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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1925-02-28

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 28 février 1925

Description : 1925/02/28 (Numéro 12872).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k262090g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

rUnflanche ï" mars. I" DE CAftEMB

Paris, h :il f écrier 192r>.

La journée De multiples réunions et conférences révèlent chaque jour l'organisation du mouvement catholique en faveur de la liberté. Dimanche, les grandioses manifestations de Laval et de Nantes en marqueront une nouvelle étape.

Les séances de la Chambre ne sont plus qu'un long défilé d'impôts et taxes de toutes sortes, ou nouveaux, ou maintenus avec de larges aggravations jeudi, ce sont, entre beaucoup d'autres, les bénéfices agricoles et les tarifs postaux qui ont été atteints.

Les négociations économiques francoallemandes entrent dans une nouvelle phase. La délégation du Reich accepte la mise en vigueur d'un régime provisoire d'une durée njinima de neuf mois à des conditions qui paraissent acceptables.

La dette totale des alliés envers l'Angleterre s'élève à 124 milliards de francs environ.

On annonce de Palestine que, sous forme de grève, d'abstention et de manifestations de tristesse, les Arabes protesteront contre l'inauguration de l'Université sioniste de Jérusalem par lord Balfour.

Le gouvernement turc a mobilisé cinq classes pour réprimer l'insurrection des Kurdes, qui se sont emparés de Malatia et d'Arghana.

Au Conseil des ministres, il a été exposé comment l'incident Colson était clos.

Le Congrès eucharistique de Rennes .Ifuiii Hivir a eu lieu, à Paris, la réunion générale <iu Comité national ilfts Congrès eucharistiques, sous la préâidenoe de Mgr Odelin.

A la demande de H. Em. le cardinal Maurin. If Comité a accepté avec enthousiasme que le VI* Congrès national se tienne à Lyon en i»27.

M. le chanoine Déan, secrétaire général du Comité local de Rennes, a donné d'intéressants détails sur ia préparation du Y* Congrès natioral, qui se tiendra, cette année, en la capitale de la Bretagne. La date en est définitivement fixée du 1" au 5 juillet 1925. Le succès en paraît Uès maintenant assuré.

Les renseignement; utiles seront donnés ultérieurement par le Comité local.

Pèlerinages à Rome

pour l'année sainte

au mois de mai

L'Association dr (le Salut organise « quatre trains spéciaux » de pèlerinage à Home, jniur le mois de ynai Deux trains du 11-26 mai, à l'occasion de la canonisation de la bienheureuse Thérèse de VEnf ont-Jésus. Le programme sera prêt le [" mars.

Deux trains du 18 mat- 2 juin, à l'occasion- de la canonisation des bienheureuses K(trat et Postel. Le programme sera prêt Le 5 mars.

De nombreux pèlerins ont déjà retenu leurs places.

iy'adress) r porc toux au Secrétariat <k>s Pèlerinages, 4, avenue de Breteuti, Pvris. YllI'.

ROME

te Pape reçoit le cardinal Dubois Rome, Sf> février. Le Pape a reçu le cardinal Dubois qui est venu prendre congé. Le cardinal Dubois repartira demain matin pour Paris. La santé du cardinal Gasparri R,.mo. y, février. Quelques journaux, ayant publié que le cardinal (îasparri était malade, on déclare de source autorisée que Mgr Gasparri S dû prendre quelques précautions étimt enrhumé il !» reru néanmoins ce matin plusieurs personnes qui sont venues l'entretenir des affaires d'Etat.

L'heure d'été commeucerait le 28 mars Les Belges demandaient, en rr.is-.n notamment des horaires des trains,

avec la France en ce qui cou

ment d'heure.

il est arrêté, ries à pivseiït. que l'heure d'été sera appliquée le même jour en Franoe et en Belgique.

C'est, parait-il, îa date du 28 mars qui sert adoptée pour sa mise en vigueur.

11 est probable que l'Aou ktei rc acceptera la me date.

Le péril islamique

Notre récent article sur ce même «ij"1 nous a valu une trè-? intéressante MJttre d'tra de n(w abonné?, tunisiens, qui vit dans le bled au milieu des musulmans. Il est à même de voir le péril que nous dénoncions grandir chaque jour dans les diverses agitations indigènes, les

grèves, les iviinioti-; publiques, les ar-

les es f~'lIlll',rl-' IJU 1 que, ar-

ticles de presse, daus les plaidoiries a FoeeasiOD de poursuites devant k- tribunaux. Nous nous reprocherions ue ne pas reproduire cette lettre, au moins en Il partie

« L'Islam est un péril, car son esprit p«t immuable et s'oppose absolument à 'onte civilisation et religion qui n'est pas sienne. Il ne pouvait y avoir que deux attitudes vis-à-vis de lui l'anéantissement de sa force par la force, be sif, comme on dit en arabe, ou l'obligation, plus ou moins imposée et plus ou moins rapide, de sa disparition et de son remphteement par le catholicisme.

La contrainte et l'emploi de la force ne -unirent qu'à une époque d-e conffiii'lt' des diverses parties de notre empire africain. Alur* ^ulement nous fûmes réellement respectés des sectateurs de Mahomet. Nous avions la force, ils se soumettaient.

» Au fur et a me-ure que le souvenir de cette manière dte faire s'efface de la mémoire des musulmans, leur respect pour les vainqueurs disparaît de même. Petit à petit, leur rêve de toujours revient à leur esprit, ils songent de plus en plus qu'Allah est grand et que s'il a permis la victoire momentanée des « ciiiens de iwimis > c'est pour donner à ses fidèles r>>i-iHsion d'une revanche éclatante. Pour réaliser leur rêve, ils emploient dès maintenant les armes dont ils voient les Français user dans leurs querelles intérieure^ communisme, f cauc-maçonnerie, syndicalisme-, etc.

» Notre gouvernement caitelli-te ne veut, [>a.> et ne peut pas empluyvr la fi>re*\ qui calmerait t « »n t. de suite les esprits. Il veut encore moins employer le second moyen la conversion ait catholicisme. L'école française laïque enseigne les Droits de l'homme et du citoyen et le droit des opprimés à l'insurrection elle produit nos pires adversaires. T^es œuvres d'assistance, quelle* qu'elles soient, ne suscitent

aucun lieu <i.< r> connaissance, sentiment

inconnu en terre de l'Islam. Personnellement, j'ai souvent constaté que des ouvriers que j'avais aidés pécuniairement, soigna en cas da maladie, étaient

lejj premiers h me voler s-ahs scrupules.

» Ma couclusion -e>t que, dun.-s notre = itutilion politique actuelle. l'Islam est un péril immense. On n'ose, plus user de la force et on ne veut pas remplacer la religion islamique par le catholicisme. Les musulmans de tous pays- ne songent qu'à chasser le « roumi » qui les domine et à détruire en Afrique l'oeuvre française. »

Connue on le voit, notre correspondant est tout à fait pessimiste. Il n'a ipas turt, et -i les moyens qu'il préconisu? sont, dans l'état des choses actuelles irréalisables, son t ri d'alarme ne doit pas <Hre négligé. Et iL est de tonte nécessité- de rechercher les mesures- à prendre pour parer aux dangers qu'il nous Indique. Il n'y a pas qu'un péril africain mais peut-être pouvons-nous tabler *ur les dissensions qui se manifestent dans le monde islamique pour arranger nos affaires. musntlmrmes. Déjà, en 1914, Ibn Séoud, le chef dos Wahabites, signait un traita avo-c la Grande-Bretagne et" combattait les Turcs, ce pourquoi il recevait jusqu'à une date récente un subside du gouvernement britannique Mais voilà que ce chef musulman se met en tète, tout à coup, d attaquer les frontières du sud de l'Irak. Ces assail- lants se sont retirés en emportant un copieux butin. Les avions britanniques, qui avaient été lancés à leur poursuite, ne parvinrent pas à les découvrir, les bandes d"lbn Séoud ayant déjà quitté le territoire irakien.

Mais, tout récemment, îï 31 janvier, les postes-frontières annoncèrent à Bagdad que de nouvelles bandes wahabites avaient attaqué deux tribus dans la région de Ghabkeh. Un violent combat s'engagea erutre ces tribus et les Wahabites qui les auraient peut-être exterminées, sans l'intervention de l'aviation britannique. Celle-ci mit en fuite les envahisseurs.

II semble que cet échec ait excité la haine des Arabes d'Ibn Séoud contre les Arabes de Mésopotamie puisque, le 2 février, ils revenaient beaucoup plus nombreux, surprenaient les tribus, parmi lesquelles ils faisaient un grand nombre de morts et àe blessés, et se retiraient en emportant le bétail et de grosses quantités de céréales 1

Pendant ce temps, Ibn Séoud en personne fait le siège de Djeddah. Bien que des réseaux de tlls de fer barbelés en île fendent, l'approche, la tâche ne doit pas présenter pour les Wahabiies des difficultés insurmontables. Le sultan du Nedjed. maintenant installé à La Mecque, a fait serment de chasser le roi Ali, son rival, du territoire du Hedgaz.

Voici qu'on nous annonce qu'Ibn Séoud a eu, à La Mecque, des entretiens prolongés avec un grand chef des Senoussis, Sidi Ahmed Ech Ghérif, dont les résultais pourraient bien être de grande importance. II serait fort possible que ce Sidi Ahmed, ou bien son cousin -iiïi Mohahmed el Idris, fût nommé iî*érif de La Mecque et gardiett des lieux saints islamiques. <ous la protection d'Ibn Séoud hù-mème. con'me >ii!t;ui du Nedjed et chef des Wahabites. D'autre part, on prétend qu'Ab el Knm songerait à se faire proclamer commani $eur des Croyants, poste vacart depuis

que l'Assemblée nationale turque en a déclaré le sultan de Cou^i.-uitincplo déchu. Peut-être .sp produira-il d'autres randidatures ? D'autres prr-Kii ':ints peut-être swi-iront dans !e vaste monde

'nt-être slu'Mront. dans !P 'l8tec' mORde,

musulman ? -̃» Nous ne devons pas uou^dfés-ini.i.t's- des événements qui peuvent avoir >'n notre domaine africain dot«rriW«s répercussions. Si, en effet, un de ces prétendants se présentait à ses coreligionnaires comme le sauveur de Tlslam et leur promettait, de chasser l'étranper, le roumi, de ce que tout bon musulman considère j comme le ciomuine de l'Islam, i,r«s j Mluatipn en Afrique deviendrait vite fort critique, et nous serions, évidemment, amenés à employer le bon moyen préconisé par notre correspondant de Tunisie, moyen qui répugne a notre mentalité la force.

Il est toujours utile de prévoie si Tan ne veut pas se laisser surprendre. 1 R. LE Cholleux.

Aliénation de biens d'église

J'ai le douloureux devoir de protester i contre deux mesures administratives qui \iolent manifestement lea règles de la justice.

L'établissement des Minimes, bien de la mense archiépiscopale, a été, en vertu de l'inique loi de Séparation, attribué au département et cédé à la Commission des hospices. 11 y a quelque temps, pressé par la nécessité et quoi qu'il m'en coûtât, j'ai offert de le racheter. Ces négociations ne purent aboutir sous prétexte que la Commission des hospices étant mineure, il lui fallait une autorisation, qui lui aura été sans doute refusée. Cet établissement, acquis avec le seul argent des catholiques, en vue de l'enseignement libre et chrétien, va devenir une école municipale. donc servir, contre la volonté des Souscripteurs et le droit des légitimes propriétaires, à l'enseignement neutre et athée. Et l'on casera proclamer, du haut dp la tribune, que l'on ne s'est jamais rendu coupable d'un seul acte d'injustice à l'égard des catholiques. En voil» un nouveau, et combien 0'autres pourraient >Hre cités La seconde mesure, contre laquelle je proteste, également avec énergie, est la prochaine mise en vente aux enchères de rétablissement des Frères Mariâtes, à Saint-Genis-Laval. Sous le gouvernement précédent, cette affaire était entrée dans mie assez bonne voie, et l'injustice de la spoliation paraissait devoir être partiellament réparée. La politique du Bloc des gauchea exige sans doute que l'injustice soit consommée et que le mal devienne irréparable.

Je regrette qu'on rende l'administration dos hospices, si richement dotée par les caiholiques dp la ville et. «Jii diocèse de Lyon, complice de t."Us actes qui prennent le nom de vol. de- liquidation ou d'attribution, suivant qu'ils sont commis par des particuliers ou les pouvoirs pnblirs. La France se débat aujourd'hui dans une crise financière qui inspire de sérieuses inquiétudes. Le milliard des Congrégations et les biens confisqués à l'Eglise ne l'ont donc pas enrichie Je souhaite de tout mon pleur qu'elle triomphe de ces difiieultér-, et. par devoir patriotique comme par devoir chréTien, je l'y aiderai dans la l'aihlo uiesurft de mes forces mais je me vois. ui:t' fois de plus. obligé de constater que lif bii'ii inul acquis ne porte pas bonheur, t L.-J., card. Mai/hin.

arciisv. de Lyon.

Pour les libertés catholiques

A Maiche {Doubs), malgré la tempête, 1 300 hommes se réunirent dans le préau du Séminaire pour entendre la conférence de M. Jacques et les explications de M. le chanoine Dubourg sur l'organisation de l'Union. A Pontde-Roide {Doubs), dans les mêmes conditions de temps défavorable. 700 hommes vinrent applaudir M. de Monbrioharti et M. le chanoine Gaillard. A XoyeUes-Oodmilt (Pas-de-Calais), le 23 février, le R. P. David Heuzé, Capucin, montra, devant plus de 200 hommes réunis sous la présidence de M. Lefebvre, le « rôle des religieux pendant la guerre ». L'auditoire applaudit vivement les énergiques déclarations sur les droits aoquis par les religieux à la reconnaissance ou du moins à la justice du pays et il affirme une volonté inébranlable d'obtenir la liberté pour tous. A Hetmebont (Morbihan), 1 000 hommes du canton se réunirent dimanche pour entendre M. le sénateur Lamy, M. le député Lemoyne et M. le chanoine Pouézat, ancien combattant. Ils applaudirent vivement les appels à l'organisation et à' la liberté et votèrent un ordre du jour réclamant le droit commun. Ils se rendirent ensuite à la basilique. La Ligue des catholiques de l'Anjou a fait donner, le 22 février, des conférences à La JumeUière, au Coudray-Macoitard. k Bagneux, h Fene.u, à Ecouflant, à Saint-George s-surLoire, ï Saint-Jean-de-LwAères, à Roche fort-surLoire, à Gennes, aux Rosiers, à Chalonnes-surLotrc, a ~'tftet'<~t<~ à Se~-t r~pm.

Loire, à Villevique, à' ie travail d'organisa-

Au diocèse d'Annecy, le travail d'organisation est poussé avec activité. Après le Congrès de septembre, une campagne de conférences a été entreprise. Le Dr Voisin, de Cruseilîes, a parlé dans nombre de chefs-lieux de canton et de communes au Grand-Bornand. devant 300 hommes Erires, 120 Saint-Julien, 300 Viry, 300; Bonnes-sur-Menoge,. 600; CruseUles, 500 Thorens, 300 Sallenches, 600 Douvaine, 400 Prangy, 300 Cercier. 80 Boëge, 300 Alby, 120, Un gros effort a été fait pour la création de groupes de Jeunesse catholique; certains sont déjà très actifs. Il existe aussi une légion civique dont les membres, déjà tri-s nombreux, se sont engagés à défendre la liberté dans Ia personne des rehigieux et religieuses, et cela jusqu'au bout.

A .Varans (Maine-et-Loire), 80 électeurs réunis dimanche entendirent une remarquable conférence d* M. Delouvrier, ingénieur, et fondèrent aussitôt leur Union.

Le Comité d'union nîmofee des prêtres an- ciens combattants devait donner jeudi soir une conférence privée et contradictoire à laquelle M. l'abbé Jullian, de Ximes, et M. Magne, ancien député, devaient prendre $a parole. Le Comité a renvoyé à dimanche 1** mars cette conférence qui sera présidée par Mgr Girbeau, évêque de Nîmes. On a annoncé d'autte partcnie le parti communiste organiserait une contre-manifestatton. La police a pris les dispositions néoes- gaires pour assurer l'ordre, j

Lettre ouverte à Pierre l'Ermite rédacteur à la « Croix »

XvUe si ttécoué ami Pierre l'F.rntite a reçu "I nous engage à }Mit*ii*r la lettre ouverte fe suivante de trote prêtres canadiens-français Qi/f .̃"ni* ïtwtiants. à l'Institut catholique de Pari-<. /.»• h-'urt ite départ de cette touchante nutnifi-sta;'h.ii esl une lettre venue d'Amérique, partie, dans la <• Croix » et exprimant les sentiments de dégoût que soulève à l'étranger PattUudt anticléricale de M. Hei-Hot et '<• ,<«« carte! dei gauches

Monsieur le rédacteur,

Dan^ votre article du 14 février, vous demandt< aux catholiques américains et canadien» pour des raisons bien légitimes une expression da sentiments à l'égard de la Franc* qui soit autre chose que celle du dégoût. Pour ce qui concerne tes Oauadipens-Kraiiçais en particulier ceux dont les sentiments j peuvent avoir, &emble>-t-il. ie plus de raison O'wttirer votre attention, nous nous permettons de revendiquer pour <;ux. à titre de conip^lriotes, une Interprétation moins Inexacte de leur pensée actuelle sur la France.

\ous parte» de « mépris » et de •• dégoût ». Et d'abord, certes, il y a un mépris et un diigoOt qui s'imposent à ceux-là mêmes qui, dans toute la France catholique, subissent actuellement une législation qui renie Dieu et des abus de pouvoir qui s'en prennent au Vicaire de Jésus-Oirist et menacent les institutions les plus sacrées de la nation. Vous noua saurez gré de partager avec vous ce nécessaire dégoût.

Mais vous ometiuz de parler de sympathie. Et ceci pourra oiiagriner ceux qui, la-bas onl gardé, je ne dis pas l'amour, mais le culte de la France.

Car il existe au Canada une fierté française et une fierté chrétienne qui nous ont souvent ralliés aux gloires religieuses de la France et qui nous rendent toujours prêts à ressentir les épreuves de sa foi. Ces deux Uertes ont, en plus, connu elles-nV-mes de très longues épreuves. Et ce n'est pas chez ceux qui ont souffert qu'on a coutume de trouver les cœurs insensibles.

D'ailleurs. si nous étions tentés d'ouhlier notre solidarité française, ceux qui. autour de nous. n'aiment pas notre loi nu notre sansr se chargent bien de nous la rappeler chaque fois qu'une faiblesse de la France semble les autoriser à décrier notre foi et Je sang avec lequel il a plu à Dieu de nous .'a duiiaer.

Xoiis reproeherez-vous d'avoir une sympathie muette ? Notre sympathie pourrait se taire et ne pas laisser de vous être secourable encore jii, par exemple, cile continuat d'entretenir, comme elle fait depuis de longues années, la prière silencieuse de tous nos foyers pour le salut di- la France.

.Mais elle s «at exprimée et par des voix qui ont parlé en assez haut lieu et avec des accents assez vibrants et assez émus. Nous voudrions que vous puissiez remettre sous les yeux do vos lecteurs et le message de l'honorable Tas- ohopaaur -prei»s«y miulstrs le la province fran<:Ai*>; de Québec ;'< votre chef de gouvernement, '̃• :-nici\ rf la récente lettre de synipa'̃̃̃̃ .lin.;i Bccin. archevêque de yuébeo, :tn.v l'tirdiuaux français.

La Ifneur et le ton de ces lettres et le carac!ère de Jfurs auteurs pouvaient laisser croire que le Canada français n'Ignore pas quel rôle joue en ce moment la Frande dans la défense de l'idée chrétienne, et pouvaient monlrer quel ardent désir nous avons de voir la fille aînée de l'Eglise- reconquérir sbn poste d'honneur au service de la foi.

Les mots d'ordre ainsi dcuinés par les pr*>miéres autorités politique et religieuse de la portion française de autre pays, l'opinion publique les avait prévenus elle les a accueillis avec joie, et, chaque jour, vous en trouveriez un commentaire, tantôt plus inquiet tantôt plus ému, dans la presse française de tuut le pays, depuis les provinces de l'Kst jusqu'à. à pelles plus reculées de l'Ouest. Ce ajunt, il nous semble, des témoignages significatifs et qui méritent quelque attention.

Que s'il vous arrive de rencontrer des expressions de moins chaleureuse sympathie, veuillez bien encore ne pas nous en tenir rigueur. Il est difficile à un peuple étranger et très éloigné de toujours faire exactement la part des responsabilités entre une nation et le gouvernement que, juridiquement, elle s'est donné. L'axiome brutal Les peuples ont le gouvernement qu'ils méritent », fait ù votre pays un tort Indéniable aux yeux des pays même les mieux disposés à votre égard. Et, pour nous, il nous faudrait souvent une explication plus complète, plus satisfaisante et plus fréquemment répétée de cette anomalie d'un peuple bon régi par un gouvernement mauvais. Il faut dire aussi que certaines statistiques assez répandues sur la pratique religieuse en France trouvent dans, nos cœurs un écho particuUèrecuent douloureux nous voulons nous garder d'être pharisiens, mais notre peuple, très attaché aux devoirs de religion prescrits par l'Eglise, n'a guère de moyen de comprendre comment la religion de oœur puisse exister là où la pratique des devoirs religieux fait défaut. Ces vérités sont pén&les à dire, mais il est bon qu'elles soient exprimées quelquefois, et pour votre satisfaction et pour la nôtre.

Croyez donc au profond attachement de la France d'Amérique pour celle d'Europe, dont elle reste, de cœur et d'esprit, la fille fidèle c'est un attachement d'instinct et de raison, nécessaire et désintéressé nous l'avons entretenu à des heures où, il faut bien le dire, il eit arrivé à la France de nous négliger ou même de nous regarder avec quelque hauteur; nou3 avons assez de raisons de le conserver aujourd'hul pour qu'il ne nous vienne même pas en pensée de le renier.

Comprenez les inquiétudes et les malaises qui peuvent accompagner ce sentiment quand JI se voit en présenee d'un état de choses assez complexe pour dérouter plus d'un étranger et laisser incertains vos compatriotes eux-mêmes. Et surtout, veuillez retenir les manifestations fraternelles de cette sympathie, celles de chaque jour, comme celles qui, de temps en temps, prennent un caractèré de solennité plus réfléchie et partant plus digne d'attention. Le destinataire de cette lettre nous comprendra. S'il l'ignore, nous pouvons lui apprendre qu'il est aimé des Canadiens-Français. Son œuvre, de si haute portée morale et religieuse, est familière à toute la jeunesse de chez nous plus qu'aucun autre, il nous a appris ce que les sentiments les plus délicats et les plus forts du coeur humain peuvent réaliser quand Ils sont soutenus par les énergies d'un sens chrétien éclairé. Et lui, entre tous, aux heures où lVstime des lettres françaises pouvait tendre à fléchir parmi nous, il en a présenté par son œuvre l'apologie vivante et indiscutable. Cette légère rectification que nous nous permettons de lui adresser en commentaire d'un de ses admirables articles de journaliste ne pourra. il nous semble, qu'être bien reçue de 1 lai puisqu'elle lui apporte avant tout le témoi-

gnaee d'un appui moral sérieux. nullement aveugle, profondément sincère et auquel il paraît attacher quelque prix.

Veuillez agréer, Monsieur le rédacteur pression de notre considération respect u. Signé Arthur FEWANn, Ocptave L* MARCHE, WlLFRID llUI.LE, prêtres (COiW diens), étudiants à l'Institut cathoiviu,de Paris.

Paris, le i8 février 1925.

Que nos amis canadiens soient cordialement remerciés.

L'incident Colson Le Conseil des ministres a examiné les faits à propos desquels a été mis en cause M. Colson, vice-président du ConseH d'Etat. Dans cet examen, il s'est inspiré à la fois de la volonté do défendre le crédit public et d'assurer la liberté de pensée et de discussion telle quV'.lo doit s'exercer, surtout dans une Société savante. Il résulte de l'enquête à laquelle a prooédé M. René Renoult, ministre de la Justice, que les

M. COLSON

(Phot. G. l. Manuel ïreres.)

phrases reprochées à M. Colson n<- .-̃ :• nvent paa dans le texte qu'il a arrêté bie.i ^unt l'inoulent, comme exprimant sa pensée. D'autr*1 part. débat, auquel M. Colson pris part s'est terminé par l'adhésion unanime <,te l'.V:idéruie des sciences morales et ]»jli!iqut»s aux l>ropo?Uions suivantes

i" N'écessitô d'équilibrer complet ennrnt le budget ·

Nécessité de consolider la dette flottante 'i" Nécessité de (pratiquer cuiiimn un devoir C'iviqut; lu <>,on!lance dans le crë'lit publie, o-1 ia France.

M. Oolson, qui .'i propo.-w1 i;t olAUnv île. la disoussion en consultant cette unanimité, >i «lé>htiv au président du Cunse.il et an «arde des Scouix n'avoir rien voulu dire ou laissé entendre qui fût. en contradiction avec ces coneluaions auxquelles il sVisi associé le premier.

Dans ces conditions, In Conseil de» ministres considère riiic-ideiit comme clos.

Gazette

Journalistes bénis

Le Pape Pie XI visitait- l'autre jour à l'Exposition du Vatican la bibliothèque des Missions. Au moment où le Souverain Pontife allait se retirer, les journalistes t[ui l'avaient accompagné ont été adiiids à lui offrir leurs hommages.

Le quatrième pouvoir. dit le Pape en souriant et en tendant à chacun son anneau à baiser.

Troisième, quatrième ou cinquième, reprit-il, vous otes en tout cas un grand pouvoir, mais pour cette raiaon, vous avez aussi une grande responsabilité. Et je vous bénis avec votre pouvoir et avec votre responsabilité. Avec votre pouvoir pour que vous eo usiez bien, avec votre responsabilité pour que vous soyez toujours satisfaits d'avoir bien usé de voire pouvoir. La bénédiction du Pape no saurait être qu'efficace pour les journalistes qui la sollicitent. Malheureusement ceux qui auraient le plus à gagner à la recevoir sont ceux qui la sollicitent le moins.

Représentants du peuple

Hier soir, au moment où la séance allait être levée, les communistes ont insisté pour faire venir en discussion l'interpellation de l'un d'eux sur les violations de la loi de huit heures dans la marine marchande. Le ministre n'est pas là, déclare M. Painlevé.

C'est un manque de déférence envers le Parlement! s'écrie un de ces communistes dont on connait le profond respect pour l'Assemblée législative.

Et les pupitres de claquer.

M. Garchery réclame qu'on annonce quand même l'interpellation

Alors, crie-t-il, nous ne comptons pas? C'est une mascarade ajoute M. Piquemal.

M. Cornavin, s'adressant à M. Painlevé 1 Vous êtes un « jésuite » 'sic). Un autre communiste. Vous verrez demain matin comment nous saboterons la séance.

Le président était déjà descendu du fauteuil que deux énergtimènes communistes faisaient encore claquer leurs couvercles de pupitre en criant

Nous saboterons la séance t

Pauvres électeurs, qui se font si triatpement représenter i

Entre deux maux

Sous forme de loi de finances, le cartel poursuit son offensive contre les industriels et les commerçants, contre tous les producteurs en un mot.

Quelques-uns lie ceux-ci se plaignaient de la majorité de i9i9, ils la regrettent bien aujourd'hui. i..

Avec vous, j'avais la grippe, disait récomment un petit commerçant à .VI. Bout teille, député de TOise.

Et maintenant ?

La peste, vous dis-je f

Conseil des ministres

w,t! a,a~

;vsiiionrf tie m. uouiuuujuu.

Les affaire» extérieures

i.c ,,r«>Ki»!H ii,: Conseil a mis se» collègues un courant Je ;.< Mtu&tion des affaires «Kté* rieures.

Les affaires tunisiennes

M Herrioi, n rendu compta des travaux d{| -*ion Jes affaires tunisiennes, qtil M ministère des Affaires étrangère». Pour les porteurs de fonds russes M. itariot a soumis à la signature du prést-^ iliuil île 'la République un décret créant utf Comtlé consultatif qui assistera l'Office àél biens et intérêts privés pour la représentation des porteurs defondsruss.es auprès de plônipcn tentiaim; chargés de poursuivre dea négootet tions avec la gouvernement russe.

Les accords commerciaux

avec l'Allemagne

M. Raynuidy a fait un Conseil un exposé deal négociations relatives aux accords oommeroteus avec l'Allemnime.

Il ii r.sé à poursuivre ses négocia* liens inw ilxiVs ilajis lus lettres deux, déïéga» L'enseignement secondaire féminin M. Francis-Albert a soumis au Consml ua projet de loi reUitif à l'enstii«niemeBt secondaira féminiu.

L'aménagement des cadres de l'armée M. Bavier-Lupit-no. au nom du i-vm-ral NoiIftt et au sien. ;i kiit. signer un projet de lot relatif à. l'aménagement tios cadres dâ l'annéci Les dommages de guerre

Al. ri.a.i. fait situer un décret, relatif « l'orv;.uii>>ùii.iii d'un 'lomité c"titr.' priî^ conciliation eu iiniii-e < i <j..1< guerre.

Les négociations économiques franco, allemandes

Pn régime provisoire esl envisagé pour une durée de oeuf mois

M. TmnIHriiburj; chef tl<- la dôlégalioii aileniiniiic. a. en effet, remis hier au mi- r^ire (in ilniTimom» la réponse allemand!* u itii'iv ̃̃ <|i- i-i"|!<>i'e l'uTite dU I i lï'vrn-

l'ouï' ia in'i.'ii.ii" fuis, h-; Allemands, qui it"a\>n-:it ;ui <,̃ mettre «l'ai'curd jusi|u'ici ;i\i"- i!! modus viilendi l'.i sur ua h";i. "iiR'. envisageai; dans celte i-('i.iu;isi' ia ] possibilité ûe )M création d'un régime provisoire d'au moins neuf mois, cl les conditions pre "•-̃•••'̃» semblent pouvoir fournir une base Inble. Les "proilnTi- n i^m,- ii>n^ ei _r l'iîii'liéicraienl ilr laies. La délégation xarniii<* ces r.' nivelles propositions, et, Ton compte arri-* vi'i- h dm acconl dans lu séance pli'iiièra de samedi.

Al. Trcndeli'iiii'.im- -•̃ M'iidrail alor- la semaine procliuim'. a lîi'rlin. -'i- luetlre au irn.iY'TTirnit'Mi 'In !'̃ '1 eullafs unie!

Pendant ce ̃ ̃•n.H les nombreuses quesnoiis eiu-nre a ré* soudre. nolammenl. les questions de « droi-* turc » et de navigation.

Protestation alleniÉ roolre le naifitlei des troupes françaises dais la Sarre Lo secrétaire gp;ni-ral de la S. D. N. a reça du gouvernement allemand une note protestant ronire. lu maintien de troupes françaises dan»

lu SjîTi'.

La qw-si.i':ti '-l'i "̃'̃' robiff de c/'ttfl protea-t tation allemand nelle. Bile eet eu connexion etro va r«<srutemeut de la gendarmerie loeaie (J« 1». Sarre qui se heurte à des difficultés de recrutement et à des dtfflrultés budgétaires.

Le Conseil d» In Soc-t^té avait demandé aU gouv": lui soumettre un progr i. de la gendarmerie locaie pour ̃" -i 926. Ce pKH gramme lui sera =>a proobaina session le 9 mars.

Le mouvement insurrectionnel du Kurdistan

Fethy bey, premier mtoistre turc. a affirmé à la grande Assemblée d'Angora que le chett ?aïd, le chef des rebelles kurdes, se dit etnaf* d'AUali.

Le président du Conseil a ausei déclaré e|U» des mesures militaires efficaoes ont été prise* par le gouvernement.

L'Assemblée nationale a acoepté à l'unanimité la pr ̃ du igouvemement de déote** l'état dans la ;on« occupée pw K*l insurgés el les localités avoisinantes. 1/ Assemblée nationale a adopté également K l'unanimité un autre projet de loi inculpa»! de iluute trahison toute personne qui, «oai couvert de traditions religieuses et dan* as Iw| polifâque, inciterait peuple à rinstHTWeliOttpi Mobilisation de cinq classes

D'apKis les dernières nouvelles, le gouvOT»» ment d'Angora a mobilisé en Anatoli* cinql classes peur chfttifT w Kurdes. OM0 révolt' sKU-ntlt-ait •. <s et aurai* pour but de rtsmpi-i't-i' n: «•̃• >• ruemeni <I*t République par ranci^nn** ni'-nwfiio. Vts gx>u* vernerrusnt envisage donc ia nécessité de pr©p« clamer la loi martiale sur d'autres point* du territoire.

Les révoltés se Mot emparés

de Miklia et d'Arghana

En derr ̃- ̃̃«• de Malat; -Jna des insurge. .Mit que !a population a ena-ï- '>e El-Aziz. On dément l'occii; i(1i rabelle».

Proclamation d'un cali/e

.̃i •'• n actuelle t t la. i'csUurktion du caiii-. « ro. _i.j.:iai,esp. I


La proclamation ajout* que t'un des tàs du tï-H&mid, Méhémet Sélim effendl. proclame calife et couronné roi

un i\arai.fin.

Ûwlquct remarques

I* révolte du Kurdistan est en outre un coup ,v ,̃<(. à la thèse d'Angora dans la quesaul.

vilayet '> MuijouI devrait .Mre

:ûie sil ••?! démontré qu'il est

or, la population 'Je Mo.-soul

majorité i-v. '̃'̃-• ̃ de Kurde>.

uf Turc- •* sont

et fond W,r cette

,.(, \oiià ji.i se révoltent

rouie, réd néant tx reven-

,p t donni-tii une forme nouvelle

'̃< l'Irak, t.'V*t-à-dir« k la thè»< ̃At-at. voyant culte K-vulte se prq-

•ment oi'i lu D. N. a envoyé une

•pifli' dans le vilayet de Mo=>-

,lu dur.* l«'!i milieux d'Angora

mi'iit se produisait trop à point.

̃ iiue l'or anglais y fût étranger.

.ailleurs fonrallement démenti ce*

Lord Balfour boycotté en Palestine 0,1 rn;.n«l« da Jérusalem à Landres que les Arabes de Palestine se disposent boycotter !<>rd Hutfour lorsqu'il arrivera il Jérusalem le ni pour inaugurer la nouvelle Lniver•n\»Ue de la Ville àafnte. Le jour de cette e travail cessera dans tout le pays Arabe», chrétiens ou musulmans, se •it 'lin* leurs lieux d«r culte respectifs », Les membres de» corps élus et les îi. Jn'S éviteront de reni.'ORtrer ofnri"i !fui t.u d'une manière privée lord Balfuur. Tous lui journaux arabes aeront encadré» «le noir.

i 0000 Wahabites auraient epvahi la TransjordaQie

y -r. lOuùo WalL*l)itfis, !!̃̃ if, sont entrés en Trans«o jmmanderaent de l'émir Abdel \w L .mibassadeur du Nedjab à Damas ̃vient J'iinnon-'i-r lui-meni» que ses eompaîrioU* i'* Uii' ifs sujets du sultan Ibn làewid, avalant uu; "U hli-ssé un millier d'habitants. I.:i puiiuhiti'in fuit dans l'intérieur du pays. Les M 'lutbltes auraient l'intention de marcher sur /uiiimii la oapitale de la Transjùrdaw et r- rfmir Audullah. Au mois d'août lt. Wahabites avaient déjà envahi la ff- -if qui est placée sou* le raamlHt ),, inuis il» avaient nullement été j:r, Daily Mail.)

La Ititle contre les snnivaices de l'esclavage

I c (troupe français de l'Union catholique il'étuiie» internationales s'est réuni jeudi soir ,us la présidence de M. te professeur Fournier, l'Institut. Après avoir entendu un

:'it>re de communication» de son

-vnuii. général. Mgr Bcaupin. en particulier sur les' diverses manifestations auxquelles il a >'t.' :i['peW à prendre pwt depuis un mois, il s1, si in-cuiw, en vue de collaborer aux lr;t-n:iu\ >U< U Commission temporaire dp la !Sodot« il, iiat:iw poui" lu suppression de l'esclavage, d,-> mu vus de lutter contre ce qui subsiste de j «•et abus diM curtains peuples et spécialement «urmi U-s noir* africains.•

Vu ̃̃̃ .h ..ruiiuble rapport sur la question tut \I. Louis Rolland, proreuaeur à la j. droit de Paris. 11 montra d'ibord ,it,o -t lu irtdte et Us razzias ont à peu m'es .v.ini'lHement disparu, «-t par conséquent le* nUvs prim'tpsW»l'esclavage proprement .lit i. ri-csluns et les dévolutions d'esolavus, iv,i< i'i\W de <msc un esclavage domestique, .>\i-(,nt t'ooor.» ,-i" fi'i'-quents. Surtout c-.t1jins contrate d'ail'. un-rf >'t certains contiati •> famillf [»o!ain«iient le contrat mariage, sont l'océanien d'xcrs multiples et tris graveu Oîl- ,,w,i,(er aussi de ce fait t|ue i t souvent par «uiU> des imposées a tU» nombreux Individu* wpuu-» iibies.

f.otiliv clwu-Jjji de ces iiu«u\, ii. Rollsiid m-rmt'iUs possibles, en précisant, d iul-

1, .,ute UitoivenUon légale est cxU-^me- J(., t jté, car il est fort difllcilo et il pourrait >Hr' dan«oreiix, rnOme au point île vus moral .!>• porter atteinte aux uautuou-s de stutu! i^s inU^ène». Au »ui-pig#, H ti.ut '•̃ ix-i-i pairr ce 'îu'ils sont vl ne jf traiter en adultes faraud. \ùt h'- de ciiuoluw) que l'offort qui $'imt ii v«ut faire dUparaitre les dernières ̃i de l'esclavage, c'est d'abord uij

iiicatwn. Or, cet effort, nul n'est «̃,|vii>ii «le le mieux poursuivre, et d'une façon vins iftlcuee, que les missioi»n«ip«e. Il faut nder 4 la Commission comuétenk' », s nations d'encourager de toiites j u Jts missions et lt-ur lnfluejico civi).M«t.rii'e.

Les BR. Pt1. 'l'anïin, des Perw» BlaBCS, et Joulor, des Missions africaine» de Ljwn, présents parut! Ifs as*ist«nts, félicitèrent M. HotIan4 rwur la clarté et la sagesse de ses vues et contlrmAnant pur dea faits dex^éptance plubuurg <Je se» observations et l'en»«mbla de ses jîunclusions. A. JC

Académie française

i ne donation faite par Mme Yve Bardet si l'A«*dt'njjd permettra à celle-ci, après extlno%ion d'un usufruit, de décerner tous les deox ans un nouveau prix de poésie de 1 000 francs qui s'appellera prrx René-Bardet.

Ni. Georges de Porto-Htehe a terminé son discour» de réception, De» <j\i*s .M. Ilcari Kégniep, qui doit l'accueillir sous la Couj(»Je. aura écrit sa réponse on s'entendra sur ? jour de cette nouvelle solennité, que l'on pourrait placer |en avril ou mal.

BPPRSEJDE_PAR1S. M FEVRIER 1928 Il v-wf| |*££|£>™| 1 Y*» |S££|é$°?."r |5£%|£ff.| I Vah<" {5St|»?Sr

~tut, d, jwr olitw Ip par cfétrre da joar 'ctitprtfl9 ltat

Aa rxeucer Ptiefl. faait Yttenn ~L~ ir

.A~ PUQ(IT IP~ r-I I~t~Idoj~l/rlwi t~ ~·'StRpihWB' l' 4xt.fti.lyytt^dr>t.5d5 · fJp..

't~î& :.Q¡,' s.nc- 11" "1"" I 1"" 3 %¡'I ¡ .lIlt '1. E·~eie. .âd9 .06

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b~ hrU"I'I:t&> t3(¡2 ,i~)' '1 .4 8 i.YiG ;,oi"" 8' 18ÍI, ¡,UC¡., .iú9IiD1;¡¡,¡¡. ",h" ..L"3.,

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M£: S & *̃̃ ̃̃̃: ̃ 1 m ..i"ra, -^i-

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jw- i-«* -i^ Sfe-'iîS:: :i«« tw* ,»: «.-«'ix-igf-- ••»-&Sir »,* .«<»*«. w4,».jm,i* «i*«ii '̃"•*̃••???̃ ''Z «5û juh«« f. soj .tat &»̃••• .»w .«rs ..r3Ei4i vim* ^(w^1 i*3"v *̃••••: «s.»* SXSc.: 7». .Ammmmmjnj^nf*

A la Chambre Siance du jeudi 26 février (soir) Les Syndicats de fonctionnaires M. Ch»ïta»et qu< stiowje \f ministre de l'Ii' térieur sur le droit syndie*l des fonetiennaires, méconnu par un arrêté du Conseil d'Etat. Malgré cet arrm. i.-fM^nd M. Chuttemps, le gouvernement maintient son opinion »ur l'existence de ce droit.

Mais le dernier mot doit rester au Parlaient. (Appl. à l'estrOme gauche.)

Le gouvernement déposera donc un projet qui permettra a la Chambre de se prononcer nettement. (Très bien

Le druit syndical, d'ailleurs, est absolument distinct 1I11 droit de grève..Mouvements divers.;

La loi de finances

Le» bénéfice agricoles

La discuxsiûD de la. lui de Hnances reprend sur un t#*£e huuv«*iu de Caiitmisswa, relatif a l'impôt sur les bénéfices agrlcolus.

D'après ce texte, quand l'évaluation obtenue par l'application dQ« uuuftlitiânU à la valeur ioeative cadastrale excédera. 6 0OC francs, la fiction en uituiduni nepu majoré*) (la 1QÛ 'c entre 6000 et ifl 000 francs; 200 entre 10 000 et 20 000 francs 300 '7c pour le surplus, En outre, les e^ploitapt# devront, avant le i" février de chaque année, déclarer, par nature de cultijre, la cyptenanee des terrains exploités [)»f «»«* i'anijé» *pf4«^d»Bt#> L'impOt sera établi au nom de celui qui a réalisé les bénéfices agricoles..

Après un assez long ,jéba.t., ie texte eat adopta.

Lm» binéfic«i de guerre

M. BiOnjunt dem<m4c <ic hâter devant la

Sénat lu' vote du projet sur l* reviiiun des

murebés dti U guel'it;.

M. C14m«nt«l, ministre des Finances, déclare nu'jl *>ffurcera d'en activer v~sxmn»a-

j Lu Chambre, vote divers articles relatifs à la

j contribution extraordinaire sur les bénéfices tle gu»jT«.

Les sommes due» au titre de l'impôt sur les

Mnétietk de guerfru et dont le payement a été différé en vertu des lui» 4*» W 4éc#mbre d9i» et 7 mars l'^l seront mtmé9»- k »VUt du t" janvier i(//5, d'im IMArSTa* VU recouvre r' iiiestrielHemeiit a Unne éahu.

Ia% permit de conduire

Un article nouveau de la Commission reod »u sei-vlee an* fni»e«» le soin de délivrer les permis de conduire aux autoiifeubilist», nui avait été précédemment oontlé à des spécialistes. M. Le Troequer fait remarquer que ce système rend presque impossiblts à service la suneillanee dça mines,, qui est sa fonction propre et cote uu détriment de teur sécurité- Mais la Commission insiste, suivie, naturellement, par le gouvemeia«ut-t«uUiU et la majorité, et le texte nouveau est «ulopié.

M. Le Traoquw rappelle que le Sénat s'est déjà prononcé contre le système repris par la Commission, et il ajoute

La Sénat ne changera pas d'avis, et j espère bien qu'il disjoindra l'artieltt qui va être voté, (•"iiirne il en disjoindra beaucoup d'autres dans votro budget. (Vifs appl. au centre et à droite..

Ues sauveteur» de La Rochelle Sur un yrtiule incld«nts le niiuitr» d#« Travaux publics est amené à rendre hummage aux sauveteurs de La Rochelle, engloutis dans la j nuit de mardi à mercredi en accomplissant héroïquement leur devoir.

11 annonce que des secours seront envoyés à leurs familles.

M. Painlevé associe la CUanibre à c«t éloge. Les taxes postales sont relevées On arrive aux articles portant augmentation do diverses taxes postale* pour les lettres tt t paquets '-lots, 0 fr. 50 au lieu de O f«\ -i-'>. de 20 a 50 gramme* 0 fr. 75 d*» 00 à tQO grammes; pour les imprimés non périorMgues, 0 fr. 05 au uu lieu de O tr. 04 jusqu'à J20 grammes, et 0 fr. 10 au lieu de 0 fr. Oi jusqu'à 50 grammes; (tnrit tt« recemmanditiion, O fr, 73 au lieu de 0 fr. 00 pour les lettre», t> fp, 50 au l»eu <le 0 fr. 40 peur les objets affranchis à prix r'-duits pour Ks lettres à destination nie i'étrangtr, 0 ïr. 8"> au liuu de 0 fr. 75 pour les cartf» postales à daatination di» l'étranger, 0 fr. 50 au lieu du O fr. 45.

Le» taxes sur les chèques postaux sont égaleruent augmentées.

L'article '230 porte les tarifs des correspondances pneumatiques dv O fr. 75 à i franc, de 1 fr. 25 à 1 ïe. 50 et de 2 fraaes à a fr. oo, KeUiH le ooids.

A l'article 232, qui relevé ta taxe sur les objets du correspondance transportés par la iwstô aérienne M. y.-M. Flandin fait observer qu'il sitrait de riutérot de l'Etat d'eacoura«er eut acliemiaenient des oorrespondwioes par la voie des airs, puisque le service des postes se trmivo d'autant déchargé. Les taxes proposées aboutiront, d'ailleurs, à ce paradoxe que les cyrrespondaauos avec Bas colonies subiront une augmentation da f rata, alors que les eorrespon ̃ liaiioas pour les autres pays «u seront exemptes.

Le débat continua vendredi.

Séance du vendredi 27 février (matin)

La loi de finances

La débat sur la loi d8 finances s'est continué, vendredi matin, par l'examen d'une nouvelle disposition proposée par le gouvernement. 11 s'agit d'obliger les Sociétés anonymes à employer leur réserve légale en rentes sur l'Etat."

MU. Bewy Le Mit», N«sll«, Evata, L«larg«, Marcel aéraud,Tioguy du Pouét, ont vivement. combattu l'article en question.

Les réserves étant faites. pour passer des moments dtfftellea, les Sociétés devront vendre leurs rentes en période de orise autant dire qu'on provoquerait l'éerouieiBeot des r«tes

précisément dans les années où l'Et«t, du f*!t d'uno crise générale, verrait baisser îe plus le rendement de sm impôt*.

Pour sauvegarder réellement le* intérêts des actionnaires par l'emploi en rentes sur l'Etat, ii faudrat d'abord assurer stabilité du cours des rentes.

Ce u>st pis, quoi que dise ou pense le ministre des Finances, la contrainte ainsi imposée aux Société» qui conjurera la bai=*« ae la rente.

Bien au contraire, et l'on risque, le jour ou une crise surviendrait, de voir jeter sur le mareûé d'énormes quantités de titres, provsquant des ventes à outrance, et, comme la reut« sert en quelque sorte de régulateur aux autres valeurs, d'amener une véritable catastrophe.

Le jpinistre, M. Clément* proteste que les disposition* nouvelteu visent non pas à relever le cours de la rente, résultat qu'un aurait pu obtenir par des moyens plus efficaces, mais surtout k sauvegarder l'iutér<êt des actionnaires eux-mfmes et des tiers, mineurs, femmes marWes, etc.

Sur l'article, la Commission accepte seulement un amendement de K. Leuckeur, permettant d'évaluer, dans leurs inventaires, au prix d'achat. les fonds dKEtat acquis par les Sociétés. M. de Tinguy du Pouét. Ainsi du 3 aefteté 103 francs et qui vaut aujourd'hui 48 francs, figurera dans les réserves pour .48 francs. Voiià qui caractérise votre réforme U. Marcille Intervient, d'autre part, pour demander, en faveur des Sociétés d'habitation a i bon marché et de orédit immobilier, l'exemption du nouveau régime.

La Qommission et le gouvernement s engagent à étudier cette question.

L'article est ensuite adopté.

M. About obtient du gouvernement la pro- messe d'examiner la possibilité d'exempter de limpôt sur les automobiles les fonctionnaires grands invalides de guerre qui ont besoin d'une voiture pour bien remplir leursi fonction». Ln article additionnel présenté par la Commission accorde le bénéfice du maintien en activité, jusqu'à 03 ans, aux fonctionnaires ayant au moins trois enfanta vivants âgés de moins de vingt ans.

En une Intervention fort applaudie sur un grand nombre dé bancs, M. Pernot critique cette restriction relative à l'âge des enfants, et en demande la suppression.

La loi de 19S3, dit-il, ne tenait aompte que du nombre des enfanta, et c'était d'autant plus justes que les sacrifices des parents qui préparent leurs enfants aux grandes écoles ou aux diplômes de renseignement supérieur s'aggravent a mesure que enfants grandissent. Ws bien Très nien !}

A la veille Ois scrutin du il mai. tous les candidats avaient promis leur sollicitude aux familles nombreuses.

11 semble que cette sûltieltude s'atténue lamentablement. (Appl.)

M. Duval-Arnould. On accorde volontiers de bonnes paroles aux familles nombreuses, mais que les mesures précises édictées en leur faveurs sont rares. (Vifs appl.)

Mai» la Commission ne veut rien entendre, et demande le maintien de son texte, qui est adopté à mains levées, avec une addition de M. About, assimilant les enfants morts pour la France aux enfants vivante.

La séance est levée ù i heure.

ECHOS PARLEMENTAIRES L« carburant national

M. Barthe. député de l'Hérault M. Ernest Flandita, député du Qalvad.os, et grand nombre du leurs collègue?* ont déposé une proposition de résolution qui tead à intensifier 4 production et l'emploi du carburant national et à tjrer meilleur parti de la production colo-

niale.

Le cinéma à la Chantai

Au Palais-Bourbon, M. Daladier et plus de cent députés ont assisté a la représentation cinématoaraphlque du voyaga accompli, de mars à octobre 1984. pnr la mission Chaumel à travers l'Afrique équatoriale française ..Congo, Oubangtii, Gabon et Tchad..

L'ilactian des Hauti$-Alpe»

Le premier bureau a délibéré sur le dossier électoral de M. Maurice de Rothschild dans Jes

Hautes-Alpes.

11 a décidé de dr.nuindwr, avant de statuer, la communication du dossier de l'enquête judiciaire ordonnée ait lendemain de l'élection., puis il entendra les témoins des deux concurrents qui uut déjà déposé devant la sous-Commission. A propos du dossier .judiciaire, on faisait remarquer dans les couloirs de la Ohambre que, légalement, ce dossier n'enislaii P'u». puisque les faits qu'ils peut 'outenir ont êié ouvert* par la loi d'amnistie.

ÉCHOS DU S6NAT En attsmiaBt II « nsattrt »

C'est de U loi de linanecs, actuellement bàcléo par la Chambre, qu'il s'agit.

La Gorumlssian sênatoriiile de* finances en a délibéré jeudi dans le plus inquiétant mystère Mais son silence proclame nettement qu'elle déplore tes votes subversifs d'une majorité aveugle et qu'elle se prépare à renverser

rtlollafauùa.ge ¡}i,na! de la ùilbJul.Jr,' pülu* rccOll-

l duhalaudage de nouvelle!> données l'tidlilce de

btruire sur de nouvel donnée» l'edlilce de

l'équilibre budgétaire,

(?ast dtn» que le mois de mais pa^sau avant qu« ne soit achevée la discussion du budget p&T le, Sénat.

U ravitalllanaot an paia

Sur le rapport de M. Donou, la Commission sénatoriale de 1 agriculture s'est prononcé!» pour le recenaement des disponibilités appartenant aux agriculteurs récoltants, déduetion faite d«a quantités nécessaires à la consommation familiale.

L* Commission a. d'aulxe t, accepté l'interdiction de l'emploi de la farine de froment pour la pâtisserie fraîche, la fermeture des boulamgfories un jour par semaine et la fabrication des pâtes allmentairas aveo des farines de blé dur.

La Ligue républicaine nationale

Dimaneîi» 1" mars, à miùl 1.2. aura lieu au Château des Fleur», Marseille, un grand banquet offert it M. Alexandre Millerand par les groupements i-épublieajns des Bouche*-duRhône.

Le président de la ligue républicaine nationale sera accompagné par un certain nombre de membres du Comité directeur MM. Antony àatier, sénateur, ancien garde des Sceaux, pre» sident du oarti républicain démocratique et saeial Reibel, Flandin, députés, ancien* mi- nistres Emile Bourgeois, de l'Institut Robert David, ancien ministre, etc.

Conférence à Laotj. par M. Le Trocquer, député, ancien ministre. Banquet à Evreux, présidé par M Maginot, député, anciea ministre. Gonféreaee à Nuite-Saiot-Georges xCote-d'Or), par M. Villeneau, ancien député.

LA SANTÉ OU PRÉSIDENT ÉBERT Berlin, 27 février. L'ne amélioration s"«rt produite dans- l'état du président Ebert. La température est normaie. et la Zeit déclare même que tout danger de mort eat dès maintenant écarté.

Berlin, il février. Le bulletin de santé

publié lu heures sur l'état de saotii <iu pré-

sident Ebert est ainsi rédigé

Le président du Re!çn a passé une bonne nuit. L'amélioration continue.

LE TRAITÉ FRANCO-BELGE

I Bruxelles. 2*7 février. ucs négociations entre les tatperts, en vue d'un traité économique entre la Beicique t-t la France, reprendront lundi proohum, à Bruxelles.

LES INSURGÉS KURDES

CHASSÉS DE K HARPOUT

Angora, 26 février. Les bandes armées qui avaient occupé Kharpout ont été repoussées et ont dû évacuer la ville.

LUDENDOftFF SE RETIRE

DE LA LUTTE POLITIQUE?

Berlin, 'î'i février. un mande dd Muuioh. que le général l.udendorti. au cours d'un entretien aveo Hitler, aurait déclaré qu'il se tiendra désormais à l'écart du mouvement raciste.

L'ARRIVÉE DE L'AVIATEUR BELGE THIEFFRY A NIAMEY

Bruxelles, 2" février. Le télégramme suivant vient de parvenir de Niamey, 25 février (lia Dakar;

« Bien arrivés à Niamey. Saluons eolonal Vuillemin et capitaine Dlagneaux. en bonne voie do guérison. Signé Thieffrï. »

L'ATTAQUE D'UN CONVOI POSTAL Nîmes, 27 février. Pendant qu'un convoyeur portail le courrier à la gare, dans une voiture de la poste. «Ils malfaiteurs tirent sauter la fermeture urrure de la voiture et enlevèrent plusieurs sacs. Aux cris pousses pat- dos passants, lo convoyeur arrêt* l'attelage, mais [es malfaiteurs tirent feu et s'«nfuirent. Un déclare à la posto centrale que trois sacs ont été «nlevé-i.

LE PRIX DE LA RÉCOLTE DE BLÉ EN SUISSE

Berne, 27 février. Le Conseil fédéral a proposé au Parlement de User à 45 francs le prix maximum do ta récolte do bié de i&ib et à oU francs lo prix minimum par 100 kilos.

LA TEMPÊTE

Rouaraenez, 27 février. La tempête, redoublant d« violence, 'a fart de* rtouveau* dégâts n. ht plage des bibles Blancs.

1-Musieurs murs en bordure de la mer, ainsi que les terrasse* dp deux hoteU, ont été entraînas par i«s Ilots en funu et ont disi1*1^. L'on villa menut:? je s'effondrer si la violent'» du Vtnt ne 9'a.tujnue pas. Ua a iMrement vu une mer aussi démontée.

UN PYLONE DE 200 MÉTRÉS DE HAUTEUR S ÉCROULE

Bruges, 27 février. Ln des pylônes du poste de ttilégiaptiiu sans til en construction 4 Ruysnelède s'est écroulé. Le pylône, qui était! en montage, avait atteint un« hauteur de

en cnuntage, avalt ¡¡,ttlJwl une ho.ul.6ur dc I

200 mètre*.

L'étranger à_vol d'oiseau M. Mussolini a reçu de toutes parts de nombreuse» dépêches de sympathie et û» souhaits. Parmi celles-ci, on remarque celle du roi et de la reine-mère, qui se félicitent de B4 guérison.

Le prince de Galles remplacera le roi aux réceptions qui auront lieu au palais de SaintJamea les 10 et 19 mars.

Hitler adresse un appel aux anciens membres du parti national socialiste en vue de faire revivre le parti raciste.

La Chambre belge a entamé jeudi la discussion de la proposition de loi accordant le droit de vote provincial à tous les Belges âgés de 21 ans, sans distinction de sexe.

Un traité d'alliance défensive entre la Grèce et la Yougoslavie a été signé Jeudi a Athènes.

M. Lloyd George ouvrira jeudi prochain, à la Chambre des Communes, un débat sur la politique étrangère.

La Banque de réserve fédérale de NewYork a porté son taux de réescompte de 3 à 3 1/2

Renseignements commerciaux

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 26 février.

Blé*. Ouverture base de licj. 136, courant 135,50. 185,85, 135,60 payés, prochain 13S (plus report 2,25 payé;, mars-avril )36 ^plus report 3,75 aohet.). 4 de mars 136 (ptus report 5.50 et &,«ù payés), mai-juin 136 (plus report 7 50 payéi, tend, ferme. Clôture base de lia 136, courant J35.25 à 135,50, prochain 13C (plus report 2,25 payé), mars-avril 136 (plus report 3,75 achet.\ 4 de mars 136 plus report 5,W) achet. 5,75 vend.), mai-juin 186 (plus report 7,75 'payé), tend. soutenue.

Farin*s. Ouverture baae de iiq. 166. couvrant 166 nomin., prochain 166 (plus report 1,50 norain.), mars-avril 166 (plus report ï nomin.), 4 de mars 166 (plus report 2 iwmin.), niai-juin 166 (plus report 4 nomin. tend, sans aff. Clôture base de Iiq. 1GC>, courant 166 nomin., prochain 166 (plus report 1,50 nomin.), marsavril 166 (plus report 2 nomin.). 4 de mars 1G6 (plus report 2 nomin.), mai-juin 166 (plus report 4 achet. tend. «ans aff.

AtHiints. Ouverture noires base de Iiq. 04.75. courant 04,75 achet., prochain 97,75 aôhet-, mars-avril 98,50 achet. de mars 101, 101,2â, 101 payés, mai-juin 103,75 a 104 payés, tend, ferme diverses base de Iiq. 92,75, courant 9Ï.75, prochain 96, mars-avril 96,50, de rnars 98, mai-juin 101, tous nomin., tend, sans aff. Clôture noires base de liq. 94.75, courant 94,75 payé, prochain 97,75 paye. marsI avril »0 &i payé. 4 ae mars 101 ù 101,25, mail.'uin iiSt&i à' 103.75, tend. calme: div.: base de Hq 8V 75, courant 92,75. prochain 96, marsavril 35.5O, 4 de mars 98, mai-juin 100,50, tous nomin., t*nd. sais aff.

̃-̃»s. Ouv. base de Iiq. cour. lfl.jO, :i. mars-avril 114. 4 de mars 115, maitons nomin., tend, sans aff. Clôture base de liq. 111,50, ceurant 111.50, prochain 114, mars-avril 114, 4 de mars 115. maiJuin ttC, tous nomin.. tend, sans aff

^i:sfe3iiis:iÊt:i!;ï£i;5E^:|:i:s'i^=;il!?t:s?"

LISTE [

de MM. les prédicateurs du Carême | à Paris

Archidiaconc de Notre-Dame

Sfciot-Augustin RR. PP. Delor et Nassoy. Saint-Weroard de ia Chapelle R. P. Lanoelle. Saint-Denys de la Cnapelle MM. ies abbés Mauseron et jacquard. Saint-Denys-du-SaintSacreiaent M. l'abbé liinocqu«. S.tiiiteElisabeth MM. les abbés Naudet et Kopp. !?aint-Eustaohe M. l'abbé Boyer. saintFerdmaud des Ternes RR. PP. Vuillermet ut c'Vrbois de Jubainville. Saint-PrançoIs-deSales R. P. Vuillermet et M. l'abbé Fontagaères gaint-Uermain-l'Auierrois R. P. Sivet. Saint-Gervais R. P. Célestin et M. le chanoine Juge. R. P. Gui!itK, Sainl-ji-. Montmartre M. l'abN Videl.-u. :-a.i- <.M R. P. Mi<-hel. Saint-Leu R. P. Ferrend. .SaintLouis en l'Ile M. l'abbé Grandjoan. SaintcMadeleine RR. PP. Hêmisse, Padé et Célestin. Sainte-Marie des Batiniolles Mgr Henry et M l'abW Delbant Merry R. P. Mao, MM. les abbés Be; -iinanl. SaintMichel R. P. Barbe. -Dame d'Auteuil It P Guénin. Notre-Dame des Blanes-Mantc'aux M. YM)n Buffet et H. P. Dieux. Jitttre-Daiii' abbé Videlou. Sotrc-1- M. Tabbé Caffaréna. .s, ;:e M. l abbé Kirsch. Xoire-Dame-de-la-Misérleorde de I-assy M. l'abbé Quénet et R. P. Bernard. S&lnt-Paul-Samt-Louis M. l'abibé Cordonnier et R P Dublanchy. Saint-Philippe du Roule R. P. Kuhn et M. l'abbé Kopp. Saint-Pierre de Montmartre M. labbé de Lapparent. S*int-Roeh R. P. uodefroy, Mgr Dieu. M. labbé Jacquard. Saint-Vincent-de-Paul H. P. Padé. Archidiacené de Saiatc-Geacvleve SâintTAlexandre da Javel M. l'abbé Bertrand Sainte-Anne de la Maison-Blanohe R. P Tiiiriet. Saint-Antoine R. P. Galy. Basilique de Sainte-Clotilde RR. PP. Delau, Dehaul, Delor, Kulm et M. l'abbé Ylollet. ^aint-Etienne du Mont Mgr Henry et R. P. Amchin. Saint-Georges M. l'abb.é Coste. Saint-Germain de Charonne R. P. Villars, Saint-Cermain-des-Prés M«r Dieu et R. P. Kuhn. Saint-Hippolyte -M. t'ubbé Bellee. Immaculée-Conception B. P. Roussel. SaintJacques du Haut-Pas M. l'abbé Toozard. t:aint-Jacques-t»aint-t'.hristoplt« M. l'abbé <juénet Saint-Jean-^aptiste de BelleviHe: R. P. B0thune. Saiut-Jean-Baptiste de Grenellu M l'abbé Erard. Sant-Jean-Baptiste-de-iaSalle R. P. Marie-Antoine. Sainte-Marguerite MM. les abbés Pincemin, Cordonnier et Grosset. Saint-Nicolas-du-Cliartlonnet M l'abbé fMaugeron. Notre-Dame de Bercy R. P Guillaume. Notre-Dame de la Gare R P. Boulay et M. labbé Maubert. KotreDame-de-Loùrdeâ R. P. Molsant. NotreDame-du-Travail de Plaisance H. P. Poputaire. Saint-Pierre du Gros-Caillou ies missionnaires diocésains. Saint-Pierre de Montrouge R. P. Desmet. Saint-Séverin M. l'abbé Tuai Saint-Sulpice R. P. Noble. SaintThomaà-d'Aqum RR. PP. Menna et Dieux. Archidiaconé de Saint-Denis

Boulogne R. P. Lelouvier. Charenton-lePoiit R. P. Kagetbert, MM. les abbés de Lapparent. et Bcaussart. Châtenay R. P. de to Brière illamart. Salnt-Pierre-Salnt-Paul H. P. Normand et M. l'abbé Erard. La Garenne-Colombes u\CM. les abbés Mo. ut et et Ruutteau. Issy. Saint-Etienne M. l'abbé Saul,in ivry-Port R. P. Guillet. KrernUnBicélre. Cha*p<!lle du Bienljeureux Curé d'Ars R. P. d'Aubigny. Levallois-Perret le* missionnaires diocésains. Maison.s-AJfort R p. Chambeau. Montreuil. Saint-André MM. les abbés J. Toupin et Hénooque, Montrouge. Saint- Jacques -Salut Christoplin HR. PP. Haugem et Malu-. îSvuilly. Saint-.leanl'.aptlsta R. P. de la Buuillerie. Nogcnt-sur'Marne H. P. Summa. La Plahif-Saint-Dcnis iSf. l'abbé J. Toupin. Puteaux M. l'abbé Larmier. Les t)uatre-Cl>emins M. i'ubbé Mkliei Vanves R. P. Briand. Vincennes M. le chanoine Henry et M. l'abbé Simouard.

Echos de partout M. K: -r- ̃̃•'•= iU -ï-inistre de llostruotiun pui'. u U, a ree,u une dt. légation u

Le pr^sidfiit de la République a reçu M. Louis Barthou, sénateur, président de i As- j-uLi^tiuii des JouruaiiittiM parisiens et iet> m«nibrt:i> du Comité. M. liast'in Puumergue a. accepté de présider le banquet, annuel de cette uasociatlon qui doit avoir lieu le derultir di-« manche de murs.

La Commission consultative des études tunisiennes s'est réunie, uu ministères des Afiaires étrangères, sous la présidence de M. Herîiot.

Le Comité paplementaM'o français du commerce s'est occupé de la question des relations économiques entre la France et le Portugal. Le Congrès du parti républioato démooratique et social awa h«u » fftrlg les 3 et 4 mars. Le géuérai de brigade Duyt est promu au grade de général de division <t placé au cadre de réserve le oolonel d'infanterie colonial» Marolx. est promu général de brigade et placé au cadr# de rôservu.

Le 10 mars, élex'tions au Conseil général, dans les cantons des Andelys (Eure; et Pleyben (Finistère) au Conseil d'arrondissement, dans le canton de Fousseret i.HautaGaronw).

M' Raymond Le Landais, avoeat 1 la Cour, vient d'être élevé au grade de chevalier de l'Ordre national « Polonla Restituta », pour les service» qu'il a rendus à la cause polonaise. Le titre de docteur es sciences vient d'être conféré le 12 février aux Etats-Unis, a l'éminent physico-thérapeute parisien, le D1 A.-Joseph Rivière, pour sa découverte de la cytolysa paysicotliérapique du cancer (scintillation altofréquente, rayons X, radium, rayons ultraviolets}.

Le Conseil municipal do Douaraenez a donné à trois rues de la villa les noms de Louise-Michel, Lénine et Sébastien-Velly (prêt. mier maire communiste de Douarnenez.

Sucres. Ouverture courant 209 et 208,50, prochain 211 à 211,50, avril 213,50 à 214, 3 de mars 213.50 à 214, 3 d'avril 214. 214,50, 215, 3 de mai 215 k 216. tous payés, tend, faible. Clôture courant 207,50, prochala ïO9,5û, avril 211,50, 3 de mars 2U, 3 d'avril ÏJ3. 3 de mal 215,50, tous payés, tend, faible. Cote officielle 209 à 207,50.

Huiles. Ouverture de Un dlsp. SacoUi, courant 455. prochain 460. mars-avril 465, 4 dt, mai 470, tous uomin., tend, sans aff. de colza disp. iDÇOté, couraut 475, prochain 480, marsavril 480, 4 de mai 475, tous nom In., tend. sans aff. Clôture de lin disp. 4C5 aohet., courant 460 achet., prochain 405 à 475, mans-av^u 467,50 à 477,50, 4 de mai 470 à 482, tend, sans atf. de colza dlsp. incoté, courant 475, prochain 480, mars-avril 4S0, 4 de mai 475, tous nomin.. tend. sans aff.

HALLES CENTRALES

Pari*, 27 février.

Criée de» viandes. Arrivage» bosufs 56 038 kilos, veaux 60896, moutons 32 690, pores 37 114.

Boufs. Le kilo quart de derrière 5,50 à 7,80, quart de devant 3,50 à 5,50, aloyau 6,50 à 11,50, paleron 4 à 6,20.

Veaux Le kilo première qualité 0,50 à 11,80. deuxième 8 à 9.40, troisième 6 à 7,00, pans-cuisses 6,&0 à 12,80.

Moulons. Le kilo première qualité 9,70 à 11 deuxième 8 à 9,60, troisième Ta 7,90, gigots 9,50 13.

Porcs. kilo première qualité 7 à 7.50, deuxième 6 à 6,(90, filet 8,30 à 10,30, poitrine 5 à 7.

Beurres, t– Arrivages 31244 kilos. Le kilo centrifuges Normandie 17.50 & 18,50, Bretagne 17 à 19.S0. Charente et Poitou 17.50 à 19,60 Touraine 17 à 19,50, divers 16,50 à 18,80, marchands Normandie 14,50 à 18,20, Bretagne 12,40 à 18,20, Ontre 13 à 16,50, divers 12 à 17. (jEufs. Arrivages 790 eolis.

Le mlile Normandie 3t>0 à 510, Bretagne 330 h 420, Tour.ûne 400 à 500, Bourbonnais-Nivernais 400 à 440, Poitou 360 à 500, Auvergne 370 à 410.

Fromage t. Brie laltler, les dii 100 à 170;

NOS AMIS DÉFUNTS JfcSUS, UAHIE, JOSBPU

(Iiiéuig 7 uns tt T nuir. iî; t-.i.. auj J \.<:tt,t

M. Albert Juelle, X> ans ou\«or de i.» i- :)..̃• Ppess*. M. Crombette, ~i? ans. fi ̃ M. l'abbé Crombetta. M. Bartiiei- :•> ancien fr. Areade. de l'Institut net, 7t'. an« à Fler#-de-l'Ora«. M. l'ai -et, curé de PorUde-PHes (Vienne,.

Baptiste Brochard, & Evrunes i\'endêv

ami de la Bonne Pr^

Nouvelles religieuses

A Paria, \> "̃'̃

Grenuble, a <̃̃̃

Cœur; à Oh-M-.

t. d ̃

il.' S.iint- i'

:u«l «l«s ̃̃̃ ̃ Svv orguil M-i'ii i-k iwle de .it«. Elle sera, préb.Uoc par Mgr Kejuiaîm, directeur (iénepal, assisté du P. Chabancil, aumninier rt'gtonal. A h. 1/4, messe de oomrv" < ̃̃̃ ""̃̃̃̃Mtion «tu R. P. Arsène, préii -v. duns la paroisse .>)̃ I .-s

;i 10 h. 1 ̃' .lui i.

banquet Signalons eu j, ̃ a l'activité du curé de la pari"- .lournct, plus ito 520 adtiéaionf". ik,.> ».̃- uliommes. ont déjà été recueillies par l'Union catholique du diocèse de Versailles dans oette commune <l.i i 800 âmes et qui ne passait pas pnur

ment religieuse.

LES PÈLERINS AMÉRICAINS

VERS ROME

Gibraltar, 27 février. Le vap1'" est arrivé hier à Gibraltar venant U transporte les 4<J4 pèlerin* -lui :;i ;"t Rom» sous la conduite mel, archevêque de Boston. e lo Pa|» les reevra en audu..•!̃:̃' specidie u -wiiuiu* prochaine.

Chez les Publicistes chrétien! Xous rappelt'iis ̃< ,lïe corporative dos Ptlblii1 –O 11* sont instamment invités il venir avec leur f;i mille, sera célébrée 70, rue de*. Saints-Pères, le dimanche i" mars, à 8 h. ;w. Lts R. P. Janvier, aumônier de la Corporation, prononcera l'allocution.

M jeudi .') mars, le dîner mensuel, que pré- sidéra M. ij.orgus (joyau, aura lieu au Cercle du Luxembourg, a 7 Ji. 1/4. Un y célébrera !<»s noces d'ur professionnelles de notre excellent confrère, Eugène Tavernier.

Avis divers

instttut catholique de Pans. Lundi m.-irs à :$ h. :?/'«, M. Jean tic 1* .\foniwr.t>>' i..« famille dans le théâtre i-evoluUon'ian-c » 4 h. 1/2, M. Hd-brard De quelinies incidrnt* de la vie juridhiiK* <i.< univres » à rv h. i, î, M. Oeoffroy < ulwin F.i\ i'a,e des ruinasi révo'lui.- ̃ à :> h i -s N.uie K\ Af. de la BriCTti Le [•'̃̃̃̃ .̃i«t<'> dos n.itiims Théorie et in Manil a mars, « h. 1/4, tli* .i.u> M. Au- riauit ̃ Rapports de >: les limbes ù 3 h. 3/4, M. Yallery- L'un'hitaoturtt rellpieuso i'[f,ifnie" rumane » a i heures (salle n" 1 .l. Meunifr l.e latin d'Eglise à ù h. 1/4. M. <.•̃̃̃̃ lauration oathollque en An.

Les Y<' hantiir«. Au -Chan- tier », iv- -y (en far:« l'horlnge do la gare ùb i-,y»u;, te -uir, a 8 h. 30 « A travers le Canada par M. Jean Bruehesi (nombreuses projections, chansons canadienne» ». Convocation. Assemblée générale da U Fraternelle tir P. iris. Société -ni u.i'i-.i 1 1 v<- (îu clergé d, ds* ill».

2 mars. <. dnns

œuvres U" l'u:i' ̃>•̃̃̃' .'̃ Uu^ ?aînls-Pùres.

La fins Graivk Fuiu- ̃'̃̃a, k '_•() h. 30, a la salle des ruo ltantoa, repriaetttatlon u.t ,i- dii-r, le Laboureur et sr$ enfant», par rAlliacu'e nationale pour raccroi-U population |'i-WKi>Jse. ^0, m. -«;tembre. et la Plus C.rande Fami' du Mont-Thalwr.

l'ninn cùthulitjiii' '1rs /̃̃ nuit- reauté. Lundi y lieu ;"l la ejupelk» deri vrUK, la réunion iiivrbu' einployés de la nu..< Hive gauche ». M. l'ubl, « t)e la Mociité sans l>leu ̃

t'onféreifis. tliinanrh" i" iuar.>, à 3 h., salle de la Société ̃̃«î.ihie, 1S4, boulevard Satnt-Oermam. «̃̃ .lidenee de M. da Nolti. •̃̃̃-rr-rencr s." t-.i*caL directeur tte cou .arte aux iVuiis du Pusoal, », rue VUiu.at-ruat. Purls-.MV'j

MUe Koin-ln, présidente des Equipes sqciales (section des jeunes 1111e») donnera, le lundi 9 mars, îi h. 1/8. au collège libre de» séances sociales, rue de la Sorbonne, une conférence sur ce sujet « L'éducation féminin* ».

tt~M TW~tVBV PaMy.

BON Ti~$ATRE aQ ter, qua.1 de Pas9y.

o\Ja IRunlJkW (Métro Pa«Hy.) Dimanches s

1.' et 8 mars, ù 2 h, 30 précises LA Vl&RGE DE LllTKCU nu sainte Geneviève, patronne de Pari». Drame en quatre a«te» et en vers de A. Villeroy.

Prix des places loges, 10 francs premières, 6 francs secondes, 5 rranes tribunes. 3 francs. (Prix spéciaux pour groupes importants.) Location sans frais. 22, cours Albert-I". Téléphone Elysées 80-7».

Dimanches 22 et 29 mars, premières représentatieas de LA P4SS10N, de Béthanie au CaU taire (150 personnages).

la cent camemberts Normandie 175 à 340, divers i'iQ à 80O, Pont-TKvC-que 100 à 330 les 100 kilo* Comte divers G50 à 950, Port-Salut 400 & 950.

Volailles. Le kilo canards 20 à 30. poulets morts 12 à 17, vivants S»,25 a li,W> la ptè<*e pigeons 2,60 à 8,50.

Ltgimnt$. La botte carottcs nouvelles 1 à 2 les 100 bottes navets commun» 50 à 70 lee 100 kilos carottes communes 95 à

45, champignons de couche extra 9*0 à 1 840,

moyens 750 à 1 000 de conserve 800 a 1 000, choux de Bruxelles 60 & 880, epinards 90 à 150. navets communs 30 à GO, oignons en grains M à 200, oseille 350 à 400, perail 150 a 300, pommes de terre nouvelles d'Algérie 120 à 100, Hollande communes 70 à 85, jaune» communes 46 à 50, sauciss» rouge 50 à GO, chair blanche» 52 à 64.

MARCHE AUX VEAUX

La Villette, 27 février.

Amenés 52, vendus 52.

On cote le kilo viande nette (cours non officiels) première qualité 11,70, deuxième 10,2(j, troisième 8,60, prix extrême incoté au poids vif première qualité 7,02, deuxième 5,10, trotsième 4,30, prix extrême ncoté.

MARCHE DU HAVRE Le Havre, 27 févrer.

Colons. Ouverture février GS1. mars 632, avril 640, mai 648, juin 651, juillet 656, août 656, septembre 054, octobre 050, novembre <i50, décembre 650, janvier 648. Tendance calme. V entas 600 balles.

Café*. Ouverture février 482,25, maw 47455. avril 471.25. mai 461.25, juin 455,75, Juillet 445,25, août 438, septembre 428, octobre 422,50, novembre 417.50, décembre 412, janvier 406. Tendance Irrégulière. Ventes 1 000 &aes. Poivres. Ouverture Pa7gon février 320, mars 320, avril 320, mai 320, juin 320. juiUet 322, août 322, septembre 323, octobre 327. novembre 331, décembre 335. janvier incoté. IiTerpool, 27 février.

Cotons. Ouverture mars 13.62, mal 13,72, Juillet 13,76. octobre 18,56, janvier 13,38.


Questions économiques et sociales

A propos

des dettes interalliées

L'équilibre du budget est une condition essentielle pour la restauration de nos finances, la stabilisation et le relèyenneat du franc, mais elle ne suffit pas. Si bien assuré que soit cet équilibre, un autre élément internent pour modifier la situation dans un sens favorable ou désavantageux, c'est le règlement des dettes interalliées. Il va de soi que, suivant que nous payerons en partie ou en totalité les sommes éiionnes que nous réclament les Américains et les Anglais, l'avenir financier de la France se des- sinera d'une manière toute différent©. Il K'agi-t, en effet, de 130 milliards environ, au cours du jour.

Le groupement a donc la tâche diffi- cile de débattre avec nos anciens alliés le chiffre de cette dette. Dans un discours éloquent, dont une majorité sectaire a refusé l'affichage, M. Louis Marin a exposé les raisons que nous pouvons faire valoir pour discuter ce chiffre. Voilà encore quelques arguments qu'il est bon tte rappeler.

La France a supporté pendant la guerre une charge incomparablement plus lourde que .ses alliés anglais et Américains. Son territoire a été envahi le premier jour et la totalité de sa population mobilisée alors que les Anglais ont eu leur territoire indemne et ont beaucoup tardé à établir chez eux la conscription générale. Quant aux Américains, ils ne sont entrés dans la guerre qu'au cours de l'année 1917. Nous sommes les seuls à avoir fourni un effort total et prolongé.

Nos exportations ont été presque entièrement arrêtées dès le début. Les Anglais et les Américains ont continué à faire du commerce avec les neutres, avec nous, avec les Allemands eux-mêmes. Témoin les révélations de l'amiral Consett. Il rappelle même comment le gouvernement, britannique, jusqu'en 1916, a protesté plusieurs fois auprès des Etats-Unis contre la manière dont les sujets américains interprétaient les règles du droit maritime pour faire de la contrebande au profit de l'Allemagne. Il explique que si l'Angleterre s'est montrée si indulgente à l'égard de l'Amérique, <-e lut pour éviter une rupture qui eût été désastreuse pour la Cause des alliés. Ce cummerce a été très profitable aussi bien aux Anglais qu'aux Américains, tandis que l'arrêt de nos échanges' commerciaux a entraîné pour nous non seulement un manque à gagner, mais des frais très élevés résultant des achats que nous avons dû faire pour nous procurer toutes les marchandises que nous ne produisions plus nousmêmes. Précisément, c'est surtout en Amérique et en Angleterre que nous avons fait ces achats si onéreux. Dans un tract publié par le Comité Dupleix, M. Jean Maitre, conseiller général, président de la Chambre de commerce de Belfort, observe justement à ce sujet que les gouvernements anglais et américain ont déjà réalisé à notre détriment d'importants bénéfices. « Ni l'Amérique, ni l'Angleterre, écrit-il, ne nous ont envoyé un seul million en or. Leurs avances représentent des sommes payées par elles à leurs nationaux pour nous avoir cédé et expédié de la houille entre 160 et 450 francs la tonne rendue à nos ports, du fer entre 350 et 850 francs la tonne, à des dates où ces. prix laissaient aux producteurs et affréteurs des bénéfices de 40 à 70 Bien loin de nous faire profiter de conditions de faveur, l'Angleterre avait institué une surveillance spéciale pour maintenir un gros écart entre les prix d'exportation et ceux idéja larges du marché intérieur. « Or, les bénéfices industriels étaient presque immédiatement repris jusqu'à concurrence de 50 à 80 par les gouvernements par le jeu de l'impôt do guerre (excess profits) ou en Amérique jpar d'autres impôts extraordinaire». » Les trois quarts de 65 donnent près de 50 On peut donc dire que chaque fois que l'Angleterre ou l'Amérique nous facturaient pour 1 million 'de francs de fer ou de houille, elles rentraient presque de suite dans près de la moitié de leurs avances. Elles ne peuvent avoir la prétention de les toucher une deuxième fois en réalisant un bénéfice de 40 ou 50 sur les sommes employées par la France pour la défense commune. »

Cet argument est très fort. En justice aussi bien qu'en équité, nos alliés doivent nous tenir compte de ce qu'ils ont déjà

flUILLETON DU 28 FÉVRIER. 1925 44

Fidélité

lomaH des temps révolutionnaires

La jeune femme sourit pour remercier de l'intention qu'elle devine chez le bon vieillard de lui épargner quelque chose du «aerifiee en brusquant l'inévitable séparation puis, elle répond avec une ferœeté un peu fébrile

Non, mon oncle je vous suis. Jean m'appartient jusqu'à ce qu'il soit soldat. Alors. il appartiendra, à la France, et je me retirerai

Allons dit Jean Robin avec décision. Rivet prend congé du paysan qui l'amena de Lyon à Bourgoin, et qui refuse tout payement « Puisqu'on est. entre connaissances. » donne-t-il comme raison, en désignant Ronzon. Il est vrai que Rivet. au cours de la journée, avait abreuvé et nourri son voiturier à chaque halte dans les auberges.

Advienne, entre son oncle et son mari. avance par les rues du bourg, cherchant à fixer sa pensée sur les boutiques, pour que sa tristesse ne l'accable pas. Soudain. elle se retourne vers son père qui vient tun peu en arrière du groupe et qui est embarrassé de la cocarde piquée à son chapeau il constate que cette mode, imposée

prélevé sur les fournitures que nous ont faites leurs nationaux. 1

Au surplus, il est choquant die nous réclamer les sommes qui nous ont été avancées pour l'achat de matériel de guerre et de munitions que nous avons employés pour combattre côte à côte avec les soldats anglais et américains, les aider, les défendre. C'est eux qui fournissaient le matériel nécessaire à la lutte commune, mais c'est nous qui don- nions des hommes pour le servir. Qui oserait contester que la valeur des hommes ne soit infiniment supérieure 1 à celle du matériel ? Au moment où la menace- du danger commun parlait plus fort que l'intérêt. M. Lloyd George disait (4 mai 1915) « Une grosse contribution en argent à la lutte contre l'Allemagne correspond pour la Grande-Bretagne à une moindre contribution en soldat». » En effet, alors que la France a mobilisé 7 935000 hommes, le Royaume-Uni n'en a mobilisé que 5704000. Quant au pourcentage d>>s mobilisés par rapport à la population, il atteint en France 48,8 dans le Royaume-Uni seulement 24,2 Si nous passons aux pertes, la différence est encore plus grande, ce qui n'a rien d'étonnant nou» avons toujours eu beaucoup plus de divisions en ligne que n'en avaient les Anglais. La France compte environ 1400000 tués et dis- parus, le Royaume-Uni 743702. Enfin, nous avons 1 500 000 mutilés, la GrandeBretagne 900 000.

Nous ne citons pas les chiffres qui concernent les Etats-Unis. Ils sont dérisoires eu égard à leur population les Américains ne se sont battus sérieusement que les trois derniers mois de la guerre.

Les conditions dans lesquelles la France a supporté lu. plus lourde charge

Nouvelles économiques et financières

FRANCE

La Compagnie des chemins de fer P.-L.-M. mettra bientôt en service une puissance locomotive destinée à la remorque des rapides de fort tonnage sur les lignes présentant des rampes de 8 millimètres et plus.

La puissance de cette locomotive est de l'ordre de 2 500 chevaux-vapeur.

#

Pour l'amélioration du port de Brest. La Chambre de commerce de Brest vient de, prendre une résolution pour que des réparations soient entreprises au quai de la Santé devenu inutilisable. L'appontement en bois construit par les Américains pendant la guerre le seul où puissent accoster les grands navires chargés de blés tombe de vétusté et il sera bientôt dangereux de s'en servir. La Chambre de commerce insiste pour que soient entrepris d'urgence les travaux d'amélioration et d'extension du port. ·

Pour favoriser l'exportation des autonvobUe» françaises.

Actuellement, les automobiles de construction française exportées à l'étranger et restées invendues peuvent être réimportées en franchise des droits de douane, mais non de la taxe à l'importation de 12

t\ l'avenir, le montant de cette taxe sera simplement consigné pendant un an au bureau des douanes d'entrée et les agents exportateurs pourront en obtenir la restitution si, dans ce délai, ces voitures sont de nouveau exportées il l'étranger.

Voici quel a été le trafic du port de Bordeaux en janvier 1925

Satires entrés, 197, jaugeant 280 990 tonnes, sortis, 197, jaugeant 283 030 tonnes marchandises entrées, 238 1 A3 tonnes sorties, 128 864 tonnes, soit au t»Ul, 367 007 tonnes, contre 317 402 en 192 i.

Baisse des recettes de l'octroi de Paris. Pour la première fois depuis quelques années, on constate une baisse sur les recettes de l'octroi de Paris. A la date du 21 janvier, elles s'élevaient à 13481703 fr. 05, alors que, l'an dernier, a la même époque, elles atteignaient 13 656 490 fr. 05, d'où une diminution de 174 786 fr. 91.

En examinant les détails, on constate que cette baisse se rapporte aux articles suivants liquides autres que des alcools, comestibles, combustibles, fourrages, etc. Par contre, il y a hausse sur les matériaux, les hois bruts ou façonnés, etc.

Recettes des chemins de fer français du 22 an 28 janvier 1925. Nous donnons en regard les chiffres de l'année précédente pendant la période correspondante

à la ville, n'a pas cours à la. campagne et qu'on le dévisage curieusement, comme s'il était un terroriste considérable. Advienne, passant devant une mercerie de la place de l'Eglise, se souvient de son Aiguille Dorée qu'elle aimait et qu'elle a quittée sans esprit de retour; elle interpelle Rivet

Qu'as-t.u fait de notre magasin de Croîx-PAq.uet ? Est-il vendu ? '?

Je l'ai loué seulement.

Quelle idée

C'était au cas où tu prendrais envie d'v revenir.

Jamais Je suis paysanne à présent; Jean est de mon avis. Nous resterons au Vailin. N'est-ce pas eue vous le voulez bien, mon oncle ? 9

Si je le veux L. s'exclame Ronzon. Mais c'est tout convenu déjà. Et tranquillisez-vous, Rivet, la maison est grande il y a place pour tous, sans être serré. C'est ennuyeux, conclut Adrienne en s'adressant à son père, il te faudra retourner un jour à Lyon ipour que le fonds soit vendu et que rien ne nous y rappelle plus.

Un faux renseignement les a envoyés au tribunal là, on leur déclare que les enrôlements sont reçus à la Maison de Ville ils doivent redescendre la rue principale par laquelle ils sont venus tout à l'heure jusqu'à la place d'Armes.

La mairie est une maison quelconque, alignée à la suite des autres elle ne s'en distingue que par un balcon, fixé au premier étage et que supportent en outre deux colonnes posées sur le trotto'r dallé. Un drapeau flotte au balcon.

Au bureau des enrôlements, que ta-

de la guerre la placent aujourd'hui dans une situation financière plus difficile que ses anciens alliés. En vain le traité de Versailles a prévu que les Allemands nous payeraient les réparations qu'ils nous doivent» Nous savons aujourd'hui que nous n'en toucherons qu'une part infinie et, comme nous avons mis notre point d'honneur à restaurer les pays dévastés, notre budget se trouve pour de longues années grevé par les emprunts qu'il a fallu contracter à cet effet Notre dette intérieure atteint 280 milliards. La charge de ces emprunts représente près de 50 de notre budget annuel. Or, celui-ci prélèvera en 1925 40 c/c du revenu brut de la France.

Depuis la guerre, nous avons accompli un effort fiscal considérable. Il dépasse celui des Anglais. C'est une erreur courante contre laquelle il faut réagir que de prétendre que les impôts sont moins lourds en France qu'en Angleterre. Le revenu national, en Angleterre, est deux fois plus élevé qu'en France. Il est donc naturel qu'en valeur absolue l'impôt sur le revenu y rapporte davantage que chez nous. Mais, relativement, le contribuable anglais est frappé moins lourdement que le nôtre. D'après les calculs qu'a soigneusement établis la Société d'études et d'informations économiques, la fortune moyenne paye en Angleterre 18 c/o de son revenu, en France 25 la grosse fortune payé en Angleterre 48 en France 70 La différence est donc profonde à notre détriment.

Voilà ce que nous ne devons pas nous lasser de répéter ptoi|r teréer d'ans le monde un état d'esprit favorable à notre juste cause. Comment pourrait-on traiter la France moins favorablement que l'Allemagne qui a déchaîné la guerre ? Antoine DE Tarlé.

?25 i99Jv

Etat ?187000 19709000 P.-1.:1I. 50300000 39 710000 Nord. 28160000 23100000 Orléans 34669000 19236000 Est 25179000 20088000 Midi. 10 442000 8 681000 Alsace et Lorraine. 15198000 13122000

Caisse des dépôts et consiftsalions Résultats du 1< au 10 février 1925 Les chiffres suivants concernent les opérations des Caisses d'épargne ordinaires avec la Caisse des dépôts et consignations.

Dépôts de fonds 28 882108 fr. 56 Retraits 8 485 524 fr. 87 Excédent des dépôts 20 396 583 fr. 69

Excédent des dépûts du

1" janv. au 10 fév. 1925. 42 O(i 130 fr. 00 Banque de France

Bilan au 26 février 1925

ACTlP En m1l1Jers de franc*

Encaisse or en Misse, 5 681468 + 68 Encaissa or à l'~tranger, 1S64330 sans ch. l:n<~)S5e !lrg'('nt. 3<K<7<6+ 37G Dieonibilités à l'étranger. 5?<M9 + 779 Porteteutlle !<0)MS+100746 Porteteutlle prorogé. SBt3 ut Avances sur titres 2673735– 3t i96 Bons du Tr~r ftanÇaf3 es-

comptés pour avances aux

gouvernements étrangers., *aM006+ 5 000 Avances extraordinaires à

rEttt 21 900000 sans ch. Actifs divers. 3&5t5û8+ 26894 P.61F

Circulation 4078t 7:3 + 20404 Compte du Trésor. 13376 7S Comptes courants 20H<89+ 84 993 Compte d'amorti5scment. ôJ2 577-i- 936t Passirg dlver; 1M5948– 5921

Les bénéfices de la seinaine se sont élevés a 6 96 i 103 francs.

ETRANGER

Une Exposition universelle en Belgique. rne Exposition universelle aura lieu, en 1930, à Anvers et Bruxelles.

La Société ayant pour objet l'entreprise et l'exploitation de cette Exposition vient d'être constituée.

Un raid aérien Italie-Sydney.

Le gouvernement italien organise un raid aérien qui sera effectué par le commandant Pinedo sur un hydravion. La route à parcourir est jalonnée par les points suivants Rome, Athènes, Corfou, Alexandrie, mer Rouge, côte asiatique, Tokio, archipel du Paolflque, Sydney.

Le taux d'escompte en Grèce.

La Banque nationale de Grèce a élevé son taux d'escompte de 7 1/2 à 8 1/2 Le taux d'Intérêt des dépôts en drachmes et en devises a été également relevé.

pissent de multiples affiches, il n'y a pas foule. Trois ou quatre jeunes hommes se font inscrire et sont aussitôt groupés par un sous-officier il leur permet, pourtant, d"embra.«-w une dernière fois les parents ,qui les accompagnaient.

Le tour de Jean Robin est vite arrivé. Le secrétaire qui copie l'état civil des engagés volontaires est un vieux scribe grisonnant» qui serre le tuyau d'une pipe éteinte au coin de ses lèvres.

En écrivant domicilié auparavant à Lyont le. il grommelle entre ses dents noircies par la nicotine

On dit maintenant Commune-Affranchie. le nom sonne mieux peut-être, mais il est bien long.

Et il se grimace à lui-même un sourire entendu. Brusquement, il tire sa pipe et articule avec un air soupçonneux Vous n'en venez pas, par hasard, de Lyon ou Commune-Affranchie ?. Vous ne vous êtes guère pressé de vous engager- depuis le temps que la patrie est en danger ?“

Rivet constate encore combien sont retardataires ces fonctionnaires' de campagne qui ne savent pas même tutoyer les citoyens S'il pouvait lui donner une leçon ce ou du moins de politesse républicaine Mais Ronzon s'est rapproché du secrétaire, et, très digne, lui donne la version convenue

C'est mon neveu. Il a été retenu par une blessure qu'il se fit à la chasse: il peut vous en montrer la oicatrice. Et moi, je suis Ronzon, propriétaire au Vallin, oommune de Ceseieu je suis connu à Bourgoin et puis vous amener des témoins pour garantir mon honorabilité.

La circulation fiduciaire en Autriche. Au 7 février, les billets de banque autrichiens en circulation s'élevaient à un total de 1 522 milliards de couronnes, soit une diminution de 380 milliards et demi pour la première semaine du mois en cours.

Stabilisation de la monnaie hongroiie. Le gouvernement hongrois considère comme définitive la stabilisation de la couronne. Il a, par suite, décidé que les bilans seraient, à l'avenir, établis en couronnes-or. Les Sociétés par actions devront fournir un bilan d'ouverture en couronnes-or, avec effet rétroactif du 1" janvier 1925. La valeur nominale d'une action doit être d'au moins 20 couronnes. On nouveau port danois.

La municipalité d'Elsinore vient d'adopter le projet de construction du nouveau port, qui doit être réalisé grâce aux subsides du gouvernement.

»

La récolte de froment au Canada.

Le Dominion Bureau of Statisti.cs évalue en définitive la récolte canadienne de froment de l'année 1924 à 262 097 000 boisseaux et à ? 320 362 000 (contre 474199 000 boisseaux, représentant une valeur de $ 316 934 700 en 1023..

«

La récolte de betteraves à mare «n Suède. D'après les chiffres préliminaires du Bureau central de statistiques, la récolte suédoise de betteraves à sucre, en 1924, a été de 914 417 tonnes, c'est-à-dire qu'elle est inférieure d'au moins 100000 tonnes à celle de 1923. Elle est évaluée à 30^00000 couronnes (contre 34 millions).

a

Les exportations de verre de Tchéco-Slovaquie en 1924.

La Tchéco-Slovaquie a exporté en 1924 pour 1 240 millions de couronnes de verre et de verrerie, ce qui, par rapport à 1923, constitue un surplus de 267 millions.

Les principaux clients furent l'Amérique, avec 323 millions, l'Angleterre avec 198, l'Allemagne avec '88, la France avec C6, l'Italie avec 62, l'Autriche avec 60, la Hongrie avec 36, la Yougoslavie avec 32, la Hollande aveo 30, li Roumanie avec 19, la Suisse avec 12, la Pologne et la Belgique avec 11 millions chacune.

La grande rade de Madagascar La rade de Diégo-Suarez, au nord de Madagascar, est la troisième du monde entier par son développement, après celles de Rio de Janeiro et de Brest. La passe pour y pénétrer a une profondeur de plus de 17 "mètres et la rade elle-même offre un abri sûr aux plus grands navires. La France en avait fait. il y a quelque vingt ans, un point d'appui de la flotte avec un arsenal maritime, qui a été cédé à la colonie en 1916, une cale de halage, des magasins et un bassin de radoub pouvant recevoir des bâtiments jusqu'à 24 000 tonnes de déplacement.

La France et la colonie ont tout intérêt à ne pas négliger l'outillage de cet établissement très important, dont l'entretien et l'aménagement doivent nous assurer une situation économique et maritime de premier ordre dans l'océan Indien.

GRANDE-BRETAGNE

Pféparatlfi de la route aérienne des Indes I,e Morning Pont et le Daily Telegraph annoncent que le capitaine Fellowes, directeur de l'Airship Development, est arrive à Calcutta où il choisira l'emplacement où on ^lèvera un mât d'amarrage. Des emplacements semblables ont déjà ,Hé choi3is à Bombay et à Delhi. Madras et Qolombo auront aussi chacune leur mat d'amarrage.

Le capitaine Fellowes a déclaré que si les premiers essais entre l'Angleterre et les Indes sont couronnés de succès, on construira, des bases dans l'intérieur, et la route Impériale sera prolongée jusqu'à Singapour et en Australie. Le capitaine Fellowes a ajouté que Sir Samuel Hoare l'aivait autorisé à dire que le gouvernement actuel est décidé il poursuivre activement le développement des routes syriennes oommerciales ipour les dirigeables aussi bien que pour les aéroplane?.

La proportion des abonnés au téléphone en divers pays

Je n'en demande pa& tant, gronde le secrétaire. Je me renseigne simplement. Nous avons l'ordre de signaler les anciens scldats du ci-devant Précy voilà pourquoi je veux savoir si ce jeune homme était à Lyon pendant te siège.

Rivet juge qu'il est temps d'intervenir et de ne pas laisser Jean Robin s'enferrer en des explications qui finiraient par le raidre suapect Avec le ton d'un homme sûr de l'effet qu'il va produire, il semonce le secrétaire qui est de suite intimidé à lui voir une cocarde tricolore au chapeau Citoyen, dit-il* je te prie d'inscrire cet honnête jeune homme qui ne demanda qu'à voler au secours de la patrie. Pas tant d'informations, quand on s'offre à sauver la République menacée par les rois de l'Europe coalisée Au surplus, Jean Rcbin est mon gendre, et je réponds de son civisme.» Tu peux me croire, car j'en viens, moi, de Commune-Affranchie, et je t'en fournis les preuves»

Et, sous les yeux ahuris du secrétaire indiscret il fait passer un papier à en-tête administratif, et, posant le doigt au bas de la page, il demande

Connais-tu ces signatures ? Ce sont les noms de Fouché et ColIot-d'Herbois, représentants du peuple, en mission à Commune- Affranchie.

Ces noms semblent flamboyer au regard du fonctionnaire, et ses paupières en clignotent d'émotion respectueuse.

C'est bien, dit-il avec effarement. C'est très bien, citoyen. Merci et fraternité Et il se hâte de terminer ses écritures et de remettre au sous-officier qui attend, la feuille concernant Jean Robin.

Rivet s'est retiré, soiennel et satisfait de

Questions et réponses

A irons le i'ttjwutisi des capiUai

M. Arohimbaud, député, a demandé au ministre des Finances si un commerçant fiançais qui a expédié des marchandises en Allemagne après l'armistice, et qiii, pour éviter la perte que lui occasionnait la chute postérieure du mark au moment où il a été payé de ses marchandises, a converti les marks dépréciés qu'on lui otfrait en immeubles en. Rhénanie, peut être inquiété comme ayant constitué un capital à l'étranger.

1. Le ministre a répondu que, d'après la loi du 22 mars 1924, le fait, pour un exportateur, de laisser à l'étranger le prix ries marchandises exportées est à considérer comme exportation de capital, à moins que cet exportateur ne justifie qu'il a besoin de ce prix pour payer des marchandises qu'il a importées ou qu'il importera dans les six mois.

la quantité de charbon livrée au titre des réparations M. Raoul Evrard, député, demande à 3f. le ministre des Travaux publics i quelle est la quantité de tonnes de charbon livrée à ce jour au titre des réparations quelle somme elle représente à déduire de la dette allemande quelle somme la vente de ces charbons a fait mirer dans les caisses de l'Etat français. (Question du 20 décembre 1924.)

Réponse. 1* Du début des livraisons (septembre 1919) au 1" septembre 1924, il a été livré à la France et au Luxembourg 45 635 000 tonnes de charbons et coke (coke non converti), équivalant à 52 millions 663 400 tonnes (si on convertit le coke à raison de 3 tonnes de coke pour 4 tonnes de charbon) 2° il n'est pas. actuellement, possible de déterminer la valeur en francs à déduire de la dette allemande correspondant au tonnage indiqué au paragraphe précédent, les prix auxquels seront comptées les livraisons, forj ci'es ou volontaires. effectuées par l'Allemagne au cours des années i923 et 192 4, i n'ayant pas encore été fixés par la Commission des réparations, seule compétente pour ce faire 3° la vente de ces charbons a fait entrer dans les caisses de l'Etat 3 733 345 000 francs (montant des sommes recouvrées au 30 novembre 1924.) L'emploi do clèpe et le payement des loyers Un député vient de demander au ministre des Finances si les locataires qui sont obligés, d'après leur bail, de régler leur terme en espèces » peuvent payer leur propriétaire par un chèque sur une | banque de leur localité ou si le proprié| taire peut les obliger à lui verser des espèces.

La production des mines de la Sarre en 1O24 (en tonne.)

PÉHIUDES Iim np'oiha Millet amoili~ T LILl Lsinumocr.

pa l'6bt fcuqia 0 deo mi-

Janvier 1130951 34 953 1 165 904 Hi 048 Février 1125302 33030 1 158332 14124 Mars 1210M1 33 400 1243991 15927 Avril 1095691 28647 1124338 14766 Mai. l HO 936 30834 1171770 14735 Juin 1020268 27036 1047304 14111 i Juillet. M" 1229 292 325! 4 1261836 14488 Août 1182179 31216 1213395 16083 Septembre. 1137912 30458 1168370 22874 Octobre 1203108 34582 1237690 25078 Novembre 1033214 32 343 1065557 24206 Décembre 1138602 35029 1173631 24659 Total 1934. 13648046 384072 14 032118 216099 Tota11923. 8945658 246617 9192275 i33002 Total 1922. 10943311 296692 11240003 253120

lui, non sans avoir touché le bord de son chapeau, en disant

Salut et fraternité î

Malgré les tristes pensées qui hantent leurs âmes. Adrienne, Jean, et jusqu'à Touele Ronzon, n'ont pu réprimer un sourire à voir la tranquilie assurance de Rivet e* 1 empressement effaré àa secrétaire, et plus encore à ouïr la pompeuse tirade dont l'allure était d'un si authentique jacobinisme.

Maintenant, ce sont Îe3 adieux. Jean embrasse les deux hommes et étreint longuement Adrienne, en lu; murmurant Sois forte et sois patiente. la vraie femme d'un soldat.

Je le serai, répoad-elle en se raidissant pour ne pas sangleter, et je prierai que Dieu te garde et que la Madone te ramène !».

Et Jean, rejoignant le petit groupe que le sous-officier conduit à la caserne. disparaît au tournant de la prochaine rue. Ceux qui l'ont accompagné retournent à l'auberge le char ù bancs est gîté et reprennent aussitôt Je chemin du Vallin, car le jour décline déjà et la marraine, la-haut, sera inquiète.

Il semble à Adrienne que c'est d'un cimetière, où elle aurait laissé son mari, qu'elle revient tant pèse sur eUe un morne accablement elle est désemparée et hébétée: elle n'essuie pas ses larmes qui coulent silencieusement et qu'elle ne sent pas il lui faut du calme pour prendre conscience de la perte qu'elle a faite et de son chagrin mômp. L'oncle Ronzon est sombre il ne sait que dire, de peur d'augmenter la peine d'AiSrienne il multiplie les admonestations. les hue et les dia. sa jument qu'une

Voici ta réponse du ministre Si souhaitable que soit la généralisation de la pra-* tique du chèque, il n'est pas douteux quo la remise d'un chèque en payement d'un» nette immédiatement, exigible ne saurait étre imposée an créancier. Cette solution résulte tant des articles 1243 et 1247, 2* alinéa, du Code civil, que de la natur* juridique du chèque, lequel n'est un mode de libération qu'à la conditio» d'être suivi d'un payement effectif. Rien n'oblige ni ne saurait obliger légitimement le bailleur accepter le risque d'un « mandat de payement », alors que ce à quoi il a droit, c'est le payement immédiat sans autre déplacement pour lui que celui de la présentation de la quittance au domicile du dé-» biteur.

Les plus-ulns «alisèes Sir les witts k {«sis M. de Wendel. député, ayant demandé au ministre des Finances si les plusvalues réalisées sur les ventes de fonds d« commerce sont imposables à la cédule des bénéfices industriels et commerciaux, alors qu'un impôt spécial destiné à les atteindre tout. particulièrement est étudié et va 0tr« proposé par le gouvernement, le ministre a répondu que la plus-value réalisée sur la vente des divers éléments d'une entreprise constitue un bénéfice commercial qui, dans l'état actuel de la législation, est susceptible d'être atteint au même titre que les bénéfices d'exploitation proprement dits, par l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux. Cet impôt ne forait évidemment plus applicable si le Parlement adoptait les articles 102 à 116 du projet de loi de finances de l'exercice 1925, qui ont pour objet de soumettre les plus-values dont il s'agit à une taxe spéciale.

Le cilcnl de i'impet cédulaire sur les bénéfices industriels Un parlementaire vient de demander au nunistre des Finances si l'impôt cédulaire sur les bénéfices industriels et commerciaux réalisés pendant l'année 1924, impôt exigible et payable en 1925, devait être considéré, soit au point de vue juridique, soit au point de vue fiscal, comme une charge de l'exercice 1924.

Voici la réponse qui lui a été faite J L'administration des finances n'a pas qualité pour se prononcer sur la solution qua peut comporter la question au point de vue juridique. Elle peut seulement indiquer qu'au point df> vue fiscal l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux constitue, pour les entreprises qui y sont assujettie*, une charge de l'exercice au cours duquel il est mis en recouvrement, c'est-à-dire, en règle générale, de l'exercice qui suit celui dont les bénéfices servent de base à l'imposition. En particulier, l'impôt établi sur les bénéfices de 1924 constituera, normalement, une charge dai l'exercice 1925.

HOUILLE COKE

pression des rênes suffit oTo-rdinafre à ai" riger. Moins ému. Rivet songe que peutêtre son devoir est de distraire ces deux douleurs, et, consciencieusement, il se met à discourir, sans hâte et sans plaisanterie; 1, il profite de ce qu'il a deux auditeurs, peu enclins à discuter en ce moment, pour expliquer sa*conduite présente et passée; «. il accuse ses torts, mais s'efforce de le* atténuer il fait surtout valoir la confiance que lui a témoignéo Madeleine Robin et qu'il a finalement méritée par sea bons services.

A quelque chose malheur est bon, moralise-t-il. Si je n'avais commis la sottise de croire à l'avènement de l'égalité par la Révolution, puis de jouer au jacobin, puis de me faire nommer gardien séguestre par les terroristes, je n'aurais pu aider Mlle Madeleine, comme je l'ai fait si aisément, à liquider !a difficile suceewiem d* Mme Gatmière. Je n'aurais pu, fanit ii l'heure. être utile à Jean, en intimidant !• aecrf'tairp bourru de l'hôtel de ville, car, Ce que je !ui ai montré, ce sont les paraphes de deux fameux terroristes (pu lignèrent ma maudit».; nomination- Ttmt cela, concMut-il, ne suffra-t-it pas à œ* faire pardonner

Ft il s'incline, presque câlin, contre as fille assise auprès ée lui AdHenne lui sourit «rravemeat à travers ses pleors el_ l'embrasse en signe <f oubli du passé. (A suivre.) Louis Risufii.

A partir de 17 heures, la « Crokc » ni trouve à Paris dans toutes le8 gare». On peut la demander et même Fextger.


La fascination du haut salaire et la désertion des campagnes

Parmi les plus angoissants problèmes économes du temps présent se range la désertion campagne». On avait pu croire, à U fin dl guerre, qu'à la suite des hostilité» ce mou:i»ent cesserait ou tout au moins se ralentit 11 >>>rî a rien été, et, tout au contraire. ̃s années, nos campagnes n'ont

et plus particulièrement des

:nuiUs les plus vigoureux, les plus actifs, les :im> jeune». De tous c6t*s, très justement, on nonce c>: ilaïuw et ou lance des appel» presfits pour IXnruyi r.

Pour obtenir <l.nis ̃.• ii. cuntpagiu1 un apprécie résultat. il »<̃ <ni'f!t jv.s de donner des ̃•iseils au lin .sa ni. m.us île baser >̃(.* conseils r une étude préalable des véritable-, des prinjales causes qui entraînent v«rs les grands utres et vers l'hidustri. ceux qui abandonr.t la vie 4es champs, le dis les principales celles qui ti>' plus particuU»:et dans prosqu oa« l'exode des ruraux, car il est bien certain t*ue des intluenccs multiples agissent sur les esprits pour détour•;r le travailleur rural de la voie qui lui est ̃ ut naturellement tracée.

Si nous voulons discerner l'attrait primordial etii s'exerce sur ceux qui travaHBent à la f«rtne, ̃ His avons un milteu d'observation très favo-

<ote parmi les ouvriers étrangers qui viennent

euereher du travail ahez nous. Ces hommes, pour la plupart en provenance des provinces

agricoles de Pologne, de Tcueco-wovaquie, ui«lie, n'ont, jusqu'au moment où ils sont sortis rie' leur pays pour venir chez nous, jamais l.ratiquè que les besognes agricoles. Or, aussij,,t nrrvv»* riiez nous, ces hommes n'ont qu'une j,»' ~t de quitter la ferme où ils ont

£ti- :l\,ù-

,|(. j .-nalr, celle iendâiu-e à s'évader lin rniir i est très gravement préjudii-uible nos agriculteurs. Ceux-ci font, en effet, ne grands frais pour faire venir ces travailleurs. 1 1s payent une taxe à ceux qui les recrutent et fcùwnissattt les frais de voyage, ce »«i «ans le temps a<î ..T.rbe de* somme* «onsrtdénbles. I.a j.. <̃* travailleurs, ̃ ,-c! parnu nous, non seutenî^cMMtt ont été faites en » .nais oi- pu»* l'agriculteur »e trouve (, ste dépourvu de main-d'œuvre et à un n teni«ii il n'a plus le moyen de la rernbl»eei'. Pourquoi ces travailleurs, appelé» dans des f, :-[|.i-s françaises à des conditions qu'ils ont juu.:i;s satisfaisantes au départ de leur pays., Rt'V.Htent-Hs du milieu rural? Je me suis efforce île préciser la raison qui les guide et j'ai oonIkuII/- nombre <i ̃xiiloit.mt- qui iwnt de cette j'jain-d'-œuvre. Les uj.mi.ms >|ue j'ai recueillies &e résument *i*n«. rHl.' que je ert* ioi et qui m'a m exprimée par un important chef d'exploitation de lile-Ut-Fi'unoe

Voici maintes fois, m'a dît cet éminent agri:>. j«> fais la coûteuse, expérience da r l'étranger <tes travailleurs dont je pave les frais de voyage. Peu après leur arriyte chez moi, ces travailleurs, d'ail leurs parfaittrtiifnt capables et bien instruit* de leur profession, ont témoigné d'un eertain mécontentement du taux lie leur rémunération, qu'IU avaient, cependant, volontiers accepté. J'di uriere-hé îi définir les causes de cet état d'esprit pt par interprète, je. nie -Mis appliqué à provopuer les explications des travailleurs étrangers. Ceux-ci, d'abord très fermés, se sont, ensuite, (expliqués et ont peu a peu découvert leurs |>rtoe«ttpaU«i*>.

» Les uns avaient reçu des lettres de leurs camarades et compatriotes employés dans des usines et, qui leur faisaient connaître leurs conditions de travail. Parmi ces conditions, ils n'avaient distingué qu'une seule chose, le ptitffre brut du salain- plus élevé que le leur. Nous avons vainement essayé de faire comprendre nos travailleurs que leur situation a la campai était pius avantageuse en raison des avantages complémentaires du salaire, soit logement ou nourriture, que celle de leurs OMiUKiCHotes employés dans les usines des gi'aml. s villes où la vie est très chère.

» Toutes nos explications se sont heurtées a tm parti priis irrrduetjtMle. N»s travailleurs agricoles 'n'apercevaient de la situation des ouvriers de l'industrie que le haut salaire brut, Ban* tenir compte des chaînes. Ce haut salaire, p;ir son gros iJiifTiv, je m'en suis convaincu, txeroaU sur eux une véritable fascination et un irwisistibie. attrait pour les entraîner vers tes villes. C'est afnsi et pour cette raison que peu après nos travailleurs agricoles ont dé>BerV la forme pour aller dans les usines, r Voilà donc, nettement établie pour l'ouvrier vniu en France, la cause, qui IVntrame vers l'imlusirif. Cette même influence s'exercet-eii.- dans les mêmes coa*M«ns sur les travailleurs agricoles français 1 C'est ce qu'il importe de préciser si l'on veut frapper le mal a son origine. J'ai relevé dans la revue la Vie agricole une très intéressante txplioation d'un ancien général qui s'est fait agriculteur et exploite lui-même; voici son opinion

« Qu'est-ce qui nous enlève notre maind'œuvre le haut salaire et, sauf pour quelques jeunes filles que la Ville séduit, pas autre chose. La preuve que ce H'est ni le oafé ni le cinéma, c'est qu'une quantité de jeunes ger.s^ devenus ouvriers en ville ou dans les usines de la commune, continuent à rMitrer etiaque soir, grâce à leur bicyclette, à Ja maison familiale, Ils donnent «ncore un coup de main pour les travaux. Quand ilsi n'ont i>as ieurs parents, ils fcabitent avec un frère ou une ste-tir, auquel te payent pension. Mais le salure d'un ouvrier agricole, au moins oliez u>i |my-;«\ comme lui. ce qui est le cas la plus inn<M\\l ici. est de 10 francs la journée., non nourri, .m ."> francs nourri. A l'usina, te salaire minimum de la •journée est de 20 francs, et toutes les journées sont assurées, même par les très mauvais temps. Or, Il y avait, avant la guerre, une seule

Notes bibliographiques

l^, ««.•)-' de Commission de la Maison wK Presse, 5, rue Boyard. Paris. s., procurer à nos lecteurs, sur iiiidc. Les ouvrages qtte nous an- muis seulement: s'ils sont

r, "ris; 2* s'ils se trouvent c&ei c, v ̃ PROPWft«KNT DITS 3" si, fil i accroissement des tarifs pos-

prix du port est ajouté au prix

ii.m ̃•

\oire amtMssmte «« Vatican, par if R i> liriTTOx Réédition. Brochure de iu colleclh^n Peuple de Franoe ». 30 pages, 0 fr. <>0 tr^cv CEuvre de grande actuaWW pouvant «ervir aux «mWrenres et aux cerrles d'études. Mon ÎHeu éhnKez-nnus «tes pr#trts. Canliaoe, Lsi duuiaine, 1 fr. 25. «'adresser à M. le dîanoitv Millot, é/vêché de Versailles. fn vérité sur la pfofcrtion dotmnltre agrĩ M. Louis MaCHEPBl. Préface de Gbtron. Intrwiuotlon de M. Henry t. iirort». 24x16 de 48 pages. Fi.mc.i

S fr. ô«.

i »#< »r,«pfc|{ internntibtutl «ie Notre-

paj., .ie M. l'abbé A.-J. COmieare.

Eai' ••mie wariale. rue Cassette, P:iv!j. fr. 50, plaquette de 16 p««es. Lf triomphe des forces économiques. E\pi-:»; les tmotations à la faveur desquelles j.=.- !irn,. pnt s'approvisionner pendant la rtébàcle, sous la pression

:iques, par le contre-amiral

,<etr. tnwinit par le capitaine

̃ Gi-ettc. l'n vol. 23 X de 200 pages. i l francs. La c'roir a puWié plusieurs

usine dana la commune; U;taa quatre actuel- lement. Une de ces usine» a reçu, il y a trois aus, par l'entremise d'un homme ptiKtique important, une subvention, et, comme le gouvernement a toujours Je geete large, comme s'il était rien*, cette uaine, une soudière. a reçu 6 millions Aussitôt l'arrivée de cette manne, l'embauchage d'ouvriers nouveaux a pris de grosses proportions, et la commune s'est vidée davantage encore de sa main-d'auvr* agricole. U résulte de mes? conversations avec les paysans que le salaire élevé seul attire les bras hors de la campagne, et il faut bien admettro que c'est assez naturel. Quand on gouverne, il faut savoir ce que l'on veut. Si l'on trouve qu'il est plus avantageux pour la France d'avoir tftll'i proportion de paysans, JI faut limtter le développement de l'industrie, la multiplication des usines et, à plus forte raison, ne pas le» arroser avec les millions des contribuables pour les faire pousser. II faut, en un mot, avoir une [politique agraire, au JJeu lU| gprocéder par à-coups, à l'aventure. »

11 m'a paru intéressant de retenir ces avis, qui pourront servir à ceux qui veulent combattre la désertion des campagnes. En effet, en s'inspirant de ces indications, il importe de faire connattre aux jeunes ruraux la valeur exacte des salaires aux champs et à la ville et de leur expliquer qu'un moindre chiffre à la campagne a beaucoup plus de valeur réelle que le haut salaire qui les éblouit à la ville, en raison du prix de la vie, très élevé dans celle-oi. Il y a là des considérations économiques très impressionnantes à développer et qui ne peuvent manquer de frapper les jeunes cultivateurs.

Jean Osche.

Les nouveaux accords franco-siamois

Le i i février a àté signé au Quai d'Orsay, entre la France et fe Siam, un traité d'amitié de commerce et de navigation, destiné a remplacer le vieux traité de 1856. Deux dispositions essentiolles sont à signaler dans cet acte diplomatique. l'une politique. l'autre d'ordre commercial, Par la première, les deux pays signataires, désireux de se témoigner, de la façon la plus évidente, leur amitié et leur désir de paix, se confirment l'engagement de respecter leur frontiè-ra indu-chinoise, décident de démilitariser une grande partie de cette frontière et conviennent de recourir desoi'maîs, 'pour tous litiges qui naîtraient, entre eux et, ne poun'aieut être résolue par la vcie diplomatique, à la sentenoe d'arbitrage ou au jugement, de la Ctour permanente de justice internationale. Par la seconde disposition, la France reconnaît en principe au Siam son autonomie (douanière, et partant sa liberté «tarifaire dont il ne pourra toutefois user à l'endroit du commerce français que lorsque les autres puissances auront consenti à la même concession. Les Français, par contre, en vertu d'une autri» stipulât i cm, obtiennent le droit de propriété immobilière dams tout le royaume de Siam, droit général dont ils étaient privés jusqu'à a

eu jour.

Au traité sont annexés deux protocoles. Le premier enlève les citoyens français à la justice consulaire et. fixe leur nouvelle situation juridictionnelle-, qui comporte d'ailleurs, pour un assez long temps encore, des garanties d'exception (Cours internationales, droit d'évocation). Le second protocote annonce et amorce la négociation cTune convention spéciale et d'arrangements complémentaires ,qui doivent régler sur des bases nouvelles et dans un esprit libéral les rapports de voisinage de l'Indo-Chine française et du Siam. Cette négociation est d'ores et déjà en bonne voie de conclusion. L'ensemble de ces accords, par lesquels Le Siam modei-ne se trouvera relevé, visà-vis de nous, de ses anciennes servitudes internationales., va rénover le statut contractuel, liant ce pavs à la Fraace tant européenne qu'indo-chinoise. Les progrès et les réformes réalisés par l'Etat siamois justifiaient ce travail de revision et d'adaptation diplomatiques. que commandait, par ailleurs, le souci de donner pour l'avenir à notre grande colonie d'Asie un voisin ami et utile.

LA BOUILLE BLANCHE EN SUÈDE

M. Sven Nordlindh a publié récemment un ouvrage particulièrement intéressant sur l'utilisation de la houille blanche en Suède et ses possibilités de développement.

D'après les chiffres donnés par l'auteur, chiffres qui sont basés sur la puissance r.\oyenne annuelle. la Suède arrive en tête de tous les pays européens, avec 17,9 millions de CV. Viennent ensuite la Norvège, avec 12.2 millions de CV. la Franoe, avec 11,1! millions; l'Italie, avec 5,5 millions l'Espagne, avec 4 millions l'Allemagne. l'Autriche et la Finlande, avec 3 millions chacune. Toute l'Europe disposf d'une force de 74 millions de CV. M. Sven Nordlindh évalue le total des forces hydrauliques du monde entier à (502 millions <!p CV.. dont pas moins de 137 millions entre le;: mains du gouvernement anglais. En Suède, les principales oliutes- d'eau sont celles de Harapnraget, avec 235 000 CV puis. Kr<vngedeforsen. de la rivière de Indal, avec 200000 CV. Trollhaettan, avec 150000, et Porjus. avec 137 000 CV. TrolllMBttan est la plus importante des chutes aménagées, avec 171 000 C\ Porjus vient ensuite avec 9*000 CV. Harspranget. avec 87 000 CV. /Elvkarleby, avec Ta 000 et l'ntraverket, avec M 080 CV. La force totale des chutes d'eau actuellement aménagées en Suède est évaluée, par l'auteur, à. 1 7«t> 5M CV.

arlWes "tonSfeant tes révélations ée Panrfnl Con- sett sur la manière dont le commerce anglais favorisa durent la guerre le ravitaillement de l'Allemagne. Il est Inutile de relever la valeur du document qui vient d'être traduit. L'art de bouturer. 4* édition, revue et corrigée, par M. AD. Van dbn Heeim:, anoien horHculteur à Lille. Un vol. in-12 16x12 de 440 pages, Illustré de 102 gravures. Prix, broché, 12 francs franco 13 francs. Ce guide si complet dans l'art de bouturer comprend dans son ensemble l'étude théorique et pratique du bouturage, du marcottage, de la division des touffes, des plantes ligneuses et herbacées, utiles et d'ornement, de plein air et de serre. Le texte est complété par de nombreuses figures démonstratives.

l.i ation des Flttfs de combat, du in-16 oblong, relié toile souple. Franco 27 francs. La publication des Flottes de combat, du «omtnandaht de Bauxcotnrr, Interrompue en 191', vfpnt d'être reprise 'pour 11>25 avec le concours de l'état-major général de la marine. et ouvrage, jouissant d'une faveur croissante dans tous les dhvs maritimes de langue française, est devenu riùrvlliaire indispensable de l'officier, de l'Ingénieur et aussi de tous •ceux qui veulent se tenir au courant de la situation maritime internationale et des modifications apportées par [pç accord* de Washington. L-a clarté des dessins en deux routeurs, où la teinte bleu acte?, montrant nettement les parties protegées, remplace avantageusement les hachures habituelles l'heureuse disposition du texte en regard de chaque croquis, les treute planches donnant les photographias des meilleurs unités dos principales flottes, font de ce recu«il un document d'une valeur égale, sinon supérieure. aux publications étrangères de même nature. La Turquie, l'Allemagne et l'Europe, depitis le traité de Berlin jusqu'à fa guerre tnou(torfe, par le général M. Mocktar pacha, anden ambassadeur de Turquie à Berlin. Un vol. In-8, avec un portrait. Prix net, 9 francs.

Revue de la presse économique

La détreue de nos routes

EUe est absolument lamentable Et Ici conséquences de cet état de choses sont très graves pour l'économie nationale.. De la « journée Industrielle »

Avant la guerre, la France s'enorgUf.illataùt, à juste titre, d'être le pays du monde possédant les plus belles routes. C'était là une situation bien ounnue de tous les touristes, et les Américains notamment s'extasiaient sur la perfection de notre réseau routier. Malheureusement, la tourmente de 1914-1913 est survenue et a eu les suites les plus graves pour un grand nombre de nos routes, qui ont été "objet d'un trafic intense. Sans parler de» dégâts considérables causes par les opérations militaires (bombardements, mines, tranchées, etc.), les routes voisines du front ont eu à subir une surcharge excessive du fait des transports de troupes, de munitions, de matériaux, des pièces lourdes d'artillerie. Les routes de l'intérieur, eHes aussi, n'ont pas eu un meilleur sort, bien au contraire. I En effet, si, sur le front, des équipes de canton- I niers militaires étaient chargées do l'entretien des chaussées, celles de l'intérieur n'avaient a leur disposition qu'un personnel extrêmement réduit pour leur réfection et pourtant, elles avaient à faire face à un trafic exceptionnel résultant des transports qu'exigeaient le ravi- tailtement des armées et le fonctionnement des camps d'instruction alliés et français.

Depuis la un des hostilités, l'usure de nos routea n'a faJt que s'acoentuer, et jusque présent il n'a point été encore possible de remédier d'une façon suffisante à cet état de choses, étant données les dépenses considérables qu'il faudrait \i engager pour cela.

Aujoud'hnl, le problème se pose avec une acuité toute particulière, car le délabrement <je notre réseau routier rebute le touriste et écarte 1 de «)s proviaces pittoresques un afflux de ri- chesse» auquel elles ont légitimement droit. It.

Le problème monétaire

en Grande-Bretagne

De M. Henri Pouyanne, dans la « Revue de Paris »

La question monétaire en elle-même n'a. a pas l'importance primordiale qu'on lui accorde généralement quand on parle des finances affaiblies des anciens belligérants, et, l'exemple de l'Angleterre est absolument typique ipour illus- ( trer cette idée c'est elle en Europe qui a supporté les plus lourdes charges dans les dé- I penses de guerre, co qui avait déséquilibré son budget et décuplé sa dette, dont une importante partie, environ un sixième, était llottante en 1920 elle avait, en outre, avec, un système monétaire profondément modilië depuis 1914, à assurer le fonctionnement d'un organisme bancaire extrêmement vaste et complexe, et elle j est arrivée à remettra tout cela en ordre, en st»- j bilbant sulûsaminent le coût de la vie et en faisant face à lou» ses engagements extérieurs et intérieurs, sans politique monétaire bien définie. Les conclusion» du Comité Cunliffe étaient très nettes et le gouvernement a affirmé qu'elles traçaient sa ligne de conduite, mais en fait, si l'en examine ce qui s'est passé depuis cinq ans, on constata qu'il n'y a pas eu de détlation toporiante. Dans la gestion des finances pu- bliques, au contraire, on volt un effort .constant, énergique, inlassable, pour augmenter les tecettes d'impôt, diminuer les dépenses, aménager (et faiblement réduire) la dette, et le crédit renaît, s'affirme, se consolide et permet la réa- lisation de ce paradoxe, faire face à tous 1m engagements issua de la guerre et ramener la monnaie presque ;'» sa valeur d'avant-guerre. N'eet-on pas alors en (troit de penser qu'il n'y a pas ;i proprement parler de problème moné- taire, mais seulemente un problème du crédit? Un bon crédit avec, un système bancaire souple et productif, tel est, autant que l'esprit humain peut embrasser la complexité des phénomènes 1 émonomiques actuels, la meilleure recette pour I retrouver dans la plus large mesure possible cette stabilité relative des prix et de la monnaie qui est aussi nécessaire au producteur qu'au consommateur.

L'imputation des impôts

sur les indemnités

pour dommages de guerre La loi du 17 avril 1919 conférait aux sinistrés le droit d'imputer sur le montant u'c leurs indemnités les sommes dont ils étaient débiteurs vis-à-vis de l'Etat. et notamment leurs impôts. La loi du 18 juillet 1923 a considérablement restreint la

La consommation française de produits du pétrole en 1924 (en tonnes)

.OIS Pétrole Lvm~pet Ejecte Huile! lubrifiantes Rétidus

Janvier 33100 48600 21700 9;6tt Février. 34100 63900 ^'i `300 13400 Mara 44300 100500 ~0900 13900 Avril Hf :00 M30' a) i00 11450 Mai 11650 49 900 16 500 9950 Juin 10700 82100 27550 14500 Juillet 13400 93 200 15400 14 800 Août, 20500 73050 18150 11700 Septembre 2t000 95400 22::50 15850 Octobre. 34700 69450 20500 13150 ~ovembre 28250 67C50 18400 12800 lk~embre 38950 72450 19900 14700 313150 871500 242650 155650

La guerre tnondfale na pas éliminé les soucis et les incertitudes internationales dans le domaïne toujours agité du Proche-Orient. Après en avoir recherché tas origines et en avoir suivi le développement. il faut découvrir les raisons pour lesquelles le traité de Sèvres a pu y mettre fln. Pourquoi la Turquie avait-elle lié sa cause à celte des adversaires de l'Entrnte ? y Pourquoi Constantinople a-t-elle été détrônée par Angora ? Pourquoi la Subifme Porte remplacée par une république ? Quel avenir est réservé à une Turquie évoluée et quel n)le jouera-t-elle comnie puissance méditerranéenne Et tant d'autres questions se posent à propos de cette étrange énigme transbalkanique que nous ont léguée les errements néfastes des Jeunes-Turcs et que, dans son livre, le général Moukhtar pacha éclaire avec autorité et à l'aide de doeumesfcs qui sont en partie den révélations. Officier énergique, l'auteur. qui était ministre de la Marine en 1910, commandait en Kit le IÏT* corps d'armée qui défendait les lignes de Tchatatdja. Ambassadeur à Berlin lors de la guerre mondiale, il était sceptique sur les fruits d'une alliance lurco-alleman<Je et préconisa plutôt une orientation vei'i la Russie. Son nouvel ouvrage, qu'il a a rédigé en française, ne peut manquer de faire autorité.

Paroissien romain (N» 5S5) contenant les ofBoes de tous les dimanches et des principales fêtes de Tannée en latîn et en français. Un vol. in-32 allongé (12 1/2X7) de 1008 pages sur papier indien. Edition de luxe impression en noir et îwuge avec encadrement rouge. Prix suivant reliures à partir <ie 20 francs (mouton noir, tranches dorée).

Offictxm ma/eri» hebdomadae et oetavne Paxlwe cnm can'u juxta ordinem Breviarii, missalis et pontifical» romani. Ad exemplar editiwtis typieae ooacjonatum et rythmicis sigiiis a .iolesniensibus mouacius diligenter ornatum. Un voL in-12 (1ÎX10 1/2) de 85S pages. Impression en noir et rouge avec 1 encadrement, sur papier mince. Forts carac-

portée de cette disposition première ea réduisant le nombre des créances du Trésor, dont les intéressés étaient autorisés à différer le payement ou à demander l'imputation sur tew» dommages de guerre. La loi du 31 décembre 1924 a encore aggravé les restrictions apportées en 1923. De M. Maurice Ckanonier, dans l' « Ex1-,)rtatellr Français »

Alors que le droit à l'imputation était acquis jusqu'ici à tous les sinistrés, quelle que fût l'importance de leur créance aur l'Etat, une loi nouvelle, celle du 31 décembre 1924, établit par son .article 54, une discrimination entre eax, Ce nouveau texte est ainsi conçu

Art. 5i. Le bénéfice des dispositions pré- 1 vues par l'article -Vft paragraphe 0, de la. loi du 17 avril 1*19 et l'artiole 6 de la loi du 18 juillet 1923, concernant l'Imputation dos 1 SmpC-te sur dommage» de guerre, est rtwn* aux sinistrés dont les dommages aooordés ou demandés et dûment totalisé», ne dépassent pfc» 10 000 francs eu perte subie,

Teutefois, tant que le contribuable sera créancier de l'Etat pour le» dommages subis par un immeuble, il conservera sans restriction, pour les seules contributions foncières afférentes suffit Immeuble, les droits que lui oonfèr* la législation actuelle.

Dans tous les cas. le bénéfice de l'imputation est subordonné à une demande éorite du sinistré fournissant toutes indication» utiles .pour id«ntifler la créance du sinistré sur laquelle l'imputation a été ou «wa demandée, ainsi que pour assurer l'applioation de diverses disposition» y compris caUes du présent article, concernant l'imputation des impôts sur dommages de guarre.

On aperçoit toute l'importance de la modiflcatiou appariée au régime en viguenr désormais, na pourront prétendre à l'imputation de leurs tapota que ceux des sinistrés dont la perte totale subie (compte non tenu des frais supplémentaires) n'excédera ,pas 10000 francs dès lors que ce chiffre sera dépassé, la compensation ne pourra être opposé* au Trésor, et ce n'est pour la contribution foncière des immeubles endommagés.

Par ailleurs, l'imputation n'est pas de droit et reste subordonnée à la production d'une demande écrite contenant les indications énumérées par le texte (rt-dessos visé.

I! y a lieu d'observer qu'en I'ab9ence de toute indication sur la date d'entrée en vigueur du nouveau régime, Cette date ne saurait être que celle de la .promulgation de la loi 1" jan- i vier 1925, d'o'i il suit que le maximum en perte subie peut bien <5*re opposé au sinistré qui a a demandé, postérieurement à ladite date, l'iniputaUon de ses impôts, mais non pas, selon nous, aux titulaires d'indemnités ou de droits à l'indemnité débiteurs d'imjpo'fc* arriérés dont l'imputation a été régulièrement opérée. Si cette i interprétation n'était pas appelée à prévaloir, la payement des impôts actuellement en suspens deviendrait exigible pour tous ceux des sinistrés dont les dommages accord*» ou demandés dépasseraient en perte subie la somme de 10 000 fr. Il est permis de croire que l'administration hésitera devant les conséquences d'une telle décision et qu'elle n'insistera pas pour le recouvrement dea sommes déjà imputées en conformité des textes antérieur» la loi du 31 décembre 1924.

Le port de Dantzig en 1924

Pendant toute l'année, le tohnage a été en forte demande et les taux de frets ee sont maintenus satisfaisants.

Il :i été importé, au cours de 1924, 597 995 tonnes de marchandises par voie de mer, contre 073 135 en If23 et i 233 630 en 1913. L'importation des coton» d'Amérique pour les centres textiles de la région de Lodz a presque complètement disparu. Les importations de harengs ont augmenté et ont atteint 60 0~C tonnes, ce qui classe Dantzig iparml les principaux centres distributeurs de ce produit. Les importations de nitrates, phosphates, engrais chimiques, ont également augmenté. Il y a eu d'importants arrivages du Chili et de Tunisie. L'exportation des bois est en progression, et pendant les dix premiers mois de 1921 Il a été embarqué 827 450 tonnes. contre 730 996 en 1923. L'exportation dea grains a été très aoUve )97 19-i tonnes. L'exportation de sucre par mer atteint 107 050 tonnes, réparties entre la France, l'Angleterre et la Hollande.

tères. BroeW, 20 francs çrix suivant reliures à partir de 25 francs (toile noire, tranche rouge:, Cet ouvrage, en parfaite conformité avec l'édition vaticane, comprend tous les offices du choeur pour la Semaine Sainte et l'octave de Pâques, de telle sorte que ce seul livre suffit au cierge pendant cette périocip liturgique. les renvois »ont réduits au stru-t minimum. Vêpres et Gomplies du samedi avant le dimanche des Rameaux y sont donnés. Tout le chant, mértv» w'ui des Préface?, des quatre Passions et de la Bénédiction des saintes Huiles, est revétu des signes rythmiques des Bénédictins de Solesmes. (Seules le« Mttltic* des quatre premiers jours de la Semaine Sainte, n'étant chantées nulle part. sont reproduites sans chant.) Deux Appendices pour les mémoires ooeurrentes et les tons communs terminent le volume.

l'J Monte Carmelo. Estudio historieo-critieo. Tradieiones y Listeria de la Santa. Montagna de la Virgea del Carmen y de la Orden Carnielitana. à la luz de 103 monumeûtos y documentes, par le H. P. Plorest DE l'EsPa.nIJÉSi's. Carme déchausse. 161 illustrations. Madrid, plaza de Espana. Apartado «035, IVih. Prix 15 pesetas, plus le port. C'est une belle étude historique, sérieuse, élégante, généralement bien informée sur le Carmel primitif le prophète Elle, les origines du iuonacuistB* l'école et les fils des prophètes le Carmel et ses pèlerins le Carmel et les croisades saint BerthoW, Aymerte, saint Brocard, saint Simon Stock, puis" le Caonel moderne et les Carmes aéchaussés, ie P. Prosper prenant psssession de la Saiote Montagne (xvu* siècle) Fr. JeanBaptiste de Saint-Alexis rodyssée à travers l'Europe de la statue de Notre-Dame du MontCarmel, appelée la Grande Miraculeuse {18301835) le Carmel et la grande guerre état actuel.

Anatole France est-M m* grand écrivain ? 7 par tient Johanket. t'n vol. in-16. Prix 4 francs. On doit la vérité aux morW comme

La publication ¡

ée l'Annuaire des téléphones ¡ Le président de l'Association nationale des abonnés au téléphone a reçu de M. le sotis-secrétaire d'Etat des P. T. T. la lettre ci-après

Moasieur le président,

Tous avez signalé les difficultés qu'entraine chaque année, pour la publication t de l'Annuaire officiel des téléphones, le voU tardif du budget et demandé qu'une réglementation nouvelle soit proposée au Parlement pour remédier à cette situation.

J'ai l'honneur de vous faire connaitre que l'administration n'a pas inauqué de se iréoccuper de cette question. Les dispositions suivantes ont été insérées dans le projet de loi portant ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1924, au titre du budget général et du budget spécial des dépenses recouvrables en exécution des traités de paix

« Art. 01. Le ministre chargé des postes, télégraphes et téléphones, est autorisé à engager, dès le 1* janvier de chaque année, les dépenses nécessaires pour la fourniture des Annuaires aux abonné:? au téléphone, pour l'année suivante, par anticipation sur les crédits qui seront alloués, à cet effet, au titre de l'exercice portant le millésime de cette dernière bnnée. »

Ciet artiole de loi a été- voté par la Chambre- des députés (/. 0. du 31 décfanbre 1924. Débats parlementaires, p. 4985) et sera prochainement soumis au Sénat.

Le vote définitif de ces dispositions permettrait, à l'administration d'assurer, à date fixa, la publication de l'Annuaire des téléphones.

Veuilles agréer, etc.

Si le Sénat vote ces dispositions nouvelles, la question de la parution de l'Annuaire à date fixe serait résolue.

Importation et exportations

le v*n«*es aMMM» IM^isas es 1924

Voici quelques chiffres concernant no» imporî tatlons et exportations de voitures «utomobUea pendant l'année 1924

Nous avons Importé, durant cette période, )4Si9 voitures automobile» d'une valeur de 10* 044 000 franco et pesant 17 A^O tonnes 9. Elle» proviennent des paya suivants Algérie, 13 Tunisie, 1 Etals-Unis, 12 832 Italie, 1 225 Espagne, 3 Union économique luxembourgeoise. 54; Maroc 3 Suisse, 74 Grand*| Bretagne, 27 autre* pays, 16.

En ce qui concerne les voitures automobiles lourdes, de commerce, d'agriculture et de roulage, nous avons importé 115 unités, d'une valeur de 880 000 francs et d'un poids de 352 tonnes 2. Ces 1 15 .unités proviennent de: Grande-Bretagne, 58 Algérie, 4 Union éoonwniqu*; bt-igoluxombourgeoise. 12 Espagne, 2 Etats-Unis, 2 Halte, fi Sulwe. f> autws pays, 25. Nos exportations ite voftnrm automobiles, pendant l'année 1924, «̃ «ont élevées i. 43 »34 unités, d'une valeur de i 368 172 000 francs» et pesant &1 580 tonnes 2.

Ces 43 934 unités se. répartissent de la façon suivante Suède, 82 Norvège., 2 GrandeBretagne, 7707 Allemagne. 4 391 Pays-Bas, 1019; U. E. belgo-luXembourgeoise, lG'i Sarre, i 398 Suisse. 2 589 Tehéoo-Slovaqute. S4 Italie, 427 Espagne, 0 301 Japon, 317 Ktats-L'ni», 106 Brésil, GG République Argentine, 18» Canada, 10 Algérie, 4 S09 Tunisie, 176 Maroc, 572 Sénégal, 131 Madagascar, 81 Indo-Chine française, 1 225 autres pays, 3 998.

Les exportations de voitures automobiles lourdes pour le commerce, l'agriculture et le roulage se sont élevées à 4 193 unités, d'une valeur de 144 610 000 franc» et pesant 10 331 t. 4. valeur de 144 610 000 francs et pesant 10 331 Ces 4 193 voitures automobile» ont été exportées dans les pays suivants Suède, 5 GrandeBretagne, 371 Allemagne. 290 Pays-Bas, 32 U. E. l>el«o-luxernbourgeoi»e, 633 Sarre, 383 Suisse, 754 TchéocSlovaquie, i. IUlle, 84 Espagne, 487 Japon, 7 Etats-L'nis, 70 Brésil, 4 S République Argentine, 31 OanaUa, 2 Algérie, 420 Tlunlâie, 5â Maroc, 87 Sénégal, 58 Madaga*car, 9 Indo-Cbine Iraay&lse, 50 autres pays, 372.

Il y a lieu de noter la faiblesee de nos importations (109 532 000 fr.) Par raPport à no» exportations qui dépassent 1 milliard et demi. En 1923, ces dernières se sont élevée» à 813 254 000 franc». Pendant l'année 1«14, elles ont atteint 1 M 2 78:: 000 francs, soit une augmentation de 85 c;<s.

ASSOCIATION DE NOTRE-DAME DE SALUT

Pour les oeuvres catholiques

des diocèses envahis

MarquUe de LonjvMlieM. Amiens. 20 Tr. MlMUIW'sfr--An-i£«f;»S7«»fr. M.

Total .°57 ^~9 tr. 90.

Pour cette souscription toujours »l uifenv», prlère d'envoyer !> •* offrandes i nos bureaux en s,; ïervaai mi ample «^ «J1* postaux parts, 166«, «u à l'Association de Nou-e-Dim»» de Salut, 4, avenue de Breteuil, mis, en employant le compte Part», Î85.2O.

aux vivants. Notre éminent collaborateur, Ren«: Jotiannet, en cette brochure, l'a dit et très bien à propos d'Anatole France. Nous donnons «a coiicluiMon. que nos lecteurs aimeront et qu'il a auparavant suratwwdananent. prouvée: Anatole France ? En politique, un aveugle, un hypocrite, un lâche. Anatole Krance En morale, un démolisseur, un impuissant, un sauvage. 'Anatole France ? En littérature, un bon essayiste mals de second ordre, un imitateur, mais sans gaieté.

L'indttstrte française pendant la guerre. par M. Arthur Fontaine, inspecteur général des mines. Un vol. in-8", xil-ôéi p<««s. Prix franco 42 francs. Ce volume présente une synthèse de notre activité Industrielle pendant les années 1914 U 19Ï0. Il embrasse sommairement tous les groupes industriels et fournit un récit rapide des événements jîponomiques, appuyé sur un très grand nombre de donnée» statistiques d d'observations. Sea chapitres passent «n revne le personne! et l'outitlag»général des industries françaises avant la guerre, l'importance inUuetrielle du territoire envahi la mobilisation, les appels successifs, le manque de inain-'d'œuvre et le moyen d'y purcr les variation* «tes forces motrices, des offeoUfs in.luBlriflto, «è* salaires, du ooûl de la vie. des prix de gros-, des bénéfices les variations en fros du commerce ext '-rieur. 11» décrivent l'acfivit»; indusirieile par région et dans une sérUî de monograjrfiies par groupe» industriels. O livret met en relief l'effort considérable fait par l'industrie française et les résultais tr<*s remarquables obtenus.

Les forces hydro-électriques pendant ta (Juerre, par M. Raoul Bi.anciiaru, professeur à l'Université de Grenoble. Un vol. in-ë\ V!î-128 pages. Franco 16 fr. 50. Publh: comme le volume précèdent par la Dotation Carnegie, ce livre » <pour but de montrer le développement des forces hydro-éleetriqiK s dans les Alpes*, les Pyrénées, le Massif Centrai. dans les basses moutagnes. De 419<K>0 kilo-

L'èleelrifiealion des chemins de fer en Allemagne

Au cours d'une réunion de l'Association des architectes et ingénieurs allemands tf Berlin, tes ran«ei$&ements suivants ont été fournis sur l'(l.lect.ri&ation des chemins d«i fer du Ofieieh.

L'étendue des lignes électrifiées atteint actuellement 600 kilomètres. C«et en Bavière <iue. grîk'e à l'abondance de l'énergie naturelle, les travaux d*électriflcatk>n sont le plus avancés. On eompte que les travaux seront terminés en février 1925 sur la section MunJcta-Garmisob des crédita sont prévu* pour rélectrificatioa de ki ligne Munich Rosenhaim -&ufsCein te» éludes pour rélectriika&ioa «te la ligt» Munkh-Ratisbonne sont. achevées, et l'on pense pouvoir commencer les travaux sur cette ligne, et sur oelle de Hall» à Magde-i bourg, dans le courant de 1926.

Enfin, on prévoit également, mais pou*1 un avenir plus éloigné, l'éleetriîication des lifmes Berlin-Munich par Probetz^lla et Berlin-Munich par Hof, et d'une lign« reliant, les sections d^jà électrilléas des réseaux saxon et silésien. Oes travaux ne pourront s'effecteur que très lentement, car ils sont subordonnés à la situation linanciàre de la Reichsbahn, qui Uéjj<*n4 t»lie-mt*me de l'activité économique d» l'Ain lernagne. 1

L'action de l'Union orine

de l'Afrique du Nord au Maroc La constitution, il y ;i trois nu)i$, de l'L'aK<a Ovine de l'Afrique du Nord, que préside M. Kugèna Mattion, présidant On Oomltr central d* lu laine avait attire1 l'attention des milieux textiles. Au moment où le problème Je notre ravitaillement en laines brutes devient tl préoc* cupant. la tentative que fait cette assooiatloa pour arriver à une meilleure utilisation de nos ressources nord-africaines bénéficie, en effet* d'une pressant*» acinaiiu-.

Cet essai Oe coordination des efforts a éii accueilli avec une égale satisfaction da l'aulr» côté de la Méditerranée. î-e maréchal Lyautey, notamment, en remerciant l'Union ovine d'avoir choisi le Maroc comme premier terrain de sou atlvit*, l'a vivement félieitA> de l'esprit rêa« liste» de ses projets, A l'occasion du récent passago à Habat de M. MioJie! Lallour, administrateur ittUtgué de la nouvelle association, lu maréchal vient lui renouveler 1 assu- rance de son appui, cl il a insisM sur l'iuiportance que preud la question de l'élavoga «.lu moutou dana les préoccupations du fir)tectAtrat. Ln programme d'action immédiate pu ètJK élaboré, Ki'ûert au concours de la direc- tion générale ,u> i'.uriculture et du s«r\ice 4a l'élevage: l'Union ovine de l'Afrique du NorJ en entreprend dés maintenant la mise en wuvne, qut sera rx/cutée progr'^tvoment ̃̃! en eollftboratlon constante avec lt:s services administratifs.

Les navires perdus on démolis

pendant le V trimestre 1924

Le J.loyd's Rugister publie la statistique dos pertes et des démolitions de navires pendant le 3* trimestre de 1PÏ4, pour le monde entier. Les navires .perdus ou condamna à la sulto d'événements de mer sont au nombre de 07, roor^entant une jauge brute totale de 09 570 tonneaux. Ils s*» décomposent en 49 vapeurs ou navires à moteurs de 58 089 tonneaux, et 18 voiliers de 11487 tonneaux.

D'autre part, les uémoliUung de navire!) ont porté sur 103 unités représentant 243 502 tonneaux, dont 87 vapeurs ponr 222 S68 tonneaux et 16 voiliers pour 21 134 tonneaux.

La flotte marchande mondiale a donc subi, pendant la période envisagée, une diminution totale de 170 navires représentant S13 078 touîicaux (136 vapeurs pour 280457 tonneaux et 34 voiliers pour 32 621 tonneaux).

Questions scolaires -et familiales La famille, l'Eglise et l'EUt dm» l'éducation, par le chanoine Duballet. 538 page*. Prix, G francs; port, 0 fr. 75.

Détente catholique contre défense laiqu». Discours prononcés au Sénat, par Gustave de Lamarzelle. In-12, 90 pages. Prix, O fr. 60; port, 0 fr. 30.

L'ecelt laïqu» contre la natkttt, d'après les documents direots, par Jean M'axe. In- écu, xxv-414 pages. Prix, 6 francs port, 0 tr. 75. La foi d«* enfants catholiques «t les iatlu publiques «m Franc*, ln-lz, 1Â0 pages. Prix, 1 fr. 20: port, 0 fr. 30.

Critique de l'idée de neutralité iooUir», par le chiin. Bernard Oaudeau. In-12, 24 page». Prix, 0 fr. 40: port, 0 fr. 05.

L'«aiti9aem«nt libre, sa aéce»i&i. Les périls qui le menacent., par le cferdinal Luçon. ïn-4S, 46 pages. Prix, 0 fr. 30; port, 0 fr. (H. Sauvons l'anianoe et la jeunaste fr»n«»i»e», par M«r Turluaz. ln-12, 12 pages. Prix, O fr. 30 port. 0 fr. 05.

Justice et égalité pour toute» le* école» devaut tout les budget», par Ch. Groussau. Prix, 0 fr. 50: port, 0 fr. or..

Les utilités nationale. de l'école libre, par Mgr Toucliet. ln-18, 32 pages. Prix, 0 Dr. 8»; port, 0 fr. 06.

Le muriage civil. Etude historique et critique, par René Leinaire. In-12, 364> page». Prte, 6 francs; port, 0 fr. 75.

La natalité et le» nusun, par A. Roguenant. In-12, S'tO pages. Prix, C franc*< port, 0 fr. W. La désolation du lover, par Mjir Ricard, ln-12, 45 page». Prix, 0 fr. 40; port, 0 fr. 05. BONNE PRESSE, J, RLE BAY/UU», PAJU3, 'VU*

watts en 15H4, les florcfts liydro-éleiettSguw» françaises ont passé à 130 000' en 1918. Mais cette «uvre encore incomplète réclame un aohévement.

La ri u le de saint Bmott. Nouvel!* traduction litMfraJe p»r U'.n Bén<5uU-ttns de Saint-Mlcli-I t de Karnborough. Un vol. lftxl'2 «le xv222 pages. Pranoo 9 fr. 50. TraAustion aussi littérale et <:x.aeti- quo «»ssible sur le texte lutin proposé par Iwm C. Butler. Une table analytique très détaillée (80 pages) complète la traduction.

La tliiizion dit Dragon (164*) (novembre 1916-janvier 11)19;, avec préface du général Buat, par le gémir*! Gaucher et le capitaine Laporte. Grand ln-8* de 204 pages avec "7 cartes dont 2 hors ti\\t« »;t 11 croquis. Franco 10 fr. 50. FornvV '-n novembre 1916, dissoute «:n janvier 1P1!», <-<4!<. division, qui n'a. eu qu'un chef, tir>* son noiu de ta conquête do la grotte du liragon ou Gttentin d*«t DariiMi In 25 juin 1V1T. La rrarule gu«r,: n montré l'irnport«nc« ù? la division <!&ng la bataiil!» unité complète un toutf» armes, i'Hh est !a véritabii unité de eornb.it aussi HUiviu-t-on avec intérêt, au jour le jour, la vie de la li»4" division. L'ouvragr- est honoré d'une prffare du regr»;M4 1\ g-néral Bua'. ohef dV-tnt-majur, qui qualifie cn% historique d'a-nvr^ ilo.unn-ntaire du prenueP ordre.

Poèmex ti.ir Vw,\ l Pm-iœro*T. ln-8*, SOA pages, ̃̃̃ M*u*jU d'^dition, 13, pi^ Qui poftm** sont plutôt u» jiDurn i- j. <•> futsitive», jin bon ouvrier du ryt'inn- .-t de la riine non* donne ses tmprossions d'tibs^rvateur de ia naturf (le fauciieur. ht rwmUy, rt'artisle .Oreut»-. Ecole hollandais»y <Jt> iiiontijin (le bal. l'idole Une fieaondc partie, intitulée in* Noél*. aveo comme WK-titres Le tuiruf et l'àne. La Vierge et l'Enfant, présente des morceaux d'unt inspi- lation plulôt puéiUï. >


ee que disent les journaux'

Au plafond

Encore 200 millions, et la circulation finonétaire atteint le plafond des 41 milliards. Ce plafond crevé, on ne saura plus emment abriter les finances française' cuiitre les pires intempéries. La Commission du Sénat s'est entretenue hier longuement au sujet de l'inflation avec le président du Conseil. Qu'y fut-il dit? Les bouches restent closes, car il y a toujours des procès et des révocations en l'afr dans <;e régime de liberté et de fraternité déi.iocratique. Le matin même, Gustave Téry avait lancé dans l' Œuvre », qui donne à certains jours des notes officieuses, un ballon d'essai il parlait d'élever le plafond de 10 milliards, sans demander s'il ne crevait pas le toit

Mais nous avons atteint le plafond. objecte M. Hâbineau.

Eh bien la hauteur du plafond a été ma! calculée il est trop bas et nous oblige à marcher courbés. Pour ne pas nous casser la tête, relevons le plafond à la mesure de notre taille. Le financier improvisé ajoutait qu' « il n'était pas besoin de chercher davantage pour résoudre tout le problème financier». Voilà qui est sommaire. C.-J. Gignoux {Journée Industrielle) met en garde contre cette tentation

ÎS'ous ne rééditerons pas les arguments classiques sur les périls qu'ils nous feraient courir en y eC'dant, si leur résolution faiblissait, ce qui, jusqu'il nouvel ordre, n'est pas en question. Nous sommes à une période critique la choisir pour une réglementation nouvelle de l'émission parait peu indiqué on ne la voit pas s'établir et fonctionner aisément dans l'atmosphère présente elle prêterait à coup sûr à des interprétations sceptiques, ce qui ne rendrait pas, comme il est nécessaire, cette atmosphère plui confiante au dedans et au dehors.

Au vrai, ce qui nous porte surtout vers le plafond, puisque plafond il y a, c'est la hausse constante des prix, qui nous menacera quelque joui-, pour user du jargon économique, d'un manque d'instruments çaonétaires. Le premier Un nos devoirs est donc de tvut faire pour ralentir cette hausse et « a fortiori » île ne rien faire pour l'accroître. On reqrettera une fols de plus que maintes mesures fisrales actuellement discutées tendent précisément à ce résultat, eu raison de l'augmentation constante qu'elles apportent aux charges du commerce et de l'industrie, c'est-à-dire, par vole de conséquence, aux prix de revient et au coût de la vie. En effet, le budget que l'on bâcle et que L ou boucle à coups de séances de nuit est vu monstre que le Sénat ne voudra pas accepter. L' « Avenir » donne d'intéresprécisions sur la conversation entre la Commission du Sénat et le président du Conseil

La Commission a été unanime à déplorer les conditions dans lesquelles le gouvernement laisse se poursuivre à la Chambre la discussion de la loi de finances.

« On nous pousse l'épée dans les reins pour quo le budget soit voté à la îur de mars, c'està-dire avec un seul nouveau douzième, nous déclara un membre de la Commission. Soit I Mais alors qu'on nous apporte un texte convenable. Au lieu de cela, on va nous présenter un monstre. La majorité qui soutient le gouvernement s" imagine -t-elle que nous allons bénévolement souscrire aux atteintes renouvelées et sysUmatiques qu'elle porte à notre législation, à notre Code civil ? Quelle erreur serait la vienne « Si cela continue, renchérit un autre commissaire, ii nous faudra supprimer d'un seul coup toute la dot de finances et reconstruira l'édifice. Dans ces conditions, où allons-nous? » Par ailleurs, l'industrie et le commerce de luxe sont poursuivis avec une véritable fureur. Les sens ayant quelque épargne tont rangés dans la catégorie des suspects, professions libérales sont désavantagées. Qu'en résultera-t-il ? Le chômage, l'évasion de$ capitaux et le mépris des ̃professions supérieures. De Pierre Véber [Gaulois)

Ce qu'il y a de plus grave, c'est que les impôt» nouveaux favoriaent l'évasion de larvint, qui s'en va en des pays d'où 11 ue reviendra plus, La matière imposable s'efwte, se disperse. Les citoyens qui orient « Cassecuu J » ne sont plus écoutés.

Conséquence plus igrave: les professions libérales ne nourrissent plus leur homme il s'ensuit qu'elles n'ont plus d'attrait.. Travailler uniquement pour le percepteur, c'est un esclavage auquel des esprits libres ne veulent plus Sa soumettre. On nous dit: <• Mais vous pourrez discuter avec les Commissions de contrôle! Alt le bon bttlet Ces Commissions ne sont pas renseignées sur la façcm dont s'exercent dtîs professions non classées elles seront animées d'un préjugé déliant; elles ergoteront sur des dépenses professlonne-llea qu'elles ne comprendront ni n'admettront.

11 n'y a pas à réoriraluer, nous sommes en pleine roue destructive. M. Renaudeîl nous dit « Je prends l'argent où il y en a 1 » Depuis longtemps fi n'y en a plus.

L'ombre du successeur

Après le discours dans les ruines de Magic-dty, M. Caillaux tfa plus fait de bruit. On annonce maintenant ta réunion de Lille, et U « Ere Nouvelle » tente de susciter l'enthousiasme. Pierre Audibert a découvert que c'est le peuple qui a replacé sur la scène les revenants

C'est le peuple qu'on a trompé, c'est le peuple qui prend sa revanche de vérité et de justice. Inutile d'ergoter. C'est devant lui que Joseph Caillaux est revenu. C'est lui qui a ouvert es bras au patriote impénitent qui a osé défendre la paix. C'est lui qui a porté le cadavre de Jaurès au Panthéon. C'est lui qui porte les survivants des prisons maudites à la tribune de la République. {Test lui, surtout lui, qui entend l'interrogatoire que M. Caillaux conduit à son tour. « Qu'avez-vous fait de la France » a-t-il crié jeudi dernier, et jusqu'au fond de la conscience française la poignante interrogation se prolonge, se répercute, en échos de sévérité. Le peuple! Maurice Rostand, Victor Margueritte, Victor Bach. Ferdinand Bvis~son. etc. Voilà une affirmation originale. André Liehtcnberger [Victoire) écrit qu'il ne faut s'étonner de rien en politique Clemenceau en est d'ailleurs la preuve 1 .T'écrivait dans ce journal. en 1919, au lendemain de la condamnation de M. Caillaux, les lignes suivantes Je sais bien que faute d'avoir pu mettre Caillaux la téta d'une France vaincue par la guerre, tous les maniaques de la défaite et de la dissociation rêveront de le remettre à la Mite d'une Franoe vaincue par la paix grûce à eux. »

Qunnd la guerre éclata, conscients de leur Incapacité à sauver le pays, les radicaux-

Vous êtes de mauvaise humeur parce que votre F peau est irritée.

lieu de vous ératter appliquez immédiatement Ita la Pommade Cadum ̃

socialistes durent céder le pouvoir à d'autres main». Dissipa le péril extérieur, ils reviennent à l'assaut pour reprendre l'œuvre de destruction interrompue par la catastrophe qui, durant quatre ans, galvanisa, les énergies. Et comme nulle besogne, fût-ce la plus vile, ne saurait se passer de chef, tntés Herriot et Palalevé, ce» pantins, voici que s'ûtfre Caillaux et qu'à l'envi, ils s'agenouillent devant l'homme du Rubicon. Et plus que leur pleutrerie peut-être, est révoltante celle que l'on dtecerne chez certains u amis de l'ordre ». Telle est, en ce moment, notre lassitude, tels chez certains possédants le besoin d'autorité, la terreur du communisme, que le dictateur au crâne chauve, l'ancien commensal de Bolo, trouve presque grâce à leurs yeux.

Les députés veilleurs de nuit Avec un enthousiasnte émouvant, les gens du cartel ont voté le double décime que, M. Herriot en tête, ils dénonçaient comme une iniquité au mois de mars 1924 et qu'ils jurèrent solennellement d'abolir s'ils triomphaient. Les farceurs 1 Et l'on se hâte Et l'on se hâte Ce n'est pas que le X'ïrieux soit grand Hier, dans la salle du premier bureau, une centaine d'élus assistaient à une séance de cinéma. Du « Rappel »

Tandis que, pour une fois, presque silencieux et sages, tant de députés se pressaient devant l'écran, la salle des séances étaient aux trois quarts vide. On pouvait croire à quelque machination diabolique de M. Vincant Aunol, promu tui-mêmo dictateur au budget. Divers articles furent votés. D'autres furent disjoints. Le plaisut (le navrant aussi), c'est que plus on discute et plus on improvise. A tout instant, la Commission, peu sûre d'elle, renonce à ses textes, les retouche, les ampute ou les complète. Le Sénat s'y reconnaîtra comnio il pourra, nul ne s'en soucie.

Personne n'ignore, d'ailleurs, que nombre de textes ne peuvent pas avoir l'agrément du Luxembourg. Qu'importe On les reverra, et, cette fois du moins, on pourra les accueillir comme de vieilles connaissances.

Cependant, les officieux font ressortir qu'il n'est demandé qu'un seul nouveau douzième provisoire. Toutefois, M. L.-O. Frossard, hier soir, confessait qu'il en faudrait bien deux, et cela suffisait a son optimisme.

Lu seul De qui se rnoque-t-on ?. Et, s'il en faut deux, pourquoi ne pas ies demander ensemble, comme il serait logique et honnête? t Impréparation, ineoJiéreucje, bluff, c'est beaucoup pour un début de législature. Et pourtant comment définir autrement le spectacle auquel nous assistons ?

Le « Quotidien » insère vertueusement en tête du journal, avant un article un peu leste de Seignobos, cette manchette L'opposition incriminait la lenteur du débat budgétaire. Aujourd'nui, eUe proteste que l'on va trop vite. Une opposition est de mauvaise foi lorsqu'elle blâme le pour et le oontre. On peut incriminer la lenteur des débats et la rapidité, le sans-gêne avec lequel on discute d'importantes questions greffées sur le budget. Mais la vertu du « Quotidien » n'est pas capable de très forts raisonnements. Dam le « Figaro », Henri Vonoven brosse un tableau de séance nocturne

A cette heure-là. nos députés votent, mais ils ne boivent pas. En ces séances de travail de nuit au'on cache certainement à M. Godart et à ses" inspecteurs ils parlent de leur place; la tribune demeure un meuble inutile et sans verre d'eau.

On reconnaît que la séance est d'après-dlner aux quelques smokings qui arrivent, vers 10 h. 1/2. On le devine aussi à une certaino nervosité générale les conversations particulières se tiennent à. voix plus haute (1 y a piua d'abandon cordial dans le dialogue, de fureur dans la dispute. Excitation du repas ? Que non pa* 1 L'excitstion est dvordnp sportif. On messent le plaisir de doubler de résistan«e phytique l'effoit intellectuel, La lutte parlementaire s'achèvera en match d'insomnie, et majorité et minorité slanimont eu se promettant i ils ne noue auront pas. Nous serons là jusqu'au bout, et un peu là. » Vers 1 h. 1/2. îa. moitié des honorables se défile «peu ù peu, sans avoir l'air de rien. Des veilleurs de nuit gardent les boites. A l'aube, il n'y guère plus de monde qu'aux séances du matin.

MORTS D'HIER

M. Georges Chaulet, ancien député ded Landes. Le oomte Henri de rUancey. décédé subitement à Paris-Plage (Pas-de-Calais).

FIANÇAILLES

Oa recommande aux prières les fiançailles de Mlle Marie Potier de la Houssaye avec le comte Pierre de Ltunbflly, lieutenànti d'artillerie, a Paris.

La tempête

Sur ï'ociia éiehûaé

da nombreux navires sont en péril L'océan est démonté. A Cherbourg, ia division navale du Nord a £té assaillie par de gros grains. Des steamers et de nombreux voiliers s'abritent en rade. Dans tous les ports, des s S. 0. S. sont captés. Cherbourg signaie le vapeur japonais Fudiskumaru à la cote, sou3 Vigo (Espagne). Le steamer italien Citta-dbElena a demandé du secours à 120 milles au sud-ouest d'Ouessant. Deux vapeurs britanniques ot le Tourbillon, de Saint-Nazaire, sont partis à son aide. Le vapeur grec Pelagia et un autre navire, dont le nom est inconnu, sont également en détresse sur la ligne d'Ouessant. A Lorient, les services de la rade ont dû être Interrompus.

Le baromètre est tombé à 734 *%>. C'est la tempête dans toute sa violence.

Le sémaphore de Gavres, près de Lorient, signale qu'il a vu un bateau, la Petite-Jeanne, enavlrer, mais qu'il n'y a pas eu d'accident de personne.

Da cuUinteur est emporté pu U mer arte t«u ittehge

De Brest, on signale que la mer est si mauvaise que l'on n'a pas encore pu aborder à l'Ile de Sein. On est sans nouvelks de Molène et d'Ouessant. A Morgat, la terrasse d'un hôtel a été démolie. A Camaret et dans presque tous les ports, on signale d'importants dégâts. Un cultivateur du hameau d'Argenton, près da landunvez. M. François Magueur, 60 ans. a été projeté à la mer avec l'attelage qu'il conduisait et englouti sans qu'on pût lui porter secours.

Dans tes Vosges

Une violente tempête s'est élevée dans la région des Vosges. A Epinal. de gros arbres ont été déracinés en pleine ville.

Sar tes côtes aughises

Les services maritimes de Flushing à Folkestono ont subi des retards Importants. Le paquebot Knoatline a subi des avaries au cours de Ha traversée de Boulogne à Polkestone et a été dirigé sur Douvres, ne pouvant débarquer ses passagers à Folkestone.

Un vapeur hollandais so rendant à Southanupton s'est éohoué à Spithead. Il a été renfloué plus t-trd.

Un village des Corsouailles a particulièrement souffert. La force des vagues, brisant la jetée, a entratné des maisons et inondé des jardins et les habitants ont dû quitter leurs habitations.

A Bournomouth, une grande partie de la falaise s'est effondrée.

L'écrotlemeat fta mur

fût Ses morts et des blessés

Sur les chantiers druKte usine en construction sur la route de Lunéville, à la sortie de Sar-

rebourg, un grand mur de oincj mètres de hauteur ireet écroulé jeudi vers heures de l'aprèsmidi sous une rafale de v«H. De nombreux ouvriers qui travaillaient à. côté ont été ensevelis. Des secours furent aussitôt organisés par la compagnie de pompiers et les chasseurs de la garnison. Peu à peu, les sauveteurs retirèrent les victimes des déoombres. Toutes les autorités locales s'étaient transportées sur les lieux, A 8 heures, sept cadavres avaient été tt*Mport6s à la Mbrgue. Ils n'ont pu être irttntlflfa. Quinze blessés ont été hospitalisés ils sont dans un état grave.

La fin tragique

des sauveteurs de La Rochelle

Nous avons dit jeudi que cinq marins de l'équipage du canot de sauvetage de La.Rochelle. qui se portai», au secours de l'équipage du Cristina-Rueda, échoué sur la cota Sud de l'île' de Ré ont péri au cours de oette héroïque tentative.

Voici des détails sur cette catastrophe que nous envoie notre correspondant de SaintMartin-de-Ré

Le canot de sauvetage de La Rochelle, monté par huit hommes, a chaviré quelques centaines do mètres du navire naufragé, sous les veux terrines des malheureux qui sont encore su* l'épave du CristUia-Rueda, soit cinq hommes. Ce canot, dit indhavfrable, ne s'est malheureusement pas redressé. Pendant que cinq vtotimes, parmi les sauveteurs, disparaissaient sous les flots tourmentés, trois hommes, dont le patron, réussirent à s'agripper i la quille et durent tenir ainsi désespérément pendant deux heures. Le vent et la mer poussant l'épave du canot sauveteur, la quille en l'air, à la cote, ce fut à grand'peine, et grâce à des dévouements auxquels il convient de rendre hommage, que oes malheureux ont été ramenés, épuisés, au rivage. Ce sont: le patron Le rféoho, las matelots Tonnerre et Gadoret, des Sablas. Le canot avait été armé « en fortune ». Les victimes de ce courageux acte de dévouement «ont les marins Tabourin, souspatron, et Jaeger, mécanicien du canot, de La RooJjelle, et trois volontaires, comme Cadoret: Louis Le Pen, 38 ans, de Port-Louis; .loaohim Huel, 3? ans, de Kerbel, ces deux derniers matelots à bord du dundee Gloire-à-Dieu, et Jules Barbau, 25 ans, des Sables.

Trois des cadavres ont été retrouvés. Le? obsèques auront probablement lieu lundi, aux frais de la ville de La Rochelle.

Cinq naufragés attendent toujours sur le Cristina-Hueda depuis deux jours. On s'étonne que le centre maritime de secours de Rochefort ne soit pas intervenu pour leur porter aide.

ACCIDENTS D'AVIATION

L'aviateur Rousserail, qui lançait des prospectus pour un établissement forain, à Montde-Marsan, a fait une chute mortelle sur le terrain de football de cette ville.

Il se trouvait à une hauteur do 000 mètres lorsqu'en amorçant un looping, l'aiie gawehe de l'appareil s'est détachée et l'avion est venu s'écraser sur le sol. th était le fils d'un rédacteur du Petit Marseillais et le frère d'un rédacteur du SoleU du Midi. Il laisse une veuve et deux enfants.

deux aviateurs qui se trouvaient à bord de l'avion qui s'est écrasé sur sol à La CelleSaint-Avant, sont le caporal 'pilote Baureillas et l'observateur Onfroy, du 31* d'aviation de Tours. Leur état n'est pas aussi grava que les premiers renseignements le faisaient supposer.

On est sans nouvelles

de Lemaître et Arrachard

Les avi«ns du groupe de Colorob-Béchar à la recherche des disparus

L'/i'c/w d'Oran public une information d'après laquelle aucune nouvelle n'a encore été reçue de Colomb-Béchar au sujet des aviateurs Arraebard et Lemaître, qui ont quitté Tombouotou le 20 février.

Les avions du 2* groupe d'Afrique, détachés à Colomb-Béchar, ont reçu mission d'aller quérir de» renseignements. Us ont dû arriver à Adrar le 25 février et patrouiller aux envirrns dt ce centre. S'ils n'ont pu recueillir là uueuae iiifermatiun, il» ae rendront Jusqu'à Ouallen. où leur arrivée est prévue pour le T, février, Ils effectueront, s'il va a lieu, des reconnaissances dans un rayon de 300 kilomètres autour de ce poste.

il convient enfin de noter que la tempête de vent, qui sévit sur la côte algérienne depuis plusieurs jours, se fait sentir également dan» les régions sahariennes, ce qui gène considérablement l'emploi des moyens de communications qu'on y utilise normalement.

!/M4M!8M Tour de Pise s'acca~~ae mais i?e8t pas menaçante

Des bruits inquiétants ont été répandus sur le danger d'une chute possible de la Tour penahée de Pise. La Tribuna publie à ce sujet les renseignements suivants

« Une Commission spéciale a étudié la question constatant qu'une inoliuaison à peine sensible s'est réellement vérillée qui no cause cependant aucun danger immédiat. La Commission est d'avis que cette inclinaison augmentant au eours des siècles est due à des conditions du sous-sol, notamment aux égouts qu'il faudra examiner et surveiller constamment. »

La fermeture des pharmacies le dimanche

Après le jugement dont nous avons donné le ̃verdict jeudi, une délégation du Syndicat patronal des pharmaciens et du Syndicat général des préparateurs en pharmacie se sont rendus au ministère du Travail et ont annoncé à M. Justin Godart que la il* Chambre du tribunal correctionnel de la Seine venait de débouter ces deux organisations des actions en dommages-Intérêts qu'elles avaient intentées aux pharmaciens ayant ouvert leur officine le dimanche, contrairement à l'arrêt préfectoral du 5 septembre 1924. Les délégués ont ajouté que leurs organisations avaient l'Intention, de se pourvoir en cassation contre ce jugement. M. Justin Godart a déclaré aux délégués que le jugement du tribunal correctionnel de la Seine, qui est d'ailleurs en contradiction avec des décisions émanant d'autres tribunaux, ne saurait faire jurisprudence. Tant que la Cour suprême n'aura pas tranché souverainement la question, il continuera à faire dresser prooèsverbal aux pharmaciens qui ne respecteraient pas l'arrOké préfectoral.

LES CONGRÈS

Le Congrès international des cheminote aura lieu à Belllnzona (Tessin) dans la deuxième quinzaine du mois de mai 1925, probablement le 29 ou le 30 mal. D'importantes questions syndicales sont à l'ordre du jour.

Un nouveau régime

peur la carte au étrangers Sur la proposition de M. Chiappe, directeur de la Sûreté générale, M. Chautemps, ministre de l'Intérieur, a pris récemment un décret qui régie ainsi le régime des cartes pour les étrangers

1* Pour les travailleurs étrangers entrant en France, la carte d'identité, au lieu d'être délivrée comme autrefois par les commissaires spéciaux des frontières, dans des conditions qui n'offraient pas toutes les garanties désirables. ne serait plus accordée désormais par les préfets, qu'après enquête approfondie sur l'identité et la moralité des intéressés.

2* Les touristes qui désirent séjourner plus de quinze jours sur notre territoire devraient faire leur demande dans les quarante-huit heures, mais des faciîrtés toutes spéciales sont

prévues afin de leur éviter tout «KraaguMBt personnel et toute perte de temps.

Des Instructions viennent d'être envoyées aux préfets pour qu'elles soient mises en vigueur à partir du i** mars.

D'autre part, M. Oiauir..isi le ministre d«8 Finances de propu-,w..ti!- budgétaires tendant à la créution d'un corps spécial d'inspecteurs qui seraient repartis entre les départements les plus chargés en population étrangère.

Chronique

r parisienne

Paris it sa bulian en cinq commuais? M.V. Le Corbeiljer, Joseph Barthélémy et plusieurs autres députés ont déposé une proposition de loi tendant à constituibr Paris et sa banlieue en cinq communes.

La proposition dont il s'agit a notamment pour but de grouper à Paris les Intérêts communs. Les cinq communes seraient ainsi composées

1° Paris-Centre qui comprend les onze premiers arrondissements en quoi consiste en réa- iité la. capitile. C'est l'Elysée, la Chambre, le Sénat, les ministères, l'Université, les Ecoles, la Bourse les journaux, l'Opéra, les théâtres en un mot le Paris historique.

Paris-Ouest comprenant le 16* et te 17#, Boulogne-sur-Seine, CS'euiily-sur-Seine, Leval- lois, Qichy.

3° Paris-Nord qui groupa le 18" et le i&, SaiatOuen, la partie Sud de Saint-Denis, Aubervilliers, Pantin, Le Pré-Saint-Uervais.

4« Paris-Est groupant le 12« et le 20*, Les LilaB, une partie de Montreuil, Vincennes, BaiutMandé. Cliarenton.

6» Paris-Sud comprenant le 13», le 14* et le 15*, Ivry, Kremlin-Bioêtre, Montrouge, Malakoff, Vanves et Les Moulineaux.

Ces cinq communes éliraient leurs Conseils municipaux, lesquels éliraient à leur tour leurs maires et adjoints, comme à Lyon et à Mar-

seille, l'Etat gardant, bif-u entendu, ta police et

le Conseil général de la Seine conservant ses attributions.

Il coicnri ri» piicinit

Le jury du concours ouvert en vue de la construction d'établissements balnéaires, après avoir pris connaissance du rapport de sa soueCommission technique et. procédé à l'ouverture des soumissions, a accorde des primes à divers projets.

L'exposition de ces projets sera ouverte au publio, à l'Hôtel do Ville, à partir d'aujourd'hui.

Création ̃'̃̃̃ eité-jardla

La Ville de Paris va faire édifier dans le XIX" arrondissement, rue David-d'Angers, un nouveau groupe d'habitations à bon marché qui aura le caractère d'une véritable cité-jardin. Les bâtiments, au lieu de comporter six et mâme sept étages, comme dans les autres groupes, n'en auront que trois. Tous seront entourfs de jardins. Le groupe comprendra 141 logements. L'un des huit bâtiments ne comportant que des loyers normaux sera entièrement ftffeeté à des ateliers d'artistes avec logements.

Bulletin de l'Office aatUaal ̃étéoroioiifM Situation générale le 27 février à 7 hsuni. Le cyclone d'Irlande s'est comblé sur place + 20 ̃ ValenclH, + 5 °Ha Bretagne, + 0 Ecosse. La baisse est de 3 Angleterre (789). 8 '%̃ Allemagne, 6 ̃ ProveneeSud, Scandinavie-Sud, Espagne». La hausse continue Islande, + 7 ̃%>. A Paris 741, maximum

707 Laponie.

Les vents sont forts et très forts de Ouest, Sud-Ouest Manche et Ooéan forts Nord-Ouest Bretagne (ailes 6t calmes Méditerranée. Les mnxima de la ve,flle ont été do + 12 a Paris. Bourges, + 13 Toulouse, Montpellier, -J- 15 Clermont, Marseille, + 11 Perpignan, + il Argentan, Nantes, + 10 Strasbourg, Orléans, + « Limoges, Lyon, Cherbourg, + 8 Dtjon. Meta, Nuney.

Minima de + 5 à Paris, Beauvafe*, Orléans, Limoges, Toulouse, Perpignan, Nantes, Clwmont, + G Oierbourg. Lyon. Bordeaux, Montpellier, + S Marseille, + 4 Chartres, Argentan, t)i>jon. Metz, Strasbourg, 4- 3 Nancy. Pluies des 24 heures a 7 heures, le 27 4 .'mi Paris, Argentan, 5 Le Havre. 6 Beauvais, 8 Bortîeaux 9 Metz, Orléans, 12 Cherbourg, 14 Calais, 15 Limoges, 19 Toulouse, 3 Dljoo, îtancy, t Lyon, i Marseille, CleraBMit.

Ce matia, pluies ou ondées en toutes régions, sauf Nord et Est.

Le minimum de la nuit, à Paris, sera S. Probabilités pour la journée du 28 févri«r. Région parisienne vent Sud-Ouest. Ouest faible ou modéré plus fraie, rosée. Bclaireies et ondées.

Mime temps dans toute la Franco.

Samedi 28 février, 59* Jour de 1'année.

Durée du jour 12 fi. t.

Soleil. Lever 9 a. 87. Gouctar 17 h. 30. Lune. Lever 9 h. 87. Coucher h. 47. 0* jour de la lune.

Des malfaiteurs dans une église On signale de Tourooing que l'âgiise SainteAnne a été cambriolée. ItoIs calices et deux ciboires d'argent ont été voies. Le tabernacle a été profané.

On arreto un receleur qui tentait de négocier 150000 frenos de titres Dans l'après-midi de jeudii, un individu, élégamment vêtu, se présentait dans une banque du centre de Paris et demandait à négocier des titres de rente du Crédit National. Il en possédait beaucoup, pour près de 150 000 francs et, son allure embarrassée ayant donné l'éveil aux employés de la banque, on le pria de repasser uiî peu plue tard.

Quand le vendeur revint, une demi-heure après, un tnspecteur de la police judiciaire, maodé d'urgence, se trouvait au «uichet. Invité à fournir des explications quant à la provenance des titres, l'homme se troublu, puis déolara n'être qu'un intermédiaire mandaté par le détenteur des titres pour les liquider.

PETITES ANNONCES

La ligne est de 36 â 3S lettres. minimum i lignes. Voir Im TARIF mn Htm do» ruÊtriquma. D l'ait teeepli ai initiales, si poitt restante. On ne Justice pas les Intentons parues en petites annonces. Le n- justificatif 0 fr. 20 par exemplaire. Prière de joindre à toule demande d1 insertion ̃on montant en mandat ou bon de poste et d'adresser la correspondance relative aux PETITES ANNONCES directement an ••rrlce fa Publicité, 17, ru» Jean -Goujon, HB-

OFFRES D'EMPLOIS (3 francs la ligne) J a Maison de la Bonne Presse demande des apprenLjtl*s de 13 i 17 ans. Jeunea niles, pour le brochera et PeipédlUon des Journaux et revues. Etre présentée par ses parents, «0, cours AlLert-1«, Parts-VtIis On demande apprentis photograveurs gagnant de suite. S'adr. le matin, 17, r. Jean-Goujon, Parb. On demande cuisinières, fem. de ctHUcbre, bonnes a tout taire avec excellentes références. Œuvre Notre-Dame, 52. rue de FArtore-Sec, Parts. Ûa demande pour les Ardennes bonne a tout faire sachant un peu cutsine et femme chambre, bonne enfïRU. Ecrire 4165, Paru, 17, rue Jean-Goujon.

Conduit au commissariat, il avoua ttre le receleur des valeurs, à lui eonilée» par un ami de rencontre,

Fouillé, le receleur, i.n nommé Georges Méniel. 3i ans. titulaire de plusieurs oontsamnations. fut trouvé en possession d'autres valeurs. qu'il se proposait de négocier également. Les méfaits des bandits polonais Le Parquet de Reims, eu possession du dossier complet sur les crimes commis à Reims et dans la région par les bandits polonais, a lancé des mandats d'arrêt <>ontr* JaMowski Boit»*Uu, 36 ans Stanik Lauislas. dit Suehek. 2o an= Rozda Ludwich, dit Lrboniak, 25 uns >"ajwowski Jean, 30 ans François Saurei, 30 an«, et Kotecki gtephan, 30 ans.

Ces malfaiteurs sont réclamés déjà par einq Parquets, ceux d'Evroux, de Versailles, de Meaux, de Pontoise et de Tonnerre pour assassinats, meurtres et cambriolages.

Majoration de dommages de guerre l'ne information est ouverte par 1<> Parquet de Nancy contre un marchand de mus en gros de Brley, qui. resté dans cette ville pendant l'occupation allemande, gagna une petite fortune. Il prétendit cependant avoir souffert des dommages dont il réclama le remboursement, mais qu'il majora considérablement. Les dossiers ne furent point soumis à l'approbation des Commissions.

La justice prt-1"- -1 des complicités ont favorisé, dans i.ition, les coupables projets du mar:. vins. Celui-ci aurait ainsi réalisé des gain» s devant à environ i mil- lion.

Mort sur la route

On signale de Orosville (Manche), la mort accidentelle de M. Devergez. Le défunt, parti pour Les Pieux samedi après-midi, ne rentra pas le soir. 11 fut trouvé dimanche matin sans vie par des parents et des voisins qui étaient allés à sa recherche. La mort est attribuée à une congestion occasionnée par le froid. Le chine « Charlemagna »

abattu par le vent

Ce magnifique dune de la forêt de Fontainebleau vient d'Olre renversé, par grand veut, dans les sentiers de la promenade du MonVtjgsy.

C'était le plus vieil art>r<» do la forêt. On lui attribuait de 4ôO à 500 ans <•; il mesurait près de 7 mètres do «areonférenoe à la base. A son étrange silhouette la carte postale avait fait une popularité.

11 reste, heiirauseinent, la forût do Footai*nebleau un certain pombrn de chênes juultïeentenaires, parmi lesquels li « Henri-IV » et le <• Sully », le « Gaulois ̃>, la « Roland » et le « Ruysdaël ».

T. S. F.

STATION RADIOTEt£PlIOSIQUE DE L'JECOLE SWKRIKl'RE DES POSTES ET TELEGRAPHES (longueur d'onde 4Dâ mùu-es;. Programme du samedi 28 février

A 20 h. 30, ciuxMc Utl4rairu « Les wag-ons (M rumeurs >. par MM. Bleoatoclc et Curnonsky, auteurs ùe t'ouvrwe.

Si heures, ijuatrldnie s&tnee de radio rosillque. EMISSIONS « RADIO-PARIS DE LA COMPAGNIE FRANÇAISE DE RADIOPHONJÇ (AUditorlUM de Paris Poste de Ciictoy. l-ougneur <foad« 1 780 mètres). Prograinmo du samedi 28 février

A 12 h. 30, radio-eonoert par l'orchestre tzigane « HUIlo-Parls » Spana, marche espagnole (Zurnuli;. L auhf xur le penléwjiw (A. Wbrmscr;. La galipette (Kourttraln). Pastorale (L, Wurraser-Zurflu.h). t.ègenite, violon tWieniitWtlcl). La triboMaise (P. Fosse). Jîlemel touuenir iKfceo,. Marquisette (H. Mouton). Valse Caprice.

violoncelle (Buetzka). Au jardin qui « endort

(0. Aatressei. Viens! sérénade (J- de Smeufcy). Sérénade violon (Drla). La t#te de grandpère (OrsndjeanS. Prorwnade champêtre (J. Beruard). 1 u *:h'ti*c à p'trtrurs, violniieolle (Ohanu1iiMk). UtirvUilta (Watlkir cl I.ampers). A 10 li. 45, radlo-çotKert Ie>i.. aallile J.a Fratwlte-Comté Fragment d< ̃ (Kmlle Hau-z). Poème (V. Hutro). Le vUlage, poésie*. (Cd..Nodier). Pernette nkllle (iian.-oa rrsM-wniUH.te). Hymne «t la raison, chant (Rouget do risle>. Rêverie, violon (R*©u! Ordinaire). Vite- page sur let Frmeti-rcimtote (U. C'Hiyba). La ctuauon de* ymm clou, cliant. Les Franc»Comtois (Aimé de Loy). Atuc filles de mOn nays, poésies <> Bataille). Intermezzo, flûte (Kinlle IUtei). Lointains souvenir», poésies (Cli. Graudroqugin). Meni Rtioul Ordinaire). />̃>* trois ftii i.mllo Vulilcnnoz). ferme comtois- nonler). Le mé-

nétrier (Au vaijH mitai) î.Mli.v u'OIIone).

A 'JO n. i' radio -concert Ue fila.

AVIATION

Nouvelles lignes aériennes

Ou annonce da Berlin pour le mois d'avril la mise en service île c 15 liirnes aériennes, notamment celles (le Berlin ù Londres, de Genève à iluiucli, de Vienne à Sudupeal et de Kœnlg&bers & Muatou. Croisière «émnne

Deux avions partis da Hanoi pour survoler, pen'lant plusieurs semaines, toqtes les rtglons du Laos, sont rontrés a leur base, kur mission terminée. L'un d'eux a ramené M. Bosc, résident superk<ur du Laos.

FOOTBALL.RUGBY

Le match France-Pays de Galles

Saint Ji aura lieu, 4 CanJ.ilT, le matcJU «oiujii

France-Pays de Galle?.

D«ml-llnaie du tiiaBUiiomjaLJttM||». A Tou-

louse en M.'iiu-niuUe au «HHWHHiat Franco inilitaire de rugby, le ï« aéTwSî*. de Toulouse, a battu S" d°av:alion, de Dijon, par 49 points à 0. FOOTBALL-ASSOCIATION

La Coupe de France

Di/nanclte auront lieu. lea quarts de flnuie de la Coupe. L»» niatehes sont alDil comfxjséa et auron* lieu aux endroit» suivant»:

A Paris, au Stade Berg-uyrc, Stade Français contre F.C. Rouen.

A Amlani, C.A.S. Généraux contre A.F. GareoneCokjiBfee.s.

A Lyon, Olympique contre Olympique de Marseille.

a Marseille, F* c. Cette contre Amlen» A.C. CYCLISME

Le* grande* lignes du prochain Tour 4e France Depuis la saison dernière, 11 était eaj*ndu que la grande épreuve d© l'Auto changerait de physto-

AVIS IMPORTAIT ÏÏZ^I^ sous un numéro d'ordre, le* a iresses ne sool Jamais communiquées et aucun renselgiK'ioent particulier ce peut èlre fourni à leur sujet; le service de I Publicité se borne uniquement a fatrp parvenir (es correspondances aux iul«re«s*s. Adranw une demande «IIMiiMt* poar ohaqiM numéro on joignant un tlmbr* d* O fr. M pour fp«l* de réaxpéditioa.

On dem. pour Fontainebleau mén. raJet Jardinier, culslaière. RM. Ecr. 4134. Pmrtj. ». r. f.-GouJoii.

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Bonitfi. Ce que tous pi ̃: ii'*tre <UHj cislirmeru J^idé. La -i!>*i-a désol** nwii suivant !a formulé a 'prn d'ëquipa d'avant-ruerrs, alors que depuis la tourmente, i'tn* dividu&utt régnait aw tous s. încoBvéaisnis <»« ràg-ifruer.r ense»£ivea}«!tt •*¥ère.

Lo nombre de» «unes Mt «mmenté et sa voit porte de à 18, ceci "réduijMM beureasemont Ht distance do cruelques-iHx's. »our «mm tan* la calendriar «a .«* ux4t4 cmnme suit t

M Ma MrU-I* Htm*.

•?3 juin l.e Havre-Ctiertjounf.

̃ r bourg-Brest.

Vanues.

>-Ltâ Sable,

iuii.: L; .^ablesi-Boîfli'cu.x.

il* juin Bordvaux-Ba.vonn*

1" juillet Bayonnp-LurJiOii.

3 iamm: Ltietoen>P«rp«ffoati.

4 intUm. PUrptaraM^Nlma*.

5 Juillet Mmes-Toulon.

7 juillet Toulon-Nice.

9 WttM: Ntce~MtMM.

li Juillet Rrtançon-Evlan {ou Tftononï.

i3 juillet EYian (ou Thononî-Mulnouse. A 15 Jullttrt MtiltMKàe-ï&tZ.

17 juillet Mete-r>uiikerfiU<\

19 juillet Duokercriii'.Pari*.

Ije parcours tMai roini>rcnd 5 *S7 Jclloinéters.. CROSS-CO0NTRY

Le 31* c National » de Crosi-Country Le cûampionnat de r">> i«- de oro&s-anmtry. «ul se courra dinmm inradrorae de Majï sinisLafiliif un-ua enneit pannt ie*

¡,)" ~[n~u~f" C/'ê(' en 1M, H

̃» l'éclip.- e> a<> gu«rr« ta u icHies li bi >uîu aucoounuai% ctï*ji:i' ̃ i..

La ̃:•̃̃̃; iptfTcluiis farnio l'arautair» ia- disculai .»• rite course depuis Lu début, «il» est doute du riutliftng* Moaigomety pour U pogmn iioo dtwttsi les taupes réputé»» t'emfMiaiièmfc souvent»* fols, farouchement.

£e gérant F. lf£RV*GAUi.r.

Uop, Faim, ïwqn-Vral', i t-t 5, ru*> .ivjrC, pari», »V

1

Qui d'une mauvaise grippe a été affligé,

La cure des Pilules Pink ne doit pas négliger.

Même bénigne, la grippe laisse toujours après elle une intoxication qui se manifeste par- les troubles nerveux, les douleurs de reins, lea douleurs dans les membres, une sensation da faiblesse.

Les Pilules Pink combattent et dissipent cett« intoxication en apportant à l'organisme un sang plus riche, plus pur, plus vigoureux. Et par la puissante notion tonique qu'elles «wreenU en outre, sur les nerfs, elle% apaisent Je^ troubles nerveux.

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