berte illimitée, ou de raison toute-puissante, mais serait tout simplement, comme dit Locke. un signe de folie. Dans tous les systèmes imaginables, il ne saurait donc être question d'une liberté absolue et ces systèmes ne di&ërent entre eux que par les limites qu'ils assignent à cette Hbcrté, c'est-à-dire pour la résultante des motifs d'action qu'il font entrer en ligne de compte c'est encore ici, comme on le voit, une alfaire d'observation.
Of, cette observation pour quiconque voudra la faire de bonne foi, sans orgueii, et sur soi-même a&n d'être moins exposé à se tromper, cette observation montrera, jusqu'à l'évidence que les motifs de détermination ou de volonté sont, pour ainsi dire, innombrables, et n'ont presque jamais été complètement envisagés dans les théories du libre arbitre. Elle fera comprendre que Robbes ait pu dire que la p<~OM~eK'<M<pot?:~MMeae~OKeoJoy!M'<'(l)t et Hume, <t que les déterminations et les actions humaines sont tout aussi nécessaires que les effets physiques, que souvent elle ont lieu en vertu de causes tellement nombreuses, et peuvent offrir en conséquence des combinaisons tellement diverses, que les lois en sont souvent impossibles à établir d'une manière précise, bien que ces lois n'en existent pas moins, et que la nécessité des effets n'en soit pas moins assurée (2). x Que l'on se rappelle en e&ét, toutes les causes, et même seulement tous les principes réellement distinets de nos déterminations et de nos actes, et ef-
()) Hobbes, De la ?M<M~ /tMK<t!M~, chap. xp. (2) Huitième Essai, ~'Mf la ~t&erM et la A'eceMtft.\