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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1926-08-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 27 août 1926

Description : 1926/08/27 (Numéro 13334).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k262550n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Vendredi 27. S. JOSEPH CALASANZ Samedi ;S hoù!. ^AINT AUGUSTIN Paris, le 26 août 1926.

La journée

Recevant un pèlerinage mexicain, S. S. Pie XI a encouragé les catholiques du Mexique dans leur courageuse résistance à l'injustice.

Les troupes de la 128" division ont occupé sur le front d'Ouezzan, au Maroc, la région de Rhiana et de Fesroutene, ainsi que les anciens postes de ce nom au sud du Loukkos. La progression parait s'être effectuée normalement, tandis que les Espagnols du colonel Ancencio atteignaient à leur gauche le Souk-el-Had et Ayadir et Kroeck.

Nos aviateurs s'acharnent à battre le récent record du capitaine Girier, qui parvint à couvrir sans escale la distance fabuleuse de 4700 kilomètres. Mardi, une double tentative est restée infructueuse, Chasles ayant dû atterrir e.n Autriche et Pollon en Roumanie. Jeudi matin, le capitaine Lemaître s'est envolé à son tour du Bourget dans la direction du golfe Persique. De son côté, Pelletier-Doisy a parcouru 6 000 kilomètres en quarante-deux heures. Parti mardi matin de Paris, il y atterrissait mercredi soir après avoir fait escale à Jlome, Tunis. Casiablanca et Bordeaux.

TV,

Un fait nouveau s'est produit dans la crise minière anglaise les dirigeants de la Fédération ouvrière ont demandé une entrevue au ministre du Travail.

En Grèce, le général Condilis ayant échoué dans la formation d'un ministère de coalition, va former un Cabinet militaire.

Toutes les puissances européennes s'agitent pour la session de la Société des nations qui s'ouvre le 2 septembre. La presse de chaque pays publie les ~ues des gouvernements respectifs.

le Pape report un pèlerinage icxjGaii Le Pape a reeu mercredi un groupe de, pèlerins mexicains. Il leur a déclaré, qu'aucune visite ne lui était plus agréable que celle de si-s lils mexicains, en ce moment surtout.

En songeant à la persécution dont l'Eglise catholique est l'objet an Mexique. \c Pape éprouve nnn grande douleur de rhurnitiation inlligée aux catholiques mexicains dont les droits les plus sacrés et inviolables, dans le domaine de la conscience et du r<vur. sont foulés aux pieds. Le Pape n béni les pèlerins, disant que $a bi'nédiclion s'étendait, à tout le peuple mexicain. Il veut, en effet, que les pèlerins, de retour dans leur pat lie. puissent, dire que le Puni'. Ce a prié pour le Mexique, afin que Dieu donne aux fidèle-; la force d'e1 persévérer dans la résistance courageuse dont, ils donnent au monde le magni tique sperlarie, et qu'il inspire dei'dées de résipiscence à ceux qui mollirent en avoir tant Lie~(im.

Dn combat sanglant en Trïpolitaine

Tunis. -> Puilt. l'es iii.;i£èi!>'s venant, du

f^uil racontent qu'un cinbal sanglant a eu lirn ces jours-ci vu Tripn!:t:iine. entre une colonne italienne et un fort p;i"ti «le dissidents. •Les Italiens, après une nciion 1res vive, auroient litii contraints à se replier en laissant «tes prisonniers, des atiini.tux. du matériel, ries canons et des munitions erure ks mains des Senoussistes.

La rencontre aurait eu lieu près de Ohadamos.

Le conflit minier anglais Y aura-t-il de nouveaux pourparlers? T Les chefs dp la FOciiîration des mineurs «fiaient de douvimu réunis mercredi, à Londres, pour préparer la reprise des nt'gocJations. en vue du règlement du contlit charbonnier, puis, sans faire aucune déclaration, ils sont partis lit'iir une destination inconnue tM ne sont ren- trés que tard dans l'après-midi à leur quar- tier gënér.il.

Au cours de l'après-midi. M. Cook s'est mis en communication avec le ministrr du Travail et l'on croit savoir qu'il lui a demandé une

cliqueté.

Un livre en or C'est une revue s-ivinte en langue latine. '.(̃ Jus Potitiricium, qui appelle ainsi <• livre en or, attretis fusciculus ». le volume de M Lacoste, les Papes à traters te» âges. I. t\* 6. Pierre à Saint-T<Mespliore aT. Elle éerrt ̃ Voilà un ouvrage que nous voudrions voir traduit au phis vite en 1 bal en. Beaucoup dVrudttion. historique ft archtkrfoiriqw, ma-s un slvlf b!e. à tous, une disposition prat i des nombreuses gravures, tous rendent ce yw»tit litre en or Utile à I-Mly.

il) in vol. grand m-$° de 120 pages, illustré. Prix, 5 francs port, 0 fr. 65.

Pacifiques

et pacifistes

(Premier, article)

Le Congrès de Bierville a fait éclater aux yeux de tous ceux qui savent voir Ja différence bien nette qui dislingue les pacifiques des pacifistes; les thèmes des uns et des autres se sont affirmées dans les discours des séances solennelles et dans les discussions des Commissions. Nous attendons la publication officielle des vœux adoptés par l'ensemble du Congrès et engageant sa responsabilité, pour voir laquelle de ces deux tendances l'aura emporté..Vous souhaitons vivement, dans l'intérêt des Congrès internationaux démocratiques, "dans l'iniétvt de ceux qui ont organisé le Ouigrès de Bierville, et par-dessus tout tluns l'intrrH de la paix, que les vœux soient pacifiques et non pacifistes. Deux discours ont accusé nettement la différence essentielle qui existe entre le pacifisme et l'esprit pacifique, ceux de Mgr Julien et du général Verraux. Ce dernier a eu pendant la guerre une attitude déplorable, et il a écrit dans '(JKnvrcr dont il a été, pendant plusieurs années, un rédacteur attitré, des articles qui ont. soulevé une vraie réprobation, môme parmi les amis sincères de la paix et les ennemis de la guerre. Aussi n'e"t-ce pas sans de graves appréhensions que nous l'avons vu prendre la parole dans la réunion générale de mercredi dernier.

Hélas cc< appréhensions n'étaient pie trop fondées. M. Verraux (on a vraiment de la répugnance à lui donner ^on titre) est venu nier la gloire militaire, déclarer qu'il n'y a aucun courage à tuer un homme qu'on ne voit même pas, comme si le courage de tenir bon sous la mitraille, sous les bombes et les ubus, nVstpas d'autant plus grand qu'on n'en voit pas le point de départ L'oublier, cela c'est la suprême injustice, puisqu'elle enlève aux 1 million r><X>000 morts de la guerre et aux mutilés le tribut d'admiration et de reconnaissance qui leur est du par la nation et par chacun de nous.

M. Verraux a nié le courage des généraux, sous préli'xle qu'Us dictaient de loin leurs onliv-, et il s'est garde de titer ceux qui ont été tués ou blessés en r (imbattant personnellement avec leurs nommes ou en inspectant le terrain et les tranchées. Où donc le maréchal Ivlaunoury a-t-il perdu les yeux ? N'était-ce pas dans les tranchées, au milieu df ses snldaN ? El est-ce dans un château, k l'abri de tuut danger, que le général Gouraud a laissé son bras ? Odieuse calomnie que cette affirmation faite pour semer la division entre chefs ot. soldats, aussi méprisable que la •.•umenr inlïimo. niant les service», le-, sacrifices et les morts héroïque» de nos nrélres et île nos religieux

Poursuivant son discours antipatriotique, M. Verraux a dit que, dès la première enfance, il fallait .détruire dans l'âme de la jeunesse toutes les \ertus qui l'ont les soldats l'amour de la gloire et du « panache », le sens de la discipline, le respect de la hiérarchie. Parler ainsi, c'est s'acharner à la destruction de l'armée et livrer notre pays sans défense aux attaques qui pour- raient être dirigées contre sa liberté et même s<>n existence. En une formule brutale qui prouve à quel "point il a une mentalité de « défroqué », M. Verraux n'a arboré son grade de général que pour mieux affirmer qu'il venait « brûler ce qu'il avait adoré c'est-à-dire i'armée. Ce fut un scandale.

.Al quelque chose malheur est bon Ces outrances, qui ont blessé tant d'âmes sincèrement amies de la paix, leur ont montré où va fatalement le pacifisme et combien dangereuse est cette utopie pour toutes les pairies et en particulier nour la nôtre.

Détruire de parti pris l'armée en abolissant toutes les vertus qu'elle suppose, c'est croire que. jamais on ne sera attaqué ou admettre que l'on cédera .-nus combat k toute attaque; utopie d'un coté. crime de l'autre

La France a battu deux record que £x vn.LEGi.vrmB Le. Tigre, a trempé sa griffe dans partout des baptêmes de cloches! personne ;> ne lui enviera. .Madame ie ne enmnrendjt ont votre l'encrier et 1~ç .lrrtéricains rncftront ierir –La r fo\, r ̃ Chez ̃. HOUS, est tOUJOUTS VI-

(h. .< ~~< ~;r:

vaTil' 7terfet "S* et de r°eTeXt^au%i m*n ^s "notre

tasian par ~ea éCrangera. ,,)1'1

T'topie d'abord Que faudrait-il pour qu'il n'y eût plus de guerre en ce monde ? Mais tout simplement que J'humanité fût ,parfaite, qu'il n'y eût plus en son sein des intérêts contradictoires, que la natalité étant égale partout ou tout au moins proportionnée partout aux ressources, chaque collectivité humaine fût contente de son sort et n'enviât pas celui des autres. Il faudrait plus encore que tous les hommes eussent la même modération dans leurs désirs et les moyens de les satisfaire. J'entends bien ce que répondent les pacifistes. La guerre disparaîtra, parce qu'une justice internationale, rendue par un tribunal international souverain, récriera par ses sentences tous les conflits, >Hn.» qu'il soit nécessaire de recourir à la force des armes. Utopie encore, car une sentence pure et simple n'aura jamais assez de force par elle-même pour être exécutoire. Elle ne le deviendra vraiment que si une répression est possible contre quiconque n'en tiendrait aucun compte, et, dès lors, il y aurait une guerre entre la puissance qui aurait jugé et la puissance révoltée contre sa condamnation, et, dans ce cas encore, il faudrait des soldats, et chez les soldats ces vertus militaires que flétrit le général Verraux. Et qu'on ne prétende pas que la répression serait une simple opération de police pour laquelle suffirait une gendarmerie internationale Dans certains cas, c'est un groupe de puissances qui pourrait méconnaître la juridiction internationale et mépriser ses sentences. Aujourd'hui même, est-ce que l'Amérique presque tout entière et l'immense Russie ne se tiennent pao volontairement en dehors de la Société des nations, si faible et peu gênante que soit encore la pression de cet organisme international sur la souveraineté des Etats ?

Et même en admettant qu'un jour la justice internationale règne en souveraine, sera-ce demain et même aprèsdemain ? Qui peut prophétiser l'année ou même le siècle où cela se verra ? En attendant, il faut vivre et se prémunir par une organisation militaire contre toute attaque injuste qui pourrait se produire, malgré tous les organismes internationaux.

La France est payée pour le savoir. En 18(39, les pacifistes internationaux proclamaient dans 'leur Congrès de Genève la paix perpétuelle, et déjà depuis plusieurs années Bismarck préparait toutes les manœuvres qui allaient acculer à la guerre la diplomatie chimérique de Napoléon III en lui laissant de plus aux yeux des puissances, le tort de la déclarer, et ie-4ewdTmtt'm -de t*e Congrès pacifiste fut la guerre de 1870-71, se poursuivant par la guerre civile de la Commune

Et quelques mois avant le terrible cataclysme qui a bouleversé le monde, encore aujourd'hui titubant sur sa 'base, un pacifiste, Jaurès, ne rféclarait-il pas, lui aussi, la paix au monde, parce que les. socialistes allemands s'étaient engagés à ne pas répondre à l'appel aux armes ? Et notre impréparation milikure, due à de toiles utopies et à la politique antimilitariste du Bloc de gauche, ne fut-elle pas pour l'empereur Guillaume une tentation de plus de nous déclarer la guerre ?

Crime en/in que la résolution de certains de céder devant toute attaque en déclarant injustes même les guerres défen.-ives En réalité, celte absence de résistance serait la pire des injustices, ï>aree qu'elle serait libre carrière donnée a toute puissance voulant asservir ou exploiter les autres et une prime aux pires attentats, et au lieu de libérer l'humanité de la violence, ce serait l'y soumettre à jamais.

Les pacifistes voudraient mettre en pratique dans le monde les doctrine. 's de Tolstoï sur la non-résistance au mal. Nous ne voyons que trop, depuis bienfît dix ans, les abominations qu'elles ont déchaînées en Russie en la livrant aux bandes rouges et aux exécutions en masse- ordonnées par la Tchéka. Gardons-nous de déchaîner pareil danger sur l'humanité tout entière, sous préîexte de justice. Il est des cas où il faut combattre l'injustice de toute son âme, même au prix "de sa vie, et lorsque ce ju>tc combat s'élève dans le monde, il faut le soutenir vaillamment, et cela c'est la guerre juste

Jean GUIRAUD.

JREVUE HUMORISTIQUE, P3r cip

Les grands raids d'aviation Paris-Rome-Tuais Casablanca Madrid-Pari» Pelletier-Doisy boucle en quarante-deux heures une boucle de 6 000 kilomètres Terminant heureusement son raid de 0 000 kilomètres, Pelletier-Doisy e?t arrivé mercredi soir au Bourget, à 23 h. 14, venant de Bordeaux qu'il avait quitté à 19 h. 48.

Une foule de plus d'un millier de personnes attendait l'arrivée de l'aviateur, qui a été vivement félicite par de nombreux camarades, parmi lesquels le capitaine Arrarhart. Carol, MM. Bai'baroux et Potez. M. Repvoise, com-

Les aviateurs Gonin et Pelletier-Doisy photographiés avant leur départ

mandant le port aérien du Bourget, lui a apporté les congratulations du directeur de l'Aéronautique.

Arrive mardi soir, à i!) h. 43, à Tunis, Pclk'tier-Doisy ac-eompiissait. dans la nuit l'étape Tunis-Casablanca ;1 750 kilomètres, A 8 h. i">, hier matin. Il quittait Casablanca pour Madrid. d'où il repartait pour Bordeaux.

De la, il regagnait Paris, qu'il avait quitte quarante-deux heures plus Kit, :iy»nt bouclô dans un temps record le eircii.i Par-i^-HomeTunis-Gasablanea-Madriii-ParK -oit <" u'w kilo- mètres, à la moyenne de plus <ie l.y) kilomètres à l'heure.

Le temps total de vol de Piv

41 h. 45 m., mais déduction faite ̃* ̃ dans les aérodromes, il n'est que de 3< il. ij m. La moyenne horaire est de 158 kilomètres. Le record du capiiaice Girier reste debout Chasles et Pol'on ont abandonné l'un en Roumanie, autre en Autriche I'nrti mardi ni.itin <1«' Paris îvec l'intention «le battre le record «lu monde de. distance sans escale (4 700 kilomètre:- o.ipilajm- i;irier), Pollon a ;itlprrir. i|u.ir.ic-i \o-r.r-. après son envol, .iux environs «!̃

le, télégramme, qu'il adressa an- ̃̃ Avarie fie h ,Jig.,<. ,|r.-i//s nllrrri h .i'U».len, il> hiltiinrlm si'.rf.-oursl de Linz (.tutriche). Impossible repartir, par suite état du terrain. Pis il'nreifteitt à l'altTri.nqe. Mntrrifl tntnet.

D.1 son côté, î>" capitaine Ch^sl' ̃• ̃ i.isrche contrariée par les circonsta: fif.hériques. alors qu'il survolait I' neure. Il a fait parvenir te télégramme suivant

Bucarest. 25 août. Retardas par un orage < n Asie Mineure, notes préférons reprendre votre, trvtalivr..Vous avons atteint Bucarest Ii minuit. Nous rentrerons à Paris demain. Chasles.

Girïer reste donc, jusqu'à nouvel ordre, recordman du monde, avec 4 "00 kilomètres. Lemaitre est parti jeudi matin

dans la direction du golfe Persique Mais, dès aujourd'hui jeudi, le record du Girier subit un nouvel assaut.

La Direction de l'Aeronaut.que communique, en effet, la note suivante

Les capitaines aviateurs l emaitre et Barès

ont quitté Le Bourget jeudi matin, à r, li. 25, à bord d'un avion de .VX) HP., dmis la direction du golfe Persiquc, j.nup tenl"r \<- rrrord de lu distance en ligne droite sans rscalc.

Après le coup d Etat grec Un message

de l'amiral Coundouriotis

Le général Condilis f?', les elmfs do tous les parfis politiques se sont, réunis sou.s ki jïi-i'sî'lenre île l'ainirul Coundouriotis. Ils ont adoplé à l'unanimité la reconnais,sancp oïlS'ieile de l'amiral Cou^uJourintis cnuiine présiilnnt. de la République. A la .Mjit.p i{p cett*» résolution, la (iazettn Officiel!'1 publie le message suivant de l'amiral Cuundouriolis au peuple « La dictature ayant été abolir, je reprends à partir d'aujourd'hui l'exercice «le mes fonctions présidentielles auxquelles m'a appelé la quatriôiue assemblée nationale hellène. >i

Le général Condilis va constituer un gouvernement militaire La tentative faite par le général Condilis de former un cabinet de coalition a échoué, les chefs de* partis politiques n'ayant pu se mettre d'areord a ce xi.jel. Lr fféni'ral Condilis a dutic annoncé >nn intention de former un raJtinet avec !̃; concours des principaux chefs do l'armée

ot de la marine qui. au lendemain de la déchéance dp Pangaios. se déclarèrent eu faveur d'un retour a des méthodes parlementaires.

Les rapports gréco-yougoslaves Le général Condilis étant convenu avea les chefs des partis que le nVenl traiié gréco-yougoslave ne serait pas ratifie' par, décret-loi comme l'avait projeté le général Pangalo*. on s'était demandé dans certain* milieux étrangers de la Giwo si ce lraitiî n'allait pas •'̃Ire remis en question. D'autre part. les correspondants des journaux yougoslaves à Athènes ont eu «le* assurances spéciales du gênerai Condilia sur 'les sentiments d'amitié qu'il nourrit envers la Yougoslavie.

Gazette

Geste démocratique

M. André Tardieu îent. de donner la Légion d'honneur à un mécanicien et à ut* chef de train.

Il y il au moins un prérérj.ii' à une senjl.lable nominatiun, et c'est <îambetta qui le créa en décernant. la première croix d'honneur au mécanicien Gmel, en 188: Grisel, invoquant pour les voyageurs un« raison de sécurité, qui fut, par la suite, reconnue exacte, avait un jour refus/' d«» mettre son train en marche iian> des rit' constances données.

Le gouvernement -n donna .a triple sa-* t.iafact.ion de récompenser ce qui paraissait être une manifestation révolution-* naire, de «le-rorer démocraiiriuenient' un mécanicien, et, en même temps, de recon* naître un acte d'altruisme.

Condoléances tapageuses

II y a quelques millions de Français <"M

encore plus d étrangers qui ne connais-*

saient, pas le nom de Rudolf Valentino ? Il y eut. autrefois à Paris. un bal Valent mu qui fut célèbre, chausonne .1 ,t dont réminiscence vulgaire remonte parfois a l-j, surface de vieux refrains oubliés La promenade <•/( faillir'1

ht !>* bnl Ynl'-ntino.

Du peintre perché sur son échelle, t'i

laveur do voitures, chantant dans sa remise. le passant obsède apprenait, pour ne plus l'oublier dans sa vieillesse, qmt l'imaginaire Amanda n'eu! qu'un défaut c'était d'aimer trop la friture ri le bal Valentino 1

Ainsi le bal Valentino fut. comme la Gloserie des Lilas, connu d'une foule qui onoques n'y mit les pieds.

Une formidable réclame a fait en Amtw rique la popularité d'un autre Valentino. Ainsi nous apprenons que c était un fort; beau garçon « photogénique », Italien d'origine, arrivé- à. gagner, en tournant des films, quatre à cinq millions de francs-or par an. Les Américains ont la plus baillai considération* pour un homme, qui uagim tant d'argent, en entretenant le contact quotidien avec leur rayon visuel. hc corps -de- Rudolf Valant ino. mort asssj» prématurément, des suites d'une opération! chirurgicale, été exposé dans une cha-

pelle funéraire à New-York. L'affluem'Ci

formidable de ses admirateurs et, admiratrices a donné lieu à des désordres qui dégénérèrent en véritables batailles. La police montée a dû. à plusieurs reprises, charger la foule. H y a ou de nombreux blessés.

Une dépêche américaine s'étend sur la peine quont ressentie « la premiers femme, la seconde femme et la liancée »! du défunt.

Combien n'eûl,-il pas laissé de veuves inconsolables, s'il n'était mort, en pleine jeunesse du (-inéi-na. ('11

Tous les fervents du cinéma, en Amé-

rique. y sont allés de leurs bruyantes condoléances 'et, comme le héms de cette publicité est un Italien. M. Mussolini a cru devoir envoyer une ronronne, qui se dresse au pied du cercueil d'argent.

A propos des souvenir. de M. Pierre Feu M. Pierre, auteur du Traité de droit politique, électoral ri parlementai)' a passé toute s& vie an Palais-Bourbon. où i! était né. Son enfance fut bercée aux récits des scènes révolutionnaires qui s'étaient passées dans la maison. L'un des plus pil-

toresqui*s est, celui dont le pro.v<'rt>al du

jeudi 2'f févri'-r 1H4«. conservé aux ar-

chives de la t.hainbre des député. n'nd

compte ni ces te.rmes

k Un certain nombre de personnes étrangères à la Chambre entrent, dans la salle. Une grande anxKté se peint sur toutes les physionomies. Vive, et universelle agitation. Les spectateurs sont entrés dans les coulon Le bruit redouble. Rumeur tumultueuse. Des cris sont, poussés par i^iix qui paraissent, marcher pn IAIp dp la foule. Le président se couvre. Un orateur éi ranger à la Chambre escalade la tribune. Confusion générale. Invasion de la salle par la multitude. Le trouble et la confusion sont à leur comble. Clameurs confuse, Beaucoup de député1; se retirent par îa porte du fond. M. Sauzet quitte \p faufeuil. Un jeune homme, qui parait être un étudiant, s'efforre, sans pouvoir v parvenir, de se faire entendre à la tribune. Tout le monde se retire. La salle est complètement évacué»1. Il est i heures pas-

sées. »

Ne dirait-on pas un fragment du journat de bord d'un navire en détresse ? Le sténographe, impassible, intrépide, a marqué l'heure exacte du naufrage. C'est ainsi qu'a sombré la monarchie de Juillet.

Milan, cité magique

Par ordre de M. Mussolini, aucune cartomancienne ne pourra plus exercer en Italie. Toutes les tireuses de cartes de Mitan viennent d'être arrêtées.

C"la donne à imaginer les ravages qui avaient bien pu être accomplis dans les cervelles milanaises par le; superstitions. En France, nous avons un article du Code qui punit l'exercice .je* pnife*i<in- 'if somnambules, cartoinaneienne» et autres a trafiquantes de l'insondable avenir. On ne l'applique que rarement sur I3 plainte du gogo escroqué. Il y a même. à la quatrième page de certains journaux. de3 réclames pour ces devineresses.

Mais, chez nous, d'une manière générale, le bon sens du public, et la vieille gaieté française sont d'accord pour envoyer au domaine de la fantaisie les révélations des diseuses de bonne aventure, héritières plus ou moins spirituelles des vieilles sorcières d'autrefois.


Les opérations en Syrie Beyrouth, 25 août. Les éléinents français, nui poursuivent leurs opérations dans le massif de f'Hermon, se sont emparés du bourg de OirMà sans rencontrer de résistance sérieuse. Soltan Attr&che mobiliserait

Londres, 25 août. Les jonurnau-x publient Uni; dépèc-tie Central .Vête» de Beyrouth annonçant que l«s rebelles syriens sont nu train d'organiser iihe nouvelk? campagne contre les troupes françaises, sur tout le territoire syrien. i' Des méthodes sévères vont ôtre employées pour mobiliser les S> riens.

l,o chef des rebelles, Soitan Attrache, a fait publier une .procteinatson ordonnant à tous les hommes âgés de plus de 20 ans de se joindre aux forces des rebelles, et des bandes de <• soldats •. syriens vont se mettre en ctutsse <ii> ceux qiri faut la sourde oreille.

La mémo dépi'che, ajoute que tous les Druses qui se Sont soiunis sont menacés, au cas oit ifs ne voudraient pas .reprendre les armes pour chasser les Français », de voir leurs uwisons incewlié'-s • leurs propriétés ainsi eue. teur bétail pilk'-s.

« La nouvelle armée rebelle, déclare la proclamation de Soltan Mtrache. sera d'une telle force que les troupes françaises seront incapables de lui résister, et les rebelles auront enfin la possibilité de reconquérir l'indépendance définitive de la Syrie. »

Sous donnons rette dépêche sous toutes réserves, car elle émane de source britannique.

Les opérations

sur le front d'Ouezzan

Un succès des troupes françaises it espagnoles Habat, 25 août. Une activité réelle a régné sur le front U'Ouezzan toute la journée d'hier les dissidents ont attaqué deux villages. Dans la nuit du 24, le village de Dar Mounkach a été attaqué. Les partisans et le 34* goum, alertés, ont repoussé les assaillants. Des morts et des armes sont restés sur le terrain.

̃ L'artillerie a exécuté une concentration à ?ar-Ez-Kob, à Aïn-Kob et Fazel Hanout, tandis que l'aviation a bombardé les Benl-Saktene Ghabral et les losgane, soit en tout 45 bombardements.

La marche au nord d'Ouezzan a été déclancliée. Cette nuit, à 5 heures, les troupes de la f28* division, commandées par le général Monllovfiti, nnt occupé toute la région de Rihana et des Beni-Roustène et les anciens postes du même nom, au sud du Ldukkos. La progression s'est effectuée normalement.

Les troupes espagnoles' du colonel Ancenslo ont occupé, à leur gauche. Sout-el-Had et Agadir et Kurich. La progression continue. Le commandement supérieur des troupes Rabat, 25 août. En l'absence du général Boichut, partant en permission, le commandement supérieur des troupes sera exerce par le général Crosson-Dupiessix, directeur du génie. puis, à son retour, par le général Daugan, le général Grcssun-Duplcssix restant chargé de l'expédition des affaires.

Des loups s'entre-dévorent > La grève des métaux de Montceau-las-Mines n'a été qu'une passade des communistes, qui, ifayant pu tenir, ont préféré cesser la lutte, et. iwturelle.ment, commencent aujourd'hui a s'entre-dévorer. yu'on lise pluttU ce brillant communiqua du Syndicat confédéré des métaux

<̃ Le Syndicat confédéré des métaux, réuni le. vendredi ïO ;ioût, après avoir entendu les explications des camarades qui ont été mis > n o/Uôinage volontaire aux usines Munsik, dénonce ;i l'opinion publique les agissements du Syndicat des métaux unitaire, (lequel possède, la suitc.1 dc son .ippel à la solidarité fuit au moment, de, la. grève, une somme très importante et k laquelle, pour un" part. les Syndicats confédérés ont souscrit) nu mettant pas en application ses promesses de solidarité à l 'égare! de 13 camarades victimes indirectes de fait de grève, et préfère garder par devers lui cette somme, en la- faisant -fruc- tifier au moment même où ces camarades conpalssent et sont victimes des rigueurs du eoùt tic la vif. ainsi que dos difficultés qu'ils ren- contrent, pour trouver du travail dans leur corporation.

» S'élève avec indignation contre les agisseînfnts du citoyen Villelte, délégué d'usine, trésorier du Syndicat unitaire des métaux, qui se f:.jt le conseiller autorisé du directeur de cette UKiiu;. rn désignant ses- victimes qui ne- partagent pas ses opinions politiques, mais ont su faire, leur devoir ao moment même il a fallu revendiquer leur droit à la vie.

"Enregistre écriâmes déclarations démontrant la raisc» do ceito collusion (unitaire-direotoi*ile) et demande à Villette le prix d'un silence accepté et imposé.

Décide de proposer une réunion corporative publique. Je- 3 septembre lftîf), en y invitant tous les métallurgiste:* de Monteeau y y assister, rt ri laquelle sera convoqué par lettre pecommanuée le citoyen Villette. » Le syndical confédéré des métaux. »

t SURTOUT PASJJCONOMIES! »

UNE INTERPELLATION DE M. V.BORET M. Victor Knret. député < la Vienne, ancien fr.iiiistri1 de rAifrii'uIlnre i>t du Ravitaillement. -curside'ranl que la suppression des tribunaux (l'arrondissement et des sous-préfecture porterail, un préjudice grave aux populations rurales oit ignées des villes auxquelles elles seraient administi'ativement et judiciairement rattachées, considérant, en outre, que cette suppression wi'croîtrait l'exode rural, et. par sonséquent. entraînerait la réduction de la production agricole, a demande à interpeller le gouvernement sur «es suppressions qui, esiinie-t-il. ne diminueraient pas sensiblement les dépenses de l'Etat et aggraveraient lourdement celles des populations rurales.

BOURSE DE PARIS, 26 AOUT 1936 VuStan PJ?*W L0^" V»te«n C™ Tilénn Prfcrf.l Caw» f_ TlJl0_ Pr««. Coors

-'̃̃ BOURSE DE PARIS. 26 AOUT .̃̃ Il Vrueon Ulôlore diijoar '»»«r» clôture do jour i "iMn elitore du jour 1 »««" clôtare il» jota

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ee que disent les journaux

Le troisième mensonge

Après le mensonge simple et le parjure se place, selon Disraeli, qui s'y connaissait, la statistique, le troisième mensonge. Autrefois, le ministre de l'Agriculture le faisait innocemment, inventant, vers \p début d'août, une statistique générale des céréales, alors que dans le .Xord le blé était encore sur pied. Nul ne s'en offusquait ni ne s'en inquiétail. Le sourire courre taui de choses Maintenant, M. Queuille veut. r éctame. ezige des états ;ndi~:iduela qui serviront, si on 1rs établit à un total utile à savoir et, si les gauches secourut le ministère, à organiser les réquisitions. De C.-J. Gignoux (Journée Industrielle;

On voit d'ici les états « individuels ou collectifs présentés à chacun par les soins de l'autorité municipale » arrivant à la ferme et le « producteur » s'en allant mesurer son champ pour remplir conerument le papier administratif Celui-ci provoquera autour de la table une surprise silencieuse et s'en retournera comme il sera venu à 1' » autorité municipale ̃>. ainsi que cela se passa pour les extraordinaires feuilles de recensement du printemps dernier, et pour l'amas de « fiches de renseignement » qui s'entassent constamment à la mairie du dernier village de Franc: Alors l' « autorité municipale » s'en tirer'1 comme elle pourra elle remplira les cases de l'état, elle dira si le rendement est » très bon », « moyen » ou « médiocre », suivant ses lumières particulières, et elle renverra à son tour le dossier pour « attribution ». De. Commission en Commission s'élaboreront des totaux qui verseront la joie au cœur des citadns seulement, l'année prochaine, le « producteur » qui souhaite espacer ses contacts avec l'administration fera de la luzerne ou des cochons pour n'avoir pas à <• apposer de signature sur l'état ».

Les formules à remplir et les imprimés administratifs hermétiques sont une maladie nationale dont rien évidemment ne nous guérira. Les citadins y ont un certain entraînement ils ne se font pas grande illusion sur les effets de cette pluie un papier et obtempèrent. |Les ruraux, eux, comprennent moins aisément le charme rituel de colonnes bien remplies et flairent la brimade.

C.-J. Gignoux rappelle à M. Queuille ce qu'il écrivait lui-même, ministre de l'Agriculture, que, en réalité le prix dit pain suivait le cours de la Uvre et du dollar, Même s'il n'j/ a plus nécessité de recourir ait blé étranger, le blé suivra ce cours. Toujours la question des changes. De L. Ramier (Fiijaro)

Une vraie politique des céréales, par rapport à l'assamisBcment monétaire, doit se préoccuper beaucoupi moins de la quantité de montiiiU'-papier que représente un sac de blé à l'inférieur, que die la quantité de devises que représente le blé iniporté. Pour diminuer l'importation du blé, il f.\jt en favoriser «i production à l'intérieur. Ce n'est pas en favoriser la production que d'an fausser le prix ou de brimer le la©ou/rcjr.

l'n calcul très simple ̃éclaire toute la question. Supposons que i'on réusstsse, par des mesures artificielles, à faire baisser d uu tiers le prix du blé hidîgèrve. Le paysan se détourner.-ilt. de cette culture. et la production dimliinT.iil en conséquence. Il faudrait alors aeevoitre l'importation, le change monterait, entraînant l-e prix des autres marchandises, et le consommateur s-ubit-ait les ennuis de la hausse, non sur le blé seul, mais sur tout le reste.

lasse sans esprit

L'esprii "t/ile la masse, a dit Lucrèce. H )if cnniiiiissiiit pas notre suffrage universel. où. l'esprit r.<t prisonnier de la masse. Charles B'tioist s'en inquiète en de longs vticles de l' « Echo de Paris » nous allons. en effet, soit à l'anarchie, soit à la uirtatitre

La oojrirpi'ilon- est à la fois le corollaire et lo correctif du suffi- jjjc universel- inorganique qui, ne voulant "phis tte distinctions1, ni de séparations même, tombe .aux mains des plus cftronités et qui ne cesse d'être anarchique ([n'en cessant d'être universel.

Dans le suffrage universel inorganique, en effet, rk-n que le Comiié, groupement artificiel, spontané ou. provoqué, iWiigal ou du moins cxi'ra-tëgaj, de naissance irriiguliijre rien que lui c'est-à-dire les, places, les faveurs ou l'argent. Le suffrage universel Inorganique s'organise et s'actionne par ces ueux seules forces mais, par le» Comités, il cesse d'être unrversel, et, par l'argent, H cesse d'être un suffrage. De haut ('n bas se .forgé et se rive toute une ctialne dfe dé-pendarrces.

Il vropose, pour atténuer le mal, de doubler la Chambre du nombre (Cuve Chambre professionnelle

H est nécessaire, --mit de doubler l'Asseml'ioe où (sont. repré.sonK's les citoyens pris eommo tels, isolément, abstractivement, en quelque sorte môtaphysiquement, d'une seconde Assemblée its seraient réincorporés ;'t leur milieu, restitue à la réalité sociale soit, du moins, de réserver aux vies collectives, en dehors desquelles il n'est pas de vie nationale. complète, leur juste place. à côté des vies indiiduelles, dans la repré.~entatk>n nnt-ionalt Mais serait-ce assez? De quoi s'agit-il? De refréner, de briser et de brider la tyrannie du jmmbrede libérer l'élite, de restaurer son influence, de lui rendre sa bienfaisante initiatve, sa faculté de pondération salutaire l'opérer, en somme, des reprises sur les uswrp.itions d'une démocratie débordée et «de lui poser des limties.

L' « Avenir » contemple l?s deux seuls pni/s qui donnent un réel exemple de stabilité l'Angleterre, soutenue par une svperbe classe dirigeante qui, d'ailleurs, diiitinue et tombe en décadence l'Amérique

que sauvent lc fédéralisme et sa position géographique. Français, que devons-nous faire ?

Nous ne pouvons donc et nous ne devons chercher noire équilibre qui.: dans le maintien et le renforcejnwit de nos cadres. Eux seuls peuvent empêcher le glissement fatal vers lui état d'anarchie qui durerait jusqu'à la consti'.lUion lente et douloureuse de cidn-s nou-

veaux.

Vu pays, quel que soit son régime, ne -yt que par ses cadres. Quand sa « cJass* dmgeatrtft » cesse d'être une clases de cadres, ouverte à tous ceux qui le méritent, et tend à devenir une classe de jouissance, ouverte aux seuls profiteurs, l'arrhie. c'est-à-dire l'orl'onnance çénérale, croule comme un édifice dont on aurait scié les colonnes.

Etayez les colonnes, veillez à l'intégrité de leur marbre et méfiez-vous. des mauvais niuçoris. ( Malheureusement, le radicalisme s'oppose aux élites, et les partis au pouvoir ne songent qu'à créer une classe de jouissance.

Attention!

Ne nous lassons pas de le répéter: il faut à tout prir éviter les fautes eu Bloc national, il faut que les catholiques exigent tout de sUjitc les libertés indispensables, il nn faut pas s'endormir après avoir décerné un brevet de patriotisme à M. Raymond Poincaré. M. le chanoine Flynn écrit Gans le « Correspondant » du 25 août L'Américain catholique se demande, et souvent nous demande, comment les catholiques de France supportent d'être mis hors le droit commun par des lois d'exception. Cela ;es déroute et les irrite.

Dans l' « Action Française », Intérim commente ces lignes:

II n'est guère possible de faire un séjour à l'étranger sans s-wMr quelque interrogatoire de ce genre. On s'inquiète tout d'abord de savoir Ei la France est encore une nation cli-ré1t:enne. Vou-j rûponde/ de façon affirmative, et ce. ne sont pas les arguments qui manquent. Objection mais puisque la. France est une démocratie, les bulletins de vote doivent trnduôre sa volonté, et, en général, ils ratifient toutes les mesures mUreligjeuses. Ici, commence la dfiftlculté. Il faut expliquer que les s bulletins de vote ne signifient pas grand'elio^e, que les intérêts particuliers tiennent Ja plu» grande place dans le jeu électoral, que les genj ne ne rendent pas compte très exactement de 1< surs responsabilité.* propres ni des responsabilités du législateur Rien de plus vrai, du reste, mais ceux qui vous ont mis sur la sellette ne. sont pas toujours persuades. Ils murmurent « Enfin, tous vous laissez faire » I«i méthode de conciliation, ou mieux de concessions, préconisée et pratiquée par les libéraux, voilà ce qui nous cause le plius de tort.

Que les Alsaciens et les Lorrains veillent en particulier Dans la « Volonté », Gustave Rodrigues traite ces provinces d'allemandes parce que religieuses

Si r.Msdce et la lorraine étaient rest'-> s françaises, elles auraient évidemment emboîté le pas et suivi le re*U: du pays. Mais, étant Allemandes de fait sinon de volonté, elles n'ont pu le faire et, en ce sens, le retour à leur ancienne patrie donnait une grande force l'Eg}ii>e. On .l'a bien vu par les élections purtememUiires et ipar le nombre impressionnant de prêtres envoyés au Parlement.

M>ais celle situa-ion prépondérante reste précaire et menacée. Pour la maintenir, H faut relarder autant qu« possible la conquête mo-

rale ei politique de l\\lsa<*« par la France do

rintér>r. li faut l.i s'arder avec un régime d'exceptn>ii. lui refu>ei le droit commun. Elle aura ses tuis, sou ad ni ust ration, sa langue, la fameuse Muttersprache de l'abbé Mullcr. Tant qu'elle ne parlera pas français, elle ne pensera, pas français, c'est-à-dire républicain Elle sera, ce que si longtemps ont è*té la Bretagne et les Flandres et ce q>i>\ sauf quelques Ilots perdus, elles ont cessé d'être la terre d'élection pmr 1 Eglise, celle d'où pour partir, avec quelques chances de succès, une nouvelle croisade. Et c'est pourquoi une fraeti-jn ihi clergé alsacien fait campagne non pas (viitre ta France comme telle mais contre lo régime dém «pratique que la France s'est donne. Elle redeviendrait ardemment francophile le jour la France, dans sa majOrilé redeviendrai- la fille ainée de l'Eglise. Par réaime démocratique, G. Rodrigues tntenil non pas la République, mais l'athéisme s'-rluiy. Il ne promet que, dans quelques années, les dcu.r provinces seront soumises au joug de la Franc-Maçonnerie., Il suffit d'employer le système Poincari: assimilation -t lois intangibles

En n'-r-uiné. ̃ le voit, le danger d'un séparatisme alsac;* ̃ ri-.iiii. >'il n'est pas absolu1ment écarté n'apparaît pourtant ni ni surtout durable. Pour le conjurer, il faut faire preuve de bonM et il faut awssi laisser faire le temps. Il a déjà travaillé pour l'assimilation. UUiïique-t années encore de prudence, de v'gilance et de patience, et celle-ci sera pleinement réaiisée. 1

Il n'y a plus d'enfants! 1

L' u Œuvre » annonce qu'il n'y a plus d'enfants, c'est-à-dire qu'ils suiit mal éle'•>̃ ••! que la morale i)tdépendante produit ,v fruits rouges

A la suite d'une intolérable réprimande, une gamine de 13 ans a tiré des coups de revolver sur sa grand'mère qui agonise. C'est un exemple dangereux que cette charmante petite fille a donné, Le revolver n'était encore que l'arme des maîtresses délassées et des épouses jalouses. S'a devient celle des garnements rancuniers et des gosselines indépendantes, les parents n'ont qu'à ne plus se permettre tl;-

présenter quelque observation à des héritiers vétilleux.

L'autre semaine, j'étais à la campagne, chcî des amis comme la maman faisait une observation fort courtoise à sa demoiselle qui a quelque 17 ans. celle-ci laissa tomber de sa hauteur la soupière qu'elle portait et la purée de haricots jaillit jusqu'au plafond comme le bouquet d'un feu d'artifice.

La mère se mit à pleurer.

Le père hocha la tête

Je t'assure qu'elle doit être malade. Quant à moi. je pensais qu'il y a beaucoup de paires de gitles qui se i>erdcnt. Mais, depuis que j'ai appris que toute/ les fillettes indépendantes avaient uu rigolo dans la poch<% de leur petit tablier, je suis plein d'intiulgence pour des parents si faibles qui ne veulent pas mou- rir encore.

Il y en a bien pourtant quelques-uns, tel cet Intérim du <• Quotidien » qui parle de demander à la Société (les nations ta dénonciation pur tes divers pays des fonds déposés chez eux par Its étrangers Que les nations agissent en toute réeiproe-ité de rigueur, que la Confédération helvétique, par exemple, nous donne les noms des émigrés de l'impôt, qu'elle renonce à être une receleuse que son exemple soit suivi par les antres pays. Tout rentrera dans l'ordre fiscal, en France.

Il suffirait pour cela d'un accord que le Conseil de Genève a qualité pour conclure. Mais il faudrait que les « égofemes sacrés » fissent trêve pendant un seul jour.

MM. les parlementaires radicaux, socialistes et communistes, seraient tfûillevrs les premiers à protester contre une pareille proposition.

« Curiosité malsaine »

De V « Ere Nouvelle » r

La foule est décidément friande de bas spectacles. Les journaux content qu'elle se pressait hier, si nombreuse et alléchée, devant les portes du cimetière de Claye. où se pratiquait l'autopsie de la malheureuse victime de Guyot, que le barrage de police manqua, à deux ou trois reprises. à être forcé.

•• La foule, disait Hugo, est ignorante et borner. » C'est son excuse.

M. le Dr Paul, notoire médecin légiste, l'inviquera-t-il à son tour, lui qui, pour dédomrager de leur. déconvenue les indigènes de Claye, a complaisamment accepté de poser devf.nt l'objectif, en tenue de travail, tel qu'on a pu le <oir hier sur la plupart des gazettes, la «vgarette aux lèvres, souriant et avantageux, sous une blouse maculée.

Dans ce cas.

De V Il Action Française »

Excelslor publie une photographie qu'il accompagne de ce texte

« La malsaine curiosité": des femmes avaient amené leurs enfants devant le mur du cimetière, car, heureusement, on leur en interdit l'accès. » Seulement, cette porte, Exrelsior la leur ouvre deux autres photographies montrent l'une 'les « préparatifs » de 1 autopsie de la malheureuse victime de Guyot, l'autre les médecins légistes en costumes de travail, dont un D' Paul rigolant.

Qui porte, plus que la presse d'information, la responsabilité de ces euriosités malsaines ? Dix lignes pour un héros, des colonnes entières et un luxe débordant d'images pour un assassin.

Signe des temps, signe du détraquage moral de la grande presse.

Les réceptions de M. Briand M. Aristide Briand a reçu mercredi le baron Gaifller d'Hestroy. ambassadeur de Belgique, et M. Chapsal, président de la Commission des réparations.

Le ministre dfs Affaires étrangères a. conféré également avec Mgr iUhmany. patriarche syrien d'Antioche Mgr Tappouni, archevêque syrien d'Alep, et Mgr Gibri, archevêque syrien d'Alexandrie.

Pour l'amélioration des prix Une promette de l'aUmenUHoo de foi Le ministère du Commerce communique la note suivante:

M. Bokanowski a reçu, au ministère du Commerce. MM. Dignon. trésorier du Syndicat des produits alimentaires en gros Breziat. vicenrésident du Syndicat des cousernes de Paris Bruc!, secrétaire général de l'Union des fabricants d'huile Duhem, président du Syndicat de l'épicerlft en gros de France Foucault, RecréUire général de l'Union de* fabricants de saiaisons en gros Fournier, président de la Chambre syndicale des fabricants de conserves de viande et, de légumes Hanin, président du Syndicat île la biscuiterie française Ilerbet, président du Syndicat des fabricants de la contlserie Lobel, président du Syndicat des produits alimentaires en gros Lemy, présifient de l'Union des Syndicats d'alimentation en gros Pettre. du Syndicat des légumes secs. Le ministre du Commerce a demandé aux représentants des divers Syndicats de l'alimentation en gros et des produits alimentaires à examiner, comme font fait précédemment les représentants de la vente directe aux consommateurs, les diverses mesures à prendre oour arriver à l'abaissement des prix de revient, et à l'élimination des proflts parasitaires. 1! les invités à lui présenter, dans le plus bref délai, leurs conclusion».

Les représentants du commerce et de l'alimentation en gros et de la fabrication des produits alimentaires ont t exprimé le désir de leurs mandants de collaborer entièrement à l'œuvre entreprise pour i. amélioration des prix et pour ia satisfaction, dans les meilleures conditions possibles, des besoins de la consommation na tionale.

Renseignements commerciaux

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 25 août.

Mes. Ouverture base de liq, 212.75, courant 221 'plus-value 1 payé., prochain 221 achet, sept-oct. 221 iplu» report 0,73 p;>yé), 4 derniers 221 (plus report 2 2.25, 2,50 payés1, nov.-déc. «221 (plus report 308 p.'yé, tend, ferme. Clôture disponible. rote, officielle 228,50 à 230.50. base de liq. 221, courant 221 (plus-value 0,50 payé;, prochain Î21 (plus report 1 vpnd.t, sept.-ôet. 221 (plus report 125 vpnd.. il> ntiers 221 (plus report 2,jO payé;, nov.-déc. ^^1 plus report 3 achet.f, tend. soutenue.

Farines. Ouverture base de liq. 288, courant 288. prochain 288, sept-od. 288, !•- derniers 288, nov.-déc. 288, tous nomin., iefid. sans affaire». Clôture: base de liq.' ̃2*8. courent 288, prochain 288, sept.-oct. 288, I 4 derniers 2£8, nov.-déc. 288., tous nomin., ifïid. sans affaires.

Avoines. Ouverture njoires base dp liq 113, courant 113 (plue-vaJue i payé), pro- chain 118,50 vend., sept.-oct 120 payé, 4 derni-rs 122,75 h 123 payés, nov.-déc. 125,50, }-5.25. 125 pavés, tend. faible diverses buse de liq 112, courant 112, prochain 117, sept.-oct- 119. i derniers 12:, nov.-déc. 123, tous nomin., tend, sans affaires. Clôture noires base de liq. 113. courant 113 [>!us- vr!u<- 0,50 vend., prochain 118 ven i >pt.oct 119 à 119.75, 4 derniers 121,50 a 122.25. •lov.-dée. 124,73 il 124 payés, tend. faible diverses base de liq. 112, courant 112 nomin., prochain 118 wnd.. sept.-oct.. 119 vend.. 4 derniers 122 vend., nov.-déc. 122 vend., «end. sans affaires.

Sucres. Ouverture courant 325. 324 323.50. prochain 322, 321.50. 321, octobre 307 1 ;• 307.50. 3 d'octobre 307 k 308. 3 de novembre. 309.50, 308. 307,50. tous payés, tend. feibK CMture courant 321,50 à 321. prochain 328.30 I

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CONSEIL DES MINISTRES Les ministres se sont réunis ce matin i l'Elysée, sous la présidence de M. Gaston Doumergue.

M. Robineau,

grànd-croix de la Légion 'il'honneur M. Raymond Poincaré. président du Conseil, ministre des Finances, a soumis à la signature du président de la République, un décret élevant M. Robineau, ancien gouvrrnrur do la Banque d4 France à la dignité de grand'eroix de la Légion dhouneur.

Affaires étrangères

M. Aristide Briand. "ministre des Affaires étrangères, a fait nn exposé de îa situation extérieure. It a mis le Cmrseil au courant de-» conversations engasée'S au sujet de Tanger. 11 a. ensuite exposé le programme des questions qui seront soumises" A* la Société des nations dans la session du mois prochain.

Marine

M. Georges Leygues, ministre de la Marine, a rendu compte au tkmseil de la croisière qu'effectue en Baltique la division navale légère, qui a reçu, notamment ù Oslo, l'accueil lé plus ehaleureux.

Nomination

M. Herr»,->1, ministre de l'Instruction publique, a fait signer par le président de la Ilépuiblique un décret nommant M. Cavalier, recteur de l'Académie de l,yon, directeur de l'enseignement supérieur, en remplacement de M. Coville, admis à lr. retraite.

Les ministres se réuniront, en Conseil de Cabinet demain, au ministère des Finances, sous la présidence de M. Poincaré.

La semaine prochaine, ils se réuniront en Conseil de Cabinet les mercredi, jeudi, vendredi et samedi, pour poursuvre l'étude du programme des économies.

Dans un de ces Conseils, on abordera la question de production nationale et coloniale. Le successeur de AL do Jouvenol sera désigné dans un Conseil des ministres qui aura lieu dans la dernièro semaine de septembre.

dm

LE GÉNÉRAL CONDILIS

N'EST PAS ENCORE PARVENU A FORMER UN MINISTÈRE

Athènes, 26 août. L'amiral Coundourlotis a détlnitivement accepté la présidence de la République jusqu'aux élecitons dont la date n'est pas encore fixée.

L général Condilis n'a pas encore constitué son ministère. 11 rencontre dans cette tache- de grandes difficultés, car il voudrait s'appuyer uniquement sur les partis républicains, tandis que tes politiciens et les journaux demandent la constitution d'un Cabinet nationale allant jusqu'aux rpyalistes inclus.

Le retard apporté à la Constitution d'un gouvernement suscite évidemment un grand nombre d"ntrigues. Certains reprochent au général Coundoulis de ne pas s'être élevé1 contre le traité gréco-serbe récemment signé, lequel fait, à leur avis, de trop importantes concessions à la Serbie.

En somme. la situation n'est pas encore éclalrcje et les hommes d'uRtr'-mc-droite en profitent pour rappeler les désordres dont la Grèce a et ̃ le ihéâtre di puis la fin de la guerre et réclamer le rappel du roi. Les projet» du général Plastiras

Belgrade, 2<» août. Les journaux signalent l'arriver» à Bitol.j du général Plastiras, ancien «.•nef de ta révolution grecque qui a «uinoncé son inlenWont de se rendre en Grèce. Selorr la PolU'ika, le général Plastiirws aurait quitté la villr» la nuit dernière. Son départ aurait passé inaperçu.

LA GRÈVE DES MINEURS ANGLAIS Londres. 26 août. Le inistre du Travail recevra cet après-midi le Comité exécutif de la Fédération des mineurs, afin de discuter les bases d'un accord Iventuel.

ARRIVÉE DU MINISTRE

DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE POLOGNE

M. Auguste Zaleski, ministre de« Affaires étrangères de Pologne, est, arrivé à Paris cet •̃près-midi. 11 repartira demain pour Genève.

-00

CAMBRIOLAGE

D'UN BUREAU DE POSTE

Charolles. ïù août Le bureau de poste de Cufceaux, géré par Mlle Picard. a été cambriolé pendant la nuit tous les tiroirs ont été, fraictiwés et fouillés. Trois étrangers, qui se sont rendus plusieurs fois, la veille, au bureau de poste, sont soupçomw5» et activement re cherchée.

LES INCENDIES DE FORÊTS

Perpignan, 20» août. L'incendie des Monts Aibères a ga*né rapidement, par suite de l'excessive sécheresse, et couvre de grandes étendues de forOts.

Béziers, 26 août. Mardi soir, un incendie s'est déclaré à Garriguefr-de-ia-Bmunhe, entre Ptzénas et Bédarieux. L'incendie a duré tout r.cprès-midi et. une partie de la nuit, dévastant plusieurs hectares de bois et occasionnant de? dég-ftt» très importants.

Niiu-r-, 20 août. Les quartiers de La.îns-e, L'-mas. Nezerzo el le monastère de la '( hartreuse, près Pont-fcaint-Esprit, sont en feu. 23 hectares de bois environ sont la proie des flammes.

à 319, octobre incotf?, 3 d'octobre incot^, 3 tie novembre incoié, tous payi-fr, tend. faible. Cote officielle :m à 321.

Huiles. Ouverture de lin et de colza toutes époques incotées. Clôture de lin disponible, incoté. courant G(X> ;i 090, prochain 660 à «80, i derniers 6r>5 à 685, i premier.» CGO à 1580. t,nd. *ms afT. de eoiza disponible incotô. rmn-ant 880 à 890, prochain US5 9iO, 4 flerniers f-80 à 910, i premiers incoté, tend, sans aff.

Alcools libres. Ouverture courant, incoté, proclKiiu incoté, octobre 920 à !)50, 3 d'octobre inortf», nov.-déc. 860 à 9W, tend. sans aff. Clôture courant. IneoK1. prochain incoté, octobre 920 à ï>50, 3 d'octobre 900 payé, nov.dec. iucoté, tend. soutenue.

HALLES CENTRALES

Paris, 26 ;ioût.

Criée îles viandes. Arrivages boeufs «7 330 kp. veaux 110 793, moutons 26 477, porcs 10 l8f..

Bosufs. L-- kilo quart de derrière 6 "i S,80. quart de devant 3 à 5,80, aloyau 7 à 15, paleron i à 6.80.

Ve^ux. Le kik» première qualité 9,50 à 10,80. deuxième 8 à 9,40, troisième 3 à 7,90. pans-cuissos 6 à 12,80.

.M jiïî'jii. Le kiw première qualité 9,80 à 12. deux;cnie f à 9,70, troisième 5 à 7,90, gigot 8 à 15. :ciln prr~nihre q~paJitk 12 k

Pores. Le kjlo première qualité 12 k

13.50, deuxième 10 à 11,90, filet 12 à 16, poitrine 10 à li. Í.

Beurres. Arrivjges 25 710 kg.

Le kilo centrifuges Normandie 13 à 18,50, Bn»tagpne 15 à 18, Charente et Poitou 15 & 18,80, Touraine ,15,50 à 18,40, divers 13 à 17 ntamiands Normandie 12 à 16,80, Bretagne 10 à 15,60, Centre 9 à li. divers 9 à 15.

Ghufx. Arrivages 368 colis.

Le mille Normandie C30 à 800. Bretagne

fi 50 k 7C0, Touraine 689 à 780, Bourbonnais et

Nivernais 700 U 72$, Poitou G80 à 780, Au-

vergne 650 à 690.

Fromages. Brie laitier, les dix 30 à 80 te cent camemberts Normandie 100 à 900,

NOS AMIS DEFUNTS JESUS, MABIB, JOSKPU

ila·alp. -7 -.ni et pn. applic. m ft~diY~

Mlle Clarisse Allairr. S> -ans., abonnée à la ïroir, h yiélan-le-Gnind. Elle «HiUt la grand* bienfaitrice des oeuvres et des pauvres. Au presbytère de Robervul <tj.sp\ Mme VvTitre,' née Oauzet. Ti an>, 23 ans au :̃̃ de M. le curé, propagttrie* fl# la f*rwx j;t ;iu l'èlerin. M. Pau4 Le Blano-Duvernoy. 86 ans, à Auxerre. Mme Leclerc de Fourolles, ;V Auxerre. M. L. Chaiiuo, ans. à Belley. Mme Françoise L;ifTav. à AniPlMuiis {Rhône abonn- M ('̃•grugi' .v4 de U Cr"ix. Auctiol. Mme CiUili'1!. nce (iuérani. tW m?, h Coupvray ^eine-et-Marnei. Don Ance! .Sancho Armenpod, ev-»> .• ̃̃•» u-Mprêtre de la cathédrale de

Mme Vve Labrune, né>

n;ère de 11 enfants. cA Toui>. Muio Jules da Niauduit, ancienne présidente de l'«uyre des Ktrains de Mlle Bonnefpy, décétiée a ij'.iimperîé. M. l'abbé Aohillc-Auçiistin Paquet, i-hapelain ép!sc>v»al, ancien cuiv »lc l'euro:1.- Manche felerin de. Jérusal'in an 1W3. ,:̃ irtoret i.Manche'

Nouvelles religieuses

Mgr Florent du Bois de la Viller.ibel, evèqw "d'Annecy, adresse an olerpé et aux lldo!i>s de s»n diocèse une lettre pastorale dni'S laqwlle il prescrit, pour les », et 10 «.«•iubm prochain, un tridumn en lliomieur il- U bienlheur('Ust' Joanne-Antide Tho'tret. Ce tr iluum aura lieu dans 1Y.. .V:e du La RochufSur-HYn"»!1. un N.nr- gade d" M"1" c'<1 "Y | •̃• noisou itori.^ Ie|.ii> par les Fil, liienh.

Le diiii',m?he '2 .n'tii a eu lieu il Boih Jogne-sur-Mler une grande procession en I honneur de .VU. -IYmik-. 1-e cortège parcourut les rtie^ lit la vile au milieu du plus religieux Mlen-ct* et d-ans un d*é<xw merveilleux. Mgr Julien, évâqtie d'Arras. présidait et au retour à Noliv-l'aon»1, prononc-a un très éloquent dise -i:!V.

Le 25 août, un train du Pèlerinage National, venant de Lourdes, est pass.' par Nevers,'1 a fait un arrêt de deux heures, pour permettre aux S25 pèlerins qui l'occu» paient, de vénérer la bienheureuse Bernadette, A l'arrivée, une messe a été célébrée par la H. P. Bernard llorjrues, Assomptioniste, directeur du Pèlerinage, qui donna ensuite le satut du Très Saint Sacrement. Cet office fut présirté par Mgr At;hinasi;»s Khoriaty, archevêque de Sidon et heir-el-Kawar {Liban' qui avait pris place dans ce train.

Echos de partout

Les électeurs des cantons de Bourguébua 'CalvadnsO. Chateauneuf-sur -Loire (Loiret), Vertaizon (Puy-de-Dôme!, et Dammartln (Seine-et-Marne sont convoqués le 12 aeptembre à l'effet d'élire un conseiller général et les électeurs des canton de (lonques et Pout-de-Salars (Avpyrnn) et Vitry-Ie-Krançois (Marne), à la même date pour élire un conseiller «l'arrondissement.

Le roi Fayca! i quitté Londres. II a l'intention de paswr trois semaines à MonlreuX aWnt. de retourne;- •' Rag'Nd.

Mercredi, 270 voyageurs ont quitté Londres pour Marseille ils s'embarqueront pour visiter à Salonlquo. r.aKlpoli et Constantinople, les ((inities il^s soldat IIV;;s p"n'Jît.it la grande mir-rre. Otto vigile i-'i.'st;:»1-"1 le premier pèterinsge anclnis au front d'Orent. Le Joumnl Officiel du '> aoiit. publie U liste par ordre de nu' rite, des élèves ayant obtenu, en 192C, le brevet d'ingénieur ou le diplôme d'anoien élAve des Ecoles natlmales d'arts et métiers d'AlN, d'Angers, de Ohalons, de Cluny, de Lille, et d" Paris.

Les prochaines grandrs .Tciirnéps inédicales de Montpellier sont définitivement fixée* aux 3, 4, 5, <"> et 7 novembre prochain. Elles comporteraient une série de le1 tes,, de cérémonies, de conférences et d'oxcursioiis. Le généra! dr brigade .laequemin, conr» mandant l'artillerie du 17" corps d'armée, est placé dans la section de résme i" l'état-major général de l'armée.

Dans l'armée

Le dégagement des cadres

M. Painlevé. ministre de la Ciuorre, vient (1« soumettre â la sjtrnature du président de la République, un décret précisant les conditions d'application de la lo! du ?•'> décembre 1925 sur le dégagement et l'aménagement des cadres de l'armée.

Les officiers de l'armée active sont. comma on sait, autorisés à demander leur envoi en disponibilité après quinze années de services, sorfices militaires actifs accomplis avec présence réelle sous les drapeau^.

l.ii solide de disponibilité ne peuf se cumuler av. r ii-. émoluments alloués par des établissement» publics ou des gouvernements étrangers. Les officiers en disponIbilité conservent leurs droits à l'ancienneté et à l'avancement. Ils sont automatiquement promus su graae supérieur quand arrive leur tour sur la. liste d'ancienneté. Ils sont astreints ?i des périodes d'exercice ils ont alors Ifs droits et obligations des offi- ciers de l'armée active présents sous les dra- peaux. j

Avis divers

Bénédiction -lire, à Figurine*" Snint-Glirlsloph. action solennella d'autos à 10 lu .ii n, pour les sutomohlli-tes présents k tl heures», bénédiction rjes» voitures rangées sur la plar» publique. FIpu- lineg est un charmant pays situé il fi kilo- mètres de Sentis, en pleine for<H d'Halatte, t -,•) kilomètre;, de Pari*.

divers 70 à 1*0. Pont-rEvfyue 100 h 350 le* 100 kg Comté et divers 700 fi 1 250, PortSalut 500 à 1 400.

Volailles. Lo kit- i i«,25, laipins rnorta 6 à 8/io. j ̃« » i t n.rts 13.r>0 à 20.30, vivants 11,75 à i'i.'i'j l.i pi'1 ce pig-fùna -'i.5O à !».jO.

l.rfjuwr*. Les 100 bottes nflvr-tn communs 35 à 60 U'ti )00 ;;p <'sr<i(ij>s rorn- mûries 80 à 140, champignon ih- rouWi. XOQ à i 400. moyens 700 à I <>o. ,ie 700 à i 240, épmurds 30 a I io. oignons en grains 90 k 300, oseille 50 A «0. pommas <\a terre Hollande communes Ki à 1 1 .">. sauci^sd rouge M> à 110, chair blanche M a 7.\ MARCHE DE LA VILLETTE

La Villettr», ie, août.

Obirn-ations. Marché Ires calme 1? icmps chaud .îrrête les iiff.-iin.*», peu de monde, L<« arrivages sont suffisants, *auf en porrs. Baisse de ÎO francs sur les bœuf» et le» vaches. Baisse de 10 francs sur les taureaux* Baisse de. GO francs sur les veaux. Cours dlf-< fleilement maintenus pour leg moutons el inchangés pour tes porcs.

VIANDE NETTS

ESPÈCES Jurait ̃ 1- ("qiuL|f qui. |3*qul. |Ml «tt»

Btmli 1 Io70 i «.« 1 8.40 7,10 S.6Î

VMhe» SM S,*) »,10 6,70 9,83

TanrBua. liki 7,90 7,Sfl G,7û 8 50 V«bi j 1 «49 tt.OO 10,6b 9,8J 12,00 MoatoM». 9 8) la, la 12,10 10 5) 16,09 M.M.I tt» 14,00 lt.tS 9,Î8 14,14

poiw nr

ESPÈCES Aarate i~ ̃ 1 l-q»al. | 8- qml. | »• qui |Prli etrim

Bœuf» 1 1670 :>.£! 4,"> o 3,6Î 5,S6

Vacbo.. Sck) &,3S 4,53 3,41 6.tS

limon I MO 4,7» *S» 3.35 J.Î7

Vtaw 4SI» 1,1» 6,t6 i>,& 7^0 M«al«W..M! 9t« 7,4? 5,70 4,« 8,3t Para. îtSO 3,10 S,00 6,50 9,90


Souvenirs

de ma vie de missionnaire au Danemark

III

Ce samedi donc. après mes cinq heures fle classe, je. me, mis en route.

A l'avant et à l'arrière de ma bicyclette, avais attaché plusieurs petits paquets. bien enveloppés d'une toile cirée, pour le cas fort probable où je serais surpris par la pluie.

L'un de ces piquets se composait des livres et, des brochures que j'avais l'intention de distribuer à ceux de mes auditeurs- qui désireraient s'instruire, sur la yraie religion. J'avais déjà dépensé la plus grande partie de mes 500 francs à acheter ces livres.

Un autre paquet contenait un peu de linge.

Dans un troisième, il y avaif, quelques provisions avec une marmite-gamelle et une lampa à essence. Car. pour aller à l'économie, j'entendais faire mon dlner à ta Robinsoni, en cours de roule, dans n'im- porte quelle forêt ou petit, bois que je dépmwTirais sur mon chemin. Aassi avais-je emporté de la viande et jdes légumes, mais déjà cuits. Et puis du pain, du beurre et du sel.

Un peu avant l'heure du dîner, j'entrai flans une auberge, et j'achetai une petite bouteille d'eau de Seltz voilà pour mon jyin de table.

Je m'arrêtai ensuite dans le premier ifois que je trouvai sur mon chemin. DesEendant de bicyclette, je me dirigeai vers pn des troncs d'arbres qui gisaient sur le $ol. Et voilà pour la table.

J'allumai ma lampe, je mis dessus ma toarmite-gamelle, et, dans la marmite du beurre et une partie de mes provisions. Après quoi, en vrai Robinson, je façonnai avec mon couteau de poche une cuiller en bois, mon tronc d'arbre me fournissant en Abondance la matière première. Une soufcoupo me servait d'assiette.

pendant ce premier dîner champêtre, un petit garçon s'approcha pour voir ce que je faisais.

Arrêté à quelques mètres, il me considérait en silence.

J'entamai la conversation, et l'on devisa pendant tout lo festin comme de vieilles connaissances.

Comme le bon enfant semblait avoir faim, je l'invitai à partager mon frugal repas, ce qu'il fit sans trop de cérémonies. Quand nous eûmfcs fini, il chercha gent-iment ma bicyclette, qui reposait dans l'herbe à quelques pas de là, Puis il m'aida à rattacher sur la machine mon paquet de provisions.

Je tendis la main à mon petit visiteur, et nous nous séparâmes en bons amis. Alors seulement, je m'aperçus que pendant mon dîner le ciel s'était peu peu couvert de gros nuages. Et comme un fort vent d'Ouest se leva, la pluie bientôt commença à tomber.

11 me restait à faire une quinzaine de kilomètres avant d'atteindre Ringsted. Le vent devint de plus en plus violent, et tes nuages, toujours grossissants, déivprsèrent sur moi un vrai déluge. ̃Malgré ma bonne pèlerine en caoutchouc, que je m'étais hâté de jeter sur mes épaules, l'eau pénétrait de toutes parts, et bientôt, je me sentis mouillé jusqu'aux os. Je pensais avec terreur à ce qui m'attendait dans mon hôtel de Ringsted, où j'allais être obligé de garder sur moi mes liabils trempés, sans aucun espoir d'en 'changer.

Mais qu'y pouvais-je ? Celait le commencement des fatigues et des (''preuves de ma vie de missionnaire.

Je me décidai à faire contre mauvaise fortune bon cœur et à accepter résolument les revers de ma nouvelle charge, Je continuai donc gaiement, ma course sous la pluie torrentielle qui avait changé tes routes en des marécages boueux, mais qui ne pouvait heureusement, me tremper plus que je ne l'étais.

Je, renonce à décrire dans quel état me mirent les éclaboussures du chemin. Je pédalais toujours vigoureusement, f-ans plus faire aucune attention ni a l'averse ni à la houe, et. après une bonne heure de cette course étrange, au milieu des érlairs et des roulements de tonnerre, j'arrivai enfin à l'hôtel Casino de Kiugsted. J'y fus fort, bien reçu. Je montai tout de suite dans ma Chambre, où j'essayai de me débarrasser au moins dune partie de la boue dont j'étais couvert.

Quant à me sécher, il n'y avait pas k y songer. Force me fut de farder jusqu'au soir mes habits mouillés.

Pour ne pas me refroidir, je me fis servir une tasse de café bien chaud, puis je sortis en ville afin de nm donner du mouvempnt. et de voir si l'on avait- fait toute il) Vuir la Croix des 13 et 20 août.

FEUILLETON DU 27 AOUT 1 92(î 7

Voltaire et Frédéric II

Là-dP5sus, >iil (apprend les manigances de Voltaire H. de .Mme IVnis pour ameuier l'Furope.

Décidément, ce Voltaire est un coquin redoutable, se dit-il.

Et. Pre>ytag ifr référer du tout à sa Majesté Prussienne, bien décidé à laisser le» choses dans l'état jusqu'à ce qu'il ait reçu réponse de Frédéric II.

Aussi, déelara-t-ii à Voltaire |e 17 juin. îi l'arrivée de la fameuse caisse

On n'ouvrira point le ballot, et vous ne- partirez pas avant les nouvelles instructions de. Sa Majesté.

Otte déclaration, à la vérité, avait été enveloppée d1^ c\« formules obséquieuses lont les Allemands, comme |e3 chinois, sont prodigues

si je mérite, avec, fout cela. Monsieur, votre amitié et votre bienveillance, je yerai charmé de pouvoir me nomnvr votre très humble, etc.

Butor, triple butor! répond Voltaire. qui, dès le 18. a pris ta résolution de s'évader.

Et voici ce dont il convient avec, sonv-eorétaire Collini et Mme l^uis: celle-ci rçstera à Francfort avec les caisses, atten-

la publicité possible pour la r-niion du lendemain.

Tout était en ordre, et. safrsfail de mon inspection, je retournai à l'hôtel.

11 s'agissait i-ucoçc* <le lôuf di,»posi-r pour la sainte messe, quft /e. voulais célébrer dans la .«aile des conférences.

L'installai ion de niori ]><>tft autel portatif fut longue. Quand tout fut terminé, il était grandement temps de me retirer, dans ma chambre, pour me reposer des fatigue» de la journée.

Un dos garçons de l'hôtel à qui j'avais donné, par avance, un bon pourboire, eut l'obligeance de porter mes habits trempés

Saint CANUT, roi de Danemark

dans une pièce spéciale, où peut-être sécheraient-ils un peu durant la nuit. Le lendemain matin, si je les retrouvai moins trempés que la veille au soir, ils étaient cependant bien loin d'être secs.

Mais force, me fui de les met Ire. mouillés

comme ils l'étaient encore.

En entrant dans la salinj'avais I installé mon aulei portatif, je fus agréablement surpris d'y trouver non seulement la famille Klint. de Ringsted. mais aussi un petit, groupe de catholiques de la campagne qui, avertis de mon arrivée, étaient partis de chez eux de grand matin afin d'assisler à la messe et d'approcher des sacrements.

Ils étaient Ions venus à pied, et quelques-uns habitaient â 12 "fc'fii.'de, distance, soit, une marche de deux heures à jeun. Ils se confessèrent avant la me^e et communièrent ensuite avec la plus touchante dévotion.

Quelques protestants de la ville voulurent aussi assister au Saint Sacrifice. C'était la première fois de leur vie qu'ils le voyaient .célébrer. Ils restèrent 1 totis respectueusement assis et suivirent avec la plus grande attention ce qui se passait à( l'autel.

Après l'Évangile, j'adressai quelques paroles à celte assistance hétérogène. Nous étions tous profondément touchés de la nouveauté de ce qui se passait dans celte salle: la célébration publique du Saint Sacrifice de la mes.»e. c'était la première fois depuis la Réforme.

La messe terminée, les catholiques prièrent quelque temps encore avec moi dans noire chapelle improvisée, puis nous prîmes, tous ensemble, un frugal prtit déjeuner dans une de» »alles de l'hôtel. Complètement délais.-é.» ju»qu"ici au point de vue religieux, ils ne savaient comment exprimer leur joie de pouvoir régulièrement, désormais, s'approcher de la sainte Table.

De mon côté, je prorais de leur dire la messe à l'heure qui leur conviendrait le mieux, toutes les fois que' je viendrais dans la ville.

Après avoir pa.»»é en»emble un bon momfnt encore, ils retournèrent chez eux ;'i pied, comme ils étaient venus.

Restait, le soir, à faire la conférence. Vers 3 heures, le. petit chasseur du reslaurant frappa à la porte de ma chambre un monsieur qui venait d'arriver à l'hôtel demandait à me voir.

danl l'issue d1 l'aventure Voltaire e|. Collin», sans bagage», emportant seulement quelque-» effet», les manuscrit. et la eassetle était l'argenf du voyage, s'échapperont ije l'hôtel et rejoindront, un carrosse de louage à la porte de la ville, qui conduit au chemin «le Mayence.

FI ainsi e»t fait le 20 juin, à l'aube. F.t, déjà, les deux homme» étaient moulés- dans le carrosse, quand des argousins de Freytag le* entourent. Bientôt le résidenl prussien arrive dans une voiture escortée par des soldats. Voltaire ef. Collini sont faits prisonniers, On les conduit chez M. le conseiller aulnpie Schmid. le suppléant, de Freytag. <• un man-hand. écrit Voltaire, qui avait je ne »ai. <n!tll titre de conseiller privé du roi de Prusse ̃̃. A ce moment, survient un autre agen1 de Freytag. un cerlain Dorn. espèce de matamore qu'on avaif envoyé sur une charrette à la poursuite de» fugitif» et qui veut- sa part, du triomphe; Ah »'écrie-t-il, nous avons vu enfin à quelles gens non» avions affaire Les plus terribles bandits n'eussent pas fait de tels mouvements pour échapper à nos mains Si j'avais attrapé le Voltaire en route, je lui aurais brûlé la cervelle Il faut fêter celle grande victoire. Schniul) fait apporter du vin pour abreuver les vainqueurs. (In boit, on trinque, eu présence de Voltaire el de ("oflini. à ta santé de S. Exe. Mi-'r Fri'x tag

Cette o-cène »i- pa.»ail «ans le comptoir &ui dpunail sur une cour.

.Je descendis aussitôt dans la salle où m'attendait le visiteur.

Quelle ne fut pas ma surprime en reconnaissant M. le Jens Busk. Connu par lout le Danemark, il avait abjuré le protestantisme peu de temps auparavant. A la demande de Mgr l'évoque de Copenhague, il venait à Ringsted assister à mou premier contact avec les protestants et voir comment iraient les choses. Je ne pouvais rien souhaiter de plus agréable que la présence d'un auditeur aussi distingué et si populaire parmi ses compatriotes.

Je 1<> reçus donc à bras ouverts, causai

pendant quelque temps avec lui et le conduisis ensuite dans une petite chambre je le priai de vouloir bien attendre jusqu'à i heures.

Quant à moi, je me rendis dans la salle de réunion pour recevoir mes gens qui commençaient, déjà à arriver.

La salle se remplit peu à peu, et, à 4 heures, presque toutes les places étaient occupées.. Je commençai par distribuer à tous les assistants ies feuilles volantes se- trouvaient les cantiques deslinés à être chantés avant et après les conférences. Puis, revenant au premier rang, je désignai un cantique.

Et comme nous n'avions à notre disposition ni harmonium; m" piano, ni aucun autre instrument, j'annonçai que j'allais entonner le chant, priant tout te monde de vouloir bien chanter avec moi.

J'entonnai donc et bientôt le chant de-' vint général.

Le cantique terminé, je dis à mes auditeurs, qu'étant tvenus pour entendre parler de questions religieuse», \]< seraient sans doute bien aises de récit -H" d'abord avec moi une petite prière.

Comme ils donnaient de< signes d'assenfiment, jp récitai avec, eux. le Notre Père. Devant la première rangée- de chaises se trouvait une petite estrade réservée au conférencier. J'y montai et. je commençai la conférence.

l'on! d'abord, je me présentai à mes auditeur? en leur disant qui j'étais un

Scandinave, un homme du Nord, comme

eux. Mais il y avait entre nous celte différence que j'étais catholique, tandis qu'ils étaient protestants. !i.

Pourtant, j'étais né protestant comme eux. Je n'étais devenu catholique que plus tard, parce. r,ue j'avais étudié cette reli- j giou et rerosiiiu que c'était la -<j|c vraie, j

Plusieurs protesfanN de !i région

avaient exprimé le désir qu'un prêtre ca- tholique vînt leur donner quelques notion» sur la vieille Fali.-e ei >h doctrine, et j'avais élé choisi par i'é\èqui- de Co- penhague pour remplir cette lâche. .le leur dirai aujourd'hui comment j'étaN devenu catholique moi-même et comment mes préjugés contre la vieil)., religion, qui pendant six cents ans avait été la religion de nos ancêtre»-, s'étaient évanouis.

Je leur racontai donc ma couver.-ion et quelle impression l'Ki.'liso catholique avaii.

Tout à coup, profil an! de ce que ses gar- diens sont occupés ;i trinquer. Voltaire, par la porte restée ouverte, se sauve dans la cour. espérant, sans doute s'évader. On se lance à ^a poursuite. Mme Schmid. la première, ̃ |"a rnjoint. F.lle |e trouve. accroupi. Xe puis-je donc, interrope-t-il, satisfaire aux besoins de la nature ?

On se range en cercle autour de lui. Collini ï survient, ef |e trouve encore courbé. se metiant les doigts dans la bouche et faisant des efforts pour vomir

Vous frouvez-vous rkuic mal ? sY-eriet-tl. effrayé.

Voltaire l'> regarde avec dfs veux d'où sortaient des larme» ef lui dit à voix basse; Fingo, fiiiq»

Pitoyable comédie par laquelle Voltaire voulaiî attendri, se-; goôiji-rs et qui ne réussi! qu'à surexciter ceux-ci.

Les prisonniers sont ramené» dan? I" comptoir. Pendant une heure, on délibère sur leur sort. Kl finalement, après confiscation des effet», des manuscrit» et de la casse! te, on les conduit sous bonne ocorte non pas au T.inn d'Or, mais dans une manvaise garantie, -i renseigne du Bout-, les al fendaient di>u/.e soldats roiumand'» par un bai officier. Un sépare Voltaire et r.ollini. et on le» enferme rhanm dans une chambre, avec Irois solda!* portant la baïonnette au bou' du fusil.

Puis le terrible Dorn va cueillir au Lion d'Or Mme Denis el; l'amène au Bouc, ef la fait monter.au grenier, elle se -couche,

faite sur moi dans les pays <>u elle pou- vait s'épanouir librement- w

lis iTfé>oH(aientavt<ir""i¥hp attention ?ouIpinie. (Juand l'heure fut passée, mi t-hnma a un nouveau cantique suivi d'un >olre Père et ma première rencontre av-v les protestants de Ringsted était» terminée. Avant de sortir, quelques-uns des assistanls voulurent me parler. Je restai donc dans la salle à leur disposition, pendant une bonne heure encore.

Plusieurs me eonlièrent leurs difficultés religieuses, Une bonne mère de famille avait cherché la paix de son âme dans différent as sectes protestantes, sans réussir jusqu'ici à la trouver.

Un homme du peuple, très intelligent, me dit qu'une chose le poussait très fort vers la religion catholique c'était le sacrement de Pénitence. il sentait, un besoin intense de se confesser à quelqu'un qui avait le pouvoir de lui- 'remettre, ses péchés. Cet homme fut un peu plus tard mon premier converti. Il avait de la peine à altendr'3 la fin de l'instruction religieuse que je, lui donnais chez lui, toutes les fois que je venais à Ringsted. 11 vint lui-même me voir au collège Saint-André je nontinuais à l'instruire, et tout cela afin d'être reçu plus tôt dans le giron de l'Eglise et de pouvoir se confesser.

La plupart des bonnes personnes qui étaient venues me trouver après ma conférence, me demandèrent si je pensais que la religion catholique pouvait leur apporter la paix qu'elles cherchaient.

Je saisis avec joie cette occasion de leur donner des explications et quelques bons conseils sur cette question importante qui les préoccupait tant. Enfin, nous nous séparâmes, très contents de notre entrevue. M. le député Jens Bu^k me tit ensuite part de ses impressions II était on ne peut plus satisfait do co début et me pria de continuer dans la même ligne par la suite et de raconter surtout les expériences personnelles que j'avais faites dans les pays catholiques..Te me sentais très heureux, et de cet encouragement. et de l'accueil si aimable que m'avaient fait mes auditeurs.

Il m'était bon de ne pas connatlrp l'avenir, car la réunion suivante, qui eut lieu deux semaines plus tard, me réservait des surprises.

Du reste, malgré l'excellente impression que lui avait faite cette première réunion, M. Jens Busk crut devoir me mettre en garde contre un trop grand optimisme quant aux conversions à espérer. Il y a un abîme, me, dit-il, enlre n>s signes de bienveillance que nous donnent si facilement ces bonnes gens et le pas s décisif; t'abjuration des erreurs protestantes et l'entrée, dans i'F.gliso catholique. L'expérience faite jusqu'ici dans toute la

La cathédrale de Roskilde bâtie avant la Réforme Elle est maintenant aux mains des protestants

mission du Danemark non* montre qu'il n'y aura pas de conversion» à espérer les premiers mois, ni même peut-être les premières années, ou du moins elles ne seront pas fréquentes. Les nombreuses conversions ne viendront que plus tard. Qu'il vous suffise d'être un terrassier. Vous travaillerez aux fondations, d'autres élèveront l'édifice vous sèmerez, d'autres recuite ront. 1.

Os prédictions me- parurent bien sombres et j'eus de la peine à y croire. \);,j» !•» événements prouvèrent que M. Jen.» Hi;sk coi',i!ais.»ail bi'Mi .s compatriotes et que ses pronnpl ic» éli-ient fondés. Le lendemain, je parti.» de bonne heure de Nin.asted pour retourne!- ;l,i coilége m'attendaient mes cour».

Jr lis, en bicyclette, un grand détour par les vaste» campagnes de l'Ile, pour visiter 'quelques- cafîioliqnes qui vivaient seuls au milieu de-s protestants.

Je remarquai, à celte occasion, que les

n'ayant que des soldats pour femmes de chambre et leurs baïonnettes pour rideaux ».

Ainsi s'acheva la mémorable journée du 20 juin.

Le 21. on avait enfin ouvert la fameuse cais.se et pris-/VA"«i'c<- d>: poésies. YJ Voltaire, de nouveau, prétend partir. Mais Freytag *'en fient mordicus à «\» déclarations précédentes, qu'il faut attendre jes mi- i n -lions de >a Majesté. Alors Volfaù'e M in' Denis sont pris d'une sorte de, ié.piin-. En attendant d'èlre libérés, il») vuleiil retourner à YH'Url dti. l.inn d'Or. Mai», pour cela, i! faut la pormi- •'̃" •'̃̃ f'reytag. El Vollau-e s'humilie d

jusqu'à implorer. et pour Mm-' !»'•n i". la pitié de

Souffrez que i:< retournions au I.iti» il'Or. Il y a i petit jardin qui m'. --aii-e pour ma santé. Pardonne/. prie, et ne nous accald.v. p;is. Mme Denis a vomi toute la nuit, elle se, meurt. Nous vous demandons la vie. Fr^ytag resta intraitable.

Le 23. arrivai! une lettre de Frédéric. dpJ.'e du l(). flans laquelle le roi ordonnait la :iii.»e en lib"i-îé (|e Voltaire, »ous la seule condition de .»Vnpacei- par écrit à lui enf\f poésie» (irlvlrtn^ut in

en prendre ou laisser

pi-eniji-e ctipi'

Mais il y rvait eu un fait nouveau la tentative de fuite du 20 juin. Et, au juge-

proférants étaient partout fort édifiés >ie voir un piHHre catholique -.• donner t;»!;i de peinp pour ses ouailles.

Je pris de nouveau le repas principal dan-* une belle forêt de hêtre*, sur un fri'iic d'arbre, chauffant les différents plais dans ma petite marmite-gamelle et nie servant d'une gentille cuillère de ho s

façonnée suc place.

Pour le reste, mon retour de Ringsteu -j Copenhague ne ressembla guère à l'aller le samedi, j'avais eu une pluie torrentielle le hindi, je fus. le jour durant, favorisé d'un soleil radieux.

Et, chose curieusp .dans la plupart rfe mes expéditions, c'était, à l'aller, îa a pluie, le tonnerre et le» éclairs, et, en hiver, les tempêtes ne nei^e ai' ai, reloue, par contre, presque toujours un temps superbe. Jamais je n'ai pu m'expliquer ce fait étrange.

Trois jours après, M. Klint, le chef tin la famille catholique d>' Ringsted, m'envoya un des journaux de la ville o>; <n toute première page je lus cette annonce « Dimanche prochain, il y aura, à ̃4 heures de l'après-midi, une réunion religieuse protestants dans la grande «aile de l'hôtel Casino. |, entrée e»t libre. Tou» »cront les bienvenus. >>

Le jour suivant m'arriva une lettre de M. Jens Busk. m'invitant à venir avec lui assister cette manifestation, où il n'était pas impossible qu'on s' occupai de nous. J'acceptai l'offre, et, le dimanche suivant. je me rendis à Ringsted. dans i'agréable compagnie de M. Jens Busk. Un peu avant la réunion, j'allai voir l'hôtelier. 11 me reçut avec beaucoup d'amabilité dans son bureau.

Abordant lui-même la question brûlante: Vous venez sans doute, me dit-il, pour r assister à notre réunion protestante *? En effet, lui répondis-je.

Je le pensais bien. Monsieur le. pas-

tour.

Puis, après une petite pause, il continua plus bas

Si par hasard vous aviez cru qu'on se proposait d'attaquer l'action catholique entamée par vous ici, vous vous seriez trompé. On n'en veut nullement à votre propagande parmi nous. Du reste, dans poire pays, nous jouis-*on« d'une pleine liberté, et nous entendons que chacun ait le droit de répandre ses idées autant que bon lui »emblcra.

Ce que vous nie dites. Monsieur l'hôtelier, ne m'étonne pas. Le Danemark est. la terre classique de la liberté. Mais savezvous le but de la réunion de ce soir ? C'est simplement d'affermir les gens dans leur foi et de les exhorter à pratiquer les vertus chrétiennes. 11 est possible que voire réunion de dimanche dernier en ait élé un peu l'oecasion, mais je suis sur

qu'on ne dira pas un mot contre les catholiques. On n'a. aucune raison do le faire. Du reste, nous estimons beaucoup trop votre Eglise pour pouvoir nous montrer hostiles envers elle. Eu voulez-vou« une. preuve? in de no* pa»tein\» rie* environs s. trouvait ehe/ moi hier. Il était assis »t;r la rhai»>' qui1 \un- occupe/, en ce monieni..Non» iiMim pailé iii* von» fi uV \<);i (•̃illféreuce»-, t-J ;'i ce propos, il m ;i dit Non» l'uùron» tou- !ôl ou tard par de*>'iiir calholique». nui, il faudra que. fina- lement, nous renflions 1oii< dans celle Fglise d'où nm, s »ommes .-orli». il y a J.irpiùt quatre cent» an.». ,>

Apre» avoir causé quelque tenip.» encore, allai à la réunion protestante qui se tenait dans la même salle qu" la nôtre du dimanche précédent

Je pris place « (̃•le de M. Jeu» Busk, t,is»i»t;i!)ie était -noniltreuse. Avant lies disroiip-. ou chanta un cantique. C'était un hymne »ur l'amour df "Notre- Seigneur

ment. de, Freylag. elle était un acte délictueux dont Sa Majesté devait être informée et sur laquelle elle avait à donner sa sanction, avant que Voltaire fût autorisé à represHro son voyage. Et, malgré la lettre du loi, Freylag refuse de laisser partir les prisonniers.

Ceux-ci, de leur côté, n'étaient pas restés iiwetifs. Us avaient écrit à qui pouvait les entendre à Sa Majesté Impériale, à Louis XV. à la margrave de Bay^-euth sonr1 chérie de Frédéric, à Sa Majesté l'russieniie.

Frédéric »Ymuf de tout ce bruits. L" _ti juin, il écrrvait

V.l;ihv ot sa niÊrr »f- plaic.'icnt h moi ;Mpc par iin^

><“)> ,|H. (>

pi.i'.»ie» '̃prouvé, qu'ils jiar'fiil. f L qun y. n'rn n lus parler.

Le lettre arrivait le 5 juillet, à Francfort. Mais Freytag prétendait que Sa Majeslé. au moment elle écrivait celle lettre, n'avait -n'°» .li.i.fp n»< encore connaissance ij, h/. pu).»(ju"t'Ue n'en parlai! ru .quence, il relu -ait lie |ais-er partir les prisonniers. \.< bourgmestre de Francfort intervint alors. Il demanda où étaient le? ordres d'arrestation de Sa Maji-té Pr!»i'-nnr. Frpy- tag céda enfin.

uaiiï. G juillet, le» prisonniers rentri-reiii au Lion iVOr. Voltaire, aussitôt, manda un notaire devant lequel il déposa de toute» |es vexations et pertes qu'il avait

̃'• -t. composé par saint Bernard1 de « i;i: -i' «pli es! 1res aimé des proit-lam.» ». aini;n;n c«. et dort plusieurs hymnes se trouvent dans le recueil officiel de cantiques d" iEglise luthérienne danoise.

Puis nn pasteur et deux laïques parlè.rent. et tous trois, le firent très bien, lis ne dirent presque ripn qu'un prêtre catholique n'aurait pas pu dii-p en .semblable i irconslance.

Ils traitèrent des sujets exclusivement L'-ligieux. sans l'ombre de polémique, partant de l'obligation df pratiquer les vertus chrétiennes, de la»foi et de la confiatica en Notre-Seigneur Jésus-Christ, et même o'r» la nécessité de* bonnes couvres, .«ans lesquelles notre foi »erait une foi morte. A la lin. on chanta encore un cantique. Tout s'était donc, par le fait. fort bien j'.a?sé ;i cette réunion protestante. Mai* les incidents et les surpris que me réservait n.on entreprise apostolique ne semblaient pourtant pas devoir Unir de sitôt. (A suivre.

Jox Svf.nsson.

Plusieurs (ir nos Irctnir* nnus ayant rfr.iviH'ir Cadrrssr <lu R. P. Jon .*» -rnwm. noué lu donnons ici. nver son dtmsettlrtntTtt ;• Jon >"i ̃<•«««>». :< tfi. rur fie Vauglrardt irptielinal iaint-t'liarlfs), Paris, XV.

La Révolution p

dans te Comtat Venmsin Exécution d'une commune mise hors la lai m

La Convention, acculée par sep propre» »-xcès à ne subsister que par le régime u& ta terreur. abusa du système des délégãlons. qu'elle substitua à toute autorité administrative, judiciaire et même milikiire. Les années obéissaient bien plus aux 'représentants en mission qu'à lewis i hefs. Ces politiciens ne conduisaient pas :oujouis les troupes U la victoire, mais ;»3 envoyaient son\en( les généraux à la gwl-. iolinè; Mouchard, Custine. Biron. Beauhar-i nais l'apprirent à leurs dépens. Hoc-lie lui-c même, le pur. i intègre, M'enfant. chéri .ie la République, proclamé" grand généial parce qu'il mourul assez t<M pour ne pas se confondre dans les années du Consulat ri d.- lTunpiie. n> dut son salut qu'à !a chute de Robe»pierre.

Bien pires- encore se manifestèrent la» plupart des pi'oconsuls délégués par la Convention dans chaque département pour organiser le hideux système politique nui élevait la guillotine, h fusillade et les noyades à la hauteur du premier prineioo de" gouvernement. Plusieurs ont laissé dans l'histoire une mémoire exécrée et ont abaissé de beaucoup le niveau jusquelà était descendue la bète humaine dému- »elée. A Nantes, c'est Carrier Francastel à Angers. Lehon à Arras, Fouché et, Coltot d'Herbois à Lyon. Dans Vaucluse, Mai-. guet ne le cédait eu rien à ces scélérats, qui furent, pour la plupart, réclamés par i'échafaud. Les horreur» «' Bédoin et 'es iorfai's de la Commission populaire d'Orange suffisent à lui assurer une place de choix parmi les plus \ils bandits da cette époque de sang.

La petite cité de Bédoin, pilloresqnfmeni assise suc les premières ondulatio'iS un puissant, relief du moût Ventoux. devu il ii sou isolement des centres d'agital'on lu tranquillité relative dont elle jou's.̃ait. dans les premiers mois de 17!)S. Celtn population de cultivateurs qui ne fais»ieit pas de politique avait fourni cependant 2S0 volontaires aux armées 'le ia République, et sa municipalité, qui fermait !'S yeux sur les agitât ions de quelques lu-ail* inrds constitués en Société populaire, s'ef- forçait surtout île maintenir l'ordre et la I iux. n'acceptant des nouveautés que cs> ̃ (u'elle ne pouvait pas refuser.

Plusieurs fois, les jacobins de Oarpen.ras et même d'Avignon avaient tenté, inu- utilernent de révolutionner ce paisible coin d" la Provence. In incident banal en lui* même, <•! certainement criminel dans l'iri* iinlion. allait suffire à déchaîner sur Bpdoin d'irréparables catastrophes et <:rf faire un objet de pitié pour toute la France d'alors.

Dans la nuit du i'r au 2 mai 1704, par une nuit sombre e| accidentée de vent et de rafales de pjuie, des mains soi dissot inconnues arrachèrent l'arbre de la Li< berté, jetèrent dans un puits le bonnef phrygien qui coiffait, le baliveau et dé* durèrent les décrets de la Convention pla-« cardés sur la porte de la mairie. Les rechenhes pour découvrir le ou les couprtbles restèrent infructueuses. Elles furent sincèrement pratiquées, mais les enquêteurs n'osèrent peuf-èlre pas diriger lni.'i investigations du hou ç<Mé.

Aussitôt, grande fureur de Maigiiet. Par on ordre, le bataillon de l'Ardèche en garnison à Carpenlras se dirige, sur Bé* doin pour y cantonner aux frais des habitants ju-qu'it In, découverte des auteurs 'lu crime i|e lèse-nation. La municipalité. le Comité de surveillance, le juge de paix, une foui'- d'autres su-pecM sont arrêtée s :a garde nationale p.«t. désarmée.

L'agent national du district, de Carpen-» ira», c.hargé. des mesures de répression, «'-tait un ancien notaire banqueroutier venu de Paris et que son Jacobinisme soûl avait sauvé des galères. Avec un par "il justicier, l^s choses devaient marrlK-r prompt'*mcnt. Le bataillon de l'Ardècha

subies. Plaisamment, dans ses Mémoires, ij nous les conte

>Vpii» fYirrcs drmzfi jours prisonniers d.a

.J('rr' pl il 11,)11" f.tllut JIf])'pr HO ~t1!; pat'

vuprr. et. ji nous f.illut, s'était 140 émis de

ur. Le marchand Schmkl s'était emparé de

t.ius mes effets,- qui me furent rendu!! plu« légers il" moitié. On ne pouvait payer plus chèrement l'Entre de poSihie du roi de l'ruttse. Je perdis environ la somme qu'il avait dépensée pour rc.f faire venir ctif-z lui et pour prendre mes lf<;ons. Partant, nous fûmes quittes. Le 7. au matin, le départ s'annonçait comme devant être sans incident., quand une subite incartade de Voltaire faillit compromettre la libération des prisonniers. Apercevant Dorn qui passait, d«vant/.•<•̃̃; d'Or, Voltaire lui courut sus. un pisi la main. CoKini s'était, pràejpiM et asriit retenu le bras dp .«on ira^oib!<* patron. Mais Dorn avait déjà couru chez un commissaire. Le brave bourgmestre, cette fois encorp, arrangea les choses. Et Voltaire, accompagné de f'.ollini >frne Denis reste-. rait un jour de plus pour tout, régler, remonta dans ,=nn confortable carrosse. JI prit la route de Mavpnce il devait, arriver dans la soirée.

Volfaire et Fréflérie ne devaient jamais plus se rencontrer. Mai» entre eux allait recommencer une correspondance qui se prolongera un quart <!̃• <-iècle. Los deux personnages- achevèrent de s'y peindre tels qu'il* sont. Et nou» verrons qu'ils ne îont point. beaux..

(A suivre.)

El'GÈNE LABBLLEj


entra à Bédoin comme en pays conqui: tous les habitants sont requis de se constituer prisonniers dans l'église. En vain, par la terraur, on veut teur arracher une déposition ou un aveu, nul ne sait rien et ne peut rien dire.

i> agent national Le était secondé dans sa mission par le commandant du bataillon, aussi exalté, aussi sanguinaire que lui, et que la plus indulgente relation de cet horrible épisode de la période révolutionnaire ne saurait disculper de vol et d'assassinat.

On sait aujourd'hui, et certainement le véreux agent national et le chef du bataillon le savaient aussi, que le prétendu criminel n'était auta'e qu'un jacobin, président de la Société populaire de Bédom, meunier de son état et nommé Pierje e ] Itousseau, lequel périt d'ailleurs dans ie massacre qui allait suivre. I,

Le avait informé Maignet du niai.vais succès de son enquête, lui demanda. I, ce qui n'était d'ailleurs pas nécessaire, tirs s mesures de rigueur exceptionnelles contre les gens de Bédoin. Le commandant du LataiHon de l'Ardèche faisait aussi sa requête, qui s<; terminait par ces mots « Une prompte exécution peut seule' ré-, veiller d'une manière eftlcace toutes i»s communes circonvoisines, qui ne val.nt guère mieux. Nous allons prendre la iisîe e «Je tous les scélérats qui, sous l'habit :ie .sans-culotte, nourrissant le fanatisme, '/aristocratie et tous su? crimes. Salut et amitié Ça va et ça ira »

II «en fallait pas tant pour porter au paroxysme les instincts de brute sanguinaire du proconsul Maignet. Sur-lechamp, il déeide qu'un tribunal révolutionnaire sera installé à Bédoin même, itue U'-a juges seront .-uivis île la guillotine, quo les sentence -> ̃'•nul exécutées dans le plus bref délai, que lorsque In glaive de la justice aura puni les plus coupables te reste des habitants de Bédoin sera chassé de ses foyers, que le feu sera mis aux quatre coins de la malheureuae cité et que le fer achèvera de détruire ce que ie feu aurait épargné. Il ne faudrait pas croire que Maignet se fût mis en frais d'imagination, il faisait seulement l'application à cet humh'e •nunicipe du Conitat-Venaissin des pratiques sanguinaires île Fouché et de Culot d'Herbois, deux hyènes du jacobinisme, contre la viHe de Lyon, en octobre 17'J3. Lyon, devenue Commune-Affranchie, devait perdre jusqu'à son nom ri no laisser d'elle que des ruines noyées dans le sans. L'expérience historique a, fait, la preuve que le morceau était de taille à se dé- rendre, tandis qu'à Bédoin les fauves moyens du jacobinisme pouvaient en prendre à leur aise!

Avant même l'arrivée de la guillotine et de ses pourvoyeurs, le pillage en règle avait commence à Bédoin. Les volontaires de l'Ardèehe. stimulés par leur commandant, y travaillaient, de leur mieux. Le GO (M, son collègue MeillereJ, procédaient méthodiquement ei entassaient sur des eharrf-ttei» le» dépouilles des futures, victimes, toujours enfermées dans l'église,», Apr*a tout, puisque incendie devait détruire Bédoin. ne valait-il pas mieux réduire nu minimum la part du feu? On se donnait <ie« airs de fourmi prévoyante, et If banrpieroutier Le Go convenait, volonlii'rs que lt métier d'p.geur, national valait mieux que bun étude de tabellion véreux.

Plus de 1 00 habitants <\<< Hédoin. retenus comme suspects, nntlissés dans l"égli?e, attendirent cinq jour-; l'iUTivée du bour- eau. ('n fut une lunjru" et douloureuse agonie, qui se tiTmina par *$3 condamna- tions à mort, La plupart des condamnés ignorèrent leur suit jusqu'au pied Ce l'échafaud, et lorsqu'à IV.ppel de leur nom ils essayaient une justification quelconque. 1rs juges et l'accusateur public couvraient de leurs iuveclives leurs protestations. Le commandant du bataillon fie l'Ardècne avait installé sî> musique k proximité >le 13 guillotine cuivres, ••viuljalt's et tambours noyaient le- r!;imrm-s d'agonie, et rythmaient les grondements du- couper"t, qui s'abattit lt> iois. en une tlemi-heure. I.e sans ruisselait, de toutes paris, rt, les li'uis l> rreaux. harassés, durent suspendre leur affreuse besogne, que le chef du bataillon de l'Ardèclie se charj.r.'a d abréger. li rrvfâma les fi condamnés qui i attendaient leur tour: S''s soldais, gorgés de pillage demnndaient un n'de dans e -s assassinais. Leur commandant leur ont 'ni. gain de muse. "I. comme' l'échàfaud ;-i: •voulait, plus de victimes, la fusillai'e acheva son n'ovre. l.r soir. un silence de ï.-tort. planait sur Lt malheureuse eue. Chaque maison étui! pleine de sanglots. mais au couvent des Dominicains, <|uarI ii'r général île l'eviinlition républicaine, des éclats de rire. ,lc< rlianfs avinés une crgie complète réunissait dans la niè^e «soûlerie justiciers et bourreaux. La justice jacobine s'ébraidissait dans le sang Des le lendemain commença le lamentable exode Bédoin ne devait pas survivre à l'élite dé ses liab'tanN, et les voinntuif's 'le l'Ardèclie tievinrent. incendiaires. Les jacobins imposaient volontiers •i l'armée des besognes de ce genre, é't. ceux dn notre époque, loin d'avoir renié ces pratiques déshonorantes pour l'armée, qui devraient être réservées à la police, ne perdent pas une occasion d'abuser à f-on égard du n fait du prince ».

Il faut dire, d'ailleurs, qui- ces volontaires n'avaient jamais eu aucun contrat t avec l'armée régulière et disciplinée qui remportait, alors les victoires, et le t'arutisme sanglant de leur chef «aurait trouvé peu d'émulés parmi les officiers de carrière qui formaient la v,>]jde ossature de 1:0s armées.

Chronique agricole ExirtiU da Lihoflnor di la "Croix du Ditmichi" Septembre à la lerme et au jardin En septembre, les travaux do labour sont importants: on achève la préparation des terres à ensemence; <ie celles h mpllre en prairies ou en liuoruiiMCs. que l'on peut môme semer tout de suite. i;Vst aussi le moment, d'apporter le fumifr sur ces terres. Dans un autre ordre d'idées, le cultivateur Unira la récolte de ses pommes de terre, coupera le houblon, Ir sarrasin, les haricots. Il récoltera aussi les betteraves et les tomates.

On sèmera, pendant ce mois, le seigle pour fourrage, le méteil. l'orge et l'avoine d'hiver c'est aussi, comme ie dit ce proverbe

St>m<' '< pois à la Sainf-Maurice, Tu i'u a n rns à ton caprice.

le moment de semer les pois gris. En certain? pa>>. un commence aussi à semer le bië.

A l'élable. on donnera une nourriture verl* mélangée .ivre des fourrages secs. Aux chevaux, commencer à donner du foin et de l'avoine de l'année. Activer l'engraissement des porc».

A la has-eoiu\ les 'f-ouveront bien de eonsomm- contenant du pho^pha! v s t des débris de viand" eu 'if ::era la nue. Au poin. arcu.1 se hâtera de semer ou .nt't ce qui pourra encore être récolte avaiv les pe'.«'«»s c'est ainsi Qu'il plantera navets, cerfeuil, mâche,

Le tabellion banqueroutier Le Gô, ie, f. lieutenant de gendarmerie Aymé et le chef de bataillon, une torche à la main, allumèrent le premier incendie. Nulle maisin ne fut épargnée, el lorsqu'il né resta pius que des murs croulants et calcinés, une équipe de 40 salpétriers s'établit sur ;es décombres et travailla pendant six mois à l'extraction du salpêtre.

L'hôpital, avec sa literie et sa lingerie, devint la proie des flammes, et dans l'église nouvellement construite, et qui avait coûté 200000 livres, on entassa des barils de poudre qui tirent sauter la voûte et ouvrirent de larges brèches dans les murailles. Toute cette rage imbécile se dépensait, se prodiguait, en châtiment d'un prétendu attentat dont l'auteur n'était pas inconnu. Au fond. les assassinats de Bédoin furent plutôt politiques que judiciaires, et il s'agissait bien plu» de terroriser le Comtat. que de venger, l'injure à 1 arbre de la Liberté. que pas une des vic-

times n'avait jamais eu l'intention d'in-

sulter.

Les infortunés habitants de Bédcn, «•.liasses dans la campagne comme des bêtes fauves, sans abri, sans vivres. se tqrdaient les mains do désespoir et de rage à la vue do l'incendie qui dévorait leurs maisons, dont il leur était défendu d'approcher, ,'ous peine de mort. Quolques-un? avaient, trouvé asile temporaire dans les métairies du voisinage. mais la plupart, comme frappés de démence, erraient çà et là. se lamentant. Les plus calmes improvisaient cies campements avec les nattos de paille qui avaient servi de litière à leurs vers à soie.. 0

Moins de trois mois après, la chute de Robespierre avait mis fin au régime terroriste, les prisons s'étaient ouvertes. C'était, dans toute la France, comme la tin d'un sanglant cauchemar, mais par une sorte de fatalité, le Vaucluse semblait fermé à ce souffle libérateur qui passait sur toutes les provinces. Les horreurs commises à Bédoin et qui les première appelaient une réparation restaient comme un défi de la Terrrur à la réaction thermidorienne. Les habitants de Bédoin envoyèrent un-? députation qui fut reçue à la barre de la Convention. le 25 novembre 1794. Le député Goupillau, qui avait succédé à Maisnet, après le 9 thermidor, présenta ces infortunés par un discours pathétique tout à fait dans la note sentimentale et pleurarde, de l'époque. Parlant de 280 jeunes soldats que Bédoin avait, fournis aux armées de la République « Ils reviendront un jour, s'écriait Goupillau, le front ceint des lauriers de la victoire: hélas 1 ils n> 3 verront plus que des cendres et des ruines dans les lieux qui les ont vus naître. Ils demanderont; aux montagnes qui nous environnent les auteurs de leurs jours, des frères, des épouses, et sans douta il sortira de la terre qui le* aura engloutis une voix lamentable qui leur criera « Ils ne sont plus » Ainsi nos frères d'armes, an lieu de trouver dans nos cœurs des consolations, dans notre aisance des secours, n'auront pour se vêtir que les haillons de la misère et la coupe du malheur pour s'abreuver

Point de char de triomphe pour eux l Au milieu de la joie publique, ils n'auront. en partage que la tristesse et, les pleurs, et ce sera sur les tombeaux de, leurs parents indignement massacrés, à t'ombre des cyprès funèbres, qu'ils iront se reposer des fatigues do la guerre. Ciel était-ce là le prix réservé à leurs exploits et à \eu>$ nombreux sacrifices »

La Convention poussa des exclamations d'horreur aux détails que lui donna Goupillau, mais l'explosion de ce sentiment tardif ne peut faire oublier que, six mois auparavant. elle avait applaudi les bourreaux c'est, d'ailleurs l'amoralilé cwutumière des assemblées, politiques, 1.

Restait la sanction réclamée par l'opinion publique et, à laquelle la Convention no pouvait plus se dérober. Le sang et les ruines de Béddin criaient réparation disons-le, la réparation fut tardive et quelque peu ridicule. Quelques secours furent d'abord chichement répartis entre les nlus pauvres des victimes de Maignet, mais ],-> nom de Bédoin restait toujours rayé de la liste des communes de France et son territoire était encore interdit à ses malheureux habitants. On en était. encore là, cinq moi» après la chute de Robespierre qui avait un jour' répondu an conventionnel Hovère. portant plainte contre le* atrocités de Maignet « Nous en somme» fort contents, il fait beaucoup guillotiner. '> Le décwt conventionnel qui rétablit la commune de Bédoin et autorisa ses habi- tants à y revenir est en date du li décembre i7i)l.

La i ('habilitation officielle de la malheureuse commune se fit attendre jusqu'au 4 mai -1795. Jean Debry, conventionnel d#éfuié dans le Vaucluso. avait pris a tache de ramener la paix et la confiance dans ce coin du Conitat. où la Terreur avait semé l'épouvante et la misère. Il y réiisssit cette œuvre, dépensa beaucoup de zèle, de conscience et aussi de cœur il laissa dans Vaucluse un souvenir qui resta longtemps dans la reconnaissance populaire. Le faux sentimentalisme rie cette époques sanglante ne perdait, .jamais ses droits e*, dans la cérémonie expiatoire de Bédoin. il devait se retrouve;- avec c°s manifestations déclamatoires dont le bon sens a fait justice depuis longtemps, Ecoutons le narrateur ofllciel de cette journée

La municipalité provisoire de Bédoin. portant uneécliarpe .^u^iiras-et à-la>«i»»«.. un cyprès (!), parait à la télé de ses concitoyens de Fun et l'autre sexe, tous pavés

ôpinards qu'il sèmera laitue, radis noirs (pour l'hiver), carottes (pour le printemps suivant;, persil, radis hAtifs et-ravos. Lier les chicorées pour les faire blanchir, et on repiquer encore, ainsi que des choux pour

l'hiver.

Récolte des haricots à écosser, pommes de terre, oignons.

Au verger, on préparpra les terrains qui doivent, recevoir des plantations nouvelles; on griffera, vers le 15 septembre, Jes pêchers sur amandiers, ou sur pêchers en place. 'i>nuiner les greffes en ôcusson. Faire la récolte des fruits mûrs, découvrir ceux qui sont trop ombragés, piôur hâter leur maturité.

Le viticulteur, enflrr, opffera la sélection des bois destinés à servir de greffons il vendangera, par tpmps sec, dès que-ie raisin sera à maturité, sèmera W engrais verts et binera les pépinières.

Les pruneaux 1

Au moment nfv !e» prunes abondent, en a 1 raison de penser à s'approvisionner en pru- I reaux pour les mois fl'hiver. Le t' u~~Mf a déjà traité ce suji-t. maia, à la demande de quelques lecteurs. >)f, y revenons en peu de mots.

lî ne s'agit pas ici de l'industrie, mais simplement des réserve» miinajrères.

On prend des prllnei d'une espèce favorable, telles la prune rt'ente. ou d'Agen. ou la Satatet'atlirrine <ae. les prune* sont placée* >'ir '!• s ̃• -•• un lit de paill" pouV t'tre « j.endant qu w Mirs. jus-

•f-Ues >i->»ent. sèelu" "ttc pre- 3

.-sitvati.in, "n pt'u! Kr i'iincs si eiles étaient terreuses. En cas dr mauvais temps et pour les nuits fraîches, il faut rentrer les t laies tous un toit quelconque. Evidemment, un i faanerait du temps en passant les ptwneâùx au

de rubans tricolores, pour marquer que leur amour pour la République a su résister aux injustes qu'on lui a faites en son nom. (Braves gens peu rancuniers.) Jean Debry « console » ces infortunés. Il fait disparaître les cyprès et les remplace par des oliviers, en signe do paix et du bonheur que la Convention (toujours bonne mère} l'avait chargé de ramener dans leur commune,

Il Les accords de la musique se font entendre et les deux représentants du peuple tenant à la main un rameau d'olivier ''toujours !} montent sur un char préparé pour le triomphe de la justice et de l'humanité dans cette journée mémorable. Il Ce char triomphal était attelé de qua!^ boeufs orné d'herbes et de fleurs cham pâtres. Les représentants' y font monter avec eux de jeunes enfants \<Hùs de blanc et de rubans tricolores, restes infortunés de leurs familles égorgées, montrant par cette distinction que les orphelins du règne du sang étaient sous la tutelle de la représentation nationale.

» Un jeune chêne (encore!) avec se« racines était porte devant le char jinr d« jeunes cultivateurs, signe de lu vigueur des lois (on ne la connaissait que trop à Bédoin qui allait être rétablie dans la commune et du patriotisme de ses habitants.

» Le cortège, à la fois simple et majestueux, continue sa marche au milieu des cris d'allégresse, etc. »

Je ne vois pas à quoi pouvaient rimer ces cris « d'allégresse », et je soupçonne le chroniqueur officiel d'en avoir « remis ». Et voilà tout ce que la Convention pouvait offrir en réparation des horreurs qu'elle avait. applaudies un symbolisme puéril et ridicule, des cyprès, des oliviers et des chênes précédant et suivant une charrette attelée de quatre bœuf-, comme ceux « dont le pas tranquille et lent. promenait dans Paris, le monarque indolent ».

Il y avait bien de quoi consoler les survivants du massacre et faire tressaillir d'allégresse les ruines et les cendres de Bédoin JI est vrai que les délégués mirent le comble à la réparation due à ta population de Bédoin « dont le groupe inté restant montrait à la fois dans son attitude la modestie du malheur et la fierté de l'innocence ». La poésie s'en mêla et déposa sur une plaque de marbre noir ce quatrain ineffable rehaussé en lettres d'or Aprèg un an de pleurs sur ces débris affreux, L» loi ramène la justice.

Consok,z-vous, û malheureux.

Puisque l'éclat du crime en prédit le supplice 1 Tout cela se termina par une prosopopée brûlante à l'adresse do l'Etre, suprême <>t par cette aimable exclamation « Haine aux rois et à la tyrannie, union avec « les francs et, loyaux patriotes et vive à jamais la République 1 »

Jamais roi« ni tyrans, chez une nation chrétienne, avaient-ils corn-mi? des horreurs comparables à celles qui avaient épouvanté ce coin de province jusque-là si paisible et, si heureux C'est lé propre "des

époque! 't roubles détonner Tftfstbire* i<aV

l'wiconsciduco et îë~èynisme des prétendus libérateur; des peuple?. Les leçons si sévères, d'un passé relativement récent sont restées stérile». Qui pourrait aftirnic-r que l'épouvantable drame de Bédoin ne seia pas éclipsé demain par de pires catastrophes ? En tout cas, je compterais peu sur « 1 éclat du crime » pour en prédire le chàtiment. En dehors de l'accusateur public Barjavel, qui partagea le sort de l'horrible Commission d'Orange, je ne crois pas que la justice humaine ait sévi cont'2 aucun autre des a^assins de Bédoin. ClI.\nLES-E.\HI.B -MONTET.

Cinquante années .4e laïcité, par J.-M. Bourcelet, du clergé de Paris. 64 pages. Prix, i fr. 50 port. 0 fr. 15. Maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris, Vïfl*.

Marché aux grains

Paris, 25 août.

Sauf daus quelques rayms tardifs, la mois- son est terminée, et, I.i culiiire procède des 1 .liages, dont les résultats s*>nt satisfaisants en ce' qui concerne la qualité du blé. qui compensera car partie le déficit quantitatif. Les rendements en avoine et, en orge font plus abondants. Au irmrché libre, les offres sont toujours des plus restreintes, domine d'ailleurs .sur les marchés de. province et la tonUancc des blés, seigles et orges est ferme; tous le» autres article» sont soureniss.

On cote aux 100 kg départ cours approximatifs

Mrs. Fermes. Beauoe. Loireit, Loir-et̃:her. -»Ï2 à 220 Touraine, Indre, Vienne, ïïii .-i v'-îi AlliT, 2îS à ->2î! (;her. Nièvre, Aniou. Loire-Inféri«urp, i'ÏO Oise, Somme. 218 à 219 Aisne, 219 Nord, Pas-de-Calate, 218; Aube, Marne, Yonne, 220; Bretagne, 215. Farines. Soutenue». 230.

Seigles. Fermes. 10,8,.à 165.

$arra*in*. ?oirtenu8. 'Nornvmids. limousin?, lii; bretons, 142.

.H'oines. Soutenues. Orises de Beauce. 107 a 108 Eu-re, Brie, jrrise.s d'hiv. r. prisede Rretsgnc, 108; noires du Centre, 110, bi- giirrpes. lOrt: jaunes et blanches, 106 à 107; higowo, 110.

Orges. Fermes. Beauce, PnrWie, Mayenne, Champagne. liO; Berry. Câlinais 140 à 141. Escourgeon». Soutenus. Beauee, tiâtinais,

,V(~ïs..W't,59,!J \1!1$,lliiw;uÜIJJC DuQj¡crquf.

n9àf~:B3r~ux.?!TT1[~.

Snns. Soutenus. Gros. 83 à 84 ordinaires, 79.

f.mr, mais il faut alors les y remettre par trois fois avec des intervalles d'exposition à l'air libre. l.a première chauffe ou flétrissage pet ruivie d'une seconde, puis d'une troisième appelée finissage. On se faft'la main par la pratique. û<- n'est que dans l'industrie que l'on peut envisager la préparation des beaux pruneaux, Auxruels des procédés chimiques donnent une apparence très appétissante par la fleur, c'està-dire par le sucre exsudé..

Les eaux d'abreuvoir

?tt. le ~rot'eeaeur Moussu atait remarqtter, au

M. le professeur Moussu a fait remarquer, au

i'ours d une conférence, les points suivante, à propos dés eaux dnnt s'abreuvent les animaux de ferme

'es eaux courantes sont. -en général, assez saines, mais dans les herbes qui les entourent se trouvent des Ijmnées qui engendrent la dist matose ou douve du foie. Le ehaulage des lords du cours d'eau suffit, en çënéral, à faire disparaître les limnées. 1

Les eaux des fossés stagnants ou des msrçs sont ordinairement contaminées par des matières organique». Quoique le« animaux supportent cette eau. par suite peut-^tre de l'ac• "iitumanee, il y a lieu de veiller à la propreté (Us mares et de les désinfecter pendant l'été. Lf- mode le plu!; simple de désinfection con«̃ste dans l'eniploi du permaneanâie de po;isy«. La dose de 25 à 50 centigrammes d^ins un seau d'eau suffit, «n général, pour que l'eau d'un seau reste teintée de ruse pendant une oeml-heure. Si la nuance rosé disparaissait plus ̃vite, il v aurait lieu d'austmenter la dose. Une f.iis ia dose ainsi établie pour le seau, on calculera la dose do permanganate à jeter dans ta mare pour la désinfection de la masse tctale.

Revue commerciale de la semaine HTl ATION AGRICOLE. Le temps a été très beau pendant toute la semaine. Au&»i, leg ii,t>fssoTriJ sont presque terminées et les bat-

Le Grand-Ductie de LmeoiHon et lus temps actuels

A tout Seigneur, tout honneur. Après avoir entretenu dans ma dernière oJvnonkJue nos lecteurs de la chute du ministère Prum, ne convient-il pas de leur présenter très suc- cinotement le nouveau gouvernement ? Un mot donc sur

Lt ministère Beck

II a vu le jour le lô juillet dernier. Ses membres sont au nombre de quatre. MM. Bech. Clémaug. Uumont et Oupong. La grande- ducJiesse CJiarlotle, acluellemenl au pouvoir, reçut en audience les nouveaux ministres dans l'après-midi du 16 juillet. Ceux-ci prê- tèrent aussitôt le serment requis.

La met sur les nouveaux ministres v Ma Joseuli Becli e*t mirwstre d'Eti^, autrement dit présidant du Oonseil des ministres il est né 1<" T f*rier 1887. Elu député en 1914, il flt partie dit ministère Renier avec le porte- feuille de l'Intérieur, de la Justice et de

'l'Instruction publinu"

M Vbert t»ém«; le 15 juin 1868. 'il i" minisire le du nouveau, gouvernement :• M fuit jiari.e de la Chambre des députés depuis 1!' 02. sans mteivuption. M. iiobwt UuinontfuL ministre de la Justice, des Trsvaux publics, du Commerce et de l'Industrie, sous le ministère Prum. M. Pierre Dupong est Ic 1" novembre 18S5. 11 fut élu, député en lOlô.

Sur les quatre mit'es. d' ux appartiennent à la fraction de droite de la Chambre et les deux mitres s</iit du parti gauche.

La presse lusembouc'geoise salue ce nou- veau ministère, d'une faron générale, avec beaucoup sympathies et on lui prédit longue vie la cause en serait à ceci ce ministère n'est pas un ministère de parti. La tâche qui lui ioeombe est considérable, en raison des solutions rapides que demandent les questions du jotir. Telles sont au premier plan la question monétaire, le régime d'exploitation des chemins de fer, les1 relayons économiques avec les trois pays voisins, la réforme administrative et ies mesures d'économie appropriées. Le pays paratt satisfait d'avoir un nouveau ministre, surtout depuis les tractations diverses durant trois semaines pour sa formation et qui ont été marquées par l'échec de M. Loutsch diargô tout d'abord de sa constitution, C'est un ministère de coalition on ne peut pas le considérer comme un Idéal politique* parfait, .toutefois supérieur à un ministère composé exclusivement de membres iïn la gauche.

Aussitôt que la Chambre s'est, réunie, le premier ministre a donni* lecture du programme ministériel. M. Bech dit dans sa déclaration que la tâche du gouvernement est circonscrite par les difficultés de l'heure à la suite de la crise du franc belge. La Belgique notamment pourra compter sur l'appui du Urand-Duohé dans ses efforts de stabilisation. ̃« II se peut, ajoute la 'déclaration, qu'en cas de nécessite pressante, le gouvernement ait nrour« au pouvoir dictatorial, mais il en usera avec mesure et prudence.. En politique intérieure, le gouvernement fera une politique de compression, de sacrifices budgétaires et de pacification' soeiale. Cette déclaration a été .>i>X>rnuvét*. appliiddle largement, par la droite H

le^enlre. Le C-ibin^t Bech a obtenu un, vote de

I.e.t(~nll" par e'.binet.. R"'c!.1 r~ 'o. blenu ul1 abslen-

eofcfiancei p;»r 31 voix contre 11 et 3 absten-

tions 23 catholique», V libéraux et radicaux Kit voie paur te gouvernement, tandis que S- socialistes, 2 radicaux indépendants et 1 c*-> thwlique dissident ont voté, contre le -gouvernement. Deux membres du parti Prum et un catholique dfeisident, se sont' abstenus, M. Bedi dispose, donc d'une majorité !table, à savoir lîl vois contre 10. »

le nouveau ùbiael luxembourgeois tl h défense du frtaç

M. Bech sait ;:gir ri ne contente pas belles promesses. Esprit 1res pondéré, tempérament trAs calme, M. B«eli sait et veut gou- verner, II confond ie sficiolisnie m l'a tt «quant avec ses propres ..mih: <• ee.u ,ivec une logique et une simplicité- qui plaisent. M. Bech »st un esprit, clair. Je crois volontiers que le« .socialistes ne s'exposeront pas souvent à recevoir les coups bien droits que. leur portera le ministre d'Btat.

A leur premier instant libre MM. BpcIi efc Dupons se sont rendus à Bruxelles, ;ifiii de se livrer ,,u travail des quesfions pendantes entre !̃• Luxembourg et la Belgique. La déclaration HiliiIatàclcTIc, annonçait, en effet, une intention bien marquée do collaborer avec le gouvernemont belge, dans le but ^lc soutenir te frane, Cette collaboration se fait sentir dés maintenant Voici comment

Le Luxembourg, cause de l'exiguïté du pays, est obligé de contracter une union économique avec l'un de ses voisins. L'union la moins mauvaise à cette heure est celle avec la Bolgique, non, certes, par sentimentalisme, mais par intérêt patriotique. Pourquoi pas une a-ikm avec l'Allemagne? Parce que le Luxembourg sait fort bien que du temps du Zollverein il n'eut jamais une influence quelconque à Berlin. Kt aveo la France? se demande le i.y»tpiir. Avouons qu<» la France est. plus « business ̃• <\v.e "Amérique elle-même et qi'e la part « 1 aurait été réservée nu petit Luxembourg eût été infime. Avtr 1,1 Belgique, cette union économique s'impose. Le Luxembourg traita :ci «le piys ft pays. Les Luxembourgeois, dans la chute du franc belge et m aidant à sa stabilisation, ont envisagé surtout la sauvegarde de 'eur intérêt, et ces!, pourquoi le gouvernement bt) ce est animé des intentions les plu* conclii.inic> à l'égard des desiderata luxembourgeois. UiPons-le h la louange du Kuxem̃ houiV*rtul"-c! "possède, des nomme* politiques des hommes d'affaires de premier ordre qui sauront, môme avec M. VanderveMe,- traitpr

tages sont entrepris; les premier? résultats sont loin de donner satisfaction et, dans bien des cas, le déficit pour le blé atteint presque 40 pour 100 pat rapport h l'an dernier. Les récoltes de pois «ont terminées elles ont donné d'asseï bons rendements par contre, celles des haricot» sont très m*dioereK, les plants avant beaucoup souf-

ftrt des intempéries de mal et juin. Les sarra-

aiiis conservent leur bolle apparence ils ont passé fleur régulièrement.

BOURSE nE COMMERCE DE PARI?. On cotait mardi dernier blés courants, 21B fr.'ÎS acheteurs septembre. 2t8 fr. 25 acheteurs sept.-oetobre, 218 fr. 75 acheteurs i derniers 219 fr. ~iî> acheteurs avoines noires courant, 115 fr. payés avoines diverses courant, lit fr. nominal septembre, 115 fr. nominal huiles de lin courant, incoté de colia courant 870 à 500 fr. alcool courant, incoté septembre, Incoté,' 3 <rortobm »<8r»"er SWlr." payés1 sucra, cote officielle. tr. 50 à 386 fr. 60. IWRTEAUX. De lin format carré dispo- nible. 165 fr. Féeamp grand format disponible i>i fr. Dunkerque 165 fr. Lille 101 tr. Nord ira fr. Dieppe Screw Pre^s, 170 fr. Allier t'urtcux de mais Tourcoing. 139 fr, Marseille t "urieaux de colza. Turia,' 130 fr. Ailier. Coprah emaiité courant o. 130 fr. Marseille pains ronds, l'i fr. Marseille. Palmiste bline. m fr. Marseille. Arachide Ruflsq'ie. gris blanc, 137 fr. Dunû' it.ue blanc < vtra l'rl fr. Hunktruui' eou!̃" fr. Marseille blanc, 130 fr. Mameilie t iO fr. Marseille «xtra blanc, 115 fr. e\tra blanc. 150 fr. Bordeaux Co.rmuand?!, 118 fr. Marseille.

Pailles peurra^es Marelle Mime. Prix en baisse sur tous les articles. On cote les pmiltes. en bt-.ttes. récolte IBS"> aux 520 kg rendus p»re* Paris fo'n 3^0 fr., Ihzct" 'r trèlie 220 fr., pailles .!• blé li" .«v.'ine 70 fr. On col" le> t fourrages rn bille* iNre!^>;«>>. les 100 i :ndus gares Parts: foi:: ii fr.. hiierne 46 fr., psillcs de blé 18 fr., d'avoip*? 16 fr,

MARCHE DK 'MÔNTROrGE. Marché de

de part et d'autre pour le plus grand bien de chaque pays.

Toutefois. ?Ju'il me soit permis' d'émettre ici une angoissante supposition. Il est ineonteslable que te« Allemands, AconriuiU par l'abrogation du Zollveroin, au moment du traité de VcrMiHes, ehwehent par tous les moyen» à remettre la main «or le nwitde économique luxembourgeois. Ils cherchent très certainement à rentrer dans la place ils eont assez obstinés et malins pour tirer du Luxembourg I.; plus qu'ils pourront, et cela surtout au détriment de la France. SI, dans un avenir plu* ou moins prochain, la chose était un fait accompli, ce serait encore une diminution d'influence franca:se dans le grand-duché. De temps à, autre, on sent dans la presse luxembourgeoise des indications qui dénoteraient que le ven^ souffle dans cette direction.

Aussi i'estime qu'il importe de former tirs cartels d'industrie de toutes sortes, comme celui qui est étudié en ce moment pour l'industrie du fer, entre la France, ta Belgique et le Luxembourg toute faute commise dans cet ordre d'idées par ta France a\antagera l'Allemagne. C'est le cas de dire: Que les consuls M-iHent

Le Luxtmbturi elle tourisme

Ici. comme en France 't en Belgique, en raison du change. le I.n\n\b:iiirvr «t envahi d'étrangers, qui visitent la capitale ou ville haute, séjournent au Kursaal de Mnndorf-lesBains, repartent pour le Muilertal, petite Suisse luxembourgeoise. puis pour Eeliternaeli, ofi Ils peuvent admirer conservée intacte une de ces grandes abbayes somptueuses par son église abbatiale. ses dépendances, habitations, jardins et forêts magnifiques, rappelant l'an•"ieii régime. D'.mtres. se. dirigeant vers le Nord, montent jusqu'à Clervaux pour ermnalti1.'» le couvent 'bénédictin moderne, juché irr.ieieusement sur le flâne des Ardennes beaucoup de moines Rr'nédietlns sont des Français, qui trouvent dan»- la paix de l'abbaye Saint-Maurice la satisfaction de leur idéal sanctification, immolation, études, splendeur du cuite, vie monastique dans Imite raceepsum du mot. D'une façon générale, le Luxenroourpenis est très accue.illsnt pour ses hôtes il est dans sa nature d'être hospitalier. Ce pays mérite d'être mieux connu encore et d'attirer des masses de touristes. Aucun autre pays n'offre, ramassées en un espace aussi restreint, autant de merveilles naturelles, autant de ruines, d'imposants Chftteaux féodaux et d'attractions do tout genre, remontant même aux époques i-.lt ique, romaine et chrétienne.

La Fdin commerciale luxembourgeoise Le Comité d'organisation de cette f/|e mérita vraiment d'être admiré par la précision de» méthodes pour mettre ont rapport producteurs et vendeurs do l'intérieur et des pays limitrophes. Sous le patronage de LL. ,\A. RR. la grande-duohesse Charlotte et le prince consort Félix de Bourbon, avec le (Concours des autorités et de l'édilité municipale, le succès de cette Kolre, qui s'est tenue du li au 22 août, a été très grande.

Qu'il me soit permis, en terminant ma chronique d'aujourd'hui et en ce mois d'aiït, nous rappelant la grande, guerre, de dire que, le l" août iflli, le major allemaiid von Baerensprung ayant occupé, à 9 heures du matin. la ville de Luxembourg, télégraphia à Berlin qu'il avait trouvé- le Luxembourg « ffe| vpm Feintl », e'est-a-dire libre d'ennemis. Je dis il faut que la France soit à Luxembourg. Alphonse Moulin.

LA T. S. F. A L'ÉTRANGER I Programme» du tamedi 28 août EMISSIONS DE DAVENTRY (Angleterre)

1:1 1i«ir«s. slifmmv horalr«r.

i". h. :in, |)iojtr»mfrte île l.ohilre».

17 h. <5, pour le« onrnnt?.

IX |i. m t *t lwnrn, iMDtirammf il<> -I/utdr*».- EMISSIONS DE BRUXELLES

17 lli-'H-'1*. i-uni-i-f i\ei- !<> OfHieniir^ il.- Mra. I. tard .Su/ .itih'ii'iCHH'' Arkerlnaus iwm /.»(//̃% de lenilniif/fs (H. HahÇ). L'iiicrétlnl* 'H. Haini /')(crmn;o (Kntilmann Julie "îtilli-r-iiii Daim le UHtJtis (Aletïmlrof1. Noelunir, pour pl»no ^Chopin). MmlemoLieile Sourirr (Iji- chaume). Citur fidèle (Brahms). strétutd? inulilf (Brihmi). -»• Sniri'f à LiMliut (Berryi. 18 liRure*. iiifornwtions il*- pie<>!K'.

90 heu'ws, roncerl a\'»'- 1> conrour» tle Mite Moortf»! OmwMure i\c Si j'i'lnit ml tAclain

."rhant. J/étoU*. fantaisie liaU<i«rl. »•

rènt'ilP. pour violon iTo«.-Mi l'tilrvl fKetclheyi.

lKe /wnijHtfi).» l'fnmr ri.- il .-lindit 1 (Ket..l'llH'

JAP lu'9btne l'tnHrr rio- o-Iln.hl

O'1 li..If)', souvenu- il.- liiH'rrc. < s i -•̃ <•• :>«̃ M Kilnionit Hniion, IVuimiit Ue Ij-ltit-s..ji/acc/ cnprirc (Wnogrwhî. \attfi (Wlenl»»sHy), piano liunljer Welle Mlirnoni. Chant. Suite Ballet (Popy. f0, lptrN de dtnses.

il li. 10, setr«« U»nses.

EMISSIONS DE BARCELONE

)S heures. Dawtij, fox i'€astor Viln ̃ Pf In mer nu riel, vai?c (Marti Titin, funtai^i»- t^iulc). vante (UbaiHe, i (ferv«nlfr«), Seii,v(i«inrie!. one s*op (Mayorsl).

?l heure», La Gioconia, danses (PonrhIMir. la rhimunn d* l'oubli, fanuiisie. (a»rranoi. W(i(ir»« cl- chrilitnt (Serrnno inrmm, i-.m Il l'^ale»).

Jt h. 5f). fr;ia-m?nts (le La ,v»;<' --nie /̃̃-̃ intérêt?*, crflados de j.irliii» R«'H:i\<-n!f. îï h, 15, opéra ~in Hiéitr^ «H-l llosnii".

11, EMISSIONS DE ROME

21 îi. ?S. eonrert -il tmlrijïre ntnl tee

rénre* sfciii'nnes, syiimlifiine (Verdi). l-atri

Fritz (M.i«cajrni Hamlei, air de birytnn l'h;

Fnt,; ("3.¡rni Nnmfrr air dr bar).t,~n (Il'

m\i'. llamimr* (Ha«*elmans Batlnrlr, inrp« (Verrtallle1.. L»H->ngrin (Waifnei1. Turando', air il» t#nor '.Puirlnl Clifniiâirr.imlfiiin-. »,ir-

i-arolle iMinrineill Trnl rie .̃nrnlerir linbln--

tpjn y,i);tn<lttl" Ri/A< ̃-̃ Olhrllo. :il'- du fltvn (Verili). .S';P ̃̃nifh- :•̃- Mazurka, harpe 'Schnelcr-. 1." w'uiiy ̃̃> «»i .tl.. n t nm mafqué, btn'aroU* (Verdi/. Samnou ri fMliin, barrnnnole (s>»tnt-><:i«rig). La revue rtmlnhv. Pante rtu pr,on (Al)*ttl). Fox Irntl villai/rvi* (Buseonl'. ^u«l(iii?s chaînon». Kn )m<j* loinIniv, l»nf.> i^en»'. JKraidu, Siaarvtttt, onf -leif (farabell»\ LurHy Mbkî"-», «htmniy ain^ricaln 'PUien Don Carte*. Mort de ftailrigw! (Verdi

10 rhiirfcments. Tend.inre à la baisse. On cote aux 520 kg rendus franco de camion»ag(! et d'ortrni au domicile de l'acheteur dans Paris paiilfs de blé 185 à 230 fr., d- >ejK!e ix;> k 230 fr., d'avoine 130 à 180 fr., luzerne 310 à 360 fr., foin 300 à 350 fr., sainfoin 305 a 355 fr.

ORGKTTES ET RADICELLES. fl" Ment, suivant qualité et provenantes 100 à 108 fr., radicelle* 55 à GO fr.

PETITES ORArNES. 11 se confirme que récolte du millet blanc géra déficitaire en Ven.dée. La tendance reste très larme notamment »ur les vesces et les mais (os autre- u< aines Halles centrales

fruit* Figues fr-'lches <joo 1 1 100, amande» vxTtf.n MO » 360. pêches du Mlrtl 250 t «W». noires rommune» tno a 9*\ tomaie» in à 190, pomme* communes ifl'< 4 250, prunes mirabelles im à 350, Rfin»-cltinle 900 t ISO les 100 k;, hananes ilo t son ̃• réflme.

htq\ -mrs. Champignon!) de r^1 h i 4m, movrn» 500 900, de »on-

jirolleà (50 i *S0, oignon* JO' ;̃. iji» tei-rr *auei«sc rouje 80 4 110, tw •ro 1 <5 le» ton kjr, poireaux ito u lûfl (Kittes.

B'iirres. ^»MrffU|c<» Normal. iiroiÊfnr KS.40. n'avente !7. T(mh;i'' mar̃- v "r: !;i'!tp Hfio, Rrcittgn* ..uver^ iiimnilti! 750. Rr^'air'1' T..iir;.n-,<'

i ̃ nui;, ;u. AuvL'i'fnc 6f-' e <.oi;s mttl».

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Balkans d'après-guerre

Ces U;n#9 sont .JédNSas i eaux

qui; .ij'MU caanu t'éc&Kjuter

lijus <l'»vani-puerre. voit-

MWire te eurteuu

.1 •̃tait en marches germaniqii- ;•Kplacô à l'Ouest et s'«*t trouvé -eu paya latin..L'on accède aux Etau fi'Alexaiidrc 1" p*i> les Alpes Juliennes et 1 Adriatique, mer qui baigne lus rives Duce commande. L'on dit mai* o'est da la légende que certaines nuits ia. Uouaeei canione de 1* brise sentie d'hymne* fascistes et que les Ilots s<! hérissent ti'tRrançrs nacelle*, un impérieux Mare Sostrum accvoc.Ué à leurs i1 legiuxjes seraieul-ellca des préfuces vrai que les pr<5fac<?« s'écrivent, ie livre :i:.i

Sjiis doute restent posaiWos les rééditions, revue* et corrlgô«< li u>>t qu<>. de pansourir une transversale, de nu>i.k ivtor. en pa»« sant par Spllt, pour s'en faire une prévision! Si l'on y ajoute Ljubljanâ et Ztgvvb, l'on aur« toutes les Uonu^es.

Il y a bien, plus au ïmhI, s-utari. nuraw». Valons, Tirana, dtés aitoanajsos pour l;i satisfaction desquelles s'eat ouvert un Etat d'aucuus «tiraient une purent* <•' ̃nais, tout en Apportant au problème I: un é\(iwnt de plus, paut-étre n't'si corollaire. L.i mer tout. flux vital do l'aucit:nne petits Serbie cloiu'te devenue ta grande- Yougoslavie s'y portr en fougue. Vers elle et son iunni s ouvre |i> réseau des voies que i& monarattfn dualiste avait fait converger à son poste de surveillance et de répartition, De ta rapW» réalisation des pians rfvrs dépend le [ilus inagniflque «ssor économique. Il y faut. mia niasse. d'effort» le* énergie» entJwiwfastus» du pays y répondent une masse aimsi de capitaux les infailli! ̃̃ ̃uidi's 1. riHiesw ts appellent.

Belgrade dunnu i vua lii'igradc lu-re, très ttère capitale d'un royaume aux frontière» élargies, jaloux de >"<\ mitôpi-nd.tixv ri qui veut être maître île -un progrès. L'ordre y îvçne une au|f>rlt.; rpupec-let; y pourvoit les citoyens. loyalement, s'y prPtfmt. Carrefour extfaordinnin1 de lotis le* cliemins. rt\<\ pourMil .craindre <!<• fAeh'Mis.'s Inlerférenees un scji tintent Uv* ml de stabilité. il<- <,<•̃“ ..ji^ '̃t disciplinée s'impose vil,>. f;

«euli. |t.. jiriSa^i' du lit- r-\ <-il?!-i; .i.j «tlend, très proche, toit; .m-, et, continu l'on seirt. autour de .̃̃ to cwur du poiipta qui. «u cours dp. sa tragique et 5I0,-leuae histoire, a pu tout perdre fors ITwmUiMir, on a l'assurance qu'épanoui dans la' vieÈotoe il n'abusera Jamais, pimr de funesUt fins. <le si's !iis(iiipennii:diies i>nt rcie» cl de, taf puis'iatice.

>ii passe, si court soll-il. répond de, «on di'uiam. Il est des peuplen des Halkan» et plu» encore l'unique qui n'ait point, jw quelque l'clat maleneontreux, mis en surs«ut les chancelleries attentives et nerveuse» d'iip!v«-s:uerrr. Il mit dps diftlcultc-i, votre des •!•' rn'iss.iiicp il négligea ics diversion» ̃'̃ Sun i>!vsliiîe «'en rehaussa. Ouand. [m -iipia les murs mitoyen», grondalmt. l^s liotiles ïrtvolntlons grecque», pas»« d'arniws bulgaro-tielléniqiie, etc.l, sagement il traça kh voie et fermement s'y tint, méritant l'Iiommagis officiel de la «neiY't, des nations l'ili'-niëmc. Les irritantes denurcations dis contlno s'op.rèrenl avec, san^-froid. I.'hiHtiiir'1 dira tout que l;i p«iX doit ,i l.i diplomatie- yntixnslavr. Klle en rapportera, shiis doutu. le im'rite «u chef d" cettr dlpiomatlp, le nr Montctillo Mntetilteh, homme de lieuleur de vues, trial* ans»! de pnidrnee. dont l'ambition est d'Instaurer1 d^n1* autant hardiesse que de riicrnl!" '̃< ""H-. tique extérieure de son p»\s.

Point d'ombrex au ^Hblcmi ijn-' t-il en St-riiii' du Sud J.e* fi-uill'-» puldiqu-i ne )i,irient-elli's fias Jp rvgn !.tilhii-s incident* de frontière, lourds de conflagration latentn t I.e moi depasso la rfiose jl n'y .i' pas violation de territoire an son* juridique du motv Impliquant offense publique 1 quiiUlliV futfd A un Ktat par un .n 1 1 ;itr« •dit-il >\<- incur-ionfi i-r-- ̃̃̃̃ v>n\- l'ri-u^ps) de pari isans, le koiiu rneinenl. 'le Bel» m..de »i' refuse u ii. m- (jimiier un caractère qiij^ du fuit de «ex conséqiicnrex imprévinibles, met- trait le monde en péril, incident» regrettable»* soit pas pi.iir i'lii):in<-ui' youixoslavn p?4 pour la tideiii..i ^m) ij ijr <lu sentinelle do in paix

U.ilk.d' ̃•̃•̃̃- iine riiViiuo.tj -'•rfi' ̃ ;ie, f.oin d'CtriJ une source d" ri'aintes, cette supr^nifttlft, parce qu'clic est faite de belle santi*, d'heiirpux équilibre, de fortss disciplines, est le meilleur garant de "la i>«In.

r>inn:v Besson-Taluenok.

JEAN DRAULT

Le sous-préfei de Rigomas Roman

Les 1 ni ri arables aventures du i«ou*-préfefc Rlgornas et de ses 'heureux compétiteurs,''cm voti de braves gens envoyé» au bagno et des hommes dignes du bsirne devenir ministres^ et puis la roue de l<i fortune tourner d'un coud ver» la justice, sont entln réunie» ni un volume. Le conteur de |>00 000 francs par mois (1). de Gatupin rn Amérique nèche !2), du château d'un nouveau riche (,Ti, etc. notre Inépuisable Jeart DraiiU, a îmagiuA une nouvelle satire fort) Diminue d"* travers de l'humanité moderne et nul n plaindra les victimes de ton rire aimable. t, 3 francs franco, 3 fr. W. Bonne Presse. (2) 3 francs franco, 3 tr. 40. Suite du pré-* cèdent.

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CONTES DE LA CHOIX

Dialogues d'aujourd'hui

par JEAN VÊZÈRE

En pleine campagne, à 500 kilomètres de Paris. Un cyclrste, ruisaeiant de aueur, rouge comme un homard, quitte avec un soupir (le soulagement la route blanche, aveuglante de soleil, pour, enfiler une allée fraiche, sous le couvert des noisetiers. Au bout de l'allée, c'est la Noisetière une vieille chartreuae périgourdine, au toit de pierres brunes, aux murs de calcaire Aoré, portant la date rie leur construction 16i8. Près du haut portail, ta cotir et les bâtiments de la métairie, le puits moussu, la mare aux canards, l'aire pour battre le blé. Dix minutes plus tard, le visiteur est assis devant une vieille dame, dans une salle aux volets mi-clos. dont la portefenétre x'entr'ouvrc sur une terrasse et un jardin fleuris.

Mme Dubuisson. Mais. certainement, Monsieur, j'ai beaucoup connu la famille de votre mère, et vous avez eu raison de penser que j'accueillerais en amie le fils de ma chère (Jabrielle. Si nous nous sommes perdues de vue, c'est ta vie qui en est cause. Votre mère, en se mariant, a quitté le pays.

M. Gilbert. Et j'y reviens.

Mme Dubuisson. Pour quelques jours de vacances ?

M. Gilbert. Pour toute ma vie, s'il plaît à Dieu

Mme Dubuisson. Mais vous n'êtes pas encore à l'âge de la retraite ? `t

M. Gilbert. J'ai 42 ans, Madame, et je suis, excédé de la vie que je mène à Paris excédé de me tuer de travail et de soucis, de ne pouvoir m'accorder aucune vacance, de ne donner aux miens qu'un bien-être 'très relatif, et de nouer à peine les deux bouts, en gagnant pourtant, dans tes affaires, près de 2 000 francs par mois. Oui, j'en ai assez. et je suis résolu à changer de vie. De quelle manière ?. Jf compte sur vous, Madame, pour m'aider. M ni'- Dubuisson. De mes conseils ? `? M. liUbert. Plus que cela. J'attends de vous, ce qu'il faut à l'oiseau pour élever sa couvée, ce qu'il faut à l'homme pour établir son foyer: un gîte.

Mme Dubuisson. Mais, Monsieur, je ne comprends pas.

M. Gilbert. Je m'explique. Après la mort de mes grands-parents, mon père a vendu tout ce que nous possédions en Pé-

rigord.

Mme Dnbnisson. Le beau domaine de la Fougerette J'y ai passé de bons moment3 dans mon enfance.

M. Gilbert. La Fougerette et le reste. Nous n'avons plus un pan de mur, plus un pouce de terre dans le pays, Ah Comme je le regret t<- Je suis donc obligé d'acheter quelque chose.

Mme Dubuisson. Trouverez-vous ? V Depuis la guerre, depuis deux ou trois ans surtout, on se rue sur nos maisons, nos châteaux, nos terres, avec une sorte da frénésie. Mans notre région, je connais vingt, trente domaines qui ont changé de mains. Et les ventes continuent, se multiplient. Les prix ont triplé, quadruplé M. Gilbert. Oui. je sais. Le notaire du bourg m'a renseigné ce matin, à ma descente du train. C'est même lui qui m'a dit de m'adressor à vous, car vous cherchez à vendre, parait-il. quelque chose qui ferait tout à fait mon affaire. If, n'ai pas d~f, ma i-

Mme Du buisson. Je n'ai pas de mai-

vsun à vendre, mon cher Monsieur. M. Gilbert. Mais vous avez 'une grange à veudre. une grange qui ne vous sert pas, qui est située tout.'ati bout de votre propriété. presque en bordure de la route. Or, Madame, je viens tout exprès de Paris pour

acheter une grange.

Mm- Dubuisson. n'est pas sérieux. Vous ne pouvez pas songer à vous loger dans cette masure.

M. Gilbert. J'aimerais mieux une belle grande maison d'autrefois, commentait notre Kougerettei que mon père a vendue. Mais lien ne sert de regretter. Il faut regarder la situation >%n face. J'ai épousé une femme sans fortune. J'ai trois enfants. Ma mèio est à ma charge. Depuis vingt ans, je travaille comme un forçat sans avoir pu faire des économies appréciables. Quel gouffre, ce Paris 1 il vous prend ^tre temps, votre argent, votre santé. Ma femme est fort souffrante. Sans un peu de repos et de Kranri air, je la crois incapable de refaire ses force- Mes enfants sont frêles-. déMirats, toujours malades. Ma mère sent. le poids de l'àga. Oh oui, nous voulons tous quitter Paris, quitter au plus vite notre appartement exigu, étouffant, qui n'a vue que sur une cour humide, étroite et. profonde comme un puits. Ici, il est vrai, nov.s n'aurons pas les moyens de nous payer un château, pas même une maison d'éee'nte. J\ou? ne cherciions qu'un abri. Vendez-moi votre grange, Madame

Jlme Dubuisson. Et un peu de terre autour ?

M, Gilbert. Oh si peu. Juste de quoi faire une courette pour les lapins et. la volailles, et un jardin. un petit jardin de curé. la place qu'il faut pour avoir quelques fleurs, des légumes, une treille. Mma Dubuissoth Bien volontiers, je

Une Bibliothèque idéale!

On peu' h'ourcr il'fj-rcllr)it.< owrinies. de fffnrcx divers et bien écrit* moii il est awz rare de. rencontrer de* livre/, dont In présentation artistique, la forme littéraire rt /<̃ foml excellent composent un ensemble parfait. Le Maison de la Bonne Presse a essayé d'obtenir ce. résultat. Elle a, dan* ce. but, groupe, sous le. titre de Nouvelle Bibliothèque pour tous, une collection d'ouvrage» de choix. Livres de sfy/V x(»i;7>jr. d'wie illustration incomparable <•> pouvant être lus pnr tous avec profit. Ira ourrayes de la Nouvelle Bibliothèque pour tous feront 1 le bonheur des amateurs de belles choses et de lecture» délicate».

Le dernier paru

La Femme aux yeux fermés, par Pierre l'Ermite. Beau volume ia-S". 128 pages, illustré par Damblans. Broché, S francs; port, 0 fr. 65. Relié, 9 francs: port. 1 fr. OS. Thèse d'une actualité aigup. C'est la jeune fille de la classe moyrnne, ruinée par les derniers événements, et qui est acculée, à gagner son :pain. Le sort de ce livre est confié à tous ceux qui ont à cœur d'épargner à nos enfants des expériences banales et tragiques où peut sombrer le courage d'une âme de vingt ans.

«TRES ŒUVRES de PIERRE L'ERMITE • La lecture de la Femme aux yeux fermés tw peut manquer de conquérir i) l'auteur tous ceux qui ne connmttent jxis encore les attires

vous vendrai tout cela. Mais comment vous y inslallere'z-vous ? 1

V. GHh'trl. Le notaire m'a donné ies dimensions de votre grange et m'a dit, que les muiis et \<i toit sont solides. J'y ferai fairf deux c!oisons pour avoir quatre pièces. Chacune d'elles sera presque aussi vaste que tout mon appartement de Paris. Aucun lurte, bien entendu. Les ouvriers poseront un plancher, ouvriront quelques fenêtres, voilà tout. Moi-même, plus tard, je ferai tes peintures, je collerai les pa- piers.

Mme Dubuisson. Allons Vous avez du courage, et vous ne cherchez vraiment que la vie simple. Je me ramure. un peu. pas tout à fait. Lçs Paci siens sont géné- ralement si peu pratiquai, si peu au courant des choses de la campagne Vous êtes le flis de ma vipilte amie, je ne vou- drais pas que vous vous embarquiez dans une fâcheuse aventure. Vous allez me pardonner mon indiscrétion. Ici, vous trouverez- du repos, du l'espace, du grand air, mats cet air ne vous nourrira pas, à lui tout seul. A la campagne, pas plus qu'à Paris, on ne vit de l'air du temps. Un jardinet, une basse-cour ne suffiront pas à vous nourrir.

M. Gilbert. Ma mère, qui est Périgour- cine, m'a dit tou!, cela. Voilà pourquoi je me contente d'une grange. Avoc le resU1 de mes petits capitaux, j'achèterai un camion fil je ferai des transports Automobiles pour les gens du bourg et de la région. Mme Dubuisson. Oh excellent, cela Non seulement vous vivrez, mais même vous gagnerez de l'argent.

M. Gilbert. Ces. peu reluisant, mais facile et sûr. J'ai un, ami qui s'est 1res bien tiré d'affaire, en province, avec ce moyen. L'important, c'est d'avoir tout. de suite un gagne-pain, n'est-ce pas ? Puis on voit venir. on s'instruit des choses rurales. et, une fois ou l'autre, une bonne occasion se présente d'utiliser son activité d'une manière plus intéressante. Alors, on la saisit. Dès mon arrivée, en attendant mieux, je serai camionneur. et, aux heures de loisir, tapissier, vitrier, peintre •;n bâtiment, horticulteur, aviculteur, peutêtre môme apiculteur. Vous me donnerez des conseils, Madame. Jf compte Mme Dnbuissoh. Bravo Me voilà tout L fait rassurée. Voyez-voue, j'ai eu beaucoup d'exemples sous les yeux, ces dernières années. Ceux qui reviennent à la terre, sans grandes ressources, se découî agent vite s'ils ne nous arrivent pas prêts à tous les late.urs, surtout aux labeurs maiériels. La campagne, en nos temps dif il–ciles?, c'est la vie saine et tranquille, i'air, l'espace, la liberté, oui. mais c'est aussi le travaillez, prenez de la peine, du fabu-

liste.

M. Gilbert. Votre notaire m'a raconté qu'une famille de peintres verriers, qui vé- gétait à Paris, s'est établie, il y a trois ans, dans une propriété.

Mme Dubuisson. Ils l'exploitent eux- mémps, avec succès. Leurs débuts ont été difficiles. La culture, aujourd'hui, c'est beaucoup de fatigue et beaucoup de soucis, même pour ceux qui y sont habitués. Ces artistes s'étaient logés dans la maison des métayers, moins belle que votre grange. Ils en ont fait une demeure charmante. M. Gilbert. J'irai la voir. Ça me donnera dos idées. J'ai appris aussi que des bourKPois. ruinés pai- îa baisse-du franc, ont acquis dans vos (tarages quelques hectares à peu près en friche.

Mme Dubuisson. -# Les Carrière Des gens délicieux et qui ne. reculent devant aucune tâche. Ils n'ont guère que des ter» rains maigres, pleins de cailloux, et des bois difficiles h exploiter, sur la petite de-s coteaux. Le premier hiver, le père et les deux fils se sont improvisés bûcherons. C'est dur, mais productif. Ils ont, été récompensés de leurs peines. Maintenant, ils ('̃lèvent des moutons, et quand on ne trouve pas de pasfoure. c'est leur lille, Rosé, qui garde les brebis. Une bachelière, s'il vous filait, la providence des hobereaux d'alentour. Grâce à ses bonnes leçons, ils peuvent garder leurs tils, chez eux, jusqu'à 1 ou 15 ans. Les collèges, c'est si cher! Et tenez, précisément, voici ma charmante bergère Elle vient de faire travailler ses élèv|s et veut saluer au passage sa vieille amie. En voilà une qui goûte la poésie des champs et ne s'ennuie pas au désert Elle ferait aimer la vie champêtre au Parisien le plus épris ̃de ses boulevards. Vous allez goûter avec elle. puis tous ensemble, nous irons visiter Votre future grange. C'est sur

*on chemin.

Pur la port'' •>»tr'oui:erle. on apereoit. dans !'• jardin fleuri, une jeuir fille vêtue de blanc qui laisse sa bicyclette sous la treille aux grappes mûrissante*. Puis elle court vers la maison, tendant dans un geste d'offrande un panier 4e pèches de vigne, cueillies par 'll.e. de pèches savoureuses, durctenses, parfumées, comme n'en mangent, à Paris^ que les rois de la livre et du dollar, sur In table de ehêne, la vieille dame dispose un fjoùtev rustique du pain bis,

ourenyc* de Pierre l'Ermite..Yiiih sommes certnins de leur faire plaisir les leur signalant. Ils ne s'ennuieront «s mais nous sauront rjrc de leur aroir présenté des livres si intéressants à tous égards

La Grande Amie. Courowiê par l'Académie française. Illustrations de Damblans et de l'auteur. WQ* mille.

L'amie, c'est la terre natale.

L'Emprise. Illustrations de Rousseau. 00e mille.

L'emprise du sol, de la famille.

La Brisure. Illustrations de Rousseau. 78* mille.

La haine divise, l'amour réunit.

Le Grand Mufflo. Illustrations d'Enaalt. 6S* mille.

Jobardise et solennité.

Lisez-moi ça! Illustrations de Damblans. -W mille.

Le Soc. Illustrations de Rousseau. €6* mille. Et de quatre! Illustrations de Damblans et de Malharro. Sfr mille. T

Toujours elle! Illustrations de Rousseau. <ï0* mille.

La Trouée. Illustrations de Plauzeau. ,*W mille.

-Visions aiguës de guerre. Illustrations de lîoiisseau. 55* mille. ·

Commeat j'ai tué mon enfant. Illustrations de Gignoux. ISS1 mille.

l'eau du puits et le vin aigrelet des coteaux. les petits fromages dtt Sarladais, coiffés d'une feuille d'ormeau, des raisins couleur d'ambre, des figues violettes à la pulpe

dorée. `

M. Gilbert. Je voudrais àéjk m'installer dans ma grange, chère Madame. J'y serai, j'en suis sûr, l'heureux homme des champs qui connait son honheur. JEAN Vézèhe.

Çà et là

Horts d'hier

M. Octave Butin, industriel, officier de la Légion d'honneur, ancien député de l'Oise, msire de Margny-les-Comp-lègne. décédé au MontDore. M, Butin avait siégé à la Chambre de t9ftî à 1910 et de 1914 à 1919. Le Dr Georges Thlbierge, membre de l'Académie de médecins offleier de la Lésion d'honneur, à Dourdan M. Swift Mac Neill, 77 ans. ancien député nationaliste irlandais au Parlement de Westminster et connu pour ses travaux sur l'histoire du droit, décédé à Dublin.

La généreuse idée d'un médecin versai IUU L'un des médecins de l'hôpital* civil de Versailles, le Dr Waplcr. vient de faire installer dans son service, salle Saint-Charles, un poste de T. S. F.. avec un écouteur à chaque lit. Les malades. est-il besoin de le dire. se montrent fort satisfaits de cette Innovation.

MARIAGES

Nous recommandons aux prières les mariages de

Mlle Aimée Gauthier, zélatrice de ln bonne presse, avec M. Ouerry, directeur de l'école libre, qui sera célébré le 1" septembre, en "église de Saint-Pierre de Morta«np 'Vendée' Mlle Anne-Marie Maire, aver M. Piprrp Hefirpon, et de Mlle Yvonne H<Mirgon, «vpc M. Ni Maire, oui seront célébrés le 2 septembre n n église 3«int-Léppr de Cognac, par S. O. Mgr Ricard, archevêque d'Auch.

NAISSANCES

Le vicomte el la vicomtesse Maurice de Franclieu nous font part de la naissance de leur fllâ dérard.

M. et Mme Emile LacoiuHe nous font part de ii naissance de leur fille Geneviève.

La percée des Vosges M. Coquet, secrétaire général de la'Commission de la percée des Vosges, vient d'être informé que,, le Conseil général des ponts tt chaussées a émis l'avis qu'il n'y a pas lieu de poursuivre la déclaration d'utilité publique de la ligne de Saint-Dié à Sainte-Marle-aux-Mines. car cette ligne, voisine de plusieurs lignes plus importantes, n'aurait qu'un intérêt local. Touts décision à son sujet devra donc être ajournée jusqu'au moment où les résultats donnés par les lignes de Saint-Dié à Saàles et de Sain«Maurice à Wesserling permettront de juper s'il v a lieu d'entreprendre !a construction d'une nouvelle traversée des Vosges dans cette région.

En ce qui concerne la ligne de Cornimont ?i Mefzeral, le dossier de l'enquête d'utilité publique est actuellement examiné par le service de contrôle. Dès qu'il parviendra au ministère des Travaux puhlics, l'affaire sera également soumise au Conseil général des ponts et chaussées.

La décision prise par le Conseil général des ponts et chaussées a provoqué dans les Vosges une vive émotion, et déjà M. Vérlot. député, a. posé une question écrite au ministre pour protester contre une délibération qui est, ditil, en contradiction avec les engagements successifs de ses prédécesseurs.

Le traitement de l'hémophilie Les D" espagnols Elosagui et Llopis, de Madrid, ont découvert un nouveau traitement de l'hémophilie qui a été expérimenté avec le plus grand succès dans le laboratoire des recnerenes cliniques de la Faculté de médecine de Madrid. Ce nouveau procédé, à baoe de vitamines, guérit, d'une façon radicale et rapide, la maladie.

Les professeurs espagnols ont l'intention' de faire connaitre leur nouvelle méthode dans les diverses Sociétés médicales et les Facultés ,'trangères.

L'EXPORTATION DES PAILLES L'interdiction d'exportation des pailles et fourrages édictée par avis inséré au Journal Offhiel du 12 août 1926 est rapportée en ce qui concerne les pailles.

Les promenades de l'ex-kaiser

i la frontière allemande

La Haye, 23 aoùt. Aujourd'hui est arrivé à Doorn, pour rendre visite à l'e*-kaiser, le fe'<t-maréchal von Mackei»sen. La princesse .Wmdischgtiaeta, fille du prince Furstenberg, esi ^gaiement l'hôte de Doorn.

D'autre part, certain. renseignements donnent k oroire que des membres du groupe Stinnes, dont plusieurs firent, ces damiers temps, une courte apparition à Doorn. préparent Ja rentrée, de I ex-k.iiser en Allemagne. A ce propos, il est intéressant de rapprocher cette nouvelle de 1'arliale tout à fait significatif du Berlinrr Zrit\in<r am Mittag, où' il est fait allusion à l'excursion que Gnillaume fit dernièrement à Mont-Ferrana. s proximité

Les Miettes. Illustrations de Gignoux. 4ï» mille.

La Vieille Fille. Illustrations de H. 'Roy«r et de Montcabrier. lï(£ mille.

O» ne pourra plus, ces lectures faites, affirmer que le, livre honnête, récréatif et instructif est mort. Au contraire, In Maison de la Bonne Presse, s'ingénie le multiplier et à éditer d'excellents ouvrages dignes de figurer dnm toutes les bibliothèques chrétiennes.

Romans et lectures historiques ou scientifiques, en beaux volumes m-5°, illustrés part les meilleurs artistes, forment l'excellente col-

lection intitulée

NOUVELLE BIBLIOTHÈQUE POUI TOUS

ROMANS

ERNEST Daidet. Fils d'Emigré (50e mille). Dans la tourmente (49e mille). En 1815 (4V mille). Au temps de l'Empereur <%?̃ mille". Beau-Casque (il' mille).

Deixy. Sainte-Nitouche <.ti« mille). La Colombe de Rudsay-Manor (30* mille). JEAN Véiére. Journal d'un potache (s£° mille). Des fleurs sur la toute (.9* mille). (2 vol.)

LA Chesn.ue. Le Carillon et l'Enclume Chroniques provinciales (5" mille).

CHARLES Bacssak. Fleurs de paix, fleurs de guerre (5e mille).

REïNÈs-MoNLAua. Alain et Vanna (4*« mille).

de )a frontière allemande, et dont de nombreux Allemands profitèrent pour venir saluer leur ex-souverain.

Ouillaun» fut d'aWeiirs à ce point ému de rfts marqué?! de sympathie qu'il a. depuis, manifesté l'intention de refaire l'excursion. Le journal allemand écrit plus loin qtir̃̃uillaunv! n'est nullement prïsonry>r en HolKnidi»; que ce pays ne peut, 'n awine façon. Mipêcher Guillaume de quitter le territoire néerlandais, ce à quni ledit, pays ne s'est d'ailiciirs jamais engagé, et, bien* que l'ex-kaiser mit gardé par la gendarmerie localtv le gouvernement hollandais ignore ce qui se passe à Doom.

Avant la session

de la Société des nations

Conversations de diplomates

D'actives conversations au sujet de la réforme du Conseil de la S. D. N. se poursuivent par l'Intermédiaire des ambassades.

I.'trfflcieuse Correspondance politique et diplomatique à Berlin donne les renseignements suivants sur les pourparlers diplomatiques préliminaires engagés entre les puissances Les pourparlers n'ont, évidemment, aucun caractère définitif cependant, il apparait que le projet de lord Cecil constituerait la base essentielle des solutions décisives, pour cette bonne raison qu'il n'y a pas d'autre solution possible. Quelques modifications techniques apportées aux premières formules adoptées par li Commission d'enquête ne signifleraient aucunement un changement de principe. En |>drtieu'ier, on ne sonae pas à créer des prérogatives quelconques en faveur d'Etats particuliers. <»n \KilJsra aussi à ce que les droits de l'assemblée pïénière, dont la majorité reste déterminante, n<: soient atteints en aucune façofl.

Les entretiens qui ont eu lieu et eeux qui sont encore en i.itirs -ayant été empreints d'un esprit tout fait amieod el en complet ;*ec»rd sur tes Dorais de \ue principaux, or; pcu.t espérer que l.i (:nniJ)iissron d'enque'lr aboutira à une propositi 'U qui sera considérée comme acceptable par toutes le* j .irties. La Pologne et la S. D. N.

La Presse Polonaise écrit

« On ne peut pas prédire en ce moment *i la crise actuelle de la S. l>. N. est une crise oe croisKince ou une orMe durable. La Pologne a tout fait pour facilier un accord qui ti<idrait compte o> tous les jutérflU justitJj's. M ZHeski a fait preuve d'une b mie volonté extrême et d'une grande modération suivant

J,- l'-tililioiMieilc politique j'ulL'inise de jvijx

et de conciliation m*iB M ne jx-ut éviffemmen- faire aucune concesoion dont dépendent !es intérêts vitaux de la Pologne entière. La f'irmu'le juridique sera bonne si elle assure ta permanence d'une 'représentation d'un Conseil des pays pour lesquels cette permanence est une nécessité meon te «table.. o

La Belgique et la S. D. N.

Le ministre des Affaires étrangères en recevant les journalistes a démenti que IR Belgique renoncerait à sa réélection au Conseil de la Société des nations. Il a ajouté que le moment est mal venu pour en sortir ou l'en faire sortir, alors que l'Allemagne s'apprête à y rentrer, conformément à là promesse de tous les signataires du traité de Locarno.

LA QUESTION DE TANGER

L'opinion des milieux autorisés anglais sur la question de Tanger s'exprime toujours avec la plus grande réserve. On se borne à déclarer que le-> intérêts anglais sont en quelque sorte d'ordre négatif et qu'ils consistent en ce qu'en aucune circonstance Tanger ne devienne une pl«ce forte. On ajoute que, si des ditscussic/is internationales devaient avoir lieu au sujet de modifications éventuelles à apporter au statut <}̃ Tanger, l'Angleterre tiendrait donc à s'assurei que la ville ne sait pas fortifiée.

En dehors de cette question, l'Angleterre étu(lierait probablement, dit-on, avec sympathie toutes suggestions auxquelles se seraient arrétdes les autres puissances qu'on estime ici plus directement intéressées à Tanger.

Un accord franco-britannique

Le correspondant parisien dai Daily Express dit que, d'accord avec le gouvernement britannique, le gouvernement français refuse de discuter à la prochaine réunion de Genève la revendication espagnole au sujet de Tanger en même temps que la demande de siège permanent.

Suivant un porte-parole du Quai d'Orsay, le gouvernement britannique n'est pas opposé à une certaine extension de l'influence espagnole sur la zone de Tanger, et une participation de l'Italie à cette extension n'est pas impossible. Vu tûte du iourernemenl espagnol

i M. Mussolini

On a appris, avec un vif intérêt, dans les milieux diplomatiques romains, que le gouvernement espagnol a fait remettre à M. Mussolinl une note ayant trait à. la question de Tanger. II est impossible d'avoir, jusqu'à présent, la moindre indication au sujet du contenu de cotte note; mais on estime que ce document, précisant la thèse espagnole, offrira au gouvernement italien le moyen de prendre une attitude en présence du problème que posent !es demandes de l'Espagne.

LA LETTRE DE M. CLEMENCEAU

Dans le dernier numéro du Manufaetwer Record de Baltimore, le rédacieur en chef. faisant allusion à lettre de M. Clemenceau au présidai!) Coolidge. félicite l'ancien ^premier ministre français pour le servie important

Jean Viola. Quelques braves gens C?tr mille).

Pau. lÏKrzr' Le Diadème de cristal & mille).

Jf. Mai:clêpe. La Voie qui monte {8e mille).

Lucien Don fx. Le Chardon bleu ( 2fr m i l le). Henri Carrere. La Vraie Lumière {SO1 mille).

Léon Rabracakd. La rançon de la gloire titi» mille). Dormllhouze- la -Jeune (10' mille) Ci vol.>.

Roger Dlguet. Après l'option (10* mille). An drapeau f?5" mille).

Marie HARRÈRE-AFrRE. L'heure de grâce (i& mille). La révolte du bronze (Vf mille). Bérhyllatia (& m, Ile). Max Colomba*. L'héritage do l'oncle Corentln i#* mille). Les trois filles de Mesgire Erembert <5» milU ̃>. Olivette et Migoelito \<y nulle). L'ermite de Beauregard t. Y- mille). Le mystérieux ~oyageur (5ê mille) (5 vol. ¡,

Charlotte Mayval. Addi, la petite caporale i /.>• mille). Au temps jadis (if mille) <2 vol.). Naum, L'imagier du duc Jean < /0e mille). L'esclave blonde cM* mille) r2 vol.). AUTEURS DIVERS

Anha Rimac. Francisco (ifr mille). Pierre Billaud. Au moulin de Virelune <ÎS> mille).

J. des Verrières. Alors ils le reconnurent (37' mille).

Arthur Dourluc. Les prétendants de Clandette (S7" mille).

rendu par lui à son p.<>s et au monde entier, » Le Manufacturer Record, ajoute-t-il, et un grand nombre d'importants journaux du pays plaident vigoureusement pour l'annulation i!e toutes 1rs dettes illiées envers l'Amérique ̃non seulement parce qu'ils croient que, moralement, nous devons jux alliés beaucoup plus, qu'ils ne nous doivent, maii aussi parce que,, «•n avançant col argent, nous aidions les alii»« ,i soutenir notre preprc lutte contre l'Allouagne, avant cpie nous pussions être prOl.s j :1 cmeneir des troupes silt les champs (le. twtailtp pour défendre notre «propre esis^en*"»!. Ues milliers d'Am^rioAins au coeur honnête ont une juste idée de situation et 8'eŒorcent de faire comprendre à. notre pays ki suprême importance pwir notre honneur. pour le relèvement de la civili»a!k«n du monde pt pour l'avancement économique du monde d'annuler chaque dollar de cette prétendue dette envers nous. «

L'exécution du plan Dawes

La Banque de Berlin, pour les obligations industrielles allemandes, a remis, le 25 potit, dans le-délai flxé par le plan Dawes, à l'agent général des réparations. 62 millions 12 2 <i-' marks constituant la deuxième tranche semestrielle de la mi>e à contribution induftrielle pour le compte du trust pour les obligations industrielles aflemamiee.

LE CARTEL DE L ACIER La .ViWio» Belyc annonce que les industriels belles «Je l'acier ue se soni pas réunis aujourd'hui.

Les nég'ieiaii.nis. iviniinuent >f> ̃ >̃̃ ̃ "«̃ entre i(>> M^> pp.-

eu Beljriqt. ,|j ,],

éventuel!»» i! ij.rtel européen dr ,u: « On >i la l'Hiivictjen. dit la \iHan A'w.yc, que les m'gocialioii» aboutiront t!-> |e,vr;i<vneiïicnt. tue d^lsion est attendue pour mardi prochain. »

L'accord de Prague La Commission des réparations :i établi le. bilan de la rente hongroise t9i". en quatre monnaies, en application de l'irti'-le .je l'accord de Prague.

iLes Etats suivant* soir pour les niontiiiits n.diqi.

Hongrie (7 T."iï 080 Roumanie (V! 10,1 fifti Ftat serï>o-eri «te. slovene 3nj:i2->20 Tciiéco-Slovaquie TOC» P 40

LA QUESTION DU PAIN Les boulas (et s dt Lyon menacent de faire grève La Chambre syndicale de la boulansrerl" lyonnaise a tenu. au pala:à de la Bourse de Lyon, une réunion des délégations de li région y assistaient.

L'Ardt'clïe, |i> (lard, le VaiieliisP. la Drômp. s'étaient fait représenter, de même que les v)||ps de ViHefrfinehe. Ami'l.-pui- Y:iini\ Ta- rare, Thizy, Bourgfiin. tïlvors. Hoanne, Saint- Etienne, Montluel, Oyonnax, Bourg, Salnt-Sym- phiirlen-d'Ozon et fts cantons de La Mure-àurAzergues, Boi8-dK)ingt, Belille et Beaujeu. L'as8emblée a voté à l'unanimité un ordre du jour demandant le relèvement de la prime à la cuisson de il i 50 centimes par kilo de pain l'abaissement de 129 à 125 kg. du taux de rendement en pain des 100 kg. de farine décidant, de faire une dernière démarche de conciliation auprès des pouvoirs publirs avec ret avertissement que les adhérents de la Chambre syndicalf mettront leurs fours à la disposition des autorités le 1" septembre si, d'ici cette date, Ils n'ont pas obtenu satisfaction.

l'np délégation, conduite par M. Messin, président de la Chambre syndicale lyonnaise, s'est rendue auprès du préfet du Rhône, puis auprès de MM. Emmanuel Lévy et Octave Biron, adjoints.

Elle a reçu l'assurance que les rrvendlcations seraient examinées dn nouveau. Un confit en Loire Inférieure

En conclusion d'une d 'libération de la Commission consultative départementale, relative à une nom elle fixation du prix du pain, la préfecture de N'anîes communique une note de laquelle il résulte que l'entente n'a pu se faire entre le Syndicat des patrons boulangers et ses partenaires.

Le communiqué préfectoarl présente, en effet, ces chiffres impressionnants. basant sur le prix du pain à Paris <"> fr. 53 le kilo), en harmonie avec celui du blé f216 fr. 75) et de la farine (288 no, la Commission estime qu'au prix actuel du blé en Loire-Infériourn, soit 2)00 francs, et en prenant pour hase du prix de mouture, les 72 francs que paye Pari», la farine doit revenir au boulanger nantais à 292 francs.

Elle croit donc faire la paît belle à celui-ri en taxant le pain a 2 fr. 70 le kilo i fr. 1S le, pain traditionnel nantais de 2 livrps, en diminution de 0 fr. 10 sur le cours actuellement pratiqué.

Le boulanger, de son ,côt< agite de grands bras, clame qu'il paye l.> farine 300 p! 305 francs le qulrrtai, et, se rangeant pour une fois aux c4tés de son rneun'er, prétend que le rendement en farine du blé de notre départempnt est notoirement inférieur à celui de beaucoup d'autres régions.

Il allègue, en outre, que la \ente (iompensatrice du pain de fantaisie ne se peut comparpr à tantes avec celle dts confrères parisiens.

Rn fin de compte. la boulingprie !»ê refuse net à tenir compte de l'skase et. de ce fait, on entre de plain pied dans le c-iiiflii i igu. Le consommateur se demande svee, intérêt.' mais non sang quelque scepticisme, que des précédents autorisent, quel fond fsire sur les velléités de fermeté manifeste pour l'instant par la préfectureyCt la mair'c de M. Bellamy.

Gustave Hue. Quand l'été s'annonce

(•il' mille). *i

Frédéric Pr.Essis. Saint -Exupèrc- les Chasses <*)* mille).

A. Pujo. Ariette if* mille).

Henriette de Vismbs. Lettres sans réponses <.V oiHlf).

CHARLES m: Vins. Suzanne la docto.resse t. :?̃•&* millet.

SUR LES VOCATIONS

P. Delbrel. Suivez-moi <-2(r- mille). Chanoine J. Mim.ot Le meilleur moment pour être prêtre (10* mille). La meilleure part ici-bas (i,3* mille).

APOLOGÉTIQUE

JEAN Limosin. Sur le front lorrain ( 18* mille). De Verdun à l'Yeer < IV m ille). Dr Boissarie. Lourdes: les guérisons. 4 séries.

Léo* Cavene. Le Miracle permanent d'Andria: In ttninic Kpivc (?/' mille). ̃-̃ Une Gloire napolitaine taint Janvier et le miracle de son $ang (M* m>!lo.

Louis Guérin. Les Congrès eucharistiques internationaux.

ART .e

Abel Fabre. Pages d'art chrétiea.5* série In préparation ronwne.

Henri Bousset et Ernest Hxnnouille. L'Habitation humaine à travers les siècles.

Gabriel Mariu. Dea goûts et des cou.leurs. Essai hisloi'ique sur la coulcur dans la peinture.

Les planteurs de chicorée

au ministère des Finances t ne il'li'gatiun ih'> ̃̃ <U< eliu-nne. rnnduite par MM. Mat! Loueheur. Maenrn ,-t des Ho), in- rue au mini«t*>r« îles Finan<v.>.

Les délégués ont fait irrave préjudice fMirti? à leur lnduiMr. s autznientatii.ns successives des taxes' depuis 1018. Os ùji'lts très fif\és "nt. ou effet, fait diminuer Je moitié la consommation do la fliietinv. La nouvelle Mirtaxe risque d'avoir les c>nsétponoes les plus fâcheuses pour les planteurs.

jusTtee

MAUVAISE HERE

Le tribunal correcti'iimi de Tours a conrtamné k six iivws île prison la femme Germain, :u -i Mal.'ilret, 31 uns. journalière ,") \>r:iou. qui n-ualt do coups son enfant. EU. avait déjà été c< ndamnèe à trois mois de prison avec sursis, il y a quelques mois, pour le même. fait. DR JEUNE MALFAITEUR

Le ui'iiie tribunal a condamné h un sn do f ntinn l'ierre K»rt;its, "iî ans, apprenti boulanger, qui, ù Chanceaux-sur-Choiaille. blessa M. (Xilas H" iilusi.'tirs coups de ivmtiuu Arrêté par les pvi inculpé ;i% ie >•Jiiir en se ,ns la Loir.

DETOlïRltfZMENTS

Le Conseil de iMierre de l.voii ,i condomné à quatre ans de prise- stiluUon et il la dVar*rfation mtlitair niiitindant Dumas,

̃ -urier du :é-

-ni. "lits s tr. POSTIER INDELICAT

l'mir hn> i,1 einliaiice et dctourneiucnt de lettres. Gaston Guerre, facteur des poste» à lUniirèniojit, a <'tc conuamné ;i deux mois de pris<;n. U lui ser;i. en •nuire, interdit, pendant ciii.j ;m>, d''ii"i'Uj" .iiicuiie f> ":i<"l i>»ii {lub'iquc.

Le crime de Claye-Souilly

C'est demain matin vendredi qusur:: lieu ta reconstitution du crime de Claye-Souilly. ii.iston ciivut. l'etrangleur, sera d'rfliord !•̃ eal'ini'I du jlljie il'in>lnietion

̃ •̃• 'Iiomv!. i|e faecii jir'-eN" ses

dei.'i.u\i-in.'ï ̃̃̃ ,|!i ilram- <̃' à ;V ri

c"ntrôler sur

Tarif des impnmBsjour l'étranger L'a<lmii:»!r,il,n dos j-.isle? ̃ ̃•̃iniallre ".Mt'à partir i s il 1" sepli-inlii"'1 U rt?iluetitm île ."H' r sut1 ie Uni ^<-ih-ii a>s ui.j'i'imés «nra mi*e rn \igm-ur, dans les relations avec le Mexiiiui', n ee ijuj concerne I" 1. ̃̃! éerils p.*r:o'ili<fue«. •̃. ̃ dii-s il1)1' !i's édi1ei!-s

l.s scientifiques éi'i!it.'ees i\anti" M'ali'lr- ̃> ,• |lr.qui'1.j i.ijlr. ,,lâ e,i i i iv *> :a les ensuis, ^Liilli: que .so:t la .qualité des expéditeurs, t non pkis srulcmetrt en faveur des seuls envois dj'éditeurs.

Enfin, dans les relations avec l'Italie et les colonies italiennes, le bénéfice du t-arif réduit est retiré aux raiégories i|ui en tiérofillci aient jusqu'ici, ii -.i\.ijr u-a, joticuaux, Jes#livres, Ifs envois îles Sociétés savantes.

Ces objets seront donc passibles à partir du 1" septembre du tarif normal des impriWf!, soit. 30 centimes |>ar 50 grammes exception faite pour le» .Imimmix qui bén^fla'pront )iis(\u'nu 31 di'i'enihr.- llf.'ii du Uirif d*1 "Jj cenUme» par r»0 gramm's.

T, S. P,

Programmes du samedi 28 août TOUR EIFFEL

18 h. 30 k in h. su <i r,n rn.. Journal parte; SI h. m à s;t h. 71» m. rolals ofilrlpl J'Efoli' .-up^rn'iii-p île v i'. t. T.

RADIO-PARIS (1 750 mètres)

12 h. 30, railli) ̃(̃oii'ti.

!6 h, 45, j ,utio-con« i j-[.

heures, noisei-te. sous les auspices de lUnloO (1rs GrandP» Asuoclallons rrnnçalsps

Î0 t>. 30, ractlo-concer' de irala

SS MESDAMES 1_ Tr Si vou Mufiu d* IVommc «̃ d* Ubdomto. ti «on "tammi i imn". psnu U

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MANŒUVRES "S^Lr

vice militaire

•ont demandés pour une Imprimerie. Ne ptfl écrire. Se présenter le matin de 9 b. à Il heures, 17, rue Jean-Goujon, Paris. Recommandations «i références exigées.

HAGIOGRAPHIE

Chanoine Vi-.rdunoy. Sur les pat de qos Sainte. 2 séries i"/e mille).

Abbé fjuiLLKiiMix. Le Bienheureux Benoit-Joseph Cottolengo.

i

BIOGRAPHIES

E. Lacoste, -r- Le P. Vincent de Paul Bailly, Chanoine Dessiaix. Michelle Collin. Abbé M.miln. M»r Hacquard, des Pères Blancs. v

Mgr Pacl Chmstoff. Pantéleîmon. Fr. Vkullot. Louis Veuillot.

Dominiq[kHola.nd-Gosselin. Louis Veuillot à Rome.

HISTOIRE

E. Lacoste. Les Papes à travers les âges. SCIENCES

Ahbé Morki'x. D'où venons-nous? Qui sommes-nous? Où sommes-nous? Où allons-nous?

Lccikn FoL'HMF.n. La parolei Comment voyagent nos dépêches <*J vol >.

H.-J. Rousset. Notre pain quotidien. 8a Majesté le fer.

A. Acloqle. Les merveilles de la vie végétale. Les merveilles de la vie animale.

M. Hfx.i.lbaciieb. Comment le rail a vaincu la distance et l'altitude. haifi- volu'ii, île ht Nouvplle Bibliothèque pour tons >n-n- ilhtxtrc. prir. 5 francs; port, 0 fr, $6. Relié, 9 ïrancs port, 1 fr. 05. Mni*nn de ht Bonne presse, 5, rue Baijurd, l'om, a".


Le thé

i>s Japonais ont sur le thé une légende qui montr» mieux, a notre avis, la haute estime t;ir'i!« 'ont do cet arbrisseau tjii'j tout ce que lo;; voyagmirs et les naturaliste^ ont raconté à ce sujet. Suivant cotte légende, Parma, princY! Irt-s religiesiv, Iroisiéme fils du roi «les (ndo*. Kosjuxxo. abonJa en Chine en l'aa 5I.fi de l'ère cli:étie.nn ̃̃. et mit tout son zèle à propager la connaissance du vrai Dieu, prêfhée aux Indes par l'apôtre saint Thomas.' Voulant exciter les hommes par son exemple, il s'imposait toutes sortes de privations et de mortifications1, vivant en plein air et consacrant les jours et tes nuits à la p'iére et a. la contemplation. Il arriva cependant qu'après plusieurs années, excédé pu;- les fatigues, il s'endormit malgré lui pendant sa méditation. Il eruL avoir trahi son .se-ment et pour le .remplir fidèlement à t'avenir, il se coupa les paupières et les jeta à terre. Le lendemain, étant revenu au même lieu, il les trouva changées *n arbrisseau, il en coupa les feuillcs, les mangea, elles lui donnèrent de la gaieté et lui rendirent sa première vigueur. ("et arbrisseau était complètement inconnu dans ce pays, jusqu'alors. Ayant recommandé 3e' même aliment à ses disciples et à ses sectateurs, la rêp. station du thé alla se répandant au loin chaque jour et depuis lors on n'a. cessé djen faire un- usage général.

Toute légende ou fable contient en elle une part de vérité, et si nous ne savions rien du thé. celle-ci nous avertirait qu'il s'agit d'une plante non moins précieuse pour les Japonais et les Chinois que la vigne pour les Européens. Us peuples de l'antiquité, ont aussi attribué à celle-ci une origine merveilleuse.

On ignore à quelle époque les Chinois commencèrent à se servir du thé infusé. Il est très vraisemblable que leur première intention fut df; corriger l'eau ijui est très saumâtre dans certaines régions de ce vaste empire. In fait it h«rs de doute est que cet arbrisseau a été cultiw<5 de temps immémorial en Chine, au Japon e'dans tout l'Extrême-Orient. Le thé constitue H boisson la plus répandue dans toutes les «lasses de la société l'on pourrait, même dire qu'elle est ta seule boisson de, tout l'ExtrêmeOrient, car, sauf de rares exceptions, le vin rouge ou blanc est, inconnu et est article d'importation l'alcool est. plus commun, quoique r.'étant, pas d'une consommation ordinaire. Ce fcont les Hollandais qui, les premiers, ont. introduit le thé en Kurope. En trt'il. Tulpius, médecin célèbre, consul d'Amsterdam, en préconisa les bonnes qualités. En W51. Joucquet, médecin français, l'appela l'herbe divine et. l;i c-imiwra ii l'ambroisie. Kn ltiT*. Cornélius Routkoe, médecin de rKlecleiu- de llr.indehnurg, qui jouissait, d'une grande, réputation, ei. loua au^si les vertus »vm enthousiasme, dans une dissertation qu'il 1H sur le thé. le café, le cacao et le chocolat. Le succès de cet, écrit, contribua à répandre l'usage du thé, et la consommation en devint très grande avant la, fin du siècle, (in estime qu'aujourd'hui il s'en exporta pour des centaines de. millions, rien qu'en Kurope. Linné, distingue deux .-aortes de ttié le, thé vp-r! et le tJié bou mais plusieurs natura-

raMstes n'admettent qu'ime espèce, de thé à il

laquelle, ils tappo'-leai toutes les mires \n-

cfétéî* dues à l'inlluenve du sol du elimut ou

de la culture, comme nous avons du vin de Champjiene. du Bordelais, du Beaujolais.

L'arbre à. thé ressemble assez h un noiscli'ev

«ejmé ce n'est p,-is une herbe annuelle,

comme je l'ai souvent entendu dire par des

personnes peu exportes en. Ih ninti^re. Ot arbre atteint, d-s 'haul.eurs d'tfférentes, njais le planteur le t.ii.le et. l'eciine pour permHtre aux eneiWeurs le pennoir atleimlre les plue hautes bianclves s.uis échelle, cy.r remuer une échelle it chaqu1 arbre constituerait un travail long et, pénible i,es feuilles, semblables à celles du oamé.lia, sont alternes, lisses, uipes sans aucun poil coriaco, d'un vort foncé, ovales obltMigues, o-vales elliptiques ou rom̃plètement, rivales, poi iiiies aux deux bouis.

«Offres dans l.'ti'r p.irlic iiiferiem-e, dentelées

vers le sommet, loncu'.s de deux li trois

poeees et portées sur un pétiole très court.

É««"nVurs de couieur blanche twiaecut diins Vaisselle des feuilles. («îitrtt seuiess, tantAt réunies phisieur* ensemble sur un pédoncule pius on moins aJliongé l.e fruii est une capsule h trois ooqws arrondies et de la grosseur d'une noisette elmqre ri .-juc renferme une

gWrtie huileuse, d'une -axe-in- anière. désa-

gréable, qui excite la s.i'lixation éf donne même

dès nausées. t';cs ci»^ ics ilesséchées donnent Un thé spécial, l.rès apprécié des gourmets (ohe nu:.

.Le thé paraît être originaire de. la Chine fin d'Assam Il a d'abord existé h l'.M;if sau"vage, comme le café. puis a été cultixé. un le cultive dans le midi de la Chine, depuis Canton jusqu'à Pékin, l'hiver est plus rigoureux qu'à Paris. Le thé<-n'a pas tant besoin de rh;ileur que d'un climat constamment humide, Ii se plait sur les versants des coteaux et sur les bords des rivières et des ruisseaux. Les graines sont. semées en automne. Ces jeunes plant;, sont transplantés aux endroits préparés pour 11 culture, dans de:* Irons de .Y) centimètres environ de côl-\ préolahlemeiil remplis d-'engrais ou de feuilles mortes. Au boni, de trois ans l'on peut déjà Vueii.lir îles feuilles. L'arbrisseau x it de longues années, mais les jeunes donnent plus de rendement. La récolte se *àit pendant neuf mois (le l'année, néanmoins la" récolte du printemps, mois de mars-avril, donne des feuilles meilleures, plus douces, plus abondantes. Les rupiHeurs ont un panier suspendu devant, eux et détachent les feuilles une A une. ne le? arrachant pas par poignée pour ne pas endommager les jeunes branches. Le. thé impérial est un tribut payé, à la cour par les planteurs indigènes. Les feuilles les plus tendres du printemps sont choisies avec une attention minutieuse, traitées avec un soju. jaloux par de» spécialistes.

Ce thé est plié soigneusement dans des

FEL'ILLETON DU 27 AOÛT 1926 10 Le Bouddha de bronze

Puis, faisant signe à un faxi, il y sauta en disant au chauffeur

Au square Louvois

VIIT

T.E TRÉSOR DES TSARS

Deux heures plus tard, Marcel Castor achevait de prendre fiévreusement des notes sur une table de la grande salle de la Bibliothèque nationale.

Autour de lui. une quinzaine de volumes «'.étalaient, parmi lesquels les huit inotjtovo de l'histoire de l'empire de Russie, de Karamzin, le plus approfondi peut-être et l'un des plus attrayants des ouvrages sur les règnes des isars. Le reporter venait d'acquérir la certitude que les perles et pierreries cachées dans le socle du bouddha de bronze ;.pi>a-tenaient au trésor de la coiuoiia- >i» Russie.

Le magnifique diamant qui avait surpris 1 l'inspecteur Menuisier par sa pureté et son poids insolite n'était autre que l'Orlow, dittnant de 41 grammes ou 19i carats

feuilles dV-îain. serré dans d"s bottes d'étnin fabriquées spécialement et expédié par de* courriers spéciaux, c'est le fampux Houng-Lan; disons qu'il en est de mOme des choux renommés <iu Koiiy-Cliocu dans le temps jadis, un courrier spécial partait chaque jour de cette province pour la capitale emportant des pe-tsai chou chinois). Autrefois. 1m torréfaction du thé se faisait à domicile et par petites quantités, maintenant des faveurs' de thé passent sur les marchés et achètent tes récolte» Ils les transportent rtans les usines qui font la manipulation en grand.

Elles préparent deu.f portes de thé thé noir et thé vert: pour le thé noir, les feuilles fraîches sont exposées au solei( pendant deux heures elles sont remuées de temps à autre jusqu'à ce qu'elles soient devenues souples elles subissent une trfj? légère fermentation qui lui enlève les principes acres qui lui donnent son acidité. Elles sont ensuite torréfiées pendant moins d'une minute, puis roulées en boule. La torréfaction et l'enroulement sont répétés plusieurs fois, les feuilles n'ont' plus qu'à Gtre desséchées et triées. Les Chinois obtiennent l'arôme délicieux de teur thé en le laissant, avant de l'empaqueter, quelques heures en contact avec des plantes aromaIkjuc-s comme jasmtum, sambae, olea fraçranti, narrlenia florida, camélia sesangua, chloratilhus inennspirnus, etc. Le Ihé vert s'obtient en torréfiant les feuilles immédiatement après la cueillette, la fermentation dont nous avons parlé, plus haut ne se produit pas et 16 thé reste beaucoup plus fort.

Les principales sortes de thé noir. sont le pekoe fir.iniïe, à pointe blanche, formé par les bourgeons terminaux des rameaux: le pekoe paw-ehonp. formé par la première feuille le so'icnoii et He -eongou, de -qualité intérieure, formés par les feniHes inférieures des rameaux. Les principaux thés verts sont le hy.nh.iysseen, le hyshon soutohang, le grand perk. la poudre à canon, 'c hyson junior, le tonkay, etc.

Tanin, gomme, résine, une huile volatile, caféine, entrent dans sa composition. L'infusion de thé est légèrement, excitante. facilite la digestion et est diurétique. L'abus peut être nuisible certaines personnes. quoiqu'il ne suit pus aussi fort que le café. Il peut provoquer un amaigrissement, des vertiges, même une affection des reins. II est prudent (!•- i'inlei'dii-p aux "iifants, aux jeunes personnes e| aux estomacs délicats. Les pernonnes nerveuses doivent s'en abstenir rigoureusement. 1.

Le thé e^i consommé dans le monde entier, in.iis ',i fi.n.'iominiition la plus grunrle ̃ -t celle des peuples de. rExtrtme-Orient lt;ms leur vie quotidienne, le thé joue un sraml rôle. Il est la boisson du Ir.ivaiileur, la délectation de la haute société, l'agrémeui il" toutes les visites, il entretient l'amitié, e-i le commencement de toute conversation..Ne |is offrir une goutte, de thé à quelque visiteur de marque est une grogsièreié inconcevable. Pavoir boire, le thé est tout, un art. et les jaunes reconnaissent bien vite un homme, de bonite éducation ;i la nvinièro tiunt il tient l;i hisse ù< thé. Les indigènes ne sucrent jamais le thé, c'est une fantaisie européenne qui lui enlève son parium à plus forte raison, y méter du lait ou de l'alcool est-il considéré cutnme une véritable profanation. Après son repas, le jaune absorbe une grnnile bolée de thé aussi chaud que possible, cela facilite |a digestion. Plus il a chaud, rlus il boit chaud homéopathie très rationnelle, l'n des attraits, du voyageur harassé et assoiffé est la tmiison ;'i thé. Ces petites aub.-rges sont échelonnées te long d"s routes, la tenancière. s;e lient, assise derrière son établi, une grande jarre de thé à sa droite elle puise l'ambroisie a vie un puisoir formé d'une coque do noix de coco, la verse dans de grandes tasses rmsseiiM'h des générations et des générations y ont trempé leurs lèvres, elles ont été passées à l'eau, mais le dépôt reste intact sur toute la surface interne, personne ne s'en choque. Portefaix, débardeurs, coolies, tireurs de poussepousse, voyageurs, passants, s'assoient un instant, esquissent un salut aux assistants et dégustent, à lonss traits le nectar presque bouiliuiit, fument une pipe, se délassent en relevant ljurs culottes au-dessus du genou, entament un brin de conversation, s'inquiètent des nouvelles locales, souhaitent le bonjour et continuent leur ̃voyage jusqu'à la prochaine halte. Une bolée de Ihé route deux sapèques. Ce Ihé est puisé à' nii'me, la marmite, dans laquelle, la. tenancière fuit cuire les feuilles de thé dans l'eau. Les '«lanciers de vespasiennes payent gratis le thé il tous les clients, ils Je retrouvent distillé et considérablement augmenté sous nue autre forme. C'est In une manière de gagne-pain et de gagne-petit très courant.

Les autres pays producteurs de thé sont L'Inde, anglaise, Ccylan. Andaman. ,|ava, Malacca, In Jamaïque, l'Amérique du Sud, la Ooehinchine. le Tonkin. Ge sont. Ses Iles Britanniques qui consomment le plus de thé, les tive-o'clock sont répandus dans tout le high life de l'Europe. ·

Commercialement, aujourd'hui, il y a beaucoup de. m.irques de thé. toutes sont garanties pures authentiques, mais il y a beaucoup a ïf défier. Nul n'isnorp <pic- dans les grandes villes de Chine. Canton, Nankin. Pékin, TienTsin, etc.. ainsi que dans toupies grands centres. il y a tic cru mies Hireries. Les tenanciers de ces maisons font le thé dans de grandes chaudières. Les résidus- sont revendus, à des tiers qui les manipulent les aromatisent, les mrlancent. tant et si dexlrement, qu'ils peuvent. les remettre dans le commerce, >i bien que, parfois, nous buvons des th.>s déjà, bus par 1rs s Chinois, llorrrsro referais. Néanmoins, le thé est un véritable bienfait de la Providence. \c m^nde compte 1 700 millions d'habitants, pins de la moitié consomment le thé comme boisson ordinaire. Rendons donc. grâces à sa oivine bonté, qui a mis. à la portée du pauvre comme du riche, un" boisson hygiénique, à bon marché.

A. Rapaz.

acheté pour Catherine II par In prince Orlow. moyennant 2 250 000 francs et 100 000 francs de rente viagère. Ce diamant, volé dans le temple de Serïngham où il constituait l'un des yeux d'une idole vénérée, avait étë appelé par les Hindous le « Soleil de la Mer ».

La description détaillée des pierres enrichissant les couronnes des divers tsars qui se succédèrent sur le trône de- Russie avait permis au reporter de reconnaître plusieurs des pierres qu'il avait admirées quelques instants auparavant avec Menuisier.

Assurément, toutes ne s'y trouvaient pas. Les 881 diamants de la cumnnne d'Ivan Alexiovitch. les 817 composant celle de Pierre le Grand, los 2 536 qui faisaient de la couronne de la grande Catherine une gerbe d'éblouissantes. clartés n'auraient pu, réunis, contenir dans le socle du bouddha. Mais les pierrt's les plus belles, les plus précieux joyaux du trésor de Russie s'y trouvaient.

Tl se souvenait, notamment, d'une opale extraordinaire, à feux triangulaires. qui était- à n'en pas douter. celle dont s'ornait la célèbre bague offerte à Catherine Il en 1787. lors de son voyage en Tauride. par son favori Potemkine. Les magnifiques saphirs de Ceylan offerts à Pierre le Grand après son occupation du Daghestan, dans sa guerre heureuse de 1722 contre la Perse. niaient, sans nul doute, ceux que Marcel Castor avait contemplés dans le petit appartement des Milovski.

Le journaliste se rappelait fort hjen avoir tenu dans sa main un saphir gravé à deux teinter, représentant une femme entourée d'une draperie, l'une des deux

œu&émvefij

Bslletio dt t'Ofpc« natiaaal méléorologtfM I^'artiile^ a exécuté une concentration à Situation générale le 26 août à 7 heures, La dépression «le <j,Ptian(j est comblée, ̃f- 10 mm et 11 Péroé, + 8 Ecosse. Islande s'étendant Iles Britanniques, mais 6 Baltique, i Europe centrale. La dépression fie Gascogne amènera lii France. A l'aris 703, maximum 709 Irlande, minimum ïii Betiinie. Les vents sont faibles et modérés de nordpst Manche, Bretagne, sud-est Gascogne, nu!s nord-est sud-est Méditerranée.

Les maxima de la veille ont été de -f 28 ,i Paris, Nice..Metz, Beanvais, + 3G Bre>t, Argon-' tan, Gh&rtres. Orléans, Mulhouse, ?trasbourï, Perpignan, + 31 Marseille, + 32 Dijon. Lyon, -r .'tt .Nantes. + 3i oBrdeaux, Toulouse, 27 Nancy. + 36 Lorient, + 20 Cherbourg. Pluies des 21 heures à 7 heures le 2G 1 ")m Ouessant, Bréha.. Ce matin, beau général, sauf Corse.

Le minimum de la nuit du 26 au 27 à .Paris sera +̃ \ô.

Probabilités pour la journée du 27 août. Région parisienne Veut Nor.l-Est Nord, faible ou modéré, moins chaud. Rv<u o* nuageux. Même temps moitié Ouest. L'n peu orageux et très chaud régions Est.

Vendredi 27 août. 239' jour de Vannée. Purée du jour 14 h. 33.

Solojl. Lever 5 h. Coucher 18 h. 43. Lune. Lever 21 h. 8. Courher: 9 h. 47. C0« jour de la lune.

Une sonnerie donne l'alarme

Le personne) d'une maison de .pj.iilferie, composé d'âne vingtaine d'ouvriers, avait quitU;. a i'heure tiu déjeuner, i'atelier situé au cinquième étage, 20, rue No'.rc-Dame du Nazareth, à Paris

Soudain, le concierge était alerté par une sonnerie électrique qui reli.' sa l«ig. ̃̃ 'îi l'i' ̃̃̃- lier du joaillier. Le portie' monta et rencontra dans l'escalier de:ix individus qu'il interpella. i>ux-ci, ausail'.t. pi-i^-nt la fuite. Le concierge se lança alors à leur poursuite, e!) criant An voleur ̃̃ L'un de.» ilenx malfaiteurs pu! disparaître, ''an! •̃> fut arrêté. C'est l'anarchiste italien flaniolo Mnnica, 23 ans, qui a été trouvé porlcnr d'un revolver chargé. A toutes les questieps qui lui furent ]iosées, il opposa un mutisme absolu. ̃Les deux malfaiteurs- «va;. r,t tente de forcer ̃i l'aiil" île pinces un eoffi" -for! oui contenait {.lus d'un million de [lierj.s précieuses. Le coffre-forl d va lit résisté, ils lênsFirenl à l'ouvrir en se servant de fausses cl^s. c.>< à ce mor:i'i]t-lH que l;i sonnerie fonctionna. A qui les titres?

In égoutier de lu Ville û" l':>ris. Ciiillannie Filevin. a déposé au commissariat des Arts et Métiers une liasse d'obligations et de litres' divers. rei'ii'ësi';it;iiit une valeur d'envir.'ii r>0 IÏX> franc-, ipi'il venait de trouver dans un caniveau souterrain de la me Halnt-SIartin. Voleurs d'autos arrêtés

A la suite des surveillances exercées à lira iville et sur la cô|p normande par la Siireté générale, le commissaire de police Charpentier, l'inspecteur principal Pelvé et les inspecteurs Retroiihy ef Hurtaud. du, contrôle pénénl, ont procédé fi l'arrestation de André Hopso' 31 ans, couvreur Joseph Duproy. Xi ans. >hIiotier. et René rtiquier. Jo ans, Charretier, qui ont été. surpris au moment ou ils fracturaient la porte du çarace Kvens, rue rl'Alr himh, Punt-l'Evôqùe.'

Après le déraillement des Andelys Nous avons relaté qu'aux Andelys, par suite du déraillement d'un train venant de l';is, Mlle Jacqueline Lagache. li ans. lille ,le l'a\orat parisien, avait été écrasée par un xx'agon. en sautant sur la voie.

Son grand-père, M. Blot, blessé lui-même à la poitrine et au crâne, a succombé, à son domicile, à Muid», près de Oaillon, où il avait été. transporté.

Les noyades

̃ Sur le lac d'Aniiivy. entre Talloires et jHlingl, M. Robert HeichnuH faisait, une pro!uenade pn barque avec des amis. Il Voulut prendre un bain, mais, ayant mangé une henrn seulement, auparavant, il fut pris d'une congestion et coula par .">0 mèlres de profondeur. Au enut-s d'une baignade, M. Rirot. de Cançon Lnt-t-iiHronne ~r.st no).' dans le Prop. prés du niouiin de Lucas, coniniune de Lalandussp.

En voulant montrer ses talents d« naivtjtir, Justin Capvern, de Sévigjiac B,is>.csPyréné'esV s'est noyé dans te Babas. C'était un ancien combattant. Sgé de 48 ans. Le danger des passages niveau Mme Brelet, 33 ans, oonduisarit. par la main it'ii tils, garçonnej. de 4 ans, dont elle poussait devant elle la pe.Uto voiture, voulut traverser la voie ferrée au passage a niveau tonné de l.i parc d" Basse-indre. inalirré .)U'' la garde-barrière la prévint que l'express fcfaipt-Nazaire-Nantcis était annoncé.

Elle venait de franchir le portillon et s'attardait à ramasser un objet qu'elle venait de l'.isser tomber, quand le train passa eu tromb»1. la balayant. Traînée sur une dizaine do mètres et finalement projetée en bordure de la ligne, tlk; fut tuée sur le citiup. La. petite Vojlun. «avait été mise en miettes par le choc. Providentiellement, l'enfant n'cdit aucun mal. S'étant retourné la langue dans le larynx une femme meurt asphyxiée

On annonce d'Evreux. que Mme de Lansheer. W ans, femme d'un asrriculteur belge, étahli à Aner\i!e-la-Canipacne, étant venue ^vre son inari à Kyreux, est morle au cours d'une violente crise de nerfs, étouffer par sa langue. qui s'est retournée complètement dans le larynx.

Les suites de I incendie d'une péniche Nous avons signalé le irrand incendie qui IL s'était déclaré à bord de la péniche Alejriiwir.1 qui remontait la Seine, clvirpée de 7iM) tonnes d'essence. Le marinier. René Vincent, Î2 ans, qui avait .1.' sriéveiuent. brûlé, est mort, n rnritel-l>ieu de Rouen, il avait été Irjns-

jorté.

Explosion à bord d'une péniche

uuai Poiiipadour. « Ci*'isy-le-Roi. une explosion s'eut produite, à bord d'une péniche, i.e marinier, Al.fred Decarpentier, 2tî an>. demeurant quai (Jiativel, à. <ïoumay-sur-Marnn, et 1>; mou*?e Georges Dejardin, iii ans. même j

teintes correspondant à la fôfo do la femme *t l'autre k ia uraperii-. O>\ cVi-iU L le signalement précis, d'un saphir appartenant à la couronne de Russie et qui avait ligure jadis dans la collection du duc d'Orléans.

Comment do telles richesses dnnt la dateur historique augmentait considérablement le prix «*e trouvaient-elles aujourd'hui à Paris, aux mains d'un vieil antiquaire qui îos cachait soigneusement à tous les regards ?.

Seuls, les Milovski et peut-être aussi leur nièce ? auraient pu le dire. Pourtant, la tentative audacieuse de Dimitri le Froid pour s'emparop do ce trésor sans pareil prouvait, que d'autres éfaioi,» oralement pu courant, do ce sn-rot. hiniit'i i avait, été, sans aucun doute, envoyé par la Tcheka pour reprendre à tout prix ces fabuleuses richesses. Quel drame formidable s'était joué, se poursuivait encore autour de ce coifret, de bronze recelant en ses flancs la fortune des Lsars. des !>ars dont le dernier avait péri misérablement avec tous los siens ?.

Et. évoquant tout cola, le reporter songeait encore aux reflets rouges des rubis, nui semblaient être, parmi les autre* pierreries, l'éclaboussure du sang des Ro<nanoxv.

La sonnerie du téléphone résonna soudain dans la salle où quatre inspecteurs de la police judiciaire se (jisp utaient âprement une manille. ̃ Menuisier est-il f demandait une voix.

Oui, répondit celui des inspecteurs

dresse, ont été l.n'iîr.s sur diverses parties ̃ lu corps. ll> ont eie transportes à l'hôpital 'i'1 la Pitié dans un état grave.

Meurtrier de son gendre

A M<nlivuil-soi!s-Bois. i la suite d'une discussion d'intérêt, l'ébéniste Stand. 55 ans, 19, rue Ligner, a tué, d'une balle de revolver, son g'.ndi'e, Kniile (iauluteau. qui lui avait rendu visite.

Atteint à la tête.J. Uauluteau est mort sur le coup. Le meurtrier S'est constitué prisonnier. Ils aimaient trop le lait

En faisant une tournée ce matin, les chiffonniers Alfred Rertin et Cécile Dekoker trou•>aifnt un hidon de iâ litres de tait déposé près lits fortifications, à Paris. Ils s'en saisirent et ii'\ itèrent des amis, Marie Deiattre, Pierre Klein et Alice Tarte, à partager l'aubaine. Après s être copieusement désaltérés, ils décidèrent de vendre Je reste. Le premier crémier à qui ils on Crt-nl l'offre les lit arrêter.

Les victimes de la montagne

Trois touristes lyonnais, MM. Jean Bodin et René Bodin, 18 et 17 ans, et Marie-Louise BelleYeze, 19 uns. tous trois en villégiature à Planay ïuvoic}, étaient partis de cette dernière localité, pour faire 1 ascension de la Becca-3ïotta 'H0i8 mètres Entre Planay et Champagny, trca imposant massif de la Vanoise, l'un des touristes glissa, entraînant avec lui ses deux compagnons de corde et su tua avec eux dans une chute de 20 mètres.

-*̃ Mlle Jeanne Mcrsant, n ans. en villégiature à >ainte-Marie-de-Rosans Hautes-Alpes), exrursionnait sur les crûtes environnantes, lorsqu'elle tomba dans un précipice. Elle a été transportée mourante i l'hôpital de Uap. De Bonneville (Haute-savoiei, on signale ouc- M. J.M. llenrioud, 32 ans., garde-poche, a tiisparu depuis samedi dans la montagne. l ne caravane est partie à sa recherche.

Exploits de malfaiteurs

A Oh .!«>ns l>è;v <[,̃> maif.iitci.r.s out jiOnétro pdr le.- ioils dans une usine de. soieries et o'it dérobé 2j pièces de tissus de soie valant ôDOOO francs, au préjudice, d'une maison de

L, '.n. l,

A Périgueux iMmlugne des cambrioleurs volent pour plus de Rio 000 fr.mes de > ;i leur* che'< M. il.1 Saiiil.-Aulairo. actuellement (il villéciatil.

̃ s, un inconnu s'est inlro<! :;eiit ue Mme l afon'tsino, >̃>, iii-ii'ir-itue, e|. lui a dérobé un man- teau de loutre valant 2 000 francs.

̃ A Ormesson. des malfaiteurs ont pénétré dans le pavillon .le M. Jean Koilet «t ont fait m;. in liasse >ur un-1 somme lie 2 500 francs et quelques bijullX.

A -(,, |r,,>ite\ ié\ e-iks-Bo|s. des înalfaitti.rs "in pénétré clw, .M. ,i>u Franchiuo. iraiitinier. et lui frtil dén>bé un porlefeuill" «•otllonant î8 tHMJ francs.

J'es miilfuitours ont fracturé, la nuit derni' ri-, iui soupirail domwnl sur le, magasin de M llati.r. iiégwcijwil en bris de soie, 3Î3, rue Saint-Martin, ;t Paris, mais, gênés dans leur ùiiér.itioii par une cloison intérieure et déivaigi'- par des passants, ils se <int retire- i pu pénétrer dans le magasin.

Entre voisins

A la suite d'ium discussion, l^éou Disse, '̃VA ans, impat.sx' l'uraiiil. à lvry (Seine), a été mortellement blesse d'une balli" h la létc par .-dii voisin. Ikiiiiinico Maglioccn.

Pi'irlé à l'hos|iice de Bicélre, il y succombii. 1. iii'-uilrie'r. apr.s s'iMre barricadé dans t>on domicile, l'ut s.ii>i par la. police.

l'ait curii-ux. ia ni.iison du meurtrier fut ensuite saecagée p,;r une bande de chiCfonliers, «mis du la victime.

Les incendies

In incendie a détruit une fabrique de ̃ ii'iililes exploitée i:;n- MM. Stener et Boyer, rue M'V>s';n-I)e.si-M, S.int-Etienne. et- a sérieu'ii'iit eml ininiaué un hatlment voisin occupé .>̃ la fahiique tle fourneaux Robert bapzol. :,es «légats atteignent 500000. francs. A Stiran (Cantal/, un incendie « détruit une 'range couverte de chaume. Le feu m* développa avec, une telle rapidité, que les tlomes̃H]iies se sauvèrent, en chemise, fi bètes, vaches on .iiéni.ssf- J,es r. c 'H's, foin, blé et les instrunieiits ont été h ppue ,i's tlammes. Les pertes .s'élèvent à i<XH<»> francs.

Employé infidèle

Mme Louise Dumont, 45 ans; caissière dans une maison, rue Suint-i'urge^u,, à. Paris, s'était, <n février dernier, mise en méifagc. Pour subvenir aux besoins du ménage, elle puisa dans la caisse de son patron et. prit une somme de -MHXXi f'\i!ics. Kl it.1 a. été arrêtée.

Mauvais frère

René Koqueplan, 2U ans. a subitement disparu pn emportant. i\ 000 franc» volés à. son frère, qui jui avait momenLanoment confié son magasin de fourrures, à Toulon.

Un mur s'effondre

Ce matin, un ouvrier déboisait un mur circulaire en ciment armé, situé à l'angle du boulevard Haussmann et da.la rue Drouot, à I':ir>. u vieux mur* se tvouvint de l'aulre c'.|é ci-d.i suhiiemont maigre l'étaiement. I.:nc piCrro de t.iille serra l'ouv.-ier entre le béton cl la pierre.

L'ouvrier Routier, légèrement blessé, a été conduit au Val-de-it'à'.e.

Les incendies de forêts I.S incendies de forfts que nous avons >i,unal''s dfins la c.ir.mrte ont occasionné des degÀts qui s'levent à plusieurs millions de irancs.

liciiis ].- '.(r. les incendies rie la SainteBaume .le ^aint-Maximin sont éteints.

̃H," hectares ont rf'fé ravagés.

Kntre I, li.irric et Ladréche ;Tnrn), ries csearbillufi. échappées d'une locomotive, ont inci-ndjé 2 lieclares de bois.

In incendie de forêt, est signalé par la vicie du pic, de Bertagne, au sud-ouest de r-atnt-Oyr-siir-Mer ;Var).

In autre incendie de forêt est signalé prés rie T'ont-^uint.-Esprit, tlnns le> bois domaniaux de quatre communes.

Accidents de la circulation Près rir <Jml»m-sur-j'a<ije. l'auto de M. Ovhi">p; sujet, anglais, i. capité par suite d'un déf»pH8e. Siv personnes i}\ roccupaient ,,ii[ :i\ Mes., é.-s, plus ou »•> trrièvement. M. It'imin. fie Veriii'ii..iescendait la cAte de Bizy avec ti:i t'umimi aui'jmob le. Les freins sVtarti" rompus, ie v.-iiicul^ a fait une em-

"'jui. vMî-'in de l'appareil, avait 'lécroehé lo

1 >'re[,|eur.

in ami l'attend au café dos Deux Palais. Qu'il descende dix minutes. Cest urgent

Quelques instants plus .tard, Menuisier. informé, suivait le quai des Orfèvres, traversait le boulevard du Palais et pénétrait au café indiqué.

Marco! Castor l'attendait, attablé dans la salir du fond, on un coin écarté. Tu as du nouveau interrogeait l'inspecteur.

Oui indiqua le reporter d'un signe do tôt. ,jj l'ui*. Menuisier s'ôtant assis à côté de lui, i> lui murmura à l'oreille Los pierres que nous avons vues proviennent du trésor de la couronne de Russie.

Et il lui mit sous los yeux les notes qu'il avait, prises.

L'inspecteur les lui avec attention, puis roula une cigarette on réfléchissant profondément. Castor, respectant le silence de son ami, alten.lail on tirant sur sa pipe. Eh hion .(.̃ -lara Monuisier. puisque nous avons, grâce ,i toi, une première eortilude, nous allons tâcher, avec laide de Bouddha, d'avoir le Dimitri. Tu fais un » papier » pour demain sur la suite de l'affaire. Milowski ?

Il le faut bien Mais ce sera du délayage. j!ui»-.(ue l'enquête officielle, n'a pas fait un pas. et que. tu t"en doutes bien, je ne veux pas parler encore du bouddha et encore moins des bijoux!

Bon Eh bien termine donc ton « papier » par quelques lignes dans ce genre

bardée .m >'est r,ir, un arbre. M. Domain a éje b^sse très gni^iTiuent à la tète sa femme a eu de fortes contusions. M. Paul Fnun»"->v to ms, dessinateur, .TT. rue Cflmivrau, v-sur-Seine, conduisait une inotocyci iTièr^d*" laquelle avait pris place' Mlle MareeP.e Bouielirr. 24 ans.

Soudain, eu doublant- mi' suto. le- nintoeycli.ste heurta une voiture de maratciier et fut projeté sur !c sol avec sa compagne. Grièvement blessés l'un et l'autre, i!> nt '̃'• admis à l'hôpital Beaoion.

A Montpellier, M. Pistre viticulteur, tombe de sa voiture et roule sous un camion. Il est tué sur le coup.

WurMer

Mowemtal de navires

Kochamhcoit C. G, T est p.irLi de New- York le 20 pour l.f H. ai-

AKiotfUr-Rotan>l-i'.nrr<-< M. M." quittera Maurice Te. 28 pour Marseille

('Iwmbbrd 'M. M. venfint de Maurice, i quitté Monihasa le 23.

YHIc-d'QmH %> H. P.). allant à la Réunion, ;i quitté T-amatavc le. 19.

Les Œuvres de mer i Terre-Neave

Le ->i août, par c4el clair rt petite brise, la $fiinïe-Jc<m»P-tl Arr. iitivire-hnpiul de la ^ociot* des (J&ure* de Mer, a visité les voiliers î>t'jvants '̃̃ Almér-Marlr, Béarnaise, Daisy, /.•.kiialduna, Flora. Ktêher. Marit-Partlinr, Saint- f,auis,. de Siihjt-NJaki; Copitainr Foitck, de Capcale Capitaine-Muet et. Maréchal-<ifI.uXfhiboiitg de ^Tiiht-S"rx-an MndclcinrTristan, de Lorient.

L'tffaire du Lotus

On annonce, de MaVsoilh» q»fr icOmifé inters-tidical des gens de mer a reçu un télégramme ministériel l'Informant qu'un attaché de l'ambassade de France moulerait à bord du Lotus dès son arrivée h (jnnstantinopîe, et 'a'sant. eYi oulrv. prévoir la mise en liberté de l'officier arrêté.

lians ces conditions, le l.nt im h appareillé mercredi .noir, avre piu» de 600 passagers à bord.

Chronique

sportive

AVIATION

Le raid commercial d'un trimoteur anglais Mercredi', h |fV h. '•?• a altem. au Trnipclhof. pr^s 'I- ^t-rt*ii, un ^r«>- .i\ Ion frtmr«T<*iir .-oiijlai*. ayant l."> r«'rsonn«^ h boni. Le? avimfnr.s ont <*i reçus par |< rcpr^s^nHiifs .les tnlnlst*>rfvs des Tr:i:i«]ii)rts. de ] lui 'rieur et il» t.(jmnwc<\ Un voyage de 15 000 kilomètres

avec le même moteur

I.'ln^énleur <>n chef Hlrschaucr et le serucntpilolc ronrrt ont terminé, hier, leur circuit niMI- trrrnnfen. l'.irtls 1<* Jl mil lie Paris. Ils ont parcouru 1 r. ufH) km k nue allure moyenne de fii* Km ù l'h"ii}.\ ;ivri' une consonîmaîlon «le :?."» litre,? iÇos-rnco .'t île 1 Htm ̃l'Iniilc à l'heure. A noier qu'ils oui rnniPiil leur aMon un monoplan hlpl.'icp Moriiiic-ftaiiiniir. il'un moteur Salmson tjr. r:v à refioidis*. nieni pur ai r i sans avoir- utilisé |p nioleiic ̃!(̃ rPchaiiKf prévu.-

Cftle ilrinoii«tr:illoii toiirlf>tlqiin empruntait l'Itinéraire sulvnnl t'spairnp. Maroc. Meérle. Tunisie. Trlpolilalne. i;jr>'l>te, Syrie. Tiirq»!?^ Y8U|finlavii', ltalln du .Vont.

CYCLISME

Demuyter gagne Paris-Arras

r>?-initrV mercredi pour \f> qiimripmr fol.». I" coin>e cyr'llsti. Pirls-ArriK n été (rafriiee par [w muvtei, ipii a cniivert l'i dlslancp (190 km M 7 h. :i:< mi. l>rrri'1r>' lui so snnt (T*ss*s •?. Van 'Jaelr. :i. l'hllippc. i. Flottai. r>. rorraln. R. nqrlnp Moycnii.' l)iii'iilri> du vainqueur -5 km vjn. Un Français gagne la troisième étape du tour de Catalogne

T,a irolslPivc èMpc du hulll.Miie |our cycltstf" ̃ le t citaloîrue snr le parcours H*Miz-Isîii:tl:ïil.'i. soii ï"i km.- u.4ic conriv1 ajnrrredl, Le.KriiiwnU "Inioti Tp<ii.it ksi arrlyÉ..l>ri'iii|er t;q h. i in. M s. Siovetin» horair.' iS km im'i.

l.'Esr>asn0l Mlclirt Muclo continue h tenir lu IOip rliius le classement (.'encrai.

NATATION

Les résultats des championnats d'Europe' Les rlmmplonn.-iis d'Europe, qui »« sont (léron|ps 4 n<i(la[>p*t cen.» année potir la première fol*. vieunenl le prendre «m. oc.» olumplormâl», qui alierneiont ave», les Jeux Olympiques, nuriuil ll.'u tous Ips qilfllrc ans. Les prochnln» seront rHittc disputés en 1^3» à Anvers. Les championnat* I'.lî6 ont donné Ips résultats suivants v

Ion métros nafe libre. ̃– 1. Hauny (Hongrie», 1 h.. I s.

|(<(> niMres do*. 1. 1 rold h Ml. I m. i.fl s. ji n uiéirei hi.i^-e. 1, Iiail«"i]iacli. r i.Ml.i, ï m. r.i' s.

4f»F nieires naï- libre I. Aru Bori? ̃'̃suède-, 5 ni. 14 s.

1 ."iftd mètres. I. Arn Boi-jr ̃iSiiP4l«i, 21 m. «ifl s. Son mètres reluis (JxiiK);. Allemaifne (fleiimann. nailemacher, Helurlch, Bpi?**), ̃̃' ni.>* s.. i/5. i> temps aoprochp de i seroiiûps 1c recortl du momt* rt«(enii par les Elats Unis.

Water-polo. I. Hongrie, eliampi-ni d'Europe; Suê<|p, !>. Belsrlque. (. Allemagne. ? Plongeons de li.iut vol. Luber (Ail..

Tremplin. Minuit (AIL).

De l'ev.'imen îles rtsilltats rl-dessus. Il ressort que sur 9 (épreuves, ."> sont revenues aux Allemands. ? a Li StiMn et 2 a la Honsrle. on déplorera vivemiMii l'absence lnjuslinéo de nos représentant!

AUT0M0BILISME

La semaine de Boulogne

Jeudi, h BmilOïne-snr-Mï'r. romm«»nrrr»nt l's épreuves dp. vitesse Iflaiiirilraiit la frran>|p seinàlnp automobile. 't A noter qiic iS véhicule- s< soift pré^ntés,' "ré- partis en 25 "aléfforles. l'itrnu les coureurs fn^apés, on relève les noms de (lieiet, Jannln, Bpt- naM, Naasy, en motoryclpues, et d'Ivanowslcl, Mlle r.ununinas, Bruce, 'Ihlsflemaile. Olazmann, Klnhoi, Paicniez, Lsly. (irtman<. Riantan, Mlrhel, 1. Père. Irazernasch, ftepjir.ive, i'arry Thonws pour les voitures.

CHKMl.VS I>K YM I>E I/tliAT

Vtifi jtriirnWtftt tiord rf»? tn mrr.

Train spécial drrcitfpion ttir Paris à Dieppe, I,e r(^.»i»»u de l'Ktat mettra en rlrr.iUtton. In dimanche S9 août I»i6, un train spérial rt'ei«urslon à msrctie rapide entr^ Taris et Dieppe c\ virr rrrsa.

Aller. nép.nl (1>- PartH-lfaint l.azii'p à « li. t<j

arrivée à Dtpppc à h." 47.

rieioiir. R#f>nrt iIb Wemr 4 2f* 11. 15, arrive.; i rarl5-Saiut-La/,ari.- à T.i !i. 40.

Faul-il m»ntionncr, pour terminer, les i]pclaratinns (Hranaiçs faites k i policr. judiciaire, par un Pmigx£ russe fixé i Pnris et qui sp prétend très averti des choses de son pays ? '?

Selon lui, la tentative (i'assasMnat dont fut victime l'antiquaire' Milovski n'aurait eu d'autre mobile que le vol d'un objet d'art, provenant do la enur impériale, auquel l'agresseur Dimitri attachait une importanre. considérable. Biais l'antiquaire, sachant quelles <v>nvnitwos guettaient le précieux objet, l'aurait conservé en lieu sti". Voilà pourquoi l'assassin, déi;u par ses vaines recherchas dans le magasin d'antis çiiiWK, se serait retiré sans rien emporter. Nous devons ̃dire qiw. cette- version a swtMe passablement rrmiane*iqu« aux fonctionnaires de la police chargés de l'enquét-e, qui en ont été avisés dans la soirée d'hier.

Offo information est exacte ? demanda le reporter.

Elle lest, d'après nos propres constatations chez rantiquàiré et tes recherches à la Nationale. L'émigré russe n'existe pas, mais il est "bon que Dimitri et ses acofytes f>ient persuadés de snn existence. Cela les incitera peut-être à brusquer !<•>. événements.

Compris! déclara le reporter. Ils le liront demain matin dans le Grand Journal. Je m'en vais taire ma copie. Ne t'en fais pas pour la suite î dit Menuisier en lui serrant la main. Tu ne me reverras pas, probablement, avant après- (ienraiii matin, mais tu peux compter sur moi pour t'avertir s'il y avait du nouveau d'ici là.

IX

HYPOTHÈSES ET TÉNÉBnES

Le lendemain matin, le Grand Journal iX ses confrères p\ii>hajefttr-av«e r^^jg.

l'n\ <)p> bih ̃ •̃!».-?*, l'.l fr.•O 3 cl»:-«i-. m il

Nombrp de pt«cps limite.

Places réservées. l.c- [ii^cn- p-M-ni fin limées dans ce train la iri' mi t.a?sre bureau tlf* rensel(rn>-ni'>ir uant II dite «1» tl«H>»n, moyemi r îlou de I fr. ôrt en cla>>i> et rto ̃_» fr. 70 en ̃ ia*»' quf (i.nner» "droit su.\ mêmes placer ios<tvpc> .tans !(• trr.in ilo retour.

l.fï billt'is seront délivrés, p»rt>r du M août, tons les (rares d* Taris sS»int-l.an.rf Monlparhasse ̃i linaUrtef nin«) <jmo ilans lc> bijreaujï rt»> villa îles Chemins de rer île J'EtHi-.

Attractions. Grand steeple île r'iejipe. prom.nades en mer (par ^ap^m* ou vof'iT»', i^tto dp* crandA slowiH>rs riipldrs du seivtfe iHv 1ih"p|h» t Nevih.iven, sauf piinvVh''nlftiiis iraj^is. Excursions il Arquez-la Bataille. PiMiniUe. P;iy«, \'irenjre\illt' n le phare il'AiUy.

El* lî'SB. HiUrls aller ?t relnur imUiHiuelx imvr I** fiatirnu l-alx'nirt'i, Ihrnitalr* et rlimntique* r inr répondr» w\ .1#*lr* An public en fovorls^nWs vll>év(stui*^s es hill.'ls *iuu rétablis -.iiur

l'ft! 1·t3P,,

«.-iMpt .télhrés m r-, ̃> .i I, au .Impart i\f îou!.1- ^^i-e* ,w rp-e.*ii\ lir I !"T.*it. *!u Midi **t il'C'ilêiMs. A il<unaiinn île* siaiions balnéaires. Iheinialesc et climat ique? ries mpine< réspïiix, .«oui i-ondltlfins i1>trpctii(>r un parcours simple dMu moin» 3('O km pour les 1" et -3» ila.-»fs <«| SOO.km pour les :i» classes (1; Ils mmp<irlt'nt Ips avanl:ir."s cl -apr6.s

RMnrHon. al Pour un parcours «Impie (tfc .nn km M au minimum ou pavant pour cotte dlstnne-c s. <• en classa, <~T i-n S* classe. !>• PO'ir un |iarcours simple de BOrt km au mlnlmiun i.M i j>Hva:<' ̃•<̃ Uliianre :\n <*o en

I" ̃•\»-< y: ̃" .p.

ci loin- nu -nvnio .i. -no kn; u au 'nminïnni ou j J~ laiv c -?n ^(J en i" rla.-M..

n«-li\ranr». i “•« >u,mou- lj.ili^air. ju«- <|u'au :ci iioplcn>br« poar 1rs stations tlicrm.ilM l'I fllmmk|iM.'ti. du i'fl «oiil au an somombre. Valliliie. 3:: jours avec faculté de prolongation da 4?v\ fois :tu jours movennani siipplém«'in itft 10 du prix Initial .)\i billel a chaque prolonpsnon |>rur les billots des «mlon* balnéalrt-s cl sans faculté de pi-ilona-atinn pour te» .-laiions ilifrmalfj on climatiques en raison (|p la. limitation il* pi*rti..l,- il*' u.Mhrun^e pour ers derniiTes Km aucun im*. I.; vnitdtli Ucs bll^fs

d*r>;is«.or l.-i i|;it,. ,1u r. iiovnmbre'.

Tour pins amples rensolirnpiiionts. noiimm*ni pour Ips iilnéiiili es »l ramlié» il'.nrêt s'adresser mu bureaux de r»M)s.-hrn'pniPnis des frai-ea in Paris is»iiii.|,a«iiri., xinntparnassp et lnTMidw. et Mres du réseau di> l'Klal.. l't'Mi'MfMK i>r r.iièi.MO' tif: i--fr »>r >rmi> fnvpAnMK i\terN*atk»aij-; mm \vag<i,s.i.it8 in ir.iiii i,i|)iile de luxe composé uniquement de vouui-fs > ileuiestsurant du df'rnlct1* type l'ifllmanu ,-er.i nus en marche iou> les jours eturs Paris ot râlais et retour. » partir d"s u> i;; <rwr>. ten.bro. Train en ;l h. 10 itfms le^ drux sens. Cl-3prPS iKlr.-lll'OS

A partir ilu l'j sooipinbro ̃ r^iai-i Hp Paris i midi arrivée h <:nlals->fnrltlme ,t > h. to X partir -.tu l'i septembre départ il<>' CalainMarlilmo a li 11. M ̃ arrive,. im,-|S a tT 11. 4fV. Pour cp mu .̃'>> i ».̃ h- .upjilemciii à jutin vnlr, s ail i^sser .t |,( ̃ •i(ii;sijrn|.1 intPrn.ititin.ile ilci wan-iins-lli?.

A lYx-e.-iston de lu saison balnealt» di«<i «̃oiirsi-j du rouqurt, les dls^xi.sitinjis sulvjuie» s*. rnni prf*».*

r~ ̃ i. Il "t i? septembre I9sr>. 1rs iraln» )il|U-|e. >-l '!i u> rrriull e\rt'p|ionnel|pillHii| ,(rr*f. '̃>• ''̃•• '"> A ..h.-inillly. pour y ilpscpuclro d»« vii.vitreurs .i' )̃̃̃ ,>t -.>. classes t-ans on prend*?. Les iniius ci ,<n a Ktanles. te iiromlftr pour y oescen.hv tles voymrfiirs de i" et classes sans i n jirendrp. et le second pour iirondre dos voya- fleurs de t" et i' classes «iin-i en descondre. Le irain ne fer» pas ,uiA| ,( \|ihpvl]|p los Jours on n .lessorvirn ̃Einiilcs.

t'ntirsr* l'ittinltllu, 1rs diiii/inrfir -il noilt mrr- rrfili !•• ttinftiirhi' ri mi'rrmli R ir/iinnbrt A l'occasion ries c<mrsc> .le i.lianilll.\ la i'odii». unie .lu rtVmln do f. i du Nonl j. rendra |i-s ,I|sik>.

sillon-, suivante

Mler. Ku .li'liu-s ijr's Irams du sorvlco rp|fulli»r onlliialre, îles nains .spéciaux de coursps ofTpctu»nt lo parcours on m nilnutes seront oxpMWs de Pai-I«

t- I .Iiiii;iii.Ii.s .> août et; 7 >opl.inl)re, cl«

II h :1 1:\ In. :¡¡¡..

l:( l.e.- b. :iu. iner'i.'iils I" cl S srpipmbre. r!e 13 11. le nomlire i| ces nains o|:in| HmitO. MM, Ici \"v;iî..|irs ^'ni! inviios à >e pre>rnl«'i 1.- plus trtt pos-ible pour s'éviiu fetiiMmibroiiK'nt rtc .lornlors traliir'.

Il sera iiotiiminoni inU en marche un train soé cial 1r" i" et :t- cl. purluiil il" Taii- Nord à II n. ;|ii. Ri'IDiir. pn?-llr de 17 h. i 'esi-s-dirc nns- sltoi après les coursos, I! sera ex|>*dio dp la car»1 des courses des trahis spéciaux de toutes r|n-.st»« suivant les Iipsoiii*.

Pour faciliior h-> i-olalioii!. du nord dn la Kranc» et de la iiel^tqiic avec Chantilly, utiiiui» rj.pidwi et f\pi-f's» v fcroui arr<*l .̃xcf|iiionne||inout, lam l':i H( t iiu'aii reioio

l'n\. Milieu d'.iiior et retour M fr., i'fi fi- r> fr -clou la classe .droit di> qulttaurp lomprlsl valables pour tous los train» spéciaux. four tous lotisoiitHempni» jiré'-is et dutniliés h le» modifie mon-; ap|MjrloPs exccptlninipllniiipitt i l'huialro île qup|<|iii»» trnlns du sorvlre rtpullêr ordln.r– ;iitr le» a! ̃.̃̃̃̃̃inim apposées

d8:n~

TIRAGE FINANCIER

du 35 août 1936

ViLIe de Paris 1904

F.p numéro :u''i gairiie aoo »no fr.

1. iiiiiné.i'" 17.«(fi iraKii'- loofni rr.

Les I'1 nuiuéro- 'ioni rh.irun I Wif> fr.

t"i (i' X:' s.V) n:, i'i 807 188 1T4 ^̃71 'OT ïs-:»..ii:i .lus lî-i :i53 8)1.

Kn outre, i r, in .nitns numéros ont été remboursés an pair.

(ti l.e rninlmum <«st abaissé k 1'" km pour In lillins délivrés par \c& Kar's du résiMii du Midi a (leslinHlloli d'S slulio'ls III -i -maies .'I !1liiill(|iie$ de cp rése'til.

Le gérant L. VniCEKT.

Imp. PkVi Feron-Vbal-, et 5, rue Bayard, Parie. 8". 3

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pensable piirlrait do la victime de l'agres-* sioii. dos considérations hypothétiques sur li:. mobile du crime.

Ils donnaient, a\oc. un ensemble rernaruuable,, la' version fournie à la police judi-^ ciaire par l'énigmatique « émigré russe »-t qui. pour df-s rainons impérieuses, dédirait conserver l'anonymat. L'étrangeté de ces déclarations, l'atmosphère mystérieuse qui les envploppait. piquèrent, ainsi qu'on pouvait s'y attendre, la curiosité du public, iougours à raffut d'histoires compliquées qui lui fassent retrouver dans la vie quo-i tiiiwnne les intrigues auxquelles l'ont habitué les romans-feuilletons et le cinéma, L'affaire- Milovski entrait dès lors dans lu grande actualité.

Vers midi, les passants qui s'arrêtaient un instant devant la demeure de l'antiquaire pour donner un coup d'œil la « maison du crime » devant laquelje, un agent montait sa faction pouvaient voir un taxi vide stationner devant la porte.

Bienjof apparut sur If' s'uiil la femirm de l'antiquaire, une valise à la main. pré..cédant deux hommes deux inspecteurs de la polie* judiciaire qui portaient dans leurs bras une jeune fllle dont le visage était à demi caché par une écharpe de voyage. C'était la nièce paralytique des Milovski.

Ci suivre::

Jza$. Castelboux.