quelles sont, ou intéressées ou malveillantes ou bienfaisantes.
Les f~eo~MMs intéressées sont la faim, la soif, le plaisir sexuel la convoitise, l'amour des richesses, celui de la puissance, celui de la réputation. Les <~ections ?M«~e!'MaM~ sont l'envie l'indignation, la colère qui peuvent, dans certains cas tenir aussi des affections bienfaisantes. Ces dernières sont l'amour conjugal et paternel la bienfaisance la pitié, la sociabilité le penchant à la vénération, d'où la religion naturelle et enfm le sens moral déjà établi par Shaftesbury, qui comprend les sentimens secondaires de l'approbation, de la décence, de la dignité, le sentiment surtout de la bienveillance universelle et qui est appelé à gouverner les autres facultés.
J'ai dit que l'apparition de l'ouvrage de Hutcheson, on de tout autre qui aurait eu avant lui les mêmes idées, marque, pour ainsi dire une ère nouvelle en psychologie ère préparée du reste par l'assentiment plus ou moins explicite de la plupart des philosophes, et spécialement par les travaux de Shaftesbury son prédécesseur~ et l'analyse que je viens de faire du système du professeur de Glascow ne doit laisser aucun doute à cet égard.
On voit d'abord que Hutcheson transporte dans la psychologie, comme sens ou facultés fondamentales d'une part, des aptitudes calmes, intellectuelles, mais actives mais artistes les sens de l'imitation, de la beauté du dessin de la musique c'est-à-dire en déEnitive, les talens, le go&t du langage ordinaire d'autre part, les impulsions appétitives, instinctives les affections, les passions, les vertus, les vices, de-