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Titre : Galeries historiques du palais de Versailles. Tome 9 / [par C. Gavard]

Auteur : Gavard, Charles (1794-1871). Auteur du texte

Éditeur : Impr. royale (Paris)

Date d'édition : 1839-1848

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30490828h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 9 tomes en 10 vol. ; 24 cm

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k27957h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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du Roi au siège de la Rochelle (j6a8). Il accompagna encore Louis XIII en Piémont dans l'année 63o, et peu après obtint pour prix de ses brillants services le gouvernement de la Champagne. C'était trop peu pour son ambition. et la guerre déclarée à l'Espagne parut lui offrir des chances plus belles de succès et de gloire. Il fut chargé en 16 3 6 de défendre la Picardie, mais avec, de si faibles ressources qu'il ne put empêcher l'ennemi de prendre Corbie et de s'avancer jusque sur l'Oise. Ce fut alors que, dans l'emportement de sa haine contre Richelieu, il forma avec Monsieur le projet de le faire assassiner, et, se croyant découvert, se réfugia dans les murs de Sedan. Il resta quatre ans dans cette ville, attendant qu'un choc du dedans ou du dehor~ renversât le pouvoir du cardinal, et, pour hâter cet événement, il finit par conclure un pacte coupable avec les ennemis de la France. Vainement le jeune abbé de Retz, déjà consommé dans l'art des factions, le détourna-t-il d'un projet qu'il le croyait incapable de conduire le comte de Soissons, uni aux ducs de Bouillon et de Guise, publia un manifeste contre le premier ministre et passa la Meuse avec la petite armée des mécontents, grossie d'un renfort de troupes impériales. Le maréchal de Châtillon, envoyé à sa rencontre, lui livra par sa négligence et ses mauvaises dispositions une facile victoire; mais, au milieu de cette victoire même, le comte de Soissons reçut, on ne sait de quelle main, une blessure à la tête qui mit fin à ses jours (6 6 juillet t6~)). l! n'était âgé que de trente-sept ans.