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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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« Le matin », dites-vous. Mais le déplacement de mon énorme individu aux environs de l'aurore est une tâche herculéenne au-dessus de mes forces. Comment pouvez-vous me faire la proposition de « travailler » à Rabodange 1 J'y aurais des motifs d'agitation antipathiques au silence du cabinet. Conclusion vous seriez bien aimable de me venir faire une petite visite. Car moi, on me trouve 1. »

1. Même origine que la lettre précédente. 2. Cette lettre a été présentée en vente publique sous le même numéro que la précédente elle paraît provenir de la même source. On peut supposer qu'elle a été écrite à une date voisine.

2002. À GEORGE SAND. LOV

[Paris], 2J juillet I87I.

[C'est encore un des bienfaits de la presse Je m'en doutais 1 n'importe 1 ces misérables du Figaro m'ont fait grand-peur 1. Il est indestructible, ce journal 1 On a renversé l'Empire, conquis la France et brûlé Paris, mais Magnard, Lafargue et Villemessant fleurissent de plus belle. Que la bêtise soit éternelle, je le comprends. Mais que les mêmes brutes persistent à travers tout, voilà ce qui m'étonne.]

Je trouve cependant Paris un peu moins affolé qu'au mois de juin, à la surface du moins. On commence à haïr la Prusse d'une façon naturelle, c'est-àdire qu'on rentre dans la tradition française. On ne fait plus de phrases à la louange de ces civilisations. Quant à la Commune, on s'attend à la voir renaître plus tard, et les « gens d'ordre » ne font absolument rien pour en empêcher le retour. A des maux nouveaux on applique de vieux remèdes, qui n'ont jamais guéri (ou prévenu) le moindre mal. Le rétablissement du cautionnement me paraît gigantesque d'ineptie. Un de mes amis a fait là-contre un bon discours; c'est le filleul de votre ami Michel de Bourges, Bardoux, maire de Clermont-Ferrand.

Je crois, comme vous, que la République bourgeoise peut s'établir. Son manque d'élévation est peut-être une garantie de solidité. C'est la première fois que nous vivons sous un gouvernement qui n'a pas de principes. L'ère du positivisme en politique va peut-être commencer ?

L'immense dégoût que me donnent mes contemporains me rejette sur le passé, et je travaille mon bon Saint Antoine de toutes mes forces. Je suis venu à Paris uniquement pour lui, car il m'est impossible de me procurer à Rouen les livres dont j'ai besoin. Actuellement, je suis perdu dans les religions de la Perse. Je tâche de me faire une idée nette du dieu Hom, ce qui n'est pas facile. J'ai passé tout le mois de juin à étudier le bouddhisme, sur lequel j'avais déjà beaucoup de notes. Mais j'ai voulu épuiser la matière autant que possible. [Aussi ai-je fait un petit Bouddah que je crois aimable.] Comme j'ai envie de vous lire ce bouquin-là (le mien 1)

Je ne vais pas à Nohant, parce que je n'ose plus maintenant m'éloigner de ma mère. Sa compagnie m'afflige et m'énerve; ma nièce Caroline se relaye avec moi pour soutenir ce cher et pénible fardeau.

Dans une quinzaine, je serai revenu à Croisset. Du 15 au zo août j'y attends le bon Tourgueneff. Vous seriez bien gentille de lui succéder, chère