La Caille et le Corbeau.
n jour, tous les oiseaux allèrent sur le bord de la mer faire un pèlerinage en l'honneur du divin Garouda. Le corbeau partit en compagnie d'une caille. Ils ren-
contrèrent un vacher qui poctait sur sa tête un pot de lait caillé et le corbeau se mit à en manger plusieurs fois. Le vacher déposa à terre son pot de lait, et, regardant en l'air, il aperçut le corbeau et la caille. Le corbeau se sauva dès qu'il vit le vacher se mettre à sa poursuite; mais la caille innocente, qui volait difficilement, fut prise et tuée. Voilà pourquoi je dis II ne faut ni demeurer ni voyager avec un méchant, etc.
Frère, dis-je au perroquet, pourquoi parlez-vous si mal de moi? Votre personne est pour moi aussi sacrée que celle de sa majesté. Je veux bien le croire, répondit le perroquet; mais
« Les paroles amicales et les sourires des méchants m'inspirent autant de crainte que les fleurs venues hors de saison. »
Ton langage même prouve ta- méchanceté: en effet, tes paroles sont la cause première de la guerre qui va éclater entre les deux rois.
Remarque ceci
Un sot se console, et reste satisfait, même lorsqu'on lui a fait une injure manifeste témoin le charron qui porta sur sa tête sa femme avec son galant. Comment cela ? dit le roi. Le perroquet raconta l'histoire suivante