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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1924-11-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 22 novembre 1924

Description : 1924/11/22 (Numéro 12790).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k262009s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Dimanche 23 novembre. St CLEMENT

Paris, le 21 novembre 192-i.

La journée L'émouvant et vibrant discours prononcé par S. Em. le cardinal Charost au Congrès du Nord, jeudi, a été l'occasion d'une véritable ovation. C'est la scène du Congrès de la « Croix à Montmartre qui s'est renouvelée en s'amplifiant encore.

Le débat sur l'amnistie s'est terminé au Sénat par un vote d'ensemble qui a recueilli 199 voix sur 263 votants. U y a eu 45 abstentions. Le projet devra retourner devant la Chambre.

Il est à craindre que le prix du pain ne soit porté prochainement, à Paris, à 1 fr. 45 le kilogramme.

Les négociations économiques francoallemandes reprennent aujourd'hui. Momentanément, la question de la taxe de 26 sur les importations, dont le gouvernement allemand demande la suppression, est laissée en suspens et va être soumise au Comité des transferts.

Le point de vue français relativement au protocole de paix de Genève reste invariable. Bien qu'ayant accepté l'ajournement des travaux préparatoires d'application demandé par l'Angleterre, le gouvernement s'en tient présentement à la formule qui a été adoptée à Genève qui, il en est persuadé, sera finalement ratifiée. Le gouvernement britannique va s'expliquer sur sa demande d'ajournement. On croit qu'il désirerait que de nouveaux amendements puissent rendre le pacte plus acceptable aux Dominions qu'il ne l'est actuellement.

Le général allemand von Nathusius, reconnu coupable de vol pendant l'occupation de Roubaix, a été condamné à un an de prison par le Conseil de guerre de Lille.

Le sirdar est mort cette nuit. L'Angleterre songe déjà à tirer parti de cette fâcheuse circonstance pour faire sentir ë«a joug à l'Egypte.

Le nouveau Cabinet autrichien est constitué. Il continuera la politique d'as«ainissement de Mgr Seipel. Le Parlement a donné sa confiance au nouveau Cabinet par 91 voix contre 60, celles des socialistes. Le président du Conseil, M. Ramek, lira aujourd'hui la déclaration du gouvernement.

Le projet d'emprunt de 100 millions de dollars aux Etats-Unis a été déposé vendredi à la Chambre par le ministre des Finances avec demande d'urgence.

..v..r-

La collaboration des classes Ou sait que la Commission mixte de la couture, composée de délégués de la Chambre syndicale patronale et de délégués des Syndicats féminins, est devenue permanente par l'accord qui termina la grève d'avril 1923. Le fruit bienfaisant des réunions de cette Commission a été ia solution, à l'avantage des ouvrières de ppsieurs questions relèvement des salaires, vacances payées, enseignement professionnel pour les apprenties, établissement d'un barème de salaire suivant les fluctuations de l'indice du coût de la vie. etc. D'autres avantages viennent de s'ajouter à ceux-ci et notamment l'institution à partir du 1" janvier 192'», pour les ouvri.Vea de la couture chefs de familles. d'allocations familiales d'une Importance proportionnée au nombre de leurs enfants (30 fr. pour un, 70 fr. pour deux, 130 fr. pour trois, 200 fr. pour quatre, etc.).

Il faut attribuer rf.t heureux résultat très spécialement aux efforts de Mlle Beeckmans. présidente du Syndicat des ouvrières de l'habillement de l'Abbaye, qui avait saisi de la question, dès 1921. le Conseil supérieur du travail et qui, k la fln de la session, avait fait sitmer par 11 de ses collègues ouvrières un vœu dnmandant qu'une propagande soit fait pour que des caisses de compensation en faveur des m^res de famille privées de leurs maris soient organisées dans les industries féminines.

Apologétique. Livre II. Démonstration du christianisme, par le chanoine Eug. Duplessy. In-16 de 516 pages. Prix, 7 fr. port. 0 fr. 45. Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris. VHP.

Ce deuxième livre de l'Apologétique recherche. parmi les diverses religions, oefle qui a le droit de se dire révélée. Pour cela, l'auteur leur applique les marques de la Yérltablo religion, et spécialement celle du miracle, formidable preuve de la religion divine. L'auteur commence par le christianisme parr« Hue c'est la religion 1" la plus facile à connaître la plus répandue 3' la plus étendue dans le temps 4" parce que r incomparable réputation de sainteté de Jésus, son fondateur, est un autre fait qui s'impose 6" parc* que, eftfln, aux yeux mêmes des adversaires de l'idée religieuse, o'est le christianisme qui personnifie la religion et s'identtnV av»c eUe. 11 le compare aux autres relisions en de* çSeos brèves niais décisives.

La pipe extérieure d8 I Baldwii

On n'a pas assez remarqué, en France, la large place réservée dans le nouveau gouvernement britannique aux anciens ministres unionistes qui avaient collaboré avec M. Lloyd George sous le régime de la coalition M. Austen Chamberlain, lord Birkenhead. sir Laming Worthington, M. Churchill. Ces hommes politiques ne nous ont pas précédemment témoigné une particulière sympathie.

Le fait qu'ils ont collaboré avec le Gallois ne peut nous rassurer sur l'avenir. Cette large place accordée aux anciens ministres unionistes, tenus à l'écart en 1923, ne prouve peut-être qu'une chose, c'est que l'idée même de coalition est bien morte. De quoi nous ne pourrions que nous réjouir. Car nous ne pouvons oublier le mal que nous a fait M. Lloyd George.

On connaît la courtoisie de M. Austei Chamberlain, et nous sommes persuadés que, dans ses rapports avec la France, il agira avec correction. Mais M. Herriot saura-t-il se cuirasser contre le charme du chef du Foreign Office ? Jusqu'à présent, nous n'avons eu à enregistrer que des paroles amicales du nouveau gouvernement. L'entente cordiale continue.

Après les échanges de télégrammes qui ont eu lieu entre les Premiers de France et de Grande-Bretagne, il serait malséant d'agiter la cloche du pessimisme, surtout après le discours prononcé au Guildhall par M. Baldwin. Le fil des relations amicales entre les deux pays n'est pas rompu et on ne saurait que s'en féliciter.

Cependant, il est déjà à l'horizon un point noir c'est à propos du traité économique qui va se négocier entre la France et l'Allemagne qu'il se révélera sans doute. L'Angleterre émet déjà des réserves en ce qui le concerne, craignant toujours de n'être pas le pays le plus favorisé, Espérons que ces réserves, dans la bouche de M. Austen Chamberlain, ne prendront pas un caractère agressif.

Nous avons encore bien des conférences en perspective. Avant la conférence interalliée, à laquelle on ne sait pas encore si l'Italie prendra part et qui doit se réunir aux environs de Noël pour régler la question de l'évacuation de la zone de Cologne et celle du contrôle militaire, il est probable qu'une entrevue aura lieu entre MM. Baldwin et Herriot.

On ne sait pas quand elle se tiendra, par exemple, parce qu'il y sera fatalement question du protocole d* Genèvt et qu'auparavant M. Baldwin doit se mettre d'accord avec les Dominions qui ne veulent pas en entendre parler. Le programme des conservateurs préconisait en premier lieu une étroite collaboration avec les Etats-Unis. Cette collaboration laisse prévoir la possibilité que l'Angleterre se refuse, sous la poussée de ses Dominions, à ratifier le protocole de Genève qui pourrait l'obliger au moins moralement à soumettre à l'arbitrage son différend avec l'Egypte.

Mais entre les programmes de chaque nouveau Cabinet britannique, surtout en ce qui concerne la politique qu'ils annoncent à l'égard de la France, et la réalité, il y a toujours une très forte marge. Somme toute, le discours, si amical qu'il soit, prononcé par M. Baldwin au Guildhall, ne nous apportait que des paroles aimables. Mais il y a en France le désir général d'établir à tout prix des relations confiantes avec r.Vngleterre et de ne point retomber | dans l'ancienne situation dangereuse où l'on échangeait, dans la presse et ailleurs, des propos assez acerbes et parfois des accusations très graves. Le but de la France n'est nullement de faire une politique antianglaise, mais elle désire que désormais aucun gouvernement britannique ne puisse plus jouer le jeu de Berlin contre elle. Nous ne voulons pas douter que l'attitude de la Grande-Bretagne, au cours des prochaines négociations, ne soit, tout en sauvegardant les intérêts de la nation j invariablement loyale et pleine d'égards | envers nous. Cependant, rien ne permet |.de faire naître des espérances exagérées qui pourraient occasionner, comme par le passé, des désappointements et des malentendus.

Cette déclaration de M. Baldwin est surtout à retenir « Nous nous en tiendrons aux traités de paix et nous cultiverons, sur la base de ces traités, de bons rapports avec tous les pays étrangers. » Par ces paroles, toute crainte s'éloigne de nous, qu'avaient pu faire naître certaines paroles malenconj treuses de M. Mac Donald.

« Nous nous en tiendrons au traité de Versailles », c'est une phrase qu'ont attendue patiemment les alliés de la Grande-Bretagne pendant ces jours d'anxiété et d'incertitude où la voix des partisans de la revision s'est faite d'autant plus menaçante qu'elle semblait l'expression d'un projet bien arrêté du gouvernement de la Grande-Bretagne. I~ Le ministre actuel des Affaires étrangères, M. Austen Chamberlain, est considéré comme une ami sincère de la France où il fut pendant plus d'un an élève à l'Ecole des sciences politiques Il n'a rien de la susceptibilité maladive de lord Curzon. Nous ne devons pas oublier que le 31 juillet 1M4, quand le Cabinet Asquith était très divisé sur la question de l'entrée en guerre et que M. Lloyd Goorg*1. notamment, y faisait de nombreuses objections, M. Chamber• 'ain prit l'initiative de faire parvenir au

premier ministre une note donnant 1p conseil de ranger l'Angleterre aux côtés de la France si celle-ci était attaquée. Avec sa grande compétence de la politique mondiale il comprendra, lui, ce qu'ont affecté de ne pas voir ses prédécesseurs, que la sécurité de la France est à la }>ase de tout arrangement européen. Mais la politique de M. Chambci lain sera, comme tout autre homme d*Etat britannique, une politique spécifiquement anglaise.

C'est ce que la presse anglaise se montre unanime à affirmer. Dépendant, l'Observer ajoute « Son attachement à la France est si profond que M. Chamberlain fera des concessious quand il le pourra et atténuera le plus possible les désaccords lorsque la fer- j moté sera nécessaire. » Le même journal assure que le di?- cours du Guildhall « a mis fin aux rumeurs stupides qui circulèrent ait sujet des relations anglo-francai«es lorsque les conservateurs prirent le pouvoir ».

Il n'oubliera pas que la France fut envahie à cause de sa situation entre deux puissants antagonistes, la GrandeBretagne et l'Empire allemand que derrière la France le coup allemand était dirigé contre l'hégémonie financière et économique de la Cité de Londres. C'est un fait trop connu, et depuis trop longtemps, par tous les hommes d'Etat.

Il n'oubliera pas non plus que par le pacte de Londres M. Herriot consentit des sacrifices considérables en se ralliant ain point de vue de la politique britannique. Aujourd'hui, nous ne serions pas fâchés de savoir ce que nous recevrons en échange de ces sacrifices R. LE Chollkux.

A propos d'une lettre

de S. Em. le cardinal Gaspard Mme la comtesse de Saint-Laurent, présidente de la Ligue des Femmes françaises, nous communique une très bienveillante lettre de S. Em. le cardinal secrétaire d'Etat, à l'occasion du grand succès spirituel qu'a obtenu la « Journée de prière et de pénitence », la veille de la tôte du Sacré-Cœur.

C'ost. pour elle et pour nous une occasion de rappeler le grand mouvement d'adhésion à TArchiconfrérie de prière et de pénitence de Montmartre, dont son appel de 1914 par la Croix fut l'occasion, et nous sommes heureux de prier à nouveau les loi-leurs et lectrices qui alors adhérèrent par centaines de milliers à cette Arohieonfrérie. de se -souvenir de leur jour de prière et d'expiation et. d'en accomplir fidèlement les pieuses pratiques.

♦– ̃

Congrès des catholiques du Nord et du Pas-de-Calais

L'ovation triomphale

au cardinal Charost

(De notre envoyé spécial)

Lille, 20 novembre.

Cet après-midi, le Congrès catholique du Nord et du .Pas-de-Calais a fêté la rentrée annuelle des Facultés catholiques. On avait annoncé le discours du cardinal Charost pour 16 heures. Dès l'ouverture des portes à 14 li. 30, la salle des fêtes du collège Saint-Joseph est envahioî Et 11 ne reste plus une place quand, a 3 heures, s'ouvre la séance.

S. Em. le cardinal Charost préside, entouré de NN. SS. Quilliet, Chollet, Julien, Lecomte, de Mgr l'éveque de Saint-Pierre, de la Martinique de MM. les vicaires généraux des trois diocèses de Cambrai. Lille, Arras de Monseigneur le recteur, de MM. les doyens des Facultés 'théologie, droit, lettres, médecine et pharmacie, setences), des directeurs des grandes écoles et de M. le président et des membres du Conseil d'administration. {Après que Mgr Lesne, recteur de l'Université catholique, eut rappelé avec talent l'histoire de l'Université depuis sa fondation et remercié tous les bienfaiteurs qui ont permis la réalisation de cette grande œuvre, le cardinal Charost se lève. Ceux de nos lecteurs qui ont assisté, à Montmartre, à la séance de clôture du Congrès de la Bonne Presse et entendu les acclamations sans fin qui accueillirent les paroles vibrantes du cardinal Charost. ceux-là se feront peut-être une idée de l'ovation que fit aujourd'hui la ville de LHle au cardinal archevêque do Rennes.

Le cardinal Clwrost félicita Mgr Lesne- de stm rapport si documenté Votre Université, lui dit-il, est une oeuvre de science rayonnante, un acte vivant et profond de foi. Puis, après avoir dit sa fierté et son émotion de se retrouver ;X Lille. cette ville si chère à son cœur, le cardinal s'adressa aux étudiants, 111s privilégies de la Providence ».

« Mes amis, leur dit-il en substance, vous devez vous montrer dignes de cette faveur insigne qu'est la proteotâon divine sur l'Université catholique de Lille. La jeunesse vaut mieux que les descriptions qu'en ont faites les poètes. Vous en .Hes la preuve. Et pourtant, j'attends de vous quelque chose de plus. Dépassez la science, dépas«*z la fortune Ii y a ua iplus grand malheur que celui de ne pas posséder l'argent, c'est celui d'être possédé par lui soyez des dévoués et <ies forts. Soyez des dévoués cherchez à prendre autour de vous une part d'influence sociale. Je voudrais qu>' l'Université de Lille devint une véritable colonie vaticane. Apprenez ici et répandez la vérit*. ciu- l'erreur détruit tout jusqu'à la générosité du cœur. Soyez des dévoués et soyez aussi dos forts. Faites provision de cette force dont j'ai parlé pendant la guerre et que j'éprouve lu besoin de recommander une fois encore. La résignation est une vertu que je ne veux pas diminuer, mais, n'est-er pas obéir au plan divin que d'utiliser la force qui préside, à tous les mouvements de la matière et que Dieu a mise jusque dans notre sensibilité humaine. Dieu a mis en nous le pouvoir des bienfaisantes colères. Sachons à l'occasion user de ce pouvoir. Un fils bien né qui voit un agresseur dispbsé à frapper sa mère a le droit de prendre cet agresseur à la gorge. Et. mes amis, je vous te demande, la France n'est-rtle pas notre mère ? » L'Eglise aime la paix. L'Eglise «A une mère et, comme telle, déteste tonte* !•̃

guerres. Mais elle ne courbera jamais la tête, pas même devant le fétiche de ia légalité. Oui, sans doute, nous devons nous incliner devant la loi à condition toutefois que la loi s'incline 4'«fcord devant la justice. Personne n'aima pins la paix que celui qui fut votre évêque pendant la guerre. Pourtant si justice ne nous était pas rendue, nous nous rappellerions que Jésus le doux et le patient a parlé dans son Evangile du fort qui garde sa maison. Voilà bien notre mot (d'ordre.

Toute la salle, debout et frémissante, at'olame interminablement le cardinal diarost, dont l'émotion est poignante. S. U. Mgr Oiollet se lève, félicite et remercie le cardinal. ̃ Eminence, ajoute l'archevêque de Cambrai, vous nous avez montré tout a l'heure que la force est une vertu cardinale, mais vous noua avez montré mieux encore que la force est aussi la vertu du cardinal. »

Quand, enfin, les acclamations ont cessé, Mgr Cliollet donne lecture du télégramme adressé par le Congrès au Vatican, et de la réponse du Saint-Père.

Cette journée vraiment triomphale s'achève, par la distribution de* récompenses académiques méritées pendant l'année scolaire. Et tandis que la foule «j'écuiile lentement. retentit soudain le cri: ̃• l'n chic cardinal! » C'est le groupe des étudiants de l'Université qui escortent jusqu'au grand parloir Msjr l'archevêque de Bennes.

(Pierre Daiciiez-Thkrv.

Gazette 4

650000 francs

Le crédit de 650 000 francs, voté pour la translation des cendres de Jaurès au Panthéon, a été soumis aux Commissions des finances du Sénat et de la Chambre, suivant la répartition que voici

Transport des mineurs du Pas-deCalais et de Carmaux J20 000 Décoration de la Chambre des députés. 150 000 Décoration du Panthéon 250 000 Chauffage et éclairage 60 000 Cérémonie musicale au Panthéon. 50 000 Transport (tu corps et frais divers. 20000 &50 000

Les mineurs qui porteront le cercueil seront au nombre de 70 35 de chaque côté.

Un rêveur dangereux

JAURÈS se rendant à la Chambre

Mais les honneurs militaires seront réduits au minimum. Il ne faut pas rappeler la religion ni l'autorité de la France dans cette cérémonie d'internationalisme païen. Le Jaurès qui faisait baptiser sa tille avec l'eau rapportée du Jourdain, était mort bien avant 1914, tué par l'ivresse du verbe. Coïncidence

On a prévu un crédit de 050 000 francs pour le transfert des cendres de Jaurès. A l'occasion de la cérémonie, le Quotidien, qui réclame sans cesse de l'argent à ses lecteurs, édite un numéro spécial et gratuit

Les soldats derrière Jaurès

11 faudra bien tout de même qu'il y ait quelques soldats derrière un corps qu ou transporte solennellement au Panthéon. Le Comité d'organisation de la cérémonie du >. transfert »> (translation serait plus couvenable) des cendres de Jaurès au Panfhéon, a communiqué sous le titre « Le caractère de la cérémonie », les lignes suivantes, qui trahissent un certain embarras: « Sans oublier que Jean Jaurès fut l'auteur d'un projet de loi de réorganisation militaire du pays sur le type de la nation année, mais désireux de conserver à la translation des cendres un caractère de simplicité populaire qui convient à la fois au génie et au rôle public de Jaurès, le Comité d'organisation s'est trouvé d'accord avec le gouvernement pour réduire au minimum les honneurs militaires. Jaurès, frère et, neveu d'amiraux, ne détestait pas tant que cela les honneurs militaires. Lorsque, allant présider la séance de la Chambre, il traversait les ccutoirs du Palais-Bi^urbon entre les doux rangs de la garde qui lui présentait les armes sur l'épaule droite, comme on faisait en ce temps-là;, c'est avec une aisance et une dignité parfaite qu'il s'avançait, escorté par le capitaine et te tieutenant. et qu'il répondait à leur salut de l'épée. j Le démagogue en lui n'avait jamais t'touffé complètement le bourgeois. Les communistes réclament

des clameurs

A lire l'appet adressé par lo. Comité daction communiste aux travailleurs de la région parisienne, on peut imaginer,que la translation des cendres de Jaurès ne s'effectuera pas sans un peu de bruit.. l L'Humanité invite les travailleurs à venir

en masse », derrière les drapeaux des organisations du Comité d'action. <• clamer » ces mots d'ordre":

(iiii'rrr à la guerre Par la révolution Traduisons devant un tribunal rrmhiiionnairt' hs fi-xpoHsables </r '/<< ̃̃>•/•'̃ impérialiste tir 19ii, et de la lutte contre la révolution russe

Lutte contre !,• pittn Dayies

Lutte pour l'unité syndicale

Lutte t'ont re le Bloe des yauches rt .*•̃? < alliés socialistes qui votent les foitti^ >• crets -police, ette.)

Lutte contre le fascisme qui i avec la complicité du Hlor </••* 1 îles socialistes.

Si l'on se réunit à beaucoup poui1 t ninor » tant de choses que cela, adieu le i silence impressionnant qu'esromptaiont le-* organisateurs de la MuVnnilt'

Autre manifestation

De son coté, Y Art ion Fraw<ii* <>rir,itii-<> un*1 manifestation qui ira dci'o-iM..lin?anch<>, à -i heures, une couronne sur la tombe de Marins Plateau.

L'appel aux « patriotes parisien- ̃ -1 !.<•̃̃ rmiuo en ces termes

<> Combattante, jeunes .sens. '|m- l'aniillt», vous laisservï: les (imhusn; 1: déserteurs et les traître* suivi- la ̃. ̃̃ officielle de Jaurès. Vous viendrez au cime- tière de Yaugirard honorer avec non- tijins le calme et la dignité, en déposant une cnuronne sur sa tombe, Marius Plateau, ihu -•• sacrilia deux fois pour le salul «le lu |»atrie. <>

Itril: >, Le sens des réalités L'autre jour, un élet'leur (i'i Midi vient demander à son député une subvention de C 000 francs pour réleetritlcation de suu patelin.

Le député lui répond

Ce serait une dépense bien justifiée. malheureusement. les riveliu sont é|nii<é«i pour cette année.

Alors, le visiteur, faisanl uliusion au crédit voté pour Jaurès. iUj dn

Vous trouvez GiiOOOO franc- pour isiterrer deux fois un type n, et vous ne trouvez pas 6 000 francs pour éclairer le pays ? Y

"^«, "V- •-

Tchitt hôrlne et l'accord franco-russe

A l'occasion du septième anniversaire de l.i révolution. Tchitcherine il prononce un grand discours. Il fait remarquer, entre autres, le difficultés qui ne manqueront pas de surgir pendant les pmirp;»rl<-r>; fraueo-soMiMiqoe: Voici quelque* extraits il' ir discour* Kn France, les jioii'Mir* de -papiers ni^»'s sont plus nombreux qu'en Angleterre, l'Français oomptent également davantage Meus nationalisés que les Anglais. Le capital des actionnaires anglais s'élève à r>00 million! celui des actionnaires français à ":tl million». A Londres, on nous a prCwult1 une quantité <ie chiffres exagérés..le eralnn qu'il en sott <lr même ù Paris. M ne fai.t pas nous faire d'illusions. '!<» crusses difficultés nous attendent. Kn tous ca.», .> l'emprunt ne nous est pas accordé, nous ne satisferons aucune prétention. Les étrangers en France En réponse n une qui-M'uin qui lui avait été prisée par la voie de ïofficiil, W ministre de l'Intérieur donne {df/inci du 'u m.>. win-e U indications suivantes

Le nombre des étrangers arrivé* eu l-'r;inee. du i" janvier lwn tin septembre 1!>21. n'est pas encore entièrement connu. Les statistique» leeues h l'heure actuelle s'arrOlenl au 30 juin !!r>i tl!es accusent, pour la période du I" janvier V)%\ au 'M juin 10iH, un total de 182 2492 étranger-, se Mérnuiposant ainsi qu'il ü suit: pour Paiïn. i VU pour les départements, *"•« 127.

Le dénombrement par nationalité va être relevé.

La surveillance rt le contrôle des étrangers sont réglementés par le décret dn '»5 octobre 1921, publié au Journal Officiel dn novembre .courant. Des mesures d'expulsion <"i de refoutement peuvent <Hre prises contre les étrangers indésirables du l"r janvier rai l*r septimbre 1944. le nombre des expulses a été de 8 810, celui des refoulés fie 14.33.

ACADEMIE d"s INSCRIPTIONS Séance publique

L'Académie des inscripl'"n- ̃( belles-lettres a tenu, vendredi aprts-niHi. s-i ^'ince publique annuelle, au palais Mazarin.

La séance étnft présidé'? fur M. le comte François lK>laf-orde. 11 signala les fouilles importantes que des Français dirigent de par le monde et, qui ont permis déjà de remarquables découvertes arohéologiquies en Afghan «skin, Syrie. Hrece. Evrypte, Tunisie. 11 salua d'un hônri noms de quelques lauréats des prix. idétnie des Inscriptions annonce officiellement en ce jour. Ensuite, il prononça un derner éloge des chers confrères décèdes dans l'année, comme Ernest. B.ilon, et il salua les savants archéolocues reçus récemment sous la Coupole. En terminant, il déplora éloquemment le peu de ressources dont disposent en France lef savants pour mener à bien leurs découvertes

'• Nous avons le droit de dirp qu'aucun autre peuple n'a atteint do semblables résultats avec des ressources aussi restreintes. Jl nous faut être lier» de l'abnégation de n-v? savants, mais quand donc viendra le jour la France sera mtse eu mesure de payai" se9 conquêtes scientifiques d'une monnaie moins précieuse que le dévouement de s--s enfants ? » Le président fut ici particulièrement applaudi I M. Adrien Blanohet lut une notice hfstori sur une grande dame romaine du xvi« si> Faustima Colonna, femme de GiantommaM. 'i; Capua, dont une rare médaille italienne a> l'époque donne un fort beau portrait. Le secrétaire perpétuel de l'Académie, M. Bené Cagnal. donna lecture d'une remarquable étude qu'il a consacrée à la vie et aux travaux de M. Clermont-Oanneau, le savant, archéologue, auteur d'importantes découvertes comme celle de la fameuse stèle de Mésa. roi de Moab, c'est lui qui découvrit la fausseté do la tiare de Saïtaphernès. teuvr»; d un juif d'Odessa.

Demain, nous donnerons la liste «le- pri dans nos pages intercalaire*.

«

La possession

da château da Chambord

1 Devant le tribunal civil de Blfli», à l'audience di- jeudi. M* Jallu. avocat de» prince. I Sixte pt Xavier At; l'arme, a continué si plaliloirio commencée il y a huit jours. U développe la thèse df la nullité. au point de vu.frniHjai», du testanifut du dur Ftoixrt l'arme, «oneernaiit la libéralité faite au pr;: Elie.

M* Loche, défenseur du prince Elie, a commencé sa plaidoirie qu'il reprendra jeudi pru-

i Crfain.

La résistance s'organise ï iu^ ies courriers apportent ;v« .\Tiiv.u iiorn de groupes qui pru; ..U's o it's lois injuste» et demandant la liberié. Il est impossible de les citer et pourtant cette suite d'ordres du jour ne. serait pas monotone ell« dirait eu ternies énergiques les sentiments de révolte morale et d'exsis$pératioa qui agitent les catholiques, lassés des soupçons, de l'es- )ih)r>nair*>, iî^ passe-droits et dea brimades. i.. i-~t i.. 'vie militaire catholique Jehanne* ̃̃ ̃« .7.»c 150 membres, ppo» etarism* sournois

rend hommage aux uunutaier* MM. Lovram et Le BoëtW, première» victimes de ces mesures odieuses et proclama hautement sou dégoût, d'un tel régime d'ex••eption pour les eillioliqui's à qui la loi g.t* vs la liberté >3<> con-*

i paroissiale et îe cercle

S.iir,i-uric« de Nanierre qui. après une cou» iVrcno" de M. Antoine L<i:t, adhère à la Kéd"1-» rati. ̃ ,\f catholiqu.' pour défendre le» IKvr- iquos. C'ost un groupe de Vos» j.h'<<- .•̃• Tii.rin qui savent p:ir lY\pi>rii-ncf» 06 ̃ pies! la lU'utraittA 8ivil:iiri'. qui mit « VU '̃is leurs citcVîiismrs dfchhvs p:u" des iinpiea », qui nui l'iHendu en cl,is«6 m-, ,i.. ̃uir.cvtions contre ia fui f ."̃; ̃̃• !>rn*Mi'-îii'ii!. lie o.niuoMrir à la conq !»t!. i. celle que possèdent tons i1 '̃>?$ un iiiniide. à l'exception des Frniii

i'.i |>;tr-(ie>sus toutes ces voix. '-VM de n«'^ lAcqin i.i> jnur île la Mgr llii'aril..uixiliun-t- de NUv, .U'U' salllU du ciel .>n'iLuit C'Mirt i r.-l. einf.v, s'eerie

Parmi eux, je m'a;- .litompler le* héros qtii. pour le* au:: 'it des i-ntriineurs. Quelle grandeur d'àmu et quel!1 de vie Mais ceux-là mêmes, pour en état d'orienter tes volontés des auli'->, <>̃ philosophie sophistique les déclare des uomnn •̃< .!i:n:nii.'s, HÎUtîlés, it'liPs <ii'.iiti> encore vi* i'1 politique Vs frapipaelté ci^ Sonlinmes diminue?- ̃ > <jtn furent .us de cette évu .de que tiunj .ti>ii<-iuiis la civilisation cI»k .i1.. à qui nuuw devons la liberté

(Hres de dévouement d'où pi

organisation charitable, les elmstes qui •̃uir< tiennent le respect pour l«s s-tmiws de \,t vif Quelle étrange folie chez ceux il w dire Et quelle navra tte orédudi. 'ux qui le croient! En .̃̃̃ tombeaux, dites d.

forte et entraînant..

'I" |i|i II'1.. l'i 'l/.jji tïf ttll'Mi&llit il'UI Vu' uiiitfiii. l.i in u,' ,i ht sentence s'exécutera, #nr rrit* terri1 <>c fetts ou accourent des rrpri sentants île lotis '*•»̃ jmupl f s, nos prot/statiarts. tir i ri'r iiifii! <i litjti/m.' y /<̃ rhanl* rt U .rw..

culiwix iiv liberté, car n

laisse nos entraîneurs.

Le cUuouement

:<̃̃

l-'W" '"•-

Augélint! Oestrue). ep religion

supérieure, et Sylvie Fleys, •̃

Cliunlal. Sœurs garde-malades à l'hopiul-hu*» j.'ice de Rodez Rohmer, en religion Si'pui* Angélique, Intlrmtère à l'hôpital civil d. ̃" Catherine Bandai, religieuse Hospi"

de la Croix-R' "̃̃ > Lyon Km, .> ̃̃ religieuse Un.- !:ospice du Perron. ;i Lyon Marie-- lieiwr. Marit'-Lmiiso I.îess"n. Marie-dru landini- Hrailj ̃ -ii, Viiloinette Ci' >] '"̃ Jeanne-» Marie Fontvt-'ill'- <i;'niiiT, Marie-Victor e Jourdy, Jraniic-ALuii -lli'iiu;; i ir^lni'ï J'révieux, Marie Scyzeriat, roligK'vis».'» Hospitalières. Hfltel-Dieu de t.ym Mari.' r,,( il lardon tl Maf'ie-Vn.-U'lr»! Rf>ul" Ji'xuita-» 1,-res. h.'uil.-u île l'Antii1,:

Kt

que

hum

L'attentat contre le sirdar Sir Lee Stack

a succombé à s:s blessures

6ir Lee Stack a succombé cette nuit. C'est a 23 heures, jeudi 20 nov<-v>»". '̃>:« 19 sirdar a coninv-nctS à perdre v ses dernière1} forces. Le coeur ne but; que très faiblement et le blessé s'éteignit doue*?» mrnf à ?3 h. h~i.

Ua manifeste de Zagbhnl pacha

au peuple é*yolitn

Lord Allenhy u ren f hier au rot Fuad, qui » leru, ment après» Z.'urhloul pacha.

l'issue de ces conversation-». îh souverain i> .a.ru; proclamation ou H -doresque du sirdar et ) i, ri'il a rendus a l'arméa

égyptienne.

ZagWouI pacha, de son côlt5, a piibliiî utf manifeste H demande au peuple égyptien de coopérer avec les autorités pour découvrir les

Coupables.

En répondant mon appel, dit le premier ministre a ses compatriotes, vous aeeomplirea un acte patriotique et rendrez un grand service ù la nation.

M. Gaillard, ministre <> France., et de nom-» breuaes personnalités!, dont beaucoup d'Egyptiens, ee sont rendus à la résidence britaonique pour exprimer leurs condoléances. Oa recherche les assassins •ntin uent. Le Parquet garde

̃ de l'enquête mais on croit •H: »ur une piste sérieuse permettant de décou- tvrfr les auteurs de l'attentat. Après l'Interroga- toire du chauffeur, qui i- originaire dn la Haute-Egypte, un coi lice'a hloqué tout un quartier sur la > il. Les rues et l«;s ruelles ont <'té visitées maison par majs'ja. L'Angleterre saisit ce prétexte Elli tnmraituns partit d» sa flotta i Almndri» Selon. Je aédacteur parlementaire du Dali!) Express, le Cabinet, britannique aurait décidé de donn«r des ordres pour qu'une partie de la fiutte britannique actuellement i Mblte soit envoyée à Alexandrie.

l.'ne note d^ V \u( aee îuittev î\ îyi'imnî* -n' z On p*»ut s'.

égyptien ad<>[.:

l'égard (l»*s crimin'

fait remarquer «inr

existe une «• i;j.n, <ju'une atfitut; ;>*r-< lient au •• 11 semb!.

Iyfis milieux gitu\eru<*ni*:iitaux < "is^ que la situation est sérieuse. Toui 1 ma confirmation officielle n'a été donne-. ·


Au Sénat

Séance du jeudi 20 novembre L'amnistie est votée

«résidence de H. de S«lve;>.

liste <l»:s candidats à la Commission des l'iimces qui furent désignés par les différents giMiipes du S<;iiat, liste, que nous avons déjà j>iibliée, est définitivement adoptée,

Encore Jaurès!

M. de Selvas informe ensuite les sénateurs, au nom de M. François-Albert, que, sur présentation de leur insigne, ils trouveront des pl'a.S à la dispendieuse cérémonie de Jaurès. )• re^le gracieuseté est froidement accueillie. <m n'a pas oublié, semble-t-ll, l'interruption d. M. Dominique Delahaye dénonçant, mardi .v.ir Jaurès comme un mauvais Français. Et M. Japy (Doubs) s'écrie

Pour ma part, on ne m'y verra paa 1 fuis un reprend la suite du débat sur l'amniMie.

Un incident

\i «urdie par oertains amendement* lotwue- :wnt défendus, puis retirés, la discussion revêt i,nr instant» toutes les austerlW» juridiques. MM. Jénouvrwr, Morand, Pérès et PouU» y évoiiu-nt avec leur virtuosité de jurisconsultes. il n'en faut pas moins subir un oiseux plaidoyer de M. Roustan, en faveur des médecins condamnée dans l'affaire des carnets médicaux.; M. Japy oppose un amendement aux termes duquel des droits de chancellerie seraient perçus dans les cas de déserteurs rentrant eu France. 1 Cet. amendement est jugé irrecevable par le gouvernement, et comme une bonne partie oe fa gauche se dispose suivre le gouvernement 'dans cette voie. M. Japy, qut n'Intervenait qu'en fa\eur des combattants et des mutiles, ne peut retenir ce cri « Tous ceux qui n'ont pas fait leur devoir pendant la guerre sont les ninis du gouvernement. •>

On devine le tapage mené alors par MM. Debierre, Milan et Soulié.

M. de Sulvet en est réduit a prononcé contre M. J.tpy un rappel a l'ordre.

Tous" les arUotes étant enfin votés, on en vieil* aux explications <Je vote.

Explications de vote

M. de La» Ca»ea a exposé ainsi les raisons pour lesquelles ses amis et lui ne voteraient pas la loi

Nous ne saurions approuver la réintégration imposée à des enlfeprfces privées d'employés révoqué» pour cause de grève.

i~i nous admettons la pitié pour les malheureux qui ont souffert dans la boue des tranchées, nnus ne saurions l'éprouver pour lea granits qui n'nnt été mus que par de mesquins sentiments d'ambition.

Reconnaissance envers e«ux qui ont sauvé Iff monde réprobation contre ceux qui ont commis un crime nontre la patrie: voilà ce qui

nuus a diriges.

M. J*nonvri«r motive ensuite son intention da I s'.tt'sfenlr ̃̃

L'amnistie, qui ne vise que les infractions, ne peut porter aucune atteinte au droit civil. Alors pourquoi vous ptes-voiw occupés des che- mlnots' ne smit ni des délinquants ni des criminel». En se mettant en grève. II» n'ont commis qu'une faute civile: Us ne peuvent 4tro lnhjot tf'ine amnistie. Un nous présente l'am-

nistie en faveur des el> '-niinnts comme, une me- t

sure de paix. Mais je ne veux pas leur infliger, alors aù'ils n'ont cornn is aucune Ififraetinn, une amnistie que nous accordons aux déserteurs. Je m'abstiendrai.

Puisque Malvy se croit une victime L'intérêt de la séance a surtout résidé daiii une intervention de M. Jeanneney, l'ancien membre du Cabinet nknu'iiwuu et sénateur radical d>- la Haute-Saône.

l'ai v.,i' l'article 2 du projet comportant l'ainiiisti" (unir les condamnés de la Haute-Cour. M. le rapporteur et M. le président du Conseil, sans entrer sur le terrain juridique, ont présenté cette amnistie eomine une mesure, d'oubli et, d':»pols»tjieiit. C'est dans ce sentiment <l«e j'ui approuvé rartlol'e 2.

Mais que s'est -il passé "depuis ? M. Malvy a iir.uiifesté l'intention' de demander la révision i-t cela dan» des termes violents, en se dlsunt vi.'iltnp ̃ de hi marhni*af.u>n la plus abjecte et in plus infâme ».

Je tw voudrais cire ni dupe ni complice. Je iiû voudrais surtout pus être ooraiplio» d'une agitation qui va commencer dans 1- pays et ira ù rencontre d»; rupaliM-ment annoncé. Voilà pourquoi après avoir voté l'article 2 et n'ayant aufun moyen vie revenir sur ce vote, je refuserai ni'iii suffrage à l'ensemble.

Pareille Intervention eût sans douU: influé sur ̃plus d'un vote si M. «le .louvenel n'était venu prononcer à nouveau des paroles ̃équivoques de pardon et, d'oubli.

a-t-il pourtant plus sotte et plus dangereuse aberration que de parler ainsi d'oubli en face d'un coupable qui lui se refuse à oublier mais se promet bien plutôt d'accuser a sou tour ceu:. qui lui pardonnent

Mai-* le siège est fs.it et la «au die. entend sriin y croire le cri d'alarme de M. D. Delahaye.

Vous ailes; ramener en France toute la canaille qui en avait OUÏ écartée, par da justes condamnations. Vous travaillez contre votre régime.

i. 'ensemble du projet sur i'jjnnistle a été lina Indien I vote par iW v;i\ contre 0-» et une «̃fttquantme d'abstentions.

Nous donnons plus loin les noms des séna1"urs qui votèrent contre le projet ou qui s'abstinrent

Séance mardf à 15 heures.

Le scrutin sur l'amnistie vmibiv des votam-i QGO. Pour 1»7 contre 61, «Mil \otti eontre

•J ti/'oupr rfe la gauche drt/iocratiquf.1, radicale ft radical* -socialiste': MM. Berfrfr, Jeamieney. li! firoupe de la gauche républicain^ MM. toijtnet. Delsor. Denl*, tlv» (comte d' 1 ramier. Hervey. Jo*m\ I.ejnat'W, île Lubersac, de Margtiene, Mli'luui. Morand, du Pomereu, l'orteu, Slulil.

Toitt'ni'i.

̃ Groupe <tc: l'Cition démocratique et raUù'ttU' .MM. nelplerre. Duplantler.

Yp 6mupr de t'Cufun rePublicalne :\HI. Aj;U1J.

VHJtJr «""Sertfer, BomtVra,"Bouciot. 8t>ur(f«oH <*6nêr»li, Brluueau, Bufisn. DiéboU-Web*r, Dudouyi. Esc»n1. Kleury, François -Mariai, tk-sauH, Gultloi^, Helmer. Japy. I.amy, I.anirlois. Maisabiuu. Monssorvin. Muntenui, de MousUer. Ordinaire, ProvostDumarehals, Quesnel, Kemudai. Houlaïul, Sclieurw. 1 i sénateurs n'appartenant d aucun groupe ̃ MM. Babln-nievaye. comte île Blois, Brager de La Yilk'-XioysMi. uel&tuyo tlX>mlnKitie>, Delahaye (Jules:, do Dion, de Fontain*. Françots S»lnt-Maur. <îaudin de Vlllalne. Landemont, tte Las Cases, LavMpuls. J* Montal^u. ttt> Itougré.

4.r> ténateurs n ayant pas pria part au vote MM. le comte d'Alsace, Amie. Bolvtn-Champeaux, VaillllMii. CaUlog-ne. CuiU, Chagnaud, Chénebpniiit, rh.Tiiu. c.ornaml, toruudel, Damerour. DaraiKiie/. Kiiiinau-e, KoMîn, Oorpot, Ouillier, Hlrscliauer, HiimtHot, Jéiiutivrler, J. courtier, Le Barllller, Levourtier. Li'fôvre. Lfaeveu, LMy, Maenv. t!ue»nier, \i. \i,i,i!i iipint pi<r*s, Plerrln. Pot-Cftevaller, 1:1 au. Saint-Quentin, de

illeKc-Gaté. L«aare Weiller,

l, ,1~,· ¡ :t'

s KKitati'urii absents pur congé MM. Barthou, Iîm sez, Bejnard, Bluy'en, Berthoulat, Goure, de hi.Tfae7.et. neynald.

M. Cliéron. porté comme n'ayant pas pris part td voit; s déclaré avoir voulu voter pour.

Le produit du Pari mutuel Dnpivs l'Officiel du 20 novembre (réponse <lu ministrf tie l'Agriculture à une question teriW''1

Le montant des sommes engagées au Pan ïiiutuel pendant les dix prumier* mois de l'année 19Î4 (hippodromps di* Paris et des départeiients; s'est éle/vé il iûô7 3W550 francs. i.e» divers prélèvements opérés sur ces s-immes p.w l'Ktat. suit sur les hippodromes <k- la région parisienne, soit sur ceux de proAiMcf, représentent <>n produit total de TiKWOOSî fr. 15. Ces f>.iods <>n* été employés comme suit prélèvement de 2 en faveur «les œuvre» dC bienfaisance. 31 116 890 fr. 80 l'ivlevemcnt te 1,50 '> en faveur de l'élevage, 15i<<>0 lfil fr M; prélèvement de ;).5O en faveur «l.-s établissements d'enselirnement ajrrit-^le C> v*s<'> ̃;•> fr. i" pn*lèv«?nxnt de 1 c'<- en f.»w;r «1. s irTiviux d'adducIMn .l'eau potable !i:Eiiil f i i5 prélèvement de 1 Te en fiwur 'lis euvre* de rienfaisance dans les > .'•liions <lt v.i:-tées. 9355-il" fr. 45 prélèvement <ie 1 en faveur des travaux d'adduction t'euu potable dans le* régions dévastées i'3.V>4n fr. 4ô.

A la Chambre Séance du jeudi 20 novembre (soir) Budget de l'aéronautique et des transports aériens La Chambre passe à l'examen des chapitres du budget de l'aéronautique. apitre 111,

M. Guy de Montjou, sur le dhapltre traite de l'organisation de J 'aviation. j Au passage, II s'élève contre le sort fait aux meilleurs de nos aviateurs de guerre, qu'on lalsse tron souvent dans un scandaleux oubli. C'ost ainsi que l'illustre capitaine Madon. malgré ses 21 palmes et se* 40 victoires homologuées, n'a pas pu trouver dans l'aviation civile une situation digne de lui, et a se rengager dans l'armée avec des conditions diminuées. Ce regret exprimé, l'orateur fait ressortir les avantages que présente, par rapport à la nôtre, l'organisation d'autres pays, notamment en Angleterre et en Itadle, pour l'aviation tant militaire que maritime, et au point de vue tant de la défense des cotes ou de la métropole que j de l'attaoue extérieure. 1,'n ministère unique de l'Air permettra une bien meilleure utilisation de toute !;i puissance d'action humaine financière et matérielle, dont est capahle notre aviation. fAppl.) Au chapitre 9, M. Pierr»-Eti<rane Flandin obtient du sous-sec-rétaire d'Etat des enseignements intéressants sur le nouveau statut projeté pour le corps d'ingénieurs et d'ingénieurs adjoints et agents techniques de l'aéronautique.

La commandant Brocard, sur le chapitre 21, obtient, d'accord avec M. Ricolfl, un relèvement des primes et subventions aux entreprises de navigation aérienne, tant en vue de la propagande en faveur de notre aéronautique que pour permettre ;'i celle-ci d'exécuter les travaux de photographie aérienne dont les services ont été reconnus au cours de la discussion générale.

Après quelques observations tic détail, les denrters chapitres sont adoptes.

Budget des finances

Sur question de M. Barthe, M. Clément* ministre des Finances, fait l'éloge des services désintéressés rendus par la Banque de France à l'Etat,

II cite, aux applaudissements de la Chambre, ce fait que M. Hobtoeau, son gouverneur actueil, mis en présence d'une décision du Conseil d'administration élevant son traitement au taux très élevé de celui des directeurs d'autres grands établissements financiers, a refusé toute augmentation.

Je suis entré pauvre ici, a-t-il dît, j'en sortirai pauvre. (Très bien !)

M. Oarchory s'élève contre l'inertie administralive dont bénOtlcient les profiteurs de guerre: sur 18 milliards de la contribution extraordinaire sur tes ibénétlces de guerre, 11 reste près de fi milliards à recouvrer.

0e même, pour l'impôt général sur le revenu, pour la période 1920-1021. '1 miUI,mU ne sont pas 1-iic'ire rentrés noa plus.

Pendant ce temps, les malheureux frappés au titre de l'impôt sur les salaires et traitements sont truqués santi pitié.

Pour fajiv rentrer les contribution» en retard, le personnel mxnque, et c'est précisément là qji'on prévoit des it'-ductions d'emplois. O n'est p-i-; de ce côté, c'est sur les services do l'année et de lu uiarini1 qu'ft faut pratiquer des réductions.

L'orateur communiste \>.i?,k: U la question des traitements de fonctionnaires, pour lesqueU 11 réclame une échelle des traitements demandée par leurs Congrès.

11 s'agit, évidemment, de grosses augmentations de dépenses pour y parer, les communistes entendent laisser au Bloc des gauches tout le mérite d'imaginer les ressources néces- saires. Rires.)

M. Moutet, ironiquement. La critique est aisée, et. l'art est difficile

Lu ministre des Kinanoes, M. Clémentel, indique ce qui a été fait pour regagner Jes retards dans le payement des Impôts des réformes dans les rôles et les moyens de payement y aideront.

Pour activer le payement de la coutribution., sur les bénéfices de guerre, uno section permanente de fonctionnaires sera ortie et lécUéaiic.' de ls)25 sera 'prorogée contre le^ redevables qui, en ne faisant pas jusqu'ici de déclaration, ont essayé de se soustraire à cet Impôt.

L'orateur annonce île nuuvelles mesures contre l'évasion fiscale en ce qui concerne les valeurs mobilières.

Puis il f.vpost* ses intentions en matière de suppressions d'e.mplois de fonctionnaire». M. Balanant intervient au sujet des bieni d'Eglise, dont les agriculteurs qui en sont le* locataires actuel s»; voient refuser le renouvellement, de location. Le gouvernement auraitIl l'Intention de vendre ces biens ? S'il en était ainsi, l'orateur demande que la veille ait lieu non pas par adjudication. nuis de gré ù gré on éviterait ainsi l'exploitation d> la situation par les marchands de biens, et les agriculleurs ne se verraient pas, du jour au lendemain, chassi s du sol qu'ils uiit travaillé. M. Clément»L Le contrôle des biens dont n »'agit appartient aux séquestres, et non pas à moi. Pour que les cultivateurs puissent bénéfloier d'une priorité, un texte légal sera nécessaire. Dans la situation actuelle, il est impossible d'éviter l'adjudication.

La discussion générale est close,

L'amortissement

Va-t«on à l'impôt sur le capital ? M. Irfucheur constate que le budget de 192S 11 n prévoit aucun crédit pour l'amortissement de la dette publique et demande au gouvernement ce qu'il compte faire ù cet égard dans le prochain budget.

Sur les Si milliards «lu budget actuel, dit-il, 18 milliards sont absorbés par les arrérages de fit bette, ii ivste 1.» milliards seulement pour les dépenses ordinaires et extraordinaires. (Très bien Ti*» bien

Ce n'est même pas 1« coefficient. 3 par rapport an budget d'a\ant-guerre, alors que l'on parle trop souvent d'un coefficient 10. (Appl.j M. Ciémentel se déclare prtH à. tout faire pour

assurer l'amorti.' J-inment. Il ajouta

vous avons déjà amorti milliards. Noua », c'eht le Bloc national, car le cartel n'a, jusqu'ici, rien amorti, mais cela, le ministre l'oublie volontairement.

M. Ciémentel ajoute que les sommes à provenir du plan Dawes atteindront, dans quelques année.s. i ou j milliards, que l'on pourra consacrer à la dette. En attendant, 11 déclare qu'il faut absolument, amortir, dut-on pour cela demander un sacriQcc spécial au contribuable, avec l'indication impérative de l'objet de ce sacrifice.

La liquidation des stocks

Au sujet de la liquidation des stocks américains, le ministre fait connaître qu'elle unira par coûter assez ehw à l'Etat, car. sur iOO millions de dollars déboursés, on n'en a récupéré que 270, et qu'il ne reste à recouvrer qiK'une somme insignifiante.

Les divers chapitres sont ensuite adoptés.

Séance du vendredi 2 1 novembre (matin)

Budget des finances

La <liscussion du budget des finances, vendredi matin, donna lieu surtout à des observations de délail.

C'est ainsi que M. Marin obtient la fusion, en un seul, d'un certain nombre de chapitres comportant des crédits intimes pour « rentes viaiPtTes d'ancienne origine ».

L'une de ces pensions, spécialement, a été concédée aux descendauts d'un garde-chasse blessé par Louis XV quand il était dauphin. Le ministre fait pressentir qu'elle pourra

<Miv nichetée.

Au sujet du coefficient moyen, 2,60 d'augmentation du taux des pensions civiles, M. Henry Le Mire fait remarquer Les travailleurs aussi obtiennent des améliorations de sabir; et la pension des mutilés sera accrue.

Seuls les pensionnes volontaires de l'Etat, c'est-à-dire' ceux qui ont acheté de la rente. voient leur situation empirer. lls touchent

francs-papier, c'est-à-dire moin» d'un franc>>r alors qu'ils eut ver-é des francs-or. C'est la politique de l'emprunt qui est cause de cette situation.

Or, si on peut augmenter les pensions en accroissant le nombre des francs-papier versés, on peut, et c'est la bonne politique, donner des francs qui valent davantage. Il faut pour cela revaloriser le franc.

Le ministre, M. CUmentel, répond qu'il faut. dans les réajustements -$ revus de* pansions, rester fui-dessous de i'augmentstkîn des prix, s'ius peine le recourir à une inllation indéfinie.

Il sera nécessaire d'amortir courageusement la dette, dont la diminution, en réduisant les charge», abaissera le coût de la vie et, si elle réduit les traitements, augmentera les exportations.

Quant à l'inflation, elle doit être absolument

évitée.

In crédit de 15 miliions est inscrit pour pen- sions servies aux anciens fonctionnaires et soldats allemands vivant en Alsace-Lorraine. M. Marin fait préciser par lo ministre qu'une somme égale devra être portée aux recettes à provenir de l'Allemagne, afin que. si oett« somme n'ost pas effectivement versée par le fieich, les pourcentages français visés au plan- j Dawe's soient accrus d'autant. HM. de Honioanlt et de Tinguy du Pouët obtiennent, de leur côté, l'assurance que des réductions seront opérées sur les pourcentages trop élevés servis aux intermédiaires poar placement des bons du Trésor.

Le débat reprendra lundi matin, les environs de la Chambre devant être Inabordables samedi, en raison des préparatifs pour le transfert de Jaurès au Panthéon.

ÉCHOS PARLEMENTAIRES

La vie chèn

Le Girnité parlementaire du commerce s'est réuni, jeudi, au Palais-Bourbon, sous la présidence de M. Chaumet, sénateur.

M Paul Doumer, ancien ministre des Finances, a parlé des causes de la vie Mère. De ces causes, il n'a voulu retenir que celle qui^ à se» veux. est la principale: la baisse du franrt. M. Doumer a rappelé que, pendant son passage au ministre des Finances, il avait ramené le cours de la livre à 48 francs. Il a conclu en disant que pour faire baisser le prix de la vie, il fallait avant tout assainir la situation financière.

La taxe sur It chiffre d'affairas

La Commission des finances de la Chambre a longuement discuté jeudi sur l'article 117 de la loi de finance» relatif au ehiffre d'affaire*. Du communiqué confus publié à l'issue de la réupion. il résulta que le premier soin de la. Commission a M de renvoyer pour étude au ministre des Finances divers contre-projets d'origine socialiste subordonnant la réforme de l'imAt sur le ciiifrre d'affaires à l'inbtitution d'une, taxation à la fabrication ou à la vente. La Commission a admis ensuite l'exonération de la taxe sur le chiffre d'affaires, comme le souhaitalent les socialistes, pour tous les commerçants faisant moins de 200000 francs d'affaires. Elle a accepté également l'exemption totale et sans limite pour le commerce de boucherie avec uno taxe seulement à l'abatage (0 fr. 08 au kilo rur la vlandf de cheval, 0 fr. 10 pour lo bœuf, fr 12 pour le veau, etc.) et pour le, commerce des céréales panifiâmes (blé, seigle, sarrasin) avec une seule taxe à la meunerie. Klle a admis enfin un dégrèvement total sur les charbons, cafés, tlié« cacaos et autre, toujours sous réserve d'une taxe à la base se jnwtant ù 2 fr. 33 h; quintal pour le charbon, 0 fr. 60 par kilo pour les cafés, thés et cacaos et 0 fr. 15 an klio pour le sucre sortant de chez le rafflmur. Lai rtiicau-soeliliitai sont divisés Les radicaux-socialiste», à l'exemple des autres groupes du cartel, se préoccupent de l'attitude à prendre dan» la discussion des problèmes financiers qui va se poser devant la Chambre cl notamment dans le débat que soulèvera l'équilibre budgétaire.

Le groupe radical-socialiste u déjà eon«acr<5 deux 'séances ii l'examen de ces diverses questions, m* opinion» très variées se sont fait jour au sujet des moyens d'équilibre proposés par le gouvernement.

l'n cerialn nombre de membres ont manifesté l'avis que te projet gouvernemental n'était pas de nature a donner satisfaction aux vueg du parti radleal-noelaltute. Us ont soutenu qu'il convenait d'Instituer soit un prélèvement sur le capital. soil une taxe sur renrlclilssement pour amortir lu dette flottante et rétablir l'équilibre llnunuier san» recourir »u maintien d'impûtH condamné* par li'opinion. Cette opinion a rencontré, d'ailleurs, dans le groupe des contradicteurs non niniiis résolus.

En cet état, le groupe, dans su réunion d'hier, a nommé uiw Commission île. neuf membres qui se joindront aux onze représentants que le groupe a dans la Commission dei finances, et cette Commission de vingt membre* examinera la question financière dans son ensemble.

En réalité. 1rs radicaux-socialistes, très divisés sur la question financière, voudraient rétablir, entre eux et leurs voisins les socialistes. tout au moins un équilibre d'apparence. alln île ne pas compromettre l'équilibre budgétaire teî que l'a établi M. Ciémentel. le ministre des Finances du cartel.

LE TRANSFERT

DES CENDRES DE JAURÈS

M..lustin Gùdart, mlninire du Travail et de l'Hygiène, est accompagné ilans son voyage h .Mbl, on il va présldw la oérémonie du transfert des cendres de Jaurès du Tarn à Paris, de M. J. Paul-!3oncour, député du Tarn, ainsi que tk: plusieurs autres personnalités parlementaires, des liéléorués du parti radieal-#oeialist*. Ltv fourgon mortuaire arrivera à Paris samedi soif, à. ti h. 3o, accompagné par une escorte d'honneur.

M. Palnlevti, M. Fr:tne.ots-AH>ert et de nombreuses personnalités iront, à la gare d'Orsay, chercher le cercueil, qui chargé sur un fourgon, sera conduit au Palais-Bourbon, dans le salon Casimir-Perier.

Derrière le cercueil entreront seuls, avec la fumilte, les amis personnels dV Jaurès. las délégations des groupes de la Chambre, les délégués du parti S. F. I. 0., du parti républicain socialiste, du pnrtl socialiste français, du parti radical, de la C. 0. T.. de la Ligue des Orolts de lhomme, de la Ligue de la République, du Grand-Orient de France et des ouvriers de Ormaux, qui auront aciMmpagné ie corps et qui seront admis à le veiller.

Jusqu'à !0 heures du matin, dimanche, la iieîUée »c continuera.

A cette heure, lo cercueil sera transporté devant le peristyi*» du Palais-Bourbon. Le publie sera admis défiler devant. De U heures à i3 heures, des concerts auront lieu, A 13 heures, le cercueil de Jaurès sera placé sur un pavoia que 10 mineur» de Carmauv transporteront au Panthéon.

L'arrivée au Panthéon est prévue pou*

? heüre,s. Le; portxri aerunt uuverPes à midi va

2 heures. Les portes seront ouvertes à midi 43

et fennecs à 13 h. i5. C'est place du Panthéon que les honneurs militaires seront rendus a la dépouille de Jaurès, qu'une simple sonnerio Anx Champê aura saluée à son départ du Palais-Bourbon. Le cercueil sera exposé trois jours durant.

Dimanche, le ministre de l'Instruction publique a décidé de lever toutes le;; punitions dans les établissements scolaires de France.

Le prix du pain à 1 ir. 45 à Pajis, prochainement?

Réunie hier, la Commission départementale pour la ilxation du prix des farines a constaté que. dans la dernière quinzaine, le prix moyen du bié s'établit à 122 fr. 25, ce qui porte le prix de la farine indigène à 154 fr. 478 le quintal, et avec une incorporation de 5 pour 100 e blés exotiques, à 155 francs. soit une augm ntatlon de 2 francs sur la semaine écoulée. 11 est vrai que, quel que soit le pourcentage de l'incorporation du blé exotique, l'augmentation du prix de la farine se trouve compensée par l'augmentation du rendement de la farino en pain.

Informé des constatation? faites par la Commission, le préfet de la Seine a réservé toute décision au sujet du prix du pain.

11 est néanmoins à craindre que d'ici quelques jours ce prix ne soit porté à 1 fr. 45.

Le général vos Xalluisins est condamne

à UI ai de prison

Les débats de l'affaire vont Nathu*lus se *ont poursuivis hier par l'audition des témoins de l'accusation et de la défense.

Puis le commandant Pierre t, commissaire du gouvernement, soutient l'accusation. II constate que le général von Nathusius quitta Roubaix avec une quantité de bagages plus considérable que cette qu'il possédait à son arrivée. Le fait que l'on n'a rien retrouvé à Coblence, .̃liez le général, des objets disparus, ne sipnifie rien. Le commissaire croit personnellement que les témoins ont dit 1» vérité. Le défenseur, M* Nicolai, déclare que le dossier ne contient rien de nature à prouver les faits pour lesquels le général fut condamné. Aucun témoin ne confirme avoir vu effectivement son client commettre les vols quon lui reprocha.

A 19 h. 40, après une heure de délibération, le Conseil rentre en séance. A la majorité de 4 voix contre 3, le gé-uOrai von NathusKis est condamné à un an de prison et aux frais envers l'Etat.

Interrogé a l'issue de l'audiencs du Confie»! do guerre, M- Nicolaï a déclaré qu'il allait formuler une demande de revision du procès. M. von Rinthelen, envoyé de l'ambtAsaâe allemande. a déclaré, de son cflté, qu'il allait rendre- compte du procès à son gouvernement, qui jugera.

La presse allemande proteste da journal proposi Il saisit d'otagu français Berlin, v!i novembre. La condamnation du général Nathusius est in. grosse sensation du jour. La presse commente avec Indignation lu jugement rendu. Lés journaux parlent d'énoriiiit^ juridique, de scandale, acte -Je vengeance et d'odieuse injustice et assimilent c* procès au procès Dreyfus. t.es organes da droite se caractérisent plus particulièrement par leur violence.

La Deutsche Zeitung écrit L'honneur du peuple allemand exige que le gouvernement demande la libération immédiate du général. Il faut trouver un moyen pour obliger la France à le remettre en liberté. Les membres français de ta Commission de contrôle sont sous notie e emprise. Qu'on en arrtte trois comme otages. » C'est une infamie, écrit te Tageblatt. Les officiers français se sont déshonorés eux-mêmes et ont déshonoré leur uniforme. Le jugement est une honte pour ceux qui l'ont prononcé et ce sera, aussi une honte pour la démocratie française et pour le Cabinet Herrlot si des mesures ne sont pas prises immédiatement pour 1p casser. »

la Gazette de Voss écrit

<> Le monde verra dans ce jugement un aclii de vengeance et une tentative de faire revivre les mensonges de ta propagande sur les cruautés allemandes. »

Enfin, le Voncaerts écrit

« La mise en accusation par les tribunaux français de personnes individuelles ne peut que semer la haine et lMnlmoslté des deux cotés. n'est 'pourquoi nous désirons la libération du géuvral von Nathusius. Lea partis de droit* vont diereher peut-cire à exploiter oette affaire dons des buts d'agitation électorale. En ce qui nous concerne, notre politique dt> paix exige la pardon et l'oubli. »

Au Maroc espagnol Les Espagnols subissent

de graves pertes ta officiers supérieurs Le général Federico Berenguer a été blessé en prenant le commandement des troupes qui ictaient sous les ordre* du général Serrano, tué i Xeruta. Le lieutenant-colonel Temprano, commandai)! lu groupe dTAltuicemaji, a été tué, et les lieutenants-colonels Al>tirez, Arenas et Losada sont blessés.

La Ititrion étrangère et les troupes indigènes cml 1 u d'autres pertes en officiers et en soldats. Le mauvais temps a causé des dégâts à la voie ferrée Ceuta-Tétouan. On est sans nouvelles du garde-cote ChecHaoue».

Dans la zon<' occidentale, une colonne opérant dans la région (te Laraclie a, malgré lu résistance de l'ennemi, rompu le blocus et ravitaillé lu position d'Ain-Rapta et plusieurs autres. L'aviation. 3 coopéré a oette opération. Un ministre ÛNtl-Krin aurait été assassiné Le bruit court qu'un mouvement de rébellion se serait produit dans l'entourage d'Ab4-elKriiiL Son ministre des Affaires étrangères et des Finances aurait été assassiné, en plein camp, à coups de revolver. It n'a pas étd pos. Bible jusqu'à présent de vérifier l'exactitude de ces bruits.

̃ «» ̃

Le programme

du nouveau gouvernement autrichien Au conseil national, le nouveau chancelier, M. Bamek, exposant le programme du nouveau gouvernement, a déclaré qu'il continuerait la politique de Mgr Seipel basee sur les protocoles de Ceneve. pour 1'assainisserae.nt de l'Autriche, qu'il veillcnrit A la stabilité du système monétaire et assurerait l'équilibre du budget sur les bases fondamentales du relèvement économique de la. jeune République.

MW TH~ATR'1' ter, quai de Pas;

SUn lniAifli Kéouverture dimanche 23 novembre, à 2 h. 1/2. Matinée exceptionnelle. Cinéma Jackie Coogan dans « Mon <iosse » Maler dan* ̃ /.?« Illusion» de .Valev ». Orchestro.

Prix loges, 5 francs premières, 3 francs secondes, 2 francs troisièmes, 1 fr. 50. Location sans frais. 22, cours Albert-I". Téléphone. Klyiées 80-72.

BOURSE DE PARIS, 31 NOVEMBRE 1934, ^.an |^ge|dC-f| Va*- [S|^ Av;r" iœ|| V4lM" |5S£!&|ï •£̃•?. :SS WS1- :3î :»« tthfC «6» 75 -s. -s»

FOlullcrlt&t .49 70 ..d9 _1~ d4.1.8IIias r,304. -5"é. .0Ii6.:

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Ça et là

M«rt* d*bt«r

A Ezv (Eure^, M. le comte de BonfHs, anoien tresorieV-paveur général, £6 ans. A Bruxel'es, M. Charles holland, 75 ans, président honoraire de la Chambre de commerce française. M. Auguste HerUog, directeur &e PEfcolç

d'agriculture *.t»- Metz, i>7 ;<ns.

L«a lifM» de chemina dc fer alp«>tr«s fraaco-ilalicoacs

Le ministre des Travaux publics italien a promis aus Commissions parlementaires plémontaises de s'intéresser à la >Hgne de chemin de fer Cuneo-Nic<? ainsi qu'à «-Ile d'Ouîx à Brianoon.

Une toutenanct de thèse

à l'Institut catholique de Pari. M. l'abbé François Krupa, du dtocèse de Wlozlawck 'Pologne)', a été reçu docteur en théologie magna cim laude. Il présentait comme thèse une étude sur l'apologétique du professeur Zukowski. L'abbé Jean Zukowski 18701911), professeur à l'Université1 de Leopol. trop tût ravi aux espérances de l'Eglise polonaise, a laissé mie icuvre théologique marquée au coin d'un vigoureux esprit. La révéler à des esprits français était resserrer les lien* entre deux grandes nations catholiques, faites pour se comprendre et s'aimer. Oette œuvre de* doctrine était par surcroît une oeuvre de charité internationale. Les applaudissements du nombreux auditoire nnt prouvé au nouveau docteur que cette œuvre est appréciée ù son juste prix. Une exposition a la B bliotheque nationale M. Paul Appell, recteur de l'Université de Paris, a inauguré, jeudi après-midi, la nouvelle exposition de la galerie Mazarine à la Bibliothèque nationale. Dans cette admirable galerie de V3 mètres de long et de 7 mètres de large, construite par >fansart. l'administrateur général et ses collaborateurs ont réuni 14 vitrine* murales dans lesquelles on suit l'histoire résumée du manuscrit, de la paléographie, de l'estampe, de l'Imprimerie, de l'illustration du livre et de la reliure.

Dca nouvelles de Tout-Ankh-Amon On mande du Caire aux journaux que M. Howard Carter reprendrait la semaine prochaine les touilles commencées dans la tombe de Tout-Ankh-Amon.

Mtt^>M>>^>^X>>X>>ï>>yfi

Un groupe parlementaire pour la paix religieuse

Ce matin a été constitué uu PalaisBourbon un groupe parlemeniairn qui s'intitule « Groupe d'étude et da défensr de La paix religieuse ».

Le bureau a été ainsi constitué préaident, il. Groussau vin -présidents, MM. Qberkirch cl Chnmpetier ii>- Hibfs

questeur, M. l'abbé Bergey sccrêtairr.t,

M. Périot et Ker de Noaille's.

L'EMPRUNT A L'AMÉRIQUE

La séance de la Cliambra allait être levée quand M. Clémentel a déposé, en en signalant le caractère d'extréme urgence, un projet autorisant l'émission d'un emprunt de 100 millions de dollars,

Cet emprunt serait contracté aux Ktats-l'nis, aux conditions générales actuelles du marau- de New-York, et remboursable en vingt-cinq\ ans.

Le dollar serait compté ù la Banque de France au taux de 6 fr. 4 H.

Les titres seront exempts de tout impôt ou charge établi» par l'Etat, les départements ou les communes.

Vu l'urgence, il est décidé que le débat sur ce projet viendra dès la séance prochnlnp, le Sénat ayant été. à cet effet, convoqué télégraphiquernent.

CONSEIL DEI MINISTRES

Le» ministres sont rAunia ce. matin à l'Elysée, sous la présidence de m. (Stiston Doumergue.

Le président du Conseil a mis ses collègues au courant (le l'état des affaires extérieures. Sur la proposition de M. Herriol, le Conseil a décidé de conférer la plaque de grand-oHlcler do la Légion d'honneur à M. Mullard, ancien ministre de France à Luxembourg.

M.* René Renoult, gurde des Sceaux, a soumis à la signature, du président de la République un décret nommant conseiller d'Etat, en remplacement de M. de Lavit, M. nené Worras, iiiattno des requêtes.

A l'Hôtel de Ville de Paris L'ajournement da nircamint

du boulmrd Haustmtnn

M. Miisssud vient il« demander au préfet de la Seine si, en raison de la tenue de l'Exposition des arts décoratif* on ne pourrait pas ajourner, jusqu'à la clôture de cette Exposition, les travaux de démolition des immeubles en bordure du boulevard des Italiens, démolition rendue nécessaire par le prolongement du boulevard Haussmann, et ce, afln de ne pas enlaidir ce coin de Paris aux yeux des étrangers venus pour l'Exposition.

les vatir-claaaU dans la aitra

La Commission du métro vient de décider la construction de lieux d'aisances dans les principales stations du métro. Cette mesure va être soumise à l'approbation du Conseil municipal.

tNOS AMIS DÉFUNTS

J~t~I)1!iCl~~p,!NTS

JÉSVS, MAKIS, JOSEPH

N << 7 au et f Ottf. <t<<«. «tt <M/tM«< A Epernay, M. Gustave Prudliommeaux, 78 ans, Tertiaire de Saint-François, ancien négociant a Reims, père d'un prêtre et frère d'une religieuse Augustine, qui se dévoua avec zèle à I'»uvre de la ( roir. Mme Morlighem, i* 16 novembre, à Taintignies ^Belgique), mère d'une religieuse» OWate missionnaire de l'Assomption. M. Charles Jean, très ancien abonné de la Croit, dépositaire du Pèlerin k Mirçpelsset (Aude), dévoué homme d'oeuvres. M. Jean-Marie Vaillant, 75 ans, à Asuières. Mlle Camille L'Huillier, 61 ans, au château de Balius (Landes;, grande amie de la Bonna Presse; A Ranc- Mme Desrucs, très ancienne abonnée, de Saint-François, toute dévouée aux ouvris catholiques. Mlle Marie C.b>i«encet, M»1"" dp M. '<̃' curé de Thurv CCot^-d Or supérieure de la fr,<tmiité du Tiers-Ordre de St»nvir-en-Auxois, ex-directrice du patrou&ge de jeunes Mies de cette ville. Le colonel d'artillerie A. Many. en retraite, 11. Neuilly-sur-Seine.

NECROLOGIE

On nous annonce la mort de M. l'abbé Edmond StJiarff, curé de Knutange (MusrlUv Le servie* aura lieu lundi 84 novembre, à 10 heures, dans. sa paroisse. Il ne sera pas envoyé de faire-part.

.Nous apprenons la mort de Mme de Gorostarzu. née de Yillcpreux, pieusement, décédéa au château de Northon le 19 novembre. Ses obsèques auront lieu en l'église de St-Vincentde-Tyrosse (Landesi, le 28 novembre, à 9 h.

Communiqué dej^yêche de Versailles Malgré une rétractation formelle et pouvau* être rendue, publique, donnée par écrit i s. G, Mgr Gibier, évéque de Versailles, une Société, qui s'Intitule >• Coopérative liturgique persiït*1 à se prétendre entravée dan» son entreprise par un membre intluent de l'entourage de l'évêque, ayant de gros intérêts dans une maison d'objets de piété », qui agirait contre elle .< depuis un an, pour des motifs d'intérêts commerciaux contrecarré» ». Réprouvant un pareil procédé et voulant y mettre une terme, Monseigneur oppose aux allégations mensongères de ladite Société le dtmentl le plus absolu et autorise en particulier le signataire de lu présente note à promettre personnellement la récompense qui lui sera demandée à qui fera la preuve qu'il est en quoi que ce soit.. » intéressé dans une maison analogue à la Coopérative liturgique ». H. Imhert. chanoine honoraire, secrétaire général tic t'évéent de Versailles.

mm m

Nouvelles religieuses ̃ A Paris, M. l'abbé Soutif, second vicaire ft Saint-Jean-Baptiste, de Neuilly, a été nommé premier vicaire de Notre-Dame de Lourdes. Home, 20 novembre. Mgr Dolcl, ayant lennlné au mission à Gonslantinople, rentrera incessamment à Bucarest, où il est attendu pour la reprise des négocintions du Concordat entre la Roumanie pI. le Hnlr>l <"• iftatMU., Mgr Curlen, évoque do La liochelle, est arrivé ce mjitin à Home avoc ma vicaire général, M. le chanoine Barbe. 11 est descendu au Séminaire français.

La première pierre de l'église de Saint-

Jacques de Montrouge fut posée, il y a un

siècle, par Mgr de Quélen, archevêque de Paris. Le centenaire de cette date sera commémora dimanche 23 novembre, à .1 heures, sous la présidence de S. Em. le cardinal Dubois. Le dixcours Fera prononcé par M. t'abbé Oiienesseau, chanoine d'Orléans.

Le Journal Officiel publie la déclaration de fondation des Associations des prêtres ancJent* combattants des Vosges, du Berry et de la Drome.

m~ 0 «Malm

Echos de partout M. herriot, président du Conseil, a reçu MM. Léon Bourgeois, Briand et PauJ-Soncour, délégués français a la Société des nations von Hoesch, ambassadeur d'Allemagne René Besnard, ambassadeur de France a Rome-. M. K. Kawamura, sénateur japonais, et M. Shu-Hiara&a, gouverneur de ta province d'Osaka, ont -visité le port aérien du Bourget. La reine des Belges, qui voyage Incognito, est en ce moment à Paris. La souversAj» est accompagnée de sa premtere dame d'honneur, la prlnc««s« do Caraman-Chtmay.

A l'occasion de l'anniversaire de la reine des Belges, M. Doumerçue et le roi Albert ont échangé des télégrammes très cordiaux.

1

AVIS DIVERS

hgUse Saint-Merra Ts, rue Saint-Martin (près du Châtelet). Dimanche 23, fête patronal* di; la Société séculaire des clercs laïque» de Paint-Merry a 2 h. 1/2, vêpres, procession, Hej-mon par le R. P. Dieux, de l'Oratoire, et salut solennel avec le concours de la chorale paroissiale de Notre-Dame du Rosaire- de Plai-

sance.

Session d'études (le l'Ecole normale sociale. Let conférences suivantes seront donnée* cet jours-ci 2i novembre à 2 h. 1/2 La patrie nationalisme et rapporta internationaux », par, le P. Mahé, de V.ivtum Populaire 24 novembre, à 2 h. 1/2 « L'Eglise rapport de la Sociétô religieuse avec tes 'autres Sbclétés », par le P. Xfabé 25 novembre. à 2 h. 1/2 « Les erreur» sociales libéralisme et socialisme », par le P. du Passage, directeur des Etudes a 4 h. 1/2 n Les amitiés française» à l'étran.ger 26 novembre, à i heures « Les conception» modernes du salaire par M. Wilbois. Le sarniKli 29, Mgr lioland-Goswslin prégidera la séance de l'après-mhil, qui sera clôturée par le salut du Saint Sacretnent,

Union de Guyenne et Union de l'Ouest. Réunion mensuelle et séance récréative dimanche 23 novembre, à 2 h. 1/2, 76 rue de.* Saints-Pères. (Stations Sevreg-Carrefour de la

Croix-Rouge.)

Renseignements

commerciaux

HALLES CENTRALES

Paris, 21 novembre.

Criée des viandes. Arrivages bœuf» 44 537 kilo», veaux 89,976, moutons 43,435. porce 37 583.

Bcpuf». Lit kilo quart de derrière 5 t 7,50, quart de devant 4 à 5,50, aloyau 6,50 a i<k paleron 4,50 à 6,50.

Veaux. Le kilo première qualité 9 à It, deuxième 8 à «,90, troisième 6 à 1,90, putcuisses 6,50 a 11,50.

Moutons. Le kilo première qualité 9,50 à 11,50, deuxième 7,80 à 9,40, troisième 5,50 à 7,70, gigot» 8 à 13,50.

Porcs. Le kilo première qualité 7,80 à 8,40, deuxième 6,80 à f,70, filet 9 à 10,50 poitrine 6,50 h 8,20.

Beurrtê. Arrivages 31 780 kilos. Le kilos centrifuges Normandie 13,50 à IT. Bretagne 14 à 16,50, Charente et Poitou 14 k 4 17,20, Touraine 13,50 à 16,80, dtvere 13,50 à 1«, marchands Normandie 12 & 15, Bretagne 12 k 14.S0, Centre 11 à 13,50, divers 11 à 14,50. (JEuft. Arrivages 335 colis.

Le mille Normandie 700 à 880, Bretagn* Gif à "70, Touraine 690 à 880, Bourboaais-Nlvernais 740 à 760, Poitou 700 à 880, Auvergne 740. Volailles. Le kilo canards 18 à 30 lapins morts «,75 x, poulets morts 8,50 à' 14,50, vivante 7,50 à 9,50 la pièce pigeons 2,60 à «t. légumes. Les 100 bottes navets commune 30 à 60 les 100 kilos carottes communes 25 4 60, champignons de couche extrt 1 150 à 1 680 moyens 1 000 à 1 250. de conserve 800 à i 200, choux de Bruxelles GO à 200, épinards 80 à 110, navets communs 50 à 80. oiirnons en graina 55 à 150, oseille 100 à 140. persil 60 à 100, pommes de terre nouvelles d'Algérie 140 a 160, du Midi 100 à 220, Hollame communes 60 100, jaunes communes 4! a 46, saucisse rouge 50 à 60 chair blanche 4 «5 60.


Questions économiques et sociales

Que pouvons-nous attendre ie ia reprise des relatioss commerciâEes avec la Russie ?

Le gouvernement des Soviets poursuit 1 exéciilioa du programme que Lénine lui a tracé dictature du prolétariat et application du régime communiste. L'expérience donna rapidement !e résultat que l'on pouvait on attendre, qui fut '.le supprimer a peu près complètement la pi'dijitcliuii industrielle >-t ue lédiort! ).t |:rounctii!ji ajir)c(.ile dans une ''•nornit1 proportion. Nous avons dit ici comment Lénine lui-même se vit obli.'i- «.le modifier son plan et de revenir ;<u\ méthodes du capitalisme détesté il était permis de les emprunter pour assurer le succès de ia révolution prolétarienne.

Eh ('"iinséquenei-, pivoine tout pouvoir a été retiré an\- làuiseils d'ouvriers dans les usine- la liberté u été rendue ii la. petite industrie et au petit commerce, ils en ont profité et leur état contraste singulièrement avec celui de la grande indit-h-ii- <4 du commerce .If ̃irror-, qi;n le i-mi vfi'neinent a garder soi-, ̃-> coniiiile flirec!. Il les a organisés eu an loin dont les parties doivent agir en concordance, d'après les instructions venues du Go.spian. Cette institution élabore les plans généraux pour toutes les hranchi-- de ^industrie, en tenant cutnpii' ù la luis du pouvoir d'achat de la populaiion rt de la '̃a]>a- cité de produciiiiU des usine>. Kll.- règle jusqu'à la distribution du lra\ail entre eelles-ci, d'après leur outillage, leurs facilités di> ravitaillement en enniliu.tible ci in iiuanlil.é de malièi-e- pi'emières doul elh |jen\eid di-piiser. Enfin, le ii.uivi'i-neincul s'e~| réservé le monopole ;di-.ilu du comniet'ce exlél'ieur.

Il n'y ,-i 1 1 1 ̃ 1 1 f 1 ̃ Jciitlaiire ;i rclàrhei co régime d" i-nuîraiiile. Au contraire, le gouvernement >e pi-opose de réduire Je peu d'indépendance économique oui Subsisk1 t-ucoiv i'l de I ̃cili placer pat1 d''S organisations de KKiat les petites entreprises commerciales et industrielles au iononies qui -e sont formées depuis uuèlqii'1 i < 1 s Inutile de dire que les entreprises d'Htat ne peuvent subsister (411'à l'aide de sub\ eulinns continuelles. lu centralisai-ion excessive qui existe étant aLi-uituneul contraire à une exploilatioTi normale. Jusqu'à pré-cul, l'industrie iétique a tull|OUI'- èli' déficitaire.

I.a dispanli'iii du rouble a compliqué encore la >i(iiatn>n; les Soviets n'ont eu aucun inoveii de le soiilenif puisqu'ils ne disposaient d'aucun crédit a I eirauII a bien dans les banques élran.des dépôt» assez important.» appartenant à des sujets russes, mais ce sunt pour la plupart des émigrés, ennemis du régime, et ils les emploient à 1* -combattre" Le» Soviets eu .son* réduits à Yor >lu Trésor ci à. eeltfi qu'ils ont <-on|]squé dans ies lianques eC chez les particulier- Il» eu mil dépensé une partie pour la propagande communiste Le reste e»| en dépôt, surloul dan» des banque» anglaises, ce qui permet au gouvernement soviétique d'obtenir de celles-ci des avances indispensables Connue il ne pouvait pas se passer de inuiiiUMo intérieure encore une concession au régime capitaliste il créa le tchermowielz auquel il attribua une valeur-or. _\l>ti» s'il n'eut pas î-'rand'pcine a en souU'iiir le cours tant que celle monnaie ne servit qu'aux échange» inb'Tieurs il n'en »era pas de même lorsque île» échanges »uivis sẽ̃onf repris a\cc l'étrangec. Kn effet, comment pourrait-elle ne pas »,̃ déprécier puisque, longtemy>s encore, la balance commerciale de la Hu»»ie »era dé(ici(:iire ? I.a ruine de .son industrie la forcera à achelcr beaucoup et elle ne pourra evportt 1 que 1res peu. sa production étant exh'ômoment réduite. Dons un prochain article nous donnerons de.» précisions à ce sujet.

Quelles sont aujourd'hui les conditions du commerce extérieur de» Répuhlitjue» soviétiques ? '? Chacune des (mis principale» ITikrnine. la Hu»-'e Miuiche cl le Caucase, établit »i>n proi^re prograiiHUi' d'importation et d'exportation pour le» ]iroduils qui lui sont propres. l"n ciuatrième programme e»t rédigé par le gouvernement fédéral de .\lo»eou. Il cotn|)i>rte le» cu'oduif» d.ts

I-Kl -ll.l.KTON DU .NOVKMIÏHF. l'.Wi 21

Le Réflexe

Pourquoi lavait-il oublié, et ne l'avait-il pas mieux défendue, protégée? °

Certains Ctre« de proie ne sont-ils pas aussi dangereux pour le cœur que pour la bourse *?

Pourquoi avnii-'t ouvert son foyer à celui qui devait en être le destructeur? ° N'aurait-il pas se délier de cette image v i\;m|e »oi| pèl'e

llélas c'élail peiM-élre iiussj l'eM-llse do son aveuglement

Mais in;miiiMian' mal était l'ait', qu'il n'avait pus »• mi- .son enfant, ii" i|evai!-il pas loi!' ieiiier pour la sauver il ménage," aïs moins les apparence* ? a \v a -i-il i>a.» des cas oh le mieux est M-nlénienl le mom«li-e pire ? 9

il fallait pourtant une sanction capable «te frapper ee» nrilbeui-^ux iivoiis.-ienls 0:1 aveugles

II la stiliiraii j-oin- -i, l'-mi qu'ils puiss-nt « vivre leur vie il -,̃ condamnerait ;i mourir «mil. 1-

!»a vieillesse -i-iiiai:.1 e; di-stiir-e serait i,ne rançon, coniuie »a jeune»»e solitaire | laborieuse.

f.r- peuvent payer- pour leur r>ère. » peuvent payei- pour leurs «•nfants.

Il b.'s avait couv»rls lie »ot! manteau. Devant son altitude ferme ̃•! digne, ré(ifxùnis et i-ondoiemu -es vêlaient tues. Il ,ioi, .u ,1,1 c»m\ qu'on interroge et. 'lin suppositions, les curiosités ,i,i'! -nt tournéi>s vainement vers la 'domaine ie des Aubelles.

.le !•̃!̃ ».̃« (ia» plus Mil" vous, di'1«nM-aiL-'i: -• les plfis

d'iiitéi'tH L'«''iiér;il. comme le miphte pur exemple; il est intitulé programme de l'Union.

Les principaux produits que la Russie peut exporter sont les céréales, le bois, les minéraux, le pétrole. Elle importe toutes les catégories d'objets fabriqués et même une grande quantité de denrées alimentaires. Si l'on compare les deux dernier.-» exercices on constate que les importations ont été réduites et les exportations accrue». Mais elles restent bien au-dessous des chiffres de 1913 qui sont environ sept ou huit fois plus forts. Ceei nous montre la déchéance de la Russie.

L'Allemagne et les Etats-Unis sont ses clients et <ps fournisseurs les plus iinporlanfs. Vient ensuite l'Angleterre "t. très loin derrière, les pays limiîi'ophes. Suède. Pologne, Finlande. Esthonie, Lettonie. La France tient seulement le treizième rang.

Les perspectives immédiates ne sont pas favorables par suite de la mauvaise récolte. L'exportation des céréales sera à peu près nulle et le pouvoir d'achat lit1. paysans »e trouvera fortement réduit.

Ou sait quel mécontentement a sou]<eu Angleterre le traité anglo~>rvh'ti<]iif. Citons seulement la protest » ti fin du Conseil de navigation du Hnyn unie-Uni elle montre queUes conditions les Russes prétendent faire aux étrangers. Ce Conseil a voté, le 18 septembre, une motion invitant le Parlement à ivin-cr sa ratification a.u projet de traid: au?.']o-soviétique, alléguant que le- sujets britanniques sont exclus de tout le. commerce d'importation et d'exportation avec !a lVussie que le gouvernement ̃anglai> accorde aux Soviets le droit tte cntilisquei- tout navire qui battait pavillon russe avant 1018, même si un Anglais a acheté ce navire légitimement enfin, que Ton donne à la Hussie le droit de fermer ses ports an rommerce de cabot-aire par des bateaux anglais.

l.a situation pour les Français est plus difficile encore en raison <[>•> énormes capitaux qu'ils avaient engagés en Russie, aussi bien au titre des emprunt- iIKtat que dans des entreprises particulières. Or, jusqu'à présent, 'Is n'itul aucune garantie qu'ils en recouvreront une partie au moins. Les biens des étrangers en Russie sont nationalisés et les Soviets ne reviendront probablement pas sur le principe. Il faudra trouver une formule qui permette un accommodement.

Il m'c;i d'autre part malaisé (]Y-tablii des relation- commerciales suivies avec un pays dont le commerce extérieur est luoiinpoli-i'- i-t aux mains de l'Etat. Enfin, il subr-iste à l'égard des Russes une méliauce si bien justifiée que l'on ne v.uidin pas >iiiin!st'V avec eux sans des ,y;<['anties >érici.-es. Totitc la queslin!i e-t tle savoir -i mi les obtiendra. Telle est, à ce sujet, l'opinion des grandes Chambre* de commerce françaises!. Favorables en principes, et depuis longtemps, à la reprise des reta1 ion. rommercKiles avec la Russie. elle< demandent <iue le- droits des créanciers frati'ais suc ce pays soient reconnus et leurs intérêts sauvegardés.

Antoine UE TahliS.

Le mouvement du port d'Anvers au mois d'aoiil 1924

Voici les si distiques compares dressées fin ̃.tout Pendant le mois d'août 19ïi, 758 navires or mer jaugeant ensemble 1 522 itS» tonnes comt'i'is ID voiliers jaugeant ensemble 8 1(H> tonnes sont entrés dans le port. Pour le mois correspondant de l'année dr-rniere, les chiffres étaient de 7'i navires et i i.Vi ilU-i tonnes dont ;> voiliers d'un tot.il de 11978 tonnes). Il y a doue p(>ur le mois d'août une augmentation de rc>77."> tonnes. Pour les huit premiers mois.de l'année courante, les chiffre» sont de fi 300 navires jaugeant 12 3H7 222 tonnes, alors que pour la période correspondante de 1923. il avait seulement C -»I0 navires jaugeant 11280298 Urines, soi! une .nigmentalion pour 1921 de <>r navires et de 1 C&)934 tonnes. Le mois passé, on pouvait inscrire rentrée au port du grand navire de guerre américain Xeic–Yorh; calant près de 31 pieds. Ce mois-ci on a pu soir entrer tt sortir avec satisfaction les crands paqueIxits lie i,l lied >l.ir Lille. I.ri//I-I4l'l el /(*•/(/(̃/>l'Util .plu» de ;M pieds qui. maitiré leur

.^rat'de eiiiisoii. on! )!\iY''r-*e Ses p.i^ses do

1 Kseaut siins encombre t à toute vapeur. L'Etat de l 'Eseaiil est de nouveau tout à fait normal, et. une navigation .ans encombre est

:issnrée.

[M •i-ssanii's. Kavmoiiil n'est pus plus bavanl tT.ic Pllilijipe. Chacun d'eux s'esl bruni- k .'annonce de la ruidure survetme d'un aeîT.rd réciproque.

Comment le capitaine d'Orcy s'efJaee-i-il aalamment. lui si «'pris, devant n. siinpli> pékin ?

Ma chère, parait quo ce pi'-kin Mu u donné un coup tiepée qui l'a envoyé à l'hôpital,il est encore Mais non Mais non 11 comman.le une colonne du côte de l'Atlas

Pa» ilu tout Il est eut à la Trappe!

Kle.. el.

(,)uanl à Patrice, pour les unes, c'éf/âi un aventurier, pris la main i!ans le sac. irais dont Marie-Claire était Iflleim-nt l'olle, qu'elle s'était jetée enlre son père e! iiii. Pour les autres, c'était un archiduc déguisé, dont on avait perdu la trace, et qui complaît rétablir un empire au .Mexique, avec l'or de son beau-père. Mais la première version avait encore [lins d.i s(i,-i'è-s. Salon nu loire de concierge, i.t iiufi'-ieni- i'.«l qui-ltiuetois moins aranue qu'on le croit

Indifférent et glaeé. le nouveau llaneé passait el laissait dire. Cependant, ii n'avait rien d'un triomphateur, et dans ses rapports très cm-rteels avec son cousin perçait parfois une nuance il'étonnement, prf-squo de déférence.

Au moment, du départ, il lui avait dit avec une brusquerie dissimulant mal une certain»1 émotion

Nous savez, vous pouvez toujours embrasser votre tille.

Le père l'avait regardé fixement sans répondre.

Le corps était intact, mais l'àme ? Q Cependant, devant les grands yeux auppliants auxquels il ne savait rien refuser, sa volonté chancela.

Oh la serrer encore une foi.», une seule, sur sa poitrine la 'bercer contre lui. c:\line. comme jadis., toute petite, quand elle venait demander ̃ pardon

Le nouveau directeur

des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine Par arrêté en date du 29 octobre 1924, a «Hé acceptée la démission de M. Peyehez, directeur <les chemin:? fie fer d'Alsace et de Lorraine.

M. IVycbe- a été nommé directeur honoraire.

M. Bauer, ingénieur en chef des ponts et

M. BAUER

(Photo T.laa)

chaussées nors nasse, chef du service de la voie pf. des biit.imfnts aux chemins de f< de TFiat. a été nonwné directeur des chemins df> fer d'Alsace et de Jjorrain*1. :>n i"iiiplaL-cnh'iit de M. Peyclioz.

Ces dispositions ont eu leur effet à «dater liu 10 novembre 1924.

Nouvelles économiques et financières

FRANCE

Chèques postaux.

Lu décret du 7 novembre, paru, à l'Officiel du 14 novembre, apporte diverses modifications jii iv-iiim- di-, iilf'-ijues postaux. On trouvera d'autiv p;irl le iiaIi- de ce dlécre'.

Un pont électrique à Tourcoing.

Prochainement sera livré û la circulation le pont électrique qui, jeté sur le caHal, donneri accès au boulevard I-ilIo-Roubalx-Tnurcoing. Sa ii<nsueiir est de 10 mètres.

Le nouveau pont sera manœuvré électriquement et son ascension ou sa remise en place seront facilitées par un jeu do contrepoids installés dans les colonnes c\;Undriquert >itué,e9 aux deux entrées du pont.

Mouvement des ports français

rendant le mois d'octobre écoule, le mouveruent dans le port de Nantes s'est effectué comme suil

Entrées houilles 7W-7 lonnes brai, 2 220; pyrite.>:>o:. |s|.|ut< 'J500; bois. 'îfiiX: vin. W,<: dhi'i-s. 11' iût, soit .111 Iota! 108 079 tonnes.

Snrtii'x poteaux de mines. I :to0 tonnes divers, 2O21S tonne», soit au total -i\ .uS tonnes. la? mouvement général des navirc-s des ports de La Rochelle e(. La Pallico, en octobre 10-i'i, :i été !<̃ suiv.i'U

Kxlrtfs mi navires fr.ini-nis. jauseaul t'A ''i"»'. ionncaiix. et -1 n,ires élrinuvrs. j.ni.-i-au! i- -si; tonneaux: total. ls5 navires et |o;t<»r> I ••i:ieMti\.

Sorl'ws 177 navires français, .jau.ye.ani 7i 722 tonneaux. ti

Voici le mouvement du port de Hiee pendant le mois d'octobre

Entrée* ,Vi vapeurs, 69 voiliers total, 12:! navire» d'une jnutre totale dn 300!X> tonnes. Sort;, s vapeurs. 70 voiliers total, lii'i navire.* d'une .jnnire tchili de ."t: "v! tonnes. Mimvrinwl total, -i't ii.ivires d'une j.-uiire de 7:nr> t .unes.

lihfoi-tnlinii '>•> no." .l'intititt'uin ti.Vi !|1!S lil-nr\ 0'. I.V2 tonnes. Heci-tte- des urrnnds n'-seaux français du -l au ̃ octolu-i- dernier. Xous donnons .n

iv-outi'i- le» bnitenirul» de son eo'iir: sentir r~

l'inli'iir o!>' ses cheveux.

Ses bras paternels allaient, s'ouvrir, ii les referma héroïquement.

Avec ceux qui ne respect eut que la force, il ne faut pas se montrer faible. En face de la révolte il il fallait dresser le devoir immuable. Le vrai dominateur e.si celui qui sait se dominer lui-même. Ce baiser consenti i eût éié une eapitualjion. Marie-Claire ne l'ont pas gardé pieusement comme une

relique. Elle n'oublierait jamais celui qui

lui était refusé,

Dernière leçon, dernier exemple, dernière preuve d'amour dont elle mesurerait un jour la profondeur à la violence que «on père avait dû s'imposer. Mais il en demeurait brise

Sa tille Sa petite fille 1

Elle était là, devant lui. n tous ses àses. dans ses multiples portraits joli bébé, avec son frère lillette. entre «es parents seule, en communiant»', sous le voile épingle par Madeleine.

Ah î si la mère eût é|e

Eût -elle rien emi»Vhi- ? ;>

N'était-ce pas prescience divinatoire que vette suprême recommandation "Ne fais pas île peine à ton père Si elle eût vécu, peut-être eût-elle été aussi broyée entre ce« deux êtres dédaigneux dps lois divines et humaines, semeurs de douleurs, comme d'autres sont semeurs rie joies, reflets d'une société brutale, raffinée, égoïste, jouisseuse, ne sinclinant que devant le succès ? n Peut-être aussi eilt-elle réussi à les arrêter ait bord de l'abîme ? '?

Elle ne mettait pas sa confiance en elle seule ?

Lui avait peut-être péché par excès d'orgueil

.l'échapperai malgré les dieux

Et les dieux s'étaient vengés

Elle eût dit « Avec l'aide de Dieu » »

ivsMivl Ks cliiffifs de l'année préeédcnle, pendant la prriude correspondante

J95i i»i3

Etat 25543000 2057400(1 P.-L.-M 17580000 39C7OOO0 Nord 2H iOOOOO 23C»5IOOO Orléans 1. Ï!,37f<nt aOS^dOO Est 23 W* OOd 20S73OÛ0 Midi 11941000 10O73O00 Alsace-LoiTaine li 4 13 000 M «03 000

ETRANGER

ri'une étude à laquelle s'est livré le gouververnement belge, il résulte que ta Belgique wt cr6ancièra de la Hussie pour ,'i Ô0O millions de. francs-or.

Cela permet dp Juger de l'importance d. ii créJQee française.

La dette consolidée de la Suisse s'élevait, û la date du 30 septembre dernier, à 2 206 millions d" francs. Dans le budget pour lt*2T>, une somme de 108 millions et demi de francs est prévue pour te service d'intérêt de cette dette.

La lutte contre la vie clière. en Italie-, Parmi les mesures prisos par le gouvernement italien pour parer à ta eliertC- d>- la vie. il convient de signaler l'abolition des droits d'entrée sur !es blés, farines, semoules, pAtes alimentaires, etc., abolition qui a été idfclle par un décret-loi, au mois d'otnbre.

Le tanx d'aicompte en Autriche.

La résolution du Conseil général de, la Banque nationale d'Autriche de ramener le taux d'escompte de r> c/c à i? au lieu de 12 Si a été pris) à égalité de voix, celle du président ayant emporté la décision. Il est, en outre, certain que ?•̃ Conseil a finalement se ranger à l'avis d'-s conseillers étrangers de la Manque nalion.il d'Autriche, notamment dn eonunUsaire général de la S. U. S.

La récolta du caié en Colombie.

l,es prévisions du déhut de l'année indi([uii'-nt une production devant atteindre -jixiiHW sacs de café environ, m.iis la grande sécheresse e; les abondante» pluies <(ui lui uni siicc.do nnt enusé de grands préjudices à la récolte la iloraison de la « mitaca » (petite saison sèche' s'est faite dans de mauvaise» conditions, et cette cueillette sera vraisemblablement déficitaire. On estime, en conséquence, que la production de l»24 doit Otre ramenée au chiffre de 1700000 sacs au lieu de 3 500 000.

Le commerce extérieur de l'Autriche. huit- une communication officielle du bureau de statistique commerciale, les importations en Autriche ont subi une certaine augmentation en août p:ir rapport au mois précédent, mais clli-s sont toujours notablement inférieures ta moyiime du premier semestre. Lts exportations ont également augmenté. L'amélioration constatée en juillet s'est continuée en août et le p issif a diminué. Pourtant, la comparaison avec l'année précédente est toujours peu satisfaisante.

̃

La circulation fiduciaire en Hongrie. Au M octobre, les billets de banque en circulation s'élevaient .1 i c>.Xi milliards de couronnes, soit uni- uiigriH'ntalion de .">0(> millions I i. duc principalement ;iu.v retraits ,(,, (îrji.ts ,-t à l'i-niission de nouveau* billets pour l'.i'-a'. ii <k-\ises étrangère».

» »

La production américaine de fonte, ni octobre dernier, s'est élevée à "i i'H 000 tonnes, contre 2 033 300 tonnes en septembre el 1 «>1 000 tonnes en août.

A la date du 1<r novembre, on comptait IK.' huuls fourn".iux en activité, centre 17? nu 1"' octobre el 151 au i" septembre.

Le commerce extérieur de la Suède en septembre.

Pendant le moi» de s.-pternbre l!*2i. li-s importations ont atteint 123 millions et demi de couronnes, contre 11:î700(W couronms en i>.ùt. Et les exportations se sont élevées, en septembiv, à 134 300 000 couronnes, contre 125 ?00 000 en août.

Les expéditions de combustibles allemands à la France et au Luxembourg, ptndanî. la période du 1!> .-m '̃> nrîobi-i- 1I1 rrii'f ont atteint les quantités suivantes

HOiOO tonnes de charbon

i'~i ',VKi tonnes de coke;

7D0 t'»un>-s de brirjnettes de li-'nite. Soit un ifi.il •!>̃ t»7 2(*i tenu--».

Lui n'avait compte que sur hu-mènn- <• Le réflexe, est toujours à redouter. Quand on se défie de ses forces » Les moindres phrases de l'abbé Nerval, glissant jadis sur sa conscient-» sans y pénétrer, en apparence, subissaient à cette heure le phénomène de eris'rdlisation note par Alphonse Daudet. e|, dans la nuit il se débattait, elles faisaient gli«ser un rayun d'espérance.

Sur la mer orageuse des passions qui s'agitent et bouillonnent en nous, bons et mauvais ferments déposés dans notre organisme par les générations qui nous ont précédés, on n'est u maître qu'après Dieu et avec Dkm.i .>. comme te capitaine sur le p »nl do son navire.

Il avait méconnu cette vérité, il en était puni, humilié dans sa tille comme Patrice dans son fiL». pour ne pas avoir admis sa propre faiblesse et n'avoir réclamé aucun secours. sur le prie-Dieu de Madeleine, un Evangile était toujours posé. Il l'ouvrît au hasard et tomba sur verset

« Pierre étant, sorti de la barque marchait sur les eaux pour aller à Jésus. Mais vivant la violence du vent, il eut peur et. comme il commençait à enfoncer, il s'écria «> Seigneur, sauvez-moi » Philippe leva tes yeux vers le portrait d- celle qui éclairait encore sa route, et. t-.iut haut, comme s'il lui répondait, il dit simplement

Demain, irai voir l'abbé Nerval. Alors, une grande sérénité descendit dans «on âme. Une voix toujours écoutée parlait dans le silence.

Pas plus aujourd'hui qu'hier ou que demain. il ne devait sombrer dans la désespérance. TI n'est pas d'effort stérile pour Les individus ni pour les peuples. Lea générations qui se succèdent et se continuent apportent toutes leur contribution, petite ou grosse, utile ou néfaste, mauvaise ou bonne. A Uieu de faire le total et la balance. Le moindre poids peut ta faire pen-

Diverses modifications

au régime des chèques postaux

Art, l". Le iexte vie l'article du décret du 7 janvier 1918, modifié par l'article 1" du décret du 14 juillet 1920, est remplacé par le lexie suivant

Art. 7. Lê.uliuinisl ration examine la demande d'ouverture de compte, notamment ,-m point de vue de exactitude des déclarations du signataire. Elle en notifie l'aroeplatiou au demandeur en même temps que le numéro d'otclro nu compte courant.

Dès réception de cet avis, le titulaire doit effectuer, dans les conditions indiquées ci-après, pour les versement au crédit des ctunpUw, un dépôt de garantie fixé à 5 francs par uompte. A défini de versement du dépôt de garantie dans le délai d'un mois à dater de la nutillcation de l'ccceptati-in faite au signature, la demande d'ouverture de compte c-nuiant est «ïn-ùdérérée connue nulle et non avenue. Art. 2. Le texte de l'article i du décret du 6 décembre 1918 est remplacé par le texte suivant

Art. 2. Aucun dép^t de garantie n'est exfcé.

Art. 3. Le texte de l'article 1" du décret du 2S novembre 191!» est remplacé par le texte suiv,.nl

« Aucun dépôt de garantie n". -t des Caisses d'épargno ordinaires qui fui,; ouvrir des comptes courants postaux soit à leur établissement principal, soit à chacune tle leurs succursales.

Art. 4. Le texte des articles 21 et 23 du décret du 7 janvier 1P18 est remplacé par le texte suivant

Art 21. Le rJièque postal est signé par le tireur et porte la date du .jour il est tire. Il Indique le lieu d'où il est émis, ainsi que la somme pour laquelle il est tiré. Cette somme doit t'ître libellée en ohifires rt en toutes lettres. Toutefois, dans l'indication de ia somme en lettres, les centimes peuvent être exprimés en cJiilTre.

Art. 25. Le chèque postal ne peut i'!re fiiv pour une s-omme supérieure à l'avoir du <̃<. imite après déduction de la taxe applicable à l'opération prescrite.

L'administration est en droit de '̃'̃tiv d'office le compte de tout titulaire qui aura méconnu cette prescription.

Aucun mandat n'est t-t.thli mi .nu-un ordre de virement n'est exécuté lorsque le eiièijue a été émis pour une somme supérieure l'avoir du compte après déduction de la taxe afférente l'opération prescrite.

Art. 5. Le texte du premi>-r alinéa de l'article 2P du décret du 7 janvier ti>IS est mudifié, ainsi qu'il suil

Art. -.>!». Le délai ,ie \alidiK- iln chèque postn! est uniformément, de trente jours. Art. 8. Le tiviish-im- aiiiiéa di- l'article .16 du décret du 7 janvier ]!>|.s est modifié ainsi qu'il suit.

̃• Kn outre, le titulaire d'un compte peut demander notification du solde de son compte ̃'i une date déterminé.- moyennant une redevance île -> ci-ntimes. mi la copie de son compte pendant .ine période déterminée moyennant une redevance <iusi fixée, «uivant le nombre d'opérations comprises dans retiî* copie

» Jusqu'à r<0 opérations, I fr. :.o

̃• De 51 à 100 opérations, fr. Mi » De 101 il 1j0 opéralions. ;f fr. >.

el. ainsi de suite, la taxe étant niiL-inenlé,. ,ie 1 franc pour 50 opérations mu lou|e fraction de M opérations. »

Art. 7. Le ministre du Commerce (>t de 'industrie et le ministre des Finances sont eiiai-gés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié j.u Journal Officiel et inséré au Bulletin <«>̃.̃ /m. Offirir! dy li m,\i rniire !:»-.>

Préparation de la jeunesse allemâiftfe à l'aviation

La section <l--s jeuiu-s aviateurs (Je Cassé] prend tous les jours île l'extension. l.nrs île sa création, qui remonto au y MHptt-nibri; dernier. 120 jeune» gens de 1H à 20 ans s'étaient fait inscrire ciunmc membres de celle section. Aclin-ilfineiil. I«: nombre des adhérents i-t de beaiininip J.'IUS élevé.

Fies sommes mises à la disposition des dirigeants sont considérables, de soiïo que les t)Uts poursuivis par ia Jinji-mlflirgrruhli'iltinif promettent d'éli-c couronnés df SUCCès. ('.('(te a.s.-iU-iatidU est -divisée en plusi'Mii s sections. Un y donne une instruction théorique et 'technique, des cours de météorologie, ainsi que des cours pratiques consistant en vols il'essais. Les élèves procèdent, en outrf à la construction 'i appareils. cet effet, l'association des aviiileurs <| I Allemagne du Centre [MUh'lil-'iiisrlicr rhiijn-rbimd; a mis ses ateliers..»on outillage el les matériaux nécessaires à. la disposition <(<s élèves rie la Jiufiidfliegi'rnbt'-ilung. En vue do parer aux dangers que pourraient courir les «Mèves au cours des vois rf essai, les organisateurs, ont construit «un appareil ingénieux. <>t appareil i><\ au ?ol par un ressort u spirulc el disposé dans un lorrain pari iculièrenient expo-é au vent. L'élève doil. au inovcn d'un nu'canisme adapté à l'appareil, tenir ce dernier en équilibre. De cette façon, l'élève acquiert sans danger l'expérience que nécessitait .se? futures fondions 'le pilole.

cher et nul n'a le droit de «..1.1 taire à la lutte. Ni une nation ni une famille ne forme un bloc d'une seule pièce elle ressemble au massif de montagnes plus ou moin- hautes, dans lequel se cachent des fondrière» et que dominent des cimes éblouissante», c'est sur les cimes qu'il faut se guider en s'appuyant sur le bâton île la foi.

Le réflexe n'est pas une loi absolue, c'est une loi consolante. Tous les fils de saint Louis n'ont pas été des saints, ton» les fils de lerronstes n'ont pas été des monstres, el il peut, suffire d'un bon pilote pour remettre le bateaii dans la ligne droit'1. Son exemple ne seraj| pa,s jjniljle. peutêtre un polit-fils, lointain, une petite -tille encore dans les limbes, retrouverait-elle intacte cette part d'héritage ancestral Rifn ne se perd.

Pour ces êtres naître, qui seraient de son san- race. j| devait .«"efforcer de gross- --ve- ,| germes sains pour les opp, ,,ux gei mes morIjides. D'ailleurs, n'avait-il pas déjà une taehp à remplir "?.

Jo avait été bien délaissé pendant cette journée. Pon oncle se dirigea vers sa chambre.

En if voyant entrer, l'enfant se dressa j resque sur ses coudes. Il ne pleurait pas. îaais si.ir son pâle visage creusé se lisait toute la souffrance d'un homme.

Vous uète< donc pas parti aussi? b«gaya-l-il.

Paternel, le banquier se pencha vers lui: Non. Jo. nous restons ensemble tu seras mon petit garçon pour remplacer un peu ton gentil cousin.

Craintif, il murmura

Bien sûr ? w

Bien sur.

Alors, je ne voudrais plus mourir Ça me ferait trop de peine de vous quitter! L'accent était si poignant que Philiope en fut remué jusqu'aux moelles.

La mise en mkm repliera des produits de la laiterie coocilie hygiène et profits Parmi les produit* de la farma. il n'en c.»t aucun dont l'exploitant ne puisse tirer profit. Il in est plus particulièrement ;iinsi tout est utilisable. Mate 11 *Ui;

chaque élément ti. n, tr\r uu publie -ignation qui re.veie iicitfjmvut ha iju.i: valeur nutritive ex.iele. Ainsi que je je signalais la semaine dernière, c'est le cas pour le lait qui, emplnw comme aliment pour le petit enfant, doit m> présenter sous forme de produit complet et sans prélèvement ou adjonction d'aucun" -•̃••'••. Gonsidrr-, ,i< euntr.iirt' comme une e-onip! ̃̃. >i i ̃ i, .H- î, ,i,xit,,4 si de p-,

amal, ,,m c.ien, ]- ,.eui,. -le lait écrémé, de petit-lait. Lu loyauté «les tran- sactions commerciales exige seulement qu'on i.; présente comme tel c'est «nssi 1 intérêt «in producteur qui salure. f.l:- moyeu. &<m débouché régulier, et ],. ,l,r\(l,, (ies frauder veille à empêcher tout- Iricherie par un .li* quetajw qui révèle, U pmmuv ue. l. o:,i, du liquide mis en vente.

Mais .-e n'est. p;ts seulement à faillir. ,i Ul! toute la production cl.' la ferme que le rural doit s'employer, mais *usm ,i> offrant des pro- duits au j.,il>lt,' ,4< i., ,urmi, H ,lans |a moment tes [«lu* r.n érables. Pour u! teindra lll"> i! «l(> recourir la conservation des denrées entreprise malaise*, délicate et d'autant ui-.ins facile à réaliser qu'il s'apf» du denrées pc-iss-iibi, s ttvs fragiles.

notauimcnt .les produits de |H i,,it, I- lait doit norip.ilemeul ,-|iv livtv ::•» mais un peut aussi iMsIeiu-fseï-. le si. V cmeenlrer. le ,|S.,V! Ui- ert .-<

il-s ifver\i-s ]ir.Vj,-u^, ,)“ {yls

«^rations que m, .t'iinli.miT s,il |iilès. |s '•-̃̃̃̃• '•"le n r.1. ijlli nies lus

fIt"" 't.tll,: yuÎ Il!.7

l'"s> i ii- ir-, i/r.ilii|n, ̃ <l"imen! l.u iaUlls, culièrc e\»-rvée .i. (.i,iss,-inles S,,fi,.|,s .,vù '̃•••'i' I- l.'il ,1 >es rw.UMKHes e| ̃traitent aussitôt en .si-amle musse i'|.le ,rUnn installation puissante.

Mais, dira-l-on. il n'y ,1 pis que ces n*«fln«iles qui puissent rwsurer curiservation du lait eu !<<"1 •-̃fat. l.ilîlion ,1e |.|-u,luil chiin»|ues peut l-viler 1rs deténnl\tli"nn e| 'Maintenir 1, i,M m.ilKfe 1rs ci>I]<l|lin||$ 1rs plus il'1- liquide entre ions fragile e>. s, v_' trêiiie aux moindre» initii. » M.ns le sei vi,-i< des fraud-s v,|r. ,1 hlU.nm ,llser ,1(j l'adjonction .!̃̃ ces ,»,,niil.» .•I1,,j.iques conseil valeurs. fj.,ns i 1 circulaire rec-nl.- .lu iiijniMru «le. l'Avri.-uIlure. il esl dit à ,v si:jjr|

Ti -I jiUei'ïlit d'.i.jmitet' quiii iju.' <

'•' 'i nul.tlllllielit des sul.lslallr.i ,U)iI.s, telles que l'eau oxygénée nu le forruol ou* ù'-îi produits dit» conwiTateur.s. |,|s <jui 1(. hu-jrIranate de soude. Du moins en si>ra-t-il ;iiii-.i faut, qu'un arrêté pris sur avis dii Coni»>il «un. irieur d'hvjrlf'ne publique ih« Fr-mre ne inlervriHi. fiiisant uni» exception t eeii. faveur d'on produit déterminr.

.M.tis ,,i|r iiiterdic'llon n'a p;i< p..ur eems. qii.-nee dVmiw-Wirr U. détrnii,,ii dans Ir. |j,i| rit»i du car^nate de soude (ou crisUux du soude), vin l'eau de Javel. da chlorure d.- e*iaux au formol et. de r»>au ovytrfniV puisque l/iticle ô autorise expressément le.ur emploi ait nertoyatr.' et. u1 la désinfection «le* :n,i,.ir.-iu 1. récipients.

01 ijupit.i esi nW-me Imutemcni

d.diie niais un d.'vra s'assinvr que I. in-tu»>ii.-i« n'st |i.i.s un moyen déitom-ur d'introduir.- du fonnol ou Oe 1,mu oxygémie, pur exeniiile <irUii le lait. Ainsi que le prescrit. «•jupr»'s»!m'enl lailicie 5, les appareils et récipients doivent ̃•tir soiirneusement rinct's, t l'Inobservation de eettu précaution ne saurait la-rvir «l'excuse t*i 1,1 or.sence de l'un de ces .̃uH.is.pl iques d'un- u- \t venait à être constaUW

La présence du bieiirom.de de pi.Ussr éruil; de nalurr a j.rn«î- la recherelie de eei-lairin antiseptiques, vous voudrez bien, en eu* d<> prélè- vement opéré dansi le but .le rechercher leur l>rsenre, procéder eomni. dans eus d.'s IHiU pasteurisés,

En ce qui concerni' 1rs lieurr. ),i..n ,|jj ail. une Ir-.r.. 1,,1,'ranr- d'addilinn d'andr j, rique. ̃̃“ praiiq, ,i. 1 (:;l;v litl], (i|j conservation du p, !oeuf .•! soi^neu, |> 'lient préfvnrr !,̃ p,, sufilsammcnt pn.ut un>- vr-nte réiriiii.i- <m< idjoneflon ri'miciirnï sorte.

lr-.tmt les fromages, et p<nic ux «̃̃ m-,iiw d'un.- addition de produits rhimjipjrs (]U'il s'ajrit que il'uiu- eoiriposilion intime correspondant k des 'Unifions strietenient. é! ddieH et vis;,n! i Ifiieur en matière srni»-sr. Kn fnit, un rromage. bi*>n composé, et tabrirfué dans Ios conditions normale» rt liypiéniques présente les conditions de coii-i-A ilion i-\ee||ent. Il i-u est lout. autre- ""• '•'̃ ̃ !̃'̃ '̃- dr,, ,i,,n| la iuédi.jcril<S l""1" f"v ̃̃ -lion, i! ny a quV. ^Va rapp- -s j.,ar !> :H f'U. ̃mi«î!-e, (i.. su- lain '̃̃- ,i -ci Urja ntrr, r.sum.r les pi'iaci|pfi; l.r |xt.- ri ^li-mentnirc donn.- des Indlcnflons geuer, '|i;i peuvent «appliquer ù tous l<>* from.iL-. 11 eu pour but d'interdire riutam-

Vin. j*o. (u ]ir mourras pas. tu grau- diras p.v- (|(. moi ,u m;in,fM,ra8 droit tre* ftroit ,-es|sur ton épaule que je m'ap- puierai et e'esl ,i me ferme, > <i yeux.

Ln !¡Id ¡J., i ;11: "11\(11,; H

w'exta; an- iiiiv"i<: '"»-« •« ••*

l'ère murmura le petit infirme ave,) r une ferveur presque religieuse.

El. pour ta première fois de "cette atroce; journée, deux tarmes jaillirent des paupières arides du père esseulé et roulèrent sur le iront de l'enfant qu'il venait d'adop, !•• iian- ~<<d rieur.

XV III

Itien ne. se perd.

Le temps ,-i passé les armées ,in\ ri)u\ Chaque printemps a vu n-nait'e [es, fleurs, s'éveiller les nids.

Chaque été, la mms-oii a pou>se dru et les gerbes doue» se .0I,( ,.nlasae(is ^an le* granges.

Chaque automne, les grappes mûre? sont toinb' ̃ le ciseau <̃̃ ,,(, "•nij Miers.

Chaque niver. les brillant» phalène». »onfi venu» se brûler les ailes nu (lamboyaut. Moulin Rouge, et Montmartre a secoué st,r le monde sa torche de folie.

Puis, brusquement, ta tempête a éclaté. Balayant tous les marnais ferment- elle a broyé sous la même meule le bon grain et l'ivraie, pour en pétrir le pain des forfs, l'àme du soldat, et, à la lueur nouvelle, ou a vu plus clair autour de soi et <»n *«i. C'est le réflexe. le bon.

Les fleurs de pourpm. dont le» racines se perdent dans les profondeurs du vieux »<m. ont empanaché !<̃- se balancent mollement su:- ••̃ ouh!;r-< depuis un demi-siècle. *», )eH petits-' «le Jehanne d'Arc, du Guesclin, i. Marceau, les ont cueillies pour en 01 11er leurs fusils et so«t partis en chantant. U suivre.) H.-A. DounuAC.'


'̃inent, remploi de amliflcalifs tr-

• :t pftt" çrtl'-se ̃ .1'iuhle ̃ orèfi. irai'iit pu-t

;:au-ia p,~i

grasses

j.il. ^i.-i; i'1 m^ct .:U^ ain t iiijJi'J^e.

uip. lidant, j'appelle voire aH«ntioc sur le Second iiaiagraflie de l'article 2l qu'il conviendra d'interpréter ainsi

Parmi les fromages à pàte molle, seuls ont droit aux dénominations" « fromages gras », fromage à pâte grasse » o*-ux qui renferment i»u moins 40 gramme- •• niillères grasses pour 100 de fromage complètement 'le.sséché.

Cette interprétation s'impose, car. si l'on s'en .naît à la lettre même de ce paragraphe, on devrait s'opposer k ce que les fromages à pâte (iure .hollande, gruyère, etc.), soient dénommés fromages gras, alors qu'ils renfermeraient plu-5 ti-- 40 grammes de matières grasses pour 100 a<- matière sèc/ie.

l.ne telle prohibition serait inadmissible. Le décret n'a pu donner la définition lie clidiiin des divers types de fromages eonsommOs /•n France en raison de leur trop grand nombre. Il s'est borné à fixer des règles générales applirables à l'ensemble. Il conviendra, dès loi1. di' ,*<• baser sur tea usages loyaux <-t constants tour s'opposer "h ce qu'un fromage portant l'appellation camembert, par exemple, renferme moins de 36 pour 100 de matiùivs grasses, et qu'uu fromapr' portant l'appellation roquefort, dans la préparation duquel le lait <iu brebis doit s^ul intervenir, eontiennu les /•liiments du lait de vacliu.

S'appuysnt, duns ces deux cas, sur la lui i;;i 1" août 1P05, on peut dire qu'il y aurait tromperie sur la nature du produit, car un fromage renfermant moins de 36 pour 100 de matières grasses ne peut être un camembert, (!i> même qu'un fromage renfermant les éléments d'un lait autre que celui du lait de brebis ne peut >îttre un roquefort. Ce serait contraire un usages loyaux, locaux et constants. Est-ce à dire qu'il suffise qu'un fromage ait aspect et da composition d'un camembert ou d'un roquefort pour admettre qu'il a, de ce fait, droit 4 l'une ou l'autre de ces appellations ? Evidemment non.

Telles sont tes rt-gles actuellement en vigueur pour les produits alimentaires issus de la laiterie. Il est important que tout le monde en connaisse les lignes essentielles. mais surtout les agriculteurs qui, pour des raisons indépendantes de leur volonté et sans qu'il y ait de îpur part la moindre intention de fraude, .jJOUiTf-i'nt se trouver en conflit avec la loi ek- tomber sous le coup. Uo ses sanctions. Au surplus, il y va. do l'intérêt supérieur de l'allaitement infantile que la circulaire, ministérielle expose ainsi

La salubrité du lait présente une telle importance qti'oa -bu saurait trop encourager la «̃rCatfr.n d'établissements où, sous la surveillance de médecins et de vétérinaires, le lait recueilli aven la plus grande propreté provientirait d'animaux parfaitement sains. Aussi doit-on protéger les propriétaires qui veulent bien entrer dans cette vole et se montrer impitoyable h l'égard de ceux qui trompent le consommateur en lui livrant, souvent à prix élevé, lin lait d'origine quelconque, en lui luiss;iiit. croire qu'il provient d'une exploitation •iùterminée et, an raison des conditions dans lesquelles il y serait produit présente, ri'evcrptionnell.es garanties de salub"it<5.

Les dispositions de l'article 27 permettent de îéprimer les tromperies de cette nature. Elles sont d'autant plus dangereuses qu'elles donnent, i'i !\>H:fteur une fausse sécurité et l'incitent à se dispenser des précautions essentielles dont il faut entourer l'aiittifemenj arliil«•>•••' "lies nouveau-nés.

i1" cet enspmbk1 de considérations mérite la, plus grande attention. El sil a trouvé sa place ici. c'est qu'il! m'a paru do naturo à pouvoir influer d'une façon importante sur les pratiques suivies jusqu'à présent dans certaines exploitations rurales pour une mise en valeur ;'i la fuis plus selcntiliquc. et, plus productive <!<' l.i laiterie.

Jkan Osche.

Un concours d'appareils

de carbonisation transportables La Commission de la carbonisation s'est véunio à la direction des essences et pétioles, sous la présidence de M. le professeur Bordas, directeur (les laboratoires du ruinistere des Financs.

En présence des résultats satisfaisants «léjà obtenus dans la mise au point des tazogènes transportables, la question du combustible prend une importance capitale, l.a France ne produit, en effet, que 150 000 tonnes de charbon de bois annuelJfnient. alors qu'elle pourrait, sans porter «Ueinte à l'exploitation normale des forêts, 'ii produire facilement, un million de tonnes. Compte tenu d'un développement ;mportant des usines de carbonisation, la nécessité s'impose donc de recourir à la carbonisation en forêts.

C'est dans ce but, que la Commission de 'a carbonisation a décidé d'organiser, au printemps prochain, de concert avec le ministère de l'Agriculture, et avec la collaboration du ministère de la Guerre et de l'Office des inventions, un concours d'apjiareils de carbonisation transportables. En même temps, la Commission de la l'arbonisation commence a Sevran-Livry lin« série d'essais systématiques de-; ,m»zn«nes de divers types avec des charbons de is des diverses espèces. Ces essais comportent en particulier l'analyse des comtustibles, leur résistance au choc, l'analyse des gaz dégagés et dos cendres obtenues, la mesure des puissances el de toutes les caractéristiques de fonctionnement. Ces fssais sont effectués par une Commission présidée par "M. l'ingénieur en chef de la direction des essences Dumanois, entouré tîe techniciens du ministère de la Guerre, »iu ministère de l'Agriculture et de l'Office national des inventions.

REVUE

des revaes Principes de rechange

De M. le chanoine Duplcsrp, d<in$ la « Héponse » du 15 octobre

y.n voulez- voi^ <!(̃;• exemples ? Je n'ai (lue rembarras du choix.

Comment se fait-il qu'aux yeux de nos radicaux-socialistes tantôt les lois sont scélérates et, tantôt intangibles ? <* Dès qu'une toi les gène, iN la proclament absurde, condamnable. ;'f. ils la mettent au rang des loi; oiigent pas et qu'il faut abolir sans délai. Ainsi en fui-il des lois contre les menées anarcinstes. il y a vingt ans. et tout récemment, de la loi abolissant le monopole des allumettes.

Une loi vifiit-HIe, au contraire, favoriser leur hamo th* la liberté religieuse ? Lll.> intangible. (>l rien ne peut plus jtrêvahur contre la loi

Prinrin.-s de rechange.

S

Autre exemple. « La violence est détest:ihl ̃ rv»t un principe proclamé par ,:uon publique, par

Âu Comité scientifique du pétrole

La section de géologie du Comité scien-*tititlue du pétrole s'est réunie sous la présidence de M. Charles Barrois, membre de l'Institut.

Au nom de M. Raynaldy. ministre drl Commerce et de l'Industrie, l'intendant Pineau, directeur dos essences et pétroles, a exprimé au Comité les vives félicitations du gouvernement pour les travaux qui viennent d'aboutir à 1k découverte, h Gabian, d'un gisement de pétrole exploitablc induslriellement la régularité du jaillissement depuis le- 7 novembre, la qualité du pétrole obtenu permettent, en effet, les plus légitimes espéranres. t'n éloge particulier a été décerné aux géologues, MM. Barrabe et Viennot, qui furent désignés pour déterminer l'emplacement exact du premier sondage et en suivre les progrès. Le -uocès obtenu aussi bien dans la prospection que dans l'exécution du forage, apporte un démenti éclatant à l'affirmation trop répandue que notre pays est incapable de former des techniciens du pélrole; ceuxci trouveront, dans l'exemple de Gabian, l'encouragement le plus décisif.

Concernant la poursuite des travaux, !iî Comité scientifique s'est prononcé pour

Revue de la presse économique

Tout s'éclaire

Comment, malgré la dépréciation de la monnaie et des fonds d'Etat, l'industrie allemande a-t-ellv pu subsister et même accroître sensiblement sa puissance de production < Voilh une question que l'on n'est posé de. tout côté. M. Jules Décamps, chef du Bureau des Eludes à la Banque de l'i'anc' vient d'y répondre de faeon lumĩ̃ c.v 'lu ns un article qu'a publié la « Re-

< •<̃̃ i/-p !Jaris »

Voyons d'abord comment se présentait la situation du marché des capitaux en Allemagne, quelques semaines après la cessation de la insistance passive, lorsque le Reich eut décidé île réta'dir > a monnaie! sur une base saine. La première condition, pour réaliser cet, assainissement de la munnaie, était de renoncer à l'inflation. Ur, renoncer à l'inflation, c'était supprimer ou, tout au moins, réduire, dans une proportion très forte, le concours que les presses de la Belchsbank fournissaient abondamment à la trésorerie des entreprises. Mais la transition allait otre exceptionnellement dure en raison, précisément de la crise de travaux que ne pouvait manquer de déterminerfee brusque changement de politique. En entraînant une dépréciation Ininterrompue de la monnaie, l'inflation allemande avait eu comme résultat 1" do pousser à la « fuite dans les valeurs réelles », c'est-à-dire ii l'Investissement (les capitaux disponibles en matières premières, en agrandisemenls d'usines, en accroissement de matériel, en achats d'objets de consommation de loiilr- sortes 2" d'enootilat-'or un recours abusif au crédit, chacun ayant intérêt h prendre position de débiteur. Concurremment, l'épargne s'était vue, pour ainsi dire, pénalisée d'où ralentissement, puis arrêt dans la formation de nouveaux capitaux.

l.a finition île l'Allemagne était, par consé- quent, l.i suivante tio[, de capitaux immobilisés, insuffisance de rapitaux disponibles la production arrêtée parce que, d'une part, le pouvoir d'achat existant dans le pays avait épuisé ses possibilités de consommation et que. d'autre part, le pouvoir d'achat de l'étranger, longtemps attiré par le décalage entre la valeur intérieur? et la viteur extérieure du mark, ne s'exerçait plus depui.- qu" s'était produit Tàjustcmeni des prix.

La Roichsbaud ci la UentenbanU ont bien essayé, pendant quelque lemps, de snppléer à cette pénurie (Je Capitaux disponibles en augmentant leurs crédits d'escompte. Mais elles furent bien vite obligées d'y renoncer, sous peine de détruire complètement les efforts qu'elles faisaient, par ailleurs. d'accord avec le gouvernement., pour stabiliser le mark par rapport au rentenmark, maintenir la valeur de ce dernier et poursuivre la rtïîovme monétaire. Le du cédit enrayait chaque jour un peu plus la production. Il fallait donc, à tout prix, se procurer des capitaux nouveaux si ton voulait éviter une crise nlsuë de chômage, tant de l'outillage que de la maind'œuvre. Et puisqu'il était impossible de trouver suffisamment de capitaux à l'intérieur, les hommes d'affaires allemands se mirent en quête des capitaux étrangers.

Au premier stade dp ces recherches, il fut décidé qu'on recourait tout d'abord au revolving-credit » do 140 millions de ftorins résultant d'un accord gm*mano-hol!andais, de 1920 et qu'on n'avait utilisé, jusque-là, qu'en très petite partie, paire qu'on le considérait comme trop onéreux. Ce concours ne suffit que pour quelques semaines. Av.mt même qu'il fût épuisé, il fallut songer à organiser un drainage eu règle et, dans ce but, dès l'automne de 192.J, les grandes banques de Heriln envoyèrent diverses missions sur les places européennes. C'est tout d'abord en Hollande que furent faites les tentatives de prospection. Dans la période antérieure, le marché d'Amsterdam avait été la première escale des capitaux allemands fuyant à l'étranger. l'ne partie y était restée dans les succursales qu'avaient fondées les grandes banques allemandes ou dans les entreprises dont elles étaient commanditaires le surplus avait été disséminé un peu partout, principalement en Angleterre et aux Etats-Unis. Cette dispersion des avoirs allemands, après un premier relais en Hollande, avait fait, peu à peu, de la place d'Amsterdam un grand centre international pour les transactions en devise-

Les banques allemandes eurent, naturellement. l'Idéo d'utiliser cette situation comme point de départ de t'organisation nouvelle qu'elles se proposaient d'établir.

exemple, ils veulent que toutes les opinions puissent s'exprimer librement. Surtout quanti ce sont les leurs. Mais lorsquc ce sont les opinions des autres et que la violence veut les empêcher de s'expriujer. elle devient beaucoup moins détestable elle peut même devenir louable, voire indispensable.

Principes de rechange

Vous croyez que j'exagère ? Je vais vous citer un fait.

M. Bouisson est, je crois, député dans le Midi. En janvier dernier, il avait organisé à Marseille une réunion socialiste. laquelle fut troublée par des anarchistes armés de gourdins

CV sont lit des mœurs abominables, écrit M. Bouisson dans le Petit Provençal du 18 janvier.

Très bien c'est un principe. un bon principe. Seulement, c'est un principe de rechange. Car dans le même journal on avait pu lire, quelque temps auparavant, au sujet dos excès commis par les bolche-

viks

Xoi(.< comprenons tous que, dans la répression des abus et pour le triomphe de la révolution sociale, la violence peut, quelquefois s'imposer, quand la raison ne

suffit pCS à <%(>H!'iJ»ICJ'

Cela aussi, c'est un principe. mais opposé au premier. quoique énoncé dans le même journal.

Que voulez-vous ? me dira-t-on, il peut arriver que deux rédacteurs dittiiv:i!s expriment dans la même feuille d;s

l'exécution immédiate de deux forages nouveaux, dont il a arrêté les emplaci»ments dans la zone couverte par le permis exclusif de recherches réservé à l'Etat. Los sondages seront, comme précédemment, effectués sous le contrôle du service d?» mines.

Le Comité scientifique a ensuite procédé à l'étude approfondie des conclusions rapportées de Madagascar par MM. Léon Berlrand, Joleaud et Hardel à la suite de la mission dont irs avaient été chargés dans la région occidentale de la grande lie. Un programme générale /étendant sur plusieurs années, est. dès à présent, envisagé. d'accord avec le ministère des Colonies et le gouverneur général, M. Olivier. Ce programme comporte l'exploration géologique minutieuse des régions s'étendant au nord et au sud de la zone. actuellement étudie? entre le Mananbae et le Ranché, la création d'un centre d'études et d'un laboratoire à Morafonché, l'exécution* d'essai j semi-industriels de traitement des grès bitumeux et la détermination du cube exploitable des importants gisements que contient cette région.

Enfin, le Comité a fixé les condjlions techniques dans lesquelles serait e^ctii'J par l'Etat à Mirabel, dans le Puy-de-Dome, le nouveau sondage qui doit compléter !o programme en cours de développement pour l'exploration du sous-sol de Limagne.

Le problème financier

et l'impôt sur le capital

Nous Usons dam V Avenir », «ou< la signature de M. André Franrois-Poneet,

député

M. Renaudel, et la plupart de ses amis semblent convaincus que le capital, cramponna h ses biens, refuse d'y laisser toucher. Ils se trompent. On y touche déjà, et pas mal. Ce que le capital craint, c'est, avant tout, l'incertitude, l'insécurité qui résultent de menaces vagues, susceptibles de diverses interpellations, oomme celles de M. Renaudel, accueilllps, au surplus, en silence par le gouvernement. Mieux vaut cent fols déclarer i. Vous serez mangé tel jour. à telle sauce que de dire « Attendez! 1 Je vous réserve un traitement de ma fatjon. » Le crédit. la. vie économique végètent et meurent, si l'on persiste à vouloir suspendre au-dessus d'eux une Invisible épée de Damo-

dès.

A la vérité, le capital consentirait facilement les plus gros sacrifices, s'il était convaincu que ces «sacrifices seront utiles et féconds. Ce qu'il redoute, c'est le sacriflee en pure perte et, s'il est permis d'ainsi parler, la destruction improductive.

Les finances et 'les P. T. T. Des « Informations Parisiennes » C'est un fait qu'en matière d'administration la fable dn « la Poule aux œufs d'or ne servir.i jamais d'exemple. Vous connaissez le fait nouveau sous prétexte de faire rentrer quelques millions dans lei coffres de la nation. l'administration 'les P. T. T. va augmenter ses tarifs. Exception sera faite seulement pour :es lettres de -^o irramw.î, à 0 fr. ?5, et les télégrammes. Mais le pneu », le. p'tit> bleu cumme on disait plus communément, va être augmenté, alors qu'il l'avait déjà été. Depuis qu'on l'avait mis à 0 fr. "5. on ne s'en servait plus beaucoup Maintenant qu'il va coûter I franc, il y a bien des chances pour que l'on s'en serve plus du tout. Avex-vous remarqué qu'en matière postale l'atigmenta.ttçn dps tarifs raréfie la mature augmentable, d« sorte que l'administration gagne beaucoup moins pour om" voulu gaener beaucoup plus. Vous souvenez-vous aussi qu'en 1906 la lettre, qui élait 'i 0 fr. !"•, fut mi«e ,i 0 fr, 10 et qu'après un certain arrêt dans les recettes le I roduit décupla, car on écrivait pour un oui ou pour un non. Les P. T. T. craignaient un déficit, ils encaissèrent une forte pKis-valufl. II en fut de uième pour les petits bleus, qui de 0 fr. 00 tombaient a 0 fr. 30, et, bien avant. ia communication téléphonique qui était de 0 fr. 50, fut abaissée k 0 fr. 15. Quoi qu'il en suit, la poste va y perdre. Plus de prospectus, plus de circulaires qu'on expédiait avec tant de prodigalité et surtout plus (le pneuma- tiques. Vendre h m marché et beaucoup n'est pas la devise des P. T T.

TOGO

Les recettes douanières

Par suite de l'accroissement continu des affaires, conséquence directe de la prospérité économique du territoire et du bientlre général dont bénéficient ses habitants, les importations et exportations ont suivi une progression ascendante, d'où augmentation sensible des recettes douanières.

De 1 770 30fr fr. 92 pour le deuxième trimestre 1923, celles-ci ont atteint 1985 672 fr. (3 pour la période correspondante de 1924, accusant ainsi en sa faveur une plus-value de 215. 'M'» fr. 71.

Si l'on compure, d'autre part, les rei-ettes des deux premiers semestres 1923 et 1924, cette plusvalue s'élève pour ce dernier à 1-I4fl937 fr. 53. Ces chiffres constituent un indice d'autant plus probant de Ja situation économique favorable du territoire que, pour le premier trimestre aussi bien que pour le premier semestre 1W4, les exportation dépassent respectivement les importations de 7 917 000 fr. et de 11398568 fr.. alors que pour les périodes correspondantes de 1923 ces dernières dépassaient légèrement en valeur les exportations.

opinions contraires chacun a son principe.

Soit. Mais ici, les deux opinions sont signées du même nom 1. C'est M. Bouisson qui trouve' bon que les bolcheviks tombent à coups de fusil sur les Russes qui ne sont pas de leur avis, et c'est encore M. Bouisson qui, voyant se lever devant lui des bolcheviks français armés de gourdins ou de revolvers, s'écrie Ce sont des mœurs abominables » Principes de rechange, vous dis-je Principes de rechange

On pourrait multiplier ces exemples. On veut étendre la Séparation aux Alsaciens et aux Lorrains, sous prétexte qu'en 1905. quand la loi de séparation fut votée, ils étaient de droit citoyens français. Mais, à la même époque, M. Combes expulsait de France 1 abbé Delsor, sous prétexte qu'il était sujet allemand. Principes de rechange.

Nos anticléricaux veulent mal de mort au culte du cœur, lorsqu'il s'agit du Cœur de Jésus.

Mais, pour glorifier Gambetta, c'est son cœur qu'ils promènent en triomphe dans les rues de la capitale.

Principes de rechange.

Ils réclament le secret du vote pour en assurer la liberté et ils inventent l'isoloir. C'est très bien.

Maïs, parce que M. Painlevé a échoué à la présidence de la République et M. Bien-

La situation ntMiinin en Syrie et au Liban

Les journaux syrien? cl libanais viennent de publier les statistiques des douanes donnant les ré&altats commerciaux du premier semestre de l'année en cours.

Ce sont lu chiffres suggestifs et • si l'on veut bien prendre soin d'en tirer les déductions qu'ils comportent partteiiWrrnwnt éloquents.

Ils valent d'être comparés à ceux des semestres précédents, enr ils indiquent une progression constante du commerce syrien et libanais. Ils confirment la justesse de vue de la politique (le;momtq!:e poursuivie par la puissauce mandataire.

-Mais parlons chiffres, un instant. très In-jeAcmcnt d'ailleurs.

Pendant le premier «cm ̃̃•̃ n^i, la Syrie importe Ï50 million- iroiiandises elle en expu;

Pendant le deuxième semestre de oette même année, on obtient respectivement 310 et 133 millions.

Pendant te premier semestre 19*4, noua passons pour les importations a 350 millions et pour les exportations a 130. Uns* ce dernier chiffre ne sont, bien entendu pax compris les deux principaux arilcw-s d'exportation de la Syrie: la soie et la laine, les i-nv.,i« d.- iame et de suie éUnt cfleectnés pendun' i- leuxième semestre. La progression est dwi».- nuis: .ni.- .i.ai» l'un et l'autre chapitre et proportwnm'lletncnt supérieure a toutes vs variations de> ohanïc que l'on peut faire ,aniii8 que l*s Importations b .diu-Hement du premier semesti- !j.j j,rcini»»r <emestro 192i, les espot-tali-ns |>̃ nt presque au double.

Malgré cela, l'objection vient immédiatement: la balance commerciale do la Syi-w e*t déllcir laire. Cela est évidemment exact pour ta balance commerciale. i> scr.ilt cependant une erreur d'en enciure que la siluaUon est. la mémo pour la balance des payements, la seul* qui, en lin de compte, ait une réelle importance. Car il ne faut point négliger de consi- dérer que si la Syrie est, avant tout. un pays (.•oinnuHVia), c'est aussi, et surtout, par suite de sa position jréoenipMqiK', un pays de transit un marché «* revente. Or. le commerce apparent do réexportation à destin uhm des i.ava imitrophes de ta Syrie sans ,,unpter donc tout le commerce de transit -ioui les douanes nont pas la trace, et qui est considérable passe de » millions de francs pendant !*> nromier semestre 1»» à 70 millions pendant le premier semestre isa. Le double exacteraent. Il faut également tenir compte de toutes les ressources syriennes qui ne sont point d'ordre commercial: tourisme, scolarité, estivage remises de Syriens habitant l'étranger etc et enfin des dépens** faites par l'armée française d occupation, qui est un de.s très bons d/enfs du commerce syrien, client pour lequel il importe et auquel il vend des marchandises sans qu H soit nécessaire de couvrir par une exportation correspondante les importations ..fi'-vtuées de ce chef.

Quoi qu'il en soit, les résultats sont ils s'expriment par les rtiifft-es que J'on vient de lire: tes importations augmentant, ce qui indique un accroissement de richesse ou l'acquisition dune clientèle nouvelle: les exportalions doublent, les réexportations doublent également.

Un conviendra sans peine que <e> résultais ne sont pas l'effet d'un hasard |u-sévéranl et heureux.

Ceux qui ont vu la Syrie au lendemain de la guerre, qui ont suivi les «lapes de sa renaissance politique, administrative et économique, qui la trouvent aetuell'iiw nt nu point de prospérité et d'ordre auquel l'a amenée le général Wexyand sécurité complète, budgets d'Etats jamais en déficit, ayant aujourd'hui de fortes réserves, rintillaiçe économique toujours aeeru ou am'-li'ïré. se rendent compte 'd.' !Viïi..rt, déployé.

U n'a point suffi dei tracer une ligne de poli- tique économique et de s'en tenir à des mpts. 11 a fallu suivre le programme îlxé et par une série de réalisations concrètes atteindre le but poursuivi. Il eonsislait, M remettre la Syrie, économiquement désaxée par la guerre, en moyen de faire face à la situation nouvelle >|ii.' lui avait réservée l'a/près-gucrre. Il a fallut faire tace en même temps à des exigences diverses, mener fie front, toutes les questions, comme sur échiquier toutes les pièces.

De cette ancienne province oUoiwm. l'aprèsguerre faisait un Etat, lui donnait'\ies frontière» politiques. Mlals ces frontières politiques comportaient des barrières. La transformation en commerce de transit de l'ancien commerce de revente effectué par l'ancienne Syrie ottomane s'imposait. Il était donc nécessaire que des conventions douanières interviennent entre la Syrie et les nouveaux Etats voisins. La première réalisée le fut avec ]n Palestine. Puis la Ti'ansjoriiauii.' sisina un accord de même nature.

Restaient l'Irak, la M- .poiamic, par oiï passe la roule (V la Perse, la très antique route des caravanes, la route du brillant avenir pour la Syrie, Vue convention dé transit a été conclue avec, l'Irak, qui fait de Beyrouth l'avant-porf de la 'Perse.

Restait aussi la Turquie, la difficile voisine du Nord. lue !igne ferrée. l'cx-Bagdad-Bahn allemand, sépare l'Anatolie turque de l'Etat d'Alep, qui était et demeure cependant le marché fournisseur île r \na'o!ir et le débouché àc ses produits. i> chemin de fer. administré aujourd'hui de Konia ù Nissibin par une Société française, passe n partie en territoire syrien et dessert Alep. Il »'̃! -(iro, pour qu'un libre courant de mar pût s'opérer par cette ligne, de mettre u.m ;m\ entrave* que mettaient ù Jour circulation les postes de douanes turques. Tout récemment, un accord a été signé organisant le trafic dans les meilleures conditions possibles. Enfla, il est espéré qu'avec la ratification du traité de Lausanne, qui sanc-

venu-Mari in à la présidence du Sénat, ils s'jnsnrgent contre le secret du vote et réclament que désormais les bulletins soient

signés.

Est-ce aussi bien ?. Principes de rechange

Ils s'insurgent, et avec raison, contre la fameuse théorie du chiffon de papier. Mais ils la ressuscitent à leur usage dès qu'il s'agit des promesses faites, au nom de la France, à l'Alsace et à la Lorraine. le jour de lpur réintégration au sein de ia mère-patrie.

Principes de rechange.

Pendant quatre an* do guerre, leurs journaux ne cessaient d'accuser le Pape de ne pas nous aimer. et leur premier soin, en arrivant au pouvoir, est de lui faire un affront. sans doute pour nous en faire aimer ?.

Principes de rechange.

lis réclament pour tous les fonctionnaires le droit de ne pas aller à la messe. Mais ils recommencent à leur rogner le droit d'v aller.

Principes de rechange.

Ils crient contre Louis XIV, qui a révoqué l'édit de Nantes sous prétexte d'assurer l'unité morale entre tes Français. Mais, exactement sous le même prétexte. ii* veulent supprimer l'école confessionnelle dans nos provinces reconquises, et ils l'ont supprimée dans le reste de la France.

Principes de rechange'

En qualité de matérialistes, ils procla-

tionne entre la France et la Turquie l'état officiel de paix et qui dunne aux pays sous mandat français la paix Intégrale sur toutes les frontières. l'accord douanier avec la Turquie, préparé en 19Î2, sera ratiflé par Angora. Mais, en même temps Que les accords et les conventions dont il vient d'être parlé étaient étudiés, préparés et réalisés pour donner mix Etats syrien ta possibilité de commercer avaittageusement avec leurs voisins et de redevenir leurs fournisseurs, des mesures correspondantes d'ortlrc intérieur étaient prises. Il a fallu tout d'abord créer une administration douanière honnête, souple. Intelligente, en remplacement des anciennes douanes ottomanes dont la puissance mandataire avait hérite, et ce no fut pas l'affaire d'un jour Puis, quand l'organe fut réalisé, qu'un servi'e français d'inspection générale en eût pris le contrôle, des instructions furent données de telle sorte que le commerce de transit fut favorisé. Les droits payés à l'importation furent rembourses la réexportation, des magasins généraux furent créés à Beyrouth et à Alep, des postes syriens installés aux frontières, le transit )nl<?i national établi.

Aujourd'hui que le chemin de la Pers. ouvert et que Ûeyrouth est devenu la ligne d'uni vole toute praticable aux automobiles qui vont en six jours de voyage de la Méditerranée à la Perse que, d'autre part, avec l'Anatoiie, les relations commerciales sont sur le point de redevenir normales, on se félicite des dispositions prises. De quelque enté que rayonne le commerce syrien, les déhourhes lui sont ouverte.

Les disposition» d'ordre extérieur prises par les au!, rites exigeaient également une série de mesures d'ordre intérieur concourant, elles aussi, au rétablissement de la situation du pays.

Certaines concernent son outillage «eonontique. d'autres toueiient h son administration. Pour que des communications de ville h ville puissent être assurées normulcmunl, it iut nécessaire de refaire le réseau routier, i/an» l'Etat du Grand Liban seul, il existe aujourd'hui i 200 kilomètres de mutes accessibie- aux automobiles en toute saison, 580 kilomètre* dans l'Etat de Damas.

Le réseau ferré fut complété par le rétablissement d'une Mffnr à voie large perpendiculaire à la coi,' ̃• ;u- Iloma, reliant Alep i Tripoli. L'éludi' du .an'urdement cottar Tripoli-Beyrouth au chemin de fer de Palestine reliant ainsi par la vo-f ferrée Le Caire à Constantinople a été in- sérieusement poussée l'an dernier, plans ̃ t devis ont été établis iu m\ mois. Enfin, pour le rétablissement <!̃̃ li ligne de Topra-Kulé à Alexandrette, ce port a et.- relié à Alep. l,'accnrd douanier dont il a été parlé plus haut réglanl le trutlc sur cette iiKiie ;;iii passe en territoire turc, en rend 1 aeeès possible au t'onmiiiTi' > y rii^u au sud rl'Alep à Alexandrette. et d> •- maintenant a l'est d'Alep à Nissibin. «rare transbordemeut de locomotives et de wagons sur la rive gauche de l'Euphrate, rétablissant ainsi le trafic par des moyens de fortune jusqu'à ce que le pont de Djerahlous, détruit pendant la guerre, soit reconstruit, ce qui aura lieu d'ici peu.

l»ans le même ordre d'idérs. pour donner uu pori à ia Syrie du Nord, u construction du port d'Aloxandrette a étr décidée et les travaux ont déjà commencé.

On le voit, l'outillage économique ,• i,t >yr|e a i"l'; comploté rt j»Tl'eiiiom)>' i! an- J.i .'ii-^urc où le temps et les crédits le pennettaienl. JI n'est fait mention que de mémoire des dispositions prises pour la protection de la propriété industrielle et commerciale, de la réglementation concernant les mines et les permis de recherches, du règlement concernant les questions de trafic postal, assurant à la Syrie des relations internationales aussi rapides que possible et mettant à la disposition du commerce syrien des services de colis postaux parfaitement organisés.

Tout cela, fut réalisé, pour aider les pays sous mandat à répondre aux exigences d une situation économique nouvelle.

Parallèlement, Il fut ««pendant indispensable d'augmenter, dans la mesure du possible, la production locale, partant, les ressources de la Syrie et du Liban.

Balance commerciale déficitaire, on l'a vu On a vu aussi dans queUes proportions siii*^ prenantes l 'amélioration s'est produite, véritable rétablissement si l'on fait l.i comparaison des résulluts de l'année i'.i-i et du premier semestre 1S>24 avec ceux qu avaient fournis les exercices ii)20, 1921 et 1922.

Pays d'agriculteurs beaucoup plus que d'industrieis, il fiait nécessaire de pousser les Etats syriens et le Liban à intensifier leur production agricole.

Leur principale ressource d'avant -guerre provenait de la sériciculture. Pour redonner a cette branche de l'activité libanaise détruite par la guerre, un nouvel essor, il fallut remplacer les mûriers arraché, créer des pépinières, apprendre aux payons les méthodes moderne» d'élevage, créer de* stations d'essai, donner aux lilatures les moyens île reprendre leur travail. (Jela encore ne puuvait être l'ieuvre d'un jour. Mais aujourd'hui, les résultats sont atteints, la récolte syrienne, insignifiante en 1920, a été de 2 millions de kilos de cocons frais n n l'.w:(. Elle dépasse, en 1924, 3 millions de kilos ri près de 100 matures libanaise»

travaillent celte année.

Dans tout je domaine agricole il en a été de même stations d'essais, champs d'expérimentation, études et travaux poussés à fond sur les cultures existant déjà sur le sol syrien et sur celles qui pouvaient <Hre. introduites. Le résultat Ine euliiir ̃, nouvelle pour ainsi dire puisqu'elle avait été presque abandonnée, appelle l'attention, la retient. La Syrie produit du coton. Elle en produit 5000 balles en 1922, 15 000 en 1933, plus de 3OO0O en 1924. Elle n'est certes pas encore une concurrence des Indes ou de la Cllicie. Elle est une simple débutante. Mais combien d'hectares incultes et cependant cultivables se trouvent derrière les quelques champs de coton déjà cultivés ?

ment que l'homme n'est pas libre. Et ils réclament pour eux toutes les libertés. Bien plus les seuls qui ils refusent In liberté, ce sont les catholiques, qui précisément fondent. toute leur doctrine wr le libre arbitre

Principes de rechange 1

J'arrête là cette énumération.

Quel est donc l'animal dont se moque La Fontaine et qui s'en allait répétant Je suis oiseau, voyez mes ailes.

Je suis souris, vivent les rats

Etait-co de la vulgaire chauve-souris qu'il parlait t.. Ou bien ne voyait-i! pas dans l'avenir. et ne raillait-il pas à l'avance la chauve-souris anticléricale ?. Mémento

l.f. CorrttpondrtU (25 oct.). L'n uil-anationalisme maladif en Aîk-marn-' Le racisme, par Jacques nE Préchac. t n primitif de France M. Henri (ihéon, par Armand Praviel. La durée du travail on Allemagne et tes réparations, par X. La fin du minist* re de Chateaubriand, par ll La.nz.»c de Labobie. Heine des Deux Mondes (i" nov. Vie et mort d'un chamois, par Henry BoRDé..vi'x. I'ik; nouvelle famine en Russie, par !e comte W. KûRorreoFF. Autour du mariage de l'Impératrice, par J.-X. Primoli. Le livre de raison vu, la Vallée d'Aspe. par J. de Pesqi.'iuoi'x. MWielet et Montalemt><>rt, par

{•uint mentionner également und

-i brillante bk'u qu'elle sois

ti'UU Uoïlij.i t'UÎ illJrl'Il!

Le Liban t>sl une :!K-r\iMtlt n~i' >ui.<.mi î -l «-_ A ïj kilomètres de Beyrouth, à pius lia 1 000 mètres de hauteur, des villages s'é"tagent. Les villages sont nombreux, la montagne s'étend. Ce sont des stations désignées aux estiv#urs des pays voisins, d'Egrypfc\ de Palestine, de Mésopotamie. l'ne Commission est formée qui a pour objet de leur faire connaître le Liban. Les ostiveurs ont afflué cette année. On en .tttendait 5 à t.OOO. Plus de l?00O sont venus passer l'<Mé dans la montagne libanaise. Que parfois ils aient ait se contenter d'installations de fortune, n'est indéniable. Mais. dè-s maintenant, des mesures sont prises pour que, l'an prochain, des hôtels puissent les accueillir tous et qu'ils y trouvent le con- fort souhaité.

Dans tous les domaines l'élan a été donné, li>s résultats ne se sont pas fait attendre. Ils sont satisfaisants, ils témoignent d'une situatiou piV-M- ̃ permettent d'envisaner i'.i\ quiétude, bien au iHMitruin-, .un- ij. »• iiiimi..|"<* seront obtenua d'année en année des résultats plus tneoura* géants encore.

L'Almanach de tous

"̃̃̃• '••'̃ •• ̃̃ liiffusion. VAtmatHicft dit îi.imir île lui-même, et il est

,Miser d'un ̃ réclame tapa- ^tiise pour vaut'r ses juoritos. Ses nouvelles e( l'unies inêili'- ,)' .m.^irs conius suffiraient déjà ;i le classi ̃̃̃̃ '"tirs p.irmi les publlcalions simila;: nvient pourtant d"ln- slsier sur la valeur documentaire de se» renseignements il. tut certains sont sa spécialité exrlussive -i iMi'eutre les nom- d* souverain- « 1 1 1 î i! ̃ l.>mi.% ei u.v des aro!ie\Oqiie- ̃'̃! v.|ues fr. ̃ dat.» de lviir naiss-moe. <le Irur si.: .irs piMmotion>. La traditionnelle, rubrique <• le Livre d'Or .> tient a joùV la nomenclature, précieuse pur son intérêt apologétique, ds prêtres sécniiers. religieux "t religieuses decoivs. Poufl faire suite la !isi.> d'-s villes honorées de la croix (i<> U l.i iJii'ii -l'honni ur, qu'avait publiée VAlnumarh 4e U<-2-i. \nfri. par départemental celles des vill.v, eit..•̃ s ï l'ordre de l'armée et, comme telles. :<rit-iut i'i->- .• la croix de mie.rrc. H'-lc\.iiis ri!i-ur.' noiii-" riiiuMMWte 4 l'Académw» d'éducation et d'entraide soclîrtes» •ivpo éiiumérutlon de se*, membres, aitial que la iish> des marins Inès ,i I >'nncn;i < ayant donné leur nom à «1rs l>.il jiii<'iit> rn ri service. Du tour- billon des ̃• 5,1:1(1 li'a'i] sur l'année .r<nmnli>s, qu'.ie- euiiipagne un 'iii!:u'nl,i: u:s>i S'brc qu'objectif. Le niiiie louable etlort d'information scrupuleuse apparaît dans les trois pages rt*» servées aux « morts de l'année ».

.V'ii moins i|n, le- hi texte, l'illustra» lion a.' \ii»vni-i''h •! ,ii mérite d'fttd mise en iii!nT' I1 ̃ n-j artistique doat or; ne saurait !r>j> n-nu-reier. les éditeur» ont rvi-i -.vstématiqutïuient les banales photographia, l.'s chromos rutilant», tout ce qut j;ent la i-rcclle facile, pour substituer il ces pauvretés de mauvais j<ui;; de s composition» originales, d'un style robuste et savoureux, s'harmonisani le uimmix du monde avec les nécessités d'un tir,tp> qui '!<Mnt 700 OoO exem- plaires Juste rés-nmjïrti- î.nursnlvia depuis pK's d'un i|>>mi ur ouvrir Ht V.ilmnnwlt du ̃̃ fi-h-rin i m !̃̃ < !*̃ hiiis les foyers chréliens. mirux ,̃̃. -n, .|. 1 ̃ 1 1 JijS foyers honnêtes.

I.lmn<tnrh ihi l'rlfrin ». 1^*8 pages, gravure- i-n rutJl<'ii]-s. L'exemplaire, 'i "h port, o iv. ;i(i. Port en sus en i. iilns l.i cvinplairps 1 If. US; l'xi'mplaircïi 1 fr. 85; iOkiioa ."><! (».\pjn|.)l;iiv'iranes. lionne Presse^ r>, rue Bavard. Paris. VIII'.

La Chapelle des Souvenirs du monument

de la Reconuaissai.ee interalliée A LOURDES

Souscription pour les médailles*

Report i'.s hoo fr.

̃l.a MiUveuir de ̃- Albert Grlmault. ISUO, 10O f r, (jcunçi's lialloiiïKViIli1, l y i "Ul '̃̃, ̃ Kobert lia -Bolsirpiin. 1»ti. 100 fr. · .imsnn, 1918. loi) fr. Barthélémy lii-m-. fr. Airre.l llvllnumu, 11)18, 100 rr. Aievimirr Aimelllnl, IBM, fr. Henri Jallicr, 1916, 100 fr. Alphonse» De« l.liortc, 1917, mil fr. Benjamin l'érurdel, 1817, 1fl» fi.: André Pc rartlel, 1017, 10.) rr. llaplia. Monslirny, 1015, 1OO fr. Oorires Oairard, 1016, ÎUD Ir. EdoniiKl VliriiollP. 1915. 100 rr. Emila Balet. lois, Km rr. Ag-enor do Porilac, 1911, 100 fr. Kraiiçoi.-t Aubi-y, 1914, 1M> fr. Camlllâ nabrraux, 101: loo rr. Jean Lénuyer 1814 100 tt.i Henri Saphore. is»r.. itu> rr. Louis Talfumier,» i»tr,( MO rr. Airr-i-Ji Bn-fron.-ul. 1!)1«, 100 fr. Xavleti l'eyon. 1914, 100 rr. Alexandre Vincriit 1917, Hio fr. Virtor Mlureaud, 1«H, 100 rr. Pierre TilTy, 101K. luo rr. Henri Arnaudo, 1015, 100 rr. | llciwi chrétien, 181/5, 10» rr. Emrtnw rxjbeauvus. 1015, Hto fr. Val*'r<> Lanneau. 1915, 100 rr. Philippe senti. 19(7, l«o rr. Joseph Lanjlola, leii, 100 fr. Jean 13azln, 1918, 100 rr. Anpély Fabre, 19U, 100 fr. Joseph Uguct. itu, 100 rr. Marlui Lamole, 191", lOO rr. Joseph Bertucat, 1914. 100 fr.: Paul VVrfrpr, ton, 100 rr. André Lfteley, 1821), 100 rr. lUné litaiimoiit. 1018, 100 fr. "clénwHI Malmtinl, 1»1G, 100 rr. Jean l'aniii, 1014, Uh> Tt i Jean Galial". 1910, 1i»O fr. F. «t I. BeltaU. 1S17. 1«0 fr. Cliarlfï* Fusier. 1»17, 100 rr Verdoilln Aritroliii, 191i, 100 fr. AU(fU!t« Veraollln, 1918, 100 rr. lu-né Trlcault. 1018, 100 rr. Jacques Lf Bras. 19.13, 100 rr. Paul Terttan. 191T 100 fr » Léon Rerantl, ion, Um fr. Joseph Deisnd, 191ft| 10O fr. Gabriel IHibern, i!»H, Hto rr. Paul Gre« nlpr. i»n, 100 fr. Henri Diicatfan i»|5 100 fr. 1 Paul Berrut. 1»lS, loo fr.

Total r 4S3 900 fr.

MARIAGES

On rccomniindc aux prie-es les mariages dej M. André l,c.lhi"ll"ux. éditeur, avec Mlle St» inone Roivlclc.t. c<:lijbré mardt en l'églta© SainU Germain-des-Prés.

Mlle Yvonne Lavprgne avoc M. Paul Barw tlielet, qui sera c(-V*irt mardi 25 novembre e% r^Rlisc Notre-I)ame-la-Kiche, à Tours. M. Jean Lambert, Ingénieur à Paris, avec Mlle Suzanne Trombcrtr," célébré en la basilique Salnt-Seurln. de Bordeaux, mardi 18 novembre. Le SainJ-Pèift avait envoyé M bénédiction apo« stoltque aux jeunes époux.

J.-M. Cariu:. Anatole France, par AnuuS BEAUNItR.

Eludes 20 oct). L'union oattiolique r uu programme et des im'-HH»)* par A. Bes-» sières. Lea forces octii1 ̃̃̃ !a France S documents inédits, par 11. Passage. « Les négrilles de la presqu'île malaise la religion des Primitifs, par le docteur P. Sohf-. besta. Don Andréa, l'apiMr? des OitaniUos^ par Pierre Lhandh.

Yfrhnm i>'nniiii -n'iv.. Action da grâecs du roi David pour *•'̃$ v\<'ii-irp->, (̃= xvit, par V. Zoatu». Homo in ta, par J. Kroon. liitr ,n» i du. Bon Pasteur, par U. JloLz.Mnsxta. La I Tradition d'après saint Paul, par A. Mfrk. « 1. musique liturgique des Hébreux tiv}, par .( '.u.Dos. Le serpent dan» la Qenèse et <i.iiis les documents iuisyro-babylonien», pas A. J>EJMt-.L.

t .1: I¡EDIH.

;III' Revue Apologétique (1** nov.}. Aux or! gine« du dogme chrétien Le rayttère de Un- carnation, pu- E. Mxsthi:. La morale de TolsUiï, p:ir Y van K"1.oohivov. Ctironiquo des histoires Ut s origines chrétienne» (fhiU j par 0. Bauuv.

i mm | ^m t

Pour le» changement» d'adresse, prière

de bï~rv iontoir »ous cnr;oyer Ia dernrère

de bien vouloir nous envoyer la dernière

bande du journal en y joignant ô fr. 75 pour les frais.


ee que disent les journaux

Lit crépu cule de Genève

Que de poétiques réveries sur la paix ̃montèrent au mois d'août des eau:r bleu ex au Léman ? iïuages d'argent s'écrièrent les gens de bon sens divinités répliquèrent d'un air courroucé les laïques panégyristes du cartel. Aujourd'hui, le ruage a perdu ses teintes attrayantes il traînasse gris dans un ciel sombre. Les E fats-Unis ne le connaissent pas, les An(jlms s'en méfient et la, sécurité fait toitjours défaut.

De Gauvain (Débats)

Le protocole de Genève est une oeuvre immence conçue dans une nuée d'orage, développée parmi les éclairs, et surgie comme un arc-en-ciel dans l'air rasséréné après quatre semaines de roulements de tonnerre. Toutes les couleurs du spectre solaire s'y jouent dans une atmosphère électricfiie. Mais ce n'est qu'un arcen-clef. Il reste à contrulre un instrument terrestre à l'usage de la malheureuse humanité. « Ere Nouvelle », qui injuriait les contradicteurs et les accusait de bellicisme, tivoue maintenant l'insuccès, évident dès le premier jour

II est bien évident que, sans l'adhésion 'les Dominions et sans l'adhésion des Etats-Unis, •c'est-à-dire sans l'adhésion du monde anglosaxon, le protocole de Genève- ne peut pas vivre. 11 emporte donc que nous ne nous nations pas de briser les systèmes d'alliances qui existent ou d'anéantir les poMibiités d'alliances qui se dessinent.

Entre l'ère des pactes, conclus de puissance à puissame et l'ère du pacte général européen ne place logiquement une période de transition. .\<j mettons pas la politique de paix au service des alliances, mais mettons, provisoirement, la politique des alliances au service de la paix 1. Pertinax (Echo de Paris) juge la situation en citant les vers connus «Avoir cru conquérir les pommes d'Hespéride. Et serrer tendrement un oignon sur son ucur. » Pourvu que l'oignon ne fasse pas fleurer

Pendant longtemps, on essayara donc de nous prouver que l'oignon est une pomme d'or. Mais tous ceux que n'aveugle pas l'esprit de parti ont déjà compris que le siège du Foreign Office est fait Qu'il abandonne complètement le protocole, ainsi que les Dominions le désirent, ou qu'il en poursuive l'amendement, le système ne tient plus. Répétons une fois de plus que nous ne regrettons pas cette chim<Srnque construction de l'esprit.

L'Angleterre est attirée par l'Amérique plus que par la Société des nations. Comment l'intéresser à notre sécurité sur le Rhin 7 Bainville (Action Française) croit trouver le terrain d'entente eu ExtrêmeOrient

Les coups de feu du Caire révèlent des possibilnés. Jamais nous no convaincrons tout h fait l'Angleterre que, sur le Rhin, la sécurité est pour elle la. raSme que pour nous. Peutêtre ne sommes-nous pas assez convaincus que la séourlté des communications avec l'Extrême- Orient est la mfme pour nous et pour elle. La protection du cana1 de Sue7 n'est pas diffé- rente de la protection du Rhin. On dit toujours pour l'Angleterre Le chemin des Indes*. » C'est celui de l'Indo-Chine. apparemment

Quand ces vues d'ensemble seront familières aux deux pays, on parlera utilement, d'entente et de pacte. Pas avant.

Il n'y a pas de pacte sans communauté d'intérêt» et réciprocité de services. Et, dans cette ̃\ole, on trouvera aussi le moyen de régler les dettes do guerre. Nous ne savons plus si nous sommes pour les Anglais des associés ou des débiteurs. Tout s'éclairera quand les Anglais verront que s'flu affaiblissaient, un associé, ce serait de l'argent qui leur coûterait

̃ cher. "̃̃'̃

Culpabilisme

L'affaire du carnet Georges Louis semble intéresser .surtout la personne de M. Poincaré, ct, comme l'écrit Curtius, on <̃. n'éprouve aucun désir d'épouser les querelles de M. Poincaré, depuis qu'en se portant garant du patriotisme de M. Malvy il vous a montré le fond de son cœur Toutefois, il est incontestable que les défaitistes semblent triompher.

Le rédacteur dit « Gaulois » ajoute De toutes les levasses au fond desquelles Barre* ivait jeté un tel coup d'rril remontent aujourd'hui les voix qui prêchaient l'abandon, le désespoir, la trahison. Que fait le gouvernement pour leur imposer silence! Rien. Heureux de voir jeter sur leurs adversaires politiques un large manteau boueux, nos dirigeants marquent un point. Ils ne comprennent pas, les malheureux, que c'est sur l'idée même de gouvernement d autorité sociale, que c'est sur la France que retombe la fange et qu'on verse le discrédit.

Les radicaux aimaient parler des comptes que les nationalistes auraient à rendre au pays, mais quel compte demandera-t-on un jour aux ministres qui livrent la nation à l'Allemagne et la société au communisme? '?

11 est même de bon ton parmi les yns tiu cartel de mettre en doute la culpabilité

Bâton Cadum pour la barbe le plus ôrand r et le meilleur dumondepour J^

FEL'ILI-ETON DU 22 NOVEMBRE 1 92 i 3i GALUPIN

EN AMÉRIQUE SÈCHE Mais alors dit l'abbé Loquin. Le fils ne ramène pas le père. Et le père emmène le 111s Dieu sait

Ce William est insupportable conclut John Durand, relisant la dépêche. L'automobile ramenait de l*EstorelHôtel à la maison Galupin, outre Anna, sa mère, sa sœur, la nurse et Jean-Michel. L'auto stoppait commis John Durand prononçait sa phrase. Anna lui demanda Qu'a fait encore William ? '?

Il :i emmené le père. A j. rasent, il emmène le lils.

Comment s'écriait Ernestine. Oui Madame Galupin répondait John. U y une dépêche pour vous qui l'annonce.

C..< smlopin. faisait Ernestine atterrée. Ali»r£. au lii-u de i amener sou père. il file awt- lui. Kl il< "nt dépensé encore combien d'argent en dépécho pour nous annoncer ça.Et où «'en vont-ils ?

Le sans-fil que j'ai reçu à l'instant po.ir vor> pronent. du Plvmkett. C'est un bateau qui fait le service des Antilles, je

IT'tiS.

de l'Allemagne. De Marcel Boulenger (Echo 1 de Paris

Vous «av-f-z que c'est le tout à fait bon ton chez la plupart de ces messieurs du cartel. te 1. tin riu fin de la mode, la sum'Pmn galanterie ou .n<j dit aujourd'hui >• oulpabiliste », en souriant nonchalamment. C'est ravissant l Etre culpabilité, cela consiste à déclare L' entre amis et le cigare aux doigts qu'au fond l'Allemagne ne se trouve pas tellement responsable de la guerre, mais qu'en vérité la France et ses alliés l'ont à peu près combinée et voulue, cette effroyable guerre bref, qu'ils en seraient plutôt, et pourquoi mâcher le mot, qu'ils en sont les vrais coupables. Si M. Poincaré n'avait point commis tant d'imprudences, ni déchaîné de telles provocations. Si en 1912. Si avant, la conclusion de l'alliance russe. Si au moment de l'affaire Schnaebclé. Si lorsque Gambetta. Et du reste Mac-Mahon, etc. Encore un peu, ils remonteraient à l'incendie du Palatinat, h la bataille de Bouvines, à ce pauvre Herr Abel qu'assassina Gain, un insolent gars de chez nous, et réactionnaire, bien entendu Le triomphe de Jaurès

Le programme du triomphe change assez souvent pour que les idées ne soient pas nettes sur l'organisation de la cérémonie aocialiste de demain. V « Humanité » appelle tout non monde à la manifestation; les socialistes n'acceptent pas la présence de soldats ou de trop nombreux soldats. En cela, les révolutionnaires satisferont Louis Harsolleau (Eclair), qui s'indignait de voir

les baïonnettes françaises autour de ce

tes baï.onnettes /rançaises aufour de ce 1

cercueil

Je ne dis rien car j'en aurais sans doute trop à dire sur l'opportunité ni sur le coût de cette apothéose posthume du tribun socta- liste, mals qu'on y assome nos soldats, cela inu semble d'un tact douteux et d'un illogisme indubitable. m

Jaurès, dont nul ici ne songe à conteste génie oratotre et la vaste <uuur<\ fut, de son vivant, io plus éloquent «les contempteurs du mllitarism'; et l'adversaire acharné des armées permanentes,

yue tous les drapeaux rouges du monde, que tous les marteaux et les faucille» emblématiques suivent ses funérailles d'homme de parti, rien de plus naturel et de plus juste, car cette voix qui s'est tue fut une grande voix révolutionnaire. mais que les baïonnettes françaises fassent la hâte et que les drapeaux nationaux s'inclinent sur le passage, de sa dépouille, o'est arbitraire et presque inconvenant.

Le « Petit Parisien » a plus de trois colonnes sur la préparation de la cérémonie. Aucun journal. même socialiste, n'abuse tant de l'enthousiasme

L'idée directrice de la solennité de dimanche est celle-ci Jaurès mort. est là couché dans son cercueil au milieu du paysage qui fut son champ d'activité quotidienne. Puis la foule, l'humble et formidable foule des travailleurs, après l'avoir un instant pleuré, vient et, pieusement, emporte vers la gloire celui qui l'aima si passionnément. Enfin, c'est le triomphe. Le. Panthéon, c'est le Capitole. Et c'est le peuple entier, derrière ses élus, qui y porte Jaurès. Sans doute, dans leur simplicité voulue. les cérémonies de ce soir, à Albi, revêtiront un caractère d'âpre grandeur.

Anatole France < J

Les plus abracadabrantes louanges fleuriesaient, voici un mois, le cercueil d'un littérateur athée; aujourd'hui, toutes sortes d'histoires plus Olt moins édifiantes cownt sur snn compte, et les jugements se rapprochèrent singulièrement de ceux f/w nos lecteurs connaissent. Ainsi Clément Vautel (Journal) écrit à son sujet II y a, dans ces délicieux livres secrètement chargés d'unn ironie entre toutes destructive, il y, ft.de quoi faire sauter la société tout entière. Assez eyniquomont, Anatole France conseillait à son secrétaire:

Nous travaillons pour la clientèle bour- geoise. C'est la seule qui lise. N'arrachez pas le voile du temple d'une main brutale. Chiffonnezle. Criblez-le de petits trous sournois. Sous prétexte de le ravauder, coupez, par-ci, par-là, qjBjlquea guenilles pour en faire des poupées. iTangereuses poupées avec lesquelles il n'est pas bon que les peuples s'amusent! I

Mais Anatole France, coiffé d'une calnlto de I cardinal et chaussé de pantoufles brodées par des femmes du mondei, savait que le cordeau Bickford chargé de faire détoner sa dynamite »st long et brflle lentement. « Après mol les barbares! disait-il en caressant le sein de marbre de quelque Vénus i\ laquelle il oroyait et qui cependant, elle aussi, n'était peut-être qu'un mensonge.

Les piquantes rencontres

de la vie parisienne

Les Annales ont donné, hier, un déjeuner en l'honneur des nstions amies. MM. Poincaré, Herriot, Louis Barthou et quantité de personnalités trançalses et étrangères y assistaient. A la fin du sé.icuner. M. Adolphe Brisson, directeur, et M. Fouret. président du Conseil d'administration, ont souhaité la bienvenue à leurs hôtes.

M. Edouard Herriot a prononcé une éloquente improvisation au cours de laquelle il s'est plu. faire l'éloge de M. Poincaré. Je n'rmhjie pas, a-t-ll dit. que j'ai l'honneur 'le parler en face d'un homme qui a occupé pendant des années, et avec autorité et force, une fonction que je n'occupe que depuis quelques semaines, et qui. pendant Tôpoque cruelle il laquelle on faisait tout à l'heure allusion, lors du plus douloureux événement de notre histoire, a exercé la plus haute magistrature de la République avec une autorité

:i) A moins d'indications contraires, les citations portent le jour marqué sous le crucifix à la première colonne de la première page.

Le galopin. Le galopin. S'il était là, quelle paire de calottes L. Ce qui me console. c'est qu'avec son père il en recevra toute la journée

Elle descendit, furieuse. Anna, dans le jardin, disait à l'abbé Loquin

C'est complet L. On vous a fait faire un voyage inutile.

Inutile, mais plein de séduction, croytv.-le. C'était te moment de mes vacances. Je ne regrette point, pour ma part, d'être venu ici. M. Galupin finira bien par revenir. Je reviendrai une seconde fois de Paris exprès pour le baptême. Vous n'allez paa repartir tout de suite, Monsieur l'abbé s'écriait Ernestine. Certes, non, j'espère approuvait John Durand. Il faut rester. Monsieur l'abbé, tandis que je vais retraverser l'Atlantique, moi. pour ramener les fuyards.

Ah non, protesta Ernestine. Vous n'a!lez pas filer aussi, vous Je vous ai, je vous garde Je me passerai très bien de Galupin et de Bernard pendant que j'ai M. l'abbé. vous. Anna et le petiot-. Et puisqu'il? cherchent des aventures», eux autres, laissnz-les donc en courir. Us reviendront quand ils en auront assez Anna attirait alors dans un coin du jardin sa mère, son mari et l'abbé. Elle demandait à Ernestine

Qu'est-ce que tu voulais nous conter, tov-t ù l'heure. Pn dehors de Rose ?. Ah oui. faisait Ernestine. Je voulais vov:S annoncer que Rosé est toquée de

M. William

Pas possible murmurait John. -Je l'ai vue pleurer parce que M. Wil-

incontestable et incontestée sous laquelle nous soiiinif-s tuu> bien cordialement rangés. » M. Poincaré termina la série des discours, mais, lui, ne flt paa l'éloge de M. Herriot. Au Conseil supérieur du travail Le Conseil supérieur du travail s'est réuni, jeudi, pour su dernière séance. Il a adopté un texte relatif au règlement amiable des conflits collectifs de travail. Ce texte est le suivant: « Lorsque la mise en rapport direct des représentants des deux parties n'aura pas permis la conciliation du diŒérend, une nouvelle tentative de conciliation aura lieu, soit suivant la procédure sur laquelle les deux parties se sont mises d'accord, soit, à défaut d'accord, devant les conseillers prud'hommes employeurs et employés de la catégorie professionnelle intéressée, là où il en existe. sinon devant le juge de paix. Cette nouvelle tentative sera obligatoire à la demande d'une des deux parties ou sur l'invitation du représentant de l'autorité publique ou de son délégué.

Le Conseil a, en outre, exprimé le vœu que les catégories professionnelles existantes fussent légèrement remaniées en vue de faciliter la représentation de certains travailleurs intellectuels, notamment des ingénieurs.

«..

Conférence de M. Pierre Lyautey Une grande conférence vient d'avoir lieu à Marseille organisée par le Comité régional des conseillers du commerce extérieur, en présence de MM. Artaud et Rastoin.

Après un exposé de 41. LaurentVibert sur notre empire colonial, de M. Armand Meggle, sur l'emprunt, M. Pierre Lyautey a fait de la Maison des régions de France, un exposé qui a reçu le plus chaleureux accueil.

liportattcs tovertes arriMsips Les recherches archéologiques de Leptis Magna ont été poursuivies activement, ces temps derniers sur l'emplacemeoi des thermes grandioses qui ont une superficie d'environ J.'OOO mètres carrés. Elles ont amené la découverte d'un magnifique atrium orné de huit grandes colonnes revêtues de marbre. Dans cet atrium, on a trouvé un grand nombre de statues magnifiques, dont une d'Ksculape, une de Vénus, enfin une d'Apollon, qui constituent des exemplaires remarquables de la sculpture antique et sont en bon état de conservation. Autour des restes de l'Arc de Triomphe de Scptime-Sevère ont été retrouvés de riches spécimens d'architecture en marbre. Les sculptures qui ornent les vestiqes de l'Arc de Triomphe sont très supérieures à celles, datant de la mtaie époque, de l'Arc de Triomphe de Septime-Sévèra qui existe it Rome.

On poursuit les fouilles dans le palais impérial et la basilique, dont on explore déjà l'intérieur.

jusTiee eu 1E TRAVAIL DE NUIT

DANS LES BOULANGERIES

Le tribunal de simple poUce a condamné jeudi, sur la plainte du Syndicat des ouvriers 1-oulanaers, quatre patrons qui avaient fait travailler la nuit leurs empdovés M. Dopert, gérant 183, rue du Temple, 10 francs d'amende et 25 francs de dommages-intérêts M. Mallet, I.i, avenue de Clitfiy, 20 francs d'amende et Tj francs de dommages-lntérèls M. Dijon. 3, rue de la Chauggée-d'Antin, 30 francs d'amende et MO francs de dommages-intérêts Mme Vve Cullman, (A, rue de Provence, 19 amendes de 15 francs et 1 000 francs de dommages-Intérêts.

MARINS CONDAMNES POUR DESERTION A la suite des récents inciùenU survenus à bord du paquebot Parts, le tribunal maritime au Havre a condamné pour désertion 12 marins Ix huit ou quinze jours de prison aveo sursis et 8 autres marins, pour désertion et refus d'obéissance, a quinze jours de prison sans sursis.

ESCROQUERIES

Pour escroqueries. le tribunal de SaintAmand a condamné à dix-hoiit mois de prison et ù la relégation Silvain liosenbaum, 33 ans, représentant de commerce.

ASSASSIN

Le jury de Versailles a condamné aux travaux forcés Louis Plan, ivrogne invétéré, qui avait assommé d'un coup de matraque Mme Rousseau, 78 ans.

Va sauvetsge d'iriiteurt

Les hydravions C-SS et C-SS, du centre d'aviation de Cherbourg, avalent amerri au large d,u cap d'Antifer, lis ont envoyé des dépêches par pigeons pour signaler leur position. Le sousmarin René-Audry a pu ramener un des appareils. Le torpilleur Maiare a tenté de remorquer l'autre hydravion, mais l'appareil roula aux environs du cap Lévi.

Les équipages ont été recueillis.

Un gar^e-cête espagnol dam h tempête De Madrid ou signale qu'on est sans nouvelles du garde-côtes Xauen, qui a lanoé an radiotélégramme capté à Gibraltar demandant du secours la canonnière Prince sa-Asturias est partie à sa recherche.

La tempête fait rage sur les côtes du Maroc. Les engins de pêche

Le Journal Officiel du 20 novembre a publié un décret aux termes duquel l'usage du filet désigné sous le nom de « lamnaro >̃ est désormais autorisé dans le 5* arrondissement maritime, mais du i" mai au 15 février seulement, et à 500 mètres au moins de la cote et de tous autres Mets.

liam est parti sans venir lui dire au revoir.

Un enfantillage dit Anna. William n'a jamais pensé à elle. Il ne se doute même pas de l'impression qu'il a produite. Il en serait vraiment trop fier Je tiens la clé d'un mystère 1 décréta John

Il y a un mystère ? questionna l'abbé Loquin.

Ernestine reprenait

C'est que tu ne sais pas une chose, Anna M. William a demande à ta sœur de ne pas se flancer jusqu'à son retour. Je pénètre le mystère ajoutait John.

S'il revient dans dix ans considérait Ernestine. Ce sont de ces choses qui ne se font pas. J'ai couru à la gare avant que ne partît le train qui emmenait Bernard. et je lui ai crié « Ramène aussi M. William, j'ai à lui parler. » Seulement. à présent. M. William emmène Bernard avec son père.

J'avais eu la folie, expliqua John, de dire ceci à William qui voulait s'associer aw-c moi « Je m'associerais encore bien av»c vous si vous étiez mon parent et allié. » 11 est en train de devenir mon allié pour devenir mon associé

Oh fit l'abbé. vous allez en chercher peut-êtro bien loin Ce garçon n'a pas l'air si tortueux. Il peut très bien s'être épris de Rose qui ne l'a pas vu non plus &ar>s en être troublée. Tout n'est point que calcul. en ce monde, même en Amérique. Je suis de l'avis de l'abbé Loquin, pleinement fit Anna.

&zUàé2ÏÏr>en> Sulktia ëc l'Office Mtiraal ni)éor«loit9« Situation générale le Si nov«mbr<s à 7 hauret. La dépression d'Isiande est Laponfe, ̃ 16 "if", et Spitzberg, 730. L'anticyclone couvre la France, 777 Manche, et -r 5 «y «olfe de Gènes, -f- 6 '»̃» Pologne, Livonie, + S "ï" Autriche. Une nouvelle bourrasque aborde i'Islande, Ecosse, 7 mf. A Paris, 777 minimum 137 Laponie.

Les vents sunt faible* Nord-Ouest Manche. Nord-Est Bretagne, -Nord-Ouest modérés Roussiilon, nuls Océan, Provence.

Les maxima de la veille ont été de 4- 7 à Paris Limoges, Toulouse, 9 Amiens, Orléans, + 10 Nantes, Argentan, Marseille, -1- il Cherbourg, + 12 Bordeaux, Perpignan, + i3 Brest, 4- 14 Nice, + 6 Lyon, + 5 Dijon, Metz, + i Nancy, Strasbourg.

Minlma de + 7 à Paris, Nice, + 10 Brest, + 16 Beauvais. Amiens, Argentan, Cherbourg, 4- 4 Brest, + 3 Limoges, Nancy, + 2 Giennont, Strasbourg. + 1 Lyon, 0 Dijon, 2 Bordeaux, 3 Marseille, i Toulouse.

Ce matin, beau temps général, sauf bruines au Havre, et nombreux brouillards ou brumes. Nuit ciel couvert, brumeux.

L« minimum de la nuit à Paris sera + G. Probabilité» pour la journée du 22 novembre. | Région parisienne: veut. calme, variable à Sud, doux, couvert, brumeux, brume et rares bruines par places.

Même temps régions Nord, Nord-Est et Est. Beau au Sud, avec gelées.

Eciaircies régions Sud-Ouest, Nord-Ouest. | Samedi 22 novembre. 32?» jour de l'année. Durée du jour 10 h. 5.

Soleil. Lever 7 h. 12. Coucher 16 h. 2. Lune. Lever 1 n iS. Coucher 1* h. 12. 561 jour de la lune.

Bureau de contributions cambriolé Le receveur des contributions indirectes de Pantin a constaté que son bureau, installé rue de Paris, avait été cambriolé la nuit dernière. Ils n'ont trouvé dans les tiroirs qu'une vingtaine de francs.

Le froid fait des victimes

Dans la région de Saint-Btienne, trois personnes Mme Vve Faure, 61 ans; M. Boinon, 68 ans. de Panissières, et if. Meilhand, 75 ans, de Viricelles, sont mortellement frappées par le froid.

Le froid est devenu très intense dans les Vosges, où le thermomètre est descendu A au-dessous de 0. La neige a fait son apparition couvrant certaines régions, notamment aux environs de Rambervillers. Elle est en avance d'un mois sur la date normale. Frappé d'apoplexie

an sonnant las olaehas

A l'église d'Héricourt (Vosges), le sonneur Ehret est tombé foudroyé par une attaque d'apoplexie, au moment, où il venait de sonner les cloches pour un enterrement.

Un éboutement de roohers

Un éboulement de rochers de 120 mètres de long sur 8 mètres de haut s'est produit non loin de La Gave, près de Briançon. Plusieurs poteaux télégraphiques ont été renversés. Les communications par la route nationale sont interrompues.

Atelier» Inoendléa

A Toui, un violent incendie a détruit des ateliers de serrurerie et de menuiserie situéa près des jardins de l'ancien gouvernement mi..itaire. Les dégâts sont importants,

Des accidents mortels

A Yenne (Savoie;, M. Marius Barbier est écrasé par la voiture qu'il conduisait. A tantes. les époux Joguet sont trouvés asphyxiés par les émanations d'un poêle. A Coarraze (Basses-Pyrénées), Mme Lavigne, 52 ans, tombe dans le foyer de sa cheminée. Brûlée vive.

A Oie (Drûme). Mme Rochas, 80 ans. est brûlée vive, des étincelles ayant mis le feu a ses vêtements.

M. Jean Palpier, 64 ans, cultivateur, tombe sous un train en gare des Obavannes (Savoie/. Les victimes du tremblement de terra de Java

On annonce de Batavia que le total du nombre des victimes du récent tremblement de terre s'élève à 664 morts et 92 blessés.

Vol dans un musée Italien

Des malfaiteurs ont pénétré, la nuit, dans !e musée de Ravenue. Ils ont volé un timbre très ancien, un fragment d'un diadème précieux et la cuirasse du roi Théodoric, d'une Inestimable valeur historique.

Un tamponnement en Angleterre Un train de voyageurs a tampoané une locomotive iiaut-le-pied, près de Preston (Lancastre Deux mécaniciens ont été tués. Plusieurs voyageurs ont été plus ou moins blessés.

T. S. P.

STATION RADIOTELKPHONIQUE DE I/ECOLE SUPERIEURE I>fcS POSTES ET TELEGRAPHES (longueur d'onde 450 mètres). Programme du samedi M novembre

A 20 h. 48. causerie « Les légumes économique*, par M. le D' Hemmerdlnrer, agrégé de* scient- physiques, professeur au cours normal ménager de-ls Ville de Paris.

A 21 heurps, audition de Bataille de damet, comédie en trois actes de Scribe.

EMISSIONS RADIO-PARIS DE LA COMPAGNIE FRANÇAISE DE RADIOPHONIE (Auditorium de Paris Poste de Cllchy. Longueur d'onde 1 780 mètrej). Programme du samedi 28 novembre

A t2 h. 30. radio-concert par l'orchestre trlgane « Radio-Paris » La Iierbouka, marche congolaise (Delchevalerk1). Corolle fleurie (Wollsiedt et Mouton), Schmelto, violoncelle (Héss). Pensée, muricale (Fourdraln). Fête print/mière if. Andrieu) La prière dansée, scène d'Orlenl (E Pessard). Hymne nu soleil, violon (RlnHJtyKorsakoff;. Au bord fleuri de l'onde (M. Pes«e). Petite suite (Prélude, Bêeerte, Feux fouet») (E. Nerini). Berceuse, violoncelle (Oruet). Le chamelier, intermezzo (A. Messler). En ovvrunt me* malle» (Retour de plage, iCarcel). CzardUu, violon !.Monti>. Tzigania iRtverte tzigane) (Dufour). Exfuistes provençale» (Fêle champêtre, Au bord du ruisseau. Farandole aux flambeaux) (F. Popy).

A 17 heure?, radio-concert FantaUie chromatique.

Alors, chère Anna, je serais encore plus ennuyé de la chose.

Pourquoi ?

William ne s'est peut-être épris de Ro*e que parce que Rose ressemble à sa sœur.

A moi ? Oh vous êtes insupportable. John 1 Rose est assez jolie pour être aimée autrement que par comparaison.

Je ?uis stupide convint John. En attendant, ma petite Rose a pleuré et l'autre lui a dit un mot de trop Je ne sors pas de là. lit Ernestine. Il dit une thnse qui équivaut à une promesse. Et puis, il nie.

Je s,uis certain, Madame Galupin, fit John, que ce William. qui tient maintenant M. Galupin à sa merci. à tel point que M. Galupin ne jure certainement plus que pa»- fui. a déjà demandé à mon beau-père la main de sa seconde fille et l'a obtenue. Ne dites pas ça à Rosé fit Ernestine. Car si ce n'était pas vrai, elle pleurerait encore.

Ce William est diabolique 1 fit John. Ah je vous arrête fit l'abbé. C'est peut-être encore le bon Dieu, d'après votre théorie, qui s'est servi du diable. Car vovez l'enchaînement M. William devrait se' convertir pour épouser Mlle Rose. Et moi me convertir à l'idée de l'avoir pour associé. Je suis pris. Après tout, il faut reconnaître qu'il est très fort. Pas un mot à Rosé reprit Ernestine. Ne ravivez pas sa tristesse.

Oh maman fit \nna, regarde-la làba». qui joue avec Jean-Michel. Elle est si gaie qu'elle doit avoir tout entendu-.

j, .aiw "̃̃. J'asiùtiiii' ?t

(DttelGL fan* t'titvrts iuiig

vSJ. Bri'h;i> -̃.> Dans le jardl-i >•̃̃-

viirhit filial du Concerto, violuu iMvuiiWsiolm

Conctrtino, note (Chamlnade Ta tante d Brie, monologue (Ch. Qulnei». Au ion du (n'A, piano (M. Pes&e). Prélude et Allégro, violon (Pug-nanii. Romance, flûve (Juques Durand;. Polonaise brttlante, piano (Wafeeri.

A ït heur»*, grtnd concert de tait Fleur (met, Xortatgie t) opérette (Gaston Bertter). .Mû ckanjon Rem- de BuxeuiT. Le* «aonis de Ut garde, Mme Kusrènie Buffet, dans ses créations. Airs russes (WienSawikl;, La tampanella (Pajrsnlnl-LiMt'. L'incrédule (Paul Verlaine Trois jour» de vendange (A. Daudet) (Reynahto Hahn). Ct qui te pane à Vertadlet, Faut trnire à la publicité (Fursyh Air de Snegouratcha iRimsky-Kor- MkofT). Au temps da fée» (Koecklin).

0 ommm_

La mission Gradis au Maroc

Adrat, 17 novembre. La mission Gr»dis a campé sam«ii soir dans f'oued S«our», i hauteur iv Hu«rzin. EUe a atteint Adrar dimanche, t 91 heure*. £He part mardi matin pour Ouellen, Tessalit et Bourera. Elle ne pourra donner aucun u nouvelle avant le S< ou le t5.

AERONAUTIQUE

Le vol à voile en France

Le sous-secrétaire d'Etat de l'aéronautique vient de donner son approbatiqn à la création d'un centre «Pétudes permanent pour le vol rolte. Ce cent», qui sera Installé a Vauville. et dont l'ornatsitlon est coudée à l'Association française aérienne, s«ra analogue à celui que les Allemands ont fonde »« Rlurn.

D'autre part, la même Association prépare, pour l'an prochain, avee le concours du gouvernement. un Congrès expérimental (le troisième en France: qui sera, en quelque sorte, l'Inauguration du centre d'études permanent.

ATHLETISME

Le Prix A. Lemonnier sera couru en 1925 Par suite de TimordlaHon de Fédération Français* d'Athlétisme rie laisser orranlier .le» courses sur route durant la saison de cross-eountry. le prix A. Lemonnier, primitivement flïé au « janvier, est reporté au 15 mars 19*5. Il conservera son îunéralro classique de Versailles (grille de Picardie) t la Croix-Catelu, au bob de Boulogne, par Vine-d'Avray.

Le it janvier, le Raring Club de France, organisateur du prix A. Lemonnier, fera disputer un cross avec départ et arrivée de la t:rulx-Catel«rn. te gérant F. Hkrvagault.

Imp. Paul Fero.m-Vrau, 3 et S, rue Boyard, Paris, ». 2

PETITES ANNONCES

La ligne est île ï6 à 38 lettres, minimum lignes. Voir Im TARIF «n tel» dam rubrique*. U Q'ttt acecpU ni luttai* ni posta mUnte. On ne Justifie pas les insertions parues en petites •nnonees. Le ir justificatif: 0 fr. 20 par exemplaire. Pridre de joindre à toute demande d'insertion 0on montant en mandat ou bon de poste et d'adrenner la correspondance relative aux PETITES A XNOh'CES directement au Service de U Publicité, 17, rue Jean-Goujon, PARIS !•.

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DEUXIÈME PARTIE

La découverte de l'Amérique. par Galupin

i

LE TIGRE AXTIPROHIBITIONNISTE

Bernard, pour son premier voyage, avait montré une jugeote et un esprit de décision dont son père ne l'aurait pas cru capable. En arrivant à Bordeaux, il s'était aussitôt enquis de l'endroit où partaient les paquebots pour l'Amérique. Ce n'est pas seulement son instinct qui le dirigeait, mais aussi ses souvenirs, TI avait entendu son père causer avec le policier prohibitionniste, et si Galupin ne se souvenait pi js trèq bien de ce qu'il avait raconté au policier, Bernard, lui, avait meilleure mémoire. Il avait tiré parti même de certaines réiieences extrêmement maladroites. Il avait couru, dès le matin, au quai des Chirtrons. Il avait appris que deux départs allaient avoir heu dans la journée, un pour Yera-Gruz, l'autre pour La Nouvel!e-Or!éans, avec escale aux Antilles. Ce n'étaient pas de grands paquebots de luxe, mais des cargos prenant peu de voyageurs. 6ur celui oui était à destination de VeraCruz. et qu il viaita même après avoir consulfé la hste des passagers, Bernard ne découvrit personne qui ressemblât à son père ni à William.

Sur le Plumkett. à destination de La Nouvelle-Orléans, avec escale aux îles, où !'on n'avait jamais vu pareille affluence de passagers. Bernard ne reconnut non Jjlua personne. Il allait se retirer, un peu

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dcoité, après que le vapeur eut siff! anroneer son départ, et alors que l'< prêtait. à retirer les passerelles aervaiii a l'embarquement des passagers, quand «ma voix bien connue le fit tressaillir. c ̃ .5 voix venait de clamer -r

Non 1 lui ici. Mon pafouillar<l Dans la foule, des passagers d

sexes constituée par tous les artist rateurs ou figurante, qui avaient I' fameux film anliprohibitionniste de population dn Trayas, Bernard ch v bfTi père r>t n<' \c vil, pas.

Une sorte de frayeur s'était empara <;>> lui, quand, à dpux pas, la même voix palernelle s'était élevée de nouveau dii-e ̃

Et d'où donc quo tu sors, amphil». ? Tas laissé ta mi-: tout" seule, gah a de-ix ?

Bernard avait cru à la manifestation v. qurlque téléphone haut-parleur. Pu digne vieillard à longue barbe approché rie lui f>n dUant

Vous auri'z pu vous déguiser

pour venir jusqu ici Car si la poli' a suivi.

Horreur C'était la voix de W Bernard, épouvanté, songea à fuir. Mais un < homme lout de noir vêtu, à grande bnrini aussi, affectant à peu près les dehors <tm di- ces pasteurs protestants dont il vova't ta^t de .spécimens au Trayas, pendant !n saison d'hiver, s'était emparé de lui c'< i<\ morigénait avec la voix de Galupin. Tu vas retourner à In maison ci tu trot Et, n'aie pas l'air de me reconnaîtra surtout

Alors. Bernard avait cf»r"r-«

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Toux caverneuses Chacun de nous a eu le pénible spectacle de malheoreai plies presque en deux, congestionnés, pendant une quinte, s'elïbrçant, par une toux rauque, sifflante, semblant venir du plu- profond de l'organi?me. de re|eter tes crachats rernont.s sov leur anifre-gor^e. Ces malades, anciens enrhumés, sont des bi onchi«teux-caUiirheux. Ils toussent au moindre effort, parw fois ils êtoullent. l^eu" existence est empoisonnée et tes voici candidats i l'aMhme, à l'emnhysémc on à la phtisie pulmonaire. Il leur suflimit, pour oljletiir mi soulagement immédiat, et la guéiison certaine. quflqiies cuillerées de PECTORAL RICHELET. l'Hsaa déljut. un rhume, une toux ne sont rien, le PtCTORAl RICHEUST l<-3 arrête net; cela est »> vrai que rh.iqua jour des malades, par dautru ju^és iDguérihsaiiim, nous rtuniiesteot leur reconnaissance, tn voici un* preuve fie plus

Pendant deux hivert je tournait à fendre l'âme, fêtais tecoué d'une toux f/m jcnit/ail tortir ot'uH tonneau, le» quinte* étaient it longuet « n dttuîoureutetqueje ne pouvais plut travailler, FotrePICTO- RAL RICHELST a eu raison de mon mal « m'a muvé* Jui.es R. employé des Poules, à Paris.

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