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Titre : Jean-Arthur Rimbaud : le poète (1854-1873) / Paterne Berrichon

Auteur : Berrichon, Paterne (1855-1922). Auteur du texte

Éditeur : Mercure de France (Paris)

Date d'édition : 1912

Contributeur : Rimbaud, Arthur (1854-1891). Auteur de lettres

Sujet : Rimbaud, Arthur (1854-1891)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb374844164

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (307 p.-[1] p. de front.) ; 19 cm

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Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k282062p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/01/2008

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Elles assoient l'enfant auprès d'une croisée Grande ouverte où l'air bleu baigne un fouillis de fleurs Et, dans ses lourds cheveux où tombe la rosée, Promènent leurs doigts fins, terribles et charmeurs. Il écoute chanter leurs haleines craintives

Qui fleurent de longs miels végétaux et rosés Et qu'interrompt parfois unsifflement, salives Reprises sur la lèvre ou désirs de baisers.

M entend leurs cils noirs battant sous les silences Parfumés et leurs doigts électriques et doux Font crépiter parmi ses grises indolences

Sous leurs ongles royaux la mort des petits poux. Voilà que monte en lui le vin de la Paresse, Soupir d'harmonica qui pourrait délirer

L'enfant se sent, selon la lenteur des caresses, Sourdre et mourir sans cesse un désir de pleurer. Dans les premiers moments de sa vie parisienne, après qu'il eut quitté la maison de Théodore de Banville et après la présentation à Victor Hugo, Rimbaud reçut de quelques admirateurs une aide pécuniaire. Mais ce subside, très restreint et d'ailleurs précaire, il ne toléra pas qu'on le lui servît longtemps. Se complaire redevable, en même temps qu'obligé, n'était point de son éducation cela, au surplus, l'eût gêné dans