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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Tourgueneff m'a écrit, il y a trois jours, qu'il serait revenu à Paris dans une dizaine.

Je n'ai pas écrit à Catulle, mais remerciez-le de ma part 1.

i. Pour l'article de La République des lettres dont Catulle Mendès était le directeur.

2848. À MAURICE SAND.

Croisset, mardi [3I octobre I876].

Merci de votre bon souvenir, mon cher ami. Moi non plus, je n'oublie pas, et je songe à votre pauvre chère maman dans une tristesse qui ne s'efface point. Sa mort m'a laissé un grand vide. Après vous, votre femme et le bon Plauchut, je suis peut-être celui qui la regrette le plus. Elle me manque. Je vous plains des ennuis que votre sœur vous cause. Moi aussi, j'ai passé par là II est si facile pourtant d'être bon D'ailleurs, ça donne moins de mal.

Quand nous verrons-nous ? J'ai bien envie de vous voir, pour vous voir d'abord, et puis pour causer d'elle.

Quand vos affaires seront terminées, pourquoi ne pas venir pendant quelque temps à Paris ? La solitude est mauvaise dans certaines situations. Il ne faut pas se griser avec son chagrin, malgré l'attrait qu'on y trouve. Vous me demandez ce que je fais ? Voici cette année j'ai écrit deux contes et je vais en commencer un, pour faire, des trois, un volume que je voudrais publier au printemps. Après quoi, j'espère reprendre le grand roman que j'ai lâché il y a un an, lors de mon désastre financier. Les choses de ce côté-là se remettent, et je ne serai pas obligé de changer rien à mon existence. Si j'ai pu me remettre à travailler, je le dois en partie aux bons conseils de votre mère. Elle avait trouvé le joint pour me rappeler au respect de moi-même. Afin d'aller plus vite en besogne, je resterai ici jusqu'au jour de l'An, peut-être au-delà. Tâchez donc de reculer votre séjour à Paris.

Embrassez bien pour moi vos chères petites, mes respects à Mme Maurice, et tout à vous, ex imo.

2849. À MADAME ROGER DES GENETTES. LOV Croisset, mardi [31 octobre I876].

Je n'ai rien à vous dire, si ce n'est que je pense à vous, presque continuellement. Vous devez être si triste I si malheureuse I Comme vous le regrettez, hein, ce pauvre ami, ce cher frère

Viendrez-vous à Paris, cet hiver ? Il le faut, ne vous grisez pas avec votre chagrin.

Moi je ne peux pas y venir avant le jour de l'An, au plus tôt ? Donc, je vous prie de reculer votre séjour.

Comment va votre santé ? Pouvez-vous vous occuper à quelque chose ? Lisez-vous ?