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Notice complète:

Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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à Lapierre, a été folâtre. J'ai trouvé le bon Lizot 1 bien officiel comme idées, et l'aimable général me paraît de moins en moins offensif. Quelle belle chose que les bonnes manières Dans le commerce ordinaire de la vie cela remplace tout. Elles me forceront (les bonnes façons) de transmettre votre invitation à Laporte. J'en suis vexé, mais il faut en prendre son parti. Je m'exécuterai. Et assez de railler le pauvre festin que je vous ai offert 1 Ah que n'ai-je des palais vénitiens pour vous y recevoir. Là-dessus, rêverie infinie se terminant, comme toujours, par un gémissement échappé de la poitrine de saint Polycarpe.

La seule idée gaie qui me soit venue, depuis votre départ, m'a été fournie par mon médecin Fortin. Mais c'est une anecdote tellement obscène que vous me traiteriez d'immonde porc si je vous l'écrivais. Il faudra vous contenter de l'ouïr. Elle donne espoir pour la régénération de la France.

Quand vous écrirez à Mme Pasca, envoyez-lui de ma part un tas de gentillesses.

Et pour vous, chère belle,

Tout vôtre.

Comme vous m'avez serré le cœur cet été, quand je vous voyais si inquiète de votre fils, et j'éprouve maintenant comme un soulagement physique à vous savoir affranchie de toute angoisse.

Encore un baiser, et des meilleurs.

i. Préfet de Rouen, cf. lettre 2257.

2305. À LA VICOMTESSE LEPIC.

[Novembre-décembre z87z.]

Je suis si maussade maintenant que je ne veux infliger ma société à qui que ce soit.

La lecture quotidienne du Nouvelliste contribue à me rendre enragé 1 et je ne vous cache pas que l'entêtement de la droite va finir par faire de moi, oui, vous lisez bien, un Rouge non par sympathie pour les brutes composant cet aimable parti, mais par dégoût des autres.

On n'a pas voulu des bons Constitutionnels de 89. La droite d'alors considérait Lafayette et Mirabeau comme des fléaux; on a eu la Gironde La Gironde a été plus haïe par les royalistes que ne le fut Marat lui-même. Donc, on a démoli la Gironde mais au profit de la Montagne, ainsi de suite et le cercle recommence.

Bref, je ne comprends goutte aux prétendus Conservateurs qui me semblent poussés par un esprit de vertige et qui font le jeu de leurs ennemis. Voulez-vous que je vous apprenne quelque chose c'est que les bons Rouennais (eux-mêmes !) trouvent que notre ami 1 va trop loin I beaucoup trop loin. Je ne justifie pas, je constate. Quant à moi, ne vous en déplaise, ô belle dame, j'aurais voté comme d'Osmoy (avec Naquet et Gambetta qu'importe ?). J'aurais mérité votre « pouah ». Enfin, j'admire le message du père Thiers, bien que ce vieux Prudhomme me soit peu sympathique 2. Voilà où j'en suis maintenant Ce n'est pas dire que je sois gai. J'imagine