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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1912-04-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 17 avril 1912

Description : 1912/04/17 (Numéro 8921).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2582763

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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MARDI 16 AVRIL 1912

La journée Les ministres, réunis ce matin en Conseil à l'Elysée, ont décidé que les funérailles du président de la Chambre, Henri Brisson, auraient lieu aux frais de l'Etat. Elles sont fixées à vendredi prochain, 2 heures.

Le Conseil a examiné et arrêté les détails de la réponse qui sera faite aux dernières propositions espagnoles. La nomination de M. André, président de Chambre à la Cour d'appel de Paris, comme directeur des affaires criminelles et des grâces, a été approuvée par le Conseil.

Le naufrage du a Titanic » semble être le plus terrible qu'on ait jamais eu à déplorer.

Ce paquebot, le plus grand du monde, portait 2 358 personnes.

D'après les dépêches, qui ne sont pas encore définitives, il y aurait 868 survivants, femmes et enfants pour la plupart.

Près de 1 500 victimes auraient donc péri dans cette formidable catastrophe. Nos lecteurs, certainement, se porteront spontanément à prier avec ferveur pour elles.

Les Conseils généraux tiennent en ce moment leur session de printemps. Les journaux commentent le discours prononcé par M. I-oincaré à Bar-le-Duc. En dépit de tous les communiqués re->< présentant la tension franco-espagnole comme grave, M. Canalejas continue à être optimiste.

En Espagne, de hautes personnalités s'opposent de plus en plus à la politique d'expansion africaine.

Moulay-Hafid quittera Fez jeudi prochain et M. Regnault vendredi.

L'empereur d'Autriche a écrit à Nicolas II pour tâcher de couper court au rapprochement russo-italien.

Les ambassadeurs de France, d'Allemagne, de Russie, d'Autriche et d'Angleterre ont offert ce matin leur médiation à la Turquie.

Mlle Quimby, aviatrice américaine, a traversé la Manche ce matin, partant de Douvres pour atterrir à HardelotPlage.

C'est la première femme qui effectue eeule cette traversée.

Un sujet allemand a été fait prisonnier dans le Souss par les Marocains. A Saint-Lazare

On annonce que la vieille prison SaintLazare va être en-tin démolie pour dégager les quartiers des gare, du -Nord et de l'Est. Mais on conservera quelques souvenirs. Dans cet ancien couvent vécut saint Vin- cent de Paul. Saf cellule y subsiste encore. Ce qui en reste sera joint ux collec- tions historiques de l'Assistance publique. On gardera aussi l'ancienne cloche du couvent, qui fut donnée à saint Vincent par Louis XI) I.

'L'Ouest. d'Angers, ayant osé nier la réa- lité df l'interview de Mme Tisseau. parue dans la Croix, celle-ci a ronfirmé à nouveau, formellement, il un envoyé spécial, qu'elle avait bien vu notre rcporter. Nous avons, du reste, entre nos mains, une preuve matérielle que cet entretien a uu lien.

En faisant cette déclaration, nous ne prétendons certes pas fairr faire les jourh aux de mauvaise foi qui dénaturent il plaisir cette affaire.

Mais il est de notre devoir de tenir nos amis informés de la vérité..

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5, EUE BAY.VRD PARIS, VIII*

Discours

de M. Poincare M. Poincaré, président du Conseil des ministres et président du Conseil général de la Meuse, a prononcé hier, hors séanc.e, un discours politique qui offre tous les caractères d'une déclaration ministérieltte.

On ne peut refuser à cotte déclaration le mérite de la clarté, mérite qui n'est pas mince, puisqu'il assigne un champ précis à la contradiction.

A-près avoir traité des questions de politique extérieure et des questions budgétaires auxquelles nous ne nou«> arrêterons pas pour le moment, le président du Conseil a exposé ses vues sur les deux questions qui agitent le plus vivement le pays i1 l'heure présente la question de la réforme électorale et la question de la laïcité de l'école.

Il est iL remarquer que la première question a déjà été formelileiwiit solutionnée par le pays, qui. lors de sa dernière consultation générait», a établi sa volonté irréductible de substitution du scrutin de représentation proportionnelle au scrutin d'arrondissement, et que, si la seconde n'à, pas été alors aussi nettement tranchée, du moins le pays a aussi clairement montré sa tendance vers une réforme de la législation scolaire, en se prononçant Ù une écrasante majorité contre de monopole de ['Etat en matière d'enseignement, et les protestations populaires, chaque jour croistsante en nombre, en indignation et en colère contre les laïcisations, l'es méfaits de l'enseignement et les déformations de l'âme des enfants produites par l'école sans Dieu, équivalent eu signification et en autorité tons le» verdict du suffrage universel. Cela posé, arrêtons-nous d'abord a la déclaration du président du Conseil sur la réforme électorale. La voici

Le gouvernement ne reculera pas devant les initiatives nécessaires dans cette pressante question de la réforme élctorale qui a soulevé, dnm la Chambre des députés, tant de passions opposée?. Me* chers collègues, il ne pouvait jusqu'ici dépendre du gouvernement de diriger, avec une entière indépendance, un débat qui était commandé par d.»s voles antérieurs un peu contradictoires ei que îles prémisses ambiguës risquaient de conduire, in'algré les plus sin- cères efforts dc conciliation, aux complications et à l'obscurité

Mais, en présence des difficultés d'application que soulèveraient certaines dispositions du texte voté, en présence aussi de !a vive opposition qu'elles rencontrent chez un grand nombre de républicains, le gouvernement, a naturellement il s'efforcer de mettre lui-même au point une réforme qui puisse être aisément comprise du sufclïage universel et qui soit de nature il être consacrée, dans les deux Chambres, par ]a majorité gouvernementale. Vous savez. mes chers collègues, que personnellement, et il la différence de plusieurs d'entre vous, j'ai vu, depuis longtemps. dans la représentation proportionnette. une idée de justice et de sincérité électorale. Je ne crois pas m'ètre trompé. Je suis convaincu que, 16t, ou tard, les hommes de bonne foi reconnailront tous la supériorité morale et politique ae cette doctrine sur il' régime majoritaire. Mais, au lieu d'établir un projet de représentation proportionnelle, on est arrivé à un système composite qui, mis en œuvre, ne satisferait sans doute personne et du moment où, si l'on veut aboutir, Les transactions sont inévitables, encore est-il bon de chercher des solutions claires et conformes au génie français. Nous nous y emploierons de notre mieux.

Jl résulte de cette déclaration

Que personneJlemeni M. Poincaré n'a pas à adopter la préférence du pays pour la représentation proportionnelle. puisqu'il la partage et qu' il a vu depuis longtemps dans la représentation proportionnelle une idée de justice et de sincérité électorale ». ̃»° Qu'en présence des difficultés d'application des textes précédemment votés et aussi « de la vive opposition mani- festée chez un grand nombre de républicains ». le président du Conseil se propose de déposer un projet de loi qui mette la réforme au point.

Tout cela est très bien d mériterait noire approbation, s'il ne résii'ltail aussi de la déclaration un 3° qui compromet les qualités du et du et menace de les annuler complètement. Il en résulte en effet

3° Une préoccupation eon>tante, deux fois exprimée, de faire des concessions aux radicaux révoltés contre je verdict national et d'opérer avec eux des transactions qu'il qualifie « d'inévitables »_. On ne peut pas faire de concessions sur les prescriptions de justice et de vérité. Transiger sur ces presoripfionsla. c'est les violer. Quand on en est pénétré comme paraît l'être M. Poincaré, on les applique, voilà tout. 'Sinon on s'y soustrait, et l'on ne peut s'y soustraire sans trahison.

J'ajoute même que M. Poincaré. dès lors qu'il a compris la volonté du pays manifestée aux élections générales, 'et dont l'expression est renouvelée à chaque élection législative et vient encore d'être signifiée par l'élection du XIV arrondissement de Paris, il n'a pas le droit de ne pas l'appliquer teille qu'elle est 1 manifestée, exprimée et formulée. D'ailleurs, on le sent, le pays ne veut pas qu'on triche avec lui, et il n'est pas disposé à le tolérer. Il exige satisfaction pleine et entière. Les distinctions entre les majorités permanentes et les majorités occasionnelles lui importent peu. Il a envoyé à 1a Giambre une majorité qui

fasse prévaloir la volonté nationale. Il n'eu connaît pits d'autres. Gelle-lù r-L que le gouvernement doit se soumettre parce que cette majorité,

Par des mêmes raisons, M. Poincaré est bien imprudent lorsqu'il fait de la laïcité de l'enseignement laïque une « institution essentielle de la -République ».

Le gouvernement prendra ses responsabilités dans cette discussion, comme il les prendra dans toutes celles qui doivent s'ouvrir ou se continuer devant les Chambres, dans celles, par exemple, où il s'agira de défendre, tout. ensemble, la liberté d'enseignement à laquelle le gouvernement tout entier demeure attaché, la neutralité scolaire qu'il n'est pas moins résolu à maintenir et V enseignement laïque qui est il ses yeux une des institutions essentielles de la République.

Et, lorsqu'il conviendra; au pays de proscrire l'école sans Dieu, comme il a proscrit le monopole de l'Etat dans l'enseig'nement, comme il vient de proscrire le scrutin d'arrondissement, la Republique, perdant une de ses institutions essentielles, en mourra-t-elle ? En ce cas, elle aurait la vie bien fragile, car là proscription de l'école sans Dieu, qui a produit des résultats si désolants, si efne saurait, être éloignée.

Enfin, pour expliquer ses paroles à M. Charles Benoist « Entre nous, il y a la question religieuse M. Poincaré proteste qu'il n'a jamais eu « la sotte prétention d'exclure personne de la République »- ce serait en effet la plus sotte des prétentions, mais il ajoute Il y a des partis qui professent sur les relations des Eglises et de l'Etat des opinions qui sont la négation de la doctrine républicaine. Qu'on le veuille ou non. voilà une premier».» frontière. Je n'assigne à personne de place à droite ou à gauche. Lhacun calibre de se tixer où il veuf mais il faut être d'un côté ou de l'autre, et quant, à nous, nous sommes, bien entendu, avec ceux qui détendent la laïcité de l'Etat. M. Poincaré nous ferait grands plaisir en nous disant comment il comprend lui-même les relations de l'Eglise et de FEtat. Est-ce qu'il les comprend comme elles ont été établies par M. Combes ? La doctrine républicaine » de ce dernier est-elle celle des ministres des Affaires qui, ponduui le» trente années de République, ont soutenu la nécessité d'une am-b as salle auprès dit Vatican ? M. Poincaré est-il avec les ministres des Affaires étrangères sans exception jusqu'au, ministère Combes. qui a expulsé de France le représentant du Pape, ou est-il avec ce ministère ? Est-il avec les fnndateurs de la Républiqne ou est-il avec Combes? En un mot, quelle est la doctrine républicaine qui élève « une barricade entre M. Charles BenoL-t et lui? Et la de l'Etat », comment la comprend-il ? comme Combes ou comme Ferry ? N'estime-t-il pas qu'il y a lieu de discuter la doctrine de l'un et la doctrine de l'autre ? Alors, où est le dogme intangible de la République ?

Que M. Poincaré ait sur ces points une doctrine différente de celle de M. Chartes Benoist, c'est possible, mais ce n'est pas certain. En tout ci*, l'un ji'ssi pas piu· autorisé que l'autre à soutenir que sa doctrine est celle de la République. J. B.

Derniers échos du pèlerinage des petits communiants à Rome

(Par dépêche de notre envoyé spécial; Audience de remerciements Désirant remercier Sa Sainteté du magnifique discours adressé dimanche aux enfants, le '1'. ï\. I'. Emmanuel Bailly a été reçu lundi matin en audience privée avec le Comité de Notre-Dame de .Salut et le directeur du pèlerinage. Ils ont été présentés par le cardinal Yaruiutelli. L'accueil du Pape a été exceptionnellement paternel il a dit sa joie d'avoir vu et béni les enfants de France.

Ensuite, le Comité est allé présenter à nouveau ses hommages au cardinal secrétaire d'Etat.

Après l'audience privée accordée au Comité de Notre-Dame de Salut, le Pape a consenti à recevoir, dans la salle du Trône, une cinquantaine de pèlerins qui n'avaient pu le voir la veille, à raison de l'affluence dans la chapelle Sixtine. Le Pape parcourut leurs rangs, écouta leurs requêtes, notamment celles de«plusieurs enfants lui demandant de bénir leur vocation, et se retira après avoir béni l'assistance, laissant les heureux pelerins sous l'impression ('motionnante de sa bonté. Le Pape, malgré les fatigues de la veille, avait excellente mine et répondait aux pèlerins en souriantes réparties pleines de bonté et de joyeux humour, qui témoignaient bien de sa parfaite santé.

Offrande au Pape

Parmi les cadeaux offerts au Pape par la direction et les membres importants du pèlerinage, signalons une riche obole pour le Denier de Saint-Pierre et des.linges sacrés finement brodés pour la chapelle privée du Pape.

M. Paul Feron-Vrau a offert la souscription des abonnés de la revue Rome, montant à 10000 francs.

Le départ

Le départ des trains de Paris et de Nîmefl s'est heureusement effectué ce ma-

tin avec joie et regrets de laisser Rome.

.Mgr Pciion, évoque de Moulins, et le T.néral îles Assomptionistes. sont, venus saluer les pèlerins, qui chantèrent, émus, VA ce Maris Stella.

Ce- soir part le groupe spécial de Paris. Ce pèlerinage des petits communiants laisse à Rome une grande impression et de profonds souvenirs.

Note

de Osservatore Romano 0 On lit dans la partie officielle de Vêsservatorc Romano de lundi soir « Sa Sainteté a reçu en audience particulière le Comité de l'Association de .Notre-Dame de Salut, promoteur et organisateur du pèle-

Le naufrage du « Titanic » On parle de 1 500 morts

La catastrophe du Titanic est plus terrible que ne laissaient prévoir les rares dépêches parvenues hier.

Malgré la confusion des télégrammes envoyés des lieux du sinistre, il apparaît maintenant que moins de 900 passagers ont éfé sauvés sur les personnes que transportait le grande navire au cours de son premier voyage.

La catastrophe du Titanic est le plus graud sinistre maritime qu'on ait jamais enregistré.

.Nous donnons ci-après les. télégrammes parfois contradictoires qui sont parvenus dans la matinée.

L'agonie du ce Titanic»

Halifax {Nouvelle-Ecosse,, 15 avril. Voici un retcvé du carnet de L'opérateur de la station Marconi du Cap-Race, montrant de quelle glaçon les nouvelles de la ca-

La partie centrale du navire géant « Titanic Les cinq ponts supérieurs

tastrophe du « Titanic » ont tout d'abord été connues.

Cap-Race, dimanche (10 h. 25 du soir). On entend le « Titanic » faire des signaux de détresse, auxquels répondent un certain nombre de navires, dont le « Carpathia », le « Baltic », le « Caronia » et V « Olympic ».

10 h. 55 dit soir. Le « Titanic » signalé « Nous soj>ibrons par l'avant. » 11 h. du soir. Notre poste établit une communication avec le « Virginian », l'informe du besoin urgent de secours du « Titanic lui itidique sa position, etc. Lr « "Virginian » nous avise qu'il se porte sur le lieu (lit dé11 h. 'M du soir. Le « litanie » miforme l' « Olympic qu'il fait monter les femmes dans les embarcations et lui demande de. tenir aussi ses cnÉtarcations prêtes.

Pendant tout c temps, le « Titanic » continue ù faire tf^x signaux de détresse et ia indiquer sa position. L'opérateur du sans-fil, à bord dit « Titanic », paraissait être absolument de sang-froid, ses signaux ont constamment été très nets, ('/ il a ar/i du mieux possible.

Les derniers signaux refus du « Titanic ) sont de minuit 2i. A ce ̃moment, le « Virginian » annonçait qu'il avait reçu brusquement.

868 survivants

à bord du Carpathia

Vn ̃radiotéléymmme de l' « Olympic » dit que le « Carpathia » se rend à NewYork avec 868 dit «Titanic », dont la plupart sont des femmes et des enf an ts.

La dépêche conclut en exprimant des craintes graves pour les autres passagers et l'équipage.

On télégraphie il(, Montréal au Lloyd qu'on a pu sauver passagers et environ 200 hommes d'équipage.

Une dépèche de Hew-York reçue par la station de T. S. p, du cap Race donne une liste de 60 survivants, parmi lesquels figurent Bruce Ismay,un des propriétaires de la White Star Line.

A bord du « Virginian

On mande de Saint-Johns (Terre-Neuve) que le « Yirginia.n » revient de Saint-Johns. Ce vapeur faisant route pour l'Europe, on espère que ce retour signifie qu'il y a des survivants à bord,

morts

Ce matin, Neic-Ynrk, l'agent de la White Star Line, après avoir essayé de cacher la vérité et doinif1 de? rapports des-

rinage des enfants de France qui furent reçus par le Saint-Père dans la chapelle sixt.ine. Sa Sainteté manifesta aux messieurs d liâmes de ce Comité sa haute satisfaction ;pour 'l'heureux' succès de leur noble initiative, s'entretint paternellement avec, eux et leur donna la bénédiction apostolique.

AUDIENCES PONTIFICALES Pnr dépêche de notre correspondant particulier

Rome, 1G avril.

Le Saint-Père reçoit aujourd'hui Nosseigneurs Marty, évèque de Montauban; Campishroti. évoque d'Annecy Penon, évèque de Poitiers. Hier. le Pape recevait Mgr Germain. -archevêque de Toulouse.

un communiqué de cette nuit, que le Titanic n Il sombré hier matin 2 h. aver, 1 525 personnes à bord.

Le sauvetage des naufragés

Il n'y eut pas de panique à bord du « Titanic » lorsque le choc se produisit et les earfants et les femmes purent être rapidement conduits dans les canots (le sauvetage et munis de ceintures de sauvetage. e Les dépèches sont d'accord pour montrer, en effet, que la plupart des rescapés sont des femmes et des enfants, ce qui prouve nettement que les opération. ont été conduites ucee sang-froid et selon la feu le en cas de sinistre.

Plusieurs trains ont été immédiatement commandés par la White Star Lirre et sont actuellement Halifax pour y recueillir les survivants et les amener il New-York. Le capitaine Smith, qui commandait le

tinés à calmer les inquiétudes, avoue, dans <i Titanic ». devait être nomtné commanliant de. l' « Olympic », lorsqu'en octobre dernier, il entra en collision avec le croiseur Hawke ».

Il est un des capitaines les plus coitnus des services transatlantiques et était au service de la Il'hile Star Line depuis de longues année. Il arrait GO ans.

Tout l'état-major, le capitaine en tête. aurait péri.

(Voir plus loin)

GAZETTE M. Desrousseaux dit Bracke

Le nouveau député Bracke s'appelle de son vrai nom Desrousseaux. Il est lillois et fils du célèbre chansonnier Alexandre Desrousseaux, l'auteur de l'Canchon dormoire, berceuse en. patois de Lille. Pourquoi M. Bracke a-t-il pris comme pseudonyme un nom moins connu que celui auquel il a droit ? C'est sans doute qu'il a voulu être lui-même et non point rester éternellement le fils d'un tel. Quoi qu'il en soit, les chansons de son père ont été extrêmement populaires,, et le peuple liflois chante encorn beaucoup l'Canchon dormoire, plus connue sous le nom du P'tit Qitinquin (Quinquin étant la traduction en patois du mot Alexandre1.

En voici le refrain

« Dors, min p'tit quinquin.

» Min p'tit pouchin, min gros rojin, » Tu m'feras du chagrin

» Si te n'dors point qu'à demain. » Sur les lieux et dans son cadre, le P'tit Quinquin ne manque pas d'une saveur de terroir remarquable.

M. Braeke n'est pas le premier député qui aura siégé sous un pseudonyme. :\1. ,Jules Guesde s'appelle Basfile, comme les ex-députés Lockroy e.t Zévaès s'appellent Simon et Bourson.

Les fiches de l'A. P.

A propos du Dl Veau, récemment décoré pour grave maladie contractée au service des malades, la revue la Clinique Infantile rappelle qu'il avait une fiche à l'Assistance publique, et qu'il était considérée comme clérical

«' Dans les premières années qui suivirent la nomination de -Ni. Mesureur à la direction de l'A. l' plusieurs de nos collègues des hôpitaux nouvellement promus se plaignirent d'être l'objet d'enquêtes

concierge: spécialejnwiL, Des agenti vouaient demander si la famille du .ji-i;c médecin des hôpitaux remplissait ses devoir, religieux, si les enfants étaient, il:truils au lycée (m «unis ifes institut ion.-) libres. etc,

Jusqu'à cette époque les médecins et chirurgiens des liôpRaux avaient été a l'abri de ces tracasseries policières d'ailleurs, ils ne ils ne reçoivent qu'un- indemnité insignifiante de service qui leur est supprimée, même s'ils tombent malades.

» Néanmoins, on jugea bon de leur constituer un dossier, une fiche, disons le mot, et il est certain que c'est la raison pour laquelle les amis du Dr Veau se sont heurtris assez longtemps à une fin do non-reee- voir au minislcre de l'Intérieur. Et pourtant, comme le di- *i>, l'un de ses collègues, le-f !̃ rit infecté le D'' Veau dans son w lui ont pr i demandé s'il était catholique. Les Montmartrois en exil

Tandis que les hiats-Unis d'Amérique renferment un certain nnmhrp de communes s'appelant Il Neuilly, un.Pantin et i.. le Canada peut, à son 1m, m- giunni -r d'un Montmartre.

C'est d'ailleurs un simple groupe d'habitations qui s'élèvent snr la ligne du Pacific Haiiway, dans !a province de Saskalehevan. La petite agglomération fut fondée dernièrement pa" un umupe de Parisiens exilés, pris de la nostalgie de, la Butte. M on f;!i ai- est cie\ en un boroui/li. c'està-dire 'innime du iKiininicin. On y voit, .re.s curiosités Chat Noir spring;, iJoulin-Uouge river. A]phonseAllais strecl. !e Mont-Cey (mauvais calembour), etc., etc.

Les éclipses

et la physique solaire Bon nombre de -iiident ce que peuvent t'ai i présence des éclipses de -u. •

Bien que les éclipses s. .m ̃' )eux spectacles, ce d"ps| i-epi-n, ras, pour procurer un simple plaisir d'amateurs aux astronomes que les goiivci-iic-rui-iiu et les olwrvatoires organisen:

vers de- }it\\ e!

somni

espédi

pureté il,- l'utmiiapilere et rsL

d'un l'ïi Sj i u;ii.'e venant éi-Iips.

elle-mr-rtti

Afin f>, pourquoi ;>̃ savants se ue. 'imiieis pour of)server de si'in!' ̃iinmènr-s et à qi.W genre 1.1';il

faut avoir di. s idées w-,ture des enveloppe-

Si nous regardoi verre l'unie le globe du soleil. .irait absolument sphérique uune le. serait un pain il sur un fond noir. Or. pendu:. !e soleil est entouré d'un d'une forme plus, ou u; bizarre, avant à sa base. lai n;, un s rouges,

Cette auréole en, :,i est désignée sous lu ,.̃ “<, un phénomène bien connu de.s anciens. et, Plutarque en parle dans ses ouvra. -v M;iis les points brillants il,; couleur ut nous avons parié, ;ni c- .is le nom de protubé.

été remarqués qu>-

par Muratori. Ciavkis décrit, ce plu- nomène en 1560, et il tant arriver jusqu'en pour retrouver une mention détaillée t une description scientifique; des protubérances, qui furent observées par \Vassedius.

Lors de l'éclipse de i«-i2, l'attention des astronomes se porta tout entière sur ce point. Puis on observa les protubérances en 1851, en 1853 et enfin eu 1858. Beaucoup d'astronomes. M. Faye, entre autres, croyaient encore qu'il s'agissait là d'illusions d'optique. Les photographies obte-

Er. haut: la esaronns s clairs pendant une période de minimum d'activité; nous la verrons probablement sous cette forma cette année.

En bas: la couronne de maximum et, au milieu, une phase intermédiaire.

nues en 1SC0 par De la Rue et le P. Seechf vinrent clore |e ,!éhai. On avait affaire à des érupi qui, analysées -c->(:e, déseur.