Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1901-03-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 mars 1901

Description : 1901/03/24 (Numéro 83).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k285455j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63%.


L'OUVRIER

A Marseille, à Monceau-les-Mines,– et aussi à Naples car notre pays n'a pas le monopole des grèves l'ouvrier est aujourd'hui en lutte avec le capital. Lutte légale, analogue à celle que se font deux nations sous le nom de guerre des tarifs mais la guerre des tarifs mène parfois à la guerre des canons, et la lutte légale de l'ouvrier contre ceux qui le payent se change souvent en bagarre sanglante. Cependant les économistes philosophes, au coin de leur feu, sourient, déclarent que lès choses sont bien ainsi, qu'il faut en prendre son parti, et attendre que patrons et salariés -aient trouvé leur loi d'équilibre. A dire vrai, dans nos sociétés modernes, la kgrève ne gêne pas beaucoup le citoyen qui n'est ni patron ni ouvrier, qui lit paisiblement dans son journal le récit de la lutte. Qu'il prenne garde, pourtant. On ne saurait admettre que tout litige se règle par le duel c'est la négation même de l'idée de libre justice. Et le rôle des citoyens qui ne sont ni patrons ni ouvriers doit être celui de témoins raisonnables et humains, dans un duel: tâcher d'empêcher la rencontre sans léser les intérêts du client.

Y pouvons-nous quelque chose, tous tant que nous sommes qui ne possédons pas d'usine et n'y travaillons point?. J'estime que oui. Et cette croyance me vient peut-être de ce que le caprice des événements, pendant quelques années de ma vie, m'a mis directement en contact avec l'ouvrier, et dans des conditions où la liberté du jugement n'est pas entravée par le souci de l'intérêt personnel. J'ai eu à gouverner des ouvriers sans profiter de leur travail. Comme j'étais le moins gradé de leurs chefs, j'étais plus près d'eux, et peut-être se confiaient-ils à moi plus librement. J'espère que ni en Gascogne, ni en Berry, ni en Flandre ils n'ont gardé un trop mauvais souvenir du passant amical que je fus pour eux. Moi, je ne les ai pas oubliés. Mon séjour parmi eux m'a préservé de les juger soit à travers la politique, soit à travers la littérature, ces deux prismes déformateurs. Le mot « ouvrier » n'évoque pas pour moi un personnage de théâtre, avec un costume et une déclamation convenus. Il n'évoque pas davantage l'idée d'un porteur de bulletin de vote. II évoque des gens de- chair et d'ds, qui m'ont parlé, non pas dans des réunions "publiques, c'est-à-dire en fonction exceptionnelle, mais dans Toïdinaire de leur vie et de leur besogne: l'ajusteur qui s'est crevé le pouce d'un malheureux coup de ciseau, la jeune femme prise des douleurs de l'enfantement en plein atelier et qu'on porte en hâte dans le bâtiment d'administration, le grand gaillard confiant qui vient vous entretenir d'un projet de mariage, le mari à cheveux gris qui, soupçonnant qu'il est trahi dans son ménage, demande à ceux qu'il juge mieux instruits de le renseigner sur ses droits. Et surtout surtout le souvenir des ouvriers que j'ai connus évoque pour moi le perpétuel souci du pain quotidien, le pauvre budget en déficit forcé, pour une maladie, pour un accouchement, pour une bamboche imprudente, ou sim- plement parce qu'il y a trop de bouches à manger sur la même paye.

**#

« Toute faiblesse est une enfance, a dit George Sand donc toute faiblesse est sacrée. » Malgré ses muscles plus solides que ceux du bourgeois, malgré l'instruction primaire obligatoire et la lecture des journaux; l'ouvrier est un faible, sinon un enfant, du moins presque un mineur Tley4nt la société. La société le considère bien ainsi, et lui-même, au fond, se reconnaît tel. Regardez l'ouvrier j'entends l'ouvrier moyen, non pas un spécimen choisi d'ouvrier parisien, particulièrement affiné, regardez-le hors de son travail, isolé de ses compagnons, en démarche vers la société: regardezle dans un bureau de poste, à un guichet de chemin de fer, à la mairie, chez le juge de paix. On le traite exactement comme un enfant, et même avec infiniment moins d'égards qu'on n'en accorde à un élégant gamin bourgeois à col rabattu bien blanc, à pardessus bien taillé, à chapeau melon bien brossé. Ses égaux sociaux, qui seulement portent une livrée ou un veston au lieu d'un complet de toile bleue, sont avec lui les plus durs et les plus dédaigneux. Ils feignent de l'oublier dans les antichambres, sur les bancs où il attend, dépaysé, intimidé. S'il risque une question, on le renseigne; d'un mot administratif qu'il ne comprend pas, on rit de son incompréhension, on le renvoie de porte en porte et de bureau en bureau. Que d'efforts représente, pour l'ouvrier, l'obtention du moindre certificat, de la plus simple pièce d'état civil, le payement de n'importe quelle créance sur une administration Et vous entendez bien que je ne fais point ici de ce socialisme en chambre, déclamatoire et nigaud, qui est à la mode danslessalons aux meubles rares ou à l'entour des tables succulentes. Je constate un fait dont tout le monde est le témoin quotidien que la société, dans l'état ordinaire et pacifique, traite l'ouvrier comme un mineur, comme un enfant. L'ouvrier s'en rend compte, le plus souvent, et accepte en plaisantant son infériorité. « Vous savez, monsieur, nous autres, on n'est pas habitué, on n'a pas les manières qu'il faut les gens en place ne font pas attention à nous. » Quiconque a dirigé des ouvriers aen tendu souvent cette phrase résignée, ou d'autres analogues. L'ouvrier n'accuse pas l'égoïsme de son prochain, car il n'ignore point que sa formation sociale reste encore aujourd'hui rudimentaire, que l'atelier l'a pris trop tô.tà l'école, que le travail de chaque jour é§ lui laisseras.

le loisir de s'instruire, voire de se ren-'seigner comme peut le faire même le petit employé ou le domestique. L'ouvrier se sait « mineur » au point de vue de la culture l'organisation présente ne lui laisse pas le loisir de se cultiver. Avec cette minorité intellectuelle, il a les qualités et les défauts d'un enfant, d'un grand collégien, si vous voulez. Il est prompt à l'espoir, et impatient. Sa confiance, facile à capter, se dérobe aisé- ment, tout d'un coup. Il prend brusque- ment des résolutions extrêmes, sans s'at- tarder à prévoir les conséquences. Avezvous quelquefois réfléchi à ce qu'il y a de tragique dans le parti de se mettre en grève? Pour l'imaginer, ne vous figurez pas l'ouvrier, mais vous-même, cessant du jour au lendemain de toucher vos coupons de 3 pour 100 rentier ou vos appointements fonctionnaire, et, bien entendu, sans un sou de réserve. Réfléchissez là-dessus, et si l'on vous dit encore que l'ouvrier fait cela pour se distraire, ne le croyez pas. Ce qui est vrai, c'est qu'il ne pèse pas très longtemps ni surtout très personnellement le pour et le contre. Tout en lui favorise l'instinct aux dépens de la méditation. Il est extrême et héroïque plus aisément qu'un bourgeois parce que, comme l'enfant, il sent sa responsabilité légère et ne risque rien d'acquis. Il tente l'aventure, pareil à ce soldat romain qu'Horace nous montre ayant un jour perdu sa bourse avec sa ceinture et, plus avide de butin, montant à l'assaut le premier. A l'assaut suivant, comme il semblait moins ardent et que le centurion le gourmandàit, le héros répondit en frappant sur sa bourse regonflée

Qu'il marche à son tour, celui qui a perdu sa ceinture 1

Cet être instinctif, cet être d'une culture à peine plus perfectionnée que celle du paysan, mais dépourvu de ce contrepoids d'un petit bien possédé qui rend le paysan stable et méditatif,- l'ouvrier est émancipé dans l'organisation sociale moderne il a les mêmes droits que le paysan et que le bourgeois,,et naturellement il veut en user. Il s'est aperçu qu'il possède une arme, la grève par la grève, il n'obtient certes pas toujours ce qu'il réclame, mais c'est tout de même par la grève qu'il a obtenu tout ce qu'on lui a consenti. Enfin et l'on ne m'ôtera pas de l'esprit que c'est là le plus puissant enivrement il sait que, par la.grève, il fait peur. Hier, tandis qu'il travaillait pacifiquement, on le traitait en enfant, on feignait de ne point prendre garde à lui. Aujourd'hui, la grève votée, il se sent devenu puissant, redouté. Les bourgeois ferment leurs croisées, verrouillent leur porte; les boutiquiers baissent leur rideau de fer; les pouvoirs publics font des politesses et des avances; les journaux commentent l'événement. C'est la revanche 1

Ainsi, dans ce duel entre le salariant et le salarié, le salarié se décide presque toujours au cartel sous l'impulsion d'un sentiment, non d'un raisonnement. Et qu'on ne dise pas qu'il existe, pour suppléer à la non-culture de la masse, quelques intellectuels, ouvriers ou agitateurs, qui guident les autres il n'en est pas moins vrai que l'ouvrier ne saurait apporter, dans l'état actuel, cette liberté individuelle de l'esprit, cette connaissance des phénomènes économiques qui ôteraient seules à son impulsion l'apparence d'un instinct plus ou moins gouverné. Là est, pour l'ouvrier même, le péril. L'arme est sous sa main; mais il n'en a pas appris la portée, et il s'en sert au hasard, ou bien une autre main guide sa main. Il en résulte que plus de la moitié des grèves ne donnent aucun avantage à l'ouvrier il y en a donc au moins la moitié d'inutiles c'est un fait de statistique.

Les gens qui ne sont ni patrons ni ouvriers, mais simplement de braves gens les témoins du duel, ne doivent pas rester indifférents à ce désordre, à ce déséquilibre social.

Qu'y peuvent-ils ? dira-t-on. Ils peuvent travailler à combler les lacunes intellectuelles' de l'ouvrier.. Ils peuvent travailler à sa véritable émancipation, laquelle ne sera complète que quand il aura, comme tout être humain, le temps de réfléchir et de s'instruire au moins sur les choses qui le touchent étroitement. Voilà pourquoi la limitation des heures de travail est .une nécessité de moralité, et d'ordre. Cette réduction comporte évidemment une élévation proportionnelle des salaires, et se traduira enfin par une diminution permanente du bénéfice des capitaux; mais s'il est un impôt salutaire, et auquel il soit sage de consentir, c'est bien celui-là. Mieux vaut y consentir d'avance, en pleine paix sociale, et par un effort d'équité prévoyante, que d'y souscrire à la dernière heure, dans l'affolement, et par peur de catastrophes.

Une telle coopération passive à l'émancipation intellectuelle des ouvriers ne suffit pas; chacun de nous doit coopérer directement, dans sa mesure, à abolir ce triste privilège à rebours: la minorité de l'ouvrier. Non, il n'est pas admissible que toute une classe soit moins consciente, moins avertie, moins apte à la réflexion que les autres, et par là se voie exclue de la plus précieuse liberté celle de diriger ses destinées par son intelligence propre. Aider à l'affranchissement intellectuel des ouvriers, c'est un des plus évidents devoirs des gens qui ont le loisir de réfléchir. Qu'on appelle cela de tel nom en isme que l'on voudra, peu importe. Les pompeux vocables et les catégories sont affaire de politiciens. A tous les devoirs humains suffit un seul et simple mot: humanité. ktarcel PrBvost,

Marcel Prévost. <

Echos

La Tempèrature

Le baromètre, en hausse, était hier, à Paris, à 773mm vers Nice et la Corse, il est, au contraire, assez bas en outre, des mauvais temps persistent sur notre littoral delà Méditerranée; il a neigé sur le centre du continent.

La température s'est sensiblement abaissée sur nos régions du Sud. Hier matin, à Paris, le thermomètre marquait au-dessous de zéro à sept heures et 80 au-dessus dans l'après-midi on notait 14° au-dessus à Alger, 2° au-dessous à Lyon et 14» au pic du Midi. En France, le froid va persister avec ciel nuageux. Le soir, le baromètre restait à 773mm-

Monte-Carlo., Thermomètre le matin à huit heures, 120; à midi, 150. Temps splendide.

.ooaoo-.

Les Courses

A 2 heures Courses à Aùteuil. Gagnants de Robert Milton.:

Prix de la Bise Gok.

'Prix Tant-Mieux Juif Errant.

Prix de l'Equinoxe Vlau.

,Grand Prix du Printemps Lorient. Prix Revenge: Ho Hé l'Amour.

Prix des Bouleaux Monsieur Piperlin. LES ÉLÈVES ECOLÉSIASTIQUES

Les journaux annoncent l'appel en 1901 des « dispensés », pour une période d'exercices de quatre semaines. Les « dispensés », en vertu de l'article 23 de la loi militaire, sont répartis en trois catégories les élèves en médecine, les élevés en pharmacie et les élèves ecclésiastiques. Et les hommes qui se plaisent aux rapprochements logiques seront heureux de voir réunis sous la même rubrique ceux qui se destinent au soulagement des corps et ceux qui se destinent au soulagement des âmes.

11 y a quelques années, cet envoi des élèves ecclésiastiques dans les hôpitaux, sous la direction des médecins, eût été salué de .cris de joie par tous ceux de mes confrères qui s'intéressent à l'avenir de l'Eglise catholique en France;. car une pareille réforme était réclamée par eux avec une insistance qui n'avait guère d'égale que la très légitime indignation que leur inspirait la mesure, véritablement excessive et arbitraire, astreignant les curés à passer par la caserne. Eh bien! ils n'y passeront plus dorénavant. Et je suis un peu confus d'être seul à crier «Bravo 1 » »

Les intéressés gardent un mutisme plein de dignité. Ilestinfinimentprobable que la. peur de passer pour de vils flagorneurs les retient seule, et leur commande de ne pointadresserde félicitationsàM.le général André jusqu'à ce qu'il ait dégringolé de son fauteuil ministériel. On ne s'est pas encore résigné à le remercier; mais on est résigné d'avance à le regretter.

Le général André-quivientdedonner ainsi sa mesure de philosophe, d'homme de science et, par conséquent, de tolérance– compléteraitpour le bien général cette réforme, que je me permettrai de qualifier bassement d'intelligente et de courageuse, s'il donnait des ordres pour que tout ce petit monde de « dispensés », élèves en médecine, en pharmacie et en théologie, trouvât dans les hôpitaux non pas un obstacle, mais une aide à ses études.

Ainsi, je tiens de prélats distingués qu'ils se préoccupent de ce qu'on pourrait faire faire aux élèves ecclésiastiques pendant leur année de passage dans les sections d'infirmiers, pour leur épargner les mauvais conseils de l'oisiveté, de l'oisiveté déprimante! Et j'ai trouvé chez tous ceux qui ont daigné causer avec moi un accueil favorable à cette idée Instituer pour les élèves ecclésiastiques des cours qui leur seraient faits par des professeurs des Facultés de médecine, ou même des conférences qui leur seraient faites par leurs camarades, les étudiants en médecine, sur l'hygiène privée des différents âges et sur l'hygiène sociale.

De cette façon, le prêtre, qui apporte dans son ministère les connaissances ecclésiastiques qu'il a puisées au séminaire, y joindrait les connaissances techniques qu'il aurait puisées à l'hôpital. Et de ce travail intelligent, le curé de village tirerait un prestige certain, tandis que les paysans en récolteraient des avantages non moins certains. Le bénéfice serait donc réparti entre le berger et le troupeau. J. Cornély.

-«,«-.

À Travers Paris

Mme Loubet est rentrée hier matin à Paris. Elle reprendra demain la série de ses réceptions hebdomadaires.

M. Paul Loubet, qui était allé la rejoindre à Montélimar, ainsi que nous l'avions annoncé, est resté auprès de sa grand'mère et ne rentrera que dans une huitaine de jours.

LordRosebery, l'ancien premier ministre libéral d'Angleterre, est de passage à Paris, se rendant en Italie. Nous l'avons aperçu hier au musée du Louvre, admirant la Victoire de Samothrace, de l'air parfaitement heureux d'un homme que les questions de parti laissent indifférent et qui jouit avec délices de la liberté que lui procurent les hasards de la politique. M. Millerand a conféré hier matin, place Beauvau, avec le président du Conseil. Cette entrevue a été consacrée à un minutieux examen des incidents de Marseille et des moyens à employer pour les régler le plus promptement possible, comme le désirent le ministère et le public. Tout fait espérer un prompt apaisement avec la prochaine reprise du travail.

Une élection législative a lieu aujour-: d'hui dans l'arrondissement de Château-

hriant (Loire-Inférieure), en remplace' ment de M. Breil de Pontbriand," élu sénateur.

Un seul candidat se présente M. Ginoux de Fermon, conseiller général.

Une nouvelle candidature, tout à fait inattendue, vient de se produire à l'élection qui doit avoir lieu le 31 mars dans l'arrondissement de Rambouillet celle de l'ex-député musulman, le docteur Grenier, que les électeurs du Doubs avaient envoyé à la Chambre lors de la dernière législature, et qui amusa quelque temps les Parisiens par ses agenouillements et ses lavages de pieds publics.

$&

•ar*

M. Faure-Biguet, fils du général, a fait également sa déclaration pour la même élection en remplacement de M. Marcel Habert. II se présente comme républicain plébiscitaire.

Une sensible amélioration s'est produite hier dans l'état de M. l'abbé Hertzog, curé de la Madeleine.

Le malade a pu prendre un peu de nourriture, mais la situation reste très grave. ̃̃.

L'Académie, des beaux-arts devait procéder hier à l'élection d'un membre étranger en remplacement de Verdi, mais, sur la proposition de son président, M. Jean-Paul Laurens, qui a rappelé en termes émus la perte douloureuse que la Compagnie venait de faire en la personne de Philippe Gille, elle a levé la séance en signe de deuil et renvoyé l'élection à huitaine.

INSTANTANÉ

James DEERING

Récemment décoré au titre étranger, à l'occasion de l'Exposition.

Un des hommes qui ont le plus contribué â l'établissement du traité de commerce dit « de réciprocité entre la France et les 'Etats-Unis. Pour arriver au résultat désiré, il n'épargna ni temps ni peine. Ses nombreuses visites à Washington, les milliers de documents réunis par ses soins, les cinq mille pétitions dont il prit l'initiative, tout cela n'avait qu'un but répandre parmi ses compatriotes et faire triompher l'idée de la réciprocité. Membre et associé de la grande entreprise Deering, Harvester Co (Grand Prix à l'Exposition de igoo), il s'occupa pendant toute la durée de l'Exposition des nombreuses et remarquables installations de cette société, et parti'culièrement de la « Rétrospective des Moissons > qui fut réunie par ses soins. Cette rétrospective, d'un si grand intérêt au point de vue de l'enseignement technique agricole, se composait de go modèles -authentiques des instruments agricoles en, usage depuis 1851 et coûtait plus de 200,000 francs à son organisateur. M. James Deering prit l'initiative d'en faire don à notre Conservatoire national des arts et métiers.

Membre des principaux clubs de Washington, Chicago et New- York, c'est en même temps un universitaire distingué, fin lettré et grand amateur d'art.

Il n'est personne, parmi les invités et les amis du comte Raphaël Cahen-d'Anvers, mort l'automne dernier, qui ait 3 oublié les splendeurs du château des Bergeries, où des fêtes si brillantes ont été données. Cette demeure seigneuriale, qui dépend-de l'antique forêt de Sénart, et qui avait été construite et aménagée avec un goût très sûr et toutes les recherches du confort moderne, sera mise en vente mercredi 27 mars, au Palais de Justice, par le ministère de Me Denor- mandie, avoué au Tribunal.

On prévoit que cette vente donnera lieu à des enchères très suivies et très disputées, d'autant que tout autorise à croire que ce splendide domaine ne doit pas rester dans la famille du comte i Raphaël Cahen-d'Anvers.

La Commission des grands travaux du département de la Seine s'est réunie hier pour examiner leprojet d'emprunt proposé par M. Defrance, directeur des affaires départementales.

Les bases de cet emprunt consisteraient à faire emploi de 10 centimes extraordinaires disponibles, ce qui donnerait environ deux cents millions.

Parmi les principaux projets de travaux à l'étude, l'assainissement de la Seine en amont de Paris est prévu pour 8 millions les constructions d'hospices de vieillards, d'écoles, d'asiles d'aliénés, pour 42 millions; l'achèvement des Halles centrales vers la Bourse du commerce, pou» 25 millions, dont moitié à la charge du département; les travaux de routes et chemins, pour 22 millions le transfèrement et la transformation en square de la prison de Saint-Lazare, pour. 5 millions la construction d'une Ecole d'arts et métiers, pour 3 millions.

Enfin, ce grand plan de campagne comporte aussi la construction d'un pont traversant la Seine à l'écluse de la Monnaie, sur le prolongement de la rue du Louvre, et reliant cette rue à la rue de Rennes prolongée jusqu'au quai de Conti.

C'est un très mignon fascicule que le Petit Saint-Thomas édite à l'occasion de son Exposition des Toilettes d'Eté, dont l'ouverture a lieu demain. Il ne contient qu'un simple aperçu des modèles créés cour la saison mais par ces spécimens on peut juger du genre, de l'originalité et de l'élégance bien parisienne dont les costumes et confections de la maison portent le cachet. Même sobriété de goût, même perfection de coupe dans les vêtements les plus modestes on ne saurait mieux faire.

¡

Le magnat qui brûla cet hiver d'un si beau feu pour la «Parisienne» de la Porte monumentale s'est refroidi depuis qu'il l'a vue de près, au point qu'il vient de

refuser définitivement de l'emmener dans sa patrie.

Il la laisse pour compte, et de même l'Américain du Nord et le Brésilien qui avaient manifesté le désir de prendre la suite n'ont plus reparu depuis plusieurs jours.

La« Parisienne »,le grand arc et les deux pylônes de la porte nous restent. Il y a beau temps que le terrain devrait être déblayé, mais on attend, paraît-il, l'amateur, et le dépôt de vieille ferraille et de plâtras qui décore la place de la Concorde et le Cours-la-Reine n'est pas près de disparaître.

Hors Paris

De Saint-Pétersbourg =

« Un officier des plus distingués, le lieutenant-colonel d'état-major Lazarew, vient d'être nommé attaché militaire près l'ambassade russe à Paris. Il partira dans quelques jours pour aller occuper son poste. »

On va frapper, en Italie, de nouvelles pièces à l'effigie du nouveau souverain, ce qui n'est pas unenouvelle; mais ce qui est plutôt gai est qu'on appelle le graveur « M. Speranza della Zecca », ce qui veut dire « l'Espoir de la Monnaie ». Qu'il s'appelle Speranza, soit, mais qu'on l'appelle «M. de la Monnaie», c'est de quoi l'amuser.

Ce qui est plus intéressant, c'est que, sur ces nouvelles pièces, on va changer les armoiries de la maison de Savoie, ou plutôt reprendre les anciennes, l'aigle au lieu de la croix. Il y avait plusieurs siècles que l'aigle avait disparu d'où est- elle revenue? On comprendrait l'aigle romaine, mais c'est plutôt, paraît-il, l'aigle allemande, aux ailes éployées. Il n'y aura bientôt plus de. pays sans l'aigle symbolique les Etats-Unis et le Mexique l'ont prise comme les Hohenzollern et les Napoléons, comme l'Autriche et la Russie qui, elles du moins, l'ont héritée de Rome et de Byzance, l'aigle à deux têtes représentant l'ancien partage de l'empire romain.

Que d'aigles! Mais le coq gaulois à souvent tenu tête aux aigles.

Qui entendre?

D'une part, -certains journaux nous représentent Marseille comme un lieu inhabitable. D'autre part, des amis installés à l'Hôtel du Louvre et de la Paix nous disent que Marseille est charmant par ce beau soleil de printemps, et que tous les paquebots arrivent- et -partent sans aucune difficulté pour les voyageurs. Alors? 9

Nouvelles à la Main

Cascabel demande dans un kiosque un journal du soir.

Il n'est pas encore arrivé, répond la marchande, mais il ne tardera pas, car le porteur me sert toujours la première. Alors, madame, vous devez avoir beaucoup d'obligations au porteur.

Drolichon, parlant d'un usurier aux « bons offices » duquel il a dû quelquefois recourir:

Ah le gredin S'il existe un paradis, il est bien sûr d'aller. en enfer! 1 La Masque de Fer.

"Les Modes"

Le Figaro offre cette magnifique publication en

PRIME GRATUITE

à ses abonnés d'UN AN.

Le troisième fascicule des MODES paraîtra le samedi 30 mars.

LE NOUVEAU DRAPEAU de l'Ecole polytechnique

Hier, à une heure et demie, la principale cour de l'Ecole polytechnique était en fête:

La ire compagnie des élèves était rangée devant la face sud la 2e, face nord. Entre elles; en arrière,, les clairons; en avant, le général Debatisse, commandant l'Ecole; le colonel de Rochas, administrateur tous les membres du corps enseignant et le personnel administratif; les militaires en grande tenue, les civils en habit.

A une heure trois quarts arrive le général André, ministre de la guerre, qui, apprenant que de nombreux journalistes demandent à entrer, donne l'ordre au général Debatisse d'interdire à la presse l'entrée de l'Ecole.

La plupart de nos confrères vont louer des chambres à l'hôtel des Ecoles dont les fenêtres donnent sur la cour d'honneur. Ceux qui ont des appareils photographiques vont prendre tous les détails de la cérémonie.

Moi, j'ai le bonheur de rencontrer rue Saint-Jacques le chat de l'Ecole, François-Joseph, un superbe matou avec qui je suis en excellents rapports. Je l'appelle par son illustre nom; il saute sur mon bras. Quand on nous voit ensemble par la grille, on nous ouvre la porte. Je peux ainsi arriver jusqu'au cortège du ministre de la guerre et me mêler aux professeurs.

A deux heures précises arrive le Président de la République avec le général Dubois, chef de sa maison militaire, en grande tenue; M. Abel Combarieu, chef de sa maison civile, en son uniforme de préfet honoraire; M. Crozier, directeur du. protocole, couvert de broderies et chargé de décorations. •̃ ..̃•'̃' M. Loubet vient remettre aux élèves de l'Ecole polytechnique un drapçàqj

pour remplacer celui qu'ils avaient reçu des mains de l'Empereur, en 1805, le jour de la distribution des aigles, et qu'ils ont perdu en 1815.

Comment, perdu? Cela m'intrigue fort. On ne perd pas un drapeau comme une canne. Il me faut faire une longue enquête d'où il résulte que le drapeau de 1805 étant tricolore, Louis XVIII a voulu le remplacer par un drapeau blanc que n'ont pas accepté les élèves. Ils ont préféré brûler le. premier, qui. portait sur l'un de ses côtés les mots suivants écrits en lettres d'or « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire. »

On les lit de même sur le superbe drapeau qu'apporte M. Loubet et sur l'autre côté duquel il a fait écrire « Défense de Paris, 1814. » Ce drapeau sera doublement cher aux élèves, toujours fiers de la bravoure de leurs aînés.

Après que M. Loubet a été officiellement reçu par le ministre delà guerre qui lui présente le général Debatisse, lequel lui présente le colonel de Rochas et les professeurs de l'Ecole, une délégation de la 1™ division vient se placer devant le Président de la République. C'est M. Japieut, major de cette division, qui comme jadis le 1er sergent Arago va recevoir le drapeau.

M. Loubet lui adresse une allocution à la fois très patriotique et très flatteuse pour l'Ecole; il sait que le drapeau va être en de bonnes mains.

Derrière M. Japieut se tient la garde du drapeau qui se compose du 29 major de la lre division, des caissiers et de deux élèves de la lro compagnie.

Le Président de la République embrasse le major Japieut et procède ensuite à la remise de plusieurs décorations et récompenses.

Il nomme: officier de la Légion d'honneur le chef de bataillon du génie Picquet, qui commande la 1™ division Officiers de. l'instruction publique: le général de brigade Debatisse, commandant l'Ecole le lieutenant-colonel Delort, le trésorier de lre classe Veysset; Officiers d'académie: MM. Duruy, professeur d'histoire; Becquerel, professeur de physique; Collignon, examinateur; les capitaines Benoît et Halluitte. Enfin, il décerne des médailles d'honneur aux employés Pédary, Assézât et Lesieur.

Alors les deux compagnies défilent devant M. Loubet, qui va visiter ensuite l'infirmerie qu'il trouve admirablement tenue, l'amphithéâtre de 'physique où ont déjà pris place des élèves devant lesquels le professeur Becquerel, de l'Institut, est m; train de faire ÏCK cours* "que semble écouter avec.un intérêt extrême le Président..̃_̃̃•̃̃̃ .̃̃-̃•̃

II visite ensuite les collections de physique, la bibliothèque, dite salle du Centenaire, qui est très riche; les collections de chimie, la salle de dessin, les cuisines, les réfectoires, les collections de machines, enfin les casernements et les salles d'études. Tout cela est merveilleusement installé, tout est propre. On aurait l'envie de rester là, si gardes-consignes, maîtres, moniteurs d'escrime, sapeurs n'étaient dans leurs salles respectives, ayant l'aspect terrifiant qu'ils doivent avoir dans le service et qu'admirent les officiers.

Après cette visite, le drapeau est porté chez le général par la lre compagnie, musique en tête.

Pour que soit longuement fêté le passage du chef de l'Etat, une permission de nuit est accordée aux élèves. Il est quatre heures. M. Loubet se retire. Aussitôt quelques élèves s'empressent de profiter de la .permission. Ce nouveau drapeau sera joliment aimé.

if**

Pendant ce temps, M. Loubet se dirige vers la rue d'Ulm, où il veut visiter l'Ecole normale supérieure. Sur le seuil, se trouvent déjà MM. Leygues, ministre de l'instruction publique Perrot, directeur de l'Ecole; Liard, directeur de l'enseignement supérieur; Bédorez, directeur de l'enseignement primaire Wallon, May, etc.

Ces messieurs conduisent le chef de l'Etat dans la salle des fêtes, où sont i réunis tous les élèves. M. Përrot lui adresse un discours dans lequel il parle des opinions républicaines de l'Ecole. Elles sont d'ailleurs légendaires.

M. Brunel, major des anciens, adresse à M. Loubet un gentil compliment. Le Président de la République répond. Il félicite M. Wallon, père de la République, et ceux qui, comme lui, se sont ralliés au gouvernement de la France. Les élèves crient: « Vive la République Vive Loubet »

Le silence rétabli, M. Perrot prononça l'allocution suivante

Monsieur le président,

Maîtres et élèves, nous vous remercions tous de votre visite. Vous aviez bien voulu nous la faire espérer un soir de l'an dernier, lorsque vous nous aviez fait l'honneur d'assister à notre bal de bienfaisance. Mais c'est vous qui avez tenu à réaliser cette espérance avant que la discrétion nous eût permis de vous rappeler votre promesse. Nous sommes très touchés que la pensée vous en soit venue et que vous ne nous ayez pas oubliés. Cette visite du chef de l'Etat sera l'un des souvenirs qu'emporteront de l'Ecole les promotions qui la çomposent aujourd'hui celles qui les y ont précédées y avaient vu venir les Présidents Thiers, Carnot et Casimir-Perier.

S'il y a, d'ailleurs, en France, une maison où le Président de la République, surtout quand il comprend sa tâche comme vous faites la vôtre, soit certain'de ne rencontrer pour l'accueillir que des sentiments de vive et respectueuse sympathie, c'est bien l'Ecole normale. L'Ecole, avant que fût proclamée la troisième République, était déjà républicaine de tendances et comme d'instinct. M. Liard pourrait vous le dire, lui qui, en 1869, allait avec quelques-uns de ses camarades soutenir dans les réunions électorales du quartier la candidature de Jules Favre au corps législatif. Après 1870, ce fut l'un des nôtres, le vénérable doyen de notre association, M. Wallon, qui eut l'honneur de décider l'Assemblée nationale à voter la Constitution par laquelle la République était enfin oigsr


siisée. En 1895, qnaad nous préparions notre centenaire, les dw& Chambres du Parlement étaient présidées par deux des nôtres 2 GhaU demel-Lacour et Burdeau,,

De nouveaux cris de î «-Vive la Répujblique! Viv$ Loubet! » retentissent. Les i élèves acclament également les ministres de la guerre et de l'instruction publique.

Il est cinq heures quand M. Loubet iquitte larue d'Ulm, II était à l'Elysée à cinq heures et demie.

Charles Chincholle.

M JQUEÏÏÏEE

Dimanche 24. mars

Çpocfe Courses de chevaux à Auteuil (deux heures). Championnat interscolaire de fleuret (deus<heures",26,rue .j Saint-Guillaume), Premières courses sur 1 liste de l'Union yélocipédique de France (deux heures et demie, vélodrome de Vincanaes)>v Challenge des équipes secondes de cross (dix heures et demie, Ville-d'A.vray). Nfateh de rugby pour le Championnat dé Fraujce entre Bordeaux et Lyon (trois heures, Pare-des-Princes). Réu- nion du « Fusil de chasse » (deux heures, île Sé«uin). alpinisme.- voir « la Journée » d'hier. •

Première Aux Capiacines, £e J& ne sais quoi (neuf heures).

Le dénombrement de. la population Les formules, dûment remplies, devront être déposées ce soir chez les. concierges.

Election lépslsdiv»-: A Ghateaubriant, dans la Loire-Inferieure.

Inaugurations,' A {Saint-Denis, pont sur le canal, écoles maternelles et hôpital militaire, Conférences M. de> MiHoué, sur « Quelques ressemblances entre le bouddhisme et le christianisme » (dewx heures et demie, musée Guimet).– M. H, Mamy :• « la Prévention dos accidents :du trstvail » (deux heures et demie, Conservatoire des arts et métiers). Réunions Assemblées générales de l'œuvre de l'Orphelinat de L'enseignement primaire (deux heures, Sorbanne), de la Société protectrice de l'enfance (deux heures et demie, 8, rue d'Athènes), de l'œuvre de l'Hospitalité de nuit (trois heures, rue de Tocqueville, 59), du Cercle catholique d'ouvriers de Montparnasse (deux heures et demie, 229, boulevard Ilaspail). Banquet du Football (7, rue du Havre). –Banquet, suivi de bal, de l'Ecole d'horlogerie de Paris (hôtel Continental), des Maîtres de lavoirs de Paris .et de la Seine (hôtel Moderne-(

Tour Eiffel Reprise du service des ascenseurs de dix heures du matin à la nuit. En semaine, le tarif de l'ascension jusqu'au sommet est fixé à 3 francs.

Le Monde et la Ville

SALONS

Mme Waddington, veuve'de notre ani, cien ambassadeur à Londres, clôturera jeudi prochain ses réceptions musicales hebdomadaires.

Le programme de jeudi dernier a été des plus intéressants. On a très applaudi la princesse Alexandre Bibesco et la comtesse d'Yanville, deux pianistes exquises; Mlle de Cauvigny, à qui sa belle voix promet un brillant avenir, et M. Emesco, le violoniste si apprécié. Au nombre des invités

Duchesse et Mlles de Bassano, duc et duchesse d'Albuféra, marquisô de Valori, marquise de Saint-Jean-Lentilnac, comtesse de Florian, comtesse de La Tour-ctu-Pin, comtesse de GontautBiron, vicomtesse de Montreuil, baronne Brin, comte de Fontenaalles, comte d'Yanville, M. F. Waddington, marquis de La. Grange, comtes G. et B. de Miramon, M. André de Fduqùïères, M.' Sallandrpiiie de Lamornaix, etc.

Dîner des plus éléçants, suivi de réception, chez là princesse hdmond de Polignac, dans son hôtel de la rue Cortambert, La table était fleurie à ravir de roses de toutes nuances. Au nombre des convives

Duc et duchesse de Gramont, comte et comtesse d'Haussonville, comte et comtesse de Maleissye, comte et comtesse de Bagneux, marquis et marquise de Ludre, duc Decazes comte .Alexandre de Gabriac, comte et comtesse Louis de Périgord. •

Venus après le d!ner

Duc et duchesse de Luynes, duc et duchesse de Brissac. duchesse de La Mothe-Houdencourt, comtesse de Brigode, comtesses Lafond, de Castellane, de Lambertye, de Durfort, Vitali, d'Andlau, de Cossé, de Castéja; marquises d'Eyraïgues, de Monteynard, de Bailleul; princesse Alexandre de CaranianChimay, Mme G. Le;grand, etc.

Pendant la soirée, on a beaucoup applaudi Félicia Mallet et Fursy dans leur répertoire. Brillant dîner chez Mme Andral, dans ses salçns du Cours-la-Reine, Convives M., Mme et Mlle Casimir-Perier; M. et Mme Lefèvre-Pontalis, baron, baronne et Mlle de Nervo M. et Mme Lee Cbilde, M. Mézières, de l'Académie française, etle marquis de Nadaillac, Autre élégant dîner chez la comtesse Bertrand de Blacas. Les convives étaient Comtesse de Mun nje princesse de Beauvau, prince et princesse d'Hénrn, comte et comtesse ftostaing de Pracomtal, comte et comtesse Gonzague Costa do Beauregard, comte de Clapiers, comte Stanislas de Castollane, M. de Kerjégu, député dii'Finistère.

RENSEIGNEMENTS MONDf\lNS

L'ambassadeur d'Espagne a quitté hier 'Paris par le Sud-Express pour se rendre à Madrid où il restera une huitaine de jours Pendant son absence, l'ambassade d'Espagne sera gérée par le marquis de Novallas çn'fonç- tions de charge d'affaires,

MARIAGES

On a célébré, hier, au temple de l'Etoile, avenue de la Grande-Armée, au milieu d'une nombreuse assistance, le mariage du baron de Waldner de Freundstein avec Mlle Jeanne Hottinguer. Dans le cortège et dans l'assistance Baron et baronne de Dietrich,, baron et ba» tronne H. de Bethroann, MM. François et Mauv. rice Hottinguer, baron et baronne de Berckheim, duc et duchesse de La Trémoï'lle, prince et princesse de Wâgram, duc et duchesse des Cars, Mme Philippe Hottinguer, baron de Schickler, comtesse Edmond de Pourtalè?, comtes et comtesses Jacques et Hubert de Pourtalès, marquis et marquise de Brantes, M. de La Haye-Jousselin, baron et baronne Maurice de Bussierre, viconîts et vicomtesse de La Redorte, vicomte et vicomtesse. d'Parcom't, M. et Mme Thuret, ba-- ronne d'Adelsward, M-.et Mme George Munroë, vicomte et vicomtesse de Chav^gnaç, etc.

*VEUIL

Sur la demande de S. A. I. et R. Mme la comtesse d'Eu, une messe pour le repos de l'âme de S. A. I. et R. la comtesse d'Auqila sera.célébrée en l'église paroissiale de Boulogne-sur-Seine, mardi prochain, 26 courant, à onze heures.

Une messe 4a bout de l'an sera célébrée mardi prochain, à dix heures, en l'église, Notre-Dame de Lorette (çhapelle Sajnt-Syacinthe), pour 1e repos de l'âme du regretté Louis Enault.

La vaste basilique de Sainte-Clotilde ne suffisait pas à la foule accourue, hier, pour assister aux obsèques du vice-amiral de Dompierre d'Hornoy, ancien ministre de la marine, grand-officier de la Légion d'honneur. Le deuil était conduit par le lieutenant de vaisseau Charles de Dompierre d'Hornoy, fils du défunt; le vicomte Gaston de Saporta, son gendre; MM. Henri et Gérard de Dompierre d'Hornoy, ses petits-fils. Reconnu dans l'as.sistance

Le ministre de la guerre, les vice-amiraux Brown deColstoun, Parrayon, Péphau, Bienaimé, Hamann, de Boissoudy, Puech, Duaas-Vence,

Galibier, de La Jaffle, de î«M}Ui*£e, fle "Litea, Roustan, Paul Martin, Lâfont, Bonie, Gervais le contre-amiral Turquet de Beaureg-ard.les généraux duc d'Auerstedt, grand chancelier de la Légion d'honneur Boitard, baron Rebillot, de Blïé, Haillot, comte Kspivent de La Villesboisnet, Rostang, de Roincé, du Bessol, Délaisser, Massing; les capitaines de vaisseau Reynies, d'Hombre; le capitaine de frégate Adigard, etc. Marquis de Robi en, comte de Panevinon, marquis d'Iméoourt, marquis de Fayet, comte de Rambuteau, vicomte de Legge, comte H. d'Hunolstein, comte de Jarnac, marquis du Crozet, comte C. de Maleissye, marquis de Goulaine, vicomte Amelot, marquis de La Roche-Aymon, marquis de Monteynard, baron de Freycinet, comte de Miramon-Fargues, marquis du Douët de Graville, comte de Colbert-Turgis, duc de La Roche-Guyon, marquis de Versainville-Odoard, Roger Lambelin, marquis de Maillé, duc de Lorge, marquis de Miramon, comte de Montaigu, A. Girod de l'Ain comte Olivier de Beaumont, Drake del Castîîlo, comte de Thannberg, Carl La Chambre, comte H. de Beauffort, marquis de Falandre, comte H. de Bon vouloir; comte G. de Vauguion, marquis de Campaigno, comte Léon de Laubespin, comte de Pontgiband, comte Hallez-Claparede, marquis de Bérolle,- marquis de Leusse, baron P. de Dompierre, comte -de Lambel, comte d'Yanville, comte d'Arjuzoâ, marquis de Courcy, duc de Mortemart, comte de Villebresme, marquis de Sayve, «comte de Durfort, comte d'Espeuille-Vicence duc de Vicence, marquis de Segonzac, vicomte de Durfort, marquis du Luart, baron Creuzé de Lesser, baron î. Evain, comte de Couronne!, marquis de Chasseloup-Laubat, marquis d'Audiffret- Pasquier, comte de Lévis-Mirepoix, marquis .de Lévis, comte E, de Moustiers, marquis de Vogué, marquis de Bailleul, Paul Leturc, comte Gabriel de Castries, <x>mte Lanjuinais, marquis de Clermont-Tonnerre, marquis do Saporta, Léon Fould, comte de Chavagnac, comte Humbert de Marcieu, comte Arthur de Wall, marquis de Forbin, duc des Cars, marquis de La Ferronnays, comte de Nicolay, Gavini de Campile, comte B. de Bouillé, marquis de Laborde, comte Louis de Périgord, duc d'Albuféra, marquis de Courtarvel, duc de Bauffremont, comte A. de La Rochefoucauld, duc de Vallombrosa, baron de La Bouiljerie, marquis de Tracy, vicomte de Bourtjueney, marquis de La Bourdonnaye, marquis de Fraysseis, marquis d'Auray, comte de Florian, comte de Bruce, comte Pillet-Will, M. Amédée Dufaure, marquis de Lespinay, marquis de Maupeou, marquis de Poléon, marquis de La Jonquière,. baron du Charmel, marquis et comte de Montgon, baron de Montesquieu, comte A. de La Roche-Aymon, comte Christian de Brissac, marquis de Saint-Paul, comte d'Arlincourt, marquis de Corberon, vicomte Curial, vicomte de Pomereu, comte Jacques de Bry^as, prince Gérard de Lncinge-Faucigny, duc de Reggio, marquis de La Moussaye, comte R. Le Gonidec de. Traissan, comte Roger de Chabrol, marquis d'Estampes, comte A, de La Panouse, duc d'Audi ffret-Pasquier, marquis de Candolle, comte de Nettatlcourt, marquis de Capellis, prince Ferdinand de Lucinge-Faucigny, vicomte Robert de Monti de Rezé, etc.

Après la cérémonie religieuse, le corps a été transporté, à Ambarès (Gironde), où aura lieu l'inhumation.

Nous apprenons la mort De Mme d'Hendecourt, née Morisseau, décédée subitement à Paris. Elle laisse une fille et deux fils, dont l'aîné a épousé Mlle de Waru; De M. Georges de Saint-Genis, décédé à Vitry-leFrançois (Marne). Ferrari.

LES AFFAIRES DE CHINE

ta question de la Mandchourie

Les nouvelles relatives à la ratification du traité russo-chinois sont contradictoires. Une dépêche dit que le traité sera signé le 26 mars et qu'on n'y a pas changé un seul mot. D'autres dépêches, arrivées à New-York, disent au contraire.que des changements y ont été apportés, que les plénipotentiaires chinois ont fait connaître ces modifications à la Cour et que celle-ci a répondu par un édit déclarant que lé traité russo-chinois ne pouvaitrecevoir la sanction impériale.

D'après une information de Shanghaï, les modifications à la convention de la Mandchourie porteraient principalement sur les points suivants

Suppression de la clause cédant Kintchao à la Russie; renonciation de la Russie à obtenir des privilèges exclusifs en matière de mines, de chemins de fer, etc., en Mongolie et dans le Turkestan retrait de la clause limitant les locations de terres, à Niou-Tchouang, aux étrangers addition d'un nouvel article stipulant que la Chine ayant rompu ses engagements en donnant les chemins de fer de Chan-Haï-Kouan et de Sin-Min-Ting comme gages d'un emprunt étranger, concède en échange aux Russes une ligne allant d'un embranchement quelconque de la ligne existante à la frontière du Tchili et jusqu'à la Grande Muraille.

Quoi qu'il en soit du traité, il est certain que la situation des Russes en Mandchourie ne sera pas atteinte. Les Novosti sont dans le vrai en exhortant l'opinion publique anglaise à apaiser son hostilité contre la Russie en ce qui concerne la Chine, et à se résigner à la situation acquise par la Russie en Mandchourie, car rien ne saurait la modifier. Aussi bien, il semble que le gouvernement anglais n'est pas près d'emboîter le pas à l'opinion publique, ou tout au moins à la partie de l'opinion publique qui se montre hostile à la Russie. A la Chambre des communes, M. William Redmond a questionné le gouvernement sur son attitude en vue de l'action de la Russie en Mandchourie. Lord Cranborne a seulement répondu que la Russie avait, à différentes reprises, exprimé son intention de respecter l'intégrité de la Chine, et que le gouvernement anglais n'avait pas reçu avis qu'elle y eût porté atteinte.

L'incident de T/e/j-Ts/n

Les sentinelles et les postes anglais et russes se sont retires, après s'être salués mutuellement.

Les Anglais ont déclaré que l'enlèvement des bornes de la concession russe avait été le résultat d'un malentendu, et que les autorités militaires n'avaient ni ordonné ni connu cet enlèvement. Les travaux du garage sont suspendus jusqu'à ce que les deux gouvernements se soient mis d'accord sur la question de la propriété et jusqu'à ce que l'entente sur ce point spécial soit établie.

Les négociations

Les ministres travaillent en parfaite harmonie. Tout marche d'une façon satisfaisante, excepté en ce qui concerne les gardes des lignes de communication de Pékin à la mer et le démantèlement des forts. Ce sont des questions purement militaires, sur lesquelles les généraux feront connaître leurs décisions aux ministres.

On mande de Pékin que sir Robert Harta présenté àLi-Hung-Ghang un projet indiquant le moyen de payer les indemnités en utilisant les revenus actuels, sans reeourirsà de nouvelles sources de revenus qui^nécessiteraient le contrôle des étrangers.

Marc Landry.

Pékin, 22 mars.

Le maréchal deWaldersee annonce que les postesïanglais et russes se sont retàés.

dans la mâtinés à Tien-Tsin, comme il ayaii été convenu.

L'état sanitaire du corps expéditionnaire est excellent.

Lâ POLITIQUE Extérieure 1

Le bilan des négociations

Nos lecteurs connaissent depuis hier, par l'analyse très claire et très complète qui leur en a été donnée, le Livre bleu relatif aux négociations de lord Kitchener avec le général Botha. Le texte même de ces documents, ce qui s'y trouve et ce qui ne s'y trouve pas, les changements de ton que l'on y relève, appuient quelques commentaires. Une chose d'abord est évidente, c'est que Botha, lors de la première entrevue, avait consenti sinon formellement, du moins implicitement, la seule concession quel'amour-propre anglais fûttenu d:exi- ger de lui, puisqu'il acceptait de négocier sans revendiquer préalablement la promesse de l'indépendance. Un second point est également certain, c'est qu'il n'a pas, au cours des pourparlers, modifié son attitude, et que ce résultat semblait à lord Kitchener assez important pour mériter sur les questions secondaires quelque condescendance. Une dernière vérité est enfin hors de doute, c'est que cette condescendance a été jugée excessive par M. Chamberlain et qu'il a préféré sacrifier l'ensemble plutôt que de céder sur les détails.

Modération assez inattendue de la part du chef boer, empressement significatif du général anglais, obstination irréductible du secrétaire. d'Etat des? colonies, voilà donc, semble-t-il, ce qu'a mis en lumière la négociation qui vient d'échouer.

Qu'il s'agisse en effet de l'amnistie pour les sujets anglais qui ont pris part à la guerre ou du rapatriement des prisonniers de Geylan, de l'enseignement du hollandais ou de l'organisation du régime représentatif, toujours la rédaction revue et corrigée par M. Chamberlain apporte quelque restriction à celle de lord Kitchener, -et l'intransigeance du ministre désavoue la souplesse du soldat.

C'est là ce qui, en dépit des passions déchaînées dans la presse anglaise, résumera pour l'opinion impartiale ces journées de négociations. On pensera que si lord Kitchener, qui n'a point la réputation d'être pusillanime, a fait les premières avances, c'est que la lutte, dont il a la direction ne lui parait pas en bonne voie. Et dans l'intérêt de l'Angleterre comme dans l'intérêt de la paix, on déplorera une fois de plus l'action persévérante d'un homme qui semble poursuivre à tout prix, bien plutôt que le succès d'une politique nationale, le gain d'une gageure personnelle. Botha passait pour plus pacifique que ses compagnons. Il en convenait le 28 février et hésitait à se porter garant de leurs sentiments. Quelle autorité aura-t-il désormais pour soutenir devant t eux une attitude qu'il est lui-même forcé d'abandonner?

Je me résume Rupture des négociations actuelles, difficulté accrue des négociations, futures, encouragement donné à ceux d'entre les Boers qui veulent la lutte à outrance, humi1iation infligée à lord Kitchener, qui a Fair d'être blâmé de sa hâte à traiter, tel est le bilan des dernières semaines. D'aucuns estimeront que la responsabilité en est lourde à porter.

NOUVELLES

ANGLETERRE

Londres, 23 mars. A la Chambre des communes, après une longue discussion, la Chambre adopte, par 22i voix contre 54, le nouvel effectif proposé pour la marine, et par 196 voix contre 53 le crédit de 5,760,000 livres (144 millions de francs) demandé pour son entretien,

ALLEMAGNE

UNE ALLOCUTION DE GUILLAUME II

Berlin, 23 mars. Dans la séance de la Chambre des députés clé Prusse, M. de Krœ- cher, président, rend compte de la visite faite hier à l'Empereur par les membres du bureau.

Il dit que le souverain a appris avec joie que la Chambre des députés avait exprimé le désir d'organiser une manifestation à l'occasion de l'attentat de Brême. Il ajoute que cet attentat a chagriné l'Empereur, parce qu'il lui a inspiré la conviction que le respect de l'autorité était diminué dans le peuple et surtout chez les jeunes gens, depuis la mort de l'empereur Guillaume Ier.

Il constate, en outre, que le souverain a prononcé les paroles suivantes.:

« Nous tous, à quelque classe de la société que nous appartenions, nous devons nous garder de nous considérer comme exempts de toute complicité dans ce qui arrive, parce que nous n'avons pas employé tous les moyens dont nous disposons. La presse doit tout particulièrement contribuer à maintenir le respect de l'autorité. J'ai confiance dans les députés de tous les partis, qui s'efforceront certainement de renforcer, autant que cela est nécessaire, le respect des autorités. » Berlin, 23 mars. La Gazette de Voss ne croit pas possible que l'Empereur ait voulu établir de corrélation entre l'attentat de Brême et l'ébranlement de l'autorité impériale.

L'Empereur a voulu dire seulement que le misérable de Brême n'était pas le seul à avoir péché contre sa personne.

Les critiques impériales sont dirigées, suivant la Vossische Èeilung, surtout contre les pangermanistes ou agrariens qui, à propos de l'Angleterre ou dos canaux, ont attaqué avec virulence sa politique personnelle. Cette explication est vraie en partie, mais le fait indiscutable que l'Empereur s'est adressé au président du Landtag, où les socialistes ne sont pas représentés, en adjurant tous les partis de s'unir pour la défense de la monarchie, prouve que les paroles de l'Empereur ont encore une autre portée.

Quelques-uns redoutent une nouvelle loi contre le désordre (umsturzvorlage). i Au Landtag, le député Richter a attaqué violemment le président von Kroecher, il lui a reproché d'avoir assimilé l'attentat de Weyland à celui de Nobiling dans son discours de bienvenue à l'Empereur et d'avoir commis un acte inconstitutionnel en transmettant au Landtag un message non contresigné par les ministres.

M. von Krœcher s'est habilement défendu. Il n'a rien assimilé dans sa harangue, dit-il, mais a seulement rapproché deux faits matériellement semblables.

Quant aux paroles de l'Empereur, elles ne sont pas un acte politique mais privé. Le Landtag ayant voté une adresse de félicitations à l'Empereur, avait le droit da connaître sa réponse,

Les conservateurs et le centre, qui forment la majorité, se sont. déclarés satisfaits et le comte Limburg-Stirum a déclaré, aux applaudissements de la droite, que l'Allemagne était heureuse de posséder comme souverain un homme énergique et de grande valeur per-

soimelle, dont chaque parole agit sur les ¢ masses. Ch. Bonnefon.

ITALIE

Rome, 33 mars. A la Chambre, le soussecrétaire d'Etat des affaires étrangères, M. de Martino, répond à une question de M. Rovasenda qui demande quelle est la décision prise relativement aux pétitions présentées au gouvernement pour la continuation du chemin de fer Vievola-Tende et quels sont les accords conclus avec le gouvernement français pour la jonction directe entre TendaNice par la voie ferrée.

M. de Martino déclare que le gouvernement français, ayant l'intention de construire un chemin de fer de Nice à la frontière italienne, via Sespello, proposa l'année dernière de raccorder cette ligne à celle de Coni-TendeSan-Palmazzo, construite actuellement jusqu'à Vievola.

Le gouvernement italien s'est montré disposé à examiner l'affaire'et a adhéré à la proposition d'une conférence de délégués des deux gouvernements afin d'établir les conditions.

Cette conférence, ajoute M. de Martino, aura lieu à Rome aussitôt que les études techniques préliminaires seront achevées sur les territoires français et italien.

Le sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics, M. Niccolini, ajoute que les négociations continuent avec l'espérance qu'elles aboutiront aux résultats désirés.

M. Rovaseda déclare qu'il n'est pas complètement satisfait. t

Il exhorte le gouvernement ne pas laisser échapper une occasion favorable pour opérer le raccordement Coni-Nice, dont il relève l'importance au point de vue économique, commercial et politique.

11 conclut en disant que la réalisation du projet en question constituerait un nouveau rapprochement entre deux nations destinées à. s'entendre en raison de leur communauté d'intérêts.

M. Biancheri constate que la construction de cette ligne est une nécessité absolue. La question doit être résolue non seulement selon "les raisons techniques, mais aussi selon les raisons de l'intérêt politique national. Partant, l'orateur proteste contre les tendances pouvant compromettre cet intérêt national et dit que le Parlement doit intervenir par ses délibérations. (Vives approbations.) M: de Martino donne l'assurance que le gouvernement saura efficacement sauvegarder les intérêts italiens. D'ailleurs, aucune décision ne sera prise sans le consentement du Parlement.

L'incident est clos.

BELGIQUE

RÉCEPTION DE L'AMBASSADE EXTRAORDINAIRE ANGLAISE

Bruxelles, 23 mars. L'ambassade extraordinaire anglaise a été reçue par le Roi à une heure et demie.

Après avoir remis au Roi une lettre autographe notifiant le décès de la reine Victoria et l'avènement d'Edouard VII, l'ambassadeur Eal Edgecumbe a ajouté, en français, qu'il était chargé par son Roi d'un message de sympathie et d'amitié.

Le Roi a répondu en français. Il a notamment exprime sa grande satisfaction de ce que le roi Edouard VII eût nommé un ambassadeur spécial pour lui notifier son avènement.

Puis les présentations ont eu lieu,

RUSSIE

TJNE TENTATIVE D'ASSASSINAT

Sainl-Pélersbourg, 23 mars. Une tentative d'assassinat a été commise contre M. Pobiedonostzeff.

Hier, un peu après minuit, un M. Dagowski, employé dans la province de Samara, a tiré plusieurs coups de revolver du dehors dans le cabinet de travail où le procureur général du Saint Synode était en train d'écrire. M. Pobiedonostzeff n'a pas été atteint. Une enquête est ouverte.

BRÉSIL

Rio-de-Janeiro, 23 mars. On annonce l'arrestation, par ordre du gouvernement, de l'amiral Mello, le même qui fit la révolution du 6 septembre 1893.

̃ v^s^sys^s»

VIENT DE PARAITRE Les Souvenirs militaires du comte Hippolyte d'Espinchal, que publient chez Ollendorff MM. Frédéric Masson et François Boyer, apportent sur les mœurs, la vie sociale et les faits de guerre, de 1791 à 18 1.5, le plus curieux témoignage. Soldat à l'armée de Condé, attaché à la maison du duc de Berry, l'auteur, après diverses aventures à Naples, revient en France et fait toutes les campagnes de 1806 à 1814. Il entre-croise ses récits militaires d'histoires d'amour, de tableaux de la vie parisienne, d'anecdotes piquantes et de révélations inattendues.

Notre Service de Librairie se charge d'envoyer, en France, cet ouvrage contre remboursement.

La Guerre du Transvaal

Le dépit, le désappointement, la colère, tels sont les sentiments avec lesquels laipresse anglaise accueille le Livre bleu relatif aux négociations de paix entre lord Kitchener et Botha.

Le Morning Post écrit

Le gouvernement peut maintenant mener sans remords les opérations à leur fin logique la destruction par la mort, par les blessures, par la capture de tous les Boers encore en armes, et s'ils viennent, faire leur soumission, ils devront s'abandonner à la merci du vainqueur.

Le Times exprime en ces termes son opinion

Des conditions de paix extraordinairement libérales ont été repoussées nous croyons néanmoins qu'elles produiront sous peu un effet salutaire en montrant aux Boers qu'un de leurs meilleurs chefs en était arrivé à cette conclusion que la lutte était réellement terminée et que la prétention à l'indépendance des deux Républiques devait être abandonnée.

Les Daily News et le Morning Leader tiennent un autre langage.

Les Daily News notamment disent On avait fait croire au public que Botha demandait la paix. et cette nouvelle, comme toutes celles qui viennent de la terre des mensonges, était entièrement fausse. La méthode employée pour pressentir Bo- tha n'était peut-etre pas très digne; mais le but de Kitchener était excellent, et il convient de ne pas insister sur ce point. La responsabilité de l'échec des négociations retombe tout entière sur M. Chamberlain.

On ne saurait condamner trop sévèrement sa pernicieuse intervention dans une affaire jugée plus sainement et dans un esprit plus conciliant par lord Kitchener.

En termes mesurés, mais parfaitement nets, sir Alfred Milner, dans le Livre bleu, montre bien que les exigences du ministre des colonies risquent de tout gâter. Et cependant, comme nous le faisions observer hier, M. Chamberlain était moins intransigeant qu'il y a quelques mois.

Hier, à la Chambre des communes, interrogé par un député', il a déclaré que Botha n'avait pas présenté de contrepropositions et n'avait pas formulé d'ob-

jections spécifiques aux conditions de lord Kitchener.

C'est de l'Orange, sans doute, que nous parviendront les prochaines nouvelles militaires. De Wet manœuvrerait toujours du côté de Sénékal, et, quant à la colonne de Lisle, elle estàBurghersdorp, où elle doit recevoir bientôt des renforts.

Maurioe Leudet.

L'ESCADRE ITALIENNE A TOULON (Par dépêche de notre correspondant particulier) Toulon, 23 mars.

La préfecture maritime vient de recevoir la liste exacte et définitive des bâtiments composant l'escadre italienne attendue à Toulon.

La 1re division comprend le Lepanto, cuirassé à réduit central et à barbette, type Italia, lancé en 18S3, coque en acier, 124 mètres de long, 23 de large, tirant d'eau à l'arrière 10 m. 2, déplacement 15,920 tonneaux. Le Lepanlo bat le pavillon de S. A. R. Thomas de Savoie, duc de Gênes.

Voici la composition de l'êtat-major le capitaine de vaisseau di San Ambrosio, premier aide de camp; le capitaine de vaisseau Flores, chef d'état-major le capitaine de vaisseau Aubry, commandant; le capitaine de frégate Corsi, second capitaine le machiniste d'escadre Cibelli, le médecin d'escadre Rho, le commissaire d'escadre Murani, le lieutenant de vaisseau Lovera di Maria, le lieutenant de vaisseau en second Pelloux. Voici la liste des autres bâtiments de la Ire division

Le Sicilia, cuirassé à réduit central, à barbette. type du Re-Umberlo, lancé en 1891, coque en acier, 122 mètres de long, 23 de large, tirant d'eau à l'arrière 8 m. 83, déplacement 13,298 tonneaux; capitaine de vaisseau Oiulani, capitaine de frégate Cerri.

Le Sardegna, même type, lancé en 1890, 125 mètres de long, déplacement 14,210 tonneaux, capitaine de vaisseau Bestonili, capitaine de frégate Gerra.

Le Garibaldi, croiseur type, lancé on 1899, coque en acier, 112 mètres de long, 19 de large, tirant d'eau à l'arrière 7 m. 30, déplacement 7,500 tonneaux; capitaine de vaisseau Viotti, capitaine de frégate Rollo.

Le Varese, croiseur même type, mêmes caractéristiques capitaine de vaisseau Carcola, capitaine de frégate Pastorelly:

L'Agordat, croiseur-torpilleur protégé, type du Partenope, modifié, lancé en 1899, coque en acier, 94 mètres de long,. 9 m. 3 de large, tirant d'eau à l'arrière 4 m. 25, déplacement 1,313 tonneaux capitaine de frégate Cercle, lieutenant de vaisseau Bozzoni.

Wrania, croiseur-torpillef.r protégé, lancé en 1891, coque en acier, 70 mètres de long, 8 m. 30 de large, déplacement 848 tonneaux; capitaine de frégate Picano, lieutenant de vaisseau Frenk..

Le Lampo, contre-torpilleur type, lancé en 1899, coque en acier, 67 mètres de long, 6 m. 05 de large, déplacement 320 tonneaux; capitaine de corvette .Magliani, lieutenant de vaisseau Andrioli Steigno.

La 2e division comprend

Le Dandoio, cuirassé à tourelles fermées, lancé en 1898, coque en fer et acier, 109 mètres de long, 20 de large, déplacement 11,445 tonneaux;

contre-amiral Colteletto, capitaine de vaisseau

Serra, chef d'état-major Comm, capitaine da frégate en second Amodio, lieutenant de vaisseau Marchini.

Le Francesço-Morosini, cuirassé à réduit centrai, à barbette, type Andrea-Doria, lancé en 1885, coque en acier, 100 mètres do long, 20 mètres de large, déplacement 10,000 tonneaux; capitaine do vaisseau Bianco, capitaine de frégate del Bono.

V Andrea-Doria, cuirassé type, mêmes caractéristiques capitaine de. vaisseau Cali, capitaine de frégate Canetti.

Le Carlo- Alberto, croiseur, type du Vittore-Pisaiulancé en 1896; coque en acier, 106 mètres de long, 18 de large, déplacement 6,500 tonnes capitaine de vaisseau Marselli, capitaine de frégate Pescetti.

̃lie.' Partefrope, croiseur-torpilleur protégé i lancé en 1889, coque en'acier, 70 mètres de long, 8 m. 30 de large, déplacement 836 tonneaux capitaine de frégate Mirabello, lieutenant de vaisseau Delpivo de Simone.

Le Dardo (Schidran), contre-torpillour du type Lampo, lancé en 1900, coque en acier, 67 mètres de long, 6 m. 50 de large, déplacement 320 tonneaux capitaine de corvette Bonnino, lieutenant de vaisseau Pignatti Moraho.

LE RECENSEMENT

Aujourd'hui dimanche, 24 mars, aura lieu le recensement quinquennal de la population de la France et des immeubles construits sur son sol.

Cette opération comprend deux parties la réunion des renseignements utiles à la confection des statistiques et le dépouillement des « bordereauxde m aison » des « feuilles de ménage » et des «bulletins individuels », qui se contrôlent mutuelle-

ment.

Les agents recenseurs ont commencé leurs travaux le Il mars. Depuis lors, en province et à Paris, ils sont allés de porte en porte pour recueillir des indications générales qu'ils ont transcrites sur un «carnet de prévision». Cette première en quête était destinée, notamment, à faire connaître le nombre approximatif des feuilles à distribuer.

La remise de ces feuilles s'est effectuée à partir du 21 mars, suivant l'ordre du carnet du recenseur et dans la proportion d'un quart en plus du nombre prévu, car il fallait tenir compte des gaspillages. La feuille de ménage, imprimée sur papier bleu, devra être remplie par le chef de la famille. Les questions posées sont celles-ci « Combien le chef de ménage a-t-il d'enfants vivants? -–Depuis combien d'années est-il marié Lé cas échéant, quelle a été la durée des ménages antérieurs »

Cette feuille, formant chemise, contiendra également la récapitulation des bulletins individuels, les noms des membres du ménage absents et des hôtes de passage (voyageurs, militaires en permission, élèves internes en congé, etc.) Aux aveugles ou sourds-muets est consacrée une colonne spéciale. Pourquoi à ces seules catégories d'infirmes ? 2 Pourquoi pas aussi aux culs-de-jatte, par exemple? Mystère et bureaucratie! 1 Le bulletin individuel sur papier blanc, doitrelater le nom de chaque habitant, fût-ce un nouveau-né ses prénoms, son sexe, son âge, son lieu de naissance, sa nationalité, son état civil, sa résidence habituelle, sa profession exacte et son degré d'instruction. A l'obtention de ces renseignements se borne heureusementlacuriosité administrative. Feuille de ménage et bulletins individuels seront placés sous une enveloppe discrète, généreusement fournie, et laissés aux concierges, qui les remettront aux agents recenseurs lors de leur second passage.

Ceux-ci auront alors à rédiger les bordereaux de maison avec la collaboration des concierges; à dénombrer les locataires par étage, par escalier; à compter le nombre des pièces dont les logements se composent; à savoir si ces logements sont loués en garni ou non, etc., etc. Les immeubles en construction ou en démolition non habités échappent seuls à l'inquisition des statisticiens.

Les voyageurs qu.i ont passé la nuit dernière en chemin de fer, en bateau ou en voiture, seront recensés au lieu où ils

«'arrêteront ou débarqueront aujour*. d'hui.

Le personnel des ambassades n'aura pas à remplir de bulletins individuels, mais les consulats seront recensés comme les habitations ordinaires. •Les hôtels ont reçu autant de bulletins individuels qu'ils logent de personnes, autant de feuilles de ménage qu'ils Ont « de clients isolés ou de groupes d'individus vivant ensemble >». Je cite, ici, le texte même des instructions données aux agents recenseurs. Dans les garnis, un groupe d'individus couchant dans la même chambrée est considéré comme ne formant qu'un ménagé ». ̃* Les gardiens de la paix, tes agents des .` postes, de douane ou d'octroi sont re- r censés à domicile; les gardes municipaux et les gendarmes dans leurs oasernes. '>?̃'̃ Dans les asiles de nuit, un bulletin individuel et une feuille de ménage seront établis pour chaque individu hospitalisé, qui sera compté comme hôte de passage. Une seule feuille de ménage suffira^ pat1 contre, pour la population entièfe d'Uii même hôpital, pour les pensionnaires d'une même sage-femme, etc.Les individus exerçant des professions Y ambulantes: bateleurs, marchands fd- râîns, etc., seront naturellement comptés comme hôtes de passage par les communes sur le territoire desquelles ils séjournent provisoirement. La popu- lation des bateaux sera rapportée a l'ar* rondissement sur la rive duquel, céà ` bateaux seront amarrés aujourd'hui. Aux termes de l'article 2 dudécret du 20 janvier 1901, les catégories de population suivantes n'entrent pas en ligne dé compte pour l'application des lois municipales ou des lois d'impôt les prison- niers; les pensionnaires des hospices, des maisons d'aliénés, des dépôts de mendicité les élèves des lycées et collèges communaux, des écoles spéciales, des séminaires; les membres des communautés religieuses non cloîtrées (à l'exception de ceux détachés au service des hospices ou des écoles) et les ouvriers étrangers à la commune, occupés aux chantiers temporaires des travaux publics. Ces catégories doivent être « comptées à part », au moyen de bul- letins individuels ordinaires et d'une feuille récapitulative unique pour cha- que établissement. ̃ Les militaires officiers, sous-officiers, caporaux et soldats seront recensés en bloc dans les casernes. Les officiers .et sous-officiers non logés avec la troupe, et les employés militaires attachés aux états-majors, aux places, aux directions. aux écoles et aux hôpitaux militaires seront compris sur la liste nominative des habitants. Les marins au service do l'Etat seront recensés comme corps de troupe. Les marins en cours de navigation feront l'objet d'un recensement spé- cial, effectué par les soins du ministère de la marine.

Mais, disais-je récemment à M. le docteur Jacques Bertillon, le sympathique savant qui dirige les travaux statisi tiques de la Ville de Paris, ne craignezvous pas que certaines des réponses portées sur les bulletins, un grand nom- ° bre peut-être, ne soient fantaisistes? :̃:̃>* w Non, répondit-il. Les moyens de contrôle que nous possédons nous met- ktenta l'abri des mauvais plaisants.. D'ail-j leurs, ceux-ci sont peu nombreux. Lors du dernier recensement, en 1890, ils n'ont guère été plus d'une centaine à Paris. Et encore, ce chiffre est-il exagéré, je vous l'assure. D'autre part, on n'a signalé qu'une vingtaine de refus de signer les feuilles. Dans le cas où la mauvaise volonté derhabitanteompromettraitrexactitude des renseignements recueillis, l'administration centrale interviendrait. Elle est armée et peut invoquer la jurisprudence de la Cour de cassation pour faire condamner les réfractaires par le ° Tribunal de simple police. Mais, avant de recourir à. cette extrémité, on ne manquera pas de démontrer aux récalcitrants l'inutilité et la puérilité de leur résistance. Il est rare qu'il faille recourir à l'action judiciaire à propos d'un recensement. La persuasion suffit presque toujours.

La reprise des bulletins commencera •. dès ce soir. Ils devront tous être retirés mercrediau plus tard, à moins de difficultés exceptionnelles. En aucun cas, il ne devra rester en circulation un seul bulletin après dimanche prochain.

En province, le maire aura à dresser un premier résumé et à le faire parvenir à ̃••̃ la préfecture le 5 avril au plus tard. Il é ta- blira ensuite, pour le lor mai, la liste nominative des habitants de lacpmmuno. Les bulletins individuels, les feuilles de ménage, les bordereaux de'maison seront soigneusement empaquetés et adressés, le 1er juin, au ministre du commerce et de l'industrie, en même temps que la feuille de contrôle. Les enveloppes seront détruites.

Le dépouillement détaillé de ces divers documents s'effectuera avenue Rapp, 2 ter, dans les locaux anciennement occupés par le commissariat général de l'Exposition.

Pouvez-vous me dire combien de temps durera, approximativement, ce dépouillement détaillé? demandai-je encore a M. le docteur Jacques Bertillon. L'aimable fonctionnaire sourit dans sa barbe, s'amusant à l'avance de ma stupéfaction

Quatre ans au moins, me déclarat-il. Pour le mener à bien il faudra, vous le concevez, engager un personnel supplémentaire considérable. Et encore, afin d'accélérer le travail, au.ra-t-on recours a > une machine américaine, la Hollerith, fonctionnant à l'électricité. Au moyen d'un mécanisme des plus ingénieux, cette machine compte automatiquement. les indications poinçonnées à l'avance, à main d'homme, sur les feuilles. u

Ajoutons que cette machine a été introduite en France sous les auspices de M.- Jacques Bertillon lui-même qui, pour l'étudier à loisir, s'était engagé sous un nom d'emprunt en Autriche, et collabora, pendant une journée, à un dépouillement.

Suivant des calculs approximatifs, car la première statistique sérieuse remonte à 1850 seulement la population de Paris ne dépassait pas 120,000 habitants au treizième siècle. Sous Henri II, elle était de 210,000 habitants, et sous Louis XIV, de 492,000. En 1798» elle s'était élevée à 640,000 habitants:en 1851, à 1,053,262. En 1861, l'annexion des communes comprises entreJès boulevards dits extérieurs et.l'enceinte fortifiée la porta à 1,090,141. En 1891, elle; atteignait 2,422,969 habitants.

Lors du recensement du 29 mars 1896, la population totale de la France était.de


38,517,973 habitants, ce qui représentait une densité de 72 habitants. par hectare. Sur ce chiffre, le département de la Seine entrait pour 3,340,514 habitants, soit 6,967 par hectare. Paris, à lui seul, comprenait 2,536,834 habitants. Les autres villes les plus peuplées fournissaient les chiffres suivants: Lyon et sa banlieue immédiate, 673,000 habitants; Marseille, 484,948; Bordeaux, 492,979; Rennes, 304,506; Toulouse, 221,300.

Quelles surprises nous réserve le recensement du 24 mars 1901 ?.

Henri Petitjean.

r– *S^\y\

Mouvement diplomatique M. Delcassé ministre des affaires étrangères, a soumis à la signature de M. le Président de la République un mouvement diplomatique qui paraîtra très probablement ce matin au Journal officiel.

M. de Vauvineux, ministre plénipotentiaire, faisant fonction de conseiller d'ambassade à Saint-Pétersbourg, est nommé ministre à Belgrade, en remplacement de M. Marchand qui a succédé, à Stockholm, à M. Catusse, récemment décédé.

Mi Bouleron est nommé ministre plénipotentiaire faisant fonction de conseiller d'ambassade, à Saint-Pétersbourg, en remplacement de M. de Vauvineux. M. Lefaiyre, conseiller d'ambassade à Berne, est nommé à Madrid, en remplacement de M. Pasteur, nommé ministre plénipotentiaire et mis à la disposition du ministre.

M. Thiébaut, premier secrétaire à l'ambassade de France à Washington, est nommé à Berne, et a pour successeur à Washington M. Bruno de Margerie, actuellement à Copenhague.

Donnons quelques notes rapides sur les diplomates compris dans ce mouvement

M. le comte de Vauvineux a derrière lui une carrière des mieux fournies et des plus distinguées. Il a débuté comme attaché à Londres, en 1871. Alla de là à Saint-Pétersbourg, où il fut nommé secrétaire d'ambassade, etoccupa les mêmes fonctions à Constantinople et à Copenhague. Après avoir été ensuite attaché au ministère des affaires étrangères, avec son grade de secrétaire d'ambassade, .M. de Vauvineux retourna à Saint-Pétersbourg où il fut chargé d'affaires par intérim, en 1888; chargé des fonctions de conseiller d'ambassade en 1889 conseiller d'ambassade et ministre plénipotentiaire, fonction qu'il remplissait depuis 1894 et dans laquelle il avait su se faire hautement apprécier.

M. le comte de Vauvineux est officier de la Légion d'honneur.

M. Bouleron, nommé conseiller d'ambassade à Saint-Pétersbourg, a quarantesept ans. Il a débuté en 1875 comme attaché aux archives du Quai d'Orsay. Alla ensuite comme secrétaire d'ambassade à Rome, à Lisbonne, à Tanger, à SaintPétersbourg et au Caire. Il était secrétaire d'ambassade de lro classe à Berlin depuis le 30 décembre 1897.

M. Bouleron est chevalier de la Légion d'honneur.̃̃•̃

M. Pastèùr, nommé ministre plénipotentiairè, est le fils de l'illustre savant. Il a quarante-neuf ans et, après avoir faitla campagne de i870 comme engagé volontaire, il est entré dans lacarrière enlSSO, comme attaché aux archives. Fut envoyé ensuite, après un pertain temps passé au Quai d'Orsay, comme secrétaire d'ambassade à Rome, à Copenhague. Revint ensuite comme rédacteur à la direction desaffaires politiques, et retourna comme secrétaire d'ambassade de lre classe à Madrid, où il était depuis le 11 juin 1895. Chevalier de la Légion d'honneur. M. Lefaivre, qui remplace M. Pasteur à Madrid, a quarante-trois ans. Il a débuté en 1880 comme attaché au cabinet du ministre des affaires étrangères. Successivement secrétaire d'ambassade à Washington, à Athènes, à Constantinople, à Madrid, à Lima; nommé chargé d'affaires en 1891, et, après avoir occupé la fonction à Rio et à Washington, remplissait à Berne celle de conseiller d'ambassade.

Chevalier de là Légion d'honneur. M. Thiébaut, nommé premier secrétaire à Berne, occupait les mêmes fonctions à Washington. Quarante-quatre ans. Ancien vice-consul à San-José de Costa-Rica, consul suppléant à Sanghaï, chargé de l'intérim des fonctions de premier secrétaire à Washington, délégué du gouvernement tunisien au congrès postal à Washington, a signé en cette qualité les conventions arrêtées par ce congrès. Nommé en 1897 chevalier de la Légion d'honneur, et secrétaire d'ambassade de lro classe, poste qu'il occupait depuis 1898.

M. Bruno de Margerie nommé premier secrétaire à Washington, a trente-neuf ans. Il a débuté en 1887, comme attaché à la direction politique. A passé comme secrétaire à Constantinople, à Copenhague, à Pékin; il a été nommé ̃premier secrétaire à Copenhague, poste qu'il occupait depuis le 19 mai 1897. M.Bruno de Margerie est le beau-frère de M- Edmond Rostand, dont il a épousé la sœur.

G. Davenay.

LES OBSEQUES DE GOT Un nombreux cortège d'amis et d'admirâtèurs a conduit hier au cimetière l'honnête homme et le maître que l'art dramatique français vient de perdre. Un amoncellement de fleurs, parmi lesquelles on remarquait la couronne offerte par la'Comédie-Française, fixée à la tête du cercueil, et celle de l'Association des Artistes dramatiques, couvrait le char funèbre. A midi, la levée du corps était faite, au hameau de Boulainvilliers un piquet d'infanterie rendait les honneurs militaires.

La cérémonie religieuse a eu lieu à TégliseMe Notre-Dame-de-Grâce, à Passy, au milieu d'une foule considérable: dans l'assistance, les figures les plus connues du monde théâtral auteurs et comédiens, tout le personnel de la Comédie-Française et plusieurs artistes retraités de la Maison Mme Jouassain, Mme Judith, MM. Taibot, Maubant, Frédéric" Febvre. Mme Pauline Oranger, souffrante, avait écrit pour s'excuser de ne pouvoir être là.

La cérémonie, pendant laquelle M, Fu-

gère, de l'Opéra-Comique, a chanté le Miseremini de Steemann, n'était terminée qu'à une heure et demie. A deux heures et demie, le char funèbre, suivi par les deux fils de l'ex-doyen, entre au cimetière Montmartre, au seuil duquel il est salué par des' groupes nombreux d'amis et de curieux.

Les cordons du poêle sont tenus par le représentant du ministre des beauxarts M. Jules Claretie; M. Bourgeat, délégué du Conservatoire, auquel Got appartint à la fois comme professeur et comme membre du Conseil supérieur de perfectionnement; M. Mounet-Sully, M. Leloir et un ami personnel du défunt. Le cortège se dirige vers une des allées centrales du cimetière et s'arrête à quelques pas de la sépulture où Got va être inhumé.

M. Jules Claretie prend le premier la parole, dans le grand silence de la foule assemblée autour du cercueil.

D'une voix altérée par l'émotion, l'administrateur de la Comédie dit le grand deuil qui vient de frapper de nouveau la Maison. Hier, Sophie Croizette; aujourd'hui, Edmond Got. M. Jules Claretie salue ces deux morts, et raconte en termes éloquents la carrière du grand artiste et de l'honnête et vaillant homme que fut Got.

Je l'aurai défini quand j'aurai dit que c'était un soldat. N'est-ce point le général du Barail qui, dans ses Souvenirs,' évoque la figure d'un petit chasseur d'Afrique blond et de belle humeur, qui animait de ses lazzis de gamin parisien les bivouacs d'Algérie Ce cavalier, gai comme un passereau on le croyait Breton et il était né à Paris, rue de Miromesnil c'était M. Got. Il demeura toujours, au théâtre ce qu'il fut au régiment, et son esprit, sa verve et son entrain égalaient son courage. Et ce courage, presque joyeux, parce qu'il est bien français, voici comment Edmond Got le montra tput entier aune date cruelle et décisive de notre histoire. Messieurs, chaque génération a ses épreuves et nous en avons eu une, l'an dernier, qui fut effroyable. Mais si la douleur fut plus profonde, s'il se mêla des larmes à nos angoisses en 1900, le péril avait été plus grand en 1870-1871, lorsque la Comédie-Française, manquant d'argent à l'heure ou Paris manquait de pain, faillit sombrer dans l'apparent naufrage de la patrie. Et c'est là je tiens à le proclamer bien haut aujourd'hui- que le soldat qu'était toujours resté Edmond Got se montra vraiment à la hauteur du danger. L'épisode est en effet curieux, et l'on saura gré à M. Jules Claretie de l'avoir appris à ceux qui l'ignoraient:

Au dernier Comité de l'année terrible, l'administrateur, M. Thierry, constatait avec désespoir qu'il restait à peine en caisse quelques milliers de francs. Pour donner du pain au petit personnel du logis, tapissiers, balayeurs, machinistes, oi\ se demandait si l'on allait avoir recours au fonds des ouvreuses. Les sociétaires présents à Paris pendant le siège s'étaient déjà à résignés à ne toucher par mois que 80 ou 100 francs par part entière pour payer les appointements des pensionnaires et des employés. Mais beaucoup se lassaient, plusieurs parlaient déjà de chercher à vivre ailleurs et. les plus optimistes entrevoyaient alors l'heure où c'estM. Got qui parle– la Comédie-Française serait finie. Perdue, cette institution dont notre pays est si fier Que faire? Et comment la sauver? En. travaillant. « Travail au dehors, travail à Paris, lutte partout et courage » s'écria M. Got, résolu à conjurer le désastre. Il eut une de ces idées qui viennent aux hommes d'action à l'heure des catastrophes. Il offrit -k ses camarades d'aller jouer à Londres pour payer les artistes qui 'resteraient à Paris et, le Comité ayant adopté son projet, il partait pour Londres, en compagnie de Bressant, avec 300 francs dans sa poche.

Londres, c'était, lui semblait-il, le salut. Il enverrait de là-bas à la Compagnie l'argent gagné. Mais, pour faire des recettes, il faut un théâtre, et les managers anglais ou français demandaient des, sommes considérables à'ce comédien riche de 300 francs. Un directeur plus accueillant se rencontra, M. Barnett, qui offrait dans le Strand son théâtre, l'Opéra-Comique, d'avril au mois d'août, mais qui exigeait 10;000 francs comptant. Où les trouver, ces 10,000 francs ? M. Got écrivait à Paris. On ne lui répondait pas. Puis-je révéler aujourd'hui que M. Got toucha cet argent'chez Berkeley and C<>, parce qu'un admirateur de la Comédie-Française, celui qui me disait « Je suis votre plus vieil abonné », intervint et ordonna au banquier d'avancer 400 livres sterling au doyen? Et ce sauveur n'était autre que le duc d'Aumale. Alors M. Got, devenu directeur, multiplie ses efforts, vient à Paris apporter, à travers les balles des journées de Mai, le produit des représentations de Londres, et le succès moral que ce batailleur était allé chercher en Angleterre devenait un succès d'argent et se prolongeait jusqu'en juillet où, dans une dernière réunion, M. Got saluait au nom d'un comédien et d'un poète, un, poète et un comédien, au nom, de Molière, Shakspeare. L M. Jules Claretie rappelle enfin quelques-unes des grandes victoires dramatiques auxquelles le nom de Got restera éternellement attaché il dit la tristesse de la fin de cette vie de labeur la maladie, les souffrances des derniers mois si stoïquement supportées, et termine Aimons la Comédie qu'il aima, respectons la Maison comme il l'a respectée.

Par la dignité de votre vie artistique, mon cher doyen, vous avez mérité que l'administrateur, que vous aviez connu très jeune, qui fut dès lors votre ami et qui vous survit, vienne dire au nom de tous, en vous remerciant par delà la tombe Celui qui part aujourd'hui fut un grand artiste, un grand travailleur, une âme fortement trempée, un. esprit d'élite, et pour tous il restera, disparu, ce qu'il,fut vivant un exemple.

M. Mounet-Sully prend la parole à son tour, et son discours est un très touchant adieu adressé, au nom de ses camarades, au doyen d'hier par le doyen d'aujourd'hui

Il était parti en promettant de revenir nous voir souvent, mais sa santé s'altéra et ses visites se firent de plus eu plus rares. Le jour où il manqua à la promesse qu'il nous avait faite d'inaugurer avec nous la « Maison neuve », nous avions la sensation du malheur prochain qui nous frappe' aujourd'hui, et la'cérémonie en fut attristée. M. Mounet-Sully rappelle de quelle vénération le nom de Got était resté entouré à la Comédie, et quelle trace profonde les conseils de ce grand artiste ont laissée dans l'esprit de ceux qui travaillèrent et luttèrent à côté de lui.

Mais c'est dans leurs cœurs aussi que le souvenir de Got vivra

Ceux qui l'ont peu connu, ne l'ont pas connu.

Il parlait rarement devant des étrangers ou des indifférents, et la plupart du temps, il se taisait de peur de n'être pas compris. Ce qui lui avait valu une réputation de sauvagerie.

La vérité est qu'il avait une sorte de pudeur singulièrement farouche. Mais c'était un cœur ferme, un esprit droit, une âme tendre, avec un grand besoin d'affection et de confiance.

Il s'enfermait volontiers sous une écorce un

peu rude de scepticisme apparent, de philosophie chagrine mais quand, par hasard, il découvrait autour de lui un être bienfaisant et bon, il avait vite fait dit se livrer tout entier, et alors quelle floraison brusque et éloquente de jeunesse, d'enthousiasme et de foi.

Et, très lentement, d'une voix sonore, superbement vibrante, M. MounetSully prononce les dernières paroles Adieu, cher maître, cher doyen, cher ami. Les questions poignantes qui nous montent aux lèvres, à chaque départ, sont résolues pour vous, sans doute, à l'heure présente. Nos âmes vous suivent à tâtons dans la lumière où vous êtes parvenu, et nos coeurs gardent votre souvenir.

C'est fini. Le cercueil est porté au.caveau devant lequel les amis du mort viennent défiler une dernière fois, et la foule silencieuse se disperse.

Emile Berr.

Nouvelles Militaires

Armée DE TERRE

Circulaire contre l'alcoolisme

Le ministre de la guerre vient d'adresser la circulaire suivante aux généraux commandant en chef en Indo-Chine et à Madagascar, au général commandant en chef le corps expéditionnaire de Chine, au général commandant supérieur des troupes de l'Afrique occidentale, au commandant militaire en Nouvelle-Calédonie, aux commandants supérieurs et commandants des troupes aux colonies

J'ai l'honneur de vous informer que la circulaire du 3 mai 1900, interdisant d'une façon ab-.solue la vente des boissons à base d'alcool dans les cantines des établissements militaires dépendant du département de la guerre, casernes, quartiers, camps et terrains de manœuvres et qui, applicable ,aux troupes coloniales en France depuis que ces troupes sont placées sous mon autorité, entrera également en vigueur pour toutes les troupes du département de la guerre stationnées aux colonies, dès la réception de la présente circulaire.

Les commandants des troupes aux colonies devront, en outre, faire exercer une surveillance constante sur les débits de boisson, notamment ceux tenus par les indigènes et dans lesquels sont généralement mis en vente des produits de qualité inférieure; ils n'hésiteront pas, le cas échéant, a. consigner à la troupe ceux de ces établissements dont la fréquentation pourrait être dangereuse pour la santé des hommes ou dans lesquels des cas d'ivresse auraient été si-, gnalés. Général ANDRÉ. Le drapeau des chasseurs à pied

Le drapeau des bataillons de chasseurs, dont la garde est confiée au 28e chasseurs à Vincennes, sera envoyé à Nice pour figurer dans lé défilé des troupes alpines devant le Président de la République.

Tous les bataillons alpins en garnison à Nice et des détachements des autres batailIons faisant partie du groupe de la défense de Nice assisteront à ce défilé.

Les revues d'appel en 1901

Le général Florentin, gouverneur militaire de Paris, vient de fixer aux dates suivantes les revues d'appel pour les hommes appartenant au recrutement de la Seine'

'1° Le jeudi 18 avril pour les hommes de la réserve de l'armée territoriale de la classe 18S0. 2° Le samedi 25 mai, pour les hommes des classes 1380, 1385, 1890, 1894 et 1898, classés dans les services auxiliaires.

Ces revues auront lieu à huit heures du matin et seront passées aux endroits ci-après désignés. 1° Au 1er bureau de recrutement, porte de la Chapelle, pour les 10e, 19° et 20e arrondissements 2°" Au bureau da recrutement, porte de Passy, pjour les. 1er, ,7e, i5°.et 16» arrondissementsAu-3° bureau de recrutement, porte de-Cïiàtillon, pour les 4°, 5°, 6e, i3' et 14 arrondissements

Au 4e bureau de recrutement, porte de Charenton, pour les 2°, 3°, 11° et 12° arrondissements

5° Au 6e bureau de recrutement, pour les Se, 9°, 17e ot 18e arrondissements

Au bureau central de recrutement, rue Saint-Dominique, 71, pour les hommes en simple résidence à Paris.

Tous les hommes convoqués devront être porteurs de leur livret individuel.

Henri Mazereau.

Armée DE SWer

Le ministre de la marine vient d'ordonner la mise en chantier de deux cuirassés de 14,865 tonneaux et qui s'appelleront la République et la Patrie.

~r~

vs T~M~M M~~HT~

ffilliîjiMASfflll

(Par dépêche denotre correspondant particulier.) Marseille, 23 mars.

Blen que des incidents regrettables se soient produits aujourd'hui, on peut néanmoins considérer la journée comme bonne. Les pourparlers qui ont eu lieu à la préfecture et à la mairie prouvent que la tendance dominante aussi bien, du côté des patrons que du côté des ouvriers, est à la conciliation. Les deux parties en cause comprennent qu'il y a nécessité absolue d'en finir avec les faits déplorables qui se renouvellent depuis plusieurs jours.

La plupart des députés de Marseille, les conseillers généraux et conseillers municipaux ont répondu ce matin à la convocation du maire et se sont réunis à l'hôtel de ville pour discuter sur la situation. La Commission exécutive de la grève avait été également convoquée et avait envoyé plusieurs délégués. Une longue discussion s'est élevée aussitôt. La grande préoccupation des élus était de faire accepter aux ouvriers l'idée d'un arbitrage, seul moyen de trouver un terrain de conciliation. La Commission a fini par accepter sous féserve de ratification par l'assemblée générale des grévistes.

Comme il fallait aller vite en besogne, le maire, qui a le sentiment de la lourde responsabilité qui pèse sur nos administrateurs municipaux, a immédiatement téléphoné à M. Millerand, ministre du commerce. Celui-ci est depuis huit jours en rapport avec M. Féraud, président de la Chambre de commerce, et plusieurs délégués des syndicats patronaux envoyés à Paris. Il leur a fait part de la communication du maire de Marseille et a obtenu leur adhésion de principe au projet d'arbitrage.

Cette nouvelle a une importance considérable, car si l'on entre dans cette voie il est bien probable qu'on ira jusqu'au bout et que la crise sera solutionnée à bref délai.

On annonce ce soir que l'arbitre désigné sera M, Giraud, premier président de la Cour d'appel d'Aix. Espérons qu'un dénouement heureux ne tardera pas à intervenir:

La ville a été occupée militairement pendant toute 1a journée. Sur les quais, des patrouilles volantes circulent en tous sens. Le barrage a été également maintenu et c'est un bataillon du 141° de ligne qui l'a fourni A l'intérieur de la ville, un j

escadron de dragons et de fa gendarme- '1 rie à cheval est placé au bas des allées, de Meilhan. Un escadron de hussards et gendarmes est à l'intersection de la rue Colbert et du cours Belsunce. Un escadron de hussards et gendarmes est sur le quai de la Fraternité, Un escadron de dragons et gendarmes est stationné au cours Saint-Louis.

Ce soir, sont arrivés en gare SaintCharles, par trains spéciaux, les 3e et 4° escadrons du 11e dragons en garnison à Tarascon 30 gendarmes d'Avignon,, 50 gendarmes de la Drôme, 220 gendarmes fournis par le corps d'armée de Lyon. ̃

Malheureusement, ces mesures d'ordre n'empêchent pas toujours les incidents. Ce matin, à l'issue d'une réunion tenue à la Bourse du travail par les employés des tramways en grève, de nouveaux actes de vandalisme ont été commis. Une tourbe de désœuvrés et d'individus suspects s'est jointe aux grévistes pour assaillir les quelques tramways qui circulaient encore sur le cours Lieutaud, les couvrir de projectiles, briser les vitres et blesser les gendarmes chargés de protéger les véhicules. Les manifestants .ont même pillé un chantier de construction pour élever une sorte de barricade sur la ligne de tramways et interrompre la circulation. La cavalerie a chargé la foule, mais sans pouvoir empêcher les groupes de se reformer plus loin pour recommencer les mêmes attaques. Les charretiers en grève ont commis également des actes de violence pour empêcher leurs camarades de continuer le travail. Les ouvriers boulangers euxmêmes ont essayé d'arrêter, par des moyens violents, le pétrissage du pain dans les fours. L'administration a demandé 500 ouvriers militaires qui ont été .envoyés aussitôt. La manutention militaire "de Saint-Charles commencera demain à fabriquer dix mille kilos par jour. Si la crise persiste, la manutention maritime de Toulon prêtera son concours. En résumé, la journée a été tourmentée et fertile en incidents; mais il est probable que si la grève initiale cesse, si les ouvriers des ports reprennent le travail, l'ordre ne tardera pas à renaître. On est entré dans la voie de la conciliation. La plus grosse difficulté est résolue.

solue. Durbec.

Toulon, 23 mars.

Trois croiseurs de la division légère de l'escadre, le Lavoisier, le Linois et le Galilée ainsi que le contre-torpilleur le Dunois, viennent de recevoir l'ordre d'appareiller pour Marseille. Ces bâtiments, qui étaient sous pression, quittent immédiatement notre rade. Les steamers de commerce le Congo et le Polynésien, n'ayant pu embarquer leur charbon à Marseille, ont été autorisés par le ministre de la marine à s'approvisionner dans notre port. Le premier do ces navires vient d'y procéder le second viendra lundi. La garnison de terre et de mer envoie par le premier train à Marseille des détachements de soldats et matelots-boulangers pour répondre aux nécessités résultant de la grève des boulangers.

LES GREVES A MONTCEAU-LES-MINES

(PAR DÉPÊCHE DE NOTRE envoyé SPÉCIAL) MonÉoeau-les-Mine's, 23,œars.Les deux principales revendications formulées par le syndicat au début de la grève consistaient en une demande d'augmentation quotidienne de 25 centimes pour les ouvriers 'gagnant moins de 5 francs, et en une autre de 50 centimes pour les mineurs du puits Montmaillot. Ceux-ci étaient, en effet, les moins payés, leur puits ne renfermant pas de grisou. Il est d'un usage constant, dans les exploitations houillières, que les ouvriers des puits non grisouteux aient des salaires inférieurs à ceux de leurs camarades.

Le principe de cette prime au danger a été consacré par un arbitrage rendu à Carmaux.

Néanmoins, le personnel de Montmaillot s'estimait lésé et voulait que ses salaires égalassent les salaires attribués aux ouvriers des puits à grisou.'C'est pour cela que le syndicat, leur porte-parole, réclamait pour eux, au lieu de 25 centimes, une augmentation de 50 centimes.

A ces revendications, la Compagnie, il y a quinze jours, a accordé une satisfaction partielle. Elle a consenti à élever del5 centimes les salaires des ouvriers payés moins de 3 francs par jour et de 35 centimes ceux de certaines catégories d'ouvriers de Montmaillot. Les grévistes se sont montrés satisfaits de ces concessions, et ils auraient déjà repris le travail si la Compagnie n'avait pas manifesté l'intention de se défaire immédiatement de son excédent de personnel, autrement dit d'environ 450 ouvriers. Cette question des renvois fait en ce moment l'objet des négociations qui se poursuivent à Paris.

On sait maintenant que le licenciement portera sur la partie la moins sédentaire des ouvriers. La Compagnie renverra 295 terrassiers et manœuvres compris parmi les ouvriers du jour, 100 ouvriers des ateliers de réparation et 55 ouvriers de la scierie. Il ne reste plus qu'à désigner nominalement ces victimes. Si elle consent à frapper de préférence les ouvriers à la veille d'obtenir leur pension de retraite et si, d'autre part, le gouvernement veut bien s'entremettre pour placer les autres, l'entente sera facile. En tout cas, l'accord est dès maintenant complet, sur la question des salaires.

Veut-on. savoir, au point de vue des avantages pécuniaires, quel est le résultat de cette longue grève de 64 jours qui n'est pas encore finie? Le directeur avait au mois de janvier dernier promis à son personnel, pourvu qu'il se montrât assidu, une gratification de 2 0/0 sur les salaires. Cette mesure généreuse eût coûté 240,000 francs à la Compagnie. En cessant le travail, les ouvriers perdirent t tout droit à ladite prime. Ce fut le premier bénéfice de la grève. Il faut ajouter à cette perte celle de 64 jours de salaire à 4,000 francs, soit 256,000 fr., et 58,000 francs que la Compagnie eût dû verser pour eux à la Caisse des retraites sans compter le bénéfice d'une année de pension perdue par quelques-uns à la suite de cette interruption de deux mois de travail.

Si l'on additionne ces divers totaux, on s'aperçoit que la présente grève coûte à ce jour aux ouvriers une somme de 554,000 francs.

Qu'ont-ils obtenu en échange? La liberté de conscience? Ils l'avaient depuis la nomination du nouveau direc-.

teui\ La reconnaissance du syndicat2 M. Coste recevait chaque mois ses délégués. Plus de politesse de la part des contremaîtres et ingénieurs ? Des ordres sérieux avaient été donnés afin que les mineurs fussent respectés par leurs chefs. Alors quoi? 15 centimes d'augmentation pour un certain nombre d'entre eux, plus une majoration supplémentaire de20 centimes pour les ouvriers de Montmaillot! Ces concessions coûteront annuellement à la Compagnie une somme de 60,000 francs. Si la grève n'avait pas eu lieu, elle eût été obligée de payer la prime de 2 0/0, c'est-à-dire de dépenser 240,000 francs. Abstraction faite de la perte de bénéfices qu'elle éprouve du fait de la grève, elle réalise donc sur les anciennes conditions une économie de 180,000 fr. Et, si l'on déduit la somme de 60,000 francs qu'elle accorde à certaines catégories d'ouvriers de la perte totale subie par les grévistes, on constate que cette longue lutte leur a coûté 494,000 francs. 1 Il est vrai qu'ils ont été nourris de soupe maigre et qu'ils ont eu la satisfaction d'entendre M. Maxence Roldes tonner contre le ministère. En voyant passer sous ses fenêtres leur cohorte tapageuse, celui-ci a pu rééditer à leur adresse la parole historique « Ils chantent, donc ils payeront. »

A GRENOBLE

(Par dépêche de notre correspondant partictélier) Grenoble, 23 mars.

Les ouvriers peintres se sont mis en grève ce matin. Ils réclament une augmentation de salaire de 15 centimes à l'heure et l'engagement des patrons de n'employer que des ouvriers syndiqués. Cette dernière condition est énergiquement repoussée par les patrons. Quant à la première, elle ne pourra non plus être acceptee par eux tant que le bordereau des prix de la ville, qui sert de base pour le règlement des travaux et dont les effets ne cesseront que le 31 décembre prochain, n'aura pas été revisé et le prix de base augmenté. GUILLET.

« VIEUX » VIN MARIANI A la suite de notre écho relatant la conversation d'un hygiéniste recommandant le « Vieux » Vin Mariani, on nous demande de divers côtés si on peut se procurer ce nectar déjà vétuste. Disons que M. Mariani possède seul quelques rares bouteilles de ce vin amélioré par près de dix ans de cave, et qu'il les cédera volontiers, par petites caisses de six bouteilles, au prix de trente-six francs, sur demande adressée, 41, boulevard Haussmann.

(~##

's^^j~~

Gazette des Tribunaux 1

Conférence DES Avocats Une séance tumultueuse.

Depuis quelques semaines, la Conférence des avocats stagiaires s'amuse à choisir pour sujets de discussion des points de droit d'actualité.

Il y a huit jours, la Conférence décidait, à une très grosse majorité, que « les tribunaux judiciaires peuvent être saisis de la demande en dommages-intérêts d'un particulier personnellement désigné et diffamé dans un discours prononcé par un ministre, au cours d'une cérémonie officielle ». C'était là une discussion contraire à un récent arrêt de la lro Chambre de la Cour de Paris, dans l'affaire Ardant-Millerand. Les stagiaires s'étaient, avec l'autorité qui leur est propre, évertués à donner uneleçon juridique aux magistrats.

Hier, un nouveau point de droit, encore d'actualité, était inscrit à l'ordre du jour de la Conférence. Les orateurs avaient à discuter la question suivante « Les dispositions testamentaires faites à. un établissement des Frères des écoles chrétiennes sont-elles nulles? » Après discours de Mes Yeatman et Merles dans le sens de l'affirmative, et de Mes de Mazières et Marceaux pour la négative. M" Chazot, comme ministère public, prit la parole et soutint l'affirmative.

Il examina d'abord la question de droit, puis, selon l'usage, « élevant » le débat, il fit la critique de l'enseignement donné par les Frères des écoles chrétiennes. Il batailla ensuite contre la conception religieuse des congrégations. Il prononça alors cette phrase, grosse d'orage Je ne veux pas, bien entendu, par les mots de conception religieuse, parler de ces hommes que je vénère et que je respecte profondément, de ces grands réformateurs, fondateurs de religions, ardents semeurs d'idées, qui: s'appellent Moïse, Pythagore, Platon, .Jésus, de tous ceux qui voulurent mettre à la portée des foules les vérités sublimes qu'ils avaient pénétrées; je veux parler seulement, par les mots de conception religieuse, de cette foi dénaturée, de cet idéal abaissé que l'Eglise donne en pâture aux intelligences et aux âmes dont elle prend la direction. Un stagiaire s'étant écrié « Vous froissez nos convictions! » un immense tumulte se produisit aussitôt dans la salle d'où, poussés par des gosiers puissants, émergeaient, de temps à autre, ces mots « Parlez! parlez! » « Et la liberté, qu'en faites-vous? »

Quand le bruit se fut complètement calmé, M. le bâtonnier Léon Devin s'adressa en ces termes à M0 Chazot Mon cher confrère, je crois que vous allez un peu 1 oin et que vous reproduisez ici des mœurs qui ont cours dans une autre enceinte. Vous vous trompez de milieu. Nous ne sommes pas ici dans une réunion publique. Je crois d'ailleurs que vous avez à peu près terminé votre discours et que nous pouvons lever la séance.

Le vote eut lieu aussitôt, vote décidant- que les dispositions testamentaires faites à un établissement des Frères des écoles chrétiennes ne sont pas nulles.

Parmi les membres de la minorité, se trouvait Mlle Jeanne Chauvin, d'une assiduité exemplaire aux séances de la Conférence.

Durant tout l'après-midi, au Palais, le barreau parisien s'est montré fort ému de l'incident que, de l'avis général, on eût facilement empêché. en n'autoriJ sant pas la discussion d'un point de droit d'actualité aussi brûlante.

». Henri Varennes*

G. Durand.

Nouvel h* Bfyèrées.

TERRIBLE DRAME DE LA FOLIE

La femme d'un conducteur d'omnibus, Angèle Chemin, âgée de trente-trois ans, demeurant 14, avenue Hoche, se présentait hier après midi 2, rue Duban, chez Mme Pichon, la nourrice do son bébé âgé de quelques mois.

Elle prit l'enfant dans son berceau et se mit à jouer avec lui

Allons mon chéri fais risette à ma. man

Tout à coup, elle dit la nourrice

Ne trouvez-vous pas, ma bonne Mme Pichon, qu'il fait très chaud ici?

Et, tout en parlant, ouvrant la fenêtre, elle" jeta le petit dans le vide, de, la hauteur du cinquième étage.

Malheureuse! que faites-vous? s'écria la nourrice, qui n'avait pu prévenir son acte et restait atterrée.

Angèle Chemin ne lui répondit que par un éclat de rire elle était folle.

Aussitôt prévenu de ce terrible drame, M, Bacot, commissaire de police, accourut rue Duban. Il envoya l'aliénée à.l'infirmerie du Dépot et fit transporter à la Morgue le cadavre du pauvre petit être, mort sur le coup. L'enquête à laquelle a procédé ce magistrat a fait connaître que, il y a huit jours, Angèle Chemin, se trouvant en visite, à Neuilly, chez une femme Bugnet, avait tenté de se jeter eller même par la fenêtre et que, avant-hier, elle avait essayé, une seconde fois, de se tuer en, se tirant un coup de revolver.

Son mari regrette amèrement, aujourd'hui, de ne pas l'avoir fait enfermer et pleure son malheureux enfant.

L'ÉTAT DE M""» ZELENINB o ̃L'état de la malheureuse victime du drame du Collège de France est resté stationnaire depuis huit jours. La paralysie s'étend avec lenteur, mais, si aucun accident ne vient accélérer sa marche, Mlle Zelenine pourra vivre encore quelque temps.

La faiblesse de la blessée est extrême. On ne la soutient qu'avec du champagne,.du lait et des oeufs. Son estomac ne pourrait recevoir' d'autre nourriture.

Son frère vient chaque jour passer une heure ou deux auprès d'elle. Il's'installe à son chevet, lui communique les nouvelles de Russie, l'entretient des incidents de la vie parisienne. La' jeune fille écoute son frère avec intérêt, mais parle .extrêmement peu.

Dès qu'elle manifeste quelque fatigue, la religieuse qui la soigne avec le plus grand dévouement fait un signe à son frère. Celuici l'embrasse et se retire.. Tous les deux ou trois jours, Mlle Zelenine reçoit, d'autre part, la visite de son amie VeraGelo, qui arrive à THôtel-Dieu sous la garde de deux agents de la Sûreté.

«.

APRÈS LA PRÉFACE, LE LIVRE

Nos mondaines et nos élégants ont contemplé avec joie les expositions partielles du costume chez High-Life Tailor, 112, rue Richelieu. Aujourd'hui, l'astre du goût brillera de tout son éclat. Dans cette exposition gêné, raie, les costumes tailleurs pour dames, à. 95 francs, et les complets pour messieurs, à. 69 fr. 50, affirmeront, par leur beauté troublante, la supériorité définitive du grand artiste boulevardier.

LES BOÎTES D'ALLUMETTES A BON MARCHÉ M. Boucard, juge d'instruction, vient de renvoyer devant la Chambre des mises en accusation toute une bande d'individus, arrêtés au mois de novembre dernier, sous l'in- culpation de fabrication de fausse monnaie. Ces malfaiteurs avaient mis en coupe ré- glée les bureaux de tabac d& Paris et de la banlieue. Ils se présentaient pour acheter une boite d'allumettes de cinq centimes, et donnaient en paiement une piëée de i ïr. au, mil- lésime de 1898. La plupart du temps la buraliste encaissait la pièce sans s'apercevoir qu'elle était fausse.

Mais tout, hélas! aune fin; un beau jouivune femme faisant partie de cette bande, nommée Verchère, commit un vol chez un marchand de vin de la rue Duris. Elle fut arrêtée et conduite au commissariat de police dn quartier. Là, on la fouilla, et on trouva sur elle un vingtaine de pièces fausses, dont elle se refusa d'abord à faire connaître la provenance.

Mise à la disposition de M. Boucard, elle finit pourtant par dénoncer ses complices les nommés Mage, Bourgine, Veron et Legar- çon. Les quatre individus, ainsi que la. femme Verchère seront défendus devant la Couf d'assises par Mo Baylé et Me Bergounioux. Jean de Paris.

Mémento. M. Léon-Marie Carlior, commissaire de police du quartier du Jardin des Plantas, a succombé, hier matin, aux suites d'une maladie de foie dont il souffrait depuis assez long- temps. Il était âgé ~de soixante et un ans et comptait vingt-cinq années de bons et loyaux ` "services.

Sur mandat du parquet do Parme (Italie), M. Cochefert, chef de la sûreté, a arrêté hier, sous l'inculpation d'abus de confiance et de faux, un nommé Edgard Naudin, vingt-six ans, né à Naples, qui s'était caché sous un nom d'emprunt dans un hôtel du boulevard Rochechouart. Un commencement d'incendie s'est déclaré, hier matin, à six heures, dans l'appartement occupé cour du Commerce, au premier étage, par M. Debilley, régisseur de l'Odéon. Il a été éteint par les pompiers, après une demi-heure de'

travail.

J. de P.

avis: divers,

OPULENCE DE LA CHEVELURE, par V Extrait capillaire des Bénédictins du nont-~ajella. E. SENET, Administrateur, 35, rue du Quatre-Septembre. Se défier des imitations. LENTHÉRIC. Parfum LA FÉRIA. ÏTN MONSIEUR offre gratuitement de fair$ ` lj connaître àtous ceux qui sont atteints d'une maladie do la peau dartres, eczémas, bontons, démangeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, etderhumatismes,un moyen infaillible de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et avoir essayé en vain de tous les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appréciera la but humanitaire, est la conséquence d'un voèu; Ecrire, par lettre ou carte postale, à M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et enverra les indications demandées.

L'HUILE DE FOIE DE MORUE DE LA

PHARMACIE NORMALE

Garantie pure et naturelle,

est recommandée par le corps, médical, 17-19, rue Drouot, et 15-17, rue de Provence. DECOLORATION A SEC des cheveux blancs Jti par la. POUDRE CAPILLUS. Echantillon nuance avec mandat de 5 fr. 50 à la Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre.

Informa/ions

A l'Observatoire. Sont nommés pout' l'année 1901 président du Conseil de l'Observatoire de Paris, M. Fave, membre de l'Institut; vice-président,M. Laussédat, membre de l'Institut; secrétaire, M. Cornu, membre de l'Institut.

A l'Académie des sciences morales. L'Académie des sciences morales et politiques a procédé hier à l'élection d'un membre titulaire dans la peçtjpn. d'économie politique, statis-


tique et finances, en remplacement de M. Maurice Block, décédé.

Au premier tour de scrutin, M. Cheysson a été élu par 15 voix contre 9 accordées à M. Noël; 2 à.M. Beauregard, 2 à M. Lévy et 1 à M. Chevallier.

M. Cheysson est' l'auteur de nombreux et remarquables travaux et mémoires ayant trait aux questions d'économie politique, d'économie industrielle et de statistique.

Une interpellation. Le groupe parlementaire des établissements industriels, qui compte un certain nombre de députés, a décidé d'interpeller le gouvernement sur les mesures qu'il compte prendre pour assurer du travail aux ouvriers des établissements militaires, afin d'arrêter le licenciement annoncé pour le ier avril.

C'est M. Le Hérissé qui doit développer l'interpellation. Une démarche sera préalablement faite auprès des ministres de la guerre et de la marine.

Syndicat de fa Presse parisienne. L'assemblée générale annuelle du syndicatde la Presse parisienne (directeurs des journaux politiques) a eu lieu hier au siège social du syndicat, 19, rue de Provence, sous la présidence de M. Paul de Cassagnac.

Le rapport sur l'exercice 1900, présenté au nom du Comité par M. Georges Rouy, secrétaire général, et l'exposé des comptes lu au nom de M.Fernand de Rodays, trésorier, ont été approuvés à l'unanimité.

L'assemblée a procédé ensuite à la réélection pour quatre ans des membres sortants du Comité, MM. Pierre Giffard (Vélo), Roussel (Vérité française) et Sabatier (Eclair). A l'issue de l'assemblée, le Comité a réélu à .l'unanimité son bureau, qui était ainsicomposé vice-président faisant fonction de président, M. Paul de Cassagnac; secrétaire, M. de Naléche trésorier, M. Fernand de Rodays; secrétaire général, M. Georges Rouy.

Banquet. Le rye banquet annuel de l'Association amicale des professeurs de dessin de la Ville de Paris aura lieu, sous la présidence de M. Georges Leygues, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, aujourd'hui dimanche, sept heures et demie, au café Voltaire, place de l'Odéon.

Actes 0£Q.oiols(

Commercé. Par arrêté du ministre du commerce, M. E/ Magniol, courtier juré d'assurances prés la Bourse de Paris, a été nommé assureur-conseil du ministère du commerce.

TRAVAUX publics. Par décret, sont déclarés' d'utilité publique les travaux à exécuter par l'a Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans pour le doublement des voies principales de la ligne de Paris à Orléans entre Paris et la bifurcation de Vendôme, près de Brétigny. Justice. Un décret du ministre de la justice, précédéid'un rapport au Président de la République, étend à la connaissance des affaires correctionnelles la compétence de la Chambre créée à la Cour d'appel de Paris par la loi du 26 février 1901.

.<

Siffaro à la oB ourse?

9r

Samedi, 23 mars,

A quelques exceptions près, qui ne pouvaient avoir d'influence générale sur le marché, la. séance de ce jour ne présente que des variations de cours sans grande signification.

Chacun agit à sa guise, sans mouvement d'ensemble,: et il n'y a pas grande activité dans les transactions.

La spéculation, qui a eu à régulariser ses positiïnas à lu suite ctes gro&sesrtiluctaatiuns que nous avons constatées au cours'de ces dernières séances, n'a plus pour le moment de nouveaux engagements à prendre. Elle reste dans, l'expectative, en attendant les indications que pourront lui donner les événements.

Les rentes françaises sont inactives le 3 0/0,-petâ. 5 centimes à 101 37,- le 3 1/2. 5 cen-; times également à 102 50.

Parmi les rentes étrangères, c'est aujourd'hui le Brésil 4 0/0 1889 qui se distingue il passe de 62 80 à 68 60 en avance de 80 centimes. Les fonds argentins se contentent de maintenir leur avance importante d'hier l'Argentin 4 O/0, 1896 à 67, le 4 0/0 1900 à 68 95. Pas de changement non plus sur les fonds ottomans le Turc série C à 26 90, série D à 23 77. L'Italien gagne 3 centimes à 95 70. L'Extérieure en perd 10 à 73 20. Les établissements de crédit se maintiennent bien la Banque de Paris, qui annonce un dividende de 25 fr. à 1,073, le Crédit foncier à 664. Le Crédit lyonnais recule de 4 fr. à 1,067 la Banque internationale gagne 4 fr. à 379,

Nos grands chemins, de, fer sont en recul le Lyon de 9 fr. à 1,735 et le Nord de 10 fr. à 2,215. Le Conseil d'administration de cette dernière Compagnie vient de fixer le dividende à 74 fr. comme pour l'année précédente. Un peu de tassement sur le Métropolitain à 503.

Parmi les valeurs de traction, le ThomsonHouston s'avance de 8 fr. à 1,145. Les bénéfices de l'exercice se sont élevés à 5,247,699 fr. contre 5,131,473: L'assemblée, tenue hier, a voté un dividende de 55 fr.

Feuilleton du FIGARO du 24 Mars 1 31 1

FRANÇOISE

XII

Suite

Cependant l'état de Françoise inspirait- des inquiétudes au médecin. La fièvre persistait.. Elle avait des hallucinations. Elle voyait André assis à son chevet. Elle avançait la main pour le tou-,cher et touchait Philippe qui lui disait: Je suis là. Ne parlez pas. Reposezvous, v

Mais elle murmurait en s'adressantà elle-même ̃

̃ .Pourquoi n'est-il pas là? Pourquoi ne vient-il pas? Il peut bien venir. Qu'est-ce qui l'empêche de venir? Chut! Reposez-vous, répétait Philippe'en lui repliant doucement le bras pour l'introduire sous les couvertures. Quand il n'était pas là, devant Juliette, Françoise répétait

Pourquoi ne vient-il pas? Il devrait être la. Comprenez-vous qu'il ne soit pas là?

Elle disait cela dans un état de demiinconscience en même temps une partie d'elle demeurée lucide se rendait très bien compte qu'elle parlait ainsi à sa femme de chambre.

Bientôt, elle ne put supporter d'entendre la sonnerie d'entrée qui vibrait non loin d'elle dans l'offîce.Il fallut, au moyen d'un feutre, en atténuer le timbre. Puis ce fut le bruit de la pendule qui l'irrita, et on dut l'arrêter. Mais on ne put arrêter le tintement de ses oreilles qui l'affo- lait. Le drap brûlait ses membres. Elle cherchait vainement un endroit frais et ne pouvait tenir en place. Et c'était surtout le soir qu'elle redoutait, l'heure où. tombait la nuit. Cette heure lui apportait sa plus grande détresse. Que Philippe fût la ou qu'il n'y fût pas, elle se sentait t '"Traduction et reproduction interdites.

Les Ontribus qui, grâce au concours de la Thomson-Houston, préparent, a-t-on dit, une transformation, montent de 1,155 à 1,198. Il n'y avait pas de raison pour que les autres valeurs de traction accompagnent le mouvement la Parisienne électrique perd 4 francs à 305, les Tramways Sud 3 francs à 311, la Traction 3 francs également à 110; l'Est parisien reprend 2 francs à 384. Les chemins espagnols sont lourds le Nord de l'Espagne perd 4 fr. à 198, les Andaloics 2 fr. à 286, le Saragosse 1 fr. à 286. La Sosnowice fait 2,365 au lieu de 2,370. Le Gaz descend à 997 au lieu de 1,110; le Suez est à 3,675 contre 3,685. Le Rio débute et clôture à 1,449, après 1,451 et 1,445, contre 1,460 hier.

Calmes et fermes, les mines d'or.

La Boursier.

INFORMATIONS FINANCIÈRES L'assemblée générale ordinaire des actionnaires du Credito Italiano, qui s'est tenue le 21 courant à Gênes, a approuve à l'unanimité les comptes de l'exercice 1900 et fixé le.dividende à lire 37 50 payables dès le 25 mars. Ce dividende est le même que celui distribué pour l'exercice précédent.

ïélEgmk iiiwoiœ Du 23 Mars

La crue de la Loire

̃» Cosne. Depuis vingt-quatre heures, la,Loire subit une crue extraordinaire, et les inondations qui en sont la' conséquence dans la Nièvre et dans le Cher causent des désastres incalculables. Les rez-de-chaussée de certaines maisons riveraines du fleuve sont envahies par les eaux. Les habitants sont obligés de déménager.

Entre Cosne et le Cher, la circulation est interrompue, la route entre les deux ponts ''étant submergée. Le service de la navigation prévoit l'aggravation de la situation jusqu'à demain.

Incendie. Onze pompiers sous les décombres « Marseille. La nuit dernière, un incendie s'est déclaré dans une fabrique de cordonnerie, située rue de la Gare.

Les pompiers s'étaient rendus maîtres du feu et une brigade seule était restée sur les lieux du sinistre pour noyer les décombres, quand tout à coup la muraille maîtresse s'écroula, entraînant ce qui restait encore de la toiture.

Deux pompiers ont été ensevelis sous les décombres. Un troisième, après trois heures et demie d'efforts, a été retiré avec les deux jambes brisées.

Huit autres pompiers ont été plus ou moins contusionnés.

Parmi les blessés on signale encore quatre employés de la cordonnerie qui opéraient le sauvetage et qui ont été sérieusement atteints par les décombres et les madriers. Un pharmacien, M. Cambes, qui venait apporter ses soins, a reçu de sérieuses blessures à la tête et dans diverses parties du corps. Il a été transporté à son domicile, dans un état inquiétant.

Le voyage du due et de la duchesse d'Vork w Alger. Ce matin, à onze heures un quart, le vapeur Ophir, ayant à bord le duc et la duchesse d'York, est passé en vue d'Alger. h'Ophir, qui se rend en Australie, est escorté par un croiseur anglais.

Inondations en Espagne

w~w~v Grenade. Le rivière Genil a inondé plusieurs maisons à Loja. Des maisons se sont effondrées à Yllora. La moitié de la ville est privée de communications.

Plusieurs villes de la province de Grenade

sortinûndaes- JQû grands«dégâ±s. sont causas

aux champs, aux routes, aux maisons. Quelques récoltes sont'perdues. Beaucoup de bétail a péri. Deux maisons se sont effondrées à Grenade. Une lillette a été tuée.. ̃

̃ v •• .Areu?.

^s^>^s*^

COURRIER M THEATRES Ce soir

Au théâtre de la Gaîté, dernière représentation de la Mascotte.

Au théâtre des Capucines, 9 heures première représentation de Le je ne sais quoi! pièce en trois actes, de MM. Francis de Croisset et Maurice de Waleffe, pour les représentations exceptionnelles de M. Victor Maurel et de Mme Charlotte Wiehe'

Le comte d'Arleval MM. Victor.Maurel Le marquis d'Evreux Le Gallo M. Bertrand Loberty 1er reporter Girard ;2°. reporter Darcel .'3e reporter ̃ Reniougin 4a reporter Mlle Cléry

La marquise d'Evreux Mmes Charlotte Wiehe La comtesse d'Arleval Miramon

On commencera par le Cas de Mme Carpin, comédie en un acte, de M. Maurice Vaucaire.

A la Comédie-Française, Un Soir. comédie dramatique en un acte, en prose, de M. Georges Docquois, a été admis à la lecture devant le Comité. 1

si seule, si effroyablement seule que des larmes coulaient silencieusement sur ses joues. L'ombre s'amoncelait. C'était la mort qui venait chaque fois. Et alors, dans cette ombre qui envahissait les coins, ouatait les choses, une jupe passait, celle de Juliette. Elle percevait le heurt d'une tasse sur le marbre de la table de nuit, le bruit de la cuiller elle voyait le drap blanc, les meubles blancs, des choses pâles, indistinctes dans la chambre obscure. C'était le moment où on allumait la veilleuse car elle ne pouvait supporter d'autre lumière. Encore, si faible que fût l'éclat de celle-ci, il blessait son regard et on. le voilait d'une dentelle. 'La veilleuse répandait comme une mare lumineuse sur le tapis et au plafond. Et Françoise, reprise par ses hallucinations, croyait voir André se détacher de l'ombre et s'asseoir à son chevet.

Durant toute une semaine, sa vie fut en danger. Un jour, comme le médecin venait de partir et que Philippe- était là, elle devina comme il se retournait qu'il voulait lui cacher ses larmes. Elle pensa « Je suis perdue!» ferma les yeux et pour la première fois, au malaise intraduisible qui l'envahit, il lui sembla qu'elle regrettait la vie. Dès ce moment le cours de ses idées se trouva changé, et d'une façon insensible son esprit peu à peu s'orienta vers le danger qu'elle courait. Elle y arrêta son attention. Elle s'avisa qu'elle existait, qu'elle souffrait en dehors d'André, dans sa personne physique, et qu'il ne dépendait pas de lui de la guérir. Il y avait donc en elle quelque chose qui échappait à son pouvoir? Ce mal qui la tenait alitée, ce mal très ordinaire, très banal qui s'appelait « fluxion de poitrine » était son maître autant qu'André, plus que lui, même. Son être jeune voulait vivre et elle se voyait si près du néant qu'elle en frissonnait d'é- pouvante.'

Cette épouvante fut son salut. Elle domina momentanément tout autre souci et tout autre tourmert. Elle la détacha de tout autre objet de réflexions. Elle

La première répétition d'ensemble musical, orchestre, artistes et chœurs, de l'Ouragan a eu lieu hier, à l'Opéra-Comique.

M. Albert Carré ayant terminé au « petit théâtre » la mise en scène des quatre actes du drame lyrique de MM-. Emile Zola et Alfred Bruneau, on va'commencer dès demain à la régler dans les décors de Jusseaume que l'on dit magnifiques..

La première représentation semble pouvoir être fixée dès maintenant au 15 avril.

Spectacles de la semaine

A l'Opéra lundi, Aida mercredi, Thaïs vendredi, Aslarlé; samedi,' Aida.

A la Comédie-Française, lundi, mercredi, vendredi, samedi, Patrie mardi et jeudi, Denise jeudi (matinée), Phèdre, Monsieur Scapin.

A l'Opéra-Comique: lundi, Loitise mardi, Mireille mercredi, la Fille de Tabarin jeudi, Mireille vendredi, Louise samedi, Orphée.

A l'Odéon lundi, l'Epreuve réciproque et le Conseiller rapporteur mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche (matinéeet soirée), Château historique jeudi (matinée), Misanthropie et Repentir, conférence de M. Henry Fouquier samedi, 5 heures, le Bois, causerie de M. George Vanor.

M. Edmond Stoullig nous adresse la lettre suivante:

Mon cher confrère,

J'ai été navré ce matin, absolument navré de voir, omis mon nom dans la liste de ceux qui assistaient aux obsèques de Philippe Gille. C'était un de mes plus vieux amis. Et pour rien au monde je n'eusse manqué au devoir de le conduire jusqu'au cimetière.

Il y a longtemps, bien longtemps, hélas! J'étais tout jeune, avec lui, à l'Hôtel de Ville, dans ce bureau des brevets d'invention où je voyais déflier les Reyer, les Delibes, les Victor Massé, et d'où souvent il s'échappait, me laissant sa besogne, pour aller aux Bouffes, suivre ses répétitions. Il me mit à la main la plume de journaliste, et m'engagea à écrire. D'où c'est triste à dire les 25 volumes de mes Annales du théâtre.

J'avais conservé avec lui les plus affectueuses relations.

Votre bien dévoué

E. STOULLIG.

Le théâtre Sarah-Bernhardt retient dès à présent les dates de vendredi 29 et samedi 30 mars pour la répétition générale et la première représentation de la pièce de M. Gustave Guiches, Ménage moderne.

Les Variétés annoncentles « trois dernières » représentation du Premier Mari de France et de Vive l'armée!

Aujourd'hui, dernière matinée. Mercredi et jeudi, relâche. Vendredi 29 mars, répétition générale et samedi 30 première représentation de la Veine, comédie en quatre actes de M. Alfred Capus.

Les Amants de Sazy poursuivent au Gymnase une très fructueuse carrière. Les recettes, toujours grandissantes depuis la première, ont été des meilleures parmi celles encaissées par les théâtres durant cette semaine.

Le succès d'interprétation ne le cède en rien à celui de la spirituelle comédie de M. Romain Coolus. C'est, tous les soirs, un vrai triomphe pour Andrée Mégard, MM. Gémier, Frédal, Noizeux, Mmes Samary, Dorziat et la petite Yvonne Debray, charmante dans son rôle d'enfant gàtè.

Pour'parer à toute éventualité, M. Franck vient de distribuer en double de la façon suivante les. principaux rôles des Amants de Sazy ̃•̃̃•̃•

Sântiorne MM. Arquillière Des BorneUe3 ,i Gtougct. Gorgeron Baudoin. Georges Séruzier Sazy Mmes Dorziat Fanny Berthot Mme Salanzy Juliette Blum Manette ̃ Marsàns

'•

La pièce qui succédera aux Amants de Sazy, .quand le succès de celle-ci sera épuisé, est du jeune humoriste Franc-Nohain, dont ce seront les débuts au théâtre. Elle a pour titre 20,000 âmes! et sera jouée par:

Jeune homme MM. Gémier Calfa Arquillière Bedu Janvier Lanownay Frédal Gérôme Noizoux Gilotte Gpuget Ramage 'Baudoin Guibat Séruzier Le président du Tribunal Sicot

Lambert Dujeu Lerouge Verse Le cçmservateur des hypo-

thèques Daunis

Le commt de gendarmerie Delile Le délégué des beaux-arts Vignaua La préfète Mmes Mylo d'Arcylle Mme Ramage Andrat Mme Bedu Bussy Mme Gilotte Marsans Amélie Bedu Jousset

Enfants de chœur, Yvonne, Doudou. agents, un cavalier du train, un voyageur, Société philharmonique, etc.

La pièce de M. Franc-Nohain sera précédée d'un lever de rideau, et le spectacle se terminera par le Pain de ménage, l'exquise comédie de M. Jules Renard qui fut créée au

l'enferma étroitement dans une sorte d'enceinte où la malade oublia l'amoureuse. Françoise s'intéressa à mille détails. Elle avait telle potion à prendre à telle heure, et bien que Juliette le lui rappelât, elle eut la crainte d'y manquer. Sa journée se divisait ainsi en de petits relais. En même temps elle eut la préoccupation de suivre la marche du mal, de discerner sur le visage du médecin s'il s'aggravait ou déclinait. Elle ressentait une douleur au côté gauche chaque fois qu'elle respirait. N'avait-elle pas quelque chose au cœur? Quand elle fut hors de danger et qu'on le lui affirma, elle doutait encore et son esprit replié vers elle ne s'ep détourna point.

Ce fut à cette époque que Philippe, un matin, lui dit qu'André était là, dans la bibliothèque. Elle n'eut aucun saisissement. Elle répondit avec un calme qui étonna celui-ci, et qui l'étonna ellemême

Dites-lui d'entrer.

Il entra sans gaucherie, sans contrition, d'un air dégagé. Un peu de fièvre oppressait encore Françoise. Il crut, à cause de cette oppression, qu'elle était émue et lui dit

Calme-toi. je suis là. C'est moi. Calme-toi.

Françoise, dont toutes les facultés d'observation étaient éveillées, reçut, dans cette instantgrave,une impression ironiquedecette fatuité d'homme. Ce :«Galmetoi. je suis là. » l'avait imperceptiblement choquée, comme une méprise indigne de cet espritavisé.Lacandeur avec laquelle il poursuivit: «C'est moi. Calmetoi. lui fit écarquiller les yeux. L'erreur lui parut grossière et elle ne put s'empêcher, par suite, de la trouver un peu ridicule. Elle démêlait mal encore ses sensations, ou plutôt elle ne les raisonnait point.. Elle le vit s'asseoir à son a chevet regardalepii de sa fine moustache, s'attacha à ses, mains nerveuses. Il semblait -que- ces détails de sa, personne étaient nouveaux pour elle. Quinze jours tout au plus s'étaienj, écoulés depuis leur dernière entrevue, et, sans qu'elle put

13ur Juli

Mar

five o'clock du Figaro par M. Guitry et Mlle Jeanne Granier, et qui sera jouée au Gymnase par M. Gémier et Mlle Andrée Mègard.

Pour succéder au Petit Chaperon rouge, très gentiment interprété en ce moment par Mlle Marguerite Deliane, le théâtre du Châifelet prépare une brillante reprise du Tour du monde en 80 jours.

M.

A ajouter aux souscriptions pour les enfants de Dubroca, M. Duplay, du théâtre Michel, de Saint-Pétersbourg 20 francs.

Trois premières représentations sont an.noncées pour la semaine prochaine Théâtre Sarah-Bernhardt Ménage moderne.

Variétés la Veine.

Gaîté le Capitaine Thérèse,

De Bordeaux #*

« Mlle Jane Stéphane, la jeune et charmante artiste de l'Opéra-Comique, vient de remporter dans Carmen un très vif et très franc succès. »

De Dresde

« Le compositeur Gunkel, auteur do l'opéra Attila, a été assassiné hier soir par une femme qui a tiré sur lui un coup do revolver, dans la voiture de tramway qui le ramenait à Plagwitz, à la sortie de l'Opéra. » Alfred Delilia.

PETITES NOUVELLES

M. Louis Masson, l'auteur de la charmante mélodie Mimosette que nous avons publiée hier matin dans notre «Page musicale», est. le fils du distingué professeur du même nom dont la classe de chant au Conservatoire est si vivement appréciée.

:sooo=-

SPECTAGLËSTCÛNCERTS

LA SEMAINE

A la Bodinière

Aujourd'hui, matinée pour les familles (prix réduits pour les enfants), à 4 h..1/2 Jeanne d'Arc, épopée en ombre en 15 tableaux, musique de G. Fragerolle, paroles de Desvaux- Vérité et Fragerolle. Paris, pièce en ombres de M. Desvaux-Vérité, musique de G. Fragerolle, chantée par l'auteur. Dessins de Callot.

Lundi, à 4 h. 1/2 Séance par le professeur Balsamo, avec le concours de Mme de Maguelone, sur l'Occultisme et la Magie moderne.

Mardi, à 3 heures Conférence de M. Jules Bonnet à propos de la « Philosophie de la longévité »; le « Corps immortel ». A 4 h. 1/2 Conférence de M. George Vanor « Paroles sur la Volupté », suite de la « Théorie du Baiser ».

Mercredi, à 3 heures Ire représentation de II grève. il grève! fantaisie en 1 acte de M. G. Montignac etDuranton, jouée par Mme Marianne Chassaing et M. Robert Saidreau. A,4 h. 1/2 Représentation de 40 minutes d'arrêt, fantaisie en 1 acte de MM. Jules Oudot et G. Fragerolle, musique de G. Fragerolle, jouée par Mlle Germaine Riva et Mme Vàlère Morin.,

Jeudi, à 3 heures: 1re représentation de En avant.Mars, revue en 1 acte de MM. Alphand et Henry Rossi, jouée par Mlle Suzanne Samary et M. Henry Rossi; au piano, M. Louis Henry. A 4.h, 1/2 Jeanne d'Arc, épopée en ombres en 15 tableaux, musique de G. Fragerolle, paroles de Desvaux-Vérité et Fragerolle. Paris, pièce en ombres de M. DesvauxVérité, musique de G. Fragerolle, chantée par l'auteùr. Dessins de Callot. (Prix réduits pour les enfants.)

Vendredi, à 3 heures Conférence de M. Robert Eude sur les « Sermons du P. Didon sur le divorce »; commentaires et lectures de ces sermons.. r-r-A-4 h- 1/2. lre représentation de Coquin .d'Amour, pantomime en 1 acte de M. Blanchard de La Bretesche, musique de M.Bonnamy,jouée par Mmes Beauvay et Léa Léonne, précédée d'une conférence deM.Henry Desnar.

Samedi, à 3 heures Conférence particulière. A 4 h. 1/2 2e représentation de Entre deux airs, fantaisie-revue en 1 acte de M. Zamacoïs, jouée par Mlle Lise Berty,de la Gaîté, et M. Le Gallo, du Gymnase..

Les Mathurins donnent aujourd'hui, à deux heures et demie, une matinée de leur grand succès, Robert Macaire and Co, avec la divette Marguerite Deval et Galipaux. Dans la partie concert, Jules Moy, Marinier, de Reusse, etc., dans leur répertoire.

Ainsi que nous l'avons annoncé, le prix d'entrée au promenoir des Folies-Bergère est de nouveau fixé à deux francs, c'est-à-dire comme il l'était avant l'Exposition universelle. C'est à la demande des habitués de son splendide music-hall et aussi afin de répondre au désir du public qui se passionne pour le patriotique numéro des Turcos que M. Marchand a pris cette excellente décision. Aussi, hier soir samedi, les Folies-Bergère étaient-elles combles,d'autant plus que c'était aussi le début des merveilleuses gymnastes Leamy.

Aujourd'hui en matinée, réservée aux familles, même .spectacle que le soir.

•!• ̃

Jeudi prochain, à trois heures, au théâtre du Vaudeville, première audition des grands concerts symphoniques, sous la direction de

expliquer ce fait, elle ne le reconnaissait plus. Evidemment c'était André, avec son nez. ses yeux, son visage et son allure générale. Et pourtant c'était un autre être. Quelles choses fantastiques s'étaient passées durant son absence qui avaient opéré ce phénomène?Elleleregardait sans illusion, comme à travers une jumelle dont les verres ont été mis au point. Elle fut surprise par exemple de cette particularité négligeable qu'il avait tes oreilles plantées bas et d'une façon oblique. Son teint était pâle d'ordinaire. Elle lui trouva une pâleur « autre »,. et surtout un regard nouveau. Elle eût été très embarrassée pour traduire son sentiment toutefois elle se rendait compte assez vaguement que son âme à elle ne projetant plus sur lui la même lumière, l'éclairage de son visage avait changé. Il disait

Je n'ai trouvé qu'avant-hier le télégramme de Philippe. J'étais parti en excursion avec des amis, et comme on attendait mon retour d'un moment à l'autre, mes correspondances ne me suivaient pas.

Elle répondait

Oui. Oui.

Philippe, en les considérant, songeait « Elle est heureuse. Elle se contient parce que je suis là. » Déjà il se dirigeait vers la porte

Je vous laisse.

Restez, fit-elle, vous n'êtes pas de trop.

Tu n'es pas de trop, répéta Anâré, comme pour marquer qu'il avait encore ici quelque autorité.

Et il reprit

Il parait que tu as été très mal. Un moment, oui.

On a craint pour tes jours.

On a craint.

Il dit, pensif

Nous sommes si peu de chose! Ils se turent un instant. Il avait croisé les jambes et en. balançait une. qui lieurtait le. -bois du lit. Ce mouvementetce bruit fatiguaient Françoise qui le lui fit comprendre d'un signe. Il se redressa.

M. F. Steinbach, avec le programme suivant

Ouverture d'Egmont (BEETHOVEN). Concerto no3 (en sol majeur) (J.-S. BACH), pour 3 violons, 3 altos, 3 violoncelles, et le Continuo par tout l'orchestre à cordes. Violon solo: M. Wendlingr. Le concert de Bach sera exécuté par 21 violons, 18 altos et 8 violoncelles. Deuxième Symphonie (Joh. Brahms) (en ré majeur): Huitième Symphonie (en fa majeur) (BEETHOVEN). Rosanionde (FR. Schubert), entr'acte et airs de ballet. Ouverture de la Fiancée vendue (F. SMETANA (Prodana Nevesta).

On ne peut guère entrer en ce moment dans un concert ou un salon sans y entendre applaudir cette captivantèvalse: Joie d'aimer, dont douze éditions successives, épuisées en moins de deux mois, ont déjà popularisé le succès jusqu'au bout de l'Europe. En effet, à Saint-Pétersbourg, et même à Vienne, dans la patrie de Strauss, l'entraînante valse de Berardi est la joie des bals et le triomphe des chanteuses à la mode. Voilà qui n'est pas pour déplaire à notre amour-propre parisien

:•••:

Voici- le programme des deux matinées données par la Société des concerts modernes en l'honneur 'd'Alfred de Musset et de M. Théodore Dubois, le mercredi 27, dans la salle d'Horticulture, 84, rue de Grenelle, et le jeudi 28, dans la salle des Agriculteurs, 8, rue d'Athènes:

PARTIE Alfred de Musset La Nuit d'octobre, par M. Mounet-Sully, de la Comédie-Française, et Mlle Valentino Page, de l'Odéon. La Niiit de mai, par M. Gerval, de l'Odéon, et Mlle Marie Marcilly, de l'Odéon. A Ninon et Conseils it une Parisienne, par Mile Maria Legault, de la Comédie-Française. Ode à la Malibran, par Mlle Marie Marcilly. La bonne fortune et Lttcie (adaptation musicale de Dussautoy), par M. Geryal.

PARTIE Théodore Dubois Duo de Xavihre, par Mme Oswald,. de l'Opéra-Comique, et M. Paul Daraux, des Concerts-Colonne. Tarentelle, par Mme Oswald. Douarnenez en. Bretagne, par M. Paul Daraux. Concerto, Hymne nuptial et Sonate, pour violon, par M. Enesco. Thème varié et les Abeilles, pour piano, par Mme Marie Pan thés. M. Tli. Dubois accompagnera luimême l'exécution de ses morceaux.

Intermède Danses, anciennes, de Mlle Carissan, par Mlle Cernusco, de la Scala de Milan. La Tournée Vaunel, saynète-l'aitaisie de MM. Xanrof et Chaudoir, par M. Vaunel.

Une causerie sur Alfred de Musset et M. Th. Dubois sera faite par M. Léo Claretie.

A l'Hippo-Palace, ex-Hippodrome, les travaux touchent à leur fin. L'importante transformation qui, en résulte est nécessaire pour le travail équestre qui y sera donné; spectacle d'un genre tout nouveau, inconnu à Paris et exécuté par la troupe la plus importante du monde entier dans le genre hippique. Les écuries ont dû être aménagées pour 170 chevaux et animaux.

Grâce à ses programmes différents en matinées et en soirées, le Théâtre Séraphin a toujours été favorisé malgré la pluie et la crise théâtrale. Les grands, en effet, applaudissent les chanteurs montmartrois en miniature et sont émerveillés par les marionnettes qui laissent bien loin derrière elles toutes leurs devancières les petits, dans les matinées faites spécialement pour eux, remplissent la salle de leurs éclats de rire. Aujourd'hui, matinée à deux heures et demie.

Au musée Grévin, programme du journal lumineux pour cette semaine Cavalcade de la mi-carême, Mariage de la reine de Hollande, Guillaume II passant une revue, Funérailles de la reine Victoria.

A. Meroklein.

lia Vie Spo#tfr/e

L.E TURF ,.r: NOTES SUR AUTEUIL

Belle journée avec deux beaux prix de 20,000 fr.: le prix del'Equinoxe, steeple-chase, que je vois entre Vlau et Haut Brion; et le Grand-Prix du Printemps, entre Loriegt et Ismène. Pour le reste, dans le prix de la Bise Gok et Petit; dans le prix Tant Mieux: Juif Errant et Gratin; dans le prix Revenge Ho hé L'Amour, Chambellan; dans le prix des Bouleaux M. Piperlin, Formaliste. COURSES A VINCENNES

Même froid au trot qu'au galop. La journée n'avait pas heureusement une trop grande importance. On attend les débuts des 3 ans, au commencement d'avril. Le même cheval, Trocadéro, un fils de Napoléon, mort l'année dernière dans sa deuxième année de monte, a gagné deux courses la première et la dernière.

Prix Elan, 3,000 fr., 3,200 m. 1, Trocadéro, à M. A. de Basly, 5\ 25" 1/2 (Leroy) 2, Thétis; 3, Normand; 4, Tzarine.

Non placés Thaïs, Sonia, Théodora, Thérésa, Tourbillon, Nigra, La Poste, Télémaque et Torrent.

Pari mutuel à 10 fr. 38 fr. Placés Trocadéro, 20 fr.; Thétis, 83 fr. 50; Normand, 175 francs.

Prix des Lilas, 3,000 fr.. 3,000 m., 1, Tourbillon, à M. A. Viel, 5' 10" 3/4 (Viel fils); 2, Tant Mieux; 3, Travailleur; 4, Toutè Belle.

Non placés Tocade, Thérésa (Germond), Trie, Thérésa (haras de, Bosc-Renoult), et Thémis.

Un peu de contrainte était entre eux. Ce fut elle qui parla

Maintenant je vais mieux, beaucoup mieux.

Pour une malade tu n'as pas trop mauvaise mine, je trouve.

Encore un peu de fièvre. Mais ce n'est rien.

Ils se turent de nouveau. Couchée sur le dos, elle renversait la tête, maintenant,'sur l'oreiller et regardait fixement les rideaux de ta fenêtre qui faisait face à son lit. Il se leva.

Je te quitte. Tu n'as pas besoin de moi pour l'instant?. Je reviendrai. C'est ça, au revoir.

Il serra une main tiède et molle qui ne répondit pas à son étreinte. Il se sentait un peu intimidé. Il toussa enpassant dans la bibliothèque. Philippe le reconduisit. Tu restes, toi?

Oui, encore un peu.

André eut un demi-sourire qui voulait railler et qui n'était pas de circonstance. Quand Philippe revint il dit à Françoise

Comme vous avez été calme, ma pauvreamie! Quel effort vous deviez faire 1 Elle répondit doucement

Mais non, je n'ai fait aucun effort, je vous assure.

Alors je ne comprends plus. Voilà un être que vous aimez.

Je l'aime encore, mais autrement. Elle ajouta

Ça vous étonne qu'en quelques jours j'aie pu changer à ce point. Moi aussi un peu, mais j'ai réfléchi et je me rends compte de cette vérité. Voyezvous, de souffrir physiquement, d'être en danger de mort, c'e§t quelquefois le plus sûr remède contre les douleurs morales. Une maladie grave guérit d'un grand amour, car elle change le cours de vos pensées, les enlève à l'objet aimé, les déplace, les reporte sur soi, vous rend égoïste. Comprenez-vous vous rend égoïste. Hélas! nous ne sommes pas des géants et nous n'avons que des vertus moyennes. On peut se dévouer, se sacrifier, être animé des sentiments les

Pari mutuel à 10 fr. 67'fr. 50. Placés Tourbillon, 30 fr. 50; Tant Mieux, 37 fr.; Travailleur, 18 fr. 50,

Prix de Levallois, 2,000 fr., 3,300 m.: 1, Rapin, M. Vandenberghe. 5' 36" 3/4 (Vander. berghe) 2, Syrata 3, Sheik. ̃•̃̃;̃ Non placés Smolensk, Cuirassier, Robert Sarcelle et Pastourelle.

Pari mutuel à 10 fr.: 20 fr. Placés': Rapin, 13 fr. 50; Syràta, 20 fr. 50; Sheik, 19 fr. 50. Prix des Giboulées, 5,000 fr., 3,200 m.: 1, Pôle Jean, Mme veuve J. Baylé, 5' 23" i/2 ̃ (G. James) 2, Pastourelle; 3, Saphô; -4, Tra- vailleur.

Pari mutuel à 10 fr. 193 fr. Placés Pole Jean, 40 fr.; Pastourelle, 82fr.; Sapho,37fr.50. Non placés Titania, Sensitive, Rallié, Raphaël, Sauterne, Sylvia et Sans Gêne. Prix de Seine-et-Oise 3,000 fr., 3,000 m.: 1, Tirelire, M. L. Fleury, 5' 02" (J. Basile) 2, Morning Star; 3, Tourterelle,; 4, Tràc ̃ Non placées Tigresse et Ténébreuse. Pari mutuel à 10 fr.: 69 fr. 50. Placés Tirelire, 61 fr. 50; Morning Star, 39 fr.' Prix Grande Dame. 3,000 fr., 3,000 m.: 1, Hrocadéro, M. A. de Basly, 5' 08" 1/3 (Le-' roy); 2, Stang.Ala; 3, Tourterelle; 4, Tur-

quoise.

Non placés: Sultane, Sobriété, Bella,:Tamerlan, Thècle, Thérésa et Sybille. ̃ Pari mutuel à 10 fr.: 90 fr. 'Placés Trocadéro, 27 fr. 50; StangAla, 24 fr.; Tourterelle, 30 fr.. ̃

CONCOURS CENTRAL HIPPIQUE DE PARIS Les travaux d'installation du Concours au Grand Palais ont été poussés très activement et la transformation nécessaire pour l'ouverture de l'Hippique est à peu près complète. Hier, pendant que l'on achevait d'aménagér les tribunes, les tableaux et les objets d'tut du Petit Salon sportif organisé comme les années précédentes étaient 'apportés et déposés dans une galerie voisine de la grande porte d'entrée. Le déballage et l'installation de tous ces envois artistiques ne seront complètement terminés qu'aujourd'hui. Mais nous savons déjà, pour les avoir retournées, que de jolies toiles sont signées Princeteau, Tavernier, Gaston Guignard, Titeux, vicomte de 'Passage, de La Nézière, Desgranges, Georges Busson, etc.

Rappelons que demain lundi lés chevaux de classe, au nombre d'environ cinq cents, doivent arriver et être examinés par le jury. .Mardi sera la véritable journée d'ouverture pour le public, avec le Prix d'Essai.

1 ESCRIME

SOCIÉTÉ D'eNCQURAGEMENT DE L'ESCRIME"

Hier avait lieu l'assemblée générale an- nuelle de la Société- d'Encouragement. On a élu membres du Comité MM. le comte de L'Angle-Beaumanoir, G. de Borda,' baron A. d'Ezpeleta, comte de Lyonne, Lucien Pinaud, membres sortants rééligibles Paul Rigault, en remplacement de M. Corthey, décédé, et le baron de Schonen, en remplacement du comte de Gabriac, démission naive. On s'est séparé après avoir approuvé les comptes du trésorier, et après s'être entretenu des récents et prochains assauts. Kobert Hilton*

PETITES NOUVELLES

Aulomobilisme. L'excursion de quelques membres de l'A. C. F. en, Tunisie a déjà eu pour résultat la fondation d'une société, l'Auto-VéloClub tunisien, dont les présidants d'honneur sont le résident général Benoît et le général de Là, Bëgassière. Le président effectif est, le comte dé Favconnet, dont l'activité bien connue trouvera moyen de s'employer dans notre colonie. Chauffeurs, cyclistes ou photographes doi. L vent une visite à l'Intermédiaire, 17, rue Monsi-gny. C'est là' que se trouve le plus grand choix*"des véhicules et appareils de toutes marques, payables avec .douze mois de crédit.

Football.- C'est/aujourd'hui dimanche que se jouera, à deux heures et demie, au vélodrome du Parc-dos-Princes,- le match du Championnat de France de football-rugby qui mettra en présence les équipes premières du Football-Club do Lyon et du Stade bordelais. Cette rencontre sensationnelle do doux clubs des départements devait primitivement avoir, lieu à Bécon-lesBrùyères; mais après entente avec l'Union des Sociétés françaises do sports athlétiques et le Racing-Club de France, le terrain du vélodrome du Parc-des-Pi'incos, d'un accès plus aisé pour le public, a été désigné. Intérim.

Les assurances souscrites depuis sa fondation (1859) à l'Equitable des Etats-Unis, la plus puissante du monde, dépassent BIX-SJSPT SïII^ÏilAIiBS de francs. Ce total est sans précédent dans l'histoire de l'Assurance-Vie.

LE PARFUM !MPER!AL<~?~

LE PARFUM IMPEBIALfPaa3iâffg[

VIN G. SEGUÏN WoŒant Convalescences, Manqua d'appétit, Digestions difflciles. fièvres. 165. Rue Salnt-Honorô.

R?~BB ~B Fraîcheur

et 8eâut8 2'50l,B'FLACbN.– Toutes Parfumortta. du Teint.

BfJBljfe MALADIES SPECIALES 5n|B DA'

Btntâlf AUCÔPAHIVATe1>V SOUDE 3>BB ̃Remplaçant le Copahu, etc. OUERISON RAPIDE 5 Francs.' Mal«on ALBESPEYRES, 78, F.aubourg St-Denis, RIS.

plus nobles et les plus élevés,il vient toujours un moment où l'instinct parle et où l'amour de soi est plus fort que tout. J'en viens de faire l'expérience, mon ami. Dieu sait si j'adorais André et si j'étais sincère quand, le premier, jour où; le mal m'a pris, j'ai souhaité mourir! Peutêtre même, tant je souffrais de notre rupture, aurais-je été capable, dans une minute de désespoir, de me détruire. Est-ce qu'on sait de quoi Ton ne serait" pas capable pour échapper à cette souf-~ france-là! Mais de se voir chaque jour, à chaque heure, à chaque minute descendre vers la mort, une grande épouvante vous prend. Des forces réagissent en vous. On trouve à la vie un goût nouveau parce qu'on est sur le point de la perdre. L'instinct 'vous porte à vous y accrocher. Pour moi, du jour où j'ai craint de mourir j'étais sauvée d'André. II l'écoutait. Il dit

C'est possible. Oui.

Mais il n'y,pouvait croire. Il pensait « Quand elle sera debout, rétablie, valide, l'amour la reprendra. » Et il la considérait avec un mélange d'admiration et de tendre pitié.

A présent, tout danger. écarté, la guérison de Françoise n'était plus qu'une question de jours. Elle entra bientôt en convalescence. Des cartes, des lettres arrivées en grand nombre depuis que les journaux avaient annoncé qu'elle était souffrante l'emplirent d'un sentiment ému. Il y avait surtout dans le nombre quelques billets d'inconnus qu'elle lut avec attendrissement quelqu'un dont elle avait un jour soulagé l'infortune et qui signait seulement « Votre protégé »; de petites gens qui l'avaient entendue un soir dans V Aventurière et qui joignaient à leur carte un petit bouquet de violettes de deux sous. Humbles témoignages d'une sympathie qui lui fut douce Elle se trouva réconfortée. Une vague de gratitude soulevait son cœur. Elle n'avait plus cette sensation d'isolement et d'abandon. Elle ̃se réconciliait avec la vie. (A suivre.) Louis de Robert^


-M Ml I lIlS-f-tCEEE nouveaux dentiers

EnlftlLLIllfi^llIfCfrfcrésumant les plus

r: IlL -résumanv les plus

grands progrès de l'Art dentaire. Succès consacré. Chez Platenteiir f&. ADLBR, 4, Hue Meyerbeer, En 1/2 Litre et Litre `

M% @Ma

if fHIM SMAIBES

FIBI-HSrÔTr diamant oa cap HV9ITÂTÏ0M

ER ®~a~aoroucaP PARFAire

EaB'-l>8_-«9 1 UpluMbrliiântetlealusdurt parfaite "II

£IL Le01m6fII18nl9LlA8)ütdü! PARFAITE,

2ft. BOaletrard des Italiens. PRIX BON MARCHE.

AUX

TROIS

QUARTIERS ( Boulevard de la Madeleine

hvnm as mars Mise en Vente Spéciale de

ROBES

COHFECTNNS

I Soieries et Lainages Costume de Campagne,

batiste d'Ecosse, garni enire-deux va-

lenclennes, ràçon très soignée valeur fiQ V\ réelle 100 fr. i Le costume Pfieftima foulard imprimé belle aua-

iiUùbUlllG ntô, garni gulpuro Arabe ·

et linon écru, ceinture et lisière velours J**|C V\ assorti. Recommandé Le costums l__w> f*

Costume corlcseraw

Costume tailleur mélangé,

pure laine, Intacnafcie. jupe trois vo-

lants en forme, boléro avec revers gar- i Cf% v\

nls de talPetas kaschmir. Le costpme a-7V

innilOttQ covert-coat, toutes nuances,

i/ul/m&lbB coupe nouvelle, permet-

tant de la porter ouverte ou fermée,

col en peau de soie rempli de piqûres,

doublée taffetas. Doutons nouveaux, 94 ft La jaquette JJ rf

Onlofnt en taffetas noir ajouré et

lUlGLUL brodé sur dentelle de Gluny,

orné de mousseline de sole et cravate, i *JC » devant doublé tafTetas Le paletot I O<9 «^

Patetot en drap, toute$

Paletot tailleur zi^Si

élégante, ouvrant ou fermant à volonté,

orné de baguettes piquées, col recou-

vert desatln cachemlre,doublé taffetas, ^Q *j boutons or Le paletot in#SJ

1/ in a tni liant* en covert-coat me-

JUfJi, LUlUcUl langé, pure laine, °

avec volant en forme garni d'une ba-

guette piguée, entièrement doublée JÉQ |v poîonj^e^ La jupe 7e Doi f?nnir> forme pure en toutes

rolQllUll d'été pure laine, toutes

nuances, avec grand col formant fichu

en toile de soie crème, garni plissé. nn i\ entre-deux et dentelle crème.,Le pelgno! ~r

PrtPin (TOO taffetas, teintes unies

eorstqgos.taffcas, teintes unies

OUI ùUgGù clalres.garnis broderies t%i Crt et galons argent ou or. Exceptionnel. <– 1 iW Phornioottoo très belle tiuaiité de

Ulloiislùoitoo taffetas uni, toutes

nuances, garnies d'un biais taffetas péKln

noir et blanc. Haute nouveauté. «3e Vk Véritable occasion _S,9

/O~~C~O~O~o~'srandTet~~

UIlCHUùGUG se fait en rosé, bleu,

mauve, rouge, paille et gris, larg, o-ôo. n "ÏC Par 5 mètres, non, faite. «/•> O On ha toile pur ill, se fait en rose,

il UjJG Dieu toile, mauve, belge, gris et i q Cfl roujfe. lai'êrour 0»80: La robe non faite t «7i«3U

'n/jî^niaÏÏéTâïTïnTaëTô^ïëTt^Tnto^r

JU,PO#78 garnis itni de toûtes tel~DS.

i/ufJUllO garnis d'un haut volant gau-

fré et quatre entre-deux dentelle. Vk •̃̃: ̃.̃̃̃̃̃̃• Prix oxçsptioimel «5»?

PI/n (J'ne'['m' 1ur,o-3. r

Pungês > imprimé & de jolies dispositions nouvelles, tous i qc

coloris. temeffa 1 e9vo

Rnho nr/ônnrrjo sur tussor, avec

RQ~e prépa~rée 3 rangs de jolie

nllMG fil pfJUl aa z rangs de jolie

dentelle écrue. jupe forme nouvelle,

corsage brodé .et assorti,se ra!t en écru iîQ W seulement. robe non faite 'Vit ™

WrlâWW^rTxî^'

Corsa~e prëpar~ tniôaéoéi'

aiouré.pouvant aller à toutes les tailles,

dispositions et coloris nouveaux. in *TC

Le corsage non fait 1 «?• 3

Ilino hfltia corlcscrcw satin mé-

t/UJJt* langé, tous coloris

nouveaux, volant en forme garni biais

et piqûres, faux-ourlet toile, anglaise. <a Qkf\ La jupe préparée lOivU

~O~C n~~T/y~~O~tS~Ie~le~aIne

P.?p A pirennree toile de laitte

nUlia pi tffllil tSG pure, jupe bro-

derles soie ombrée tout le tour, avec

application tulle point d'esprit ton sur

toïi.Motlfs broderies assorties pour man- *»_; iv cîleset devant du corsage. La robe non faite v9O *r « Robe Trois-Quartiers »

voUe de laine Imprimé, dessins de

foulards par 7 mètres, largeur i-20.«* crt valeur réelle 40 fr. La Robe non /a/?o.ïiO%|

~jOA~ /~o~~7/~ Henatssance,,iupe

fiM dentelle forme nouvelle,

corsage «t manches préparés. fflft «v ̃ La roba non faite en crème IvJU'

î.a. Bobe non faite en noir |<2O<r

RtÛl!1' brodée au

Robe mousseline V™*™

crème ou Jjianche,pols et fleurettes for-

̃ nsant entre-deux à jours. O"* Ct%

Larobepai* IV niêtrss 47 fr. SOetO/iOt»

Organdi jardinières^

carreaux

sur fond couleurs, dessins riches, lar- r%'nt~ geur D~90. Valant 2 fr.90: Le mdtre. ~t,&0

RnhP fJFtSnflP.ÔfiM'oieiïe crème,

nulle pi GfJUI GG sur toile natlo- in Cft

t a OU sur toile ~atto. l~p

nale. La robe non faite avec figurine |«7iOU

/?/t~P ~y~?P toile parisienne

fioùe réclame $&ii?£l™zt-,t.n

La roba non faite par 7"BO en l*20 | |OU

Fetites Annonces v.

ta ligne. •̃•. 6 franoi

Par Dix insertions ou Cinquante lignes

dans le délai d'un mots, la Ligne. 5 francs Pour les annonces d'Emplois et Gens ·

de maison, le mercredi, la Ligne.. 3 francs ta Ligne se compose de trente-six lettres; PUJSIRS PARISIENS

Programi_& des Théâtres

MATINÉES

rANÇAIS. 1 h. 0/0. L'Aventurière; Ba taille de-dames.

0PBRArCOMIQUB..r- 1 b. 0/0. La Fillede Tabarin.

DÉON (1 h. 1/2), T~AUDEVt1LE (2 li.), VARIÉTÉS

(2h.), GYMNASE (SIi^ï'okte-S'-Martin (ih.X), ),

Gaité (2'h.), 'Nouveautés (i h. i/2), BoukkesPARISIENS (2 h. 0/0), Palais-Royal (1 h. 3/4), Athénée (2 h. 0/0), THÉATRE ANTOINE (2 h.), Ambigu (2 h.), Renaissance (2 h.), FoliesDramatiques (1 hi. i/2), Déjazet (2 h.), Cluny (2 heures). _lséine apectacle que ie soir.

Même spectacle que le soir.

fïïOLIES-BERGÈBï; (2 h. i/2), OLYMPIA (2 h.), CASINO f »B PARIS(2 h.l/2),SC-ALA(2h.l/4),ELDOKADO" ̃(2 h. i/2), LES Mathcbins {2 h. 1/2), Parisiana (2 h.), La. CIGALE (2 h. 1/2); Ba-Ta-Clan (2 _.), Théâtre Séraphin (2 lï. i/2), GRAND Guignol (2 h.), Robert-Hoùdin (2 h..1/2), [ KÔDVKATJ-.CffiQUE (2 h. 1/2), CIRQUE D'HlVER ̃. (2_ h..1/.2)T Cirque MEDRANO (2 h. 1/2) Même spectacle que le soir, Concerts et Auditions symphoniques

/̃sONSERtATOIRE (2 heures)

|j Sjmphoaie .en la majeur (Mkndelssohn). Nuit persane (M.-C. Saint-Saens), poèrao de M. Armand Renaud Soli Mme H«glon, M. Vagiiet i Récits partes Mlle R. Iki Minil. +t Ouverture de Coriolan (Beethoven). Alléluia, chœur sans accompagnement {M. J. Massenet}, paroles de Gustave Chouquèt. -Ouverture du Roi d'Ys (E. Laloj..

f flONCERTS-COLONNE (Çhà_e_et) _2*h. 1/4..

If Symphonie-: en ̃ mi mineur, op.- 95 (If* audi-

tion) du Nouveau monde (Dvorak.) I. Adagio, allegro molto; II. Largo, III. Scherzo, molto vivace "IV. Allegro con fuoco. Air de Samson et Dalila (C. Saint-Saens), Mon cœur' s'ouvre à ta voix Mlle Emmy Destinn. a) La Fiancée de Messine (ire audition) (Fibich), marche funèbre; b) Vltava (lre audition) (SMETANA), poème symphonique du cycle Ma Patrie. Trois chansons tchèques (lre audition): (a) Chansons d'amour, II (Pr'sné milostné) (Dvorak) b) Menuet à deux (LuD. Prochazka) c) Scène de. l'opéra Un Baiser (Hubicka) (Smetana): Mllo Emmy Destinn, accompagnée par M. Oskar NedbaL •– Sérénade pour instruments à cordes. (iro audition) (Josek Sur) I. Andante con moto, II: Allegro ma non troppo e grazioso, III. Adagio, IV. Allegro giocoso ma non troppo presto. Air de Marie-Magdeleine (J. MASSENET) Mlle Emmy Destinn). Deux danses slaves, op. 45 (Dvorak.).

ONCERTS-LAMOUREUX (Nouveau-Théâtre) \j 3 h. précises. Ouverture, de Manfred (Schumann^ Symphonie en ré mineur (César Franck) a) lento, allegro. non troppo; 6) allegretto; c) allegro non troppo. Concerto pour harpe, 1re audition (H. Renié) Allegro, andante, finale Mlle Henriette Renié. Chansons de Miarka (ALEXANDRE Georges) a) Hymne à la rivière et hymne au soleil b) Nuages: Mlle Gaëtano Vicq. Les « Murmures de la Forêt » Siegfried (Wagner). Divertissement des Erinnyes (MASSENET) a) Danse grecque b) La Troyenne regrettant sa patrie; c) Finale.

1ARDIN D'ACCLIMATATION (3 heures). Ouverture 'de Zampa (Hérold). a) Barcarolle des Contes d'Hoffmann (Offenbach) b) Entr'acte de Philémon et Sauois (Gounod); Cavatine de la Juive (Hal'évy), chantée par M. V, Granier. Faust (Gounod) a) ballet; b) air des Bijoux, chanté par Mlle Demougeot. Ouverture d'Obéron (WEBER). a) Le Nil (Leroux) Mlle Demougeot, M. Peder Moller b) Chant provençal (MASSEnet) Mlle Demougeot. Aurore (JULES Gbaniër) M. Victor Granier. Sérenade, pour cor et flûte (Tiltt), exécutée par MM. Viatet et Balleron. L'Africaine, duo du 3" acte. (^Leyerbeer) ,Mlle Demougeot M. V. Granier. Marche de Sàmbre-et-Meuse

(Turlet).

SOIRÉE

OPERA. Relâche.

y Lundi,: Aïda.

FRANÇAIS, 8 h. 1/2. ^Le'D?pit amoureux;' l'Ami Fritz.

Lundi Patrie

OPERA-COMIQUE. 8 h. 0/0, Carmen.

OPERA-COMIQUE. ,8 1 Carmen.

V Lundi Louise.

DEON. -8 h. 1/4. ̃"Appartementséà louer; Château historique. '̃?;

Demain Même spectacle.

VAUDEVILLE. 8 h. 3/4. La Pente douce, 17ARIETES. 8 h. 3/4. Le Premier mari de ï France; Vive l'armée!

PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h.– Quo vadis. CHATELET. 8 h. 1/4. Ls Petit Chaperon

ronge.

GAITE. h. 1/2. La Mascotte.

GYMNASE. 8 h. 3/4. L'Arc-en-ciel; les II Amants de Sazy.

pALAIS-ROYAL. 8 h.. 1/2. -» Société anonyme M'amour.

BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 1/2. Les Travaux d'Hercule.

NOUVEAUTES. 8 h. 1/2. Ce cher docteur; .fl Le Coup de fouet.

THEATRE DE LA RENAISSANCE. 8 h. 3/4. I Miss Helyett.

THEATRE ANTOINE. 8 h!^l/4. --̃ Le Client I sérieux; les Remplaçantes.

AMBIGU. 8h. 1/2. Les Deux Orphelines. â THENEE. 8 h. 1/2. Et après?; Pour, être A aimée..

FOLIES-DRAMATIQUES. 8 h. 1/4. Au 11 drapeau.

DEJAZET. 8h. 1/2. Le Homard; le Plus heureux des trois.-

THEATRE DES CAPUCINES.- 9 h. 0/0 Le 1 Cas de M"0 Carpin; le Je ne sais quoi. CLUNY. 8 h. 1/.2 Le Voyage d'Anacharsis l'Ecriteau.

GRAND GUIGNOL.-91L- La Vieille; l'Amant de sa femme; la Courroie; Adultère.. THEATRE MAGUERA (ÊX^MÔNCEY).– h.1/2. j Dette d-'honneur; le Chemin de lumière. BOUFFES-DU-NORD. 8 h. 1/2. Napoléon. MONTMARTRE. 8 h. LaTôsca. B~ËLLEVILLK. 8 h. 1/4. Madame SansGêne.' Spectacles, Plaisirs du Jour

'loustessoirsàBbiJ~,

FOLIES-BERGERE )iï$$iï&î.ïï!k 4tabl», P. Milliet, F. Alfano E. Gautier, écuy"1 aér° Les Papillons, danses. Ed. Gilletetses chiens, etc.

Dimanches et fêtes. UAT TPÇLDUPf1 IpPI?

Dimanch~ s At fétos, F~ ~ER~~RE

mat.2h.l/2.Tél.lO2-59r ULill-O DJ_itul_Jifil

_1 K OTATA Téléph. 154 44. Paris qui danse,

CASINO' Télèph. 15â 44, Paris qui danse,

tAbllNU ballet-revue.

M»« Angèlb HERAUD.

DE MARTINETTI dans la Nuit terrible.

1)1 J)TÇf M'10 Cécile d'OR. Les Picchiam.

I-llLlu Dimanches et fêtes, matinée à 2h«» AT VllïDTA LIANE DE POUGY. THYLDA ULIMllA Anns'Eilél de femmes: t-i^v. •»' aa FAUST, grand ballet. ̃Teléph. 24i-63 LES PHOQUES JONGLEURS

AT VMDT fV Attractions nouvelles.

OLYiUPI' 'A' Attractions nouvelles. mat.~

Ujj 1 iul ÎA DIMANCHES. JEUDIS ET Fêtes mat.

NOUVEAU mm^hf AÈEm-

IDRE, revue nau i~qluêRàQgrUandspectàcle.Les Naens

,DRE, revue nautique àgrandspectàcle. Les Nains

Colib ris. Mercred.,jeud.,dim.etfêtes,matin.à2h^. BIPPO-PÀLÀCE PROCHAINEMENT

:HiPP'ODToME L'OUVERTURE

HIPPODROME COUVERTURE

R ~T(~ 8h iJ2. ATTRACTIONS

CIRQUE MEDRAIONo^tSSf Ruedes Martyrs, Matin. jeud.dim. et fêtes, 2hl/2. çnij II (Tél. 101.1.6). Etifin, seuls! revue. Polin kSui-lJii. POLAIRE, Delinière, Reschal, MM. SULBAC, Claudius, Léjal, etc. Dim. et fêtes mat.

'I?T rifilD A îin As-tu vu la ferme?. revue.

L~(jp ~[j(j ~s-tù tu ~la )'érme?. z:evué.-

liLIJUlliljJU Dranem, Honoré, Gosset.Wanyll'

Tél.219-78. | M«Mary.HeU,Stelly,Puget,etc.,etc.

D DTQT TVT h La Poupée américaine. Taride

PA' R. 1 SI A'NPA' ~AUGIi, Jane YYON, JACQUET,

I AltlijlJilVil Baugb,: Jane Yvon, JACQUET,

Téléph. 156-70 | Vilberï, Gibard, GARNIER, etc. fiïfi *T ri (Téléph, 407.60). Voyons, voir! revue. LluiLllEj jtfatinées dimanches et fêtes, 2 h. 1/2. BOITE î2, r.Viçtor-Massé.anc.H" Chat-Noir. A A Téléph, 285.17, Tous 1. soirs à 9b 54

ÏTTDQV Fdbst, P. Delmet, Htspa,. Bonnabd,

F~1RSY FURSY, P., DELMET, HVSPA"BONNAUD.

f UllOx CH_pra)R.OAé.'iacAanso».O«»Du_(ic.

TRETEÂU-TABARIN (mtS^u1 Weil, L»e FB4NCE. La Ginquantaine.p'Gonvteline. MAfTOITOTTffQ (?éléP- 213-41)- Marg"«« llliilllU ûliNO.DEVA- Gaupaux, Jules Mot. 36,r.desMathurias |. Robert. Macaira et C'<°, etc. fïiH. SERAPHIN. Ps« Opéra. Tél. 132.04. 8 h. 3/4. I (Marionnettes, Ombres). Tentation de St-Antoine.- jiOBERT HOUDIN, provisoireml39; bdCapucines H Mat. jend.,dim. etf êt.,lh .Prestidigim, Mus"™ POMPÉI Â "PARIS. Vues, panor» et tabl' vivants. p!age Opéra, gal»e Bar1", de2^ à minuit. G*« att™

PAT K TQ TW F T A PT? Patinage sur vrais

PAL~IS.DEGL~IC~q~a~~ n~~es;ôû~g

i aJUAlO liJ_l UJjAlJl!j.s2«ce. Tons les jours

( Champs-Elysées) | de 2b de 1 après midi minuit.

~~Oi~LIN ROD~GE Tous les soirs à8 la: i)2.

GRANDEiFETEDEmJITMOULIN^ROUGE

GRANDE FETEDRNUI j~'j: ~JI,IiT 'o¡..

VERRES ISOMETROPES pince-nez jumelles ̃ ̃ 19b av.de i'Opèra-

/ARANDS 'nTTP A VPF De 2 h- à 6 hI°'

II MAGASINS UtlJD A I Mi Attract™variées.

TAïTD Cîl?!?!?? Ouverte tous les] jours, da

lUUlt llllr I? t-lf midi à Ta nuit, jusqu'au

2e étage. Ascenseurs seulem' dimanches et fêtes. ^VT)3vyiELi.ES,pince-nes,optiaué,photographie, et lit cristal de roche recomm** par Drs oculistes

6£lapaire';BTR,Oïitnsî)âcialte,60,C/i.d'iln«n1->ans.

SOgLINjMIME ~~c?~~

J AVIS ffiOHBftftiS

1 '"Déplacements' '• ̃•" ̃̃• ̃

J'DÉPARTS POUR LES DÉPARTEMENTS ET L'ÉTRANGES M. Boudehan, au Parc de Gaillon. ̃"•• M. G. Chevillard, à Bastia.

M. Robert Ellissen, à Athènes.

M. Gustave Robert, à Frdjus. t Mme Spooner, à Bessarabie.

Mme Léonce Vieljeux, aux Vans.

EENTEÉES A PARIS

Mr H. Auboin. Le duc de Gadagne. M. Bernard Herz. M. Paul Léyy. Le comte Roman Potocki.

Communications du Journal

urnal ,.1'

LE FIGARO EST en vente

Sï^™(C- S')" Biblio««quo de la gare. A HAARLEM luosk ondernening, à la station.

A NIMEGUE Bibliothèque de la gare A ARNHEM Bibliothèque de la larÎ!

LE FIGARO, à l'étranger, ne doit pas étr(1)endu ` plus de 25 centimes

AVIS FINANCIERS

¥ÏT LA RAT^Ï? des VALEURS MINIÈRES lU ^A DillijijEi et de TRACTION, fi nnnfr--àga?nei' avec I'5o° fr. en opérant soiW.UUU même, a, risque «mi«é.Ecr.L.D.L.,Figaro.

Chevaux et Voitures ^™> Es PLUS beaux EQUIPAGES pour le haut com. merce Voitures attelées en location. Voitures Annonces-Réel. HosTEiN,47,49,51,r.de La Chapelle, Chiens

fiTTF T -fPî?PfoTI1D race' queue nouée, 2 ans, DUjULl .1 __tyxlj_JLt à céderpf cause rentrée a Paris. Albert, 7, rue Feydeau.

OFFICIERS ffllHISTÊRIELS

AVIS

A ces Annonces est appliqué ̃un Tarif dégressif dont les prias diminuent en raison de l'imrportance des -ordres.

ADJUDICATIONS

Paris

MAIS0N.ANaLE,AVDE0PÉRA,34

rues St-Augustin et Gaillon, 13.GM 854m. Rev. br. 130,265'. M.à pr.2,000,000. A Adj* sr 1 ench.,ch.not. Paris,30 avril 190i.S'ad.FoNTANA,not.,10,r.Royale, Démonts, Dnfour, Cottin, Gresle,notaires à Paris. BTTT? PnQÇJTWT 3 Revenu brut, 84,165 fr. liUJ- IlUoijllNl, O Conten« 1,871»66<= envir. M.àp»l,250,000'.AAdj.srlench.Ch.not.,7 mai 1901. M. Alb. Meuwié, notaire, 37, rue Poissonnière*

Environs de Paris

VENTE au Palais, le 27 mars 1901,

10 LE CHATEAU DES BERGERIES sis à Draveil (S»c-et-O.), parc, ferme, dépendances. Contenance 265 hectares environ aveo DROIT DE CHASSE sur la Forêt de Sénart. Mise à prix 800,000 francs

20 LE DOMAINE de R°vY7N^?s.-seïo5' Maison d'habitation, communs, dépendances. Conten" 7 hect. 40 a. Mise à prix 40,000 fr. S'adr. à M" DENORMANDIE, 42, Bd Malesherbes Gïry et Castaignet, avoués Camille Tollu, Ragot et Labitte, notaires à Paris; Garcet, notaire à Villeneuve-Saint-Georges au Greffe des criées et sur les lieux.

Province

TU Tî? A TT e* TERRE du BREUIL, proxim:2 LIlillJjALI gares et 15 kil. de Blois. corn"» de Chevei<ny(L.-et'Cb.). Coe3-i0h. Rey.de 140 h. 7,200', réç. 1900 srrés. vignes SOh.idOOhectol.r.ft'ocTioîse.

Adj.l8avrii,etdeM°;HHET,n.àCbur-Chevei.'ny(L.Xt)

VENTES A L'ÀMIÀBLE'

Paris ̃.

H. OTELRUEB ~B YL ONE' 57, et PROPRI,"

liUllilLl »E-_)ADlLUlM_, de Campagne- à EPERNON (B.-et-L.); et VILLA à VILLERS-s/Mër, à Vendre-à l'amiable. Prix 1,200,000t; 200,000f et 60,000f. S'ad.M" MicHtJ.EZ,nre,50,ay.Wagram,Parjs Province

f II A rnTTi T sis à HONDAINVILLE, près Mouy

ilHAlJ_AU (Oise),li-« de Paris. Gds communs gdcspelouses;parcclos,bois,eauxvives.CC8S2 7ieoi.. env.,àproxim.jde forêt de l'Etat. Pays de chasse et pëc/ie.Avflrcàram.S'ad.MoMARTiN,nreàMouy(Oiso) A VENDRE, 2 h. 1/2 de Paris. Ligne de Granville, JOLI CHATEAU MODERNE pAl& de 2T hect. Bois et futaies 40 hect. Ferme 153 hect. Pays très sain, belle vue, chasse, pêche. Rev. net 6,000 fr. S'adr. M8 PHELUT, net. à Laigle (Orne)." VENTES

Province

A vendre à'Ramatuelle, cl°» de St-Tropez (Var)' PROPRIETE D'UN SEUL TENAIT Contenance 31 hect. environ. MAISON d'habitat., dépendances, 26,000 pieds de vigne, chêne-liège. Joli site. CHASSE, à 4 kil. de gare. Source dans la propriété.. Prix demandé: 58,000 fr. 7526 PETITJEAN, 9, RUE DES HALLES teCTtlBES Annuaires

TOUT- PARIS

~1901

̃ v*» 17* année

ANNUAIRE, DE LA SOCIETE PARISIENNE 25,000 noms et adresses

avec indication des arrondissem" DICTIONNAIRE

DES PSEUDONYMES

Plans dé Paris, plans des Théâtres 1 fort vol. 900 pages 12 francs Edition de luxe 25 francs 1

La Fabe, 55, Ch.-d'Antin.Tél.l47-49.

Maisons recowwahdées Ofejèts d'Art, Bibelots

S_bv<=" PORCELAINE, GRAND DÊPOT,2ï,r. Drouot, AijPDVAf **>' rue Châteaudun. Occasions, ni-li-iUvT Superbe Salon et Paranents. Parfumerie

fiRÈME DE MERENS. Régénère la pean, ré- tablit les lignes du visage. 8, rue Favart, JlEAtJTÉ.soms du visage.Rides.taches.M™6 Malle. diplôme S'«méd.F«,81,r.dnBac,lllà5h.Corresp. Alimentation

M ENV

Andalouse

Esturgeon à la Russe ̃̃•'̃

,'Hbatis d'oie aux marront

Pïiets rôtis

Salade japonaise

̃ Brioche mousseline

Confiture de roses

Café Carvalho

JAgueur Montoise

VIN

ïfoyal Saint'Marceaua

)[ ES C'AFËS' CAR'VA'LHO sont livres en "boîtes

LES CAFÉS' CARVALHO sont' livrés' en ̃boîtes

cachetées. Poids et prix marqués.

LE PETIT PAIN RICHELIEU, 92, flgure sur toutes les bonnes tables. C'est le pain à la mode. EPAIN GRILLÉ JACQUET, sans pareil pr les L maladies de restomac,92,r. flfeAeKeM.Tél.126-20 | AIT SUPÉRIEUR du Château de Maeeil (S.-O). L Dépôt :J35, avenue de Villiers, Paris (17e arr'j. Médecine, Pharmacie

LEMEELIiBDS TONKl-EestlS YIÎÎ C0C4itA.RÎÀNI«

S§i§M J Ventea, Achats, Echanges

Vï?MTllR]7 dans un hôtel particnlier, pour •|1 ¥ l_ul/iU_ cause fin de bail terme avril Lustres, appliques; mobilier de salon, salle à manger; bibliothèque, etc. Le tout en. parfait état et sortant des premières maisons, S'adr.94,av.d'Iéna, avis coffîiEifêiâox

Industrie, Fonds de Commerce

̃ n FVËNDRÊ J| ans la Suisse allemande,.catholique, un PeksionW nat international de 1" ordre, tenu jusqu'à present.avec vastes bâtiments, dépend"», jardins, places;do jeu, etc. (eav. 14,000acarrés) et mobilier. ?;\n?,lval P1' la situation et l'installât"* (pour env. ï^fïeves). Prière de s'adr. initiales Z. M. 1462, a RUDOLF MOSSE, Office de Publicité, Zurich. A fPTlïïl} HOTEL SPLENDIDE, face /artm il \j1_UJ0jJLI Tuileries. Maison ordre. Beaux appartements richem' meublés. Tenu 30 ans par m&^e propriétaire. Electric, ascens'. Téléphone.- M' Dupuy, notaire, 32, rue des Mathunns. SUPERBE COIN. QUARTIER POPULEUX ÉPICERIE-PRBÏEURS Belle installation. MAISON bien achalandée. fflç- 240.000 FR.nBeétnS8.000 F. Prix très avantageux à débattre; 3854 PETITJEAN,9,RUEDESHALLES Quartier populaire très commerçant

^Î-SS CONFECTIONSpoubDAMES Joli magas., agenc.nf. AppartUersrrue. P. delovr JSfinnPÏ? D'AFFAIRES BEAUX ÎO.UUU rii. augmentât, forcée BENEFICES Prix dem. 15,000 fr. pour se retirer. 3857 PETITJEAN, 9;RUEDESHALLES PRÈS THÉÂTRE, A ROUEN

CAFE-RESTAURANTBRASSERIE MAISON admirablement située/Clientèle riche. Bail 6 ans. Loyer 3,700 fr. Sous-location 2,400 fr. I AA Fr. d'affaires justifiés par jour. Net à placer 1UU 10,000 fr. Prix 12,000 fr. 7525 PETMEAN,9,RUEDES HALLES AUX PORTES DE PARIS

CHAUDRONNERIE,CUIVREsFER SPÉCIALITÉ POUR USINES

Excellente maison ayant matériel en-bon état. Vaste ATELIER et PAVILLON d'habitation, pour 2,000 fr. de loyer. Bénéfice net assuré 10,000 fr." PRIX 25,000 francs. Facilités. 3856 PETITJEAN,9,RUEDESHALLES A vendre dans ville importante de la Somme IMlffFTTRT T? comprenant MAISON d'habiImMElUDjjJjj tation, 1 étage avec bureaux G^tif cresde QUINCAILLERIE avec

Ga atelier de matériel

en parfait état. MOTEUR de 8 chevaux, nombreuses machines-outils, transmission»,poulies, etc. Plusieurs magasins, grand hangar, grande cour, JARDINS anglais, potager, fruitier, serre, etc. Affaires justifiées, 100,000 fr. Beaux bénéfices,1 PRIX, immeuble et fonds: 55,000 francs Marchandises 10 à 60,000 francs. Au besoin promesse de vente pour l'immeuble. 7521 PETITJEAN,9,RUEDES HALLES A céder dans grande ville du Midi

ROBES -MANTEAUX, C^nlW Maison créée et tenue depuis 30 ans par cédant belle installation,' bonne clientèle fidèle. Affaires 50,000 fr.TPris demandé 12,000 fr. 7520 PETITJEAJWRUEDES HALLES

SPORTS

_SBS_r^ vBaa^a^S b__hsB9 ^R-_6^SP _8BS8 _B_f fiB__i^l ̃̃•̃ ^B_l _H__b_ _̃̃ ^J^H9H

lrfflfnni-| ̃̃•' ^j^^ ~&^ -_fi-j--ll H_a _S^l bkbHM b^B |Km_[ ̃r _H_L ^BH

̃̃'̃̃' PARIS 9, Boulevard Séba,stopol,$ PARIS' ¡

P/iCt/imOtill'tnr en ieia draP Mtln pnre laine, U UObUfliG entièrement doublé soie, boléro

grand taillenr.aTec baguettes dtdr.ip,jupe nouvelle M ffn

avec haut volant en forme. Vaieur réelle 80 fr. OL ¥% Prix eiceptionne) ^m%3

Pnllpfà P?ns> *i belle mousseline gaufrée noir.v llUtlGbontè petites ruebes mousseline soie nojr1>f"=-iV, '{ «ntièrement doublé taffetas, nœud ruban satin au col. Q Prix extraordinaire |£,ÎP ""5 X.B Même, volants et rnche garais filet or. |3 gQ Ifin liptfp croisée beau drap cuir noir, toi llUtfUobbG tailleur, revers châle orné tresse « I mohair, dem rangées boutons || fp La Même, doublée belle polonaise 14 fr. ̃}n#jpcomplet pour homme sergé pure I/I/06–I//IO laine, carreaux haute nouveauté, ni% f~. _»ances ieige et gris. Prix £,£. w. Veston, 11.75; Gilet, 3.5O: PânUlon, 6.7B- /V)Cf/W/3?°mPlet" Pollr nonlme. en granité «fi f~ liUOlU/llD pore laide, nuance mode. fcOfP, Veston, »3. 75; 'Gilet, 4.SO; PanUlon,' 7.7S. C/>/lli/tâVx"e lainei nuances nnies et glacées. » -te Cl M/l|£OLargenr 85/100. te mètre IQ Croisé Vlgoureux^z-X:: » 95

SOUR r~ v pure laiue, toutes

Satin Vigoureux%s«2XiX A&

Le mèlrc | *fQ

P/ÏI1QP–PnnfPare 'aine, nuances nouvelles, 4 *C

UUUGf -(/Util grande largeor Le mitre J 10

/*y}#P/'f/I//iP.urÇ laine, .nuaices. nouvelleSi 1 j|C-

<H/~A&&/tfWhrBeBr«)0~ LepitUe ~'0

ABONNEMENTS fr 6AKS FRAIS

8™tt; DAKS TOOS

_*»_̃ IBS BOREAUX

A1"Ii "1"'1, 1

LE ©UiDE DU CÂPITAL.ISTE ?«sjtle8 s. 15 Bt35det*\sèo«sii>Js» I. Pli CE BOIELDlïU, PABfS. vtnioiseMTVij Ai'essâi WR cekande

.-J8>.)?A6ES.EF.EXCygSWi8.

ETRANGER. Grands Hôtels recommandés '̃̃ ALLEMAGNE

fiENTRAL-HOTEL, le plus grand T>DÏ' TÏÏT

1 (IENTRAL-HO'fEL, le &lus grand BERLIN'

%j elle plus élégant Hôtel -de J31_liijli\ 500 chamb.En facela earedeFriedrich-Strasse. FRANCE, Hôtels recommandés â

Pensions de famille, Boarding-

Houses et Casinos

AVIS

Ces Annonces jouissent d'une très grande réduction pour un ̃minimum de 15 insertions par mois.

PARIS. LÂMGHAIÎ HOTEL dtSa

110TELd.Al~p-Anlu,

Ch.-Elys.L hôtel par exceil110 des famil. aristocrat.

GRAND HOTEL BIARRITZ STATION D'HIVER

1er ordre. Gd confort. Sitn uniq. auMidietsrMer.Calorif.Ascenseur.Electricité. Bains. Douches Lawn-Tennis couvert. Dépêche. Havas. Téléphone. Arrangements pour séjour prolongé.

Articles de Voyage

T TW A ÏTY P0UR MARIAGES

CADEAUX Sacs et Valises Nécessaires

liill/JCiAU.A Sacs et Valises Nécessaires

modèles ,riches et très nouveaux

.PANIERS A VIVRES

(spécialité pour automobiles)

garnis pour i à 12 personnes

Fabrique spéciale. Catalogue illustré f". AU DEPART AVENUE DE L'OPERA, 29

fi. i~iJiAJIi ~MFAoneS~O-79

CAPITAUX

Offres-et Demandea

HONORABLE NÉGOCIANT de la Côte-d'Or dem. pour donner grande extension bon commerce

VTTVfS! Î?AT PPftQ faisant actuellement

VINS EN GROS., faisant actueqem~nt

TliNO J_lN UllUo 120,000 fr. d'affaires.

PRET fvA ftAA ÏTD Pour 10 années à bons de OU.UUU rit. intérêts, garanti par le -roAWTTQQIWFWT du fonds de commerce

ilAlMllOpMliilM et par hypothèque sur

importants immeubles d'une valeur de 120,000 fr. Le demandeur est CRUS CLASSÉS. Placem' propriétaire de tout repos. 7523 PETITJEAN,9? RUE DES HALLES COMMANDITE DE 45.000 FR. demandée pour 10 années à bonnes conditions par négociant de bon centre du Pas-de-Calais, pour acquérir TTCTlVTEï reliée à gare, ce qui lui pervaste mettrait de donner importt0 extension à ses affaires. Toutes garanties. 7519 PETITJEAI,9,RUE DES HALLES BON PLACEMENT AVANTAGEUX

K C\C\(\ PP sont demandés pour un T TTVn

«.UUU ril. excellent article de ljIjAlJ très apprécié, de vente forcée, laissant GROS BENEFICE. Marque dépos. appelée au plus grand avenir. Sérieux avantages offerts. 3730 PETITJEAN,9, RUE DES HALLES

BEHSEICWEB1ESTS UTILES

LE SAINT DU jour. Saint Irénée, martyre et èvêque de Sirmieh, -vécut au quatrième siècle.

Proverbe

Ce n'est qu'à la Saint-Irénée

Que commence la belle année.

Mariages

Américaines, i0à20millions,ép'nobles distingués il et fortunés. S'ad.V™ GuYOT,86,bd Rochechouart.

Le Sii~s. ~~c/s~s 1

doohlé, double,eo tatfe~tas

pure soie, dos et devant ornés plis lingerie M I

et entredeux riche en broderie crème, manches I 1 1 ̃»_ dernier genre, toutes nuances § %& f J|

pft/*Qfi(TP entièrement doublé en taffetas pure UUf OUgC soie qualité extra, devant orné plis lingerie formant losan-es, devant, col et poignets «£ fr ornés broderie crème genre Cluny. tontes nuances. 19 f 3

PhpmtÇpttP finis rayé pure taine, devant

UIlCIIllOGtLG garni plis creux, ornés points •*•

garni plis creux. ornes points

d'épine, rayures rose, mauve, noir, ciel, marine, etc., M «C sur fond blanc "g» {fQ StirtP "c'ie en damas noir. pure soie, ,entièrement V.mf.f? doublée soie fantaisie, coupe nouvelle, haut ̃ HE volant rapporté. Hors ligne fcO I i/i fin n entièrement doublé linon, taffetas pure soie, tJUfJUIl haut volant rehaussé orne ganses et deux <t A "9C

rangs galons noiretManc,t'"nnances.Exccptionnel. \£, |3

ran~s gâtons noirttb).anc,t'"nnanKs.EMeptionne). t& tu

/Vî/T//OOfl//PPco'onr;'y*esetlln'es>n)ia'ltes E£c

fjUUUOOOLLGO fines, pour hommes. La paire 3 30

PhniiPOOifOO fi'd'Ecossenoirourayées.très »' ftCc

"'huu fines, pour hommes. La ;;I!~re 95c

UllUUOùCCCGù fines, pour hommes. Lapaire V gp

/7nntoton noir grand teint,- i jours sur le pied 4 ̃! (• ËJUù pour dames. La paire I' IQ

D/vnfll d'Ecosse noir, mailles fines, pour dames. 4 XI C

OUO La paire.. i | «f-g O OS coton noir à côtes fines, ponr enfants.

'̃̃ an. ? ans_ '%ims p.sns -Sans 10 sas S2etl4ans _ap.aire*O!.B5r.,55> 65" 'TB7 85»" SS'

Pertes et Trouvailles

PïïRniT place °P^T!l' caniche noir, tondu lion, fll-ltUU touffes sur croupe, bracelets pattes.

Récompense. Rapporter à Clakk; 118, r. Réaumur:

BFFRES ET DEBÂ8DES OE LOSATtOMS

a ris

Dans le numéro du

DIMANCHE, les Annonces de cette Rubrique sont _au Tarif réduit de 3 francs la Li_ne.

Appartements

LÉGISLATIOV usuelle. Le terme. II est des cas ou le payement du terme soulève d'asset délicates difficultés. Lorsque le propriétaire meurt, le terme est aux héritiers et, à défauts d héritiers connus, au curateur. Si la propriété est cendue, le payement n'est au nouveau, propriétaire qu'autant qu'il aura fait signifier, ` par huissier, son contrat de propriété.

Au-dessous de 1,000 francs r.~

Boulevd Haussmann, 56, petit APPART', 1,000 frt- De 1,000 à S.QOQ francs

Bd Magenta, 31, ENTRESOL s"- boulevard. 1,800 fr! Près Ste-Clotilde,l, r. Martignac, Gs APPt, i,ë`)i1`. APPART' au 1" étage, 6, rue de.GreffulhërDïuÔT Pr.gareSt-Lazare,r.d' Amsterdam 14,GaÂpp'.r.TiÔ^y Près Etoile, av. Grande-Armée, 11. Gd APP', 1.650Ç Rue du Colisée, 16. APPART', vacant, 4g~, f 1~)~1~

Al? yerAPPART", sal., s. à m., 3 chambr. l.OOOf

_gji£iUpiversité, 225, sépare Champ-de-Mars. AXÎ «er BëTÂV FARTt, entresol, au Midi, 3 ch., etc. ̃jj.uuo fr., près Parc Monceau, 2, rue Corvetto. De 2,000 à 3,000 francs

ENTRES1, remis à neuf,34,r.de l'Echiquier, 2,200V -< Bd Strasbourg, 35, Grands APPART", 1,800, 2,800'. Tr.beaul"1 étage prcom»erce,48fsSt-î)eni3.2,200?J Riche APP' chauf., ascr,39.r.Constântinople,2,70Qt Rue du Colisée, 16. APP', vac', 3"°, bains, 2,200 fr. PrMédecin de préf., 2 ga» salons, rez-de-ch. d= hôtel particulier, rue Ampère. Ecr. Figaro, H. M. 13. P" AV,RILj 16,av.Victoria,3ch.,sal.,sal.àmang., l cab.toil., ga° penderie, cuis., gac5pièces, 2,50Qf. A louer APP" 3 chamb., sal. à m., salon, atelier, 18, avenue Mac-Mahon (Etoile), 2,700 à 2,900 fr! place Pereire), 10, rue Jean-B.-Dumas. G^ÀPP" modernes: Salon, s. à m. 4 ch., 2 toil., s.de bains, électricité det~oSles piec.Calor.,téIëph.2,500à 3,200f,-

Au-dessus de 5,000 franes

PRES CHAMPS-ELYSEES, rue de Berri'4 très belENTRESOL,calorif., bains, électricité, 8,50Qf. ENTRESOLetREZ-CH.r.deMilan,14bi»,midi,6,500C Grandet bel APPARTS 14, rue Matignon. 5,200 frT RUE ROYALE, 25, Grand APP» pr commerce,ascenseur, à louer pour avril 1901. 7,500 fr. Îlrès beaux APP" au étage, Bd Magenta, 2 (pl« République), à louer ensemble 6,000t. On divis*. QOUS-LOCATION. GRAND APPARTEMENT dans maison neuve, tous conforts électricité,. calorifère, etc. 14, rue Pelouze. De midi à 2heur. Îlrès BelAPPART', 14, rue Faisanderie, 2 gr.sal v gal"«, sal.àmang- 6 ch., 5 cab.de toiL.sal. bains, ling.,eauchaude,Ium.élect.,etc.,écnr.P'= 10,000 fr.. ON DEM.pouroctobre APP'sans meubles,maison mod»«, eau chaude, élect.,bains,asc.Etoile,Bois Boulogne,6ch.dem.,2sal"»,billd.Onferabail3,6,9.Loyermaximum 10,000f. Ecr. Pressée,26, au Figaro. Maisons et Hôtels

4T HÏTIj1]} 118. rua Saint-Dominique, VIEIL JLiyUl_ll HOTEL, grand jardin. Ecur., rem. En l'état 12,000 fr. Augmentation selon amélioration, confort moderne, électricité, bains.-etc.. Hôtel av. éc.etrea., 5, pi. Palais-Bourbon, 8,000'.

PnotlIIYlO^ illeur,drap uni ethomespunia <pb' i i LU II IC bellequalitépure laine jaquette § U CfJ j doublée soie, garni velours et alon or. |yi«U

Ce Costume extrait de uotre Catalogne est établi «ur des bustes

réguliers, jupe longueur lûj. Les rec'Uîcàtions ou les mesures spikialfs subissent une acgmcntaiiou de St.

D/j^pd'enfsnîjnausseline!aine,bleuetbl3nc.rpagiS n AU

IlUVG et blanc.ornée broderie a satUt.hng ïî. t"?S (f. T'a On^pd'enfantlainage façonné pitp îsiip rosé, ciel, ̃

liUlJG crème, grenat et marine, ro'crcUe 'O'ués vj "i_

guipure e galons. longueur 55 à 65 I 3

\ffl FP //po fillette drap foulé pure laine, ornée '(% .«r

galon drap roulé pure °.ac; 8 aaz vïil

VUl GUOC galon or De Sacs à Saos '£. OQ

/•/}pf/Mpmarin, drap bleu marine, licubie col ̃̃

VUae>UIIlG tzyé blou et bîaaç, pourgaisoonets ftrt

de i à Î2 ans ̃. Q SU' flliflPtÎPF- MnîtPP en drap bleu marine, ilUUI LlCl -Si! Ut II avec double cot. -très « "»C belle garniture Pour garçonnets de i à 12 ans -fi #3 Ç/ï/lJac'uart noir' pure I»'M, dispositions «Po OUtl/l variées, grande largeur Le.mètre ©3

~fn~y¢,s~s non, pure laine, largeur f00:

''C^f/?_SSt.^f:.I?!î??:v. 1 15 Sablé Vènitiën^ 25

stIrnRBnVnr, pure taine,-Snr fon¢ roiale,lali 1 ~Js ,g~

RjPftPhp'*®'1' Pure laiBe> sur f0D|J royale, jolis « jg?=

UiVUltC dessins, lafceor MO. L.i« 1 &h

le plus iopartia!, I-: tfiwii i&fori-é

Irf SEUL qui enToie à. sésASONNKS do* AVIS CONFIDENTIELS .'sur tndicjoantlss OPERATIONS OPPORÏUifBS


De 3,000 à 5,000 francs

Près Etoile, av. Carnot, 12, Gd 1" étage. 4,800 fr: î>r.Madgleine,r.Duphot,18,g^APP'?,4,0()0tet4,5Ô0f" f. Bd Haussmann, 56, très grand et bel APP', 3,800 fr. Près Luxembourg, 19, rue Soufflot, G^ APP'.3,40Ôf! Ijd. Haussmann, 33, Gr4 APP', ascenseur, 4,500 fr. â.P.PARTlsmodernes,loret2eétàges,r.deMilan,14, A midi, ascenseur, à louer ensemb.ou sép>, 4,8001. «.*• APPts sr av. du Roule, rez-ch. 3,300f 1er 3,800'; fi 2sal., 3 chamb., bains et 3 toilettes, eau chaude, chauff., asc, lum.élect., téléph'. av.Paris, gar. bicy. 23, r. de Chartres, Neuilly (Station Métropolitain). 103, r.LaBoëtie, rue etj ard., gd APP 4,500 et 6,500f. Appartements et Maisons meublés

LOUER, jusqu'au mois de novembre 1902, le logement meublé de la comtesse Lydie Rostoptehine, au 151 de la rue de Grenelle. 200 francs par mois, payables d'avance. Ascenseur, balcon sur jardins.

WOf par mois, Chambres meublées pour dames et OJaos nlles dans HOTEL PARTICULIER. Hydrotherapie. Grand jardin. 91, rue Lecourbe, Paris. PPARTEMENTS MEUBLES, 54, rue Galilée. il (Champs-Elysées). .Prix très modérés. E11'CH.meub.,ler,90tp''m5.Teinttlc55,r.Prony,3à7'r REZ-DE-CHAUSSEE meub.,àlouer,110.r.!aBoëtie. 0~N DEM. ou 16", APPARTEMENT meublé, 3 ch. à à coucher, salon, salle à mang1:, cuisine, 300 fi\ Ecr. bur. 96, poste restante, J. L., avant le 25 mars. ETOiLÊ,fam.off.b'°CH.,cab.t.,lerét.Ec.A.V.,Figai-o. Environs de Paris

C'A TATUT T7TT (Seine-et-Oise), 25 minutes de k3Ali\i JUIjU Paris, Nord et Ouest, MAISON DE CAMPAGNE meublée à louer, close de murs, à 2 minutes de la gare, à proximité de la forêt, beau jardin d'agrément et de rapport. S'adresser, pour renseignements, au secrétaire des Petites Annonces, et, pour visiter, à M. d'Orléans, 25, rue de Pantoise, à Saint-Leu.

Envoi franco de port et de tous les frais de douane pour la France, l'Italie, la Suisse, la Hollande, la Belgique, la Roumanie et le reste de l'Etranger.

JLmA. MAISON

RODOLPHE BAUB

A INNSBRUCK, Rudolphatrasse 4 (Tyfol, Autriche) Maison la plus réputée pour la commission-expédition de bure du Tyrol, recommanda £es buros d'Innsbwuck, absolument authentiques, en vraie laine de mouton (mérî» pos), étoffes pour messieurs et pour dames.

HAVELOCKS ET WATERPROOFS TOUT FAITS l Envoi d'étoffes au mètre. Catalogues et échantillons sans frais

'̃̃" B& ^ÊÊmm rwmnii 'jêbèl. MÊLm*n orara

^y^nk BHB BH ° BHh I^BS ww MBbB ̃̃ WBt ^KÊUm Hi B^V BSHI ̃ mH^Nshb Hra hhh S8m KM KBH BrRI Hffli ™«H

te «ystème de Tondre bat* petit b«n«fioeet entliremant de eonflanoo ast ab»ta teu Magutas do BOM MARCHE,

> ® t-

r pour DAMES, HOMMES et ENFANTS. GRANDE MISE en VENTE des BERMIÈRES NOUVEAUTÉS en Soieries, Lainages, Tissus d'Été, etc. t AFFAIRES REMARQUABLES A TOyS NOS COMPTOIRS

*»fc» Baisse DIJ^I™RS Hier Anjonri »era- Baisse «^*{^R 'flier Anjourd. Dern- Baoss. Baisse 1)_^™» Hier Aujoord ̃̃ Dera- Hauss. Baisse! -JlT^r** »ier k^mi ^s. Baisse DEf^™R Hier Aajcri

Dem~IHa' ¡D'I' DÉSIGNATION', Hier AU 'J/Dern'In'IB"I DES VA 1LEURS Aujourd. d Dern'ju B 1 DÉsIGrÙTÍoN ier Il' d.'I,Dern'/H' 8 a~se D ¡;>ÉSIGNATION Hier Aujourd d Inn ffauss. Baisse ,DÉSIGNATION 1 H. <1<

revenu uss. Dts vAiitiUKS er u revenu alsse DES valeurs wr, j reveDu ̃ ̃̃ alsse des valeurs ulcr j j revenn auss. ,alSse DES VALEURS 1er j revenu u auss. alsse DES valeurs Hie Fonds Français Sociétés de Crédit Chemins de Fer Valeurs Industrielles Valeurs Industrielles 3 i> 15 Q français cpt 101 45 101 30 151 » .3 BANQUE DE frakce.. cpt 3806 3809 1170 NITRATE raiiavays 149 25 CANAL DE panama 1 50 12 75 15 » ci0 génbraledes eaux3 454 50 454 50 05 O terme 101 101 37 37 terme 3S00 3800 5 NpRD DE l'espagnb 203 198 PARTDEFOND. llî. 115 25 » .5 5 530 535 3 » Q Se amortissable cpt 100 60 100 60 19 04 v- dUlgérie S45 845., portugais 6975 22 50 .2 compi» franc" des métaux 470.. 468.. 20 » .4 50 établissements duval .517' 51250

terme 100 52 100 52 35 » internat10 de paris 375 4 saragosse. 289 285 8 » g'« de construction. 145 24 » .3 .3 fives-lille 6 472 475

'n /2-% cPt 10250 102 55 12 50 --OTTOMANE. terme 3?5.. 547 .4.. SARAGOSSE. 289.. 285.. 8 ». G~e ~E CONSTRUCTION. 2ùiO 2002 22 ».3. GRANDS MOULINS 5e2 ~15

350 05 Q 1/2 cpt 102 50 102 55 12 50 -ottomane ternie 547 547 74 g générale des eaux.. 2010 2002 22 50 grands moulins de corbeil. 502

05 Urine 102 65 102 60 55 » 1 paris-pays-bas..cpC 1074 1073 OBLIGATIONS FRANÇAISES 16 » i g'= transatlantique 288 287 25 jardin d'acclimatation 5 410 250 tonkin 1896 84.. 84.. » 1 terme 1073 1072" ̃̃ n ^0 » 15 ̃ -r- havraise. 750 765.. 20 » .1 50 GAZ ET eaux. 505-50 507.. 17 50 .3 indo-chiné 3 X cpt 499.. 496.. 27 50 2 50 "parisienne 53450 532 î? ».». bone a gublma. 4o0 2o 4a0 oO 50 » 11 50 chargecrs réunis 1168 50 1180 20 » 50 gaz p"- la frange et l'étr. 505 50 508 15 »].2.. dette tunis 1892 495.. 493.. 5 » nat1i!rép.sud-afr.«» 277 Ji? » -3 -•••• département auxo 447 4oO 9.. int'^des wagons-lits 409.. 400.. 15 1 50 gaz central .5, 517.51550

20 » 50 M oblig. 1865 4 555 50 556.. 4 » 50 fr^del'afr.dusijd 85 85 50 î? •• °° •; ;> F-co.NOMJQ"ES_d %̃̃̃̃ iiS 50 444.. 59 17 parisienne du gaz 1010 993.. 24 » .1 lits militaires 617.618..

12 » ♦1 S 18693% 435 434 .1 terme 86 87 7? l i: est 52-o4-56, 0 (r. aboO) b;0 6b9 46 5q action de jouissance 680 680 17 50 .1 messageries maritimes. 489 490

12 .1. 5 18713% 411.. 410 15 » 3.. htpoth. de France. 561 558.. J? *••'£%, ~~ï°é 463 oO 463 2o i8 1 TÉLÉPHONES(Socteind»l!des) 345.. 344.. 12 » 25 Monaco, obl.300 fr. 4 307 306 75 20 »'250£ 1875 4% 573 75 57125 10 fl despaïsautrich^ 485 ™.JÏ •̃ 3 nouvelles ^9 50 4o9 20 > 6 docks de Marseille 408- 402.. 20 omnibus 4. '503 503 20 » 1 r, 18764% 569 570.. spéciale d. val. ind. 54.. 4 lit*) ..̃ ,w –£̃ 41J 41b 50 15 eaux pour l'étranger. 395.. 395.. 25 > petit journal. 515 -•̃

10 » Q .1892 2 X t. p.. 368 368 36 » compagnie algérienne 700 700 () *? •: i.1 •̃• •• est algérien d 4oO 25 eaux et éclairage (lyon*>). 530 15 26 tabacs portugais 740

250 ̃ Quarts. 99. 99.. .4 fr^des mines d'or. 99.. 95 }? -1 i? midi 3 460.. 46175 70 eaux thermales de vichy.. 1880 18S0.. 30 » valéry. 4S2

10 » 1 3 1894-96 tout payé. 366.. 367. 27 50 1 comptoir nat^'escomp^c»* 57S 579 î? ̃: iS •• •• –*>% nouvelles. 4b& 46o 75 42 50.3 Etablissements cusenier.822 825.. 20 » ..50 voitures de paris 3 425 50 "426

10 »;5Qj 18982% 422 422.. 36 terme 579.. 579.' }? » 150 nord 3 464.. 46o oO 50 cail. 215.. 215.. 20 » wagons-lits 4 451 451 250 S Quarts 106 50 106 50 50 » .6 crédit lyonnais cpt 1073 1067 ̃}•> -J 'D •• •• é no? u-'È^V 7«a ï5? <0 75 5 »••«; decauville 95. VOITURES DE n 6'

10» 150^ 18Ô9 Métropolitain 395.. 393 50 .4.. ter,ne 1071 1067 }? -1 11 ̃• ? <Jemb- a500)-- 4f0 •; «J •• 100 » DUVAL. 2560 91-" 20 Val6U TS en Banq U6

10».150 1899Metropohtam 39. 39350.4.. <c~l071..1067; 1950,1. -(remb.a500).. 4_09; 4~lgo». DUVAL.2;>6Q. Valeurs en Banqu~

12 » VILLE DE MARSEILLE 1877. 404.. 404 40 » ALGÉRIEN 970 }2 ».. 75 ORLEANS o 461 2o 4b| 35 » .2 50 FIGARO .565.. 56250

D'AmirNs 4 119 liq 1250 INDUSTRIEL FTcômm' 610 15 50 nouvelles 467 466 Ov 462 u. 5 » 57 BRÉSIL 5 1895 76 80 77 37

4». D'Amiens 4% 119.. 119.. 12 50' industrieletcûmmI 610 .610 50 | ^n°»v ell«s v ™i- ^7 4b6 fives-lille., f 462 5 » •• 57. BRESIL 5 %189d 7680 7737

20 2. de bordeaux 1881 4%. 513 515.. 40 » foncierd'autriche. 1288 12 50 2 (remb. a500). 420.. 420.. 10 f<=«mot«»durhone,s'«ly». 435.. 425 2d chemins ottomans. 114 50,114 25 2050; -t 3 J', 1891 505 505 8 .• V. ^-FONCIER.ÉGYPTIEN.. 530 i'1}» » .1 ouest 3 461.. 462.. 90 20 FS«etAciÉR.DUNiETDEL!EST 1505 1485 •- ESmiTO santo 5%383 383 3»I, DE LILLE 1860 3% 151 1750'. 50. 3 499 50 500 •• •• -1 ̃•• 3 nouvelles. 467 466 75 gaz de bordeaux 1470 ••••• s ^LJ.^NnTMC0?PErR" =? M 23 3»Il. 50 de lyon 1880 3 10250103.. 5 »" 1 ROBInson banking. terme 91 90 *f 5° •̃•••:̃• -2 X% f2i 50 50. -action jouiss» 905 ». saopaulo obi. ch. fer 5%, ,3ia>. S73 14 60'. société générale: 618' 618 ,î5 "•̃•• -1-- ouest algsiien 3 449.. 448.. 3250 française! étrag* 625 625.. 8 n ••••••" alpines 430 .i. Fonds s Etrangers «" ^JSSSSTT: :18 V: $ a ̃̃ ̃̃ ̃ S SSSÏÏSfciï; %s 25 |i g = -SES-™ 'S ^||=y,»»: 'iio^i50

ANGLAIS 2 Y4 Cpt 97 20 '1.. IMMEUBLE DE FRANCE. 47.. 46.: 1~ ».1. FUSION ANCIENNE 3 46! 2a 4t>g 2a 22n. GÉNÉRAL DE PARIS. 440. 8 50 n 5OTAYERN~SZI~~Elt.. 9~ ,~O 99..

'275.ANGLAIS2*cpt 9720 6 ,2. ~.Obl.de4oor.lntérêt:6r 120.. 122.. 15. 15 m -lx NOUVELLE 3 %461 4~1.; 20 DEMARsEILLE(jouis.) ~60. .5OTRAMW"DEVANVES,Ap~IS. '5r!41,50

̃ïi-.a-.vSSMh-iaiJ! Il «s à iSSSSSSSSS Sz if': |a:ï– iS3^ï«. g:: |> S»; = SÎT±Ï SS:: «> ;1 i »£; ™*= fia^SS 5 » .1 oblig.doman.autrich.» 316 50 317 50 » -̃_ tenue 664 664 1d i '5 o 18373%. 460.. 458 25 .1 grand-hotel (ex-lib.) 134.. 135.. haut-volga. 72., 72.; 10 .3 argentin 5 1886 » 489 492 ') •] 50 BO^slOO fr. a lots 1887 47 75 47 05 f5 » medit.5 (renib à.625). 648 648 50 hôtel de paris monte-carlo 60 » PLAQUES lumière, (l/5»«).v. ,830 2250. BELGE2 » 92 2ô£ -1888 4775 4750 }? » .1 .̃.̃- 3 1852-1855 458 459.. 15 grands moulins de corbeil 285.. 285.. 25 » omnium russe. 612.. 612..

4 »..6O Brésil 4 1889, 100 1 » 67 90 6S50 13 75 = oblig. comm» 260% 1879' 47G 475 25 2 paris A lyon 3 185o. 466 466.. 50 » .5 lits militaires 1345 1350 5 » 1 huanchaca ,150. 149..

25 .BULGAB!E(Phnc.de5%1896.. 362 362 13 “g 3%1880' 49750 49750 1~ ni" 23 PARIS A' LYON 3 1855. 4~6.. 466.. 30 ,,20.LAURH!M(c"'FRANçA!SE). 1345 1350:: 5 ».1.. BUANCHAC: ~Ll..5O" 149..

25 "BULGIIRIE(Princ.de)5%1896" 362.. 362.. 15 3%1&80.4975049750 la ».vlcToR-E~MAN.3%1862. 404.; 418 50 30 ..20.LAURIUM(CiOFRANQAISE). 435.. 449.. Valeurs Sud d Af' ",0,

̃ SST»^ 3i 362 il 'i » I llîii?: ig §S Sï-S « sS î --SS |i p n SS » g â !?: =SS& 1 449 Valeurs Sud- Africaines

4 30 emprunt chinois 4 lib..» 10170 10140 ij 1 fa 280%1892. 470.. 469 *? -1 •: ^aGband-central3%1835. 4d9 460.. 35 ,,15 méditeKranée(fs«etch™). 775.. 790..

4 » Egypte daïra-sanieh » 106 106 îo H 2 60 t.p. 1899' 473 75 473 75 lo i 'J sud de la France 4<2 7o 441 35 mokta-el-hadid (400' payés) 980 M <2) .fANib

4 120 EGYPTEDAïRA-SANIEH.» 106.. 106.. 13 » 25 E-< Ô13LIG. 2609i,Ót'P.1899. 473,75 25 47375 50 la "17a SUD DE LA FRANCE, «'i-7a hl.. 35 MOKTA-EL-HADID(400fpayes) 980. ~1~ (2) BUFfrELSDÔÔRN ESTATE « ~0; 25 19'7S

4 » 20 dette unifiée.» 108 30 108 10 I5 “•; 25 5 oblig. foncier. 3% 1879! 50325 50350 ««,«»««»» éTD«,nè,r« 40 (500f payés 920.. 920.. j BUFFELSdoorn estate. ;• 20-251 19 73

8 50. 2d DETTE privilégiée 104 0a 103 80 I5 1 « 3% 1883 449.. 448 OBLIGATIONS ETRANGERES 22 50 7 messageries maritimes 527.. 520.. chartered. 87 25-87.. 4 25.20 oblig. domaniales..» 10770 10750 14 » "s g 280% 188a! 473.. 476 Y. 15 » 1 ujdalous 3 l"série 303 302 50 » -5 malfidano 735.. 740.. 6f. 25 6 f. 25 consolid. Goldfields,. 197 197 50 4 » ESPAGNE extérieure 4 %.» 73 25 73 25 a »" 75 5"»«1885 98 25 99 15 » 3 série 295 '95 220» 5 monaco(cercledesétrang.) 3730 3725 east rand prop 196 194 50 30 » 2.. oblig. cuba 1886.» 318.. 316.. 14 "l 280% t. p. 1895. 471.. 470 Y. 15 »!. 50 asturies hypothèque. 294*' SQ1 50 65 ..50 omnibus de paris 1160 1200 37 f.50 37 f.,50 ferreira.̃ ,528 528.. 15 » haïti18755% » 257.. 257.. 1R75' 375 t. p. 1899. 512. 15 » 50 hypothèque 285*' 285 50 tramw. de l'est parisien 392 geduld. 126.. 125 30 » .1 1896 6% » 382 383 '-• 15 'l austr -hongr 3 l«hvD* 449*' ùV\ tramw. de l'ouest parisien 390.. lOf. » lOf. » geldenhuis deep 258 7 50 hellénique 1881 » 198 r»U«««:«o A* C«.. 15 » BARCELONE (nriorité) «85 50 65 » petit JOURNAL 1190 1190 12f. 50 12f. 50 geldenhuis bstate. ,167 165 50 4 » 02 italien 5 terme 95 67 95 70 Chemins de Fer 15 » i6 beyrouth-damas 191 ^ôi 62 50 petit parisien, oct 1225 GocH(new) 64 50 65 25 » minas geraes 379.. 379.. ànrinNÇ rRdwrj;<?F«î 2250 Y. brésiliens 4 y. %'Î887'" 384" 384*" 62 Partbénéf.. 960.. 960.. 2f. » 2 f. » A. gœrz et c t'65 25 65 75 1 10 portugais 3% terme 24 90 25.. ACTIONS. FRAHÇ,Ali>ESt 50 4 i/ «/ i«95 374 Sq An 32 03 printemps. 585' 2f. 50 kleinfontein new. 46 50 4650

X "». 4«%1888-1889 187.. 187 25 30 7 bone a guelma 768..761.. 15 Y. Y. Y. cordotje-sévilIe t.Y. 346 16 50 rente foncière 330.. 330.. 2J.S0 2 f 50 lancaster .70.. 11..

ro 25 4 ~2 ° 1888-1889 187 187 25 30 "7 BON-B A GUELMA 768.. 761.. 15 CORDOUE-SÉVILLE, 3-i6. 16 5. RENTE ,FONCIERE. LI 3 2f. 50 2 f. 50 LANCASTER I. 70 '11..

%̃̃̃ 4 94 1890. ia8 158.. 20 » .4 départementaux. 670 674 15 .3 75 éthiopiens 3 219 215 106 25 11 rio-tinto terme 1460 1449 3f. /o 3f. 75 langlaagte estate.. ,> ,̃ 82 2250 50 obl. tabac portugais^ 516 516 50. 22 50 économiques du nord. 408 15 » 50 lomb. 3 (sud-Aut.) anc. 366 50 367 50 -9 s'WDiNCAND^syst'Auer) 485 494 7f.,50 7 f. 50 may Consolidated. 110 50 111 4,94 15 hongrois 4 OR(40fl.). 9975 99 60 35.50 .5 est. umt 1055 1050 15 » nouv 372 37-> 21 50 société gi* de dynamite. 436. randfontein estate. 82 25 8050 5 .75 roumain 1893. cpt 83 25 89.. 15 50 -action de' jouissanca. 525 Y. 15 » 50 madrid-sar. 3 hyp! 35850 359" •- s'«par«« d'ind««électr.> 309.. 305.. 10 f. » 10 f. » robinson-Mold. 241 241 4». 4 1896 ..cpt, 742o 30 2 est algérien 748.. 746 15 » 3 hyp. 355 355 75 » 5 ch.de sosnowioe. terme 2370 2365 5f.37 5f- » simmer and^jack, 161 161.. 4 4 1898 cpt 74 40 médoc 180. 15 »' saragossb-cuença. 350 3Û0 8 .2 2 c">busse-fe"dbch.Wette. 209.. 207.. steyn (new).gold m.. 64 50 6450 25 50 Bons du Trésor 5% 477 50 477. 6 métropolitain de paris. cpt 509 503 15 » nord-espag. 3 d«hvp 304 304 55 -8 thomson-houston. terme 1137 1145 4 f 2a 10 f » treasury gold mines 126.. 140 4 » russe i .1867-69. 102 70 102 70 50 midi -.Ât 1305 1305 15 » 150 3 2«hvD 294 50 ^93 31 23 .3 TÉLÉGRAPHES du nord 880 877 10 f. » 10 f. VILLAGE main reep ?. 214.. 215..

4». 35 4 1880 102 50 102 15 w Y. Y. i.terme, 1301 10 » ouest-espagne P" 44 50 30 20 tramways français 540.. 560.. 18f. 75 18f. 75 wemmer 290 n.

4 1.0. 4% 1889. 10190 102 25 » .5 action de jouissance. 697 702 Y. 1 ..]. "i pORTnGAis3%pnv.ieVrang 321 326;; 55 » unioi< ides gaz. 1080 (t) DlvMenaes totaux aëclarés en 1899,- (2) Derniers coupons pajSsw 4.0a 4 94 1890,2e et 3«8«. 1015a 10150 74 10 nord cpt 2220 221Û 15» pampelunb (spéciales)..6 282 5 3 50 voitures de paris 219 21o 50 LONÙRF<i Hennir V«, 1 3». 3 1891-94 (or), <«e S6 97 .25. terme 2240 2215 15 » saloniq.-constantinople. 287 50 287 50 “». LONDRES (derniers cours) 4 30 4 1893 or 1026010230 5g io action de jouissance. 1730 1740 20 » smyrne-casaba 1894. 441.. 441.. OBLIGATIONS angelo 6 7/8 langlaagte estate

4.10.r. 18 ,). 1";3' 10.,80 5850 .2 ORL. E.AN.S" .cvt 1707 ..11.09.. 20 Il. 50- 1,B9J a. 36450 361, 20. AC. 1ER IES DE FRANCE. 501. CHAR,TEItED. 3 7,116 ME"'E 13, 5i~

3,50. 3% 18 4 terme 963a .4.«.~Cl709.1705.. ""fBONS ALOTS. 8725 CROWNDEEP. 12. MODDERFON1'EIN 113)8

3 ~25 3%18%tor) 87~ 887a 75 4350.3. -actiondejouissanee.l21G .1219.. VatOUrS tndU~trieHp"! .OBL5% 2550 50 2550 W cROWNREEf. 15. NEW~PBIMMSE .}

l:è-» zJâSf^ |jô 10 || II^^ô:0^3^ Valeurs industrielles ï :|^1I: .IS50 g- S 50 SS1ST: 7^L S^ "••

4.23 –3~ëne,obl.l00'. 10215 101PO gl ..1. -aetiondejouissMee. 585 586. ACnOMS 25~ -4% 2075 2050 mRREfRA. 21 RAND 413~

450 -NTÉBCONSOL4~ 103~104.9.ouESTALGEN~ 1;2i6 12!9 Va 1 eu rslndustrielles -35S-6%,l~S",r.al,000' 2550 3150 GEDULD. 5

45Q.. "'?, mT"t~;cONSOL.4Y. 9675 104.. 25 ,9.. H OUES.t:ALGERlI}"\l';e!llb.a60Qf) ,6gJ 650.. 819.. 2ap., 6 %,lresi.,l'.àl,OOO' 3175 3150 G,EDULD, 5,.¡"ROBINSON'PEEP(NEW). 41/2

4 » 2o 4 Ch.f.2fr..6667. 96,5 97.. 5g 3 paris-lton-médJterean cpt 17E0 1747 58 63 .4 aciéries de fsance >.8ï3.. 819.. .2 h ~'6%,2«série .• 31.. 29.. gbldenhuis deep 10 1/4 bose deep 9 Vil

| » .,30 JRANSCAUCASIEN 3 ». |6 60 86 90 .9. terme 1752 1743 80 ̃> agkce havas..1, 49850. O lots libérées 94 GELDENHUiaEST. 6 5 8J ™aNv- GOLD'itaQ 2^/(1 4 4 « 0o Serbie 4 189o terme 67 oa 6/50 12 scd de la France 8 288 & 50 4 ardoisières de l'anjou.. 259.. 2d-j..| 3 160 fr. pavés 283 goch (new) 2 9/16 treasdry <s ^/» 1." »..̃ DETTE TURQUE 4% S»Btiew» 49 35 30 -VO.IES FEHRÉES ÉCONOMIQUES 815 25 .3 BATEAUX PARISIENS 463.. 460 ô Î10 » 333 GOLDF1ELPS i'Y.YY'" 7 13/16 VAN RTN •/•̃ î.«:=. z ïS « Ii «*«** étrangères ̃ 1W48:3::iô::c^L^UEZ:lS::iI:: 1 > CANA^SDEZI| ?!• sir^- :M ^Z^ ifÉ

20..» .1 OTTOM. çon.sol. 4 459.. 460, andalo.us,v. 287 51 4314.« part défend atedr 1436 -1450 -15 »> -gç.séïio, -467- 467- iVHPHR& wb™1 ".H"

20 » .2 OTTOM. priorité ̃̃ i ̃ '«QO- 492" 28* .2. A'CTBicmENS^HaNffROis. 736 .734T/. '8' » :1 bonstreNtenaires 126 75 125 75 20 Thompson-houston 4 482" i«,i.«;l "J' wulhu?^kt- .-1-- ••

20 ".2. OTTOM;PRIORITÉ'/i %l'¡¡S'Û' 492- 2800:Z' ',X1Tl'RICÊlIENS~Ho,r;MI15. 736 ,73-i~ '8' '1.. 'BO~STRENtENAIRES 12675 f2575 20 "1. THOMPSON'HOÙSTON4 4 482~ Les I. dUne* dans la Colonne "h"

20 >.8. -1 Tombac. 450.. 458.. 1 cacerès au Portugal 40.. 39.. 91 ;48 .-1 -̃̃ société civile" 2439 2440 20 » française des métaux.. 492.. 492. lienïonnéSïfSce S^nVn%A°n?T rr/.«^n^eTenBS n'°^ 25 5 50 5%. 1896 509 50 504.. 2 » spp-autbiçhœn (lombards)..136 18 28 .3 V. cihqmMes. 487 490 15 » c- gésér'- transatlantiq. 347 75 347 75 fl Œa^àTS^aŒe^îS* 6^«ÉSSÎniii«* 23 »!1.1 ..P.OÏÏA.NES ottomanes 5, 516 515. 33 »]. •[jdERU.io-NAUx.D.'iiÀLiE. 695 4 6,93 U 9i 48i actions jouissance, 2910 ,20 »- parisieshe du gaz. 505 fiW vient ffétwaétathB?^^9?"*1*

SAINT-GRATMILL^XbSrVS

il lLIi111'Jl~ dix minutes gare d'En-.

ghien. Salon billard, salle à manger, sept t chambres, neuf lits, grands cabinets de toilette. Gaz et eau à chaque étage. Grand jardin potager, écuries et remises. 4,500 francs. S'adresser sur place avenue Girardin, 5, ou à jj M. S., rue Rochechouart, 66 (Téléph. 120.26). VILLEMONBLB (gare Est), 9, av. du Raincy, 20 m.. t Paris, PROPl« meub. à louer, 8 p., pavil., 4 p., s. bill.,écur.,rem.,b.jai'd.,petit'parc.S'ad.aujardinr. P'cMaiIlot.Apptmeub.l80tprmois,89,av.Neuilly-s/S. ON DEMANDE en location, meublée, pour l'été, U gare Saint-Lazare, à heure, pas plus, de Paris, belle GRANDE PROPRIETE, 7 chambres, 10 chevaux, grand parc. -Ecr. S. H. A., Figaro. Départements

A LOUERxBORDEiUX SSXS^S

A lLlJl1 parement, 2 gds

Magasins contigus, avec étages. lro situation commerciale de Bordeaux. Ecr. Figaro, 0. Y. L. 44. i.' Normandie (Orne), ligne de Granville

LOUER, non meub., sud*" PROPRIÉTÉ, Gdparc, Maison moderne, 8 chamb. de maîtres, salons, salle à manger, vaste sous-sol. Occas. pour famille cherchant habitation très saine dans pays magnifique. Prix àbail 2,500f par an. Jardinier à'la charge du propriétaire. S'adr. E. C.,10, r. du Sentier, Paris. |iELLEMAISONcamp.VORGES(AisneXGdoinstal., écurie, rem., vaste jardin, ruisseau, pièce d'eau, chasse,approv.srplace,40mdeLaon,211Paris,l,300f. Ecrire M. Thouveny, 4, rue du Moulin, Vincennes. Agences de Locations/

BEAUX APPARTEMts à louer, meublés ou non. t) Donald-Downie, i, rue Scribe.

NCIENNEET SEULE MAISON JOHN ARTHUR A (fondée 1818), TIFFEN, 22, rue des Capucines.

Le Gérant responsable G. HAZARD.

Paris.-D. Cassigneul, imprimeur, '2(5, rue Drouot. (Imprimerie du Figaro). Encre Lorill'eux.. Imprimé sur les nouvelles machines rotatives six page? de MARINONI.

PARIS Maison Aristide BOUCICAUT PARIS

hwfidl m&W Ml (&f*S M Jotirs suivants'

EXPOSITION SPÉCIALE DES i

BOURSE DU SAMEDI 23 MARS 1901 1

wUO -I triBÏEnnirs ou mélangées,jupeavec volant 4)tf% tp

'IiU~-IUMt~~i~J: ~~l~Céï~éc~:l¿'p:¿.~]I~ 3'9'

en forme doublée alpaga, boléro doublé polonaise, l«%9 col et revers brodes soie MHJ Pfl'5TIIMFla'"euren I>-aucorkscrew, teintes mélangées, jupe vuo ̃̃ UIOTCdoublée alpaga,boléro doublé polonaise, rf\ À fp fr revers ornés de bengaline et galon or et noir. J£,i3 Pf5RTIIMIF'n toile de la'ne' teintes mélangées, UUOIUITICjupe doublée alpaga et ornée un

petit galon nouveauté, corsage avec plastron en rtCf ff. taffetas plissé, revers ornés galon or et noir ^.O tf> PnSTIIMSta'"cm'> CD drap cheviotte, teintes

UU0IUHIE mélangées, jupe double et ornée t Q QfV piqûres, jaquette douhlfe polonaise ̃̃ I S? ijU Plll I ETTa'"eur- en ')eau ('raP cuir noir.orBé "f Qfï" ̃»"»' d'applicationsendrappareil.Long.VOc. JU ̃IIIPF *Canle à volant en forme.en satin Duchesse

UUrtnojr tout soie. qualité extra, doublée OO, fr, mohair de couleur glacé, très soignée OOTP. (llipnU taffetas bonne qualité, teintes unies, volant en deux ̃ ywriin parties garni de ruban façonné et O I *• ̃ gansé formant entre-denx. Valeur 39ir ̃ £, I IIY

GRANDS MAGASINS DE LA

Hua de Rivoli, 75, Rue» da Pont-Neuf et de la Monnaie PARIS LUUdi 25 Mais et Jours suivants EXPOSITION GÉNÉRALE des

NOUVEAUTÉS T

fiHFS9ÎRPTTEen taffetas pure -soie, -toutes touleura onnoir, |MDRCftÇI!JÎ9l&demil!r «ea'e- sur surah Twill pure MHCISIIOEI ornés piis piqUés;et gansés «"|r»»EwSlUra«s0iejjOij(.s dispositions pour à tf\ devant et dans le dos, petit galon Doir et or et "J "TC toilettes d'été. Largeur 56/52. Le mètre 1.45 et I §U

boutons cristal. Entièrement doublée S Q

PUCE/iieCTTC en bonne cretouue imprimée TAFFETAS'0"' soiei très bonne qualUé' toa' les colori* CHEffllSETTEdhpo,iLs nSSrX à Of\ fi ™C°vTX pour chemisettes. 4 ne plissé, col et poignets empesés I 20 Largeur 53/5J. Valeqr 3.75. Le mitre t VQ Saps poignets ni jabot » 8O° SfinHCeCI IHCPur? 'aine (impression d'AlSaceJ. grani SSEIffiMniDen beau tissu pure laine, marine, "IUMaw"««»Echoixdecoloriseti!e<lispositions., QCc

rKlSSiïUISSgfunat, prune ou yert; col, revers «C "TC Largeur 80 c. Exoeptionnel Le mètre v»O

5" u¡¡ grenat, prune outert; col, revers d 5 Largeur 80c. Exceptionnel. Le mètre ~0

et manches garnis entre-deux IO /O rhvPR.PmAT toutes nuances moulinées de M flttCl|eCen beau drap cuir foulé, pure laine WM" L-« l"!«l blanc, très belle qualité pour i f r Hnt«l»Kn0ire> marine ou beige, 2 raDgs.de *i Qf\ costumes tailleur. Largeur 130 Lemèlre I «fO

boutons, pour fillettes de 2 à i ans v> Ï34J j n

De5 à8ans, 4.SO; de 9 à 12 ans 5 3O DRAP dePans pure laine, qualité extra fr**q"' ° °** pour costumes tailleur, ̃ toutes nuances. f QC BOI|r fillette, en beau tissu pure laine, marine ou Largeur HO Le mètre I «/O

ItUufa grenat; col, berthe et ceinture garnis F "IP ~Z T~. T"

̃entre-deux, longueur 05 c 4 /O BAWÉ mohair sur fond voile, très beau lainage Qcc

entre-deui longueur OS c. noir pour robes et costumes, largeur i m.

̃ ̃ et 75 en plus par 0"05 jusqu'à 110 de long. t K noir pour robes et costumes, largeur 1 m. OO

ESJIBJj; en foulard soie, fond rougi: ou marine, impressions fleurettes ||niii!IEC'Q|t||purelaine, toutes nuances mélan-

'»»""bertheetempiècenientdentelle,jupedoùblée #J Qrt* "w''lSE"s'r«»«gées pour colonies tailleur. t\ [ rr

ctornéeentre-dcui.Haut.5S.Compfoiri<KZ.oj/cl(ei 6 9U Largeur 130 Le mètre <Q..9Qet <£. *T.O

étm ABS fantaisie elTatfetas tout soie, toutes T ftPc AI BA R A Anglais noir, qualité très brillante J 4f\

R~~hNRfa0.taisiéétTaffetasloutsoie,toutes ~Ce ALPAGA AnglaÏs noir, qualilé très bl'illante ;I.' 10

nMBHre«nuanccsnl!go Le mètre *7O *• pour robes et.costumes, largeur 70 c. :l ÏU

pâjApCAH^notier, genre chapelier, en -paille SATIMFTTP'1™1' P.e'Snoirs et chemisettes, rrc I

un«rtHwmanille fine ou paille anglaise bellii wf» I ma. I I E impression nonveauté.Larg,On'8Q. OO

.qualité, garni velours et draperie de pongée £% n^ r~

i.w..i.i,.i£ ;?.. 2 90 BHwftaajssaa^îg » 45° i

1: A demander de sUite. Le mètre *vD )

'gggafeSg.r? e 90 «wai»JgE.r a 90 i

ruban SOle de laiue Longueur ou ceutll Largeur Om80" 1.25 et 1 r.

CORSETen lasting de, laine,noire bateine. C nO CHAPEAU Cape ou Girondin en teutre 2 90 I

Avec mastic, double. Samaritaine. 6 90 noir, pour hommes. _4i.

Avec jarretelles. A la Samaritaine. SOULIERS Richelieu en chevreau glacé,

BHMaerA-ar;; 2 75 sg°S;Sr-^=^ 4 90 i

Valear réelle 6,50. ,pour dames, Du 3,4 au 41. °t i!.

CHEMISES pour hommes; en shirting fort BDTTIUESà,élastiques, lacels ou boutons.

'SE5S« 2 45 ̃SBgVSai^giosb

soignée à la main; aeec ou sans col. G ,pour hommes. A la Samaritaine, 1 4

CHAUSSETTEST^uTŒe'nr ,-c COSTUME^T^ e\riolte ̃"•• beise ou llnies, pour hommes B *H> WWWI wmfcgnse, double col mobile en pique bîeu garni de ̃ ̃ soutache et passementerie blauche, plastron corsage i Bflefil d'Ecosse noir, grand teint, entièrement i 4 r- avec bfoderie, culotte bouffaute, pour garçonnets ̃? PHq finis, pour ilamos. | |Q de 9 à 12 ans, S fr, de h à 8 ans. /fr,

Jfaâsaa reconnue U plus digne 1 de ce titre par la qualité I et le bon nv^rohé réel | de toutes ses marchandises. 1

DA1 CTOTTailIeur, en très beau drap cuir,

"• beige on noir, doublé taffetas fantsiiie 0% f%

tout soie et orné jolie. broderie avec applications Vil'1'

en beige 00 noir, doublé !all'etas :e 2'8 Fr.

tout soie et orné jOli,ebrOderie avec applrcations L

en drap pareil. A la Samaritaine ̃ fcÇ

PANTALON «n drap pure laine, rayures oo i..n»» ̃ nkwn carreaux clairs ou foncés,dernière ̃'•' « "f C ̃ nouveauté, lacon.t'ailleur Prix .SKf.et <O /O [ÎQMpiCT-vestoridroit.ou croisé, en serge pure vwivii bt-g Jaine,. cris marengo, gris clair, gris rtC«; • bleu ou beige, doublé satin de Cliine laine ^g IP? M Veston. 1 3 fr. Gilet, 4 fr. Pantalon, fr. ̃ ,-V

!*&ROFS~n~°"<c'"e''g~.corkMftw~

rHnutoauOgran|{(i ou cheviotte, toutes aa nuances, doublé satin de Chine laine. Exceptionnel ^a-j fp

CHAMBRE pitchpin verni,.Armoire glace ¡ 9511

SHAMBRE^dtcmlr!r !.gIac? ̃ 35 f Table de nuit.o 2O fr." Lit de milieu, !arg. l»30 5E»fr. 1 mètre. 48 fr. BAI ICA MANGER Henri II, en vieux iJtC. Il chêne ciré. Buffet 3 corps. Largeur i»40. I •fO.fr.. Table allonges. 75 fr. Chaise cuir frappé. 13 BO' [*DCTjf|M|!C,impi'imèe, dessins genres variés sur fond «cru

jiiui n#«ïïS'6£ou e coa|euri pour décors de ficc,

ou_ dp largeur pour décars de, » 615

chambres a coucher, largeur 0>»S0 L'o mètre' OO

VIENT DF. PARAITRE

tu jonmai « le tjéihe *i .'• ̃;• t (MARS 1901 2) 2~ ̃; Prix 2 fr.; Etranger 2'50

DU

/^° Étendu d'eau te S>\

[LAIT ANTÉPHÉHQUÈl

i ou Lait Candès I*'

D*T>«ratîf, Toniqn«, Détenif, diiilp» ̃"

». Hâle, Rougeurs, Rides précoces, Rugosités, M ̃ ^^Boutona, Etflorescançee, etc., conwrve iûpi*

\»^l du visage claire et unie. A létat pur. Mr'J** ̃̃'••

W^k. il eul*T«, on lfi «ait. Masque «t j&'Js

^K^»»^ Taches de roosseor. ^&rjp?

~eta~~p"

t e')PUME;At.AC~S"MVC)ES RNPNATCtMt

A~T61 MEeÍ MAlADI~S,d~sVOIEB. REBPIRAT~I~tB,

/.0 Sè"l Rom~de alttlli.rl\matlque ad1l1r.

MW )) ,cÓmpen8è a,I'Exp~"UtjOlldoUOO a Ól6 1.

1 PAPIIiIil, FR,WN5AU.I/I¡¡tes l'barmatiès: E.FRUKEAU. Kautti).

GOEUlSOMi F

Ma!alEccr6l.Consnlt.2'.Midl àOt.iotr. oa écr. Instit, EMANUEL, 25 Ant d> PKiTiQcrB.– 65. Çtae GrociS ta. PAW3.

AUX DE GORGE sqnt guéris parla

tW8 GARGÂfilSBIE SEC du ivwiiiian», *'»•*•

'GARGARISm E. SEC <;lu DrWillianul, .r.or..

PHARMACIE NORMALE, 19. r. Drouot, Paris