Et tâche que ça m'arrive avant midi.
Je t'embrasse.
Réponds-moi à ma lettre de ce matin.
i. D'après une copie de la coll. Lovenjoul (H 1360, fol. 7).
2060. À PHILIPPE LEPARFAIT.
Mercredi, 6 heures, [22 ou 2y novembre 1871].
Ramelli est engagée; peut-être même aurai-je Dumaine pour le Commandeur, et la lecture aux acteurs est définitivement fixée à vendredi, après-demain midi et demi. Mais j'ai eu du mal 1 et une belle peur ayant contre moi toute la bande Hugo entre autres. Franchement j'ai passé de mauvais quarts d'heure depuis quinze jours
N. B. Expédie-moi tout de suite le manuscrit original d'Aîssé, afin que je puisse corriger plusieurs vers faux.
J'ai terminé tous les arrangements avec Claye pour le volume 1. Ledit Claye m'a l'air plein de bonne volonté. Nous aurons un respectable bouquin. Et n'oublie pas les vers de L'Amour noir.
Si Aissé a du succès, mon cher bonhomme, tu me devras, sans me vanter, une belle chandelle.
Je t'embrasse.
Ton
i. Dernières Chansons que Flaubert voulait publier à peu près à la même date que la représentation de Mademoiselle Aissé.
2061. À SA NIÈCE CAROLINE. LOV
Lundi, 4 heures et demie, [27 novembre 1871].
Mon pauvre Caro,
Il m'est impossible d'aller vous voir aujourd'hui. J'attends d'Osmoy qui doit arriver à cinq heures (d'après son télégramme d'hier). J'ai du côté de l'Odéon des embêtements graves.
Que ferai-je demain? Je n'en sais rien. Je tâcherai d'aller embrasser notre chère vieille, quand même.
Si tu avais quelque chose de particulier à me mander, envoie-moi un commissionnaire.
Il est probable que je serai chez vous à l'heure du déjeuner (ou pour déjeuner). Mais j'aime mieux ne pas donner de rendez-vous.
Demain, j'attends Tourgueneff qui doit être arrivé de ce matin à Paris. Ma Préface, que j'ai retouchée, a fait fondre en larmes Edmond de Goncourt il la trouve magnifique. Je l'ai encore retravaillée jusqu'à trois heures du matin. [Embrasse Vieille pour moi.
Ton chanoine.]