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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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à la belle dame Commanville qu'elle m'envoie depuis quelque temps des épîtres bien courtes 1 Je l'embrasse très fort.

[Sa Nounou]

243I. À LA PRINCESSE MATHILDE.

Croisset, mercredi 12 [novembre I873].

J'attendais pour vous écrire, Princesse, que nous puissions nous réjouir ensemble de l'issue des événements.

Mais nos souverains ne se décident pas à nous donner un gouvernement définitif, ou plus ou moins définitif. L'important est que nous soyons délivrés du cauchemar de la Monarchie Il Dieu merci, nous le sommes. Donc, hosanna 1 En ce qui vous concerne personnellement, j'en suis ravi, car la première chose des cléricaux (l'histoire est là pour nous renseigner) eût été une proscription en masse, où vous auriez pu être comprise. Ils sont si bêtes et si lâches, que j'en tremblais d'avance.

Depuis que j'ai quitté le cher Saint-Gratien, où j'ai passé les trois meilleurs jours de mon année, j'ai travaillé comme un enragé à ma comédie politique qui sera finie, je l'espère, dans un petit mois.

Donc vers le milieu de décembre je serai revenu à Paris, et vous reverrai plus souvent. Il me tarde d'être sorti de l'art dramatique. Ce travail fiévreux et pressé me tord les nerfs comme des cordes à violon; j'ai peur, par moments, que l'instrument n'éclate.

Quand je suis parti de Paris, l'Opéra achevait de brûler et le pauvre Feydeau se mourait. Je n'ai pas été (bien qu'aient dit les feuilles) à son enterrement, parce que je suis rassasié de funérailles. Ma présence n'eût fait de plaisir à personne, et je suis resté chez moi. Cet ami-là est le moins regrettable de tous ceux que j'ai perdus depuis quatre ans. Mais enfin il avait été mon ami 1 Je l'avais connu très intelligent, très agréable et propre; et puis, c'est encore un de moins 1 Rien n'est bête comme ce genre de réflexions à la Prudhomme, et je vous en demande pardon.

D'où vient, cependant, qu'on ne peut pas s'empêcher de le faire ? D'ailleurs s'il fallait dire toujours des choses spirituelles, on ne dirait rien ou presque rien. Quand retournez-vous à Paris ? Bientôt sans doute ? Je me suis présenté rue de l'Arcade chez le prince. Mais il était sorti.

Je vous baise les deux mains, Princesse, ou plutôt ma chère Princesse (style Blanchard, je crois; n'importe, il est juste), et suis entièrement vôtre. i. Le gouvernement conservateur de M. de Broglie donnait aux légitimistes des espérances de restauration, auxquelles le maréchal de Mac-Mahon s'opposa. Le 19 novembre, l'Assemblée nationale le maintint pour sept ans à la présidence de la République. (Note de l'éd. Conard.)

2432. À SA NIÈCE CAROLINE. LOV

[Rouen] [?], veudredi, i heure, [I4 novembre I873].

Mon pauvre chat,

Moi aussi, je n'étais pas bien gai, avant-hier au soir, après votre départ 1 J'ai voulu me remonter à force de travail; si bien que je me suis endormi