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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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donc que je l'aie vu, moi-même, à Paris, où je serai rentré vers le 7 ou le 8 novembre.

Je me promets dès mon retour de talonner vertement L'Espagnol. Êtes-vous débarrassé de Guyot ?

Bon courage, mon pauvre ami. Il va vous en falloir pour faire la commission. Soignez votre santé Vous avez besoin d'être fort physiquement, afin de pouvoir porter la vie.

J'ai recommencé à travailler. J'ai même écrit trois pages de ma petite historiette. J'ai appris, hier, l'anatomie du homard, mais tout cela ne suffit pas à mon bonheur 1.

Embrassez votre femme pour moi.

(Et Puzzle aussi, dont je n'ai eu aucune nouvelle.)

Votre vieil oncle qui vous aime.

J'aurai besoin d'argent dans une quinzaine. Cinq cents francs.

2708. À SA NIÈCE CAROLINE. LOV

[Concarneau], dimanche, 5 beures, [I7 octobre I875].

Eh bien ma pauvre fille, commences-tu à te reconnaître un peu dans ton logement ? Combien de kilogrammes de poussière as-tu avalés ? Il me semble que tu dois te donner bien du mal, avec un personnel aussi restreint et voulant faire des économies sur l'emménagement. C'est tout au plus si mon appartement sera prêt quand j'arriverai, ce qui aura lieu vers le 6 ou le 8 novembre, car mon compagnon quittera Concarneau vers cette date. [J'ai peur de m'ennuyer en restant seul, si bien que je partirai avec lui.] Il a plu beaucoup cette semaine; aussi les promenades n'ont pas été nombreuses. Cependant j'en ai fait une, jeudi, que j'ose qualifier de gigantesque, car j'ai marché pendant quatre heures.

Le petit Julien l'Hospitalier n'avance guère et m'occupe un peu; c'est là le principal. Enfin je ne croupis plus dans l'oisiveté qui me dévorait; mais j'aurais besoin de quelques livres sur le moyen âge 1 Et puis, ce n'est pas commode à écrire, cette histoire-là Je persévère néanmoins, je suis vertueux. J'ai reçu hier une bonne lettre du vieux Tourgueneff, qui me charge de te faire ses compliments. Quel charmant homme Lui et la mère Sand m'ont écrit, depuis six mois, des phrases qui m'ont touché.

Comme j'envie Georges Pouchet En voilà un qui travaille et qui est heureux Tandis qu'il passe ses journées courbé sur son microscope, dans son laboratoire, ton Vieux rêvasse tristement au coin du feu, dans une chambre d'auberge. A l'heure qu'il est, des gamins jouent aux billes sous mes fenêtres, et un bruit de sabots retentit. Le ciel est grisâtre; la nuit peu à peu descend. Mlle Charlotte m'apporte deux bougies.

Un mot m'a fait bien plaisir dans ta lettre d'hier, pauvre chat « J'ai confiance dans l'avenir. » Ah si tu pouvais me communiquer un peu de cet espoir Car j'ai beau faire, je retombe toujours sur des idées tristes et je me sens le cœur serré. Comment dépouiller le vieil homme ? Comment rajeunir ? Quelle boisson prendre pour se fortifier ? [N'importe Je crois que tu me retrouveras moins accablant que cet été 1 Le contretemps de ton départ