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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Nouvelle scie qu'on me fait pour l'Académie française Cette fois, elle vient d'Augier Pas si bête, moi, j'ai « des principes ».

Adieu, pauvre chère fille. Continue à te promener et à te bien porter. Ta vieille Nounou

[te bécote tendrement]

i. Thiers venait de mourir le 3 septembre 1877.

3009. À TOURGUENEFF.

[Paris], jeudi [6 .reptembre 18771.

Eh bien, mon pauvre vieux, comment allez-vous ? Qu'a dit votre médecin ? Ça m'ennuie énormément de vous savoir toujours souffrant.

Dans une huitaine, je ne serai pas loin de m'en retourner à Croisset, pour de là prendre mon vol vers la basse Normandie.

J'ai vu le jeune de Maupassant retour de Suisse, qu'il a souillée par des horreurs.

La mort du père Thiers m'embête. J'ai peur qu'elle ne serve à l'infâme parti de l'Ordre.

On va faire un nouveau tirage des Trois Contes et de Saint Antoine. Je vous embrasse. Votre

Envoyez-moi un mot faubourg Saint-Honoré, 240.

30IO. À EDMOND LAPORTE.

Paris, jeudi 6 septembre [I877].

Voilà quinze jours que je n'ai vu mon Asiatique et il m'en ennuie 1 Que devient-il ?

Je suis censé être à Saint-Gratien, mais, de fait, je suis à Paris où je Mon intention est d'être à Croisset de lundi prochain en huit et, à peine ma malle refaite, de partir avec vous pour les régions visitées par Bouvard et Pécuchet. Donc, dès que vous aurez reçu ce billet, écrivezmoi un petit mot pour me donner de vos nouvelles. Ne devez-vous pas être revenu à Couronne vers le J2 ? Si d'ici là vous passez par Paris (ce que vous devez faire pour aller à Orléans), venez chez moi un matin vers neuf heures, ou donnez-moi un rendez-vous dans votre quartier, vers dix heures et demie du soir, nous réglerons notre départ.

J'ai vu le jeune Guy retour de Suisse où il a cocufié un pharmacien 1 Il s'est arrêté en route pour aller au bordel à Vesoul. Quel drôle de pistolet 1 La mort du père Thiers m'embête. J'ai peur qu'un grand nombre de bourgeois, par peur de Gambetta, ne votent pour cet idiot de maréchal ? Adieu, mon bon cher vieux, à bientôt.

Répondez-moi faubourg Saint-Honoré, 240.

Je vous embrasse.

Nous aurons peut-être froid, nous serons peut-être saucés dans nos excursions ? Mais n'importe. Il me tarde d'y être.