2974. À ERNEST COMMANVILLE. LOV
[Croisset], jeudi, 6 heures, [21juin I877].
Je suis revenu avec Mme Lapierre.
Sa sœur a dîné hier soir avec Filheul chez Mme Lavalley. On y a beaucoup causé de moi, puis de vous. Filheul a dit que vous lui plaisiez, et que si sa visite de dimanche prochain à Dieppe répondait à ce qu'il croit d'avance, il ferait votre affaire.
Je vous envoie ce petit mot pour vous donner un peu de fraîcheur. A vous.
2975. À EDMOND LAPORTE.
Mon bon, [Croisset], mardi, 7 heures du aoir, [juin I877 ?]. Je m'étonne de n'avoir pas de vos nouvelles. Vous deviez venir demain soir (mercredi) chez votre géant.
Ne venez que jeudi (après-demain) parce que demain j'irai
[io] à la bibliothèque
2° me livrer aux soins d'un pédicure et
3° chez votre ennemi Lapierre.
J'ai attendu jusqu'à la dernière heure pour me décider à mon excursion rouennaise, mais n'ayant pas de lettre de vous, j'ai pensé que votre séjour à Paris s'était peut-être allongé ?
Il faudra que je retourne plusieurs fois à Rouen. Je suis à moitié de mon chapitre.
Répondez-moi illico. En tout cas, je vous attends jeudi. Si vous ne pouviez jeudi, choisissez votre jour dans cette semaine bien entendu.
A vous, vieux.
Votre Géant.
2976. À EUGÈNE NOËL.
Mon cher confrère, Croisset, jeudi [28 juin 1377 Je remercie le père Labèche 1 de son très aimable souvenir, et je lui serre la main cordialement, en me disant son tout dévoué.
Jamais, d'ailleurs, je n'oublierai ce que vous avez fait pour la mémoire de mon pauvre Bouilhet, et je vous aime d'avoir tant aimé notre cher maître Michelet 1
i. Pseudonyme d'Eugène Noël dans le Journal de Aouen pour sa chronique agricole.