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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1909-05-23

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 23 mai 1909

Description : 1909/05/23 (Numéro 143).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2884663

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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so :m::m: aioeuët'

te Jardin des Tuileries: Georges Gain. Les déserteurs de Casablanca La sentence du Tribunal de La Haye Raymond Recooly. AI. Stolypine et la majorité octobriste RENÉ Marchand.

pans la marine Le Conseil supérieur-i Marc '"Landry, te Statut des fonctionnaires G. DavenaYÎ Journaux et Revues,* À

l'affaire Màrix Interrogatoires Georges Grisox.

L'affaire Steinheil La défense de Tardiveli Jean DE Paris. Un drame de la jalousie PAUL Edouard; Gazette des Tribunaux Georges Glaretie.

LE

'3ardln. T ~sl ri s

Jardin des Tuileries

Une série d'expositions aussi diverses ̃qu'imprévues exposition d'art culinaire, exposition des Indépendants, exposition de cent portraits de femmes,exposition florale, exposition de machines agricoles; exposition canine, a terriblement modifié l'aspect légendaire de notre beau jardin des Tuileries. D'interminables Mches de toile grise, des tentes multicolores, des kiosques pseudochinois des « thés » à musique, des faisceaux de drapeaux célébrant « l'entente cordiales, des réclames bariolées prônant 'l'excellence des « biscuits pour chiens » et la vertu des «pompes rotatives »; des affiches affirmant la supériorité des « tôles galvanisées» et des «zincs inoxydables»; des bureaux de change, des tourniquets, des chalets de propreté, des brosseurs pour chiens d'accortes marchandes offrant avec un sourire des graines de çobœa ou des boites de poudre à nettoyer l'argenterie; des débitants de macarons et de « tartines flamandes » ont faii de ce qui fut jadis le somptueux jardin des rois de France une succursale poussiéreuse de la foire de Neuilly, où les abois des dogues d'Ulm remplacent .les boniments des lutteurs et les orgues à vapeur des « cochons » de bois. Devant de tels avatars, l'ombre, de

̃Lb'ûïs'XrV^'evàrioùirait définitivement,;

Le Nôtre –.qui dessina ce beau parene retrouverait pas son chemin, et si le fantôme gracieux de Marie-Antoinette tentait de refaire quelqu'une de ses promenades d'antan, sa rêverie la conduirait non plus aux « volières et bassins » où le petit Dauphin et sa sceurttimaient venir contempler les évolutions de leurs [ canards favoris. mais bien chez le marchand de gaufres ou chez un débitapt de papier «tue-mouches »!

1 Aussi malgré ce temps radieux qui inous incitait à entreprendre, en compagnie de nos lecteurs, quelques belles ex'̃cursiqns aux environs de Paris-- tenons-nous à conter aux visiteurs étrangers et peut-être aussi aux oublieuses Parisiennes, l'histoire évocatrice du jardin desTuileries où les légendes semblent sortir déterre comme les fleurs des maxonniers et les roses des parterres. Chacun sait la genèse de ce grand.parc .créé par la reine mère Catherine de Médicis, le long du quai de Seine, sur l'emplacement du clos desTuileries, où s'élevaient d'humbles bicoques dé potiers vul-, gaires.qui y avaient leurs ateliers, leurs fours à cuire, leurs hangars, leurs petits potagers ils recueillaient les fleurs qui leur servaient de modèles et les légumes dont ils se nourrissaient. Commencé en 1563, le j ardin des Tuileries fut terminé en 1578. C'était de l'aveu unanime une merveille. On venait de loin admirer le Labyrinthe, l'Echo, la Fontaine, le Cadran^et la grotte des rocailles –œuvre "dé maître Bernard Palissy, l'illustre « potier de terre » qui s'élevait le long du quai, « près la marbrerie » (à la hauteur ,du pont.Solferino). Les charmantes gravures d'Israël Silvestre nous ont transmis l'image du jardin au temps de sa splendeur première; elles expliquent le souvenir charmé qu'en avait gardé Hen ri de Navarre lors de son m ariage avec Marguerite de Valois.

Devenu roi, Henri IV tient à honneur de l'embellir à son tour; il y fait planter des arbres et dessiner des parterres en mosaïques de fleurs; des jets d'eau jaillissent dans les bassins; plus tard on, cultive des mûriers et l'on établit .une '« magnanerie » dans les Tuileries; une ivolière, une ménagerie sont aménagées; :c'est un séjour divin. où la Cour se .plaît à venir danser, collationner, pêcher. On y chasse même; les mémoires de lord Herbert de Cherbury, ambassadeur d'Angleterre, rapportent que la ,reine Anne d'Autriche reçut dans les cheveux quelques grains de plomb « destinés aux oiseaux que le Roi tirait dans les grands arbres ». On y faisait aussi la iète": le 20 avril 1630, Louis XIII avait concédé à un nommé Regnard ancien valet de chambre du commandeur de Souvré » un terrain vague compris « entre la clôture du jardin et le bastion méridional de la nouvelle enceinte. > (à l'angle actuel du jardin, près du pont de la Concorde). Regnard fit de ce « désert », contigu au chenilroyal (lequel s'élevait sur notre place de la Concorde) un lieu de délices, « couvert de fleurs et de plantes rares », où il .fut longtemps de bon ton de venir copieusement festoyer, rire et boire. C'était le rendez-vous des seigneurs de la Cour et de «tout ce qu'il y avait de galant » les grands de la Cour s'y « encanaillaient » volontiers le «. divertissement » s'achevait généralement sous -la table, des « anges gardiens »-ramassaient les mtem.Dcrants convives. Le~

scandale fut tel que Louis XIV acquiesça à la demande de Le Noire le célèbre ingénieur et le jardin Regnard fut englobé dans le remaniement général qu'il fit, en 1664, du parc des Tuileries. Le Nôtrc.modiflant totalement l'ancien décor, supprime la rue des Tuileries (rétablie aujourd'hui) séparant le palais des jardins, détruit la volière, la garenne, le labyrinthe, convertit en terrasse la fortification de Charles IX, et du pontlevis fait le « Pont tournant » face à l'avenue des Champs-Elysées. Un vaste parterre assez large pour donner le recul nécessaire à la mise en valeur du château- se couvre,de massifs de gazon, de broderies, d'arabesques de- fleurs; puis vient le « couvert » bien boisé, fourni d'arbres rares, de quinconces, de charmilles. 'enfin le beau parc qu'entourent des terrasses est semé de statues, de vases, de motifs décoratifs. c'est une merveille Mais Louis XIV délaisse Paris pour Versailles; de longues années se passèrent sans que les Tuileries abandonnées redevinssent château royal. Quelques Parisiens y venaient toutefois respirer « l'air des champs ». Vers 1760, de charmants dessins de Gab. de Saint-Aubin nous montrent d^élégants cavaliers fort occupés à marivauder avec d'aimables filles sur les bancs .de bois épars dans- les contreallées ombreuses. un industriel avisé, Bontemps, gouverneur du château, y installe des « chaises payantes », dont la ferme rapporte 13,000 livres annuelles à à Mlle Allard, Egérie du sieur Bontemps. Des aides-jardiniers, -promènent à bras un tonneau d'arrosage dont les jets horizontaux permettent aux promeneuses précitées de^montrer les plus jolies jambes du monde, en grimparit sur les chaises de paille de Bon temps On vient au jardin pour respirer'les fleurs, discuter les gazettes, regarder le soleil se coueher derrière les hauteurs du mont Valérien; pour y faire reproduire, en quelques minutes, ses traits par le Polonais découpeur de silhouettes en papier noir qui prend « 20 sols pour le portrait d'une dame ).Les enfants jouent dans le sable, les « beautés » minaudent, les coquettes échangent d'audacieux « clins d'yeux », lés filous font ample moisson de bourses et de. tabatières. Soudain éclatent des bagarres, des disputes. ce sont deux rivaux qui se gourment ou un vieux maniaque, chevalier de Saint-Louis trop connu pour les libertés qu'il prend avec les femmes qu'on- expulse à coups de canne. De temps en temps des fêtes y rassemblent les Parisiens, et en décembre: 1783 les aéronautes Charles et Robert y tentent– avec quel -succès des ascensions en « ballons perdus ». Le 6 octobre 1789, la Cour de France réintègre les Tuileries,- ram enée brutalement de Versailles par les bandes révolutionnaires qui sont allées y chercher, la pique en main, «le Boulanger, la. Boulangère et le petit mitron » En quelques heures il faut « mettre en état » le château, abandonné depuis cinquantesept ans, pour y recevoir le Roi, la famille royale et leur interminable suite. Comme tout manque, lits, tables, chaises. on doit se contenter de couches de sangle et de grabats, réquisitionnés dans les chambrettes des pauvres diables hébergés depuis des années, par charité, dans le'vieux palais des Médi-' cis.

Dès l'arrivée du Roi, les jardins sont envahis par des foules qui l'interpellent,' tantôt pour l'acclamer,tantôt pourle menacer et pour « voir s'il est » On respire enfin; les enfants royaux peuvent installer une volière sur l'emplacement du jardin Regnard et assister, charmés, aux évolutions de leurs canards mandarins.

Ces heures calmes furent brèves. Le 21 juin 1791, dès la pointe du jour, une rumeur grossissant de minute en minute emplit Paris. « Ils sont partis » Ils.

c'étaient le Roi, la Reine, le Dauphin et

Madame Royale. La domesticicité du château ayant trouvé les appartements déserts avait donné l'alarme. les clubs se déclaraient en permanence, l'Assemblée se réunissait à la hâte on acclamait les piques du 14 Juillet; la municipalité, par trois coups de canon d'alarme, annonçait officiellement la fuite du monarque. Dans les Tuileries envahies, foule des Parisiens, consternée à huit heures, s'en félicitait à neuf heures, pour applaudir le surlende-, main à la nouvelle de l'arrestation à_ Varennes de la berline emportant les fugitifs. Le 25 juin jour Où, les « fuyards » durent « affronter Paris » fut pour ces malheureux une journée de supplice. Epaves des antiques monarchies, ils rentraient au château escortés d'hommes à pique encadrés de forêts de baïpnnettes, avec leurs serviteurs liés sur la voiture, au milieu d'une haie menaçante de spectateurs, la haine aux yeux, muets, immobiles, le chapeau sur la tète.

Depuis lors, séparation complète entre la Royauté et l'Assemblée. Reflétant les passions du jour, le jardin des Tuileries est scindé en deux parties absolument distinctes laterrassedesFeuillants et les entours de l'Assemblée siégeant dans la salle du manège (sur l'emplacement de la rue de Rivoli,près de la grille d'entrée que décorent, à droite et à gauche, deux grands groupes de bronze vert, œuvres de notre très cher père) s'appelleront, « la Nation ) et un infranchissable ruban tricolore l'isolera des « terres de Coblentz » affectées aux rares promenadés de la famille royale prisonnière. Le 10 août 1792, le soleil se leva pourpre, dans un ciel de feu. Il était quatre heures et demie du matin, on n'avait pas dormi dans le château angoissé, où, de toutes parts, affluaient les mauvaises nouvelles. « Ma sœur, venez donc voir le lever de l'aurore "dit Madame Elisabeth Marie-Antoinette. C'était l'aurore de leur agonie L'invasion du château allait commencer.

A. sept heures, le Roi, vêtu de violet, la Rejne. aui avait beaucoup pleuré et

dont les yeux « étaient rouges jusqu'au milieu des joues », sortaient des Tuileries pour n'y plus rentrer. ils allaient chercher asile au sein de l'Assemblée nationale. Ils traversèrent les jardins déjà jonchés de feuilles sèches que le petit Dauphin « s'amusait à pousser dans les jambes des personnes qui marchaient devant lui ». Quelques minutes plus tard on enfermait Louis XVI et sa famille dans la loge du « logo tachygraphe », sorte de sténographe chargé de recueillir les débats de l'Assemblée. C'est derrière les grilles de fer séparant cette étroite logette de la salle des séances que Louis assista à sa déchéance. Pour la dernière fois ces malheureux avaient traversé le parc des Tuileries 1

Pendant la Révolution, le jardin dé-;serté ne se remplissait que les. jours de.fêtes populaires.On y dansa « la Carmagnole » on y chanta le Ça ira et, sur la proposition du vertueux et bucolique Anaxagoras Chaumette, on planta avec ostentation des pommes de terre dans les « anciens parterres de la Tyrannie », le long de la terrasse des Feuillants. Elles seront d'ailleurs utilisées, ces pommes de terre symboliques les élèves de l'Ecole de Mars à l'étrange costume dessiné par David les déterreront et les mangeront pendant la nuit du 9 thermidor, alors qu'appelés en toute hâte par la Convention terrorisée ils défendront contre l'invasion des bandes rebespierristes les abords du « Temple des Lois rf.

Que de choses nous resteraient encore à conter sur ce jardin où se déroulèrent tant de faits glorieux ou tragiques de notre histoire nationale On y fête l'Etre suprême et l'on y magnifie les mânes de J. J. Rousseau. Napoléon y passe des revues et la Restauration y donne des fêtes. Louis-Philippe s'y fait acclamer par la garde nationale, et le prince impérial avant d'aller se faire tuer au Zpulouland– prend des leçons de « vélo-, cipède » sur la terrasse du bord de l'eau. Le 4 septembre 1870, les grilles dorées des Tuileries sont enfoncées par la ruée du peuple demandant « la déchéance » et pendant le siège de Paris, les artilleurs campent dans le grand jardin dé-

vasté

'Puis, c'est l'effondrement, l'incendie la Commune met le feu au palais des rois de France; une nuitdïncendie anéantit trois siècles d'art. Mais trois jours auparavant, le dimanche 21 mai 1871 au moment même où les troupes de Versailles pénétraient dans Paris par la porte de Saint-Cloud, un grand concert se donnait dans la salle des Maréchaux « au profit des veuves et orphelins de la République. Mme Bordas chanta la Canaille, Mme Agar dit le Lion blessé, de Victor Hugo.

C'est tout cela qu'évoquent, de très loin, les multiples « exhibitions » ornant actuellement si j'ose dire notre vieux jardin de Tuileries. Les étrangers assoiffés d'émotions fortes qui, sous la Terreur, venaient, du haut des terrasses, contempler de près le spectacle des guillotinades, sont aujourd'hui remplacés avantageusement par de jolies femmes moulées en des fourreaux Directoire; souriantes, elles boivent le thé de cinq heures en regardant défiler les autos encombrant la place de la Concorde, et du haut de son pupitre de chef d'orchestre, Rodolphe Berger verse des valses lentes en leurs oreilles charmées

Georges Cain.,

Échos

La Tempéraiure

Le temps est très beau dans la région parisienne et la température s'est, encore relevée. Hier matin, le thermomètre marquait, à Paris, 21° au-dessus de zéro; il atteignait 320 vers trois heures de l'après-midi et restait à 290 à cinq heures et demie du soir.

La pression" barométrique varie peu; elle accusait à midi 765" 8 elle reste élevée sur tout le continent; elle varie entre 765mm à Biarritz et 772" à Varsovie.

Des pluies- sont tombées dans le nord de l'Europe. En France, on signale quelques ondées dans la moitié Sud un orage a éclaté dans la région de Lyon. Sur nos côtes de la Manche et de l'Océan, la mer est belle ou peu agitée.

La température a été remarquablement élevée vendredi dans nos régions du Nord et du Centre.

Départements, le matin. Au-dessus de ^éro 12° à Brest, 130 à Dunkerque, à Ouessantet à Lorient, 140 à Cherbourg et à Toulouse, 150 à Boulogne, à Nantes, à Rochefort, à Limoges et à Perpignan, 160 à Biarritz, à Charleville et à Cap-Béarn, 170 à l'île d'Aix et à Belfort, 180 au Mans, iq° à Bordeaux, à Clermont et à Lyon, 200 à Marseille-, à Oran et à Alger. En France, le temps va rester chaud quelques orages sont probables,

(La température du 22 mai K)o8 était, à Paris 190 au-dessus de zéro le matin et 2g0 l'après-midi; baromètre 759e"11, ciel très nuageux.)

̃ Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses au Bois de Bourpgne.– Gagnants du Figaro: Prix de l'Ecolc-Mïlitaire Amadis; Sfax. Prix de l'Esplanade Golden Pheasant Florimond Robertet.

Prix La Rocltetle (Pouliches) Ronde de Nuit; Azalée.

Prix La. Rackette (Poulains) Oversight; Méhari.

Prix dit Prince-de-Galles Moulins La Marche L'Inconnu.

Prix Rieussec Aquarelle; Saint Mathurin.

A -Travers 'Paris

Le Président de la République et Mme Fallières ont offert hier un déjeuner en l'honneur des membres du Conseil supérieur de. la marine, déjeuner auquel

ont assisté MM. Clemenceau, Alfred Picard et le général Picquart.

L'Académie francaise vient de recevoir notification d'un legs très spécial, et vraiment intéressant, qui lui est fait par une demoiselle Louise H. Leclère, décédée à New^York.

Ce legs est de cent mille francs. La donatrice, qui fut témoin des angoi'sses de la vie de nos institutrices françaises, souvent réduites au plus cruel dénuement, veut.que le revenu triennal de cette somme soit consacré à la création d'un prix d'environ dix mille francs, destiné à « une maîtresse' d'école de n'importe quel département, arrondissement, hameau, village ou ville du territoire français, qui, de l'avis de l'Académie, se sera le plus distinguée par son influence morale sur ses élèves, et par son zèle et son succès à leur inculquer de-solides principes de moralité et de vertu».

Lë prix ainsi fondé devra porter le nom du père de la donatrice, Louis Leclère, en l'honneur et à la mémoire de qui il est institué.

y

Imaginez un instant-un seul instant que Mme Steinheirsoit innocente du crime abominable dont elle est accusée et' qu'elle devienne soudain l'objet de la sympathie; et de la compassion générales, et demandez-vous, dans ce cas, s'il ne conviendrait pas de lui accorder des droits d'auteur ?

Songez, en effet, à la contribution considérable que le drame de l'impasse Ronsin vient d'apporter à l'art dramatique. Aux Bouffes-Parisiens, l'Impasse dans toutes les villes (le province, un mélodrame ambulant, la Y euve tragique, reproduisant, avec des interprétations diverses, les péripéties de lu lugubre histoire. De qui est cette histoire? De. Mme Steinheil, clui devrait en être à tout le moins considérée comme la prin-

cipale-collaboratrice.

Et lié pensez point que cette proposition 'soit de pure fantaisie. Elle a des précédents. Naguère, un parent de Fual'dès, qui habitait dans les environs de

Rodez, essaya d'avoir une petite part sur

les* •bénéfices du mélodrame fameux dont son ancêtre avait été la: victime. lly a là un petit problème' tout à fait intéressant et dont la Société des auteurs aura peut-être à s'occuper quelque jour. Les chanteurs ont bien le droit de réclamer des droits aux fabricants de disques phonographiques qui reproduisent leur voix. Pourquoi ne pourrait-il 'pas en être ainsi pour les principaux personnages d'une aventure réelle, lorsque des auteurs les empruntent pour les porter à la scène?

,Versailles subit en ce moment une invasion comparable aux invasions de sauterelles qui dévastent parfois l'Algérie. Le fléau versaillais, ce sont les chenilles. Elles se sont abattues par milliers sur les magnifiques ormeaux du boulevard du Roi, du boulevard de la Reine, de l'avenue de Paris, et la moitié de ces arbres sont aujourd'hui grillés comme en automne.

L'édilité versaillaise, si soigneuse delà bonne tenue de sa ville, est désolée. Elle vient de' décider une guerre acharnée aux terribles bestioles, à grand renfort de chlore. Mais il est sans doute trop tard, et les avenues de Versailles garderont cette année leur double aspect automnal et printanier par leurs frondaisons déjà rousses, ou encore vertes. Cette parure inédite est d'ailleurs fort pittoresque, et plusieurs artistes se sont empressés de la noter sur leurs toiles pour les Salons avenir.

Le musée Carnavalet va- s'enrichir de toute une documentation riche et précise, relative un point particulièrement intéressant de l'histoire de Paris la reconstruction de la colonne Vendôme après la Commune.

C'est à l'architecte Alfred Normand, récemment décédé, qu'on avait confié cette reconstruction, et l'éminent doyende l'Académie des beaux-arts en avait gardé un dossier des plus curieux. Dessins, livres, notes, tous les objets se rapportant à cette tâche, jusqu'au modèle de l'échafaud qui servit à la remise en place de la colonne, deviennent, en vertu d'une clause spéciale du testament d'Alfred Normand, la propriété de ce musée.

La Chambre, qui aime les contrastes, vient, on le sait, de consacrer ses deux dernières séances à l'inoffensive question de la sériciculture. Après les énervantes journées consacrées aux postiers et à la C. G. T., cela parut doux et lénitif au possible. Deux jours durant, en un débat qui, en bonne justice, eut dû être présidé par Mistral, on ne paria que de « vers à soie », de « cocons filés » et de « magnaneries ». On se serait vraiment cru au pays de Mireille

Le plus curieux, c'est que la température se mit de la partie, et nos députés, qui ont un thermomètre dans leur salle de délibérations, purent, en allant le consulter, constater que, pendant ces deux journées, lacolonne de mercure demeura Iixeà25 degrés centigrades. C'est, on le sait, d'après la mention classique qui accompagne tout thermomètre, le degré Vers à soie! Ce doux débat, on l'avouera, vint bien à son temps. et le thermomètre parlementaire en marqua bien la note exacte

Par ces jours accablants, l'exposition horticole retient le plaisir curieux des Parisiennes ten leur offrant le merveilleux spectacle de tant de plantes et de tant de fleurs assemblées harmonieusement. Les couleurs rayonnent au-dessus des parterres, comme les .flammes ciian-

géantes qui fabriquent le parfum de qhaqne fleur. C'est une apothéose, faite de mille tableaux, nourrie de mille effluves, dans un ensemble prodigieux et qu'on ne saurait analyser si nous ne possédions le parfum de la Dame en noir, cette « adorablement désespérante odeur », qui donnait à l'héroïne du célèbre roman son charme irrésistible.

̃ INSTANTANÉ

Edouard JULHIET

L'apôtre dévoué et désintéressé des Tribunaux d'enfants dont la campagne ardente a arraché les petits coupables aux juges de droit commun, à l'atmosphère funeste des maisons de correction, et leur a donné des magistrats à eux, une pédagogie pénale àeux là liberté surveillée.

C'est donc à lui que nous devons ces séances déjà fameuses du lundi à la 8" Chambre, où se fait une si belle et si/utile morale sociale.

M. Julhiet vient de publier les résultats du nouveau régime sur 361 enfants jugés par la 8° Chambre et mis en liberté surveillée, 80 sont placés à la campagne et se conduisent bien, 22 se sont engagés dans l'armée ou la marine, 98 autres sont complètement rentrès dans la bonne voie, 50 demeurent hésitants et restent soumis à une surveillance étroite. Sur les ni enfants restants, 28 ont disparu, 24 sont restés réfractaires et 59 ont été envoyés en correction après un, nouveau délit.

En résumé sur 311 enfants jugés par les Tribunaux d'enfants, 250 paraissent aujourd'hui à peu près sauvés. Au lieu de manier le couteau dans les banlieues ou sur les boulevards extérieurs, les voilà occupés à labourer la terre ou à servir leur pays dans l'armée ou là marine.

C'est l'heure qu'il faut choisir pour féliciter M. Julhiet de son initiative et de son zèle social. II nous faudrait beaucoup d'hommes de son dévouement, de sa persévérance et de sa ferveur!

Nous avons reçu: pour le monument Beethoven, de NI. Marinetti, 20 francs, et de Mme Fritz Frœlich, 20 francs, ce qui, avec les listes précédentes, fait un total de 39,364 fr. 55; et, pour le monument Mistral, dé M. Horace Hennion, 10 francs, de M. HenriMonod, 30 francs, et de M. Orner Martel, domaine du GastMaillane, 50 francs.

Encore un créancier que Balzac et M. de Royaumont, le dévoué conservateur de sa maison de Passy, ne se connaissaient pas. ̃̃.• L Assistance publique, mise en éveil par les notes concernant la « Semaine balzacienne », qui vient de finir, a envoyé un dé ses inspecteurs rue Raynouard, voir s'il n'y avait pas là quelque chose à glaner pour ses pauvres !̃-̃̃ Un gueux trouve toujours un plus gueux qui l'implore.

On sait que- Victorien Sardou avait formé une tris abondante et très riche bibliothèque où les visiteurs n'étaient que rarement admis. Cette bibliothèque, qui était son « grenier dans sa propriété de Marly, n'était pas seulement un exceptionnel instrument de travail; il v puisait également ses plus délicieuses joies de bibliophile. On le comprendra aisément rien qu'en voyant demain, à l'hôtel Drouot, les livres admirables qui seront exposés, et composeront la première vente il y a là, en des exemplaires qu'on ne trouve plus, hélas qu'à des prix fabuleux, des livres anciens fort rares, des livres aux armes de personnages célèbres, des livres illustrés du quinzième au dix-huitième siècle, des manuscrits, des recueils de costumes, de fêtes, etc. La vente, qui durera du 25 au 27 mai, sera dirigée par Mes Lair-Dubreuil et Henri Baudoin, assistés de M. Henri Leclerc, expert. Tous les livres portent à l'intérieur l'ex-libris de Sardou, qui est fort joli.

Le roi d'Angleterre, grand connaisseur en fait d'automobile, honore la marque Mercédès d'une faveur toute particulière.

Le souverain a reçu ces jours-ci la nouvelle 65 HP. qu'il avait commandée à cette maison. C'est un élégant landaulet, dont le modèle fait actuellement l'objet, à Londres et à Paris, de nombreuses commandes.

On ne saurait rien rêver de plus confortable ni de mieux compris à tous égards.

";V:'7 Hors Paris '̃̃>̃̃

L'avènement des Jeunes-Turcs va atténuer, dit-on, les rigueurs de la censure ottomane qui avait, depuis vingt ans, les exigences les plus extravagantes et les plus capricieuses.

Ce pauvre Coquelin aîné s'indignait d'avoir vu interdire sous son titre habituel lés représentations de l'Abbé Constantin. On ne sait pourquoi l'Anastasie byzantine exigeait que ce titre fût modifie et remplacé par celui du « Pasteur Constantin ».

De même dans Ruy Blas, les censeurs turcs estimaient que le rôle de la Reine constituait une injure à la souveraineté et que Victor Hugo devait être corrigé, sous peine d'ébranler le trône du Sultan et de faire pâlir son croissant. Partout donc dans les vers du poète le mot reine fut remplacé par le mot princesse. Tant pis pour la poésie si ces modifications ajoutaient quelques pieds aux hexamètres de l'auteur. Ainsi au troisième acte l'artiste chargé du rôle de Ruy Blas devait dire non-pas.:

Je crois que vous venez d'insulter notre Reine, Mais bien

Je crois que vous venez d'insulter notre princesse ..C'est un rien, et l'on ne peut que félL-

citer la Jeune-Turquie d'accorder une hospitalité un peu moins cruelle .aux* chefs-d'œuvre de notre, répertoire.

C'est un enchantement que le séjour de Rheinfelden en cette saison. Les parcs des Etablissements Dietschy sont dans toute leur splendeur, et les baigneurs qui aiment à faire leur cure saline avec plus de tranquillité qu'en pleine- affluence, sont encore dans les conditions souhaitées par eux. Juin s'annonce déjà comme devant être des plus brillants, c'est d'ailleurs un excellent mois pour s'installer à l'Hôtel des Salines.

Nouvelles a la Main Les fonctionnaires vont avoir teur

statut..

En quoi? ̃

Une jolie définition de la Belgique ;< C'est l'Odéon de la France »

Elles causent

Croyez-vous que Charles n'a pas écrit une seule fois à sa femme depuis vingt ans qu'ils sont mariés.. Oh le misérable

Mais non. C'est tout naturel, il ne l'a pas quittée un seul jour. -• '•̃ M. Jaurès déplore -l'échec de ses amis de la C.-G. T., mais sans y insister. Il a la défaite modeste.

Le Masque de Fer.

Fantaisies parisiennes

LE GRA.NO SOIR

Qn.lç. sentait venir, eut-on dit. Les prophètes Annonçaient qu'on allaittroubler toutes les fêtes; Chaque jour, l'horizon, au déclin du soleil, S'empourprait d'un reflet plus rouge! Un vent, [pareil

A l'autan que le bon La Poataine déchaîne Redressait les roseaux et menaçait le chêne Des seigneurs, redoutes. ireinblaieû); dans leurs ̃-̃̃ [maisons

Et les bourgeois se pourvoyaient de saltisons. Les postiers ne voulaient plus 'rien savoir'des '̃'̃•̃ ̃.• l [Postes; Et des soldats, partout,oampaientparpetitsjoostos; Ce n'étaient quecipaux à roulettes.; les. gens Murmuraient Tout vaniaU à croiser tant d'agents. La grève. générale alignait ses rebelles La C. G. T. galvanisait sa Grange-auxÊollés. Oui! c'était le Grand Soir "Ma Solidarité >; ̃' Ouvrière écrasant l'éparse Autorité ̃

Déjà, les radicaux, pour ;a lutte flnalof ̃;< ;'i Epelaient,.au lutrin, l'Internationale!' ̃-

Or, le Grand Soir, à mi-chemin, a fait long feu! La C. G. T. lâchant la Veine et son cheveu,' Au lieu de nous manger se dévoré elle-môine.; Quand l'un de ses sachems dit Me suive qui ••̃̃̃• !l .'• [m'aime ,Nul ne bouge; les -pieds- sont --nickelés. Pourtant" Comme il faut bien flétrir quelqu'un, cela s'entend, C'est Guérard qu'on houspille et Pataud qu'on [bouscule

Et je ne trouve pas cela si ridicule Louis Marsolleau.

LES DÉSERTEURS. DE CASABLANCA

LA SEN-TEISTCB

̃ du- • • ..v Tribunal de La Haye

Il faut rendre à l'opinion publique,' celle d'Allemagne et celle de France, cette justicequ'elleattendait, sans aucune espèce d'anxiété, le verdict qui devait être rendu par le Tribunal de La Haye, dans l'affaire' des déserteurs de Casablanca. Dès l'instant qu'elle était, par un accord heureux des deux puissances intéressées, soumise à la décision des ar- bitres, l'affaire perdait, comme on dit, tout son venin. On était bien sûr que ceux-ci, avec du 'temps et de la patience, finiraient par se débrouiller dans cette question compliquée des -controverses juridiques se mêlaient à des discussions défait.' > .]--̃. :̃̃'<[̃ L'incident est de date trop récente pour qu'il soit nécessaire de le rappeler longuement le 25 septembre 1908, six déserteurs légionnaires, en civil, accompagnés de M. Just, employé du consulat d'Allemagne, furent aperçus par des gendarmes français au moment où ils cherchaient à s'embarquer sur le bateau le Cintra. Ils turent appréhendés, malgré les protestations violentes de Just, et conduits en prison. Il se trouva que sur les six déserteurs, trois seulement étaient d'origine allemande. Pris en lui-même, cet incident se induisait en somme à bien peu de chose. C'était vraiment une affaire de peu de portée; elle ne risquait de devenir dangereuse que le jour où l'amour-propre s'en mêlait, le jour où l'une des deux parties prétendait exiger de l'autre une mnonciation inadmissible. On put craindre un instant que les choses en vinssent à ce point. Mais fort heureusement la sagesse reprit aussitôt le dessus les deux gouvernements résolurent, puisqu'il y avait contestation sur les circonstances de fait aussi bien< que surle point de droit, de recourir au Tribunal de La Haye. Remarquons que cette Cour a été faite justement pour les affaires de ce genre; c'est là qu'est son véritable domaine, c'est en cela qu'elle peut et, doit rendre les plus utiles, services.

Le Tribunal arbitral constitué cet effet comprenait deux arbitres choisis.


par'la France M. Louis Renault et sir Edward Fry; deux choisis par rAlleiinagne M. le conseiller Kriege et M. Guido Fusinato. Ces quatre arbitres désignèrent comme président du Tribunal M. Leanar de Hammarskjoeld, gouverneur de la province d'Upsal.

L'arrêt qui vient d'être rendu et que nos lecteurs trouveront plus loin distingue d'un& manière très nette le point de fait;du point de droit. La France obtient gain de cause en droit « C'est par erreur grave ^que le consul allemand a tâché de' faire embarquer des déserteurs dela légion française sur un bateau allemand ». Voilà' quiest on ne peut plus catégorique certains journaux allemands avaient prétendu que les sujets allemands engagés dans notre légion étrangère ne perdaient aucunement leur nationalité germanique, que le consul allemand avait donc le droit de leur accorder sa protection. C'était la condition légale de la légion qui- se trouvait par là mise en question. Le Tribunal, comme on peut le voir, s'est refusé à entrer dans ces considérations les légionnaires, qu'ils soient Allemands ou non, servaient sous le drapeau français ils faisaient partie d'un corps français. Cela suffit pour les rendre intangibles au' consul allemand.

Il est aisé de comprendre que c'est là le fond même du débat. On nous donne raison sur le fond, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter. La France, quand elle soutint sa cause, l'automne dernier, avec l'énergie et la résolution que l'on sait,- avaife-donc le droit et la justice pour elle.

Restent les circonstances de fait, la bagarre qui se produisit; entre nos militairès et l'escorté allemande, les menaces ou les coups envers les fonctionnaires allemands. Sur ce point, les arbitres estiment que nos hommes, auraient dû s'abstenir de- menacer ou de frapper. Il leur convenait de marquer plus de ménagement à l'égard d'un employé du consulat germanique. S'ils avaient été des hommes plus calmes, plus rassis, des juristes de La Haye, par exemple, ils auraient entamé avec les fugitifs une tranquille discussion juridique, au lieu de les saisir brutalement au collet. Il est vrai que les déserteurs en auraient peutêtre profité pour déguerpir, ce qui était une autre façon, pour nous pas très bonne; de résoudre le problème. Tout est bien qui finit bien; ainsi que l'écrit la Gazette de Cologne, « il n'y a dans cette affaire ni vainqueurs ni vaincus. » II n'y a qu'un exemple de deux grands peuples qui, le jour où un incident pénible s'est produit entre eux, ont fait preuve d'une bonne volonté réciproque pour régler, dans les meilleures conditions possible, cet incident. Un pareil exemple est de ceux qu'il est particulièrement utile de retenir 1 Bayinoad Béceulsv

Là serte~cs

La décision dans l'affaire de Casablanca a été rendue à quatre heures et demie.

Sur la question de droit, le Tribunal a formulé ces considérations' principales Un conflit de juridictions entre un corps d'occupation sur des personnes appartenant à ce corps et l'autorité consulaire allemande sur des ressortissants allemands se trouvant dans un pays de capitulations, ne peut être décidé parune règle absolue, en* accordant d'une manière générale la préférence soit à l'une, soit à. l'autre des juridictions concurrentes, mais que, dans chaque cas particulier, il faut tenir compte des circonstances de fait qui sont de nature a déterminer la préférence.

Dans les conditions actuelles les déserteurs de nationalité allemande restaient soumis à la juridiction militaire exclusive, parce que les forces militaires françaises constituaient la garnison de Casablanca mais comme la question de "compétence respective est très compliquée en pays de capitulations, l'autorité consulaire allemande ne saurait encourir aucun blâme pour avoir accordé sa protection àûx déserteurs qui l'avaient sollicitée. Voici les derniers considérants de la sentence;

Considérant que conformément à ce qui a été dit plus haut, les déserteurs de nationalité allemande auraient dû être remis au consulat pour. rétablir la situation de fait troublée par leur arrestation

Que cette restitution aurait aussi été désirable en vue de maintenir le prestige consulaire

Mais, considérant que, dans l'ètat actuel des clipses, le Tribunal étant appelé à détermine!r la situation définitive des déserteurs, il n'y a plus lieu d'ordonner la remise provisoire et temporaire qui aurait dfy s'effectuer. Enfin tel est le dispositif

Le Tribunal déclarç^et pyononcç <?ç qui suit C'est â 4prt, par une faute grave et manifeste, que le secrétaire du consulat impérial allemand à Casablanca a tenté de faire embarquer sur Tin vapeur allemand des déserteurs de la légion étrangère française qui n'étaient pas de nâtionaliïQ allemande; Le consul allemand et les autres agents du consulat ne sont pas responsables de ce chef. Toutefois en signant le sauf-conduit qui lui a été présenté, le consul a commis une faute non intentionnelle.

Le consulat allemand n'avait pas, dans les conditions de l'espèce, le droit d'accorder sa protection" aux; déserteurs de nationalité allemande. Toutefois, l'erreur de droit commise sur ce point par les fonctionnaires du consulat ne saurait leur être imputée comme une faute soit intentionnelle soit non intentionnelle.

C'est à- tort que les autorités militaires françaises n'ont pas dans la mesure du possible, respecté la protection de fait exercée sur ces déserteurs au nom du consulat allerftand, mêhie, abstraction faite du devoir de respecter la protection consulaire, les circonstances ne justifiaient de la part des militaires français, ni la menace faite à l'aide d'un revolver, ni la prolongation des coups donnés au soldat marocain du consulat. Il n'y a pas lieu de donner suite aux autres réclamations contenues dans les, çonclusions des deux parties.

Avant de prononcer -la décision, le surarbitre, M, Hammarskjoeld, avait rendu hommage à la clarté, à l'éloquence, à la précision et à la courtoisie des agents, MM. Weiss et Lenzte; au soin et, au zèle du secrétaire qui fut 't assisté, notamment, par les ministres des affaires étrangères e,t, de. la justice, parle. »i.ajstr§ de France, M. Marcelin

Pellet et par le chargé d'affaires allemand comte Hacke.

Appréciations allemandes La Gazette de Cologne écrit j =

D'après les considérants,, on aurait pu s'attendre à une sentence plus favorable pour l'Allemagne. Mais on peut dire, en général, qu'aucune des parties n'est sortie des débats victorieuse ou vaincue, et qu'ainsi la question a trouvé sa solution délinitiye. La Gazette de V Allemagne du Nord La sentence arbitrale se tient à peu près à égale distance entre le point de vue français et le point de vue allemand. Elle part de ce principe qu'il s'agit d'un conflit entre deux pouvoirs également bien fondés, à savoir la juridiction consulaire allemande, exclusive en soi, sur tous les Allemands résidant au Maroc, et la juridiction militaire française également exclusive en soi, sur les membres de là légion étrangère française.

Le fait que le Tribunal arbitral a refusé d'ordonner la restitution des déserteurs allemands peut être regretté dans l'intérêt de ceux que cette mesure concerne, bien que ces gens qui se sont soustraits dans leur pays à leurs devoirs ne méritent pas une sympathie particulière. Ils doivent malheureusement s'attribuer à eux-mêmes la responsabilité de leur sort actuel, attendu qu'ils avaient volontairement pris du service dans la légion étrangère d'où ils ont cherché à s'échapper. Du reste les questions de droit soulevées par cet incident, que la sentence arbitrale elle-même a reconnues comme très complexes et dont.uno partie reste non résolue,. une autre même, complètement exclue de ses considérants, pourront occuper plus tard encore la littérature du droit international. Pour la politique pratique, ce très désagréable incident est réglé d'une façon digne et tout à fait satisfaisante' pour les relations internationales.' ̃̃̃ K Enfin notre correspondant de 'Berlin nous télégraphie

On déclare, dans les milieux semi-officiels, que « la sentence du Tribunal d'arbitrage clôt définitivement l'incident de Casablanca. » Politiquement, il était déjà terminé depuis qu'on, avait accepté cet arbitrage. L'affaire est réglée au point de vue formel et ït n'y a plus rien qui entrave la politique de bienveillance réciproque entre les deux pays.» a La Gazelle de l'Allemagne du Nord imprimera demain une note du ministre, conçue dans le même sens. Boxnefon,

Ces extraits montrent qu'une -partie de la presse allemande accueille la sentence avec une bonne grâce que nous nous faisons un plaisir de reconnaître. La manière très heureuse dont elle commente la fin de cet incident, ne peut qu'avoir les meilleurs effets sur les rela^ tions des deux pays. w

Le~nSe~fa~iffo

SALONS- .̃<-

Le ministre des.affaires étrangères et Mme Pichon ont offert hier un très brillant diner en l'honneur des membres du corps diplomatique.• La table était dressée dans la grande salle à manger, dont la décoration florale due. à l'artiste fleuriste Chénier était d'une recherche toute spéciale dans une tonalité jaune, à profusion, orchidées, roses Maréchal Niel, coquelicots jaunes^ arums, iris et lys jaunes, le tout d'un ensemble superbe, Mme Pichon avait à sa droite S. Exe. M. de Léon y Castiljp, marquis del Muni, ambassadeur d'Espagne, et à sa gauche, S. Exc. M. de Nelidow ambassadeur de Russie.

Le. ministre des affaires étrangères avait à sa droite la marquise del Munf et à sa gauche, Mme de Nelidow.. j: v^ Lez autres convives étaient S. Esc. l'ambassadeur d'Angleterre 'et lady Feodoroyna Bertie S. Exo. le baron Kurino, ambassadeur du Japon S. E:xc. l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique et Mme White S. Exe. Naoum pacha, ambassadeur de Turquie; M. le ministre de Suisse et Mme Lardy; M. le ministre de Grèce et Mme Delyanni M. le ministre de Costa-Rica et Mme la marquise de Peralta M. le ministre du Brésil et Mme de Piza; M. le comte de Souza-Roza, ministre de Portugal M. le ministre de Monaco et Mme la comtesse Balny d'Avricourt M. le ministre du Pérou et Mme Candamo M. le ministre du Mexique et Mme de-Mier M. le ministre de Belgique et Mme Leghait M. le ministre de Serbie et !Mme Vésnitcli; Samad-Khan/niinistee de Perse 'M. le ministre de Suède et Mme la comtesse Gyldenstolpe M. le ministre de Chine et Mme Liou M. le ministre de Cuba et Mme Ferrer y Picabia.

M. le ministre de Norvège et Mme la baronne ̃*d£ \Vcdel Jarlsberg; le prince Charoon, ministre de Siam; M. le ministre de Colombie et Mme Manrique; M. le ministre de Roumanie et Mine Lahovary; M. le ministre de Panama et Mme Diaz; M. le ministre' du Chili et Mme Puga Borne; M. Vannerus, chargé d'affaires du Luxembourg M. le chargé d'affaires de Saint-Marin et Mme la baronne Roissard de Bellet; M. le chargé d'affaires de Bavière et Mme la comtesse d'Ortenburg-Tabmach M. le chargé d'affaires de Guatemala et Mme de Aucé M. l'agent diplomatique de Bulgarie et Mme Stancioff; M. le chargé d'affaires de Bolivie et Mme Zalles; M. Dorny de Alsna, chargé d'affaires de l'Equateur; M. A. Herosa, chargé d'affaires de l'Uruguay; M. le chargé d'affaires d'Autriche-Hongrie et Mme la comtesse Nemess; M. le chargé d'affaires de Danemark et Mme de Scavenius M. le chargé d'affaires d'Italie et Mme la princesse Ruspoli de Poggio .Suasa', M. le chargé d'affaires d'Allemagne et MmeJa baronne de Lancken-Wakenitz. M. le ministre. des. finances, et Mme Caillaux, M. le général Picquart, ministre de la guerre; M. A. Picard, ministre de la marine M.- Doumergue, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts M. le ministre de l'agriculture et Mme Ruau, M. le ministre des colonies et Mme Milliès-Lacroix, M. Matyan, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'intérieur M. le sous-secrétaire d'Etat des postes et Mme Simyan,

Le diner a été suivi d'une très brillante réception au cours de laquelle les invités de M. et Mme Pichon ont pu applaudir les célèbres danseurs russes en ce moment en représentation au Châtelet.

Hier, grand déjeuner chez le ministre, de Belgique et Mme Le Ghait, suivi de matinée musicale, à l'occasion de la sainte Julie, fête de l'aimable maîtresse de la maison. Les convives étaient princesse Poniatowska, douairière; princesse de la Moskowà, marquise de Talleyrand-Périgord, comte et comtesse Bruneel, baronne Alix d'Anethan, comte et comtesse d'Arschot, comte et corn-* tesse Philippe d'Oultremont, comtesse Marie Le Hon, Mlle Blanche Arnould, M. E. L. Bastin, l'abbé Beer, comte Joseph Primoli, marquis Vitelleschi, docteur Colin, M,, de Ramaix, comte de Liedekerke, comte de,. Laubespin.

Reconnu dans raprèsrmidi <Jans J.* foule élégante :'̃' Ambassadeur de la Grande-Bretagne et lady Feo.dorowna Bertie, ambassadeur d'Espagne et marquise del Muni, Mme White, Mme de Nelidow, Naoum-pacha. ambassadeur de Turquie ministre de Suède et comtesse de Gyldenstolpe, ministre de Bulgarie et Mme Stancioff, prince et princesse André Poniatowski, prince et princesse Gérard de Lucinge-Faucigny, comtesse 0. de Montesquiou, prince et princesse dePoggrioSuasa, princesse de Tarente, prince et princesse Guy de Lucinge-Faucigny, ministre de Serbie et Mme Vesnitch, vicomte et vicomtesse de Breteuil, M. et Mme Perry-Belmont, Mme Guillemin, marquise et Mlle do La Borde, baronne Henry do Rothschild; Mme Georges Kohn, comte et comtesse Nostîtz, duc de Gramont, duchesse de Fezensac, comtesse de Nemès, comtesse .de Durfort, princesse Zurlo, princesse de Lynar, marquise de Reverseaux, marquise de Saint-Paul, comtesse de Saint-Roman, baron et baronne del Manuel, conite et comtesse de Grawedo, Maje

et Mlle Xanthû, Mme Emile Jubert, marquise de -Lasteyrie, comte et comtesse L. de Lasteyrie, comtesse Marniér du Houssôy, comtesse de La. Riboisière, comtesse B.d'Aramon, baronne et Mlle de Cassin, Mme Henri Schneider, comtesse K. de La Rochefoucauld, vicomte et vicomtesse de Verneâtix, vicomte et vicomtesse R. de Petiteville, comtesse do Rougemont, comtesse F. de Sonis, comtesse Pillet Will, M. et Mme FournïerSarlovèze, comtesse de Ségur-Lamoignon, M. et Mme Paul Le Roux, Mme Edouard André, Mme de Constantinovitch, comtesse de Vogué, comtesse de Fitz-James, comtesse de Germiny, Mlle d'Argenson, marquise de Gasquet, comtesse du Luart, comtesse Chandon de Briaijïes," baronne Seillière, baronne de Soubeyran, baronne La Caze, comtesse de La Chapelle, baronne de Mandat-Grancey, Mme de Monbèl, comtesse de*Castejâ, M; L. Merghélynck, etc., etc.

Hier, dîner très élégant chez le marquis et la marquise de Reverseaux. Les convives étaient

Prince et princesse Dëmètre Stirbey, princesse Elsa Stirbey, marquise de Saint-Paul, M. et Mme. Raymond de Mônbcl, marquis et marquise de Saint-Seine. M.- et. Mme H., de Saint-André, M. Francis Charmes, de l'Académie française, vicomte d'Ollonne, baron Félix Gerliczy Arariy, comte de Pierrefeu.

Vendredi, le baron et la baronne Eugène Fould-Springer ont donné un grand dîner de quarante couverts suivi d'un tour de valse. Parmi les convives

Comte et comtesse de Nemes-Hidveg, prince et princesse Ferdinand de Lncinge-Faucigny, prince et princesse Rogatien de Lucinge-Fauci- gny, comte et comtesse de Castéja, comte et comtesse Jean de Segonzac, M. et Mme Georges Kohn, .M. et Mme Edmond Porgès, >î. et Mme Maurice Ephrussi, Mme Marcelin Singer, marquis et marquise de Chasseloup-Laubat, baron et baronne Pierre de Langlade, M. et Mme André Fould, comte et comtesse Robert de Pourtalès, comte et comtesse de Romanet de Beaune, comte et comtesse Bertrand d'Aramon, -niàrqutsde Jaucourt, comte Louis-René de Gramont, duc de Morny, M. Leon y Castillo, M. André de Fouquières, prince L. Radziwill, comte A. de Neufville, etc. Parmi les personnes venues le soir, re^ connu

Baron et baronne Edouard de Waldner, M. et Mme Edgard Stern, M. et Mme Jean Stern, baronne Henri de Rothschild, comte et comtesse d'Hautpoul, M. et Mme Gérard Fabvier, M. et Mme Perry-Belmont, M. et Mme de Koenigswarter. Mme et Mlle Léon Fould, M. et Mme Charles Cahen d'Anvers, baron "Robert Le Vavasseur, colonel Chabaud, vicomte de Gouy d'Aroy, comte Dœnhof, comte de Brémond d'Ars, etc., etc. Le cotillon a été conduit par la baronne Eugène Fould-Springer et M. André de Fouquiéres.

'̃̃ Bal blanc des plus élégants, vendredi soir, chez la baronne de Vitte.

Parmi les danseuses

Mlle do Semallé, de Peyronnet, Mlle d'Anthouard, Mlle de Francqueville, Mlle de Rostang, Mlle de Vasselot, Mlle Scheidecker, etc., etc.

Parmi les danseurs

S. A. R. le prince Antoine d'Orléans et Bragance, comte Serge de Saint-Paul, vicomte de Jumilhac, M. de Possesse, baron, de Nitray, M. du Chayla, etc., etc.

Le cotillon était conduit avec beaucoup d'entrain par Mlle de Wittc et le comte de Vergennes.

Très élégante assistance chez M. et Mme H. Japy, de Beaucourt, qui recevaient hier dans le|ii;s salons de la rue de;Courcellçs de-corés avec un goût exquis.

Des guirlandes de roses roses encadraient toutes les portesi, tandis qu'une lumière rose, douce aux yeux 'descendait des lustres. Au programme, l'amusante revue de M '1 Dominique BonHaud, ia Dernière levée, jouée 1 avec, beaucoup d'esprit et de brio par M.' et' Mme Fernand Depas. Cette fantaisie on ne peut plus réussie a eu un immense, succès dans les salons et Mme Depas y est particu-- lièrement exqufee.

La soirée s'est terminée par un bal très brillant auquel ont pris part toutes les jeunes .amies de Mlle Japy de Beaucourt..

Chez le -vicomte et la vicomtesse René, Vigniaî, audition très intéressante d'fleuvres d'Alfredo Barbirolli, remarquablement inter- prêtées par Mmes Berbirolli et Màrachede Mienne, Mlle de Souyigny, et le maître de la' maison. On a ensuite applaudi le beau talent de violoncelliste de M'. Antonio Sala. Dans l'assistance ̃̃.•'̃

Comtesse de Sinéty, comte et comtesse de; Roag, comtesse de Lapeyrouse, comtesse de. Poli*gny, baronne Randouin Berthier et baronne Phi-, ippe Raudoin-Berthier, M. et Mme René Chansarel, M. et Mme'de Saint-Sornin, Mme et Mlle Boittelle, Mme Quatrelles-Lépine, M.,et Mme NK mes, Mlle Mary Garnier, Mmes Cheyan, CossRobine, Goldenberg, etc.

Lundi dernier, Mme et M. P. Waterkeyn, chambellan, de 5a Sainteté, ont donjjé^ un élégant dîner dans les appartements qu'ils' occupent à Rome, à l'hôtel Impérial, via Veneto. Parmi leurs invités Son Eminence le cardinal Vincenzo Vanutelli le chargé d'affaires d'Espagne près le SaintSiège, et la marquise de Gonzalez le commandant de la Garde suisse Pontificale, baronne Meyer de Schanensee Mgr Coragioni d'Orelli Mgr Woghan, Mme Fitz-Ferald, Mr J. de Ojeda secrétaire de l'ambassade espagnole Mlle Terwegne, Mlle de Brazza Sarvognan, etc., etc. La charmante Mme Waterkeyn a fait les honneurs avec une grâce parfaite et prenait congé de ses amis ainsi que M. Paul Waterkeyn, car il vont quitter Rome jusqu'à l'au- tomne, pour aller passer Tété en Belgique, leur .pays, dans le manoir qu'ils possèdent près d'Anvers.

Avant-hier soir, élégante réception chez Mme Hochon, dont le charmant programme, illustré par Detaille, était composé d'une pièce inédite d'André de Lorde, Consultation, et d'une saynète d'Edmond Rostand, Pierrot qui rit et Pierrot qui pleure, admirablement interprétée par Mlle Robinne, de. la ComédieFrançaise, MM. Jacques de Féraudy et le baron H. de Berminghàfn qui ont joué avec lin talent merveilleux les rôles des deux Pier- rots si différents. Pour la fin, Jules Moy s'est fait applaudir, comme toujours, dans de nouvelles chansons. Parmi, les invités L'ambassadeur des Etats-Unis et Mme White,' le ministre de Norwège et la baronne de Wedel Jarlsberg, le ministre de Grèce et Mme Delyanni, le ministre de Serbie et Mme Vesnitch, duc et duchesse de Luynes, princesse Jeanne Bonaparte, marquise de Villeneuve, princesse de Faucigny-Lucinge, duc et duchesse d'Albuféra. comte et comtesse de Chaumont-Quitry, comtesse Yves du Pontavice, comtesse Elzéar de Boigne, S. Esc, M. et Mme Bourée, ,conite et comtesse Dauger, comtesse Robert de FitzJames, comtesse de Mqhtsaulnin, comte et comtesse Nemès Hidwig, vicomte et vicomtesse d'Avenel, baronne Henri de Rothschild, baron et baronne Maurice de Rothschild, comte et comtesse de La Chapelle-Crosville, comte et comtesse A. de La Forest-Divonne, M. et Mme Arthur Meyer, comte et comtesse Bertrand d'Aramon, vicom,te et vicomtesse Raymond de Petiteville, M. et Mme Louis d'Heudières, marquise de Gasquet, Mme Piérat, le ministre du Portugal, comte do Souza Roza, général Samad Khan, ministre de Perse M. Mézières, comte d'Haussonville, comte Vandal, marquis de Ségur, M. Henry Houssaye, M. Paul HeTvieu, marquis de^ Modène, duc de Morny,1 marquis de Nédonchel, comte Primoli, comte Alexandre de Laborde, marquis du Lau, M. Le Myre. de Vilers, marquis de Lubersac, comte de Périgord, M. Lozé, baron Edmond de Mandat-Grancey, comte G. de Moustiers, prince Galitzine, comte Roger de Chabrol, prince Brancovan, comte Alexandre de Gabriac, comte A. de Gontaut-Biron, comte Jacques de Briey, M. An4ré de Fouquières, comte Fleury, M. Henri Robert, baron de Ravignan, comte d'Yanville, capitaine Guignard, MM. Detaille, Billotte, Clairin, Gervex, Jacquet, La Gandara, Arcçs, Abel Hermand, Thurner, Francis de Çroisset, Grosclaude, Abel Bonnard, etc., etc. ̃' Soirée dansante chei Mme L. Huffer. Parmi les invités

Baronne d'Etchegoyen, vicomte et vicomtesse d'Anglemont, vicomte et vicomtesse R. de Petiteville, Mlles de La Rochefoucauld, Drevel. de Lestrange, d'Yanville, Pépin-Lehalleur, de Bonvouloir, d'Onsembray, Kinen, Hély-d'Oissel, Lahovary, de Laubespin, comte A. Apponyi, prince R. de Croy, M. de Fouqiorps, baron H. Lejeune, baron. A. da. Neuf ville, MMi J. Kinen., G. et JJ. 4e.Berna.rdi baroj} de tersuei1, etc. V.

Mme Duglé sera-chez elle le jeudi 3 juin, â neuf heures et demie. On fera de là musique. ̃ "• -Très belle soirée ayant-^Kier chez M. étMmë S. W. Goudeket, dans leurs salons du boulevard Malesherbes. On a beaucoup applaudi M. Daru, des Concerts-Colonne; Mlle Adèle Clément, violoncelliste; Mlle Jane Kermora, dans ses chansons roumaines en costume national Mlle Goudeket, la charmante harpiste, fille de la mâitresse de la maison Mlle Favre, et surtout Mlle Constance Sauterne-Quinault, qui a interprété avec talent des adaptations et une pièce en prose de M. Maurice Goudeket, dont les débuts comme auteur et interprète ont été fort tyen accueillis de l'auditoire très sélect.

Mme Marcelle Dattoy, de l'Opéra, 4on~nera mardi prochain une soirée avec le programme suivant

M. Affre, Mlle Brozia, de l'Opéra; Mlle Suz. Devoyod, du Français Mmes Rachel Launay, Simone d'Arnaud, Bleuzé, MM. Nuibo, Herbert, Kachenowski et, P, Pecquery, de l'Opéra-Comique Mme Anna Thibaud, Mlles Billard, Renée Labatut, M. de Fréchencourt et la petite Livetini.

On terminera par l'amusante revue fft puis voilàMM. Poutaud et Mikorski.

RENSEIGNEMENTS MONÙAINS.

La santé de M. Gôuin.

Voici le bulletin'de santé communiqué hier soir ;̃̃̃̃••

Etat stationnaire; faiblesse progressive. On nous mande de Vienne que l'empereur d'Autriche vient de nommer baron M. Adolphvori André. ̃

M. et Mme von André sont très'connus et trés: estimés dans la haute société de Londres et de Paris. ̃

-Sous la présidence du vicomte de Montsaulnin, <i eu lieu hier, sur la terrasse de l'orangerie des Tuileries, l'assemblée générale de la Société de' Vénerie.

Le marquis de L'Aigle a été nommé président, en remplacement du vicomte de Mont,saulnin, démissionnaire par suite de ses trop nombreuses occupations.. Le vicomte de Montsaulnin a été nommé président d'honneur. ̃̃

Le comité est composé comme suit ̃ ̃̃ Duchesse d'Uzè's, baron de Carayon La Tour, comte Geoffroy d'Andigné, comte Cl-ary, marquis de Juigné, M. B. de La Motte-Saint-Pierre, M. Roger. Laurent, marquis d'Oilliamson. comte H. d'Andigné, comte de Brigode, M. Paul Caillard, baron L. -de Champchevrier, marquis de Cornulier, M. Georges Calmann, comte d'Elva, duo d'Estissac, comte de Grailly, duo de Gramont, marquis de La Chapelle-C,rosville, M. Paul Lebàudy, M. Donatien Levesque, duc de Lorge, marquis du Luart. M. H. Ménier, comte R. des Monstiers-Mérinvillô comte de Montsaulnin, prince Murat, duc de Noailles, M.Oh-y-Roederer, marquis de Talhouët, M. R. Treuille, M. R. Thuret. (ATeio York Herald).

La première réunion des courses de Nantes, qui a eu lieu lundi, a obtenu un très grand succès. Elle a été favorisée par un temps splendide, et une très nombreuse assistance se pressait au pesage. Remarqué M. Le Cour Grandmaison, sénateur, comte Le Gualès de Mézaubran, M. Marion de Pi'océ, M. Brousset, vicomte de Sesmaisons, M. J.-B. Etienne, M. Cormerais, M. Ma8s, M. de Rochefort, M. dé Langle, M. de Talhouët, M. de Caricaradec, M. de Geloës, M. de Terves, M. Leroux, M.. Zentz d'Alnois, M. de Beaurepaire, M. Arnaud, M. Bousquet,etc.

D'Aix-les-Bains

Les fêtes de la Pentecôte s'annoncent brilrlantes dans la célèbre ville d'eaux, qui fait d'ailleurs les. plus louables efforts pour offrir à ses baigneurs, plus nombreux que jamais, les distractions les plus variées. Sur les listes pu figurent déjà près de quatre mille baigneurs, nous relevons ces quelques noms M. et Mme Joseph Pulitzer, marquis et marquise de Waterford, sir George Ballough, comte et comtesse dft Yillefranché, vicomtesse. ;Dillon, comte et comtessft de Rcnr.;eville,,b;aronno Gray, vicomte ae Cornulier-Lucinière,etc:etc. ̃̃•̃•̃̃:••• Sont arrivés à Berlin et descendus- à ^'hôtel « du Kaiserhof »

Le célèbre écrivain norvégien B: Bjornssqn"gt' sa famille:; les membres du comité exécutif, de l'Exposition, de Bruxelles.de 19tO duc d'Ursel, commissaire général comte d'Hemricourt, Gody, commissaire-général adjoint; De Mot; bourg- mestre de Bruxelles, sénateur, président du comité exécutif ;Francotte, ancien ministre dutravail et industrie E. Keyg, directeur général de l'Exposition comte A. van der Bùrch, directeur général de l'Exposition. '̃.̃' · De Genève ¡

« La saison se dessine avec ampleur sur les bords- du lac Léman, et "la colonie étrangère particulièrement l'américaine brille déjà de toute son élégance à l'hôtel Beaurivage, dont les nouveaux appartements, ceux de style Empire surtout, ont un succès digne du bon goût qui a présidé à leur installation. Les « chauffeurs » de marque sont également nombreux dans cette admirable maison, faite pour répondre aux exigences modernes de la vie en automobile. Nulle part l'hydrothérapie en appartement n'est comprise comme à- l'hôtel Beaurivage c'est le dernier mpt de l'art. De Lucerne

« On annonce de source très sérieuse que le comte Zeppelin a pris ses dispositions pour venir à la fin du mois, en dirigeable, faire quelques expériences et choisir la station d'atterrissage sur les bords du Lac des Quatre-Cantons pour la ligne transaérienne projetée. Cette nouvelle fait d'ores et déjà affluer vers Lucerne la foule élégante que la célèbre et délicieuse villégiature attire chaque année plus nombreuse. Au Kursaal agrandi et embelli, il y aura le mois prochain, outre les concerts si goûtés, une saison d'ppéra italien avec une troupe réputée. »

-s m»i.J..i.w

CHARITÉ

Concert de gala au profit de l'hôpital libre et gratuit du Perpétuel Secours, qui aura lieu au théâtre Femin.a, sous le patronage de la duchesse de Camastra, le vendredi 18 juin, à neuf heures du soir, avec le concours de Mme Selma Kurz, la célèbre cantatrice de l'Opéra impérial et royal de Vienne, et d'autres célébres artistes.

On trouve les billets (loges et fauteuils d'orchestre), au prix de 20 et 10 francs, chez Mme de Navay de Foldeak, hôtel Campbell, avenue de Friedland; Mme de Pomairols, 53, rue Saint-Dominique;, la vicomtesse Bernard de Bonneval, 24, avenue d'Antin;'le baron de Mackau, 22, avenue d'Antin; éditeur Durand, place de la Madeieine; éditeur Gutman, 106, boulevard Saint-Germain et au, théâtre Femina.

La vente annuelle de la Société française de secours aux blessés militaires aura lieu le mardi 25 mai prochain, de deux heures à sept heures, dans l'hôtel de LL. AA. le prince et la princesse Murât, 28, rue de Monceau. Le produit de cette vente sera affecté aux différentes œuvres de la Société hôpitalécole, dispensaire, assistance aux militaires coloniaux et légionpaires, jeux du soldat, etc. Les différents comptoirs seront tenus par S. A-, la. princesse Murat, la comtesse d'Haussonville,' Mme de Witt-Guizot, Mme Biollay, la marquise de Montebello, la comtesse Jean de Castellane, Mme Fortoul, la vicomtesse. de Bussière, Mme Paul Christophe, miss Getty, miss Scarborough, miss Purdy, miss Cassette, etc., etc.

On y trouvera des objets variés à des prix très modérés et une belle collection de cartes 'postales inédite sur Jeanne d'Arc, et deg sue jets militaires.

Bridge, orchestre de tziganes, guignol. Dans le jardin musique de la garde répUrblicaine.

MARIAGES

-Le mariage civil du baron Maurice de Woot de Trische avec Mlle de PanissePassis, fille du niarquis de Panisse-Passis et de la marquise, née de Barbentane, a eu lieu .hier à la mairie du huitième arrondissement. Les témoins étaient, pour le marié le baron de\y.ôot deTris.çhè et ^1. de Lunden, ses

oncles; pour la mariée la baronne RaouPde

Précoû'rr, .sa sceyr,\ét lé' comte de,, SabranT,

l'onte#èl~9 son- s~ijr,ét le' çon:¡tede.,$abral'

Pontevé^' son- onéle.' ̃̃- ̃'

On annonce le prochain -mariage de M. Marcel Berrtheim, directeur dé la. galerie Henry Graves, avec Mlle Caroline -Hélène Fleck, fille de M. et Mme Edouard Fleck: Le mariage sera. célébré le 3 juin.

Le mariage de M. Jean Neveu-Lemaire, ingénieur, avec Mlle Gabrielle Thomas-Marancôurt, a été célébré mardi dernier, en l'église de Fontainebleau.

S. S. Pie X avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes époux.

Les témoins du marié étaient M. Georges Rabault et M. Louis Neveu-Lemaire, ses cousins germains ceux de la mariée le docteur Gallard, chevalier de l'Ordre royal anglais de Victoria, son oncle, et M. Bourges. La quête a été faite par six. demoiselles d'honneur Mlle Marguerite Neveu-Lemaire, Mlle Jeanne Thom.as-Marancourt, Mlle Marie Neveu-Lemaire, sœurs et cousine dès mariés Mlle Renée de vCrépy, Mlles Marguerite et Suzanne Bourges, accompagnées de M. Henri Périer, lieutenant d'artillerie 'instructeur à l'Ecole militaire de Versailles, M. Gabriel Pouchin, cousins des mariés; M. Alfred de Crépy, M. Louis Moisson, M. Jean de Prat et M. Jean Popelin..

Après la cérémonie religieusé, Mme Thomas-Marancourt a reçu en ses salons du « Vieux Logis ».

Les jeunes, mariés sont partis faire leur voyage de Ooces en Belgique et en Hollande.

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DEUIL '̃:̃̃

Les obsèques de M. Emile. Salle, docteur en droit, ancien, ayocat à la Cour d'appel, décédé à l'âge de soixante-seize ans, ont été célébrées hier, à dix heuresj en l'église SaintLouis d'Antin, Le deuil était conduit par M, Albert Salle, son fils M. Georges Poussieleue-Rusa'nd, son gendre MM. Frédéric et Pierre Lanquest, ses petits-fils; M. Philippç Lanquest, son arrière-petit-fils M. Hippolyte Salle, son frère; MM. Louis et Edmond Lesage, ses neveux.

Au premier rang, du côté des dames t Mme Albert Salle, Mme Georges PoussielgueRusand. Mlles Odile et Simone Salle, Mme Frédéric Lanquest, Mme Lesage, Mme Edmond Lefcage et Mme Matignon..

L'inhumation a eu lieu au du Pére-Lachaise.

On a célébré hier, à dix heures, en l'église Saint-François-Xavier, les obsèques de M. Victor Simonnot-Godard, chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre de Pie IX, décédé à l'âge de soixante-quatorze ans.

Le deuil était conduit par MM.. Joseph et Maxime Simonnot, ses fils; M. Joseph de Guirard de Montarnal, M..Pierre Biais, ses gendres M. Emmanuel Simonnot, MM. Hugues, Jacques, Xavier et Louis de Guirard de Montarnal, MM. André et François Biais, ses petits-enfants M. Jules Raby, son beaufrère M. Albert Simonnot, M. Adrien Duthoit, M. Gabriel Linas, M, Alfred Armandias et M. Victor Armandias, ses neveux. Au premier rang, du côté des dames Mme Joseph Simonnot, Mme Joseph de Guirard de Montarnal, Mme Pierre Biais, MUe Marie Simonnot; MIles Marie et Germaine Simonnot, Mlles Jehanne et Magdeleine de Guirard de Montarnal, Mlles Yvonne. Elisabeth et Marie-Rose Biais; Mme Jules Raby, Mme Armandias, Mme Félix Godard, Mlle. Magdeleinè Godard, Mme Albert Simonnot, Mme Adrien Duth.oit, Mme Gabriel Linas, Mme Victor Armandias, etc., Après la cérémonie religieuse le corps a été transporté à Taverny (Seine-ct-Oise), où a eu lieu un second service suivi de l'inhumation. ̃ Un deuil cruel vient de frapper M. et Mme André "de Waru par la mort de leur fille, la comtesse de Bremoy, mariée au comte de Bremoy, capitaine au 90 cuirassiers. Un service sera célébré en l'église SaintHpnoré- d'Eylau, demain lundi 24 mai,- à- dix heures, on se réunira à l'église, II ïie sera pas envoyé d'invitations, le présent avis en tenant lieu.

A l'issue- de la cérémonie le corps sera transporté à Senlis où l'inhumation aura lieu le lendemain..

M. Astruc, secrétaire général de la Préfecture, est mort subitement hier soir à Moulins, dans sa chambre, d'une embolie cardiaque. Il était âgé de trente-quatre ans. Vendredi ont été célébrées eh la cathédrale de Moulins les obsèques de Mme Berger de Nomazy, veuve du lieutenant-colonel d'infanterie en retraite.

Vendredi dernier, Mlle Marie Pouchin est décédée à l'âge de soixante-quatre ans. Ses obsèques seront célébrées le lundi 24 courant, à midi-, en l'église, de la Madeleine. Réunion à l'église.

Un autre service religieux aura lieu en l'église de Marcilly-sur-Seine (Marne), à l'issue duquel se fera l'inhumation dans le caveau de famille.

On nous annoncera mort de M. Frédéric Babled, professeur à la faculté de Droit d'Aix, dont les obsèques seront célébrées à Craonne (Aisne), lundi prochain. Il était le beau-frère de M. ,de Renty, inspecteur principal à la Compagnie des chemins de fer du Nord et du -capitaine du Crest, du 54e régiment d'infanterie.

M. Fernand Grant de Luxoliére de Bellussière est décédé, à Périgueux, à l'âge de soixante-cinq ans.

Cette mort met en deuil les familles du Cheyron du Pavillon, de La Baume, de Nervaux, etc.

Nous apprenons la mort Du baron Calvet Rogniat, ancien secrétaire d'ambassade, décédé à Paris, 31, rue Galilée De Mme i)eyne{, née Pataud, veuve de l'inspecteur d'Académie, chevalier de la Légion d'honneur, décédée à, l'âge de soixante-treize ans. La défunte était la tante de MM. Henri Pataud, ingénieur aux chemins de ferde l'Ouest, et Léon'Pataùd. ingénieur des Arts et Manufactures du docteur Bertrand, conseiller général de Montfort-l'Amaury, décédé à l'âge de quatre-vingt,huit ans; -De Mme Edouard Çalame, belle-sœur de M. Henry Boucher, sénateur des Vosges, ancien ministre, décédée à l'âge de soixante-huit ans Du R. P. Lodieil, de la Compagnie de Jésus, auteur de plusieurs ouvrages estimés, décédé à' SainteHélier (Jersey),

UNE ŒUVRE HUMANITAIRE

L'impôt sur le revenu, en dépit de l'optimisme intéressé de certains économistes, soulève un mécontentement général, car il n'aura pas seulement pour conséquence l'augmentation à bref délai -de nos charges, mais d'ores et déjà il provoque le renchérissement des objets les plus indispensables. N'est-ce pas dès lors une œuvre humanitaire du plus haut mérite pour un industriel ou un négociant, que de s'imposer, dans ces conditions, le dur sacrifice de ne pas augmenter ses prix tout en nVairitenant la haute qualité et la perfection de ses produits ou de ses œuvres? C'est en accomplissant cette œuvre incomparable, en réalisant ce tour de force, qu'on nous passe l'expression, de continuer a livrer pour'G9fr. 50 ses magnifiques 1 complets sur mesure, pour 95 francs ses merveilleux costumes tailleur ou fourreau pour dames, que High-Lifè Tailor, 12, rue Auber, et 112, rue Richelieu, a acquis un droit incontestable à la reconnaissance des Parisiens. Ils' ne la lui i ménageront pas, peut en çfrè certain.

',G'-S.

Intérim.

A l'Etranger

L'Autriçhf» et l'Italie

RonJe, 22 mai.

L'Autriche a refusé de participer à l'Expo-* sition jubilaire de 1911 à l'occasion 'de la proclamation du royaume d'Italie avec Rome pour capitale..

On avait cependant tout fait pour ménager' les susceptibilités du gouvernement de Vienne. C est ainsi que la., célébration du cinquantenaire de la campagne de 1859 avait été réduite à de modestes proportions et les discours ministériels rayés du programme' afin de ne pas célébrer officiellement les victoires franco-italiennes. Tout cela fut inutile; l'Autriche s'abstiendra quand même, parce que malgré les promesses de M. Tittôni, on. croit à 'Vienne que les Italiens' rie pourront pas s'empêcher de faire allusion â des faits, historiques pou agréables pour la dynagtjç et le peuple autrichiens..

i-a question religieuse en liane Rome, 22 mai.

M. Orlando, ministre de la justice, a conti-'nué son discours d'hier sur politique ec- clésiastique, il exclut les solutions extrêmes telle que la rétrocession des biens à l'Eglise.: ou l'agrégation au domaine de l'Etat dss biens ecclésiastiques.

En instituant un budget des cultes, le ministre se déclare favorable théoriquement au système traditionnel de l'Italie, des associations laïques cultuelles; mais il doute fortement aussi, à la suite de l'exemple de la France, que le système soit réalisable, so^g, un plein accord avec le Saint-Siège, accord désiré ni parle Vatican, ni par gouverne'»" ment. ̃

II déclare que le droit italien actuel refuse la personnalité juridique aux associations religieuses, mais n'en défend pas l'existence, s auf pour les Jésuites. ̃ Dans quelques régions pourtant, il fut pos» >Il sible d'augmenter les associations religieU' i ses ce fait, qui peut déplaire à certains comme à l'orateur lui-même, constitue cependant une confirmation et le triomphe du principe libéral inspirant la législation italienne.

M. ûrlando, en concluant, déclare être complètement d'accord avec le programme politique et ecclésiastique exposé dans d'au- v tres occasions par M. Giolitti. Aussi M. Or- lando croit-il que si l'Italie put heureusement résoudre une situation difficile en affirmant son droit dans Rome et sur Rome, ce fut parce qu'elle procéda toujours avec modération et en même temps avec dignité,. "è'n s'abstenant do toute violence comme de toute abdication.

L'ex-abbé Murri a ensuite pris la parole et s'est fait applaudir par l'extrême-gauche. La Chambre a repoussé l'ordre du jour déposé hier par M. Alessio. Fkwx.

En Turquie

Constantinople, 22 mai.

Le projet de création de sous-secrétariats d'Etat semble complètement abandonné par suite de l'opposition du général MahmoudChefket et d'Hilmi-pacha..

Le pouvoir échappe ainsi complètement aux Jeunes-Turcs malgré les promesses 'd'Hilmi-paeha.

Le général Mabnioud-Chefket-pacha, avec son état-major, repartira pour Sâkmiqué mercredi ou vendredi. 1:- •'̃-• -̃̃=.̃.̃: Lo •̃général Sali h-jiaehaî ministre de la guerre, prendra le coiumandenieiit do- l'armée ` occupant Constantinople.

Enver-bey et Hakki-bey sont partis ce matin.

Deux versions existent sur le départ do Mahnxoud-Qhefket-pacba i°- le retour .d*1'- Chef.Jjèt-paclia à Saioniquc est nécessité par la situation en Albanie et l'incident de là. frontière bulgare 2° le comité central « Union et Progrès » de Salonique, d'accord avec le comité de Constantinople, aurait exigé le renvoi de Chefket-paclia qui abuse^ rait du pouvoir et prendrait de plus en pi us des allures de dictateur.,

La Porte a soumis à la Chambre un projet de loi sur le chemin de fer Hodeïdah-Sanaa, avec embranchements selon la convention in-,tervenue avec le syndicat français.

Le projet de programme que le gouverne-ment exposera lun'di à la Chambre invite la.. Chambre à ne pas continuer les discussion» stériles, mais à hâter l'examen des projets de loi soumis, puis à se retirer, laissant au gouvernement le temps de préparer de UQÛ* veaux projets. ̃̃̃̃ Une quinzaine de bataillons sont concentrés en haute Macédoine notamment à Monastir, Ipek, Kossovo, pour surveiller l'Ai- banie la situation demeure grave. Un incident turco-bulgare

Sofia, 22 mai.

L'attaque des postes frontières bulgares par des forces turques supérieures et l'occupation de ces postes sont confirmées, mais les Butgares ayant reçu des renforts en ont repris possession sans subir aucune perte.

On ignore les causes de cet incident, auquel on n'attache aucune importance,

Guillaume II T.,

et la chanson allemande

Beriln, 22 mai.

Toutes les grandes sociétés chorales allemandes ont concouru à Francfort, devant l'Empereur, pour la chaîne d'or, et Cologne a réussi à la reconquérir sur Berlin. L'Empereur, qui a décerné le prix, tout en se déclarant enchanté de la maîtrise incomparable des sociétés chorales allemandes, s'est vivement plaint au comité d'organisation de ce que, dans le choix des morceaux, on n'a* vait pas tenu compte de ses dernières instructions on a trop recherché la difficulté à vaincre et les exorpices de pure^ virtuosité,. alors que la chanson allemande doit expri- mer avant tout la joie de vivre, et on a trop délaissé les chefs-d'oeuvre des grands classiques. L'Empereur a ajouté qu'il publierait à ce sujet de nouvelles instructions, Bû. NEFON. ̃'<̃̃

La réforme finanoière allemande Berlin, 22 mai.

Le gouvernement déposera, après la Pentecôte, au Reichstag, un projet de lotsup les

successions.

La Commission des finances a adopté en deuxième lecture le projet de loi modifié sur les vins mousseux et les champagnes. Le député national-libéral Fuhrniann a expliqué 6 que ce projet avait été modifié d'après les désirs de l'industrie allemande dans le but d'entraver la concurrence que font en Allemagne les champagnes français aux vins mousseux allemands. L'impôt sur les charn*pagnes français coûtant plus de 7 marks la bouteille a été élevé au lieu de 2 in; 50 par bouteille, comme dans le premier projet, à 3 marks par bouteille revanche, les ` droits de douane frappant les vins moilsseux français ne seront élevés que jusqu'à 150 marks* par 100 kilos au lieu de 200 marks comme le prévoyait le premier projet. La, loi entrera en vigueur le jour où elle sera votée en troisième lecture par le Reichstag et n'aura plus d'effet rétroactif. En première lecture on avait prévu le 8 mai 1909 comme date de mise en vigueur de la loi, et cette décision avait complètement paralysé le commercé. Nous avons encore un faible espoir que cette loi véritablement prohibitive ne sera pas1 votée par le Reichstag c'est en effet, malgré les timides avertissements de M. de Sydow qui a dit qu'il ne fallait pas inutilement irriter los producteurs français, que la taxe déjà énorme de 2 in. 50 par bouteille a été portée à t> marks; peut-être cette décision,


pourra-t-elle être rapportée si-'d.'iejla

Çharab^ç française préparé -une vlbî /spéciale,

sur leç bieresrallemandes. _v On rie s'engage "guère, "en" tout cas", "dans la voie du rapprochement économique. En effet, le Reichstag a consacré par une loi la légitimité de l'emploi du mot « cognac « en Allemagne ,pour désigner les spiritueux fabriqués à Dantzïg' et à Hambourg, huit jours après que leveomité allemand de rapprochement avait' déclaré que l'emploi d'un pareil mot était .frauduleux. Puis ce -sont nos liqueurs et nos parfums qui ont «té frappés d'un droit supplémentaire de 400 marks par 100 kilos; aujourd'hui ce sont nos champagnes quisont prohibés,; sauf pour les millionnaires. Ce n'est pas' Ta' le moyen de multiplier les échanges.- Bonjjefox.

v Au Maroc

V.. ̃ Tanger, 22 mai. Un combat indécis a eu lieu le 16 entre la mahalla chériflenne et les Beni'M'tri, mais plutôt à l'avantage de ces derniers. D'après d'autres récits, la bataille aurait eu lieu entre deux fractions des troupes du Sllltan.

Le croiseur Àboukir, ayant à bord le duc et la duchesse de Connaught, est arrivé. Il a échangé. les. saluts d'usage avec la terre et les navires sur rade. ̃̃̃••̃

Le'duc'et la duchesse, sont desceiidusà terre. i. ̃ ••

Les affaires du Venezuela

?'̃ .Caracas, 21 mai. Coîiforittément aux prescriptions- du ̃procureur général, basées- sur le récent décret d'amîiistiie.iaÇour criminelle a déchargé l'ex-

prë&i'dèht'Kàst'rp de toute compticité dans

Fré&îa.èiitr Castro "de touto complicité, dans

atfêiftWcon'trè le -général Gomez.

Wiilemstadt, 21 mai.

M. Çolestino Castro, frère do l'ex-président, est arrivé à Curaçao, le 17 mai, avec sa femme il;-a> reçu des autorités l'ordre de quitter le pays dans un délai de six jours. Il s'est, ensuite adressé au gouvernement vénézuélien pour obtenir la permission de rentrer au Venezuela, mais sa- demande est restée satls réponse.

COtTBTES DÊPÈCHE3 ̃̃ Lg,reine des Pays-Bas a fait hier sa première promenade en voiture depuis la naissance de sa tille, la princesse Juliana. Le. Pape a reçu hier deux mille pèlerins espagnols venus à Rome à l'occasion de la canonisation du bienheureux Oriol. L& roi d'Espagne est arrivé hier Valence et a été reçu à la gare par les autorités et les ambassadeurs de France et d'Angleterre.' i

;Le ministre de la marine des Etats-Unis a annoncé >.que, malgré la réduction des crédits, deux Breadiwwjhls et cinq torpilleurs seront ajoutés à la flotte américaine en 1911. On., dément d'Athènes la formation de bandes grecques qui se prépareraient à entrer eiï Epir.e.

lie ciïtquantenaire de Mireille a été célébré hier à Athènes. L'association littéraire « Parnassos «'avait organisé une conférence, qui â'êté";faite par. M.t5aclamanos.

-Lq. comte î"olstoï: a adressé au Parquet de SàintrPéteïsbpurg .une. déclaration réclamant !dvétré compris dans lès poursuites in-

tentées^, contre les prppagateur.s de.Gërtaii;es

de SDs^pêuvrcsV ̃ '̃̃.̃ Un congrès de la tuberculose s'est ouvert hier à Berlin. -DànB'làsnuitde vendredi àisamedi, une forfcsfc-secoMsse de tifembigment t}o terrd^ a jetéla pâftiqiïe^à Braacalgoriè, eu: Calabre^ niais n'a tiausé autuïi dégât. >

Êïgaxom Belgique

.v ::• 'le CONCOURS HIPPIQUE'

Bruxelles, 22 mai. Au niilitary de l'hippodrome; de Boitsfort, le lieutenant Penwick, du 22° dragons français,: a fait une terrible chute. Son che.val Andréas s'étant empalé sur un des poteaux soutenant une haie, M. Fenwick a eu une jainbe irisée en trois endroits. Le cheval a été abattu,sur place.

La course a été gagnée par Le » Dauphin, monté pan le., lieutenant., çpnite, Aniél et Adenipa a monté par le vétérinaire Darroy, est arrivé second. Les deux vainqueurs sont Français. E.

Harry. -••

Figaro à Londres

LA COUR ET LA VILLE

Le Roi a quitté Buckingham Palace à une heure trente, se rendant à Bichmond où il va ;pass.ef. -le week end • chez sir Arthur et lady Eaget..En route, Sa Majesté s'est arrêtée chez Georgina, comtesse de Pudley, où Ëllé'.a lunché. Geçvffes Meredith no sera définitivement pas -enterré dans l'abbaye de Westminster ¡ sus côndres-ont • été inhumées cet après-midi dans te petit cimetière de Dorking, en présence des-parénts du grand romancier et'de quelques amis: et admirateurs dont lord Morley et M- John Burris.: Quelques heures auparavant, un service commémoratif était célèbre' -dans l'abbaye de Westminster. Le doyen', l'archidiacre et le chapitre officiaient. Reconirà dans" nombreuse assistance le premier ministre et Mrs Asquith, l'ambassadeur des Etats-Unis et Mrs Whitëlaw Reid, le chargé d'affaires de Serbie et Mme Groùltch, la duchesse de Rutlaftd, lady Marjoric Manners, Rudyard Kipling, sir A. Conan Doyle, Alfred Austin,Holman Hunt, T. Zangwi'l.l.&-ir, Squire Bancroft, Henry James, Alfred ,§,utro, A. W. Pinero, Édmund Gosse, Hall Caine, Rider Haggard, J. M. Barrie, Anthony Hope,. miss \Ellen Terry, sir P. Burne-Jt>iïes.- J. Coudukiek.

Figaro à Florence

̃ ̃• -4; ̃ 21 mai. Ayant que les fortes chaleurs ne commencent-â.-dispergGE.un pou partout tes principales familles italiennes ou étrangères résidant sur.les quai? de l'Arno, c'est comme une avâ' T lanGhe de. réceptions, d'invitations, de rendez-vous, defètes intimes. L'antve soir, chez,, l'amb^-ssadeur Nisard, nous âsians lg plaisir très délicat d'entendre Mn>e-.Ûu;.Ciio.s dans son interprétation, émue des.teuvres.g-i personnelles d'Augusta Holmes-, et d'qppJaud.i.r Mlle Bu-.Ci'OS.^a ravissante jeune tille, dans les danses exquises du temps de Louis XIII. Le lendemain, à l'hôtel, c'était une toute petite réunion ou notre confrère Mme. Pierre de Coulevain nous charmait par sa conversation humoristique, et à laquelle assistaientla côiptesse de TalleyrandPérigord, la plus que jolie comtesse, Morosini, de Venise, le marquis Durazzo, Mme Labouchôrc.- 'v. -.•̃ Le maè'stro.Mascagni nous réserve une audition-dé son Quglielma Radclif, e,t la Phèdre de dyAniaunzio est;aiinone.ee. pour samedi pro.i-haiiiv£elà noua.reiîose.r,a;ui)-peu.jàe. fe Ytiune J yeuse et des conférences.

M. sToLŸPlN.E~,

ET LA. MAJORITÉ QCTOBRISÏE Il est assez curieux de voir réunis aujourd'hui dans un furieux assaut contre le cabinet ceux.qui, au moment du danger, se dérobaient à l'appel de leur souverain et fuyaient un pouvoir trop lourd pour leurs épaules.

Au lendemain des sanglantes défaites du Japon, quand la tempête révolutionnaire faisait rage et que les plus optimistes commençaient a douter de l'avenir de la Russie et de, ses destinées,, ces excellents patriotes qui viennent aujourd'hui reprochep à M-; SJQlypine sa politique antirusse avaient pourtant une occasion unique de se dévouer à la cause du Tsar et de l'Empire c'était le moment des initiatives, des énergies et des audaces ils n'avaient qu'à l'accepter le pouvoir était à eux.

Mais non, ils ont préféré qu'un autre prit alors la place et s'exposât pour eux aux coups des terroristes. A -présent que le calme est revenu dans le pays, que la vie normale a repris son cours et que l'industrie se prépare déjà à un nouvel essor, le pouvoir redevient désirable aussitôt les ambitions qui avaient cédé devant la peur éclatent à nouveau avec plus de violence et d'àpr.ete que jçtrjiais et l'on choisit» pour, attaquer -M. l'heure, surmené par le travail et frappé par la maladie, il est Qbligé:de quitter son poste.:et n'est pas- jà-pour se défendre.. Singulière mentalité, vraiment, et trise politique Heureusement, ces lamentables intrigues ont eu le sort qu'elles méritaient, et l'Empereur en affirmant une nouvelle fois saconlîance en M. Stolypine, a montré qu'il savait se souvenir des services rendus.

Rarement, en effet, it&ebe plus; écrasante incomba à un premier ministre, et rarement, en l'espace de quelques années, il fut donné à un homme d'entre- prendre dans les branches les plus diverses une œuvre aussi forte, aussi féconde, aussi belle que celle ébauchée par le président du Conseil.

M. Stolypine ne fut pas seulement le citoyen courageux et brave qui, frappé dans ses affections les plus chères et dans des circonstances particulièrement tragiques par la bombe des terroristes, eut la force d'âme. de ne pas déserter son poste et de poursuivre avec un calme admirable et un fier dédain de la mort l'accomplissement du mandat difficile qui lui avait été confié. par son souverain.. ̃ ̃ (

M. Stolypine fut aussi le grand ministre qui implanta réellement en Russie le régime parlementaire établi par le manifeste du 17 octobre, qui loyalement et sans arrière-pensée chercha à gouverner en s'appuyant sur la nation et qui eut le bonheur de former au sein du troisième Parlement une majorité qu'il se plut à initier lui-même à la vie politique par ses fréquentés interventions à' la tribune, interventions que son éloquence persuasive et sa franchise sincère surent toujours rendre1 décisives. Et c'est ainsi que petit à petit, grâce à un labeur tenaco et.ppnstant, se destina J'oeuvre, de .réorgani§atiQ,a de l'Em-

,p|re. ̃ ̃• ̃"̃' ±~. ̃̃̃ ̃.̃'̃̃̃̃̃,̃̃

L'orage "passé, l'incendie éteint, M. Stolypine comprit en effet que sa tâche n'était pas finie, mais qu'au contraire elle commençait et, avec majorité octobriste, il enleva de haute lutte devant le Parlement hésitant ou hostile les lois libérales et réformatrices 'qui devaient assurer au nouveau' régime toute la, stabilité désirable. Ce fut d'abord cette belle loi agraire qui provoqua, de la part des oppositions coalisées de droite et de- gauche, une si vive résistance et né fallait-il pas, d'ailleurs, s'y attendre, puisqu'elle' met-"tait, fin à l'anarchie qui désolait les campagnes, et à l'agitation toujours chère aux mécontents ? Le succès de cette loi agraire, œuvre personnelle de M. Stolypine, est déjà, à l'heure actuelle et d'après nos informations particulières, considérable,: dans la grande majorité des gouvernements de l'Empire, le système déplorable de la propriété collective, qui paralyse les initiatives, tue les énergies et encourage la paresse, est fortement battu en brèche, et il est permis d'espérer que prochainement l'agriculture, actuellement si arriérée en Russie, prendra un important développement.

Par ailleurs, M. Stolypine veillait avec un soin jaloux à l'observation exacte des lois par les fonctionnaires et réprimait t avec énergie les abus et les illégalités qui lui étaient signalés. Bien plus, soucieux d'être renseignéd'une façon exacte et complète sur le fonctionnement de l'administration, il. prescrivait des enquêtes sénatoriales dans plusieurs gouvernements, notamment à Moscou, au Turkestan, à Varsovie. Il prenait également. la présidence de la commission de la défense nationale et s'occupait activement de la réorganisation de l'armée qu'il voulait plus forte qu'avant l'a guerre. Il acceptait aussi la direction de la commission d'enquêté de là marine et dans cette seconde branche se signalait particulièrement par son ardeur. Enfin, il faisait voter par la Douma une loi destinée à mettre fin aux abus scandaleux relevés dans l'administration des chemins de for et s'occupait tout spécialement de l'amélioration de cet -important service qui laisse-tant à désirer dans son administration actuelle.

Il élaborait encore un projet de loi portant modification de la composition et des attributions des, tribunaux de paysans, désireux d'assurer à ces derniers des droits égaux, à ceux de tous les citoyens.

Puis il" proposait l'abolition des lois d'exception et notamment de' l'état de protection renfbrcée'ën vigueur encore dans plusieurs gouvernements, il projetait une réorganisation complète de la- police et, donnant une nouvelle preuve de son large libéralisme, il mettait à l'étude la création de zemstvos en Pologne et l'institution pour cette province du régime de rautpnomje.économique. Telle est en quelques mots l'œuvre immense entreprise par M. Stolypine et à laquelle la troisième. Douma aura eu l'immortel honneur de collaborer., En; regard de tous, ces travaux, que peuvent" bien être les misérables intrigues de ceux-là; dont l'œuyrq négative" .est la condamnation 1 a .plus formelle? La cabale était vouée .'cT avance. à. un échec retentissant, car le nom de M. Stolypine n'est' pas de ceux que l'on

efface d'un trait' de plume il est ifisi!<ntenant trop intimement Hé. l'histoire et à la vie de la Russie.

KeȎ Marchand;

L'Ambassade marocaine en France

̃ ̃' -Marseille, 22 mai.,

Le Dit-Chayla ayant à bç>rd l'ambassade marocaine est entré-, deux heures dans le bassin National, où il s'est amarré. Le préfet, en grande tenue, s'est avancé à la rencontre de Moulay-el-Mokri et de SadiAbd-Allah-Fazzi et leur a souhaité la bienvenue au nom du gouvernement de la République.

Les ambassadeurs remercient avec effusion le préfet dont ils serrent les mains à plusieurs reprisés, et, après la présentation des membres de l'ambassade, ils prennent place avec leur suite dans des landaus qui, escortés d'un peloton de hussards, les conduisent à l'hôtel où des appartements leur ont été retenus.

Dans la soirée, après avoir pris quelque repos, les ambassadeurs, accompagnés de M. Clerc, consul, et du capitaine d'état-major Guyot, qui sont attachés à l'ambassade pendant la durée de son séjour en France, ont rendu visite à M. Pénissat, administrateurchef dé la marine, et à M. le préfet. Après un lunch à là préfecture, les ambassadeurs sont rentrés à leur hôtel.

L'ambassade passera encore la. journée de dimanche à Marseille et partira pour Paris par le rapide- du -soir. '•

Autour déjà politique Les retraites du personnel

des chemins de fer

La commission sénatoriale qui s'occupe des retraites du personnel des chemins de fer a entendu hier la lecture du rapport de M. Strauss. L'honorable sénateur, après avoir fait un historique très complet de la question, a étudié les conséquences financières du projet adopté par la commission. Tandis qu'actuellement 70 0/0 du personnel bénéficie de la retraite, le projet nouveau étend ce bénéfice à l'ensemble du personnel, en même temps qu'il améliore les conditions d'âge, de liquidation de laretraite et du montant de la pension. D'après les évaluations du rapport, le projet comporterait un prélèvement de 18 0/0 sur le montant des traitements, salaires et primes, et cela soit par les retenues sur les agents, soit par le versement des Compagnies.

A trois heures, la lecture du rapport de M. Strauss est interrompue et la commission entend M. Clemenceau, président du Conseil, M. Caillaux, ministre des finances, et M. Barthou, ministre des travaux publics. Il résulte des déclarations faites par les ministres que le gouvernement maintient la division des retraites en trois catégories les mécaniciens et chauffeurs seront retraités à cinquante ans, les agents des trains, employés et ouvriers du service' actif à cinquante-cinq. Seuls les employés sédentaires de bureau le seront à soixante. ̃

Ces 'propositions diffèrent sur le dernier point seulement dé celles de l'a Commission qui' est,' on le s'ait, d'accord avec le Syndicat des chemins de fer. ̃" 1

Après le départ des membres du gouvernement, M. Strauss a terminé la lecture de son rapport.

Après une assez longue discussion, la Commission a, en lia de campte, maintenu ses premières décisions, c'èst-à-dire les retraites à cinquante ans pour les chauffeurs et mécaniciens et à cinquante-cinq ans pour tou le reste du personnel.

Il y a donc, entre le gouvernement et la Commission, un désaccord que' le Sénat sera

appelé ̃ à trariclièr. '"̃• '̃• ̃̃ ''A ̃' A ̃

.(..̃̃ ̃ V;A-a,'

Le Statut P

des fonofionnaipes

Dans quelques jours sera déposé sur le bureau de la Chambre des députés, au nom du gouvernement,, le projet de statut des fonctionnaires.

Il sera précédé d'un exposé des motifs dont la rédaction a été confiée à M. Briand, garde des sceaux. Cet exposé des motifs sera soumis après-demain au Conseil des ministres. Mais dès maintenant le Conseil est d'accord sur la texte même du projet.

*¥*

Le premier titre de ce projet comprend tout ce qui concerne le régime de recrutement, d'avancement et de discipline.

Trois moyens de recrutement *sont prévus par le projet on pourra devenir fonctionnaire par, voie d'examen, au concours, ou sur titres spéciaux. Le fonctionnaire peut avancer par classe, et par grade.

L'avancement par classe aura lieu moitié à l'ancienneté. Mais comme dans l'avancement au choix, l'avantage à égalité de titres– devra être assuré au plus ancien; on peut dire que c'est principalement dé l'ancienneté que le projet gouvernemental a tenu à défendre et assurer.les droits.

En ce qui concerne l'avancement par grade, voici comment on procédera, si du moins le Parlement ratifie les dispositions qui vont lui être proposées Une commission'administràtive dressera chaque année le tableau d'avancement, d'après des dossiers purement .administratifs et dans lesquels ne devra figurer aucune lettre de recommandation. Sur ce tableau ne figureront qu'un nombre limité de fonctionnaires, déterminé par la moyenne des vacances de l'année. La publication en sera faite aussitôt qu'il aura été établi, et dans la quinzaine qui suivra cette publication le ministre l'arrêtera définitivement. Tout fonctionnaire qui se croira lésé dans ses droits pourra adresser, une réclamation au ministre.

Mais ce tableau ne constitue pas l'unique régie d'avancement; et l'avancement par grade pourra également avoir lieu par examen, au concours.

En ce qui concerne le régime disciplinaire, le projet p-révoit trois catégories de peines Les peines légères (avertissement ou blâme), prononcées par les chefs de service

Les peines moyennes (entraînant jusqu'à la rétrogradation), prononcées par le ministre sur avis d'un conseil de discipline devront être admis deux membres du grade du fonctionnaire pour-

suivi :'̃̃. '4

Les ppjt\es graves (mise Èri disponibi-

lité 'et révolution) prononcées par un

conseil de discipline qui jugera souverainement, en dehors administre. Uliè institution nouvelle viendra même, comme supplément de garanties, s'ajouter ces juridictions ce sera le conseil supérieur de discipline forme de conseillers de la Cour des comptes et du Conseild'Etat, ^présidés par un président de sec-. tion du Conseil d'Etat.

Le projet de statut prévoit même le cas le ministre intéressé jugerait inacceptable la sentence de ce tribunal souverain c'est alors le conseil des ministres qui serait saisi de l'affaire, et se prononcerait par décret.

Un point essentiel du projet en cas de grève do fonctionnaires, toutes^les garanties que nous venons d'énumérer sont. suspendues.

Enfin, le projet prévoit deux règlements d'administration publique. Le premier a pour objet de déterminer les conditions de procédure et fixer les exceptions aux dispositions prévues par le projet. C'est ainsi, par exemple, que pour les préfets, les procureurs généraux, les inspecteurs généraux, etc. la révocation ne pourra être prononcée que par un décret rendu en conseil des ministres. Un autre règlement d'administration publique fixe les conditions dans lesquelles le statut des fonctionnaire prévu par le projet pour les employés de l'Etat s'appliquera aux fonctionnaires communaux et départementaux, après avis conforme .des. assemblées, départementales.

̃

Le second titre du projet règle les ques'tions relatives aux associations de fonctionnaires.

Il les laisse libres de prendre le titre qu'il leur plaira, même celui de syndicat Ces associations outre le droit de recevoir des dons et legs, d'ester en justice, de posséder les immeubles nécessaires à leur fonctionnement auront celui de se lédérer, comme les syndicats soit par départements ministériels soit par groupements de fonctionnaires. de même grade et de même ordre.

Si même ces associations adoptent la forme mutualiste et se constituent en sociétés'de secours mutuels; elles pourront, après avoir formé des fédérations, se confédérer.

Mais c'est le seul cas où le droit de confédération serait accordé aux unions de fonctionnaires.

Il aurait été étrange, d'ailleurs, que la loi. accordât aux fonctionnaires, en matière d'association, une liberté (celle dé se confédérer) qu'elle n'accordait point, en 1884, aux syndicats.

G. Davenay.

DANS LA gïlÂFimE

Le Conseil supérieur

Nous avons indiqué, il y a huit jours, quels étaient les points principaux sur lesquels aurait à se prononcer le Conseil supérieur de la marine au cours de la session qu'il tient actuellement et qui s'est ouverte lundi dernier.

La composition de nos forces navales, l'effectif des navires des diverses classes que la France., doit posséder pour remplir le rôle qui convient à sa situation de- puissance maritime et coloniale sont parmi les plus 'importantes des questions soumises aux délibérations du Conseil supérieur. -•• Bien que celles-ci. ne soient pas encore achevées, on sait pourtant que le Conseil s'est prononcé pour l'adoption comme unité de ligne d'un seul type de bâtiment, à savoir le cuirassé, à l'exclusion du croiseur cuirassé. C'est ce qui a été l'ait en Angleterre et. en Allemagne, ou l'on s'est rendu compte depuis quelque temps déjà de l'infériorité relative du croiseur cuirassé, c'est-à-dire du navire sur v lequel on,a sacrifié à la vitesse certains éléments de puissance au combat. Antérieurement, le ministre de la ma- rine avait arrêté le nombre des unités de chaque classe des navires de combat de la façon que voici 28 cuirassés d'escadre (soit 4 escadres de 6 cuirassés et 4 cuirassés de remplacement); 24 croiseurs cuirassés (soit 8 divisions de 3 navires chacune). C'était donc un total de 52 navires cuirassés des deux catégories. Pour tenir compte des idées modernes et pour rester fidèle à ces principes, le département de la marine aurait donc à constituer nos forces navales sur le pied ,de 52 navires, sans les répartir en cuirassés et en croiseurs. Ce n'est toutefois pas à ce chiffre que le Conseil supérieur se serait arrêté, mais seulement à celui de 45, qui nous mettra d'ailleurs en bonne posture s'il est ratifié par le Parlement. Il s'agit maintenant de savoir quelle est la durée théorique admise pour nos navires de combat. En Allemagne, une loi récente a fixé cette durée àvingt ans. En Angleterre, un document tout récent, à savoir l'état annuel (dit état sir Charles Dilke), qui donne au 1er avril la compo-, sition réelle. des flottes, ne tient plus* compte que des navires ayant moins de vingt ans d'âge. Il y a donc tout à supposer que notre marine devra admettre également et officiellement cette durée de vingt années, qui a, pour elle d'être rationnelle et raisonnable.

En adoptant cette durée, nous avons à l'heure présente 46 cuirassés, dont 8 en chantier, alors que l'Angleterre en compte 98 dont 7 en chantier, et l'Allemagne 54 dont 14 en chantier. Nous ne devons ni ne pouvons songer à égaler l'Angleterre, mais nous pouvons et nous devons essayer de lutter avec l'Allemagne à armes égales aussi est-il permis de penser que le total de 4o cuirassés établi par le Conseil supérieur est un chiffre normal, qui, est plutôt un minimum.

Mais. dans,les 46 cuirassés de. moins de vingt ans d'âge que nous attribue l'état dressé en Angleterre il en est un nombre trop grand qui sont à la veille de disparaître. En sorte que la nécessité se présente à nous, impérieuse et urgente, de construire au plus vite de nouveaux cuirassés, si nous ne voulons pas voir notre marine déchoir encore rapidement du quatrième rang qu'elle a tant de peine a garder.

En effet, en l'année 1912, l'Angleterre aura vingt Dreadnouc/hts, l'Allemagne treize et la France six, les six cuirassés de la classe Danton. Trois ans plus tard, en 1915, l'Angleterre. alignera trente-deux ou peut-être trente-six Dreadnoughts, l'Allemagne vingt-trois et 'la France n'aura toujours que ses six cuirassés de' la classe Danton, à moins que nous no. mettions, à très bref délai, de nouveau cuirassés en chantier, puisqu'il' est

prouvé que rioug avons besoin de cinçi ans pour venir à bout d'un bâtiment de cette importance, que nos voisins achèveront en trois ans environ.

Tous les raisonnements que l'on pourra faire ne prévaudront pas contre cette vérité que les chiffres traduisent brutalement. Si nous ne faisons pas immédiatement l'effort nécessaire pour mettre en chantier de nouveaux cuirassés, notre infériorité, qui dès l'année 1912 sera manifeste, deviendra criante et alarmante à partir de 1915.

Les décisions que va prendre le Conseil supérieûrsont donc attendues impatiemment par tous ceux qui ont à cœur de voir notre pays conserver sur mer un rang honorable, un rang qui convienne à sa situation dans la politique internationale. 11 n'y a plus de temps à perdre si l'on veut que ce rang soit conservé*

Marc Landry.

Le lancement manqué du «.Danton » Le cuirassé Danton devait être lancé à cinq heures du soir; une foule immense était rassemblée dans l'arsenal. Le cuirassé, qui a cent quarante-cinq mètres de longueur, a glissé quarantequatre mètres sur cale, puis s'est arrêté..

De nombreux remorqueurs ont tenté vainement de le faire descendre. L'insuffisance de pente de la nouvelle cale de construction est cause de ce fâcheux incident qui se produit 4 Brest pour la première fois. De nouvelles tentatives de lancement auront lieu dans quelques jours.. ̃ Le cuirassé ne.porte à faux que sur une longueur totale de 3 '.mètres 50. S'il avait glissé sur un plus long espace, le navire aurait été dans une situation critique,

Le personnel ouvrier de l'arsenal travaille à assurer l'équilibre du bâtiment au moyen d'accords.

Le Danton a un déplacement de 18,300 tonneaux.

L'AFFAIRE MARIX

INTERROGATOIRES

Le capitaine Marix, Cirès dit Sérès et Ruinart ont été interrogés hier par M. André, juge d'instruction. Marix était assisté de M0 de Monzie, Cirés de Me Lagasse, Ruinart de Me Sarran.

C'est le coureur cycliste qui est interrogé le premier. Il ne fait aucune difficulté d'avouer qu'il a proposé à Sierra de Luna l'intervention du capitaine pour obtenir la grâce de Mme de Luna. Mais,pit-it, je- ne croyais- nullement mal faire en agissant ainsi. J'ai agi de bonne foi, par bon cœur et n'ai touché aucun argent. Cires m'avait dit un jour: « Si jamais tu es embarrassé pour une affaire quelconque,, -je connais une personne très puissante qui pourra tout arranger ». Lorsque de Luna m'a parlé des ennuis de sa femme, j'ai pensé tout de suite à le lui présenter, mais, je le répète, uniquement par humanité. Ruinart ne paraît pas avoir joué dans cette affaire un rôle prépondérant. Ilpourrait très bien- se faire qu'il n'ait été qu'un instrument inconscient, Il a demandé sa mise en liberté provisoire. Il est probable qu'elle lui sera. accordée. C'est alors le tour de Cirés. M. de Luna, raconte que l'agent,, d'affaires lui ayant fait faire des propositions, il lui donna rendez-vous chez lui pour traiter. 11 prévint deux agents de la Sûreté qui assistèrent, cachés, à l'entretien. Cirès déclara qu'il fallait 5,000 francs, et comme M. de Luna feignait d'avoir des doutes sur les résultats, il l'emmena chez Marix, rue du Cherche-Midi, pour lui prouver que l'affaire était sérieuse. Cirés ne nie rien de tout cela.

Mais, dit-il, je n'agissais pas pour mon propre compte. Je voulais simple•ment être agréable à mon ami Marix en le faisant .rémunérer de la peine qu'il allait prendre pour obtenir la grâce demandée.

Marix, appelé, reconnaît que Cirès lui a amené M. de Luna, et qu'il lui a promis de s'occuper activement d'obtenir la grâce de sa femme. Mais il prétend qu'il ne savait pas qu'on avait demandé de l'argent. Il croyait rendre un service à un ami de son ami Cirès, un service tout à fait désintéressé.

D'ailleurs, s'écrie-t-il on ne m'a rien demandé de-ferme. Je n'ai pas promis d'obtenir de grâce, mais de faire des'démarches auprès de gens en mesure de la faire accorder. Je voulais être agréable à Cirès que je tutoie.

On m'a demandé 5,000 francs, réplique de Luna.

Pas moi Vous ne pouvez pas dire que ce soit moi. Entre nous il n'a pas été question d'argent une seule minute. Si Cirès vous a demandé quelque chose, "c'est à mon insu et contre mon gré. L'interrogatoire du capitaine Marix continue. M, André lui parle des différents faits qui lui sont reprochés, les affaires de petits chevaux, la demande d'argent à M. d'Availles, et au forgeron Nau, pour le faire acquitter.

Ce Nau, répond le capitaine, est un alcoolique, un dégénéré. Je ne lui ai jamais demandé d'argent. C'eût été folie. C'est un pauvre diable. Je l'ai fait interner, c'est vrai, mais parce qu'il déraisonnait et pour lui faire subir l'examen d'un médecin aliéniste. C'était mon droit et mon devoir.

A chaque question, à chaque fait allégué, Marix fait des observations hautaines. Il rectifie à sa façon le procès-verbal du juge. A un moment donné, il cite les noms de trois parlementaires qui, d'après lui, auraient joué un rôle dans un des tripotages dont on l'accusé. Le juge n'ayant pas mentionné ces noms dans le prdcès-vêrbal, Marix s'e récrie':

J'exige que votre greffier transcrive littéralement mes paroles dit-il d'un ton impérieux.

Vous n'avez pas à conduire ici l'instruction, fait observer M. André. Vous oubliez, riposte Marix, que moi-même je suis juge d'instruction. Je veux que ces noms soient mentionnés. C'est mon droit. ,•

Et il ajoute

Vous avez une méthode qui n'est pas la mienne. Je ne l'accepte pas. S'il veut compromettre des parlementairos, le capitaine Marix, en revanche, dégage complètement M- Tissier et M. Bourdeaux

J'ai rencontré un jour, dit-il, ce magistrat dans un .-banquet;- Nous, sommes ̃ sortis enséuttile et nous nous -sommes

salués-. Ce^sont les'seuls' rapports qu# q nous ayons jamais eus ensemble. L'interrogatoire de Marix, avec tous 'ces .incidents, a duré jusqu'en ri euf heures^ et demie. 'v

Un incident imprévu. r •- On se'rappelle qu'il y a-deux ou trois mois une demi-mondaine. Mlle Cons,.rue' de Fourcroy, reçut la visite de cambrio- leurs qui, après l'avoir endormie au moyen d'un narcotique, l'avaient dévali-i sée." L'un des cambrioleurs arrêtés» un sieur Calvo, dont le père-est professeur dans une université de province, était amené hier à la « Souricière «pour être •̃ interrogé parM.Chenebenoît. Apercevant. Cirès qu'on venait d'amener également, il s'écria :•̃ ̃ ̃

Voilà l'homme qui a, fait mon mal" heur! ̃̃̃ '•-̃ Puis, lorsqu'il fut en présence du:juge, il lui dit ̃ Monsieur le juge, je viens de ren-». contrer à la « Souricière », menottes aux. mains, un nommé Cirès qui est la cause. de ma comparution devant vous. Au mois de janvier dernier, sachant que j'étais insoumis à la loi militaire, cet homme vint me trouver. 11 m'offrit de: me faire réformer, grâce aux relations qu'il possédait. Réformé, j'échappais à la répression du délit que j'avais commis. J'acceptai. » Venez, me dit Cirès, demain matin, rue de la Neva, et je vous dirai ce que cela vous coûtera. < » Le lendemain j'étais exact au^rendez- vous. Un homme passa à côté' de nous et serra la main à Cirès.

» C'est le capitaine Marix, me dit celui-ci. Il est rapporteur^ au Conseil de guerre. Votre affaire dépend de lui. C'est 5,000 francs.

» Je ne puis donner que 1,800 francs, répondis-je. •" 1

» Cirès se tut. Je compris que mon offre n'était pas acceptée. Je cherchai comment je pourrais faire et c'est alors, que me vint l'idée de voler Mlle Cons et que je fus arrêté. » Me de Monzie, défenseur du capitaine Marix, a remis à M. André la lettre suivante '̃'

Monsieur le juge d'instruction,

Je suis pleinement convaincu que dans l'instruction ouverte contre mon client, M, le capitaine Marix, vous considérez la valeur' morale des témoins pour apprécier" la valour ` probante des témoignages. Mais, d'ores et déjà, il-me paraît de toute utilité que vous soyez renseigné sur quelques-unes des per-' sonnes dont vous avez recueilli les dépositions. C'est pourquoi je viens vous prier de vouloir bien demander communication 1° Du dossier de la femme Kœnig, fominjî Sierra de Luna, condamnée par la Cour de Paris, le 9 juillet 190S 20 Du dossier correctionnel de M. d'Avaïlles, condamné en mai 1907, à -deux- ans .<|b prison '•" 3° Du dossier constitué au Conseil- do-guerre? contre le sieur Nau, ancien forgeron, et notamment de l'enquête à laquelle il a été procédé par l'admintstratioiumilitairo sur la .plainte produite par ledit Nau contre le capitaine Mano, au ISS" régiment d'infanterie 4° Du dossier constitué tjmfc au Parquet général à Paris qu'à la Chancellerie sur le recours en grâce de M. Monnier d'Availlçs.. J'insiste tout particulièrement sur. cotto dernière communication. M. d'A vailles a ob-.tenu la commutation de sa peine de deux ans d'emprisonnement en une amende de 500 francs. Dans cette affaire, à propos dp. la- 'quelle il a été tant parlé du trafic dos grâces, c'est. la seule grâce qui ait été effectivement, obtenue. Or,- M. d'A vailles, de son propre' aveu, n'a jamais sollicité ni directement, ni. indirectement, l'intervention du capitaine

Marix.. ̃

Vous penserez sans doute avec moi qu'il est intéressant pour vous de savoir .quelles raisons ou quelles interventions ont permis à ce monsieur de 'bénéficier d'une exception-

nelle faveur.̃.̃ =

Agréez, monsieur le juge d'instruction, etc. Anatole DE Moxzie.

Il paraît difficile que le juge n.ç fasso pas droit à cette requête avant de pousser plus loin l'instruction.

Georges Grisou..

L'Affaire Steinheil

LA DÉFENSE DE TARDIVEL

Angélo Tardivel, extrait de la 'prison' d'Evreux, hier matin à. onze heures, a été conduit à la gare, menottes aux" mains, par le brigadier Gillot et -le gendarme Bordenave. Il était vêtu1 d'un^ complet gris, avait les cheveux -coupés^ ras et le visage complètement rasé. Il a pris place dans un compartiment de seconde classe du train 518 qui part à onze heures quarante-cinq. Il a dormi, tout le long du trajet et ne s'est réyeillé que pour changer de train à Mantes. Arrivé à Versailles à 4 h. 20, il .a été conduit immédiatement au Palais de Justice où l'attendait M- Fabre dé Parel, procureur de la République.

M. Fabre de Parel l'a interrogésur la pillage de l'église de Çhâteaufort, dont,' suivantAllaire, il aurait été l'instigateur' r 11 s'est énergiquement défendu d'avoir pris part à ce pillage

Allaire est un menteur, a-t-il dit, ou plutôt c'est un fou qui raconte ce quise passe dans son cerveau malade: II a lu cette affaire dans les journaux et il s'est imaginé que c'était lui. Comme il me connaissait, il m'a associé à sa folie. Cependant on a relevé votre signature sur le registre de l'église.

Ce n'est pas moi qui. ai signé; Peu-. sez-vous que j'aurais été assez bête pour me dénoncer moi-même? Vous portiez autrefois les cheveux longs; pourquoi les avez-vous fait couper ? y Je ne sais pas. une idée qui m'a, pris. ̃: Vous savez qu'Allaire vous aecusQ, d'un autre crime?

Allaire est un fou, je vous dis. D'ailleurs, je ne veux pas m'expljquei" ici avant d'avoir un avocat pour hic. -gui-1 der. Moi non plus je n'ai p4s la cervelle' assez forte pour me défondre, Je choisis Me Albert Salmon. Quand il sera avec moi, je parlerai. ̃ '̃ Il a été écroué à la prison SaintPierre. Maintenant, M. Fabre de Parel attend des ordres de Paris pour savoir s'il doit d'abord s'occuper de l'instruction de l'affaire de cambriolage, dans lequel Allaire et Tardivel sont impliqués, ou s'il doit les envoyer à la disposition de M. André pour l'affairé Steinheil.

f

En attendant cette décision coutiT nuons à donner quelques renseignements sur les deux tristes héros dont la» justice a à s'occuper.

=Allaire,4i0Lis dit quelqu'un qui àeû;


ogpp|e-4,e.çQnna%e,-€!§t,le typeparr fait de Tàpâchê. pàce de brute; gestes crapuleux, Sa peau est illustrée des traditionnels tatouages. Peu loquace, il articule diffîcileïnènty s'exprime par phrases entrecoupées,, par saccades. Il est épileptique. Il a été interné à l'asile d'aliénés de Saint-Meen, près de Rennes. C'és.t'l'à.iët non pas dans la maison centrale;, comme, on l'avait dit^ -que lui et T ârdïvel –-halluciné par l'alcoolisme, comme Coup' eau, dans V Assommoir ont fait connaissance.

Il est en ce moment soumis aux observations d'un spécialiste.

,Tèrdivel,: dont lesvvrais prénoms sont Ange-Marié, est, nous l'avons dit, jBretori.<îl est le 2 septembre 1884, à SaintServan, où son père était cordonnier, russes Halles. Le père, ivrogne invétéré^ était; sujet à des accès d'alcoolisme, dorit'"soir fils 's'est ressenti. C'est pour cela que, musicien à l'Harmonie de la flotte de Brest, :il déserta sans motif. Ecroué à "la prison maritime, il fut examiné et réformé à cause de ses,tares originelles. Il travailla de son métier de cordonnier^àiSairit-Malo, -et.se conduisit de telle sorte qu'on dut l'interner, en i903, à Saitit-Meen.- Sorti « atténué », il revint à Saint~Malo,!eut une rechute due à l'ivrognerie, fut interné. de nouveau de février à,a^rir 1906;et,, considéré comme guéri, vint à 'Paris.. .• Là il vécut comme il put, tantôt de son métier de cordonnier, "tantôt en chantant ou en jouant de la mandoline, dans lès cafés et dans les. cours. Les opinions sur lui-,sont diverses. Mme Lauchard, la concierge du 169, rue dé Vaugirard, qui, lorsqu'on lui parlait de Tardivel, l'appelait « son cousin», n'est point, sa parente, mais elle a été l'amie de sa mère et l'a vu tout petit. II a demeuré, dans sa maison de septembre iOOfTà octobre 1907. Elle n'a jamais rien eu à lui reprocher. Il était très rangé, ne faisait pas de bruit, ne gênait personne.

.Mïoe Lauchard fait la déclaration suivante.: '>

Jamais Tardivel ne mit les pieds impasse Ronsin, et rien d'étonnant à ce qu'on dise, dans cette impasse, ne pas le, connaître, puisqu'il n'y fut jamais et qu'il ne fut j jamais modèle!

En quittant là rue de Vaugirard, il alïà à Issy-les-Moulineaux, chez M. Daudey, cordonnier, rue Ernest-Renan. Puis, quelque temps avant le crime de l'impasse Ronsin, il fut accepté comme ouvrier par M. Buffard, cordonnier en échoppe, rue Darcet, aux Batignolles. M-Buflàrd le considère comme un ouvrier médiocre, mais assez régulier. Au point de vue de l'honnêteté, il n'a à lui reprocher que ce fait.-Un,jour un client établi" venu régler sa note qui s'eleyâit à d&fçancgv'Tardiver reçut l'argent et \&depensa. M. Buffard apprit cela et le chassa. Mais il<:onsidéra la chose comme « iïhë frasque » plutôt qu'un vdl et une quijhzainë de jours après il le reprit. H* ne croit pas à la participation t de Tajdivel.ail.crime de 1'impasse Ronsin, càrï fe 30 mai, soir du crime, quelques jours après qu'il eut chasse Tardivel, apprenant par, un ami de celui-ci que ssusâncien ouvrier mourait de faim, il alla le trouver avenue des Tilleuls et lui porta3 dn-pain et du fromage. Il était alors onze heures du soir. Tardivel se mit à pleurer, demanda pardon et ne" put manger. Il se releva vers deux heures du matin pour avaler son pain et son fromage.

Ce serait donc un alibi sérieux. Seulement d'autres témoins prétendent qu'en effet--Tardivel ne mangea qu'à deux heures; dit malin parce qu'il s'absenta après la visite de M. Buffard et ne rentra qu'à cette heure.. v

Àagelo.; Tardivel s'est, paraît-il, vanté plusieurs fois de connaître les assassins de -XI. Steinheil..11 prétendait que c'était un individu qui demeurait avec sa maîtresse,. « une rouquine », en face de son aiïcien domicile, rue de Vaugirard. Mais on n'a jamais pris ce qu'il disait au sérieux.

Un; nommé Robert, qui partageait la chambre dé Tardivel, avenue des TilleulsMontmartre, et qui est en ce moment en pro^nçe, va être recherché et interrogé sur.:ràbsence vraie ou prétendue de son camarade, dans la nuit du 30 au 31 mai, et s'il est réellement s,orti, l'heure de sa

rehtreei

Jean de Paris.

AFFAIRES MILITAIRES

promotions, nominations et mutations Par décret du 22 mai 1909, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, le conseil des ministres entendu, M. le général de division Dalstein, membre du conseil supérieur de la guerre, qui exerce les fonctions de gouverneur militaire de Paris depuis le iljuin.1900, a été maintenu dans ces fonc, tioris àdatëf du 11 juin 1909.

̃Le général de brigade* Bunoust, commandant la» 53e brigade d'infanterie (27e division 14e eprps d'armée), a été nommé général de division en remplacement de M. le général de division Blancq, placé dans la section de résemé et ;a été appelé au commandement de la^î-dïyisioii d^infaiiterie coloniale à Toulon. lié 'général de brigade Dubois, directeur de la- eâ^àîërie au ministère de la guerre, a été nommé général de division en remplacement de M. -le général de division Gillet, placé dans la section de réserve et a été appelé au commandement de lalre division de cavalerie à Paris.

Le Colonel Beaujeux, de l'infanterie coloniaïe, commandant de la défense de DiégoSuârez, pointd'appui de la flotte à Madagascar, a été homme au grade de général de brigade dans la. lre section de l'état-major général des "trompes coloniales, en remplacement de M. le gén^êial de brigade Audéoud, décédé. Bel.cplonel Leddet, directeur d'artillerie à Baslia; à été nommé par intérim commandant supérieur de la défense. de la Corse, gouverneur de la Corse, à Bastia, en remplacement: de M. le général de brigade Chéroutré,- précédemment placé dans la section de

résàfirve'V: •̃̃•̃

jifv'le colonel Capiomont, directeur du géjirê? 'à' Amiens, a été nommé par intérim, comfiiandànt supérieur de la défense du Jîavre, gouverneur du Havre, en remplacement' M. le. général de brigade Petitbon, ptècB4enim.ent placé, sur sa demande, dans la position de disponibilité.

M; le général de brigade Lanrezac, commandant la 43e brigade d'infanterie, a été nommé. commandant supérieur de la défense des places du groupe de Reims, gouverneur de Reims, en. remplacement de M. le général de brigade Desoile, appelé à un autre emploi,

ML, le général de brigade Daloz a été relevé de ses fonctions de commandant supérieur de, défense des places du groupe de Grenoble;. et a été appelé au commandement de la 53? brigade d infanterie à Grenoble. L&.général de brigade Ancelle, disponible, a ê£à ^ommé ç_omma.iidaut supérieur de là

défense des places du groupe de Grenoble,, gouverneur de Grenoble, eft remplacement de M. le général de brigade Daloz, appelé à un autre emploi., Le, général-de division Outhier, disponible, a été nommé au commandement de la 16e division d'infanterie (8e corps d'armée ) à Bourge's, en remplacement de M. le général de division Picard, appelé à autre emploi. M. le général de brigade Perreaux, commandant la 4e brigade d infanterie coloniale, a été nommé au commandement par intérim de la 8e division d'infanterie (4e corps d'armëe), au Mans, en remplacement de M. le général de division Mercier-Milon.

M. le général Mercier-Milon, a été nommé au commandement de la division de Constantine, à Constantine, en. remplacement de M. le général de division Gillet, placé dans la section de réserve.

M. le général de brigade Beaudenom de Lamaze, commandant l'artillerie du 10e corps d'armée, membre du Comité technique d'étatmajor, a été nommé au commandement, par intérim, de la 29e division d'infanterie (15" corps d'armée), à Nice, en remplacement de M. le général de division Meunier, appelé à un autre emploi. (Maintenu au Comité technique d'état-major).

M. le général de brigade Faurie, commandant la 22e brigade d'infanterie, a été nommé au commandement, par intérim, de la 6e division d'infanterie, à Paris, en remplacement de M. le général de division Goiran, appelé à un autre emploi.

M. le général, de brigade Desoille, relevé, par décret de ce jour, de ses fonctions de gouverneur de Reims, a été nommé au commandement de la 11e brigade d'infanterie (6e division, 8" corps d'armée), à Paris, en remplacement de M. le général de brigade Duboc, placé dans la section de réserve.

LA JOURNÉE

Election /ég/s/atfre Scrutin de ballottage. Circonscription d'Avallon (Yonne), .en remplacement de M. Flandin, nommé sénateur. « Te Deum » Al'occasion de la Fête nationale roumaine (église roumaine, 9 bis, rue Jean-de-Beâuvais, 11 heures).

Assemblées générales La Société maternelle parisienne « La Pouponnière », sous la présidence de M. Viviani, ministre du travail (4, rue Boissiére, 2 h. 1/4). La Société de « l'Orphelinat de la Seine >>, sous la présidence de M. Paul Strauss, sénateur dé la Seine (Sorbonne amphithéâtre Richelieu, 2 heures). « La Retraite mutuelle », caisse de retraites fondée sousle titre «Association des Industries de Paris » (grand amphithéâtre de la Sorbohiic, heures).

Congrès Premier congrès international pour la protection des paysages (Musée sb-,cial, 5, rué Las-Cases).

Exposition Inauguration du 56e Salon de la Société de Amis des Arts du département de Seine-et-Oise, sous- la présidence de M. Dujardin-Beaumëtz sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, assisté de M. Roujon, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts (hôtel de ville de Versailles, 11 heures du matin). ̃ Distribution récompenses L'Association pour le développement de l'instruètiôn populaire », sous- la présidence de M. Duval-Arnould, conseiller municipal (salle Jeanne;; d'Arc, 76, rue des Saints-Pères, 2 hV 1/2). Solenn(té,religieuse ~lll'l)-P1mellr.de,J canne d'Arc sermon par M .le chanoine Gaudeku; « Conclusions pratiques de la béatification de Jeanne; dlArc » (église. Saint-Augustin, 3 heures). •• .•

bienfaisance Grande kermesse organisée au bénéfice de4' « Œuvre laïque d'éducation scolaire », sous la présidence de M. le mi de l'instruction- publique du Palais-Royâl).' --̃•'• '̃• ̃̃ ̃•- Réunions et fêtes Onzième Pardon d'Anne de Bretagne, sou§ la présidence de l'écrivain breton Ch. Le GbfficMontfort-1'Amaury départ gare des Invalides; 8 h. 30 du ma- · tin). Fête nautique du Touring-Club de France à Meulan-les-Mureaûx (train spécial, 9 h. 13 du matin). Soirée artistique en, l'honneur de Jeanne d'Arc,] organisée par' l'Action catholique du neuvième arrondissement (19, rue Blanche, 8 h. 1/2).

Pèlerinage Pèlerinage annuel des- Limousins de Paris à fsTotre-Dame-des-Vietoires, sous la présidence de M. l'abbé Desgranges, de Limoges (5 heures du soir).

Banquet Cent-sixième banquet de <f la Lyre universelle », organisé par « le Salon Lamartine », sous la présidence de M. Carra de Vaux, petit-cousin d"s Lamartine 23, galerie Montpensier, Palais-Royal, 7 heures).

Informations

Les récompensés à la Société des artistes français. Le vote de la" sous-séetion des Arts décoratifs a eu lieu hier, au Grand Palais des Champs-Elysées et a.donné le résultat suivant

Médailles de i™ classe MM. Bénédictus et Dubret.

Médailles de 2'classe: MM. Baitard' et Lambert. .•̃̃ Médailles, de 3e classe MM. Greber, B,igard, Signoret, Lachenal. `

Mentions honorables M. Chaumard, Mlle Le Brun, MM. Ball, Carrier- Belleuse, Bodier, Merieskay, Duru, Deraisme, Havas, en collaboration avec M. Perret, Mlle Oudoyer, Mlle Morel. Banquet. M. Barthou, ministre des travaux publics, a présidé hier soir le banquet donne par l'Association amicale des sousingénieurs et contrôleurs des mines pour fêter le 25° anniversaire de sa fondation. M. Mathieu, président de la société, dans son discours a demandé que le gouvernement accordât l'honorariat du grade d'ingénieur au moment de la mise à la retraite et la création d'une classe supérieure de sousingénieurs avec le titre d' « ingénieurs auxiliaires ». Dans sa réponse, M. Baithou s'est engagé à étudier avec la plus grande bienveillance les réformes sollicitées.. MM. Ruau, ministre de l'agriculture, et Viviani, ministre du travail, ont reçu hier une déjégation des lads et garçons d'écurie qu'accompagnait M. Duverdy, maire de Maisons-Laftitte. Ce dernier a présenté aux ministres les différents desiderata du personnel des écuries de courses au sujet du salaire et du droit légal d'existence de leur syndicat. MM. Ruau et V iviani, tout en faisant certaines réserves au point de vue juridique et au point de vue des droits respectifs des parties en cause, ont consenti a s'entremettre officieusement auprès, des intéressés. M. Virviani a promis, en outre, de faire une démarche auprès du ministre de rintérieur pour obtenir 4es secours en faveur des garçons d'écurie sans travail et qui sont chargés de famille.

Le Salon de la Société nationale des Beaux-Arts regtera ouvert demain lundi et après-demain mardi.

L'anniversaire de Solférino.. Le distingué conseiller municipal du quartier de l'Arsenal, M. Galli, a prié le président du Conseil municipal d'inscrire à 1 ordre du jour de la première séance de la session de l'assemblée communale la proposition suivante Le Conseil,

Considérant que la France, en contribuant à delivrer l'Italie du joug étranger, est restée fidèle aux plus nobles et aux plus généreuses traditions nationales Considérant que Paris ne saurait: trop, honorer ceux qui ont combattu pour la'patrie, les vaillants etglorieux soldats de 1859 et les souvenirs do leurs victoires;

Adresse aux municipalités et aux populations

de Rome et de Milan, à .l'occasion <du cinquante-,

riaire de la guerre des l'indépendance, 'Je salut"' fraternel de Paris; ':̃ Invite l'administration à faire pavoiser le,?4 juin, anniversaire de la bataille de, Solférinb,. tous les bâtiments, municipaux s Invite !e bureau à organiser une réception àf l'Hôtel- de Ville en l'ijonneùr des délégations* qui viendront célébrer à Paris les .grands, sou- venirs d'actions communes » des .deux sçéurs-lati-

nes.

Cette proposition sera^, sans^nul^dpute, adoptée. Les délè|atio;r>6 de confites italiens. seront, paraît-il, très nom&euses.

Réunions. L' « fsjUnion coloniale Ha a donné hier, au Cercle militaire^' sous la présidence de lli. Gharies-Roux, un; déjeuner où avaient été convives de nombreuses notabilités du monde co)oi)iar et parlementaire. A l'ordre du joii.r une causerie de M, Artaud, l'un des membres ;les plus distingués de la Chambre de commerça "de Marseille, sur la réforme dps|a,rif s douaniers aux colonies.. .̃-

M. Artaud a démontré par de saisissants exemples ce qu'il y avait de. désuet et d'intolérable dans le régime subi depuis 189? par des colonies jeunes dont cette loi n'avait pu prévoir ni lés; conditions de vie ni les besoins, et quelle nécessité^ s'imposait de réformer cette légisjatiojii'dans un sens plus favorable à la fois aux intérêts' de la métropole et au développement des colonies elles-

mêmes.. ̃̃ ̃•. ̃̃̃

Alliance française. Nous, avons déjà parlé ici de l'Alliance littéraire, scientifique et artistique franco-britannique, fondée il y a six ans par Mlle Irmay Dreyfus.

Un certain nombre des meïqbres anglais de cette Alliance de cinquante à soixante vont venir passer quelques jours à Paris. Ils arriveront le 28 mai au soir et des fêtes des plus intéressantes seront oïgahisées'.én leur honneur.

Le 1er juin, M. :Èmile Loubet présidera une séance littéraire à la ̃ Sorbonne, et le 2 juin, M. Doumergue, ministre de l'instruc-1 tion publique, présidera le banquet de l'Alliance.. ;-̃̃̃

Parmi nos hôtes,, le 28, mai, se trouveront sir Archibald, Geikic, président de la « Royal Society » de Londres, membre correspondant de l'Institut de France et président de l'Alliance franco-britannique, que- nous avons été heureux de recevoir ay. Figaro, il y a quelques années; :sir William Richmond, un des peintres anglais les i plus "réputés; l'archidiacre Sinclair, de la- cathédrale de Londres le colonel sir Roper Parljington et M. Henry Schwann, le yachtman bien :connu. La beauté de Paris. Parmi les questions inscrites à l'ordre du.jour de la pro--

chaine session du Conseil municipal, figure,

une question de M. Emile Massara. au préfet de la Seine sur l'observationdês lois concernant le style et la hauteur des' maisons, sur le fonctionnement de commission des sites et sur la représentation du Conseil municipal dans la commission chargée, df protéger la beauté de Paris. [;[•.

Vichy portatif. En !yoyagé;ou en excut-

siôn,, se munir d'un `flacoy ~e Camprimës-

sion, se munir d'un 'flacon qe Comprimés-

Vichy-Etat, si préeieux pour faire soi-même instantanément Feau alcaline* gazeuse.

LES INSGEiïS MARITIMES

̃ Dunkarque, 22 mai. La grève des inscrits maritimes continue. Un.nouvel incident- s'est, produit aujourd'hui à- midi, à l'arrivée d)i steamer Marie, de la Compagnie des b,ateauxr à vapeur du Nord, les grévistes voulurent débaucher l'équipage,, mais ils furent refoulésTpar les :gendai'mes et -t les agents. ̃ '̃. Demain matin dimanche tous les syndicats se réuniront à-la Bourse du travail; les citoyens Etbers et Rivelli, qui sont arrivés ce soir à Dûnkerquë, prendront la parole an fayeur.cTun .mouvement .général. Les esprits sont très surexcités, le pori est occupé par le 410e de ligne et la gendarmerie.

Lo Havre, 22 mai.

Le mouvement gréviste provoqué par les dirigeants des" syndicats dïns'crits au Havre a..cojnplètenlent é-Cl}oué.:TQut Tçffort des militants devait se porter,, ce- matin, sur. les paquebots transatlantiques en partance, ;Ja Lorraine et le Chicago, et sur V Amiral- Fo.Urichon, l'Afrique, des Chargeurs-Réunis,,le Michel et le Bàrsac, de la Compagnie Worms. Tous ces navires ont pu prendre la mer sans notable incident avant midi.•'̃

A dix heures, on avait constaté une quarantaine d'absences dans le personnel des machines, à bord de la Lorraine, mais peu à peu, les défaillants embarquèrent et, à dix heures cinquante quand le paquebot démarra, il n'y avait plus que sept manquants. Le Chicago partit peu après vingt soutiers manquaient; six d'entre eux ont rejoint sur rade, les autres seront facilement remplarables par dés émigrants.

On a constaté sept manquants à bord de l'Afrique. En résumé; le mouvement a échoué complètement, le nombre des défaillants, au départ, étant insignifiant proportionnellement à l'effectif embarqué.

Marseille, 22 mai.

Le vote de la grève des inscrits maritimes pour ce matin est resté absolument sans effet tous les paquebots sont partis en bon ordre et aucune "manifestation ne s'est produite. .•

S^int-Nazaire, 22 mai.

Les inscrits sont encore on grève. Ils comptaient sur le concours des autres ports, mais cette solidarité leur a fait absolument défaut. On prévoit un prçchaih changement dans leur attitude.

LES 'BWXJBS :l' La Revue hebdomadaire', numéro du22 mai Docteur Burlureaux. professeur agrégé libre au Val-de-Grâce, «: le Dépeuplement de la France »; Anatole Leroy-Beaulieu, de l'Institut, «la Russie, la:P,olQgne..etl!Allemagne »; Louis Bertrand, .«-les Bains' dâ Phalère »; CûviUier-Fleury, «Lettres iné,4itVs à M. Victor Tiby (1860-1879) ».; Frantz Funck-Brentano, « Tableau de Paris, après \a. Révolution » Pierre de Bouchaud, poésie; Emile Magne, « Boisrobert, fondateur de l^cadémie française ». ;•̃ Dans ses prochains numéros; la Revue hebdomadaire poursuivra son enquêté sur le dépeuplement de: la- France, enipubliant les articles de MM. Lyon-Paen 4e, l'Institut, doyen de la Faculté de àroit de, l'Université de Paris, et Joly, dé l'Institut.

Prix de l'abonnement douze mois,. 20 fr. six mois, 10 fr. 50 trois ino'is, fr. 75. -r8, rue Garancière, Paris.

Gazette des Tribunaux

.=f<f:

TRIBUNAL correction»»^ (10° Ghanibre) Grévistes en Correctionnelle.

La grève.généraïe a éehouiuMais Paris et les- environs n'en furent: pas moins troublés par des incidents fâcheux entraves a la liberté du travail, coups, outrages aux.agents.: Jeudi dernier, il y eut même, rue Saint-Antoine, un commencement d'émeute, vite; réprimée. On se battit ferme au « 'faubourg de gloire ». Les manifestants' arrêtés, tous ouvriers grévistes, comparaissaient hier à l'audience des flagrants délits de la 10e Chambre. '"•̃'̃

Ils sont une quinzaine sur les bancs de la Correctionneirer Parmi eux, des ouvriers au visage sympathique, ouvert,

qm semblent étonnés et un peu attristés -de se trouver là. Ils ont pourtant outragé, frappé, maltraité les agents et les 'soldats qui voulaient les disperser Parmi eux aussi et ils sont en plus grand nombre des individus déjà" condamnés '(quelques-uns pour vagabondage), au regard haineux, au geste violent, aux cheveux .hirsutes;, aux voix' érailléës par l'alcool. Il y a même des enfants l'un d'eux, Maillard, a dix-sept ans; il était gréviste, tout comme les autres, ce qui lu permettait-d'appeler les agents «l^tes de lard », cé qui lui valût huit jours de prison avec sursis.

Et ces prévenus nous offrent en raccourci l'image de ce que peut être une foule. La foule, cette force anonyme et terrible qui se déchaîne les jours d'été, « les jours caniculaires » dont parle Camille Desmoulins la foule avec ses, ouvriers travailleurs, honnêtes, dévoyés, fourvoyés dans la bagarre, et aussi avec ses meneurs redoutables comme ce Gouriat auquel le Tribunal infligea deux mois de prison. Gouriat, une sorte d'hercule forain au crâne aplati et aux larges maxillaires.

Il a les,mains couvertes de tatouages. On peut lire sur la main droite ces mots, tracés en gros caractères Pas de charité. Et, un gros bâton ferré dans cette main tatouée, Gouriat allait sur les chantiers menacer, les ouvriers qui travaillaient. « Lâches,, disait-il, vous osez travailler! » Et lorsqu'il apercevait les agents, bien vite il cachait son bâton dans son pantalon. Deux mois de prison pour entrave à la liberté. du travail. H hausse les épaules en écoutant ;sa sentence. Quelques prévenus demandentle renvoi de leur procès à trois jours et le Tribunal l'accorde. Mes André Berthon et Dupré présentent la défense des inculpés. Le Tribunal condamne les grévistes manifestants à des peines variant de huit jours à un mois de prison.

̃ ̃̃̃.̃ ;̃̃ Georges Claretie.

Un drame de la jalousie

Toulon, 22 mai.

Hier, un drame de jalousie a passionné Toulon, parce que la malheureuse qui en fut l'héroïne est apparentée aux meilleures familles de la Provence et du Gomtat-Venaissin. Mlle Marie de Mery de La Canorgue s'était laissé séduire l'année passée par M. Jean Buges, clerc de notaire et rédacteur de Hyères^Journal. Elle avait eu de lui un enfant qui était mort récemment. Elle habitait seule dans un hôtel d'Hyères et vivait d'une pension que lui consentait'sa grand'mère. Ces derniers jours, Mlle de Mery de la Canorgue apprit que M. Buges,. oubliant lés promesses formelles qu'il lui avait faites, allait épouser une jeune fille de la ville et se rendait à Toulon avec sa fiancée .pour coniniçinder le trousseau. ̃̃

Affolée par de nouveaux renseignements trop précis, elle se ut conduire hier en automobile à Toulon, fit l'acquisition d'un revoirver et se lança à la recherche 'de M. Buges. Elle le rencontra boulevard: de Strasbourg, entouré de sa future famille. Elle J'interpella avec passion. Mais M. Buges l'invita à cesser tout scandale et à s'éloigner. Alors, l'abandonnée sortait son revolver de" son sac et tirait trois balles. On désarmait aisément. Elle; s'abandonnait à' son désespoir et à ses larmes, tandis que M. Buges, légèrement blessé à l'épaule droite, se faisait reconduire chez lui. Le parquet de -Toulon a. décidé délaisser en liberté provisoire Mlle Meryde La Canorgue; qui a été recueillie par un "de ses parents. -̃•̃̃•̃ Paul Edouard.

Nouvelles Diverses

•" ;vf paris J>" ̃•̃̃̃̃ UN INCENDIAIRE O II y a quelques jours, un marchand dés quatre-saisons, Louis Dessaux, âgé de quarante et un ans, demeurant rue du Roi-d'Alger, avait profère des menaces contre les locataires des remises situées 155, rue Ordener.

Hier matin, il s'arrêtait, à onze heures, dans l'impasse formée par ces baraquements, et après y avoir jeté de l'alcool, y lançait une allumette enflammée. En quelques minutes, le feu s'était déclaré, jetant l'épouvante dans plus de vingt ménages. L'incendiaire a été arrêté par un inspecteur de police qui l'avait aperçu et qui avait en toute hâte prévenu les pompiers. En quelques minutes, le feu a été maîtrisé. Dessaux a été envoyé au Dépôt par M. Dumas, commissaire de police.

̃'̃ 'ACCIDENT'MORTEL

M. le vicomte Jean dé Serrières, demeurant 3, rue Brochant, à Paris, descendait à bicyclette hier après-midi, à toute vitesse, la côte de Rambouillet à Saint-Cyr-rEcole. Arrivé en face de l'Ecole militaire; par suite d'un faux virage, M. de Serrières alla se jeter sur une automobile conduite par le chauffeur Alexis Vibert, et dans laquelle se trouvait M. Compère, négociant rue de Lyon, àParis.

Le choc fut des plus violents. Le cycliste fut projeté contre un mur et se fendit le crâne. C'est dans un état des plus graves qu'il a été transporté à l'hôpital de Versailles.

*+*

A LA STATUE DE JEANNE D'ARC

Les membres de la Fédération des étudiants républicains et les élèves du lycée Condorcet se sont rendus hier, à quatre heures et demie, place Saint-Augustin, où ils ont déposé une couronne de fleurs sur le monument de Jeanne d'Arc. N ̃ Un jeune homme nommé Deslandre s'est précipité sur le porteur de la couronne pour la lui arracher. Une bagarre s'en est suivie et le jeune Deslandre a été roué de coups, puis conduit au poste de police, où il a été remis en liberté immédiatement.

.D1RNIERS_ JNCipE>TTS DE_GRÉ VE Quatre grévistes terrassiers qui passaient hier matin rue Rebéval ont pénétre dans un chantier, situé au numéro 83, et après avoir insulté les ouvriers qui travaillaient, leur ont jeté à la tôle leurs pelles et leurs pioches. Deux des manifestants, les nommes Louis Delavaquery et René Deljuste, ont été arrêtés. La femme de Deljuste ayant, elle aussi, insulté les agents a été également envoyée au Dépôt.

UNANIME ENTENTE

Des goûts et des couleurs, dit un adage, il ne faut point discuter. Rares sont pourtant les cas où les avis ne sont point partagés. Cette entente rêvée se fait immédiatement lorsqu'il s'agit de proclamer l'excellence du « Pain Grillé Jacquet » il n'y a qu'une voix alors /pour reconnaître les incomparables qualités do cet aliment si délicat, pour en vantçr le goûtexquis. Le «Pain Grillé Ja'c-

quet ». jouit du privilège qu'on croyait réservé au seul rouis d'or iîpîait à tous. 1-1.

̃ ̃•– LE SABOTAGE DU TECQ ̃-̃-•̃•' ̃ M. Hirch, juge d'instruction à Versailles, a interrogé hier Léonce Bastide, le saboteur du Pècq, en présence de son avocat, Mc Lafohd. Après bien des réticences Bastide fait dés ayeux lès plus complets.

On recherche toujours son complice Goste, sur lequel ;il refuse de fournir le^moindra renseignement.

"ii^

DU DANGER D'UNE OMBRELLE ROUGE Une jeune femme passait. hier rue d'Allemagne. Elle tenait à -la tnain une ombrelle rouge, quand elle fut aperçue par un bœuf qui faisait partie d'un troupeau qu'un toucheur de bestiaux, François Beaugé, conduisaitaux abattoirs.

L'animal, devenu tout à coup furieux, s'élança sur la jeune femme, .qui. dut se réfugier dans un magasin. En voulant intervenir, Beaugé a reçu un coup de.'corne à la jambe Il a été transporté à l'hôpital SaintLouis. ̃

A'CCID~ENT.

M. Joseph Piron, rentier, ,87, rue SaintJacques, a été hier renversé, place -d<? l'Hôtelde-Ville par une automobile et transporté à l'Hôtel-Dieu dans un état désespéré.

DÉPARTEMENTS ~r

MYSTÉRIEUX SABOTAGE

Arr.as. Un ouvrier ayant, trouvé à différentes reprises dans un des dépôts des ordures publiques un -certain nombre de lettres non décachetées et dont quelques-unes: contenaient des mandats, un commissaire et deux inspecteurs -de la brigade mobile furent envoyés sur place pour procéder une enquête. Au cours de cette enquête, les policiers euxmêmes ont retrouvé de nouvelles correspondances dans ce même dépôt d'ordures. Ces dernières lettres sont datées des 17, 18 et 19 mai. ̃ On cherche encore coiniûént'ces lettres ont pu être jetées là.. 'L' .• .L.'

.'̃ PLATEL PRISONNIER Beauvais. M. Jean-Baptiste Platel, le secrétaire *du syndicat des ouvriers boutonniérs de l'Oise, l'un des menenrs de la grève de Méru, qui avait pris la fuite le jour où il allait être arrêté pour injures au-prefet et au commandant de gendarmerie, s'est présenté aujourd'hui à l'audience correctionnelle du Tribunal de Beauvais:

Il a été mis aussitôt en çtat'd'arrestation. Il fut condamné réc(5mm,en.t à six mois de prison par défaut.

-GRAVES ACCIDENTS DU. TRAVAIL

Remiremont. L'explosjoii 'd'une mine oubliée dans le tunnel de ThillOt a tué hier trois ouvriers et en a blessé mortellement un quatrième. Des trois morts, deux sont des Français, l'autre est un italien, ainsi que le blessé. Grenoble. Des ouvriers mineurs venaient de rentrer ce matin dans le\ tunnel d'une carrière de ciment, au. Sappey, lorsque la poudrière, située à l'entrée du tunnel, sauta. Quatre ouvriers ont été tués ;leurs corps ont été retrouvés cqmplgtement dévêtus et horriblementdéchiquetés.

Quatre autres ouvriers ont été blessés par les matériaux projetés par- l'explosion. On ignore encore, les causes de la catastrophe.' ̃'̃̃•"̃. "i.. Ar~us:

..̃,•'••:̃̃̃̃'̃̃̃̃'̃ Argus^.

aMnt-pbeëières

LOUISE BALTHY AUX CAPUCINES Le comçdien-directéur,, Armand Berthez n'est pas un homme facile h saisir, car, lorsqu'il ne joue pas, il répète, et quand il né fait ni l'un rii l'autre," il dirige, ce qui est autrement compliqué aussi, ai-je pris le parti de le capturer le soir, entre deux portants, avant-son entrée en scène; de cette façon il ne pouvait m'échapper et voici la brève interview que j'obtins

Vous changez votre spectacle ? Il le faut bien Marguerite Deval nous quitte pour les bords dé là Tamise et m'oblige à abandonner à la soixantième ûri gros succès qui "aurait fini la saison.

Mais,si je ne me trompe, l'opérette que vous quittez est de' MM. Michel Carré et André Barde, et la revue que vous prenez des mêmes auteurs. En effet, et ce qui peut .paraître bizarre est très explicable je savais d'avance qu' A fgar, par suite de ce départ forcé, était condamné à une carrière restreinte, j'ai donc offert aux deux auteurs une compensation.

Et quelle compensation! Louise Balthy tout simplement. Vous l'avez dit, et cette prodigieuse artiste, qui trouve moyen de n'être jamais la même, a cette fois encore l'occasion de montrer les multiples faces de son talent.

i– Ah! ah! voici qui annonce des surprises. Je demande à les connaître. Si vous les connaissiez, ce ne serait plus des surprises.

Louise Balty joue-t-elle un ou plusieurs rôles? ̃>̃'̃ Un et plusieurs à la fois.

-Vous parlez par ëriigines. Venons à des choses plus précises combien d'actes votre revue?.

Deux, c'est la coupe habituelle ici la pièce de résistance cqrqmençe à dix heures et quart pour flnjr à minuit. Le titre?

Pari-Sport. et comme vous le verrez, c'est un véritable sport en effet, car l'action fait du soixante à l'heure et les actualités rebondissent comme dans un foot-ball enragé.elles, distribuent même, chemin faisant, quelques horions à des personnalités en vue; et plusieurs seront forcées d'avouer de bonne.humeur à Louise Balthy: Â moi, touché !»..̃. Mais vous-même, ile jouez-vous pas dans Pari-Sport? -parlez-nous un peu de vous. ̃ Les décors sont de Ménessier, ce merveilleux artiste;

Mais vous?.

Vous entendrez aussi Mlle DretteSarthy, qui a une voix exquise; l'amusant Darnley; Grsy, un comédien de composition; Galabert, "Mlles Myriëtt et Méva.̃.

Et vous?. ̃

Oh moi! je' vous demande pardon, il fautque j'entre en scëne. Un peu après qu'Armand Berthez eût saisi cette occasion de mettre'sa modestie à couvert, j'entendis le' public qui éclatait de rire à sesmbindres répliques et lui faisait fête. ̃

J'irai demain avec tout Paris 'assister à la rentrée de Lpuj^e Baltby aux Capu-

cines.

;•̃ '̃'r'r: -Ai»<iré Nède..

C(HIRRIER«TIl|TIiS Aujourd'hui:

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à -2 heures, matinée unique de Fédora (Mme Sarâli Bernhafdt, la princesse Fedora; M. Jfenri Roussell, Loris Ipanoff Mme Paule Andral, la comtesse Olga Soukareff).

r-r Au Théâtre lyrique municipal (Gaî té), matinée à 2 heures, Clqironneitç (Mlles Duc, Veline, M. Sicard et tout le corps de ballet) la Vivandière (Mmes Corsetti, Gastel, MM. Devriès, Féraud4e Saint-Pol, Bouteloup, Alberti, Dégrange, Chacon, Derais).] •̃̃ '"̃

̃– A la. Renaissance; à 2 heures,, dernière matinée du Scandale (MM. Lucien Guitry, André Duhosc, Pierre Magnier, Mmes Berthe Bady, Marie Samary, Jeanne Desclos). r Au théâtre Antoine, à 2 h 1/4, dernière matinée, et à 8 h, 3/4, dernière représen- tation de Master Bob (M. Gémier dans :le principal rôle). Demain, clôture annuelle. '̃,̃•̃*̃>. Au théâtre des Arts, à 2 heures, matinée organisée par la Ligue patriotique des Françaises. Au programme Jeanne'd de Jules Barbier. Cette pièce sera jouée par la troupe dit « Théâtre sacré », avec M. Henry Perrin et Mlle Jeannihe Zorelli en tête de Tinterpréti"̃tation .• :̃:>• Prix des places 5 francs, francs, 1 franc. ̃•-̃Au théâtre Femina (téléph. 528.68), à -8 heures, Matinées pour la jeuiiesse- Mal- broug h revient de guerre, fantaisie en 2 acteset 3' tableaux. Fauteuils depuis 3 francs. (Métro Aima)'.

Ce soir

Au théâtre des Capucines (pour les représentations de Mlle Louise Balthy), répétitiongénérale de Pari-Sport, revue en deux actes de MM. Michel Carré et André Barde. On commencera par Y a une sicitç co.médie ̃ en un acte de M. Marcel Bourdonneau. Rideau à 9 heures. •̃

Demain lundi, première représentation. < '• A la Comédie-Française, à 8 heures, Ruy- Blas (MM. Paul Mounet, Louis bèlaunay,;) Jacques Fenoux, Joliet, Falconnier, Hamel, Charles Esquier, Ravet, Croué, Grandvalj Paul Numa, Garay, Lafon, Jacques Guilhène, Georges Le Roy, Mmes Th. Kolb, Persoons, Géniat, Maille, Faylis, MM. Gaudy, Décard, Bèrtaiix).. ̃ ̃

l'Opéra-Comique, à 8 heures, Werther,- (Mlle B. Lamare, MM. Beyle, Allard, Mlle Lucy Vauthrin, M. Guillamat) Cqvalleria rusticana (Mlle Vix). t A l'Odéon, à 8 h. 1/2, les Danichefl "(MM. Desjardins, Bernard, Vargas, Grétillat, Chàmbreuil, Fabre, Mmes Grumbach, Véuiat, Albane, Kcrwich).. Aux Variétés, à 9 heures précises, 321e représentation du Roi (MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, grince, Numès, Moricey, Simon, Petit, etc., Mmes Marcelle Lendèr, Amélie Diéterle,etc.,etMlle Lantelme dans le rôle de Marthe Bourdier). A 11 heures, au 3e acte, la Réception officielle. ̃' On commencera, à 8 h.. 1/4, par Un inéri trop ̃malin (Miles Gliapelas, Harnold, MM. Rocher, Dupuis, Reusy).

Au théâtre. Sarah-Bernhardt,, à 8 h. 1/2, la Dame aux camélias. (Mme Sarah Bernhardt dans le rôle de Marguerite Gautier); Au. Théâtre lyrique municipal (Gaîté) à 9 heures, misslsadora Dunean et son école d'enfants dans les:r« Danses, antiques, «avec le concours de l'orchestre Colonne sous la-, direction de M. Edouard Colonne. la Renaissancs, à 8 -h. 3/4, le Scandale (MM. Lucien Guftry, André Dubosc, Pierre ^lagnier, Mmes Berthe Bady, Marie Samary, Jeanne Desclosj. v" Au théâtre Réjane, à 9 heures, la. Fille dé' Jephté; 9 h.,3/4, le Refuge (Mmes Réjane, Daynes-Grassot, Mlle Blanche Toutain,.MM.. Garry, Castillan, Duquesne). Au théâtre. Michel, à 9 heures, Effets d'optique (Mmes Alice Nory, Dutrieu, MM. Le Gallo;Harry Baur); le Premier Pas (Mite' Ctéo de Mérode, Mme Rosni-Derys, M. Maguenat) ̃; Nuit sicilienne (Mlle Kerf, M. Georges ,Wague).

Au théâtre du Grand-Guignol', à 9 heures^ la Grande Mortj le Bec de gaz, le Délégué de la 3e section, le Jeu de l'amour et des -beaux- arts, Ce bon docteur. ̃ i A la Comédie- Royale, à 9 heures, le Roman chez la postière (Mlle Emilienne Franvillc, M. Paul Ardot); Et ni vu ni connu 'Mlle Jeanne Cheirel, MM. Matrat, Marcel Simon, Girier). Hier- ~N~N~ '̃/•̃ Mme Marthe Régnier quittera le Gymnase lorsque finiront les représentations de. l'Ane de Buridan. La saison prochaine, elle appartiendra à la Renaissance où, comme bien oh pense, elle aura suivi M. Abel Tarride, s.on mari. Elle a fait hier sesadieuxà M. Franck dans ce' joli billet ̃Je vous écris ces mots de ma loge, mon cher directeur, mon cher ami.

Je veux vous dire toute ma reconnaissance, toute l'affection que j'ai pour vous. J'ai passé ici, dans votre théâtre, des heures délicieuses; auprès de vous, la fatigue me fut plus légère; et le travail devenait du plaisir. Je ne sais ce que l'avenir me réserve, mais, toujours, je regretterai mes années du Gymnase." Je vous embrasse, vous et votre femme, bien tendrement

Marthe Régnier.

M. Franck a répondu à sa pensionnaire Ma chère amie, Votre affectueuse lettre m'a infinimetit tou-. chc.̃̃̃- Vous regretterez toujours, me dites-vous, le Gymnase et son directeur. Je regretterai, moi, l'exquise comédienne et la charmante pension? naire.que vous êtes. "̃'̃̃' Je souhaite de tout cœur que vous remportiez au théâtre de la Renaissance d'aussi grands suc- cès qu'au théâtre du Gymnase.

Deux raisons me donnent la certitude de voir ce voeu s'exaucer

La première, c'est que vous avez beaucoup de talent; La seconde, c'est qu'un souhait se réalise/toujours quand on le forme dans lo moment que l'on contemple une étoile. filante.

Croyez, nia, chère amie, à ma grande et très affectueuse amitié. ̃̃

Alphonse Franck.;

La matinéëorgànisée hier dans l'après-m idi, au Trocadéro, par M. Albert Carré au bénéfice du petit personnel de rOpéra-Comique.a été très réussie. Brillante assistance et énorme succès pour les interprètes de Carmen. On a longuement applaudi et rappelé Mlle Merentié, tout à fait supérieure dans le rôle de Carmen, MM.' Salignac,DufrannèetYailandri, ses dignes partenaires.

La récette était très belle. v '̃•

D'une lettre reçue hier de M. Pierre Barbier, l'auteur de Jeanne d'Arc, nous détachons ces lignes ̃• C'est par erreur que les invitations à la repi'é, sentation de Jeanne d'Arc donnée par la ligue de Dames françaises aujourd'hui dimanche, au théâtre des Arts, portent que le rideau se lèvera-, à trois heures. C est deux-heures qu'il faut lire. Demain •̃•̃•̃̃

Rappelons que demain lundi, à une heure et demie, aura lieu, au théâtre des Nouveautés, l'assemblée générale de l'Association des artistes dramatiques. A l'ordre du jour figurent la lecture, par M. Péricaud, du rapport annuel et l'élection du président.• Le comité de l'Association présente M. Albert Carré à la présidence en remplacement du regretté Constant Coquelin. L'assemblée, aura, en outre, à pourvoir à l'élection de cinq membres du «oniité. Sont riiembrés sortanjs."


etTèéligiblas': MM- Regnard, Holacher, Griviyt^Péutat'. Bëhruyère. Sont, également can- d1<iftts rMM; Chàrheroy-Jéàri Coqueliri, Del- mas, Fontanes et SuJùJ;

.fyj jour le jour t. "• ;>.

"'La^semàine dans -les. tliéâtrès subvention- j (

Ves :>- ̃- .'̃' ̃ t

A l'Opéra lundi et samedi, Siegfried (Mlles f L. Grandjean, Charbonnel, Laute-Brun.lIM. ( Rouss'elifre, Delmas, Fabert, Duclos) mer- c cfê'di. fhais (Mmes Cavalieri, Laute-Brun, 1

13~ u~ Gt¡ulai}~01Ú.t::MM: Dolniàs; Dubois"

Bùrif," GtmlancûurV, MM: Delmas, Dubois,.

Délpougèt- dàftse- Mlle Zambelli) ven- ;j dTéïïï^Monnèrtahna (Mlle L. Bréval, M1VL, Muratore, A. Gresse, -Dufranne (débuts), I

Certlau-v; Nansen), Javotte i.{Ul\e Préobra- l

jensfca^i.i ̃̃[̃̃-̃

A' la Comédie-Française lundi, mer- r credi, vendredi, samedi, à 8 h. 3/4," Modestie, > Cônnais-sioi mardi et jeudi soir (abonne- ment), l'Ecran brisé et Tartuffe; jeudi (ma- y tijiée), il li. 1/2, l'Honneur et l'Argent. '< A l'OpèrarComique lundi, à 8 h. 1/4, représentation populaire à prix réduits) Sa- j Imge (_!&n& Vallahdri, MM. Francell, Allard, 3 Cazeneu^e, Dçlvôye) ̃̃; mardi, à 8 heures, 14ft représentation de l'abonnement du mardi (série B), ùtkmè (Mlle Zepilli, MM.Léon Beyle, t

G^asne), la Légende 4u VOP}t d'Argentan; 1

G41lSt,le),ç "la .8 il. à~i, ,«1J, fosc*a (.1~Ille Chenal, 'J

mërcr.eaî,-à.8h. 3/4, la' Toscà (Mlle Chenal, (

MSÏ.'Sqlignac'* Henri Albers) jeudi, à 8 heu- j ] ,res, 14° représentation de l'abonnement, du; jeudi (sérié B),.la Habanera (Mlle DemelUer, MM. Francell, Gliasne,,Azéma);.PAt7é»iP«e^ j Bamis ÎMUèlfc Korsoff, MM.Cazeneuve.Guil- ( ila^oalt, .Belhomme)'; vendredi, à 8 heures, '.Carmen (Mlle ^-Mérentié, M, Léon. Beyle, Mme,

Valiaiidn,' M/Blancard) samedi,.àS.heur.es:v:

«14e représentation de l'abonnement du sa- medi (série B)," Habanera (Mlle Demellier, MM. Francell, Gbasne, Azéma) Philémon et Bqycis- {-Mlle, _JL/ Korsçff, ,MM> Cazeneuye,

Guillamai^ B'elhûïïiîne).

A TQdéon lundi (pour la lre série de l'abonnement lundi), en représentation populaire à' prix réduits avec location, le Mariage fà'F-igàrô mardi/mercredi, les Da-niche ff; jeudi, matinée (pour la lre série de •rabonnemè-nt:du'"jèudi), Jules César; conférepeo pàr;M.Léon Blum'; jeudi, soirée-; venidi-edii et; .samedi, les Danicheff; dimanche, soirésf l'Artésienne, avec le concoiirs de l'or-

cbfestre. Catonnè. •' ̃

̃ fi. ̃ ̃̃ ̃ «. ̃̃•̃'̃ '̃̃̃

;.JJE CAXENDfilER DU CRITIQUE

jÈàifldî soif an Châte-let,ïépëtition générale de, Ivan le Terrible (saison dopera russe); aux Nouveautés, répétition, générale de Théodore

etlVié'. ̃

îjardi £ofr à Féniina, première des trois représentations consécutives de » l'CEuvre » Elekira. le Fardeau de la liberté.

Me.r-credj soir au Châtelet, première représentation 'de If an le Terrible (saison d'opéra

russe). ̃'̃'̃

ïeudi sofr aux Nouveautés, première représentation de Théodore et Ciê.

^Vendredi prochain se produiront deux débuts particulièrement intéressants, à l'Opéra. Après une belle saison à New- York, M. Du- franne -paraîtra,- pour la première fois devant les.habitués de l'Opéra, en chantant le rôïe de Mario Colonna, dans Monna Vanna. .Mlle Prèpbrajenska, la célèbre étoile de l'Opéra, impérial de Saint-Pétersbourg la ri- vale en gloire de Mlle Kchechinska, dansera également pour la première fois devant les Parisiens. '-Elle dansera Jqwtte, W. ballet

exquîs deSli|. Çrpze et Saint-Saëps, et s'y:.

fera acclamer:

On Tàsbntait hier; à «e. propos'; dans les coilLtoiï&.de l'Opéra^ uiî« ifuiecd©t« qui nlôntre l'Cxqùise camarade qu'est Mlle Zanibelli. Sur leipoint devenir à Paris, Mlle Préobrajenska écrivit à l'étoile de notre Académie nationale da. musique, pour lui demander de lui permettre de danser Jàvotte, une des plus belles créations. de/fMïle Zambelli. Par retour du

courrier, l'etoïTe sse reçùV 'M^'èlfiïlpîv^r.i

cëûrrter, l'étôtlë nsse recut dè';7,'ëLollg~rai~

çaise ces quelques, mots « C'est entendu, et

je1 ëerai1 heur.eueé de yousiapplâudir''J)': C'est donc à Mllë'ZanibeJli, pour une bonne pa¥t: que nous devrons le plaisir de connaî- tre et d'apprécier Mlle Préobrajenska. X/annaversaire de Corneille sera célébré, le 6jilin.prôi;haiii, àla ComédiB-Fraaçaise* Un à-prôpoïfenun acte eïi -vers de Mi Maurice MOiiot, Us Trois sonnets, sera- donné à cette occasion avec l'interprétation suivante Îij-Mv Dessonnes,- Pierre Corneille ̃ (Grandval, le^marcittîs-; R. Alexandre, Crissé Mmes Maille, Doralise:; Gabrielle Robinne, Célie.. C'est M. J. Truffler qui est chargé de la.

ipije en scène..

''L'

M:'Leîôir est. assez souffrant pour devoir abandonner son service et prendre un congé de quelques semaines. Il sera remplacé dès demain dans ta Rencontre, la pièce de M. Pierre Berton, actuellement à l'étude.

'1:" ,< 1

Ôn-noùs avise de l'Opéra-Comique

Que,, selon, nos prévisions, la première représentation de la Flûte enchantée aura lieu à ï'Ôpèra-Çomique le lundi 31 mai. I^e chef-d'œuvre de Mozart sera offert ensuite aux abonnés, d'abord, aux dates suivantes mardi l?r; jeudi 3, samedi 5, mardi 8, jeudi 10 et samedi 16 "juin; -3îjQue,rpar autorisation de M. :1e sous-secrétàjre d'Etat aux beaux-arts, la représentation populaire qui aurait dû avoir lieu le liftldi 31 mai sera remplacée par une matinée populaire à prix réduits qui aura lieu le dimaijche.30 mai avec Orphée de Gluck. 'E'Ôdéon fera sa clôture annuelle le 6 juin, après a-voir fêté. l'anniversaire de Corneille. Auparavant, aura eu lieu l'original concours de poésie ^institué par M. André Antoine. Un comité composé de sommités littéraires a retenu, sur les "quinze cents pièces envoyées, vingt poésies, tout à fait remarquables. Deux, entre aùtçésj sont, paraît-il, d'une beauté quis'jmp.osè. Elles '.seront soumises à l'apprécia- tion' dû public qui, le mercredi- 2 juin, .après., les aya^jentendues, décernera lui-même dix prix aux ei^eu-rrents qu'il aura préférés.

–«.

"Ïi/Massëiie't a terminé un opéra en quatre actes po)} Quichotte, d'après un livret tiré de Cervantes par M. Henri Cain. L'ouvrage sera créé, la, saison prochaine, à M«nte-Cario, par Chaliapine. Dulcinée du Toboso, ce seTa-MUe Lucy Arbell. Pour le rôleSànëho, on est en pourparlers avec M. Lucien Fugère. Si l'éminent doyen de l'Opéra-Comique renonçait à créer ce rôle0 on le confierait à M. Gresse, de l'Opéra.

JNimc bararL-Bernnarai renouvellera aujoîird hui le tour de force de jouer, comme elle seule petit le faire deux ouvrages différents ét considérables dans la même journée. Cçt après-midi, àdeux heures, unique matiére de Fédora, aY,'ec/Mme Sarah Bernhardt dans le rôle de" la princesse Fédora le soir, la Dame aux camélias. Trois cents places ont été retenues par une agence pour le compte d'une société américaine, désireuse d'acclamer l'illustre artiste dans le rôle deMarguerite Gautier: A la demande de la même société, Mme · Sarah Bernhardt jouera la Tosca demain sojr lundi-' ""̃ MM/Porel et Peter Carin ont engagé Mlle Suzanne Démay pour la saison prochaine. Lâr charmante artiste débutera au Vaudeville dans la pièce- qu'on dit- remarquable de M. Nozière la Maison de danse.

Depuis quelques années, bien que toute jeûné encore, Mlle Suzanne Demay a- paru avec succès sur la plupart des scènes de P^ris sur toutes, elle a fait apprécier un jeu plein d'esprit et d'émotion. Son engagement. au* Vaudeville est la juste consécration t d'un jeune talent plein de pr.omësse.s. Un -peu plus de:200,000 francs tel est. le magnifique ..total des .vingts-deux premières, rec£tte.s'. de, .la Veuve joyeuse, à l' Apollo* Oii. voit que la: séduisante" fille "de 'Franz "Lebar

.a^cori'qWi^àTïl. .monde entier. `- J ̃'̃-̃ ̃

La semaine au Théâtre Lyrique municipal dé la Gaîtè sera la suivante :•

..Lundi, -.le Propos: (Mme .Datna, M. Lucas) mardi, -Isadora Danean mercredi; -la IPavomte ̃ (Mme -Nady, M' Gautier) jeudi, le Prophète (Mme- JDëlpà; '.M.. Alvarez) vendradi,. Isadora D'uncaiî ""samedi, Isadora puncan dinia.n.che (matinée) la Dame blanche (soirée) le Prophkle (Mme1 Delna, M. Alvarez) lundi (matinée) Isa^ dera'DttncaB (soirée), ta Bavorite. !(Mnie Nady,!M. Affre). ̃:£̃-• ̃.̃̃ Les matinées des fêtes de la Pentecôte se» ̃ront dgne les suivantes à la .Gaité Dimanche, la Dame blanche j lundi, Isâdora

Duncan. •••- J– "'•̃

Au Palais-Royal.- ̃ -t.; '̃̃.̃; Pris par une» période de servksè militaire;, M. Roze avait dû abandonner-dans Mvhsienf- Zéro le rôle de M. Pomme qui lui a valu un vif succès personnel. Il l'a repris- hier et a été très applaudi, ̃ ..v.~ Pendant son absence, M.- Bérolcle, un jeune pensionnaire de M. Eugène Héros (#t un des meilleurs), avait tenu-fort adroitement le rôle.

Le Fardeau de la liberté accompagnera, nous l'avons dit, Èlektra, au théâtre Fe'miha, les 25, 26ef27Unai, au cours des repré- sentations de «-l'Œuvre ̃»; La-très amusatfté" piècéde: M. Tristan Bernard avait eté.crèêevâ" f< l'Œuvre n,en-1897, par MM-: --Gémier, r-Zeller, Jehan Adès, Dessonnes, etc. Cette fois-ci, 011e sera jouée par MM-Lugné-Poe, Rameil, Tramont, Savoy" et Jacque» Blanchard Dans Elektra, le rôle de Chrysothèmis sera remarquableme'nt'intërprètc'parMlle Séphora Mossé, .une. jeune ̃artiste de. grand avenir, que Mi Lugné-Poe aa-évôlés au public pari- (iiezi. cet hiver dans la Madone; elle y obtint.. le ̃plusr.f,i<aiie etle plus. légitime succès. ̃-̃ ̃:̃•̃

-< <

M. Henry Caén, directeur de la ComédieRoyale, vient de recevoir de M. Jean Picayet une comédie en un acte. Titre L'Occasion. Elle sera représentée dans un des plus prochains spectacles. •' '•'̃'̃'

l

Les spectacles de là semaine' *aù Trianoù-"Lyrique se succéderont dans cet ordre Lundi, 8 h. 1/4, la Fille du régiment, la Chanson de Forhmio: mardi, 8 h. sif2; via- -Mascotte ̃ (Mlle Rosalia Lambrecht) mercredi, 8 h. 1/4, le Trouvère jeudi, soirée privée vendredi, 8 h. 1/2 (première), Joséphine vendue- par -ses sœurs samedi, 8 h. 1/4, la Fille du régiment., la Chanson de Fart.unio; dimanche 3, matinée à ^'hottrf^, Joséphine vendue par ses Sœurs soirée, 8 h". 1/-2, Si fétciis- roi.' ̃

.-t.

Mlle Lucy ArbelL prêtera son-concours à la matinée, que donne jeudi -prochain,- au '&ocadéro, l'Association des secrétaires, de théâtre. La charmante pensionnaire de l'Opéra" chantera des fragments de Bacchus; elle sera accompagnée par l'éminent compositeur Massenet. A ce merveilleux programme vienue.nt s'ajouter encore des suites de Beethoven, exécutées par la musique de la garde républicaine, avec commentaires en vers, dits par M. René Fauchois. \i .>̃•̃̃Demain, nous donnerons le; programme complet de cette belle matinée. Prix des places 5 francs, 3 francs, 2 francs,

1 franc.

Signalons le très gros succès du spectacle actuel du théâtre Grévin les Ingénu», la charmante comédie en deux actes de M. Mar? ̃̃̃ cet^fâerbidon, et ~'jE'j'<M, l'acte: -foliemeut: amusant de- M. Pierre: Vebôr. De l'avis :unqi-

amusant .d~J\I. Pie1're:Veber. De;l'avis,ún:i;- j

nime^.ce -.spectacle: est un des'.phis réussis quart donnés le théâtre. tie sentimehl 'la gaieté et la bouffonnerie s' y succèdent- he.ùreusement. L'interprétation- a sa ?bo}ine part: dans ce gros succès. Il 'convient de -féliciter particulièrement Mmcs Révélia, Saûer.oefc: DauphinrMM. Jovenet, Duvelleroy et Gas-

.tal^ ,~i, w

Les jeudjs, dimanches et fêtes, à la matinèô d<3 cto(f{heu^êi,te 'Patèr, le" bâau .dtanife dé.Fi;àn|Qis?iCoppée, est. e'xcellbmiùerit jouei par Mme Jane Bertin, et la Somnambule, une opérette nouvelle de M." Alexandre Bisson et de M. Frédéric ;Toulmouche, 'permet.ï.à.MUe Suzette Nellson," là brillante 'étoile du "théâtre, de doniïer 'libre cours à-, sa-. fantaisie sa jolie vqix- détaille, aussi à la perfection Jes, spirituel s couplets dis l'ouvrage. .M. Ph'ili j»V' pon.partàge- le succès de la charmante divette.

Dè'Londre's :̃'̃'̃ ->

Éclatant succès pour Peltéas et Mélisahdè; au Co.verit 'Gardei1. Mlle Féart (Mélisande), M. Warnery (Pelléas) et les autres interprètes ont été rappelés huit fois. Le maestro Campanini dirigeait remarquablement J'orchestre.

hi.

Les droits d'auteur à l'étranger.

MM. Couyba, sénateur, Joubert, président de la. Société des auteurs, compositeurs "et éditeurs de musique, et Lucien Poisat, membre de la commission instituée en Belgique pour l'examen des questions relatives aux droits d'auteur, ont été reçus .par M. Pichon, ministre des affaires étrangères, auquel ils ont exposé l'opportunité qu'il y .aurait à faire aboutir, actuellement, lin projet de cônvention entre la France et la Hollande, en vue de la protection réciproqxie des "œuvres littéraires et artistiques des deux pays. M. Pichon a fait le meilleur accueil à cette proposition qu'il a promis d'oiaminer. avec le plus vif intérêt. • •̃ De New- York on nous 'annonce le prochain mariage de M. Gatti-Casazza', le directeur du Metropolitan Opéra, avec Mlle Frances Aida, la belle cantatrice américaine dont nous avons si souvent enregistré les sueeès. Serge Bassat.

SPECTAGLESJ qOHCSRTS

,I~

Aujourd'hui.; De 10 à 6 heures, au Jardin d'acclimata- tion « le Royaume de Lilliput » (300. nains' dans leuiv ville. naine). ^r Matinées, avec les speçtacleS'dusQir, aiiX' Folies-Bergère (2 h. 1/4), âTOlympia(2 h. l/à), à Marigny (2h.\ à Parisiana (2 h.), à la Cigale (2 h.), aux Ambassadeurs (2 h.), à l'Alcazar (2 h.), au Nouveau-Cirque (2 h. 1/2), 'Su Cirque Médrano (2 h. 1/2), à Barrasford' Alhambra (2 h.), et an Jardin de Paris (2 heures). Ce soir; Aux Folies-Bergère, à 8 h~ 3/4 précises, la Mçwe des. Foliés-Bergère,, 2^. tableaux,. 800 costumes (le' singe Consul l?eter; le, ténor Safvator Romàgno; Autoiïiatus ? Çlau-diu's,, ̃̃ Pougaud, Maurel et Marie llârville). (La Première Entente cordiale. Les Châteaux :de la Loire. Castro à Paris.) Le plus gi-aud\succés de la saison. < > A l'Olympia, à 8 h. 1/2, Paris-Singeries, revue à grand spectacle en 18 tableaux dçrMM»- Max Dearly et Maurice Millot (le Pays _des singes, M&teh d'un train et .d'une auto, le Palaisdes contes). Miss Ethel Levey, Florido, Mlles Brémonval, Agoust, Baltha," etc., %IH- Vilbert, Darcet, Resse, Dan vers, Portai, et. « M. et Mme X. en cab, bicyclette et tan- deva»i-the euent o>a)ae seasori, v~ ffutog DoHa?;, nouveau ballet en •%• tableaux r 3\Hle Lucy Relly, les Sparkling G-irls. Partie d'at» tractions. r

Au théâtre Marigny, à 8 heures, la;Revue de MarignU (Mmes M.-T. Berka,; Delniarès,

MM.' Gabin, Max-Morel).

,-r Au Nouveau-Cirque, à. 8 h;. %J% attractionsnouyeiles;Foottit et Chocolat àl'Oh.1/3, = Çocoriquettp, fantaisie comique et nautique. -i- Réxinverture du Jardin de, Paris. Spectacle-concert la belle Zerka, Pelletier, gans. ses imitations, the Ti.unn's,. Clarion: l^arcy, Mlle de R^soor, tljc Oxford. G U'lii.m]sâ MjiJer^ troupe' russe Sâsoho_Y etc. Dans le .tyrquq Amora et Carini, trio

i)agma~acw~atn aut, Blauçh~ ds J~aralgn~

Dagmàr,- acrobatie act Blanclae de MarcignV,

ha'ùWëcole-etiiieval en liberté; Henry Mor-; ton,' -le'i-oiidfis évadés. Cinéma-Eclipsé vues d'actualtté.? /Attractions, dansas, Bowling alleyS. ̃̃̃̃:̃;̃̃. -̃̃Ur: ̃̃'̃̃̃: r.- .-s- A la «Lune Rousse», 36, boulevard de Glichy (téléph. 587.48) (direction BonnaudBlès), à 9 1/3 Chacun SQ,:boUer revue:en .un acte et an vers.deDominique Bonnaud et Numa, Blés, jouée jxar, Lucy Pe?et, Antoine Lauff, Georges Chà^-ton, "etc. L'Epopée, de Garan d'AcJie, présentée' par Numa Blés; les chansonniers Dominique Bonùaud, Paul Wéil, Georges Bal'tha, etçl, dans leurs œuvres. Au K*0iàWe au Corps.)), Allez au Diable.

J Université des Annales, 51, rue SaintGeorges, mardi 25 mai: l'Observatoire. Tléndez- vous général à' TOpsèrvatoiré, à trois heures et demie. Visite complète de l'Observatoire. Conférence avec projections, dans la salle Louis-XIV, par- M. Baillaud, directeur de l'Observatoire, membre de l'Ins- = titut, assisté des astronomes de l'Observatoire visitedes salons montée sur; la tour; explication des grandes lunettes des instruments d'approche promenade dans le,parc de l'Observat.Qire, etc.

Vendredi 28 mai les Gobelins.

Rendez-vous à l'Université des Annales, à deux heures. Causerie de M. Funck-Brentanô'è- les Conivulsionnairës de Saînt-Médard et te Vieux Quartier des ^Gobelins proinonade en .breaks et visite de régi.ise .Saint-Médard ̃;̃, aux Gobelins, dans le musée,. causerie de M.v,Gwstave Ge.ffmy les Gobelins et Içsjapisseriès 'célèbres; visite des ateliers de' haute lissé, de la chapelle, des ateliers modernes, de la teinturerie, des magasins de laine, de lasavonnerie, des vieux'jardïns'des Gôbelfes.

j, .|. J– i "•-̃̃ :'̃:

-Âl'Alcazar, ̃

Aujourd'hui, dimanche, à,deux.lie;uïe&1 ma-, ;tinée. Dranem,-les Ïschin-Maa, fa'ntaisistfs chinois; Sahary-Djely, la mystérieuse datnseuse hindoue les Haley's Juvéniles, les' 24 plus jeûnes danseuses du monde, etc.

-1

La -réouverture du Jardin de Paris, vendredi favorisée par un temps superbe, a eu un éclat tout particulier. Le Tout-Paris mondain et élégant s'y était porté en foule, -té-moignant ainsi, une fois de, plus, de.la faveur dont jouit toujours "le" bel établissement des Ghamps-Elysées/ Au plaisir de se retrouver dans ce cadre de verdure et de humer une fraîcheur exquise dâiis de confortablesfauteuils s'ajoutait l'attrait d'un spectacle de, la", plus amusante diversité p\ au concert comme dans le cirque, et sur lequel nous aurons occasion de revenir en détail.

Le Jardin de Paris donne «aujourd'hui dimanche, à 3-heures, sa. première-matinée avec son spectacle complet du concert et du cirque. Entrée 2 francs.

w-v.

{< 43,503 », tel est le nombre rigoureusement exact des personnes qui, jeudi dernier, jour l'Ascension, ont été rendre visite aux 300 nains qui composent l'hétéroclite population de ce fantastique « Royaume de Lilliput », qui.a élu domicile dans le délicieux oasis qu'est le Jardin ,d'.accl.imatatiqn.. Quelque invraisemblable, que cela puisse paraître, cet extraordinaire record de « 43,503» e entrées «ùirl grand risque d'être battu aujourd'hui dimanche.

La' parfaite et belle écuyère-' Thérèse de Ternann, qui fut fêtée au Nouveau Cirquèj

est aciueilement à-Nancy..

!I Souhaitons Cappiaudir enj»ré. Fb-iveï-prov chain:à paris. j;j ;• ̃ > .«,r:;j' -:̃ *.̃ •'•

COURRIER MUSICAL

Aujourd'hui V ̃ y' ,.i:

AUiGonsçrvat-pii^jà <~euK heures .~t;denne~' cQûpert Padere>y«-ki avec la. Société des :CÔnceî',ta,SQu's la-directipn de M.Ah-dïé Mes- Usager. Programme- Symphonie de Pàde-' iréWéki'; Concertos pour piano,' Beethoven et Saint-Saens.

©ilfôts: 2, rue du Conservatoire,' Jgrftnde salle des iConcerts. *'̃'̃̃ /v-ii.: éi;

:̃̃̃ .<•)< '̃̃: ;-̃' ̃̃'̃ r •̃ "7

Mme Anne-Marie Chassaing donnera le mardi 25 mai, salle Pleyel, à 9 heures du ̃soir, un 'concert des plus intéressants, avec"' le concours de MM., Muratore* de l'Opéra, ,e| Cortot, -prpfesseur au Conservatoire-

'.1 Il"

A la soirée donnée, sous le patronage de Mme la baronne d'Anthouard, salle des Horticulteurs, on a particulièrement applaudi Mme de Jouany dans le grand air à'Alceste « Divinités du Styx ». Mme de Jouany doit son beau style, sa méthode impeccable aux conseils de' soii excellent professeur, M. Fendall Pegram, ̃

Citons encore le baryton Solal, Mlléldiole, la violoniste, et surtout Mlle Trouhanowa, qui a. dansé à ravir.

L'orchestre, sous la direction de M. Dès- granges, a exécuté à souhait des ouvres d'un jeune, M. Labey.

n, TI

Mme Jane Mortier, la très remarquable pianiste bien connue, annonce son concert

pour le 29 maL(salle Pleyel) avec Je concours,

P,)OUl,'le;29 .mal. (S, aile,. P. leYB1) avec LI) C.9Üc.oq~¡;

du quatuor Hayot. ̃ ̃

Aii programme du Franck, du Liszt, et di? verses. pièces de Ravel et de F. Schmitt.. Alfred Dejilia.

LES GRANDES VENTES

Ce fut, hier, une journée de tableaux, à. l'Hôtel Drouot,. M, Georges -Petit assistait M?= LaiivDubreuii .et Çh.Dubpûr-g,. -aux salles 7 et; 8. Voici :ies principales enchères i •: A. Stevens Miss Fauvette,- 8,100 fr.V'#u même Une musicienne, 4,100 fr;J; H,'J3svon-r le Solo: de' violon; 1.M0 fr. rn° -6, P.Baudry: Diane se* défendant contre l'Amour, 12,650- ff, n" 1§, Corot Chemin, près Quipiper, .3,700 fr.. •n-n.'du même': la, ..Basilique; ,a,e 'CQnatânti'n, 2,050. fr.' ii° 18, du même, te.Sentier, l.,50Ofr. ai" 20, bagnan-Bôuveret la Préparation dQ'là:soupe, 3.550 fr. n° 21, Daubigny': Printemps, 1.180 fr. n° 30. Frédéric Humbert Rochers de porphyre au Trayas, 1,200 fr. 32, Isabey iLe Duel, 1,000 fr. 33, du même le Navire en 'perdition, 2,600 fr. n" 36, Lambinet, la Mare, 2,450 fr.; n° 40,' Meissonier la Déclaration;, ̃̃esquisse, 1,100 fr. 42, du même Un soir !dans la forêt de Saint Germain, 1,760 fr. ;n°' 51, Passrni le Schah de Perse se rendant id& Téhéran- au pèlerinage de: Kèrbèlah, 2,550 fr.; 59, Roybet: le Reitre,; 3,250 fr.̃n"-61-, Troy.on, Poules et éoqs, 2,050 fr^; n" 94, Dag-nan-Bouveret Breton à l'église -pastel, l'IOO fr.; n° 122, Eug. Vidal: le Corset, pastel; l,61Qfr.; 123,' du même: lu. Fillette au foulard rouge,' pastel, '1,300 fr.; ri» 128, Gémilo Portrait en pied de Meissonier, statuette-en cire. 1,000 fr.; n" 135," Rodin:' Jeunesse, marbre,: 1,500 franco, Valemont.

lia ¥10 Spoptn/é

-.1- ̃ COURSES A-ENGHIEN- -̃̃̃

De plus en plus chaud «ela. -se terminera, malVEntout.caé, cela se termine malpour les tendons "de nos" 'steeplë-châsers la rentrée, pour quelques-uns, s'est faite hier sur des épingles, et il ne s'agissait pas toujours d'outsiders. ̃-••

Dans le prix Solitaire, par exemple, le prix

10,000 francs, deux chevaux très; en. vue, Castibelza et 'Come..Run, marchaient, sur trois- pattes, en Je dirigeant vers le paddock. La yi.ct'oh:e', d,ë Larçabal, dans cette épreuve, est due ètf grande partie à la patience çlç^son jockey,' Ai, Carter se v.ojt; cc-peiidant tréreritiqilé'aycè :se's -courses dt'ut't'eiite; -Com'iiie.. son ami G". Steriv, eh plat, il n'é-eliappe 'paV. aux •jugements- acres et rancuniers- que 4'on porte

is^f^s^'grajKls prejûiers rôles de n'inî^ôïte' ̃qbélïe scéiiè. -̃̃'̃. rmx dît Indre (3,000 fr. 3,700 '.111.).. 1, .Olster, àM. E. Fis.chb.ot (B!, Sauvai) '2, JHipparaue, à M. L. Vedrin (Sparives) 3, Odessa, a. M. G. Braquessae ( Vin.cjguerra) (1 long, 1/2, ll'OHg^lî® -'̃' ̃ ̃ ̃ '• Non placés Général Paul,' On th&' Green, Th, Tuticau. Pari -.mutuel à 10 fr. FGft^iant»il8 fr.Pla» ,pès.3 .Blsterrll fr. 50 Hipparque, 14 fr. ̃: Prix du Clain .(4,000 fr., 3,40D":m:). IV Pi-etty 'AliCe, à W- te Bl'is (Lovegrb-ve) Fair Kingi M.! A. 'Veil Picard (T-, VBurns): 3,Clàrence III, à M. E. Fischbof pfijsonn'àvé) (tête, 3/4 de' longueur). Non placés Monsieur Boni face: Pari mutuel à 10 fr. G,agnant,69 fe Pla-, ces Prëtty Alice,. 19 ff. \50;. Fair,\Kipg,, 15'fr.:50: V Pria; de la Marche (3,000 fr., 2,800 m.). 1,-Lord Eildare, à M. Baguenault de Puchesse (R. ̃ Sauvai) 2, Scarborough, a M- Ephrussi (A. Carter) 3*Le Liseron, a M. Champin (A. Ghapman) (2 longueurs, 3 longueurs). Non placés Pic de la Miraiidole, Tigrane, OhioII, Me Adam II, Biscaye, Miss Ferrëira, My Baby, Tiare, Quatrain, M- Printemps, r rn j- Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 43&.50. iPlacés;Lord Kildare, 15 :îr. Scarborough, 16.fr. 50; Le Liseron, 14 fr* ` ̃ Prix delà Creuse (kM "fr.,i 3^0-m.).'1, Point du Jour, à M. L. Prate (L)efeyer) ,2,f.JoUy Peàcb, à M- L. Wysoçki. (Hawkins) 3vHidden Tears, à M. Ch. Liénart (A,. Carter}.^ longueurs, 1 long., 1/2).

̃ ̃'Non placés Caudeyran II, Homoseile, Gintï-â, "Wâ-rwick IV!' ̃ Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 77 fr. 50. Places Point du Jour, .42 fr. 50 Jolly Peach,,2l6îr. 50.. Prix Solitaire (10,000 fr., "3,500 ,m.): '[ Larçabal, à M. G. Bellevillé (A. Carter); 2, Flamette, à M. F. Charron (Marlm) '3,'6ophora, à M. Camille Blanc (Maisonnave) (l/2: longueur, 6 longueurs). Non placés Alfar, Castibelza, Corne Run. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 52 fr. Placés L-arÇabal,.25fr. Flamette, 33 fr. 50. ° Pxix du Berry (4,000 francs, 4,200 m.). -V 1 Rosita III, à M. James Hennessy (Parfrernènt) 2,'Falsacappa, au baron P. de Langlade (Hawkins); 3, Cayroulet, à M. James Hennessy (Mac lntyreX(llo,ngvieur;l/.2,8 longueurs).

Non placés Le Fa:lgas, Satinette, Royal Anjou, Bastien.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 31 francs. Placés :;Rosita III, 19fr.; Falsaçappa, 25.fr. •• ̃̃̃̃̃̃ Aia.z.

LE CHENIL

A l'Exposition canine ?

Parmi lés visiteurs de l'Exposition, jai"

re,cQnnu:hier-:

Le marquis et la marquise de Fayet,= la com- tesse de la Sablonnière.le comte de Malterre, le marquis et la marquise de Gasquet, le^comte Cl.ary-,l9 baron et la baronne .de Dorlodot, M.. Edmond Béjot, le comte de ,Dânn<3, Je, marquis: -Juigrié', le comte' de Saiiit-Sauveur, la-com- tesse d'Andigné, la comtesse et Mlle de Pillieres, M Roger,Laurent, le duc de Grammont, la comtesse-de Tessières, M. de Cernay, le comte d'Eka, M, Paul Gaillard, etc. Gomliïe tous les ans de ïiiombreu<x. malv.' clïânds,quî tie peuvent prôtendTe.à l'honneur;, d'isposei-, ont transformé un coin de laplace. de3lïi.; Concorde en dog-show. Rien n'est plus pittoresque -que- ce marclaé improvise et-rien n'est plus amusant que les boniments de) ses veiideursi A les en croire, la plupart' des chiens qu-'ils offrent aux • passants- auraient remporté d'innombrables prix danside loin- taiiïes expositions: II faut bien qu'ilë vantent leur" marchandise' et ils savent que leurs pen- Bionnairès ne protesteront pas ̃• ̃ CHASSE ET PÊCHE

cîièe -Saint-Hubert Club, da France: îiîassémblêe générale du-Saint'Hubert.Club.. de:¥rance sera tenue aujourd'hui dimanche; daiis l'après-midi, au Palais d'Orsay. fetto assemblée sera présidée par M. Daubrée. "• '•'̃ ̃•̃̃ ̃' "̃'̃ ̃̃ Lie soir, également au Palais' d Orsay, aura lieitle banquet annuel du club;sous présidence de M. Ruau, ministre de l'agriculture. .J> Paul Manoury, ïdÙRING-CLlïB DE FRANCE i-.i La croisière du T.' C. F.

Aujourd'hui dimanche aura lieu à Meulan:les--Mureaux la manifestatioii nautique or-,ganisée par le Touring-Club.de France. Il y aura d'abord une descente en croisière de'Poissy; à Meulan les bateaux à l'aviron, à voile ou à moteur se grouperont devant la nouvelle plate-forme d'accostage installée par ile Touring-Club de France, après un défilé iqui aura lieu à onze heures.

Enfin, à midi, banquet sur les rives de la Seine, inauguration officielle de la plateforme du Touring-Club et concours d amé-1 inagement de bateaux et de photographie. Cent quarante embarcations prendront part la manifestation.

AUTOMOBILISME

Lesarroseuses automobiles. L'auto en Turquie, Les chevaux s'en vont.

S'il est une chose dont on puisse s'étonner, c'est qu'il n'y ait dans Paris, que deux arroseuses automobiles

Mais les services qu'elles ont rendus. ent- êté tels que le budget delà Ville,le prochain, prévoira un crédit de quatre millions 'pour fachat de balayeuses et d' arroseuses automobiles. ̃

lie procliain budget Celui de 1310 donc. TSÏos rues» ne -seront donc promptement ba- layéos. et; proprement arrosées qu'en:1911. Nous avons devant nous deux ans encore de suffocation, d'aveuglement et d'empoisonnement, eharmant, charmant en vente l

Il y a tout de même quelque chose de changé en Turquie.

La victoire du parti jeune-turc a valu jion seulement la liberté de l'air, .aux agrostats, mais aussi la libre circulation des, rou^ ;tes aux automobiles. ;̃;̃• ii :• ••̃̃ ̃̃ sk** ̃" ̃ Le cab hippomobile disparaît à Londres on en vend; tant et plus, aux enchères.- Ils ne font pas prime. Avis aux amateurs pour 75 francs ils peuvent se procurer un 4e ces -excellents véhicijles.

̃ .̃»,

̃ It vavaîr- à 'Pai'iS' 98,090 çîievaaréîi-dSôprit; i^én-avaitpiïsien lâOâque ^4,(004, Il y a eïl revanche 7,000 autos aujourd'hui' contre 618 en 1900.

La fiii.d«: supplice.; du cheval apprqcnei ;.j:.•̃ -•̃̃. Le silence d'une voiture est: généralement de-bOB"t°n,,et ce senties voitures démarques inférieures qui se.distinguent par leur bruit. La marque Charron s'est appliquée Jt rendre ses'-modeles' abspïurô.ènt silencieux. Gharro"n, Limited, 7, rue Ampère, Pùteaux. ̃ "*?* ̃ Voitures, dejuxe Charron et Renault en location, au mois, à la semaine o.u à. la journée, s'adresser pour tous renseignements à la maison Bondis ^et C", 45/ avenue de la Grande- Armée, Paris."(Gonditions spéciales pour soirées et champs de «ourses.)

"j •' p;l.us on' Sait ce' ifiie c'est que rautoinobile, plus ou a"dïiatéi'èt à essayer une' de' ces stu-

̃riantes >-MiherVia qTue présenté là maison g

i Outn^nHi-Châfandre' (Gaétan de Knyff-, direc-j

'teur, 4, -rue/ de Chartres, porte Maillot). Ja'mais une pareille perfection n'a été;, atteinte comme silence,- souplesse et économie.

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Le record du monoplan. M. Blériot essaye un nouvel appareil M. Latham vient au camp de Châlons, à Bouy^de battre le record- du monoplan, pardessus bois et routes. Il a volé 37 minutes 37 secondes, à une hauteur variant de dix. à

trente: mètres. ̃ ̃

-• ̃[̃̃̃̃-

M. Blériot a recommencé ses essais surle terrain de manœuvres d'Issy-les-Moulineaux avec un nouveau monoplan muni d'un mo- teur de-45, chevaux. Les essais ont commencé' à cinq heures. M. Blériot à été obligé de, reri-,trer son appareil, le côté droit en étant plus lourd que :1: autre. Il faudra modifier l'appareil les changements demanderont deux ou-

trois jours. •̃

srçt ;> i ̃-

VËLOCiPÊDIE"

Au Parc-des-Prjnces

Aujourd'hui, au Parc-des-Princes, les stayers fameux Parent, Darragon, Walthour, Wills et.Elleiia se .mesureront, sur 80 kilomètres.

COURSES A PIED

Le prix Blanchet

-Aujourd'hui dimanche, dans la matinée, à partir de 9 h. 1/2- et dans l'après-midi, à partir de 2 h. 1/2, le Racing-Club de France donnera, sur sa piste dela Croix-Catelan'au bois de Boulogne, la 15° réunion du prix Blanchet. Cette 'épreuve qui se dispute paréquipes de trois coureurs sur les distances classiques de 100, 400-et 1,500 mètres plat et 110 mètres haies, a toujours présenté, depuis sa, fondation, un très grand intérêt. En 1re série, sont inscrits le Stade Bordelais Université-Club Bordeaux EtudiantsClub Sport.ing-Ciub de Yaugirard, Association Sportive Française et le Racing-Club de France.

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jr'RAN~AIS (T~ 102.23}. 1 h. l/Z.–TartnSe;

FRANÇAIS (¥«1. 102.23). 1 h-. 1/2. Tartuffe

le Testament de César Girodot. THEATRE SARAH-BERNHARÛT (Tél. 274.23), 2 h. 0/0. Fédora.

fTHEATRE LYRIQUE MUNICIPAL.' (GAITE)

THEATRE LYRIQUE 'MUNICIPAL-' (GÀITE)

.(Tél. 129.09). 2 h.:0/0. La' Vivandière;' = Claironnette.

THEATRE. DES ARTS (Tél. 586.03).- 2 h. 0/0– Jeanne d'Arc.

TRIANON-LYRIQUE. 2 h. 1/2. Si j'étais roi npHEATRE FEMINA (Tél. 528.68). A 3 h. 0/0. i (Matinées POUR LA jeunesse.) Malbrough revient de guerre. Faut. dep. 3 fr. (Métro Aima.) 1ARDIN D'ACCLIMATATION. 2 h. 0/0. rLa Favorite. ̃- .;•

Odéon (2 hl), Renaissance (2 h.), Théâtre Réjane (2h.0/W, GYMNASE (2 h.), Porte- Saint

Martin (2 ii,0/0), Théâtre Antoine (2 h.l/4),

Palais-Royal (2 ti.), Théâtre Apollo (2 h.), Athénée (1 h. 3/4), Ambigu (2 h.'0/0), BouffesPARISIENS (2 h. 0/0), Grand-Guignol (2 h. 1/2),1 Dbjazet (2 h. 0/0), Cluny (2 heures).

Même speclacle que- le- soir.

r liés-Bergère (2 h. 1/4), OLYMPIA (2 h. 1/2), Marigny (2 h.\ PARISIANA (2 h.), CIGALE (2 h.),

Ambassadeurs (2 h. 0/0), Alcazar (2 h. 0/0),

Nouveau-Cirque (2 Il. 1/2), CIRQUE Medrano- (2h. 1/2), BÂrrasford;s Alhambra (2 heures). L Même spectacle que le soir.

7 SOIREE

OPERA (Tél. 231.33). Relâche. ̃

Lundi Siegried. ,1

FRANÇAIS (Tél. 102.23). 8 II. 0/0. Ruy Blas. ̃-̃Lundi: Modestie; Connais-toi. '̃'̃

OPERA-COMIQUE (Tél. 416;S5). 8' h. Ù/0.

Werther Cavàlléria" rusticana: '1

Lundi Solange. ̃̃

ODËON (Tél. 811.42). 8 h. 1/2;' Les Dani-

cheff. .-• .̃̃ ̃

!qtIiIJATRE .SARAHrBERNHARDT (Tél. 274.23).

1 8 h. 1/g. La Dame a^us camélias.. VAUDEVILLE (Tél. 5)2.09). 8 h. 3/4. –.Le ..Bqn Nmi}éro j la Retraite.

V~ A'RIETES (Tél. 410.50). 8 h. 1/4.- -r Un, Mari'

trop malin à 9 h. le-Ro_

RENAISSANCE. 8 h. 3/4. Le Scandale. > THEATR¥"REJANE (Tel. 238,78). 9 h..0/0. 1 La Fille de Jephté; à 9 h. 3/4, le-- Refuge. NOUVEAUTES, -t- Relâche. ̃

PORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). r--8h. 1/4,'

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I (t. 129.09) 9 h-'Q/O- IsadoraDuncan.

/1YMNASE (Tel; 102.65).. ï-'? h. 3/4.La Joie II du talion; à 9 heures, TAne de Buridan. THEATRE ANTOINE (Tél. 436.33). 8 h. 3/4: ̃ Le Portefeuille 9 h. 1/4 Master Bob. ̃•

THEATRE MICHEL, 38' et 40, rue.desï Mathurins

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Mémento. A Paris, la tendance est salis-^'faisante. '̃̃ MarcBë "calme à Londres, ina&is.

è^Berlin. ̃̃ ̃ -̃̃ .'̃,

̃?,_ ''̃ v Paris, 22 mai, ̃?:]Le rntouveifleiitj 'de' haiîsse, commencé depuis le début Ldë ce mois et qui avait étéiun peu contrarié par les incidents intérieurKgue l'on connaît, prend chaque jour une ampleur nouvelle', depuis Téçkec des tentatives de grève. Le comptant apporte à la spéculation haussière le fort appui de ses demandes et, bien que les cours aient bénéficié d'une.pro-, gression assez importante, les besoins de placement et de remploi sont tels, que l'on plut envisager la situation avec confiance. Les places étrangères contribuent pour leur bonne part à entretenir les fermes dispositions dé* notre marché Wall Street avait montré avant-hier une certaine hésitation qui avait eh pour conséquence d'alourdir légèrementlès tendances du Stock Exchange il- ne reste rien aujourd'hui de cette hésitation et l'approche de la liquidation de fin njai qui commencera lundi prochain à Londres n'arrête nullement l'activité de cette place. Berlin qui, pour des raisons locales, avait témoigné de quelque lourdeur, s'est montré. plus calme.

La semaine's'achève donc dans de bonnes conditions et nous laisse cette impression que la hausse' doit encore s'accentuer. C'est toujours le compartiment des mines d'or qui attire principalement l'attention du public, mairies demandes se sont également repor-Jées. sûr. les autres groupes rente, fonds d'Etat, ont été recherchés et les actions de '•' Sociétés de crédit ont fait preuve d'excellentes tendances parmi ces dernières, la valeur du jour a été l'action du Crédit lyonnais qui s'est avancée de 1,218 à 1,234. Notre 3 0/0, bien tenu, s'avance à 97 80. Les fonds d'Etat étrangers sont plus calmes; l'Extérieure ,espagnole s'inscrit à 98 65; le Portugais 3 0/0, à 64 05; le Serbe A OjX), à 84 75; le Turc unifié, à 93 45.

Les fonds russes sont fermes et terminent généralement au-dessus de leurs cours pré̃co<tents;'le-4'-ft/0-con«>ftdé, à 90 45; le 4 0/0 -1901, à 89 25 au comptant; le 3 0J0 or {891, à %&> le 0/0of f896, à 73 40 le 5 0/0 1906, à 102 ;.le 4 1/2 0/0 1909, à 96 90. Les,.Lots du Congo sont bien tenus à 92 50. Les. 'grands établissements de crédit très fermes, accentuent leur mouvement en avant \s. Banque de Paris s'échange à 1,655; le Crédit foncier, à 7 '45; le Comptoir d'escompte, à717;; la Société marseillaise,^ 815 la Société générale,, à 668; la.' Banque française, hj££\ le Crédit mobilier, à 118. Cet établissement vient de terminer encore une fois le placement des 20,000 obligations 5 0/0 or des chemins de ferde:G»yaz, qu'il a offertes à sa clientèle :au prix de 430 francs.

Ces.f aujourd'hui samedi qu'a été tenue l'assemblée extraordinaire appelée à reconnaître l'augmentation du capital du Crédit 'Mobilier français à 45 millions de francs. La Banque de L'Union parisienne termine à

r829. "̃ ` •̃̃̃

Les valeurs industrielles sont calmes "̃Thômèon, 717 les Etablissements Orosdi-

J$aek,'W- r •'•

•* Les ehemin& français sont peu activement traités Est; 915; Lyon, 1,325; Nord, 1,754; '•XJrUanSi 1,370 Ouest, 938-

Le Métropolitain est calme à 516 le' Nord:$ud gagne deux points à.330.

Les valeurs d'électricité restent sans grands changements.

Dans le compartiment des valeurs étrangères, les banques conservent les positions acquises, la Banque d'Athènes à 123, la Banque centrale mexicaine, à 462 la Land Bank of Egypt à 216. Le Rio clôture à 1,917 après 1,922 au plus haut. La Central Mining accentue- son avance à 432,'

Les actions du Congo supérieur aux grands Lacs terminent à 307. Les valeurs congolai- s.ës.'sont très fermes à la Bourse de Bruxelles.

"~1~~ ~~ù~T' f'p'tnrf~Tu tt-nc' '~<-)~tï'~e" ~T.i~û'& 'J"

la Bourse de Bruxelles. Les nouvelles reçues d'Afrique sont satisfaisantes, et l'on espère que le chemin de fer pourra être terminé à la fin de 1910.̃ ̃̃ -̃̃

Les valeurs industrielles russes, sont calmes- Sosnowice, 1,564 Briansk, 279 Naph- tes de Bakou, 830.

Peu de changements dans le groupe: des chemins espagnols Saragosse, Wl; Nord de l'Espagne, 339 AndaloiiS, 189. V r Les obligations 5 0/0 des chemins de fer de Rosario à Puerto- Belgrano sont à 485. Les obligations 5 0/0 du Chemin de fer de Goyaz terminent à 433. '• ̃

Bourses étrangères

~+~-

(

Londres, 22 mai, 2 heures. Marché calme. Consolidés soutenus. Chemins anglais calmes. Fonds étrangers fermes. Valeurs cupriféres animées ;le Rio-Tinto à été demandé. Valeurs américaines irrégnlières l'Atchison est ferme Southern Pacific, Union Pacific, Missouri, dis- cutés. Lundi, réponse des primes de fin- 'de mois.

Berlin, 22 mai, 3 h. 15. Tendance indécise. Fonds allemands et prussiens fermes, Fonds étrangers animés. Groupe américain.à à peu près délaissé et mou. Valeurs de banques calmes; Chemins autrichiens et Lombards lourds Valeurs industrielles et commerciales diversement traitées. La Laura a été offerte, mais on a demandé la Harpener et la Dynamite. ',•̃'̃̃ Vienne, 22 mai, 3 h. 10. Marché calme. Fonds austro-hongrois, peu mouvementés. Crédit mobilier soutenu Laenderbank légèrement offerte; Alpines, de même; Chemins autrichiens, fermes; Tabacs ottomans, demandés.

Bruxelles, 22 mai, 2 h. 4. Marché ferme et,très actif sur toute la ligne, au comptant et terme.

"̃'̃̃̃ ï- 5 ̃-

Rome, '22 mai, i, h. 35. Le marché a manifesté une grande fermeté. Les Fonds d'Etat ont été particulièrement bien traités. Madrid, 22 mai, 4 h. 25.– Marché-immobile, affaires nulles. Le change s'est cependant amélioré à 11 45.

n. 1

11ifO~~ATIOnS fIJt!lnCIÈ/~ES

CAISSE DES DÉPOTS ET CONSIGNATIONS. Opérations des Caisses d'épargne ordinaires avec la Caisse des dépôts et consignations du 11 au 20 mai 1909

Dépôts de fonds.Fr. 5.577.067 16 Retraits de fonds. 5.405.360 59 Excédent de dépôts- .Fr. 171.706 57 Excédent de dépôts, du 1" janvier au 20 mai 1909, 24,610,529 fr. 33.

Capitaux employés en achats- de rentes, du 1" au 20 mai 1909

̃1° Pour le compte des déposants des caisses d'épargne ordinaires, 415,780.fr. 81

2° Pour placement des excédents de dépôts et, en outre, des arrérages et des capitaux encaisses sur les valeurs' composant le portefeuille provenant des caisses d'épargne ordinaires, 4,003,665 fr. 13. CHERRYVALE OKLAHOMA AND TEXAS RAILWAY. La Cherryvale Olilahoma and Texas Raihvay, dont la Banque Parisienne des Fonds Publics, 16, pla.ee Vendôme, émet les obligations 50/0 or 1" hypothèque, est concessionnaire à perpétuité d'une lignede 1,650 kilomètres formant avec ses embran- chements un réseau d'environ 2,500 kilomètres. L'émission actuelle, qui sera close le samedi 29 mai courant, porte sur un capital nominal de 2 millions de dollars, représenté par des coupures de 100 francs ou de 500 francs au choix des souscripteurs.

Le-prix d'émission étant de 87 fr. 50 ou 437 fr. 50 suivant les coupures, le renderrent ressort à 6 0/0 net d'impôts. FINANCES ESPAGNOLES. Les recettes du Trésor espagnol pendant l'es trois premiers mois de l'exercice en cours.se sont élevées à 236,026,342 pesetas contre 234.192,408 pendant la même période de 1908. D'autre part, pour les mêmes trimestres comparés, les dépenses ont aueint

128.'i22,?P5 pesetas contre 131 .(582.955 pesetas en

ïm/ ^v-, -y

Deru. ~s~ATiON~ De>D. -T~ Di?ér. Dern. D~SI6NATION CDUrsdDCf lehl·.oxistence 1i'olon ée. d~ ce fait,

revenD'E1SVALEURS g'M~au)'"co~at.- rev DES VALEURS S d'hier 1 d'auj, constat, rewn DES VALEURS d,eie~LICOnstat. le~l)~I~~s&.l~Se'feI:U1e :.E~stR~n,d.t38;

'7– –f. C&nsojidated Goidnelds. 155 50 Rand Mines,

FONDS y. FRANÇAIS OBLIGATIONS OHEMINS DE FER FOND~D'ÉTA-T ÉTRANGERS ,~QIl,soJ,id,~te~ ~~l~~clds., 1,55 50; R~n~l\;i;1?S,

FCHVOS D'ÉTAT FRANÇAIS- ORLIGATIONS CHEMINS DE FER FO~VDS D'ETAT ETMMGERS '2~;FerreiM.550;R6binson&oTd/I!

tfr.<BO/0'PerpetueL.f;j 9765 9770+~05 ~'<6uddelaFrance.C423.. 426..+.3.. 3?,0 Russe 3~%J894.T 8145 s0. 5, 81 2- ~20 20 fonièt n Estate G6 a0.

3. a 1 P T 9770 97~0+.-10 15 ,!Andalous3?~l"Scrie. 33650 33650 .5 4%nter'2f.6G67..C C, 86 20

» C) i (IAraortis sable C 97 95 V7-8Q ,-1-10 15 .iAndalous;¡;( l''Serie. '~36 50 336~ 50 ;)ô .3 1 4-;i..lntér'.2f.G667..C 8620 ..1.

S.QO/d'AmortissableC C 9795 Ja f- 9795-t. ?.M a 2' ,33650336.50.5.~ 5.XM?.T-~Q2~ -0.5 .?=–

3 "3'O{UAmortlssable~ T 9822 97~ 15 "¡' :J;~2' » 37â 377..+.2.. -4~ .190& 9b80 9b90~ ~5oAn~2~ 4P)O 75 ~J92~i¡Q 1" ",IA,utr;-HOn,gr'1.1"hYP'" 432," S ;+:4: "Serbie4-Y,1SU: 8,,1:> ~I,J-40 < BouJ>tses é~a~eres

2k, g IAnnam-TonklI!-2\» S0 50 80 IJ ~'35 1'33IDanfas-Ha¡:nah;» ~05., 30U..f,4 25 » 5Y,lU02Monopuf. 496.. "1. ` I a

:-vOIMadagascar2\;>~18U7, 8iE; 80-50 'h,GoyaZ(Bresil)5' 1,;J3.. ;¡¡;OStiisse;~y,Ch;f;1899-19œC -)d D9'SO 80 UB'60"20 "20 <' l:>" .ô.'

3 e~ Gl 190'-D5:»: ~5f 03 91-10 +·r~a 95 a Lomb.3% (Sud-AUtr.)anc.a _9e JR r a Detto Turque ~Om.UniF:.`l' J3 ~ORE$, wwklriai

15 446:. 1~-75~5 :Madrid-Sarag.3~~p~ 396~5-:i25' 20 :0tto~1~

Algérie:i% 44(; 4 r r'L:PS r a e~ ` °~ I! 3 (iS JJ6 ,a -.t _3` .0 a' Otto~: P riorité 4 4:" `[ Hiér I Auiou I I I H ér I Aya

175oîndo-Chine'18~ 476 15'. v 3/2'hva. 390.392-+. 20 ..ObUg.Douanes4% 49:; Cofisolidés S511G 8.jl/16 Turc Unifié. e 92.b n21f2'

1'( n oChine:l~1.1~DU. "9" tv r 3/.2",hyp," :)\10.. ~9'2..+:2.. :!Q,Obl1g,Douanes41. 49L, Consolides, 8~lilG 85111W'ITurcUnifie'I925i8 ID2 l'2

» 411 75 ~1= 7' i., Ir, ,!Saragosse-Cuenea3~ h. 392. ,0 Urugua 3,r. 1JJ1.G 7395. ~3. 9? 97 ~5X02 02 r ,¡, 1021.2

30 -Ville de Paris 186.5 45li6 50 545 !5 .Nord-Espag.3%t"hyp. ?2.396 .+.4.. » /lOff~T-fn<UQ nn/FOQPQ g 1 104Jt 10;3.b Banq.OttoM 18 1/2 l~ :î

f'2 n -'= 1 '<l;i~» J;~7 50,1 5DO ,1'°0 I! 'iNord~Espag. ~(. 1"hyp..» ~94" ,?,U? +,4 DIVERSES Argen, 1883 sra olt ss 0/81 Anaconda.. 181/2 lo :¡'

12 » 1869 499.. 500 1 3X2'h<p. 384.. 382 -.2 OBL/G/tT/0<VS u a Bre~4' b.)3/8 ~1/t <naMn<la.l0~ab 10

12 1871: 4075040750 15 .!PampeIuneSp6cial.N'i; 373,- 377 .+.p.T.rn.i-Rnn~~ r 1~ ,l-'n Ertsr. Esp. 981~.9212 Anaconda,; 1O;;¡¡G 10;16 o l'0 a 18754~ 550.. 548 .2.. 15 .!Portngais3-:priv.l"ranf). 353.3aS.50+.550 9 9 ,Egyùt~ U8l'2 ,!J21/2 TMrs~ ,¡) 7;8 ,(; .'1, 8 .0 1876 54650 545.1-50 20 ~Russes4.X19& 4:i9.. 439. y.- »Suez .5, r8J 61 j0-0 !ta!.en3?;. 103 1 4 Gi 1,21 Ctiang.sP--2.j2. ,~2j2bl 4 10 i~.é. 368 '7 50 1: _0 ';S',aIOlllq.-CO, ns.tantll1oP, "3,j,2" 3",14, 1, ,1'0 "8"1.48°" Portugais M 1:1 6' 1/!1 ESC, hBanq, .uil# ~1~

10 » 1~!)¡"Û6.% :J68.. 3b 5( 5020 ,¡Smyrne-Cassabal~91""Í 70 46i -,0.. t0 -Port du Rosario .»5 5t:l.. 511 -+ 1 "Russe4'1" 89 1/, 891/ iArgêntm'tl 21i'li~i .1/8

90 a 2»42;3, -49,t 50 20 rn~, l8U5"'1450'~01'" .'0. 10 -01, des Métaux.. 5075U ¡;Q750 ->

.50-io~o-5;v~~ 1:7 a -.Trans,attantrquç.» 3Si ;5 ~RL.N,22mai

90 a r a 1599 Métr:~ ° 40HO 407 50 "Sir: 25 aipictoria à Minas 51., ,-{55 50 452 -j;;o 1;1 » 'TransatlantiqÏIe.» 081 75 oj BERLIN .).') 'âiai "C'

1250 I90t2M. 444.50 ?.. 0 » GénétledesEaux;1%JJ u Allenlacd 3,n. 86 GO 8G 7D CresdnsrBank 151.10 151 10

91 a '19052G'~» 3937â'391..+.b ACTIONS INDUSTR~ELLES`~&,DIVERSES a Fives 'vté:k% ~4'%» 4JA a~J Prussien 3,/ SGbO 8G60 DiseontoCom. 187.. 787~!0

11» '1905234; :i9:!75 412 :4. f r,- r =' S' S660 866. OresdnarBank 151.10115110

J a de Lyon 15~0 é J/ ..ti,-11t 1(0 J0, r i,- 'S~fl w;, n'ÂCiéries de Franee.C~ 5U8 ~UG y _0 a GaZ & Eaug.. 4JS ff ,JJ JO Russe Cons4~, 8r .0 8G 80 Derlin-Nand.. 17:; 10 r3-r':

1~ ""V,ille d,eM,ar'S, eille },~77, 412,. 1'1,2, ~d~~y.l!60:;l~ .~7 Fi,V,eS,-LMte 4'1498 Hongrois prUSSI,en,3;C 90 96-Bochumer 9-27 10 2-it; iO

SOCIÉTÉS DE CRÉDIT ~o 0 deLonewy.Illt;o '05 ..¡1l6Q. 2~ OentiaI4;; til2 50 HongroIs. 9590 9G.. Bochumer. 22710 22\¡0

SOCIETES DE CRED/T. 60 deliËcËe~lle.l305..1305. .r ,;i it5, 'litaires 'w 6~ !ta!~3.X. 104.60 tot 60 La~l90_ 19020

ET OBLIGATIONS DU CRÉDIT FONCIER ~Q »,- de MlCnevI,lle"!120,, 1789 '2/" 'L iKessa eriesMarittms.» 4D8 4iô Turc 10>.60110.601 1 Gel ,190 181 R0

I^r 300 ~aza~2' ~r _0 ° pDinmbus · g l°/» 507 41.2.. Ch.:Aatrlchien 154 20 154 10 19'2 40 19:D 81.'y°-

iCGGG BanquedeFrance.G eJnO 4 :2 "!At.&Chant,delaLo~re» S80 8Sa +:5, r Messageries Maritim' »408, 1,10 Turc Unifie. U:! 80 17 90 1 Harpener. ¡ 18,1.10, 192 20

tG66C Banquede France.C 4300 ..4300 M Agence Havas. 880 885..+.5;:t 2U »"omnibus. 507 388 "+'3 C)t.Lourds. 1770 154 30 GhattfteFPahs 81.~2 8 20

~2-12 n 1486 1490 1 ])IBateauXparlS1enS~D 240'240.. '.>'0.0 a Lit Bank of Egypte ~2 at5 4.t. -.3

ln7 50,= del'Indo=Chineal1425-.I1d24 -.1 2 G;IBtiansk.l 280: >,9 .1`. ~a~ ~25 ~50.25 BRUXELLES, 22 iiial,.

4~?,Q d'Athènes. I2.i.. 123 ]5l7)CanaldeSuez.4818.4817-1 1 »LBaD,~of;Egyp,te,,1.1.» >10.. .J ~05 .<aa; SU:N~duMexique.'1081..1082 1- »1 1,,1 ,J'Canal part~ïondat-C2175..2178..+.3- Wagons-Llts4;» 504 2" 50~ 50 Bre~4- S5 75 ~oT.nto.l9-3.1924..

'Ni~ du Mexiqu 71 ~,S Part de fonde~t C2175 a lp } e I y i:l :4D8

2831 1 Centr"Mexie.462..462. -1> SociétécivUe~.?580-3579.l.p~uc~~ n o Extérieure4~ ~)8 l~' i ~0-950

2250 -Ottomane. 72a.. 7261 g. 715-714.1' :i .MARÇHÉ EN BAN GE 2w nlaL T[;rct)~tie.Ub7 932j.NqrftEsp_act. 1023.1924..

1 --1 P. EsP'éiliï~1 30~' 21)7:: "5:: 7_~ rl 5~»1 4120 Hier !Aujourd,l mal iAujourd. ~îl7 511 1 25:!N~rdEsp,aqt. :0,1 ;¡950

18 p, Hyp pd'Es agnen ¡J9. 3:5 »'Camp' Franc.d.Métaux. 695 ~97 .1 Hier AUjourd, H'vr AUJourd Lo's Turcs i75 5e 1" 7.) Aa~wa y éle 4 1,2,50 l, 1'9 7'

60 » 1¡' S~S;i.~ ~1~'=~ bs .1 ~S 25 Parisien élactr 1271 501 272~~5

GO a Paris-Pay,Bas'fi1G51 J ·· t r J, Société Penarrô a." 1190 1185 -:5.·. Bres!15,1,11895 98 6- tiouv) 145 Lots'Coogo.·:

= Umol1 Pans'r: +~1.. Comp`Gé>ae desEaux 1910.l. Bresll" (o 1895 9~ V, Us Platine .C102 F:' 50

~= ,,0 r n 2.-)6 3oG ,12»1, Géné"Transatl.» 224, 22;].. a 5 1«903 Platine.(; 403 402 VIENNE, 22 mai

9., ,,0 5le:?Pays'autr,. "8, "ù"" a Ha.vraise 414408 -6' 4%'ReSCl 67 55 8,2" Electr. L,lle., t-18" 2.8..

".p dés Pâys àutr.» 483 a Havcaisé, 411 4 OS -:6' Intér. Espagn: r.l *0 Union Tramm 3~ Au tri cb i.. en Or ~1 1 7 3:5 117 3: La;ndérbank.. 4i0 50~.450:.0 0

i'1 or 30 Land Bank of E g3P ° t. _ib '1' .1G a Cliar g T, Tèul7is.. a 4J. 'Nlexiçain6°. J. r:, ,r a- r~ Union Tramwb C o urOn~ i 9G · .,J Jb :3: AI P iaCS. Gi,i 50' G4# sf

11 ,;0 Land Bank ofEgypt. 2~(i., 2H; Chargnr,Ùiiii's"» 49"" ICiexic4in 5~ 52 40 52 Union Vichy. bt 1 Couron 196 35r 1!7 35'jLænderbank,450 ;;0"450:;0

42 50 i Comp" Algérienne. 101, 50 1020 '-1' 50' Wag°-Utsord.T 3.58 · 3Jb '~iexic¡¡in 51." 52 77 52,~ i Cercla Vichy,) 1.45 · · Hongroi~Or. 1 9G 80 113 80 T&acsmto~ 3.1 354

0""1 FraneMin.d7OrT c87"1 b8 +,1.. i7 priv' '37i ,.7G +:2:: }1." :J;; JO 35 ~5 ChaI. Necess" r SOUO 1 r 5000 Hongrois'Or..i 11~ 30 113 ~O Tabacsottom. 35~ 154

FrancMin.d'OrT M.. ..I 717 T.l t » pr~t. 1d19 +.2 Roum.S%g3G lU3 80 Cerc! Monaco)')000 5000 I 9330 93 30 Chem.Autnch. 71650 ~.y..r5

.0 -.Compfnat'd'jEsoompte. ~6. ,7.7 -Tjl-- i00.. Contin'.EdLonC 1415 ..1419 .+.4 103 80 17556! C~ Ï008::Î008 B-Autr.-Hmg.!l774. 1776. Lourds.1llO-.W~~

55 ..CreditLyonnais,1218 ,1, ,q ..1-34 rt1G Iii 50 ln".Téléphones.. 329.. 3:0 .+.1 ·. Roum,5/. 03~ ~5 '3950 OM4~ 100S 1008 Cre)JitMri<:)t~.637&0 638. LotsTurcs.187.16750

91 37 = Indust & Coml.(,' I b 11S S 698 '20 » j Doeks de Marseille. ,93, d6J -:4. Harpener. 45S 1462 50 Obl 4%1 :390 .00' Crepit AUtl'lCh!, 637 50, (;3~ ..Lots Turcs. 9a.,71 "J8£Q

'6~ MObl~lerF1anic.111 :80'r~d~chy:2~ E~ '62 ..IIPlaq,LUm,ere, 399 ,.00.. ~A~1098..tl097.C~ 9~-95~

2;i a Foncier. E i.C 76G 75S -.7 4G "i lstablissem Cusenier. b 06 I GD7 ~2 .Hartmalm:> 5Jn' ,i60 r, ITav.POUSSe, 1t1 Ile RD~jE 2> ~jADRÎD w~ rJ~ ulffl-

Assoc~n~n~~ ~:2 Il» :e: -.1 R~- s.50 1 ~6 1 107 50 ROME,22.mai MADRtD,22. mai 9~ 1 Cen;t!a,l M,~ng. 424.. 432 .8, I. Duval.l275 .1266 .9 Laurium grec) J> 0 Ji.. SOie artlf,ach .00 300.. ~ettaLS~ 10512.105'22~)nteriMre<Xt S825, SSP;

16 25, Société générale. 668. · 27 SUIFi aroe><-e-lh,lïf:iOJ°av'09·, 518 518 SLorMtnch 3~JjO pansu G8 5. 69 ·· _3~ 7~0! 7150'JAnNrt!ss.<X.! Oti 30i 9S30

30 ..Crédit foncier actions. 74:).4.) 27 ..Fives-Lille. 625 625 Le marche en Banque est demeuré calme Rente ftal. 5 97 ..130t.tmordss.S~.T-lO~ 102.

30 », Credit -2.60% lS79.(~ l' dO. "1 Fives L'Il la Marine,, 1371 3 Il 001' d 00' Amorl\ss.4 ~]()2 3U

13 »Oblig Com'" 0) GO% 1S,J.C w (' /°- 487 r For le. \J. Le marche en Banque est demeure calme qNal "0 '1')97' 3 A, 5 ;i'f'l'O"11)",

15- a ..0). 1$SD.u '01" :a 503 75 SD 0'" Forg&AcdelaMarlne t'J1A l mais soutenu. Les Fonds d Ltat sont satis On.tqéeldlon. r îUi '1 v0, .) Danq.d'Espagn '4CO'50~ lk6l

15. ~b~.m.60.~ 5032;; 50¡J 751+..50 8~ .a »1 duN.&del'Est:: tin8 changements ¡'e, Ponds sar leut5 cours d'hier. Ch,lji~f1d¡On"l' ,0150,70. 50!Banq',d'Espagn'4~OMi 461"

.i2 a ;t~ iSDI.».:ho6.. 39J. 'ss:n'F°,&.Ch°rle-laMediterr'I'219..Iyh -.7- chanp t 11 Parisl 100 2 ,I

1 ,18!}L» 4~50 ë9.50 -Hôtel .961 121,2.. -.7'. changementsappl'eclables s'avance de ul's 50, la 10065;10062:j~e.Pa~ 1~0 U4. 13 a 2.60~1899.~ d70 470. ':5o!Gd'.MoulinsdeCorbeil< 13S 135 -.3 préférence de 1 fr. 50; Ja~s'O'~OMMtMO)- MFWVhRK' ~ma.i

1~ Oblig.foncm3'% 1579.» 503:: 503 s70P~iGdh'M<?ulinsd,~corbeil" 1fl:5. 196'5 vaire est sans 1 fr" 50; laJage¡'sfontein ordi- NEW-YORK, mal

15» :)1. 188: ,Ci67;; 437, ..+.. 25 ~ISC nel?-er&C Creusot" l~.J.. .1925 Ma~-c est sans changement.

15 a 3% 185:. 436~ 7--1 437. + 15 .Soc.met.deMontbard-, » 201.. 251 Les valeurs mdustrteUe5;russessontpeuac-AtCt!spnTop..l093/8J093/4~ew-Y-Oatar..48 </8M i/d

13 a 2.GOX18S5. 4632~ 463.2u 60 Gaz central 1495. tives. La Hartmaa2tro SroiTresse de 3 francs, mais B~tim.&Oh!OH41/21143/4'Pensy)tan~l341;4~3.'S

14 a 2.80~1895. 480- 479 25- 75 10 ..jsoc,xnet,de Montbard.» 62750 625.50-.2 La progresse de sont peu niais Canada PaciHc 179 S/S 179 .3/4 Union Pac.fic.l88 5/8 189 1i4

15 » ~O% 501 4192JI-IJ r ,"I g » G2750 625,50 L5 la -Ilctltzof I'ecule de.2 1,)rOg, l'esse de 3 fl'an, cs, malS", Cangda Pacific li9 ~1~ lai .t. Union Pacific. ,1.'4,> ¡'];J ,:J!~

15 a 3X 1903. 501.. 501. 100 Boléo. 4195 ..4210 ..+15.. la.Uft~o~ieculeclc~nancs_ CMcagoS'Pau)1503/8151. West.Un.Tei. 763/8 ~.1/4

'IJ» 3X d909.262.. 261 50-50 50 ..Mokta-ei-Hadid500p. 1625 La7:~M-A~Kch:t est en hausse'de 6 traites, Dcnw.-ftio-Gr. 491/4 493/iitr9ent-Meta)t. 188 3/4.52,1/2

a Bons à lots 100 fr. 1887:; '69 251 50: 1 Mokta-el-!Iadid 5QO,p, 169 169 la HaJpener 4 francs; hausse, ,de 6 !ra~cs; ocn,v,'<flio.Gr,1 3:3 1I4 -35.71$' Amalgam.Cap 8'31;f: bSllS

.BonsàlotslOOfr.lS87.' 582. .MessaKeriesMaritini.' 169 169. la jfTat-peMe)' de '1 francs; le Cape Co~pe)- et E 331/4 ;,3 7/8' tma)9am..Cop. 821/2 SM/8

15 ).OM.B.hypoth"l,OOOfr. 582 12 50 Maindano. 588. l'Urikana de.2 francs, le Platine de 1 franc: Eriemn.ot)).. 78. 783/8 tnaconda. 495/8 51.

/)r'T<n««! rHFM/~<! nF FFO 1. OmnibusdeParis.TH07.,H05 .2 Les'actions francs, a ricain de 1 ont des ntinp.sesnt.. 1~ ,78;]/81 Anaconda.4U 640 640.

ACTIONS CHEMINS DE FER sG "IOi~1ll11?Usdeparls.Tl~07" 2ti -:1 Les.actions ·' s Ù,~ 1 fr. t a ts ont des Louisv. cent.. U6 1/2146 ,CalumetHec;. 13r51 13'

,0 ,lL~~8~68f50-50 ~5~r'a~~ud: 180' ~0: transactions suivies à 581 fr. pars, 320 fr. On ~5/si30~

SO a Bdne àGuelma.G GSà G84 50 50 7 50iTramways-Sud. 150' 180 transactions suitle 58 P Néw-Y·Huds.. 130 b/8 13D 3/4~

2250IDéPartementaUX3% 664. 661 ·· 22 50 Petit Journal.C 37U.. 3i9 annonce qu'apres les mines d'Ahinta et de Ma- New-Y-Huds.. 1:J0 0/8130 3¡'.

35 50 U12 912 0Petit P~~part~ 920 924 +:4 féré, de ~~on~~a~qu' bientÓt MINES D'OR A LONDRES 22 mai 1550-Action de jouissance.» 405.. 40050–450 0 19 201 Printcmps .»1, 473 470 -.3 l'objet de la constitution d'entreposés fihales,MINES DORA LONDRES 2",n}a1" 30 ~Est-Algérien. 710.. 709.1.. 16 "RenteFoncière. 457. la. Compagnie portera ses efforts sur les gise- Apex 6 7/IC 6 7/16 Jump.Decp. 111/16 1. 314,

1n '»;Metropolitaindep.aris' 51750 51750 68 9'iR -Tint T In04 IÛ17 'l:J'J 1 F, l' 1 es lse- Apex. 6 I/Hi 6 .'16,JUmp,oeep. 111/1G 1,3/4

19 Métropolitain de Paris» 51750 ;]30.. f +:4 6895.Rio-Tinto.Tl904 1917 .+13 ments de la région de Baoulé, où arrive dés0l'- Annt.FreMt 211/32 23/8 meinfontein 221/32 221/32

3~ Nord-Sud..326.. 330 .+.4.. 32.SoM6teC'.deDynanute. 668 668 mais le chemin de fer. partant de la côte, et AuraraW(N) 1 3/8 1, 7/16 Lanst.Est.. 3 3/8 3 3<8

50 a Midi'a 1155 lu .S"Par)S'd'Ind"'eleetr. 2<0 2.2 .i-.2 vais le chen P Cuarieréd:. 24/10. 24/6 Mey.&CMr! 4.9/.16.A.9/1G

50 '¡Midi. 1155 594 590 .4 15 »IS«Paris"d'Ind'électr. 270.. 272.. 2 eonstrmt par la defer, partant de la cote, et Aurora'l{(N) 2110 ~1U- i' 11r16 Modderfanl. 13 3/8,:1 ,:J/8

25 6ctiondejou!ssanee. 594 590 .4.. 20 .SeIsge~m.Rus.mërid.. 341 340 .1 constnHtpaila.colome.- einderei.O. 2H/M 211;16 Mdderfoot. 1311/16 1?-3/4

25- >'nord., Action de Jouissance. 75/1. "1-,4.. 20 "'Sel~ ¡;-e,ldnJ..Rus.méri,d.» ;1.. 3.\Q.. ,1.. construit par la colonIe. c~artered.. 1> lti'1,6 2~/6 1 jMey,&Chartl ,¡I.1~>,}/¡G

72 1749 ,7J4 .¡+,5.. »,!SoCleteduGazdeParlsC 287 28S.. +,1.. ~T-~n~n nAntf m Cit~and Sub11:16 125/~i2 MOdderfon. 2'3/:6 ,J/t 3/1G

56 nl Action de joulssance.C li! l?¡~ i~,6.. 55 »;Charb,de Sosnowice..T 15,3 156 .9 MINES D'OR A PARIS 22 mai CrownCeMl7 1;1()6 ,1 2:>/12 HewSteyn..2.13/32..2.13/32. 59 .Orléans.1375 1365 .-10.. 2750Thomson-Houston. 717 717 co- .~m~Mt.M x? M crown Dop l' 3,'1 n 0/ ttourset). 3 1/2 3 9/16

44 Action de jouissance.» 958 .9.54 .4.. 30 Tramways Francais..C 571 5?7 CasstMa. 52j ;?- 2., E1a Lae gConsol. laa teEst 87 68 37 OB Eeers D. 13 ~,6~ ~le.RandCottier 2 7/32 2.7/32

38 50'Ouest. 935 938 .+.3.. 5D Télégraphes du~ord. 735 739 .+.4 Cuartered. 32 So ~yCMML.6.. 37.. De Oeers D. :311/l6 13 9 5/IG O(i~

u » Acticc de ouissanne.» hïG .1,, "!Union des Gazi'°aérie..» 840' 8b0 CqosoLCoSdfi. li2 153 JU IHewGocu. 55 5G bB P ;3 'Rabinsan D. '+ 11116 .5 .3/16

38 tetionde jouissance. n3, JO u 840 840 +,4.. Consot.GotdS 32 2~ ,2JI HewBoch. 60 GO50 oe8,eer,s O. 1;1, l,J, ,1;,9 411/16 5 '21~-

2875'Ouest-A'gérien(r.a600f). 476.. ~67 50 .7 50 10 .VoituresdeParis. 21050 .10.: ..50 Crown Desp. 4~ 4. ~wSte.nEst. 60. 6050 Ourban,Op.. 5 3S '.51332!)!ood.UMR 3 .)¡1~ 3 3~6

57 ,'Paris-Lyon-Méditerr.T1320 13'fâ +.5~ 210 50 210.. 50 crow, n Oeap.. 1Ja li8 NewSteinEst. 4~0 6050 OUrb'RQQ,d"~ .,(. "J ¡Robinson 0, ,1l/~ti ?3/1~

57 Y T i320 132,) ,j+'51' East Rand. 1:15.. 1:J8. RaadMines. 6~ 50 66 50 East~a.nd.. 318 '5'l:J/2 !Rose III R 3 9/32, ,j3¡10

135iAndaIous. 189 189 FONDS D'ETAT ÉTRANGERS Ferreira Gald. 511.. 550., RandMines. 23:3 ¡,O a5 Ferre!ra0. 19 34 4/, 2~-1 ROSS D8eP.51,18,5lt 16 33 »~Autrieliiens-HongroisC 773 773 ~LNVUù UE:t/U t:<<fttbeftù "M~onDeep ~0~0 1: Ferroira 0.6;~ ~4 ;);~ Trans.C.Ld 3

10 ,Congosuvauxg'lacs" 30! 2 ~0IAnglais2'T Sa 40 Geduld Prop.. ,82.~ .1;,);" Gold 26. 6 6 n. ,1 1¡. 4 lp Tr.Dela oa. 1 ,] .f; 1 318

10 ~Congosup~auxg'iacs.. 307 s 50 Anglais2'T 8540 ~~X,)'i~n RnndpMrtCû ~75 Gelden Dp 4 1/S 4 1/8 Tr.Betagoa. 1 3/8 1 3/8 8

.Sud-Autrich'Lombar' 115 ~.Au&ichiens4Xor.C 100.. 100 25+..25 cidenb. Deop .0-a0 .ObuO~ood~portC. 1_r 3.~ setdeM.Est 1 7/t6 1 7/16 r v 3.&3/S

» ',», ,SU?-A, ~trlCh' L9mb~ 698. ,Argentin4X1896(Resa).T ,C 96 50 2;; p~S" 50 106 oOi, RoodeporlC.O. ~o 54 25 7;; Geldenh" 213/32 2 7/16 'rreasurï.15/. I5/

Mp.Norddel'Espagne.T338..339.l.. :`. °- 4% 1900. 9560 50 Gen,MIn,FII1.. 60.. 6!1 SlmmeranjJ, ,)O 51,25 eoerz.27,t627,32VanOyk.15/8 t6;S

»Portugais. 31, 312 ~.2..4 »IBrésil4%18R9, 8680 8060, 20 GoerzA. 55 5~ 50: 8,Afr,GoldTr, T, 101.. lù2" Goerz. 7.~ ~/8?Ryn. ~!8, 1 ~J8

16 P" Saragosse .1 ~io7. :?:: :~P~it.l908-C 507~ "0 Golden Horse S 194 50 194 Transv, Land, 7~Í ,5 îa 6- 50 .,0 r GoId.Hors.S 6'~6.6l~6 Van Ryn. 4 r-c+8 :3 8 -rr.l.$ # 1 '3

1)._ Saragosse 407 li 0 7 `> n Pri C.d 189G» 5D6 503 -.3 JOhanassb·Inv S 47-50 4o J0; Van Dyk Pr. o-0 40 50 Goldhelds..6Il g lill6 WoatR.Coos '2isù ?~sù

LIGATIONS CNEMINS DE FER $utgarte( a o) 1896~ 4 503 taucaster: l1 25 to unlago IG.R.. 1es -14i) u0 Jagersfont, I WestR. Cons .J ..r

OBL~T~SC~EM/~DEFER '2;n S/° 19D 1 ,r,08 -.0.. XS; '1c7,O 4U 50 Van ,OYk Pr. ie85ou~o S~ 1 15I1G Witwat0eep 5 i,# .J':3(. i- i5 ,BôneàGuelma.C 43325 43325 25 .Congo(BonsaMs).C 93.. 93. Lancaster. 11 25 10..1 M.R.. 10850 lU 50 Jumpers. J/8 1 314 Wolbuier. ;4 &/8 4.'U/tb 15 Départementaux 3% 421 i5 *Donian'"Autrichel886.. 30525 -La. semaine Bnit, sur les mines d'or sud-afn- J Pers'" 1 '16 1 :4 Wolhuter. 4, ~/18 '~Ú/16

25 .lEsi52-:>4-5G,5%(r,650f.), UUS 667 ,1. »Emp.ChinoisJ'1.lib. 9Û!}5 J9 JC Oa, ~emame leine hausse. La, Ferreira sud,afrl- E dE pjEIBS i2 RIqL- Aa OPfB:?~ aÎ.

15 ~50 §75+~5 !S- 1~ ~1~ d~lou~e~~ e a rrocbainarépQ~8e deaprimas: 2Z mai.- Reports: 24 mai.'

1;; nouvelles .»439 439 50 Privilégiée. 100,0 100501-" 20 d'un JOUI' lautre, 391rancs; la Crown Deep,

~50 2Y3 25 400::+::75 4~Espa~e~é~éur'e4~ '9885 uS 20 12 francs; ,7a;Robinsou Dee['t, 5 francs. la .5~ ··

15 Est-Algérien~ 431 75 431 75 23~ Espirîto-Santo.C 497 498 25 +:1 25 Kmght's. la Rand Mines, 4 fr. 50; la Geldenhuis Laapônse des primes de ]a ii'quidation de fin 15 .Midi3% 439.. 439 .0, HaItÍ:ôY. l89b le 510_2_Deep,4fMncs,etc.. Lat~po~sedes P!lme,de,la 1,lqUIdatl()n, ~e,fin,

15 a 3% nouvelles .5 "»Hel~emqu?188L. 2i9 25,,8~Oi-5Q :Ilnefautpasse, dissjmulérq,ue'l'introduction dell,1(},~Si.Sestpassee très lavolablement.,EHea

15 3XM~s. 43650 43775+.125 ..Heemquel881. 2.9 55 10# 70' 15 ;Hnefautpassedtss)muIerqueI'introductmn –uédenouveilesdemandesquinous'tont

15 .Nord3% 44675 445_17a 4 .ltalien3,4/i 1045u._lp4,<o+..l.) prochaine sur le marche de que l'introduction provoque de nQuveJles demandes qUI, nous lont

10 » 3' nouvelles.a 44050 440 7~:+..2~ 4 a Japonais 4% 190~ 97 50 prochaine sur marché de Paris, par l'inter clÙturef ar~s fermes.

l.' a 2~T~;): 0±:i~ 25 ~ar~5~'l~ 525' ~527 .2 medtaire de, la Banque de Paris et des Pays- ~~îer'D~ndcote9.1~ co0.t e, 'èa..

1250 .rs/lr.aSUOfr.).n #0350 50 409a0-.1'J Maroc5/° 5 INi. 525'. 5~7 r niédiair(~ de, la Banque de Paris et des PaNl~ LaPPem Ia

15 .OrlÈaM3y 443 442.<. 4 ,Mexicain4~ 1904. 9780 Bas, des actions. de la de ParIS et,des,P3;Ys- La Premier coilirpe, ~uèr. 19 » = 3/nouées. 439 439. 5 a Minas,Geraes 5/ IS97:C 507 508 50+.150 qu'ici, ne se traitaient qu'à Londres, doit valoir –Q 12 50 2;<(rem.a500f.). 39350 39350 3 50 Norvégien3* 1901-00, 98 98. au groupe minier sud-africain-une nouvelle et DEFt11~1~R,`3 COURS ÉTRÂNGERS

15 .Ouest3X. 439 439 25 25 3 y~Portugais 3°/I' 64 40 6'r 05 35 exceptionneile activité. D'autre part. une nou- Hier [~jom.tt.

1~ »Ouest3%» '439.. 4392JI'" 2~ "»,Portugals31.r 6'140 6ItOo -J5 50 e,xceptio.nnelle II activité. D'autre i)ai~t, une non- Hier

15. 3% nouvelles .» 43650 43650 -P~4~P 5(1a 6D5 50 +.150 eXcep]9?n~ eaCtlVl e. aU,re pal, un,e nou. ,,1 Hier 7? il 65

15»Ouest-Algérien 3 394501393501-.1.. 4 »!Hongrois4% or.» 9840 93 +,. 25 "elle qUlcll'culalt bem-artplatqen si importante Barc!1lone: cnang'3sur paris. 11 f2 tOD Go

15 Ouest-Al érien:31.» 43Q.. 43050 +.50 4» Roumain 4% '1898.» 9275 U3"" +.. 2;; la question des" bewartplatsen '»,si importante Gènes: sur Londres. 100 G9100 60 9J i2 P~-M. FM.anc.3~441254.42 ..+..75 4. 4~1880. 8760 8S..+.40 Johannesburg annonce que cette question et RM-de-Janeiro. 1~/3- 109/16

12 »'I.P.~L.-M'Fus',an,c,1.» '4,\1" 'J'I"¡~ '1'1~ ,5 4 4r-,l~ ~a 876~ y,, r 8. g S :40 t,0 JOha,Une"bmgannO,nce u que' ont si lon eaem os et Rlo-ùe,Tauelro. lOJ/32

v- .J 4J ,g. Fus.notf<.3%. 4:!8.437-25-r5 4 n ` 1889 .»8 8845 88S5+..4C celle des.droits.d'eau qui ont va^nio, 3 aninieres 1 Métaux surLondres. :L..

1~ Méjit.r.5- (r.ac~15f)» ,8"1 I>JI.b ~ID 4 "1 'f 8840'1 888J -¡' 4C II d.. dl' ,t" d' q' t '1 ,'t," ~M6tauic sur I;oudres.

25 ',¡Méditer,5% (f,a025(.,), 6H.75, ..1 4. tonsol,1,i&2'S"T !¡I\lO 9045 +.J5 ce? e~ 01 eau des compagnies minières "Métaux sur Londres,

'15 »i"" J.a 7;D i .v '-41.1001. 8, iO! 1 pal't:,JegU],1Verncment, résolues. L'entente, aura atmi'sntois. 60 2/6 contre 60 S/6

ia 1,lparis-Lyon~lb55.1 ~15Q'J~ ,5:+,2:, ,i ?1. 1801-1~940r.» ° ,r ,2;,1 75 :):,1+.. 10 HmlJCnt VJl'tucllel~1ent re50lues, L'enteIH': aura é tl'O~'s 'Pois. (iO 2/t, es a 1 "rG

!(p~Ë~ ~~°~ ;7~t. 20 de 'Sïa~lde~2,Il"c~~I11~Jt5::&P~ll~:i~~n~IÚllnÚ?", Pt~ai~l~~cspagn~,13~/6