L'idée de Gall était mal élaborée, celle de Spurzheim est plus exacte mais il serait possible de lui donner encore plus de vérité, en la généralisant davantage, c'est-à-dire en rapportant le sens de l'habitativité à celui de rattachement ou de l'affeétionivité. En effet, parmi nos besoins physiques,faeuités non intellectuelles, forces viscérales de la moelle allongée et de la moelle épinière, parmi cesbesoins ouleursdifférens modes, setrouvent celui de respirer t'air, de telle façon, dans l'eau ou dans l'air, et-dans des régions diversement élevées de l'atmosphère se trouvent celui de vivre de tel ou tel aliment qui ne vient qu'en tel ou tel lieu du globe, celui de se mouvoir de telle ou telle façon d'abord dans un but relatif à l'alimentation ou à la respiration, ensuite dans le but sent de se mouvoir se trouvent encore d'autres besoins queje n'énumêre pas, et qui sont en harmonie avec les diverses régions habitables des mers et des continens. Que l'on admette, avec M. de Lamark, que l'babitation ait pu anciennementproduire les besoins, ou bien avec Gall que les besoins aient primitivement déterminé l'habitation ou mieux, que ces deux choses aient toujours marché parallèlement, et
la facutto habitative par la co<tceK<fCf<tt~M ou puissance de concentration appliquée à toutes les autres facultés. C'est là une nouveauté phrénologique dont, peut-être, je n'aurais pas du parler, et qui consiste, tout simplement, ''ontrairemen* aux .principes mêtne de la doctrine, à pli<'pr. parmi les facuttés, un (te leurs modes intellectuels d'action, l'attention (voyez Essai sur la C'o~M<t<K<M;t de <oM!ne. par G. Comhe, tr:«)uction de P. Dumont. l'aris, tS31).