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Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1909-05-14
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 164718
Description : 14 mai 1909
Description : 1909/05/14 (Numéro 134).
Description : Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune
Description : Collection numérique : La Commune de Paris
Description : Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k288456r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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'Opéra et chœurs de l'Association pour le déveoppement du- chant choral (4Û0 exécutants), sous a direction de M. André Messager. a) In nesta tomba oscura (Beethoven); 6) la Prière Beethoven) Mme Delna. I, Poloaaise en rç 3eéthoyeii) II, a)" Marche en. fa (Beethoven); ) Sarchë! en «« (Beethoven) Musique de a 'ardë républicaine, sôus la direction de M. Ga- iriel Pares. Cnansons écossiiises (Beethoven) itlleMary Garden.
̃-̃ • ̃' BNTR'ACTË
Apothème $e BiethQven, scène finale du drame
u vors M.'hen~hauchois, fl.n~.le au dt,~m, e
̃v, vers de'M'iReîié "fauchois, joii$ au théâtre
ia.tionalL<leTOaéon: M. Mounet-Sully, M. Maûr1 ice Renaud'; les neuf Sy mphonies, Mmes Saràh îernhàrdt, Bartet, Brandès, Bréval, Rosé Caron, 3ilda Barthy, Hatto; Segond-Weber, Vallandrjl. Orchestre de l'Opéra sous la direction de M. Edouard Colonne.
Pour lundi, (à 8 h. 3/4), l'Opéra-Comique affiche en représentation populaire à prix réduits (avec location) Solange avec Mme Vallandri, MM. Francell, Allard, Cazeneuve, Delvoye.
if BALLERINES -ET DANSEUSES RUSSES j VERA KARALLI
La plus jeune des étoiles de la scène moscovïïé- Dans ce théâtre ou" vivent encore les souvenirs de Fanny Elssler « la visiteuse jéthérée a, où demeurent dans toute leur pureté' les nobles traditions de l'art chorégraphique, Vera Karalli s'est imposée dès l'abord çom.me-,uae des premières ballerines son temps.
Interprète remarquable de Giselle un rôle que de? traditions fameuses imposent à la -"chorégraphie créatrice de la Raymonda de Glazounow et, à Paris, du Pavillon d'Armide de Nicolas de Tcherepnine, elle unit à une ;sûreté technique incomparable les plus gracieux dons naturels. Son ait. sait dissimuler la suprême virtuosité des pas qu'elle exécute elle semble indolente' aloî-s même" qu'elle traduit quelque irréalisable difficulté; les « pointes », les e pi'rouettes » légères où elle excelle sont comme voilées par la langueur nerveuse où elle s'aibandonnei Elle a la pudeur d'une science accomplie. Sa danse est une élégie.
Sur les instances faites auprès d'elle, Mme (Sarah Bernhardt a décidé de donner mardi prochain une soirée supplémentaire de la 7'osca, qu'elle joue, chaque jour, au milieu i du plus grand enthousiasme. La reprise de Fedorç n'aura donc lieu que mercredi prochaliivl9 mai, '•
Demain dimanche, en matinée, Phèdre, avec Mme Sarah Bernhardt. Cette représentation sera certainement une des plus belles de la saison une'èlégante assistance viendra acclamer l'illustre tragédienne dans, ce rôle où elle atteint aux plus hauts sommets de l'art.
Comme nous l'annoncions hier,'le théâtre Michel, pour finir aussi brillamment sa saison qu'il l'a commencée, prépare un spectacle des plus parisiens tant par le choix des artistes que par celui des pièces.. <, Nous dirons en détail ce qu'est le nouveau programme disons pour aujourd'hui qu'il comprendra comme pièces principales une comédie très gaie en deux actes de M. Romain Coolus, Effets d'optique. Pour cette pièce, M. Michel Mortier a spécialement engagé M. Le Gallo qui pendant: cinq années eut tant de succès sous sa direction et qui est devenu un des comédiens favoris du puI blic parisien. Pour cette même pièce a été engagée Mlle Alice Nory, si appréciée dans la Bonne intention qu'elle'créaavec Mme Jeanne Granier. M. Harry Baur y aura un beau rôle digne de son talent. Avec cette comédie, le public entendra aussi une opérette en un acte de M. Michel Carré, le Premier pas, musique dé M. Georges Menier, dont ce sera le début au théâtre. Elle offrira cette particularité piewiante de produire comme comécUenj^p^l|piép'j;de Jléyode. Le.fai.t n'fist pas banal et iî~sëraiCiBi£Besaant^de. savoir corai ment.M, -Michel Mortier, a pu s'y prendre pour décider là gracieuse ballerine à ce changement de genre, et à ce début qui la montrera, une'fois de plus, charmante.
M. Michel Mortier retient les dates de lundi 17 et de mardi 18 pour la répétition générale et la première représentation du nouveau spectacle.
Ce soir et demain seront données les deux dernières représentations de M. et Mme Fernand Depas dans l'amusante fantaisie de M. Dominique Bônnaud, Dernière levée, le très amusant Monsieur de Saint-Christophe, professeur de chinois, et Chose promise.
Nous avons reçu la lettre suivante ̃ Monsieur et cher confrère,
Vous citez dans le Figaro d'hier les noms de certains membres du syndicat des auteurs ayant donné leur démission par suite de la tension existant entre ce syndicat et la grande Société. Vous pouvez y ajouter le mien, car j'ai envoyé ma démission à M. Théodore Henry, pour les mêmes raisons. Agréez, monsieur et cher confrère, l'assurance de mes meilleurs sentiments.
v '̃' Robert de Machiels.
Cest" à 8 heures 3/4 très exactement que commence, au théâtre des Arts, 1.'acte remarquable de M. Alfred Mortier Œuvre posthume, qui précède l'Eventail de lady Windermere. Œuvre posthume vaut qu'on arrive à 8 heures 3/4 très exactement.
Le directeur d'été des Folies-Dramatiques a confié les deux principaux rôles de femme de son spectacle en préparation à Mme Jeanne Bloch et à Mlle Mariette Lelières. Le principal rôle masculin sera créé par M. Tauf-
f entfërgër."
M- Charles Baret dirige, en ce moment, à Nantes, une saison théâtrale, avec son habilité ordinaire. Il y a transporté, comme les années précédentes, la plupart des pièces qui ont été- représentées pendant l'hiver à Paris. Il vient d'y donner les Grands. Fort bien montée, mise en scène dans ses moindres détails avec un goût parfait, cette comédie a obtenu un franc succ'ès enregistré par toute la presse locale et dont une bonne part revient a M. Charlés Baret, à ses collaborateurs immédiats, MM. Six et Minart, et à l'interprétation, tout à fait remarquable, en tête dé laquelle il -faut citer Mlle Jeanne Borgos, MM. Vermeil, Gildès, Vouthier, Damorès, Massart, Mmes Mastiat et Fergaudy. On a longuement applaudi et rappelé ces excellents artistes.
De Londres, on nous signale le .gros succès remporté aux côtés de Mlle Arlette Dorgère, sûr la scène de l'Alhambra, par M. Fernand Frey. L'excellent comique jouait, en anglais (comme sa brillante partenaire), une fantaisie de Max Roger's intitulée At Home. jl y apportait toute sa verve comique et, avec Mlle Ariette. Dorgère, il y a été longuement applaudi.
C'était, l'autre jour, fête, et grande fête, à Rome, pour célébrer le 80° anniversaire de Tommaso Salvini, l'illustre tragédien, célèbre dans les deux mondes, et surnommé le Talma de l'Italie.
Ami de Rachel, héritier de Modena, camarade, delà Bistori, il eut- pour admirateurs tous les artistes de son temps, d'Irving à Sarah Bernhardt, et l'on se souvient encore à Paris des merveilleuses représentations de lq. salle Ventadour où Got, Delaunay, Mounef-$ully, Febvre, venaient avec toute la Comédie-Française' d'alors acclamer le grand interprète de Shakespeare et d'Alfieri dans Othello, Hamlé't=~ét Saut,' et aussi dans cette poignante œuvre moderne, la Morte civile. Le quatre-vingtième anniversaire de Salvini a été 'Célébré au théâtre Argentina. La salle .éta^it bondée de toute l'aristocratie romaine et sur là scène se pressaient tov^s les
artistes; d.1ta|ip. /̃' ̃ 'l'uv >
AJJrès'ftn' £pûtt; ;s!iectaç^àtlqù.êj,\ 'Salvini
1\#n, '¿pu,r :#Ject~m1J~4~~i; :l~;ini,
assisîikitaaiï^'l'avayt-scèiié' tftr'lnraistrë "des
beaux-âyi.%$rïifginia Marini s'avança vers la
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AU THÉÂTRE DE LA PORTE-SAINT-MARTIN La Glu
M. Jean Coquelin
rampe et lut une adresse « de toute la grande famille artistique » de la péninsule.
Puis des délégations municipales vinrent présenter des cadeaux princiers envoyés par les villes de Florence, de Venise, de Milan, de Turin et de Gênes.
La soirée se termina dans l'enthousiasme et l'on se donna rendez-vous le lendemain matin au Palais du Capitole où le gouvernenient italien et la Ville de Rome tenaient à fêter officiellement, eux aussi, les quatrevingts ans d'un de leurs plus célèbres concitoyens,; ̃̃̃
Ministres, sénateurs, députés, délégués de toutes les académies emplissaient les salles du Capitole. Le syndic de Rome, M. Nathan, prononça un élégant discours et offrit à l'artiste une grande médaille d'or où l' « Urbs Romana » avait inscrit la plus flatteuse dédicacé.
Enfin, le ministre des beaux-arts, au nom du roi Victor-Emmanuel, retenu loin de Rome par son entrevue avec le roi d'Angleterro, -fit.à. Salyini la remise solennelle, du gra,nd.cor'aon de ,1a* Couroûne d'Italie.. ̃; L'illustre vieillard connut, à ce moment, la plus belle heure de sa vie, et cette matinée du Capitole restera la suprême consécration de sa longue carrière.
Hélas on n'entendra plus l'admirable tragédien. Et pourtant il n a rien perdu de sa taille ni de sa vigueur. Il serait à souhaiter que le jour de la fête nationale en l'honneur d'Alfieri, fête qui sera donnée l'an prochain, il consentit à remonter une fois encore sur la scène pour glorifier lui-même le pur chef-d'œuvre qu'est Saül. t
Pendant que nous parlons de Rome, disons combien il nous a été agréable d'apprendre flue le triomphal succès des Variétés de Paris, le Roi, la pièce exquise de MM. de Cailla vet, de Flers et Em. Arène, a atteint la centième représentation, c'est là un fait unique dans l'histoire du théâtre Valle, pourtant si abondante en succès et en triomphes. Le Roi sera repris l'hiver prochain à Rome et joué dans toutes les villes d'Italie. Serge Bassat.
SPECTACLES & CONCERTS
` ~~g.
AU DIABLE AU CORPS AUe^ au Diable! r– La nouvelle revue du Diable au Corps », Alleï au Diable! de Lucien Boyer et Henry Enthoven, a été représentée mardi devant une salle vibrante d'enthousiasme, car elle contient trois scènes qui à elles seules feraient le succès de trois revues. Citons de suite l'extraordinaire duo de Sarah Bernhardt et de de Max interprétant la scène du'balcon de Cyrano et finissant par une valse chaloupée homérique. Henry Enthoven et Roger Ferréol ont eu dans cette scène de véritables ovations et tout Paris ne manquera pas de venir voir cette inoubliable farce. Mlle Germaine Fabiani, la délicieuse sultane, est venue le plus exquisement du monde nous dévoiler les secrets troublants du harem d'Yidilz-Kiosk.
Mlle Suzanne Ellen et Lucien Boyer mènent joyeusement au succès çettre revue, pleine de couplets ravissants et de scènes hilarantes, et même. de petits trucs de mise en scène. fort imprévus quifont le plus grand honneur à l'imagination des auteurs.
Avant la revue, les chansonniers du « Diable au Corps ont dit leurs chansons nouvelles, qui pour tous, Henry Enthoven, Lucien Boyer, Roger Ferréol, Valentin Tarault, ont été l'occasion de nombreux rappels. Allez voir le nouveau spectacle du « Diable au Corps », c'est une soirée délicieuse.
Ce soir:
Aux Folies-Bergère, à 8 h- 3/4 précises, la Revue des Folies-Bergère, 22 tableaux, 800 costumes (le singe Consul Peter; le ténor Salvator Romagno; Automatus? Claudius, Pougaud, Maurel et Marie Marville). (La Première Entente cordiale. Les Châteaux de la Loire. Castro à Paris.) Le plus grand succès de la saison.
A l'Olympia, à 8 h. 1/2, Paris-Singeries, revue à grand spectacle en 18 tableaux de MM. Max Dearly et Maurice Millot (le Pays des singes, Match d'un train et d'une auto, le Palaisdes contes). Miss Ethel Levey, Florido, Mlles Brémonval, Agoust, Baltha, etc., MM. Vilbert, Darcet, Resse, Danvers, Portal, et. «M. et Mme X. en cab, bicyclette et tandem », the event of the season. Le Prince Dollar, nouveau ballet en 2 tableaux Mlle Lucy Relly, les Sparkling Girls. Partie d'attractions,
Au théâtre Marif ny, à 8 heures, pour la réouverture, la Revue de Marigny (Mmes Germaine Gallois, M.-T. Berka, Delmarès, MM. Gabin, Max-Morel).
–• Au Nouveau-Cirque, à 8 h; 1/2, attractiqns nouvelles' fpottit etdhaeolat; à lDh. 1/2, Coce'rifjfK^te- fantaisie tromlqùe ->àt nautique. '̃ A'ia' <>'L'ùrie RèùW v '36j b'.ôuleyard' de ClichyHtél*ph,i!58!7i48jF;il[d{r*e0tiôn' Borittau*
= .ù-;J ii!O jilàiliiilL-L'WJ- JilJJiib j .('j'Hij.-
Blés), à^9h. 1/2: Chacun sa botte, revue en un acte et en vers.,de Dominique Bonnaud et Numa Blés, jouée par Lucy Pezet, Antoine Lauff, Georges Charton, etc. L'Epopée, de Caran d'Ache, présentée par Numa Blés; les chansonniers Dominique nonnaud, Paul Weil, Georges Baltha, etc., dans leurs œuvres. Au « Diable au Corps », Allez au Diable. Deux excellents engagements pour la grande revue d'été de la Cigale A la G, 4,2! de MM. Henry de Gorsse et Georges Nanteuil, qui passera en juin.
C'est Mlle Jane Marnac, la charmante divette, si applaudie à la Gaîté-Rochechouart et à l'Olympia, qui jouera le rôle de la commère en outre Claudius, l'incomparable Claudius, a été engagé spécialement sur la scène où il compta de si brillantes créations. Voilà qui promet une belle suite, au joyeux succès actuel d'Amour tt piston! où triomphe tous les soirs la délicieuse AHems:
C'O'spir' vehxtfedî; réouverture du 'JaTdin: de Paris. Spectacle-concert la belle Zerka, Pelletier, dans ses imitations, Mlle de Rysoor, The Timm's, Marion Darey, la Troupe russe Sascheff, etc.
Dans le cirque Amora et Carini; Blanche de Marcigny, haute école et cheval en liberté; Trio Dagmar; Cinéma-Eclipse, vues d'actualité. Attractions, danses, Bowling Alleys.
Le «Diable au Corps »vient de changer de direction, M. Armand Leclère ayant cédé le coquet établissement à M. Villard.
COURRIER MUSICAL
iir>» an
Aujourd'hui
Au Trocadéro, à 2 heures, festival francoanglais au profit de l'œuvre de la Protection de l'enfance contre la tuberculose.
Au programme
1. Hymne, Bourgault-Ducoudray (les chorales française et anglaise).
2, Phaëton, poème symphoniqué, Saint-Saëns (l'orchestre, sous la direction de l'auteur). 3. Airs populaires anglais et irlandais, orchestrés par M. Norman O'Neill (la Chorale an-
glaise).
4, Improvisation à l'orgue sur le thème du dernier air chanté (M. Alexandre Guilmant). 5. Airs populaires français (la Chorale française).
6, Hymne à la. nuit, J. Ph. Rameau (les chorales anglaise et française).
7, Ouverture du Roi d'Ys, Ed. Lalo (l'orchestre). ).
8, Chœur à trois voix, Edwars Elgar (la Chorale anglaise accompagnée par l'orchestre). 9, Choeurs de Gluck, Saint-Saëns, E. Paladilhe (les Chorales anglaise et française).
10, Improvisation à l'orgue (M. Alexandre Guilmant).
11, Airs populaires gallois et écossais, orchestrés par M. Norman O'Neill (la Chorale anglaise).
12, Une fête chez Capulet » (Roméo et Juliette), de Berlioz (l'orchestre).
L'orchestre de l'Association des ConcertsColonne et les chœurs sous la direction de M. Gabriel Pierné.
Les soli de la Chorale anglaise sous la direction de M. Norman O'Neill,
En tout, 1,000 exécutants.
Un des concerts les plus attendus chaque saison est celui donné par le célèbre quatuor vocal Battaille (Mmes Mary Garnier, Olivier, MM.Drouville, L.-Ch. Battaille,au piano P.-S. Herard). Ces excellents artistes répondront, comme toujours,à ce qu'on attend d'eux en interprétant un curieux et artistique programme dont quatre premières auditions d'œuvres qui leur sont dédiées par Saint-Saëns, Le Borne, Woollett, Gradvalle.
A cette séance de haut intérêt, qui aura lieu salle Pleyel, lundi 17 mai, à trois heures, on entendra la grande pianiste Mme RogerMiclos. Se hâter, si l'on veut avoir des places réservées.
On annonce- trois soirées de bienfaisance au bénéfice des pauvres de Paris pour les samedis 15, 22 et 29 mai, à 8 h. 1/4, salle du j Trocadéro: '1
Première audition de Ruggero et Alice, grand opéra en cinq actes, paroles et musique de M. Umberto Lami (compositeur argentin) avec le concours de Mmes Lucia Morsino, du théâtre Bellini de Naples; Marguerite d'EUy et Marguerite Vinci, de l'Opéra; MM. José Arati, du théâtre de Bucarest; Chambon, de l'Opéra; Marvini, de l'Opéra de Monte-Carlo L. Nucelly, de l'Opéra; Louis Aerts, de la Gaîté; Rolland et Hensatto. Artistes, choeurs et orchestre de l'Opéra et de l'Opéra-Comique, sous la direction de M. Richard Rasori, chef d'orchestre du Côvent Garden de Londres.
Julia Culp ayant été rappelée à Paris par ¡
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M"0 Polaire
de nombreux engagements dans les soirées de la grande saison parisienne, va, au grand plaisir de ceux qui ont eu la joie de l'entendre déjà, donner deux Récitals dont la composition ralliera tous les suffrages. Voici, en effet, le lundi soir 17 mai, cette superbe lignée Schubert, Schumann, Brahms, desquels Julia Culp dira les plus belles pages; puis, le samedi 22 mai, en matinée, Hugo Wolf, dont l'œuvre contient tant de merveilles Lœwe, moins connu de nous, mais à tort, et enfin l'Amour et la Vie d'une femme, que la célèbre chanteuse interprétera pour la première fois ici.
Billets chez les éditeurs Durand, Grus, Eschig, à la salle des Agriculteurs, et chez M. A. Dandelot, 83, rue d'Amsterdam, à qui devront être adressées toutes les demandes concernant Julia Culp.
Alfred Delilia.
LES GRANDES VENTES COLLECTION DU MARQUIS DE F.
La vente des tableaux et objets d'art du marquis de F. a produit hier, à l'hôtel Drouot, sous la direction de Me Lair Dubreuil, assisté des experts Sortais, Duchesne et Duplan, une somme totale de 99,695 francs il n'y avait au catalogue que quatorze numéros, tous d'un intérêt d'art certain. En voici les diverses enchères
N° 1, Bourdichon (seizième siècle) Portrait de François 1", 5,100 fr. n° 2, Sir Thomas Lawrence Portrait de la duchesse de Bewy, 2,800 francs; n°" 3 et 4, CI. Monet la Jolie Laitière et la Gentille Maraîchère, 7,000 fr.; n° 6, Nattier Portrait présumé d'une des filles de Louis XV, 10,200 fr.; n° 7 Atelier de Rigaud Portrait de Louis XV, 1,400 fr. n° 10, Lion et Lionne, en ancienne porcelaine de Saxe, 1,120 fr.; n° 11, Paire de flambeaux formés de deux statuettes de Pou-taï, en ancienne porcelaine de Chine, mon- ture en bronze doré et ciselé époque Louis XV, 7,400 fr. n° 12 et 13, Groupes en bronze, belles épreuves de l'époque Louis XIV, fondues à cire perdue: l'Enlèvement de Proserpine et Borée enlevant Orillye, par Gaspard Marsy, 30;000 fr.; n° 14, Paire de chenets en bronze ciselé et doré, époque Louis XVI, 7,855 francs.
̃ *•*
Hier s'achevait, à l'hôtel Drouot, la vente d'une belle bibliothèque dont las exemplaires souvent précieux étaient présentés par M. Henri Leclerc. Me Lair-Dubreuil a obtenu quelques prix qu'il n'est pas indifférent de signaler.
N" 5, les Cantiques, du sieur de Maisonfleur (1536!, reliure ancienne, 1,500 fr. n° 28, Discours prononcé à l 'Assemblée nationale par la délégation de Varchiconfrérie royale du Saint-Sépulcre, 10 avril 1790. Volume aux armes de MarieAntoinette, 505 fr. n" 150, Milton Parndise Lost, Londres 1749. Exemplaire aux armes de L. J. B. Mancini-Mazarin, duc de Nivernais, 426 francs n° 202, Hore christifere virginis Marie, (1508), reliure de Chambolle-Duru, 755 fr.;n° 203, Alb. Durer Apocalipsis cum figuris (1511), in-folio, 790 fr.; n° 205, Alb. Durer la Grande Passion, (15111, suite de douze estampes, 601 fr.; n° 206, Alb. Durer la Passion, seize estampes sur cuivre, 770 fr. n° 207, Plautus Comédies (1518), reliure du seizième siècle, 600 fr.; n° 208, Heures de Notre-Dame (1528), exemplaire des bibliothèques de Courtauvaux, baron de Claye et comte A. Werlé,.520 fr. n° 216, F. Colonna Discours du songe de Poliphile (1561), reliure ancienne, 750 fr.; n° 219, Missale romanum (1574), reliure dite à la fanfare, 1,380 fr. n» 227, Callot et Della Bella, réunion d'estampes, 805 fr. n° 250, Molière, '(Envies (édition de 1734), suite de Boucher, 2,400 fr. n° 248, La Fontaine Fables (1755-1759), exemplaire aux armes du duc de Roseburgh, 845 fr. n° 267, Gessner: Œuvres (1X86-1793), suites de gravures, reliure ancienne, 3,700 fr. n° 278, La Fontaine les Amours de Psyché et de Cupidon, (1795), suites de gravures; 1,325 fr. n° 357, La Rochefoucauld Maximes (1811), reliure de Doll, 729 fr. Valemont.
Le BENEDICTIN deSOULAG
estlemeilleur DENTIFRICE. Il assure une antisepsie absolue longtemps après son emploi et possède un parfum et une saveur très agréables. Le bénédictin
I est unProduit Français
lia Vie Sportive
COURSES AU BOIS DE BOULOGNE
La journée eût été creusé sans la présence d'Ossian dans le prix de Longchamp. Il était curieux de voir comment le poulain du baron Maurice de Rothschild s'y comporterait, et la course qu'il allait y faire devait affirmer ou infirmer les prétentions qu'il pouvait avoir au prix du Jockey-Club.
L épreuve a tourné complètement à l'avantage d'Ossian. Il a disposé de ses adversaires dans un très bon style, et sa victoire constitue un excellent essai public. Voilà le flls du Saggitaire, sacré crack.
On peut regretter n'avoir vu aucun vieux cheval à l'arrivée, car Book sur 2,400 mètres ne saurait donner une ligne. En 1904, le prix de Longchamp fut gagné par M. Charvet, portant le poids que portait Ossian, et M. Charvet n'était qu'un cheval de handicap. Il n'importe Ainsi que le faisait remarquer un sportsman, «le propriétaire qui a dans ses box Ossian et Verdun pour disputer le Derby est un homme respectable».
Prix Blangy (4,000 fr., 1,600 m.). –1, Amalécite, à M. F. Charron (Barat); 2, Free Drink, à M. M. Marghiloman (G. Stern); 3, Kinkajou, à M. H. Delamarre (J. Childs) (4 longueurs, 1/2 longueur).
Non placés Bab Azoum, Wanda III. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 25 fr. 50. Placés Amalécite, 15 fr.; Free Drink, 15 fr. Prix de la Porte-Dauphine (5,000 fr., 1,100 m.). 1, Alexis, au prince Murat (J. Childs); 2, Mistigri, au duc de Gramont (Bellhouse) 3, Persil, au baron Ed. de Rothschild (Halsey) (1 long. 1/2, encolure). Non placés Jonas II, Per Bacco, Justinien II, Rajah, Diamantini, Mélopée. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 51 fr. 50. Placés Alexis, 18 fr. 50; Mistigri, 14 fr. 50; Persil, 23 fr. 50.
Prix des Tilleuls (7,000 francs, 2,400 m.).1, Rocket, à M. E. Deschamps (Hobbs) 2, Conte Bleu, à M. Caillault (Bellhouse) 3, Roquelaure, au baron Gourgaud (J. Childs) (1 longueur, 3/4 de longueur).
Non placés Joyeux Drille, Vista Alegre, Damoiseau, Taïdoun, Boom de Ay.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 83 fr. 50. Placés Rocket, 18 fr. 50; Conte'Bleu, 15 fr.; Roquelaure, 14 fr.
Prix de Longchamp (20,000 fr., 2,400 m.). 1, Ossian, au baron M. de Rothschild (Barat); 2, Saint Ferréol, au prince'Murat (Sharpe); 3, Book, à M. Calmann (A. Chapman) (3 longueurs, encolure).
Non placés Blagueur, Hérisson, Sol Voisins, Bethsaïda, Sinaï, Elysée, Faunillane, Valak, Ildico II, Dona Sol, Sublima, Tit Bits, Tarragone.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 52 fr. Placés Ossian, 23 fr. 50; Saint Ferréol, 33 fr. 50; Book, 147 fr. 50.
Prix des Lilas (7,000 fr., 2,400 ni.). 1, Capriciosa, à M. A. Veil-Picard (Barat); 2, Kaïa, à M. Caillault (Davis) 3, Aigrelette II, à M. Jean Stern (J. Childs) (3 longueurs, 2 longueurs).
Non placée Boîte à Musique.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 25 fr. 50. Placés Capriciosa, 17 fr. Kaïa, 32 fr. 50. Prix de Suresnes (6,000 fr., 3,000 m.). 1, Val Suzon, à M. Ed. Veil-Picard (Barat) 2, Margarite, à M. J. Trarieux (J. Childs) 3, Mont Martel, à M. J. Tissot (Berteaux) (2 longueurs 1/2, 3 longueurs).
Pari mutuel à 10 fr.: 14 francs.
Ajax.
LES ARMES
̃̃̃̃!•' Cercle Las Cases
'Le Cercle de la rue Las Cases vient de donner, dans son élégant hôtel, une intéressante e soirée d'escrime.
Parmi les rencontres inscrites au programme, je mentionnerai tout d'abord celles de MM. Marcel et Raoul Samiac, deux jeunes escrimeurs d'avenir, Box et le comte Frémy, Boudreau et Puéchavy.
Le professeur Hazotte, classique et bien entraîné, a eu pour adversaire, au fleuret, le compte J. Aymer de La Chevallerie, que son jeu très personnel et sa connaissance des armes mettent au nombre de nos tireurs les plus uifficiles.
Un bel assaut d'épée, entre le maître Combeau et le comte H. de Vibraye, terminait la première partie. Grand, vigoureux et expérimenté, M. de Vibraye s'est montré particulièrement redoutable dans l'offensive, où il apporte beaucoup d'action et de combativité. Après un intermède où MM. Ricard et Dubarry ont vivement intéressé l'assistance par leurs assauts si pittoresques de canne espagnole, de fouet avec couteau et de fouet contre canne, et un combat à la canne entre deux champions réputés, MM. Hérivaux et Amaga, M. le baron J. de Fontanges, qui possède de précieux moyens physiques, a tiré, à l'épée, contre le maître Riquier. J'ai suivi avec intérêt le jeu avisé, sobre et sûr du comte P. d'Argenson contre le sergent Cléry, du Val-de-Grâce. M. Jules Devys s'est comporté, devant M. G. Renard, en épéiste excellent; il faut louer la netteté et la promptitude de ses attaques directes aux avancés,son sentiment très précis de la distance, et les justes principes qui forment la base de sa tactique.
Une brillante passe d'armes entre M. Anchetti, adjudant 1er maître à l'Ecole polytechque, et M, Samiac, professeur du Cercle, a marqué la fin de cette attrayante soirée. M. Anchetti a tiré, comme toujours, avec beaucoup de vigueur et de science. M. Samiac a montré une fois de plus les qualités de tempérament et de savoir qui font de lui, en même temps qu'un très remarquable professeur, un adversaire de la plus extrême difficulté. Des applaudissements mérités ont interrompu plusieurs fois la belle rencontre de ces deux maîtres.
M. le marquis de Montaigu, président du Cercle, dirigeait les jeux avec une sûre et courtoise autorité. Il était assisté du comte de Bertier de Sauvigny, vice-président. On remarquait aux premiers rangs:
Comte et comtesse d'Argenson, vicomtesse de Reverseaux, Mlle de Semallé., comte et comtesse do;La Chevalerie, M. et Mme Paul Lefébure, vicomte du Peyroux. M. de Lauriston, M. de Sarty, comte de Vibraye, comte de Virieu, Mi et Mme Paul Barry, comte de Vaux-Saint-Cyi1, comte et comtesse de Pange, M. Rothéa, vicomte'de Bertter de Sauvigny. comte d'Esterno, M. R. Beausacq, M. de La Rousserie, M. Leo Nardus, comte de Tocqueville, comte de Chevigné, marquis de Mailly-Nesle, prince d'Orange, M, J. Lefébure, comte et comtesse de Garidel-Thoron, M. de l'Epre-
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La commission sportive de l'Automobile* Club de France s'est réunie hier pour exami* ner une demande intéressant l'autorisation éventuelle d'une épreuve qui serait'doitn^S t sur le circuit de Dieppe; il s'agit nonjpâta `: d'un Grand Prix professionnel, mais d'ujie épreuve qui serait ouverte à tous les particu-
liers, course d'amateurs dans laquelle s'en,-
gagerait quiconque le désirerait avec la- Voir ̃ ture de son goût. Aucune réglementation ne fixeràit le poids et la force des voitures. les ̃ 100 et 60-chevaux s'aligneraient contre lés ̃'̃• 24-chevaux, et ce serait revenir, sur-un :circuit fermé, à la formule des courses d'autre- fois, de ville à ville, qui réunissaient, pli. ` s'en souvient, des deux cents et quelques partants. -̃̃̃.̃ ̃ IK ̃ Un meeting de canots automobiles aura 1 lieu les 30 et 31 mai'à Melun, ,̃;
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M. Jacques Faure, accompagné de '%• &W-' ger, le distingué sportsman américain,' ^iofli de faire à Alger une remarquable ascension elle était la première qui eut lieu en te>rç algérienne depuis dix-sept ans; cette ascension avait attiré une foule considérable. Au départ, le ballon prit la direction nçrd-çfe| passa au-dessus de Mustapha, mais, voyant un orage s'élever, M. Jacques Faure précipita l'atterrissage; il termina son ascension à JEl-Achour, sur la route de Douera. •
On mande de Londres que le colonel Cap* per continue ses expériences de diripabls j il les fait avec un modèle réduit dont les ré- sultats ne- signifient pas' grand'ehose on^gfr demande même à quoi peuvent bien servir ces expériences et quelles indwa.ti.QB.ij #Jea peuvent lui donner. Ce dirigeable ne neu.tei» effet faire plus de 13 kilomètres & l'heu.rg, ce qui ne lui permet même pas de lutter 'contre des vents insignifiants.
Il sera intéressant de savoir ce que donnera le dirigeable Capper lorsqu'il sera vè»?. lisé en grand. i D'autre part, M. Cody continue se4 .fexp* riences d'aéroplanes il n'est pas plue avang$ qu'il ne l'était lorsqu'il débuta, il y a, de e«ft près de deux ans. ̃•̃•̃ VÈLOCIPÊDIE ;_̃'̃ .=
Le tour d'Italie
On télégraphie de Milan que le départ 4« la course cycliste du tour de l'Italie 9. été donné hier matin à trois heures, 168 conçu*" rents y participent, dont Petit-Breton. A Peschiera, Petit-Breton est tQmb4, si blessant assez sérieusement.
Il a cependant voulu continuer la -coUrs#< Frantz-ReiefaeL
g m f)<~pt- FOAM~C P*HFV CE (-A fKUtt
LA ROSE FRANCtHOUBICIANT. 19. f ̃»•«»,»*
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