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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1901-07-31

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 31 juillet 1901

Description : 1901/07/31 (Numéro 212).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k285584h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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En vacances

L'été a sévi et Paris se dépeuple. On ne s'en douterait pas en se promenant le soir sur les boulevards. Les devantures des cafés regorgent de consommateurs ,et, de la chaussée d'Antin au faubourg Montmartre, les gens pressés éprouvent le besoin, pour se frayer un passage, de donner des bourrades à ceux qui ne le sont pas. Mais c'est égal, dans la journée, le vide s'accuse et si le progrès moderne ne multipliait les barricades sous nos pas, on sentirait que nous sommes un peu désencombrés. Tout le monde file; l'autre jour, les députés hier, les professeurs; demain, les magistrats; on émigre à la montagne ou à la mer, il n'est pas jusqu'à la Bourse qui ne prenne un petit air, de chômage; ceux qui ont des vacances en jouissent, ceux qui n'en ont pas s'en donnent. Les oisifs euxmêmes, qui en ont toute l'année, choisissent. juillet et août pour s'offrir une sortie exceptionnelle, un extra.

C'est le moment où les Parisiens qui restent blaguent volontiers ceux qui partent. Avez-vous suivi les caricatures de la dernière quinzaine? Tous les dessinateurs que leur crayon attache au rivage nous ont montré, sous une forme ou sous une autre, ce que les déplacements et villégiatures apportent d'ennui à ceux qui en usent. On ne voyait, dans les journaux, que couples bâillant à se décrocher la mâchoire, s'étirant dans des attitudes d'exilés qui ont de la campagne par-dessus la tête, mais qui, pour se tromper eux-mêmes, se répètent incessamment, sur un banc de jardin « Comme on est bien ici 1 »

Le fait est qu'on y est très bien, quoi qu'en pensent les dessinateurs.

Un peu moins bien, depuis que la pluie tombe mais, dans la fournaise des dernières semaines, Paris était devenu tellement inhabitable qu'ils dessinaient en manches de chemise. On ne respirait plus qu'à la campagne, à l'ombre des grands arbres, au bord de l'eau. Et aussitôt que le soleil aura reparu, on reviendra s'y asseoir, dans cette douce paresse qui répond largement à tous les besoins de l'esprit et du cœur. Croyez-vous donc qu'on s'ennuie à ne rien faire? C'est encore le meilleur moyen d'occuper ses va- cances. Le revers d'un Toss6,avec un petit voyage qu'on risque de temps à autre, sur place, dans son for intérieur, c'est assez pour le bonheur de l'homme. Ne pas s'agiter, ne pas bouger, et même ne pas penser est quelquefois un grand si-,gne de sagesse. Mais, pour savourer ce parfait repos, il faut nécessairement quitter Paris.

Que les malheureux à qui cette joie est refusée raillent ceux à qui elle est permise qu'ils poussent le paradoxe et Tenvîe jusqu'à soutenir qu'il faut absolument fouler le bitume pour être heureux, c'est une petite revanche qu'on aurait tort de leur reprocher. Elle est à la fois innocente et vieille comme ces rues dont ils prétendent ne pas pouvoir se passer. Il y a quarante ans, on citait le Marseillais Méry comme un de ces Parisiens enragés qui ne peuvent s'éloigner, à un kilomètre, du carrefour de l'Opéra sans en avoir immédiatement la nostalgie. On citait surtout Nestor Roqueplan .qui, montrant à un ami, dans un jardin public, une feuille de vigne en marbré-r c'était, je crois, celle du Spartacus ou du Caton

Vous savez, disait-il, comme verdure, cela me suffit »

Ce bel esprit est un peu passé de mode. Il est trop évident qu'on se dilate quand l'heure sonne où chacun prend sa volée vers l'asile choisi et connu, loin du bruit et des voitures. Qu'il y ait là, chez quel- ques imitateurs, une pointe de snobisme qu'un certain nombre de soidisant touristes aillent tout simplement chercher sur les plages et dans les stations thermales un endroit.peu écarté où l'on retrouve un diminutif de Paris, où l'on joue, où l'on danse, où l'on flirte, et où l'on passe plus ou moins agréablement sa soirée dans un casino, il serait puéril de le nier. Les «petits chevaux ont leur charme, les casinos représentent une foule de passions où l'amour de la retraite n'a rien à voir, et les désœuvrés ne quittent pas leur maison pour faire pénitence.

Qu'il y ait même une parcelle de vérité dans les ironies du Parisien endurci qui rie veut pas se séparer, fût-ce pendant huit jours, de ses chers tramways à vapeur et qui se bute à cette idée qu'on n'est absolument bien que chez soi, je n'en disconviens pas. Tout plaisir se paye d'une petite peine et le déplacement le plus désiré a ses fatigues. La moindre rupture d'habitudes pèse, à un moment donné, sur les animaux casaniers que nous 'sommes. C'est votre cercle, c'est votre fauteuil, ce sont vos pantoufles; c'est même, je le suppose, quelque chose de plus précieux et de plus cher qui, pour une raison ou pour une autre, n'a pas pu se déplacer avec vous, et qui vous fait faute, et dont l'absence trop prolongée vous causerait une inquiétude insupportable soit Personne n'a jamais contesté ces petits malheurs du bonheur c'est même ce qui a fait dire aux philosophes que la joie du retour est encore supérieure au plaisir du départ. Je veux bien l'admettre, mais qu'on s'ennuie à la campagne, ou à la montagne,ou à la mer, non. Si ces rendezvous de noble compagnie étaient aussi insipides qu'on se plaît à le dire, on ne ferait pas tant de frais pour s'y rencontrer. Il n'y a pas de mode, pas de snobisme qui tienne; le goût sincère de la campagne se répand tous les jours da-

vantage,-et la preuve, -«"est que la grande banlieue de Paris, ou se retiraient chaque soir ceux qui ne peuvent pas aller plus loin, recule de proche en proche et qu'on s'en va maintenant chercher ce qu'on trouvait autrefois à cent mètres du puits artésien de Grenelle ou de la pompe à feu de Chaillot. Vous direz tout ce que vous voudrez après une asphyxie de six mois, c'est charmant la campagne, dans la belle saison 1

Même dans la mauvaise; nous en causerons cet hiver.

C'est pourquoi les vacances semblent bonnes, et surtout les premières, heures des vacances. N'est-il pas agréable de se réveiller sans savoir au juste où l'on est, même dans une chambre d'hôtel, et de s'assurer, la tête dans sa cuvette, que ce n'est pas un songe et qu'on dispose bien réellement de cinquante ou soixante jours de vie buissonnière et libre? Je crois même que le plus grand plaisir des vacances est de se dire qu'on en a, car, les trois quarts du temps, ce qu'on en fera, on l'ignore, et on se trouve heureux de n'en rien faire. On sent un frisson exquis, suivi d'un épanouissement de tout l'être, on réalise une plénitude, de vie absolument nouvelle Il semble qu'on ait hérité tout à coup de sa propre personnalité, qu'on soit redevenu le propriétaire de son moi.

Ce sera tout à fait délicieux dans quelques jours, lorsque les familles seront au complet après toutes ces distributions de' prix qui commencent à remplir les journaux.

Cette première huitaine d'août appartient tout entière aux écoliers. Les voilà qui partent en vacances, sur un air connu. Vous les rencontrez partout, dans les rues, dans les restaurants, dans les gares, dans les jardins et les parcs, avec leurs livres dorés sur tranche, depuis le lycéen déjà barbu, qui se croit un homme, jusqu'au bambin de la salle d'asile; depuis le lauréat du prix d'honneur jusqu'au pauvre petit moniteur d'école primaire qui a un livret de 25 francs à la Caisse d'épargne. Il y en a même qui ont gardé leurs couronnes de papier peint sur leurs têtes découvertes et qui étalent ainsi leur royauté d'un jour aux regards des passants. A côté marchent leurs parents, très fiers leur mère, encore émue, qui a l'air de dire au public C'est mon fils

̃̃L..U y-

Ne les raillez pas, camarade Le spectacle qu'ils donnent est intéressant et respectable. Je sais tel moqueur incorrigible qui est toujours disposé à ridiculiser ces triomphes éphémères de la jeunesse et de l'enfance; mais j'avoue que je n'ai jamais pu les voir sans attendrissement. Les distributions de prix vous réjouissent la vue comme les premières communions. Est-ce que vraiment toutes ces manifestations naïves où l'enfant rayonne ne vous disent plus rien? La jeunesse, c'est l'avenir Ces garçons en tunique et ces gamins en blouse, ce sont les hommes, ce sont les grands hommes et les hommes utiles de demain. Quand ils passent, j'essaye de lire leur destinée

sur leur iront, uu est le grana poète, le Lamartine, le Victor Hugo des temps futurs ? Où est le philosophe qui fera faire un pas de plus à l'humanité? Où est le Pasteur qui la délivrera d'un de ses fléaux, qui fermera une de ses plaies? 7 Où est l'homme d'Etat, où est le glorieux général qui rendra à la France son rang dans le monde?

Qui sait? Peut-être est-il là, sous mes yeux, au moment même où je vous parle Ce grand garçon blond, gauche et maussade, avec ses yeux ahuris qui semblent rouler dans leur orbite, si c'était lui 1 Ou plutôt ne serait-ce pas ce petit brun à fines moustaches, d'allure si vive et si décidée, dont la faconde méridionale éclate en impétueuses saillies et qui jusqu'à présent n'a encore rêvé qu'à sa cousine?

Je me surprends ainsi, surtout depuis la guerre, à les dévisager en silence et à pronostiquer sur leur avenir. J'examine, j'étudie leurs noms dans les palmarès, et j'y cherche, comme Balzac, un sens cabalistique, une mystérieuse portée. Lequel? Lequel? Il y en aura bien un dans le nombre I

Eux venus, les vacance battront leur plein et on pourra se rendre compte, sur les figures, du plaisir qu'on y trouve, à l'abri des plaisirs de la ville. Je pourrais énumérer les nombreuses distractions qu'elles offrent aux turbulents qui ne peuvent pas s'amuser sans courir; mais, pour finir comme j'ai commencé, je m'en tiens à ce qui est l'essentiel, au souverain bien, l'isolement, le recueillement, la liberté, la paix!

Il n'est personne au monde qui n'ait ses soucis et même ses chagrins de ville, mais Boileau a tort quand il répète, après Horace, que les tracas montent en croupe derrière nous et nous accompagnent aux champs. Nous en laissons au moins la moitié sur la route. Peu à peu notre âme fatiguée ou endolorie s'évade d'elle-même, se répand dans la douce atmosphère et fraternise joyeusement avec toute la vie environnante. C'est la plus efficace des diversions, renouvelée à volonté par celui qui éprouve le besoin d'échapper au retour d'un souvenir amer ou au mattèlement d'une idée fixe. On se fond avec la nature, on participe à son calme, on s'assimile peu à peu au végétal, qui n'est sensible qu'à la pluie ou au soleil on lit, c'est-à-dire qu'on tourne machinalement les pages d'un livre, on médite, on rêve. Et cette rêverie, c'est la grande joie, intime et profonde. J'entends dire qu'un peu d'ennui s'y mêle. Y tenez-vous? J'y consens mais alors cet ennui est le doux ennui, Ja bonne langueur, le contentement dene vivre qu'un peu, de ne

pas trop -vivre et de sentir cependant 1 qu'on vit, d'une vie lente comme le mouvement d'une pendule qui retarde, mais qui, cependant, ne s'arrête pas. Imaginez-vous une sensation plus divine ? Il sera toujours temps de revenir à l'activité et à la fièvre. L'automne apparaîtra, plus vite qu'on ne pense. Depuis un mois déjà, le soleil abrège son séjour parmi nous, et ce déchet devient fort sensible, lorsque le temps se couvre. Essayez donc, ces.jours-ci, de dîner sous une tonnelle! 1 Dans six semaines, pas davantage, les théâtres fonctionneront de nouveau et .ils ont soin de nous l'annoncer pour que cette menace demeure suspendue sur nos têtes. Alors les vacances seront finies et, tristes comme au lendemain d'une fête, nous rentrerons. dans le paradis? dans l'enfer? Comme il vous plaira.

A. Claveau.

LA VIE DE PARIS

CE QU'ON NE DIT PAS

A la suite de notre article d'hier sur les discours de distributions de prix, nous avons reçu une lettre singulière et d'une authenticité indiscutable.

Son auteur, qui nous prie de ne pas le nommer, est un maître renommé dans l'Université de Paris. Chargé de présider, cette année, la distribution des prix d'un grand lycée, il fut brusquement dépossédé de cet honneur, après que, par un scrupule estimable, il eut fait connaître aux autorités compétentes le plan du discours qu'il méditait. Ii est bon d'ajouter qu'il ne s'agit pas ici de M. Faguet.

Ce discours, il nous l'envoie, et nous en donnons avec plaisir des extraits. < Mes chers enfants,

> J'ai pris à tâche de vous étonner et de vous instruire, et j'ai choisi pour cela le moyen le plus sûr et le moins banal, qui est de vous dire la vérité.

» A l'instant même, en me voyant me lever, vous avez pensée c Encore un raseur 1 » En effet, certains d'entre vous ont dans la mémoire une dizaine de harangues pareilles, et ils savent par leurs papas que le discours annuel, que vous redoutiez a déjà servi aux temps bourgeois du monarque Louis-Philippe. » Mes amis, vous vous trompiez, et vous l'allez bien voïr. » Demain, selon la formule traditionnelle, vous entrerez dans la vie. La vie n'est pas, ainsi qu'on vous l'a laissé croire, un chemin de chocolat ni un fleuve de guimauve. Quoiqu'on y rencontre beaucoup de monde, c'est un désert; et les bruits qu'on y entend ne ressemblent que de très loin au chant du rossignol. Quand on part en exploration dans le désert,on emporte des vivres et une boîte de pharmacie.J'ai ici la cargaison que je vous destine. Mes vivres, ce sont quelques vérités sur le monde; ma boite de 'pharmacie, des conseils d'un usage facile et salutaire. Permettez-moi, pour une fois, de me souvenir que je suis un pédant et de vous dire avec Jean-Jacques « Vivre est le métier que je vous veux apprendre. a

» Je me suis amusé à dresser un petit tableau comparatif des devoirs que la morale classique vous assigne et de ceux que la vie vous imposera. Je vais vous le lire sans façon. Et, s'il vous récrée, je voudrais que vos papas, en faisant par contenance les gros yeux, sourient dans leurs barbes en se disant « Tiens, tiens, il n'a pas tout à fait tort 1 >

ON VOUS DIT

Soyez modestes,

respectueux,

tolérants,

réservés et discrets, patients.

Ayez le mépris des richesses.

L'argent est le père de tous les vices.

L'argent, c'est la tyrannie.

Pratiquez l'humilité, le sacrifice,

l'abnégation.

La vieestune épreuve. Craignez les femmes. La femme, c'est le vice. La femme vous brisera.

La femme, c'est la dominatrice.

Soyez des hommes li- 1 bres. f

Soyez bons et doux. 1

Soyez justes et pour- f suivez les méchants. F f

l

1

f

VOUS PENSEREZ PLUS,TARD Après le succès.

Des idées, non des hommes et les meilleures idées, vous trouverez toujours que ce sont les vôtres.

Exemple admirable de tolérance: le mouton. Autre exemple de réserve le parent pauvre que l'on place au bout de la table.

Comme le chat qui guette la souris, ou comme le bœuf qu'on mène à l'abattoir ? Des autres, d'abord; des vôtres ensuite, quand vous en aurez beaucoup. Soit. Mais le roi Crésus est-il plus immoral queLacenaire? Le premier possédait, l'autre désirait.Je préfère Crésus.

La tyrannie pour les autres, la liberté pour soi.

Ayez des biceps.

Celui d'Abraham, celui de saint Martin ou celui de saint Vincent de Paul?

Alors, allez tout de suite à l'hôpital;

La vie est une place publique. Si vous voulez vendre vos pilules ou vos rasoirs, montez sur la borne, et criez fort la foule ne demande qu'à vous croire. Aimez les femmes.

La femme, c'est l'amour.Demandezdonc un peu à vos déclamateurs ce qu'ils ont trouvé de mieux.

Si vous êtes faible. Comme un enfant brise un cristal.

Une caresse, un mot tendre, un sourire qui frappe à la porte de son cœur, un peu de grâce et de délicatesse. la citadelle est à vous, la dominatrice vous im-. plore. Essayez un peu le sabre du gendarme n'est pas loin.

Tâchez qu'on ne le sache pas trop.

Ecoutez la parole d'un sage, qui s'appelait Osée et vivait, Il y a" très longtemps « Vous avez labouré la méchanceté, etmoissonné l'iniquité. »

>' La morale chrétienne, tombée dans lé do-

I mainte public, "est aussi féconde en apophtegmes

Aimez-vous les uns t les autres.

Toute bonne action a sa récompense.

Pardonnez les offenses.

Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît à vous-même,

Que votre main gauche ignore la charité que fait votre main droite.

Montrez vos péchés, a dit le Bouddha.

Respectez la famille aimez votre prochain, etc.

La douleur est sacrée, il faut être gai.

La vie proclame redoutez-vous les uns les autres. Ou Aimez-vous tout court.

Time is money.

Ne perdez pas votre temps à poursuivre des rancunes inutiles.

Vous laissez-vous faire ce que vous exigez que les autres supportent de vous ?

Mais la main gauche est femme allez donc lui demander de garder, un secret 1

Que les autres commencent 1

Je pense souvent au radeau de la Méduse: on s'y aime d'abord, on s'y entr'aide, et l'on finit par s'y manger. Ouvrez un peu la Gazette des Tribunaux: procès, divorces, adultères, captationsd'héritages,etc. Dites donc, quand votre camarade vous a donné un coup de poing et vous a mis l'oeil au beurre noir, est-ce que vous dansiez de joie î

> Je m'arrête ici, mes chers enfants, et je me résume. La vie n'est rien de tout ce que l'on vous a dit. La vie est un gymnase la palme' appartient à celui qui saute le plus loin, fait le mieux du trapèze et boxe le plus vigoureusement. On ne boxe pas seulement avec ses poings, mais surtout avec son intelligence et sa volonté. La vie vous donnera des leçons d'énergie n'attendez pas, pour les comprendre, de ne plus pouvoir en profiter. > Ainsi eût parlé ce maître sage. Je ne vois pas que qui que ce soit ait eu, avant-hier, la pensée d'imiter son discours.

il

Echos

La Température

Les fortes pressions continuent; le baromètre était à 767mm hier, à Paris, dans la matinée. Néanmoins des pluies sont encore tombées à Nice et à Belfort. La mer est belle sur tout le littoral; très grosse à Alger. La température a peu varié, bien que la journée d'hier ait été très belle. Le thermomètre, à sept heures du matin, indiquait 170 et 260 vers quatre heures de l'après-midi. Pendant la matinée le ciel est resté sans nuages; vers le soir le temps est devenu nuageux. La hausse de la température est probable. Le soir le baromètre restait à 765mm.

Dieppe (à 2 h. 53 de Paris). Temps superbe, mer belle. Thermomètre 250.

LA POLITIQUE

II est difficile de gouverner longtemps avec le concours des socialistes. En effet, leur programme est incompatible avec l'état de choses existant, que tout ministère est bien obligé de défendre jusqu'à l'avènement officiel de la Sociale.

Par exemple, comment l'Etat, les départements ou les villes peuvent-ils se soumettre au triste sort que les patrons privés, les infâmes capitalistes, subissent par le fait de l'institution des syndicats ouvriers ?

Ces grandes personnes morales, qui représentent l'intérêt public, prétendent aussi disposer de l'autorité publique. Elles ne peuvent donc être assujetties aux lois et aux exigences des groupements particuliers.

C'est ainsi que M. le président du Conseil, ministre de l'intérieur, a très justement décidé que les employés de l'octroi de Paris, qui font en même temps l'office de percepteurs de certaines contributions indirectes, n'avaient pas le droit de réclamer le bénéfice de la loi de 1884 sur les syndicats ouvriers.

M. Waldeck-Rousseau est l'auteur de cette loi. Il la connaît. Il est bon pour l'interpréter.

Les agents de l'octroisont des employés publics .La loi de84 n'est pas faite pour eux. Contre .une si sage décision, la Bourse du travail de Paris vient de s'insurger. Cette Bourse est même, depuis quelques jours, en perpétuel état d'insurrection. Elle s'indigne si les commissaires de police y arrachent des "emblèmes séditieux, si le préfet de là Seine y installe d'anciens militaires en qualité de surveillànts. Elle se rébellionne si M. Waldeck-Rousseau prétend mettre les employés de la Ville et de l'Etat à part des svndicats socialistes.

Plusieurs députés de la Seine, parmi lesquels M. Allemane, qui pourtant. s'associent à cette protestation contenant des paroles comminatoires à l'égard du « gouvernement de défense républicaine ».

C'est que les socialistes avaient jusqu'ici interprété cette formule comme synonyme de défense socialiste. Car pour eux, il n'y a d'autre République que la Sociale.

S'ils se sont trompés, tant mieux Henri DES Houx.

A Travers Paris, `

L'ambassade ottomane nous prie de déclarer que, contrairement à l'information publiée par un de nos confrères du matin, la santé du Sultan est excellente. Elle invite le public à n'ajouter aucune foi aux dépêches tendancieuses qui, périodiquement, annoncent la maladie de S. M. Abd-ul-Hamid.

Les exposants récompensés de 1900 sont impatients de recevoir leur médaille gravée par Chaplain et se montrent d'autant plus étonnés de ne pas l'avoir encore qu'on a annoncé déjà depuis deux mois.la frappe de ce petit chef-d'œuvre. Nous sommes allé pour eux nous renseigner à la Monnaie.

Il est vrai qu'on y a commencé depuis

Brécy.

plusieurs semaines la frappe de la médaille des récompenses.

On a même distribué jusqu'à ce,jour environ onze mille exemplaires de cette médaille.

Mais il y en a soixante mille à frapper I

D'autre part, chaque exemplaire devant subir une seconde frappe pour recevoir le nom en relief de son titulaire, c'est-àdirèce que l'on appelle en termes techniques le « goujon », on ne verra pas de sitôt le dernier sortir des presses de la Monnaie.

Le « goujon » peut, en effet, n'être formé que de trois lettres, mais il peut aussi se composer de trois à quatre lignes de vingt lettres chacune, quand il s'agit de sociétés.

En moyenne, on arrive à produire deux cents « goujon » par jour, soit de cinq à six mille médailles par mois.

La distribution de la médaille de Chaplain ne sera donc pas terminée avant juin 1902.

Depuis le jour où Louis XIV envoya sa vaisselle plate à la Monnaie, Paris n'avait pas vu de coffre-fort semblable à celui qui fit hier matin tout le long de la rue La Fayette l'admiration des passants et que l'on transporta de la gare du Nord aux Invalides.

Armé et décoré en même temps de puissantes ferrures très artistiquement forgées, ce coffre-fort est un don de la compagnie de gendarmerie du Pas-deCalais au musée de l'armée.

Depuis deux cent cinquante ans il. avait été précieusement gardé par la maréchaussée de l'Artois.

Nous l'avons vu hier à son arrivée dans la salle Louvois,où il sera très prochainement exposé au public.

C'est une « caisse de fond du dix-septième siècle où le payeur des armées du Roi enfermait sous une serrure compliquée, qui ne mesure guère moins d'un mètre carré de surface, ses espèces d'or et d'argent.

Elle est décorée à l'intérieur d'une superbe « planche de serrure » peinte aux armes d'Artois.

Nous avons vu hier matin à YOfficiel avec beaucoup de plaisir la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur de M. Charles Lachau, avocat à la Cour d'appel.

Ami et avocat du Figaro, M. Charles Lachau a bien mérité cette distinction par ses longs efforts et ses travaux sur le droit international privé qui ontabouti en 1900 à un traité, voté par les Chambres, entre la France et la Belgique, et qui se continuent actuellement par un projet de convention entre la Suisse et la France, ainsi qu'avec des nations voisines.

Ces traités importants s'occupent de la compétence des tribunaux pour tous les procès civils et commerciaux, les successions, les faillites, les tutelles, etc. Le gouvernement français s'honore en protégeant l'initiative d'un de ses concitoyens pour favoriser de pareilles mesures, qui sont un bienfait pour les populations et un rapprochement entre les peuples.

Les Montmartrois ont eu hier soir un très pittoresque spectacle.

La nuit venue, ils ont vu serpenter tout le long des chemins montant vers la basilique du Sacré-Cœur une farandole lumineuse dont une lente mélopée accompagnait la marche.

C'étaient les mineurs de Béthune, venus il y a quelques jours pour le concours des orphéons de Saint-Ouen, qui, par les hauteurs de la butte Montmartre, regagnaient Paris et la gare du Nord, coiffés du chapeau de cuir noir auquel était fixée la petite lampe qui complète leur uniforme de travail-et jamais pèlerinage n'avait paru si beau aux habitants de là-haut que cette procession harmonieuse desAucioles du travail.

Une grande dame de Buenos-Ayres, venue cet été à Paris, avait pris à son service un cuisinier étonnant qui lui faisait des menus admirables, un Vatel de premier ordre, dont tous ses convives étaient émerveillés.

Au moment de repartir pour la République argentine, la dame en question proposa à son chef de l'emmener à prix d'or; en lui donnant par àvance une gratification très belle et des gages surpFenants, elle parvint à le décider au voyage.

A peine arrivée, elle se promit d' « épater .les Buénosayriens les plus gourmets et commanda un dîner pantagruélique. Mais une surprise l'attendait. Etaitce le changement de pays, mais le fameux cuisinier parisien n'était même plus capable de, faire cuire un œuf ou griller une côtelette.

Sa maîtresse le fit appeler

Pourriez-vous me dire, lui demanda-t-elle, pourquoi ici vous ratez tous les plats, quand à Paris vous réussissiez tous ceux que vous me prépariez ?

J'aime mieux avouer à madame, répondit le chef assez penaud, qu'à Paris je faisais tout venir du café Anglais.

Au moment où les enquêtes politiques sont à l'ordre du jour, où les prétendants affirment leurs droits au gouvernement des peuples, il est intéressant de rappeler une coïncidence curieuse qui a échappé à l'œil clairvoyant de nos historiens, mais qu'un écrivain anglais, observateur perspicace, n'a point négligée. Napoléon Ier, né le 15 août 1769, était le 30 mars 1814 dernier jour de l'Empire, puisqu'un gouvernement provisoire fut institué le lendemain âgé de quarante-quatre ans et 227 jours.

Napoléon III avait également quarante-quatre ans et 227. jours lorsqu'il fut proclamé empereur le 2 décembre 1852, étant né le 20 avril 1808. Si donc, comme semble le croire l'écri-

vain anglais, le destin réserve au prince Victor Napoléon, actuellement exilé, les joies du pouvoir et que l'âge fatidique de quarante-quatre ans et 227 jours marque à la fois les déchéances et les avènements des Bonaparte, ce serait exactement en mars 1907, dix mois après la fin de la prochaine législature parlementaire, que l'héritier de Napoléon Ier et de Napoléon III monterait sur le trône. La République peut encore jouir de son reste 1

Bien que dix mois encore nous séparent des élections de 1902, l'imagination des publicistes s'exerce déjà sur ce match formidable, et il y a dès à présent, sur la façon dont les élections seront « courues », des calculs faits et des pronostics publiés! 1

Un de nos confrères qui a depuis longtemps approfondi, dans des travaux justement estimés, les dessous de la politique électorale, M. Henri Avenel, a eu l'idée originale de rechercher d'après les documents, les professions de foi, les votes des dernières années, ce que pourraient être les élections de l'an prochain, et de quelle façon les partis avaient chance de s'y classer, et il a réuni ces pronostics en un volume qui paraîtra. ces jours-ci. Bonne chance au prophète! 1 Mais il faut avouer que M. Henri Avenel est bien hardi d'oser appliquer sa diviriation à de tels mystères 1

II est curieux de voir quelle influence possède la réclame sur nos gouvernants. II. leur semble qu'ils doivent subir et suivre le goût du public et s'y conformer. Aussi, rien d'étonnant à ce que le Dubonnet apéritif soit admis à la buvette de la Chambre, comme il est réclamé dans tous les cafés: Et c'est ainsi que le Dubonnet, non content de ses succès populaires, est arrivé à faire la conquête des milieux parlementaires.

Hors Paris

De notre correspondant de Rome.: « Le roi Victor-Emmanuel III a reçu ce matin notre ambassadeur,M. Barrère, qui a transmis à Sa Majesté les vives condoléances du Président de la République. Je crois savoir que Victor-Emmanuel a fait au représentant de la France un accueil des plus sympathiques et. s'est montré touché des témoignages que lui a fait parvenir M. Loubet en un pareil moment.

» Cet après-midi, M. Barrère a rempli la même mission auprès de la reine Marguerite, qui a été très sensible à la -délicate attention du Président Loubet. »

Nouvelles à la Main `.

Entre vieux bohèmes.

-'Dire qu'il fut un temps où il n'aurait tenu qu'à moi de faire mon chemin dans la politique 1 Vrai?

On m'a littéralement offert une candidature sur un plateau d'argent. A ta place, moi, j'aurais toujours pris le plateau! 1 1;.6 Masque de Fer.

Le Masque de For.

REVANCHE ACADÉMIQUE

Des bruits de guerre accidentels

Ont fait naître une polémique

Entre les quarante Immortels

De la Coupole académique.

Car, par une excentricité

Que d'un mystère on environne,

On veut à l'Université

Enlever son droit de couronne.

Il aurait pu, le corps, savant,

Mettre, à son tour, flamberge au vent; Mais, plus joliment débonnaire,

Le groupe éminent s'est vengé

En joignant au Dictionnaire

Ce passage à la lettre G

Gaffe. Sorte de perche haute

Montant les tout petits bateaux.

Au figuré, veut dire faute

Contre des droits fondamentaux.

La gaffe quelquefois s'étale

Anonyme ou sous nom d'auteur Quand elle est gouvernementale, On la transcrit au Moniteur.

Gaffeur. Celui qui fait la gaffe, Qui la conçoit ou la parafe.

Il a gaffé dans les grands prix > Compte parmi les épigrammes.

Se dit aussi d'un malappris

Manquant d'égards aux vieilles dames t Pétrone.

LE IDTXEL

LÉON DAUOET-GERAULT-RICHARD

Le vélodrome du Parc-des.Princes est devenu le Pré aux Clercs à la mode. MM. Léon Daudet et Gérault-Richard s'y sont rencontrés hier dans l'aprèsmidi, à quatre heures, l'épée à la main, en présence d'un certain nombre de spectateurs, parmi lesquels plusieurs photographes, La cause de la rencontre était un article publié dans la Petite République sous la signature de son rédacteur en chef. M. Léon Daudet, se jugeant offensé, avait adressé deux de ses amis, MM. Robert Mitchell et Arthur Monniot, à M. Gérault-Richard, qui les avait mis en rapport avec MM. Le Pic et Gaston Cagniard, et les quatre témoins, d'un com-; mun accord, avaient rédigé les conditions du-duel à l'épée chemise molle, gant de ville à volonté, reprises de deuxJ minutes et remise en place après chaque, reprise.

C'est dans le quartier des coureurs du


Parc-des-Princes que MM. Léon Daudet et Gérault-Richard se sont battus. Aqùatre heures précises, les deux àdr rversaires sont en garde. M. Le Pic, «directeur du combat, prononce le sacramentel « Allez, messieurs 1 Le sort a accordé aux témoins deM.GéràûltRichard et la direction du combat et le choix des épées.

M. Léon Daudet a eu le choix de la place.

A gfànd'peine on a pu trouver un endroit, à peu près à l'abri du soleil, le long des cabines des coureurs. C'est sous les branches d'un marronnier que lés premiers cliquetis de fer se font entendre. Les combattants sont autorisés à garder leur chapeau. M. Gérault-Richard est coiffé d'un chapeau mou M. Léon Daudet est tête nue. L'un et l'autre ont iîére attitude. M. Daudet, très élégant sous les armes, est placé comme à la salle, bien assis sur ges jambes, la. main gauche relevée en arrière, le corps effacé. Lé rédacteur en chef de la Petite République est moins classique. Droit sur ses jambes, semblant se moquer du côté artistique de l'escrime, la main gau.che à la taille, il donne l'impression d'un bon bourgeois qui a appris le côté utilitaire des armes. Tandis que son adversaire, plus petit, mais plus agile, plus souple, salue de l'épée toujours comme à la salle avant chaque reprise, se sert de quelques jolies fioritures du fleuret et fait des appels de pied bondissant en avant et en arrière, pa.rant et ripostant, il tient sa pointe bienen ligne et procède par des contre de quarte et des contre de sixte, en marchant, ïl-a certainement l'habitude et l'entralnement du jeu de terrain,

M.. Léon Daudet, qui a d'ailleurs d'excellentes .parades, est plus romantique dans son jeu-

̃Le sourire aux lèvres, nerveux il pare, riposte et bondit.

M. Gérault-Riehard attaque avec érier-, gie, un peu audacieusement quelque-/ fois, si bien qu'à la première reprise le fer adverse l'atteint du moins tout le monde lé croit au défaut de l'épaule droite. Le combat est arrêté. On examine 'M. Gérault-Richard. Il n'a pas été Jou-

"ché.

La deuxième reprise est très vive, les fers sont franchement engagés. Les assistants sont pleins d'émotion. C'est l'heure de l'entraînement des coureurs. Ceux-ci^ leurs bécâneà en main, avant d'aller se mettre en piste, suivent, intéressés, les péripéties du duel. Seulement ils ont le tort de faire leurs réflexions à haute voix.

MM. Léon Daudet et Géràùlt- Richard, par deux fois, sont bien près de faire coup fourré.

Leur vie, à tous deux, est en danger. Va-t-on ramener l'un d'eux, ou peut-être tous les deux, sur une civière ?

Ceux qui connaissent l'escrime le craignent. Aussi est-on heureux quand les dèiix tainutes sont terminées.

La troisième reprise commence tout de suite avec une extrême combativité de part et, d'autre. A un moment M. Léon Daudet saute des deux pieds en arrière, M. Gérault-Richard gagne la mesure-; un débat de fer violent s'ensuit, et après contre de sixte si j'ai bien observé, -le rédacteur en chef de la Petite République atteint M. Léon Daudet au poignet droit, et s'arrête aussitôt.

On «'empresse auprès du blessé, toujours souriant et qui aurait grande envie ̃ de continuer. Mais les doigts de la ̃ main sont engourdis, et le bras va l'être. Il est dans un îétat d'infériorité manifeste, et les niédecins sont d'accord pour arrêter le combat.

Tout le monde respire* car ce duel, je le répète, a failli coûter la vie aux deux adversaires.

On entoure M. Léon Daudet et on lui J serre sa main non blessée.

Ceb'est riea, dit-il très simplement.

De son côté,M. Gérault-Richardest fëj licite par ses atiàis, qui le consacrent I escrimeur.

Quant aux coureurs, ils s'empressent <*• d'aller s'entraîner -sur la longue piste qui leur est réservée.

La bécane a eu ses succès, après l'escrime. ~~ce'I:eï~det:

Màûritee tettdet.

~h3

LA JOU?^E

Mercredi 31 juillet

Conseil des ministres, à l'Elysée.

Distribution dès prix: Du lycée Montaigne (Sorbonne). A Dijon, distribution des prix du lycée Caraot, sous la présidence du genéxal André.

Les vacances Sortie dans les Ecoles nor-"• maies du ressort de l'Académie de Paris. Grand Prix de Rome A ï'Ëcole des beaùxarts, pendant trois jours, de neuf heures à quatre heures, exposition du concours définitif d'architecture.

Concours Dernier délai pour l'inscription des candidats aux bourses d'études et d'agrégation à la Faculté des sciences et des lettres et des candidats à l'Ecole de dessin du service géographique.

Exposition des panneaux décoratifs exécutés par la Manufacture des Gobelins (à la Manu1 facture; le mercredi et le samedi, de une heure à trois heures, pendant le mois d'août, entrée gratuite).

A la Faculté de médeô/ne Dernier délai pour l'inscription des étudiants internes et externes des hôpitaux désirant bénéficier du legs Marjolin (remboursement des frais d'études).

Dans /es églises Fête patronale de l'église Saint-Germain- Auxerrois.

Obsèques De M. Michel Parembli (église russe de la rue Daru, onze heures).

Musiques militaires Au Palais-Royal, au square de Vaugirard {de cinq à six). A l'hôpital du Val-de-Grâce (de trois à quatre).

Le Monde et la Fille

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Les Comités royalistes de Paris et du département de la Seine célébreront la fête de Madame la duchesse d'Orléans le jeudi 15 août à midi, en un banquet, au restaurant du lac Saint-Fârgeau, fca.6, rue de Belleville. La cotisation personnelle est' fixée à trois francs.

Les demandes de cartes peuvent être adressées, dés maintenant, à tous les présidents des comités d'arrondissement et des communes suburbaines, ou bien à M. Magne, secrétaire du Comité central, 11, rue Saint-

Guillaume.

M. A. Firmin, ministre d'Haiti en France, vient d'être nommé officier de la Légion d'honneur.

'•̃̃-r- Parmi les notabilités qui ont assisté â là .distribution des prix du Concours général, ci-

tons le docteur Zblotovitz, agent diplomatique de Bulgarie en France, qui fut lauréat au Concours généraljdes lycées des départements, en 1874.

-Dimanche dernier, à l'occasion de l'anniversaire de la proclamation de l'indépendance de la Belgique, un Te Deitm solennel a été chanté en l'église de la mission belge de Paris. Remarqué dans la nombreuse assistance

Prince de Caraman-Chimay, chargé d'affaires, et les membres de la légation et du consulat de Belgique comte O'Kelly de Galway, comte Ullens do Rochendael, comte Bruneel, etc. Le général Alger, ancien ministre de la guerre des Etats-Unis, a passé une semaine à Paris avec ses enfants, trois filles et deux fils dont l'un a été. volontaire des troupes américaines à Cuba. Il est parti hier matin pour Londres, et s'embarquera le 3 août pour retourner en .Amérique.

Le général Alger, âgé de soixante-neuf ans, est grand, bien pris son visage, des plus sympathiques, est orné d'une moustache et d'une petite barbiche blanche. Il est l'ami intime de M. Mac Kinley, Président des EtatsUnis du général Porter, ambassadeur des Etats-Unis en France, et de M. Jules Cambon, ambassadeur de France à Washington. Le général Alger, pendant son séjour à Paris, accompagné de M. Streszynski, a visité avec le plus vif intérêt le musée d'artillerie, aux Invalides, et lès palais de Versailles de Fontainebleau.

Grand amateur de peinture il possède plusieurs tableaux faits sur commande par M. Gèrôme.

Aux courses d'of ficiers qui ont eu lieu dernièrement à Gratz (Autriche), lé prince Louis d'Orléans et Bragance a gagné le premier prix du steeple-chase de 3,000 mètres, pour chevaux de demi-sang, et le second prix du steeple-chase de 2,560 mètres.

Au château, de Konopischt a été célébré, hier, le baptême de la fille de l'archiduc François-Ferdinand, héritier présomptif des couronnes impériale et royale d'Autriche-Hongrie, et de sa femme morganatique la princesse Hohenberg.

L'enfant à reçu les prénoms de Sophie-Marie-Thérèse-Francisca, princesse de Hôhenbeig.

MARIAGES

Le comte Pierre de La Bônninière de Beaumont, fils de feu le comte René de La Bônninière de Beaumont, est fiancé à Mlle Alice Lecôintre, fille dû comte Arsène Lecointrèi,

M. Guy de Boisroger, neveu de notre confrère M, Robert Mittchell, est fiancé à Mlle Yvonne de La Seiglière, petite-fille du premier président de la Cour de Bordeaux. A Saint-Phjlippe du Roule a été béni, hier, le mariage de M. Perrier, fils du conservateur des hypothèques, avec Mlle Bocquet d'Anthenay, fille du receveur des finances. Témoins du marié MM. Paul Brissonhéau et Edmond Plivard de la mariée MM. Joseph Benoit, avocat à la Cour d'appel, ancien avocat général à la Cour de Cassation et lé prince de Cassano.

En règlise de Gif (Seine-et-Ôise) on a célébré hier le mariage de M .Maurice Càillibt, lieutenant au 23" dragons, fils du général de division Cailliot, avec Mlle Aubry,fille de M. Paul Aubry, l'agent de change bien connu, Les témoins du marié étaient le général de division Caillàrd et le colonel Lofdet, commandant le 23e dragons ceux de la mariée MM. de Maintenon et Maurice Roblot. En l'église de Chailland (Mayenne) a été célébré le mariage du vicomte Henri du Fou de ÎKerdaniel, capitaine au 70» régiment d'infanterie, avec Mlle Antoinette de Chavâgnàc. Au retour de l'église, grand lunch au château de Chailland. Reconnu

Marquise de Chavagnac, vicomte et vicomtesse du Fou de Kerdàmel, marquis de Chavagnac, Vicomte et vicomtesse de Brandt, comtesse de Quatrebarbes, vicomte et vicomtesse de Kerdrel, comte et comtesse de Roquefeuil, Mllés de Cha- vagnac, Mlle du Fou, marquis de Saint-Mauris-, marquise de Bmen, comte Le Gonidec de Tres6an, député M. et Mme Roger Lambelin, comte de Croy, vicomte À. de La Bintinaye, vicomte et Mlle de Couessin, comte et comtesse de Couasnon, vicomte et vicomtesse de La Noue, marquis et marquise de Montéclerc,. marquis de Robien, vicomte Ed. de La Bintinaye, vicomte et vicom- 'tesse Fernandde La Noqë, MM. de Kel'guennec, Roger, de Collart et de Sainte-Marie, officiers au 70. régiment d'infanterie, etc.

Mgr Turinaz, évêque 'de Nancy, à béni avant-hier, à Lunéville, en l'église Saint-Jacques, le mariage du vicomte Anatole de ardieu, inspecteur de la Société générale à Paris, avec Mlle Clotilde Guérin, fille de l'un des propriétaires 'de l'importante faïencerie de Luné-ïflle.

Les témoins étaient, pour le marié le capitaine Edouard de Pardieu, son frère, et M. de Scitivaux de Greische; pour la mariée: M., 'Guérin, son. oncle, et M. de Breuville, son. beau-frère.

On remarquait dans la nombreuse assistance les familles Relief, de Ravinel, de Brèuille et un grand nombre d'officiers de la garnison.

CMtÉÀVX

M. et Mme de Devise viennent de donner un ravissant bal dans leur château de Salehcy, près de Noyon. Tous les châtelains des environs y avaient été invit^ Citons au hasard:

Comte et comtesse H. de Beauvoir, comte et comtesse G. de Rohan-Chabot, comte et comtesse de'Lesterps-BeàuVais, comte et comtessede Breuilpoht, comte etcomteBsed'Esclaibesd'Hust, comte et comtesse de Vitry, vicomtesse de Vaugirard, baronne Nivière, Mme deBreuvery, Mme Pigeory, comte et Mlle d'Evry, baron de SaintTnvier, comte J., d'Aubigny^ baron d'Halloy, MM, de Blives, de Sâlverte, de Vauicmer et un grand nombre d'officiers, etc.

Le cotillon, très joli, a été conduit par le comte d'Esclâîbes d'Hust et Mlle de Devise.

PLAGES

Sir ËdmUnd Monson, ambassadeur d'Angleterre en France, est attendu avec sa famille' à Hoûlgate, le 3 août, pour y passer l'été. Il descendra au Grand-Hôtel avec toute sa suite.

Les fêtes de Dinard.

Un Comité composé de MM. le marquis d'Audiffret-Pasquier, comte du Guillier, J.-H. Forster, F. de La Gervinais, comte de Pinguilly, Donatien Levesque et comte du Bourget, vient d'organiser de très belles fêtes sportives à Dinard, pour lejeudi 8' et le dimanche II août.

Il y aura des courses au trot monté, des courses plates 'au galop, un steeple militaire, un autre. pour gentlemen, et un rallye-papêr pour officiers et gentlemen.

L'hippodrome est situé au Bois-Thomelin, à deux cents mètres de la halte.

Ces fêtes sportives auront paraît-il un grand succès et attireront non seulement tout le monde de Dinard et les châtelains des environs, mais encore beaucoup de Parisiens.

VILLES D'EAUX

Le roi de Grèce, arrivé hier soir à Aixles-Bains, a trouvé toute la ville illuminée et pavoisée aux couleurs françaises et helléniques. Sa Majesté a été reçue à la gare par le duc d'Oporto, le maire et les membres du Conseil municipal, le général Arvers, commandant la division de Chambéry, représentant le gou/ernement.

Le roi Georges a été acclamé sur tout son parcours, de la gare au Splendide-Hôtel-Royal, .où .il est descendu avec sa suite. La fanfare

municipale a joué l'Hymne grec et la Marseillaise.

Très courue cette année la station thermale d'Evian-les-Bains. Aperçu sur la belle terrasse qui borde les eaux bleues du lac Léman LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Guise, comte de Castellane, comtesse de Beaumont, comte Charles de Béthune-Sully, M. l'abbé de Angelis, baronne James de Rothschild, baronne Boyens, baronne de La Rousselièrej M. Mézières de l'Académie française, le bâtonnier Ployer, le R. P. Coubé, comtesse de Reuillé, M. et Mme do La Pérelle, comte de Montesquiou-Fezenac, comtesse d'Adhémar, général baron de Charette, marquis et marquise de Valfont, baronne et Mlle Piérard, M. et Mme de Laboulaye, princesse et Mlle Zurlo, comtesse de France, etc.

L'affluence des baigneurs au Mont-Dore continue à être considérable. Parmi les derniers arrivés

M. Ernest Lavisso, de l'Académie française comtesse d'ÏIaussonville, M. S. B. de Mier, ministre du Mexique; marquis etmarquisedoMaUry,. comtesse du Plessis et Mlle du Plessis, comte de Clapiers, M. Foinitcki, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg comtesse de Grasset, M. Pereire, prince Poniatowski, comte de GouvionSaint-Cyr M. Bénigno de Bengoulica, Mme du Breil de Pontbriand* Mlle de Boisé de Courcenay, etc.

DEUIL

Hier ont été célébrées, en l'église de la rue Daru, les obsèques du général russe Venoukoïf. Assistaient à la triste cérémonie M. Swetchine, premier secrétaire de l'ambassade de Russie M. Zarine, vice-consul de Russie le général Zweskoff, représentant la Société de géographie de Saint-Pétersbourg; une délégation de la Société de géographie de Paris, etc.

Nous apprenons la mort Du baron Maurice de Berwick, attaché au Parquet du procureur de la République, décédé à Paris, à l'âgé de vingt-cinq ans. Ses obsèques seront célébrées ce matin,^ à dix heures, à NotreDame d'Auteuil. L'inhumation aura lieu au cimetière de Neuilly-sur-Seine De M. Philippe de Falvelly, décédé chez son fils, M. Félix de Falvelly, chef du service des banques de Paris à la Société générale. Le défunt, bâtonnier de l'Ordre des avocats à Aurillac, avait été, dans le Cantal, le représentant du Comte de Chambord et ensuite du Comte de Paris; De la comtesse du Temple de Rougemànt, née La Vaissière de' Lavergne. Ses obsèques seront célébrées aujourd'hui au château de Mé-> millon De M. Michel Par erfibli,- membre de la colonie grecque de Paris, décédé au Vésihet, à l'âge de quatre-vingt-un ans. Ferrari.

A FÉtrangep

~q**ta-

NOUVELLES

ANGLETERRE

UN VIOLENT INCIDENT

Londres, 30 juillet. A la Chambre des communes, lord Cranborne dit qu'il n'y a pas actuellement de négociations avec l'Allemagne au sujet de l'embargo dont sont frappés les produits canadiens exportés en Allemagne, mais le gouvernement anglais étudie en ce moment la question du traitement des produits canadiens en Allemagne. M. ,tohn Redmôhd ayant posé une question au sujet du lord chief-justice, le député nationaliste O'Shee s'écrie « Combien de temps .s encore tolôrera-t-oii cette goujaterie judiciaire ? » Le speaker invite le député à retirer cette expression injurieuse, mais le député s'y refuse. t

La Chambre prononce par 258 voix contre 50 la suspension du mandat de M. O'Shee* Celui-ci quitte la -salle.

ITALIE

Rome, 30 juillet. Avant de quitter la capitale pour retourner à Racconigi, les souverains, dont le deuil a fini hier, ont voulu recevoir à leur table les dames et gentilshommes de la Cour, les maîtres de cérémonies, etc. Six nouvelles dames de palais, nommées dernièrement par le Roi, étaient au nombre des invités. C'est la première fois que les souverains donnent Un dîner de ce genre. Le Roi a reçu 'ce matin dans la salle du Trôné, et avec le cérémonial adqpté pour les princes du sang, Ferid-pacha, beau-frère du Sultan, chargé par Abdul-Hamid de présenter à Victor-Emmanuel ÏII trois etalons arabes.

Les personnes qui ont approche ces joursai le souverain ont remarqué son aspect florissant le séjour de Racconigi parait lui être des plus favorables. FÉLIX.

LA SANTÉ DE î&. CRISPI

Naples, 30 juillet. Bulletin de la santé de M. Crispi, à sept heures du soir Les forces générales ont été plus déprimées, par instants, pendant la journée.

L'épuisement nerveux et la faiblesse du cœur se sont accentués.

BELGIQUE

ftî* SCANDALE A LA CHAMBRE

Èruiaellés, 30 juillet. A la séante dé ce matin de la Chambre belge, des scènes sckn>daleuses se sont produites. La gauche socialiste a poussé l'obstructionnisme jusqu'aux dernières limites.

Voici du reste les faits A la séance de vendredi, un député libéral, M. Huysmans, avait engagé la Chambre à à né pas discuter le projet de loi militaire déposé par le gouvernement avant le mois d'octobre, après les vacances.

Les gauches libérales et socialistes avaient annoncé qu'elles approuvaient cette motion, basée sur le fait que le dépôt du projet avait été tardif.

La droite et le, gouvernement avaient combattu et rejeté cette proposition. Sur ce, l'opposition a- annoncé qu'elle réclamerait l'appel nominal à toutes les séances, afin d'obliger les députés catholiques à être tous les jours à leur poste.

La menace a éternise à exécution ce mitin. La Ghambre-discutait le budget des chemins de fer. Il n'y avait, au début de la séance, qu'une vingtaine de droitiers présents.

Aussitôt-, un député progressiste, M. Buyl, a demandé le renvoi de la discussion à jeudi. L'appel nominal a été réclamé par l'extrême gauche socialiste, sur cette motion. Le président, M. Tack, doyen d'âge, remplaçant le président absent, a refusé de procéder à l'appel nominal, disant qu'il avait été décidé qu'on ne voterait pas aux séances du matin.

Aussitôt, robstrjictîon a commencé. Tous les députés socialistes ont frappé sur leurs pupitres.

Les coups de sifflet alternaient avec le bruit des pupitres, puis les députés de l'extrême gauche se sont mis à chanter la Marseillaise, le Ça ira, la Carmagnole. 1 Le vacarme était tel qu'il était impossible d'entendre un mot du discours que s'obstinait à lire le ministre des chemins de fer. Ce vacarme a duré de dix heures à dix heures et demie.

Au moment de la levée de la séance, le leader socialiste, M. Vandervelde, a réclamé la parole pour un rappel au règlement. Le président n'a pas écouté.

Immédiatement, les socialistes ont quitté leurs bancs, M. Furnemont s'est précipité vers le bureau, voulant arracher la sonnette présidentielle. Un des secrétaires et les huissiers l'en ont empêché.

Un autre députe, M. "VanLangendonck, brandissait un règlement derrière lé président. Celui-ci a immédiatement levé la séance, puis a prévenu le Parquet. Le procureur général s'est rendu au palais de la Nation»

On parle de poursuites contre M. Furnemont, pour outrages au président.

A la séance de l'après-midi, le président a blâmé les incidents du matin, et a engagé les groupes à se réunir pour examiner la question de l'ordre du jour.

La séance a été suspendue à cet effet. Il résulte de cette réunion que le projet militaire ne sera pas discuté avant les vacances.

M. Huysmans renouvellera sa motion. LEMAIRE.

La Guerre du Transvaal Dès le début de la guerre, les sympathies pour les Boers se sont manifestées, très vives en Saxe. Aussi, ne sommesnous pas surpris d'apprendre que le 25 juillet on a inauguré à Dresde la statue du président Krüger.

Le président du Transvaal est représenté avec son couvre-chef traditionnel, et tenant une bible de .la main gauche. Deux bas-reliefs; à droite et à gauche du monument, représentent les portraits des généraux Botha et De Wet.

Au-dessus de la statue on lit, en lettres d'or, ces mots « Vivent le Transvaal et la liberté » et « Alles Zall Recht Kom » (Tout s'arrangera).

Maintenant, quelle est la situation véritable dans le Sud-Africain ? Lord Kitchener télégraphie dé Pretoria que, depuis le 22 juillet, les colonnes, anglaises ont fait 23 prisonniers, reçu 80 soumissions, tué 24 Boers, en ont blessé 25, et ont pris 184 fusils, 10,000 cartouches, 2,700 chevaux et du bétail.

Lés colonnes anglaises auraient balayé les districts Est du Transvaal jusqu'au fleuve Orange, sans rencontrer dloppo-' `

sition.

Le généralissime annonce qué'les colonnes du général Blood se portent maintenant au nord et au sud de leurs lignes. Une colonne venant de l'Ouest, ajoutet-il, est arrivée à Nijlstroom, sans rencontrer aucun détachement boer organisé. Dans la colonie du Cap, il n'y aurait pas de changement.

Ce dernier trait est un aveu. Il n'y a pas de changement dans la colonie du Cap, en effet, car les colonnes anglaises ne réussissent pas à « balayer » les «bandes » boers.

C'est, dans cette situation, qu'on parle de la visite prochaine au Cap, et dans le Natal, de l'héritier du trône d'Angleterre, leducdeCornouailles qui, on le sait, est en train d'accomplir, avec la duchesse de Cornouailles, le tour du monde.. ̃

Un vaisseau de guerre portugais viendra à Durban, à l'occasion de cette visite, et un haut fonctionnaire portugais présentera au duc et à la duchesse les félicitations du roi de Portugal.

Maurice îiéudfèt»

ntjïuiii DES jyUillïâUi

M. À. Gervais, député de là Seine, publie dans la Nouvelle Revue une importante étude sur « l'armée et la. société ». Il estime que les longues périodes de paix que l'on traverse de nos jours obligent à tenir compte plus que jamais du 'milieu social dans lequel évolue l'organisme militaire. Par suite, il faut qu'il y ait accord sinon identification entre la vie de la société et là vie propre de ̃son armée.

On a souvent prétendu, dit M. Gervais, Iqu'il y avait une incompatibilité absolue, un vice radical originel qui séparaient la Ré]rablique de l'armée. Ôh a souligné l'antithèse qui éclate entre une formule politique qui attribue l'autorité à la foule et l'exécution à l'élite et une formule militaire qui confère le pouvoir suprême, à un chef et impose une rigoureuse obéissance à la foule. L'opposition n'est qu'apparente.

Et, sans discuter à fond là question, il suffira de signaler qu'entre ces deux formes différentes de l'application des principes de commandement, d'obéissance et d'exécution, l'accord est indispensable; de plus, il est possible. ̃

L'armée est une des formes qui constituent la puissance démocratique et elle doit s'associer à la démocratie pour aider à ses besoins et servir ses intérêts; et réciproquement la puissance démocratique, par l'ensemble de ses forces politiques et sociales, doit contribuer à l'organisation et au développement des forces nationales.

Mais sous quelle forme cette union peutelle être accomplie ?

On a souvent opposé l'armée nationale à l'armée prétorienne. La comparaison a son intérêt et elle comporte un utile enseignement. C'est une constatation digne de remarque, en effet, qne les périodes guerrières, comme celle qui, avec le comte de Saint-G-ermain, a préparé les victoires de la Révolution, comme celle du premier Empire, comme celles qui ont préparé la grandeur germani- .(. que, comme celle qui, au lendemain de nos désastres, a voulu préparer notre relèvement ont été des périodes d'armées nationales. Inversement, les périodes de réaction contre les guerres et contre l'élément militaire, telles que la Restauration monarchique en 1815, où l'on luttait contre les tendances napoléonniennes des cadres, telles encore celles qui ont préparé et amené l'armée du second Empiré, ont été des périodes d'armées prétoriennes.

Est-ce à dire que, redoutant l'avenir, nous devions abandonner notre système? Non, bien au contraire. Nous devons, en effet, renforcer le système de la nation armée. C'est la conclusion naturelle de cette étude.

L'armée du service personnel et obligatoire, du suffrage universel, dans son état actuel, offre, par l'irrégularité de ses effectifs, les mouvements incessants qui se font dans les unités, les incertitudes de l'instruction, l'infinie variété de la durée de service, un certain caractère d'inconstance qu'il faut faire disparaître. Le passage par l'armée des contingents appelés forme un courant d'allure un'peu torrentueuse et désordonnée. Il faut opérer des canalisations et des endiguements qui règlent de meilleure façon et le cours et le niveau de cette masse qui va s'écoulant, sans cesse renouvelée. Il faut aussi donner à sa composition moins de fluidité.

M. A. Gervais est d'avis que les réformes militaires qu'il énumère dans son étude peuvent donner à notre organisme militaire l'armature puissante qui lui fait encore défaut, en même temps que l'accord intime et fraternel avec les forces sociales créera à ce corps une âme passionnée pour le bien de la République et de la patrie.

#*# Le prince de Bismarck était peutêtre un artiste. Du moins M. OEgidi essaye de le démontrer dans la. Deutsche Revue. Il en donne même quelques preuves. Le Journal des Débats lui emprunte une anecdote significative Un jour, àVarzin, un cercle d'amis était formé autour de la table à thé. Seul auprès d'un guéridon, le chancelier fumait la pipe et lisait les journaux. Il lisaitla NorMeutschar-

Allegemeine Zeitung, jusqu'au feuilleton,*et ce feuilleton était nu roman fort pathétique de mistress Braddon. Tout à coup, le chancelier dit à voix haute

Voilà le roman qui s'embrouille toujours davantage, et qui doit se débrouiller. Mais il n'est pas besoin de le lire jusqu'au bout du point où il en est, je peux très bien imaginer le dénouement.

En effet, après avoir sommairement raconté le début du livre, Bismarck fen improvise la suite. Il enchevêtre les fils, il les conduit, il les dénoue. L'auditoire écoutait bouche bée. C'était' un récit émouvant et adroit, que le chancelier termina en parodie. Plus tard, vériÔeation faite, il se trouva que le scénario était conforme au roman Bismarck avait deviné mistress Braddon.

A vrai dire, il avait deviné dans sa carrière assez d'autres romans, et il avait noué des intrigues plus serrées. Nous croyons volontiers qu'il eût été un homme de lettres assez inventif. Mais ce n'est pas là un trait de caractère; il est commun à beaucoup de politiques.

#*# M. Lino Ferriani, ie savant procureur royal de Côme, publie, dans la Revue (ancienne Revue des revues), une intéressante étude sur l'Amour chez les enfants ».

D'âpres l'auteur, leurs passions sont aussi véhémentes et vastes que celles que peut ressentir un homme. L'enfant est facilement victime de sa passion amoureuse, et sa jalousie, qui en est la sœur, accomplit alors dans son âme de véritables désastres. M. Ferriani nous offre une curieuse collection de lettres amoureuses écrites par des enfants au-dessous de quatorze ans. Citons en quelques-ûnes

Une fillette de douze ans s'était éperdument éprise d'un jeune homme de vingt-deux ans, fils du jardinier de la pension qui l'avait, il est vrai, regardée quelquefois avec une vive sympathie, mais qui faisait la cour à une femme de chambre de l'institution. Transportée de jalousie, la petite lui écrit Je t'adore, je veux que tu sois à moi. à moi, à moi tout entier, mon mari, mon unique amour; si tu refuses, je me vengerai terriblement, je me sens capable de tout, dût le monde y périr. Enfants masculins, treize ans, doUze ans, dix ans. Ces trois amoureux, vivant dans un milieu corrompu, aimaient la même petite fille (treize ans) très jolie, coquette. Tous les trois lui écrivirent et dans leurs lettres, où ne manquent point les expressions grossières, se lisent les menaces suivantes « Tu seras à moi ou je te tuerai.» « A moi ou la mort Je suis jaloux et pourrai te faire mourir. »

Et en effet celui qui écrivait cette dernière menace était un petit Othello. Un jour, ne se possédant plus <fe jalousie, il lança une grosse pierre à la tête de la blonde petite coquette.

Fillette de neuf ans. Famille noble. Elle s'amourache d'un de ses professeurs âgé de trente-six ans et lui écrit

Je t'adore comme les anges adorent Dieu dans le paradis. Aime-moi car je mourrai tuée par la douleur.

Fillette de douze ans. Famille noble. Elle s'éprend d'un beau garçon de quinze ans, qui, se donnant des airs d'homme, repousse avec dédain son attachement et la traite de « gamine de l'asile ». Elle lui écrit Ah mon Dieu, comme je souffre, 'comme tu m'as fait pleurer, en disant que je ne suis qu'une gamine de l'asile? Pourquoi me fais-tu souffrir ainsi? Tu ne vois donc pas. comme je souffre, comme je maigris je ne dors plus, je ne mange plus. Ah mon Dieu ? je sens que si tu m'aimes pas, je me suiciderai, et je le ferais si j'étais sûre qu'après ma mort tu viendrais déposer une fleur sur ma tombe. ̃ Et l'auteur de nous dire toute la gravité de cette question qui s'impose à l'attention des parents soucieux du développement normal de leurs petits chéris. Le Liseur.

Les journaux de ce matin

De la Libre Parole

Il y a certainement plus de différence entre le Paris actuel, le Paris des automobiles, des bicyclettes et des brasseries allemandes, qu'il n'y en avait entre le Paris du treizième siècle et le Paris de Louis XIV. Ce Paris cosmopolite, qui s'intéresse, ou fait semblant de s'intéresser, aux oeuvres nébuleuses de Wagner, de Tolstoï et d'Ibsen ne ressemble pas plus au Paris joyeux et bon vivant de Paul de Kock qu'un nègre ne ressemble à lin paysan de l'Ile-de-France.

Quoiqu'il soit un peu anachronique et qu'il ne réponde guèra aux idées du moment, l'hommage rendu à Paul de Kock n'eh est 1 pas moins justifié* car s'il ne fut ni un grand artiste ni un styliste, l'auteur de la Laitière de Montfermeil se rattache, malgré tout, à la vieille tradition française. C'est Rabelais bien surbaissé et Molière bien embourgeoisé si vous voulez, mais enfin ce n'en est pas moins quelqu'un de la famille qui est mort sans laisser d'héritiers. Edouard Dbumont. Du Siècle

On ne contestera pas la valeur de la. science comme instrument d'éducation intellectuelle. Mais on objectera que la science est impuissante, ou tout au moins de qualité inférieure, lôrsqu'il s'agit de l'éducation morale. On me dira La botanique, la zoologie, la physique formeront, sans nul doute, de bons esprits. Mais nous avons besoin, aujourd'hui surtout, de volontés fortes, de consciences droites, et nous prétendons qu'on ne saurait s'y prendre trop tôt pour façonner l'âme, de l'enfant, l'initier au respect du droit et au culte de la justice. UN DÉPUTÉ.

De V Autorité

Oui, grâce à Dieu, bon nombre do nos collèges catholiques demeureront, bravant les persécuteurs.

Malheureusement, tous n'auront pas la bonne fortune de devoir leur maintien à l'évêque même, prenant courageusement et fièrement, comme à Montpellier, sa part, sa. large part, dans l'œuvre de résistance et de solidarité. P. de Cassagnac.

De l'Echo de Parié

Ah 1 les enfants des générations qui arrivent à la vie publique ont largement de quoi s'instruire t II leur suffit d'ouvrir les yeux et les oreilles et, avant d'être circonvenus, de regarder et d'écouter pour s'apercevoir que la réalité s'écarte de l'idéal, et apprécier à quelle distance de la conception philosophique de là république enseignée par les maîties et par l'histoire, célébrée par le ministre, se trouve le prétendu régime républicain qu'on nous impose.

Et après avoir un instant réfléchi, je sais bien l'appréciation que formuleront les jeunes fens elle se traduira par ce seul mot à l'adresse de M. Leygue,s « Fumiste l » Pertinax.

De la Petite République

Donner au paysan le sentiment profond du mouvement universel lui rendre présentes, par l'histoire, les grandes transformations déjà accomplies le rendre attentif aux transformations lentes, mais continues, qui s'accomplissent. en lui et autour de lui; lui faire voir la puissance grandissante de l'homme qui a créé sans cesse des formes nouvelles de vie et de société, et créé, pour ainsi dire, là nature elle-même dans ses plus nécessaires productions lui communiquer ainsi l'audace d'esprit qui a fait l'humanité grande il n'est pas de tâche plus urgente, et elle n'est pas aujourd'hui audessus des forces de l'esprit humain. Jeag-

JAUEÈSt. ̃

Du Gaulois Les amis de M. Millerand ont persuadé aux ouvriers que le patron était leur plus dangereux ennemi; ils les ont poussés à la révolte, à la grève, quelquefois même à l'insurrection armée.

Je crois bien que lès ouvriers nfont pas beaucoup gagné à cette guerre, dont les meneura de grève ont retiré tous les profits, mais je suis certain que la fortune industrielle de la France en 'a été cruellement atteinte.

Tôt ou tard, les, ouvriers comprendront qu'en rompant brutalement le lien de .solidarité qui les unissait aux patrons, ils se sont ruines eux-mêmes. L. Xtesfctooxïris. De la République:

Les ouvriers commenceraient-ils à perdre leurs illusions sur lès beautés du collectivisme, comme viennent de les perdre, après épreuve faite, les villes de Lille et de Marseille ? Alors, il y aurait là au moins une compensation aux ruines matérielles et morales accumulées par MM. Waldeck-Rousseau, Millerand et consorts au cours de leur consulat. Ils auraient joué un peu le rôle des légendaires ilotes ivres. Nous serions presque obligés de-leur en devoir quelque reconnaissance. S.

Du Soleil: :i Pour les électeurs de Marseille,, on peut dire que la peur, à la lettre, leur sauve la vie.

Ce que l'administration socialiste^ ce que le règne des sans-patrie a coûté au grand port méditerranéen est incalculable. Oh arrivera peut-être à supputer le déficit-argent. Une valeur bien plus importante a sombré au cours des grèves, et c'est celle des centaines d'existences éteintes dans la misère et l'inanition, dans la faim et dans le froid. L.-N. BARAGNON.

De la Lanterne

Le nouveau tarif douanier préparé par M. de Bûlow est assez mal accueilli de tous côtés., A vrai dire, son auteur ne croyait pas le publier aussi tôt. Il ne l'a fait que contraint et forcé par l'indiscrétion d'un journal de Munich, le Beobachter.

Le sens général du tarif n'est pas douteux. C'est une concession aux àgrariens vers lesquels décidément se tournent en ce moment toutes les pensées de Guillaume

Du Vélo:

Des incidents encore mystérieux se sont passés depuis vingt-quatre heures à l'ÀéroClub. M. Emmanuel Aimé, le secrétaire de la société, a trouvé avant-hier soir visage de bois lorsqu'il s'est présenté à son bureau de la rue du Colisée. Il faut entendre par là que la serrure de la porte avait été remplacée par deux pitons et un cadenas. dont le serrurier ne lui avait pas' laissé, la clef, et pour cause.

De plus, sur ladite porte, le secrétaire de l' Aéro-Club, stupéfait, aperçut un écriteau manuscrit qu'il n'avait certes pas collé luimême, et qui portait cette inscription bizarre: « Ferme pour cause de vacances. » W Hier, nous assure-t-on, un huissier a instrumenté pour le compte de M. Aimé et a constaté l'éviction pure et simple du secrétaire. ̃

Enfin, Santos-Dumont, qui a pour M. Emmanuel Aimé une grande sympathie, ne parlait-il pas hier soir de donner sa démission de l'Aero-Club, de plier son ballon et de repartir pour l'Amérique, si son ami doit être plus longtemps sujet à des persécutions dont nous ignorons encore la cause et les auteurs! Est-ce que la discorde serait déjà au camp des conquérants de l'air ? Ce serait un peu tôt t tout de même. Attendons l'explication de ces faits singuliers. Ils sont exacts, voilà,tout ce qu'il y a de certain pour le moment dans cette étrange histoire. ̃ ̃̃"

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,DECISION. J~SUIT~~

Les Jésuites viennent de prendre leurs décisions au sujet de la conduite à tenir en présence de la nouvelle loi contre les associations religieuses.

D'abord, ils s'abstiendront de demander l'autorisation législative. Cette autorisation leur serait infailliblement refusée. Ils s'en rendent très bien compte et jugent, en conséquence, préférable de ne pas s'abaisser à des démarches inutiles, pour ne rien dire de plus..

Gela était prévu. Mais d'autres questions se posent, que les Jésuites ont également résolues.

Ces religieux attendront-ils qu'on les expulse manu na2litari, côinme en 1880? Non. Ils épargneront au gouvernement l'odieux de ces exécutions brutales qui ont fait, il y a vingt et un ans, beaucoup plus de Victimes qu'il n'y eut d'expulsés. On ne verra donc pas cette fois, du moins à l'occasion des Jésuites, tant de fonctionnaires, gros ou petits, contraints d'opter entre une obligation de conscience et leur gagne-pain. A la date du lur octobre il n'y aura plus un Jésuite ni dans les collèges ni dans les résidences de la Compagnie de Jésus en France.

Les collèges ne sont pas, néanmoins, en péril. La situation, à cet égard, est autrement favorable qu'en 1880,. Il y a vingt et un ans, les Pères n'étaient pas prêts, et il /allut, remplacer en quelque sorte,au pied levé professeurs, et surveillants par des maîtres insuffisamment pénétrés de l'esprit et des traditions éducatives de l'ordre. Depuis lors, les Jésuites ont eu le, temps; de se former à euxmêmes des successeurs. Ils n'y ont pas manqué, étant de longue, date sous la couperet de la guillotine sèche dont M. Waldeck-Rousseau va meessamment faire jouer le déclic. Ils ont distribué les rôles en double. Les doublures leur garderont la place chaude, car ils pe s'en iront point, j'imagine, sans esprit de retour.

Quant à la situation matérielle des collèges, elle est assurée, puisque ces collèges sont tous, sans exception, la propriété de sociétés civiles qui n'ont rien à démêler avec là nouvelle loi. Une fois de plus, le gouvernement, qui en. veut au droit des religieux, devra s'arrêter devant le droit des laïques. Donc, matériellement et moralement, l'œuvre par excellence de la Compagnie de Jésus se trouve hors de l'attêîntfe de l'adversaire.

ïl est bon qu'on le sache, et c'est pourquoi l'évêque dé Montpellier, Mgr de Cabrières, vient de publier, dans sa Se'màine religieuse, le communiqué suivant, de nature à rassurer pleinement les familles

Le vote de la loi du l«r juillet sur le contrat d'association a retiré aux membres des congrégations religieuses non autorisées le droit d'enseigner qu'ils tenaient de leur nationalité, de leurs diplômes et de. loi de 1850. De là, autour des collèges catholiques, parmi les familles tjui leur sont attachées à si juste titre par la reconhaissa&ce et Faffeetion, de grandes anxiétés pour TavGnitv Etait-il possible d'espérer encore, pour te mois d'octobre prochain, là réouverture de ces maisons gui, partout sur notre sol, se sont faii-gar leurs services uçi 6f4ersev^


rante renommée ? Cette espérance est désormais devenue une certitude.

Grâce à Dieu, à Montpellier comme à Paris, à Bordeaux, à Sarlat, à Toulouse et ailleurs, nous pouvons rassurer notre clientèle chrétienne, et affirmer que là rentrée prochaine se fera dans les conditions les meilleures.

Avant de quitter, bien malgré eux, ces collèges dont ils avaient fait le succès et créé la Ï prospérité, les Jésuites ont tenu à en confier ê dépôt à des continuateurs animés de leur esprit, familiarisés avec leurs traditions, préparés de longue date aux labeurs de l'enseignement et de l'éducation. Ce communiqué est signé Fr. M.-A. DE ROVERIÉ DE Cabrières, évêque de Montpellier, directeur de Décote libre du Sacre-Cœur.

La situation des collèges des Jésuites étant ainsi réglée, que deviendront les Pères qui peuplent ces collèges ? que deviendront ceux qui habitent les résidences de la Compagnie? Cette question aussi est résolue.

Les Jésuites âgés logeront, deux par deux, dans des maisons particulières, « chez l'habitant », comme disent les troupiers. Les autres, les jeunes, s'en iront à l'étranger, pour y attendre des jours meilleurs.

D'autre part, si la loi nouvelle interdit aux Jésuites l'enseignement, elle ne leur interdit pas la prédication. Ce n'est pas à dire que les Jésuites n'aient, de ce côté, rien à craindre. L'extrait suivant d'une lettre que. m'écrivait récemment un de leurs prédicateurs les plus en vue prouve qu'ils ont envisagé à cet égard l'éventualité la plus fâcheuse

Si l'on nous interdit de parler, savez-vous ce qui arrivera? L'interdiction durera deux ou trois ans. Puis un gouvernement plus tolérant viendra et nous rendra la parole. Mais pendant notre silence nous étudierons, nous composerons des sermons meilleurs que 'ceux que nous donnons maintenant et que nous faisons bien souvent à la hâte en quelques heures.

Nous reviendrons donc plus forts, mieux armés pour le bon combat. A mon avis, rien au inbnde ne contribuera autant à régénérer la prédication et à donner une auréole aux religieux crucifiés, puis ressuscités. La francmaçonnerie fait là une maladresse.

Pour moi, je rentrerai joyeusement dans le tombeau, et j'y préparerai mon petit alléluia. Quand nous le chanterons, nos bons gardes des Loges en tomberont probablement à la 'renverse. Mais nous sommes bons garçons, et nous les relèverons.

Cette lettre témoigne d'autant de bonne humeur que d'esprit. Son auteur pourrait bien avoir dit la vérité en. riant.

Julien de Narfon.

L'ENQUÊTE POLITIQUE du FIGARO

̃' (SUITE)

~.Q'Q.CIIo

LES HOjniIS DU PARTI ROYALISTE

M. Bezine

Lorsqné nous avons parlé de l'organisation du parti royaliste, nous avons dit que Monseigneur le duc d'Orléans n'avait pas, à proprement parler, de représentant en France, mais simplement un « bureau politique », chargé de l'exécution de ses décisions.

L'homme qui est à la tête de ce bureau est M. Bezine. Son emploi n'est pas une sinécure en temps ordinaire. Il devient, dès qu'on commence à préparer les élections, un poste extrêmement laborieux, délicat, on peut même ajouter difficile.

Les rapports très fréquents à expédier au duc d'Orléans, la correspondance avec les Comités, la présence aux séances des Commissions, les réceptions quotidiennes de fidèles, de membres des associations des départements, de personnalités marquantes du parti, de journalistes de toutes nuances en quête de renseignements les relations avec la presse royaliste, et enfin la direction de la « correspondance nationale », représentent déjà une somme de labeur considérable. A ce travail matériel s'ajoutent les préoccupations morales d'une direction qui, même ramenée aux proportions cidessus délimitées, n'en demande pas moins une vigilance de tous les instants, un tact aiguisé, une initiative toujours en éveil, un sens diplomatique prévoyant et sûr. ̃

Le duc d'Orléans est continuellement au loin. Il est souvent difficile de recourir à lui pour la solution d'une question qui demande à être immédiatement tranchée. Malgré l'unité du parti royaliste il arrive, comme dans tous les autres part tis, que des divergences de vue s'élèvenparmi ses membres, non sur le but ni sur la doctrine, mais sur les moyens. Le zèle affecte volontiers une forme personnelle, qui varie naturellement d'une individualité à l'autre. La conciliation des bonnes volontés, le groupement des efforts appartiennent alors au chef du bureau politique, sauf ratification du prince.

'̃ Et puis, il y a encore la propagande morale auprès des indécis, des indifférents, et jusqu'aux plaidoyers pour la ;cause, qu'on pourrait appeler des prêches in partions infidelium.

Cette dernière partie de la mission du chef du bureau politique est peut-être la 'plus importante, et elle vaut surtout par la sympathie personnelle qui s'attache à l'homme qui en est chargé. A ce point de vue comme aux autres, M. Bezine tient dignement sa place.

C'est avant tout un esprit clair et ordonné. Par exemple, rien d'un flegmàtique. Un nerveux. Mais un nerveux qui a mis de l'ordre dans ses nerfs.

Légiste, et légiste d'affaires, il apporte dans ses fonctions la rectitude pratique de ses études antérieures. Celles-ci lui ont donné également un ensemble de .notions économiques rares chez les hommes politiques, et précieuses pourtant à une époque où la politique tend de plus en plus heureusement d'ailleurs à s'appuyer sur les questions économiques et sociales.

Très diplomate aussi, très maître de lui, sous une allure vive et primesautière. Ayant à un haut degré l'art de dire seulement ce qu'il veut dire, tout en paraissant dépasser sa pensée trouvant

toujours, pour sortir d'une difficulté de conversation, le mot aimable qui désarme -ou l'observation spirituelle qui rompt le dialogue embarrassant. Sachant jeter avec à propos le voile de la discrétion sur des points où il n'y aurait pas grand'chose à dire, ce qui est dé la bonne école des Talleyrands de tous les temps.

Cet ensemble de qualités se reflète dans la physionomie très ouverte, dans les yeux vifs et clairs dont les angles se plissent imperceptiblement parfois; dans le sourire très franc, mais qui; aidé de ce tout petit pli des yeux, laisse percer sous la moustache, dans la barbe en pointe, un léger soupçon de fine ironie. Ainsi fait, M. Bezine suffit à sa lourde tâche. Il réussit à tout, mais il sait surtout se faire des amis. Dans une situation comme la sienne, c'est plus qu'une force c'est une habileté,

tf, André Buffet,

Le prédécesseur de M. Bezine, qu'il a lui-même proposé au choix de Monseigneur le duc d'Orléans pour le remplacer. Au moment de sa démission, on a beaucoup épilogué sur sa décision. Et pourquoi, je vous le demande? nous disait-il ces jours derniers. J'ai l'habitude d'être à ce que je fais, ou alors, je ne m'en mêle pas. Or, comment aurais-je pu faire œuvre utile au loin? C'est dôjà bien trop, mon Dieu que le chef lui-même soit en exil 1

Il y a une grande différence entre M. Buffet et M. Bezine. Elle est peut-être le secret de l'amitié qui les unit. M. Buffet est aussi nerveux que M. Bezine, mais il n'a pas cherché à dominer ses nerfs. Nous avons eu le plaisir de le revoir lors de notre passage à Bruxelles. Il est toujours le même homme qui, en causant, va, vient, tourne comme un U'on en cage, et qui, au moment de son procès, a surtout souffert de l'immobilité des audiences. La parole est abondante, facile, imagée, parisienne, d'une familiarité de bon ton, coupée d'anecdotes amusantes et d'observations du plus spirituel comique. Et la puissance du naturel est telle que, même dans cette maison du tranquille faubourg de SaintGilles, il a demandé l'exil le calme et le recueillement- tout ce qu'hélas! il peut donner-la conversation devenait, malgré lui, entre lui et nous, enjouée, vagabonde, pleine de bons et francs rires.

La retraite obligatoire de M. André Buffet a creusé un grand vide dans le camp royaliste dont il connaissait admirablement le personnel, surtout dans ses éléments dirigeants. Indépendamment de l'influence due à ses qualités propres, il y avait pris, par ses origines, par les relations qui en étaient la conséquence, par ses attaches de famille, une autorité tout amicale et très grande. On a pu voir, par la conversation que Monseigneur le duc d'Orléans a bien voulu avoir avec nous, en quelle affectueuse estime le prince tenait l'aide de camp fidèle et dévoué qui subit avec courage, comme son chef, la peine si cruelle de la privation de la patrie.

M. le comte de Ramel

Un royaliste très moderne, très ouvert, très juste envers son. temps. Un théoricien du parti, un jurisconsulte qui, si ses sentiments avaient besoin de puiser leur force ailleurs que dans sa conviction intime, les appuierait sur des arguments de légiste. A conquis, par sa compétence dans les hautes questions de droit, assez d'autorité pour que des réformes proposées par lui fussent accueillies sans que sonrôle politique leurfit du tort témoin un projet de loi aya,nt trait à la modification de l'article 10 du Code d'instruction criminelle c'est-à-dire augmentant les garanties de la liberté individuelle projet qui, approuvé par les Commissions, aussi bien parlementaires qu'extra-parlementaires, apportera à la législation une amélioration véritablement libérale.

M. de Ramel, qui est avocat à la Cour de cassation et au Conseil d'Etat, ressemble plutôt à un officier. De haute taille, les cheveux poivre etsel, à l'ordonnance la moustache brune retroussée, il aurait facilement un « air vainqueur ». Mais voilà! Le regard est myope, et il adoucit singulièrement, sous le lorgnon, cette figure de colonel. Le docteur en droit se trahit, par là, dans l'allure mar- tiale du défenseur de Châteaudun, décoré pour faits de guerre.

Le reproche essentiel que M. de Ramel adresse à la République, c'est d'avoir manqué à la mission qui, suivant lui, eût été sa seule raison d'être: à savoir, de maintenir la France à la tête des nations au point de vue social. Sur ce terrain, il est aussi intraitable que formidablement documenté; et, même pris à l'improviste, il trouve dans sa mémoire, aidée par une remarquable faculté d'ordre et de classement, de véritables avalanches d'arguments établissant que, sur la plupart des questions intéressant les ouvriers, nous sommes en retard relativement même à dés pays qui n'ont pas la prétention de réformer le monde. Il nous désole ainsi, puis, bon prince, nous remonte le moral en nous démontrant, non moins clairement, que tout cela changera le jour où la monarchie sera rétablie.

Louis Rouvray.

Les IMEodosr

.Qo-

FASCICULE DE JUILLET

Deux surprises agréables pour commencer sur la couverture, une délicieuse aquarelle de Madeleine Lemaire et en première page, une des chroniques les plus justes et les plus fines que M. Abel Hermant ait données aux MODES, depuis qu'il a la bonne idée d'y collaborer. C'est recueillie sur les lèvres d'un «philosophe» en compagnie de qui M. Hermant se promène aux nouveaux salons du mobilier du Louvre (on sait que l'auteur des Souvenirs du vicomte de Courpière excelle à ces reportages fantaisistes) -'une critique de la dégénérescence dej'art moderne du mobilier, comparé à celui des temps passés. C'est, en deux cents lignes, une «physiologie », comme on disait il y a cinquante ans, du mobilier d'hier et d'aujourd'hui, où abondent les vues judicieuses et les notations humoristiques.

L9 compte rendu de la dernière fête de. "frianon occupe une. partie de ce fascicule. M. Gaston Jollivet a donné à ce reportage la forme la plus récréative celle de petits dialogues entre invités qui

regardent la fête et philosophent sur les jolis spectacles qu'on fait défiler sous leurs yeux. Une série de douze instantanés très réussis -(paysages* et portraits) complète l'article, qui amusera. La « Chronique mondaine de Ferrari précède une substantielle étude de M. Gabriel Mourey sur « l'Art décoratif au Salon de la Société nationale des beauxarts ». M. Gabriel Mourey s'avoue inquiet du développement désordonné donné depuis peu par quelques industriels à l'art du bijou. «Les bijou tiers d'art, dit-il, menacent de devenir un fléau permanent. Ce sont les sauterelles de l'art industriel. » II importe donc dès à présent, et dans l'intérêt de l'art luimême, de se montrer sévère, et de choisir parmi cette production effrénée de nouveautés. Le choix de M. Mourey intéressera les reproductions photographiques de bijoux de Théodore Lambert et de Mangeant qui accompagnent son étude sont d'une invention curieuse, et témoignent d'un effort qui valait d'être signalé.

Et c'est maintenant le tour de Sybil de Lancey de nous initier, par la narration et par l'image, au « mouvement des modes du mois. A l'appui de son texte, Sybil de Lancey ne nous apporte pas moins de dix portraits, dont deux hors texte en couleurs robes du matin, robes d'après-midi et robes du soir, robes de promenade et de ville, d'intérieur et de dîner, .robe de fillette et une demidouzaine de bien jolis chapeaux. sur une demi-douzaine de têtes bien gentilles aussi 1

Ajoutez à cela une très belle reproduction d'un portrait de Mme Paul-Albert Laurens par son mari et voilà pour le fascicule de juillet, en attendant les autres.

Il ne déparera point la collection. Fabien.

NOTES D'UNE FEMME J'ai eu hier, à mon réveil, une désagréable surprise j'ai appris que le grand Tolstoï nous tenait toutes pqur des êtres inférieurs et nous accusait d'avoir le cerveau trop faible pour être des fondatrices de religion, voire de simples philosophes. Je m'apprêtais à répondre avec cette éner- gie aiguë qui est la caractéristique de notre sexe en colère, quand, tout à coup, une nouvelle, arrivée d'Amérique, vint m'infliger ce qu'en argot du jour on appelle une « tape ». Dans quel embarras vous me mettez, mesdames! Comment vous défendre si, vous-mêmes, vous vous défendez si peu? Jugez un peu

II y avait, dans l'Etat du New-Jersey, une ville qui s'appelait Lincoln, où l'on accorda aux femmes le droit de vote. C'était, réalisé tout de suite, l'âge d'or qu'on nous promet dans les siècles futurs.

Grâce à la galanterie des hommes, et surtout à l'activité de nos sœurs yankees, la majorité du Conseil municipal devint féminine en quelques mois. Ah les miraculeuses réformes qui furent accomplies J D'abord, on commença par supprimer tous les restaurants, cafés ou débits de vin pour forcer les hommes à rester à la maison. Puis, on réalisa hardiment cette chimère de tous les candidats électoraux on supprima les impôts en augmentant les dépenses. Ce ne fut pas long. Après un an de cette édifiante gestion, la cité entière fut mise en faillite et, aujourd'hui même, la ville de Lincoln est à vendre, au dernier enchérisseur.

Que voilà pour nous un mauvais début 1 Et comment répondre à Tolstoï après une pareille expérience? Si pareille chose se passe en Amérique, où les femmes sont émancipées, qu'adviendra-t-il donc à Paris où nous sommes toutes « esclaves »? En trois mois l'Opéra serait mis en loterie et les tours de Notre-Dame à l'encan. Hélas! ni philosophes, ni prophétesses, ni politiciennes Que va-t-il nous rester ? Nous serons donc condamnées à surveiller notre ménage, à aimer notre mari, à soigner nos enfants, à maintenir ces traditions surannées que nos mères appelaient encore les grâces du foyer domestique? Ce serait terrible Par le temps de revendications où nous sommes, rien n'est plus déshonorant que d'être obligé d'accomplir ce pour quoi l'on a été fait

DANS LES QARES

Il n'est que temps d'informer le public de véritables dangers qu'il 'occasionne lui-même.

Gomme cette année on voyage beaucoup plus que les années antérieures à l'Exposition, il y a dans toutes les gares, les jours de semaine, de six à neuf heu- res du soir; le dimanche, de sept à onze heures du matin, une telle affluence de monde que, sans que le public ait l'air de s'en apercevoir, il arrive aux chefs de gare de redouter réellement des accidents qu'ils ont le plus grand mal à empêcher.

.Peu à peu, les Compagnies ont tout fait pour la plus grande commodité du public. On reconnaîtra qu'on ne stationne plus maintenant dans les salles d'attente aussi longtemps qu'autrefois. Les voyageurs sont supposés initiés au mouvement des trains; en tout cas, ils trouvent sur de nombreux poteaux des indications très claires, auxquelles ils n'ont qu'à obéir.

Par malheur, ils regardent mal, s'empilent dans des wagons qui ne sont pas ceux qu'ils doivent prendre. Jusqu'à la minute où le train doit partir,ils essayent de l'envahir. Récemment, une jeune fille s'étant aperçue, audernier moment, que le train où elle se trouvait n'était pas celui qu'elle devait prendre, a voulu descendre malgré les objurgations des employés; elle a eu les deux jambes brisées.

Les employés ne sont plus écoutés. Ils témoignent pourtant, àl'égard du public, d'une courtoisie dont on doit féliciter les Conseils d'administration. Il a certes fallu faire au petit personnel bien des recommandations pour qu'il en arrive à rester impassible devant les réelles injures de voyageurs souvent fautifs. Autrefois, le bon public était peut-être trop respectueux. Aujourd'hui, il est bien changé. Il est le maître partout. Il donne des ordres. Il veut des explications. Dans les gares surtout, il en est qu'on ne peut fournir parce qu'on n'en aurait pas le temps ou, il faut tout dire, parce que chaque employé n'est au courant que de ce qui le concerne personnellement. Alors c'est un hourvari épouvantable.

On se moqué du public! Nouspayons. Nous avons le droit de savoir. En voilà une compagnie l ,EU§ ne sait ce quelle fait! etc., etc.

Ce que la Compagnie veut, pourtant, c'est que les voyageurs partent le plus tôt possible et sans encombre.

Songez que les dimanches d'été, dé sept à onze heures du matin, il y a plus de dix mille voyageurs qui se mettent en route à la gare du Nord. Les quarantedeux guichets sont pris d'assautl On se plaint de la lenteur des petites buralistes! elles ont à servir parfois, à la même famille une place entière, une demiplace, un quart déplacé et un billet de chien Les voyageurs sont si pressés que beaucoup, dès qu'ils ont leur billet, se retirent en oubliant de prendre leur monnaie. Il faut les rappeler, d'où léger retard qu'on eût pu éviter.

M.'Martin, l'excellent chef de la gare du Nord, nous prie d'engager le public à ne pas attendre la dernière heure pour se présenter aux guichets. Tout irait bien, assure-t-il, si les voyageurs commençaient à arriver à la gare un quart d'heure avant le départ du train. Alors, ils ne s'énerveraient pas à la queue des guichets, ils liraient posément les poteaux indicateurs, et s'installeraient à l'aise dans leurs compartiments respectifs.

A la gare Saint-Lazare qui est particulièrement encombrée à cause du nombre de lignes que la Compagnie de l'Ouest dessert -M. de Kerdellau, chef de gare, veille surtout à ce que ses employés soient toujours de la plus grande politesse à l'égard du public, et ne tiennent pas compte des rebuffades occasionnées par le retard, l'ignorance, l'encombrement, la peur! 1

70,000 personnes sont parties dimanche matin. Comment éviter les rencontres, les bousculades, le tohu-bohu? Durant la matinée, 45 guichets ont envoyé des voyageurs à plus de 500 trains. Songez à toutes les précautions que doivent prendre les employés, d'abord pour former ces trains; ensuite pour empêcher le public de traverser les voies,de monter dans d'autres trains que ceux qu'il doit prendre.

Un employé me disait

On n'oserait pas aller le dimanche à la campagne si on se doutait des dangers que la hâte et le manque de sangfroid occasionnent dans-les cinq minutes qui précèdent le départ. Il est miraculeux qu'il n'y ait pas de graves accidents 1 Et parfois, au moment où tout le personnel veille à la sécurité publique, un monsieur compassé, résolu, se présente; qui débite à un employé

Monsieur, je désirerais savoir pourquoi le train «venant de Trouville a eu hier vingt-cinq minutes de retard? Est-ce qu'on peut savoir cela, à Paris ? 2 Un train est en retard parce qu'il y a encombrement aux stations intermédiaires, parce qu'il a dû attendre le passage d'un autre train en retard, parce qu'on exécute, sur certains points de la voie, des travaux de réfection.

Mais ces explications ne satisfont pas le monsieur compassé.

–Puisqu'il n'y a point cause majeure, je m'adresserai aux Tribunaux!

Et il commence une tirade juridique à l'heure où comme hier, pendant que j'étais à la garé Saint-Lazare, on a à manutentionner un nombre considérable de colis.

Il en passe, à cette époque de l'année, 12,000 par jour dans la gare que dirige M. de Kerdellau.

Ah, certes je puis m'accuser de m'être parfois montré grincheux en chemin de fer. Cela ne m'arrivera plus, dans mon intérêt même. Puisse, après cet aveu, le public comprendre que les Compagnies ne demandent qu'à tout faire pour le contenter; mais que, 's'il s'irrite et s'affole, il s'expose à des accidents qu'à tout prix on voudrait éviter.

Pour finir, une bonne nouvelle. La Compagnie de l'Ouest inaugurera le 3 août un train qui partira le samedi de la gare Saint-Lazare à 4 h. 15 et arrivera à Dieppe à 7 h. 18, au Havre à 7 h. 30, etc., etc. Il sera à Etretat à 8 h. 44. Charles Chincholle.

Henriette..

Derniers soldes de fin de saison

Demain jeudi, aux grands magasins « A la Ménagère », 20, boulevard BonneNouvelle, grande mise en vente des derniers soldes de fin de saison à des prix extraordinairement réduits, particulièrement aux comptoirs de soieries, modes confection, cravates, bonneteries, dentelles, maroquinerie, articles de ménage, brosserie, vannerie, ameublements, meubles de jardin et accessoires de voyage.

LES MANŒUVRES NAVALES

L'amiral Gervais grand-croix Avant-hier, en annonçant que l'amiral Gervais recevait la médaille militaire, nous disions que cette distinction flatteuse lui était accordée en attendant la grand'croix de la Légion d'honneur.' Cette dignité lui est aujourd'hui con-

férée.

Elle était largement due au chef éminent de notre armée navale, au doyen de nos vices-amiraux pour les éclatants services qu'il a rendus au cours de sa brillante carrière.

•L'amiral Gervais a soixante-trois ans et demi, étant né le 19 décembre 1837. Il a donc encore dix-huit mois à demeurer dans le cadre d'activité.

Marc Landry.

(Par dépêche)

Toulon, 30 juillet.

L'armée navale est arrivée aujourd'hui sur notre rade. Les quarante unités qui la co mposent ont pris leur mouillage respectif. Le ravitaillement a commencé aussitot et s'est continué dans d'excellentes conditions. Dès que le Boitvet, portant pavillon de l'amiral Gervais, a été en vue, le contre-amiral Kriger, commandant la division navale russe qui se trouve dans notre port, s'est rendu dans sa baleinière à la rencontre de l'armée navale. En arrivant près du Bouvel,l& contreamiral Kriger a accosté l'échelle de commandement, puis est monté à bord pour saluer le vice-amiral Gervais.

Les deux amiraux se donnèrent une fraternelle accolade tandis que de toutes les poitrines s'échappaient des hourras.

Demain matin aura lieu au champ de ma-

nœuvres la grande revue d'honneur de "toutes les compagnies de débarquement. Cette cérê-« monie militaire attire un nombre considérable d'étrangers dans notre Ville-.

Ce soir a eu lieu une, imposante réunion des officiers mariniers de l'escadre de la Méditerranée et du port dé Toulon dans le but de constituer un Comité pour offrir de grandes fêtes aux officiers mariniers de l'escadre du Nord. Il a été décidé que la présidence honoraire serait offerte à l'amiral Gervais et au maire de Toulon, ainsi qu'aux vice-amiraux de Beaumont, préfet maritime, et de Maigret, commandant 1 escadre de la Méditerranée. De son côté, la municipalité a décidé de marquer la fin des manœuvres navales par un lunch qui sera offert, dans la grande salle de la mairie, demain soir, à l'amiral Gervaia et à ses officiers. Fallois.

Nouvelles Militaires

Armée de Terre

Gabinet du ministre

Le général Percin, chef du cabinet militaire du ministre de la guerre, sera absent du 1er au 20 août..

Mutations

Artillerie. M. le chef d'escadron Barthal, de l'état-major de la division d'Oran, est désigné pour commander les batteries montées d'Alger.

M. le chef d'escadron Harot, commandant les batteries montées d'Alger, est affecté à la direction d'Alger.

M.. le capitaine Bainville, de, la Commission d'études pratiques, d'artillerie de côtes, est affecté à la direction du Havre.

M. le capitaine Dedieu-Ànglâde; de l'Ecole supérieure d'électricité, est affecté à la Commission d'études pratiques de l'artillerie de côtes.

M. le capitaine Chevalier, de l'Ecole supérieure d'électricité, est affecté à la Manufacture de Saint-Etienne.

M. le capitaine Rbuger, de l'Ecole supérieure d'électricité, est affecté à' l'Ecole de pyrotechnie.

M. le capitaine Gibergues, de la direction de Besançon, est affecté au bataillon. M. le capitaine Drouet, de la Manufacturé de Saint-Etienne, est affecté à la direction de Besançon,

M. le capitaine Miotte, du 23®, est affecté à la direction de Briançon.

̃̃̃ ̃ H. M*

Armée: DE Mer

Ont été promus dans la réserve de l'armée

de mer

Au grade de capitaine de frégate de réserve, les lieutenants de vaisseau de réserve MM. Sauveur Santelli, Maurice Loir, Paul-EmileMartin-Joseph Flandin.

Au grade de lieutenant de vaisseau de rêrserve, M. l'enseigne de vaisseau de réserve Langer.

Au grade de mécanicien principal de réserve, M. le mécanicien principal de Ire classe de réserve Charleâr Aimé-Félix Le Henauff. Au grade de commissaire de 1" classe de réserve, les commissaires de classe 'de réserve MM. Charles-Armand Vasset, François-Pierre Mulot.

Au grade de médecin principal de réserve, les médecins de' 1*B classe de réserve MM. Daniel-Elisée Galibert, Paul-Marie-Alphonse Petit.

Au grade de médecin de lre classe de réserve, les médecins de 2e classe de réserve MM. Achille-Félix-Marie Damon, CharlesFrançois- Louis -Marie Bellamy, GustaveAlbert Fougère, Charles- Antoine Labry, JeanLouis Moryanj Pierre-Camille-Victor Huas, Paul-Marië-Joseph Aubry, Eugène Herland. Au grade de pharmacien de lie classe de réserve, les pharmaciens de classe de réserve MM. Antoine-Paul Monmoine, EtienneRaymond-Gaston Fontaine.

Au grade de mécanicien principal de 2e classe, les chefs mécaniciens du commerce MM. Laurent-Marius-Vincent Gay, Félix Doutaud, Jules- Louis -ïïean- Baptiste

TinQt' -S M.U

Tïnot, 1H. L.

Demain 11 .1 les jeudis '1 d'Hermann-Paut

Gazette des Tribunaux

(DB NOTRE CORRESPONDANT)

Conslantine. Ce matin, à l'audience du Conseil de guerre de Constantine, présidée par le colonel Perret, directeur du génie, comparaissait le nommé Paul Lefort, fusilier àla 2e compagnie de discipline, accusé de destruction volontaire d'effets.

Après les débats, le président ayant demandé au prévenu s'il n avait rien à ajouter pour sa défense, celui-ci leva le bras en l'air et jeta avec, violence à la figure du colonel Perret un petit caillou qu'il tenait entre ses doigts en disant

Tiens voilà pour toi! 1

Le président n'eut que le temps de baisser la tête pour éviter le projectile qui alla heurter le mur situé derrière lui. Un garde se jeta sur le prévenu et le Conseil se retira aussitôt pour délibérer.

Après quelques minutes de délibération, il revint avec un verdict de culpabilité sans application de circonstances atténuantes. En conséquence, Lefort été condamné à la peine ae mort.

Lefort avait déjà eu plusieurs condamnations en Conseil de guerre. VALLET.

Actes Ofaciels

Légion d'honneur. Le Journal officiel publiera ce matin le décret aux termes duquel le vice-amiral Gervais, commandant en chef l'armée navale, est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur. Par décret en date du 30 juillet 1901, rendu sur*le rapport du ministre de la marine, sont promus ou nommés dans, l'ordre national de la Légion d'honneur, au titre de l'expédition de Chine

Officier le lieutenant de vaisseau Petit; ¡ Chevalier le médecin de classe Vizérie. -Est nommé dans l'ordre national de la Légion d'honneur

Au grade de chevalier, M. Jules Peemans, directeur de la manufacture de tapis Braquenié et Cie, à Aubusson. Nombreuses récompenses aux Expositions. Quarante-six ans de pratique industrielle'

Commerce, Sont nommés membres de la Commission technique des brevets d'invention et des marques de fabrique pour une période de quatre années

M. Reymond, sénateur, membre du Conseil d'administration des arts et métiers, président;' M. Liesse, professeur du cours d'économie industrielle au Conservatoire des arts et mé-

tiers ,>

M. Couhin, avocat à la Cour d'appel de Paris; M. Pouillet, président de l'Association pour la protection de la propriété bâtie

M. Fumouze, président de la Chambre de commerce de Paris; j'

M. Soufflot, membre de la Chambre de commerce de Paris.

goût nommés membres de la Commission

technique du Laboratoire d'essais du(Gonser-* vatoire national des arts et métiers M. Benoît, membre du bureau national des poids et mesures, directeur du bureau interna* tional des poids et mesures;

M. Solama, membre de la Chambre de com-v merce de Paris

M. Michaud, membre de la Chambre- da corn» merce de Paris.

AVIS HDX-StJEŒVSî

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OU a Dit non sans raison, qu'un contrat d'assurance sur la vie est très souvent un brevet de longévité. En souscrivant une police d'assurance, il est donc bon de songer non seulement au cas l'on viendrait à décéder prématurément, mais aussi à celui où l'on vivrait très âgé. L' Assurance Mixte répond parfaitement à cette double préoccupation. En cas de décès, le capital assuré est immédiatement versé aux bénéficiaires désignés. En cas de vie, le même capital est, à l'échéance, touché par l'assuré lui-même et peut lui servir à augmenter l'aisance de sa vieillesse.

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Nouvelles Diverses

CARNET DE LA CHARITÉ

Reçu, hier

Une somme de 40 francs, de MlleSahler, pour l'œuvre de MlleDelasseaux.

30 francs de Mme Michel Dehaû pour les pauvres du Figaro.

̃H i °

UN CAISSIER EN FUITE

Le caissier d'une grande maison de couture du quartier Vendôme, François Simonds, sujet anglais, âgé de trente-six ans, a disparu hier en emportant 30,000 francs appartenant à la maison qui l'employait. Une plainte a été déposée contre lui. On croit qu'il s'est réfugié à Londres.

Nous avons reçu hier soir la visite du prince Karageorgevitch dont d'après des renseignements que nous avions le droit de croire puisés à la-meilleure source nous avions cité le nom parmi ceux des victimes de la bande des écumeurs de champs de course et de cabinets particuliers.

Le prince Karageorgevitch nous a prié de dire qu'il avait été, en effet, sollicité à diverses reprises par les aigrefins en question, mais qu'il n'avait nullement perdu la forte somme, sa méfiance ayant été éveillée à temps. Nous lui donnons acte, bien volontiers, da cette déclaration. ••

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UNE MORT MYSTÉRIEUSE

Le Parquet vient de charger M. André, juge d'instruction, d'ouvrir une enquête sur la mort d'un vieillard de soixante-quinze ans, M. Julien Maillot, demeurant chez l'un de ses fils, 41, rue des Francs-Bourgeois, décédé, suppose-t-on, à la suite de coups qu'il aurait reçus.

Trompant la surveillance de ses enfants, M. Maillot était sorti seul, le 14 juillet dernier, et s'était perdu. Trouvé errant dans le quartier des Ternes, il n'avait pu indiquer son adresse; comme il était en enfance, on l'avait d'ahord envoyé à l'asile Sainte-Anne, puis de là transféré à Bicêtre.

Le lendemain de son arrivée dans ce dernier établissement, c'est-à-dire le 18 juillet, on constatait, à la visite, que le malade avait le visage et le corps couverts d'ecchymoses. D'où provenaient ces traces de violences 3 M. Maillot s'était-il blessé en tombant? ou avait-il été frappé par les infirmiers de l'une ou l'autre des maisons hospitalières où il avait passé C'est ce que l'enquête judiciaire va essayer d'établir.

Effrayés de l'état dans lequel ils avaient trouvé leur père, les fils de M. Maillot le firent transporter chez eux. Malgré les soins qui lui furent prodigués, il mourut le 22 juillet.

MM. Eugène et Henry Maillot viennent de déposer au Parquet une plainte contra inconnu pour mauvais traitements ayant en.traîné la mort.

M. André a ordonné hier l'exhumation du cadavre du vieillard, dont l'autopsie sera pratiquée à la Morgue par le docteur Vibert. LES FAUSSES RECONNAISSANCES

DU MONT-DE-PIÊTÉ

Nous avons annoncé, le 13,janvier dernier, que M. Le Poittevin, juge d'instruction, avait été chargé par le Parquet de rechercher et de poursuivre une bande de malfaiteurs qui fabriquaient et écoulaient aux marchands des fausses reconnaissances du Mont-de-Piété. Le magistrat a terminé hier son instruction, en renvoyant devant le Tribunal correc.tionnel, sous l'inculpation d'escroquerie, les nommés Eréi, Pratezi, Sienyé.Paoli et Canniazotti, tous d'origine italienne.

FANTAISIE MACABRE D'UNE CUISINIÈRE Un jeune homme d'une vingtaine d'années, René Brion, appartenant à une très honorable famille de la rue Taitbout, faisait, il y a trois mois, la rencontre, sur le boulevard des Italiens, d'une jolie cuisinière, Valentine Catel, âgée de vingt-cinq ans, occupant, boulevard Magenta, une chainbrette au sixième étage.

René s'éprit bientôt follement de sa maîtresse à laquelle il ne savait rien refuser. Ces jours derniers, Valentine eut une idée bizarre.

Oh que ça serait bon de mourir dans les bras l'un de l'autre 1 insinua-t-elle à son adorateur de plus en plus sous le charme. Le jeune homme goûta peu, tout d'abord, cette proposition singulière il trouvait que la vie avait du bon et il ne tenait pas le moins du monde à faire le grand plongeon dans l'au-delà. Tous deux s'aimaieht, ils étaient si heureux 1 Peu à peu, pourtant, il se laissa convaincre et, hier après midi, les deux amants allumaient un réchaud'de charbon dans la petite chambre dontils avaient, au préalable, bouché les issues avec soin. Un quart d'heure après, malgré les précautions prises par eux, une fumée épaisse se répandait dans le couloir et donnait l'éveil. Des voisins enfoncèrent la porte et aperçurent les deux jeunes gens étroitement enla-


ces sur le lit et: paraissant ne plus donner signe de vie. On réussit cependant à les ranimer. Quelques'minutes de plus, et la mort eût accompli son œuvre.

Ce roman, qui a failli avoir un dénouement tragique, est terminé. René Brion, complètement désillusionné, est rentré dans sa fa.mille,,à,laquelle il. a.jurê de. ne plus, revoir Valentine.

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PAUVRES. GENS

Un affreux accident est arrivé hier sur le pont de Conflans.

M. Jules Dureau, âgé de trente-neuf ans, coltineur à l'entrepôt d'Ivry, passait sur ce pont, conduisant un tombereau lourdement chargé. Par suite d'un faux pas, il tomba sous les roues de sa'voiture, quilui passèrent sur le corps. Il a été tué surle coup. Ce malheureux, qui demeurait 32, route de Vitry, à Ivry-sur-Seine, laisse dans la plus affreuse misère sa femme et huit enfants.

TUÉ PAR UN AUTOMOBILE

Un enfant de huit ans; Louis Lachève, dont les parents habitent Courbevoie, jouait, hier après midi, avec plusieurs camarades de son âge, sur,l'avenue de la Défense. Soudain retentit, à une certaine distance, le cornet avertisseur d'une voiture automobile conduite par M: Lescure, propriétaire, rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Comme cela arrive fréquemment, l'automobile était lancé à une vitesse imprudente. Le jeune Lachève n'eut pas le temps de se garer sur les bas-côtés de la route et fut tamponné par la lourde machine. Quand on le releva, il avait cessé de vivre. `

CAMBRIOLAGE D'UNE VILLA

M. Bureau, rentier, habite avec sa famille une très jolie villa, à Rosny-sous-Bois, 58, avenue de la République. Hier, il s'absenta, avec les siens, toute la journée. Quand il revint le soir il trouva sa propriété- coinplètement mise à sac.

Les malfaiteurs avaient emporté des bijoux et des médailles valant 6,000 francs environ, une somme de 2,000 francs en billets, de banque, des objets d'art et des -tableaux de valeur.

-~+~-

UNE AMABILITÉ MALADROITE

Un individu passant hier, à midi, sur le boulevard des Capucines, s'emparait de la bicyclette d'un consommateur assis à la terrasse d'un café. D'un bond, le voleur fut sur la chaussée, mais au moment où il sautait en selle, un cantonnier qui avait été témoin du fait l'envoya, d'un vigoureux coup de balai, rouler sur le trottoir. Dix mains s'abattirent à la fois' sur ses épaules et il fut conduit, avec force bourrades, chez M. Tanguy, commissaire de police.̃

Pendant qu'on l'interrogeait, un -garçon d'un restaurant voisin entra dans les bureaux, apportant sur un plateau un succulent déjeuner qu'un monsieur et une dame, dit-il, venaient de commander pour lé prisonnier, Henri-Paul -Trenque, âgé de vingt-six ans. Ordre fut donne par le magistrat à deux de ses inspecteurs de se mettre' en quêté ce couple si bienveillant. On le retrouva au restaurant même. Le monsieur et la dame prenaient tranquillement leur repas. On les amena à M. Tanguy auquel ils déclarèrent se nommer J.ean Kock et Maria Dury. Comme ils avaient 4aiis leurs poches des plaques de bicyclettes dont ils n'ont pu indiquer la provenance; le commissaire les a envoyés au Dépôt pour complicité dans le vol tenté par Trenque.

UNE GAMINERIE TRAGIQUE

Un enfant de huit ans; Léon Gaillet, avait été morigéné, avant-hier; par son père, pro' prïétàire à Joinville-le-Pont. Furieux de la mercuriale, il imagina d'épouvanter ses parents en faisant semblant de se jeter dans un puits. Il ignorait que ce puits a vingt-huit mètres de profondeur et six mètres d'eau. Il se retint à la corde, le corps dans le vide et, pris d'épouvanté, appela désespérément à son secours. Ses parents et des voisins accoururent et essayèrent de, le ramener sur la margelle; mais le pauvre gamin, épuisé de fatigue, lâcha prise tout a coup et retomba au fond.

Sa chute fut épouvantable. Projeté d'une paroi à l'autre, Léon Gaillet se brisa les membres et disparut sous la nappe d'eau.,Il aurait infailliblement péri sans l'arrivée des .pompiers, qui parvinrent à le sauver. Mais c'est, dans, un état presque désespéré que le malheureux enfant a été transporté à l'hôpital Saint-Antoine.

L'ACCIDENT DE M. dereims

M- Dereims, chef des travaux pratiques de géologie à la Faculté des sciences de Paris, victime de l'accident que le Figaro a raconté hier, ,a pu quitter l'hôpital hier matin, après la visite des médecins. Ses blessures sont beaucoup moins graves qu'on ne l'avait craint tout d'abord.

Son rétablissement n'est qu'une question de jours. ̃

Jean de Paris.

Informations

A l'Elysée. Le Président de la République a reçu hier matin, en audience de congé, l'ambassade marocaine.

L'ambassade doit quitter Paris demain matin, pour se rendre à Saint-Pétersbourg.

Feuilleton du FIGARO du 31 Juillet I 15 ~1- 1

-.Châtiment

III

Suite

Alors, poussé par cette crainte, il chercha à se déjiver de. ce monde intérieur. Il avait de nombreuses connaissances dans la société florentine, il rendit quelques visites. Il fut aussitôt invité à dîner, à la campagne, dans ces villas où les dames reçoivent avec tant de grâce, dans les grands salons frais, sur les terrasses de marbre fleuries de lauriers, dans les jardins remplis d'azalées. Il retrouva avec plaisir un de ses amis, Pierre Tornabuoni une séduisante figure de gentilhomme toscan, les cheveux rouges, la peau si blanche que les yeux bleus paraissaient deux turquoises, la barbe taillée en pointe, comme les portraits d'homme de l'école flamande. Pierre Tornabuoni savait la singulière tragédie amoureuse, qui, quatre mois auparavant,'avait brisé la vie de Louis Càracciolo, car la famille aristocratique italienne a des liens qui semblent froids et qui cependant sont profonds, malgré la distance, le temps et l'éloignement le drame qui s'était passé à Naples avait intéressé, pour un jour, toute l'Italie. Personne ne connaissait Anne, car elle avait peu voyagé et était morte si jeune! mais tout le monde connaissait Louis Caracciolo, l'amant malheureux. Aussi Traduction et reproduction interdites.

Intérieur. M/ Waldeck-Rousseau, président du Conseil, est rentré hier matin à Paris. Ponts et chaussées. Par arrêté du ministre des travaux publics

Les ingénieurs en chef des ponts et chaussées de 2e classe dont les noms suivent ont été promus à la i«! classe de leur grade MM Maurice Widmer, à Paris Ribière, à Paris Gustave Cadart, à Chaumont Liébeatx, en congé; Moser, en congé; De Volontat, Toulouse Callon, à Auxerre.

M. Chesneau, ingénieur en chef des mines de 2e classe à Paris, nommé par arrêté du" 20 mai 1901, professeur du cours d'analyse minérale à l'Ecole nationale supérieure des mines, à dater du 16 juillet 1901, été nommé directeur du laboratoire et du bureau d'essai' de cet établissement.

Il cessera d'être chargé du contrôle de l'exploitation technique du réseau d'Orléans, à dater du 1er septembre 1901. des ponts et

M. Theron, ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de 3° classe, à Mantes, a été mis à la disposition du ministre de la marine, pour être attaché à l'inspection générale dés travaux maritimes, en remplacement de M. Viennot, appelé à d'autres fonctions.

II sera considéré comme étant en service détaché.

M. Pestre, conducteur des ponts et chaussées de lr0 classe à Paris, a été chargé à la résidence de Perpignan, de* l'arrondissement de l'Est du service ordinaire du département' des Pyrénées-Orientales et de l'arrondissement unique du service maritime du même département, en remplacement de M. Cutzach, précédemment mis en congé d'un an.

M. Pestre remplira les fonctions d'ingénieur ordinaire.

M. Herscher, ingénieur ordinaire des mines de classe à Lille, a été chargé, à la résidence de Paris, du service du premier arrondissement du contrôle de :l'exploitation technique du réseau d'Orléans et attaché au service de surveillance des appareils à vapeur dans le département de la Seine, en remplacement de M. Bochet, appelé à d'autres fonctions.

M. Bochet, ingénieur ordinaire des mines de lr0 classe à Paris, a été chargé du service du contrôle de l'exploitation technique du réseau d'Orléans, en remplacement de M. Chesneau, appelé à d'autres fonctions.

Il remplira les fonctions d'ingénieur en chef.

Sïffaro à ta éBourse? Mardi 30 juillet.

Après quelques séances de lutte qui, à la vérité, n ont rien eu d'épique, mais qui cependant s'étaient traduites par la formation d'un léger découvert, les vendeurs sont arrivés au poteau, pour cette épreuve bimensuelle de la réponse des primes, avec une encolure d'avance. C'est peu, niais c'est suffisant pour que les primes soient levées. La séance a donc été très ferme. Elle a revêtu une allure particulièrement, satisfaisante parce que l'amélioration presque générale des' cours s'est faite sans à-coups et qu'elle a été appuyée par un mouvement sérieux du comptant. On remarque, en effet, depuis les krachs allemands chaque jour amène la déconfiture d'une nouvelle banque une orientation très nette des capitaux de placement du côté de nos grandes valeurs. Ces demandes entraînent une hausse des cours, notamment sur nos rentes, les établissements de crédit et les grands chemins de fer.'

Le 3 0/0 gagne 10 centimes à 100 80, ainsi que le 3 i/2 à 102.

Le Lyonnais se tient à 1,024. La Banque de Paris est en hausse de 8 fr. à 1,045; le Comptoir de 2 fr. à 591, et le Foncier de 6 fr. à 654.

Le Métropolitain reprend encore 5 fr. à 575: Le Lyon, le Midi et l'Est gagnent une quinzaine de francs; l'Orléans, 20 fr. Le Nord. passe de 2,090 à 2,124.

En valeurs industrielles, il y a à signaler 12 fr. de hausse sur le Suez à 3,669; 6 fr. sur la Parisienne électrique à 272 4 fr. sur la Thomson à 940; 24 fr. sur la Sosnowice à 2,209.

Le Rio-Tinto, ferme d'abord entre 1,326 et 1,330, termine en recul à 1,319.

Les fonds étrangers sont en tendances hésitantes. LîAffentin Rescision perd 15 c. à 64 45; le 4' O/O brésilien, 5 c. à 67 05 le Portugais, 72 c. à 25 82 ;,le Russe 4 O/O nouveau, 5 c. à 101 75. L'Italien est ferme à 96 65, ainsi que l'Extérieure à 70 85. Fonds turcs, calmes et fermes. `

La tendance est soutenue sur les mines. Le Boursier.

MWmî ET CQBBESPOHDÂNCES Du 30 Juillet 1.

Sous-Comiuission navale française

•v~w LONDRES. La sous-Commission navale française, dont une partie, arrivée samedi en Angleterre, avait quitté Southampton dimanche, et dont l'autre fraction a quitte le même port hier soir, a commencé ce matin ses travaux par la visite du port de Londres. Les membres de la Commission, accompagnés par M. Lequeux, consul général de France à Londres, par le chanselier du consulat, ainsi que par les consul de France à Liverpool et à Southampton, ont inspecté, à bord d'un remorqueur, les travaux de dragage et les docks.

->~» Londres. Le transatlantique Océanie, ayant à bord M. Gaston Stiegler, arrivera probablement vers huit heures du soir à Queenstown. Il a, en effet, été signalé à quatre heures cinquante de l'après-midi, à .Browhead.

Pierre Tornabuoni, avec la délicatesse de l'amitié véritable, ne lui demanda rien et ne lui adressa aucune question; mais il devina l'angoisse qui torturait son ami et la peur secrète qu'il avait de la solitude, de l'insomnie et de la nuit. Il s'arrangea pour rester continuellement auprès de lui, bavardant avec cette bonne,humeur faite de scepticisme et de sérénité,qui est la caractéristique de l'âme florentine. La douceur pensive qui faisait un des charmes de Louis Caracciolo était devenue plus grande; cette langueur du sourire, du regard, de la parole, cette grâce juvénile, mélancolique et modeste séduisaient tous ceux qui l'approchaient. On n'ignorait pas que sa maîtresse, une jeune mariée, la femme de César Dias, s'était tiré un coup de revolver chez lui cela le rendait intéressant et tout le monde s'occupait de lui. Les femmes surtout le fixaient au fond des yeux, comme pour lui arracher son secret dans un regard elles l'écoutaient parler, comme pour deviner, par le son de sa voix, le mystère enfermé dans l'âme du beau Napolitain. Une semaine après son entrée dans la vie mondaine de Florence, il n'y avait pas une blonde miss anglaise, une princesse russe ou une Américaine millionnaire qui ne connût la légende amoureuse du marquis de Mileto. Et cependant bien d'autres histoires couraient dans ce petit monde italo-étranger l'histoire de Barbara, de Neri qui se mourait d'amour pour lord Fitz-Roy, lequel n'aimait que le sport et le vin l'histoire de miss Lemrox qui voulait se faire religieuse dans un monastère de Florence et donner ses quinze millions aux pauvres; l'histoire de Nathalie Annenkow qui avait juré au prince Annenkow, un soir qu'elle l'avait surpris avec Clara Chérie, de' prendre pour amants tous ses amis, et qui tenaitparole;

ligne française de l'enseignement Caen. Le 21e congrès national de la Ligue française de l'enseignement se tiendra à Caen, du 1er au 3 août prochain. M. de Lanessan, ministre dé la marine, présidera la séance de clôture qui aura lieu le samedi 3 août.

-r Rodbaix. Notre confrère M. Roger Miles a présidé lundi à Roubaix, où il était délégué par le ministre de l'instruction publique, la distribution des prix de l'Ecole nationale des arts industriels. Il a prononcé à cette occasion un fort beau discours, unanimement appplaudi, sur la mission sociale des ouvriers d'art.

te Tramway de Pontorson

au Mont-Saint-Mlehel

> Mont-Saint-Michel. La ligne du tramway de Pontorson au Mont-Saint-Michel a été ouverte aux voyageurs aujourd'hui. Cinq départs auront lieu quotidiennement à l'aller et au retour.

Les départs et arrivées du tramway correspondent avec les trains de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

Arrivages d'Islande

*w. Paimpol. Les premières goélettes arrivent d'Islande, avec des pêches abondantes la Radieuse, de Binic, capitaine Le Trocquer; armateur M. Ferlicot, est arrivé avec un chargement de 73,000 morues; le Sans-Gêne,, de Paimpol, capitaine Batoche, armateur M. Fresneau> a 66,000 morues; Perce-Neige, capitaine Le Du; Marivonic, capitaine Dauphin; Pierrette, capitaine Denés, trois goélettes armées par MM. Duffilhol et fils, ont 60,000, 67;000 et 70,000 morues. Les orages

«~n, Ploërmel. Hier, vers deux heures, un orage épouvantable éclatait dans les parages du camp de Coëtquidan. Trois artilleurs qui se promenaient dans le village de la Châtaigneraie, voisin du camp, se réfugièrent sous un abri. La foudre tomba sur cet abri, tua deux artilleurs et paralysa le troisième.

Vols & l'arsenal

«-«~> Cherbourg. Le magasinier principal Lecanu, du groupe comptable de la flotte, vient d'être surpris au moment où il tentait de sortir de l'arsenal un étau, dissimulé sous ses vêtements.

Cette pièce a été saisie et les autorités maritimes prévenues. Sur des ordres donnés par le commissaire rapporteur près le Tribunal maritime, on a procédé à une perquisition au domicile de Lecanu, à Equeurdreville, près de Cherbourg.

Cette perquisition a amené la découverte d'une quantité considérable d'objets et de matériel, qui ont été transportés à l'arsenal. Lecanu est tenu à la disposition de la justice, en attendant la décision du préfet maritime, qui a été avisé télégraphiquement.

Le coupable avait vingt-quatre ans et demi de service et allait avoir droit, dans six mois, à sa pension de retraite.

Etrange suicide

«"v Lorient. Hier à midi, rue du Port, Mlle Arscouat, âgée de vingt-sept ans, profitant de l'absence de ses parents, s'étendit sur deux chaises après s'être à moitié dévêtue et s'étrangla avec une ficelle. Il paraîtrait que les parents d'un jeune homme qu'elle aimait auraient refusé de donner leur consentement au mariage.

»~~i~w REMIREMONT. M. Méline, à qui on avait demandô; de présider, le 18 août, le banquet des Anciens Combattants de l'arrondissement de Remiremont, a décliné cette invitation. Il doit, à cette même date, assister à l'inauguration du monument du peintre Français, à Plombières.

Voiture tamponnée par'un express ̃ Rordeaux: L'express de Pau a tamponné ce soir, à six heures, à un passage à niveau près de Baigts (Basses-Pyrénees), sur la ligne du Midi, un véhicule contenant deux hommes et une femme.

Ces trois personnes ont été tuées sur le coup; le cheval a. également été tué.

Duel

«~~> Montauban. Une rencontre à l'épée, qui avait été retardée en raison des élections, a eu lieu cet après-midi, à trois heures un quart, dans les environs de Montauban, entre MM, Lasserre, député, et Bonnafous, rédacteur montalbanais de la Dépêche de Toulouse.

Le combat a duré quatre minutes. M. Bonnafous a été touché à l'avant-bras.

Nouvelles du Tonkin

~~v~v Marseille. h' Avenir du Tonkin, arrivé ce matin par voie. anglaise, dit que des bruits qui semblent prendre consistance circulent à Haïphong, au sujet de faits importants qui viennent de se passer à Phu-Yen. Un de nos officiers et huit linhs auraient été grièvement blessés par les Moïs qui ont attaqué la brigade des chemins de fer. Un détachement de 50 miliciens a été envoyé, ajoute l'Avenir du Tonkin, pour prêter main-forte.

I,i» reine Ranavalo

*~»»»*» Alger. La reine Ranavalo est

l'histoire de Jean Firidolfi qui avait perdu sa fortune et qui ne voulait pas, malgré sa misère, donner son titreà une riche héritière. Une quantité d'histoires dramatiques, scandaleuses, poétiques, sublimes mais le marquis de Mileto représentait la légende suprême, une femme s'était tuée pour lui. Aussi, quand il allait d'un groupe à l'autre, aux «cinq à' sept » de la villa de Neri, sur cette terrasse fraîche où la grande tente était agi- tée par la brise légère qui venait des collines toscanes, il était admirablement reçu par les élégants visiteurs étendus dans des fauteuils de bambou à l'ombre des palmiers. Et dans les conversations tenues à voix basse, le léger flirt-engagé entre lui et les beautés étrangères ou florentines se voilait d'une teinte de mélancolie. Les femmes ont des moyens si, délicats de montrer leur pitié! Il ne s'arrêtait pas plus longtemps près de l'une que près de l'autre et, après avoir recueilli une phrase aimable et un tendre sourire, il se dérobait discrètement. Ce doux flirt, preuve' d'une pieuse sympathie et d'une muette reconnaissance, sans plus, le liait à ces créatures exquises qui avaient toutes les apparences de la frivolité et laissaient entrevoir, dans ce flirt mélancolique, les obscures palpitations d'une âme vibrante. Le jeune homme subissait la séduction lente de ce joli printemps mondain, mais il portait toujours en lui la peine qui empoisonnait sa vie. On devinait qu'au sortir de ces fêtes délicates il sentait plus lourdement que jamais le poids de son existence déflorée, sans idéal ni espérance. Et dans ces tièdes nuits de mai, persécuté par le souvenir, il n'osait rentrer, et errait dans la ville, pâle et triste noctambule.

Pierre Tornabuoni l'accompagnait souvent dans ses pérégrinations nocturnes, car il adorait sa ville; sosâme en était

arrivée à cinq heures après une traversée un peu fatigante due au mauvais état de la nier. La reine Ranavalo est montée immédiatement en landau avec sa suite et s'est rendue à la villa de Mustapha supérieur.

Le maréchal de Waldersee à Alger

̃v~> Alger. Le maréchal de Waldersee a visité aujourd'hui, en voiture, la ville et les environs d'Alger. Il a déjeuné ce matin chez M. von Vischendorff, consul d'Allemagne. A quatre heures il s'est rendu au Splendid-Hôtel où il a reçu un de nos compatriotes qui l'a prié d'intercéder auprès de la Compagnie Hambourg American Line pour que ses paquebots reviennent, comme autrefois, faire escale à Alger., Le maréchal a répondu qu'il arriverait le 7 août à Hambourg et qu'il plaiderait chaleureusement la cause des Algérois. Peut-être même, a-t-il ajouté, trouveraije l'occasion de faire part de votre requête à l'Empereur. J'espère qu'elle sçra favorablement accueillie, car l'Empereur a un vif désir de voir se développer les rapports commerciaux entre la France et l'Allemagne. L'entretien a été très cordial. Le maréchal a dit le bon souvenir qu'il emportait d'Alger où il espère passer un hiver. Un dîner a réuni au Splendid-Hôtel tout l'état-major du Géra. Ce transport a repris la mer ce soir, à neuf heures et demie. Il doit faire escale à Gibraltar. «

Argus.

A BAYREUTH

(De notre envoyé spécial)

Bayreuth, le 27 juillet 1901.

Pendant trois jours, la pluie n'a cessé de tomber.

Or, songez que la seule distraction, endehors des représentations, consiste à arpenter la ville pour contempler les boutiques où se décèle, dans toute sa naïveté, le culte que les habitants de Bayreuth portent à leur grand homme. Ainsi que je crois l'avoir déjà fait remarquer il y a deux ans, la ville de Bayreuth tend de plus en plus à devenir une sorte de Lourdes bavaroise, car c'est une offre constante d'objets de piété wagnérienne s'étalant aux devantures. Pipes, papier à lettres, cannes, bocks, assiettes, lingerie, argenterie, tout vous rappelle Wagner, sa famille, sa maison, ses amis.

Certaines vitrines sont arrangées en forme de reposoir avec, au fond, un buste ou un portrait de Richard Wagner entouré d'images ou d'objets évoquant ses pièces ou ses personnages. Chez le « Hof-Friseur», après la barbe et le shampooing, on ne manque pas de vous offrir l'eau de Cologne de Parsifal ou l'extrait de Klingsor. Un chemisier vend des nœuds de cravate ornés d'une photographie de Wagner. La nouveauté de la saison est une petite médaille, assez bien gravée, au revers de laquelle sont inscrites les dates de 1876-1901, commémorant ainsi le vingt-cinquième anniversaire de l'ouverture du théâtre.

La cérémonie officielle du jubilé s'est passée de la façon la plus simple dans le jardin de Walmfried, où Mme Cosima Wagner se trouvait entourée de ses enfants et de quelques intimes, le bourgmestre de Bayreuth a prononcé un petit discours bien senti auquel Mme Wagner a répondu par un autre discours non moins bien senti. Vous pensez bien qu'on a glorifié l'oeuvre de Bayreuth on a même promis de la maintenir à un niveau artistique assez élevé pour n'avoir pas à redouter la concurrence mena- çante qui se dresse à Munich. Ce n'est pas nous qui nous plaindrons de ces bonnes résolutions l'émulation, en art comme dans les autres choses, peut conduire au mieux.

Enfin, en l'honneur du jubilé, Mme Cosima Wagner a convié à déjeuner, jeudi dernier, au restaurant du théâtre, ceux des interprètes encore vivants qui apportèrent leur concours aux premières représentations du Ring, en 1876. Hélas! I il n'en reste plus guère, de ces admirables artistes dont le dévouement fut à la hauteur du talent. Amélie Materna, qui incarna Brünnhilde; le ténor Niemann, qui créa Siegmund; la basse Gura, qui chantaDonner; Schlosser, qui jouaMime Franz von Reichenbach, qui fit le dragon Fafner, et enfin Hans Richter, qui conduisit l'orchestre, assistaient seuls à ce déjeuner. Avec Lilli et Marie Lehmann, qui chantaient, deux Filles du Rhin ni l'une ni l'autre ne sont ici cette année j'ai nommé, je crois, les seuls artistes de la création encore vivants à l'heure présente. Au dessert, Mme Wagner a natu», rellement porté un toast en l'honneur des combattants de la première heure,

imprégnée et il en parlait avec la vénération amoureuse de ceux à qui la médiocrité de la vie n'a pas fait perdre le sentiment du Beau. Il aimait à flâner ainsi, la nuit, au bras de son ami, continuant les discussions commencées dans la maison de quelque grande dame, au théâtre, ou à un dîner chez Doney conversation légère et bruissante comme le bourdonnement des moustiques, l'été, contre les vitres des fenêtres closes. Puis, devant le magnifique spectacle de Florence solitaire -et déserte, la frivolité de leurs propos tombait peu à peu; ils se taisaient, échangeant seulement de rares paroles. Parfois en passant devant une vieille rue, Pierre donnait quelques explications à Louis qui écoutait attentivement en eux, la vieille âme italienne,. éprise de beauté et de rêve, reprenait ses droits. Dans la journée, ils avaient flirté et fait de l'escrime; ils avaient choisi la couleur d'une cravate ou la forme d'un veston; ils avaient mangé des sandwiches au saumon en buvant des cocktails; ils avaient traité sérieusement une foule de sujets futiles, mais devant les formes immortelles de l'art, devant la manifestation du génie, devant l'harmonieuse noblesse d'un monument ou d'une sculpture, l'antique sang étrusque bouillonnait dans leurs veines et faisait craquer le vernis mondain.

Jamais, en ces heures d'enthousiasme sous l'habit noir moderne frémissait le même cœur qui avait.battu autrefois pour la foi, la patrie et la liberté, jamais en ces heures d'enthousiasme Pierre Tornabuoni n'avait adressé la moindre question à Louis Caracciolo. Celui-ci était plus que jamais la proie de ses douloureux souvenirs et la vue d'une femme qui disparaissait dans l'ombre le faisait tressaillir violemment.

Qu'asjtu? demandait Pierre Tornabuoni.

et elle â proclamé Amélie Materna la plus grande cantatrice wagnérienne qui ait existé jusqu'à ce jour.

Mme Wagner n'a rien exagéré: elle n'a fait que rendre pleine justice à l'artiste incomparable qui interpréta Brûnnhilde et Kundry de façon tellement saisissante que, de toutes les cantatrices qui lui succédèrent dans ces rôles, aucune n'a pu encore lui être comparée.

28 juillet.

Enfin, le soleil a daigné se montrer et la pluie a cessé. Il était temps; les journées paraissaient un peu longues, et c'est avec impatience que l'on attendait l'heure des représentations. Hier déjà, le ciel était assez clément pour permettre les classiques promenades à •l'Ermitage et à Fantaisie. De temps à autre, il fallait encore ouvrir les parapluies; mais ça ne durait pas. L'Ermitage est un château construit au dix-huitième siècle pour servir de résidence d'été aux margraves de Bayreuth, On rencontre dans le parc deux bassins imités de ceux de VersailIles. Le séjour en est délicieux, plein d'ombre et de fraîcheur, et c'est là que la margravine Sophie écrivit ses célèbres et croustilleux. Mémoires. Le roi Louis II de Bavière et l'empereur Guillaume Ior habitèrent l'Ermitage quand ils vinrent à Bayreuth, en 1§76, pour assister aux représentations du Ring.. Plus modeste comme demeure, le château de Fantaisie est dans un site encore plus agréable il s'élève en plein bois, et le parc qui l'entoure est rempli de curieux souvenirs. Cette demeure, diton, fut bâtie pour la margravine Dorothée, et l'on rapporte qu'elle donna asile à plusieurs émigrants français.' C'est sans doute un de ces émigrants la chronique n'est pas très précise à ce sujet quifit élever dans le parc une pyramide surmontée d'une croix et sur laquelle on peut lire, gravée en français, cette inscription que je transcris textuellement, à l'exception des quelques mots rendus illisibles par le temps « Aux mânes des bravesde V armée russe tués à la bataille de Borodino, dite de la Moscova, le 26 août (7 septembre), et. la mémorable campagne de 1812, prince Bagration, général d'infanterie Tutchkof, lieutenant général, Kout. T;utchkof 2, généraux-majors Klinger, Lansdorf, .Ba. lieutenant général, Aculo Scalon, Balla, Dorochow, Kulnief, généraux-majors ce monument est consacré. Un de leurs confrères d'armes. » On en est réduit aux conjectures sur la personnalité dé celui qui eut l'idée d'ériger ce pieux monument mais, n'est-ce pas curieux de découvrir, dans une forêt de la Franconie, ce mausolée sans doute élevé par un soldat de la Grande Armée en l'honneur des Russes tombés à.la Moskova ?

La montée au théâtre a eu lieu aujourd'hui par un beau soleil, au milieu d'une foule énorme accourue de toutes parts pour voir défiler les spectateurs. La police avait dû organiser un service d'ordre tout le long de la colline mais sur la terrasse il était absolument impossible de circuler. J'ai cependant pu apercevoir

S. A. R. le prince Ferdinand de Bulgarie, avec une suite de sept personnes le prince Rupprecht, héritier présomptif de la couronne de Bavière, et la princesse Gabrielle de Bavière le prince de Thurn et Taxis et l'archiduchesse Clémentine d'Autriche, S. Exc. la grande duchesse de Hohenzollern, comte et comtesse Zichy, la princesse Stirbey, baronne de Blome, Mme Story, comte Gravina, miss Arabella Ward, comte et comtesse Grouvel, baronne Rœder, comtesse Stauffenberg, M. de Smet de Naeyer, comte et comtesse d'Asseke, Mme et Mlle du Bois de Varengin, comtesse de Beausset, Mme Bobrinsky, M. le sénateur Karnicki, de SaintPéterbourg

Mme Gaston Hynderiick vicomtesse de Spoelberch M. Lyon, conseiller d'Etat docteur Richelot, membre de l'Académie de médecine, et Mme et Mlle Richelot; M. Baudoin, inspecteur des finances; M. et Mme Charles Robin M. et Mlle Bertier; Mme Deschamps; M. et Mme Cousineau, Mme Charles Bigot; Mme Martel; Mlle Jeanne de Marc; Edouard Michel; Ernest Béret Sommier Charles Frédéric; Richard Corbin; E. Buguet, F. Girou, Alphonse Lavallée Marius Richard, G. Marsay, GuillaumeCharlier, Gaston Bérard, nôtre confrère Lautier, du Temps; le peintre André Collin, le compositeur Humperdinck, auteur d'Sœnsel et Gretel; l'éditeur Brockhaus, le pianiste Vianna da Motta, Mme Masnou, Mmes Léderlin, d'Epinal; M. Juillard et ses deux fils, d'Epinal; M. Arthur Azéma, de Bordeaux M. et Mme du Frois, de Bordeaux M. Albert Atgen, de Montpellier .M. et Mme Boniface, de Lille; M. Paul Pannier et Mlle Pannier, de Lille; M. Pierre Clérissy, Paul Padovani et Ferdinand Rondelotti, de Nice, etc., etc.

Pas une place n'est restée vacante pen-

Rien, répondait l'autre, la voix changée.

Un soir, ils se promenaient sur le Lungarno, allant jusqu'à l'arc de marbre qui conduit aux Offices et à la place de la Seigneurie, revenant sur leurs pas, respirant le parfum des acacias en fleur qui montait des jardins endormis. La nuit était profonde, sans être obscure. De la rive opposée du fleuve arrivait, par bouffées, le son d'une guitare. Les collines étaient noyées dans l'ombre. Une poésie si intense flottait dans l'air, que les deux amis s'attardaient devant les jardins, masse noire voilée de noir, d'où s'élevaient de si douces odeurs. Les passants étaient rares, sur le Lungarno. Pierre et Louis fumaient en silence, appuyés sur le parapet du quai, regardant l'eau argentée qui courait vers la campagne. Un bruit de roues se fit entendre au loin. Une voiture parut, émergeant des brumes du fleuve, allant au pas tranquille de ses chevaux; une dame était seule dans la victoria, absorbée dans une rêverie profonde, le corps abandonné, contemplant le ciel à travers la nuit enchantée du doux mai florentin. La lumière d'un bec de gaz éclaira sa toilette mauve serrée à la taille par une vieille ceinture d'argent.' Un châle de crêpe blanc, bizarrement brodé, protégeait ses épaules et sa poitrine contre l'humidité nocturne. Une écharpe de dentelle blanche enveloppait sa tête, découvrant l'onde noire des cheveux relevés sur le front, sans une boucle, sans une frisure cette écharpe, nouée étroitement sous le menton, tournait autour du cou. et encadrait le visage d'un nuage pâle. Les longues manches de la robe laissaient à peine voir les mains nues, chargées de gemmes qui luisaient dans l'ombre; ses doigts endiamantés tenaient une gerbe de jacinthes rosées, lilas, jaunes et ivoirines. En

dant les dix représentations qui constituaient la première série. C'est un succès sans précédent. Le jeune'prince Constantin Brancovan, que j'avais rencontré à la recherche d'un fauteuil, a dû se contenter d'un coin dans les combles, au-dessus de la « Fursten-Galerie »; La mode entre sans doute pour une part dans cette affluence vers Bayreuth mais cette part n'est pas aussi grande qu'on pourrait le croire. Les snobs disparaissent' peu à peu, et sont remplacés par des fervents, par des pèlerins passionnés. Ce sont ces derniers qui feront' vivre Bayreuth encore longtemps, à la condition toutefois que les représentations y soient vraiment supérieures à celles que l'on peut voir maintenaut dans toutes les grandes capitales.

Il est visible qu'un grand effort a été fait cette année pour atteindre la perfection artistique; on l'a parfois touchée. Certaines scènes du Vaisseau fantôme nous ont semblé une révélation en outre, quelque belle qu'ait été la représentation de Parsifal, celle de la Valkyrie a paru beaucoup plus belle encore, et je me range ici à l'avis des plus anciens habitués de Bayreuth, comme Jules Roche, Tardy, Colonne, Mocqueris, Lautier, etc., proclamant que cette soirée de la Valkyrie devra tenir une place à part dans les annales de l'art wagnérien. La représentation de Siegfried fut également excellente.

Par contre, celle de l'Or du Rhin laissa à désirer. Il y avait là deux géants bien insuffisants Friedricks lui-même, l'inoubliable Friedrichs, jouant Alberich, eut beaucoup de peine à maudire l'or comme il convenait. Enfin, la représentation du Crépuscule des Dieux a été déparée par un Hagen médiocre, une Brünnhilde un peu terne, et un Siegfried un peu fatigué.

Il faut bien dire que Wagner a souvent trop demandé, aussi bien à ses interprètes qu'à ses auditeurs ces deux rôles de Brünnhilde et de Siegfrèd exigent des forces physiques capables d'abattre les plus vaillants. Quant au Crépuscule des Dieux, il faut être armé de patience et de bonne volonté pour attendre le sublime troisième acte, devant levant lequel tout le monde s'incline; mais, dans le premier et le second, que de cho-> ses longues et broussailleuses! Je commence à croire que le théâtre le plus parfait est celui que l'on porte dans sa tête et dans son cœur on s'imagine aisément les scènes et les personnages, tels qu'ils doivent être, et on les aime tels qu'ils vous ont apparu. C'est pour cette raison que l'on éprouve presque toujours une désillusion devant la réalisation scénique d'une œuvre que l'on possède à fond. Ce qu'il faut admirer à Bayreuth, c'est la haute tenue des représentations et la parfaite cohésion qui y préside. Il arrive souvent, dans les autres théâtres, qu'un artiste reste libre d'interpréter un rôle à sa fantaisie, et nous savons trop, par expérience, ce qu'il arrive toujours en pareil cas; l'artiste joue tout seul, sans s'occuper de ses partenaires, et rien n'est plus ridicule. A Bayreuth, rien de pareil ne peut se produire. C'est l'oeuvre qui est à l'avant-scène; les interprètes reculent à l'arrière -plan. Mme Cosim'a Wagner, qui est l'âme de Bayreuth, dépense une énergie extraordinaire pour faire respecter les traditions du maître: elle assiste à toutes les répétitions, elle surveille même les représentations, et il lui arrive d'envoyer à un interprète, pendant un entr'acte, un petit papier sur lequel elle renouvelle ses recommandations ou ses instructions. Chaque chose est donc mise à sa place exacte, à son plan respectif, avec toute la couleur du poème original et les mille nuances de l'interprétation symphonique. Sous ca rapport, Bayreuth est une véritable école d'art dramatique.

Dans la mise en scène, presque toujours soignée, ce qu'il faut louer sans réserve, c'est la façon dont on use de l'éclairage.

M. Albert Carré, le nouvel officier de la Légion d'honneur, est le seul directeur parisien qui ait compris le rôle important que doit jouer l'éclairage dans l'art dramatique moderne, et avec des moyens restreints, à. l'Opéra-Comique, il a su obtenir des résultats extrêmement méritoires. J'espère que M. Gailhard- qui a assisté avec son électricien à la répétition générale de Siegfried a compris que la lanterne magique qu'il a installée au-dessus des quatrièmes loges, à l'Opéra, afin d'éclairer les décors û'Astarté, retarde de plus de vingt ans et est bonne tout au plus pour quelque music-hall. Qu'il se souvienne du lever du jour, au deuxième acte de Siegfried, sur la scène de Bayreuth, et qu'il nous

passant près des deux jeunes gens arrêtés sous un réverbère, la dame les re-' garda fixement. Pierre Tornabuoni lui fit un profond salut, très respectueux; elle le lui rendit, sans sourire, et baissa les yeux sur les fleurs que ses mains scintillantes serraient mollement. La voiture disparut, emportant la blanche apparition.

Mais, en se retournant pour demander du feu à son ami, Pierre vit la figure de Caracciolo tellement bouleversés qu'il le saisit par le bras pour l'empêche* de tomber.

Qu'est-ce que tu as? s'écria-t-il. Louis ne répondit rien; il paraissait étouffer. Deux fois il passa la main dans son col de chemise pour respirer plus facilement, deux fois il épongea son front couvert d'une sueur glacée.

Louis, tu te sens malade?. Retournons à l'hôtel.

Qui est cette femme? balbutia le jeune homme, haletant.

Quelle femme?. Où?.

Cette femme. Cette femme qui vient de passer.

Ah! C'est la duchesse de Cleveland.

Tu en es sûr?

Comment, sûr? fit l'autre effrayé en voyant la folie briller dans les yeux de Louis.

Tu la connais bien, Pierre? ce n'est pas. une autre?

C'est la duchesse de Cleveland, ellemême. Lady Hermione Darlington; Hermione, duchesse de Cleveland. C'est une créature vivante, Pierre? Rentrons à l'hôtel," fit celui-ci inquiet, en passant son bras sous celui de son ami. r

Il •: ~I Matilde, Serap. {A suivre).


m'Ontï'ô à son tour que l'art de l'éclairage ne consiste pas seulement à envoyer invariablement un rayon de lune ou de soleil sur l'artiste qui va chanter son grand air, ou tout bonnement une mélodie.

Se rapprocher le plus possible de la nature, c'est ce à quoi il faut tendre et, puisque les électriciens de Bayreuth sont arrivés à la perfection, je ne vois pas pourquoi les nôtres n'y arriveraient pas aussi!

Quel dommage que nous -ayons à enregistrer chaque année quelques défaillances vocales 1 Pourtant, je le répète, les présentes représentations sont sensiblement supérieures à celles d'il y a deux ans les taches qui les déparent sont moins grosses, et, telles qu'elles sont, nous devons encore les admirer. Nous verrons prochainement comment M. de Possard montera les oeuvres de Wagner sur le nouveau théâtre du Prince-Régent, construit sur le modèle de celui de Bayreuth, et nous pourrons peut-être établir quelques comparaisons utiles. Dans tous les cas, je ne pense pas que l'on puisse trouver a Munich un orchestre comparable à celui qûeHans Richter a dirigé pendant les quatre soirées du Ring. Là encore, nous avons touché la perfection.

Charles Joly.

C0DRR1ER DES THÉÂTRES

Ce soir

A l'Opéra, Aïda, avec MM. Rousselière, Noté, Chambon, Paty, Gallois; Mmes Charles, Soyer, Beauvais.

Danse Mlle J. Régnier.

-i Au théâtre Cluhy, à 8 h. 1/2, première représentation du Repos du dimanche, comédie en un acte, de M. E. Millon.

Victor Lacaissé MM. Gravier

Le baron Boulot Renez

Yolande de St-Gitions Mlle Danglas

suivie de la 25° représentation des Provinciales à Paris.

L'Opéra montera l'hiver prochain la Statue, d'Èrnest Reyer.

La Statue, drame lyrique en trots actes, paroles de Michel Carré et Jules Barbier, fut créée au Théâtre lyrique, le 11 avril 1861, par Montjauze, Balanque, Wartel, Girardot et MlleBaretti.

Elle fut reprise à l'Opéra-Comique le 20 avril 1870, avec Tàlazac, Dufriche, Maris, Barnolt et Mlle Chevrier.

M. Mounet-Sully, prendra part le 19 août prochain au festival Alfred de Musset qui sera donné à cette date à Scheveningue.

M. Jean Aicard, après avoir vu triompher son Othello à la Comédie-Française, part pour Toulon où il va, non seulement montrer â ses compatriotes sa toute neuve rosette d'officier de la Légion d'honneur, mais encore surveiller les répétitions de son .Père Labonnard, que l'on va monter de nouveau grâce à son succès persistant.

Le vigoureux poète mettra ensuite la dernière main à la pièce moderne en quatre actes, en prose; qu'il vient d'écrire sous ce titre les Pharisiens, et qu'il présentera ensuite à la Comédie-Française, vers le mois de novembre.

Georges Feydeau, qui avait commencé pour le théâtre ,du Vaudeville une comédie intitulée la Galerie, ne compte pas terminer sa pièce cette année.

Le jeune et victorieux auteur est eh effet retenu, en ce moment, par d'autres ouvrages qui lui prennent tout son temps.

M. Debruyère vient d'engager pour trois ans àla Gaîté M. Véret, un artiste très adroit qui, après un stage à Cluny, se fitremarquer aux Nouveautés, notamment dans le rôle délicat de l'abbé, de la Dame de chez Maxim.

.H

Comme chaque année, Mme Suzanne Desprès, l'exquise artiste que nous applaudirons a la Comédie-Française, est partie donner à Ostende une série de ses derniers succès de la saison les Remplaçantes, la Dupe, etc. Les représentations de Mme Suzanne Després commencent le 5 au théâtre Royal d'Ostende, à cause du répertoire varié de l'originale comédienne, elles constituent toujours une des attractions de la saison et sont suivies par Je public étranger comme par le public français.

On nous assure que M. Giraudet, qui dèpuis douze ans, dirige la classe d'opéra au Conservatoire, aurait donné sa démission.

-t.

Le jeune ténor Cogny, qui fut apprécié à l'Opéra, est de retour de Londres où depuis trois mois il se faisait applaudir.

4.

La question de la Séquestrée!

-Nous n'avons plus le courage de risquer un commentaire.

Mon chér Paris, le 30 juillet 1901.

Mon cher ami,

Vous demandez si quelqu'un n'a pas, avant les événements dé Poitiers, écrit d'après la vie, l'histoire d'une séquestrée? Si, votre serviteur, qui a publié il y a trois ans, chez Fayard, dans les « Romans inédits», une longue nouvelle sous le titre que réclament mes confrères.

Et puisque vous m'offrez l'hospitalité, vous pojivez, en passant, annoncer que j'ai lu aux ar- ,1 tistes de TOdéon, la veille de la clôture le Fils Maugars, quatre actes, que j'ai tirés du roman d'André Theuriet.

Cordialament à, vous, cher ami,

Georges Loisèac,

'De son ôôté, M. Lantilly, dans une fort spirituelle lettres nous déclare que pour faire plaisir à M: Duray-, il se hâte de lui donner acte de son antériorité, se réservant de choisir postérieurement un autre titre, mais sans déclarer forfait.

Fin 1

Le brave Paul Alexis qu'on enterrait hier, était venu lùi-mêmè il y a huit jours nous apporter .timidement, modestement, la lettre que nous avons, publiée sous la rubrique Nos auteurs dramatiques

Il nous semblait- fort valide, il était plein d'espoir en nous annonçant son bagage artistique Yàllàpra, cinq actes; Chantenac, qua:tre actes; Chérubin, trois actes; Après le cercle, l'Addition, t.à T'ourle^ la Bonne musique, quatre petits actes. Et tout souriant de ses projets il terminait ainsi sa missive c « N'insistez pas- et faites comme moi buvez frais et attendons l'hiver. »

Hélas 1 il ne devait même pas voir l'automne! 1

De Diepjje'

« L'exquise comédie de MM. Bissonet Berr de Turique, Château historique, a été donnée ce soir en première dans lé coquet théâtre de Dieppe, devant une salle extrêmement élégante, » Au premier rang des artistes^ nous citerons M. Henri Mayer, de la ComédieFrançaise, le créateur du rôle de Claude Le Barrois, et la délicieuse interprète de celui de Geneviève, Mlle Yvonne Garrick, de l'Odéon. La jeune et jolie artiste a été fort applaudie ainsi que Mmes Mitzi-Dalti et Renée de Pontry, MM. Lagrange père, Maurice Lagrange, Frédal, etc., dont le talent a donné à la soiréo i'èclàt désirable».

,N .>.

D'Aix-Ies-Bains

« Une des plus séduisantes artistes du Palato-Jloyal, Mlle Aimée Samuel, marche ici,

de succès en. succès avec la Souris, Tête de Linotte, Moins cinq, etc., où son charmant talent se montre brillamment. Elle est très applaudie. »

De Vichy

« Hier, grand succès pour Dumény dans ses deux créations de l'hiver: 7a ll3âïn gaieche, de Pierre Veber, et l'admirable Article 330, de Georges Couftelihe.

» Baret, l'habile organisateur de la tournée Dumény, réalise partout des salles combles grâce au choix de son spectacle et au talent de sa troupe Mmes Lucienne Dauphin, Andral, Dixel MM. Signoret, Loberty, Sàverne, Michelez, qui donnent excellemment, la réplique à Dumény aussi applaudi en province qu'à Paris. »

Nous recevons d'intéressantes nouvelles d'Italie:

« M. d'Annunzio vient de terminer sa nouvelle tragédie Francesca di Rimini qui sera créée par Mme Eléonora Duse avec une troupe d'élite qu'elle est en train dé composer. La première de cette pièce sera donnée en novembre dans une grande ville d'Italie. » D'un autre côté^ Mme Duse a reçu de son excellent imprésario habituel, M. J. Schürmann, de brillantes propositions pour une sé.rie de vingt représentations à donner à Paris pendant là saison prochaine avec'tout son répertoire, dont feraient naturellement partie la Gioconda et Francesca di Rimihi, les deux oeuvres de d'Annunzio.

» On confirme définitivement le mariage de la belle et célèbre comédienne Tina di Lorenzo avec un artiste de sa troupe, M. Armahdô Falconi.

» Enfin, les nouvelles administratives d'Ermete Novelli ne sont pas des meilleures. Le célèbre artiste a dû renoncer, après de grosses pertes, à l'exploitation du théâtre Valle à Rome, qu'il avait inauguré, sous le nom de Casa Goldoni, à la fin de l'année dernière. M. Novelli va reprendre ses fructueuses tournées. »

Alfred Delilia.

SPECTACLES k CONCERTS

Enorme succès hier soir, au petit théâtre de la tour Eiffel-, pour Mlle Charles Riffard, le délicat poète-chansonnier, que l'on entendait dans ses œuvres. On ne saurait trop féliciter l'auteur-interprète, ainsi que la direction du théâtre, qui sut s'attacher cette artiste vraiment originale.

4.

Programme du concert de demain jeudi-, qui sera donné à trois heures, en plein air, au kiosque de la musique ou, en cas de pluie, dans le Palais d'hiver du Jardin d'acclimatation.

Montjoye Saint-Denis, marche. Toujours ou jamais, valse (Waldteupel). Le Serment, ouverture (Auber). La Cinquantaine, gavotte (G. Mabie). Martha, fantaisie (FLOTOW). Souvenir du 43", marche (MAYER). Coucordia, ouverture (Fontenelle). La Marèngote, solo de piston, exécuté par M. Lachanaud, de l'Opéra (Sellenick). Le Barbier de Séville, fantaisie (Rossini). Caquets Polka (Wittmann).-

h.

L'Institut musical dramatique de la rue des Martyrs, fondé par Mme Jeanty-Carjat, a donné samedi dernier, pour la clôture de la saison, son premier examen annuel. JL,ojury, composé d'artistes d'élite, particulièrement remarqué les élèves des classes de piano, de chant et de déclamation, qui, tous, ont montré de réelles qualités.

–•*

M. A. Dutertre, ex-pensionnaire de l'Odéon, dont le Figaro a relaté la tournée artistique de cet hiver à travers toute l'Europe, va partir ces jours-ci pour faire entendre les œuvres de nos grands poètes modernes dans les villes d'eau du littoral.

M. Dutertre s'est adjoint Mlle Diane Kenn, qui chantera les chansons modernes.. •̃̃

wt. «

De 'Vichy =: ̃ ̃ ̃̃ ̃̃̃•̃. « Réunion des plus select organisée par la marquise de Narsac; on a eu la bonne fortune d'applaudir Mme Marguerite Picard, de l'Opéra, dont la belle voix et le superbe tempérament dramatique ont fait merveille dans des mélodies de Scliumann, Schubert, SaintSaëns et Massenet. Au nombre des invités :• Mmes la générale d'Aurelle de Paladines, baronne de Belval, de Choudens, Mavrocordato MM. de Choudens, Danbé, lieutenantgénéral Cui, Lefèyre, etc;, sans oublier Marie Sasse, de l'Opéra, notre éminent professeur. La brillante assistance a acclamé d'enthousiasme la grande cantatrice, que nous espérons bien applaudir à Paris cet hiver. » A. MercÙein.

DISTRIBUTIONS DE PRIX

Collège Rolliu

La distribution solennelle des prix aux élèves du petit collège à eu lieu sous la présidence de M. Bédorez, inspecteur de l'académie de Paris, directeur de l'enseignement primaire de Paris.

Le discours d'usage à été prononcé par M. Postli, professeur de langue allemande, qui a parlé de « la Loi et les bienfaits du travail ».

Le prix de la fondation Schwob a été remporte par le jeune Gustave Morel, de cinquième B classique.

Parmi les élèves les plus souvent nommes nous avons remarqué

En quatrième classique (2 divisions) Vaillant, Adler, Chapat, Kahn, Charrier, Boulogne, Lévi, de Pachmanji, Hellier, Benjamin.

En quatrième moderne (3 divisions) Cain,' Blard, Blanjot, Marx, Chiollet, Denèfle. Warn<?d, Lehmànn, Séverin, Buisson, Lang, Dùchemin, Havez, Bivel, Dreyfus, Vanéchop, Renard, Grondein, Ragaine, Desvignes, Blanchot.

En cinquième classique (2 divisions) Roffast, Perrin, Jacques Hirtz, Paul Hirtz, Voil, Chrétin, Morel, Bossuat, Corroenne, Cumipe, Morel, Lallemand, Chàron, Devaux.

En cinquième moderne (3 divisions) Poirier, Rottembourg, Dessus, Labrousse, Yung, Otteuheim, Siesse, Charpentier, Rpchette, Renaut, Hoffmann, Seyw'vet, Girard, Bloch, Durand, Allamand, Davroux, Gallot, MirandeV Lévy, Baudon, Bouquet, Thibouret.

En sixième classique (2. divisions) Suyeux, Métral, Ollivier, Kahn, Janin, Daunaud, Claparède, Monteux, Pichon, Kont, Yves Le Roy, Ponsot, Franck.

En sixième, moderne (3 divisions) Rappeport, Beèr.Chovelpn, Lévy, Lebaillif, Edmger, Wiener, Mélendès, ̃ Thévenot, Filial, Blossier, Dre-vet, Lœwel, Mény, Ferry, Chevrel, Gaston Avignon. L'excellente musique du 12pé de ligne s'est fait entendre à diverses reprises àû cours de là cérémonie.

La veille, à deux heures, à suite d'une matinée musicale et littéraire à laquelle assistaient les plus jeunes élèves et leurs familles, M. le censeur ot les professeurs de l'établissement avaient distribué les prix d'intérieur et les prix obtenus par les enfants des classes élémentaires.

Voici les noms des élèves qui ont été le plus souvent couronnés

En septième (3 divisions) Olivier, Cochegrue, Girardot, Fraud, Ullmann, Bretillot, Hert, Jolivet, de Géninville, Le Cointe, Vuillermet, Dupont, Copin, Aron, Warnod, Lévy, Jacob, Dalbouze, hzoboslay Gaucheron, Labrousse, Schweitzer, Oulif, Sachs, Ledoux, Tanguy. En huitième (3 divisions) Delesse, Mpskie'h'icz, Gindicelli, Fabre, Lemesle,Vintpr3 Çhipot, Aokermann, Bernard, Rambach, 'Jaçpb,. Lohmann, Dumand, Havez, Schceufcld,' Bpurdéloy, Foucquier, Fontené, Baudouin, Schilling.

En neuvième (2 divisions) Boyer, Canteau, Lévi, Daniel,, Jamet, Corby, Lefèvre, Morisseau, Huot, Maurice, Dreyfus, Lang, Buitrago, Franck, Kauffmann, Gabriel, Gallois, Lœbel.

En primaire [2 divisions) :.Marec, Mosckievitz, Rousseau, Mortreux, Lion, .Meyniard, Gabriel, Diamantberger, Roux, Lévy, Patte, Villié, Crosti, Schnerb.

En classe enfantine Demontiers, Fadeuilhp, Guignot Edinger, Goudet, Ordner, Voras, He'rrburger, Pimantberger, Avignon.

I^ycëe Jansoît-de-SalIly

La distribution des prix aux élèves du petit lycée. Janson-de-Sailly a eu lieu sous la présidence de M. Bondoux, président de section au Tribunal civil de la Seine.

Le discours d'usage a été prononcé par M. Clément, professeur de sixième.

Parmi les élèves le plus souvent nommés, nous citerons

Quatrième A Renaud, Lanos, Colle, Raymond Borr, Deron Filliau, Biette, Iconoma, Maxime Berr.

Quatrième B Franceschi, Franck, Huisman, Pabion, Goudard, Deligny, Brot, Morizot, Stern, Morrâs, Gayte, Roche.

Quatrième C Ruy, Brunet, Baillot, Georges, Chain, Esmein, de Montesquiou, Viénot, Lévy, Adigard, Selter, Laphartre, NaUd.

Quatrième D Ûucellier, Gueugnon, Coulon, Dalle, Serpeille, Barret, Wolff, Morin, Ballot, Thi], Raynouard.

Cinquième A Bonnard, Féron, Lafésse, Félix, de Lamaze, Wahl, Dufour, de Larminàt. Cinquième B Fourteau, Ruot, Noguès, Bon, voisin, Bloc, Yincens, Poux. Weiss, Brilland de Laujardière, Marx, Ribourg, Martinet, Blanquet.

Cinquième C Guyon, Leroux, Bottieau, Jarlièr, Dospréâux, Çaplain, Pettré, Raphaël, Wàldmann, Duval, Leléu.

Cinquième D Haarbleicher, Thibault, Braun, Viénot, Paumier, Durand, Boy, Achard-Séguin, Grümbach, Masselin, Chrissovéloni.

Sixième A Bondoux, Binet, Adam, Fessard, Bôllàck, Barthélémy, Canivet.

Sixième B Pascal, Guigues, Alix, Berge, Bergis, Allais, Hileret, Debré, de Cambry, Petsche, Talon-Robert, Tonnelé.

Sixième C Caracostea, "Wurmser, Osmont, Jones, Biette, Montreux, Jambon, Rives-Lange, Bachem, Pardo de Leygonie.

Sixième D Lévi-Alvarès, Isch-Wall, Javal, Sachs, de Viaris, Ducellier, Lévy, Esmangard, Roulant, de Ricci, Falkenstein.

Sixième moderne A Halbronn, Kra, Spiers Brixey, Fourgaut, Poussin, Létang, Gaucher, Pfister, Àlzuyeta, Cahen, Dufau, Polonini, Duboc, Einollah, Journé.

1 Sixième moderne B Grosgôgeat, Rheims, Lanave, Koch, Victor, Denouault, Morin, Duchêne.

Septième A Mortiott Weil, Aron, Albert-Petit, Simons, Lecomte, Gohier, Barat, Noël, Lesueur.

Septième B Chanaudi Payen, Thomas, Wéiss, Kléber, Rouxel, Portai, Dalbin, Vernet, Dupérier, Réaux, Legrain, Seligmann, de Laçaus-

sade.

Septième C Demolliens, Ferreira-Cardoso, Plaffain, Lavergne Maubert, Danysz, Bourgerie, Fontainas, Renaud, Régley, Maurice Signoret, Schams.

Septième D Serres, Huguenin, Wolfersi Villard, François Delmàs, Jean Delmas, Marx, Sachs, Masson-Forestier, Guissez.

Septième E De Ricqlès, Veil-Picard, Neuberger, Pedersen, Bouffandeau, Dollfus, Magnus, Aysaguer, Abraham Raunheim.

Huitième A Nicol, Moniot, Durieùx, Garachanine, Feùillié, Boulanger, Fouad, Viénot, Pollak, Bornot.

Huitième B Poli, Guyot, Strauss, Wehrlin, Isch-Wall, Journé, Kung, Rossignol, Caubert, Touret, Pol, Harlé, Leloup, Mazoyer.

Huitième C Ferreira-Cardoso, Reichel, Ostwald, Martin, Robin, Laloue, Dreyfus, Couturier, Danysz, de Cambry, Lavergne.

Neuvième A Duchâble, Soyer, Nécol, Aron, Moniot, Matthey, Gervais,Vahé'Eknayan, Mihran Eknayan.

Neuvième B Salomon, de Castro, Comtet, Weiss, Philippe, Gottlieb, Vivien, Garnier. Neuvième C Hirsch, Pack, Paul de Souza, Leleu, Peyronnet, Boyerf Segond, Panissot, Classe primaite Binet, "Scherf, Pizon, Nécol, Fessard, Bouffandeau, Coudeu, Poussin, Marteau, Ringuier.

Classe enfantine A Babouhot, Salles, Mayol, Veil, Blondol, Roigneau, Rolston, Mutrel. Classe enfantine B Steinthal, Rouxel, Goldsmith, Kioes, Rolston, Bouly, Duchemin, Noël, Egasse, Gâches..

Sainte-Barbe

La distribution des prix était présidée par M. Léon Duraild-Claye, inspecteur général des ponts et chaussées, président du Conseil d'administration de Sainte-Barbe, assisté du directeur et du préfet des études.

Le prix fondé en mémoire de Henry De*-r villez a été remporté par Henri, Henrys, do la classe de rhétorique.

Parmi les élèves le plus souvent nommés, citons

Ecole préparatoire Mathématiques spéciales préparatoires à l'Ecole polytechnique Hébert, Massenet. Mathématiques spéciales prépara-, toires à l'Ecole centrale 2e année Le Bel, .'1 Brauer, Petit, Taupih lr0 année: Pappa, Durand, Mathès. Maréchal. Mathématiques élémentaires division de l'Ecole polytechnique: ..1. Fortier, Bertrand, Tixier, Franck division de Saint-Cyr: Stefani, Glaize.

.Division de l'Institut agronomique Peyrel, Duplessy, Minvielle, de Saint-Marc, Daligault. GRAND ET MOYEN COLLÈGES

Enseignement classique. Philosophie Bultot, Feuillette, Michon.

Mathématiques élémentaires (division du baccalauréat) Lauletta, Henri Laurent, Maurin, André Peytel.

Rhétorique Henri Henrys, Marcel Robert, Debrouille, Besnier. Seconde Pileyre, Moureaux, Gaston Lucas. Troisième Peyrot, Gaston Durand, Pierre Guyon.

Enseignement moderne. Seconde Rogier, P.-L. Merenda, Maurice Carlier, Duchart, Chàmbaud, Kuenzi; Troisième Grosjean, Jean Guyon, Texier.

*Goiirs préparatoire aux écoles d'agriculture. Garnier, François, Muzard, Lelièvre. Cours spécial préparatoire au commerce et à l'industrie. 3° année Marcel Périn, Geoffroy du Coudret, Gabet année Rauzy, Vilnet, André Degas, Mathieu Haimann lro année Jaequelin, Magnin, Isautier, Paul Joly. PETIT COLLÈGE

Enseignement classique. Quatrième Baudrez, Bernard Joly, Marcel Carlier, Rodrigues, Georges Lucas, Bascourt, Delaplane. ̃– Cinquième Jacques Laurent, Deschamps, Charles Tixier, Jacques Dordet, Ducrot, Cocheiert, GabyGasparro. Sixième: Bourget, Bullet, Tony Robert, Tourseiller, Pierre Bigot.

Enseignement moderne. Quatrième Fernand Pignatel, Gallois, Soarez, Druilhe, Gaston Dordet, Achille Bruyant, Henri do Pimodan, René Besnier, <îuyot. Cinquième Ghenevier, Louis Perrin, Egler, Perrain, Dumons, Silvestre, Henri Merenda.- Sixième: Flammarion, Péguet, Moreau, Jean Haimann, Meyer, Stora.

Classes élémentaires. Septième Bergeron, Briguelot, Lagache, Cellier, Raymond Bruyant, Carjer. Huitième de Jouy, Blanehard, Bellanger, Robert Joly, Henri Pignatol, Jean Dejean de La Bâtie. Neuvième Cavaliori, Boisson, Roland Dejeah de La Bâtie, Izambard, Brocohii Dixième Jacques Lombard. Ecole IHasslIîon

La distribution des prix s'est faite sous la présidence du R. P. NoirveHe, vicaire général de l'Oratoire, assisté du R. P. Baudrillart.

Le'R. P: Ghauvin> supérieur de l'Ecole, à félicité chaleureusement les jeûnes gens de leur travail et de leurs succès. Les deux tiers des candidats aux grandes Ecoles, qui suivent les cours du lycée Saint-Louis, sont ad-, missibles ou déjà reçus. Le nombre des prix conquis au lycée Charlemagne est très honorable.

Voici les noms des principaux lauréats Mathématiques spéciales Pierre Lacombe, Lucien ^Corpet.. CoursSaïnt-Cyr Pierre Lagvangè, François Juhellë, Pierre Fabignon, Victor Lux, Paul Barbe.

Ecoje navale Maurice Grémont, Georges Baadet. 1 Institut Agronomique Renéde La Gorce,Jacques Chambry.

Ecole centrale Pierre Foulloù.

Mathématiques élémentaires Jean Corpet, Maurice Berdin.

Philosophie Jacques' Massot, Max Pilé, Prosper Moldefet.

Rhétorique Jean Lasserre, Victor Dejaiffe, Robert Lucas.

Seconde classique Paul Poyet, Gorges Porte, Jean ^Millet.

Troisième classique Marcel Moreau, André Vollant, Albert Lefort, André Bénard, Jacques Bedhef. Quatrième classique Jean Lajulé, Daumesnil, Emile de Pompignàn,- Louis Blanc, Henri de Villiers, Reiié Duval.

Division intérieure 'Georgès Loubrieu, Pierre Deshayès, Gaston Mazq, Joseph Durnerin, Léon Coquet, Fernand Sénicoùrt, Maurice Lajube,

GastonMaas, Eugène Robert, L§on Duchesce,

Maxime Hénon, Pierre Paulin, Henri Martin, Jean Bourdon, Roger Michel, Paul Blanc, Jean Astier, Gaston Laîné, Jean Allard, Pierre Millet, Jacques de Massary, André Lelièvre, Pierre Orange, Georges Beuve, Henri Duchesne, Jean Lelièvre, Louis Simoni, Maurice Girette, Roger Pirou, Jacques Leclerc.

Ecole coimtsiercsaSe de Paris distribution solennelle des prix aux élèves de l'Ecole commerciale à eu lieu sous la présidence de M. A. Fumouze, président de la Chambre de commerce de Paris, assisté de M. Dufrène, membre de la Chambre de commerce, président du Conseil d'administration de l'Ecole, chargé du discours d'usage, et de la plupart des membres de la Chambre de commerce.

Voici les noms le plus souvent mentionnés dans le palmarès

Henri Sommer, grand prix d'honneur du ministre du commerce et de l'industrie. Paul Bannwarth, grand prix d'honneur du ministre de l'instruction publique.

Albert Simonet, prix d'honneur de l'Association des anciens élèves de l'Ecole. EdmondTalode, prix Soufflot.

Quatrième année Sommer. Bannwarth, Edmond Valode, Roger Cadot, Carrillo de Albornoz, André Lévy, Thuillot, Fernand Càdot, Giroux, Vandér-Marlière.Gurowicz, London, Cavin, Guiard, Braun, Wàltér, Pilot, René Rameau, Raymond Thomas, Segrétier.

Troisième année Mercier, Gompel, Malgras, Fringhian, Petiot, Ochs, Gaston Clément, Métard, Patureau,Jégou, Bloph.– Charlot,de Rochefort, Louis Gauthier, Clodung, Debauve, Chédeyille, Martineau, Jean Roy, Léryt Humbert de Wodzinski.

Deuxième année Korfan, Quédrue, Jean LaVoisier, Herbert Braun, Rigaut, Garric, Schneeberger, Bernays, Gauvin. Meyer, Paul Roy, Càndella, Roullier, Momon, Turpin, Maxime RapieaUi Fribourg, de La Croixt Guérin Haase. Aifiiable Peltier, Lacome, Carré, Jules Valodo, Petit, Lepetit, Chieusse, Lebreton, Reich, Falk. Première année Daguerre, Goisbault, Weil, Fyferling, Labat, Fissiaux, Césara, Georges Lequoy, Hofmann. Simonet, Edgar Mélik-Minasçiantz, Crépin, GQuilloud, Màizonnasse, Lœb, Beauvais, Marcel Marcowitch, Henri Cadot, Samuel, Le Pan, Scoupe, Bresch, de Beaumont. Clément, Bouquey, Braunstein, Gaffet, Grouffal, Calot, Herrich, Pascal.

Préparatoire Conroux, Aurèle, Rougeot, Biais, Irénée Furest, Froment, Brunelle, Suhard. -Comby, Bouche, Robert Caillât, CamUrat, Raoul Périer, Bigot, Camille Furest, Roby. -Brisson, Grandadam, Boivin, Derivry, Laurent, André de Grézel, André Fournier. Jamet, Ohl, Kayser, Robert Derrey, Salomon, Nathan Eppel, Caffln, jpesrel.

La musique du 76" régiment d'infanterie prêtait son concours à cette solennité.

lia Vie Sportive

YACHTING

RÉGATES DU CERCLE DE LA VOILE DE DIEPPE (De notre correspondant particuiier.)

Malgré la concurrence faite par l'aùtoinobilisme à. tous les autres sports, malgré l'absence du Quand-Même, le défenseur de la Coupe de France, qu'une erreur ou un malentendu de son concurrent a retenu loin de Dieppe, les régates du C. V. D. ont été fort intéressantes.

Elles ont occupé les journées des 25, 27, 28 et 29 juillet. Un grand nombre de yachtsmen, parmi lesquels MM. le duc Decazes, Paillart, Ferquer, Billard, Susse, etc., les ont attentivement suivies.

On sait que les récompenses comprennent maintenant trois coupes réservées à différentes séries Coupe Decazes, Coupe de la Manche et Coupe du Casino.

.L'arrivée de M. le vicomte Léon de Janzé, président de la Société, a été fêtée comme un heureux événement. Or# sait, en effet, que M- Léon de Janzé vient de subir une grave opération. Les paroles de M. Coche> maire de Dieppe, le félicitant, au cours de la distribution des récompenses, de s<on heureux et complet rétablissement, ont été fort applaudies.

Pour l'organisation générale de la réunion, propriétaires, patrons et .concurrents n'ont eu qu'à se louer, comme toujours, de la courtoisie et du dévouement de M. Deha et de M. Gens, vice-président et secrétaire de la Société, qui présidaient, aux départs et jugeaient à l'arrivée.

Voici les résultats

Première journée. Jeudi 25 juillet-La course en croisière de Cowes à Dieppe n'a pu avoir lieu par suite du mauvais temps. Sont arrivés en croisière

Du Havre à Dieppe 1 Turquoise, à M^ Michelet, en 4 h. 13 m. 5 s.; 2, Gangui, à M. Caillaux, en 4 h. 21 m. 3 s.; 3 Grain-de-Beauté, à M. Billard et Perquer, en 4 h. 22 m. 30 s.; 4 Favorite, à M. Susse, en 4 h. 28 m. 50 s. Puis, loin derrière, Mascaret, à M. Lecoihtre Petit-Poucet, à M. Deschamps. Deuxième journée. Samedi 27 juillet. Brise faible du S.-O, mer plate.

ire course (yachts de plus de 10 tonneaux, 12 milles). Première épreuve Coupe Decazes (les temps indiqués sont les temps compensés). Turquoise,. partie seule, en 4 h. 33 m. 16 s. 2e course, 1" série (yachts de 2 à 5 tonneaux). Cyclemen, à M. H. Leroux, 6 h. 11 m. 35 s.

série (yachts de 2 à 5 tonneaux). 1. Favorite, à 'M. Sussè, 4 h. 38 m. 12 s. 2. Mascaret, à M. Lècointre, 4 h. 41 m. 14 s. prix d'honneur des deux séries Favorite, course, 6 milles, lre série (yachts de 1 à 2 tonneaux). 1. Grain-de-Beauté, à MM. Billard et Perquer, 1 h. 33 m, 18 s. 2. Gangui, à M. Rossolin,1 h. 42 m. 37 s.. 2" série, (yachts au-dessus de 1 tonneau). Petit-Poucet, à.M.Deschamps, 2 h. 3 m. 57 s.; prix d'honneur des deux séries Grain-deBèauté.

Troisième journée: Dimanche, 28 juillet. Faible brise du N., grand calme les commissaires ont décidé de réduire le parcours de 12 à 6 milles.

Le Lotus qu'on attendait est resté à Trôuville, retenu par ses avaries.

lro course, coupe de la Manche (yachts de moins de 5 tonneaux). 1. Grain-de-Beauté, s, 1 h. 48 m. 10 s:; 2. Favorite, 1 h. 49 m. 19 s. Puis, Gangùi, Mascaret.

La coupe dé la Manche a été remise au yacht Grain-de-Beaulé. ̃

2e course (yachts au-dessus de tonneaux).. ?J> épr., coupe Decazes, coupe du Casino. 1 Turquoise-, 1 h.- 59 m. 8 s., gagne la coupe Decazes 2. Cyclamen, 2 h. 1 m. 11 s., gagne k coupe du Casino.

3« course (canots de plaisance). 1. UEtoile, â M. H. Mayèi', 1 h. 51. m. 35 s. Le vainqueur de cette course est l'excellent pension- naire de la Comédie-Française.

Quatrième journée, lundi 29 juillet. Mer calme. Petite brise N.-E. fraîchissant du N. lre course, 12 milles (yachts au-dessus de 10 tonneaux)^ 1. Turquoise, 3 h. 41 m. 37 s. 2e course (yachts de 2 tonneaux 1/2 à 10 tonneaux): 1. Favorite, 3 h. 24 m. 52 s. 2. Mascaret, 3 h. 37 m. 17 s.; 3. Ùyclamen, 3 h. 49m.53s.,

3e course (yachts de 2 tonneaux 1/2 et audessous). 1. Gangui, 1 h. 40 m. 2, Grainde-Beauté, 1 h. 49- m. 14 s. 3. Petit-Poucet, 1 h. 58 m. 33 s. E. Dequen.

ALPINISME

Le congrès du Club almii' français aura lieu à Briançon du 10 au 2u août prochain. Le Briançonnais est un centre exceptionnel où l'on peut, en visitant ses vallées d'un charme' particulier, en gravissant ses sommets redoutables, apprécier suffisamment et admirer la grandeur et les beautés des Alpes dauphinoises.

Le massif du Pelvoux -avec la barre des Ecrins, la 'Meige, le Viso avec ses cols, aussi beaux que faciles, du Lautaret, du Galibier, du niôrit Gëriôsse, d'Izoard; avec ses vallées admirables de la Vallouise, de la Clairée, du Queyras, de la Grave;.avec ses. routes si pittoresques et si variées– offre aux visiteurs, aux marcheurs., aux grimneurss à

toutes les catégorie* d'alpinistes, toutes les merveilles, toutes les ressources et presque tout le confort de la Suisse.

C'est dans des superbes régions que vont excursionfter, pendant dix jours, les membres du Congrès, sous la conduite des sections de Briançon, de Gap et d'Embrun, qui se sont chargées de l'organisation de la réutaion annuelle.

Paul Meyan.

PETITES NOUVELLES

Automobilisme. Aux amateurs de belles excursions, nous rappelons que le tour d'Irlande, qu'organise l'Automobile-Club de Grande-Bretagne, va commencer sous peu.

Les étapes en ont été réglées de la façon suivante

8 août. Dublin- Waterford 160 kilom. 9 Waterford-Cork. 130 10 Cork-Killarney 153 11 Killarney-Waterville. 96 13 Waterville-Killarney.. 128 14 Killarney-Limerik 140 15 Limerick-Lilkee 89 16 Kilkee-Galway 144 17 Galway-Recess 76 18 Excursions facultatives19 Kylemore-Castle-Re-

cess. 104

20 Recess-Ballina. 107 21 Ballina-Sligo 57 22 Sligo-Erm,is Killen. 100 23 Ermis Killen-Dublin 167

L'excursion durera donc seize jours à partir de Dublin. Le transport des voitures des docks de Londres à Dublin et retour coûtera 75 francs environ.

On trouve à Paris-Automobile, 31, rue d'Anjou des voiturettes Renault et Darracq livrables de suite. Leur extrême simplicité ainsi que leur robustesse permettent aux parents de les confier sans crainte aux jeunes gens pendant les vacances.

Chauffeurs, si vous voulez obtenir rapide*ment livraison de la voiture de vos rêves, adressez-vous sans hésiter à l'Intermédiaire, 17, rue Monsigny, qui, grâce aux importants marchés qu'il a passés, peut vous donner immédiatement satisfaction.

Vélocipèdie. C'est' par un inconnu, paf Un garçon boulanger (encore !), que la course de vingt-quatre heures de Roubaix a été gagnée. Le vainqueur a couvert la distance de 585 kil. 333 mètres.

Derrière.lui se sont placés Kerff, 580 k. 633 Lepoutre, 579 k. 466; Deroeck, 573 k. 666. 20 coureurs ont fini l'épreuve.

C'est à la date des 15, 19 et 22 septembre que sera couru, pour la huitième fois, le Grand Prix cycliste de la Ville de Paris, doté de plus de 20,000 francs ou prix, dont 10,000 francs par le Conseil municipal et 3,000 francs par le Conseil général.

Voici les principales épreuves inscrites au programme

Grand Prix cycliste au 1er, 6,000 fr., un objet d'art offert par le Président de la République et une écharpe brodée aux couleurs de la Ville de Paris au 2°, 2,000 fr.; au 3», 1,000 fr.

Course de tandems 800 fr., 400 fr., 200 fr. Prix de l'Espérance (épreuve de repêchage du Grand Prix).

Course de primes.

Prix des Etrangers 300 fr., 150 fr. et 100 fr. Grand Prix du Conseil général (une heure avec entraîneurs) 1,800 fr., 1,000 fr., 400 fr., 200 fr. En outre, nous aurons le Grand Prix cycliste amateurs et une épreuve de 25 kilomètres amateurs dotée de fort beaux prix.

Aujourd'hui, k cinq heures, sont clos les engagements pour Paris-Brest.

A l'heure actuelle, on compte 36 coureurs de vitesse et 115 touristes.

Aviron. Résultats des championnats de la Méditerranée qui se sont courus, dimanche, à Nice

Championnat canoës (1 rameur, sans barreur.) 1ér Cousa, 9'17" délia Corte, 9'34". q

Championnat, yoles franches, 2 rameurs, avec barreur lors Laure et Navello (C. N. N.), 8' 51" 20S Humbert, Mazza et Albert Olivet (Société nautique de Cannes), 9'03".

Championnat yoles franches, 4 rameurs avec barreur 1ers Lauro, Pécond, Rondel, Navilla (C. N. N.), 7'42" 2e» Lambert, Gilas, Ardisson, Finat (Société nautique de Cannes), 8'05";3cs Bonflls, Baur, Delsol, Ronchetti (Société nautique de Marseille), 8'10".

La course à huit n'a pu avoir lieu, les rameurs monégasques no s'étant pas présentés.

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La Ligné Se compose de trente-six lettrés. PLAISIRS PABISIËhs"

Programme des Théâtres

OPERA. 8 h. 0/0. Aida.

V Demain Relâche. Vendredi: Lohengrin.

FRANÇAIS. 8 h. 1/2. Le Flibustier; le Malade imaginaire..

Jeudi et samedi Othello.

Vendredi Les Femmes savantes les Précieuses ridicules.

GAITE. 8 h. 1/2. L'Auberge du Tohu-Bohu. NOUVEAUTES. 8 h. 1/2. Ce cher docteur; la Petite fonctionnaire.

AMBIGU. 8 h. 1/4. Roger la Honte. LUNY. 8 h. 1/2. Repos du dimanche; les Provinciales à Paris.

MONTMARTRE.– 8 h. Les Locataires 'de M. Blondeau.

BELLEVILLE. 8 h. 1/4. La Servante. Spectacles, Plaisirs du Jour

 M D A QQ A TWT1RQ Pagette, Gyrianne, Gau-

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4 35 EMPRUNT CHINOIS 4 hb..» 100 Sa 100 50 14 ». Io0« 1'« 280961892. 448 o0 447.. 75 SUDDE LAFBANCE. 419.. 41975 g mokta-el-hadid (400t payés) 905 795.. <j) rAHl* 4 » .25 Egypte DAïRA-SANiEH » 105.. lOo 25 13 .1..& –̃ 260 96 1. p. 1899. 462.. 461.. ±o ».. 75 SUD DE 'l'RANCE. 419.. fn » (500f Davési 875 BUFFELSDOORNESTATE. 18.. 1750 4 > detteunifiée 108 108.. 15 '1 o OBLIG. foncier. 6 1879. 500 50 499 50 fiai iraTMN<i ÏTRlMrFiiFÏ m à messageries maritimes 510 506 CHARTERED. -79.. 78 50 350 25 dette privilégiée.» 102.. 102 25 15 :"l50 .g ,,3%18S3- 442 444-' OBLIGATIONS ETRANGERES 22 50 .4 messageries maritimes. 510 5Ub 6 f 25 .consolid. goldfields 191.. 19150 425 .05 obug. domaniales..» 106.. 105 95 14 »'.50.g 280%iaS5. 457.. 457 50 15 » .1 andalous 3 série.. 280.. 281.. -7 •• « •• monaco(cercledesétrÀng 3445 'l â% 25 6f. east rand prop 187.. 187.. t 10 Espagne extérieure 4 » 70 85 70 95 3 »•° oon 5me51885 9S 98.. 15 3 56, série. 283.. 283.. 220» 5 omSm paeis « 915 37 f.50 37 f. 50 ferreira. 509.. 508..

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U '3 50 haïti 1875 5 » 258 50 262.. « 75 •• L •• 375% P-1899- &07 •̃ 5°7-- 15 -.•»..•• hypothèque.. 264 75 265.. t ?ramw de l'ouest ?SEN 345 10f. » 10 f. » geldenhuis deep 250:. 250..

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25' 4 }< 1888-1889 190 25 190 50 30 ».. bone a guelma 720.. 720.. 15-» 6 cordoue-sevilIe.. 341 33o fns^ io rio-tinto. "terme 13«9 1319" 3f- 75 3 f. 75 langlaagte estate 80 25 80..

.1.. 4 1890. 169.. 110.. 20 Il.1. DEPARTEMENTAUX. 675.. 676.. 15' Il .1.. ÉTHIOPIENS 3 IP5.. 194.. 106.0. 10.. RIO-TINTO terme 1329.. 1,,19.. 3f. 75 3 J.;> 75 LANGLAAGTE ESTATE 802;) 25 80'

r 2 'i .̃. 4% 1890 169.. 170.. 20 » .1 départementaux 675.. 676.. 15 » 1 éthiopiens 3 195.. 194.. en -i ~x u •• st«F«D'iNCANB«(syst«Auert 391 39650 7f- 50 7 f. 50 may Consolidated ?.. 106.. 105..

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85 » "i •• Bons du Trésor 5% 476 476 .4 métropolitain de paris, cpt 568 572 15 » nord-espag. 3 l«hyp. 281 281 £? •“ télégraphes du nord 8'0 8«8 10 f. » 10 f. » village main reep 207 50 208 50

4 10 russe 4 96 1867-69 101 50 101 40 50 ,18 midi. cpt 1292 1310 15 » .1 50 3.96 2«hyp.. 272.. 273 50 S '| tramways français.l 552!: 555' 18f. 75 18f. 75 wemmer | 292

20 :̃- 4 96 1880 101.. 10120 12 .terme 1300 1312 10 ouest-espagne. 36 36 •• DEB GAZ .1015 (1) DWienies totna fléelarés en 1899. (2) Derniers coupons parés. 50 4 4 1889 10130 10130 25 » .3 action de jouissance. 657.. 660.. 15 » .2 2o P0RTUGAis3%p:;iv.l"rang 322.. ». 324 2o 9.5 °g." 3 voitures DE PARIS 166. 163. ̃

4. 1;> 4 %1890, 20 et3e ses. loi 4;) 101 30 74 »32. action dejouissance. 2095 21"7 15» 2. PAMPELUNE (spéciales) 961 2635 5. .3 VOITURES DE PARIS 166.. 163.. LONDRES, (derniers cours)

? 15 4 1890, 2«et3«s«. 10145 10130 74 » 3* .nord cpt 2095 2127 15 » .2 pampelune (spéciales). 261.. 263.. 5 » a VOI1UBJ1Ù luu •• 10° •• LONDRES (derniers cours)

3 »" '05 3 1891-94 (or), «•»• 85 15 85 10 34 terme 2090 2124 45 » saloniq.-constantinople. 274 274.. OBLIGATIONS anoeio 6 l/' lanouvacte estât? a m 4"Ô5" 4 1893 (or). 10185 101 90 53 » action de jouissance. 1580 20» 50 smyrne-casaba 1894. 42650426.. 20 a aciérifs de France 492 488 thStered 3 V/l "m^yer^ ? '1 4 4 BmU 101 20 100 75 § 50 20 Orléans mo I66O 20 .1 1895 373 374 20 .4 aciéries de France. 86 488 chartered. 8 J |; ^^p- uy j 6

350 •• 1894 terme 92 7o 20 terme 1640 16b0 g c o* *n 04^0 mmwN rfpb u 1 /̃>' nï-w pRimnw ••*»•»

1" 20– sx^jod ̃»» 60 85 40 40 43.50.5 action devance 1155..née.. Vaieu rs ind ustriel les ".& < °- i & \l™. fi B8 SKSS! "7/6 SSSSSf:

4 » •̃ CONS.4 le,2«s.obl.l00r. 100. 38 50.3 OUEST cpt 1045 1048 !s à ff 0. on ̃ on ̃ mBïmA 20 1/9 ranh minps il i

4 50 série, .obi. 100'. 10135 100 85 21 » .4 action de jouissance. 543.. 547.. ACTIONS •••••••• < I e %l»s''e'r'aïbÔb"' 5g 56 gSuld 51/4 bobinson DÊÊ'pfNÊwi 5 l'/I

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1.02. (s «Cl » Zbvi ti^ ACTIONS ÉTRANGÈRES 116 48 10 canal de suez cpt 3650 3660 15».12.. 3 488 476 jdbilee wemmer .113/4 i 02 (s [°D) » 24 ao .4 Ji «v/; akdalous 23^ zm &1 PAETDE FON0Ateur 1440 1440 15 1 2" série 477.. 478.. jdmpers 5. wolhuter

S m ̃" «™« raS i i 501^0 502" 2& 50 13 autrichiens-hongrois 670.. 683.. 8 » bonstrentenaires 127 50 20 » thomson-houston 4% 478. Us vaIenrs marqnée5 fl^ie 4ans la colonne des derniers revenus n'oai

a) 50 OTTOM. priorité 4% 50150 5CU^ « ou ld autwchi^ uop^bws 31 30. 9148 SOCIÉTÉ ,440 3 eu française des métaux.. 475.. 478.. jten ûonné poar rexerclce précédent, on sont Ae création récente. _]

20 50 OTTOM. PRIORITÉ Tombac 4 501 50 522;. 28. 50 13 AUT~IÇHIENS-HONGROIS. 6:0.. 683.. 8" BONS.T~ENTENAmES 91_7;)0 20 Cie FR ANÇAISE e DES 4 478. Lesvaleurs marquées précédent, la sont de des derniers f8VellllS n'

20..150. Tombac. 4,2. 4. 3 oO *_••̃• -1 •• ^^TRiœnH?5.OMBARDs). 114 18 28 .2 cinquièmes 485.. 487.. 15 » .2 C" GÉNÉR'e TRANSATLANTift. 33a ,335 MndfcfOon c. d. dans la col«a» home n baiue sifflUtte «m M «Kg

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