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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert. 10, Par les champs et par les grèves ; Voyages et carnets de voyages. [1] / Gustave Flaubert

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : Club de l'honnête homme (Paris)

Date d'édition : 1973

Contributeur : Société des études littéraires françaises. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34294076b

Relation : Titre d'ensemble : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb351133616

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (614 p.-16 p. de pl.) : ill ; 22 cm

Format : Nombre total de vues : 656

Description : Collection : Club de l'honnête homme

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k26953w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Au coucher du soleil, nous voyons les montagnes de la chaîne libyque par des échappées de palmiers; le ciel est bleu tendre, l'atmosphère rose.

TEMPLE DE HAMADA Sur la rive gauche du Nil, à deux cents pas du rivage; le sable le domine sur les côtés.

Il est en grès. Quatre files de piliers, trois piliers à chaque file; au bout de chaque file, une colonne à chapiteau carré.

Le temple est recouvert par de grandes dalles plates, dont plusieurs sont chargées d'inscriptions grecques illisibles. Il y a sur ces dalles des ondulations régulières naturelles, comme seraient des vagues c'est le temps qui a fait cela, la pierre qui s'est usée, à moins de supposer, ce qui est peu probable, qu'on ne l'ait pas suffisamment dégrossie. Une porte carrée, un couloir transversal sur lequel s'ouvrent les trois portes des trois couloirs parallèles qui, par le fond, communiquent entre eux. Dans le pronaos, des caractères sont profondément entaillés; dans le temple, ils sont en relief et peints comme les figures. Le couloir du milieu est le plus large, comme serait la nef, et au fond, juste en face la porte, il y a, peinte sur le mur, une cange portant trois figures la première est assise, coiffée du pschent 1, coloriée en jaune; la deuxième assise, en rouge, à tête d'épervier, coiffée de la boule et tenant le nilomètre; la troisième, en rouge, sans coiffure apparente, debout, présente aux deux premiers personnages quelque chose dans ses deux mains, qui semble être deux boules ou sphères. Une très longue inscription hiéroglyphique est placée sous cette représentation. Même pièce le visage tourné vers la porte et assises sur des trônes sont deux figures de grandeur nature la première à droite, en rouge, à tête d'épervier, coiffée de la boule, tenant la clef et le nilomètre, avec un appendice qui part au-dessus de l'articulation du genou et retombe vers les pieds, espèce de long crochet, plus large à mesure qu'il descend vers la terre; la deuxième, à gauche, en bleu, avec ce même crochet, portant la clef et le nilomètre, coiffée d'un très long pschent dont les petits carrés sont alternativement rouges et bleus.

A droite, après l'inscription, trois grandes figures debout la première, tournée vers le fond, en rouge, calotte noire, urxus 2, bâton sur lequel il appuie sa main gauche; la deuxième, en bleu, très long pschent, la clef, il est tourné vers la porte d'entrée; la troisième, tournée vers le précédent, en rouge, urxus (mutilée).

Sur le mur de gauche, trois grandes figures, rouges la première, plus près du fond, le regarde; la deuxième, au milieu, a une tête d'épervier, des bandelettes bleues, et présente un vase sur lequel il y a une clef et deux autres attributs; la troisième, sa coiffure figure une espèce

i. Coiffure des pharaons.

2. Ornement en forme de serpent au sommet du pschent.