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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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2539. A ÉMmE ZOLA.

Croisset, près Rouen. Dimanche soir, 2 août [I874].

Mon cher ami,

On me dit que L'Événement de ce matin annonce le départ de Weinschenk pour les Menus-Plaisirs.

Aurions-nous un renfoncement anticipé ?

J'en ai quelque peur, d'autant plus que ledit Weinschenk, qui devait m'écrire relativement aux engagements d'acteurs, ne m'a pas donné de ses nouvelles.

Tout à vous.

Hier au soir, j'ai enfin commencé mes bonshommes.

2540. À SA NIÈCE CAROLINE. LOV

Jeudi, 3 heures, [6 aor?t I874].

C'est pour t'obéir, mon Loulou, que je t'ai envoyé la première phrase de Bouvard et Pécuchet. Mais comme tu la qualifies ou plutôt décores du nom de relique et qu'il ne faut point adorer les fausses, sache que tu ne possèdes pas la vraie (phrase).

La voici « Comme il faisait une chaleur de trente-trois degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert. » Maintenant, tu ne sauras rien de plus, d'ici à longtemps. Je patauge, je rature, je me désespère. J'en ai eu, hier au soir, un violent mal d'estomac. Mais ça ira il faut que ça aille. N'importe 1 les difficultés de ce livre-là sont effroyables. Je suis capable d'y crever à la peine. L'important, c'est qu'il va m'occuper durant de longues années. Tant qu'on travaille, on ne songe point à son misérable individu. Rien de plus à te dire. Je vis solitairement comme un petit père tranquille, n'ayant pour compagnie que Julio. Et à propos de tranquille, Fortin trouve que j'ai l'air « calmé et plus brave homme ». C'est possible, mais moi, je trouve que la Suisse m'a un peu abruti premier point pour être convenable.

La question des Eaux-Bonnes est donc vuidée, et à la satisfaction d'Ernest, puisqu'il s'épargne le voyage. A-t-il acheté le pulvérisateur ? Il doit être drôle, assis, le bec ouvert devant l'appareil.

Tu m'as envoyé dans ta dernière lettre un mot sublime « Je ne permets pas que l'on touche à mes chers anciens », et, comme c'est à propos de Sénèque, cela m'a rappelé Montaigne disant « Insulter Seneca, c'est m'insulter moimême. »

Tâche de trouver dans les journaux de Rouen (de mardi dernier ?) le discours en vers de Decorde à l'Académie. Quel morceau 1

Adieu, pauvre chat. [Deux bons baisers sur les deux bonne jouettes.] Ton Vieux.