Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 253 à 253 sur 306

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Jean-Arthur Rimbaud : le poète (1854-1873) / Paterne Berrichon

Auteur : Berrichon, Paterne (1855-1922). Auteur du texte

Éditeur : Mercure de France (Paris)

Date d'édition : 1912

Contributeur : Rimbaud, Arthur (1854-1891). Auteur de lettres

Sujet : Rimbaud, Arthur (1854-1891)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb374844164

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (307 p.-[1] p. de front.) ; 19 cm

Format : Nombre total de vues : 306

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k282062p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/01/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98%.


Madame Verlaine, dans un état d'affolement très compréhensible, rejoignit les deux amis et les suivit au poste de la Grand-Place. Il était environ six heures après-midi.

Procès-verbal fut dressé. L'agent déclara nous continuons de raconter sur pièces que Rimbaud, en se réfugiant près de lui, fort ému et montrant son bras en écharpe, avait dit qu'il craignait d'être tué par Verlaine, duquel, la veille vers deux heures (ici il y a erreur sur )e procèsverbal, c'est: le même jour à deux heures, qu'il faut rectifier), il avait déjà essuyé un coup de feu. Le commissaire de police, dans son interrogatoire succinct, demanda à Verlaine des explications sur ces violences et Verlaine répondit que la raison en était dans l'obstination de Rimbaud à vouloir se séparer de lui. Rimbaud, questionné à son tour, exposa, sans davantage préciser, que la société de Verlaine à Londres lui était devenue impossible et que cependant il n'en gardait pas rancune; il refusa de porter plainte formelle et, sur observation du commisssire, il fit remarquer que si, tout à l'heure, son ancien compagnon l'avait laissé partir librement, jamais la pensée ne lui serait venue de parler à l'agent de sa blessure préalable ni de s'en plaindre et ceci explique pourquoi, sur tous les documents du procès, le blessé n'est jamais cité que comme