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Titre : La médecine, la chirurgie et la pharmacie des pauvres...

Éditeur : G. Baillière (Paris)

Date d'édition : 1839

Contributeur : Hecquet, Philippe (1661-1737). Auteur présumé du texte

Sujet : Médecine -- Formules et recettes

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37257197w

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (460 p.) ; 17 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k287634

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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touchez-en les lèvres deux ou trois fois par jour.

Faites toucher vos Aphthes avec une pierre de Vitriol de Chypre une ou deux fols, l'ayant auparavant mouillée avec votre salive.

Se gargariser avec la décoction de feuilles ou sommités de Ronces faite avec de l'eau ou du vin. On peut ajouter du miel à la décoction une cuillerée à bouche par tasse.

Lavez la bouche avec la décoction de Consoude ou de Verge-d'Or.

Frottez les aphthes de la langue et du palais avec du Miel Rosat.

Tenez dans votre bouche le jus de Plantain, ou mâchez ses feuilles et ses racines cuites.

Il n'y a pas de meilleur gargarisme pour les aphthes de la bouche que le vin et l'eau, ou le vin seul, ou la décoction aqueuse de Cresson. Touchez souvent l'aphthe avec le Baume de Samaritain, baume préparé avec quatre onces d'huile, autant devin, et une once de sucre le tout bouilli à la consomption du vin.

Prenez hui t ou neuf feuilles de Chicorée, autant de celles de Phntain, et autant de celles de Rue, que vous ferez bouillir ensemble pendant un quart d'heure, dans de l'eau de fontaine, avec une cuillerée de miel, passez, et employez comme gargarisme.

Un gargarisme de décoction de Scolopendre peut également convenir.

Prenez un verre d'eau dans lequel vous mettrez gros comme une noix d'Alun de Roche, douze ou quinze feuilles de Ronce, une cuillerée d'Orge, et une once de Miel Posât faites bouillir le tout ensemble lentement, jusqu'à diminution de moitié vous aurez là un gargarisme excellent.

Pour les aphthes chez les enfans. ~o~/e~ MALADIES DES ENFANS.