 1,000 francs, alors qu'il avait chez lui pour 175,000 francs de valeurs.' Seulement comme sa bonne, Rose Malert, .couche dans l'appartement et qu'elle n'a pas bougé, il a lieu de la supposer complice dos malfaiteurs et il l'a fait arrêter par le commissaire de police.

Non moins curieuse est l'aventure suivante. Hier soir, vers onze heures,, pendant que la famille S. demeurant avenue du Parc-Monceau, était au salon, des cambrioleurs sont entras par une fenêtre du premier étage, laissée ouverte, ont dévalisé deux chambres à coucher, emporté pour six mille francs de bijoux et se sont retirés sans que personne se fût douté de rien.

C'est seulement en allant se coucher que Mme S. et sa fille ont constaté le pillage de leurs chambres.

DOMESTIQUE DE CONFIANCE

Pendant l'absence de son mari, négociant en soieries, et qui est en voyage pour achats, Mme Hatlendri était allée habiter chez ses parents, 95, boulevard Beaumarchais, laissant la garde de son appartement, 14, rue Notre-Dame-de-Nazareth, à sa bonne, Anna Skabesnich, une jeune Russe en qui elle avait la plus absolue confiance.

Hier, Mme Hatlendri allant chez elle fut surprise de trouver la porte fermée et d'apprendre que, depuis deux jours, on n'avait pas vu Anna. Inquiète, elle fit ouvrir la porte par un serrurier. Les meubles étaient fracturés. On avait pris du linge, des vêtements et 120 francs en or. Sur une carte, placée en évidence, Anna Skabesnich annonçait qu'elle était partie pour aller rejoindre son mari à Londres. Plainte a été déposée.

JXCEXD1E PAR LA. FOUDRE

La foudre est tombée hier sur la maison de M. Benoît, propriétaire, ruelle aux Bœufs, à Pièrr-efitte. La maison, l'écurie, l'étable et toutes les dépendances, ont été brûlées avant l'arrivée des pompiers.

Vingt bœufs et chevaux ont péri.

DÉPARTEMENTS

UN COMPLOT

Toulon. Un drame s'est déroulé à bord du luxueux yacht Welcane, dont le riche propriétaire le comte Obermuller, qui appartient à la noblesse russe, séjourne constamment sur notre littoral et plus particulièrement à Saint-Tropez. »

Ayant renvoyé un matelot de son équipage nommé Pascal Prosper, de Cannes, le comte Obermuller fut menacé de mort. Il a failli être la victime d'un complot organisé par plusieurs individus sur l'instigation de Prosper. Comme celui-ci conduisant la bande montait à bord, le comte Obermuller l'a tué net d'un coup de revolver;.au môme moment une fusillade fut dirigée sur le yacht. Comme le comte Obermuller se trouvait en cas de légitime défense, il n'a pas été .inquiété.

LA GRÈVE DES INSCRITS

Marseille. Les inscrits maritimes ont de nouveau fait un appel à la population qui, du reste, n'est sensible à la grève que pour en déplorer les effets commerciaux. La continuation de la grève a été votée mais on espère que demain, après le vote de la Chambre, les marins se montreront enfin raisonnables.

De nombreux vapeurs ont pris la mer hier,

f montés partie par des marins de i'Etat, par- tie par des équipages réguliers..

UN VIOLENT ORAGE

Reims. Au cours d'un très violent orage qui a éclaté, ce matin, sur Reims et sur la région, la foudre est tombée sur l'usine d'électricité, de Rilly-la-Moritagne, occasionnant de nombreux courts-circuits dans plusieurs maisons de fortes commotions ont été ressenties,

Une dizaine de personnes ont été renversées par ces commotions et légèrement brûlées en gare de-Rilly.

Argus.

v v*

M. LUCIEN GUITRY A LONDRES

(De notre envoyé spécial)

Londres, 22 juin.

M. Lucien Guitry débutait lundi, à Londres, devant le public anglais, en jouant V Assommoir qu'il n'a pas interprété depuis son originale tentative de la Porte-Saint-Martin, il y aura bientôt dix ans c'était une double raison de passer le détroit. Je n'y ai point manqué, et profitant des loisirs que nous fait à Paris la saison finissante, je suis venu voir à Londres et l'Assommoir et l'accueil que le public anglais réservait au grand comédien.

Je n'ai point été déçu M. Lucien Guitry a encore élargi et enrichi son interprétation et nos voisins ont salué l'un et l'autre de chaleureux applaudissements. La salle était comble et de la plus aristocratique élégance. S. M. Edouard VII avait tenu à assister à ta représentation de l'Adelphi Theatre comme pour souhaiter, de la plus délicate façon, la bienvenue à l'artiste qu'il avait souvent applaudi à Paris et qui se produisait pour la première fois en pays anglais. Le Roi avait pris place dans la grande loge qui lui est habituellement réservée avec lord Acton, l'Honorable John Ward et le colonel Fritz Ponsonby. De sa loge, Edouard VII pouvait voir, garnissant l'orchestre (stalls), les loges (primate boxes) et le balcon (dress circle), quelques-uns de ses plus chers, àm'is et nombre de notabilités de la Cour et de la ville. La critique londonienne avait envoyé à l'Adelphi ses plus éminents représentants, et bien rarement artiste débuta devant une pareille aristocratie de race 'ou d'intellectualité.

Il était particulièrement intéressant d'enregistrer l'impression que ce public de choix ressentirait devant l'interprétation du drame de William Busnach et Gatineau par M. Lucien Guitry. UAssommoir, dans son douloureux et populacier réalisme, n'est point ignoré de nos voisins un comédien anglais, d'une grande valeur et d'une originalité profonde, Charles Warner le même qui 1 poussé à bout par. la neurasthénie, se suicida, il y a quelques mois, en Amérique l'a joué à plusieurs reprises à Londres, et fort pittoresquement et de façon à en tirer une vraie célébrité en Angleterre et ailleurs. L'Assommoir est donc, de l'autre côté du détroit, une pièce connue, appréciée ou discutée suivant les tendances d'esprit, mais, entout cas, nettement classée. Le succès que vient d'.y. remporter l'art admirable de M. Lucien Guitry est d'autant plus grand, d'autant plus significatif. Rien de plus légitime, au reste. Cet art ne nous ajamais paru plus puissant, et, à la fois, plus nuancé et aussi plus riche en ressources. Je sais bien que lorsqu'on sort d'une des représentations de M. Lucien Guitry, on a une tendance à se dire et à dire aux autres « Jamais il n'a été plus beau », et je me souviens encore dos transports que suscitèrent le troisième acte de la Griffe, le magnifique second acte du Voleur, le troisième acte du Scandale. Mais si émouvant, si grandiose que nous sembla alors le talent de l'interprète, jamais il ne dépassa ni n'atteignit peut-être certaines trouvailles d'avant-hier; jamais son épanouissement ne fut plus fécond ni plus complet. Tout, dans le jeu de l'artiste. concourait, en pleine vérité, à. des effets d'une précision et d'une puissance étonnantes la voix, l'attitude, le geste, sans cesse approprié et divers, une saisissante façon de se grimer, et, dans les plus minces détails, une sincérité admirable et poignante. On voyait Coupeau jeune d'abord, faraud sous le bourgeron bleu du zingueur, tendre, fier, honnête, descendre un à un les degrés de la déchéance et de l'abjection. A chaque acte, /c'était un personnage nouveau, de plus en plus avili et douloureux. Le cœur des spectateurs se serrait à mesure, et à la fin de l'acte du delirium tremens (le dernier de l'ouvrage, à Londres, et non sans raison après la mort de Coupeau, la pièce est finie et les souffrances de Gervaise sont pour le public une angoisse inutile), à la fin de l'acte du delirium tremens, l'admiratiou des spectateurs a éclaté en longues acclamations. Et la soirée a fini sur une belle ovaiion faite au grand comédien.

̃' .• :"̃•

II convient de louer M. Hertz, l'habile imprésario de M. Lucien Guitry, de l'avoir dignement encadré, comme mise en scène et comme artistes. Les décors de Y Assommoir, ainsi que ceux des pièces qui vont suivre, sont ceux-là mêmes des théâtres où on les a jouées à Paris. Une mise en scène pittoresque, exacte, minutieuse, donne toute leur valeur au texte et à l'interprétation. C'est avec joie que j'ai revu, sur la scène de l'Adelphi, dominant le panorama de la grande ville, les ailes du Moulin de la Galette. A cette distance de Paris, elles prenaient un air symbolique; c'était comme un peu de la fantaisie et de la gaieté bon enfant de Montmartre qu'elles mettaient sur les tristesses de Assommoir, et à leur vue nombre de Français qui étaient dans la salle ont souri de contentement. Mme Dux jouait Gervaise; elle y était remarquable de simplicité, de vérité profonde, de conscience certains de ses accents ont remué la salle. Mme Cora Laparcerie donnait à la grande Virginie beaucoup.d'allure; l'aimable comédienne de la Marjolaine a su être méchante à souhait et, par instants, effrayante d'inconscience. Il a suffi d'une silhouette à Mlle Jeanne Desclos pour faire apprécier les promesses d'un jeune et souple talent qui, chaque jour, s'afûrme_davan- tage, et autour de ces protagonistes, MM. Clasis, Chabert, Dechamps, Lamothe, Mmes Fabrc, Fromct, etc., etc., méritaient d'être cités.

Ai-je dit que le roi Edouard VII, arrivé

'avant le lever du rideau, est restéjus-: qu'à la fin? A chaque acte, il a applaudi, Il paraissait d'ailleurs se divertir beaucoup;' les facéties dont l'action est parsemée l'amusaient visiblement et l'art1' merveilleux de M. Guitry l'a vivement» impressionné. -• ̃ Commencées sous d'aussi héureux% auspices/les représentations- de. M.. Lu-1 cien Guitry se poursuivront parmi l'en- thousiasme et la sympathie. Aujourd'hui même, il jouera, en matinée, l'As- ti sommoir et, le soir, le Voleur. Viendront ensuite l'Emigré, puis, la semaine pro- chaine, Crainquebille, la Massière, Sanv-,r son. Chacun de ces spectacles grandira. encore M. Lucien Guitry dans l'esprit du.: public anglais. (« C'est un délice de voir- un comédien aussi raffiné que M\ Guitry», écrit le critique du Times « It is delight ̃ to see so fine an actor as M. Guitry « « Admirable artist », déclare le Morningi Post; « The greatest actor at his moment in France », dit le Daily Mail, pour m'en tenir aux seuls journaux que j'ai lus;: pendant la traversée.) Au cours de la belle série annoncée par M. Hertz à. l'Adelphi, nos voisins, en applaudissant M. Lucien Guitry, songeront certainement à Frédérick Lemaître qui a laissé chez eux un souvenir si vivant, et ils diront que si la perte de Coquelin fut cruelle, l'art du comédien en France l'art des grands comédiens– n'est point déchu. On ne peut que s'en réjouir. Serge Basset.

N.-B. –r Crainquebille fera affiche, dès lundi, avec le Bourgeois gentilhomme. C'est M.Jean Coquelin qui jouera Monsieur Jourdain. IlestattenduàLondrespar tous les admirateurs de son père. Depuis des années déjà, ils le connaissent, ils l'apprécient et ils s'apprêtent a lui faire fête et pour lui-même et pour tes inoubliables souvenirs qu'il représente.

LA RENCONTRE

D'une des plus jolies scènes de la pièce de M. Pierre Berton, jouée à la Comédic-Fran.caise, avec l'éclatant succès que l'on sait, nous extrayons ce trop court passage, assez long pour donner l'idée de ̃l'allure do la comédie et de la belle langue de théâtre parlés par ses personnages. ••̃̃

Camille (Mlle Sorel), est veuve; les restes de la fortune que lui a dilapidée son mari sont menacés. Elle demande une consultation à M0 Serval (Grand), mari de sa mail- leure amie. ,̃̃ La conversation,, bientôt, dévie..

Camille. Vous allez me persuader, comme Renée, que je dois me remarier. ( Serval.– Combien avez-vousde belles années à traverser encore, pondant, les- quelles mille événements imprévus vous feront changer d'avis?. Il y a. tant da façons de se marier.

CAMILLE. II n'y en a pas de bonnes. SERVAL. Tout le monde se marie, pourtant. CAMILLE. Je ne me sens pas port-io à faire comme tout le monde, Serval. Je ne veux pas vous débi-, ter un compliment banal et me donner l'air.de vous apprendre ce que vous savez très bien. Vous n'êtes pas seulement' jolie; vous êtes séduisante. Vous serez' aimée.- 1,

Camille. Eh bien l- tant pis pour eux. -• i ̃ ̃̃̃ j

Serval. Ou'bien tant pis pour lui. Camille. Vous croyez qu'il n'y- en aura qu'un ? ̃' SERVAL. Beaucoup vous aimeront'C Un seul peut-être méritera qu'on l'aime. ̃ Camille. ̃ Eh bien tant pis pour lui. Serval. S'il se fait aimer, pour-1 tant? ,.i ̃•̃ CAMILLE. Celui-là serait un malin.' SERVAL. II y en a. Et puis, peutêtre vous trompez-vous, et le plus dangereux sera-t-il le moins malin, celui qui ne songera ni vous aimer ni a se faire aimer. Le pire danger est toujours celui qu'on ne soupçonne pas.

CAMILLE, riant. Oh monsieur, ce sont là des contes pour faire peur aux grands enfants. L'amour croquemitainc Il n'est pas si terrible que cela, et quand on est fermement résolue à l'éliminer de.. sa Vie, on doit pouvoir s'en .garer. Serval. Hé Hé

CAMILLE. Le coup de foudre, ça ne' se voit que dans les romans. Alors, à la' première menace, on. fuit. C'est bien simple. SERVAL. Ce n'est pas là, comme, à l,a guerre. Il faut parfois beaucoup de courage pour fuir.

Camille. Pas pour fuir ce qui vous fait peur.̃ .Serval. Qu'est-ce qui vous effraye; dans J'amour? CAMILLE. Tout. '•"̃̃

Serval. Vous vous en êtes fait peut-être, une idée trop basse? ?* -Camille. Une idée trop haute, au contraire. J'ai à la fois trop d'idéal et trop de cjairvoyance. Je demanderais trop à l'amour. J'aime mieux vivre avec mon rêve que de le déflorer.

Serval. La poursuite du bonheur sous toufbs ses formes, amour, gloire ou richesse, ne se fait pas sans risques. Voyez la vie politique. Elle peut nous conduire à des triomphes inouïs, "Où ù. des revers effroyables. .1 Camille. Passe pour les revers. Us ont parfois de la grandeur, et.il y a des' défaites dont on peut se glorifier. Mais comment pouvez-vous vivre, sans eu être dégoûté jusqu'à l'horreur, dans ce cloaque moral que vous appelez la vie politique; supporter la. promiscuité de, tant de bassesses, de trahisons, de lou- ches intrigues subir l'es plus grossières injures, et coudoyer les pires infamies? Vous travaillez en pleine fange; voilà ce qui avilit votre carrière.

SERVAL, simplement. C'est ce qui fait sa grandeur, madame. Je n'en sais s qu'une aussi belle; celle du médecin. Lui aussi doit tremper ses mains dans l'ordure humaine. Mais quand le pus ruisselle sous ses doigts, il ne pense qu'aux souffrances qu'il va soulager. = Camille. Pouvez-vous, comme lui, soulager des souffrances? ̃̃̃̃̃̃

Serval. Un homme de bonne volonté ne peut pas toujours. faire œuvre:' grande; il peut toujours faire œuvre utile. Si humble que soit le progrès que ̃ lui devront la justice et la liberté, celuir. là peut mourir content qui les a servies jusqu'à son dernier jour.

CAMILLE. Vous serez mal payé de vos peines. SERVAL. Je n'ai pas fait un marché; i je n'attends pas qu'on me paye.

CAMILLE. Vous ne répugnez pas à


jouer le rôle de dupe en travaillant pour des ingrats?

V ^Serval. On n'est jamais dupe •• quand ^n ne cherche que le bonheur "'̃^autrui.

^'Camille. Vous avez des '-convictions

'fôVtes.

Serval. J'ai des idées très simples.

r, Camille.! Où les avez-vous puisées? A qui devez-vous d'être ce que vous êtes

x (Serval lui prend la main' et la conduit dẽ 'vaut le portrait de sa mère.)

'$ervaï/. Regardez cette bonne •. vieille, madame. Elle m'a faitàsaressemblance,. comme vous voyez. Au physique et au moral, c'esfcd'ellc que je tiens .tout. Sa mise, plus que simple, vous dit son humble origine. Quand on parle de la femme française, on la juge sur une minorité tapageuse dont on fait ressorti^ les vices. On ne veut pas voir le .grand nombre, qui pratique obscuré•"• ment toutes les vertus et donne silencieusement les plus grands exemples. (Il.montre le port~~ait.) Voilà celles qui font la patrie. De leurs mains laborieuses, elles pétrissent, .quand ils sont encore malléables, nos cerveaux d'enfants. --Il ne faut pas d'autres vertus sur le-fouor.Um que dans le foyer. Je m'efforce de ̃•̃transporter sur un théâtre plus vaste l'ordre, l'économie, la persévérance, le courage, la charité, la justice, que je lui ai vus pratiquer dans mon enfance, et je- tâche de me consoler de l'avoir per«rwdjue en essayant :de la continuer. -'Camible, souriant. En grand. J'ad-̃"̃̃inire votrefoi dans l'efficacité de vos efr.ôr'ts.

-•- -Servai,. N'essayez pas de l'ébranv "1er, madame; c'est tout ce qui me reste jtMmon(le. De même que vous vous êtes; ^réfugiée dans le rêve, je me suis roi'u\i»^ïé'idans l'action. x

^•'•'Camille. Que le bonheur est diffi:èileî' I,

^Serval. ,11 paraît: si: simple ou il g- .-existe. ̃ (Montrant .les ̃ deux portraits). ^Ceux-ci l'ont connu., Ils s'aimaient, ils s'aidaient. Ils n'avaient pas beaucoup 'd'idées, mais ils avaient les mêmas idées. Es marchaient du même pas, sûr :©t tranquille, comme deux bœufs qui ti.^rent sur le même joug et traceut le même sillon.

̃'i Camil'le. C'étaient des gens sim5 pies. ̃!̃̃'̃•̃•.•.̃̃. ̃•' Servasl. Oui. Des qu'on s'élève dans ̃Eëchelleisociale, il devient plus difficile Z ̃^appareiller des esprits qui sont plus « -compliqués. l, | Camille. Pourtant les esprits culti'i vés, les cœurs délicats devraient être les plus aptes à se pénétrer, à échanger ces joies de la vie à deux. Pour eux, p edinme pour les autres, le bonheur n'est I quelà.

p SERVAL. –Et; par une ironie du sort, ceux qui sont les mieux faits pour goûf. ter ce bonheur-là sont incapables de i l'obtenir. Ils en ont la vision, comme V|<?oïse sur la montagne, devant la Terre promise, mais ils doivent se dire qu'ils --Jl'y ^entreront jamais. ̃ • ̃ •̃̃ Camille. C'est dommage.

âi£ {Serval. Oui.

(Ils demeurent tous deux rêveurs et silencteux. Renée ouvre la porte et demeure .;• url moment sur le seuil les regarder.) '̃̃̃̃>:>)̃̃̃ Pierre Berton.

JÔURRIER DES THÉÂTRES

'Ce soir »

v– Au théâtre Michel, à 10 heures, première soirée de Magdeleine, dans ses interprétã•' lions plastiques, musicales et dramatiques, dont voici le programme

Improvisations M. Joseph Boulnois. Sœur Monique (Compenis) Gavotte des lèvres et des sephyrs (Rameau) Mme J. Boulnois. Poème de Jean Rictus M. Harry Baur. –Réversibilité, 0eautè (Baudelaire) Mme Vera Sergino. J.^ria (Bach).: MM. Lucien et Joseph Bouinois. Entr'acte de dix minutes.

Prélude de Pelléas et Mélisande (Debussy): M. Joseph Boulnois. Air populaire M. Josêph Boulnois. Récitation M. Le Gallo. Clxaise à porteurs (Chaminade) 1\1. i Lucien Boulnois. Marche funèbre (Beethoven) M. Joseph "̃'Boulnois. Air de la Mascotte (Audran) Mlle ""Xjicc Bonheur.

̃ ^Pendant l'entr'acte le public sera admis /l'gur la scène.

Dernière levée, revue en un acte de M. .Dominique Bonnaud, interprétée par M. et Mme Fernand Depas.

"̃ Ordre du spectacle à 10 heures, .Dernière le'[vèe à 11 heures, Magdeleine.

Feuilleton du FIGARO du 23 Juin

~4.

..ïl;},

1Ù5 TRUST

̃• n

LZL f Suite

154 apparut sur les figures rondes et mettes des manomètres. En même temps les'.tableaux couvrant la muraille du fond s'illuminèrent de façon prodigieuse ̃ "par leurs lampes-témoins, comme pour une fête publique.

'Hagards les ingénieurs se disputèrent. ̃" "Nul ne voulut prendre la responsabilité .de l'arrêt total. M. Héricourt appela Jumillae introuvable.

À travers le mur' passait un tuyau en tôle et, sous une calotte boulonnée, il se joignait au premier groupe de machines. L'irruption de l'effroyable vitesse, presque silencieuse parnii l'ouragan, les cla• meurs, et les effrois du dehors, se cana"ciisait dans ce cylindre, M. Héricourt eñ̃• teftdit bruire le passage de la Force em'•prisonnée. Elle déterminait encore le ̃ ronflement de la génératrice. Elle suscis'i:.tâit encore la foudre répartie, par le cal̃'•̃̃̃' cul,en cette. vallée scintillante, et derrière les fenêtres de la ville lointaine, basse :Q1'illante etj usqu 'aux som mets 1 unaires de l'Alpe. C'était ce mouvement qui créait, détruisait alternativement, comme près de là se rapprochaient, s'éloignaient les "pôles de l'inducteur et les spires de l'inauit. Un peu de ce mouvement immense ï-rserti dans les algèbres des savants multiplait douleur et le plaisirpar lemonde, là joie et la mort. La joie d'une ClaTraduction et reproduction interdites.

Published 53ri or June 1909. Privilège of (opyrigth in the United States reserved under the ad apx>roved March 3ri 1905, byPaul Adam

A l'Opéra, à 8 heures, Roméo et Juliette (Mlles Vuillaume, Courbières, Goulancourt, MM. Franz, Dufranne, Journet, Dangès, Régis (débuts), Delpouget, Nansen, Gonguet, Ghappelon).

A la Comédie-Française, à 8 h.1/2, la Rencontre (Mmes Cécile Sorel, Provost, MM. Grand, André Brunot, Paul Numa). A l'Opéra-Comique, à 8 h. ,3/4, Lakmé (Mlle Lipkowska, en représentations-; MM. Léon Beyle, Ghasne).

Aux -Variétés, à neuf heures moins dix très exactement, le Roi (M. de Max, dans le rôle du Roi; Mlle Diéterle; MM. Prince, Dieudonné, André Simon, Carpenticr, Avclot, lloclie; Mlles Chapelas, Harnold, Debacker, etc., etc. A 11 heures, au acte, la Réception officielle.

On commencera à 8 h. 1/4 par Un mari trop malin.

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/2, la Sorcière, de Victorien Sardou (Mme Blanche Dufrène, MM. Decœur, Chameroy, Maxudian).

Au théâtre du Grand-Guignol, à 9 heures, le Testament, la Grande Mort, le Bec de gaz, Depuis six mois, le Jeu de l'Amour et des Beaux-Arts, le Délégué de la 3e section.

Hier

Le Conservatoire de musique et de déclamation va-t-il enfin être arraché à l'immcûble où ses services sont à l'étroit et comme étouffés ? L'enseignement si universellement apprécié de nos maîtres va-t-il trouver un looal digne de lui, et tel qu'on le réclame depuis de nombreuses années? Souhaitons-le. En tout cas dit le Temps, la Chambre 'vient d'être saisie par les ministres de l'instruction publique et des finances d'un projet de loi, élaboré par l'administration des beauxarts, et relatif à la réinsfallation du Conservatoire national de musique et de déclamation dans l'immeuble bien connu portant les numéros 10 à 14 de la rue de Madrid. L'exposé des motifs donne, en détail les diverses parties de l'opération qui ne doit rien coûter à l'Etat

Une occasion se présente d'effectuer le transfert du Conservatoire national de musique et de déclamation sans aucune charge' pour le Trésor. Le Crédit foncier consent à rétrocéder à l'Etat un immeuble sis rue de Madrid, n" 10 à li, faisant partie de la liquidation des biens de la congrégation des Jésuites, et dont il s'est rendu adjudicataire le 6 mars dernier.

s

Les bâtiments sont en bon état et peuvent être facilement aménagés en vue do la nouvelle destination. Le programme de travaux neufs no comprend que là construction d'une annexe pour la bibliothèque et le musée.

.•.• •̃•

Un terrain serait réservé pour une salle pouvant contenir' 1,200 places, au .cas où la Société des concerts du Conservatoire prendrait, l'initiative de son édification.

En résumé, la dépense à prévoir, pour le transfert du Conservatoire national de musique et de déclamation s'établit ainsi

1° Acquisition de l'immeuble 10 à li rue de Madrid, y compris les frais d'expéditions,- do e, transcription et divers '.̃ Fr. 2.262.000 3° Travaux d'installation et frais de

déménagement 595.000 Total. 2.857.000

L'opération, est gagée par les recettes suivantes

Les-terrains actuels de la rue du FaubourgPoissonnière (3,565 mètres carrés) seraient mis en vente, leur valeur est estimée par l'administration des domaines à.. 2.200.000 2° Le Conservatoire de musique ne

devant pas occuper la totalité de l'immeuble de la rue de Madrid, il serait possible d'aliéner au profit du Trésor 2,036 mètres carrés disponibles, estimés parl'adniinistration des domaines à 500.000 Total. Fr. 2.700.000

La différence, 157,000 francs, est presque intégralement compensée par les droits d'enregistrement que l'Etat a perçus à l'occasion de l'adjudication.

Les .plans d'aménagement sont à peu près définitivement arrêtés l'immeuble de la rue de Madrid servira uniquement aux classes. Il n'y aura que très peu do choses a modifier: les salles pour les classes existent dans les trois étages donnant sur une galerie qui prend jour sur le jardin la chapelle, très vaste, sera utilisée soit pour les examens, soit pour une classe

d'orgue.

Dans le jardin, à droite de l'immeuble, sera édifie un bâtiment où seront installés la bibliothèque, le musée et les archives.

Désormais, le public pourra avoir accès dans la bibliothèque, qui contient des richesses nombreuses, partitions autographes, exemplaires uniques ou très rares des plus anciennes éditions,, et dans le musée où sont réunis des milliers d'instruments de toutes les époques, de tous les pays.

A gauche du jardin, avec une sortie spéciale sur la rue d'Edimbourg, serait construite la salle des concerts du Conservatoire. Cette question n'est pas encore définitivement résolue M. Dujardin-Beaumctz doit proposer à la Société des concerts de prendre à sa charge la construction de la salle l'Etat donnerait le terrain et prendrait une large part aux dépenses en utilisant la somme que lui coûte chaque année la location du théâtre da l'Opéra-Comique pour les concours des élèves du Conservatoire. C'est la combinaison qui a été mise en pratique pour la salle Rameau, à Lyon.

Enfin, personne, sauf le secrétaire général et

risse Gaby, chaleureuse amante dans une étreinte hardie, la mort d'une Marceline nue, grelottante, martyre dans le froid de l'eau perfide. Les soleils d'Amérique et d'Europe avaient pour cela réduit les vapeurs de la mer en pluies, en neiges, en sources et en forces distribuant cette joie, cette mort parmi les peuples laborieux au flanc des montagnes. Voilà que cette cause grondait dans le tube noir, tout à, l'heure maîtresse des Prométhées qui l'avaient prise,et si puissante en sapromptitude que le ciseau prêt à rompre cette tôle n'entamerait pas sans doute le jet découvert. Il était inutile de blesser là l'élan du dieu.

Les cadrans marquèrent 154 1/2. Leurs visages limpides et calmes resplendirent plus à la lumière plus radieuse des lampes sur le tableau du fond. Soudain le deuxième groupe de machines cessa d'agir. Le disjoncteur avait accompli sa mission. A côté quelque chose de strident et de grinçant mordit l'acier. Un vent brutal bouscula le civilisateur atteint par une masse, qui retomba flasque et pantelante, humaine, les boyaux dehors. En même temps, une averse de gravats s'abattit. Du fer retentissait. Une fuite d'ouvriers hurla. L'un des huit volants gisait en morceaux dans le hall. Trouant la muraille,un secteur avait sauté dans la campagne ruisselante, pleine d'effrois gémissants et beuglants. L'ingénieur obèse était le cadavre ouvert, dont les intestins verdâtres et rouges débordaient l'entaille aux viandes mêlées de graisse jaune. Lecrâne fêlé saigna contre la dalle. La bouche était convulsive dans le poil gris. Les gros doigts se recroquevillaient. M. Héri court s'accroupit et posa la main à la place du cœur qui ne battait plus. Un disjoncteur n'avait pas fonctionné. La première dynamo gisait en pièces éparses, informes.,Alors le civilisateur aperçut la ruine de l'usine, le tableau à demi défoncé derrière ses fils pendillants les décombres déserts et dans un escalier tordu, un cadavre encore dont le sang s'épanchait entre les tringles des marches. Seule la vie de six

le concierge, ne serait logé dans l'immeuble de la rue de. Madrid,

M. Dujardin-Beaumetz espère que le Parlement pourra voter le projet de loi avant la fln de la session actuelle ainsi les classes pourraient fonctionner, dès le l" janvier, au nouveau Conservatoire de la rue de Madrid.

MM. Albert Carré, Gémier et Max Maurey, délégués par les directeurs de théâtre, ont eu, hier, une entrevue 'avec M. Mesureur, directeur de l'Assistance publique, qu'ils ont officiellement informé de la décision prise par les directeurs de percevoir, à dater du 1er octobre prochain, le droit des pauvres en sus du prix de la place, à raison de un décime par franc.

M.. Mesureur a convenu que ce mode de perception était, en effet, conforme à la loi et ne diminuait en rien les revenus de l'Assistance publique.

Demain

Au théâtre Cluny, jeudi, à huit heures et demie, première représentation de l'Orpheline des Balles, pièce en quatre actes et cinq tableaux, de M. André Nader.

Distribution

Jeanne Mmes Bibiane Maufroy La mère Topart Romary

Justine Caprice Favier

J. Dubreuil MM. Grandjean Julot Dufrenne J. Volney Casanova M. Edouard Daubrel

MM. Tassy, Harry Pons et P. Lassauge. Au quatrième tableau les Bruet-Rivière, dans leur répertoire les Tyrme's, dans leurs exercices 01ms and Carbeth, les célèbres jongleurs Janslio-Jansen et ses animaux burlesques; the Kcptons, the Roll and Mopp's, etc., etc. L'orchestre sera dirigé par M. Decourty. Le théâtre Déjazet donnera demain jeudi, à deux heures, sa 259° matinée de famille avec le programme suivant L'homme n'est pas par/'ait, Rue de la Lune, l'Œillet blanc et Délit de chasse.

Au jour le jour

L'Opéra annonce pour lundi prochain Hamlet avec Mlles Brozia, Charbonnel, MM. Noté, Journet, A. Gresse et Dubois.

.1. s-

Spectacles de dimanche à la Comédie-Française Matinée, à une heure e,t demie, Horace, le Testament de César Girodot. Soirée, Modestie, Connais-toi.

A l'Opéra-Comique, Mlle Lipkowska se fera entendre prochainement dans Lakmé. Cette représentation du chef-d'œuvre de Léo Delibes sera la seule que donnera Mlle Lipkowska dans ce rôle oit elle se montre particulièrement remarquable.

Le beau drame de Victorien Sardou, la Sorcière, fournit actuellement au théâtre Sarah-Bernhardt une carrière des plus heureuses,et les représentations des samedi et dimanche, notamment, ont éte remarquables. Mlle Blanche Dufrène, tour à tour charmante et pathétique dans le rôle de la sorcière Zoraya, obtient un vif succès qui atteint son apogée à la scène si puissante de l'Inquisition.

Le théâtre de Mme Sarah Bcrnhardt. Mme Sarah Bernhardt a demandé à la Ville la prolongation du bail de son théâtre. La 2e commission a autorisé M. Emile Massard à faire un rapport favorable, étant entendu que la prolongation de bail sera personnelle à Mme Sarah Bernhardt et que le bail tombera .de plein droit par le décès ou la renonciation de la bénéficiaire.

Champignol malgré lui reste le vaudeville militaire type, le chef-d'œuvre du genre, sur lequel d'autres, plus ou moins, se sont mpdelés. ̃ Si la pièce est demeurée vivante et actuelle, elle le doit aux détails d'observation, aux petits coins de vie de caserne, qu'elle restitue dans leur pittoresque réalité.

Ce sont ces détails qui, chaque soir, mettent en joie le public de i'Ambigu,autant que les irrésistibles effets joyeux qu'y ont semés Georges Fcydeau et Maurice I)esvallières. Il faut reconnaître, au reste, que le tout est mis eu valeur par des interprètes d'une fantaisie étourdissante, le joyeux Milo en tête, à qui tous ses camarades donnent la réplique avec un,brio remarquable.

M. André de Lordo vient d'accorder à M. Pierre Chaine l'autorisation de tirer un drame en trois actes de sa poignante nouvelle, Mystérieux (Mental, récemment parue dans le Petit Parisien.

Le Pré-aux-Clcrcs sera joué trois fois encore au Trianoh-Lyriquc, aujourd'hui, samedi et dimanche prochain, en soirée de clôture.

11'

Un temps splendide favorisait dimanche dernier, au Théâtre Antique de la Nature de Cliainpigny-la-Bataillc, la représentation de Mireille. L'on dut refuser plus de deux; ,cents personnes. Un tel succès oblige M. Darmont à afficher, dimanche prochain, une seconde représentation de Topéra-comique de Gounod, qui, interprété par Mlle Minvielle, de l'Opéra-Comique, charmante Mireille; MM.

alternateurs continuait avec le ronflement opiniâtre et mortel des huit monstres triples, cintrés sur leurs bases de fonte.

Pour sauver leur existence, M. Héricourt voulut l'arrêt des moteurs.Il sortit, trouva les Italiens. Le directeur rassembla cette foule suante, haletante, obscure. La tête enveloppée d'Albertini vociférait le plus, tandis que ses mains empoignaient des bras, poussaient des dos, jetaient des garçons avec leurs outils dans ie hall saccagé.

Un jeune homme essoufflé cria, de la cour, que l'embâcle comblait tout le bassin ouest du lac maintenant. Lui-même arrivait sur la bicyclette qu'il tenait par le guidon.

M. Héricourt se précipita dans son automobile. Elle escalada les pentes entre les eaux plus blanches d'écume et les prairies plus grouillantes de gens éperdus qui fuyaient le déluge en pliant sous les sacs pleins, en poussant les troupeaux fous. A chaque orée de bois, le glacier monstrueux apparaissait sous l'auréole que lui faisait la lune planante. Et cette clarté, plus intense maintenant, pénétrait les feuillages et les. vapeurs qu'elle bleutait. Elle faisait des ombres nettes aux cailloux. Elle argentait la précipitation du torrent glauque. Au milieu du cataclysme vivant et des clameurs humaines, M. Héricourt se contraignait au calcul des pertes probables, à la rédaction de télégrammes sincères- et rassurants. En somme l'irruption des eaux ne durerait pas. Il y avait quelques pans du barrage à consolider, deux dynamos à remplacer, un tunnel a déboucher, puis la force reconquise, asservie éclairerait de nouveau le pays, les villes, le labeur des hommes. Elle changerait les arbres en papier gardien de la pensée qui s'imprime, et le sel marin en explosifs de mines pour rectifier les monts d'Amérique et le lit des fleuves africains, producteurs de richesses prochaines, causes de civilisations nouvelles.

Cependant quelle cause mystérieuse

Amoretti/Boùrgey, Durand, et avec l'excellent orchestre dirigé par M.. Mark, produit, (lus le délicieux cadre de verdure de Champigny, un effet considérable.

On répète activement la pièce nouvelle de MM. Charles Méré et Henri Fescourt, le Festin du Roi, dont la première représentation est remise au 4 juillet.

Le théâtre sous-bois de Marnes-la-Coquette a obtenu un grand succès, dimanche dernier, avec le Ciel, interprété par Lucie Brille, Henry Perrin et Desmares. Le prochain spectacle aura lieu le dimanche li juillet et comprendra trois pièces inédites.

D'Evian

Au théâtre, nous aurons en représentations extraordinaires MM. Huguenet, Brasseur, Gémier, Max Dearly, Frédéric Achard, Juliette Clarens et d'autres. Au répertoire le Chant du cygne, le Roi, les Jumeaux de Brighton, •J'en ai plein le dos de Margot, Chonchette, le Mufle, Feu la mère de Madame, l'Heure de la Bergère, A fois 7, 28.

Voilà qui, avec les troupes ordinaires de comédie et d'opéra-comique, nous fera une saison théâtrale bien remplie.

De notre correspondant de Vienne

La saison s'achève et les théâtres ferment leurs portes les uns après les autres. Quelques premières d'œuvres françaises à signaler encore, cependant

Au Deutsches Volkstheater, Quand les femmes jouent, de M. Louis Artus. Cette pièce a été traduite par une charmante actrice qui en a interprété le rôle principal, Mlle Claire Wallentin.

Au théâtre de la Josefstadt, la Bonne à tout faite, de M. 0. Méténier, alterne avec Lili, de Hcnnequin et Millaud, musique de Hervé. M. Jarno a fait écrire pour la Bonne à tout faire un accompagnement musical par le compositeur autrichien Paul Mestrozzi. Dans ces deux vaudevilles, fort bien joués, on a applaudi une nouvelle soubrette, Mlle Mizzi Parla. ·

M. Gatti-Casazza, directeur du Metropolitan Opera de New-York, vient de se rendre acquéreur, pour les Etats-Unis et pour toute l'Amérique du Nord, du célèbre opéra de Jean Nouguôs Quo Vadis? qui a été joué triomphalement l'hiver dernier à l'Opéra de Nice, et que MM. Isola frères vont monter au Théâtre lyrique municipal de la Gaîté en novembre prochain.

L'opéra que M. Henri Cain a tiré du drame de Sienkiewicz sera joué aussi dans tous les grands théâtres de Boston, Philadelphie, Washington, etc.

On sait que le Metropolitan Opera avait déjà acquis depuis quelque temps un grand nombre d'oeuvres de Massenet, Gustave Charpentier, Claude Debussy, Xavier Leroux, Alfred Bruneau, Maurice Ravel, etc. Il y a donc lieu de se féliciter de voir les auteurs français, si peu joués durant ces dernières années dans les théâtres du nouveau monde, y trouver enfin la plus large hospitalité.

Serge Basset.

SPECTACLES^ CONCERTS Aujourd'hui

De 11 à 6 heures, au Jardin d'acclimatation <c le Royaume de Lilliput » (300 nains dans leur ville naine). Térésa, la voyante naine. Attractions diverses.

Au Nouveau-Cirque de la rue SaintHonoré, matinée, à 2 h. 1/2,' avec les nouveaux débuts, la nouvelle fantaisie comique Foottit réserviste et les nouvelles grandes eaux lumineuses.

Ce soir:

A l'Olympia, à 8 h. 1/2, Paris-Singeries, revue à grand spectacle en 18 tableaux de MM. Max Dearly et Maurice Millet (le Pays des singes, Match d'un train et d'une auto, le Palaisdes contes).Miss Ethel Levey,princesse Baratoff, Agoust, Baltha, etc., etc., MM. Darcet, Rcsse, Danvers, Portal, et.«M. et Mme X. en cab, à bicyclette et à tandem », the eueM< o/' the season; senorita Navarro. Le Prince Dollar, nouveau ballet Mlle Lucy Relly, les Sparkling Girls. Partie d'attractions.

Au théâtre Marigny, à 8 heures, la Revue de Marigny (Germaine Gallois, M.-T. Berka, Deluiarès, Gabin, Max-Morel). Miss Sabel, les 8 Kauffmann.

Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, première représentation de Foottit réserviste, fantaisie comique et nautique, avec les nouvelles grandes eaux.

C'est à Marigny, dimanche prochain, le soir du Grand Prix, qu'Olga Desmond débutera. Sa beauté parfaite, sa grâce incomparable, son talent délicat augmenteront l'éclat de la fêle superbe que Marigny nous offrira dimanche. La salle, c'est certain, sera trop petite pour contenir tous ceux qui voudront Papplauclir.

Notre excellent confrère Rouzier d'Orcières, secrétaire général de l'Olympia, nous adresse la communication suivante

Le fameux capitaine de Kœpenick est arrivé

avait accru la pression, jusqu'à produire le désastre, de la machine.. Près d'atteindre Neuflize, le chauffeur s'arrêta dans la fange. Une roche barrait la route. Il y avait là, presque enfouie, une grosse femme sans vêtements, sauf la tête bâillonnée dans la chemise humide. C'était une morte. La main calleuse levée par M. Héricourt retomba dans la flaque. Un courant avait arraché cette malheureuse de sa chaumière. La mâchoire brèche-dent bâillait entre les lèvres écarquillées, durcies et bleues sous le rayon du fanal qui révéla les rides, les mèches collées au crâne, une poitrine flétrie de matrone, des amas de chair violâtre. Dégoûté, M. Héricourt se redressa. Brusquement les lueurs de la vallée s'éclipsèrent. Les usines de Mancy avaient aussi cessé de vivre.

Immobile dans la boue, M. Héricourt imagina les chagrins slaves, les rages yankees, les désespoirs français, les tristesses égyptiennes que cette interruption télégraphiée par le monde nécessitait. Par le 'réseau nerveux de ses fils électriques, un hémisphère allait tressaillir, en ses élites, du pôle à l'équateur.

L'écho d'une explosion dernière roula dans les replis du glacier; sous la lune au zénith. M. Héricourt se rappela la mercuriale du vieux Clamorgan lorsqu'ils avaient, à City-Park, signé leur premier contrat. L]élément latin de dispersion introduit dans le trust nordique le dissociait. De cette Alpe française, la nouvelle allait fondre sur le monde. Elle désagrégerait peut-être l'énorme synthèse d'efforts savants et manuels qui composait la puissance de l'ElectricStandard, qui avait creusé ses mines, construit ses villes, ses flottes, allongé ses rails, allumé ses forges, entassé cinq milliards dans ses banques, enveloppé les continents dans les fumées de ses locomotives.

Assemblées, domptées par l'énergie des Yankees, solidaires, les Forces avaient rompu leurs rênes dans les mains jalouses des Latins. Avant de jaillir des

hier à Paris. Il assistera ce soir mercredi à la représentation de l'Olympia.

Au Jardin de Paris.

On sait quel caractère essentiellement élégant? et mondain rêvât la « Journée dès Drags » à Auteuil. A cette occasion, le Jardin de Paris, où il est de tradition de se retrouver les soirs des grandes épreuves hippiques, donnera, après-demain vendredi, une soirée de gala fleurie.

Le véritable concours d'élégance auquel .donne lieu, à Auteuil, la réunion des Drags se continuera ainsi, le même soir, au Jardin de Paris, dans un cadre féerique et admirablement approprié à mettre en valeur les superbes1 toilettes et les somptueux atours des plus élégantes Parisiennes.

Lucetle à la caserne continue d'attirer chaque soir, à Parisiana, un public nombreux et élégant. Aucun étranger ou provincial de passage à Paris ne veut repartir sans avoir vu jouer l'exquise opérette dont la réputation est si bien méritée et où sont chaudement applaudis J. Alba, Mary-Hett, Sousm, Dutard, Carl Star, etc.

Demain jeudi, matinée à deux heures.

̃ '• .f.

La Saison rosse.

C'est par groupes de sept, huit, même douze personnes que l'on vient en ce moment à la Boîte à Fursy.

Les maîtres de maison y mènent, en effet, tous leurs parents et amis venus de la province et de l'étranger pour la Grande Semaine. Ils leur font connaître ainsi l'une des plus grandes et des plus amusantes curiosités de Paris, et les mettent directement en contact avec ce que l'esprit français a de plus raffiné et de plus caractéristique. La Saison rosse bat son plein!

COURRIER MUSICAL

Sur l'initiative de la Société de musique de chambre, de Lisbonne, ancienne institution fondée et dirigée par MM. Michel 'angelo Lambertini, Francisco Benetô, Antonio Lamas, D, Luis Menezes, et antres artistes et amateurs, on vient d'ouvrir en cette, ville un concours de musique de chambre ayant pour objet la composition de 1" un quatuor cordes 2° une sonate pour piano et violon; 3° un_ quatuor piano et cordes. Thio somme de 750 francs sera allouée aux auteurs des meilleures œuvres. Vingt ouvrages ont été présentés, dont dix quatuors à cordes, sept sonates et trois quatuors avec piano. Ces œuvres seront soumises au jugement d'un jury de dix-huit membres, composé des personnalités marquantes de l'art musical portugais et présidé par le remarquable pianiste et compositeur M. José Vianna da Motta. Les trois œuvres primées seront l'objet d'un grand concert de musique de chambre, qui aura lieu à Lisbonne au commencement de la prochaine saison de concerts.

Programme du concert qui sera donné au Jardin d'acclimatation, demain jeudi, à trois heures, en plein air, au kiosque de la musique

Parisiana, marche (Billaut). El Guadalquivir, valse (Maquet).– Ouverture de Cérès (Carl). FUrlation (Steck). L'Etoile du Nord, sélection (Meyerbeer). Défila des Planteurs, marche (G. Dreyfus). Ouverture de Tancrbde (Rossini). Plaisir d'amour, romance pour bugle, par M. Lafond, de l'Opéra (Martini). La Dame blanche, fantaisie (Boieldieu). Rouge et Noir, polka (Fauchey).

Alfred Delilia.

MOUVEMENT MÉDICAL I A L'ACADÉMIE DE MÉDECINE

l '¡, ..Q.o.: i

La commission chargée du classement des candidats au fauteuil vacant par la mort du regretté docteur Blache, se composait du professeur Le Dentu, président de MM. Farateuf, Chantemesse, Peyrot, Béhal, Béclère, Paul Strauss et Maurice de Fleury, rapporteur. Elle a classé les candidats dans l'ordre ciaprès. En première ligne, le docteur Capitan, professeur au Collège de France, et le docteur J. Voisin, médecin de la Salpètrière; en seconde lig-ne, le docteur Castex et le docteur Goudray en troisième lis'ne, le docteur Valude et le docteur Cabanes. L'élection se fera mardi prochain.

Le docteur Balzer a lu le rapport dont il était chargé, sur les missions des stagiaires des eaux minérales et sur les demandes d'autorisation pour' les sources thermales.

Le docteur Lœwenthal, membre de la commission extraparlementaire de la dépopulation, est venu faire une lecture sur l'état sanitaire comparé des armées françaises et allemandes, pendant la période qui s'écoula de 1902 à 1906. Les constatations du docteur Lcewenthal ne sont pas, pour nous, rassurantes.

cimes, le désastre avait jailli des intelligences. A la place du roc informe charrié là par le cataclysme, les plaideurs l'avant-veille insultaient à ceux qui voulaient leur salut. Sur le pré communal, l'épicier ricanait, l'instituteur déclamait, le propriétaire menaçait, le cultivateur injuriait, par haine d'une œuvre plus féconde que leurs égoïsmes, plus universelle que leurs bêtises. Sous les espèces des gendarmes stylés par la magistrature, la Loi même, la Loi fille du génie romain avait protégé les ennemis du génie civilisateur. Et la trombe avait passé, noyant la terre en litige, roulant des pierres et des rocs stériles sur l'humus, et, là-bas, renversant les maisons de Neuflize. Elles n'étaient plus qu'un amas de débris où se lamentaient des ̃vieilles, où pleuraient des enfants, où un chien aboyait lugubrement vers la lune. Ayant tourné l'obstacle, puis escaladé la butte rocheuse, avec le secours du chauffeur, M. Héricourt domina l'ovale du lac, calme et lunaire au loin, et tourmenté dans les deux bassins proches que divise le promontoire. A gauche, par la pente forestière, et de toutes parts les boues dévalaient avec leurs blocs, et leurs arbres. Elles s'engouffraient dans les tourbillons.

A droite, le surplus des eaux sorties du bassin oriental par le tunnel s'épanchait dans l'échancrure du déversoir. Le fleuve soudain courait à gros bouillons vers ce torrent, pour rejoindre les avalanches liquides et fangeuses, descendant du glacier par les ravins extérieurs au lac. M. Héricourt entendait mugir la rencontre des deux courants, derrière lui, àquelque distance du barrage de retenue. Cet ouvrage contenait encore! l'embâcle de blocs, de boues de toute une futaie flottante mais les eaux qui montaient toujours menaçaient d'un débordement. La maçonnerie allait-elle céder, livrer au cataclysme la montagne entière de Mancy, l'œuvre et ses usines, ensuite inutiles? M. Hérkxmrt n'eut pas le temps d'y réfléchir. Il vivait trop avec les phénomènes de l'inondation.

L'année 1905 n'avait pas été bonne l'année 1906 fut pire encore. Il y eut recru-' descence de typhoïde, de scarlatine, d'oreitlons, de méningite -cérébro-spinale,* si bien que la mortalité générale s'est accrue de 2.65 à 3.08 0/0. Les causes du mauvais état sanitaire de nos troupes paraissent être l'incorporation en nombre considérable d'hommes peu rosis- tants, la réduction du nombre de réformés. Pour avoir une armée nombreuse, on incorpora, en 1906, 17,000 hommes de plus que l'année précédente on ne réforma que 26,000 soldats au lieu de 32,000. Est-il bien sage de prendre et de retenir ainsi sous les drapeaux des jeunes gens débiles et qui ne pourraient, en temps de guerre, que ralentir la marche de leurs camarades plus vigoureux et qu'encombrer les hôpitaux de campagne ?

La question de la tuberculose dans l'armée est à coup sûr la plus importante de toutes. Le dooteur Lœwenthal ne l'a pas éludée. Et les chiffres qu'il donne ne sont pas pour nous rassurer. Il y avait, en 1887, dans l'armée française, 1,631 cas do tuberculose avérée. En 1906, on relevait 3,963 cas, sans, compter 3,235 cas de tuberculose imminente. L'anémie, la bronchite chronique, la pleurésie, se sont accrues dans des proportions analogues,

Si l'on envisage la mortalité globale par maladies, en France et en Allemagne (sans tenir compte des accidents mortels ni des suicides, beaucoup plus fréquents chez nos voisins), il nous faut constater que dans l'armée française 7,578 soldats succombent, alors que l'armée allemande n'en perd que 3,400. Ces chiffres sont-ils d'une rigoureuse exactitude?. Il est à souhaiter qu'un des médecins les plus autorisés de nos corps de troupes l'Académie en compte quelques-uns parmi ses membres J–vienne dire ce qu'il en est. Très inférieurs par le nombre, allons-nous encore voir nos forces s'amoindrir par application insuffisante des règles de Thygïènc?

Nous avons actuellement de très bons médecins militaires. Au Val-de-Grâce et à l'école de Lyon, d'excellents professeurs leur donnent une instruction générale solide et ne négligent point de leur apprendre ce qu'ils doivent plus particulièrement' connaître. Les grands chefs sont habituellement bien choisis. D'où vient notre infériorité sanitaire? Le docteur Lowenlhal propose de réformer notre mode de recrutement, d'exiger des conseils de revision une sélection plus rigoureuse, et d'améliorer nos casernes, beaucoup trop surpeuplées. J'imagine qu'il a raison, que mieux vaut avoir moins de monde, si l'on n'a que des hommes vigoureux, et que l'on puisse, sans leur nuire, soumettre aux plus rudes fatigues. Quant à la réfection de nos casernes, elle coûterait cher; moins cher sans doute que ne coûteront les retraites ouvrières. Ne pourrait-on attendre pour s'occuper des vieilles gens, d'avoir tout d'abord assuré à notre belle, à notre précieuse jeunesse, une certaine sécurité, pendant les deux années à passer sous les armes, à l'âge préféré de la tuberculoso ?.

Horace Bianohon.

LES GRANDES VENTES Lundi, à la salle 4, Ma Lair-Dubreuil ven* dait des bijoux. La vacation, qui ne comprenait que vingt-trois numéros, a produit 56,793 francs. Voici les principales enchères N" 1, Collier formé d'un rang de 73 perles fines, 0,050 fr. n° 2, Applique, composée d'une grande émeraude entourée de 22 brillants, C.5ï5 fr. n° 3, Paire de boucles cUorcilles ornées de brillants solitaires, 7,320 fr. i, Paire de boucles d'oreilles ornées de perles fines et brillants, 1, 450 fr. ;n°5; Broche, formant une feuille de houx, les feuilles serties de brillants et deroses, 2,805 fr n° G, Pendentif en platine, fornié d'une chaînette' et d'un petit nœud serti de roses soutenant deux grosses perles noires., 3,003 fr. n° 7, Pendentif en platine, composé d'une chaînette soutenant un trèfle à quatre fouilles pavées de brillants et de. roses, 2,850 fr. n° 12, Bague deux corps, formée d'un brillant et d'une perle, avec quatre pelits brillants, et ornée de brillants et de roses sur le corps, 2,175 fr. n° 13, Bague-marquise, formée d'une perle, de deux brillants et de deux roses entourés de seize brillants, 1,440 fr.; n° ltj, Kpinglo on or, ornée d'une grosse perle de l'orme poire, 2,000 fr. n° 23, Service en argent russe émaillé,' 2,010 francs.

Dans une vente à la salle 1, vente dirigée par M0 Lair-Dubreuil et dont le résultat .fut de 31,222 francs, un mobilier de salon en .aubusson a été adjugé 5,400 francs.

Valemonfr

A cette minute Jumillac, à son tour, escalade la butte rocheuse qui borne le danger. Il a questionné les surveillants et tout inspecté. A son avis, le barrage, l'embâcle qui le renforce derrière, pour 1- l'instant, résisteront à la poussée de Télément liquide. S'il déborde, ce- ne sera qu'une difficulté de plus pour raffermir le barrage vers lequel montent les équipes italiennes. On aura le temps de s.oulager l'ouvrage de cette pression, formidable avant qu'il rompe. On pourra déboulonner la vanne du tunnel, le tropplein s'écoulera par le déversoir. Le lac sera vidé jusqu'à son niveau normal, très rapidement. Aussitôt la vanne rétablie et l'embâcle désagrégée par les explosifs, les turbines et les dynamos débarrassées de la pression terrible,tourneront de nouveau pour rendre au pays sa lumière. Net et coléreux. Juiiiil lac l'assure. Son fameux sourire entre' parenthèses raille les ingénieurs de l'usine. Ils n'ont pas compris que l'accroissement de pression value par les eaux montantes que l'embâcle refoulait dans l'aval du lac; que cette pression seule affola les machines d'en bas. Dès l'ouverture du tunnel, la baisse du niveau supprimera les phénomènes d'accélération. :i. L'espoir brusque de rendre promptement la vie aux organes étages des usines s'empara du civilisateur, bien que l'air brûlât ses poumons asthmatiques, bien que la fatigue des émotions lui Ht les jambes douloureuses.

l\ allait partir; il distingua la silhouette d'un être maigre sautillant parmi* les bourbiers, sous le barrage. 'L'homme considérait les abords. Il regardait tes infiltrations grossir, glisser, fuir dans le lit du torrent. En haut du mur, une masse parut, hésita, oscilla, déborda, chut dans un fracas affreux. Au risque de périr, le héros enjamba, de pierre émergeante en arbre butté, les cent rivières impétueuses qui se divisaient et se réunissaient.

Paul Adam.;

(La fin à demain.)


lia Vie Spopthle

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'• ^COURSES AU BOIS DE BOULOGNE -̃'̃Ce mardi de la -grande semaine a été suivi avec un réel, empressement par tous, les pportsmen. Les incidents dus à la soi-disant .grève ne sont pas des obstacles, pas plus, du reste, que les menaces célestes.

Lés deux grandes épreuves, 'le Prix du -Ïockôy-Club et le Prix de Diane, ont été représentées par d'anciens candidats, Messaoûda a'brillaminent /relevé 'le prestige du Derby des pouliches elle a gagné très facilement ̃ sur, fc seconde d'Union dont-elle recevait six

-Iiy-tûs. ̃ ̃ .•̃. (i

,^ebelle a fini devant Hagto Hag comme à "Cnantilly, mais il a éprouvé une certaine .résistance chez.Belus qui du reste s'était honorablement comporté dans le derby. Ripolin né doit pas être condamné il a l'ex•cus'ê'd'un incident de parcours.

'Quant "à Ossian, il n'est pas lui-même; sa défaillance est trop complète pour être exacte. '̃Prip. du Bois (4,000 fr., 2,000 met.). 1, Ma, Chérie, à M. Pfizer (O'Neil) 2, Prince 'Coiisôrt, à M. Jean Joubert (G. Bartholomew),; S'' CÏièvr'b'Roëh'e.au vicomte G. de Fontarce ̃"̃(R6vellât): (tête, 2 longueurs).

''̃̃•' Non placés Manchot; M. Albert, Amphyction, Rose, Swanshot, Boom de Ay, Le Bréart, Frênes. -"̃̃••••̃

̃ Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 37 fr. 50. Placés Ma Chérie, 15 fr. Prince Consort, I6';fr, 50 Chèvre Roche, 34 fi. 50.. Prix. de la N.éva (10,000 fr., 3,000 m.). 1, 'Ciiandos, à M. W. K.Vanderbilt (Bellhouse); '2, Frère Luce, a M. E. Veil-Picard (Barat); ,3, Maùrienne, à M. Ch. Brossette (Ch. Childs) (3 longueurs, 5 longueurs).

Non placés': Ossian, Amadis,1 Saint-Fer-

•̃Xéol; ̃ r

̃ -Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 33 fr. 'Platcés Chalndos, 15 fr,; 'Frère Luce, 17 fr. .PrM de Malleret (15,000 fr., 2,000 m.). A, Messaouda.à M. Edmond Blanc (Hobbs) T?hilosophy., à M. Th. Lallouet (G. Bartholomew) 3, Valdivia, à M. F. Godard (Jennings) (3 longueurs, tête).

̃̃•̃̃"̃lfîon 'plaôés Reine d'Espagne, Lalla :Rû1ikh II, La Roche, Gyrsa.

Pari mutuel à 10 fr.'1: 'Gagnant, 22 fr. 50. Placés: Messaoûda, 14' fr. 50; Philosophy, >22.fr.5O.

tiPrix de Machenzies-Grieves (10,000 fr., 2,400 in;)'. -1, Rebelle, à Mme N.-G. Cheremeteff i (Çh. Childs) 2, Belus, à M. Michel Eph'russi

(X.-C. Taylor); 3, Hag to Hag, à M. James

ïïehnessy.(Ransch) (1/2 longueur, tête). V: Non ,placé Ripolin.

!'j>ari mutuel à 10 fr. Gagnant, 38 fr. (Placés; Rebelle, 23 fr. 5Q; Belus, 26 fr. 50. ̃• s --Pria; de Chatou (5,000 fr., 3,000 m.). 1, i^hristianna, à M. E. Ross-Adams (Curry); 2, :Spèl' II, à Mme N.-G. Cheremeteff (Ch. Ghilds); 8, Cavalaire, au vicomte de Fonfarce (Rovella) (2 longueurs, 1/2 longueur). Non placés: Cyrnos, Roscoff, Agra, Chalabre. Antithèse.

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Les représentants des Sociétés parisiennes se sont réunis hier, à cinq heures et demie, au siège de la Société d'Encouragement, pour examiner s'il était pratiquement possible d'organiser un service permettant aux propriétaires de chevaux de course d'engager des enjeux-au pari mutuel sans maniement d'espèces. Les différents systèmes proposés n'ayant pas paru pratiquement réalisables et semblant de nature à engager la responsabilité pécuniaire des Sociétés, leurs représentants n'ont pas cru devoir donner suite à ces propositions. ̃ ̃ Etant données les circonstances actuelles, il est compréhensible que cette proposition ait été rejetée, mais elle sera forcément reprise. "> Ajax.

LES ARMES

Le Tournoi de Rouen

Le tournoi d'escrime qui vient de se terminer à Rouen- comportait un championnat .international d'épée, un challenge intersalles .et un championnat de sabre. Les tireurs .parisiens s'y étaient rendus en nombre. Le vainqueur du championnat d'épée est un élève du maître Mignot, M. A. Lajoux, il qui sa science et son expérience d'escrimeur ont déjà valu de nombreux succès; M. Jean Lacroix, de 'la salle Laurent, s'est classé second; viennent ensuite, dans la finale MM. le docteur Drouard et Armand Massàrd, troisièmes MM. le lieutenant Chapuis et Cousinard, cinquièmes MM. de Casamassimi et le capitaine de Luget, septièmes le sergent Levallonnec, neuvième MM. Anspach, de Lacam et Rodoeanachi, dixièmes. Le prix de tenue a été attribué à M. de Casamassimi.

Voici d'autre part le classement des concurrents dans les autres épreuves Challenge inlersalles. 1, Salle Baudry (MM. le docteur Drouard, le baron de Grandclos, A. Massard), 8 touches 2, Lloyd Roueiihais, 10 touches 3, Salle Laurent, 11 touches 4, Equipe belge, 12 touches; 5, 7° chasseurs, 13, touches. (Les équipes engagées étaient au nombre de

dix).•

Championnat de sabre. 1, Lieutenant de Mas-Latrie; 2, M. J. Lacroix; 3, lieutenant Chapuis 4, M. Rodocanachi.

Fouie de Consolation (èpèe).' i,, Baron de Grandclos (salle Baudry); 2, M. Raulet; 3, M. Ochs 4, M. Blondel.

On voit, aux seuls noms des tireurs, quel a été l'intérêt du tournoi. Le Lloyd Rouènnais en était l'organisateur.

Jean Septipie.

TIR

Au oerole du Bols de Boulogne

Le prix de Saint-James, disputé au stand de la pelouse de Madrid, a été partagé par le baron de Montpellier et le ,prince Altieri, qui ont abattu chacun sept pigeons sur sept. M. R.-M. Vodoya s'est classé troisième avec le 'score do six sur sept.

Quant au prix dos Primevères, il a été

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Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du « Figaro »

EN FRANGE

M. A. Beer, à Nesles-la-Vallée.

Mme A. Belfond, à Evian.

Mme Eugène Chouet, à Saint-Paul.

M. ChalHne, à Thiénans.

M. le docteur Choffé, à Rotheneuf.

Mme Chanu, à Yittel.

Mme Grisar de Heusch, à Bagneres-de-Luchon. M. C. Holter, à Boulogne-sur-Mer..

Mme Jeannet, au château des Murets, à LaQueue-en-Brie. 6

M. J: Lombard, tu Langrune-sur-Mer.

M, de La Martinière, a Pontaven. M. Isidore Leroy, au château de Quincy-.sousSénart, par Brunoy. >t Mme la baronne Le Lasseur, à Compiegne. Mme Jacques Legrand, à Reims.

M. Alfred Moreau, à la Chapelle-au-Bois, par Lisieux.

M. Mariani, à Aix-les-Bains.

M. le général Moutz, à Etretat. M. Eugène Nahman, à Evian.

M. Antoine Nadaud, au château des Coussades, par Landouge.

M. Gaston Poïnsot, à Saint-Germain-en-Laye. Mme Page, à Saint-Sauveur-les-Bains. M. Arthur Periquet, à Guethary.

M. Hilaire Rouzé. à Deauville.

M. Romand, à Saint-Amand.

M. Ch. Roussel, à Tavorny.

M. le marquis de Ségur, au château, de Villiers, à Poissy.

Mme Georges Schlumberger, à Evian.

A L'ÉTRANGER

M. Victor Asriel, h Carlsbad. à Bi~ilacerliieff.

Mme la comtesse Marie Branicka.àBialacei'kieff.

M. J. E. Blanche, à Londres.

iM. Ad. Bontoux, à Choisi, prés Rolle. M. Alex. Bellio, au château d'Urlatzi, à.Urlatzi.

~t" _m~

| remporté par le baron de Montpellier, qui a tué onze pigeons sur onze.

M. C. Rôbinson s'est classé deuxième avec 10/11 et M. J. Merlin, troisième, avec 6/7; Parmi les shooters, citons encore

MM. Brustier, de Laborderie, le comte R. de Montesquiou, J.V. Gates, le vicomte de Paris; Forismore,'le marquis Spinola, le baron de Tavernost, Duchan, Roger de Barbarin, etc.

Une poule a été gagnée parvMM. Raymond Huet et Lemonnier, ex œquo.

Paul Manoury.

GOLF DE PARIS

A la Boulie

Le Championnat dé la Boulie a été gagné avec une facilité extraordinaire par l'un de ses plus jeunes membres, M. François de Bellet, pour la troisième fois champion. Il se distingue par un style aisé, par la régularité et la puissance de son jeu la lutte entre lui et M. H. Davenport s'est terminée avec 9 trous d'avance et 8 à jouer.

La Coupe Fémina, qui est le championnat pour les dames françaises, a été brillamment enlevée par Mlle Pauline de Bellet. Elle joue avec une facilité surprenante elle a accompli le 18 trous du parcours des hommes en 102 coups et elle a été loin de sa meilleure forme parmi les dames étrangères qui ont concouru dans la même journée et qui n'étaient pas qualifiées pour la Coupe Fémina, le meilleur total brut a été de 105, c'est-àdire de 3 coups moins bon que celui de la championne française.

M. P. Lafitte a tenu à remettre lui-même à Mlle P. de Bellet l'élégant nécessaire en émail qu'il offrait comme mémento à la gagnante. L'autre mémento, également offert par lui pour .le meilleur résultat handicap de la journée, a été gagné par Mlle T. de Gontaut-Biron qui a fait 92 net. C'est la première fois qu'elle réussit aussi bien au Golf de Paris elle a été chaudement félicitée de son succès.

!t*:f:

Le prix des Glaïeuls qui se disputait le même jour a été attribué à Mme Marino Vagliano qui avait dù interrompre le golf pendant quelques semaines. Elle a obtenu le résultat net très satisfaisant de 87.

*"#

Les épreuves de la Médaille d'Or ont eu lieu ces jours ci MM. ]E, de Luzaraga, A. Macbeth,. R.-V Forbes et H. Hamoir ont été successivement éliminés M. A.-B. Graves a joué hier dans la semi-finale contre M. de Constantinovitch qu'il a battu il rencontrera dans la finale le vainqueur de la partie qui reste à jouer entre MM. H. Davenport .et M. Ma'ckie.

Le prix de Bue a réuni dix-huit concur.rents. Il a donné lieu à de très remarquables résultats. Le vainqueur, le comte de Rougemont, a remis une carte avec 77 net qui prouve la continuité frappante de ses progrès. Son handicap de 15 qui l'avait placé pour les derniers concours dans la lr0 classe aura de nouveau à être réduit et nul joueur ne pourra se vanter d'avoir plus vite atteint, un handicap très flatteur. '•̃'•

M. P. Bérard, l'un des plus jeunes joueurs de la Boulie, est arrivé second, serrant de lé vainqueur, avec un excellent 78. M. Van Rinkhuyzen venant troisième avec 80.

Le prix dos Loges a été disputé par vingt joueurs. M. R. Loysel, un des débutants en-

Mme André Baumgartner, à Sainte-Marie-auxMines. ".̃̃̃̃̃ M-mo Clavet Tîalnert, à Londres.

M. P. L. Dilbéroglue, à Pistoia.

Mme Goldschmidt Przibram, au château de Tai-

-ko-vVftzs' ̃' .̃.»- 1 a

11¢.Cebp,h à,~agaz, '<mj,v.

M..Ed. Gebhard, à Elberfold. ̃ f Mlle Hedwig de Ilierta, à Larslund Station. M. le prince Alfred de Hatzfeld, Schloss Càlcum bei Kaiserswerth.

Mme Paul Leoboldti, à Langenschwabach. M. Ch. Namur, au château du Gvor, à Bouwel. M. le général directeur Rechnitzer, à Kitzbuhel. AI. A. de Siqueira, à Londres.

M. Standish, à Londres.. M. Adrien Thierry, à Londres.

ARRIVÉES A PARIS

S. A. Mme la princesse Murât, Mme Marie G. Bogdan, M. le prince Bibesco, M. G. Bazin, M. le baron Michel de Gunzburg, M. Gangnat, M. et Mme Emile Maréchal, M. le vicomte et Mme la vicomtesse Thibault du Manoir, M. Metzgcr, Mme Placide Peltereau, Mme Hélène Roth. AVIS FINANCIERS

Payement de dividende

COMPAGNIE DU CHEMIN DE FER MÉTROPOLITAIN DE PARIS SOCIÉTÉ ANONYME

Au CAPITAL DE 75,000,000 DE Francs 75, boulevard Êaussmann, Paris

Messieurs LES ACTIONNAIRES sont informés que l'Assemblée générale du 10 mai 1909. a fixé le montant, du dividende de l'exercice 1908 à 20 francs pour les actions de capital et à 12 fr. 50 pour les actions de jouissance, sous déduction des impôts, soit 19 fr. 20 par action de capital nominative, 18 fr. 20 par actjon. de capital au porteur, 12 francs .par^ac- tion de jouissance nominative, 11 fr. '43 par action do jouissance au porteur.

E dividende sera payé, à partir du 1" juillet 1909, aux caisses ci-après · A Paris

A "là Banque de Paris et des Pays-Bas; Au Comptoir National d'Escompte de Paris; Au Crédit Industriel et Commercial;

Au Crédit Lyonnais;

A la Société Générale

Et dans leurs Succursales;

Chez 'MM. Bénard et Jarislowsky, 19, rue Scribe. A BRUXELLES

Chez M.E.-L.-J.Empain, 105, r. de l'Enseignement; A la Battque <Ze Bruxelles

A la Banque de Paris et des Pays-Bas. A ANVERS:

A la- Banque à" A nvers.

E remboursement des actions sorties au tirage du 11 mai 1909 et leur échange contre des actions de jouissance auront lieu en même, temps et aux mômes caisses.

Tirages d'Obligations

CRÉDIT FONCIER DE FRANCE Tirages da 22 juin 1909

I 'Obligation Communale n° 143,089 de l'emprunt |j 2.60 0/0 1892 est remboursée

par CENT MILLE francs.

L'Obligation Foncière 122,814 de l'emprunt 2 SO 0,0 1895 est remboursée

par CENT MILLE francs. i 'Obligation Communale n° 927,549 de l'emprunt L 3 0/0 1906 est remboursée

par DEUX CENT MILLE francs.

La liste complète sera publiée dans le BULLETIN OFFICIEL

des Tirages du Crédit Foncier

qui parait. le 6 et le 16 de chaque mois et donne les numéros de tous les titres sortis aux 66 tirages annuels, qui attribuent des lots à 4,362 obligations, dont 6 sont remboursables par 200,000 fr., 5 à 150,000 et 55 à 100,000.

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Pris 'de ^'Abonnement Tjt par an: -I FRANC

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On s'abonne au CRÉDIT FONCIER, à Paris, et dans tous les bureaux de poste.

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et à l'année. Eer. SAULES, 3, r. de Courcelles.

thousiastes de la Boulie, est arrivé brillamment en tète avec le résultat exceptionnel de 68, qui révèle des progrès surprenants, de même que les résultats de 71 du comte R. de Vogué, et do 72 de M. J.-A. Thayer, classés deuxième et troisième.

Cette semaine est remplie»par de grandes épreuves internationales il sera disputé du 24 au 2(5 trois autres épreuves handicap auront lieu en même temps et le samedi'26 juin sera réservé au Grand Handicap international (Coupe Henri Cachard) sur Î36 trous les entrées pour ce grand handicap seront closes le 25 juin.

A l'occasion de 'cette réunion internationale les joueurs sont prévenus qu'ils ne seront admis à jouer qu après les concurrents c'est à dire vers 11 h. 1/4 le matin, et vers 3 heures l'après-midi et peut-être un peu plus tard, le samedi.

Il n'y a pas eu de concours pour les dames hier mardi, les parties mixtes auront lieu le mardi 29 juin.

AUTOMOBILISME

Le kilomètre lancé au Mans.

L'Automobile-Club de la Sarthe fera disputer dimanche prochain son épreuve annuelle du kilomètre lancé. Cette épreuve décidera de l'attribution de la coupe Singher.

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Le meeting de Champagne. Le concours de L modèles réduits..

Le Comité d'aviation de la Champagne, qui organise la Grande Semaine (22 au 29 août) a institué un service de logements qui fonctionne depuis quelques jours déjà. S'adresser au siège du Comité, 8, rue Bertin, à Reims, pour s'assurer dès maintenant un logement à l'époque des grandes épreuves

d'aviation.

Le concours de modèles réduits d'appareils | volants que l'Académie aéronautique de France avait organisé dimanche au gymnase Voltaire a remporté un grand succès. Les lauréats ont été

Planeurs 1, Schmeltz et Besnard 2, Jetot; 3, Kauffmann 4, René Stumpf 5, Mauve. Appareils à moteurs 1, Guéneau 2, Paulhan; .3, Mauve 4, Cudet.

Appareils lancés à la main 1, Caspar 2, Schmeltz et Besnard; 3, Espinosa; 4, Mme Bé• chereau.

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Ascension au pôle Nord en dirigeable On sait que M. Wellman s'est proposé, pour la deuxième fois, de gagner le pôle Nord en dirigeable.

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CALEDONIEN (C. M. M.), allant en IndoChine et au Japon, est parti à 7 h. soir. Port-Saïd. 19 juin.

YARRA (C. M. M.), venant de Madagascar, est parti à 2 li. soir. A4ontevideo, 19 juin.

Montevideo, 19 juin.

AMAZONE (C. M. M.), venant du Brésil, est parti à 4 h. soir. Port-Saïd, 20 juin. OCEANIEN (C, M. M.), .venant de l'Indo-Çhine ..et du Japon, est parti à 6 h. matin..

BEHSEIGHEBEHTS UTILES

Divers

ÏIPDTTTPPQ Succession du général James

~~)j,f~h,tR~ Succession du général J.nlEs

IîMII-IILjKjU K.EKRROSS,ayantde son vivant

demeuré h Klmbank, Grange Loan, Edimbourg, et décédé dans cette villo le 26 avril 187: doit être partagée entre les descendants de ses quatre sœurs et de son frère, docteur Adolphus Me Dovall ROSS. Toute personne ayant droit à cette succession et n'ayant pas encore fait de réclamation aux soussignés, personnellement ou par mandataire, doit faire ladite réclamation avant le 30 septembre 1909, car après cette date le partage de la succession sera fait.

48, Castle Street, J.ist F. ANDERSON, Edimbourg-, 17 juin 1909. WVS.

niman, îtj. Wellman construit un dirigea- ble,America. Ils sont, MM. Wellman et Vaniman, partis dimanche soir pour rejoindre, au Spitzberg les différentes parties du dirigeable qu'ils monteront sur place à Dane's Island. Le ijal- Ion sera prêt à partir du 20 juillet. L'àùaacieuse tentative aura lieu du 20 août au 5 septembre..̃' U

les dirigeables anglais

Le'ilorning Post vient d'ouvrir une souscription publique pour l'achat d'un dirigeable qui sera offert à la nation. ••>' 'Hier soir, le secrétaire du Comité parlementaire de défense aérienne a annonce,;jque le Comité avait déjà acheté l'option pour le plus, grand dirigeable connu, construit par la maison française Clément-Bayard. Avant la lin de la session "du Parlement, ce dh%eable tentera le voyage de -Paris à Londres et retour. '̃. ¡, :'ï; ̃̃' boxe ̃" •̃'£•

Peter Brown contre Moreau 'T;

Ce soir aura lieu un match qui, régulièrement, doit être intéressant, il mettra Aux prises l'Anglais Peter Brown et le Français Marcel Moreau. "̃' COURSES A PIEQ; '.}^\

Le record des 10 miUas

Le coureur professionnel américain PeJ-cy Smollwood a battu le record du monde des 10 milles (16 kilomètres. 93. centimètres)') en 50' 22", temps meilleur- de 18' au recor.il do Shrubb. .• ,| f La performance de Soiollvvood représente) du 19 kilomètres '100 à l'aeure. r

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-969-

Mémento:- À Paris, la tendance .est .lourde Mârclic iiTcgulicr à Londres, lourd à Berlin.

Paris, 22 juin. -La Bourse de New-York a eu hier un,accèsde faiblesse sur le bruit nullement coulir.mé d'une grave maladie de M. Harriman, des liquidations hâtives se sont produites .qui ont provoqué un recul très sensible de la plupart des cours. îsfos tendances sont si peu actives depuis quelques jours que nous n'avons pu nous dégager de l'influence défavorable exercée par cette baisse sur les dispositions du Stock Exchange et suivies cours du Rio: Notre Bourse a donc fait preuve d'hésitation sinon de lourdeur les affaires ont été des plus calmes et les allégements qui se-- sont produits n'ont pas eu de contreparties très faciles.

̃̃ II y a eu une autre cause de réserve pour liiotre marché Londres ̃procédait aujourd'hui à sa liquidation de fin juin pour les 'mines d'or étant donnée l'importance de ce règlement, on attendait avec impatience d'en ..connaître le résultat, et jusqu'à la fin de la séance les renseignements à-ce sujet ont été pieu abondants. D'après les avis que nous 'avons reçus, les reports .en mines d'or ont ̃ été faciles pour les bons crédits et au-dessous des" taux pratiqués pour le dernier règlement; mais il peut se faire que quelques positions douteuses aient éprouvé des difficultés pour se .faire reporter les ventes plus ou moins forcées qui doivent en résulter peuvent avoir unéTinfluence passagère sur la tenue générâlsyi'inais après les gros allégements qui viennent de se produire, ces positions ne doivent pas être fort nombreuses et le marché -ne tardera pas à se trouver en présence d'une position de place très assainie qui permettra de mettre à profit l'excellente situation de l'industrie sud-africaine. Les déclarations de dividendes qui viennent d'avoir lieu, sont, à ce point de vue, tui fait des plus importants.

Notre 3 0/0 revient à 97 10.

Les fonds d'Etat étrangers sont indécis l'Extérieure espagnole termine à 98 80 le Portugais 30/0, à 64 15; le ~)'6e 0/0, à 85Tle Turc unifié, à 93 22.

Les fonds russes se retrouvent aux environs de leurs cours précédents le 4 0/0 Consolidé, à 89 85; le A 0/0 1901, à 87 70; le* 0/0 or 4891, à 74 95 le 3 0/0 or 4896, a 72 70; le 5 0/0 4906, à 101 40; le 4 4/2 0/0 0 4909, à 97 35.

Les Lots du Congo sont calmes à 92 50. Les grands établissements de crédit restent sans variations bien sensibles la Banque de Paris à 1,668 le Crédit lyonnais, k 1,245; !lc Comptoir d'escompte, à 734 le Crédit foncier, à:755; la Société générale à 672; la Société marseiLlaise, à 822 la Banque française, n 270; le Crédit mobilier, à 123; la Banquede l'Union parisienne, à 850; la Banque Privée, s'avance à 422.

Les 'valeurs industrielles sont calmes lia Thomson cote 707; les Etablissements OrosdiBifdi, 214".

Les chemins français sont peu activement .traités Est, 900; Lyon, 1,305; Nord, 1,745; •Midi, 1,152-, Orléans, 1,355; Ouest, 934. Le Métropolitain reste inchangé à 524; le ftord-Sud se retrouve à 336.

Parmi les valeurs d'électricité, les Ateliers de constructions électriques du Nord et de l'Est (Jeumont) s'avancent à 333; les actions de la Société d'électricité de Paris cotent 447; les obligations 4 0/0, 492; aux cours actuels, l'obligation bien garantie, se capitalise aux environs de 4 0/0 net.

ih'Eclairage électrique termine à 258. Dans le compartiment des valeurs étrangères, les banques se retrouvent sans grands changements la Banque d'Athènes, à 123 la Làiul Bank of Egypt, à 202; la Banque cen~a~ me~feaMM, à 464.

Lcjîio termine à 1,895 après 1,909 au plus haut et contre 1,927 hier; la Central Mining est ferme à 447.

Les valeurs industrielles russes sont irré-

Fme de ch. allem. 26 ans, parlant français, réf. verb. et recomm.par maîtres, désire place avec cuisinière et valet, B. IL, 24, rue de Chaillot. flemme de ch.. 25 ans, connais. bien cout.,ménage et serv. table, désire place. Ecr. M. R. Figaro. Fmedéch.28a.,dem.pl.réf.U,bouI.Malesherbes,A. Fine, de chamb. 50 a., recom. par mait. 10 ans même mais. dés, pi. M. G. faubg St-Honoré, 75. eune fllle,22 ans, débutante, sach. très b. coudre, tt dem. place femme de ch. Ecr. M. L. 8, Figaro. femme de ch.,25 ans, pari. anglais,un peu français, 1 bonnes référ., dés. pl. Ecrire R. A. 25, Figaro. Fme de ch. 45 a., cap. coif. et repas, dés. place, p Paris ou camp. J. F., 37, rue de Grenelle. Fme ch. 30 a. 5 a. réf. verb. habit, voy. couche appt. l, dés. pl. ou extra.Ecr. J.A,63, boulv. Batignolles. Femme de ch., 25 a., pari. angl.. un peu franç., bonnes réf., dés. place. Ecr. Figaro, R. A., 25. Femme de ch., 39 a,, sach. robes, dés. pl. ch. dame sic, soig. dnieàgée,8a.réf.J.C.,17,r.Cambacérès. Femme de ch., 24 ans, sach.robes, demande place. Bonnes références. Ecrire A. D. 10, Figaro. Femme dech., 24a., conn. tr. b. serv., cout.,coupe, JP ling.,dem.pl. Bnes réf. C. L., 33, r. Lamartine. Bonne femmede ch., 36 a., conn. cout. et coiffure, demande pl. ou extra. G. J., 28, r. de Madrid. Jeune fille,24 ans, sach.robes. ling., repas., désire place fme ch.à Paris. Bnes réf.Ecr.G.A.L.Figaro. Tr. bonne femme dech. ,25 a., sach. serv., couture, T dés. pl., 4 a. réf. M. F., 55, r. des Matlmfins. Femme ch.,25 ans, grande, sach.coiff., serv.dame, f coût.. dés.place av.val. Bon. réf. Ec.V.P.3,Figaro. Jeune femme de ch., sach. bien coudre, bon serv., recomm. p. mtre, dem. pl. J. 0., 78. r. Mozart. Fme ch.,29 ans, long.réf.,v.,d.pl.Ecr.M.31, Figaro. Ménages

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A

guliercs la Bnansk, a 2/1 la Sosnowice, à 1,591 les Naphtes de Bakou, à 7§8. Les chemins espagnols évoluent auslciivirons de leurs cours précédents: le Saragosse, à 'i26 le Nord de V Espagne, à 359 les Andalous', à 21,-i. ̃ Les obligations 5 0/0 des chemins de fer de Rosario à Pucrto-BeUjrano se traitent à 488.

Les obligations 5 0/0 des Chemins de fer de Goyaz terminent à 435.

Bourses étrangères

Londres, 22 juin, 5 h. 15. On a procédé aujourd'hui à la réponse des primes. Marche ̃irrégulier. Consolidés calmes. Chemins. anglais soutenus, avec des échanges. restreints1. Fonds étrangers calmes. Valeurs cuprifères agitées, surtout le Rio-Tinto, sur un nouveau recul du métal. Valeurs américaines discutées on a principalement offert l'Atchison, le Baltimore, le Canadian Pacific, le Southern Pacifie, le Missouri.

Berlin, 22 juin, 3 h. 15. Bourse.lourde: Fonds allemands' et prussiens un peu offerts. Fonds étrangers sans variations très sensibles. Groupe américain offert. Valeurs de banques hésitantes quelques offres en Disconto, en Dresdner Bank, en Handels.' Chemins autrichiens et Chemins lombards mous. Valeurs industrielles et de charbonnages hésitantes, notamment la Bochumer, la Gelsenkirchen, la Dynamite.

Vienne, as juin, 3 h. 10. Marché calme. Fonds austro-hongrois soutenus "Crédit mobilier un peu offert Laenderbank, calme; Chemins autrichiens moins bien Lombards mous; Alpines plus lourdes; Tabacs ottomans fermes.

Bruxelles, 22 Juin, 4 h. 40. Marché très indécis jusqu'en clôture, où la lourdeur dominait, généralement. Seules les valeurs de charbonnages sont restées fermes.

Rome, 22 juin, 4 h. 45. Quoique la liquï- dation ait été des plus laborieuses, la fermeté s'est accentuée dans la plupart des compartiments.

Madrid, 22 juin, 5 h. 10. Bourse morne et sans animation. En clôture, la tendance était très indécise. Change, 9 30.

IIÎFOtWflTIOflS FI]ïfl]ÏCIÈHES CHEMINS DE FER DE L'EQUATEUR. L'inscription à la cote, au comptant, sur le Marché en banque, des 14,000 obligations 5 0/0 de la Compagnie des chemins de ferde l'Equateur, qui ont été offertes en souscription publique le 15 courant, aura lieu le jeudi 24 juin. Ces titres émis à 422 fr. 50 se traitent dores et déjà à 425 francs. EMPRUNT 5 0/0 DE L'ÉTAT DE PERNAMBUCO. On annonce que la souscription 5 0/0 de l'Etat de Pernambuco qui a eu lieu le 21 juin aux guichets de la Banque Privée a obtenu un plein succès. Dès jeudi 24 courant, il sera remboursé 50 0/0 des grosses souscriptions. Un avis ultérieur fera connaître la répartition.

CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE DE PARIS. Opérations du dimanche 13 juin au samedi 19 juin 1909

Versements reçus de 7,357 déposants,

dont 1)40 nouveaux.Fr. 717.861 >. Remboursements à 2,735 déposants,

dont 532 pour solde Fr. 639. 117 37 Capital employé en achat de Ren-

tes Fr. 39.188 01

LA PRODUCTION DU FER BRUT EN ALLEMAGNE EN MAI.–Pendant le mois de. mai, la production de fer brut. en Allemagne, a atteint 1,090,467 tonnes, contre 1,010,917 tonnes pendant, le même mois de l'année dernière, soit une augmentation de 79,550 tonnes, ou 7,87 0/0, et contre 1,094,314 tonnes en mai 1907, soit une diminution de moins de 4,000 tonnes. Po.ur les cinq premiers mois de l'année en cours, la production du fer bruten Allemagne a été de 5,182,268 tonnes, au lieu de 5,093,296 durant la même période de 1908, soit une augmentation de 89,000 tonnes, et contre 5,311,617 tonnes pour les cinq premiers mois de 1907, soit une diminution de 129,000 tonnes. On le voit, la situation n'est pas én'core aussi satisfaisante qu'ity a'dëux ans. Cependant elle paraît sensiblement meilleure que Pan dernier.

On dem..ménage,30-40 a (av.un enf. au plus), Fme parfaite, lingère, repasseuse, dirig. buanderie, mari entret. château. Situation stable tr. avantag Pressé, S'adr. M. Bessant, 4. r. Chauveau-Lagarde, Ménage tr.b.val.mtre d'hôt., b. cuisin.-pâtis., tr. b. réf.v.,d.pl.stab.ou ext.M.S..10,r.ConstantinopIe. Ménage val.-mtred'hôt.,fme ch.,fais.rob.,ling.36~30 a.,bne réf., dem, pi., F. R., 121,av. Victor-Hugo. Ménages. enf., ar.pr., v.ch.etcuis.,fer.petits savon. dés. place Paris oubanlieuo. Ecr.C.S.R.,Figaro. Ménage,34-29a.,cuisin.-pât.g:l.etfmecli.conn.serv.

lab., exe. réf. verb., 3a.de réf. R.M.,5,r.Mont-Doro.

Ménage valet et cuisinière dem. pjace Paris ou province, .bonnes référ. A. H., S3, r. de Chaillot. Ménage chef cuisinier et femme de chambre, dés. j11 place, sach. angl., b. réf. Ecr. L., 22, Figaro. Ménage, 40 et 42 ans, valcUntre-d'hôtel et bonne ttt cuisin''<d. pl.;w mais.enlOa.J.M.,91;r.duRocher Mge yal.ch.etb. cuislr,arriv. prov. dem.pl. Paris ou campagne, très bnes réf.L.B.; 51, r.l'Arbre-Sec. Ménage, 36 a.,val.-m. d'hôt., b. argt.et fme ch., c.,1., coiff, cxcell., réf., dés, pi. Ecr. B., 237, Figaro. Mge s. enf., val.-mtre d'hôt.ettr.b. cuisro-pât.-glac. Alsacien., 5-11 ansb.réf.,d.pl.Félix,71,r.du Bac. ge, 36a.,val.-ch.-mtre-d'hôt. etcuis"fais. glac.et jOj pâtis., 5 a. réf., d. pl. P. G., 2, rue Lagelbach. Ménage 45-42a., maît. d'hôt. ,fem.ch., fais. robe, cqif. 12 et 5 a.réf., dés. pi., enc. pi. Ecr.H., 59, Figaro. Cours de cuisine

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1 FONDS D'ÉTAT FRANÇAIS

"tr,. O/O Perpétuel G 9? 20 07 20

,,3 » ,O ̃ T Or 15 (J7 10 -̃• 05

̃ .t » n o/O Amortissable C 'JS DO ~(J 08 15 -̃• IS5 » O v7 T 9S 85 SJ OS M 55 1j » Obligation Tunis "C 4G7 4iiG 70 25 2 m Annam-Tonkin 2 <• » 80 70 SI 50 +.80 2 ̃ô0jMadagasoar2K%'iS'J7..» SO 50 80. 50 ,2 ̃ » o% 10011-05.» 0140 01 40 dU » Afriq.Occident.3% 1003.» 450 25 450 50 +̃̃ 25 lu » Algériens 1S02 » 418 446 50 -.1 50 H 50 Indo-Chine :]«% 189'J.» 408' 4GS » }̃[ •»̃̃̃̃ ̃ 'i»02.» '4i;i 4i;s ̃ :'i) » Ville de Paris 18054-» 5iij 545 -1 i~ -• ̃ 1800 o%» 500 ..505.. +.5.. » ° JS71 :̃». ilo-50 411 S0 -.2 20, 187i4% 515 25 5.15 25. 20 » 1S7G4J!» 515.. 511.1.. #}""̃ 1802 2% W 75 30750– -.25 1" ̃» » lS01-0G"-2^ 368 25 -36S S5 j0' 1S0S2' 121 25 -121 25 }2- ISOOMétr.» 400 75 408 -.1 75 Î7 «0 VMi2>» '«0 4 ili ̃ 10052^%» :«)', 5(1 !)9t .50 12 » Ville de Marseille 1877.» 41150 412 25 +..75 •»-» de Lyon 1880 3%» 112 25 112 25

SOCIÉTÉS DE CRÉDIT ET .OBLIGATIONS DU CRÉDIT FONCIER

TOGp Banque de France G 4:110 .{349 ̃• .+ -9 ••

52 12 d'Algérie. 1570 •1570

47 50 del'Indo-Chine> 1150.. 1450' 8 35 d'Atnènes T 123.. 121.. -.2.. 3 51 17 K" du Mexique» 1033 1032 -.1 28 31 Centr!°Mexic°.» 464.. 404 1 22 50 Ottomane » 730 ";)0 15 p. Esp1* de Crédite 203 202 50 50 JS p. Hypd'Espagne» 710 5 00 » Paris-Pay-BasT 1570 16BS -.2 40 » Union Paris- C 854.. 851 .3 l 12 50 FranoCom.IndT 271 270 -.1 25 24 des Pays autr.» 482.. 483 +.1 11 :U LandBankofEgypt.» 202 202 43 50 Comp" Algérienne. C 1035 [OU +.9 » » ̃ FrançMin.d'OrT ̃ 90 80 50 50 30 » Compt'nat' d'Escompte» «35 731 •• –.1 55 » Crédit Lyonnais » 1215 1245 14 37 Indust1 cfcCom'.C 698.. 008 1125 Mobilier Franc! 123 123 » 25 »' Foncier Egypf.C 760.. 701 50 +.4 50 15 Association minière. 27'i 273 » » Central Mining » 447.. 417 U) 25 Société générale » 67t 30 Crédit foncier actions.» 75S 755 –.3

13 » Oblig.com1" 2.00% 1S70-C 4SI 481 50 +.. 50

15 » 3% 18S0.» 503 503

12 » 3 Y, 1801.» 400.. 300 50– ..50 13 » 2.G0% 1802.» 4G3 50 465 +.150 ̃• 13 » 2.G0% 1S00.» 466 460 15 » Oblig.fonc"'3% 1879." 505 505 15 » 3% 1SS.I.» 436 25 436 50 +..25 13 » » 2.00% 1SS5.» 469 50 470 +.. 50 « » 2.80% 1S95.» 471 50 474 75 4- 25

15 » li% 1003.» 501 50 501 50

» » 3% 1000.» 208 2G8 » » Bons à lots 1OO fr. 1887.» 70.. C0 75 ..25 15 »'Obl.B.hypoth"l,OOOfr» 588 585 –.3

ACTIONS CHEMINS DE FER

» isone a trueima Ui (iSl 080 –.1

22 50 Départementaux 3% 002 660 .4

35 50 Est » S9G 900.. +.4..

15 50 Action de jouissance » 396 307 50 +.1 50 KO » Est-Algérien » 702.. 701. 4-. 2 10 » Métropolitain de Paris» 525 524 –.1 3% Nord-Sud» 337 336 .1 50 » Midi » 1119 U40 25 » Action de jouissance.» 503 587 –.0 72 «Nord -T 1711 1 50 » Action de jouissance.C 1330 1315 + .O 59 » Orléans » 1353 1351 ..I-.2

44 »| Action de jouissance.» 912 0i3 ..l + .l

38 50 Ouest » -930 935 +.5 21 »̃ Action de jouissance.» 474 476 +.2 28 75 Ouest- A!gérien(r.âG00f> GG2 50 6G7 +.4 50 57 »'Paris-Lyon-Méditerr. 1303 1305 +.2 1 35 Andalous » 214 213 –.1 33 » Autrichiens-HongroisO 785 7S3 –.2 10 »' Congo sup' aux g'iacs.» 302.. 300 50' + .1 50

» »:Sud-Autrich'Lombar-» 113

301ir. Méridionaux d'Italie..» 703 10 p- Nord de l'Espagne T 350 359 » «Portugais C 315.. 310 -.5 1G p- Saragosse T 42G 426

1 OBLIGATIONS CHEMINS DE FER

13 ï ±sone a truerma <, <uo.. 432 50 -4 00

15 » Départementaux 3% 418 50

25 » Est 52-54-56,5 (r. 650 f.)..» 656 657.. +.1.. 15 » o% » 412 50 4-12 50 15 » 3% nouvelles » 433.. 437 50– ..50 12 50 –2%% » 400.. 400 50 +..50

15 » Est-Algérien i » 435 434 25 +.. 75

15 »Midi3% » 437 25 436 125 15 » 3'i nouvelles » 434 433 1

15 «Nord 3 » 450 ..I 450

15 » ô% nouvelles » 410 75 440 50 25 12 50 2J4% (f.àSOOfr.).» 402 50! 400 75 -.1 75 15 » Orléans 3% 412.. 440 50 150

15 » 3% .nouvelles » 433 25 433. –25 ~35

12 50 254%(reiti-à5O0f.)» 393 50 391 -.2 50 15 » Ouest 3% ̃ » 43G 75 437 50 +..75 15 » 3% nouvelles » 434.. 434 » 12 50 2%% » 30125 392 50 +.125 15 » Ouest- Algérien 3% ». 432 420 –.3 15 » Dauphiné3% » 437 J 435 .2

15 ̃> ..P.-L.-M. Fus.anc. 3%.» 440 50 411 +..50

15 » Si Fus. nouv.3%» 433 50 434 .+.. -50

25.-» lMéditer.5% ir.aU25f.)« 61! 50 o i 1 50 i0~

1J »~~ Fus, nouv, 0/.» Âit fU 43l :J~ JU

15 » A\ 3' » 437 75i 43? 25 50

15 » J7Paris-Lyon3% 1855- ̃» 436 .1 JO 12 50I&VP.-L.-M. iy, » 303 304 50' + 50

Cuis.-pât.-glac, 43 ans, ne fait pas de mén., bnes réf. verb., des. pl. M. C., 284, boul. St-Germain. Bne cuisinière 38 a., fais, pât.-glac, rec. p. mait., dés, pl. av. f. ch.etval.J.M.,12,r.Picrre Charron Cordon bleu, 39 a., 5-3 ans même niais., tr. b. réf. verb., dés. pi, av. fille -cuis0. Ec, C.M..9,*Figaro. Îlxcell. cuisinière 34 ans. fais. gl.-pât., demande l place ou extra. M.B., 120, avenue Ch.-Elysées. (luisinièro 27 ans, fais. glace, mén., dem. place ou extra. M. M., 13, rue Gustave-Courbet. rie cuisin., sach. b. cuis, bourg., pâtiss., dem, place, bnes référ. M. A:, 34, rue de Laborde. Bonne cuisinière, faisant ménage, désire place, 14 ans même mais. Ecr. M.O. 15; rue Richelieu. (luisinière-pàtissière, 33 ans, désire place, i-cfél renées verbales. Ecrire A. B., 95, Figaro. Bne cuisinière-pâtis., 46 ans, 4 et 5 ans de bonnes réf. verbales, dem.pl. J.M. 9, rue Saint-Romain. Bno cuisinière, fais. pâtis, et glaces, recommand. par ses maîtres, dés. place. T.D. 6, av. d'Antin. né cuisinière, 42 ans, faisant ménage, dés. place avec femme ch. Bnes réf. Ecr. J. P., 8, Figaro. riuisinière, fait pâtisserie, recommandée par mai-, h très, dés.place ou extra. E.R. rue Montaigne, 15. Très bonne cuisinière-pâtissière.enoore en place, 33 ans, veuve, dem. place ou extra, très bonnes références verbales. Ecr. M.H. 52,bd Malesherbes. Cuisinière-pâtis. -glac, 30 ans, très bonnes référ., désire place ou extra. M.B. 9, rue de Florence. Cuisinière-pâtissière, bon. référ. verb., 44 ans, [t veuve, désire place. Ecrire M. C, 9, Figaro. Très bonne cuisinière, 30 ans, tr. b. référ., dés. pi. avec valet et fcm. de eh. A. M., 7, r. Henneqmn. Jlrès bne cuisinière-pâtis. -glac. dem. jîl. ou extra, bonnes références. M. P., 12, rue Montaigne. Cuisinière, 30 ans, libre, dem. place av. fem. de ch. 3 3 et 4 ans b. référ. Ecr. L. C., 32, rue Vignon. Cuisinière fais. mén. 32 ans, dés. pi. stable avec fem. de ch, bonnes référ. Ecr. L. F. G., Figaro. Cuis., 34 a,, réf. verb., d. ext. E. M., 47, r. Laborde. Cuis., 34 a., dem. pl. A. M. 53, rue. Pierre Charron. Bonne cuisinière, 37 ans, dem. place ou ext. pour saison, références. B. L., 106, rue Miromesnil. Très bonne cuisinière-pâtissière-glacière, un peu ménage, des. place sérieuse. Ecr. T. D.Figaro. Gouvernantes d'enfants

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Dern. désignation Cours de clôture Di«fêr.

reven DES VALEURS "JhîeTT^âûrr" constat. 1

h OBLIGATIONS CHEMINS DE FER 1

in » oua ae latrance l; «u -izu

15 » Andalous 3% 1" Série > 338 339 +.T.. 15 » n -j,y.2> » 310.- 311 +.1- 15 » Asturies 1" hypothèque.» 375 25 375 25 15 » Autr.-Hongr.3% l"hyp.» 430 431 +.1 14 33 Damas-Hamah 30i 30G +.2 15 Goyaz (Brésil) 5% » 435.. 435 15 » Lomb.3%(Sud-Autr.)anc.» 291 50 202 +.. 50 15 » nouv..» 280 50 286 25 25 15 » Madrid-Sarag.3%l"hyp.» 307.. 300. .1 15 » 3;52"hyp.» 30175 ..o 0, 15 » Saragosse-Cuenca3°li.» 305 75 305 50– ..25 15 » Nord-Espag. 3%ï"hyp..» 391.. 300 .1 15 » 3%2'hyp..» 3S3 382.1.. 15 Pampelune Spécial. 3% » 377 50 374 50 –.3- 15 » Portugais3%priv.lcrrang » 351. 351 25 4- 25

20 » Russes 1% 1903.» 410 .439 75 –.o 25

15 » Saloniq.-Constantinop.» .331 33i 20 » Smyrne-Cassaba 1804..» 473.. 475 +.2 20 » 1S95..» «8 50 418.. -50 25 » Victoria à Minas 5 45125 45 ï +:3 25

1 ACTIONS 'INDUSTRIELLES & DIVERSES

25 » Aciéries de France. Ci 513 510 3 M » de Longwy. 1101 1101 50 » deMicëeviUo» 1310 1330 -10 75 » At.& Chant, de la Loire» 1820 1810 –10 45 » Ch.& Atel.de S'-Nazaire» 034 082 -.2 40 » Agence Havas » 020 035 +15 15 »! Bateaux Parisiens » 236 23S 2G3!Briansk 275.. 271.. -.1 15171 Canal de Suez » 4750 71 3S PartdefondafC 2170 2170 12071 ̃– Société civile..» 3500 3(05 -.5 25 34 5»" » 705.. 700. .5.. J2G71 Actions jouiss.» 4125 35 » Comp' Franc.d.Métaux» 006 CSG –10 (5Î », Société de Penarroya." 1241 1249 +.S SG » Comp» Gêné1» des Eaux» 1079 1973 –.6 12 » Géné'-Transatl.» 227 50 220. .150 20 »' Havraise » 410.. 416 .3.. » » Charg" réunis..» 480.. 473 16 1 17 "• n Wag.-Litsord. 353 ..353 17 » priv.» 370 360 ̃• 4 100 » Contin1' Edison 1390 1300 f •10 GO In"» Téléphones» 311.. 315 +.4 F 20 » Docks de Marseille.» 392.. 392 I SO » Eaux therm1" de Vichy» 2370 F 40 i Etablissent' Cusenier.» 614.. 612.. +.2. F » » Decauville» 52 i'J ̃̃ –.3 F M » Duval » 1250 F

27 50 Figaro ex-c-li.nfôOJ-av1 09» 518 s

25 » Fives-Lille » 650.. 640. 10.. 55 < Forg.&Ac.delaMarine» 1374 1370 –.4 M » duN.&del'Est» 1025 t 55 » F"&Ch'delaMéditerr.» 1258 1258 c 1S » Grand-Hôtel » 256 256 f 7 50 Gd1 Moulins de Corbeil» 138 139 +.1 S0 »| Schneider &C"Creusot« 1S8J 18S5 15 » Soc. met. de Montbard.» 202 201 50 50 t GO » Gaz Central 15'j5 1.0 MagasinsGen.de Paris» 638 G38 d

150 » Boléo » 1059 4050 –.9

50 » Molita-el-Hadid500p..» !G39 » » Messageries Maritim.» 15S 160 +.2 12 50 Malfldano » 590 S » » Omnibus de Paris T 370 1350 –11 <' 14 » Orosdi-Back » 211 211 7 50 Tramways-Sud » 177 177 7 22 50 Petit Journal C 385 388 +.3 r 00 » Petit Parisien part bén..» 933 ..033 10. 201 Printemps » 405.. 495 16 » Kente Foncière » 406 407 +.1 68 95 Eio-Tinto T l<)27 1805 –32 o 32 » SociétéC'deDynamite» GG7 C 15 S"Paris*d'Ind'»électr.» 254 253 -.1 c 20 » Selsgeuim.Rus.mérid.» 354 a » » Société du Gaz deParisC 202 202 55 » Charb.de Sosnowice. 1588 1501 +.3 27 50 Thomson-Houston » 706 707 +.1 30 » Tramways Français.. 577 Ci 50 » Télégraphes du Nord..» 743.. 710. .3.. C! ̃15 Union des Gaz 1" série.. 875 S75 c~ 10 » Voitures de Paris » 214.. 214 c~

FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS *> m Ano-loic 01/ «/ T, Qi 1A f,i r., Fi

.4 Autrichiens 4 X or. 100 10U15+..15 0!

4 Argentin4X1896(RMci).T 9750 15 GE4%1900. 95 GO GE 4 Brésil4X 1889. SG 40 8545–05 G( M Sao-Paulo5'~1908.C 511 510. Ge 25 BuIgarie(PriM.de)5%1896. 50950 Je 25 5%1902t'56S. Li Congo<8onsa!ots).C C 9.i.. 9.}.

t5 Doman!"Autriohet886.' 307 :~Ub +.1

4 Emp.Chinois 4'~ Ub. !0t35 1009.')–40 4 »E~p,Chin~ls:j". lib. ~0:j7: 103 a~ 20 35 50 Privilégiée. 108 95 10075–20 20 L 4 Espagne Extérieure 4~ ~~3 98 80 10 à

25 Espinto-Santo.C .49u. 49; +.1 1

~5 »IEsJ?i~lt3-S~J1to.c Îli ~97;; +,1.- 5

JO »Haltlu" 1890.» .11.. 010 ~o yj

Hellénique 1SX1. 2G250 25750–.5.. ~1 '4 >¡Italien J:1.1' 10570 10560–10 G 4 Japonais 4 1905. 9s 50 2D

S5 '.Maroo5;: 190t.526. 2(

4 >¡MeXiCain4!: 1904. ?. d~

5 Minas Geraes 5% 16'Ji.C 507 25 509 +.1 75 <1 .i50Norvëgien.i~%190t-05.~ 9575 96..+..25 p 3 "'Portugais3%)' 6420 64 15'05 t Z500t)LTabacPortug.4~X-C 50725 505 50 -1 4 ongrois .1% or. '.)8.75 9SS5+..10 l94 .Roumain 4 X189S. 9275 92 25 J liq 5 .Russe 5% 1S22. 109 :,0 10S80!50 le

4. 4% 1880. g7 g) 87 40'25 )},

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wen 1ÎB S. '• Y A L E U R S "îmèrTTâûT" constat.

FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS

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̃5V» .4% lntér2f.6067..C 85 30 8i 1 30

5 » 5% 1906. T 10137 101 40 +..03

t' 5% ~l~'JOG.l' 1Ul 3'1 101,¡0 +.. 0:]

i'Â% i%% 1909 » 07 50 97 35 -15

4 » Serbie 4% 1S9." » Su 30 85 30

25 »| 5% •1902«lonopol.» Ï406 3 50 Suisse ?, cli.f.lS99-1902C 09 50 99 80 +..30 4 » Dette Turque Conv.Unif. 93 30 93 22 OS 20 » Ottom.Consol.4%» 4G3

20 » Ottom. priorité 4% » 455 450 C5

20 » Oblig. Douanes i' » 493 o oQ Uruguay 3%% 1891 C 74 25 73 75 50

OBLIGATIONS DIVERSES

» s Panama Bons à lots Ç 118 1Ï7 25 75 25. » .Suez 5% » 610 50 COS.. -.2 50

25 » 3% » 480

25 » Port du Rosario » 513 513 10 » C'« des Métaux » 508.. 501. .7.. Ij. » Transatlantique.» 377 25 378 +.. 75 10_ • Génér!tdesEaux3%» 43150 430.. –.150 «> 4%» 516 50 51S..+.150 50 27 » Fives-Lillo4;i » 499.. 495. –4 20 »Gaz&Eaux » 502. 501 50 -50 20 » Français et Etrang» 493 25 49 i 50 +.1 25 25 » Central 4% » 511.. 50S 25 -.2 75 24 Lits militaires » 606.. 60S..+2.. 17 50 Messageries Maritim1.» 410 410

20 » Omnibus 4% » 507.. 510.. +.3..

17 -M Voitures3«"; » 383.. 3S7. 1 ?0 » LdBankofÈgypte3KZ» 412 50 415 +.2 50 J ^Wagons-Lits i% 508 508

MARCHÉ EN BANQUE 22 juin

Hier | Aujourd j | Hier | Aujoun rgeptin 4%T 90 90 00 82 CapeCopper.T 204.. 200 51 iresil5%1895 98 70 98 55 Tnarsis nouv» 150 50 155 Si 5 1 903 100 20 Platine.C 415.. 414. _4 Resci 79 65 86 20 Electr. Lille. i 206.. 267. ntér. Espagn. 80 25 80 10 Union Tramwi 22 75 22., lexicain 5% 52 95 Cercle Vichy, i 110 ̃ 3%. '40 07 36 Chai. Nécess.i 1165 11G0 oum.5%03C 102 20 Cercl. Monaco» 5010 5005 ots Turcs. 176 175 25 Cinq.) 1010 1000 eBeersordi 37150 369.. Obi 4 i 308 50 308. arpener.i 1450 1448 Plaq. Lumière» 394 50 304 51 artmann.» 534 534 Tav.Pousset.» 113 113 uanchaca.,» 80 50 88.. Zimmer.» 101.. 100 5< aiirium grec» 60 25 59 75 Soie.artif.act> 300 298 "LorDietrich 3G2 50 355 parts CG 25 67 5(

La tendance est demeurée hésitante et même n peu lourde, sans très sensibles variations ependant, notamment dans le groupe des Fonds 'Etat.

La De Beers ordinaire perd 5 francs la préirence, 5 francs; la Jagersfontein, 3 fr. 50. Le Cape Coppcr recule de 3 fr. 50, et la.. Tharsis e 4 francs. Harpener sans changement. La Toula rétrograde de 9 francs la Maltzof o A francs la Hartmann de 2 francs;' la lalia-Karaïdin do 1 franc Huanchaca 88 contre 9 50 Iïaisins de Corinlhe 213.

Au comptant, l'obligation hypothécaire 5 0/0 or lord-Est, de l'Espagne est demandée à 470 francs. n annonce que les travaux de construction se oursuivent avec une très grande .activité, de lanière à pouvoir bénéficier, dans le plus bref élai possible, de l'apport de trafic que cette ompagnie peut attendre des trois lignes de liéniins de fer qui sont considérées comme ses ffluents.

MINES D'OR A PARIS 22 juin

ssinga. 7.. 6 25 Langlaagte Est 8G 83 50 lartered. 4150 30.. MayConsol. 40 50 40.. insol.Goldfi. 100 50 154.. NewGocS. 55.. 5150 own Deep.. 470.. 4G4 New Stein Est. 57 75 57 25 :stRand 136 50 133.. Randfo.Est.G. 71 50 ~~o 70 75 rreiraGold. 551.. 518.. RnndMines. 20150 255 55 >5 enchRand.. 25 50 25 Robinson Deep 120 50 126 50 duld Prop.. 88 25 87 50 Gold 282 50 280 50 IrJsnn. Deep. 107 RoodeportC.D. 32 31 Estate 38 38 Rosé Deep 131 50 130 n. Min. Fin.. 02 75 61 73 SimmeramlJ. 5J 75 55 25 errA. 57 55 ..1 S,Afr,GoldTr. 107 50 103 Iden Horse S !86 Î88 Transv. Land. 79 75 77 50 hannesb.lnv lnv 49 47 25; Van Dyk Pr. 37 36 50 noaster. 12 75 75 13 25 Village M. R.. -126.125..

Par suite des offres qui nous sont venues du îhors, le groupe sud-africain est resté lourd. Ferreira Deep, cependant, se tient ferme 173.

Voici les nouveaux dividendes semestriels qui ennent d'être déclarés

Ginsberg, 12 1/2 0/0, soit 2 shillings G pence; lencairn, 5 0/0 ou 1 shilling; Knights Deep, 0;0, soit 4 qui seront payables le août; cette répartition porte à 40 0/0 ou S lillings le dividende total de l'exercice; New "imrose, 20 0.0 eu 4 shillings; New Rietfonin, 10 0/0, soit 2 shillings; New Unified, 1/2 0/0 ou 2 sh. G p.; Johannesburg Consolated Invcstment, 10 0/6 ou 2 shillings payables 30 juin; Robinson Deep, 22 1/2 0/0 ou 4 shilîgs 6 pence, payables le 29 juillet, ce qui irte à 45 0/0 ou 9 shillings le dividende total l'exercice; Simmer and Jack Proprietary, 0/0, soit 2 shillings, payables le 12 août pro:ain, ce qui porte à 20 0/0, ou 4 shillings, le

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dividende total de l'exercice; Witwatersrand (Knight's), 17 1/2 0/0 ou 3 shillings 6 pence; De leur côté, la Langlaagte Estate 'déclare 10 0/0 ou 2 shillings, et la Langlagté.Block B., 5 0/0 ou 1 shilling; cette dernière: Compagnie. figure donc, à nouveau, sur la liste des ;rinnes à' dividende.

1 Bourses étrangères i LONDRES, 22 juin ';̃

5 1 Hier ,| Aujourd. || Hier I AufourdJ Consolidés. 81 5,16 Si- 5/16 Turc Unifié 92 1/6 '92 1/4. 0 Franc. 3%. 971/2 97 1/2 Japon5%02 101 3 '4 1013/4 Argen. 1886 105. 105 Banq.Ottom 10 1/4 10 BresiU; 83 3/4 83 5/8 Anaconda.. K) 9 5/8 ̃̃

Egypt3!4 08 98. Rio. 7G l'2 75 1/4

̃> Extér. -Esp. Q 97 3/4 07 1/2 Tharsis. 6 1/4 i G 1/8. 0 Italien 3%. 104-1/4 10i.l/4 Chang.s P"1 25311/4 2531 1/4 Portugais.. 64 3/4 61- 1(2 Esc.h.Banq. 13/4 .13/4, 41 Russe* 88 1/4 88 3,8 Aranntmfit. 2I1/1R 9i 3/trf

ï 1. ..̃ -1 BERLIN, 22 juin" ̃̃;̃̃?

Allemand 3%. Sd go 85 20 Dresdner Bank .153 50 152 ̃ .1 Prussien 3%. 85 60 85 10 Disconto Cam. 185 90 185 10, Extérieure Deutsche Bank 212 10 24170 Russe Oons4% 86 20 86 30 Berlin Hand.. 172 50 171 10 Hongrois. 96 10 06 60 Bochumer. 226 60 226 20

Italien 3 n/(. 105, 105.. Laura. 180 90 179 80

Turc Unifie 93 40' 93 30 Gelsenkirchen 177 50 176 90*, Ch. Autrichien 155 40-154 90 Harpener 189 i0 189. ̃̃ Ch. Lombards. 21 50 2L 30 Change Paris 81 10 81 10

BHUALL.LfcSl, ZZ juin

oiesut/o. lu de niu i fiuo. xy-iu loyo Extérieure*^ 98.. 98.. Saragosseact. 427 25 436 50 Turc Unifié. 03 18 18 03 12 Nord Esp. act. 361.. 359 50- 50 Banque Ottom. 717 50 Métrop. Paris. 525 25 524 75' LotsTurcs. 175 171.. Railways èlec. 141 140 50 LotsCongo. 88 50 So 88 50 Parisien électr 254 50 25i

'n~ru VIENNE, 22 juin

«UL1 ILUIU1I Ul. ILI >k\l 11 I UU LttlIlUCi UdlIK.. I l-Ui' 4j,{

Couron 90 25 96 20 Alpines 045 70 643

Hongrois Or.. 113 85 113 90 Tabacs Ottom. 374. 382.. Couron 93 10 03.. Chem.ftutricï. 72t.. -724 20 B'Autr.-Hong. 1785 1786 Lombards 100 50 108 70 Crédit Autrichl 638 201 637 50, Lots Turcs. 186 185 70 ,Créd.Fonc.Aut4OO8 ..|1098 .IChangss'Paris 95 31 95 31

«urne, ^juiu fflAUKIU, 22 juin .•

Renteltal.5% 105 90 105 77m Intérieure 4% 87 90, 87 00 e -3X i 72 30 72 30 | Amortiss. 4 96 40 98.40'- s BanqNationals 1342 1340 j Amortiss. 5 101 55; 101 35

s Ch.Méridion.. 704-50 704 50 :Banq.d'Espagn 4G5 461

Ch.Wéditerran 415 416 j Cèd hypoth4 Changes' Pans/ 100 25! 100 25 /Changes' Paris] 9 15 U 30

s NEW-YORK, 22 juin

fliuuisun lup.iii* il* x. new-i-uniar. 'oi i <* 'ol ô!\

e Baltim.& Ohio 116 3/8 115 7/8 Pensylvanie 135 1/2 135 3/8

r Canada Paoific 180 179 3/41 Union Pacific. 188 188 7/8 i Chicago S'Paul 150 1/2 150 T/8| West. Un. Tél. 72 1/2 71 7'8 3 Denv.-Rio-Gr. -4li 3/8 46 3/8 Argent-Métall. 52 1/4 52 5/8

Erié Railr.act 3"! 1/2 34 3/4! Amalgam. Cop. 78 l't 78 5'8

Eriègèn-obl.. 78. 77 5/8 Anaconda. 46 3/4 47.

Illinois cent.. 139 1/2 140 Calumet Héc. G50 651 Louisv. Hasv. 180 180 Cuivre 13 501 13 43 New-Ï-Huds.. 129 1/2 130 5/8 4 $

f MINES D'OR A LONDRES 22 juin

Apex 5 3/4 5 3/4 Jump.Deep. 1 5/8 l 9/16'

Angl.Frencii 2 11/32 2 9/32 Kleinfontein 2 13/16 2 25 '32'

AuroraW(N) 1 3/8 1 5/16 Langl.Est.. 3 1/4 3 1/16

Chartered.. 1 1/2 1 13/32 «ey.&Charl 4 5/8 4 7/8

Cinderel. D. 2 0/16 2 9/16 Modderfont. 13 1/16 12 7/8 CityandSub 2 7/16 2 3/8 NewGoch.. 2 3/16 2 Î/S 'S

Crown Deep 18 18 NewSteyn. 2 5/16 2 3'16

Crown Reef 12 1/8 12 1/8 NourseD. 3 3/8 3 5/16 De Beers D. 14 U/16 14 5/16 Rand Collier 2 1/8 2 1/llv 1 DurbanDp.. 2 1/2 2 l'2 RandMines. 10 1/4 10 3/32 Durb.Rood. 2 0/10 2 7/8 Robinson 0. 5 1/4 5

EastRand.. 5 51G 5 3/10 Rood.UMR R 1/8 3 1/16

Ferroira. 22 22 1/2 Rose Deep. 5 3/16 5 1/s Ferreira D. G 13/16 0 13 '16 Simm&Jack 2 5/32 2 5/.T' 1 Geduld 3 1,2 3 1/2 Trans.C.Ld 3 1/32 3 1:32 '"̃ Geldenii. Dp 4 1/4 4 1/4 Tr.Delagoa. 1 3/8 1 3/8 Geldenh.Est 1 1/2 1 1/2 Transv. G. 3 1/16 2 i/i Gen.Min.F. 2 1/2 2 7/1G Treastiry.. 2 1/4 1 Goerz 2 1/4 fl4 2 3/1G VanDyk. 1 7/16 1 7/16 Gold.Hors.S 7 5/16 7 3/8 VanRyn. 5 1/10 4 15/16 Goldfields.. 6 0/32 6 Village M-R. 5 5 -'• Jagersfont. 6 3/16 G 1/16 WestR.Cons 20sh 6p 29s!i Jubilee 2 1/4 2 1/4 WitwatDeep 5 7/8 5 7/8 Jumpers. 1 1/2 l 1/2 Wolhuter. 5 .• -4 7/8

rrasiame njmî Des pnms; » juillet. -sep jrtï 9 juillet. Londres, 22 juin, B h. 20 soir. ̃ ̃ ̃

Des allégements de positions ont eu lieu- cependant la liquidation s'est effectuée avec des taux de reports peu différents de ceux de la. liquidation précédente. On a fait 0 0/0 pour J'East" Rand, et entre 6 1/2 et 7 0/0 sur les autres valeurs. La Premier Diamond ordinaire reste à 8 7/8. DERNIERS COURS ÉTRANGERS Hier An iniinH

Barcelone Change sur Paris. 9 95 9 50

Gênes 100 27 100 25 Valparaiso. surlondres- 10 21/32 10 21/32 Rio-de-Janeiro 15 5/321 -=.̃

Métaux sur Londres

Cuivre, rnmntant R8 6/3 contra u KK 13/9

à trois mois. 59 2/6 59-11/3

Plomb anglais K Î/6J, espagnol 13 1/3.,