Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 203 à 203 sur 352

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Variétés historiques et littéraires : recueil de pièces volantes rares et curieuses en prose et en vers. Tome 8 / revues et annotées par M. Edouard Fournier...

Éditeur : P. Jannet (Paris)

Éditeur : [puis] Pagnerre (Paris)

Date d'édition : 1855-1863

Contributeur : Fournier, Édouard (1819-1880). Éditeur scientifique. Notes éditoriales

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36589384k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 10 vol. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 352

Description : Collection : Bibliothèque elzévirienne ; 66

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k27811x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


Non, le forçat n'a point si rude guerre

Que celuy là que la prison enserre;

Car le captif est tout rongé de soing,

Hoste forcé de quatre grands murailles,

Et le forçat fréquente les batailles,

Sans le plaisir qu'il a d'aller au loing.

Ceux là qui sont condamnez par justice

Sont secourus par la mort du supplice

Car par la mort vont cessant les douleurs Où le captif cent mille morts espreuve

Car, en lieu d'homme, en prison il se treuve Hidre fecond d'angoisses et malheurs.

Ceux là qui sont aux feux insatiables,

Ne peuvent estre encor'si miserables:

Ils n'ont que l'ame en peine et en tourment, Où le captif souffre de corps et d'ame;

Car la prison sert à son corps de lame,

Et à l'esprit son corps de monument.

Les passions de cent douleurs cruelles,

Que cent mille ont par menues parcelles, Le prisonnier les endure tout seul

Car la prison, sa mortelle ennemie,

Le couvre tout de playe et d'infamie,

Et aux vivans elle sert de cercueil.

!I est encor en plus extresme peine

Que celuy làque la pauvreté meine

Dans l'hospital saisi d'infirmité

Car là dedans mainte et mainte personne