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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert ; 13-16. Correspondance. [4]. 1871-1877 / de Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1974-1976

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34566560q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : ill. ; 22 cm

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26958m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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très comique et j'envie ces messieurs. Je voudrais être dans leur peau. Ils doivent être bien gais. Ce sont peut-être de simples idiots ? Autre face du problème.

Pendant que j'étais à Luchon (où je faisais le métier de duègne vis-à-vis de ma nièce, son mari n'ayant pu l'y conduire) j'ai lu, devinez quoi ? Du Pigault-Lebrun et du Paul de Kock Ces lectures m'ont plongé dans une atroce mélancolie. Qu'est-ce que la gloire littéraire ? M. de Voltaire avait raison, la vie est une froide plaisanterie, trop froide, et pas assez plaisante. J'en ai, quant à moi, plein le dos, révérence parler.

Mon pauvre Théo est au plus bas. Encore un

Adieu, bon courage, tant que vous le pourrez. C'est gentil de m'avoir donné l'espérance de vous voir cet hiver. Ne me trompez pas, hein ? Et d'ici là, de temps à autre, des lettres.

[En vous baisant les deux mains, je suis

tout à vous.]

i. Cf. lettre zaq.g, note i. 2. Olympe Audouard, née de Jouval, était une ardente féministe qui faisait des conférences dans des clubs de femmes, militait pour le divorce, était en outre voyageuse et exploratrice. Elle avait publié en 1866 un pamphlet intitulé La Guerre aux hommes.

2249. À RAOUL-DUVAL.

Mardi [août z872].

Mon cher ami,

Je vous PRIE de prendre en considération la note suivante et de tâcher de faire avoir de l'argent au pauvre Feydeau qui est dans une position digne de pitié.

Paralysé, deux enfants — et beaucoup d'huissiers.

Merci d'avance et tout à vous.

Note jointe à cette lettre

M. Ernest Feydeau ayant été frappé de paralysie, fut inscrit, sous l'Empire, au budget du ministère des Beaux-Arts pour une pension annuelle de cinq mille francs.

Le gouvernement de septembre supprima cette pension.

M. Thiers envoya à M. Feydeau quatre mille francs le 31 décembre dernier. Est-ce comme acompte sur la pension restituée ? Dans ce cas-là, M. Feydeau demanderait à toucher les trois autres mille francs échus et à recevoir l'assurance que les termes de la pension lui seront à l'avenir régulièrement payés ?

La position de M. Feydeau mérite le plus grand intérêt.

2250. À SA NIÈCE CAROLINE. LOV

[Croisset], jeudi soir, 6 heures et demie, [22 août I872].

Me voilà revenu dans ma solitude, mon pauvre Loulou et je songe à toi, je me rappelle tout notre voyage dans ses plus petits détails. Comme c'est déjà loin 1 et comme je regrette ta gentille société