les cœurs flamands, ïa joie' et le bonheur. Oui, Sire, ce sont encore vos bons Flamands, toujours dévoués, toujours fidèles, qui croient de bonne foi que le meilleur moyen de vous plaire, c'est de vous bien servir; qui trouvent leur félicité dans l'acéomplissement de leurs devoirs, et leur plus doute récompense dans l'auguste protection du meilleur des Rois.
» Daignez, Sire, accueillir avec bonté nos vœux et nos hommage^ » LE Roi a répondu
« J'accepte avec grand plaisir l'expression de vos » sentimens et de vos vœux. Vous avez bien raison » de dire que c'est le cœur qui doit mener même » avant les lois c'est-à-dire que c'est par ïe cœur » qu'on est plus porté encore à obéir aux lois et à » s'y conformer. Mon intention bien ferme est de » soutenir les lois. Et vous. Messieurs, qui êtes mes organes pour les faire exécuter, en rendant » à mes sujets cette justice "que je suis obligé de » déléguer entre vos mains, vous continuerez à mé» riter mon affection mon estime et ma confiance. » Les acclamations; de ce peuple vont droit à » mon cœur. Les hommages dé là cour royale de » Douai me sont également agréables je suis sûr » qu'elle n'oubliera jamais ce jour, et qu'elle contj»