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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Il faut que je vagabonde pour mes affaires jusqu'au 20 septembre environ. Je passerai par Paris. Donc écrivez-moi rue Murillo, 4, afin que j'aie votre lettre plus promptement. Celle que je vous ai adressée à Saint-Valery a peutêtre été perdue.

Quelle immense quantité de choses j'ai à vous dire et comme j'ai envie de vous embrasser

Votre

Je compte sur vous ici pour le mois d'octobre. Arrangez-vous d'avance pour y rester longtemps. Je vous montrerai des choses drôles.

2255. À SA NIÈCE CAROLINE. LOV

[Croisset], dimanche [Ier septembre r872].

Mon pauvre Caro,

Je n'irai pas à Dieppe maintenant. Je préfère y aller plus tard. Il faut bien que je m'habitue à vivre dans la solitude. [Et d'ailleurs j'aime mieux aller te voir quand Juliet sera retournée en Angleterre. Je ne sais pas encore si elle ira à Dieppe avant ou après son séjour à Paris. Peut-être la verras-tu cette semaine. Je crois qu'elle sera à Paris dimanche prochain. Donc je partirai d'ici samedi en disant à tout le monde que je vais chez la princesse. Je descendrai chez moi rue Murillo. Et je laisse Émile ici.]

Il faudrait que ton mari m'envoyât cette semaine mille franc.r. Rien ne m'embête plus que de lui demander perpétuellement de l'argent mais comment faire ? Il me tarde que tout soit arrangé, que je touche mes minces échéances à époque fixes, sans importuner de temps à autre ce brave Ernest. N. B. Autre commission pour lui il pleut dans la chambre de notre pauvre vieille. Pendant que nous étions à Luchon, le plafond a été traversé et le même accident s'est renouvelé cette semaine. Il est donc indispensable que l'on fasse, une fois pour toutes, une bonne réparation au toit, avant l'hiver. Autrement, tout serait perdu dans la chambre et des frais considérables s'en suivraient.

Parlons de choses plus amusantes (transition à l'espagnole). Qu'as-tu donc fait, mercredi dernier, pour séduire le ménage Raoul-Duval ? Ils m'ont fait hier sur toi tant de compliments que j'en étais gêné. Jamais la petite mère Duval ne m'avait tant parlé. Son enthousiasme la rendait prolixe. [J'ai été hier à Rouen pour me faire astiquer le bec par Collignon (qui n'y a rien trouvé du tout) et j'ai profité de mon voyage pour aller faire une visite au petit Baudry, lequel m'a ému de pitié. Il est dans un état moral déplorable. Je l'ai invité à dîner pour aujourd'hui. Jeudi prochain j'aurai Laporte, Lapierre, Fortin, peut-être Georges Pouchet.]

A propos de Laporte, j'ai vu chez lui, jeudi dernier, mon chien 1 qui n'est pas du tout frisé comme je m'y attendais. C'est un simple lévrier, couleur gris de fer, mais qui sera très grand. J'hésite à le prendre, d'autant plus que maintenant j'ai peur de la rage. Cette sotte idée est un des symptômes de mon ramollissement. Je crois pourtant que je passerai par-dessus. Je lis toujours des bouquins médicaux et mes bonshommes se précisent. Pendant trois ou quatre mois encore je ne vais pas sortir de la médecine, mais j'aurai besoin (comme pour toutes les autres sciences) d'une foule de