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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Voilà quinze jours que je n'arrête pas de lire de la médecine. Ce qui redouble mon mépris pour les médecins 1 Encore quatre ou cinq mois et je saurai quelque chose.

J'ai vu quelqu'un que la peur de la misère tourmente plus que moi c'est le petit Baudry. Son frère n'avait pas exagéré en me disant que cette manie-là tournait à la démence. Il cherche Raoul-Duval pour lui vendre ses collections, afin de se faire de l'argent 1 Ses collections 1 Il m'a parlé de la lettre que tu lui as écrite de Luchon avec des larmes d'attendrissement. [Adieu, pauvre Loulou, remercie Ernest de son envoi. S'il vient ici pendant mon absence, je le prie derechef d'aviser au plafond.

Embrasse-le de ma part (pas le plafond).

J'attends une lettre de toi à Paris vers le milieu de la semaine prochaine.] Comme je pense à toi et comme je te regrette quand je me promène solitairement dans le jardin

[Encore un bon baiser, pauvre chère fille.]

Ta vieille Nounou.

i. Frankline Grout dont Caroline devait plus tard épouser en secondes noces le frère, le docteur Franklin-Gxout. Cf. lettre 1897, note 2.

2257. Â MADAME BRAINNE.

[Paris], samedi 7 reptembre [I872].

Pauvre chère amie, comme je vous plains et comme je pense à vous d'abord parce que je vous aime, et puis, en ma qualité de romancier, j'ai l'habitude de me mettre facilement dans la peau et le cœur des autres. Je sens donc tout ce que vous sentez et je partage vos inquiétudes. Il ne faut pas les exagérer, cependant. Vous voyez bien que votre Henri va mieux depuis qu'il est aux Eaux. J'ai voulu savoir par moi-même ce qu'Axenfeld en pensait, et pas plus tard qu'hier au soir j'ai eu avec lui une longue conférence. Il m'a parlé comme à un confrère et voici le fond de son opinion.

Axenfeld ne pense pas que notre malade ait des tubercules au poumon. Si le sommet en est irrité, cela vient de sa pleurésie mal guérie. C'est la suite d'une affection aiguë et non l'effet d'un état constitutionnel. Mais il croit qu'il faut de grandes précautions d'ici à longtemps. Le séjour des EauxBonnes était urgent.

Je lui ai communiqué une idée, que m'avait donnée Lapierre, et qu'il trouve excellente. Coûte que coûte, Henri doit aller vivre dans un pays chaud, « le plus chaud possible » (mot d'Axenfeld). Donc, n'y aurait-il pas moyen de changer sa bourse du collège de Rouen' contre une bourse du collège d'Alger ? Ce sera difficile puisque sa bourse est une bourse communale. Mais il faudra faire ça tout de même. Le bon Lizot 1 arrangera la chose. Axenfeld tient beaucoup à ce moyen de guérison, qui est même, selon lui, indispensable. Songez que l'hiver va revenir. Remettre Henri à Rouen me paraît insensé.

Méditez ce conseil, ma chère amie, et voyez ce que vous devez faire dès maintenant.

Quant à moi, je suis venu à Paris pour des recherches de documents