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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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2281. À TOURGUENEFF.

Croisset, samedi soir I9 [octobre 1872].

Eh bien ? Et cette goutte ? Est-ce elle, pauvre cher ami, qui vous empêche de venir ? J'ai peur que vous ne soyez plus malade.

Faut-il toujours compter sur vous ? Et quand vous verrai-je ? Je vous attends de jour en jour, depuis le commencement de la semaine. A bientôt, n'est-ce pas ? Et tout à vous.

2282. À SA NIÈCE CAROLINE. LOV

[Croisset], samedi, 6 heures, [ip octobre 1872].

Quelle pluie, mon Loulou Quelle humidité 1 Quelle saleté Quel temps 6ourri

Malgré mon amour pour Croisset, je trouve que son climat manque de :harme. C'est pourquoi, plus que jamais, je m'enfonce dans le silence du cabinet, n'ayant pour toute distraction que de contempler mon chien qui bâille.

La nuit qui a suivi ton départ, il m'a donné beaucoup de tourment de neuf heures à deux heures du matin, ses hurlements n'ont pas cessé. Je les attribuais à l'envie qu'il avait de te revoir, quand enfin je suis descendu pour lui donner des consolations et le faire taire. Qu'avait-il ? Tableau il était emprisonné dans les lieux Victoire en avait refermé la porte, sans le voir. Si, par malheur, la planche du trou avait été levée, mon pauvre toutou aurait pu tomber dans l'abîme. Quelle triste fin pour un aussi joli monsieur Mes autres amis, Tourgueneff et d'Osmoy, ne m'envoient aucune lettre. Ça commence à m'agacer. Mais qu'y faire ? J'en ai reçu encore une (lettre) de Rabodanges. Celle-là est de Mme Lepic, et gentille au-delà de toute expression. C'est une belle chose que l'esprit 1 et rare 1 C'est pourquoi Vieux aime sa pauvre fille. Quel dommage qu'il ne l'ait pas toujours avec lui Ce matin, sont arrivés les trois médaillons de Carrier-Belleuse 1. J'ai placé le mieux celui que je garde, dans la petite salle au-dessus de la glace. Tout en mangeant seul, je songerai qu'il était là, autrefois. Le souvenir de ta grandmère ne me quitte pas non plus. Et puis, je fais des plans d'embellissement intérieur pour la maison. Voilà le fond de mes rêveries, quand je ne rumine pas Bouvard et Pécuchet.

J'irai demain dîner chez Mme Lapierre. J'espère que ce sera un peu moins fade que la dernière fois. Ta lettre de ce matin m'a diverti. Toi aussi, chère Caro, tu vas gagner ma maladie, ou plutôt ma faculté d'in.rupportation Ça ne rend pas heureux, cette preuve de goût.

[La mère d'Émile a eu une attaque d'apoplexie, elle va mieux maintenant. Mais le pauvre garçon est encore bien inquiet. Pendant deux jours il n'avait plus du tout la tête à lui.

Je ne pense pas qu'Ernest couche à Croisset. Quel jour vient-il ? J'aimerais le savoir vingt-quatre heures d'avance.

Dis à Mme Heuzey tout ce que tu pourras trouver de plus aimable.]