rets, c'était renier l'exclusive autorité de l'Écriture, s'était se rendre coupable de trahison envers la vérité. Luther le sentit, Sa conférence avec Vergerio n'amena donc aucun résultat. Je me trompe, elle .exerça sur l'esprit du légat une telle influence, que Vergerio, plus tard, se sépara de l'Église romaine pour embrasser le culte réformé.
Les princes s'étaient réunis à Smalkalde. Seigneurs de l'empire, leur déférence pour l'Empereur les portait à tenir quelque compte du concile qui venait de s'ouvrir. A supposer que le concile accordât les conditions posées par Luther, faudrait-il maintenir un refus désormais sans motifs ?
Luther appelé, consulté, fat chargé de rédiger les ~Lr~c~s de Sms~Mc, peu différents de la Confession d'Augsbourg 1. Il fit ce travail tout en ne croyant ni à la possibilité de se rendre au concile, ni aux chances de la conciliation.
Un.mal grave, qui semblait-mortel, saisit alors le Réformateur. Les princes l'entouraient, l'Électeur promettait–hélas'ies soucis dela guerre dévaientluifaire oublier sa promesse l'Électeur promettait au docteur de protéger sa femme et ses enfants. Luther, en paix sur le sort de ses bien-aimés, confiant, soumis, désira pourtant revoir les siens. Une voiture de l'Électeur le ramenait sous son toit, lorsque les accès du mal, plus violents, le reprirent à Gotha. Luther se sentait près d'expirer. Il dicta ces paroles suprêmes à Pomeranus de sais, Dieu en soit loué! que j'ai 1. Les Articles, comme la. Confession, font partie des livrer -symboliques de l'église allemande.