émotions des facultés affectives et aussi pour les perceptions des autres facultés perceptives ses compagnes, premier degré dans lequel, sans doute, les facultés réHeetives proprement dites iraient puiser leurs matériaux pour la réflexion relative aux émotions des penchans et des sentimens. Or ce ne sont là que des formules, qui expriment seulement, d'une manière plus sensible, les degrés successifs de la réflexion. Je passe à l'examen de la mémoire envisagée d'après les données de la phrénologie. Désirs passions sensations idées de toutes sortes, il n'y a pas une de nos manifestations intellectuelles, depuis le sentiment le plus vague jusqu'à l'idée la plus nette et la plus déterminée depuis le fait intellectuel le plus simple jusqu'à la manifestation morale la plus complexe qui ne puisse se retracer à notre esprit, soit involontairement, soit par l'effet de la volonté. Aussi Gall avait-il regardé la mé.MOM'e comme un mode d'action commun à toutes les facultés sans exception tout en donnant plus ~péoiaiement ce nom à des facultés dont le domaine comprend surtout les diverses sortes de mémoire admises avant lui par les psychologistes, telles que la mémoire des choses, celle des personnes, celle des lieux, celle des mots, différentes espèces de mémoire, en effet, qui, avec celle des chants musicaux, forment ce qu'il y a de plus saillant dans les diverses faces de cet attribut de l'intelligence humaine. Sptirzheim n'admet, comme je l'ai déjà dit, de mémoire que dans les facultés intellectuelles, soit perceptives, soit réHectives, et il pense que iamémoire, ou répétition du sens des phénomènes, rappelle les émotions, ou les perceptions des facultés aH'ectivcs. En outre il sépare la réminiscence de la mémoire