-chanter sous les fenêtres d'Eisenach toutcomm&il chantait sous les fenêtres de Magdebourg. Dieu y pourvut. Un soir que l'enfant psalmodiait ses' plus beaux cantiques, les croisées s'ouvrirent, on lui' fit signe de monter; c'était la veuve de Conrad Cotten, une femme au cœur compatissant et doux. Touchée de pitié, elle garda Martin sous son toit, pourvut àses~ études, le mit à l'abri du besoin, luiaGhetaméme'unenute et une guitare dont Luther apprit à jouer sans; maître; et voilà notre écolier le plus heureux garçon. du monde, entre la science qu'il poursuivait sous um maître renommé – Tribonnius – sa chère musique, la compagne ndèle, la joie de sa vie entière~ et cette bienfaitrice dont-jamais il ne perdit le so-sveTiB". Laveuve de Cotten imprima le respect'des. femmes dansl'âme de Luther; peu d'hommes ont parlé, d'elles, deleur charité, de leur sympathie~.en termes plusat-' tendris.
Hélas i il fallut quitter Eisenach. Luther y avait appris tout ce -qu'il y pouvait apprendre- Son ardente' intelligence était attirée par l'université d'.Erfmrt.Jean, Luther consentait au déplacement de son 61s parvenu même à quelque aisance, il promettait de le soutenir: Martin, âgé de dix-huit ans alors~se. renditàErfurt, s'assit surles bancs de l'université, et, toujours laborieux, toujours exemplaire dans sa conduite, toujours le premier, il Sxa vite l'attention de ses- professeurs, en tête desquels Sgurait Jodocus Truttvetter~ qui enseignait le droit canon.
L'étude en était prescrite par JeanLutherà.son fils. Martin aurait préféré toute autre science, maisil obéissait.