première communion, il cause à ses professeurs, disent MM. Jean Bourguignon et Charles Houin (i), « un premier étonnement par la rédaction spontanée d'un résumé d'histoire ancienne qui révélait une netteté et une maturité d'esprit surprenantes ». Aussi, est-il dispensé des cours de cinquième et, dès le début de l'année scolaire 1866-67, il entre en quatrième.
La famille, à cause de modifications apportées par le propriétaire à l'immeuble du cours d'Orléans, venait d'émigrer rue Forest (aujourd'hui avenue de la Gare).
En ces années de la fin du second Empire, lé collège de Charleville, situé place du Saint-Sépulcre, à l'emplacement du Musée actuel, ouvrait ses cours à des séminaristes voisins, qui, plus nombreux, plus âgés et plus disciplinés, gagnaient presque toujours sur les collégiens les premières places. « Le séminaire consentait à envoyer au collège un certain nombre d'externes, mais en revanche il s'était réservé le droit de fournir tel et tel professeur, notamment ceux d'histoire et de philosophie ça faisait dit M. Izambard dans son langage « humoristique » une cote assez mal taillée, le nombre des (1) Revue d'Ardenne et d'Argonne, novembre-décembre 1896.