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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1900-05-08

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 08 mai 1900

Description : 1900/05/08 (Numéro 128).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k285134j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Paris i

.gIOCl.

II y a onze ans, la France traversait une crise qui s'appelait le Boulangisme.. Le général Boulanger venait d'être élu député dans la Dordogne, dans le Nord, dans l'Aisne, dans la Charente-Inférieure, dans la Somme. Chaque élection partielle était pour lui un nouveau triomphe. Mais il lui manquait encore la con- sécration de Paris « Le jour où il aura Paris, écrivait un de ses partisans les plus fougueux, il sera le maître de la France. »

On attendait donc qu'une vacance se produisît dans la Seine, et l'on disait même qu'un des députés boulangistes de Paris allait démissionner pour donner au général l'occasion d'être acclamé par la capitale. Mais il n'y eut pas besoin de recourir à cet expédient. Une vacance se produisit par suite de décès. Un très obscur député de la Seine, M. Hude, qui n'avait fait que passer à la Chambre, vint à mourir, et les électeurs furent convoqués pour le 27 janvier 1889. Des deux côtés, on s'organisa immédiatement pour la bataille, et boulangistes et antiboulangistes prirent vigoureusement leurs positions. On était alors sous le régime du scrutin de liste, c'està-dire que pour cette élection de député, le département tout entier était appelé à prendre part au vote. Les Comités républicains de Paris et de la banlieue, étroitement unis, faisant abstraction de toute question de nuance, désignèrent un candidat unique à opposer au général Boulanger. r

C'était M. Jacques, président du Conseil général de la Seine, personnalité assez effacée, mais sympathique, et qui paraissait bien de nature à. grouper toutes les forces du parti républicain. La campagne s'engagea avec une activité, une ardeur et une violence inouïes. On sentait qu'il s'agissait pour chacun des deux partis d'une question de vie ou de mort. Dans les deux camps, du moins, on le croyait.

Le jour du vote arriva. Il fut extrêmement calme. Les électeurs votèrent avec plus d'empressement et en plus grand nombre que de coutume, mais on ne signala aucune bagarre, ni même aucune agitation. Dans les sphères officielles, on augurait bien de cette tranquillité, et on avait le plus grand espoir dans le succès de M. Jacques..• C'était M. Charles Floquet qui était alors président du Conseil et ministre de l'intérieur. Il était allé voter dans sa section et il. en était revenu très bien impressionné. Le soir, un peu avant six heures, au moment où le scrutin allait se clore, le président du Conseil causait, dans son cabinet de la place Beauvau, avec un député de ses amis et lui demandait!son opinion sur l'issue probable de la journée.'

Je crois, répondit le député, que Boulanger sera élu.

M. Floquet sursauta, et saisissant le bras de son ami, il lui dit avec indignation tx

Ce soir, vous rougirez d'avoir douté de Paris 1.

Excellent M. Floquet Le soir, Boulanger était élu à 82,000 voix de majorité. Il obtenait tout juste 244,070 suffrages,con-. tre 162,520 à M. Jacques. Ce fut, dans toute la presse boulangiste, une joie qui tint du délire. Les journaux du parti parurent avec des titres flamboyants Vive Parisl Le Triomphe L'Ecrasement. Il m'a semblé, hier, revoir dans les rues, quelques-uns de ces titres. Le répertoire, en pareil cas, ne varie guère.

Les pronostics non plus, à ce qu'il paraît. J'ai sous les yeux quelques-uns des' articles qui furent écrits à cette occasion

Paris, disait un des principaux organes boulangistes, n'a pas nommé un député. Il a flétri une politique pour en acclamer une autre. Après la France, Paris a signifié leur congé à messieurs les parlementaires. Et un autre, renchérissant, ajoutait La question était placée de telle manière que oe n'est pas le ministère qui est battu, c'est la République.

Un troisième disait encore

Ce vote a la proportion d'une protestation nationale. Paris a crié aux parlementaires « Allez-vous-en » II faut qu'ils s'en aillent, et nous saurons bien les y obliger.

Enfin, M. Henri Rochefort, dans un virulent article de l'Intransigeant, poussait ce cri de triomphe

C'est le jugement dernier 1.

Il n'y a pas de jugement dernier en politique. Les vainqueurs du moment et l'élu lui-même en devaient faire bientôt la triste expérience. Le général Boulanger, âpres son élection, avait adressé à ses électeurs une proclamation dont voici la fin:

Electeurs de la Seine

La Chambre n'a plus en face d'elle que la dissolution à laquelle elle n'échappera pas. C'est à vous, à votre énergie et a votre bon sens que la patrie, notre grande patrie, devra d'être débarrassée des parasites qui la dévorent tout en la déshonorant.

La République est maintenant ouverte n tous les hommes de bonne volonté 1

Qu'ils y entrent, et que les autres en sortent

Et, dès le lendemain, c'était, dans le petit hôtel de la rue Dumont-d'Urville, une avalanche de visiteurs, un assautde solliciteurs. On aurait dit que le gouvernement nouveau était déjà fondé. La chute du régime parlementaire était escomptée com me une chose certaine, inévitable. La Chambre allait être balayée, M- Carnot renversé, le général Boulanger nommé dictateur.

paris n'avait-il pas parlé?

Quelques mois après, le 22 septembre ] 1 1889, ce même Paris était encore appelé 1 à voter. Il s'agissait, cette foisT durenou-- 1 vellement de la Chambre des députés, et 1 il paraissait hors de doute que les candi- $ dats boulangistes l'emporteraient haut la 1 main. Les 244,000 voix qui avaient ac- ] clamé le général allaient se retrouver i compactes et unies. Elles allaient com- < pléter leur œuvre, achever la grande i victoire.

Il y eut tout juste sept députés bou- langistes élus dans Paris. Sept sur trente-cinq I On chercha vainement, ce ] jour-là, dans les journaux boulangistes, le cri de jadis Vive Paris /.et les manchettes ne parlèrent plus ni de « triom- phe » ni d' « écrasement ».

Quelques mois encore, et, toujours dans Paris, eurent lieu les élections municipales. C'était le 27 avril 1890. Il y avait quatre-vingts conseillers à nommer. Les boulangistes'- avaient présenté des candidats dans chaque quartier.

Deux d'entre eux seulement furent élus, deux

Qu'on était loin de l'élection triomphale du 27 janvier 1889 Entre cette grandeur et cette décadence, il ne s'était cependant passé que quinze mois! Et, sans vouloir humilier personne, il est permis de dire que les temps étaient tout autres, et que le mouvement boulangiste était autrement sérieux, autrement important que la petite poussée nationaliste à laquelle nous assistons en ce moment.

La conclusion? On pourrait la trouver dans la maxime qui veut que l'histoire soit un éternel recommencement. Mieux vaut en adopter' une beaucoup plus modeste et-plus en proportion, par conséquent, avec les événements. Je lisais hier, dans un journal nationaliste qui avait les mêmes enthousiasmes et les mêmes illusions quand il- était boulan- giste ce cri de joie « Paris, quand il parle, parle bien 1 »

C'est possible; mais il parle souvent, et il ne dit pas toujours la même chose 1 Memor.

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Échos

La Température

La matinée d'hier a été assez belle, mais vers trois heures, un violent orase a éclaté sur Paris, accompagné d'averses a la même heure, le baromètre était descendu à. 75?* d'abondantes pluies sont encore signalées en France de tous côtés. Sur nos côtes de l'Océan, la mer est houleuse.

Sur nos régions, la température a beaucoup baissé. Hier matin, le thermomètre indiquait 170 et 180 à trois heures de l'après-midi on notait 210 à Alger. En France, des ondées orageuses sont probables avec temps chaud. Le soir, le baromètre restait à 753mm.

Monte-Carlo. Thermomètre le matin à 8 heures, 120; à midi, 160.

~oooo-

Les Courses

A 2 heures, Courses à Saint-Ouen. Gagnants de Robert Milton

Prix dit Gâtinais Rhodogune.

Prix du Loir Sombrun. 1..

Poix du Blaisois Bûcheron.

Prix de la Brenne Rame.

Prix de la Tour aine Ambigu.

Prix du Bassigny I Love You.

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LE LENDEMAIN DES ÉLECTIONS

Les nouvelles arrivées de la province dans l'avant-dernière nuit et dans la journée d'hier permettent d'affirmer que les élections municipales du 6 mai, qui vont être complétées par le scrutin de ballottage du 13 mai, ne modifieront en

1- _:J.t. "n.n"rn. ~n~ "+;n

rien ia :UUi.H1UU Jv"l" vv wa 1

sauf dans la capitale, où la minorité du Conseil municipal va s'augmenter d'un certain nombre de recrues hostiles au gouvernement actuel.

Le premier tour de scrutin donne cinquante résultats définitifs, sur lesquels les opposants comptent 22 succès et la majorité 28. La répartition des voix permet de prévoir que, grosso modo, après le scrutin de ballottage, le Conseil municipal sera composé de cinquante partisans et de trente adversaires du régime existant.

L'opposition, ainsi renforcée, sera par- faitement capable de. rendre les sessions laborieuses et les séances tumultueuses. J'ai peur qu'elle soit impuissante à faire triompher quelques-unes de ces revendications que les libéraux de tous les partis ont adoptées. J'ai peur qu'elle ne puisse réintégrer les Sœurs dans les hospices, ni répartir équitablement les fonds entre les écoles libres et les écoles officielles, ni guérir le Conseil de cette manie funeste qui le pousse à vouloir posséder ses omnibus, ses usines à gaz, comme il a ses égouts.et son, service des plantations. Dans ce cas, la manifestation d'hier aurait été un nouveau coup d'épée dans l'eau, et les hymnes de reconnaissance, les remerciements lyriques des gens qui se proclament vainqueurs, iraient grossir la liste, déjà si longue, mais toujours ouverte, des documents inutiles et ridicules. v Pour fermer à un adversaire l'accès du pouvoir, on a généralement l'habitude de le représenter comme capable d'amener des catastrophes terribles, s'il réussit. Quelquefois l'adversaire réussit, et ordinairement il n'y a pas de catastrophes. Cette fois-ci, on ne peut pas dire que l'adversaire ait réussi, maison peut dire que, même s'il eût réussi, il n'y aurait pas eu de catastrophes.

Quelques personnes, qui ont le tort de croire aux promesses et aux menaces, racontaient déjà, Hier matin, que si les nationalistes étaient entrés en majorité à l'Hôtel dq Ville, ils auraient dûA pour

ne pas mentir trop effrontément à leur s programme, organiser des manifésta- t tions empreintes des différentes « phobies dont ils sont possédés, comme l'anv' glophobie, la germanophobie. Et ces personnes ajoutaient que de telles ma- r nifestations tomberaient bien mal au | milieu d'une Exposition, où les portes J du pays sont ouvertes toutes grandes 1 à l'étranger. Que c'est donc mal connaître les hom- 1 mes En entrant à l'Hôtel de Ville, le 1 nationaliste 1e plus farouche ne songe plus qu'à se tailler une redingote dans 1 le manteau de gloire drapé en ce ma- ] ment autour des épaules de la Capitale. Et ce n'est pas un paradoxe de prétendre ] que le résultat le plus clair de la journée '• de dimanche est celui-ci Les natibna- listes nouveaux sont au nombre de huit. Eh bien, cela fait simplement huit per- sonnes qui prétendaient avant-hier que l'Exposition est un attrape-nigaud, et qui prétendront demain que tout y est prêt.

D'ailleurs, si vous voulez savoir comment le pays envisage les événements politiques électoraux, vous avez un baromètre de l'opinion aussi sensible et plus fidèle que la colonne de mercure qui indique les variations atmosphériques c'est la cote de la Bourse. Si la Bourse prenait au sérieux les nationalistes qui parlent de tout faire basculer, elle aurait salué leur succès par une dégringolade. Elle ne leur a pas fait l'aumône d'un sou de baisse. C'est un peu humiliant pour eux. C'est très rassurant pour tout le monde. J. Cohunély.

~~4--

A Travers Paris

Les ministres se réuniront en Conseil ce matin à l'Elysée, à dix heures, sous. la présidence de M. Emile Loubet.. '[

Les officiers allemands à l'Exposition. L'empereur Guillaume vient d'autoriser les officiers de l'armée allemande à se; rendre individuellement à l'Exposition universelle pour la visiter, à l'époque qui leur conviendra le mieux et sans avoir à demander à leurs chefs une permission spéciale, à cette occasion. Toutefois, l'empereur d'Allemagne met une double condition à cette faveur sans précédent Chaque officier, dès son arrivée à Paris, devra s'inscrire à l'a'mbassade d'Allemagne, puis déposer sa carte au gouvernement militaire de Paris, avec la mention de son grade et de sa garnison et l'indication 4e son domicile; à Paris. ̃ ̃ ̃ ••• ̃< Dans la pensée de Guillaume II, ce dépôt de la carte des officiers allemands au gouvernement militaire de Paris est, en même temps qu'une marque de courtoisie, une précaution susceptible de garantir ces officiers contre toute suspicion fâcheuse. ̃ 7 ̃'̃̃̃

T e a:'

Un grand pèlerinage français partira de Paris le 17 mai, à destination de Rome. Plus de mille pèlerins se sont déjà fait inscrire, attirés dans la Ville éternelle soit par le Jubilé, soit par la fête de la canonisation du bienheureux Jean-Baptiste de La Salle, fondateur de l'Institut des Frères des écoles chrétiennes, fixée au 24 mai. Les hommes seuls sont admis. Une équipe de jeunes grooms, vêtus d'un uniforme spécial etportant l'F barré d'une plume, brodé en or sur le collet du dolman, présente, depuis hier, aux voyageurs de la plate-forme mobile une brochure illustrée portant ce titre FIGARO-PLATE-FORME, Itinéraire de la plate-forme mobile et du chemin de fer électrique. Programme hebdomadaire de l'Exposition..

Cette brochure répond, en effet, à un double objet. Elle comprend, àl'usage des voyageurs du trottoir roulant, une ex-'

plication très claire, élémentaire et com- 1 plète à la fois, de ce système nouveau de locomotion, en même temps que l'ensemble des renseignements d'ordre tech-. nique qui s'y rattachent, et la description du panorama qui, d'un boutà l'autre du parcours, se déroule sous les yeux du voyageur.

Et elle contient, en outre, encarté dans la brochure et renouvelable de semaine en semaine, le programme hebdomadaire des fêtes, cérémonies, spectacles, auditions, concours, congrès et attractions de tout ordre qui composeront, pendant six mois, le programmé de chaque semaine. Ji'

Au centre de cet encartage est un plan des parcours de la plate-forme et du chemin de fer électrique, complété par l'indication des stations et des points topographiques auxquels chacune d'elles correspond. Enfin, une douzaine de photographies s'ajoutent au texte de notre brochure. Toutes ces photographies sont des instantanés d'amateurs, reproduisant soit des scènes de la plate-forme, soit des vues de l'Exposition prises de la

plate-forme.

Le Figaro-Plate-Formb n'est mis en vente que sur le trottoir roulant.

r

M. de Selves, préfet de la Seine, vient d'autoriser les employés et agents de son administration à organiser un orphéon, qui prêtera désormais son concours aux fêtes d,e l'Hôtel de Ville.

On se doutait bien qu'il y aurait bientôt là-bas de la musique, mais le nom que l'on a trouvé pour désigner cet orphéon est vraiment délicieux on l'ap^pelle l'Harmonie municipale 1

C'est jeudi de la semaine prochaine que s'ou vrira.le Concours général des lycées et collèges de la Seine et de Versailles, par la composition de dessin dans toutes les classes.

Le Concours, durera, vingt-huit jours et se terminera, le IQuiliet, pap la comno-

sition de mathématiques dans les classes de troisième moderne.

~7.VT~

Les restaurants ne manquent certes pas à l'Exposition il y en a pour toutes les bourses. Mais, à côté des endroits où l'on va simplement assouvir sa faim, il fallait pour les fins gourmets un critérium, une quintessence, quelque chose comme un salon d'exposition de la bonne cuisine française.

Ce salon, c'est au Palais de la Femme qu'il sera placé, dans le restaurant créé par deux, maîtres ès art culinaire, Favre et Patard, qui ont eu, par surcroît, l'heureuse inspiration et la bonne fortune de s'adjoindre Léon, l'ancien propriétaire du Café de Paris. Ces trois noms dispenseraient d'en dire plus long. Il faut ajouter pourtant, pour être complet, que le Restaurant du Palais de la Femme aura pour glacier la maison Poiré-Blanche et pour pâtissier Chiboust.

Lucullus et Brillat-Savarin n'auraient jamais osé en demander tant à la fois.

M. Moyaux a terminé la construction du bâtiment spécial des archives de la Cour des comptes, et l'éminent architecte va pouvoir désormais s'occuper du magnifique palais dont il a dressé les plans.

Tandis qu'on transportera du pavillon de Marsan à la maison de treize étages de la rue du Mont-.Thabor, les dossiers poudreux qui représentent trente années de travaux de la Cour des comptes, le nouveau palais s'élèvera sur ses fondations dont les affouillements s'achèvent aujourd'hui.

En façade sur la rue Cambon, il formera avec le dôme de l'église de l'Assomption un ensemble grandiose, le bâtiment.moderne d'écoles qui sépare cette église du terrain sur lequel sera construit le palais devant disparaître' La nouvelle Cour des comptes comprendra, autour de la Grand'Chambre et de la. salle du Conseil, dont le décor sera confié à des maîtres de la peinture et de la.s,culpture, le cabinet du premier président et celui du procureur général avec leurs annexes, et cent quatre-vingt-cinq autres pièces réservées aux présidents, conseillers maîtres et référendaires.

La première représentation de l'Hippodrome aura lieu irrévocablement vendredi prochain 11 mai. On sait avec quelle impatience ce véritable événement parisien est attendu la Direction rji'ft ri6n négligé pour répondre à toutes les espérances du public. Le programme., avec Ses numéros sensationnels, nous promet un spectacle unique. On a installé en outre, dans le local môme de l'Hippodrome, un restaurant de tout premier ordre, décoré avec un luxe et un goût très remarquables, et qui sera ouvert avant et après la représentation.

.:L!un,dës premiers projets qui seront soumis au nouveau Conseil municipal est celui de l'éclairage du bois de Boulo- gne, depuis si longtemps attendu, projet qu'ont élaboré MM. Bouvard et Def rance. Les ressources seules du Bois suffiront largement à assurer les frais de son éclairage par la lumière électrique.

II ressort en effet d'un très curieux relevé que vient d'établir M. Barras, chef du bureau du domaine de la Ville de Paris, que les recettes provenant de locations diverses faites par la Ville dans lé bois de Boulogne ont augmenté depuis une quarantaine d'années de plus d'un demi-million.

Au moment de l'Exposition de 1855 ces recettes étaient de 5,000 francs pendant l'Exposition de 1807, elles s'élevèrent à 119,058 fr. 84; elles atteignirent, à l'Exposition de 1878, le chiffre de 165,140 francs, et en 1889, celui de 234,950 francs.

Aujourd'hui, le bois de Boulogne ne rapporte pas moins de 615,000 francs à la Ville de Paris 1

.v-

C'est aujourd'hui que sera vendue, à la galerie Georges Petit, la belle collection de tableaux anciens et modernes, d'objets d'art et de tapisseries, qui pendant deux jours a attiré tant de monde. On s'attend à des enchères très mouvementées, et la Vierge au Berceau ou Petite Sainte Famille, de Raphaël, nous réserve certainement une surprise. Rappelons que la vente sera dirigée par M0, Paul Chevallier, avec le concours de MM. Georges Petit, G. Sortais et Mannheim.

Demain s'ouvrira à la galerie Georges Petit une exposition très importante des tableaux modernes, aquarelles, pastels et dessins, objets d'art et d'ameublement de la Renaissance, meubles et tapisseries anciennes provenant de la collection Moreau-Nélaton. Parmi les tableaux on remarquera spécialement de très belles œuvres de Decamps et de C. Roqueplan parmi les objets d'art, d'admirables faïences anciennes, italiennes, hispano-mauresques, hollandaises, etc.; des grès d'une extrême rareté, et des meubles des meilleurs faiseurs de la Renaissance.

La vente, qui occupera les journées des 11, 12,14 et 15 mai, sera dirigée par M0 Paul Chevallier, assisté de MM. Georges Petit et-Mannheim, experts.

Aujourd'hui et demain, à l'hôtel Drouot, salles 5 et 6, exposition des tableaux et dessins de la Collection DeferDumesnil,' dont la vente aura lieu les trois jours suivants.

[ Hors Paris

De notre correspondant de Rome: « M. Louis Barthou, ancien ministre t de l'intérieur, qui revenait d'une excurjjipadaus Te. sud de l'Ital a été reçu.eit

audience particulière par S. S. le Pape LéonXHÏ. ̃

» On annonce l'arrivée prochaine d'un grand nombre d'évêques français pour la cérémonie solennelle de canonisation du bienheureux de La Salle.Oncite parmi ceux-ci le cardinal Langénieux, les archevêques de Rouen et de Toulouse et, peutêtre, le cardinal Richard, archevêque de Paris. »

La Saison.

Evian, la coquette station, peut bien s'appliquer le vers du poète

L'avenir, l'avenir est à moi!

Voici, en effet, que, précédée par un radieux printemps, la Saison 1900avance à grands pas avec son cortège d'espérances, de Fêtes magnifiques, de plaisirs variés. Tout nous fait espérer que la Saison 1900 ne le cédera en rien à ses brillantes devancières, que les familiers 1 d'Evian n'ont pas oubliées.

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Nouvelles à la Main

A un guichet de bureau de poste. Monsieur, je voudrais.

L'employé, sans lever les yeux

Adressez-vous au guichet 8

f Mme X. à qui le mariage a causé :quelques déceptions, disait l'autre jour en parlant de son mari

Il ne caresse que des chimères, et il n'est jaloux que de ses prérogatives 1 Le Masque de Fer.

LE « FIVE O'CLQCK »

DU «FIGARO» »

L'orage qui sévissait hier après midi sur Paris n'avait point découragé l'ordinaire empressement de nos aimables invités, et nous les remercions une fois de plus d'avoir si vaillamment bravé la pluie et la rafale pour se montrer à ce point exacts au rendez-vous du Figaro que, à l'heure le rideau se leva sur l'orchestre des Quinze, nous n'avions littéralement plus une chaise à offrir aux derniers arrivants.

Assistance non seulement très nombreuse, mais très brillante

Son Altesse Royale le landgrave de Hesse, accompagné du baron deFlotow et de M. dé Strubberg, son aide de camp M. Salandra, ministre du commerce d'Italie, et Mme Sa.landra; M. Alfred Fortunati, secrétaire, du cabinet de M. Salandra.

Parmi les membres du corps diplomatique

Comte Tornielli, ambassadeur d'Italie M. Lo. Leon y Castillo, ambassadeur d'Espagne et Mme de Leon y Castillo Yu-Keng, minisre de Chine, lad'y Yu-Keng, avec leurs char- hantes filles et leurs deux fils le ministre Le Guatemala, le baron de Tann-Rathsamlausen, chargé d'affaires de Bavière le ;onseiller de l'ambassade d'Allemagne et tfme de Schloezer, comte de Groeben, M. de tfiquelct.M. de Lucius, secrétaire et atta;hé de l'ambassade d'Allemagne Mme de jiicius et Mlle do Pommer-Esche, marquis de \Fovallas, conseiller do l'ambassade d'Espagne MM. Benitez, Quinones de Leon, secretaire de l'ambassade d'Espagne; M.Augustin le Leon y Castillo; comte Lucchesi-Palli, marTuise de Torre Alfina, comte Ancilotto, ;omte Manzoni, M. Martin-Franklin, secrétaires et attachés de l'ambassade d'Italie; narquise Paulucci de Calboli, comtesse Luoeliesi-Palli, M. Léon-bey Karakékia, secrétaire de l'ambassade ottomane M. Adatci, secrétaire de la légation du Japon, et Mme Adatci le secrétaire de la légation de Bolivie ït Mme de Urioste.

Au nombre des autres invités

Comte de Harrach de Robrau, délégué impérial d'Autriche; le commissaire général idjoint des Etats-Unis et sa soeur Mme Hulbert le baron A. Vercruysse, sénateur et commissaire général de Belgique; le commissaire, général adjoint de Belgique et Mme Emile Robert; le général Kitabgi-Khan, commissaire général de Perse, et Mme Kitabgi; Le commissaire général d'Angleterre et Mme Jekyll; comte Mimerel, commissaire général de Corée le commissaire général du Japon et Mme Hayashi le commissaire général de Chine et Mme et Mlle Vapereau le commissaire délégué des Pays-Bas et la baronne van Asbek le commissaire de Russie et la comtesse d'Assche; le commissaire général de Norvège et Mme Christophersen le viceprésident du Comité de Danemark et Mme C. Michelsen Ni. Aladar de Navay de Foldeak, délégué du commissaire général de Hongrie M. Jules de Morpurgo, membre de la délégation impériale d'Autriche, et Mme de Morpurgo le commissaire général de BosnieHerzégovine et Mme Moser les commissaires adjoints d'Autriche MM. Alexandre Poppovic et Max Beyer, Mmes Poppovic et Max Beyer; comte M. de Camondo, commissaire général de Serbie le secrétaire général du commissariat italien et Mme Vico Mantegazza le délégué spécial de Roumanie et Mme Georges Bengesco l'inspecteur du commissariat général roumain et la princesse Ferdinand Ghika; le commissaire général adjoint du Mexique et Mme Ramon Fernandez

S. A. la princesse Gortschakow-Stourdza, princesse L. Demidofl', marquise d'Anglesey, Mme et Mlle Exner, le député de la Sarthe et Mme d'Estournelles de Constant, M. et Mme Jules Kœnigswarter, Mme Zarine, comtesse de Rudiger, demoiselle d'honneur de S. A. I. la grande-duchesse Marie Pavlovna M. et Mme de Grevenkop-Castenskjold, M. et Mme Charles G. Singer, Mme Charles de Gheest, comte et comtesse de Geoffre de Chabrignac, M et Mme G. Ochs, comtesse de Planet, baronne et Mlle de Flotow, Mme et Mlle Gaillard de Witt, Mme Back de Surany, Mme Desbriéres, Mme Clinchant, M et Mme Gallardo, M. Georges Prestat. M. Henri Bamberger. M. et Mme Charles Fère, Mme Eugène Cliabrié, Mme O'Cronier, M. Arthur Desjardins, membre de l'Institut, et Mme Desjardins baronne et Mlle d'Apletscheïefï, M. et Mme Victor d'Elaguine, comte et comtesse Doennoff, le capitaine de vaisseau Armani, Mme de Pierrebourg, M. et Mme Emile Bariquand, Mme Kournakoff, Mme Friedenthal," marquis^. d'Ysara de VUleîort, M> et $tm^

Alberti, M. et Mme von Hemert, Mme Ed. Nathan, vicomte et vicomtesse deDuranti Prince Cantacuzéne, M.' Alex. de Billio, comte André Martinet, Mme et Mlle J. Ma-'gnin, duc de Cardinale, baron et baronne Félix Oppenheim, M. de Blowitz, M. et Mme Abel Goubaud, docteur et Mme André May, M. et Mme David, baron et baronne d'Eichthal, Mme et Mlle Stromsdorfer-Vinassa, Mmes Arnim, comte et comtesse Chenu-Laffitte, Mme et Mlle Harentz, Mme Sulzbach, comte et comtesse de» Chauny, comtesse et Mlle de La Morlière, M. Gustave Lacan, comtesse de Blanzay, M. et Mlles d'Adler de Jankowski, sir Campbell et lady Clarke, M. et Mme Léopold-Louis Dreyfus, M. Mme Bradby, comte et comtesse de Duranti, le lieutenant-colonel et Mme P. Vidal, miss Helen Lardner, le colonel, Mme et Mlle Daney de Marcillac;,M. Albert Cahen, vicomtesse de La Férté, M. et Mme Charpentier, M. et Mme Tardif, Mme et Mlle W. â'Allenberg, Mme E. Fourton, comtesse René de Coëtlogon, marquis de Angulo, comtesse Lydie Rostptchine, marquise de Wentworth, Mme Ernest Caron, M. et Mme Albert Bloch, M. et Mme Peczenik, Mme Posen, M. et Mme Hocquet, docteur et Mme Pierre Maurel, miss Clifl'ord, M. Maurice Sulzbach, docteur et Mme Laskine, M. et Mme Alexandre Natanson

M., Mme et Mlle de La Balze; Mme Chevalier et Mlle de Kerval, M. Mme et Mlle Toledo Mme Constant Halphen, M., Mme et Mlle W. Mack Mme Edgar, Mme et Mlle Brown; Mme et Mlle Edwin Prodgers, M. Jacques et Mlle Cécile Dufresne, Mmes Morel et Limon, Mme et Mlles Hogg, Mme Langenbach, marquis et marquise de Trabadelo, Mme et Mlles Casimir, Mme Max Goldschmidt, M. et Mlles Kann, Mmes R. Weil et J. Oppenheim, M. et Mlle Ignacio del Carril, Mme Luys, Mlles de Ploeuc et Casimir, Mme et Mlle Jolivet, Mme Hermite, Mlle Suzanne Nivart, Mme de Cardiache, Mlle Lapie, Mme Reichenbach, Mme Paul Dupré et Depoux, Mlle Samien, Mme et Mile Bassy, Mme Sophie Pralon, Mme et Mlle Baudin, :Mlle Aïda Boni, Mme Lamieussens et Mlle Bernheim, Mme et Mlle Bon, Mme et Mlle Villara, M., Mme et Mlles J. Haas; Mme et Mlles Wright, M., Mme et Mlles Robert; Mme et Mlle Cherrié, Mmes Joseph Halphen et de Fonds-Lamothe, Mmes E. Versailles et Duval, Mme Jules Aron, Mme Berr, Mme Baillaut, le représentant de la.maison Ricordi et Mme Floquot, Mme Mary Léqpold-Lacour, docteur et Mme Didsbury, docteur et Mme Bélières, M. et Mme H. Thuile et Mlle Schiarabati

MM. et Mmes R.Cox, Richard, Puisaye, Duchéne, J. Ascoli, Edouard Brot, René Japy, Lewita, Isidore Dreyfus, Leroy-Dup.ré, Pierre Lefévre, Brisson née Landais, Léon Ouimont, Jacques Ullmann, Cattala, Lemarié, Jules Nètre, Frédéric Schiff, Lucien David, Georges Dreyfus, Goldsmith, Franck, Chapelle, Hurbain, André Maningue, Arthur Lévy, Lucien Dreyfus, Blondel, S. Alfassa, Mussay, Widmann, Arthur Little, Arigel Gallardo, docteur et Mme Gœbel

M. A Thalasso, L. Pouget, Zincone, Frantz Jourdain, Bengold, Lévy-DhiU'mer, J. Caponi, président de la Société de la presse étrangère Emile Rose, Tirebois, Emile Durer, Adolphe Bourdeau, D. Léon, Henri Dessaux, William Salabert, Adolphe Haendler, etc.

Les Quinze, dont nous parlions tout à l'heure et qui ouvraient le concert, sont devenus, depuis le jour où ils débutaient au Figaro, à l'un de nos five o'clocli, une sorte d'institution parisienne. Leurs noms n'étaient pas alors ceux d'aujourd'hui ils représentaient un groupe de quinze jeunes gens, lauréats brillants des derniers concours du Conservatoire et qu'un distingué musicien, M. Mélan, avait cu l'idée de réunir et de constituer en orchestre libre, en attendant que ces « nouveaux » devinssent des vétérans, et qu'une nouvelle promotion de lauréats vint se substituer à eux et composer une troupe nouvelle.

De là l'intérêt qui s'attache à cette création. Les « Quinze » sont toujours les « Quinze » même effectif, même mode de recrutement artistique, et direction unique, au-dessus d'une troupe qui sans cesse se renouvelle et nous montre à chaque instant de jeunes talents nouveaux dans le cadre d'une tradition qui ne change pas.

Les « Quinze » sont actuellement M. B. Crocé-Spinelli, chef d'orchestre; MM. E. Bernard (piano) ;Lammers, Leplat, Giry, Aubert, Austruy,. Martinet, Guérin, Braun (violon); Seitz,-Le Métayer (alto); Barraine, Félix Alard (violoncelle) Lecellier (contrebasse). Ils ont joué avec un art exquis une page de la Sérénade de Dvorak, d'une mélancolie délicieuse, et un extrait des Mille et une nuits de Reinecke, charmant de grâce pittoresque et légère.

Et ils ont accompagné ensuite Mlle Georgette Leblanc.

Mlle Georgette Leblanc s'était fait applaudir naguère au Figaro dans l'interprétation de mélodies écrites pour elle et qu'elle chantait avec un art très singulier, très « prenant ». Depuis ce temps, l'artiste s'est haussée à de plus vastes ambitions. Elle a voulu réussir au théâtre et, sans effort, elle y a réussi. Mlle Georgette Leblanc chantait hier l'air d'Oziane, de YAmadis des Gaules, de Lulli, et deux extraits de la cantate l'Impatience, de J.-P. Rameau. Et elle a fait valoir, de façon charmante, le charme languissant et, pourrait-on dire, voluptueusement suranné de cette musique. Son succès a été très vif.

M. Baldelli apportait au programme une note toute différente.

L'excellent chanteur interprétait une Ariette de Schumann, et un chant populaire des îles Canaries. Il y a été. chaleureusement applaudi par un public que ravirent la bonne humeur et la verve de l'artiste.

Car 'M. Baldelli ne se. contente pas d'être un chanteur de la meilleure école et rompu aux difficultés de son métier il est gai il y a de la bonhomie dans sa virtuosité Il est charmant.

Charmante aussi Mlle Vera Eigena 1 Nous connaissions ce nom et, aux Concerts-Colonne, nous avions eu le plaisir d'applaudir déjà l'admirable voix, de cette artiste.

Mlle Vera Eigena,, Petite-Russienne


dérable sur les grandes scènes de SaintPétersbourg et de Moscou. Elle retrouvera ce succès parmi nous. Elle a interprété avec une autorité superbe et éclatante la Prière d'Elisabeth, de Tannhaüser, et le délicieux Arioso de Tschaïkowski. Mlle Vera Eigena a la puissance et le naturel; elle réalise comme instinctivement et sans efforts les plus difficiles effets-du chant. Sa vraie place n'est pas l'estrade d'une salle de concert, mais la scène de l'Opéra. Et l'on dit que nous l'y verrons bientôt.

Sarasate, de passage à Paris, avait bien voulu apporter à notre réunion d'hier le concours de son merveilleux talent.

Accompagné par M. Otto Goldschmidt, Sarasate a joué deux morceaux une Introduction et un Caprice-Jota écrits par lui. pour lui-même, et que luimême, en effet, pouvait exécuter. C'est un plaisir que se donne Sarasate d'accumuler ainsi, dans un morceau, les plus folles difficultés de son art, et, quand il a réussi à écrire une page injouable, de la jouer, comme si c'était l'exercice d'écolier le plus simple du monde. On l'a acclamé, on l'a rappelé, on ne se fût pas lassé de l'entendre.

Il est vrai que, pour nous consoler de voir Sarasate sortir de scène, nous eûmes la joie d'y voir monter, après lui, CoqueUn et son fils Jean.

Au programme la scène fameuse du Mariage forcé, où le philosophe Marfu-ius exhale sa fureur contre l'impertinent qui lui voulait soutenir, tout à l'heure, qu'il fallait dire la « forme » et non la « figure » d'un chapeau. Jean Coquelin y donne la réplique à son père avec une finesse, une ingénuité, un naturel charmants,et le meilleur élogequ'on puisse faire de lui, c'est de constater qu'on a plaisir à l'écouter même à côté de son prodigieux partenaire.

Car celui-là est incomparable Et ce qu'il y a de merveilleux et d'unique dans cet art de Coquelin, c'est la solidité invariable de son éclat. Qu'il joue en représentation solennelle, devant deux mille personnes assemblées, ou sur une minuscule scène improvisée, en présence de cinq cents auditeurs, Coquelin est toujours égal à lui-même, et sa verve ne connait point de défaillances. Cet homme, qui joue la comédie depuis quarante ans, a toujours l'air d'un débutant heureux qui a une réputation à conquérir avec une prodigalité instinctive, et qui est comme un besoin de sa nature, tout ce qu'il y a en lui de gaieté, de vigueur, d'esprit, de science du théâtre, il le donne sans compter à partir de l'instant où il est en scène et, sans faiblir, aussi longtemps qu'il y reste I C'est exquis, et toujours surprenant.

Une Idylle Ionienne terminait notre concert.

L' « Idylle Ionienne » est une scène extraite du prochain spectacle d'ouverture du Palais de la Danse, dont la direction de ce charmant théâtre, qui va être une des grandes attractions de la Rue de Paris à l'Exposition, avait bien voulu offrir la primeur à nos invités.

« Au clair de lune, dit l'argument, dans la campagne grecque, pâtres et jeunes filles se. livrent ^aux plaisirs des jeux çhamrjêJTes^en attendant Ie,ur.com_pagne Xanthi son amoureux Daphnis, qui doivent s'unir prochainement. Les jeunes gens paraissent l'idylle commence. Les compagnes de Xanthi admirent la grâce des amoureux et les entourent pour leur exprimer leurs vœux de bonheur. » Terpsichorc, le ballet inédit en huit tableaux dont cette scène est extraite, a pour auteur M. Adolphe Thalasso. La musique en 'a été écrite par un jeune musicien de talent, M. Léo Pouget,'qui avait bien voulu venir accompagner luimême au piano ses artistes. Enfin, la chorégraphie en a été réglée par Mme Mariquita, dont l'impeccable habileté a trouvé là une occasion charmante de s'affirmer une fois de plus.

Le rôle de Xanthi était tenu par Mlle Maria Giuri, première danseuse de la Scala de Milan, dont les débuts à Paris se seront ainsi faits sur la scène du Figaro celui de Daphnis, par M. Viscusi, premier danseur du Théâtre impérial de Vienne, récemment applaudi déjà par nos invités, dans ces jolies danses slaves où Mlle Jeanne Chasles s'était montrée si délicieuse à côté de lui.

Dans les autres rôles Mlles Mochino, Marthe Bruzeau, Wally, Wills, Jarley, Schmidt, Mignot et Leroyer tout un essaim de jolies filles costumées à ravir par Landolff, et dont les danses composaient, autour du personnage principal, le plus séduisant tableau d'élégance pittoresque et de jeunesse!

J'ai nommé le personnage principal c'est Mlle Giuri, qui jouit en son pays d'une grande réputation, et dont la svelte beauté et l'élégance souriante ont conquis hier notre assemblée.

Le Palais de la Danse peut nous ouvrir ses portes. Nous savons dès à présent quels plaisirs y sont réservés à nos yeux.

Fabien.

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LA JQTONËE

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Mardi S mai

Sports: Courses de chevaux à Saint-Ouen (2 h.).

Premières Au Nouveau-Théâtre, le Cloître. A4 h. 1/2, à l'Odéon, répétition générale de V Enchantement. Aux Bouffes-Parisiens, Champlgnol malgré lui.

Conseil des ministres, ji J'Elysée.

Cérémonie de professions Sous là présidence de Mgr Jourdan de La Passardière, évoque de Roséa (8 h. 1/2 du matin, chez les Bénédictines du Saint-Sacrement, 20, rue Mon 'sieur).

La charité: Vente au profit des Œuvres franciscaines, bénédiction donnée par Mgr Lorenzelli, nonce apostolique (aujourd'hui et demain, 9, avenue Hoche). Concert au profit de l'Orphelinat anglo-américain (3 h., rue d'Athènes, 8)- Vente au prolit dos Œuvres de la paroisse de Saint-Honoré d'Eylau (trois jours, 66, avenue Malakoff). ). Conférence M. J.-Ch. Brun, « Histoire du théâtre en France le moyen âge » (8 h. 1/2 du soir, 157, faubourg Saint-Antoine). Réunions: Assemblée générale de l'Association professionnelle de la critique dramatique et musicale (2 h. 1/2, salle Pleyel).Réunion de la Commission de comptabilité du Conseil de l'Université pour l'examen du compte de l'exercice 1899 (Sorbonne). Assemblée générale de la Société française de tempérance de la Croix-Bleue (église de la rue Roquépine). Réunion des industriels forains des fêtes à Paris pour la défense de leurs intérêts (1 h., théâtre Brostot, cours de Vinceajies^ Foire au pain d'épice).

Le M@B,de et la Ville

SALONS

L'ambassadeur d'Angleterre et lady Monson donneront deux grands dîners le lundi 14 et le mercredi 16 juin le premier en l'honneur de M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, et du corps diplomatique'; le second en l'honneur des présidents du Sénat et de la Chambre des députés, et des membres du cabinet.

Le mardi 22 mai, soirée avec comédie chez Mme de Marivault, dans ses salons de la rue de Logelbach.

M. et Mme Raffalovich ont donné un dîner dimanche dernier, en l'honneur du général Doukhowskoï, gouverneur général du Turkestan. Les autres convives étaient M. Decrais, ministre des colonies; prince Roland Bonaparte, général Delanne, général Bailloud, prince Ténicheff, M. Narischkine les généraux Verkhovtsoff, von der Hoven, Fabritius,. Rapchevski, vicomte d'Avenol, colonel comte Mourayieir, M. Amourski, M. Semenoff, M. Cha-

niavski, M. et Mme Mosor.

Le commissaire général de l'Equateur et Mme Victor Rendon ont donné samedi dernier un dîner de trente-quatre couverts. Leur convives étaient

M. Dolaunay-Belleville, directeur général de l'exploitation â l'Exposition universelle do 1900, et Mme De launay-Belie ville; M. Crisanto. Médina,

ministre plénipotentiaire et commissaire général

de Nicaragua; les ministres du Brésil, du Paraguay et de l'Equaleur;Mmes do Piza, Machaïn et Morla le chef adjoint du protocole et Mme Mollard; M. et Mme François Arajro, M. et Mme Louis Masson-Détourbet, M. Robert DèlaunayBelleville, le commissaire suppléant de l'Equateur et Mme Aspia/.u; M. E. Dorn y de Alsua et Mlle Dorn, M. Miguel A. Carbo et M. A. Aspiazu.

Tour de valse intime, mais très élégant, chez la comtesse F. de Lesseps, qui faisait les honneurs de ses salons aidée de ses filles la comtesse de Miramont, la baronne de La Grange et Mlle de Lesseps, Parmi les invités Comtesse de Périgord, comtesse de Montag-nac, comtesse de La Boutetière, baronne de Vaux, comte et comtesse Chenu-Lafltte, comtesse de Beauffort, comtesse d'Azincourt, M. Le Myre de Vilers, 'baron et baronne La Caze, comtesse de Geolîre de Chabrignac, comte et comtesse do Failly, comte G. de Miramon, M. et Mme Tenré, M. et Mme Breuvery, M. et Mme Docauville, comte de Fleurieu, baron d'Halloy, baron de Cambourg, etc.

Brillante matinée, avant-hier, chez Mlle Ségalas, dans ses salons du boulevard des Capucines, pour la première représentation de deux comédies de salon l'une, A propos de bicyclette, scintillante d'esprit, de finesse, de gaieté, mêlée d'une pointe de sentiment, dont l'auteur est Mme Louise d'Alq, a été accueillie par le plus franc succès et elle a été jouée â merveille par M. Charly's, Mlles d'AlS ont et Saroldy l'autre, Braves gens, comédie de M. Olivier de Gourcuff, d'un tour plus pondéré et plus sérieux, a été parfaitement interprétée., par l'auteur lui-môme, sa fille, MM. Voisin et Bellet.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

La grande-duchesse Vladimir, arrivée à Paris et descendue à l'hôtel Continental, souffre encore de sa foulure au pied. Son Altesse Impériale quittera Paris vendredi prochain, pour retourner à Saint-Pétersbourg.

Mgr le duc d'Oporto, de retour de Berlin, arrivera ce matin à Paris et descendra avec sa suite à l'hôtel Mirabeau.

Son Altesse Royale qui, la semaine dernière, avait traversé Paris dans le plus strict incognito, compte rester chez nous toute une semaine.

Le prince.de Poix a été atteint d'une double pneumonie dont le caractère n'inspire :point, toutefois, de graves inquiétudes. M..Ramon del Rio, le très sympathique chancelier de l'ambassade d'Espagne, vient d'être nommé chambellan de S. M. le Roi. Cette distinction n'est accordée qu'aux personnages les plus haut placés et les plus estimés.

Sa Majesté le shah de Perse, qui doit faire une cure à Contrexévillé, a fait retenir des appartements pour lui et sa suite au Grand Hôtel de l'Etablissement.

CERCLES

Le marquis de Leusse,' présenté par le baron de Bastard et le comte d'Ivernois, a été reçu hier comme membre permanent au cercle de la rue Royale.

Reçus comme membres du Polo de Bagatelle M. Herbert, le duc de Brissac, le comte G. de Belot et M. François de Suinage.

MARIAGES

M. l'abbé de Fraissinette a béni hier, à Saint-Pierre de Chaillot, le mariage de son frère, M. Pierre de Fraissinette, avec Mlle Madeleine Gaschon de Fontenay.

Les témoins étaient, pour le marié le vicomte d'Anterroches, son cousin, et M. de Fraissinette, son frère; pour la mariée MM. de Tulle et de Molènes, ses cousins. La quête a été faite par Mlles Gaschon de Fontenay et de Fraissinette, accompagnées du comte d'Anterroches et du comte de Montluc. Reconnu dans l'élégante assistance Comte et comtesse d'Anterroches, comtesse d'Harcourt, M. et Mme de Molènes, comtesse de Maigret, comtesse de La Tour, baron et baronne de Fontenay, M. do Montluc, vicomtesse de Gabriac, baron et baronne de Garante, Mme de Marignan, comte ot comtesse po Rougé, comtesse de Béthune, baron Martin Encontre, baron et baronne des Rotours, comtesse Le Marois, marquis d'Arbois, baronne d'Avril, etc.

Hier encore a été célébré, à Saint-Thomasd'Aquin, le mariage de M. Georges Humbert, ingénieur des mines, avec Mlle Lambert. Témoins du marié MM. Walkenaer, ingénieur en chef des mines, et Henri Lorrain de la mariée le colonel de Parseval et M. Paul Target, ancien député.

En l'église Saint-Justin de Levallois-Perret a été béni hier, le mariage de M. Darfeuille, attaché à la haute présidence de la Cour des comptes, avec Mlle Jeanne Gervex. Témoins du marié MM. Jacques Leudet, et Pierre Dupré de la mariée MM. Henri Gervex et Paul Sollier.

Le mardi 15 mai, on célébrera en l'église cathédrale de Reims le mariage de M. Henry Cardozo, ingénieur des arts et manufactures, fils de M. Henri Cardozo, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme H. Cardozo, avec Mlle Renée Marteau, fille du conseiller du commerce extérieur et de Mme Charles Marteau.

On annonce le prochain mariage Du cointe de Villeneuve-Esclapon avec Mlle Camille Benoist D'Azy, fille du baron Benoist d'Azy Du comte de Douville-Maillefeu, lieutenant de vaisseau, avec Mlle Simone Schwartz; De M. Henri Edgar Defosse avec Mlle Claire Olga Rosenbaum.

On célébrera, mercredi prochain, en l'église Saint-Pierre, à Ypres (Belgique), le mariage de M. Charles de Hemptinne, avec Mlle Jeanne Surmont de Volsberghe, fille cadette du ministre de l'industrie et du travail en Belgique.

Témoins du fiancé: M. Pierre de Hemptinne, son frère, et le comte de Meeus, son grand-père de la fiancée M. Albert de Pierpont son beau-frère, et M. Surmont de Volsberghe, son oncle. v On vient de célébrer, à Arolsen, le mariage du comte héritier d'Erbach-Schœnberg, fils du comte d'Erbach-Schœnberg et de sa première femme née comtesse de Gronsfeld, avec la princesse Elisabeth de Waldeck-Pyrmont, fille du prince de Waldeck-Pyrmont et de la princesse Hélène de Nassau, défunte. La mariée est la. sœur de la princesse de Bentheim-Steinfurt, de la. reine Emma des Pays-Bas et de la, duchesse d'Aibany,

CHARITÉ

Aujourd'hui, demain et après-demain, de trois à six heures, vente de charité au profit des écoles et des œuvres de la paroisse de Saint-Honoré d'Eylau, dans la salle des Œuvres de la cité paroissiale, 66, avenue Malakoft. '•

DEUIL

Un grand nombre de royalistes assistaient hier au service anniversaire célébré en la chapelle Saint-Ferdinand, & 'Neuilly, pour le repos de l'âme de S.A. R. le dufcd'Âumalc. On remarquait aux premiers rangs, LL. AA. RR. le duc de Chartres, le comte et la comtesse d'Eu, le duc d'Alençon, le duc de Penthièvre, le duc et la duchesse de Vendôme; M.Limbourg,le duc d'Audiffret-Pasquier, etc. On célébrera ce matin, à onze heures et demie, en l'église Sainte-Geneviève, à Nanterre, les obsèques de M. Bois-Glavy, membre de 'l'Association des journalistes parisiens. Nous apprenons la mort, De M. Charles Claudon, vicaire général titulaire du diocèse de Valence, décédé à l'âge de yo ans De Mme Jacob, née Gourdon, femme, du pasteur Franz Jacob, décédée .à l'àge de 55 ans; De M. Driou, président du Conseil d'administration de la Société anonyme des glaces et produits d'Anîche; De M. Maurice de Faultricr, ancien officier de cavalerie, décédé à Vitry-le-François.

Le corps du grand peintre hongrois Munkacsy, amené par sa femme, est arrivé avant-hier à Budapest, où il a été reçu par une députation d'artistes et d'amis du défunt. A cinq heures du soir, le cercueil a été conduit de la gare à la Maison des Arts, où il a été exposé. Les étudiants en grand costume de deuil et portant le sabre, paij autorisation du ministre de la guerre, ont monté la garde d'honneur. Les honveds étaient massés tout autour de la place.

Une foule innombrable a défilé hier, et défilera encore aujourd'hui, pour saluer les restes mortels du célèbre artiste dont les obsèques seront célébrées demain mercredi.

Ferrari.

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La collision de Chaville a été connue à Paris fort tard dans la soirée de dimanche, il une heure il était impossible d'aller recueillir des renseignements sur les lieux. Aussi les journaux durentils se contenter, hier, de publier ceux que l'on fournissait aux deux gares de la Compagnie de l'Ouest. Ces renseignements étaient inexacts, tout au moins en ce qui concernait la cause de la rencontre des deux trains entre Sèvres et Chaville, et surtout la gravité de ses conséquences. La désorganisation des services, d'ailleurs, était complète. Récit d'un témoin

Le secrétaire de la mairie de Chaville, M. Binant, demeurant 39, Grand'Rue, fut un des premiers à se porter sur le théâtre de l'accident.

Le dépouillement du scrutin des élections municipales venait d'être terminé, nous dit-il. J'étais rentré chez moi depuis peu d'instants, et je commençais à dîner en famille lorsque, tout à coup, j'entendis un grand bruit. Je crus que la machine du blanchisseur d'à côté avait sauté. On eût dit un formidable coup de tonnerre, suivi d'une averse épouvantable. Je courus àlafenêtre; là-haut, sur la voie ferrée de la rive gauche, un épais nuage 4e fumée noire et. rouge s'élevait vers le ciel comme si, à cet endroit, .quelque" volcan. avait brusquement surgi. J'eus le pressentiment d'une catastrophe. » Le premier adjoint était encore à la mairie. Je courus le prévenir de ce qui se passait. La rue était pleine de gens qui s'interrogeaient avec inquiétude » Que s'est-il donc passé ? demandaient-ils.

» Deux trains ont du se rencontrer, dis-je à l'adjoint. Il faut organiser les secours.

» Notre garde champêtre, M. Corda, fit donner l'alarme. On battit le tambour. Le clairon des sapeurs-pompiers parcourut la commune, en sonnant: « Au feu. » Le maire, M. Delapierre, avait entendu le bruit de chez lui. Il se précipita avec nous vers le lieu de l'accident. Moins de vingt minutes après qu'il s'était produit, les pompiers, réunis à la hâte par le capitaine Chatelard, arrivaient en courant. Ils étaient bientôt rejoints par ceux de Sèvres, sous la conduite du capitaine Drapier, et par ceux des localités voisines.

» Le choc des deux trains avait eu lieu en face de la propriété d'un rentier hollandais, M. Beltjens, à 1,500 mètres environ de la station de Cliaville, entre le pont dit de la Femmc-sans-Têtc et une passerelle de communication.

» Le train 19 était littéralement entré dans le 19 F. Le fourgon de ce dernier train avait été réduit en miettes. Les trois wagons de queue avaient été brisés. Le dernier, un wagon de 2° classe, était monté sur une voiture de lr° classe qui, elle-même, avait pénétré dans le wagon de classe qui la précédait immédiatement. Par un de ces hasards, fréquents dans ces sortes de catastrophes, les voyageurs du premier wagon en étaient quittes pour quelques contusions. Ceux du wagon de lro classe étaient, par contre, dans le plus terrible état. L'un d'eux avait été tué sur le coup.

» La cheminée de la locomotive du train tamponneur était tombée. Le mécanicien de ce train affirme que les signaux étaient ouverts. Il n'avait aperçu le train 19F, quise trouvait devant lui, que lorsqu'il n'en était plus qu'à 40 ou 50 mètres. Il avait alors dit à son chauffeur :+ +

» Cramponne-toi bien, ou tu es perdu 1

» Le chauffeur avait obéi. Aucun des deux hommes n'avait rien eu. Aucun des voyageurs du train 19 n'avait été blessé." Il n'en était malheureusement pas de même des voyageurs du train tamponné.

» De l'amoncellement des décombres, qui obstruaient les deux voies, sortaient des cris déchirants, des appels désespérés. Des gens affolés fuyaient dans la campagne. L'obscurité ajoutait encore à l'horreur du spectacle que nous avions sous les yeux. ̃

» Déjà deux militaires procédaient au sauvetage des blessés un adjudant dont j'ignore le nom, qui se trouvait dans le train tamponné, et un sergent du 102° d'infanterie, nommé Gaston Colonna, détaché à la 4e section d'état-major. Au moment de la catastrophe, ce sergent dînait dans une maison voisine. » Les deux militaires, montés sur le wagon de première classe, retiraient, avec beaucoup de difficultés, des compartiments du wagon de deuxième classe qui l'écrasait, des malheureux; pour Ja plupart, évanouis..

LA COLLKloiDE CHAYILLE

» A coups de marteau, àcoups de hache, on creva les toitures des wagons télescopés, pour faciliter le sauvetage. » Les blessés furent étendus au bord de la voie, le long du treillage, sur les coussins que l'on retira des wagons indemnes. Les premiers soins leur furent donnés par MM. les docteurs Delettry, Derin, Lederm^n, Bourgeois, Privat, et aussi par M. le docteur Thiery, chirurgien des hôpitaux de Paris, dont la villa est située en face du lieu de l'accident. » Un certain nombre de ces pauvres gens étaient affreusement abîmés. Un soldat, notamment, avait la jambe broyée et poussait des hurlements lamentables. Deux autres voyageurs avaient complètement disparu sous les .débris, et il fallut plus de trois quarts d'heure d'efforts pour les découvrir. C'était affreux à voir.

» Enfin, les autorités de Versailles arrivèrent M. Poirson, préfet de Versailles le procureur de la République, le capitaine de gendarmerie Villette, le commissaire spécial de la gare de Versailles-rive gauche.

» Les voitures des loueurs de Chaville, MM. Dronsard et Bigot, furent réquisitionnés et vinrent prendre les victimes. Celles-ci furent réparties entre l'école de Chaville et l'hôpital de Sèvres. On en dirigea également sur Versailles. Des habitants de Chaville et de Sèvres en recueillirent chez eux. Un certain nombre de contusionnés demandèrent à continuer leur route ou à être ramenés à Paris par la rive droite. »

Les victimes

Le voyageur qui avait trouvé une mort affreuse dans cet accident était M. Edouard Toussaint, conducteur principal des ponts et chaussées, en retraite, né à Chartres le 6 juin 1845. M. Edouard Toussaint demeure à Chartres, 47, rue Murel. Il avait passé la journée de dimanche à l'Exposition avec son-fils, élève de l'Ecole deSaint-Cyr; ils s'étaient quittés, à huit heures et demie, à la gare Montparnasse, le premier pour retourner à Chartres, le second pour regagner l'Ecole.

A l'hôpital de Sèvres sont encore en traitement trois blessés.

M. Gaston Montigny, âgé de 35 ans, employé à la direction de la Compagnie, âgé de 34 ans, marié, demeurant à Nanterre, 18, boulevard de la Seine. Son état est grave. Il a de multiples contusions.

M. Eugène Largillier, employé à la comptabilité des Chemins de fer de l'Ouest, célibataire, demeurant 53, faubourg Saint-Hélier, à Rennes. Il a le bras et la jambe gauches fracturés.

3° M. Elie Thomelin, soldat, secrétaire d'état-major, attaché au bureau de recrutement de Saint-Malo. Fracture de la jambe droite et contusions multiples. Etat grave.

Un quatrième blessé avait été transporté à l'hôpital de Sèvres, M. Joseph Berger, chef du train tamponné, âgé de 43 ans, demeurant 34, rue Perceval, à Paris. Mais, malgré les contusions multiples dont il souffre, M. Berger a demandé hier à être ramené chez lui. Il a pu nous expliquer hier soir comment il fut blessé.

Au moment de l'accident, nous a-t-il dit, je me,;tr,ouv\ais dans le fourgon du .train 19, Je sautai sur la voie et je coopérai au sauvetage. Tout à coup j'aperçus, sous un des wagons télescopés, un malheureux qui poussait des cris horribles. Pour le dégager plus facilement, je priai mon mécanicien de faire avancer un peu sa machine. Je voulais raccrocher celle-ci au fourgon dont elle s'était détachée et faire ensuite avancer le train. Pour cela, je me plaçai entre les tampons de mon fourgon, comme on fait d'habitude. Lorsque la machine recula, je fus à moitié écrasé, les tampons, brisés, ne remplissant'plus leur office. Trois blessés sont soignés à l'hôpital de Versailles

,.loM. Pierre Pelé, âgé de 51 ans, prêtre, habitant Sains (Ille-et-Vilaine). Contusions multiples. Fracture de l'extrémité inférieure du bras droit. Etat satisfaisant

2° M. Guillier, hôtel Saint-Pierre, rue du Paty, à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). M. Guillier avait eu la jambe droite écrasée. On a dû l'amputer au-dessus du genou. Son état est grave

3» Mme Giot, âgée de 5ï ans, tenant le bazar Malouin, iz Saint-Malo. Elle a des contusions multiples et de légères fractures. Son état est satisfaisant.

Plusieurs blessés ont été ramenés à Saint-Lazare, dont les blessures paraissent sans gravité.

D'abord, Mme Delafon, 00, rue de Rome; son fils, âgé de 7 ans, et sa domestique, Mlle Sablé.

Les autres blessés, ramenés chez, eux, sont

M. Hunault, imprimeur au Mans, 35, rue Gambetta.

M. Lemoine, conducteur de train, habitant à Chartres.

M. Jacques Guillet, soldat au 101° de ligne, ramené chez son père, 15, place des Vosges. M. Eugène Monin, soldat au 72° de ligne, atteint de contusions graves, avait été transporté chez M. Lorain, horloger, 102, Grand' Rue, à Chaville. Il a demandé à être ramené chez sa mère, à Paris.

M. Ernest Decardey, employé à la gare de Rennes, contusionné aux jambes, est retourné à Rennes dans la journée.

Aux blessés dont nous venons de citer les noms, il en faut ajouter une dizaine d'autres qui ne se sont pas fait connaître. Sept d'entre eux furent soignés à Chaville, dans la pharmacie de M. Bidault, 7, Grand'Rue. e

Les causes de la collision

Dès que la nouvelle de l'accident lui est parvenue, M. Pierre Baudin, ministre des travaux publics, a chargé M. Pérouse, directeur général des chemins de fer au ministère, de se rendre sur les lieux et d'ouvrir immédiatement une enquête sur les causes de la collision et sur les responsabilités engagées.

M. Pérouse a visité les blessés à l'hôpital de'Sèvres, et M. Poirson, préfet de Seine-et-Oise, s'est rendu, hier matin à l'hôpital de Versailles.

Le chef de gare de Chaville, que nous avons questionné dans l'après-midi, nous a expliqué comme suit l'accident: Le train 47, de banlieue, était en retard. L'express 19 F arrivait derrière. Il ralentit en voyant les signaux d'arrêt, et, comme le prescrivent les règlements, il s'avança au train d'un homme au pas, jusqu'au poteau indiquant la limite de protection, pour garder sa distance. Là, il s'arrêta définitivement.

»Le chef du train descendit alors du fourgon, pour s'assurer que son train

était bien protégé, derrière lui, par la distance également réglementaire-de 800 mètres, et pour faire, au besoin, les signaux nécessaires, Il n'en eut pas le temps. La distance n'était que de 650 mètres, et le train 19 arrivait à toute vapeur. L'accident s'est donc produit entre les signaux du block-system. Ou bien le mécanicien du train 19 ne vit pas le signal d'arrêt, oni le poste sémaphorique de Bellevue n'avait pas fermé la voie. C'est là ce que l'enquête aura à établir. » Ajoutons qu'à l'endroit où l'accident a eu lieu la voie décrit une courbe très prononcée. Dès lors, on s'explique que le mécanicien du train 19 n'ait aperçu le train 19 F que lorsque les deux trains n'étaient plus qu'à quelques mètres l'un de l'autre. La vapeur fut renversée, les freins furent serrés il était, hélas trop tard pour éviter la catastrophe 1 La circulation n'a été rétablie qu'à une heure de l'après-midi. Les débris des wagons, les coussins ensanglantés sur lesquels les blessés avaient été déposés gisaient encore sur les talus à cinq heures du soir. C'était un amoncellement lamentable de' ferrailles tordues, de portières éventrées, desquelles émergeait une musette de pioupiou.

Une afsfsstatlon

La double enquête du Parquet de Versailles et de la Compagnie de l'Ouest n'a pas établi définitivement les responsabilités. La principale semble, jusqu'ici, incomber à l'employé chargé du poste n° 6, de Sèvres.'

Le juge d'instruction a délivré hier un mandat d'amener contre cet employé qu'il a gardé à sa dispqsition à la prison de Versailles.

On lui reprocherait d'après des renseignements qui nous ont été donnés à la gare de Bellevue de n'avoir pas couvert la voie.

Il ne faut pas oublier, toutefois, que l'électricité joue un rôle prépondérant dans la marche des signaux à distance, et que l'orage de dimanche soir a amené une grande perturbation dans les appareils.

Il se peut donc que l'aiguilleur ait fait son devoir, mais que le sémaphore n'ait pas fonctionné.'

C'est ce qui s'est produit à Juvisy, l'année dernière,

Henri Petitjean.

LA GUERRE DO TRATOAL

L'armée de lord Roberts gagne chaque jour un peu de terrain, après des combats chaudement disputés.

Le généralissime a franchi la rivière Vet et le bruit qui courait de l'occupation de Winburg est confirmé par le Times.

Mais lord Roberts ne dit pas un mot de'cette occupation.

Voici la dépêche dans laquelle il annonce le passage de la Vet

Smaldeel Junction, 6 mai, ap'rès-midi.

Nous avons franchi la rivière Vet ce matin, et nous campons actuellement à Smaldeel. L'ennemi est en pleine retraite vers la rivière Zand et Kroonstadt.

Le mouvement tournant .exécuté hier soir parrinfarrterie montée a étêt'rès .brillant. Les différentes troupes coloniales ont rivalisé d'ardeur dans leur choc avec l'ennemi. L'artillerie de marine et l'artillerie de terre ont fait un excellent tir. Nous avons pris un canon Maxim et fait 25 prisonniers, Nos pertes xopt de tué, 15 blessés et 3 disparus.

Smaldeel Junction, d'où est datée la dépêche, est l'embranchement de Winburg, sur le chemin de fer de Bloemfontein à Johannesburg, à quelque 5 milles au nord de la Vet.

Une partie de l'aile droite de l'armée (général Rundle) a occupé une position « extrêmement forte » au nord de Thabanchu.

Lord Roberts télégraphie de Smaldeel, 7 mai, à 11 heures du matin

Le général Rundle, après avoir défait l'ennemi le 4 mai, a opéré sa jonction près de Warrington, avec le général Paget.

L'ennemi a abandonné 13 morts et blessés et nous lui avons fait plusieurs prisonniers nos pertes sont légères.

La division Rundle occupe actuellement, en face de Thabanchu, une position extrêmement forte abandonnée par l'ennemi, qui s'est retiré.

Nous possédons aujourd'hui d'intéressants détails sur la prise de Brandfort que nous apporte un télégramme publié dans tous les journaux anglais 4,000 Boers avaient pris position, la veille, pour arrêter lord Roberts.

Lord Roberts avait fait occuper la veille, à la tombée de la nuit, deux petits kopjes qui dominaient un ravin occupé pendant le jour par les Boers.

L'abandon de ce ravin par les Boers permettait aux troupes anglaises de s'y placer sans rencontrer d'opposition.

Lord Roberts, le jour de ce combat, était placé sur un kopje au nord de Karee. Il s'était mis en communication avec toutes les colonnes d'attaque au moyen de l'héliographie.

L'infanterie montée reçut de lui l'ordre de faire un grand détour vers l'Est. Ce mouvement réussit complètement. L'infanterie montée arriva à l'est de Brandfort sans que les Boers s'en doutassent. Sur la droite, la brigade Bruce.Hamilton suivait, à l'Est, une ligne de kopjes; elle était appuyée par la division Tucker. Au centre, s'avançait la division Pole Carew. Après trois heures de marche, la droite engageait une vive canonnade à 1,200 mètres contre deux canons boers, qu'elle réduisit au silence.

Bientôt après, sur la gauche, l'infanterie montée s'emparait à l'improviste d'une série de petits kopjes que les Boers n'avaient pas occupés,

Elle canonnait la position boer et les Boers, surpris, ne pouvant résister à ce terrible feu d'artillerie, abandonnaient la position et traversaient la plaine que coupe une petite colline dominant Brandfort.

Pendant ce mouvement, ils eurent beaucoup à souffrir de l'artillerie anglaise. Ils furent poursuivis et la colline fut enlevée par les

Anglais.

Vers la droite, la position boer fut également forcée, et, à deux heures de l'après-midi, on aperçut, à 4 milles de distance, les troupes boers en pleine retraite.

Le commandant de Brandfort était revenu sur ses pas pour détruire les appareils télégraphiques. Il fut fait prisonnier avec plusieurs autres Boers.

Le mouvement de l'infanterie montée, qui décida de la journée, avait été très bien prévu. Il surprit même les attachés militaires étrangers du côté boer. Ces attachés, postés sur les kopjes au nord de la ville, observaient l'attaque de front et ils durent se retirer pré1cipitamment.

Une dépêche du camp boer, qui était alors installé à Smaldeel (ou campe

maintenant lord Roberts), annonce ainsi la prise de Brandfort

Des nouvelles précises, qui viennent d'arriver, disent que les Anglais se sont- emparés de Brandfort à deux heures de l'aprèsmidi, après un violent combat. Le§ Fédéraux, malgré la faiblesse de leurs effectifs, ont oppose une forte résistance; mais les forces assaillantes étaient tellement supérieures en nombre que les fédéraux furent obligés d'évacuer la ville.

On se bat avec acharnement du côté de Warrenton. On sait que la brigade Barton a traversé samedi le Vaal à Windsorton, sous les yeux du général de division Hunter. Les Boers se sont retirés vers le Nord, en combattant vigoureusement tout le long du chemin. Il résulte de la lecture des télégrammes qui nous sont parvenus qu'un effort très grand a, commencé pour délivrer le plus tôt possible Mafeking. Le correspondant du Daily Mail à Capetown, télégraphiant le 5 mai, dit que les généraux Hunter et Methuen coopéreront avec les troupes du général Roberts sur le Vaal.

Il ajoute qu'une expédition spéciale a été envoyée au secours de Mafeking. Les journaux anglais notent avec sa» tisfaction les succès que lord Roberts a consignés dans ses dépêches officielles. Si, disent-ils, ces succès n'ont pas causé aux 'Boers des pertes considérables, ils auront tout au. moins pour effet d'accentuer la démoralisation des bur.

ghers. ̃•̃•.(",̃

D'autres journaux, moins enthousiastes, se souviennent des échecs retentissants des Anglais au lendemain de petites victoires, et ils estiment que la marche en avant de lord Roberts n'ira pas sans grands dangers.

C'est hier qu'a dû s'ouvrir à Pretoria leVolksraad. Le télégraphe nous apportera sans doute pas avant vingt-quatre heures des détails sur cette séance. Mais nous apprenons que la fabriqua de munitions du Rand a repris ses travaux avec des ouvriers autrichiens, grecs et italiens protégés par la police. Un officier d'état-major français, avec qui j'ai parlé hier de la guerre du Transvaal, me disait que, selon lui, la campagne serait loin d'être terminée, même après la prise de Kroonstadt. Pour lui, la guerre durera au moins six mois encore, et les Anglais devraient s'attendre encore à de désagréables surprises. Quant au résultat final, il croyait que les armées de lord Roberts arriveraient à imposer la paix aux Boers, à moins qu'une épidémie do peste ne vint à décimer les rangs anglais.

En ce cas, l'Angleterre, ayant épuisé ses ressources en hommes, devrait renoncer à la lutte.

Maurice Leudet.

P. S. Parmi les noms des Français tuég ou blessés à Boshof, nous avons cité, l.e nom de Debarclin.

C'est le comte René de Bardin, fils du comte de Bardin décédé, et de la comtesse de Bardin, née de Caries.

Le comte René de Bardin, qui s'est conduit en héros sur la terre d'Afrique, est blessé et soigné à l'hôpital américain de Boshof par le docteur Layen Blom, qui vient d'adresser à sa mère une lettre pour la rassurer sur l'état de son fils. »– M. L.

Warrenton,. 7 mai, h. 25,poiTV Les 'Boers ont é.té:( délogés ̃:< de Fourieen Streams. Les Anglais campent sur :1a: riva nord. Les Anglais se proposent de réquisitionner tous les chevaux de l'Etat libre et des districts soulevés.

Cette mesure aurait pour résultat d'empêcher la guerre de guérillas, et en même temps de remplacer les chevaux dont la porte retarde les opérations militaires.

La soirée à Londres DERNIÈRE HEURE

(Par dépêche de notre correspondant particulier) Londres, 7 mai..

Les succès continus de lord Roberts causent la plus vive satisfaction, car ils sont plus rapides qu'on n'osait l'espérer; mais les gens compétents et les militaires comptent sur une vive résistance quand les troupes anglaises tenteront de passer le Vaal.

Je note cette impression sans en exagérer l'importance, car depuis le commencement de la guerre toutes les prophéties ont été démenties par les faits, sauf cependant celle qui a été faite partout- excepté en Angleterre à savoir que les Anglais essuieraient des échecs au début, mais que finalement ils triom.pheraient. après quoi leurs véritables difficultés commenceraient.

Les matelots et soldats de la marine qui ont combattu à Modder River, et ceux qui ont si vaillamment coopéré à la défense de Ladysmith, ont été passés en revue dans le parc de Saint-James, ce matin, par le prince de Galles et les lords de l'Amirauté, M. Goschen en tête. De la gare de Victoria au parc et du parc à London Bridge, où ces braves marins ont repris le train pour Portsmouth, les Londoniens leur ont fait une ovation enthousiaste.

Les rues étaient pavoisées et, sous le beau soleil printanier, Londres avait un air de fête tout à fait exceptionnel. Comme lors des réjouissances de la délivrance de Ladysmith, la Cité s'est distinguée par l'exubérance de son patriotisme, et le Royal Exchange a fait aux marins un accueil dont ils se souviendront toujours.

A la revue, à laquelle assistait la princesse de Galles, M. Goschen, d'abord, et le prince ensuite ont félicité les marins de leur belle conduite et les ont remerciés au nom du pays.

C'était un beau spectacle, mais ce qu'il y a avait de plus beau c'était l'aspect martial de ces marins anglais, bronzés par le soleil d'Afrique, leur allure et leur entrain.

Je n'ai jamais vu les marins britanniques sans être frappé de leur admirable tenue, de leur vigueur et de leur discipline.

On a, en les voyant, l'impressionqu'ils sont à la hauteur de toutes les tâches que leur imposera leur devoir, et qu'ils sont dignes de la confiance absolue qU9. l'Angleterre a en eux.

En voyant aujourd'hui les marins du Powerful, commandés par le capitaine Lambton, je me rappelais l'exclamation d'un officier distingué de lamarine française à Portsmouth, quand la flotte française, retour de Cronstadt, fut si amicalement reçue il y a une dizaine d'annés. Regardez-moi ces gars dans la rue, disait-il, sont-ilsassez beaux!

C'est ce que je me disais ce matin: î « Sont-ils assez beaux » ,'1

̃̃'̃-̃••jPwl Villars»


NOTES WUÏÏ PARISIEN

.,<ir8»cr-

Avant-hier dimanche, je suis allé passer une partie de mon après-midi au Vill'agc Suisse. C'était le seul village où l'on ne votait pas, et parmi les promeneurs qui s'y trouvaient comme moi, aucun ne paraissait se soucier d'y renouveler le Conseil municipal. Je dois dire que ce calme parfait s'étendait à tout le reste de l'Exposition, et même à tout le reste de Paris. C'est un dimanche qui a ressemblé à tous les autres dimanches.

Et j je crois bien que c'est la seule chose qu'auront remarquée les étrangers. Il y en a beaucoup, en ce moment, dans Paris, et parmi eux, sans doute, il en est qui ne devaient pas être sans inquiétudes sur cette journée électorale. On répand sur notre compte tant de légendes, au dehors Vous rappelez-vous, à la précédente Exposition, ce ministre d'un grand Etat européen qui dissuadait ses compatriotes de partir pour Paris? Il craignait qu'ils n'en revinssent pas, cette ville infernale étant toujours, disait-il, sous la menace d'une révolution.

Cet excellent homme est mort, mais beaucoup de ses nationaux sont aujourd'hui nos hôtes. Et je ne serais pas fâché de connaître à présent leur opinion sur cette bonne ville de Paris que 1 on charge si volontiers, au loin, de tous les péchés d'Israël. Elle vote à sa fantaisie', et bien souvent elfe vote mal. Mais c'est là affaire d'appréciation et sujet de querelles qui ne regardent que nous. Ce que l'étranger doit voir, et ce qu'il aura certainement vu, c'est que dans cette -ville de trois millions d'âmes, une journée de vote peut se passer sans qu'il y ait un coup de poing, un cri ou un pochard de plus que d'habitude. Je ne voudrais nommer aucun peuple, mais combien y en a-t-il qui pourraient en dire autant?.

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La POLITIQUE Extérieure

La fin de l'apothéose

Voilà les fêtes de Berlin terminées depuis avant-hier soir, par le départ de l'empereur François-Joseph. En réalité, ces fêtes ne semblent pas destinées, quoi qu'on en veuille, à modifier le jeu de l'équilibre européen. Plusieurs journaux prétendent qu'elles ont eu pour but d'infuser un sang nouveau à la Triplice et de lui faire reprendre son allure prépondérante. Je réponds que cette version est peu probable, puisque l'empereur Guillaume Il n'a invité à Berlin, pour la circonstance, que son vénérable allié de .Vienne, et qu'il a laissé de côté S. M. le roi d'Italie. S'il s'était agi d'une manifestation en l'honneur de la Triplice, les deux souverains qui en font partie eussent été conviés par l'empereur d'Allemagne.

On avait dit aussi que ce qui achevait de donner aux fêtes de la Cour de Prusse un caractère politique, c'était la présence du comte Goluchowski aux côtés de son maître, l'empereur d'Autriche. Je ne sais si cet homme d'Etat a conféré souvent, pendant les quarante-huit heures qu'il a passées à Berlin, avec son collègue M. le comte -Billow:. Mais aucune mention n'a- été faite de leurs entretiens par lés journaux, et ensuite le voyage lui-même a été si court qu'on ne voit pas bien à quel moment la politique aurait pu y être traitée en plein loisir- Il reste aux nouvellistes à nous faire entendre que si la politique n'a pas plus rempli que motivé la dernière entrevue de Berlin, elle reprendra tous ses droits au mois d'août prochain, lorsque l'empereur Guillaume et son fils ainé se rendront à Vienne. Pourquoi ne pas voir les choses sous leurs véritables couleurs? Il n'y a qu'à lire attentivement le second toast de l'empereur d'Allemagne. Le monarque est partisan du statu quo, en Europe du moins, parce que toutes ses ambitions y trouvent leur satisfaction depuis longtemps. Son action politique est immense, et il ne demande qu'à lui fournir le plus souvent possible des occasions de se manifester par des témoignages de considération dans le genre de ceux qu'elle vient de recueillir spontanément. Jusqu'ici l'avènement des princes royaux ou impériaux à leur majorité passait inaperçu au point de vue international. Maintenant le prestige de l'Allemagne est tel, et la recherche de sa bienveillance si générale, qu'il n'en sera plus ainsi après les derniers diners de gala de Berlin. Guillaume II a reçu, le 5 et le 6 de ce mois, on pourrait presque dire des représentants du monde entier. Une seule Cour, notons-le, a brillé par son absence, c'est la Cour de Grèce, quoique l'héritier du tçôïie hellénique ait épousé une princesse de Prusse, et soit par conséquent le beau- frère de l'Empereur lui-* même. Mais les petits ont quelquefois phis d'indépendance que les forts, et les Grecs, en s'abstenant d'envoyer, une mission à Berlin pour l'anniversaire du 6 courant, ont montré par là qu'ils n'avaient rien oublié de l'attitude hostile de l'Allemagne pendant la récente crise orientale. Si le royaume de Grèce eut compté seulement vingt-cinq millions de sujets, son gouvernement se fût montré de meilleure composition dans la circonstance. J. Valfrey.

NOUVELLES

ALLEMAGNE

Berlin, 7 mai. L'empereur et l'impératrice d'Allemagne sont partis ce soir à 5 h. 20 pour le château d'Urville. 1 L'empereur a nommé le comte de Waldersee feld-maréchal général.

L'Empereur François-Joseph a décerné au comte Bûlow, secrétaire d'Etat des affaires étrangères de l'empire allemand, la grandcroix de l'ordre de Saint-Etienne.

AUTRICHE'

Vienne, 7 mai. L'empereur FrançoisJoseph est arrivé. Il a été acclamé avec enthousiasme par une foule énorme.

ITALIE

` Naples, 7 mai. M. Crispi a adressé télégraphiijuement des félicitations à l'empereur d'Allemagne, à l'occasion de la majorité du prince impérial.

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CONTINUATION DES BÉSOKDRES

Madrid, 7 mal. Les nouvelles de Barcelone sont très incomplètes. On dit que les désordres se sont renouvelés hier soir. La police et la gendarmerie sont intervenues.

Quelques personnes ont été contusionnées et plusieurs arrestations ont été opérées. Le ministre de l'intérieur a passé la nuit à Montjerrat.

–s~s–

VIENT DE PARAITRE

Une Flambée d'amour, tel est le joli titre du premier roman que fait paraître chez 'Ollendorff M. Masson-Forestier. C'est le plus amusant et en même temps le plus vigoureux coup de pied qui ait jamais été donné dans la fausse convention de la passion-extase, du moins à en croire les frères Margueritte de qui une remarquable préface présente au public l' oeuvre nouvelle. Notre Service de Librairie se charge d'envoyer, en France, cet ouvrage contre rem.boursement.

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A.BSINTHE PREMIER FILS HYGIÉNIQUE ET APÉRITIVE

LE LENDEMAIIUŒ LA BATAILLE Conseillers sortants ou nationalistes ont tous le même mot sur les lèvres « Qui se serait attendu à cela » ~· Dans les deux camps, en effet, il y a eu surprise. D'une part, les conseillers sortants se croyaient tous- moins trois sûrs de la réélection. D'autre part, les nationalistes, en leurs rêves les plus ambitieux, ne pouvaient s'attendre au succès extraordinaire qu'ils ont eu.

Cette observation nous a été faite par l'un des chefs du parti, M. Fôursin, qui est pourtant en ballottage,mais qui attend fort tranquillement dimanche. Parmi ses cinq adversaires, les deux principaux ne s'entendent point; ils veulent rester en présence il lui sera, croit-il, d'autant plus facile de passer entre eux qu'il bénéficiera de la force acquise.

En attendant, il nous affirme que ses amis ne seront pas tout de ,#uite aussi terribles qu'on le redoute.

Nous savons trop, dit-il, combien d'intérêts sont engagés à l'Exposition. La plupart de nos électeurs désirent qu'on les laisse faire en paix leurs affaires jusqu'à la fin de l'automne.

» Il est donc certain que, si on ne nous provoque pas, nous' n'erigagerons aucune bataille nouvelle avant la fin de l'Exposition. »

Cette déclaration, très importante, nous a été confirmée hier par ceux des nationalistes que nous avons pu rencontrer. Inutile de dire que chacun d'eux a fait, dimanche soir, travailler le télégraphe. A mesure qu'un résultat favorable était seulement soupçonné, on en informait M. Déroulède.

Pendant tout l'après-midi d'hier, la bibliothèque et la buvette de l'Hôtel de Ville ont été particulièrement animées. Nous y avons vu la plupart des conseillers sortants, ceux qui ont triomphé, comme MM. Sauton, Piperaud, Navarre, Deville f Alpy ou Chassaigne-Goyon ceux qui ont été définitivement battus, comme MM. Clairin ou Cornet ceux qui sont en ballottage, comme MM. Lampué ou Breuillé.

1 Parmi les nouveaux nationalistes, un seul s'est, présenté, à l'Hôtel .V^lle^M!. PugUési-Conti, don'tle premier soin a été de rendre visite au syndic qui, réélu comme conseiller, le sera bientôt comme syndic, M. Bellan.

Les vaincus ne dissimulent pas leur désappointement. Ils expliquent leur défaite par ceci que, ne croyant pas au danger, ils ont mené moins activement la campagne que leurs concurrents. Quelques-uns ont déjà été consolés par leurs électeurs. Ainsi M. Cornet, après son déjeuner, a reçu une délégation assez nombreuse d'électeurs choisis à dessein dans les points extrêmes de son quartier qui venait prématurément peut-être l'inviter faire déjà campagne pour l'élection législative de 1002. Des nationalistes présents affirment t que, de même qu'il y avait les groupes autonomiste, socialiste, municipal, conservateur, il y aura bientôt le groupe nationaliste. qui enlèvera, il faut le reconnaître, bien des membres aux anciens groupes.

Il y a trois jours encore, on ne parlait que d'un président possible. Tout le monde désignait M. John Labusquière, qui a d'ailleurs été réélu par 4,734 voix. La situation nouvelle a créé des chances nouvelles.

Maintenant on parle de plusieurs présidents possibles. Ici on voudrait M. Lamouroux, qui est à la fois-républicain etpatriote; là M. Sauton, qui fort crânement a déclaré sur sa principale affiche que le mandat municipal lui semblait être en dehors de toutes les questions politiques irritantes.

Quelques-uns mettent en avant le nom de M. Lepelletier.

Mais nos usages s'opposent à ce qu'un entrant soit élu président! Ce qui vient de se passer a crevé tous les usages.

A voix basse on parle d'une protestation déjà faite contre la proclamation de l'élection de M. Bellan que son principal concurrent, M. Michaud, ancien notaire, conteste. Cette protestation, dit-on, n'aboutira point.

On se communique les réponses enthousiastes faites par MM. Déroulède et Marcel Habert aux télégrammes de leurs amis."

M. Georges Berger, député du neuvième arrondissement, aurait envoyé à M. Barillier un petit bleu portant ces deux mots « Compliments sincères. » L'ancien boucher aurait d'ailleurs reçu de nombreuses félicitations du gendre de M. Clovis Hugues, de MM. Archdeacon, Maurice Quentin, et même d'un haut fonctionnaire de la Préfecture de police. Pendant qu'on parle de ces choses, plusieurs conseillers en ballottage, assis devant la longue table de la bibliothèque, supputent, d'après les résultats, leurs chances prochaines.

MM. Caplain, Rébeillard, etc., se croient autorisés à compter sur la victoire.

M. Lampué espère. La lutte a été chaude il s'apprête à la rendre plus acharnée encore; il n'est pas pour rien méridional.

Le ballottage qui étonne le plus est celui de M. Lucipia, encore président du Conseil municipal. Il était seul à réunir aux élections précédentes la majorité des électeurs znscrits. Il pouvait donc perdre beaucoup de voix et être encore élu. Il en a perdu trop. C'est à n'y rien comprendre. Mais il va recommencer la campagne–

Le ballottage sera pour tout le monde d'un intérêt extrême. Il peut, en effet, ou donner la majorité absolue aux nationalistes, ce qui serait le retournement complet du nouveau Conseil, ou la laisser à l'ensemble des autres groupes qui feraient alors masse contre le groupe imprévu.

Tout le monde attend donc dimanche soir avec impatience.

Charles Chincnolle.

A la suite d'une réunion qu'il a tenue aujourd'hui lundi, le Comité royaliste électoral de la Seine a arrêté les termes de la déclaration suivante

Le Comité royaliste électoral de la Seine avait demandé à ses amis de se placer résolument sur le terrain patriotique qui, dans les circonstances où s'engageait la lutte, était le véritable terrain d'opposition.

Il tient à les remercier d'avoir si bien répondu à son appel et n'hésite pas à leur dire qu'il compte sur leur discipliné pour reporter avec ensemble leurs voix au second tour sur celui des candidats de l'opposition patriotique qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages.

Dans la banlieue de Paris, le résultat des élections de.dimanche n'a été connu qu'hier dans la matinée

A Asnières, M. Fontaine a obtenu 3,630 voix, et treize candidats de la liste nationaliste ont été élus,' le premier avec 2,302 voix, et le dernier avec 2,104 voix.

A Neuilly, ballottage. La liste du général Henrion-Bertier arrive en tête.

A Aub'ervilliers, Saint-Denis, Pantin, le conseil sortant, radical-socialiste, est réélu. A Courbevoie, 14 conseillers sortants, radicaux-socialistes, sont élus. Ballottage pour les autres.

A Puteaux, à Levallois-Perret, à SaintMaur, ballottage.

A Saint-Mandé, où le conseil sortant était républicain, 10 nationalistes ont été élus. A Ivry, ballottage la liste du maire, M. Roussel, vient en tête.

A Suresnes, ballottage, la liste. républicaine en tête.

DANS LES DÉPARTEMENTS La grande consultation électorale qui vient d'avoir lieu dans les départements consacre la politique républicaine. Loin de se livrer, un peu partout en France, à des manifestations désobligeantes pour lé gouvernement, on s'est borné à procéder à des renouvellements de Conseils municipaux dévoués en grande majorité aux institutions existantes. Les efforts tentés, en province, par les nationalistes ont été vains, et les succès des listes républicaines s'affirment sur tous les points du territoire.

Nous continuons à enregistrer, cette constatation faite, les incidents qui nous semblent offrir quelque intérêt, les résultats départementaux utiles à retenir. A Angoulême, par exemple, il est bon de faire remarquer qu'au premier tour de scrutin, 23 républicains ont été élus et que la municipalité nationaliste sortante est battue.

A 'Pont-sur-Seine, M. Casimir-Perier est réélu en tête de liste.

Dunkerque. A Dunkerque, la liste sortante conservatrice est réélue. A Avesnes, la liste républicaine est réélue. A Hazebrouck, la liste conservatrice est réélue.

A Armentières, la liste radicale-socialiste est élue 'contré là liste conservatrice du Conseil sortant.

Valencïennes. II y a 26 ballottages. Un seul conseiller est élu M. Thellier de Foncheville, ancien député conservateur. ̃vw^vwk Amiens. A Amiens, la liste d'union républicaine fait passer seize candidats, dont M. Fiquet, député radical.

Il y a vingt ballottages. •, ~> Nancy. 28 conseillers, dont M. Maringer, maire, sont élus au premier tour. Parmi eux se trouve le frère du général Mercier, ancien ministre de la guerre.

Les candidats présentés par la Patrie française et qui figuraient sur d'autres listes républicaines sont élus à une forte majorité. Il y a 8 ballottages.

.>~w Epinal. A Remiremont, 21 républicains et 1 conservateur sont élus. Il y a un ballottage.

M. Krantz, député, est élu à Saint-Laurent.

M. le comte d'Alsace est élu à Frelicourt. w~ Reims. La liste radicale-socialiste a 24 candidats élus à une forte majorité; il reste douze candidats en ballottage dont le succès paraît assuré.

La municipalité précédente résultait de l'union des partis conservateur, républicain, progressiste et radical.

~wUwv Troyes. Il y avait quatre listes en présence.

La liste conservatrice et cléricale obtient 3,640 voix, la liste collectiviste 3,063, celle des radicaux-socialistes 2,213, celle des socialistes indépendants 980.

Ballottage.

Ballottage. •̃̃•̃.

> > Dijon. Deux listes étaient en présence la liste de défense républicaine, composée de 11 socialistes sortants et d'anciens conseillers, a réuni, sur 11,296 votants, une moyenne de 4,700 voix.

La liste anticollectiviste tient la tête 7 de ses candidats sont élus.

Les autres viennent avec une moyenne de 5,400 voix.

Le maire qui, en désaccord avec ses collègues socialistes, se reportait seul, n'a recueilli que 2,766 voix.

Il y a ballottage pour 29 sièges.

«»«« Lons-le-Saunier. La liste soutenue par M. Trouillot, député, a 27 élus contre la liste patronnée par M. Camille Prost, maire sortant.

Rouen. 29 candidats de la liste radicale-socialiste sont élus avec le maire, les adjoints et.la plupart des anciens conseillers.

Il y a ballottage pour les sept derniers sièges.

Dans le département, toutes les municipalités élues sont républicaines.

Une dizaine de communes ont élu des socialistes.

LE HAVRE. Il y a ballottage pour 35 candidats.

Le seul candidat élu, l'adjoint, appartient à la liste progressiste.

Rennes. La liste indépendante libérale est élue avec six membres de la liste de l'Union républicaine. Ballottage pour dixhuit conseillers.

Le maire n'est pas réélu.

>< ̃ Lyon. Voici les résultats du troisième arrondissement: La liste de concentration républicaine obtient 3,000 voix, celle des républicains progressistes 1,150, celle de la défense républicaine 5,500, celle de l'union socialiste l,0a0, celle des républicains socialistes G00, celle des socialistes révolutionnaires 2,200.

Il y a ballottage. `

4e arrondissement II y a ballottage entre la liste des républicains progressistes, qui obtient 1,900 voix, celle des radicaux 1,300, et celle des socialistes 1,100.

5e arrondissement La liste radicale-socialiste obtient 3,200 voix, la liste libérale 2,800, la liste républicaine 1,800, la liste socialiste

900. Ballottage..

«™>« Cherbourg. Neuf listes étaient en présence. Sur 30 candidats à élire, 8 conseillers sortants sont réélus, tous républicains 6 candidats nouveaux sont élus. Parmi eux figure M. Adrien Liais, ancien député monarchiste.

Brest. La liste de concentration républicaine modérée obtient 4,200 voix en moyenne contre 2,600 à la liste de défense républicaine radicale-socialiste.

2 candidats de la première liste passent au premier tour.

0 sont en ballottage.

La proclamation des résultats généraux à la Bourse a été assez mouvementée. vw~*w Tours. Six radicaux et un socialiste sont élus il y .a a 27 ballottages favorables aux radicaux et aux socialistes. M. Violette, chef du cabinet du ministre du commerce, des postes et télégraphes, est élu. «^n LE Mans. A Sablé, 23 conseillers sont élus, dont M. Lcgludic, sénateur, maire. Il y a 17 anciens conseillers, 6 nouveaux, tous républicains.

A Saint-Calais, 13 républicains et 2 conser.vateurs sont élus. Il y a 6 ballottages. Vannes. A Vannes, la liste de l'ancien Conseil' municipal conservateur passe avec une moyenne de 1,800 voix.

A Lorient, section de la ville (intra mitros), la liste conservatrice est complètement battue par la liste républicaine.

Dans la section de Merville, il y a 9 ballottages entre les quatre listes en présence. A Pontivy, 22 candidats de la liste républicaine de la municipalité sortante sont élus. Bourges, -r- Les élections municipales ont donné pour résultat un socialiste élu et 29 ballottages.

La liste socialiste obtient 3,600 voix, la liste républicaine municipale 1,800, la liste de concentration républicaine 1,400, la liste nationaliste 900.

Chateauroux. M. Alban David, député, est élu avec sa liste, à Ecueillé. ̃ Périgueux. Dans la Dordogne, les députés et sénateurs sont tous réélus avec les listes qu|ils soutiennent.

w~w Jonzag. La liste de concentration répubJ^Éaino est élue avec une très grande majorité.

Rochefort. M. Braud, ancien député, battu par l'amiral Rieunier aux dernières élections législatives, est élu le premier de la liste républicaine.

v«~ww« BORDEAUX. La liste de concentration républicaine, composée de 16 progressistes, 13 radicaux, 7 socialistes, est élue tout entière par 18 ou 19,000 voix. La liste du pacte en obtient de 9 à 10,000. La liste indépendante des deux adjoints, conseillers généraux, MM. Perié et Peytoureau en réunit de 4,500 à 5,500.

*«~>~ Perpignan. M. Coislos, maire, radical-socialiste, est seul élu. Il y a ballottage pour 29 sièges. Les ballottages sont en faveur de la liste radicale-socialiste. Poitiers. Pour 30 sièges, il y avait 90 candidats. Il y a ballottage. Les radicaux-socialistes arrivent en tète les nationalistes ensuite; les progressistes troisièmes. L'union des progressistes et des radicaux est promise pour 2° le tour.

v~«~>~sv Maçon. Partout où les nationalistes ont engagé la lutte, en Saône-et-Loire, notamment à Mâcon, Autun, Chalon, ils ont été battus.

~w* Roanne. A Roanne, 29 socialistes sont élus dont le maire M. Auge.

A Firminy, la liste radicale-socialiste du maire, M. Souhet, ancien député, est élue. Au Chambon-Feugerolles, M. Claudinon, député, maire, est élu avec sa liste. Annecy. A Annecv, 18 républicains et 6 réactionnaires sont élus. Il y a 3 ballottages.

A Saint-Julien, M.. Duval, sénateur, est élu en tête do ;sa' liste.

A Annemasse, M. David, député, est réélu à une forte majorité.

>- Montélimar. Vingt-six républicains et un radical sont élus.

v~»%. Avignon. La liste de M. Pourquery de Boisserin est élue.

^*»~ VALENCE. Sont élus 8 radicaux et 7 républicains.

Il y a 12 ballottages.

Marseille. D'après le dernier résultat connu à 6 heures du matin, il y a ballottage.

La liste socialiste de la municipalité sortante, avec M. Flaissières, arrive la première avec 26,600 voix, contre 17,900 à la liste républicaine, 10,300 à la liste nationaliste et t>,S$3 à la liste de l'union socialiste. Le mxtibre des votants a été de 58,492 sur 88,662 inscrits.

v~v Montauban. Sont élus 15 radicaux et 11 républicains faisant partie d'une même liste de concentration. Il y a ballottage pour les autres sièges.

La liste réactionnaire, sur laquelle figuraient six républicains nationalistes, ainsi que MM. Prax-Paris, député, et Delbreil, ancien sénateur, échoue à 800 voix de minorité environ.

uvww Albi. La liste radicale socialiste de M. Andrieu est élue à une forte majorité.

»«v«A« Toulouse. La liste de la fédération républicaine radicale-socialiste, à la tète de laquelle est M. Serres, maire sortant, est élue avec une très forte majorité. wv~ A.taccio. Les bonapartistes passaient d'ordinaire au premier tour. Les derniers résultats donnent seulement 9 élections bonapartistes, dont celle de M. Pugliesi-Conti, frère du conseiller municipal de Paris; 6 républicains sont élus au premier tour. A Bastia, 011, les bonapartistes avaient jusqu'à ce jour 600 voix de majorité, on a élu 8 bonapartistes et 7 républicains. 12 ballottages.

«™ Alger. La liste antijuive de M. Chaze passe tout entière à Mustapha, avoc 70Q voix de majorité. Un seul conseiller sortant était compris dans cette liste.

A Saint-Eugène, sur 27 conseillers à élire, 7 de la liste républicaine et 2 antijuifs sont élus. Il y a 12 ballottages: les antijuifs viennent en tète.

v Constantine. Sur 27 conseillers municipaux à nommer, sont félus 16 antijuifs et 3 candidats de la liste adverse. Il y a 8 ballottages.

Les municipalités républicaines de Bône, Batna, Sélif, Bougie sont réélues avec des majorités plus importantes que jamais. A Guelma, le Conseil municipal antisémite est battu par une liste républicaine qui passe à une forte majorité. Les républicains gagnent Biskra et un grand nombre de communes dans le département. Dans la province d'Oran, les républicains sont élus à de fortes majorités. A Sidi-bel-Abbès et à Mostaganeni également. Dans toutes les grandes localités du département, les républicains sont élus avec de grosses majorités.

L' É~O~I~i~NCE DES CH~'FRRS

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Si l'on veut être exactement fixé sur le caractère et la portée du scrutin municipal de dimanche, il suffit de, faire parler les chiffres, qui sont toujours éloquents. On se rendra facilement compte. en les consultant, que l'idée républicaine, loin d'être affaiblie dans la capitale, est en sensible progrès et que ses adversaires y sont en grande minorité. Voici exactement, d'après un intéressant tableau donné par le Petit Parisien, le partage des votes, en prenant les éti-

quettes que les candidats eux-mêmes se sont. données

Républicains modérés et radt-

caux. 117.000 voix Socialistes 125.000 Total 242.000 voix

Conservateurs. 20.000) ,»» Nationalistes. 110.000 i VO1S Soit, en faveur des républi-

cains, une majorité de. 112.000 voix Si on compare les résultats de ce scrutin avec ceux du 27 janvier 1889, on constate que le général Boulanger avait obtenu 240,000 voix, comme candidat des opposants, et M. Jacques 164,000 voix, comme candidat des républicains. Depuis 1889, les républicains ont donc un avantage deplus de 78,000 voix. Une constatation identique se dégage des élections législatives de 1898. A cette époque les républicains modérés, radicaux et socialistes réunissaient 235,000 voix, tandis que les conservateurs et nationalistes en recueillaient 124,000. Au scrutin de 1898, il y avait 359,000 votants au scrutin de dimanche dernier, il y en avait 372,000, soit 13,000 de plus. Or, les différentes fractions du parti républicain ayant groupé 246,000 voix, ont donc gagné 7,000 suffrages sur le scrutin de 1898. D'autre part, les diverses fractions de l'opposition ont réuni 130,000 voix et ont gagné, par conséquent, 6,000 voix sur le scrutin de 1898. Le total des gains des républicains et de ceux des partis d'opposition forment exactement, avec un avantage pour les républicains, l'excédent de 13,000 votants que nous avons indiqué plus haut sur le scrutin de 1898.

On voit, par ces chiffres, que si le parti républicain a perdu des sièges au scrutin de dimanche, il a, dans l'ensemble des élections parisiennes, gagné des voix. La situation des partis n'est donc pas modifiée depuis les élections de 1898, où le parti nationaliste s'affirma pour la première fois.

–<

Courrier de /'Exposition LA journée D'AUJOURD'HUI. Ouverture des portes, 8 heures du matin. De 8 heures .à 10 heures, deux tickets de 10 heures à 6 heures, un ticket à partir de 6 heures, jusqu'à la fermeture, deux tickets. Mêmes heures et mêmes prix pour l'Annexe de Vincennes.

A 3 h. 1/2, l'orchestre américain se fera entendre à l'esplanade des Invalides.

De 4 à 6 heures, inauguration du pavillon royal d'Espagne. Les invités seront reçus par le duc de Sesto, commissaire général.

Les visiteurs de la journée de dimanche Entrées payantes. 170. 928

Entrées avec cartes 20.853

Total. 101.781

Il y a eu 15,236 visiteurs dans la soirée. L'arrêté pris par M. Millerand, sur la proposition du commissaire général, et que nous annoncions hier, est ainsi conçu Article premier. Aucun travail d'installation ne pourra plus, sauf pour les concours temporaires, être fait par les exposants après le samedi 12 mai, terme do rigueur;

L'entrée de l'Exposition sera refusée aux objets qui .arriveraient trop tard pourêtre installés à cette date, et, l'administration reprendra possession des emplacements ainsi inutilisés Il ne sera dérogé aux dispositions précédentes qu'à titre exceptionnel, pour des raisons reconnues de force majeure par l'administration et en vertu d'une autorisation spéciale du commissaire général.

Art. 2. Le même terme est assigné aux concessionnaires pour la construction et l'aménagement de leurs établissements.

Tout leur matériel do chantier devra être enlevé et évacué hors de l'enceinte avant le dimanche 18 mai.

Les travaux qui ne pourraient être achevés à cette date, seront arrêtés d'office par l'administration.

Celle-ci prendra, aux frais des concessionnaires, les mesures nécessaires pour faire disparaître les ouvrages incomplets.

Art. 3. Le commissaire général est chargé de l'exécution du présent arrêté.

Paris, le 6 mai 1900,

Signé: A. Millerand.

Le pavillon de Suède, aménagé avec un art si original par les soins de M. Arthur Thiel, commissaire générale, est ouvert au public à partir d'aujourd'hui.

L'inauguration du deuxième concours temporaire horticole- ?c tiendra dans le Palais de l'Horticulture, au Cours-la-Reine, du 9 au 14 mai courant.

Le jury procédera à l'examen des apports le 9 mai, de 9 heures du matin à midi l'ouverture publique aura lieu le même jour, à midi.

Le catalogue officiel de la section belge vient de paraître.

C'est un superbe volume de plus de 400 pages, élégamment imprimé et illustré, en tête duquel figure une importante étude d'ensemble relative à la « statistique de la Belgique ». Chaque catalogue spécial de groupe est précédé d'une monographie consacrée aux matières de ce groupe.

Le pavillon de Monaco sera inauguré samedi après midi. Z,

Deux séances cinématographiques seront données aux invités du commissariat l'une à quatre heures et demie, l'autre à cinq heures et demie.

Le pavillon des Etats-Unis sera inauguré dans la même journée, de 2 heures 1/2 à 6 heures. Le commissariat général des EtatsUnis nous communique à ce sujet l'avis suivant:

Il n'a pas été possible» d'inviter spécialement le grand nombre d'Américains actuellement à Paris; mais M. le commissaire général sera heureux de recevoir ses compatriotes, qui seront les bienvenus.

Cette note tiendra lieu pour eux d'invitation. Et samedi soir, enfin, troisième inauguration de la journée celle du pavillon allemand.

En attendant cette importante réception, le commissariat général allemand nous conviait, hier après midi, à venir visiter, au palais des Armées de terre et de mer, son exposition rétrospective des uniformes de l'armée allemande. Il n'y a, on le sait, au palais des Armées de terre et de mer, que trois pays qui présentent dos expositions militaires rétrospectives l'Allemagne, la Russie et la France.

Celle de l'Allemagne occupe l'extrémité de l'étage du palais, tout près de l'exposition du Creusot et de l'entrée du parc du Champ-deMars.

Elle consiste en cinq vastes vitrines, groupées dans une salle. et dans lesquelles sont présentés des mannequins, grandeur nature, vêtus des uniformes de l'armée allemande de 1680 à 1863. Une vitrine contient les uniformes des maisons royales » les autres, ceux de l'armée, réunis par périodes historiques en quatre groupes. Aux murs de la salle d'exposition sont des aquarelles reproduisant les uniformes exposés, au-dessous desquelles figurent, en allemand, en anglais et en français, toutes les indications relatives à l'origine et à l'histoire de chacun de ces uniformes. L'exposition est, dans son ensemble, d'un extrême intérêt.

Le commissariat général allemand a tenu à ne donner aucune solennité à cette inau-

guration. P. y a simplement convié la presse et ses amis. Aucune invitation n'avait "été lancée dans le monde officiel français.

Fabien.

Il y a quelques jours, nous signalions la découverte sensationnelle qui vient d'être faite de la Vitaline, le remède souverain contre les dépressions nerveuses. Depuis cette époque, M. Sabourdy, phar.macien, 9, rue Notre-Dame-de-Lorette, à Paris, son inventeur, est littéralement assiégé de demandes de Vitaline. Nous rappelons que cet intéressant produit se trouve non seulement chez M. Sabourdy, mais aussi chez tous les pharmaciens-de Paris et de province; il n'y a qu'à l'exiger, et si votre fonrnisseur habituel ne l'a pas, croyez qu'il s'empressera de le faire venir. La Vitaline est un 'aliment d'épargne et de réparation, un tonique et un régulateur du cœur, un stimulant digestif en même temps qu'un reconstituant général de tout l'Organisme usé, appauvri par le travail ou la maladie. Dans l'Anémie, dans la Paralysie ou dans la Neurasthénie, les résultats sont extraordinaires, étonne saurait se figurer avec quelle rapidité les cas les plus graves sont améliorés: cela tient du prodige.

.(

RÉCLAMATIONS

Paris, 7 taa\,

Monsieur le rédacteur en chef,

Je lis dans-le Figaro de cc jour un « Avis aux. exposants » inséré en première page et duquel il résulte que les exposants seraient les auteurs des retards que l'on est forcé de constater dans l'installation de l'Exposition. Que, dans certaines classes, les exposants soient en retard, je l'admets. Mais ce que je puis vous dire c'est que dans le groupe IV, je suis exposant (appareils et machines électriques) et rien n'est prêt, c'est l'administration de l'Exposition qui est en retard puisque ses canalisations ne sont pas toutes achevées et que les exposants no déballent pas leur matériel, dans la crainte de voir co matériel détérioré par la poussière provenant des tranchées encore ouvertes ou même à ouvrir.

Que M. Picard veuille bien donner des ordres pour que les installations générales de ce groupe soient achevées immédiatement et ce groupe prendra enfin tournure.

C'est nous, exposants, qui attendons le bon vouloir de l'administration.

Veuillez, monsieur le Rédacteur en chef, recevoir l'assurance de mes sentiments les plus distingués.

Un exposant du groupe IV-

(Champ-de-Mars).

̃HP

7 mai 1900.

Monsieur le Rédacteur en chef,

Vous, dont les conseils sont toujours bien écoutés auprès de nos gouvernants, en voici, je crois, un qui serait do première utilité « Ordonner que les voitures seront forcées d'aller au pas sur toutes les places, telles que place de l'Opéra, de la Concorde, etc. «Ordonnance qui est en vigueur à Vienne (Autriche). C'est bien simple, mais combien d'accidents seraient ainsi évités

Les places publiques sont celles où se produisent le plus d'accidents, car les coehers vont toujours avec vitesse et dans tous les sens, d'où rencontre forcée.

En plus, les piétons n'auraient plus rien à risquer.

Recevez, monsieur le Rédacteur en chef, l'assurance de mes sentiments distingués.

>•̃̃̃ '•'<'̃ o •>> i < .'rUXiVIBli A-BONKÉli

^S>s^^v^ ̃

AVIS DIVERS

POUR GUERIR un RHUME EN 24 HEURES prendre les Tables compas bromo-quinine Lax, marque L. B. Q. B'e 2 fr. Franco toutes Ph'es. Dépôt, Roberts et G0,5,r.de la Paix, Pari* AUX CORSETS MERVEILLE fJX

66, Chsce-d'Antin, Paris. Vr ses nouv1»» formes. MALADIES DES FEMMES. Toutes les ÎYI affections des organes internes de la femme, telles que métrites, troubles de menstruation, tumeurs, etc., sont rapidement améliorées par le traitement dynamique de YInslituf. Médical International, 5, rue de l'Echelle, à Paris. Abonnement médical. Renseignements gratuits de 10 heures à midi et de 3 à 5 heures, ou par correspondance. Téléphone 288.6k LA POUDRE INSECTICIDE DE LA PHARMACIE NORMALE,

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–<

®~c~S ~y

SINGULIER VOL

M. le vicomte de Pesquiéra, venant de Lisbonne, a constaté, hier matin, en arrivant à Paris, quo des bijoux lui avaient été dérobés dans une valise sans que celle-ci eût été fracturée. Les bijoux volés représentent une valeur de cinquante mille francs environ.

M. de Pesquiéra ne s'étant arrêté qu'à Lourdes, le vol n'a pu être commis que dans cette ville, ou en cours de route.

Une plainte a été déposée au commissariat de police du quartier Vendôme.

UNE DISCUSSION QUI FINIT MAL

Deux consommateurs attablés, la nuit dernière, dans un débit de vins de la rue de Belleville, se prenaient de querelle à propos'du résultat des élections municipales.

La discussion ne tarda pas a dégénérer en une rixe violente, au cours do laquelle l'un des individus, nommé Hêglas Silhol, âgé de vingt ans, sculpteur, demeurant .23, rue Vincent, tira trois coups de revolver sur son adversaire, Léopold Hamel, âgé de vingt-cinq ans, demeurant 67; rue Saint-Fargeau. Ce dernier tomba grièvement blessé do deux balles à la tête. On le transporta dans un état très grave à l'hôpital Tenon, tandis qu'on arrêtait le meurtrier M.Pelatan, çommissaire de police, a envoyé Silhol au Dépôt.

.1.

AGENTS SCAPHANDRIERS

Voici qu'après les agents cyclistes et les agents plongeurs,nous allons avoir les agents scaphandriers. Ainsi vient d'en décider M. Lépine.

Le préfet de police a fait demander, en eiî'et, dans-tous les arrondissements, quels étaient les gardiens de la paix susceptibles de concourir pour cet emploi.

Si une suite est donnée à ce projet, les agents scaphandriers seront chargés, en cas d'avaries survenues en Seine à des bateaux, de plonger pour aider au renflouage et aussi d'opérer des recherches en cas do sinistre.

Nous avons publié, dans notre numéro de jeudi dernier, le récit d'un enlèvement d'en-


fant aux Champs-Elysées. On se souvient qu'une chaîne en fer enserrait le corps du pauvre petit garçon. A" ce propos, nous recevons du père de cet enfant, M. R. de Veldegg, 48, rue du Général-Foy, la lettre suivante que nous publions sans en modifier la forme Le rapt d'uni enfant, mercredi 2 mai, a bien eu lieu, mais il a été commis par l'ex-baronne de Veldegg qui. se Tétant vu refuser par une ordonnance de référé du 30 mai 1899, de M. le président Baudouin sans qu'aucun jugement, ni français ni étranger, soit intervenu depuis a trouvé moyen, à 1 aide d'un ancien juge allemand, de s'en emparer par force.

Le chef de la Sûreté a remis l'enfant à la mère sans tenir compte de l'ordonnance du président, et n'a permis à la baronne de Veldegg, douairière, la grand'mère, d'aller chercher le père de l'enfant que .quand J'ex-baronne de Veldegg était partie avec l'enfant. Lés fugitifs roulaient vers l'Allemagne

Cette affaire. si cruelle pour ceux qui se sont vu arracher l'enfant légalement confié à leurs soins,' aura son dénouement devant les Tribunaux compétents pour'chacun de ceux qui y ont été mêlés..

DRAME CONJUGAL

Les époux Bolossey, un jeune ménage, étaient au service de M. Leprince-Ringuet, dont l'hôtel est situé avenue Ingres, 1, le mari en qualité de valet de chambre, Mme Bolossey comme femme de chambre. Bolossey, d'un caractère soupçonneux, faisaitdepuis quelque temps de; terribles scènes de jalousie à sa. femme, dont la conduite, cependant, ne laissait rien à désirer. Lasse de cette existence. Mme Bolossey prévint, avant-hier, ses maîtres qu'elle avait.l'intention, quelque regret qu'elle' en éprouvât, de les quitter. et de se chercher une autre place. C'est en -yain. qu'on essaya de la faire revenir sur sa détermination.

Informé de cette décision, le valet de chambre tenta, à son tour, de retenir sa femme.

C'est inutile, répondit-elle, tu me rends trop malheureuse, j'en ai assez, et je veux partir. Rien ne me fera changer d'avis. Elle n'avait pas achevé que son mari lui portait dans le ventre un furieux coup d'un couteau de cuisine dont il s'était armé et qu'il avait dissimulé derrière son dos. La malheureuse s'affaissa sur le parquet en appelant au secours. On accourut, mais le meurtrier avait déjà disparu.

Le docteur Villegrand fût appelé et il donna les premiers soins à la victime qu'il fit ensuite transporter à l'hôpital Beaujon. Son état est très grave; on redoute une péritonite.

Des agents de la Sûreté 'ont été chargés de retrouver Faute or de cette'tentative de meurtre, qui a produit une très grande sensation dans la maison où Mme 'Bolossey était très aimée et estimée.

TOUJOURS MILO

Plusieurs journaux ont 'raconté que M. de 'Vallès, juge. d'instruction, s'occupait actucllenuent de savoir. si Milo, le sinistre chef de bande, actuellement sous les verroux, ne serait pas l'auteur ou. le complice de l'assassinat de M. Louis Ulhmann, commis au mois de novembre 1896, 10, avenue des Muletiers, à Chellés. ̃ M. de Valles n'a pas eu à s'occuper des méfaits de Milo, l'instruction concernant ce dernier ayant été cqnfiée à M. Josse. De plus, la présence du chef de.bande h?a été relevée à Chelles, pour la première fois, que postérieurement au crime de l'avenue des Muletiers.

SIMPLE NÉGLIGENCE

Nous avons parlé, hier, de l'incident survenu au Champ-de-Mars. Une poignée de gravier introduite dans.laboîte à huile d'une machine électrogène delà société allemande Lahmeyer avait empêché l'éclairage de la Porte monumentale.

L'enquête ouverte sur ce fait, que l'on attribuait a la malveillance, semble démontrer jusqu^à, présent qu'il n'est .qu'à -une simple négligence. L'Exposition amènera a à Paris des millions de visiteurs étrangers. Il serait' curieux de savoir, sur ce nombre, combien il en sera venu autrement que par la voie ferrée. Déj à, le directeur de l'Eaplrablatt, M. Loewy, est venu de Vienne à Paris en automobile; bien d'autres feront comme lui. Quant aux cyclistes, il est plus que probable qu'ils seront légion.

Un groupe important nous arrivera prochainement'd'Italie, franchissant les monts, et visitant la France à petites journées, en vrais touristes.

Voici, d'autre part, le Touring-Club de Belgique qui organise une excursion à Paris, pour la Pentecôte, lés 2, 3,' 4 et 5 juin prochain: L'itinéraire des touristes belges passe par Mons, Maubeuge, Guise, La Fère, Coucy-. le-Château, Pierrefonds, Compiègne, Creil,

Paris.

La province nous enverra aussi des milliersde cyclistes et de nombreux chauffeurs, et, malgré cela, les chemins de fer feront d'énormes recettes, les compagnies d'omnibus, de tramways et de fiacres n'y perdront pas un centime. Comme quoi le soleil luit pour tout le monde; comme quoi ceci ne tue pas tou-'ours cela.

Jean de Paris.

Mémento. 1– Le gardien de la paix Picot étant de service, la huit dernière,' 'avenue d'Antin, a tenté de se suicider en se tirant un coup de revolver dans l'oreille droite. Il a été transporté à Beaujon. Sonétatest grave.

Phosphatï&e Fauèkes, aliment des enfants. J. de P.

Feuilleton du FIGARO du 8 mai

r– g

PREMIÈRK PARTIE

UNE ENTRÉE DANS LE MONDE

V

LA DÉCLARATION SAKS LE SAVOIR

Suite

Ce parfait déjeuner, ces incomparables cigares furent accompagnés d'un verre d'une grande champagne provenant des distilleries fondées par le comte, dans la Charente, sur les sollicitations de sa femme qui tenait le conseil de Mabillard et qui s'en attribua tout le mérite. En douze ans, les distilleries avaient produit plusieurs millions.

Le Huguier dégustait cette parfaite liqueur et en vantait l'excellence, tandis que Balrand se désolait de ne pouvoir transporter la conversation sur le seul terrain qui l'intéressât. A ce moment, la sonnerie d'un vieux cartel de cuivre ciselé rappela à tous la marche si rapide du temps

Quel ennui! fit la comtesse en lançant sur le cartel un regard qui semblait exprimer un regret réel. Je ne puis manquer aujourd'hui le cours de Bourcier-Richomme à.la Sorbonne. A Traduction et reproduction interdites.

Gazette des Tribunaux NOUVELLES JUDICIAIRES

On a appelé, hier, -devant le Tribunal de commerce de la Seine, le fameux procès intenté par M. Boulaine, directeur de la Banque française d'émission, aux administrateurs du Syndicat national agricole.

On n'a pas oublié que M. Boulaine, à la suite d'incidents qui ont eu dans la presse un retentissement considérable, réclame une somme de 600,000 francs, en remboursement des frais d'émission avancés par lui.

De leur côté, les administrateurs, à la tête desquels figure M. Samuel Périvier, premier président honoraire de la Cour d'appel, ont formé une demande reconventionnelle de 300,000 francs à titre de dommages-intérêts.

Au nom de M. Boulaine, M"Sayet,ayocat-agréé, a sollicité la remise à quinzaine des débats. Il alléguait ce motif que par suite de la communication du dossier faite aux adversaires, M. Guérin, ancien garde des sceaux, qui doit représenter le banquier de la place Vendôme, n'avait pas eu le' temps nécessaire pour étudier suffisamment le dossier. Le Tribunal n'a point consenti a accorder ce délai, et la parole a été donnée à Me Barboux qui, au nom du Comité d'administration, a combattu les arguments exposés dans l'assignation de M. Boulaine. Ils ont été reproduits, naguère, dans le Figaro.

Après quoi, les juges consulaires ont mis l'affaire en délibéré, pour rendre leur jugement à une date ultérieure. Boulaine faisait défaut, ce ne fut donc qu'une simple escarmouche.

De,notre correspondant de Bruxelles La Chambre des appels correctionnels faisant office de Chambre des mises en accusation a, dans sa séance d'aujourd'hui, et sur le réquisitoire de l'avocat général, M. Servais, ordonné le renvoi devant la Cour d'assises du Brabant, de Sipido, Meert Neir et Peuschot, accusés d'avoir comme auteur, coauteurs' ou complices, tenté de commettre le crime volontaire et prémédité d'homicide sur la personne du prince de Galles. Les débats auront lieu en juin.

George Grippon.

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Informations A I Elysée: Le Président de la République a reçu, hier matin, MM. le général Galliéni, le contre-amiral Bayle, sous-chef d'état-major général de la manne le vice-amiral Lafon, président de la Société centrale des Naufragés

M. Loubet a reçu également M. Arnauné, directeur de la Monnaie, qui lui a remis la médaille commémorative frappée à l'occasion de son élection. Convocation d'électeurs. Les électeurs sénatoriaux du département de la Haute-Loire sont convoqués pour le 24 juin 1900, à l'effet d'élire un sénateur en remplacement de M. Allemand, décédé.

infanterie de marine. Le général Coronnat, commandant la 40 brigade de la marine, à Toulon, est nommé inspecteur général adjoint de l'infanterie de la marine, à Paris. Le général de Trentinian, actuellement disponible, est désigné pour exercer le commandement de la 4o brigade de la marine. Syndicat de la Presse parisienne. Le Comité du Syndicat de la Presse parisienne vient d'inaugurer son nouveau siège social, 19, rue de Provence, dont l'aménagement a été fait sous la direction de l'habile architecte du neuvième arrondissement, M. Sauffroy. Toutes les communications concernant le Syndicat des directeurs de journaux politiques de Paris devront être, à l'avenir, adressées 19, rue de Provence.

La catastrophe d'Ottawa. L'émotion causée par l'incendie de Hull-Ottawa, qui a laissé sans abri et sans aucunes ressources 10,000 Canadiens, a été profondément ressentie en France, où les Canadiens sont considérés comme unis à notre pays par les liens du cœur et par cette affinité de race que la distance et les années ne sauraient détruire. Les souscriptions sont reçues par M. Hector Fabre, commissaire général du Canada, 35, rue Marbeuf.

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S^ffuro à la oB ourse?

Lundi 7 mai.

Je commence par constater qu'il n'a pas été question de polique, ou guère. A peine s'il y a eu une ombre d'hésitation an début, et si quelques spéculateurs se sont avisés de penser que la composition nouvelle d.u Conseil municipal de Paris pourrait bien avoir une influence heureuse sur les destinées de la Compagnie du Gaz,dontl'action a commencé

propos, êtes-vous spiritualiste, monsieur Balrand? Nous le sommes toutes, je vous en préviens.

Léonce flaira un danger.

Madame, mes travaux littéraires ne me laissent guère le loisir d'être philosophe, répondit-il en bon fils de Normand.

Ah, tant mieux! s'écria-t-elle. Dès l'instant qu'il en est ainsi, je suis certaine de ne blesser ni vos convictions ni vos principes en vous priant de consacrer une de vos remarquables critiques de la Démocratie au livre que notre cher maître va publier sur Lamartine et le spiritualisme dans l'art.

Balrand fut tellement flatté d'une requête formulée en pareils termes par une si haute solliciteuse qu'il s'engagea avec un enthousiasme juvénile dont Mme de Revirmont s'amusa fort intérieurement.

Gomment vous remercier ?répliquat-elle. Nous nous connaissons à peine et me voici déjà votre obligée. J'étais attirée vers vous par la beauté de votre œuvre. Je suis attachée maintenant par la gratitude. Si l'amitié d'une femme de mon âge ne vous effraye pas et peut vous dévenir utile, comptez absolument sur la mienne. Elle vous est solidement acquise.,

Ces paroles furent soulignées d'un regard loyal, presque maternel, relevé, cependant, d'une certaine expression de malice.

Balrand fut assommé sous le coup. Il était à cent lieues de croire à une comédie, à une provocation aussi téméraires de la part de cette noble et charmante créature qui avait, par sa beauté, le droit de mentir effrontément sur son âgé. Comment eût-il soupçonné un tellangage de dissimuler un artifice bien usé de coquetterio?

par prendre une avance de 23 francs à 1,138, qu'elle a reperdu par la suite à terme, du moins, car au comptant elle gagne une dizaine de francs. ( A part cela,. Tien qui ait trait à la journée d'hier. On s'est uniquement occupé d'affaires, et c'est d'une séance empreinte de la plus grande fermeté que j'ai à vous entretenir. Pourtant, il n'y a de différences notables que sur l'Extérieure, le, Rio-Tinto, la Rand Mines. La première progresse de 62 centimes à 73 45, en premier lieu parce que M. Villaverde a, dit-on, manifesté l'intention de s'occuper, toute affaire cessante, de l'emprunt intérieur de consolidation en second lieu, parce que les recettes du Trésor espagnol pour avril sont satisfaisantes l'augmentation est de 6 millions.

De gros rachats, et même de bons achats nouveaux, font passer le Rio de 1,396 à 1,415. Le prix du cuivre-métal est en légère amélioration et, d'autre part, les Américains, qui avaient effectué de fortes ventes à découvert, ont eu l'air aujourd'hui de vouloir commencer à se racheter.

Enfin, la Rand 'Mines monte de 950 à 969, très soutenue, ainsi que toutes les autres mines (et notamment la De Beers, à 717 au lieu de 710, par l'allégresse avec laquelle le Stock Exchange accueille les nouvelles relatives à la marche en avant des troupes anglaises. Les soldats avancent, les cours font de même: tout se tient. Tout se tient même si bien que la hausse des trois valeurs précitées a décidé de la bonne tenue de l'ensemble de la cote.

Nos rentes, qui continuent à se tenir en dehors de tout, ne varient pas beaucoup à terme. Le 3 0/0 est à 101 15, comme samedi, après 101 07 il gagne 5 centimes au comptant, et monte un tout petit peu après Bourse. Le 3 1/2 0/0 est à 102 20 au lieu de 102 15 après 102 10; au comptant, il obtient une plus-value de 27 centimes.

L'Italien s'affermit de plus enplus à 95 40 après 95 27. Le Portugais gagne 10 centimes à 34- 60. Avance de 10 centimes sur le 5 0/0 brésilien à 74 70,. de 40 centimes sur le 4 O/O à 66 20 on dit que la signature du traité franco-brésilien relatif aux cafés est imminente. Les rentes turques, d'abord d'une fermeté extrême sur achats de Berlin, finissent plus lourdement, sur réalisations. Le Titre C à 26 60 après 26 50 et le D à 23 35 perdent l'un et l'autre 15 centimes. La Banque ottomane est calme à 579.

Hausse de 15 francs sur la Banque de Paris à 1,190. Le Lyonnais à 1,154, le Comptoir à 627, la Générale à 612, la Banque internationale à 616, la Banque parisienne à 535, le Foncier à 693, etc., ne s'éloignent pas sensiblement de leurs cours d'ayant-hier. Les Chemins de fer français sont de plus en plus actifs. L'Est gagne 10 fr. à 1,170, le Nord 5 fr. à 2,515, le Lyon et l'Orléans 2 fr. à 1,932 et 1,872. Le Métropolitain a. rapidement monté de 535 à 539, et finit à 545 au comptant, en hausse, sur ce marché de 13 francs.

Nouveau bond en avant de l'Omnibus à 2,185 au lieu de 2,160. Le Suez est mieux traité encore il gagne 45 fr. à 3,525. La Thomson- Houston est à 1,564 au lieu de 1,553. Les Tramways de V Est parisien sont fermes entre 737 et 739. Fermes aussi la Compagnie générale de Construction à 160, l'Ouest parisien à 65i, la Parisienne électrique à 371, le Tramioay .de Vanves-Paris à 140, etc. Les Voitures sont à 467 au lieu de 476.

Les Mines d'or, je l'ai dit, sont très fermes. Mais les différences, sur les valeurs autres que celles que j'ai signalées ci-dessus, ne dépassent pas 2 ou 3 francs.

La Boursier.

ÏÉLÉGUB ET CQRBESraHDANCES j.s Du 7 Mai

X'no grande tèto religieuse -̃̃•̃ %vUw Bëkgues. La villede Bergues, sur la frontière belge, près de Dunkerque, se prépare à fêter le millénaire de saint Winoc, son patron, avec la plus grandiose solennité. Cinq ou six évêques sont attendus. Il y aura une procession historique où se déroulera toute la richesse, tout le luxe que les Flamands apportent dans leurs fêtes, surtout lorsqu'il s'agit de décoration de chars et de costumes de cavaliers.

L'afiiche un petit chef-d'oeuvre de bon goût dessinée par M. Peene, grand premier prix de Rome, va être lancée dans toutes les villes des Flandres française et belge. On compte sur un millier de processionnants et sur vingt mille étrangers venant tant de la Belgique que de la France. un grain

«~«w Berck-sur-Mer. Le temps orageux a produit dans l'après-midi de dimanche une tourmente qui a duré trois minutes, pendant laquelle trois petits bateaux chalutiers de Berôk ont chaviré sous voile. Des équipages du Saint- A.nloïne-de-Padoue et de Sainte-Thérèse, quatre hommes sont noyés.

L'équipage du Dieu-y-pourvoira composé de quatre hommes, est resté accroché à la quille du bateau et a été sauvé, quatre heures après, par un autre bateau qui rentrait au port.

lies orages

>~w. Tours. Une violente tempête a éclaté hier soir sur Tours et les environs, causant d'importants dégâts. Des arbres ont

Léonce ignorait que les moyens les plus vieux demeurent éternellement les meilleurs, et que les femmes y reviennent toujours parce que ce. sont ceux dont les effets ne manquent jamais. La crédulité de ce romancier, qui avait la réputation d'un analyste des plus habiles/était telle qu'il ne songea même pas à se méfier d'une camaraderie offerte par une femme qui paraissait beaucoup plus jeune que son âge et qui était encore une des reines de l'élégance dans les réunions les plus aristocratiques de Paris. /̃: Le bonhomme Le Huguier, rompu aux habitudes des grands de ce monde, rappela à son élève que la comtesse avait besoin de sa liberté et l'invita à prendre congé d'elle.

Pauline remercia encore une fois l'écrivain, avec de grandes effusions, de la promesse de son article. Elle entendait ainsi la mieux sceller encore

Le Huguier vous a dit sans doute, àjouta-t-elle, que je reste chez moi le samedi. Puisqu'il est entendu que nous sommes de vieux amis, devenez un de nos fidèles.

Et, sur cette offre très, cordiale, elle lui serra très fraternellement la main. Cent réflexions bruissaient dans la cervelle du romancier, à sa sortie de l'hôtel de Revirmont.

Pourquoi diantre, demanda-t-il au savant le comte rassemblait-il dans son fumoir tout ce matériel de guerre? Cet arsenal me semble peu en harmonie avec ses paisibles travaux.

Mon enfant, répondit le professeur, votre observation est extrêmement judicieuse. A la vérité, monsieur le comte de Revirmont fut longtemps, en effet, un grand chasseur devant l'Eternel et un bon vivant; mais, grâce à notre chère 'comtesse Pauline, il gdûta dans

été brisés sur le champ de foire de Tours une baraque foraine a été enlevée. La région saumuroise a été dévastée, Le musée Bonnat

Bayonne. La ville de Bayonne inaugurera cette année le superbe musée dû à la munificence du peintre Bonnat, son illustre enfant, et qui doit contenir, outre les collections du maître, une bibliothèque et les richesses artistiques de la cité.

Le monument lui-même est fort beau. C'est un palais construit avec goût, répondant bien à sa destination.

I/affatre Jouving

««m Marseille. Le Parquet militaire du 15e corps a assigné, par défaut, à comparaître à l'audience du 8 mai le lieutenant Jouving, du Ile de ligne, ancien officier payeur à l'ile Sainte-Marguerite, qui s'est enfui avec une jeune artiste du casino de Cannes, en emportant environ 12,000 francs à l'Etat.

La police de Gènes avait annoncé l'arrestation de cet officier dont l'extradition était demandée, mais il parait qu'il est parvenu à s'enfuir au moment où on croyait le tenir. De guerre lasse, le commissaire du gouvernement a engagé contre lui une procédure par défaut et le cite d'abord à comparaître pour délit d'absence illégale, ce qui permettra au Conseil de guerre de prononcer contre Jouving la peine de destitution de son grade. Le procès pour abus de confiance, vol comptable et faux en écritures publiques viendra ensuite et sera jugé par contumace, si du moins le lieutenant ne se présente pas. Eruption il a Vésave

̃«~ Rome. -Des télégrammes de Naples annoncent une nouvelle éruption du'Vésuve, et comme il n'y en a plus eu depuis 1872. La nuit, c'est un spectacle grandiose et terrifiant de voir l'immense fournaise vomissant des matières ignées, lançant des jets incandescents s'élevant jusqu'à la hauteur de 500 mètres. Nombre de personnes en voiture ou par le funiculaire font l'ascension pour voir de prés le phénomène la montée se fait sur un terrain agité de secousses et au milieu de crépitements et de grondements formidables. Pas de lave. Les scories, les pierres retombent en se brisant au bord du cratère et roulent en partie le long des pentes.

Le phénomène peut durer encore quelques jours, mais s'il ne suscite pas d'alarmes jusqu'ici, les populations le plus rapprochées ne sont pas sans être en de vives transes. Argus.

–s<

LA HERNIE GUÉRIE

On ne peut revenir trop souvent sur les découvertes utiles à l'humanité. De ce nombre et au premier rang, la presse médicale et scientifique a signalé le merveilleux traitement de la Hernie par le nouveau bandage pneumatique et sans ressort. Nous ne sommes plus ici en présence d'un essai, mais d'une expérience certaine, d'un succès définitif, attesté par des milliers de guérisons. Il serait trop long de parcourir la volumineuse correspondance qui en fait foi. Cependant parmi tant de lettres décisives, il nous est impossible de ne pas en citer une d'autant plus remarquable qu'elle s'applique à un cas herniaire réputé incurable. Nous copions textuellement

« Aix-les-Bains, 30 décembre 1899.

» Monsieur Claverie,

» Avec un grand plaisir, je vous envoie de mes nouvelles.

̃» J'ai l'honneur de vous remercier infiniment. Je ne peux pas vous faire comprendre combien mon cœur a pour vous de gratitude.

» Voilà un. passe, que ma hernie a disparu complètement. Depuis le 25 novembre,. elle ne descend plus, grâce à vous et.à votre bandage.

» Depuis 45 ans, je souffrais le martyre. J'avais supporté une opération horrible. croyant bien faire, mais sans résultat. Il a fallu que le bon Dieu me fasse découvrir votre adresse. Jamais je n'espérais voir le jour si heureux où je serais débarrassé d'une pareille infirmité. Cependant je suis guéri après 66 jours seulement d'application de votre bandage.

» Je vous souhaite une bonne année et une longue vie pour que vous puissiez soulager d'autres malheureux comme moi. » Je suis votre ami,

» Jean GmFFOUx,

Y. » Avenue de Saint-Simon, » Aix-les-Bains, » Ainsi, voilà un bon et honnête travailleur qui était affligé d'une hernie depuis près d'un demi-siècle et que la méthode Claverie en a délivré L'exemple est concluant.

C'est que cette méthode est essentiellement palliative. Elle arrête le mal, elle le refoule avec douceur, par degrés. Par un privilège admirable, l'application du bandage pneumatique sans ressort restitue immédiatement la liberté de ses forces et de ses mouvements à celui qui le porte. On voit d'ici quelle est l'importance de ce premier résultat pour les travailleurs de tous les corps d'état, à la ville comme à la campagne. Cela fait, la hernie se comprime et elle finit par disparaître. Cette cure graduée, si humaine et si complète, ne pouvait être obtenue que par un système supérieurement combiné. En effet, jusque-là, les bandages à ressort étaient intolérables. Durs, cruels daris leur étreinte,

la vieillesse les fortes et saines joies des études historiques.

M. de Revirmont était donc plus âgé que sa femme?

Il avait dépassé la soixantaine au moment où il épousa Mlle Pauline de Trassan-Gouvières, qui n'avait guère que vingt ans.

Mariage de raison, alors ? '?

Mme de Revirmont fut la sagesse incarnée, approuva Le Huguier. Elle consentit à cette union pour relever sa maison, aussi pauvre que noble, et, dès qu'elle arriva à Paris, se consacra tout entière au culte des lettres, voulant que, son mari occupât dans le monde savant une place digne de sa naissance. Ces explications mesurées avec une circonspection irritante, excitèrent la curiosité du jeune homme.

Il pressa son ancien maître de questions et n'obtint que des réponses vagues. Le Huguier était aussi discret qu'un serviteur bien stylé.

;Très contrarié du mutisme de son professeur et dépité par ses propres maladresses, Léonce, redoutant d'inu, files radotages, souhaita brusquement le bonjour à ce compagnon chez lequel il retrouvait les prudences et les timidités universitaires d'autrefois.

Un peu estomaqué d'être abandonné avec tant de désinvolture au cours de cette promenade nécessaire au bavardage et a la digestion, le vieillard, d'une voix éclaircie par le Musigny gelé de M. de Revirmont, jeta comme adieu cette recommandation à Balrand Surtout, n'oubliez pas que vous avez promis à la comtesse un article sur cet imbécile de Bourcier-Richomme. Les yeux du vieux savant flamboyèrent d'une telle flamme sous les verres énormes de ses lunettes que Léonce s'en alarma. Son ancien maître devait assurément avoir dit quelque chose de très drôle dont le comique lui échappait.

d'une brutalité barbare, ils risquaient. d'estropier les gens et ils leur infligeaient un véritable supplice, à ce point qu'ils préféraient renoncer a les porter. D'ailleurs, tout engouffrant mille morts, ils n'avaient pas l'espoir de guérir. Avec la méthode et l'appareil Claverie qui marqueront dans la science de notre temps tout change de face. Le malade est sur-le-champ soulagé, il redevient un homme valide. Quelques mois de patience et sa hernie s'effacera d elle-même. Le port d'un bandage ne sera plus qu'une mesure de parfaite sûreté.

Ce qui a fait le grand succès de cette invention dans toutes les classes, c'est la facilité avec laquelle on peut se la procurer et se l'adapter efficacement. Il suffit pour cela de demander à M. Claverie, 23'i, faubourg SaintMartin, à Paris, son Traité de la Hernie, qu'il se fait un plaisir d'envoyer gratuitement à toutes les personnes qui lui en expriment le désir. C'est ce qui en explique la vogue qu'il a obtenue en France et à l'étranger. Je ne puis donc que donner aux hernieux le pressant conseil de recourir à ce moyen de guerison il est infaillible. Qu'ils renoncent à tout autre régime et qu'ils adoptent celuilà. Toute hésitation, tout atermoiement pourrait avoir pour eux ils ne l'ignorent pas des conséquences terribles. On peut mourir d'un instant à l'autre d'une hernie étranglée, et cet étranglement éclate parfois avec la soudaineté de la foudre. En agissant ainsi ils se mettront à l'abri dé toute catastrophe et retrouveront aussitôt la force, la santé et la vie. Qui donc hésitera?

Docteur Namy.

-.rvr.~

COURRIER M THEATRES Ce soir

Aux Bouffes-Parisiens (S h. 3/4,) première représentation (à ce théâtre) de Champignol malgré lui, comédie en trois actes, de MM. Georges Feydeau et Maurice Desvallières. Champignol MM. Gobin

Saint-Florimond Regnard Camaret Coquet

Charnel Landrin

Singleton Vallières Célestin Le Prince Angèle Mmes. Piernold Mauricette Ellen Therval Adrienne Doriel

Charlotte t Méryan

Au Nouveau-Théâtre (l'Œuvre), 8 h. 1/4, première, représentation du Cloître, pièce en quatre actes d'Emile Verhaeren.

Dom Balthasar MM. E. de Max Le prieur Lugné-Poc Pèro Thomas ̃ ̃ Mitrecey Dom Militien Damery

Idesbald Bauer-V'alin Théodule Marc Gérard Bavon Geoffroy Dom Marc Mlle Blanche Toutain Moines MM. Marc Mégevaud, .Barrué L'ouvrage de M. Georges Hüe, que l'Opéra donnera cette année, ne s'appelle pas le Roi de Rome, mais bien le. Roi de Paris, comme nous l'avons dit précédemment.

4..

A l'Opéra-Comique, concurremment avec Haensel et Gretel on répète Bastien et Bastienne, un petit acte que Mozart composa à l'âge de douze ans; Joseph, pour la rentrée de Bouvet, et Phœbé, ballet nouveau de M. Roger Collias (Georges Berr) pour le livret, et Gédalge pour la musique, chorégraphie de Mme Mariquita, qui sera interprété par Mmes Santori, Germaine Dugué, Willaume, Rat, Hatrel et tout le corps de ballet.

Nous avons le regret d'annoncer la mort de Bernard, un brave artiste dont toute la carrière s'était passée à l'Opéra-Comique et que, l'âge venu, M. Albert Carré avait conservé très humainement comme régisseur de la scène. La maladie força '.Bernard, il y a environ'deux ans, d'abandonner ce poste. Il s'estéteint à l'hôpital Lariboisière.

Sur la demande de M. Maxime Vitu, secrétaire de l'Association de la critique dont une assemblée doit avoir lieu aujourd'hui, à deux heures et demie, M. Ginisty, directeur de l'Odéon ,et M. Henry Bataille ont décidé de remettre à demain mercredi, une heure et demie, la répétition générale de l'Enchantement et la première représentation irrévocablement à jeudi. i

Au théâtre Sarah-Bernhardt, au prochain samedi populaire de poésie ancienne et moderne, « le Cycle lyrique de Notre-Dame », avec le concours de Mme Sarah Bernhardt et de Mme Héglon.

Mme Sarah Bernhardt dira Un miracle de Notre-Dame, Mme Héglon chantera l'Ave Maria de Saint-Saëns et le Stabat de Bizet. Nous dirons demain les autres attractions sensationnelles de cette matinée. Samedi, on a refusé plus de cinq cents personnes.

Nous apprenons qu'une excellente et fidèle artiste de C3 théâtre, Mme Marie Grandet, vient de subir une délicate et douloureuse opération. Grâce aux soins dévoués de l'éminent chirurgien Ricard et du docteur Le Pilleur, qui l'assistait, la malade est dans un état aussi satisfaisant que possible. Nous sommes donc heureux de rassurer les nombreux amis de Mme Grandet.

-t H-

Les Variétés annoncent irrévocablement les trois dernières représentations d'Education de prince.

̃'̃.•.̃ -vr V ̃"

L'EMBARRAS d'un PSYCHOLOGUE

« J'ai découvert, au fond d'exis-

tences calomniées, des candeurs surprenantes. » (George Sand.)

Léonce trouva dans son courrier, en rentrant chez lui, un billet de Chabrignat.

Julien lui apprenait qu'il passerait le lendemain le prendre pour dîner chez les Cardenette.

Ce billet le contraria.

-En core une soirée à rattraper, grommela-t-il.

Décidément, son existence de travailleur se dérangeait. Allait-il, lui, d'esprit si froid, si pondéré, verser lamentablement dans le romanesque? Il constatait qu'il lui était devenu impossible de se défendre de songer à Mme de Revirmont. Malgré son âge, cette femme, dans sa noblesse, son milieu et son luxe royal, lui donnait le vertige.

Il voulait la vaincre, s'en servir comme d'un instrument de succès et de gloire; et, devant elle, au lieu de s'élever à la hauteur de l'écrivain sûr de l'avenir, il demeurait timide comme Le Huguier, comme un écrivaillon sans prestige, comme le fils de concierge dont il n'avait pu dépouiller encore le respect pour les « sommités sociales ».

Puis, son sang normand lui brûlait les veines. Il revoyait le regard narquois dont Le Huguier avait salué son départ. Il entendait, l'accent extraordinaire dont le vieillard avait prononcé ces mots « Cet imbécile de Bourcier-Richomme! •» Et, pour que son ancien maître eût qualifié d'une épithète aussi violente un académicien, un professeur en Sorbonne, il fallait qu'il eût, lui, Balrand, commis quelque sottise colossale.

Déjà le jeune homme se demandait, non sans inquiétude, s'il n'avait pas été

Vendredi 11 mai commenceront les spectacles d'Exposition avec la première représentation (reprise) du Nouveau Jeu, comedie en cinq actes et sept tableaux, de M. Henri Lavedan. Le Nouvea.it Jeu sera joué les lundi, mercredi, vendredi et samedi de chaque semaine.

Dimanche 13 mai aura lieu la première représentation (reprise) du Vieux Marcheur, comédie en cinq actes, de M. Henri Lavedan Le Vieux Marcheur sera joué les mardi, jeudi et dimanche de chaque semaine. Les feuilles de location sont ouvertes à par- tir d'aujourd'hui.

Cyrano de Bergerac passera très vraisemblablement lundi, à la Porte-Saint-Martin. Voici quelle sera la nouvelle distribution de la magnifique œuvre d'Edmond Rostand qui, on se le rappelle, donnée le 28 décembre 18Ô7 obtint 400 représentations consécutives. Cyrano MM. Coquelin

Cristian Volny

De Guiche Desjardins Ragueneau ;jean Coquelin De Castelialoux Gravter

Montfleuvy •̃̃̃̃ Péncaud

Le Bret Segond

Lig-nièro Rebel

Jodelet Cartereau

1er marquis Walter Cuijy Dannequin De Valvert Nicolini

Officier espagnol Albert

Roxane Mmes Léome Yahne Sœur Marthe Esquilar

Lise Miroir

La distributrice Kerwich

La duèirne Bouchetal Sœur Claire •• Chapelas ·

Mère Marguerite Rafty

̃!̃

Le 15 mai en matinée, au théâtre des Bouffes-Parisiens, se feront entendre au bénéfice d'un artiste plongé dans la plus profonde misère: Mmes Héglon, Cora Laparcerie, Mily Meyer, Tariol-Baugé, Odette Dulac, Blanche Toutain, Paulette Darty, Andral, Marguerite Lavigne, Dangeville, Odette Valléry, MM. Guitry, Fournets, Isnardon, Jean Périer, Bruly, Regnard les chansonniers Fursy, Hyspa et l'inimitable Fregoli.

#

Rappelons également aux amateurs de bonnes œuvres et de beaux spectacles que c'est le jeudi 17 mai, au théâtre des Variétés, que sera donné, en matinée extraordinaire, le bénéfice d'Edouard Georges, avec le concours de l'Opéra, la Comédie-Française, l'OpéraComique, le Vaudeville, le Gymnase, le Palais-Royal, les Variétés, le Nouveau-Cirque, Fregoli, etc., etc.

Au Châtelet, la dernière répétition d'ensemble de la Poudre de Perlinpinpin a eu lieu hier soir. Aujourd'hui, raccords et repos. Demain mercredi, première représentation de l'éblouissante féerie remontée tout à neuf pour l'Exposition.

̃i.

Le directeur du théâtre de l'Athénée nous adresse la lettre suivante

Mon cher Delilia,

Des voix mal intentionnées font courir le bruit que je céderais mon théâtre à un jeune ex-directeur qui, d'ailleurs, le répète lui-même, paraît-il. Vous m'obligeriez en me laissant démentir ce conte et affirmer dans votre courrier que je n'ai jamais eu à cet égard le moindre pourparler avec qui quo ce soit. Le succès de Francine me permet de donner tous mes soins à mon programme de la saison prochaine; c'est mon unique préoccupation.

Merci d'avance, mon cher Delilia, et croyezmoi votre dévoué

A. Dkval.

L'assemblée générale de l'Association de secours mutuels des artistes dramatiques se tiendra le samedi 9 juin, dans la salle du Conservatoire.

Le rapport sera présenté par M. Louis Péric aud.

4.

Le 21 courant aùra-lieui, à Nôtres-Dame, jin concours pour la place d'organiste du gr.and; orgue.

Les épreuves du concours sont

Accompagnement d'un plain-chant organa piano d'abord en soprano, ensuite à la basse; Improvisation d'une fugue

3° Improvisation libre;

4° Execution par coeur d'une pièce de maître. (Les candidats devront en présenter cinq parmi lesquelles te jury choisira.)

Les sujets d'improvisation seront remis aux candidats vingt minutes avant le commencement de leur concours.

Le jury est composé de MM. Théodore Dubois, Massenet, Paladilhe, Widor, Alexandre Guilmant, Dallier, Périlhou et Gigout

De Monte-Carlo

« Les représentations de ballet poursuivent brillamment leur cours après Javotte et Coppédia, la Maladetta vient de remporter un très vif succès. Le pittoresque ballet de MM. Gailhard et Vidal, réglé avec ingéniosité et un rare bon goût par Mme Adelina Gedda, a valu un véritable triomphe à la danseuse-étoile Mlle Cécilia Cerri, étourdissante de brio, et solide sur. ses pointes autant que vertigineuse en ses pirouettes. Mlle Luisa Cristino, qui porte avec désinvolture le travesti, est une remarquable mime. Parmi le léger bataillon de jolies ballerines italiennes qui composent le corps de ballet, on a remarqué la toute gracieuse Mlle Grassi.

» L'orchestre, dirigé par M. Arthur Vigna,, a exécuté en perfection l'agréable partition de M. Paul Vidal. »

̃!̃

Savez-vous qui jouera en Amérique le rôle

admirablement joué par la belle Pauline de Trassan-Gouvières.

S'étant remis à l'ouvrage par un puissant effort de volonté, Léonce avait revêtu avec joie ses vieux vêtements de travail son veston usé aux coudes, sa chemise de flanelle, ses larges sandales. Il voulait oublier momentanément le reste du monde dans la concentration de l'étude.

Au souffle salutaire des idées profondes de Mabillard, dont il avait repris le livre, sa lucidité, sa vigueur d'esprit lui revinrent. Bientôt, la volupté fiévreuse du travail s'empara de son cerveau; nulle pensée extérieure ne vint plus l'en distraire.

Le lendemain, en arrivant, le gros « Chat » trouva son jeune ami prêt à le suivre.

Léonce n'avait dormi que quelques heures, mais sa « Variété » sur Mabillard était entièrement écrite et il en était enchanté.

Nous allons prendre Louis à « la Cave », expliqua Julien. Autrement nous 19 dînerions à neuf heures et Bibiche nous ferait arriver pour la sortie du théâtre. -Vous tombez biengne! tonna Cardenette en leur tendant àpeine la main lorsqu'ils arrivèrent à la brasserie sonterraine. Je suis en train de perdre la partie et le cabinet a été renversé par la Droite.

Le député était comme englué, sur sa banquette, à son domino, à son verre, à son tabac, à ses ragots politiques et financiers; mais Chat ne se laissa pas désarmer, et Louis, secouant les cendres de sa petite pipe de bruyère, suivit ses compagnons en maugréant de n'avoir pu prendre sa revanche au « Matador». Edmond Deschaumes,

(A suivre.)' •: ••. N. -1. "•<̃•̃


du jeline- prince -de Silistrie,^ créé par André 1 Eraly aux Variétés dans* Education de prince, jolie pièce de Maurice Donnay ? Vous n'y êtes pas! Mlle Anna Held, l'es-chanteuse-danseuse dela Scala, qui vientde triompher dans la Famine à papa, rôle de Judic, et qui va s'essayer dans les travestis., .• De Milan

u JMto s'est décidé enfin à permettre la représentation de son Néron, qu'il gardait depuis vingt-deux ans avec un soin jaloux et un peu trop exclusif. Il faut dire aussi que là saison théâtrale de la Scala a été exceptionnellement brillante grâce au duc de VisccntKMàdrone, président de la Commission artistique qui. a mis tout son goût de gentilhomme-musicien éclairé au service de cette belle ..scène; Mais ou Craignait le départ de ce protecteur éminerit de l'art, et pour l'engager à continuer son précieux concours, Boïto a consHnti à donner son Néron, ce qui a provoqué, l'acceptation du due de Visconti. Tous les dilettantes sont dans la joie. Le livret qui est également du maitre-compositeur, sera puMie bientôt par. anticipation. »

Alfred Delilià»

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u~&u&â~N~ CONCERTS

Aujourd'liui

A la Bodiniére, à 3 heures au temps des Grlsetles (1840-1860). Causerie de M. Maurice Lefevre. Auditions par Mlle Mily Meyer et M.Pougaud, du Châtelet. Costumes de Gavarni, exécutés par Landolff. A 4 h. 1/2 séance G. Husson (matinée particulière), avec le concours de Mme Cigale et de Mlle Vivianne- Lavergne.

Lenègre Thompson et ses extraordinaires éléphantSjdont la force n'a d'égale que l'adresse,, continue à faire la joie du. public des FoliesBergère. Thompson suffirait à lui seul à attirer la foule rue Richer; mais M. Marchand n'en a pas moins corsé son programme do dix autres numéros aussi intéressants que celui des éléphants.

Un Siècle de Grâce, le grand succès du théâtre Marigny, continue à attirer chaque soir un public des plus élégants. Cette vogue e se justifie d'ailleurs par la fantaisie de la pièce, l'excellence des artistes et la quantité de jolies filles qui mettent si bien les modes en valeur au tableau du défilé.

Ajoutons, qu'avec les Agoust, le roi des. dollars et les chansons de Liane de Vriès, la beauté et le talent de Marie de Labounskaya font toujours sensation dans un numéro des plus intéressants.

le •!• de MM. Abel

Cléùpâlre, le brillant ballet de MM. Abel

Merckfein, Jean Bernac et Georges Pfeiffer, constitue un spectacle des plus artistiques. Avec ses numéros entièrement renouvelés, Sandow, et son attrayant ballet, le Casino do Paris n'aura pas à se préoccuper d'ici long- temps d'un changement d'affiche.

A l'Olympia, le succès de la Belle aux cheveux" d'or, le ballet-légende de MM. Jean Lorrain et Edmond Diet, constaté par toute la presse, s'affirme de jour en jour par le lufe d'une mise en scène artistique .et une interprétation hors ligne.

Ayeo la Loïe Fuller, acclamée chaque soir dans ses danses nouvelles, ce spectacle constitue une des plus helles attractions de la saison.

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Depuis quelques jours, les personnes qui débouchent de la rue Richelieu ont leurs yeux arrêtés par une gigantesque inscription placée sur la palissade du Théâtre-Français « On n'entend Fursy qu'à Montmartre Ce n'est qu'à la Boite a Fursy qu'on entend Mlle Odette Dulac et les fameux chansonniers Paul Delmet,. Vincent Hyspa, Chepfer, Mon-

toya;, ̃îli|iittorë;Bo't'rei, -IMS<i;ës- Lâpaire- Mé-

visto'âîné, ëtc:» t!Jar Fursy: étant d'avis que « Montmartre » n'est intéressant qu'à Montmartre, a repoussé toutes les offres qu'on lui faisait de venir s'installer à l'Exposition, et ce n'est que dans l'hôtel de la rue VictorMassé qu'on peut l'entendre en même temps que g|on incomparable compagnie.

C'est le 16 mai que le, théâtre des FoliesParisiennes (ex-Funambules) fera son ouverture.

Au programme Mme Kita de Lorenza dans ses chansons internationales, qui ne peuvent manquer de valoir un énorme succès la gracieuse interprète.

Panthéon-Courcelles, l'amusante pochade de Courteline.

La Revanche des femmes, un acte de MM. Daniel Riche et A. Bernède.

Le mime Polski et une attraction dont la direction réserve la surprise à son public. Demain mercredi, à 4 h. 1/2, Mme Blanche Lauriane donnera, à la Bodiniére, une intéressante audition de ses Chansons d'autrefois et d'aujourd'hui, précédée d'une causerie dé Jean Bernard.

Indépendamment de ces chansons, signalons au programme la poésiede Mme Edmond Rostand, Lorsque nous serons vieux, avec une nouvelle et délicieuse adaptation musicale de Joanin Perronnet, et la Dent d'Emnia, saynète de Miné J. Marin, jouée par la charmante petite Yvonne.

La pantomime sur l'eau, les joueurs de polo, etc., les nombreux numéros qui précèdent le clou de 'la représentation un vrai combat naval par de vrais navires sur une vaste mer ont obtenu hier les suffrages du public nombreux qui se pressait à la matinée;du Combat Naval. Spectacles tous les. soirs, à neuf heures. Matinées jeudis et di^nanches, à trois heures. Prix d'entrée 1, 2, 3 et 5 francs.

BobWalter est de retour à Paris, venant du Midi, d'où elle rapporte de nombreux succès obtenus avec ses danses merveilleuses et ses chansons de bergères.

11

De Bruxelles

o Harold Bauer vient de nous offrir une soirée artistique inoubliable. L'incomparable virtuose à donné un récital à la salle de la Grande Harmonie, où tout le monde dilettante s'était donné rendez-vous. Il a ravi son public par une impeccable interprétation de son beau programme, souvent interrompu par des murmures d'approbation et c'est au milieu des rappels et d'une tempête d'applaudiseements qu Harold Bauer a dû se remettre au piano à la fin du concert, afin de remercier son auditoire. »

A. Mercklein.

Correspondances Étrangères

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FIGARO A LONDRES

Londres, le 5 mai 1900.

La- Reine est revenue à Windsor, où elle passera un mois environ avant de se rendre à Balmoral. Elle profitera de son séjour à Windsor pour venir à Londres ce mois-ci et donner, au palais Buckingham, un grand diner suivi d'une réception ducorps diplomatique.

Cette réception remplacerait, pour les diplomates, le premier drawing-room de l'année, où, d'ordinaire, les ambassadeurs et .oiinistres, suivis de ,}eur personnel.au complet, viennent tous les ans. galuer la Reine.

11 y aura encore deux dravaing-rooms, cette saison, et ta série des fêtes de Cour se terminera par un concert et un bal au palais Buc^inghani- Dans la société de

Londres, .en estime que, pendant la guerre, il eût mieux valu qu'on n!accordât pas les violoris à la Cour-; mais, d'un aatre côté, le commerce londonien souffre assez de la situation actuelle, et c'est un peu dans l'intérêt des commerçants que l'on a jugé bon, en haut lieu, de donner une ou deux fêtes. L'exemple sera suivi et, de cette façon, la saison ne sera peut-être pas trop mauvaise pour les détaillants, qui déplorent la prolongation des hostilités dont l'effet est que personne ne songe à donner de fêtes cette année. D'ordinaire, dans les premiers jours de mai, on lance les invitations mais, cette année, les carnets mondains n'ont que des pages blanches il y a peu de grands diners annoncés, et les jeunes filles ne voient pas Un seul bal en perspective. Les danseurs sont en Afrique.

Cela me ramène à la guerre, dont on parle peu, à laquelle on voudrait bien ne pas penser; mais qui, néanmoins, domine toute la vie politique et sociale, des Anglais; et qui est pour eux comme une obsession. Il y a deux jours, au moment de la sortie des théâtres, la foule se pressait à la station de Charing Cross du métropolitain. A la porte, deux marchands de journaux hurlaient, les dernières nouvelles. Aucun acheteur ne se laissa tenter, et l'un des deux mar- chands s'écria d'un ton méprisant « Ils font tous des économies pour la Noël » Il avait tort. Ce n'est pas'par économie que le public anglais n'achète plus' les journaux. C'est pour échapper à l'idée de la guerre dont il est las- parce qu'il est maintenant convaincu qu'il n'en tirera ni gloire ni profiW-e,t qu'il est cependant résolu à continuer jusqu'au bout, par orgueil pur et simple, et parce qu'il sent que, une fois embarquée dans cette déplorable aventure, l'Angleterre ne peut en sortir que d'une seule façon, sous peine d'être en butte à la risée universelle. La guerre, commencée sous le pré' texte de redresser les griefs des uitlanders, continuée sous celui de défendre l'intégrité de l'empire britannique menacée par les Boers, sera poursuivie jusqu'à la victoire finale uniquement par amour-propre.

Mais, dans l'intervalle, cet amourpropre aura subi quelques épreuves, et l'une des plus cruelles est celle de lapur blication des dépêches échangées entre le ministre de la guerre et lord Roberts, au sujet des rapports relatifs à l'affaire de Spion Kop. Dans ces rapports, on ne l'a pas oublié, le général Buller critiquait .vertement le général Warren, et lord Roberts, à son tour, ne ménageait le blâme ni à sir Redvers Buller-, ni à sir Charles Warren. La presse et l'opinion anglaises ont été fprt .émues de la publication des rapports en question et ont reproché au ministre do la guerre de l'avoir autorisée* Pour se défendre, le gouvernement a publié, les télégrammes échangés entre lord Lansdowne et lord Roberts, et le but évident de cette publication est de faire retomber sur lord Roberts la responsabilité qui incombe au ministre

Il ressort de ces dépêches que le ministre de la guerre, ne voulant pas publier tous les rapports militaires relatifs à l'affaire de Spion Kop, a proposé à lord Roberts deux choses 10 d'en faire un choix; :§. de demander à sir. Redvers Bullgr jîe; fàjf û;% 'iê^ramOF if t$e"&K- tion spéciale à t usagé du public anglais.- Lord Roberts a transmis la proposition de lord Lansdowne à sir Redvers Buller, lequel a répondu « L'idée de récrire une dépêche destinée au public ne me sourit pas du tout » et a déclaré s'en remettre complètement à la discrétion du commandant en chef.

Ce n'est pas sans raison que, il y a quelque temps, j'insistais à cette place sur l'indépendance de caractère du général Buller. Sa réponse à lord Roberts est bien celle d'un soldat et d'un gentleman, et il est incompréhensible que l'on ait pu croire un seul instant, au ministère de la guerre, que sir Redvers Buller consentit jamais à se prêter à la petite manœuvre qu'on lui proposait et dont le but était de tromper le pays.

1 Le résultat le plus net de cette déplorable affaire, c'est que sir Redvers Buller en sort grandi aux yeux du public et que la haute opinion qu'avaient de, lui ceux qui ont l'honneur de le connaître est plus que jamais justifiée.

̃ L'Académie royale ouvrira lundi sa .cent trente deuxième exposition annuelle.

Le vernissage, qui a eu lieu aujourd'hui, a réuni, comme toujours, la fine fleur de l'aristocratie et du monde littéraire et artistique et a marqué le commencement officiel de la saison. L'opinion générale a été que, depuis bien des années, on n'avait vu un « Salon » aussi intéressant et d'un mérite aussi grand. L'œuvre capitale de l'exposition est l'immense toile de M. John Sargent, contenant les portraits en grandeur naturelle de Lady Èlchs, de Mrs Adeane et de Mrs Tennant, les trois filles mariées de Mrs Percy Wyndham. C'est certainement ce que M. Sargent a fait de mieux. Les trois jeunes femmes, en robe de satin blanc, sont dans un salon à tentures vert sombre sur lesquelles ressortent les tons des chairs blondes et l'éclat neigeux des étoffes soyeuses. La composition, les jeux de lumière sur les robes et les ors du fond, la ressemblance et la pose des modèles font de cette toile une œuvre hors de pair.

Dans la même salle, un tableau plus grand-encore représente la reine Victoria, dans un salon du château de Windsor, recevant un. bouque,t>des mains de son arrière-petit-fils, le prince Edouard d'York. L'enfants'approche d'elle, poussé par son père le duc d'York, pendant que le prince de Galles regarde cette scène de famille. Ce tableau officiel est de M. Archardson, dont le talent est assez grand pour qu'il puisse se permettre cette incursion dans le domaine de la peinture administrative. Je citerai encore parmi les portraits celui de l'Honorable M. Fortman, par M. Shannon. Les tableaux de genre sont en général peu intéressants, la composition en étant presque toujours d'une banalité navrante. Au contraire, les paysages sont pour la plupart excellents,- notamment ceux de M. Alfred Eart, de 'M. Leader et de M. Parsons..

M. Abbez expose un beau tableau la Pénitence de la duchesse de Gloucester, dont le seul défaut est de manquer de .profondeur, et M. Crofts une scène historique Cromwell 'à f attaque de Basing Hoûs'e. M: Forbés a:.envoyé plusieurs tanbleaux, entre autres celui intitulé: Chevaux à V abreuvoir < ;quj esfrun des bons tablçaus de damnée.. v

L'art français est superbement représenté l'Académie royale par deux portraits, l'un de lsi princesse Demidoff, l'autre de lady Colehrooke, parM. BenjaminConstant, deux chefs-d'œuvre par une Viçrge au. lis, .signée Bouguereau, et par des tleurs de M. Fantin-Latour.

Dans la section de sculpture, il faut signaler la statue de Huxley et celle du maharajah de Mysore, par M. Onslow Ford le monument de lord Le.igMon, par M. Brock, et une petite statuette de M. Grant, par Lantéri.

Paul Villars.

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lia Vie SpQt*th/e

̃̃ le jure ̃̃ '̃-̃̃ ̃_

"•• ̃ ̃̃ NOTES 60à SAÏNfT-ÔÛÉISt. '̃̃ ̃ ̃ Le programme do cette journée est difficile à tirer au clair. C'est sans beaucoup de conviction, malgré toute l'attention possible, que je désigne, dans le prix du Gâtinais: Rhodogune et Coronadora; dans le prix du Loir Sombrun et Ermeric dans le prix du Blaisois Bûcheron et Gratin dans le prix de la Brenne: Rame ou* Hawamdieh dans le prix de la Touraine Ambigu et Gazon dans e prix du Bassigny Y Love You et Sixpense.

COURSES A VINGENNBS

Journée mouillée. Le ring a été assez lucide dans les dernières opérations du marché. En somme, tout s'est bien passé. On parlait de l'accident d'Edouard "Watkins, qui a pu être transporté chez lui à. La Morlaye. Le médecin qui le soigne pense qu'il pourra se lever dans une huitaine de jours si tout va bien. Le starter Figés est toujours en voie de guérison il a passé une bonne nuit et on ne redoute que le retour de convulsions qui pour. raient compliquer son état.

Le PHx des Rosés, 3,000 fr;, 2,000 m., a été pour Eurydice (4/7), à M. M. Marghiloman (W. Pratt), battant Zerline, à M. R. Martin (Brookbanks), et Charras, à M- E. de SaintAlary (G. Stern).

Zerline s'est élancée en tète devant Charras, Vertige, Walkyrie et Eurydice. Entre les tournants, la favorite passait vivement et entrait en tête dans la droite, serrée de près par Charras. Dans la montée, Zerline venait attaquer Eurydice, mais celle-ci conservait l'avantage par trois longueurs. Charras, troisième au même intervalle. Pari mutuel à 10 fr. 16 fr. 50. Placés Eurydice, 12 fr!; Zerline, 20 fr. 50.

Le Prix des Tertres, 4,000 fr., 1,300 mètres, a été pour Chouan (10/1), à M. E. de La Charme (Bridgeland), battant Caraïman, à M. M.Marghiloman (J. Cooke), et Avant Garde, à M. Ch. Bartholomew (Pollard).

Auxerre, Caraïman, Chouan 'et Avant Garde se sont détachés dés le départ. Dans la montée, Chouan et.Caraïman étaient seuls en tête. Au poteau ordinaire, Chouan avait l'avantage et l'emportait de trois longueurs. Avant Garde troisième à cinq longueurs- .̃«'̃' Pari mutuel a 10.fr. 203 fr. 50- Placés Chouan, 58 fr. Caraïman, 40 fr. 50; Avant Garde, 30 fr. 50.

Le Prix des Cavaliers, 5,000 fr., 2,000 m., a été pour Choriste (7/4), au vicomte Foj. (Harrison), battant Dolomie,, au duc de Gramont (Page), et Avenay, àM.E. de La Charme (Bridgeland).

Choriste a pris en tête, dès le départ, devant Paprika, Dolomie, Mitge, Anadyr et Avenay. Celui-ci améliorait sa position entre les tournants. Dans la montée, Choriste avait l'avantage et, résistant aux attaques de Do'lomie, Avenay et Anadyr, l'emportait d'une longueur sur Dolomie. jAvenay, -troisième à

'"d'eux lôh'giïedrs/ ♦r.rr>.jrr.Tf,.r

Pari mutuel a 10 fi-. 26 fr.; Placés Gho- riste, 15 fr. 50; Dolomie, 22 fr.. Choriste a été réclamé par M. de Gheest pour 20,700 fr,

Le Prix des Ponts, 2,000 fr., 1,200 m., à été pour Neverita (7/2), à M. H. Adler (J. Watkins), battant Arrabloy, au vicomte d'Harcourt (Bridgeland), et Paul Emile, à M. Roi. Carter (Purkiss). w

Noverita et Arrabloy sont partis devant Paul Emile, Morille et Tlemcen II. Dans la montée', Morille venait un instant en tête; mais, au poteau ordinaire, Neverita avait l'avantage et l'emportait de quatre longueur^- sur Arrabloy. Paul Emile, troisième à une longueur et demie.

Pari mutuel à 10 fr. 39 fr. Placés Nevirita, 19 fr.; Arrabloy, 21 fr.

Fitz Amphion a été réclamé avant la course par M. R. Carter.

Neverita a été réclamée par M. Ch, de Ravel pour 4,007 fr. 25.

Paul Emile a été réclamé par M. Lawrence pour 2,001 francs plus le prix.

Le Prix des Églantiers, 3,000 fr., 2,100 mètres, a été pour Illa (6/1), à M. M. Marghiloman (W. Pratt), battant Aigle, à M. I. Wỹ socki (French), et Cassiopée, au comte P. de Saint-Phalle (G. Stern). Cassiopée s'est élancée en tête devant Aigle, Kernilis, Niémen, Illa et Ipomopsis. Talisman II et Niémen se plaçaient bientôt derrière le leader. Entre les tournants, Cassiopée et Kernilis étaient ensemble devant Aigle et Illa qui se rapprochait. Dans la montée, les leaders fléchissaient. Illa battait de cinq longueurs Aigle: Cassiopée, troisième à trois longueurs, précédait de peu Kernilis. Pari mutuel à 10 fr. 68 fr. 50. Placés Illa, 23 fr.; Aigle, 15 fr. Le Prix des Glycines, 5,000 fr., 1,200 mètres, a été pour Julietta (2/1), à M. Gaston Dreyfus (Purkiss), battant Alaska, à M. E; de La Charine (Bridgeland),' et Germaine, à M. Willy Carter (J. Cooke). e Alaska, Tombfclaine et Julietta se sont élancées en tête devant Nisard et Germaine, qui était un peu longue à se mettre sur jambes. Dans la montés, Julietta, Alaska et Germaine étaient ensemble. Julietta avait l'avantage au poteau ordinaire et l'emportait d'une longueur sur Alaska. Germaine troisième à trois quarts de longueur.

Pari mutuel à 10 fr. 24 fr, 50. Placés Julietta, 15 fr.; Alaska,- 27 fr.

• ESCRIME

SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT de L'ESCRIME Les concurrents inscrits pour le Tournoi de fleuret de l'Exposition pourront retirer leur carte personnelle d'entrée au siège social, 10, rue Blanche, à partir de mercredi 9 courant, de deux à six heures et demie. La société «le Sabre » donnera prochainement, en deux séries, les noms" des inscrits pour le concours du sabre a l'Exposition, en juin.. '̃̃?.̃

LE CONCOURS HIPPIQUE

Ordre journalier des opérations du concours Mercredi, 9 mai, avant midi Arrivée des chevaux de classes. 1 heure Commission d'admission. Examen des chevaux tous montés. 4 heures Réunion de la Commission au salon du jury.

Jeudi 10, 1' heure, 4e classe. l™ division Chevaux attelés seuls. 3 heures Sauts d'obgtijcles! Prix d'Essai. Vendredi 11, 1 heure, 4e classe, 2« division Chevaux attelés seuls. 3 heures Sauts d'obstacles. Prix des Habits rouges: Samedi 12, 1 heure, 3e classe, lr» division Chevaux attelés seuls. 3 heures Sauts d'obstacles. Prix des Ecoles. 4 1ieûres: Sauts id'Qb' stades. Prix de la, Compagnie d'assurances contre les accidents « l'Urbaine et la Seine »•. ̃ « •• ̃ ̃

Dimanche 13, 2 heures- Musique-; 3 heures: Sauts "d'obstacles,' Prix Palais de de llûduâtrie. ,• ̃̃̃

Lundi 14, 1 heure, 3e classe, 2= division.: Chevaux attelés seuls. 3 h. 1/2 Sauts d'obstacles. Prix de la Compagnie d'assurances contre lès accidents «Ta Prévoyance ». Mardi 15, 1 heure, 2* classe, lre.division Chevaux attelés seuls. 3 heures Sauts d'obstacles. Prix dès Dames.

Mercredi 16, 1 heure, 2e classe, 2e division Chevaux attelés seuls. 3 heures Prix internationaux. Attelages à 1 cheval. Chevaux de maîtres. 4 h. 1/2 Sauts d'obstacles. Prix couplés.

Jeudi 17, 1 heure, lrîî classe, 1re division Chevaux attelés seuls. 3 heures Sauts d'obstacles. Prix de l'Omnium.

Vendredi 18, 1 heure, .1" classe, 2« division Chevaux attelés seuls. 3 h. 1/2 Sauts d'obstacles. Prix des Régiments. 1«> section: Officiers.

Samedi 19, 1 heure Primes d'appareillement. 4" et 3« classes. 3 h. 1/2 Sauts d'obstacles. Handicap.

Dimanche 20, 1 heure 1/2 Prix Internationaux-; chevaux de trait attelés. .3 3 heures 1/2 Sauts d'obstacles prix 'des Régiments, 2e section,; officiers. ̃

Lundi 21, 1 heure: Primes d'appareillehient, 2e classe. 3 heures Sauts d'obstacles prix de Circonscription; officiers. Mardi 22, 1 heure Primes d'appareillement, i™ classe. 2 heures 1/2 Prix internationaux attelages à 2 chevaux; chevaux de maîtres. 3 heures 1/2 Sauts d'obstacles; prixTVloncey; couplés officiers.. 1 Mercredi 23, 1 heure, 6° classe Chevaux de selle. heures Sauts d'obstacles; che- vaux sautant par quatre. Officiers. Jeudi 2'«, 1 heure, 5<> classe Chevaux de selle. 3 heures Sauts d'obstacles. Grands prix de Paris (flots de rubans). Officiers.

Vendredi 25, heures Primes d'honneur. r– 4 heures Sauts d'obstacles. Prix Mornay.

Samedi 26, 2 heures Exhibition générale des attelages primés. 3 heures Sauts d'obstacles. Grands prix de Paris (prix). Officiers.

Dimanche 27 mai, 2 heures Musique. 2 heures 1/2 Sauts d'obstacles. Prix do la Coupe. Fâ011flrt MtItOri.

Robert Milton.

PETITES NOUVELLES

Automobilisme. Le Véloce-Club de Tours a' fait courir dimanche une épreuve de 50 kilomètres pour motocycles et voiturettes. En voici les résultats

Motocycles 1er, Barret; 2°, Clément.

Voiturettes 1er, Foulon 2e, Bruneau. La motocyclette Werner est la seule bicyclette a pétrole pratique; c'est aussi le motocycle le plus économique, et l'on pourra se rendre compte de tous ses avantages en l'essayant au magasin, 40, avenue de la Grande-Armée. L'Automobile-Club anversois vient de faire disputer une épreuve sur la route de Putte à Campthout pour le record du kilomètre. Les meilleurs temps ont été ceux de MM. le baron Tserclaes (tricycle), 2' 22"; Lucien Hautvast (voiturette), 2' 11": de Tervagne (voiture), 1' 49": do Crawliez (voiture), 1' 39".

La course de côte de Eisenach, qui s'est disputée dimanche, a été gagnée par M. Tischbein. Vélocipédie. La course de la Roue d'Or s'est disputée pour la troisième fois au Vélodrome de Friedenau. L'épreuve, qui était autrefois de cent kilomètres, avait été réduite cette année à une heure. Les gagnants précédents- avaient été Bouhoursen 1898 .et Walters en 1899. A noter cette particularité que seuls les tandems et bicyclettes à moteur (à l'exception des tricycles) étaient admis comme entraîneurs. C'est Taylor qui est sorti vainqueur, assez facilement, de l'épreuve devant Walters. Bouhours, victime de plusieurs accidents, n'a pu que se classer troisièmo. L'entraineuf français Loreau est tombé également et s'est assez grièvement blessé. Voici les résultats

Scratch (1,000 m.), l<" M^ar; 2°, Seidl; Milndler.

Entraîneurs (tandems et bicyclettes .à moteur). lor Eymann, Jalabert-Pastaïre, Bocquillon-Clément, Cabaillot-Beurtin.

Tandems. ior Arend-Dirheimer, MayerHooring.

Courso de la Roue d'Or (une heure avec entraîneurs). tMn-T^ayïor 5â'>kik'ïâ5f!20";Walt,crs 54 kil. 280. Bouhoùrs; 51 kil. 6SQ, 4° Lesaa 51 kil. 34 i, 5= Robi'51 kil. 253.̃

62 kilomètres 313 mètres en une heure Quelle est la bicyclette capable, d'accomplir un pareil tour de forco? Vous l'avez tous deviné. C'est la bicyclette Clément, 19, rue du 4-Septembre à Paris.

Courses à pied. Le challenge annuel des équipes premières de la F. S. A. F., qui s'est disputé sur la pelouse de Bagatelle, au bois de Boulogne, avait attiré bon nombre de sportsmen. Le premier départ a été donné à 10 heures. MM. Jorge-De.ioau (SSC) était starter, et Ch. Verdelet, 'juge à l'arrivée.

L'Union des Sports dé Paris a remporté une victoire assez difficile. Trante a renouvelé son succès de l'an dernier dans les deux courses de vitesse, dOO mètres et 40 mètres. L'épreuve do 1,500 mètres a été l'occasion d'une facile victoire pour Carbonnel, et le 2,000 mètres-marche est revenu à Lévy qui a gagné facilement. P. M. Tm ̃

La Société de tir de Dijon vient de renouveler son comité comme suit:

̃ Président M. Guy de Massiac. ̃

Vice-présidents MM. le capitaine Monnet et Paul Jobard.

Directeur do tir: M. G. Vauvilliers.

Sous-directeur de tir: M. L. Paris..

•Trésorier: M. H. Dubois.

Secrétaire: M. G. Baroiller.

Conseillers: MM.- H. Blandin-Valière, A. Clément, A. Lafont et H. Marchet.

Enfin MM. L. Fontaine et A, Jadot, ont été élus commissaires-censeurs.

"[ Paul Manoury.

~A~ ®®U~I~A~T'

ET D M !C4!_T" DIAMANT dn CAP, 24. B" de» Italiens, Uni^iSlO I IMITATION PARFAITE. PRIX. IÎON MAHCHÉ. T es ASSURANCES souscrites depuis sa fondation Jj (1859) à l'Equitable des Etats-Unis, la plus puissante du monde, dépassent _>BX.-S_I»T BBBIJLIA.IRI88 de francs. Ce total est sans précédent dans l'histoire de l'Assurance-Vie.

rCRITT EJftVAI L Partum délioat, persistant.

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Tribunal de Commerce de .la Seine Faillites du 4 Mai 1900

"Du sieur Adàms, marchand de chevaux, rue ̃Lauriston, 14, à Paris. M. Guye, juge-commis. saire; M. plan syndic provisoire.

Des sieurs Charles Charot et Joseph Semer, directeurs-propriétaires du journal le Lyno}, 8, rue du Mont-Tnabor. à Paris. M. Laurent, jugecommissaire M. Màlle, syndic provisoire,

Petites Annonces v~ La Ligne -6 francs Par Dix insertions ou, Cinquante lignes •- dans le délai d'un mois, la Ligne. 5 francs. Pour les annonces d'Emplois et de Gens de maison, le mercredi, la Ligne. 3 francs La Ligne se compose de trente-six lettres. ̃'̃̃̃ PLAISIRS PARISIENS

Programme des Théâtres ̃ ̃ •OPERA. Relâche.

f) Mercredi Salammbô.

Vendredi Faust. ̃

Sanvedi Patrie! ̃ ̃

FRANÇAIS (SALLE DE l'Odéon). 8 h. 1/4. '̃̃

Charlotte Corday. -•̃

Mercredi Diane de Lys..

Jeudi et samedi Charlotte Corday.

Vendredi Le Demi-Monde.

OPERA-COMIQUÊT^- 8 h. 0/0. Le Follet; Orphée.

Mercredi Louise.

Vendredi Le Juif polonais,

0 DEON' (SALLE du Gymnase), -r 8 h. 1/4. La. Visite; Ma bru!

Demain Même spectacle.

Jeudi,vendredi et samedi: L'Enchantement THEATRE S ARAH-BËRNHÀRDT(P""=°Chatel') I 8 h. 0/0. –L'Aiglon: V CHATELET. –Relâche. '̃̃ ̃̃"̃ PORTE-SAINT-MARTIN. -y Relâche.

GA1TE. 8 h. 1/2. Les;; Cloches de Cornevilîe" AMBIGU. -SI). 1/2. Le. Porteur aux Halles. ARIETES. 8 h. 0/0.- Nuit d'été; Éduoa.ti.on de Prince. VAUDEVILLE. –S. h. 1/2. Zaz,a.

PALAIS-ROYAL. 8 h. i/2. Les Femmes de'

paille. .̃̃

e~ÔUFFES-PARIsrENS. 8 h. 3/4. v- Champignol malgré lui.

rrHEATRE DE LA RENAISSANCE. 8 h. 3/4 A Miss Holyëtt.

OPERA POPULAIRE (Folies Dramatiques). Relâche.

miOUVEAUTES. 8 h. 3/4. Le Verso; les II Maris de Léontine. .0',

THEA"rFRE-ANTQf NB.r-S.h. i/2.– La Clairière, DEJAZET. 8 h. 3/4: Norah la: dompteu.se,THl^4fR¥^Ë~LXlÎEPlJBLÎQ'UE. Rélâche. CLUNY. h. 1/2. Express-Union; Ferdi» iiand le noceur.

1THÈNEE. 8 h. 1/2. L'Inconnue. Franit cine ou le Respect de l'innocence. .THEATRE MAGUERA (E.X-M0NCEY).8K.'iA: I Maîtresses de rois. MONTMARTRE. h. La Grâce de Dieu. B15ÙFFËS^blH<iÔR"D. 8 h. 1/2. 115, rue

Pigalle..

CIRQUE D'HIVER. 8" 1/2. –Spectacle .équestre. CINEMATOGRAPHE, fonde par MM. Lumière, da U Lyon, 14, boulev. des Capucines (Salon indien). Musiques militaires ̃

_t-.

Mai *̃{ ;'̃ > èe'k Ifiïlï&arès^ï LUXEMBOURG'. Garde républicaine. »' 9j ̃ •̃ Chef M. G. Pares.

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ouR assister ou se faire représenter à l'Assemblée, les Actionnaires, propriétaires d'au moins vingt-cinq actions de capital ou de jouissance, doivent, au plus tard cinq jours avant la réunion, justifier, rue Charras. 9, à Paris, du dépôt de leurs titres, soit à Paris dans la Caisse Centrale, soit au Caire dans .celle de l'Agence Supérieure, en Province ou à. l'Etranger dans les Etablissements ou Maisons de banque ci-après désignés Crédit Lyonnais; Comptoir National d'Escompte; Société Générale Crédit Industriel et Cominercial MM. Adam et C'0, à Boulogne-surMer Cambefort et Saint-Olive, à Lyon; Cas.̃ telnau et Cie, à Montpellier; Duvette, à Amiens; Durandeau et C<°, à Angoulême; Rothschild, and Sons, à Londres; J. Diodati et C1', à Genève..

Ies actionnaires peuvent 'également déposer, comme donnant droit d'admission à l'assemblée, des récépissés constatant un dépôt d'actions de capital ou de jouissance dans les établissements ci-après Banque de France, Syndicat des agents de change de Paris, Crédit lyonnais, Comptoir national d'escompte, Société générale, Crédit foncier de Brance, Crédit industriel et commercial, Soofèté marseillaise de crédit industriel et commercial.

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'Fonds Français Sociétés de Crédit r Chemins de Fer Valeurs Industrielles Valeurs Industrielles S » 05 Q fbançais cpt 100 85 100 90 135 4f 20 banque de France.. cpt 4220 4200 H 70 nitrate railwaïs 195 50 CANAL DE panama 13 25 13 75 15 2 75ic'«Gfnkeale des eaux 3 /rîn H7 « O terme 10115 10115 terme 4250 .1 nord de l'espagne 239.. 240.. partdefond. 161 25 » 4 5 JT =-,V Ï}q i9 3 ».. 20 Q amortissable cpt 99 50 15 99 70 15 16 27 25 d'Algérie 985 ..1010.. portugais. 74 25 10 ». 16 coMpi» franc*0 des métaux.. 495.. 480.. 20 » .1 établissements duval =S17 siiî terme 99 70 30 » 5 internat" de paris B20 615 .1 saragosse. 327 323 5 » g'« construction. 160 24 >> 50 FIVES-LILLE 0 439 469 3 50 27 O 1/2% cpt 101 80 102 07 12 50 ottomane terme 579 579 71 » générale des eaux.. 2165 2165 22 50 grands moulins de corb'fil' Wfi 496 ..05.» terme 102 1b 102 20 50 » 12 paris-pays-bas..cpt 1178 1190 OBLIGATIONS FRANÇAISES .-̃" 15 » .2 G'« transatlantique 350.. 352.. 25 » jardin d'acclimatation sV MO 2 SO t. tônkin '1896 80.. 80.. » 15 terme 1175 1190 ̃ 30 » 5.. havuaise 6 685.. 20 gaz et eaux ̃ bs 5f) 1750 indo-chiné 3 cpt 470.. 471.. 27 50 PARISIENNE. 532 ..532.. 15 » .1 bone a guelma 436.. 435.. 50- > 4.. chargeurs réunis. 1210 1206 20 » 4 gaz p' la France et "l'étr" 483 4T3 15 •>1 dette tunis 1892 484.. 483 j. 25 ». nat'«rép.sud-afr.«° 300 ̃ 15 » départementaux 3 430 3750. int»«deswagons-lt;ts 740 740.. 15 « gaz central 5 M8 20 » .1 x oblig. 18654 539 25 538 25 4 » :• 25 fk*«del'afr.dusud 95 25 95 15 » .2 économiques 3 416 418 59 » 10 parisienne du gaz.. 1120 1130 24 » lits militaires dlO u i2 £ y- 18693% 413.: 413.150. terme "Jô 50 97.. 25 » .2 est 52-54-56,:5 %(r: à650). 663 665:. 4650 5.. action da jouissance 805 800 ..• H 50 messageries m iniTiNKs"" 480 TÎt ». 5 '1871 3 403 403 15 » htpoth. de France. 540 15 » 3 453.. 453.. 110».5.. richer 2415 2410 12 <> 50 Monaco obi 300ïr 4 V 30450 V)i 20 » .2 50 1875 4% ..548 50 546., 12 fl des paysautrich^" 475.. 475.. 15' » .1 3 nouvelles 448.. 449.. 1650 2 téléphones (Soo«* ind»« des) 342.. 340.. 20 » 50 omnibus 4 /°" 503 50350 20 •>1 18764% 5î4 543.. 17 .2 spéciale d. val. ind. 73> 75.. 1250.3. 2 %n..i. 4C6 409.. 20 dockS de Marseille! 407 50' 25 ̃». petit journai 515" MO » 175 g 1892 2 %,t. p. 362.. 360 25 35 compagnie algérienne 770.. 770.. 15 » .1 est algérien 3 432.. 433.. 1350 eaux pour l'étranger 434 20 >. société ard. de 'l'anjou'" 470 470 2 50. • Quarts 26. 550.4. fr" des mines d'or 97.. 101.. 15 midi 3 450.. 4ï0.. 25 ». eaux et éclairage (lyonm). 525 15 26 15 tab \cs portugais 735 7=if) 10 ̃ » .3 50 H 1894-96 tout payé.. 356.. 359 50 26 25 .2 COMptoirnat1d'escomp"=c^ 644 6i2 » 3 nouvelles 4i5 445 125 » 34 eaux thermales devicut.. 2111 2145 30 » Valéry 493 10 » .7 2 1898 2 406.. 413.. 2.. terme 629.. 627 15 » 1.. NORD 3%. 459.. 458.. 4250.5 établissements cdsenier.. 920.. 925.. 20 ̃> voituresde paris 3 49956 2 50 50^ Quarts. 105.. 104 50 40 .1 crédit lyonnais :cpt 1153 1152 15 » 3 nouvelles 452 452.. cail 310 «00 wuu

250.50, Quarts 105 104 50 40 '1 CRÉDIT LYONNAlS.cpt 1153 1152.. 15 (re ni b. à 500). 408 1<> C,UL. 31

10' ••– 1899 Métropolitain. 376.1 terme 1153 1154 12 50 2.. 2 y, (rémb. à 500). 408. 406.. decauville 105 Valeurs *>n Banque 12 ville de Marseille 1877. 399.. 399 32 50 15 algérien 955.. 970.. 15 » Orléans 3 451.. 451.. 95 ».̃ DUVAL. 3230 VdlCUlû CM DdliqUB

4..». V. d'amiens4%. 114.. 114.. 12 50 industriel et comm1 630.. C30 15 »̃ –3% nouvelles 447.. 447.. 40 » .3 figaro. 625.. 628.. c 10. nnieu r, »/ <sci%' -».

3 » ,.> ~r de bordeaux 3 37 50 foncieu d'autriche. 1310 12 50.150 -2 y, (remb. i1500). 401.. 399 50 35 fivks-lille. 526 25; 'Ichfmins ottomi"^ J* r m 20 •2.. 18814% 515.. 513.. 8 foncier égyptien.. 530 530.. 15 » 75 ouest 3 450 4492525 » F<»«»MOTRi«»DURH0NE,s'«ly»« 480.. 480 l" m™™^™ o^l 3 .t.. de lille 1860 3 138.. 137.. 1750.2 3 > 480.. 482 15 .50. 3 nouvelles 447.. 4475070 » 40 FS«»etACiÉR.DUN<iETDEL'EST 1G90 1650 o5 ^sp.mtc^Into 5-% T*n rn

S. CELYON18803 100 25 100 25 5 .2 robinson banking. terme v S2. 84.. 12 50 1 -2% 402. 401.. 80 ̃'».•̃ gaz de bordeaux 1310. 50 mf^i vaVfnt ropl^ wi tn

¡¡ DE LYON 1880 3 10025100255 5 ",2.ROBlNSONBANKING.terme S2, 8-1.. 1;;>Q.1.. 2 402 1101 80,GAZDEBORDEAU~B~0. 1.5OIiuELvÀCEST.COPI'ER. 305030..

C^nAo Ct»o«rt««o «. foncière lyonnaise 340.. 340.. 15 » dauphiné '3 4'.8 50 448 50 32 50 20 français et kW 580.. 600.. i joltaH rieka °' i'i ?i?

». FondS Etrangers immeubles de krance. 74 1 » .l § fusion ancienne 3 45250 45350 60 » central .1400 gfl fi lAimv« r'-2 iki •' '.̃̃'̃ Etrangers 6 » Obl.de400Mntérêt:6f 126 15 S LE 3 449.. 449.. 22 Général de paris 455.. 50' » 7 nr bvotU 7<n i\h 2î5 45 *NriAiqo o/ rnt im K «ni w 25 » 10 crédit FONC>,actions.ej)t 700 690 15 » ± geneve (l. a.)18553% 449 75 50 » DE MARSEILLE 1170 .L, "i tavern^ rniVim ili

'4~AUTR~~S4~-OR"(~ 97 .01 30 v .2 70L) 698 ~5 1"'5 "lQ" 4'9 75 4i8 27M"" 2 = 157 ::3;:TRA~OURS: J46 141

'15» .AUTRlCHIE.NS4%.OR{10fl.)>> .971<> 311 1 noNsl00rn,A LOTS 1887, 4G il 2:.> "i>-<,MEDlT.<>70(1'e¡nlJ.a_~2<». 638 2750. ET EAUX. ~)45 542a *1. DE VANVES A PARIS 140.. 140..

20 :AR~E.T~~886~~ 476" 476" BO~SlOOFRALOTS~. 115 116 ~2~~ ~~M~~(~b~). 448 50 448 27~50 ~h-THARS.S

2 5Ô" BELM2 V »' » sa" « » H oblig. comm1« 260% 1879. 460.. 460.. 15 » ^/paris a lyon 3 ̃% 1855. 4t:0 .•. 460 55 ». hôtel de paris monte-carlo 900 900.. V | 5O1 "'IhIut-volgÀ' ̃ »00 i 202 m 4 » "éô" Brésil 4% 'lSSg'ïooi » fi^Ô èà'h^1 -^4 •̃ 3%1880. 4S9 •• ̃̃ 15 "••"A S victor-emman.3%1862 447., 20 .4-. grands moulins de corbeil 305 30.).. o^. ..|haut-volga .00 ..| 20250

4 « 90 BRtsiL4% 1889 1001 » 6o.O 66^0^ -2 'gl 3 1891 385.. 387.. 12 50 ..• 50 < P.-L.-M.2K remb.500j 400.. 400 50 50 ». lits militaires 14C0 1400 w!_ i. O[, ..n ̃

2o BULGARiE(Prmc.de)5%1896.. 400 400 J- g! o.80%1892. 453.. 458.. 15 .2 a, Wnd-centràl3 185a 447.. 449,. 30 5 laurium (c» française^ 605 600 V3 leU TS Sud -AfriCa I nCS 4 "35" EMPRUNTcliNofsIy'iib'» iM loi » »-3 H 260 t.p. 1899. 461.. 464.. 15 » sud de la France 422.. 422 28 50 magasins génbrx de paris.. 635 m p.p, 4 l -'3a '• |GYPTEnA?RAsiNiFH » 101 -(i & .3 g oblig. foncier. 3% 1879. 494 497 35 » 10 méditerra:,ée(fk«etch«).. 800.. 810. ;W <2) PARIS 4 »: klpl^™^w™ ioiœ oz-) ioioé « i-i 2I%\8^- P- obligations étrangères > f=-- ^^•mw^ï^ buffelsdoobn Mta™, 20..1225»;

3 1 io dette -,v,LHoiÉE. 99 70 09 6o « :i 25 g z %iïfi: »̃ 491 15 .5 andalous 8 i- 305 300 i? sS »^ ^teyesj ^o0 .f. 25 SSSSf^™ & Ë il? ??-

425 = DETTE PRIVILÉGIÉE.> 99 70 9n 60 ,125:u 5mc' 1885. 96259750 15 »'5..ANDALOus3%lre~é:ie.. 305 300 ~750: :sJ~~ 590. 6f. 6~5~ 1>1350'187"

J1:iéà:™™iS^ l80 S45 îStS:?: mil& SS»50 il ::3:ASTu;iEs^oSe: li:: il:: %&"i& vho *,•» ^^T^0P: â:: g|

4 ,65. ESPAGNE EXTÉRIEURE 4 72 80 7345 is 75 375% t. p. 1899. 4985Ó 4985<> 15 ASTURIEStre'hYPOtl~é,qUe. 28?.. 283 275» 20. M' O~ACO(,CERCLEDESÉTRANG.)35(»- 3525.. 37f.5037f.50¡IFERltEIRA, 480.. 502..

X haT;,is^V CUBA f ||.i BONS DE l'exposition 1900.. 15 15.. 15 .150. hypothèque.. 273 50 275.. 65 » 10 omnibus de paris 2170 21S0 geduld. 128 W 30 » "25 1896 6%" » ^1" ~\& i>i 15 -1 AUSTR.-HONGR..â l«hyp- «5 •̃ 436.. 4 50 tram vr. de l'est parisien.. 736 50 732 10 f. » 10 f geldenhuis deép 22750 23250 750* 25 heilenioiif 1881 ""» w'" J6a25 p.hpminc Hp For 15 Barcelone (priorité 283 50 tramw. de l'ouest parisien 654 12 f 50 12 f 50 geldexhuis estate 147.. 150 50 4 » "<£" ?talœn5 V 'terme 95 35 '95 40 UneminS OG Ter 15 ..50. beyrouth-damas. 233.. 233 50 65 » 5 petit journal. 1J20 1215 2f, » 2 f » a. gœrz et 6i 75 65 5O- 4 » ..Oo italien o% .terme 9d 3o 9o 40 ACTIONS FRANÇAISES ̃ 22 50 brésiliens 4 «« 1887. 372.. 372.. 3125.3 .printemps 697.. 7C0 2 f. 50 kleinfontein new 5350 56 A iÔ"' PORTUGAIS £% ièrlnê 2450 24 m Abl IUH* rKANWtot* 22 5Q 4 .5 o^ 1895. 352 352.. 16 50 C. D. 20 RENTE foncière. 431 ..411.. 2 f 50 2 f 50 LANCASTER 6150 50 63 1 » 10 portugais v j.te me 24 50 2*60 30 bone a guelma. 739.. 740.. « çordoue-seville 350.. 350.. 100 19 rio-tinto..terme 1396 1415 3f. 75 3 f 75 langlaagte estate 73 50 50 V Z 4 5 1890 f|l ̃ &̃̃ 20 .5.. départementaux 690.. 685.. 15 ». éthiopiens 3% 248. 248,. 55 ». s'«F»_«D;iNÇAND->(Syst.,Auer) «5 475.. 7f.5O 7 f. 50 mat Consolidated 10150 103

41890 152 ..i D2 20 J)., .5.. DÉPARTElIIENTAU¡¡, 690.. 685.. 15 J) ETHIO':1E1o;S <> 'I;"D sys 8, uer ..la. ~1A:C.ON,SOLI~ATED. loi 50 1()31..

22$, •* obl TARArpnRTnrATVi"i-'v ios 1q« "«50 5 économiques du nord 470.. 475.. 15 » 1 lomb. 3 (sud-aut. anc. 34o 344 22 50 societb c>« de dynamite. 460 RANDFONTEINESTATE. 75.. 76 75 24^ ÎÔ hongrois 4T(orU0 fl il èô 98 ÎÔ 35 50 7 est. cpt 1153 1160 15 »̃̃'•̃ •!•̃ fouv. 342 341.. .2 s<= par" d'ind'H.électr. t> .374 372 lOf. »10f. » robinson gold 206 209 5 05 koumaS 1893 A J cm «54° 95 40^50 action de jouissance. 545.. 545.. 15 » .1 50 madrid-sar. 3 1" hyp. 3j,4 50 3a6 65 » 10 ch. de sosnowice.j.. ferme 2360 2370 » f. 62 sheba.. 26.. 25

4^ K_ 4%1896 en 80 75 80 75 30» est algérien.. 739 739 15 » •• -1 •• 3 hyp. 350 349 .4 oural-volga (soCf> métal.). 310 314 5 f. 37 5 f » simmer and jack 128.. 13350

a |2ÎSS c*-t oV r i, tt in ̃ 5 médoc 175 170 15 » .2 sabagosse-cuença 343.. 3i5 50 .4 thomson-houston. ferme 1545 1564 4f.2ol0f. » treasury gold mines 104, 133 51}

4. 4 4 1896.. 1898.»cpt 80:<> 807<> .5.. MÉDOC. 175.. 170.. 1~ ".2. S:UIAG?SSE'C1;JE~,ÇA; 343 31<> 50 19 THO!kSON-BOUSTON. ter»W 15,i5 1561.. 4 f. 25 10 t: » 1 1,i&Asupy GOLD MINES 10:

25 »'"25" Bons du Trékor^i j k 48° métropolitain de pabis. cpt 532.. 540.. 15 •> .2 nobd-espag. 3 1™ hyp.. 286.. 288.. 3125 3 télégraphes du nord. 913.. 910.. lOf. » iOf. » village main reep 184 50 19150 •4 » "1 rus7e4 V 186769 100 M 100 40 50 » 2 midi cpt 1373 1375 15 » !•• 3 hyp.. 282.. 281.. 27 50 tramways français. 1120 1120 18 f 75 18 f. 75 wemmer 253.tV.'

| » Qo russe| I|67-b9 100 3o 100 40 w •« •• terme 1375 1375 T. »• 25 ouest espagne 6025 60.. 50 union des gaz. 910. ̃ | 5f.. windsor gold mining 39.1

io *|U™ | ||»« i6.- -5. ~^°» *> jo-– m., no.. « :;$»:: SSSS^^SSÏSS^Î ii SSS i5 vo.TuRESDEparIS. 480,. mm^tm-m»*»^^

4 20. 4 1889. 101.. 101 go >1 NORD cpt 2495..2505.. 15 ".12<> PAMPELUNE (SpéCialeS) 276 75 2î8 raiers coupns.payé&

4.0. 4/0 1890,20 et 30 ses. 10Q 75 j09/0 67 1- 'tnrmc 2510 2" 15 >1.1.. SALONIQ.-CON8TANTINOPL,E, 271. 273.. A IONS' LONDRES (derme/'s cours)

3 -:1 1891-94(or) t -e. 8<> 40 8a 40 .a. 2510 '-1515 .~85 20 ISMYRNE-CASSABA189' 429, OBUGAT~. ~~(~~co~)

1 :2ô::15 "z U:«: Î8? f S ^U Û^> o^ || *> ..3 m ™m.. *«*B.MiM»i; «:. 495.. AH^^ED-. -3fi?{64iM^rGTEESTATB" u'ï

3 50 90'" 4 189! ~or) terme 101 10 101 30 5~ 50 ORLÉANS. :«-îà.reme 1t;6<> 186;> 20, ACIÉRM DE MANCE. 49;).. 49;.).. CHARTERED'13 3 Il/16 IMEYER 4-112,

I^Ecolj|ébSli «ss- ;;Hi^e?s;S;;Sr: va.eurS industnei.es 1^= p Sii^4=;=/l!Ss=E=.^

4 Z™ &iè&™bliaa> 99 80 '99 80 21 » action de jouissance.. 601 601 /.Ct/0«s 25 2 I f ̃•– Sii f, 50£ROW^R?tfF 12 3 4 nourse deep

4 M "5 P<TER~OL4~- 10~75 10~ 25 1 .ouESTALGÉRŒN~emb.à600t) 629 630.. ~CÏtOMS 25 < ~o~: -38 24 ~STRAND. RANDMMss. 3818

1 :5 ^tiï'ZM^.l^ 158 85Hi2 -:?: sud deTa.ran^6: 11:: g ^3 ÎSS£SÏ^S^ i«:: ::»:? f ^fe: lt.Ës^lS^=i

3 25 ,TRANSCAUCASlEN 85 60 ~~12.4:su.RA~ :50:3: ¡¡15. 20 série 33 50 83 50 GELDENHUISD, EE, P. 9 5 E'S~ 2 llS

4 SERBIE 4 18% terme 65 10 ~2 "4.. SUD DE LA r:RAN~E. 330 3.(j.. 12 50.3. ARDOISIÈRES DE L~NJQU. 233 2~6.. >1< 160 fr. payes. 284 OULDENHUIS EST. 57/8 TREASURY .4 112'

1 ..dette TUHQUE4%(S-B)«em 4740 40 474040» voiesferrees économiques Slo 25 1 bateaux parisiens 825.. 824.. *ô- 110 P i 336 aSSSSSS f 738 v*™ ̃•••" i412'

i >•§ z = fej » il 11 .cr/oNS étrangères ««g.»»- ^«g::|g;: i ;3 –lESD-!| ffi:S;: ™r^E- Ifc Mi.

1 » .2 ottom. consul. 4% 425.. 427.. *i.l andalous 350.. 351.. 4661.15.. part de fondateur 1355 1340 15 ». 50 0 2» série 466 465 50 jdmSrs ï SS» 1Hi

1 :15- CONSÔL. 4 2.3502.Q35 AOTIONS AL <. 45. IEFONDATIEUÎL 1355 15 ".3. 3. 466 475.. JUBILEE: 5112IWEMMER"1101/~ i

20 » .3 OTTOM. PRIORITÉ 4 482.. 4S5 31 •2 AUTRICHIENS-HONGROIS 690.. 6S8 8 » BONSTRENTENAIRES 127.. 127.. 20'. Ci» FEANÇAISE DESMBTÀtJX.. 483 .• 16. J,l~ 'J "jj WO1'UUTIiB /•

20 » 50 Tombac. 410.. 4J0 50 50 cacérés au Portugal 52.. 5150 82 74.8 société civile. 2227 2235 •• 15- ̃.». genér" transatlanti«. 333 ̃ ito'to^K«^Mi^«?«i?^ a'^(ÎP!l^1?TOWll'w*̃

20 ".8, OTTO?> PRIORITÉ 4 482.. 485.. 31 .1,.2 AUT~IÇHJENS'HONGROIS. 690.. 6:8;. 8 BON~T~ENTENAIRES 1;' 9~21 20, C F!9t!SE DES.METAUX.48~ ies IWOUS marquées,d'lú1e,*dans la colonne des derniers revenuSl1'O

25 ̃- 5 1896. 495.. 495.. 1 » .2 50 sud-autriçhien (lombards). 150.. 152 50 16 55 cinquièmes, 447. 20 .1 ci.internK'deswagons-uts 505 505.. l'^Û^ ^l^it^^ST^m^ S5 ̃̃» .1 Oopakes ottomanes 5 512.. 513.. 33 «BBBaoNAUX p'iTAUB. 704 837420 « actions jouissance 2700 ..2720.. » » [<*• Pabisjèmœ dd gaz 506 50ff |&tt£tt^ U&bfc? 5 CW0im8 "««"« on *«^ sis^e Wo la cqss

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ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE

DU 2 mai 1900

LE rapport lu à l'assemblée ordinaire par M. H. Henrotte, président, accuse une situation particulièrement prospère.

AU cours de l'exercice écoulé, des travaux considérables ont été menés à bonne fin les dé-:crets de concession relatifs aux réseaux de Rouen, Eu-Tréport, Caen, Mézières-Charleville-Mohon, Bordeaux-Bègues Gradignan ont été rendus, ainsi que ceux approuvant la substitution de Sociétés d'exploitation aux concessionnaires primitifs des lignes de pénétration dans Paris, dont la Compagnie de traction est l'entrepreneur général.

Ces quatre importantes Compagnies sont celles des tramways de l'Est parisien,. du NordOuest parisien, de l'Ouest parisien et de la Rive gauche de Paris, d'un développement total d'environ 300 kilomètres.

LES contrats de fournitures passés, tant avec le Métropolitain qu'avec la Compagnie du chemin do fer électrique de l'Exposition, ont été exécutés. Il en est de même de ceux conclus avec la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (construction de l'usine électrique des Moulineaux).

LES bénéfices nets, abstraction faite de la plusvalue notable acquise par le portefeuille, 'dépassent de 8,000,000 de francs, ce qui permet d'affecter, après le prélèvement de la réserve légale (402,000 francs), près de 4 millions aux amortissements de toute nature et et de distribuer un dividende de 15 francs aux actionnaires, soit 3 millions. ITn acompte de 5 francs ayant déjà été payé en U février, le solde (10 francs), sera payable le 15 juillet, en même temps que 25 fr. 39 pour chaque part de fondateur, sous déduction des impots.

Ces résultats ont été salués de vifs applaudissements, et les résolutions proposées par le Conseil d'administration votées a l'unanimité. L'assemblée a confirmé la nomination d'administrateurs de MM. H. Mosenthal et J.-H. Lukach, et réélu MM. R. de Mas-Latrie et M. L'Epine, commissaires des comptes.

L'Assemblée extraordinaire tenue le même jour, a décidé de porter le capital social de 20 à 30,000,000, par la création de 100,000 actions de 100 francs, qui seront émises à 230 francs.

LES Actionnaires primitifs de la Société auront, individuellement, le droit de souscrire par préférence le tiers des nouvelles actions, et tous les actionnaires actuels auront un droit de préférence à la souscription des deux tiers restants.

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