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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1874-05-06

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 06 mai 1874

Description : 1874/05/06 (Numéro 126).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2752261

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAtRE

Les Sots et les Scélérats: François Duclos. Echos de Paris Le Masque de fer. Figaro en vacances Albert Millaud, Le Salon J. Rousseau.

Télégrammes et Correspondances Auguste Marcade. Nouvelles d'Espagne.

Le Sauvetage des naufragés Alfred d'Aunay.

Paris au jour te jour F. M.

Injustices et abus Emile Faure.

Informations Gaston Vassy. Tentative d'assassinat par une femme §ur son mari. Une rectification, nécessaire. •-

Bourse Louis'Ouvrart.

Sport: Ilobert Milton. Steeple-chases de la Marche.

Courrier des Théâtres Jules Privel. La Soiréo théâtrale: Un Monsieur de l'or~chestre.

Feuilleton: Jacques Rozier. La Piuncesse Cleo.

LES SOTS ET LES SCÉLÉRATS Il y a, pour tout le monde, de quoi boire et de quoi manger dans les quatre lettrés de M. Thiers à M. Emile de Girardin, si à propos exhumées par l'Indépendance belge, au moment où la polémique n'avait plus à se mettre sous la dent que les» canards », absurdes jusqu'à l'idiotisîne, ou méchants jusqu'à la sauvagerie, éclos dans les basses-cours que l'ombre de M. le comte de Chambord effare et fait piailler; que serait-ce donc de sa présence ? De cas quatre épîtres familières, quoique no-i intimes, et d'une publicité prévue quoique visées confidentielles, où se retrouve tout entier, avec son sens divinatoire et sa modestie pyramidale, le petit bourgeois qui se croit le plus grand homme de son temps, a nous ne voulons retenir qu'une phrase, une perle de vérité, de sagesse, de bienveillance, mais de malice aussi

<t On aime à se haïr, à se méconnaître, » à pouvoir se dire les uns aux autres » qu'on est des SCÉLÉRATS; lorsque la » plupart du temps on n'est que des SOTS » déçus et,,aigris par les déceptions. » Quelle netteté désespérante d'appréciation, mais quelle une traduction en langage parlementaire des .deux jugements que M. Thiers, dans son intimité, exprime en termes beaucoup moins fleuris quand il dit, par exemple, aux conservateurs a Vous êtes plus bêtes que méchants, » et aux radicaux « Vous n'avez que la gueule! »

De3 sots, qui personnellement se croient, ou réciproquement s'appellent des scélérats, il n'y avait que ce vieil imprésario, plus retors, plus oseur et plus expérimenté que tous les Barbaja de .l'ancien monde et que tous les Barnuni du nouveau, pour qualifier v ainsi d'un mot la troupe dont il était alors le directeur nécessaire et tout puissant; que ce maître révolutionnaire, pour définir avec cette précision les Assemblées uniques. Mais s'ensuit-il que là où, comme dit le poëte

Les sots depuis Adam, sont en majorité, les scélérats ne composent pas aussi une minorité occulte?

'Nul encore n'en pouvait moins douter que M. Thiers, nommé par les électeurs de Paris en compagnie non seulement de fous furieux, mais encore de coquins émérites, tels que les Félix Pyat, les Cournet, les Razoua, les Millière, les Malon et autres célébrités de la fusillade etdu;pétrole.

Il y a des degrés, d'ailleurs, à l'une comme à l'autre de ces deux formes de l'inlirmité humaine. Tel scélérat fùt resté un sot toute sa vie, si ce qu'il y a de plus sot ici-bas, le suffrage universel, n'en eût fait un homme public. Tel sot, au contraire, « aigri par les déceptions », ne se borne pas toujours à traiter ses adversaires de scélérats, et commet bel et bien.de véritables scélératesses politiques et privées, de plume ou de parole, de reniement ou d'alliance, de lâcheté ou d'audace, que la loi pénale ne peut atteindre, mais que la loi morale stigmatise indélébilement devant Dieu et devant les hommes.

̃ vv

De ces sots, combien pourraient être éclairés, dont on se borne à rire; de ces scélérats, combien devraient être flétris, qu'onsuhit parce qu'on en apeur^ou qu'on admire parce qu'ils ont réussi? L'exécrable adoration du succès et du fait accompli, après avoir renversé toute notion de justice, décourage toute aspiration d'honnêteté. Et les pratiquants de cette tolérance honteuse, qui justifie les moyens par la fin, et absout les coalitions les plus monstrueuses, sont ceux qui reprochent le plus haut à M. de Bismark, cet élève prodigieux de M. Thiers, un peu plus foncé que lui, voilà tout, son terrible axiome Là force prime le droit. Comme si entre l'ambition de gouverner à tout prix, qui enfante les révolutions, c'est-àdire la force qui règne, et la soif de conquérir, qui produit les guerres, c'est-àdire la force qui tue, il y avait d'autre différence que la quantité, de ruines faites et de sang répandu

Les hommes d'État qui ne sont ni des scélérats, ni des sots, s'arrangent, tout en se servant des uns et des autres, de manière à laisser les uns et les -autres ignorants de ces vérités élémentaires. Ils pallient, ils atermoient, ils caressent. Au devoir ils substituent la procédure et à la médecine la dissertation. Où il faudrait amputer ils cautérisent, où supprimer, ils ménagent. Chasseurs, ils discutent avec le loup; pompiers, avecl'in-

cendie, faucheurs avec l'ivraie. Les sots trouvent cela magnanime, habile et pleurent d'attendrissement les scélérats se frottent les mains, redoublent,de modération et espèrent.

C'est l'histoire de toutes nos républiques.. Les Girondins, avec toute leur éloquence, furent des sots qui s'arrêtèrent à la limite extrême de la scélératesse et payèrent de leur tête le mal qu'ils avaient par sottise laissé faire. Les montagnards furent des sots aussi, mais qui franchirent le fossé et, pour ne pas garder un brevet de sottise, se vautrèrent dans toutes les scélératesses. Leur mort à tous fut uniformè et logique, celle des premiers comme l'abattage des chevaux qui se sont cassé la jambe, celle des seconds comme l'extermination des chiens enragés qu'on tue sur place. En 1848, Lamartine, Arago (le grand), Marrast, Dupont (de l'Eure), le génie, la science, l'esprit, la vertu mais la sottise politique au plus haut point tombèrent devant les scélérats du 15 mai et des journées de juin.

Au 4 Septembre, par qui furent conduits à l'Hôtel-de-Ville les sots qui venaient de renverser l'Empire, sots renforcés et enragés, malgré leur notoriété de barreau, de journal ou d'épée, les Jules. Favre,, les Simon, les Trochu, les Arago (les petits), les Rochefort, les Pelletan, les Garnier-Pagès, les Gambetta, les Ferry, les Crémieux, les Picard? Par qui, sinon par les scélérats qu'ils avaient tirés des prisons et des bagnes, titrés, galonnés, armés, flattés et qui, après les avoir crossés à coups de pied le 31 octobre et à coups de fusil le 22 janvier, les chassèrent de Paris le 18 mars, s'installèrent à leur place et continuèrent la Défense nationale en Commune? Ceuxlà. aussi ne voulaient point passer pour des sots.

Car sur ce point, le caractère français est féroceî on le sait. Tant qu'un particulier n'est pas traité d'imbécile, il consentira volontiers à se laisser mettre à la tête d'un vice, et ne répugnera même pas à compter parmi i'aristocralie des sept péchés capitaux. Ivrogne, débauché, tripoteur, prodigue, renégat, conspirateur, régicide, -cela surtout! on se résigne à ces réputations, et parfois même on en tire vanité.

Mais sot? On ira jusqu'au" crime pour n'être pas -coiffé de l'épithète. Un seul homme de nos jours a montré cette patience, inouïe et merveilleuse, pour parler comme Victor Hugo, ce colosse de sottise autant que de génie de se laisser traiter pendant deux ans, par tous ses adversaires, d'impuissant, d'inepte, d'incapable, de crétin, et de cacher ainsi son jeu jusqu'au jour où, pareil àSixte-Quint lançant sa béquille et entonnant le Te Deurn, il prouva parle coup d'Etat, à tous ceux, M. Thiers, M. le général Changar.nier et M. Baze en tête, qui parlaient do lui, on se souvient en quels termes, qu'il n'était rien moins qu'un sot, ce qu'ils. reconnurent de bonne grâce en le faisant passer au grade de scélérat. Mais le pays fut d'un tout autre avis, et l'on ne peut nier que cette preuve d'abnégation et de puissance sur soi-même, si contraire aux.habitudes nationales, n'ait été pour beaucoup dans l'acceptation du régime inauguré au 2 Décembre.

Nos grands républicains, eux, ne se contentent pas de crier sur les toits qu'ils ont de l'esprit; ils veulent que leur physionomie même l'atteste, et les' plus laids, vous avez dû faire cette remarque, portent leur tête avec le plus de prétention. Regardez, soit du haut de la tribune des journalistes, à Versailles, soit à Paris, dans la gare Saint-Lazare, au départ et au retour du train parlementaire, cette collection de physiques, où MM. Valenciennes et Geoffroy-SaintHilaire n'auraient qu'à choisir si une épizootie emportait demain tous les singes du Jardin des Plantes et du Jardin d'Acclimatation. Masques et visages, depuis le chimpanzé jusqu'au macaque, et depuis le mandrille jusqu'à la guenon, je défie le zoologiste le plus expert de nommer un échantillon de l'immense famille quadrumane qui n'ait là son effigie incomparable Naquet, Littré Louis Blanc, Crémieux, Glais-Bizoin, Tolain, Warnier, Casse, Corbon, Leblond, Esquiros, Jules Favre, Duprat, Gent, Barodet, Peyrat, Schœlcher, Simiot (quel nom !). Le voyou parisien les reconnaît, les salue, leur sourit, et, plus la face est tourmentée, la grimacé épanouie le torse rabougri; la tenue débraillée, le sourire hideux plus l'ovation est bruyante. Que voulez-vous ? ils n'ont pas l'air « muffle ». Les beaux, au contraire, les AntihoUs de la bande les cassecœur, les gommeux, les austères, ceux qui, comme .MM. Périn, Rouvier, Brisson, Jules Ferry, Dréo, Magnin, Floquet, visent au Saint-Just et au Barbaroux, il les dédaigne, les appelle poseurs, et accentue, par un effroyable monosyllabe, la figure qu'il leur trouve, et où il ne retrouve pas la sienne ni son esprit comme chez les autres.

Tout est pour le mieux alors. Puisqu'il n'y à plus, puisqu'il ne saurait y avoir de scélérats à la Chambre, tenons-, nous en, comme M. Thiers, aux sots, et puisse, à ce compte, le nombre ne pas s'en accroître sur les bancs de l'extrême gauche, son appréciation, bien que remontant à trois ans, n'a pas dû plaire à tout le monde. En ce temps-là, le sot et le -scélérat- ne faisaient qu'un c'é-

taient Courbet le peintre, Eudes le publiciste, Mégy le versificateur, Gaillard l'orateur, et cent autres qui avaient été quelque chose au 4 septembre, ne l'oublions pas,, Aujourd'hui, la séparation est définitive. Grâce au maréchal MacMâhon, la République des scélérats n'est plus à craindre; c'est donc aux lois promises par son gouvernement, à celles surtout sur les élections et sur la presse, à nous délivrer enfin de la république des sots.

Francois Duclos.

Echos de Paris Nous avons reçu par le courrier d'hier matin réunies par leurs tiges dix branches d'acacias et de lilas, en réponse au défi porté par M. de Villemessant à l'un de nos abonnés.

Chacun de ces envois vient du pays où fleurit l'oranger et de ses environs. Il était pourtant bien entendu que nous parlions de notre zone et non pas des contrées qui jouissent d'une température exceptionnelle et d'une 'végétation hâtive. Il est clair qu'à ce compte-là on pourrait nous soumettre des fraises et des petits pois au mois de janvier. Nous l'avons.dit et nous le répétons qu'on aille au bois de Boulogne, se trouve peut-être la plus bélle allée d'acacias du monde; on y verra ces Beaux arbres à peine pourvus de leurs premières feuilles, tandis que les lilas des massifs voisins sont déjà défleuris. De là notre assurance. Nous n'en demandons pas moins pardon à ceux qui avaient conçu, dans les oasis que nous leur envions, l'espérance de nous convaincre.

Le baron de Papeleû expose en ce moment, 18, place Vendôme, dans le salon du club des Mirlitons, une grande partie de ses œuvres. La peinture de M. de Papeleu n'en est plus à être louée. On la connaît, et les plages de Provence, où il passe sa vie depuis quelques hivers, ont inspiré son pinceau d'une façon magistrale.

Tout bon peintre qu'il est, M. de Papeleu a un autre talent qui fait la joie de son atelier et de ses amis. Il imite les cris d'animaux avec une vérité surprenante. Il possède « son canard » comme pas un. « Son pigeon » est également remarquable il n y manque que les petits pois. Quant aux ruminants, c'est son triomphe.

Une nouvelle intéressante' pour ceux qui persistent à croire à l'existence, de tous les Louis XVII.

On trouvera à la vente des autographes composant la collection de M. de SaintGermain, un dossier contenant, entre autres pièces intéressantes le procèsverbal de la. déclaration de Pelletan pardevant M. Pasquier, garde des Sceaux, concernant les circonstances de la mort de Louis XVII, l'ouverture deson corps, et de l'enlèvement de son cœur par Pelletan lui-même, qui l'a conservé dans un vase offert au roi Louis XVIII. On frémit en pensant que M. Jules Favre en plaidant pour les Naundorf aurait pu ne pas dire la vérité

Dimanche a eu lieu, à la ferme' du Camp, près de Bougival, la célébration de la cinquantaine artistique du peintre Corot.

Il y avait cinquante personnes à table. Corot a rappelé un détail de sa carrière qui peut rendre du courage à bien des artistes maltraités par la fortune Il a avoué avoir, vendu un tableau pour la première fois à l'âge de tjuarante-sept ans

Quatre vingt treize a été encore moins lu que les derniers ouvrages de Victor Hugo: aussi les petites gentillesses qui émaillent ce livre ont-elles échappé au public.

J'en ai trouvé une ce matin, qui est un chef-d'œuvre « La France, qui venait d'avoir la patMlique distraction de la chute des Girondins. »

Pathétique distraction!

Ah qu'en termes galants ces choses-là sont mises! 1 Un mauvais point à l'administration de l'Exposition de peinture (palais de l'Industrie).

Ce matin à dix heures trois à quatre cents personnes se cassaient le nez, aux grilles, contre un écriteau disant que « le lundi, le Salon n'est pas ouvert avant midi ?. Cet avis survenant sans tambours ni trompettes, a excité de justes murmures. Ajoutez à cela que la pluie était torrentielle, et que rien n'aigrit le caractère comme d'avoir les pieds froids etle dos mouillé.

Un gros monsieur s'est réfugié chez Ledoyen, où il a déjeûné. Le garçon qui l'a servi, a pu se convaincre que son humeur n'avait rien de folâtre.

Garçon, une côtelette!

-La voulez-;vous nature, monsieur? Parbleu croyez-vous que je mange des côtelettes artificielles?

Au Salon, nous avons revu ce porcépic. Tableaux et statues, il trouvait tout détestable. C'est à, vous la faute, M. de Chennevières.. <

Il nous arrive du camp de. une anecdote dont on-pourrait faire une nouvelle qui seraitintitulée Le trop confiant capitaine ou le malin prestidigitateur. On sait que deux fois par semaine, sur un -théâtre improvisé dans une immense grange, les soldats se délassent de leurs travaux en se donnant à eux-mêmes le plaisir du spectacle. Les rôles de femmes sont joués par les.plus imberbes du régiment, comme dans le légendaire théâtre des zouaves.

Or, comme intermèdes, des troupiersacteurs chantent des chansonnettes, des aïrs dsopéra, etc.

L'un d'eux offrit dernièrement au capitaine X* de faire quelques tours de prestidigitation.

-Si vous voulez, mon capitaine, je vûtis escamoterai un chien.

Accepté!

Et en effet, le samedi suivant, aux grands applaudissements du public et du capitaine le jeune magicien escamote le chien du fourrier, « que personne ne pouvait se douter où il etait passé. » Le lendemain, complimenta du capitaine à notre prestidigitateur.

Ah! mon capitaine, ce n'est rien. Si seulement j'avaisquatre ou cinq jours pour vous faire voir un tour. Mais il faut que je me procure des instruments chez moi! Assez loin d'ici.

Quatre ou cinq jours. Diable1 Etle service?

Est-il bien joli au moins, ce tour là. S'il est joli. La dernière fois, je vous al escamoté un chien. La prochaine fois, je, vous escamoterai un homme!

Un homme ma foi tu as cinq jours de congé. je suis trop désireux de voir

ça

Et notre troupier partit le jour même muni d'un congé en bonne forme. Il paraît qu'il s'ennuyait au régiment, car l'on n'a plus eu de ses nouvelles. Le tour était joué. Il a escamoté un homme, comme il en avait prévenu le capitaine.

Un mot d'enfant

Deux enfants jouent aux Tuileries, et le costume de l'un étant un compromis entre les vêtements que portent également les garçons et les filles, l'autre lui demande Qui êtes-vous, une fille ou un garçon ?

Alors, l'autre de répondre

Je suis une petite fille. seulement.

Un charmant garçon de nos amis a été nommé sous-prefet dans une petite ville des plus éloignées, où la raideur des manières est considérée comme une distinction suprême.

II a emmené avec lui un domestique qu'il avait depuis longtemps, et qui est très habitué à l'esprit du monde artis-, tique et littéraire.

L'autre soir, on donne un grand dîner à la sous-préfecture.

Un -monsieur influent de l'endroit raconte après lé potage une histoire qu'il croit évidemment très spirituelle. Le domestique, qui servait derrière lui, daigne sourire, et dit à haute voix Elle est drôle, celle-là. mais je la connaissais

LE MASQUE DE FER.

«

FIGARO El Y4CANÈES Encore des Ambassadeurs! M. Tiiiers. Chez lui, accoudé devant un plateau chargé de cartes de visite. Encore des ambassadeurs! Toujours des ambassadeurs Je n'ai plus un instant de repos. Hier des Anglais, avant-hier des Péruviens, aujourd'hui des Slaves, demain des Indiens. 0 célébrité! 0 célébrité ̃'̃••

UN DOMESTIQUE, entrant. Monsieur, ce sont encore des ambassadeurs, accompagnés d'un interprète.

M. Thiers. Allons, bon! il va falloir causer. Où sont les cartes de ces messieurs.

LE DOMESTIQUE. Les voici, monsieur. M. Tiiiers, prenant les cartes. Diable une ambassade des Tatars Mantchonx. Vite, faites entrer.

[Entrent les ambassadeurs, suivis d''un

truchement.)

M. THIERS. Messieurs. (il regarde derrière lui). Lepetit, donnez des sièges. LE Truchement. Permettez-moi de vous présenter leurs Excellences. M. thiers. Volontiers.

LE TRUCHEMENT. Son Excellence le prince Aberkouh, des TatarsMantchoux. (Af. Thiers salue) S. E. le prince Belboul des Tatars Mongols. (M. Thiers salue) Le prince Kadjar, des Tatars Nogals (M. Thiers salue) Le prince Lar des Tatars d'Oufa (M. Thiers salue). Le prince Mascatif des Tatars Kalmoucks [M. Thiers sa-

lue).

M. Thiers. Messieurs.

LE TRUCHEMENT se tournant vers les ambassadeurs. El cheik Thiers

(Les ambassadeurs saluent.)

LE PRINCE LAR. Cendensaliim aqui Boraf, cheik Thiers, salamalequi.

Le TRUCHEMENT. C'est-à-dire « Monsieur Thiers, que votre cœur soit toute l'année comme un rosier fleuri. » Ce sont des politesses de ce pays-là. M. Thiers. Je suis le très humble serviteur de vos Excellences.

Le Truchement. Carigar cambotto oustri moraf.

LE PRINCE KADJAR, Oiistenyoc Calalame qui basum base alla meram. `.

i iLe Truchement. Il vous demande ce que vous pensez de la République ? M. THIERS. Que c'est le seul gouvernement possible, avec moi bien entendu. LE Truchement. Ossa Binamen sedou babally oralaf vatferflsh.

LE PRINCE Kadjar. Vatferfish, ioc, ioc. M. THIERS. Qu'est-ce qu'il dit ? LE TRUCHEMENT. Il dit « laRépublique Oui, oui.

M. Tiiiers. Ah vatferfish veut dire « la République »?

LE Truchement. En tatarmandchou, oui.

M. Thkrs. Et ioc ? ioc ? ça veut dire « oui? »

LES MONGOLS. Ioc ioc.

M. Thiers. Il m'ont compris je les comprends. Voilà que je sais le Tatar maintenant.

LE truchement. Je vais leur traduire votre pensée [Aux ambassadeurs), Alibafroum olla podrida, stroîif, strif, strof, straf.

LE PRINCE LAR. Belmen.

LE truchement. Il dit qu'il vousoffre la décoration du mastodonte en délire, et qu'il sera "heureux de mettre luimême a votre cou le collier qu'il a apporté tout exprès.

M, Thiers. Tant de choses en un seul mot?

LE truchement. Oui. La langue Tatare en dit beaucoup en peu de paroles. [Le prince Lar décore M. Thiers et s'en va avec ses collègues.)

M. Thiers seul. Ouf

[Entre M. Barthélémy Saint-Hilaire.) M. Barthélémy. Ah mon Dieu, maître le beau collier Vous avez encore reçu quelque nouvelle ambassade. M. Thiers. Ioc, ioc.

M. Barthélémy. Plaît-il?

M. Thiers. Cendons ahein a qui Boraf, cheik Barthélémy.

M. Barthélémy. Quel jargon est-ce là? M. Thiers. Je te souhaite d'avoir le coeur fleuri toute l'année comme un rosier.

M. Barthélémy. Pourquoi ne me ditesvous bonjour tout simplement.

M. Thiers. Ousleu me qui basum binamen ossa.

M. Barthélémy. Pelion sur ossa! Que veut-il dire?

M. Thiers. Strif, strof, straf, strouf,

Belmen.

M. Barthélémy (étonné), Belle main? M. Thiers (insistant). Belmen

M. Barthélémy (cherchant à comprendre). Belle mère ?._«

M. Thiers [avec rage) Belmen M. Barthélémy. Bel hymen?

M. Thiers [éclatant). Beeelmeennn. M. Barthélémy. Ah mon Dieu, il est devenu fou (Avec calme) Le dîner est servi. Voulez-vous venir dîner? M. Thiers. Ioc, ioc.

M. Barthélémy. Cela devait finir ainsi. Il reçoit trop d'ambassadeurs.

Albert Millaud.

+

LE SALON

Compte rendu du publie Mon cher voisin, »

Eh bien, mais, il est charmant, yotre critique d'art. Que je prenne sa place, que je vous donne mes impressions Il se figure qu'il n'y a qu'à parler. Avec cela que c'est commode, d'avoir des impressions, quand on n'est, comme moi, qu'un rentier quelconque, sans études préalables, A votre sens, c'est moi qui dois ouvrir la série de vos correspondants, par cette raison même qu'étant le premier venu, je représente mieux qu'un autre le public ordinaire. Une jolie corvée, que vous m'infligez là!

Mes impressions! une migraine atroce. Je vous le dis franchement, mon voisin e ne suis pas ennemi des arts, bien loin de là. Mais un kilomètre de peintures à digérer, rien que d'y repenser, cela me donne le mal de mer. Notez qu'il y en a juste le double des autres années, toujours placées dans le même ordre, c'està-dire dans le même désordre alphabétique, l'histoire, les natures mortes, les animaux, le genre, les portraits, les marines, confondus dans le même pèlemêle. Tous les ans, nous jouissons de ce tohu-bohu pendant six semaines, puis les portes se referment, en voilà jusqu'à l'an prochain. C'est ce qu'on appelle former le goût public ».

Exactement comme si on mettait en tas, devant un enfant de huit ans, toute la série des livres qu'il aura à étudierpour une éducation complète histoire, grammaire, mathématiques, géographie, philosophie, sciences naturelles, médecine, droit, etc. etc.. Va, maintenant; débrouille-toi, mon petit homme. Vous voyez sa tête ? Vous voyez la mienne. Voulez-vous m'expliquer pourquoi le dessin, si utile, si nécessaire même pour formuler certaines idées, certains souvenirs, certaines intentions plus nettement que ne le feraient toutes les paroles, tous les écrits imaginables, est classé parmi les arts de pur agrément comme la danse?-Et fort au«aessous de la musique. Car nous allons à l'Opéra nous rougirions de ne pas connaître certains maîtres vieux et nouveaux, Italiens et même Allemands. Mais combien de nous ont une idée, même superficielle, de l'histoire de l'art, même français ?

Donc, que diantre voulez-vous que je fasse, mon cher voisin, dans des galeries de peintures ? Je suis le monde. Défiant de ma compétence, je m'arrête où s'arrêtent les autres, qui, j'en ai peur, n'en savent pas plus long que moi.

Dans le grand salon, un courant invincible vous entraîne tout d'abord vers deux petits tableaux accrochés aux deux points opposés de la salle. L'un est le Détaille, une charge de cuirassiers dans un village près de Reischoffen je ne m'y arrête pas, puis qu'il est entendu que vous réservez tous les soldats du salon à notre ami le général. L'autre est un Max Claude intitulé le Retour de Rottmrow. Trois petites amazones qui tiendraient, femmes et chevaux, dans le creux de la main s'arrêtent dans la cour d'un grand hôtel et envoient, du bout des doigts, un adieu à une quatrième, presque imperceptible, qui rentre.. J'entends près de moi, un monsieur barbu, un peintre sans doute, qui assure que ce n'est pas une œuvre de coloriste et qui déplore le ton, un peu cendré. (1) Possible. Mais quelle finesse quel goût quelle distinction Mon peintre lui-même ne dit pas non, d'ailleurs.

En général, suis-je bon observateur?- je constate qu'on se porte aux petits tableaux plutôt qu'aux grands. Mais que voulez-vous? ces grandes machines sont généralement si dépourvues de toute actualité! Comment voulezvous, par exemple, que je m'attache violemment, malgré tout le talent de M.Ma(1) II y a des Claude colorés. Voir les n" 399 et 400. Personne n'a peut-être encore, traité avec autant de bonheur ce petit genre équestre.

tesko, à Etienne Balbori, roi de Pologne, recevant, devant Pskbw, les envoyés d'Ivan le Terrible? Rèyez-vous quelquefois d'Etienne Bathori ? Je ne suis pas bien sûr que M. Matesko y rêve beaucoup luimême, et il m'a l'air d'être incomparablement plus occupé des costumes à ramages, des casques pointus, des bonnets ornés d'images de saints, des étendards ou des boucliers en plumes, et de tout le bric-à-brac qui encombre son.tableau, plus curieux que la vitrine de Giroux. Dans la salle à côté, nous avons V Homère attaquépar des chiens, de M. Bouguereau. Sans doute, Homère a plus de notoriété qu'Etienne Bathori. J'ajoute que le tableau se distingue par de grandes qualités de propreté, et que les malheurs de cet écrivain, à qui les chiens eux-mêmes manquent de respect, soat regrettables à tous égards. Mais c'est si loin de nous De nos jours, d'ailleurs^ la police est mieux faite, même dans les campagnes et cet incident fâcheux "ne se renouvellerait pas.

Je ne vous dis rien du Christ de Bonnat. C'est du ressort de notre ami l'abbé. L 'Italienne, du même peintre, montrant orgueilleusementson enfant nu, qui essaie ses premiers pas, est vivante; ils sortent du tableau, et l'on entend l'éclat de rire du petit. Mais pourquoi" une Italienne? sont-elles meilleures mères que les Françaisesif Je me souviens d'un grandis-! sime tableau, où un peintre étranger, M. Smits, avait représenté jadis toute une place de Rome avec des personnages de grandeur naturelle. Mais dans le fond du moins il avait eu l'attention de faire passer des Français, des Françaises, un zouave, un chasseur de Vincennes; on n'était pas complétement dépaysé. Voici où je veux en venir. Je vous disais que les expositions ne sont pas faites pour nous. J'ajoute que MM. les peintres ne font rien pour nous, allant chercher pour la plupart leurs thèmes dans la pure fantaisie, hors de leur pays et de leur temps, et plus soucieux de plaire à l'Institut ou à tel ou tel amateur qu'au vrai public. Grande folie d'ailleurs au point de vue de leurs propres intérêts. Le public, initié, centuplerait immédiatement le nombre des amateurs et des chalauds. Pourquoi donc courir si loin, en Italie, en Grèce, en Perse, en Chine même, quand les sujets abondent chez nous? Que de choses auxquelles le pinceau ne touche guère, le boursier, l'avocat, l'homme politique, le théâtre, l'atelier, l'usine, et que les peintres semblent abandonner comme infimes, aux dessinateurs du Charivari et aux graveurs de V Illustration! Ce serait cependant le moyen de nous plaire, si j'en juge par le succès très vif que le public fait à toute toile un peu réussie dont il est lui-même le sujet. Savez-vous où l'on court en quittant les amazones de M. Claude? A une Vue du Salon, par M. Cabaillot-Lassalle non pas du Salon de l'an dernier, mais de celui-ci, à ce point qu'on y reconnaît deux ou trois des toiles exposées, et qu'on s'attend à tout.moment à se voir passer soi-même dans le fond du tableau. Ou bien à la plage et aux baigneurs, de M. Kaemmerer (2), un élève de Gérôme, qui a le bon esprit de ne pas marcher dans les souliers et les thèmes grecs de son maître.

1 Un attroupement. J'entends cette exclamation C'est absurde! ça ne peut être que le Manet!– Puis ce cri de triomphe C'est le Manet! En effet; je reconnais la mère et la fille, le blanc et le bleu que votre critique nous a signalés. Eh, bien oui, c'est absurde et même c'est irritant. Ces tableaux à'peine ébauchés ont l'air de vous dire quo, quoi qu'il tombe de la palette de ces Messieurs, vous n'avez qu'a adorer. M. Corot, je le dis à regret, est le père de cette école d'inachevés et d'infatués (3). Ce que j'étudie toujours avec atten.tion, ce sont les portraits chose simple; vous' ne livrerez jamais votre tête au premier venu, car un portrait n'est pas une reproduction, c'e?t une appréciation, un éloge ou un dénigrement. Je- suis bien de votre avis pour les Duran; il n'y en a pas de plus originaux. On n'a que faire d'y être mené; ils vous appellent. Après avoir bien comparé nos portraitistes, voici les choix auxquels je m'arrêterais. Si j'avais à faire peindre les miens, je demanderais le portrait de mon père à M. BastienLepage, qui a peint si joliment et si sincèrement le sien, de ma mère à Madame Henriette Browne, qui a la meilleure (4) et la plus digne vieille femme du Salon, de ma fille à M. Carolus Duran ou à M. Jourdan, dont j'ai vu une petite fille blonde, moins éclatante assurément que celle de M. Duran, mais infiniment gracieuse, de mon fils,à M. Parrot,-et de mon mobilier, à M. Dubufe ou encore à M. Cabanel qui me paraissent précieux pour ce dernier article. Avec ces Messieurs, on est sûr qu'aucun détail n'est négligé. Que de choses dans le portrait Nu 294! un buste d'homme, un rideau de fond, une colonne à socle doré, des armoiries, des coussins, des tapis, un fauteuil, que sais-je ? Eh bien, tout cela est peint avec le même soin et (2) Très fin dessinateur,- beaucoup de caractère, plein d'esprit. Un seul défaut, sa Plage est taillée dans de la craie (J. n.)

(3) Ce n'est pas tout-à-fait cela, cher monsieur. Il y a peut-être un peu de ce que vous dites chez M. Manet, mais il y a autre chose laissez-moi vous donner un mot d'explication. Un tableau est, comme une partie de cartes. On commence, on est en veine; on gagne à tout coup chaque touche est un embellissement. Subitement la chance tourne. Une touche de plus, tout est gùïy, l'harmonie est troublée, l'effet est compromis. Heureux alors ceux qui savent s'arrêter, au lieu de courir après leur argent et d'achever de se ruiner à plat! Voilà pourquoi bien des peintres font Charlemagne après les premiers gains et abandonnent leurs toiles après les premières touches. L'artiste est d'ailleurs comme l'homme de lettres il ne hait pas les sous-entendus. Du moment que l'impression y est; qu'on entend ce que nous avons voulu dire, a quoi bon insister ? Croyez que c'est un peu le raisonnement de M. Manet. Et ne mettez pas M. Corot dans le môme panier. M. Manet coloriste étonnant d'ailleurs quitte la partie bien avant M. Corot. (J. n.)

(4) Sauf certaines transparences do lanterne.


j'ose dire, avec le même respect que la ligure principale.

Il y a aussi pour les ignorants de ma sorte les tableaux qui captivent rien que par leur sujet.

J'entends les artistes dire la ligne la ligne la tache la tache Il paraît même que ce sont là les deux grands partis qui se partagent l'école. Je sais bien qu il y a bleu et bleu, et que la correction n'est pas encore le style, mais n'ayant pas éte dressé à saisir les nuances, je me rabats, comme bien d'autres, sur la scène représentée, sur l'idée du peintre. Certains artistes affectent de ne pas s'en soucier ils ont évidemment tort puisque c'estpar là qu'on nous prend. Ils ont beau dire, nous ne prendrons jamais autant de plaisir à une carotte bien peinte qu'à un drame bien émouvant. Seulementil faut que je le comprenne, et si la scène ne se déchiffre d'elle-même, s'il faut demander des explications au livret, serviteur. MM. les peintres devraient bien songer que les livrets ne sont pas éternels,et que ce genre deproductionsprend, tôt ou tard, le chemin de l'épicier que restera-t-il alors de leurs idées, devenues des rébus? Le Frédéricle-Grand jouant dé la flûte, de Gérôme (5), se comprend d'un coup d'oeil. 0 le joli flûteur et comme cette passion des beaux arts le prend à propos! Il revient de la chasse, en bottes fortes; il est crotté.jusqu'aux oreilles; il entre dans son cabinet en compagnie de sa meute, qui se vautre joyeusement sur les tapis, sur les fauteuils, et, après avoir jeté sa cravache, le voilà qui empoigne une llûte, en grand homme habitué à exceller en toutes choses. Mais la petite llùte? à ce qu'il paraît, se permet de résister a ce triomphateur. Il n'en joue pas, il se bat ayec son instrument, il souffle, il se démène, les yeux lui sortent de la tête, et au-dessus de lui, on voit le buste de Voltaire qui ricane insolemment. II y a des visiteurs qui préfèrent à ceci YEminence grise du même maître, tableau plus fin et plus bizarre, série de courfeettes qui s'échelonnent pittoresquoment surlesmarches d'un grand escalier, devant un moine hautain qui ne veut pas même les voir, et descend, sans lever les yeux de son bréviaire. On parle de la finesse du dessin, de l'imprévu de la mise en scène. Soit; mais cela n'a pas la haute saveur de l'épigramme sur Frédéric II. 0 cher vainqueur !.il y a donc des choses qui ne s'apprennent ni ne se prennent pas! Autre succès de gaieté le Peu sacré de M. Denneulin. Il s'agit d'un pauvre diable d'artiste qui, le collet relevé jusqu'aux yeux et visiblement grelottant, s'acharne, en rase campagne, à peindre un effet de neige. M'est avis, cher voisin, queM. Denneulin serait un précieux collaborateur pour le Figaro. Il n'a peutêtre pas le style mais vous voyez qu'il a le mot.

Quant à la sculpture, je vous avoue à ma honte queje ne m'y arrête guère. Toujours des Erigone, des Faunes, des Minerve, des Mercure, des guerriers nus, des images qui ne sont ni de notre temps, ni de notre pays, ni de notre culte, ni de notre climat j'ai beau faire, il me semble que tout cela ne me regarde pas. La plupart du temps je m'en tiens aux bustes, et surtout aux figures de connaissance, ce qui m'amène à vous signaler comme un chef-d'œuvre de vie, d'esprit, d'arrangement, celui de Mlle Crokette, par Carrier Belleuse. Parmi les statues, on dit grand bien d'un pêcheur nu (toujours !) par M. Tony Noël. Le jeu des muscles surtout ravitles artistes. Ne sachant pas l'anatomie, je m'abstiens. Mais un groupe sur lequel artistes et ignorants seront d'accord, c'est le Vae Victis d'Antonin Mercié.

Votre critique d'art l'a loué pour son caractère bien moderne, bien français, bien nersonnel. Ce que tout le monde applaudira par dessus le marché, c'est l'élan magnifiquement héroïque de cette Gloire emportant un blessé. 11 agite encore un tronçon d'épée, il fait de la main un dernier appel, mais c'est fini, ses forces s'épuisent, sa tête retombe, ses yeux se ferment, il est perdu. Eh bien iipn, il ne l'est pas! C'est alors que la Gloire descend vers ce pauvre enfant vaincu et l'emporte dans ses bras comme une mère, se retournant vers l'ennemi les ailes dressées,' Hère, frémissante, avec un dédain des yeux et des lèvres ctui dit clairement Tue-le; je te défie de le déshonorer –Que c'est beau Cela donne un frisson, cela fait monter une larme aux yeux.Voilà une œuvre où l'on trouve une âme et un artiste qui est un homme.

Sur ce, mon cher voisin, ne m'en demandez pas plus long, car il fait dans ce jardin des sculptures une humidité que 'des arrosoirs trop zélés entretiennent (51 Le meilleur des trois Gérôme exposés, n'en déplaise à notre correspondant, est peut-être, pour le caractère des types, la simplicité et le pittoresque de la mise en scène, la précision nerveuse de 1 exécution, le moins regardé des trois Une collaboration, (.i. n.)

Feuilleton du FIGARO da G Mai 9

LA

PRINCESSE CLEO DEUXIÈME PARTIE

NAPLES

Peu de temps après ces événements intimes, une famille nombreuse que la princesse de Kratz'avait connue dans un séjour aux eaux d'Allemagne, vint s'établir a Naples. Américains de naissance, mais nomades par habitude, ils séjournaient un an ou deux, dans toutes les capitales du continent, faisant des stations moins longues dans les villes intermédiaires; c'est à Marienbad que la connaissance s'était faite, puis continuée à Cannes, à Monaco; enfin elle avait pris Reproduction et traduction interdites..

soigneusement, et vous savez que je crains les rhumes de cerveau comme la peste.

Votre voisin de l'avenue.

pour copie conforme

TÉLÉGRAMMES & CORRESPONDANCES VOYAGE BU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Toons, 4 mai, 3 heures du soir. Le maréchal de Mac-Mahon et le général Du Barail, ministre de la guerre, sont arrivés ce matin, en tenue de ville, et ont été reçus à la gare par le général de Cissey, le préfet, le maire et les autorités. A sept heures a eu lieu la réc<$pfion du conseil municipal; à huit heures, la pose de la première pierre des casernes du Morier. Mgr Fruch'aud, archevêque de Tours, officiait. Il n'y a pas eu de discours prononcé. A neuf heures, visite à l'imprimerie Marne. Rentré à l'Hôtel du Grand-Commandement,le maréchal a reçu la magistrature, les autorités et les administrations. A midi 30, il a passé une grande revue sur l'avenue Grammont. La foule était immense. Elle a vivement acclamé le maréchal. Quelques poignées de radicaux ont crié Vive la République "mais ces faibles cris n'ont pas trouvé d'écho. A Tours, la république a peu d'admirateurs.

A deux heures, le président est allé visiter la poudrerie Ripault.

La ville est pavoisée.

•» Tours, 4 mai, 6 h. 40. Le maréchal était de retour ù.4 heures, de Ripault, il a examiné le nouveau système de fabrication de poudre et de cartouches.

Il est parti pour Saumur à 5 h, 25, au milieu d'une foule sympathique et respectueuse. Ce soir, à huit heures, retraite aux flambeaux et illuminations.

A neuf heures, feu d'artifice.

~> Versailles, 4 mai. M. Baragnon spus-secrétaire d'Etat à l'intérieur, est de retour depuis hier à Paris.

M. le duc de Broglie doit revenir ce soir. M. Piccon a adressé une lettre au président de l'Assemblée par laquelle il déclare donner sa démission de député des Alpes-Maritimes. ~v~- Le Havre, 3 mai, 11 h. matin. Le steamer Amérique vient de rentrer à l'instant dans notre port, venant de Plymouth. Le navire parait fort,peu avarié, et l'on ne se douterait guère à première vue qu'il a dû être abandonné en mer.

Les machines fonctionnent très bien. Le steamer ne portait point le pavillon de la compagnie transatlantique. Il appartient en ce moment aux assureurs qui feront vendre la cargaison pour leur compte. ̃ Samt-Etiensi:, 3 mai. Le Conseil général de la Loire a clos hier sa session sur un incident assez important.

Les radicaux formant la majorité ont émis un vœu, relatif à la loi municipale, qui a, été admis, malgré les vives protestations do M. le baron de Sandrans, notre énergique et sym-

pathique préfet.

LYON, 3 tnai. Le conseil général a clos hier sa session, sans aucun incident. Cette session qui n'offre rien de particulier a été très calme et aucun fait important ne s'y est. produit.

<~»~«»» 4 mai, 2 h. 45 soir. -s- Huit individus qui, au 4 septembre, s'étaient livrés à des arrestations arbitraires, viennent d'être arrêtés ce matin, pour ces faits.

L.A. GELÉE

Chalons-sur-Maune, 3 mai. Les récoltes en céréales n'ont été atteintes que légèrement par la gelée. Les basses terres ont plus souffert. Les vignobles cl'Ay, Avenay, Mareuil et Avize avaient peu souffert hier, 2 mai.

CoGNAc, 4 mai, 7 h. 10 soir. Les gelées de la nuit dernière du 3 au 4 ont fait peu de mal, aux environs de Cognac, à Saintes et en remontant vers Angoulème. On se plaint un peu plus vers Pons, Jonzac. Dans la Gironde, les côteaux sont intacts. Rien d'irréparable dans les vallées.

Grandes craintes pour cette nuit à cause de la pluie. La grêle est tombée aujourd'hui vers cinq heures.

[ ÉTVIÊWEMESJ'S'S O'ESPAGIVE Madrid, 3 niai, 11 h. 30'matin.

Officiel. Les troupes sont entrées a Bilbao hier à 5 heures du soir, les carlistes ayant abandonné toutes leurs positions.

La Gaceta publio un décret,. daté de San Martin le 25 avril, appelant au service militaire tous les jeunes gens qui ont en 19 ans accomplis le 31 décembre dernier. •v~J D'après la Ibêria il serait question d'occuper militairement lés provinces basques et la Navarre, de créer une armée d'opération destinée à parcourir tout le territoire jusqu'à la complète destruction des Carlistes. Le télégraphe communique avec Portugalete depuis hier.

Les communications par voie télégraphique entre l'Espagne et la France1 semblent bien rétablies, car la dépêche suivante partie de Madrid, le 3, dans la soirée, est parvenue à M. de Villemessant, le lendemain matin à la première heure.

Madrid, 3 mai, 5 h. 34, soir. Une tentative d'assassinat a eu lieu, il y a deux

l'importance d'une amitié lors du dernier séjour d'un an à Paris.

MistressWarren avait quatre filles, dont deux mariées et deux autres encore enfants en outre un fils de l'âge de Constantin ajoutons à cela les gendres qui, à tour de rôle, chaque année, s'absentaient trois mois pour veiller aux intérêts communs dans le Nouveau-Monde, et vous aurez la juste idée d'une de ces heureusesfamilles qui parcourent l'Europe et dont l'immense fortune facilite 1 existence. C'était une Smala joyeuse, brillante, entraînante, pour laquelle s'ouvraient tous les salons du monde interlope, si nombreux et si luxueux à Paris, si facile et si ardent aux plaisirs partout.

La Maréchale de Kratz avait été jusqu'ici charmée de les rencontrer afin de procurer à son fils des distractions de son âge, dans un milieu aussi honnête qu'agréable. Elle avait parfaitement réussi, la plus franche amitié régnait entre eux tous, et la loyale poignée de mains anglaise avait nivelé non seulement les âges, les positions, les races,. mais aussi les sexes on s'était lié d'une franche amitié qui bannissait toute arrière-pensée. C'est après le départ de ces aimables compagnons de plaisir que Constantin, attristé de son isolement, avait rencontré et aimé Cléopâtre. Dans une promenade matinale à cheval sur le versant du Pausilippe, le jeune Prince rencontra cette troupe rieuse; on se récria, on se fêta, les darmes voulurent aussitôt aller surprendre les hôtes de la villa Lablache. Leur bonne idée les réjouissait tellement que

Jean Rousseau,

heures, contre M. Pi-y-Margall, ex-président de la république, ex-ministre de l'intérieur. Un inconnu a pénétré chez lui, sous un prétexte quelconque; pendant qu'il était a table, lui a tiré trois coups de revolver, l'a manqué et s'est ensuite brûlé la cervelle. (Dépêches transmises à 9 h. 1/2 du soir par l'Agence Havas.)

L'état sanitairo do la ville est bon.

La rivière est complètement débarrassée des obstacles qui l'obstruaient.

Les communications sont ouvertes avec l'extérieur.. Les populations sont libres de sortir et d'entrer.

Un grand enthousiasme règne dans l'armée et parmi les habitants de Bilbao.

Madrid, 4 mai, 10 h. 56 matin.

'La Gaceta dit: Quoiqu'on n'ait reçu aucun télégramme du maréchal Serrano, on sait officiellement que le 3° corps est entré à Bilbao avant-hier, à 3 h. 50 m. de l'après-midi, eA le maréchal Serrano le même soir, à sept heures. Le premier convoi de vivres est entré à Bilbao hier, à H heures du matin; d'autres convois étaient attendus dans l'après-midi. Le pain manquait depuis six jours.. Berlin, 4 mai. L'empereur

'Alexandre est arrivé samedi à Berlin. Hier, il a rendu visite aux feld-maréchaux Wrangel, de Moltke et Manteuffel. Aujourd'hui, dans l'après-midi, il est allé voir le prince de Bismark, qui avait reçu déjà le prince Gortschakoff .L'entrevue des deux chanceliers avait été fort longue.

Ce matin, grandes manœuvres militaires en présence des deux empereurs. Ce soir, grand dîner de gala et soirée. 170 invités.

Hier, dimanche, ont été publiées, à la Chapelle impériale, les fiançailles du grand-duc Wladimir avec la duchesse Marie" de Mecklembourg.

La Gazette de Cologne annonce que l'empereur Guillaume se rendra vers le 7 do ce mois à Wiesbade, et que l'impératrice ira àBaden-Baden. Le prince de Bismark partira dans quelques jours pour Varzin, si le temps le permet. nuguete Marcade Auguste Marcade

LE SAUVETAGE DES NAUFRAGÉS

•'̃̃- ;̃' ,i

Hier, a eu lieu, dans l'immense jardin d'hiver de la Société d'horticulture, la réunion générale annuelle de la Société centrale de sauvetage des naufragés. M. l'amiral baron de La Roncière le Noury présidait. Un grand nombre d'officiers généraux et supérieurs de la marine et :ue l'armée de terre, des gens du monde qui s'honorent de taire partie de la Société et des dames bienfaitrices formaient l'assistance.

On a choisi pour jour de réunion, l'anniversaire de la mort du président fondateur, l'amiral Rigault de Genouilly dont M. l'amiral do la Roncièrè a fait l'éloge en termes chaleureux. Puis, dans une allocution très éloquente et fréquemment inter.ompue par des applaudissements, le nouveau président a parlé des services rendus par la Société et de ceux qu'elle est appelée à rendre pour prévenir les catastrophes du genre de celles qui viennent d'avoir un si grand et si douloureux retentissement.

Une commission formée de membres du conseil de la Société étudie les moyens d'éviter le plus possible le retour de ces sinistres. Cette Commission s'est mise en rapport avec toutes les. Sociétés de sauvetage du monde, et,' avantpeu,une réglementation uniforme, imposée aux marins dans des lois édictées par tous les gouvernements, rendra la confiance ,aux personnes que leurs intérêts'appellent à voyager. Le sentiment de l'Amiral est que le défaut de vigilance est presque toujours cause des sinistres, et que les lois ne sauraient être trop sévères dans la recherche des responsabilités.

L'honorable orateur, après avoir rendu hommage au dévouement des sauveteurs et des douaniers qui ont rendu moins terribles les conséquences de bien des sinistres, termine ainsi

Le respect do ,la vie humaine constitue un des grands progrès de la civilisation. S'il est vrai que ce respect tend à amoindrir la virilité des peuples, il n'est pas moins vrai qu'il est le caractère le plus élevé du sentiment chrétien. Et je terminerai, messieurs, en vous donnant la définition qu'un de nos collègues les plus ardents à servir notre œuvre, M. Dumous'tier de Frédilly, nous donnait dans un do ses comptes rendus saisissants que vous avez applaudis si chaleureusement naguères « l'œuvre du sauvetage est une des plus né» cessaires, des plus désintéressées et des » plus nationales dont un pays puisse s'ho» norer. »

Après ce discours, M. Doré, lieutenant de vaisseau, délégué de la Société, rend compte des nombreux actes de courage accomplis par les sauveteurs. Jusqu'au 1er avril 1874, mille cinquante personnes ont été arrachées à la mort, et trois cent vingt-six navires ont été secourus ou sauvés, par le personnel de la Société qui n'existe que depuis neuf ans. Elle a dépensé plus d'un million, dont neuf cent mille francs en établissement de stations de secours et le reste en in-.

Constantin n'y put mettre obstacle, et qu'il rentra précédant une brillante ca-. valcade.

L'élégant Prince de Kratz s'arrêta subitement au moment de franchir la grille et s'adressant à l'aînée des deux amazones

Permettez-moi de vous annoncer une nouvelle que vous ignorez par ma négligence, Mistress Swibers; sachez donc;que vous trouverez une amie nou* vôlle parmi nous, ma femme, la Princesse Constantin de Kratz. C'est une perle orientale, une fleur exotique, une enfant de notre Russie d'Asie, une rêveuse qui malgré cinq mois de mariage est encore ̃• presque une sauvage. Elle vient d'être fort souffrante et de plus fort affligée comme moi de la perte de nos plus. douces espérances; son esprit a besoin de distractions et son cœur de tendresse; aimez-la, elle vous le rendra au centuple et je vous en saurai gré.

Pendant ce discours, des palefreniers s'étaient approchés pour ouvrir la grille et tenir les chevaux tout ce bruit avait attiré Cléopâtre sur les marches du perron, tandis que la Maréchale étonnée d'un mouvement inusité qui venait troubler le silence habituel, regardait par les fenêtres du premier étage aussi les nouveaux venus furent-ils accueillis par la jeune Princesse à qui Constantin présenta chacun en particuliei\ La vue de ces aimables femmes, leur cordial serrement de mains, leurs paroles affectueuses avaient déjà lié toute cette jeunesse, quand parut la Maréchale dissimulant mal sa contrariété

fîilbao, 3 mai.

demnités et récompenses aux sauveteurs.

Ce rapport est très intéressant et montient de très dramatiques récits. Il montre que l'initiative privée peut beaucoup, quand elle est bien dirigée. Mais il constateaussi que les ressources de la Société sont limitées, et il conclut à la nécessité d'une propagande active au profit d'une œuvre qui ne peut recueillir que les sympathies de tous..

M. l'amiral Paris, M. le colonel Lacour, et M. Amé, directeur des douanes, sont nommés membres du conseil d'administration de la Société, et la séance est levée.

PARIS AU JOUR LE JOrït Le gouvernement ne cédera point sur la question des lois constitutionnelles une note formelle de V Agence Havas nous l'affirme on passe le Rubicon

Contrairement à tous les bruits qui ont pu courir ces 'jours', derniers, le gouvernement n'a jamais cessé d'être très décidé à présenter à l'Assemblée les lois constitutionnelles dès le début de la session. La loi électorale sera très probablement portée la première fi l'ordre du jour de l'Assemblée".

L'Union ne répond pas directement à cette note, mais celle qui a paru hier dans le Français sur là nécessité de constituer le Septennat.

Etablir une Chambre haute, dit M". Mayol de Lûpé, .c'est tout à la fois la dissolution et la transmission des pouvoirs.

Le gouvernement n'a qu'un moyen d'éviter une rupture entre les divers groupes do la majorité, c'est do renoncer à l'organisation du Septennat, en ajournant les lois constitutionnelles. Nous pensons que le maréchal do Mac-Mahon comprendra qu'autant son pouvoir personnel est respecté de tous les partis, autant un pouvoir, qui ne serait plus subordonné; à sa personne, serait immédiatement attaqué. La droite a confiance dans le maréchal, elle a trouvé dans le caractère de cet homme intègre, des garanties qu'elle ne peut et ne veut échanger contre de vaines garanties constitutionnelles.

Et en manière de conclusion

II nous suffit de rappeler au gouvernement que sa persistance à présenter les lois constitutionnelles sera regardée par les royalistes comme un acte d'hostilité.

Si le gouvernement veut engager la lutte, sur lui seul pèsera la responsabilité d'un conflit que nous ne voulons pas provoquer, oncore qu'il ne nous effraie pas.

La Gazette de France ne dit pas encore si elle combattra ou si elle soutiendra les lois destinées à organiser le Septennat,

»*» La Presse affirme de nouveau qu'il n'y aura pas de Message à l'ouverture de la session. L'exposé de motifs qui précédera les lois constitutionnelles en tiendra lieu.

¥% M. Wachter, le chroniqueur militaire du Gaulois, nous fournit sur quelques points obscurs de la loi relative à l'armee territoriale, les éclaircissements qjie nous réclamions l'autre jour Les jeunes gens qui ont été exemptés jadis pour infirmites et pour défaut de taille, n'ont pas besoin de se faire inscrire sur les listes de recensement de l'armée territoriale.

Les exemptés ou dispensés pour raisons de famille, aines d'orphelins, fils aînés de veuve, frères d'un militaire sous les drapeaux, etc., doivent se faire inscrire.

La dispense est maintenue en faveur des ministres d'un culte reconnu par l'Etat et des membres de l'instruction publique.

Les anciens militaires, dont le service compte à partir du jour ils ont contracté un engagement volontaire, doivent vingt ans de service en tout dans l'armée active, l'armée territoriale et les réserves de ces deux armées. Exemple Un jeune homme engagé volontaire à dix-sept ans passe dans la réserve de l'armée active à vingt-deux ans, dans l'armée territoriale à vingt-six ans, dans la réserve de l'armée territoriale à trente et un ans, et se trouve entièrement libéré à trente-sept ans révolus, c'est-à-dire trois ans avant les jeunes gens de sa classe.

¥t, -D'ans quelle mesure l'incognito est-il permis? A propos d'un projet de loi qui se prépare, dit-on, contre les personnes qui prennent de faux noms sur les registres d'hôtel, Bernadille, du Français, se livre à des considérations intéressantes d'où il résulterait que l'incognito n'est pas si dangereux qu'il en a l'air. Quand le roi de Danemark Christian VII vint en France en 1768, il passa par la Hollande et s'arrêta un moment à La Haye. Un grand personnage de ce pays força la porte do l'hôtel où il était descendu et lui présenta une généalogie par laquelle il prétendait se rattacher à la famille du souverain^ Christian jeta un coup d'ceil sur cet immense travail, dont la seule vue le fit frissonner, et souriant. avec finesse

« Mon cousin, lui dit-il, je suis ici incognito. Faites de même. »

Pour les gens qui ont le malheur d'être quelque chose, l'incognito est un masque contre les curieux, un bouclier contre les solliciteurs et les imposteurs, quelquefois une cuirasse contre le danger. Si la loi est approuvée par le conseil d'Etat, adoptée par l'Assemblée,

et s'excusant à l'excès de n'avoir pas été là pour recevoir les arrivants. La jeune femme, aînée de la famille, et que Constantin nous a déjà désignée du nom de Mistress Swibers, prit la parole en ces termes

-TT- « Quel plus charmant accueil, pouvions-nous espérer, Madame, que celui de votre heureux fils nous présentant sa jeune épouse? La délicieuse personne quel charme sympathique on eprouve en la voyant et quel succès attend, dans les salons, cette nouvelle et délicieuse Princesse; de Kratz Elle fera l'admiration de tous, l'envie de beaucoup. Sa beauté Orientale, sa parole réservée, son élégance native, son apparence frêle, sa mélancolie même vous subjuguent. Veuillez agréer mes sincères félicitations, Madame la Maréchale, et'me dire si vous autorisez notre intimité. Je me sens portée à l'aimer comme une soeur, et M. Swibers sera heureux à son retour d'Aouérique, qui doit être prochain, de me trouver une aussi charmante amie. » Mise ainsi au pied du mur devant tous, la Maréchale balbutia quelques mots de simple politesse; prétextant ensuite la nécessité pour elle de se dévouer plus que jamais au Maréchal dont la santé lui causait une incessante préoccupation, elle s'excusa de ne point accueillir ces dames comme elle l'eût désiré la gracieuse Américaine ne comprit pas dans quel sens d'éloignement l'habile femme avait voulu parler.. Plus habile encore, sans s'en douter, elle lui répondit simplement:

Alfred d'Aunay,

je gagerais d'avance que plus d'un conseiller et plus d'un député, parmi ceux qui l'auront votée, n'auront rien do plus pressé que do la violer, pour s'épargner 1 erinfli d'être assaillis, à la première ville où ils è'arrêteraient, par des nuées de quémandeurs déplaces. Et if. le préfet lui-même oserait-il me jurer que, lorsqu'il voyage, il couche exactement ses nom, prénoms et profession sur los livres de toutes les hôtelleries? -'••

»% Un souvenir rétrospectif du Charivari, lugubre, mais original, à propos de cette manie de suicides qui sévit si cruellement à Paris Le plus curieux des. suicidomanes fut, à coup sur, le frère de M. Lefebvre-Deumier. Il publia jadis dans les journaux un avis ainsi conçu

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DE RÉCOMPENSE

A celui qui lui brûlera la cervelle,

Le Temps publie une très curieuse galerie de types et d'originaux russes, traduits de Choubinski. un y apprend qu'il suffisait d'un ordre souverain pour transformer un Apraxine, un Volkonski, un Galitzin en un fou de cour, obligé de venir le matin glousser comme une poule a la porte du cabinet impérial ou de soigner la levrette favorite de la czarine Anne qui se donna souvent ce cruel plaisir ce qui est.plus étrange encore, c'est la vie d'un riche gentilhomme, du dixhuitième siècle, nommé Vasili Vasiliéwitch Golovine.

Le matin, après avoir récité ses matines, il faisait introduire ses principaux domestiques dans sa chambre à coucher alors s'engageait ̃ un étrange dialogue: les valets s'inclinaient jusqu'à terre'et disaient:

« Nous vous saluons, notre maître.» & Je vous salue, » répondait le seigneur; « Mes amis ne sont pas torturés,, ils ne sont pas martyrisés,, ils ne sont pas mis à la'question, ils ne sont pas châtiés. (C'étaient ses mots de tous les 3ours.) Eh bien! mes garçons, tout est-il en ordre, tout est-il prospère chez nous? » A cette question, le majordome, le premier, faisait une profonde révérence et répondait,: « Dans l'église tout est saint, dans la sacristie tout est intact. Dans votre maison de maître, dans les cuisines et dans les iétables, dans la paonerie et dans la gruerie, partout, dans les jardins, dans les étangs do basse-cour et en tous lieux, par la bonté du Sauveur, tout va bien, sous la garde do Dieu, tout prospère, tout est en bon état, » Après le rapport du majordome, le rapport du. sommelier « Dans vos caves seigneuriales, dans vos magasins et vos entrepôts, dans vos hangars et dans vos tourailles, dans. vos pêche^ ries et dans vos oiselleries, dans vos buanderies et dans vos séchoirs, par la grâce do Dieu, tout, notre maître, se trouve dans sa totalité et son intégrité. D'après votre ordre souverain, on a amené sur un cheval pie l'eau fraiche du saint puits de Grigorovo. On l'a versée dans une bouteille de verre, on l'a placée dans un cuveau en bois, on l'a entourée de glace, on a couvert le tout et on à mis une pierre par dessus. » « ̃

Le dîner qui était le principal repas de la, journée avait lieu à midi.

Les mets étaient fixés à sept pour l'ordinaire, mais le nombre des plats se montait à quarante et même plus. Pour chaque mets il y avait un cuisinier spécial, et chacun d'eux, en tablier et en bonnet blancs, apportait luimême son mets. Le service était en étain. Les jours de fête, il était en argent ou. en porcelaine. Après avoir placé les premiers plats, tous les sept cuisiniers ôtaient leurs bonnets, faisaient de profondes révérences et sortaient pour en aller chercher d'autres. Alors apparaissaient douze officiers de bouche vêtus de kaftans rouges en drap cramoisi, avec les cheveux poudrés et de longs fichus blancs sur le cou. Après les mets, on servait le dessert et le maître prenait le chocolat. Le dîner finissait à quatre heures. On ne soupait pas, parce que Vasili- Vasiliéyitch se couchait et dormait jusqu'au matin. Les préparatifs pour le sommeil commençaient par l'ordre de former les volets. A l'intérieur, on lisait une prière à Jésus « Seigneur Jésus-Christ le Fils, notre Dieu, aie pitié de nous! » Amen! » répondaient quelques voix du dehors, et làdessus, cognant violemment, ils fermaient les volets et les fixaient avec des boulons de fer. ̃

Une fois la maison fermée, on mettait les clefs sous le chevet du seigneur, l'on attachait à une table à sept pieds ses sept chats que sept jeunes filles étaient chargées de surveiller. Vasili resté seul avec les chats et leurs gardiennes commençait à discuter avec le démon par qui il se croyait persécuté, et à qui il disait les choses les plus désagréables qu'il pouvait

t Face maudite! éloigne-toi de moi et descends dans le Tartare; éloigne-toi de moi, face maudite, et descends au fond de l'enfer, dans le troisième cercle de l'enfer et au fin fond de ce cercle. Amen amen amen Je te parle à toi, trois fois maudit, trois fois impur, trois fois damné Je te souffle dessus, je, te crache dessus. » Sa malédiction prononcée, VasiliVasiliévitch se levait de son fauteuil'et commençait à marcher à travers la chambre, frappant du maillet ou époussetant avec une plume d'oie, autour de lui et "dans tous les coins, des impuretés imaginaires. Si, par extraordinaire, il trouvait de la poussière quelque part, il ordonnait aussitôt de brûler du benjoin et d'arroser la place avec,de l'eau sainte.

–Ne vous gênez pas pour nous, chère Madame ne serons-nous pas toujours ravies d'êtres reçues par le Prince et la Princesse Constantin.

Puis, sans donner le temps à quelque réponse évasive, Mrs Swibers prit congé de la Maréchale, pétriliée, furieuse de n'avoir pas été comprise, car elle prévoyait ce que pouvait avoir de contraire à ses plans de séquestration, l'intimité de Cléopâtre avec cette famille mondaine. En effet, dès ce moment de nombreuses allées et venues s'échangèrent entre la Villa Lablache et la Riva di Chiaja demeuraient les Warren. Au bout d'une semaine on ne se quittait presque plus, et Mrs Swibers obtenait enfin de la Princesse la promesse d'assister dans leur loge, au spectacle de gala qui, quelques jours plus tard, devait se donner au théâtre royal dé San-Carlo. Ce fut pour contenter Constantin que Cléopâtre consentit à quitter sa retraite elle se présenta donc, le jour venu, au dîner de la Maréchale, dans une, charmante toilette appuyée sur le bras du jeune Prince, dont le visage rayonnait de joie et de fierté. Il comprenait qu'en cet instant il jouait une partie décisive, qu'il forcerait bien samèie e tenir ses promesses, quandil auraitqfficiellementprésenté dans la haute société Cléopâtre comme sa femme. La Maréchale lè; sentait, et, ne pouvant dissimuler sa colère, s'excusa de quitter la table pour aller rejoindre son malade. Le fils devina -la mère, et

De pareilles étrangetés, naturellement, excitaient la curiosité des gens de "sa maison, qui venaient guetter par les fentes ce que faisait le seigneur. Mais des mesures étaient prises pour ce cas les filles do chambre avertissaient par leurs cris, et dos fenêtres d'en haut on arrosait les écouteurs avec de l'eau froide.

«*, Le Temps "trace une silhouette curieuse du vainqueur des carlistes, le ma. réchal Concha, qui, par une coincidence singulière, porte avec ce nom de cigare le titre de marquis de la Havane. De tous les militaires qui dans le monde militaire se font remarquer par des manies militaires, M. le maréchal Emmanuel de La Concha est sans contredit le plus militaire. Après avoir rendu des services très'brillants au parti libéral dans la guerre de Sept-Ans, après avoir pacifié la Catalogue eh 1848, poursuivi Prim en 186C, il a tout à coupçesse de figurer dans l'armée active. Son occupation principale depuis cette est l'agriculture mais. il cultive les champs avec des procédés fort excentriques. Ses ouvriers sont organisés en compagnies et en escouades, pourvus du nombre réglementaire d'officiers, de sergents et de caporaux. Dans les grands domaines qu'il administre, tout se fait au son des tambours et des clairons.

Les moissonneurs y exécutont des monve« ments stratégiques et on n'y laboure que'sui-"vant les règles d'une tactique spéciale, sous l'empire d'un code militaire, le plus rigoureux qui se. puisse rêver.. Sa maison est une caserne, ou plutôt un quartier général mi milieu d'un camp. Tout ce qui n'est, pas soldatesque déplaît à ce vieux brave, qui du reste,; je m'empresse do le dire, passe pour un des généraux les plus instruits, les plus clairvoyants, les plus actifs et les plus énergiques; de l'Espagne cpntemporaine.

.V On n'a pas oublié que le: marquis id'Ourches avait laissé par testament une isomme de 20,000 francs à qui trouverait7 un moyen de constater la mort et d'écarter ainsi le cauchemar qui trouble, tant de gens être enterré vivant. Le docteur Veyne avait soumis à l'A-' cadémie de médecine un mémoire dont il n'a pas été fait mention et qui pourtant ollre une solution du problème, solution qui me semble naturelle, à moi ;:i profane, mais sur laquelle je n'insiste pas autrement, vu ma parfaite incompé* tence.

` Le moyen du docteur Veyne est celuici ouvrir une artère à l'individu réfuté mort. Si l'artère est vide, la circulation du sang n'existe plus.; la mort est. réelle. Si l'artère n'est pas vide, la circulation persiste; la mort n'est qu'apparente. :̃'̃

M. Veyne cite plusieurs cas où il a ap-" pliqué sa méthode, qui n'est d'ailleurs que l'épreuve ultime, et, pour ainsi dire, la contre-épreuve des -autres modes de constatation de décès.– p. si,

Nous rappelons à nos lecteurs que les idëmandes d'abonnement et les envois1 d'argent doivent être faits uniquement au nom de M. de Villemessant, rédacteur en chef et administrateur du Figaro. Injustices et Abus VIN AU MTItE .•!•̃̃•̃•-

Nous connaissons quelqu'un qui a une Çâve, dans. laquelle il y a assez habituellement du vin. 1 ̃' Mais il arrive quelquefois que la personne, dont nous parlons, ayant négligé derenouveler en temps-utile sa commande à la maison qui le fournit d'ordinaire, la cave se trouve tout-a-coup vide.

Alors, cette personne, en attendant plus ample provision, fait venir, de la maison de détail la plus voisine, un certain nombre de litres de vin. Les trois quarts des ménages de Paris'ne se fournissent même pas autrement; ̃ ̃

Or, ces litres, qui sont vendus comme contenant la quantité désignée sous cette dénomination, ç'est-à-dirë cent centilitres, ne contiennent en réalité que 95, 90 et même' 85 centilitres.

Pour peu qu'il se débite ainsi à Paris journellement une centaine de mille litres, il en résulte évidemment pour le public une perte énorme, et, pour les marchands, au contraire, un gain correspondant, mais parfaitement illicite. ,-̃ Comment se fait-il que la bonne foi publique ne soit pas mieux protégée?

Car 11 est a peu près impossible au consommateur de s'assurer qu'on no le trompe pas l.: Le plus grand nombre ne s'imagine point qu'on le trompe.

Quant à ceux qui seraient tentés de vérifier, quel moyen en auraient-ils ? -̃̃ Ce n'est qu'après avoir consommé que l'on peut s'apercevoir de la tromperie, et il net reste alors plus qu'à faire un procès.

Des procès on n'en a bien toujours que trop

L'administration des poids et mesures, qui exige du marchand de vin, vendant au comptoir, des mesures .exactes, ne devrait-elle. pas exiger aussi que le vin à emporter fût livra dans dos bouteilles moins fallacieuses? Pourquoi ne reviendrait-on pas, en un mot, au système du litre vérifié ?

Nous savons qu'on ne peut arriver* par ce moyen, une exactitude absolue*

Mais il nous semble aussi que mieux vau- e drait encore une exactitude relative que la liberté de tromper laissée aujourd'hui au mar- chand avec une si complète latitude. Emile Faure..

pour la première fois, ne voulant point lui céder, conduisit sa jeune femme embrasser le vieillard avant de se rendre au théâtre.

̃« Quelle jolie petite Princesse Kratz, murmura le malade voyez-les donc, chère amie, ils me rappellent notre. eunesse Allez, mes enfants, jouissez de la vie nous avons eu notre temps, c'est le vôtre maintenant et votre joie sera désormais le rayon lumineux qui éclai-

rera nos vieux jours..»:

Puis, les baisant au front ilsemblabénir leurs plaisirs comme leur bonheur. Constantin s'approcha respectueusement de sa mère et porta à ses lèvres la main qu'elle lui abandonnait avec distraction tous deuxpréyoyaientqu'une lutte sourde s'était engagée, dont l'éclat serait prochain la Maréchale répondit à peine à l'aimable sourire que la jeune femme lui adressa en quittant l'appartement. Jacques ROZIER.

(La suite à demain.)

Nous rappelons â nos lecteurs que le pria? d'abonnement au Figaro est, pour les départements de 16 fr. 50 pour trois mois, 33 fr. pour siw mois, et @§ fr. pow un an.


INFORMATIONS

Les nouvelles arrivées hier d'Espagne ont causé une très grande émotion dans la colonie espagnole de Paris.

Tandis que deux grands seigneurs bien connus par leur fidélité inaltérable à Don Carlos, contremandaient de grands dîners qu'ils devaient donner hier, quelques autres espagnols ont illuminé avec des lanternes de couleur, à lettres et formant ce nom Bilbao.

Cette manifestation a, du reste, laissé parfaitement indifférente la foule des promeneurs.

Toujours grande affluence aristocratique au palais du Corps législatif, à l'exposition des Alsaciens-Lorrains.

Nous avons aperçu hier MM. le prince Troubetzkoï, le duc de Trévise, Maurice Richard, Schneider fils, de Moltke, ambassadeur de Danemark Feuillet de Conches, le marquis et la marquise de Montëbello, le comte d'Harcourt, le

général Fleury, le vicomte de Castellane,

général FIeury, le vicomte de Gastellane,

Mme la princesse de Metternich, Mme la duchesse de Castries, etc.

Hier, a eu lieu, à midi, en l'église Sainte-Clotilde, le mariage de M. le comte de Montebello avec Mlle de Mieulle.

Parmi les assistants, citons Mme la maréchale Canrobert, M. le duc de Montebello, M. le duc de Fitz-Jarnes, M. le duc Des Cars, M. le comte de Verneuil et Mme la marquise de Luce.

Hier matin a onze heures a commencé au Palais des Beaux-Arts, l'exposition des œuvres de feu Prud'hon.

Cette exposition se fait au bénéfice de sa fille,-dont le Figaro a le premier signalé au monde artistique la courageuse infortune. Elle durera jusqu'au 4 juillet. Mme la maréchale de Mac-Mahon est allée hier à deux heures, avec deux au-' tres dames, visiter les réservoirs de la Dhuys, à Ménilmontant.

M. le préfet de la Seine et M. le directeur général des eaux de Paris l'ont accompagnée dans cette visite.

A trois heures et demie, la maréchale s'est dirigée vers les buttes Chaumont, où elle a tait une longue promenade, puis elle a pris la rue Lafayette pour rentrer à l'Elysée.

Plusieurs journaux persistent à annon- cer que le ministre de la guerre s'oc- cupe de créer une nouvelle dignité pour les hauts grades militaires une situation entre les commandants de corps d'armée et les maréchaux de France. Nous pouvons assurée qu'aucun projet de cette nature n'est en ce moment à l'étude des commissions et autorités compétentes.

Nous avons reçu .tellement de lettres à l'occasion de. la distribution, annoncée par nous, de vêtements gratuits de première Communion, faite par les directeurs de la Maison de la rue du Pont-Neuf,. que. nous avons voulu aller nous-mêmes remettre ces lettres à ces messieurs. Ils en ont, profité pour nous montrer leur établissement éclairé a giorno.- Les magasins comprennent quatre immeubles annexés successivement à la maison par suite de l'extension des afl'aires. Comme nous nous présentions par la grande entrée, au n° 4 de la rue du Pont-Neuf, nous avons d'abord •visité les magasins où la maison a été fondée.

L'aménagement est parfait. Une galerie à trois étages vous fait successivement passer on revue les vêtements d'enfant, les chaussures, la bonneterie, la lingerie, la chapellerie, etc. Tout ceja dans des vitrines spéciales, avec des combinaisons de glaces d-un effet surprenant.

Une seconde galerie conduit jusqu'au n° 4 bis où se trouve un immense rayon de vêtements d'un côté, les vêtements sur mesure et de l'autre, ceux tout confectionnés. A côté des costumes rivalisant avec les plus belles productions des tailleurs du boulevard, on trouve des habillements- complets pantalon, gilet et, veste, du prix total de y fr. 75 Cela se fait à Lille, où la maison a des ateliers spéciaux de confection, de même qu'elle fabrique elle-même à-.Elbeuf, Roubaix, Sedan, Lille et Amiens, les étoffes de,- toute sorte qu'elle emploie. P. Il'

Rien qu'à Paris i 'elle e occupe six cents ouvriers et trois cents ouvrières. Soixante cabinets sont consacrés à l'essayage, et un atelier spécial de pompe- (terme consacré) est en permanence pour l'ajustement instantané des habits choisis.

Du n° 4 bis, on passe au na 6, aumilieu de galeries ou sont accumulées des montagnes de vêtements. Il y a les costumes militaires, les costumes ecclésiastiques, les tenues d'administration, les livrées, etc. Enfin, on arrive aux magasins qui font :1e coin de ,1a rue Boucher, spécialement consacrés aux vêtements de travail, blouses, cottes, gilets de limona?diers et de forts de la halle, etc., dont on' voit des spécimens sur les mannequins très réussis de la porte du 6. La il faut forcément traverser la rue. Pour s'agrandir la maison a acheté le

n°8.

Nous sommes, sorti de là abasourdi, et, pendant la nuit, nous avons rêvé que tout Paris allait se faire habiller à la Maison de la rue du: Pont-Neuf, et que, tout Paris habillé, il restait encore des vêtements pour la province.

Une tentative d'assassinat a'été commise hier par une femme sur la personne de son mari, avec un raffinement de férocité tout à fait particulier.

La coupable est une femme Guidon, bien connue de tous les enfants que leurs parents ont l'habitude de mener au Jardin des Plantes. C'est en effet la marchande de gâteaux qui se tenait à l'extrémité du pont d'Austerlitz, offrant des chaussons aux pommes pour les bipèdes, et du pain de seigle pour les quadrupèdes.

La femme Guidon vivait en mauvaise intelligence avec son mari, et de fréquentes discussions s'élevaient entre eux.

Hier matin, il en eut une plus violent que les autres, et Guidon partit en jurant.

Sa femme exaspérée le vit à peine les talons tournés qu'elle ramassa une grosse pierre, la noua dans le coin de son mouchoir, posa le tout à côté d'elle et attendit.

Au bout d'une demi-heure, Guidon revint. Aussitôt qu'il fut arrivé près de la boutique en plein vent de sa femme,

̃' ̃

celle-ci, passant derrière lui, lui asséna sur le crâne un terrible coup de sa pierre.

Guidon tomba comme un boeuf assommé, sans mouvement. La femme Guidon prit la fuite. Tandis qu'on relevait la: victime, dont le sang coulait à flots sur les pains de seigle et les chaussons aux pommes de la petite boutique culbutée, on s'emparait de la femme Guidon. La blessure du mari est des plus graves, et il est probable qu'il n'en réchappera pas.

Voici des renseignements sur la mort de cette jolie filla qui s'appelait Virginie Peltzer,et que j'ai vue avant-hier à la Morgue.

C'est jeudi dernier, a midi, que Virginie Peltzer a disparu dé son domicile. Ses parents, la croyant à son travail, ne se sont inquiétés que fort tard de sa disparition.

Le lendemain, fous de désespoir, ils se sont mis à battre tout le pays, et n'ont rien découvert qu'une cordelette en fouet, tachée de quelques gouttes de sang, au bord de l'eau.

-Dieu! s'est écriée la mère. On a étranglé ma fille avec cela

Cette sinistre hypothèse est malheureusement très vraisemblable, car des traces de strangulation ont été trouvées autour du cou de la morte, comme on s'en souvient.

Maintenant, qui a commis le crime ? `t Nous avions espéré avoir aujourd'hui des indices certains à ce sujet.. Malheureusement, personne ne sait rien, et nous voilà forcé d'attendre que l'enquête commencée ait produit un résultat. Une bonne histoire

Après un assez copieux déjeuner à Bercy, un M: Léon Boiron, étudiant en médecine, âgé de quarante-six ans, et un M. Emile Bernard, élève en chimie, âgé de vingt-quatre ans, festonnaient hier le long du quai et discutaient violemment sur les'forces motrices. A l'appui d'une assertion plus que fantaisiste sur la "natation, Bernard voulut convaincre son ami et s'élança tout-à-coup dansla Seine. Boiron, plein d'expérience en sa qualité d'étudiant de 27° année, resta prudemment sur la berge et fit voler un marinier au secours de son camarade, d'ailleurs excellent nageur. Au sortir de l'eau, Bernard fut emmené rue de Charolais, 29, devant M. Férdinand Marcadier, commissaire de police du quartier de Bercy. Boiron, très ému et très exalté, déclara que Bernard avait eu mille fois raison dans sa démonstration et qu'il ne le quitterait pas. Bernard d'autre part, tout en grelottant, affirma que Boiron était un grand physicien et qu'il ne fallait pas le séparer de lui.

En face de ,cette situation, renouvelée d'Oreste et de Pylade, M. Marcadier fit conduire les deux étudiants à l'infirmerie du dépôt de la préfecture de police et demanda pour eux un examen médical. Reconnus non aliénés, ils ont été immédiatement relaxés.

Voulez-vous connaître un illusionné? i Je n'en ai jamais vu un plus completque le sieur Massignet, domicilié 90, rue .de Courcelles. Hier, il se présentait blême, tremblant, affairé, chez le commissaire de police de son quartier.

M. le commissaire, lui disait-ïl,auvez-moi. Je sais d'une façon certaine que des misérables, aidés d'un notaire, vont me voler ce soir. Le notaire doit abuser de moi pour me faire signer une procuration désastreuse. Vous comprenez, i'ar

cinq millions cela fait envie à bien des gens. Je compte sur vous.

Dès les premiers mots, le magistrat savait a. qui il avait affaire. C

Il invita. Massignet à lui montrer ses papiers et'ses poches.

Le pauvre fou n'avait pas huit cents francs de rente son porte-monnaie, contenait dix-sept sous.

Massignet est au j ourd'hu à à l'infirmerie de la Préfecture de police. ï

Je sais bien que vous allez m'accuser de faire de la fantaisie. Je vous juré pourtant que les vers ci-dessous ne sont pas de moi, et ont bien été trouvés dans les papiers d'un jeune homme qui, dans un instant de désespoir, a tenté, il y a trois jours, de s'asphyxier, 27, passage du Rocher. Voici le morceau. Ceci est mon testament.

Trois peignoirs, quatre caleçons,

Six chemises, quinze chaussettes,

Quatorze nappes, vingt torchons, -̃̃

Quatre douzaines de serviettes

Dix draps de lit et deux layettes,

Vingt mouchoirs dont six à façons,

Vingt-quatre' faux>cols, onze têtes

D'oreillers brodés à festons

Idem, trois gilets de flanelle;

Quatre jupons de filoselle,

6 Souvenirs d'une belle enfant

Qui m'a d'une vie hasardeuse ̃' Dégoûté! Je meurs on léguant'.

Tout ce linge à ma blanchisseuse.

L'auteur de cette invraisemblable poésie se nomme Albert Mousquet.. Il est à l'heure qu'il est complètement hors de danger. ,•̃*•̃ Nos confrères 'nous accusent parfois d'être grincheux, et do relever sans-pitié les fausses nouvelles des autres journaux. La preuve qu'ils nous calomnient, c'est que nous aurions aujourd'hui une magnilique occasion de jeter des cris de hibou et ane nous ne le faisons pas. Un journal d'hier matin, bien renseigné d'ordinaire, a publié une nouvelle des plus intéressantes, ma foi, dans laquelle il était question d'un nouveau Markariantz, arrêté sous l'inculpation de monumentales escroqueries. Notre confrère ajoutait même ce détail croustillant que le prévenu s'était constitué, dans une villa d'Enghien, un véritable petit sérail, composé de dix-sept sultanes d'occasion.

Très contrarié de n'avoir pas eu la primeur de cette nouvelle, nous avons passé notre journée à courir pour nous procurer au moins quelques renseignements inédits. Nous avons même été à Enghien. v

Or, informations prises, ni le commissaire de police du quartier, ni le commissaire de police d'Enghien^ ni aucun des commissaires de police aux délégations judiciaires, ni le directeur du Grand-Hôtel où l'on disait que demeurait'le prévenu, ni aucun des concierges de la rue Tronchet où le nouveau Markariantz était censé avoir ses bureaux, ne savent ce que cela veut dire.

Franchement, il est bien peu amusant de perdre ainsi une journée entière en démarches inutiles, et l'on voit que nous

aurions le droit dé nous fâcher, autant que notre confrère se fâchera sans doute contre le mystificateur auquel il nt>us paraît avoir eu affaire.

La grève des tailleurs produit son effet. De tous côtés on trouve de petites affiches demandant des couturières, des -ajusteurs, des coupeurs. Nous en avons même vu hier une ainsi conçue ON DEMANDE DES- POCHAIIDS.

Nous nous sommes informé. Il s'agit •de ceux qui s'occupent spécialement des poches.

Fort bien!

Gaston Vassy.

«

JAHDIN D'ACCLIMATATION

Lès Concerts ont lieu les Jeudis et Dimanches, ̃ 3 heures, depuis le jour de Pâques, 5 avril.

-'̃>̃'̃

i" L'abondance des matières nous force à suspendre pour deux ou trois jours la publication des Mémoires d'im Journaliste, de M. H. de Villemessant.

'̃̃

LA BOURSE

Marché très animé, mais en réaction sur les cours de samedi

Les gelées de ces derniers jours atténuent la confiance qu'on avait déjà en une récolte exceptionnellement bonne; les -ordres d'achat dit comptant se sont momentanément ralentis; les avis des places étrangères sont moins favorables enfin il y a des bénéfices réaliser pour les spéculateurs à la hausse, ce qui produit un peu plus d'offres que de demandes. On se préoccupe aussi du rendement des ̃impôts. Il n'y a aucune déception sur les contributions directes; les douzièmes échus au 31 mars représentaient 110, 199, 800 fr., les rentrées ont atteint 115, 736"; 200 francs. Mais sur les revenus indirects il ya,.par rapport aux prévisions, un déficit de 1,054,000. Les recouvrements du premier trimestre de '1874 auraient dû atteindre 442,344,000 francs, 'ils no se sont élevés qu'à 441,290,000 francs. Cet écart est sans importance sérieuse, et il est permis d'espérer qu'avec les impôts complémentaires dont la votation sera soumise à la rentrée de la Chambre, le budget de l'année ne laissera aucun déficit.

Le 3/0 a clôturé à 59 85 le 5 0/0 a 94 77 1/2. Les primes dont cinquante centimes valent 95 30 celles dont vingt-:cinq centimes 'se paient 95 50.

Un peu do ralentissement sur les opérations des Recettes générales leur solde ressort par l'achat de 3,000 fr. de rentes 3 0/0 et do 18,000 fr. de rentes 5 ff/0.

Les obligations de la Ville de Paris conservent leurs cours, et donnent lieu à des transactions suivies les petites coupures de l'emprunt 1871 conservent la faveur du public et se maintiennent avec fermeté à 67 50. D'après le rapport lu à la dernière assemblée générale du Crédit foncier, il est évident que la situation de cet établissement de crédit est excellente. Les opérations hypothécaires tendent à se développer la reprise des aflaires et la hausse des cours des obligations sont favorahles à cet établissement. Les obligations communales départementales sont

a 268 75 les foncières 4 0[0, à 455, et les

communales 3 0{0, à 358 75.

Rappelons à nos lecteurs que \a,Banque. parisienne délivre ces titres, d'une solidité irtcontestable.

A part quelques mouvements sur laBanque de. Paris et sur la Banque Franco-Autrichienne-hongroise, les actions des autres institutions do crédit sont abandonnées do la spéculation'.

Pas de changement sur les actions des grandes compagnies do chemins de fer. Le cours des obligations offre quelques va-

riations.

Nous laissons les actions du Canal de Suez à 383 75.

M. deLesseps na-pu obtenir, pour le moment, qu'il fût apporté le moindre adoucissement à la décision de la commission internationale.

Une recette de 28 millions n'en 'est pas moins assurée, ce qui permet déjà de répartir 5 0/0 aux actionnaires, après acquittement de toutes les charges et amortissement régulier de toutes les dettes. Mais, dans notre conviction, le dernier mot de cet étrange différend n'est pas dit une spoliation aussi criante ne saurait se réaliser, et nous croyons, un arrangement. Les questions relatives à l'indemnité qui doit être accordée aux sauveteurs du paquebot l'Amérique, ne sont pas encore résolues. Toutefois ce paquebot, si heureusement sauvé est arrivé au Havre.

Les actions sont demandées à 222 50. Beaucoup de transactions et de mouvomentt sur les fonds étrangers; la spéculation se porte principalement sur ces valeurs. Le 50/0 turc a atteint le cours de 45 fr., poussé par un syndicat. Ce fonds d'État est susceptible d'une hausse plus marquée toutefois nous croyons devoir engager notre clientèle à rester sur la réserve, à no pas faire. d'achats, jusqu'à la conclusion possible, probable même, mais non encore accomplie, d'une combinaison financière, mettant les finances ottomanes à l'abri de la crise grave dont notre place a tant souffert.

On réaçtionne sur le Péruvien après une hausse torrentielle. Nous n'avons pas été dans le secret des dieux qui ont exécuté cette ascension sans précédents, et nous lo regrettons, car nous n aurions pas manqué do mettre nos lecteurs en mesure de profiter du mouvement, Nous avons conseillé l'abstention, nous la préconisons encore.

L'Italien est moins bien tenu; on est -allé, nous semble-t-il, bien vite et bien loin dans le sens de,la hausse.

Les obligations égyptiennes -1873 sont demandées à 346 25.

Nous avons exposé hier, dans son ensem1-' blé, l'affaire des chemins de la Vendée. Cette compagnie, par le développement et l'importance de son réseau, apris rang, avec la compagnie des Charentes, parmi les grandes lignes de chemins de fer français on peut désormais parler des 8 et non plus des 6 grandes compagnies.

Une émission de 36,000 obligations de la Vendée aura lieu ces jours-ci, dans des conditions qui méritent bon accueil:

La Banque parisienne vient do s'intéresser

à cette opération financière, et nous apporterons à sa réussite un concours convaincu, un appui sans réserves.

Louis Ouvrart.

Reportage financier.

LoNDnEs. Le marché est très ferme. II se traite de nombreuses affaires sur le 5 0/0 français et sur le Turc. L'or est abondant. Escompte hors Banque 3 5/8 à 3 1/2 (F/0. 5 0/0 français, parité sur Paris, 94 87.

Vienne. Nouvelles meilleures pour l'avenir de la récolte. Des pluies chaudes ont été constatées dans la- partie orientale de l'empire. Dans la dernière séance du Parlement Hongrois, le ministre des finances s'est prononcé contre le projet de fonder une banque nationale hongroise. On prétend que la création d'une Banque nationale à Constantinople est imminente. On désigne mémo le personnage appelé à administrer cette institution, ce serait un des directeurs de la Banque (tustro-ottomane.

Berlin. Peu d'affaires bourse calme. ̃ 5 0/0 -français parité sur Paris, 94 70. Deux spë- culateurs n'ont pas payé leurs différences à la dernière liquidation.

Belgrade. Le gouvernement serbe va. réformer son système monétaire et prendra pour base du nouveau système la convention de Paris du 23 décembre 18(55.

Washington. La dette publique a été diminués de 2,965,000 dollars pendant le mois d'avril. L'encaisse du Trésor s'élève à 90,301,000 dollars en or et à 5,254,000 dollars en papier-monnaie. Derniers cours de Lyon, 5 0/0 94 !)î Marseille, t~ 94 97

? Bordeaux^ 95 02

PETITE BOURSE DU SOIR, minuit. 5 0/0 94 80. Turc, 44 80. –Extérieure, 20 1/2 0/0. L. O.

LA COMBINAISON

DU FIGARO ET DE LA PRESSE Les abonnes du Figaro qui voudront recevoir la Presse auront à nous payer

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̃ Une cjuinzaine.. 1 40 Une quinzaine.. 1 65 Un mois 2 75 Un mois 3 25 Trois mois. 7 » Trois mois. 9 50 Six mois. 14 » Six mois.. é 19 » Un an. 26 » Uj an, 36 »

Ceux qui ne sont abonnés ni au Figaro ni à la Presse, et qui voudront jouir de la nouvelle combinaison, c'est-à-dire recevoir les deux journaux, le Figaro le matin, et la Presse avant six heures du soir, auront à payer

PARIS DÉPARTEMENTS

̃ • fr. c. -̃̃ 'fr. c. Un mois 7 50 Un mois 9 50 Trois mois. 21 » Trois mois. 26 » Six mois. 42 » Six mois 52 » Un an. 82 » Un an. 102 »

La Presse sera distribuée à Paris, au plus tard, à sept heures du soir, et dans les départements, à la même heure que tous les journaux du soir.

Adresser les mandats à l'ordre de M. H. de Villemessant, .26-, rue Drouot.

Sport

STEEPLE-CHASES DE LA MARCHE.

La réunion s'est passée tout à fait en famille. Comme le temps n'avait rien d'engageant, au contraire, les sporstmén sérieux étaient en très petit nombre. MM. le- baron Finot (sans chevaux), le comte d'Evry, le comte de Saint-Sauveur, A. Blount, A. et G, de Borda, lebaronde Rochetaillée, le comte de Noailles, A. et R. Hennessy, voilà ce que j'ai rencontré de plus marquant dans les prés en fleurs de la Marche.

On a commencé la journée par quelques paris sur le Derby Orléans, Premier-Mai et Novateur ont été pris ensemble à égalité.

Prix de Franc-Picard.– Montant: 1,250 francs, 300 francs au second.

Amadou, par Coriipiègne et Jeanne-d'Arc, 68 kil. au comte d'Evry (Dickinson) 1 Fleuriste, 67 kil. 112, au duc de Hamiltpn (Page) 2 2 Grimace, 58 kil, à Briggs(Stamford), tombée au potagor.

Betting égalité Fleuriste, 6/4 Amadou, 5/1 Grimace.

Gagné de dix longueurs.

Prix DE Vaucressoij. Montant 1,025 fr. Turquoise, par Monarque et Stradella, 68 kil. 1/2, à M. Moore Ramsey (Diggles) i Mademoiselle-Tata,63k.l/2, à Page(Page) 2 Cap-Horn., Popsy et Sauterelle, dérobés. Betting égalité Turquoise, 6/4 Mademoisolle-Tata, 4/1 Cap-Horn.

Gagné de deux longueurs.

Prix du Parc. Montant, 1,650 fr..

Contrebande, par Monarque et Conquête, 63 Kil. 1/2, à M. Maurico Walter (Casidy) 1 Mademoiselle-de-Cabourg, 66 kil. 1/2, au duc de Hamilton (Page) 2 Non placés': Mayou, Mistress-Fenton et Double-Event.

Bettins 6/4 Mademoiselle-de-Caboure

(5/4 Contrebande, 4/1 Mayou, 5/1 Double-Event. Gagné de trois longueurs.

A l'ouverture de la boîte aux réclamations, la figure du clerk ofthe course1 s'est épanouie en voyant deux bulletins, dont l'un de 3,775 conservait Contrebande àspn propriétaire, et l'autre de 5,000, plus le montant du prix, faisait passer Mademoiselle-de-Cabourg entre les mains du comte d'Evry. Cette dernière réclamation contrariait visiblement de nombreux mandataires du duc de Hamilton, absent, qui ne s'y attendaient pas.

Prix de Jardy Montant 1,175.

Amadou (déjà nommée),>72 kil., au comte d'Evry, (Dickinson). 1 La Risle, 70 kil., an comte de SaintSauveur, (Thorpe). 2 Néron, 60 kil., a M. Audy. (G. Quinton). 3 Non placés Cap-Horn, Mobile et Turquoise.

Betting 5/4 pour La Risle, 2/1 Mobile,- 3/1 Amadou.

Gagné d'une longueur.1

Casidy était dans la jubilation ,de son cœur-»-

Trois prix lestement enlevés par deux ju-

ments confiées à ses soins il y avait longtemps qu'il ne s'était trouvé à.pareille fête. Robert Milton.

»

NOUVELLE MÉTHODE DE CHANT L'enseignement du chant est pratiqué en France par une quantité innombrable ?de.pro^ fesseurs qui tous appliquent des méthodes différentes. Ceux-ci tiennent "pour les procédés italiens, ceux là optent pour l'ecole française, d'autres pour leurs théories perr sonnelles. Très peu ont songé à demander à tous les enseignements connus ce qu'ils ont de bon: moins encore ont la connaissance anatomique des organes vocaux, et, partant, ne peuvent raisonner de l'émission du son • avec l'autorité do la science mariée à l'expérience de l'artiste.

Dans cet état de confusion, singulier au point que l'on s'étonne de voir surgir de belles voix de ces tâtonnements, une méthode nouvelle vient de paraître, signée d'un nom aimé du public, –'d'un nom qui est à'lui seul une garantie de par la réputation de bon aloi qu'il s'est acquise. Nous voulons parler de la méthode de M. Jules Lefort, qu'on pourrait' appeler aussi méthode de prononciation, car elle enseigne au chanteur ou à la cantatrice à être intelligibles en même temps que mélodieux. Nous regrettons de ne pouvoir donner ici des extraits de ce travail remarquable, mené avec un bon sens et une habileté si bien gradués que la voix de l'élève ignorante et indécise à la première page se trouve à la dernière, en possession d'une sûreté pré^cieuse et d'une expérience dévolue jusqu'ici par le temps seul.

> .Nos lecteurs verraient par un simple aperçu de ses leçons lucides et savantes, que l'auteur' a résumé là les études et les observations de toute sa vie. Nous sommes donc forcés de les renvoyer à l'éditeur Lemoine, qui a eu l'heureuse idée de s'approprier le débit de cet ouvrage* qu'on pourrait appeler la bible du- chanteur » tant il renferme de vérités inconnues et de bons enseignements.

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«

COURRIER DES THEATRES Ce soir, clôture de la saison italienne. On donne le Barbier et le dernier acte du Roméo et Juliette de Vaccaï.

Cette fois, c'est sérieux. M. Faure a fini de rentrer à l'Opéra. Il a tellement fini d'y rentrer qu'il en va sortir/Demain mercredi, sa derniere représentation aura lieu dans Don Juan. Puis, en route pour Londres oit il fera sa rentrée. Vous le voyez, pas moyen de sortir. de là. Il rentre, il sort. C'est le M. Benoiton du théâtre.

Hier, trois heures sonnaient au beffroi du passage des Panoramas, lorsque Mlle Zulma Bouffar quittait d'un pas alerte le cabinet de M. Bertrand. La poche de la robe de l'actrice était légèrement gonflée par un papier bien et dûment timbré; le papier était enroulé et maintenu par une faveur cette faveur était rose.

Quel était ce papier ?.

Quelle était cette faveur?.

Le papier?. c'était un engagement brillant qui attachait Mlle Bouffar au théâtre des Variétés pour y créer le rôle du prince de Conti dansles Prés Saint-Gervais de MM. Sardou et Lecocq. •

La faveur?. elle venait de Mlle Zulma qui en faisait une énorme à M. Bertrand, en lui donnant la préférence sur les superbes propositions qu'on lui adressait d'autre part. La Renaissance, qui annonce les dernières représentations des Bibelots du diable, va bientôt nous donner une réduction Colas de la ~elle a1c Bois Donnant.

On peut se demander pourquoi les autours ont entrepris cette édition minuscule ? Sans se faire l'avocat à outrance de la tentative de MM. Litolff, Clairville e| Busnach, il n'est pas défendu d'exposer les motifs qui les ont guidés. D'abord, ils possédaient une exécution toute prête; ils qu'un choix à faire des morceaux à succès de la partition do Litolff artistes, chœurs, musique, tout se pouvait transporter rapideriiënt, et sans frais, du Châtelet à la Renaissance, et pe*qui n'eût été à dédaigner en aucun temps devenait précieux aux approches de la belle saison, alors que l'on n'a sous la main ni poëme nouveau ni partition. de valeur, au-

teUrs et compositeurs se refusant généralement à faire braver à leurs ceuvrçs non jouées encore l'effet désastreux des premiers soleils.

;Ji:

« C'était donc, dit M. Hostein, dans son feuilleton du Constitutionnel, une bonne fortune pour la Renaissance de pouvoir terminer la campagne avec les reliefs du festin, lyriqpè que Litolff et Clair ville avaient servi au Ciifitelet. Il s'agissait seulement d'avoir l'art de bien accommoder, non pas les restes d'un repas, mais bien le repas lui-même, puisqu'on Pavait à peine goûté. On s'est mis bravement à la besogne, après avoir, au préalable, soifneusement relevé les écùeils que l'éprouve u Châtelet avait signalés. Ainsi on s'est atta- ché à faire court ce qui avait paru long, clair ce qui semblait obscui1, léger ce qui était lourd; enfin on a converti en une folio amusante un libretto sérieux d'opéra. » Cette transformation s'est-elle heureusement accomplie? On en jugera bientôt. Ce que l'on croit entrevoir dès à présent pendant les répétitions et sans entonner, bien entendu, à l'avance le moindre chant de victoire, c'est que ïes Deux Diablesses viennent en la. manière d'une opérette conforme au genre que la. Jolie Parfumeuse a brillamment inauguré à la Renaissance, et dont ce théâtre n'a pas l'intention de se départir.

Quant à la reprise de Gentil-Bernard qui va avoir' lieu ces jours-ci à ce théâtre, elle n'est motivée que par un bénéfice auquel Mlle Scriwaneck, de passage à Paris, a bien voulu donner son concours artistique. Hittemans, l'ancien comique des Variétés, aurait été oblige "de quitter Saint-Pétersbourg pour aller se guérir dans son pays Bruxelles d'une dangereuse maladie d'intestins qu'il a -attrapée là-bas par suite des grands froids. Voulez-vous savoir quelle est l'actrice de Paris qui a gagné dimanche le plus d'argent? s Je ne parle pas-des appointements: V .C'est Mlle Clotilde Colas.

La sœur de Stella s'est éprise d'uné passion folle pour les courses. Elle ne manque pas une réunion du bois do Boulogne, et je ne serais pas étonné que, malgré le froid et les giboulées d'hier, elle ,fût allée jusqu'à la Marche.

Donc, avant-hier, Clotilde Colas a eu une veine insensée elle a, comme dit Robert Milton, touché le gagnant des cinq courses, et le produit de ses heureux paris se monte bel et bien à 1,200 francs.

Fidélio, Mignonnette, Novateur, Boïard et Belle-Mimi, pris par elle à différentes cotes, ont fait tomber dans sa petite main douze billets signés Soleil. ̃̃

Il fallait voir le rayonnement de sa joie!

"•'

Près d'elle, la sérieuse Gabrielle Gravier et l'imposante Angèle, qui fait Vénus dans Orphée aux enfers, enviaient sa chance. Mais celles-ci sont des femmes prudentes les choses aléatoires ne les tentent pas, elles n'aiment que les jeux dont on peut dire qu'à tous les coups l'on gagne. Vous ne les feriez- pas risquer vingt-deux francs dans la certitude que ça leur rapportera une jolie pièce de cent sous. .̃̃!

Clotilde Colas est plus brave, et les événe- ments ont pour cette fois récompensé son audace. Si la veine lui reste fidèle, la" petite pen- sionnaire de M. Duquesnel ne parle de rien moins que d'acheter une maison à Trouville et d'inviter tous ses camarades de l'Odéon à venir passer la belle saison chez elle. Jeunes artistes de l'Odéon, ne vous bercez pas trop de cette flatteuse espérance comme la femme, la veine est changeante. j Jules PrifteU

La Soirée Théâtrale Je m'apprêtais à flâner ce soir à travers les théâtres sans espérer en rapporter grand chose, quand je reçus une lettre par laquelle on'm'invitait à venir assister à la première représentation du Tournesol, comédie en un acte, de M. Edmond Renoir, qui se donnait dans la Salle des Familles, faubourg SaintHonoré, cite du Retiro.

La salle des Familles! Cela laisse entrevoir l'avènement du théâtre moral tant vanté par M. Paul Féval; on se figure aussitôt une réunion de jeunes filles, de bonnes mamans faisant de la tapisserie, de papas obèses, qui s'endorment en écoutant le Bon père de Berquin.,

Et, en effet, les abords du théâtre dirigé par M. Alexandre Lemoine, vous confirment dans cette opinion. On ne peut rien rêver de plus tranquille que la cite du Retiro bien digne de son nom. Un tapissier, un établissement de bains, un hôtel l'hôtel des familles Voilà l'entourage de la salle de spectacle, de conférences et do concerts. On entre. Un chat, qui fait son ronron sur le contrôle,, se réveille en sursaut et se réfugie sur l'ép*aulo du contrôleur. L'ouvreuse est assise près d'une petite table sur laquelle se trouvent des flacons d'orgeat, de sirop de groseille, des macarons et des biscuits. Tout cela paraît do plus en plus patriarcal. Hélas 1 l'illusion a été courte.

La salle est charmante, bien aménagée, gar. ment décorée et confortablement installée. Mais rien ne, paraît indiquer qu'il y a là plus de familles qu'ailleurs. J y vois quelques critiques Sarcey, Laforèt et un poète Catulle Mendès. Malheureusement la comédie nouvelle se joue un peu tard et je ne puis l'attendre, mais j'ai vu le lover de rideau et ma foi, tant pis, je l'avoue il a suffi pour m'éclairer. Théâtre moral, théâtre de Berquin, théâtre des familles, tout cela n'était qu'un vexe. L'Enseignement mutuel par lequel on commençait le spectacle est mie petite pièce fort gaie, mais grivoise eh diable, de MM. Barrière et Decourcelles. Il.y a là dedans une petite danseuse de chez Bullier qui fume la cigarette, pratique la langue verte et enseigne le cancan avec jin aplomb infernal. Il est vrai que cela finit par un mariage, mais ce dénoue* ment est une immoralité de plus.

Je'me demande sérieusement ce que dira la maman qui aura conduit sa fille à la Salle des Familles et devant qui l'on jouera un vaudeville du plus pur Palais-Royal ? Elle dira, non sans raison, que le théâtre de M. Lemoine devrait s'appeler la Salle dea .Familles. Benoiton.

J'ai remarqué une petite actrice fort geii« tille, Mlle Demay, encore un peu gaucho -->cela va sans dire et tout-à-fait inexpéri-« mehtée, mais douée de grandes qualités na« turelles et de beaucoup d'entrain. Ce serait probablement une excellente recrue pour une scène de genre.

Une autre salle des familles, maie moins dangereuse, c'est le Châtelet surtout maintenant qu'on a eu l'heureuse idée do reprendre les Pilules du Diable pour remplacer cette pauvre Belle au bois dormant. L'opéras bouffe de Litolff n'a pourtant pas dit son der-« nier mot, nous le retrouverons bientôt, malgré toutes les assertions contraires, à la Renaissance oit l'on va reprendre en attendant Gentil Bernard avec Paola-Marié. Parlez-moi des Pilules du Diable Bien des gouvernements ont passé, la vieille férie reste toujours sur la brèche. Quelques décors neufs, des-trucs nouveaux.et des apothéoses inédites, et la salle est remplie.

Le Châtelet est maintenant, à ce qu'il paraît, exploité par les artistes eux-mêmes, en attendant qu'on y joue l'opéra populaire. On me raconte à ce sujet une bien amusante anecdote.

Ce matin, un bon bourgeois se présenta chez le secrétaire.

̃ Je désirerais parler au directeur du' théâtre.

Monsieur, il est en société. Très bien, je repasserai tantôt.

A deux heures, notre homme revient. C'est moi qui suis venu ce matin pour parler au directeur du théâtre?

Monsieur, il est en société.

1 ̃̃« «*« f~W «̃* n ^.m VB '^x 1 ^v« W k^a. m k^. A- O

J usqu a quel moment? Y

Il sera toujours.

Comment toujours! Il n'y a jamais un instant où il soit seul?

Qui, monsieur? ">; Le directeur sl

Je ne vous parle pas du directeur; c'est le théâtre qui est en société.

Le bourgeois est sorti indigné, prétendant qu'on l'avait fait poser.

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dans la réunion extraordinaire du 16 mars dernier invite les co-intéressés se rendre à l'assemblée qui aura lieu le- 12 juin prochain, à 2 heures dé relevée, rue Richelieu, n°J00, salle Lamardelay.à ù l'effet d'entendre la lecture de son rapport et d'arrêter toutes mesures d'intérêt général. :>. En conséquence, messieurs les porteurs d'obligations devront se présenter, munis de leurs titres, à partir du lundi 11 mai jusques et y compris le samedi G juin, au siége social, 27, boulevard Haussmann, et il leur sera délivré une carte nominative, laquelle devra seule servir pour leur admission dans cette assemblée.

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a l'honneur d'informer les propriétaires d'objets d'art et de curiosité anciens, qu'il achète les objets en porcelaine de Sèvres, de Saxe, etc.; des faïences italiennes; pendules et candélabres en bronze doré; meubles Louis XIV, Louis XV, Louis XVI; objets en cristal de roche et pierres montées; tabatières en or et émaillées, bijouterie du xvi' siècle; émaux de Limo-

ges, statuettes, coupes et objets en ivoire et marbre, et tout objet de haute valeur artistique. M. DAVIS sera à Paris du 29 jusqu'au 30 mai inclus. Il logera Hôtel Westminster, rue de la Paix. On peut lui adresser des lettres et des dessins photographiés avec le prix et les dimensions de 1 objet proposé, 47, Pall Mail, Londres (franco). On est prié d'écrire son adresse très lisiblement.

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Ou trompe le public en vendant comme provenant de la Société | Hygiénique certaines compositions qualifiées à dessein du mot HYGIÉNIQUE. Le public ne devra recevoir comme provenant de noire Établissement que I les Articles portant pour inscription, non pas la seule et vague addition du mot HYGIÉNIQUE, mais ces deux mçts SOCIÉTÉ HYGIÉNIQUE, ainsi que le 9 cachet de la Société et la signature ci-dessus. En exigeant la preuve de ces indications, le public évitera les imitations qui, comme les contrefaçons; n'en i&V î trompent pas moins l'Acheteur sur l'origine- et la nature de la marchandise.

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