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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1911-12-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 décembre 1911

Description : 1911/12/30 (Numéro 8829).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k258184c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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fc Leffre d'Aufriche L'archiduc-héritier contre l'empereur L'archiduc s'exile de la cour Relations avec l'Italie et renouvellement de la Triplice Questions d'argent

Un calme relatif succède au coup d'éclat dont l'empereur a pris la décision aux derniers jours de novembre. Mais si les murmures du parti frappé en ta personne du chef de l'état-major ne se sont pas prolongés longtemps, ils se sont cependant fait entendre avec une certaine force.

Ainsi le général de Conrad a été reçu en audience par l'archiduc Françob'Ferdinand. L'archiduc a certifié au général qu'il le voyait partir « avec des regrets infinis, mais que son devoir de soldat l'obligeait, lui, l'archiduc, à se soumettre il l'ordre supérieur Un communiqué a fait connaître ces paroles, et tout le monde a considéré leur publication comme une censure de l'acte impérial et comme une sorte de défi à l'empereur.

On a du reste soigneusement omis de discuter cette manifestation comme elle l'aurait méritée. Comment, en effet, atteindre son auteur ? Ainsi que plusieurs publicistes l'ont très justement fait remarquer, l'empereur ne peut pas frapper tous le, Conrad qui contrecarrent son action. Il en est qui se trouvent hors de sa portée, Contre ceux-là, il reste désarmé. Tout ce qu'il peut faire, c'est de se conserver longtemps en vie et en bonne santé.

En réalité, il existe en Autriche, non pas deux empereurs, comme l'a dit un député trop ami des effets oratoires, mais un empereur et un prétendant. Cet état de choses, qu'on aurait cru impossible dans un Etat où le principe monarchique est aussi solide qu'en Autriche, attriste fâcheusement le règne qui s'a.chemine vers sa fin, et ne portera sans doute pas bonheur à celui qui vient.

A peine apaisé dans le domaine de la politique extérieure, l'antagonisme vient de renaître sur un autre terrain. François-Ferdinand et sa femme, la duchesse de Hohenberg, vont quitter la capitale la semaine prochaine, pour se retirer aux îles Brioni pendant deux mois. Ce fait est moins insignifiant qu'il ne paraît. Il indique que le futur empereur n'entend paraître ni aux bals de cour de Vienne ni à ceux de Budapest. C'est une nouvelle affirmation de la rupture et, il est pénible de le constater, une nouvelle manifestation de l'aveuglement de l'archiduc héritier, qui en est arrivé à ue plus se rendre compte de la portée du serment qu'il a prêté.

L'empereur n'a donné son consentement au mariage de François-Ferdinand et de Mlle Sophie, de Chotek, aujourd'hui tion François-iFerdinaud devait déclarer avec serment à l'appui qu'il reconnaissait te caractère morganatique du mariage, et qu'il acceptait, en s'interdisant de les modifier, les règlements que le statut familial stipule à l'égard des unions morganatiques. En exigeant aujourd'hui que sa femme prenne la cour le rang que le statut lui refuse, l'archiduc agit directement à rencontre de ses engagements.

On devine aisément sa pensée il s'efforce d'obtenir que l'empereur retouche lui-même le statut, et il s'applique à l'y amener de la sorte, le serment se trouverait annulé dans ses effets sans que celui qui l'a prêté y ait ostensiblement mis du sien. Ces calculs procèdent H une psychologie peu sympathique. Ce iK' Actuellement, le gouvernement s'appli^pue à recueillir les profits de la défaite *du parti de la guerre.

FEriLLETON DU 30 DÉCEMBRE 1911

UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LILLE (Ecole des sciences sociales et politiques) L'issoranee-fflaladle BD France Conférence sur la prévoyance Cours de M. V. de Clercq Secrétaire général

de 1'Union centrale mutualiste

Avec 1es deux leçons de M. Victor de Glercq nous entrons dans l'étude directe et approfondie des i. institutions d'assurance contre les risques persormeis H, dont d'Exposé constitue, avec cale.; «.•; ̃ risques patrimoniaux >̃ le programme dr; cour- il" cette année scolaire.

M' vi;!)>rit'iiu fâcheux qui atteignent l'homme Uaus sa personne rnaladia, acciiient. invalidité et vieillesse, mort, chômage '̃es!, du premier la maladie que nous enti'i'ui. i.; >wétairM de li'nion rentra le mutu3̃îi>ie mi se plaçant au double point, de vue de l'expérience vécue et de ia législation.

K 1. l'assurance-maladie: les faits Il faut se réjouir de l'importance que revêt ite forme de mutualité, car la maladie jette .Bes vicli-mt's iiun >eulexnent. dans le besoin, mais trop ̃5ouv»i;it aussi dans une véritable misère <[ue l'épargne indtviduelle ne saurait, elle seuie, utilement combattre de ces souffrances physiques naissent ,presque toujours .pour le chef de f&mMle malade l'inquiétude morale et pour le foyer domestique la plus pénible désorgani-

A cause de cela on peut redemander si l'état ne doit pas imposer la prévoyance aux travailàeurs. ou s'il peut se borner il. ,l'encourager, en mettant l'assurance portée de tous, grâce à des contributions patronales et des subventions de toutes sortes.

Quoi que J'actiialilé parlementaire soit à l'obligation, et qu- 1rs p:-uj>-ts ;j.' lois déposés îpaf les socialistes tendent a mettre tous les

L'ucti! i:>- ViL-Kt'm: de iYmpt'irur avait priiiripakuH'iit |n.uir but de à l'Italie que ni le monarque ni son gouvernement n'approuvaient la campagne de presse non plus que les agissements dont les auteurs étaient démasqués avec tant d'éciat. La défiance que ces manœuvres avaient suscitée en Italie ne pouvaif que décroître eu présence d'un désaveu aussi retentissant, et le Cabinet de Vienne s'applique utiliser les dispositions plus favorables des Italiens pour mener rapidement la négociation du renouvellement de l'alliance.

Il y a trois semaines, l'alliance était. gravement compromise aujourd'hui, on ne doute plus guère de sa prolongation, Les Italiens n'oublient rien, assurément, mais ils comprimenl leurs rancunes en se disant que François-Ferdinand lui-même sera plus ou. moins gêné dans ses mouvements par le fait accompli de l'alliance renouvelée. Le trône peut changer d'occupant du jour au lendemain l'affaire de Tripoli risque de se prolonger au delà du règne du souverain pacifique l'alliance paraît donc désirable aux Italiens en tant qu'obstacle à une attaque susceptible de survenir avant qu'ils n'aient les mains libres. Aussi aurait-on tort de croire en France à une rupture de la Triplice. La Triplice durera plus caduque, plus alourdie, plus ataxique qu'auparavant, mais elle durera, et sa fonction principale sera d'empècher au moins deux des alliés de se faire la guerre entre eux.

Il est question d'un emprunt de cinq cents millions ou d'un milliard que le gouvernement austro-hongrois demanderait prochainement au capital français. Personne en Autriche-Hongrie ne songe à dissimuler la pressante nécessité d'une vaste opération de crédit, et les intentions dont le capital français est l'objet ne sont pas douteuses non plus. Il reste à savoir si les dispositions de la France seront plus favorables qu'a l'époque de l'échec de l'emprunt hon- grois. L'objection, qu'il est facile de pré- voir, visera certainement l'utilisation des sommes, car la France ne saurait voir avec plaisir que ses disponibilités financières soient employées à des armements contre ses amis.

Là aussi l'obstacle est l'arehiduc-héritier, qui peut devenir demain empereur et arbitre suprême des choses comment inspirerait-il à l'étranger la confiance que lui refusent l'Autriche et l'empereur François-Joseph lui-même ?

L'anticléricalisme au Canada

La Correspondance de Rorne écrit, et nous tenons ù reproduire ce qui suit, en observant toutefois, pour l'honneur de notre pays, que, (trace il Dieu, mPine en Franche, l'anticléricalisme de la CalVlti et" d'à' -la Lanterne est réservé à une infime minorité

Les journaux canadiens signalent une nouvelle campagne anticléricale très active surtout il Montréal.

A ce propos nous lisons dans la Vérité da Québec, 2 décembre, ce qui suit

« Gette fois, les làehes ennemis du Christ et de ses prêtres ont décidé, paraît-il, d'accomplir leur besogne sale et impie au sein des enfants en leur distribuant des images et dea cartes postales.

Ainsi, les journaux ont rapporté que la semaine dernière une enfant de dix ans du collège Saint-Juan-Bapti.tte arrvait chez lui portant à la main une affreuse carte postale illustrée affreuse quant à la gravure, et quant au texte. Du côté de l'image on voit une hideuse forme humaine vêtue d'une soutane H lmrtant rabat et à face rébarbative, se tenant à cheval sur une caiascs de la forme d'un cercueil, sur lequel est. écrit le mot « Vérité ». Cette gravure porte en titre: Le but que se proposent tous ceux qui se réclament de Dieu. Et comme texte on lit ce qui suit « Le disciple d'Ignace, pour

riÿques à la charge de tous il semble biens que Je moment serait mal choisi de discuter cette question, puisqu'une loi d'assurance et non des moindres, celle des retraites ouvrières est encore trop .peu appliquée fit trop peu connue. « 'L'essai loyal u n'en a pas encore été fait.

Cependant, bien que la proposition de l\LM. -Houanet, Aldy, Allard, ne soit pas près d'aboutir, il n'est pas exagéré de dire qu'elle a reçu déjà en France «ne réalisation partielle et anticipée.

Depuis le 29 juin 1S94, en les ouvriers mineurs bénéficient d'un -régime d'exception qui 'protège efficacement leur- situation les travailleurs de la mine sont soumis au régime de l'atMitranre obligatoire pour les trois risques de vieillesse, de maladie et de décès. De ce fait Ms snbiis.sent sur leur salaire une retenue de son coté l'exploitant verse la caisse des relraites une somme égale il la totalité de la cotisation de l'ouvrier pour ia vieillesse, et la nioitàé de celle-ci pour la maladie et la mort. il ce fonds commun s'ajnutent encore accessoirement des subventions de l'Etat et des ressources secondaires provenant des dons et legs ainsi qut' du produit des amendes.

¡;Etat .s'est aussi constitue l'assureur direct <1ps inscrits maritimes ceSi- attitude dn pouvoir central remonte même jusqu'à iLouis XIV, et la loi de 1898 n'a fait que sanctionner une vieHIe exception, en donnant vie a la <• Caisse nationale de prévoyance des marins français Dans l'induatrie privée, d'autre rpart, il nous faut signaler l'existence de caisses patronales on syndicales-patronales administrées conformément à la loi du °2 décembre 1895 parfois même c'est le Syndicat ouvrier qui constitue entre ses membres une véritable Société de secoure mutuels alimentée par les cotisations syndicales, on bien c'est une collectivité sans organisation juridique ni administrative qui se fonde à l'amiable entre ouvriers d'une mwe usine. Le droit commun

Toutes ces caisse, ne constituent que des exceptions, et le droit commun, en matière d'assurane-e-maladie, c'est la Société de secours mutuel libre ou, approuvée, y Ici du {" avril qui,est. comme la charte dt de

luivr d'eniiiri-lier la \erilé de v< ir le jour. Il la tient afin que le public garde encore cette ignorance crasse qu'il exploita. lfais la scii'iico veille, chacune de ses dé- couvertes oblige le catholicisme à faire niachine en arrière, à effacer de plus en plus le progrès qui l'écrase, et. les prêtres sont de moins en moins (̃<• iju'im viiin peuple Du enté réservé à l'adresse on lit la correspondance suivante « Mon cher Baptiste, tu avais raison, les Canadiens français sont des mouftons et nos prêtres encore ceux qui nous tondent le mieux. Est-ci que ça va durer ? Pas bien longtemps, car le Canadien commence à lire, et si nous vivons assez vieux pour voir se libérer nos concitoyens de la tutellé de notre clergé, on mourra content près de l'homme qui tâte le pouls, mais sans t'homme qui trouble la 1,:1. »

» Les parents sont justement indignés d'une pareille campagne.

» Encore une fois, on se demande pourquoi les autorités policières n'interviennent pas.

» Toute cette littérature de propagande anticléricale vient de France. elle sort en grande partie des imprimeries de la Lantm'ne et de la Calotte, deux sales feuilles parisiennes. Chaque mois, il se distribue à Montréal quelques milliers d'exemplaires de l'immonde Calotte, principalement parmi nos ouvriers et notre jeunesse.

» Dans un récent numéro de la Calotte, on incite les ennemis du prêtre à propager des gravures obscènes et anticléricales et à coller sur les maisons, sur les clôtures, sur les portes des églises même, des papillons gommés portant des calomnies et des insultes à l'adresse du clergé.

"Ce qui se passe actuellement Dlontréal prouve tout simplement qu'on met en pratique les conseils de la Calotte. C'est donc l'anticléricalisme français qui pénètre chez nous, qui est devenu un article d'exportation.

» Le meilleur moyen de couper court à cette campagne anticléricale serait ch> porter plainte auprès du ministre des douanes afin qu'il donne ordre à nos douaniers de faire vigilance et de saisir cette littérature anticléricale.

» Notre respectable clergé a a.;»o/. rendu de services au pays pour que noir!: gouvernement le défende contre ses insulteurs et ses calomniateurs. »

Pendant que la secte fait confie l'Eglise cette guerre de boue, ses émissaires au Parlement ne chôment pas.

Voici, il titre documentaire, !e texte du projet de loi de M. Lancaater concernant les mariages mixtes

a 1 Est modifiée la loi du mariage, chapitre 103 des statuts revisés en par l'addition à ladite loi de l'article suivant » 2" Toute cérémonie ou forme de mariage ci-devant ou ci-après célébré par toute personne autorisée par !es lois de l'endroit ou il a eu lieu, et régulièrement célébré conformément à ces lois, est partout valide, nonobstant toutes différences dans la foi religieuse des personnes ainsi mariées et sans égard à la religion de la personne qui fait la cérémonie.

» 3° Les droits et devoirs des personnes mariées comme susdif,'et des enfants issus de ce mariage seront absolus et complets, et nulle loi ou décret, canonique ou coltumes de ou dans que!que province dru Canada n'aura de vigueur ou effet pour invalider ou qualifier aucun pareil mariage oju aucun des droits desdites personnes ou de leurs enfants, de quelque manière que ce soit. »

Par ce projet de loi, M. Lanenster vise a annuler le Décret Se Temere

Espérons que ce bill sectaire subira l'échec éclatant qu'il mérite !e Canada catholique a une tradition trop glorieuse et une vie trop intense pour craindre ces attentats de la rue ou de la tribune. L'école des Frères à, Bethléem Le Fr. Evagre, Provincial des Frères de Bethléem, souhaite de joyeuses fètes de Noël aux pèlerins qui, depuis 1882, ont visité les Saints Lieux.

Il leur expose humblement que l'Enfant Jésus de Bethléem accepterait volontiers du pieuses étrennes pour le décor et rentretin de sa chapelle, centre de rarchiconfréde de ce divin Enfant.

Sociétés elles sont libres, approuvées ou reconnues d'utilité publique.

Ces dernières ne se distinguant guère en pratique des approuvées que par leur titra leur seul privilège, dont elles usent peu en général, est de pouvoir posséder, acquérir, vendre et échanger des immeubles dans les conditions fixées par le décret qui leur donne naissance. En fait, elles sont peu nombreuses et nous intéressent moins que les autres.

A. Sociétés approuvées d'adultes De ces Sociétés qui forment le gros de l'armée mutualiste, un rapport annexé au Journal Officiel du 28 décembre 1910 donne une statistique intéressante. Elles se divisent en deux catégories les unes se consacrent uniquement à l'organisation des secours-maladie, les autres assurent 0 la fois contre le risque-maladie et le risquevieillesse. Elles sont respectivement au nombre de et soit en tout 13 Sis Sociétés s'occupant de l'assuranoe-maladie sur le nombre total de 14 000 Sociétés approuvées d'adultes, et assurent reux qui en font partie, soit 1" les soins médicaux et pharmaceutiques, et 2° une Indemnité journalière, soit seulement le premier de ces deux avantages.

Leurs membres sont de deux sortes, honoratres ou participants.

Le rôle des premiers dépasse, mais surtout, pourrait dépassee, davantage encore, les limites étroites de l'œuvre d'assistance qu'on leur réserve d'habitude. Il suffirait pour cela de confier le plus souvent possi'ble à ces personnes ordinairement influentes et disposant de certains Joisirs les fonctions si délicates et si importantes de visUew.

De cette façon, loin de n'entretenir avec la Société mutuelle que de lointains rapports financiers à l'échéance de leur cotisation annuelle, les membres fortunés s'associeraient plus étroitement à l'œuvre de prévoyance en s'intéressant de façon effective aux membres .participants. Ainsi fait Vl'nion mutualiste des jemmes {¡'on.- On ne saurait d'ailleurs accorder trop d'im- portance au rôle du visiteur qui, par ses visites faites ü l'improviste au domicile des mutual;stes, est il la fois un ami pour les malades et. un inspecteur pour la Société qu'il protège contre les fraudes toujours possibles. Mais pourquoi faut-il que les 8î9 parti- cipapts presque

Ce que disent les journaux

La défense laique

De -\il. F, Veuillot, dans ïUuivers La défense laïque est une expression ductile et souple à laquelle on peut donner autant de formes diverses qu'au chapeau d'Arlequin. Les politiciens qui s'arrogent la mission de protéger les instituteurs ne lui attribuent pas toujours la même signiflca- tion que les maîtres d'école eux-mêmes. ;ou: avons entendu ces jours-ci !̃̃ ltnppel invoquer la surabondance d'illettrés sortis des établissements laïques, pour réclamer de nouvelles mesures défensives en faveur de ces maisons d'ignorance. Hier, c'était la défaite judiciaire essuyée par les instituteurs de la Mayenne, dans leur procès contre l'évêque de Laval, qui provoquait la Lanterne à demander des armes de surcroît contre les contempteurs de l'enseignement sans Dieu.

Mais nos magisters anticléricaux sont travaillés de soucis bien différents. Sans doute, ils éprouvent le besoin d'être défendus. seulement c'est surtout contre leurs protecteurs.

Qu'elle se personnifie dans les délégués du pouvoir ou dans les représentants du peuple, la politique, dont ils fuient si longtemps les instruments précieux et privilégiés, commence à leur sembler terriblement tyrannique.

Nos lecteurs sont au courant de l'affaire Léger. La protestation de l'Amicale de la Dordogne n'est pas moins symptomatique et menace de prendre une extension tout aussi dangereuse. Les instituteurs périgourdins se plaignent avec amertume et colère du sabotage régulier dont ils sont victimes, dans leur avancement, de la part de tous les élus du pays. Du plus petit maire au plus gros député, tous les politiciens se jouent sans vergogne aussi bien des titres individuels que des règlements généraux. C'est le règne indécent de l'arbitraire et de la faveur. L'Amicale de la Dordogne est résolue à se défendre par tous les moyens, légitimes ou non. Ou plutôt tous les moyens lui paraissent légitimes, quand il s'agit de se défendre.

A cette levée de férules, les organes officieux répondent gravement en émettant le vœu que la Chambre adopte au plus tôt le statut des fonctionnaires. Hé Messieurs, votre plaisanterie avance de trois mois. Nous ne sommes encore qu'au janvier René Bazin

De M. J. Normand, dans l'Echo de Paris

La Revue hebdomadaire publie un nouveau roman de René Bazin. Elle a donné, à cette occasion, un excellent portrait de l'auteur des Oberlé, en costume d'académicien. La tête est jolie. avenante et sérieuse néanmoins les traits sont délicats et réguliers les yeux larges et un peu mélancoliques. Une moustache, sagement hérissée, ombrage une bouche flne; partant du haut du front, une raie correcte divise en deux la elievelure épaisse et jeune. Le menton, d'un ferme dessin, surmonte un col droit à pointes élégamment cassées et le noeud discret d'une cravate blanche. Au résumé. la physionomie d'un capitaine de hussards très doux. trè< discret. ayant un peu souffert et. beaucoup C'est seulement par sa vie et par son œuvre que je connais M. René Bazin car, de sa personne, je n'ai que le souvenir imprécis de trois ou quatre rencontres furtives et de vagues propos échangés. Mais je sais, comme tout le monde, combien cette vie simple, laborieuse et dignement familiale a droit à tous les respects. On affirme que l'homme est de commerce charmant et sûr, d'une modestie rare, d'une parfaite courtoisie. S'il est vrai que l'on retrouve toujours l'auteur 'dans ses écrits (l'axiome, à mon avis, est souvent cointestable;, toutes les qualités de M. René Bazin imprègnent son œuvre entière. Et j'y ajouterai l'honnêteté, la belle et nobfe honnêteté qui n'a rien de la fadeur ni de la mièvrerie, mais qui s'impose, au contraire, de façon mâle et courageuse. J'insiste sur cette dernière épithète. il faut, en effet, un réel courage. (et j'ajoute aussi un réel désintéressement) pour être, de nos jours, un écrivain honnêtes, foncièrement honnête. René Bazin eut cette hardiesse et ne s'en départit jamais. Depuis ses débuts, depuis une Tache d'encre et la Sarcelle bleue, ses premiers succès, jusqu'à la Douce France, sa dernière victoire, il n'a pas une seule fois failli à l'idéal de noblesse et de pureté qu'il s'était imposé, ou

exclusivement des hommes ? Peut-être en scrait-il autrement si, oubliant leur exclusivisme injustifié, les Sociétés de secours mutuels faci- litaient l'admission des femmes au lieu de, la proscrire plus ou moins directement.

A côté de Ces Sociétés d'adultes, il faut en signaler un certain nombre d'autres 654 qui se répartissent en Sociétés mutuelles familiales, mixtes et sectaires mais il ne faut pas ranger sous ce nombre ce qu'on appel le assez improprement les 'Mutualités maternelles qui, à vrai dire, sont plutôt des œuvres d'assistance empruntant la forme des institutions de préI. La Mutualité familiale mérite une mention spéciale reposant sur une base plus naturelle et plus solide que toutes les autres, elle poursuit une œuvre éminemment sociale et morale en groupant les membres d'une même famille au lieu de les disperser, et l'on comprend que M. Cheysson se soit fait leur protagoniste convaincu. Malgré tout cependant, même depuis le Congrès de Nancy où l'on proclama le grand Intérêt de son extension, cette forme de Mutualité progresse régulièrement sans doute, mais trop lentement au gré de ses partisans. Il. Distincte de celle-ci est la. Mutualité mirte; sans doute on y retrouve forcément les mêmes éiémante, hommes, temmes, enfants, mais elle s'adresse à ces personnes en tant ^u'itutidividue et non comme membres d'une collectivité primordiale et nécessaire.

B. Les Soctétés libres sont, quant à elles, moins nombreuses et ne groupent que la septième partie environ de l'effeoUf des mutualistes nous tes retrouvons d'ailleurs dans l'étude juridique de la mutualité.

La situation financière

Le budget des Sociétés approuvées d'adultes s'élève a un joli chiffre. En 1907, elles avaient reçu 33 877 664 francs de leurs membres participants, 4 0'23 481 francs des membres honomires, 860 francs de subventions, dons et legs. soit en tout, avec d'autres ressources accessoires, un total de francs. Les d-épenses sont moindres en 1906 les mêmes Sociétés avaient déboursé 10 727 258 fr. pour frais de maladie, 11 millions puur honoraires de médecins et frais pharmaceutiques, 6 .millions de pensions, 4 iniJlwns de retraites. Au total,

plutôt que ses convictions et sa conception de la vie lui avaient dicté.

L'étiquette d'écrivain honnête fait, je le çais, sourire bien des gens. Ne vouloir pru- j duire que des livres qui puissent être lus Irar les honnêtes femmea il y en i ceux pour qui la morale est untj vieillrgôneuse empêchant de danser en rond et même de sauter en l'air. Les exhibitions scandaleuse est les attractions décolletées des music-halls ne sont pas évidemment pour les jeunes gens une préparation très indiquée aux lectures idéalistes. n est permis cependant de croire que le goût et la recherche de la propreté morale ne sont pas définitivement abolis quand on constate le succès continu et progressif des romans de René Bazin. Dans la' liste des ouvrages « du même auteur » imprimée en tête de ses nombreux volumes, M. Bazin plus modeste que nombre de ses confrères, n'indique pas toujours le nombre des éditions tirées ou des exemplaires vendus. Mais la renommée d'un auteur, quand elle est établie comme celle-là. n'a pas besoin de se rappeler à la mémoire des lecteurs. Ils savent, quand ils achètent « un Bazin qu'ils s'offrent quelques heures de joie elevée et saine, qu'ils introduisent dans leur maison un ami dont ils n'auront jamais à rougir, ni pour eux-mêmes, ni pour ceux dont ils ont charge d'âmes. Et quand, a cette conviction, se joint (comme c'est ici le cas) la certitude d'un régal littéraire très tin du à une étude très fouillée des caractères, il un sentiment très aigu de la nature, à un style d'une élégance et., d'une saveur bien française, il est aisé de comprendre pourquoi l'annonce d'un prochain volume signé d'un nom si justement aimé réjouit les hommes, les femmes. les jeunes filles. et les libraires.

J'ai cité plus haut la Dor6ce France. Ce très beau livre parut, comme on sait, dans ce journal avant d'être mis en librairie. Son succès fut considérabie et mérité. Il serait bien tard, aujourd'hui pour dire tout ce qu'il vaut. tout ce qu'il contient de sain, de vigoureux, de réconfortant, de délicatment ému. Certaines pages en demeureront classiques, telles que celles sur Jeanne d'Arc, Pasteur est Millet, ainsi que les si flnes et si ingénieuses esquisses des métiers, depuis le laboureur jusqu'à la dentellière. A lire ce livre, on éprouve la sensation exquise de mordre dans un beau fruit poussé en bon terrain, au vent libre, sous un soleil clair et dru.

Quant à moi, j'avoue l'avoir lu un peu tardivement. Lit-on jamais comme on veut. ce qu'on veut et autant qu'on veut, à Paris? C'est seulement l'été dernier, à ia lin d'août, en quittant la capitale, que je le mis dans ma valise et je lis ce geste avec d'autant plus de plaisir qu'une petite malice s'y mêlait. Je partais, en effet, pour un séjour en Allemagne, et je me promettais un plaisir de raffiné à déguster cette prose si patriotique en pays hostile, sinon ennemis. Mon attente ne fut point déçue elle fut même surpassée. Je me trouvait en effet obligé, par des circonstances indépendants de ma volonté, de prolonger- pendait six semaines un séjour qui n'en devait durer que deux. J'eus donc tout le loisir de lire ct de relire la Douce France e n pleine Allemagne et au moment ou les relations i-utré les il cette particularité que je dois mon très vif amour pour n livre ? Il me semble bien pourtant qu'avec les Oberlé, c'est le chefd'œuvre' de René Bazin. C'est, en tout cas, lo livre le plus direct qu'il ait écrit, celui où, sans avoir recours à la fiction des personnages du roman, il s'adresse tout droit au lecteur et lui donne le plus de sa personnalité morale. Et c'est le plus joli cadeau qu'il lui puisse faire.

Le tombeau profané

Le « sans-patrie » de la Guerre Sociale (G. Hervé) y épand un de ses produits habituel^, qui nous ramassons, cette fois Pour les quelques peries qu'on pourrait Quand j'ai appris par,.les quotidiens la tentative de cambriolage du tombeau de.. Edwards, je n'ai pu iii'empCclior de m'écrier « Ça c'est bien fait ); Enfouir dans un tombeau un collier de perles précieuses, toute une fortune, de quoi nourrir, une cent familles ouvrières On n'a pas idée <li- cela au xx° siècle, de la part qui se prétendent civilisés

C'est tellement monstrueux de sottise, de vanité, d'inhumanité, qu'un homme norma! a peine à concevoir une telle sauvagerie. La seule circonstance atténuante pour

Le résumé et le supplément de tous les journaux

Cette précieuse invention s'appelle Chrottig2te de la Presse. En une heure par se'naine, cette revue fait connaître ce qui a paru de saillant dans les organes de tous, les partis. Voici le sommaire de son fascicule du 28 déc. 191 ;:le numéro, 0 fr. 05 Paris, Bonne Presse)

OPINIONS. L'offense catholique (Fr, C\mbvzat, Action catholique française. Mgr Df- Bois, archev. Bourges!.

INFORMATIONS ET CONTROVERSES. Ré- ception à Notre-Dame de Paris de S. Em. le cardmal Amette. Une c. déception pour les catholiques libéraux « (Julien DE Narfon Fiparo Matin Va Désabusé, Gaulois). Le gouvernement de l'Eglise et le peuple. Le cas de la Rota (Correspondance de Rome Paul Kp.zyzxy, Rola).

LA LUTTE SCOLAIRE. Véridique histoire d'un professenr de la Sorbonne, d'une institutrice et d'un cochon (lettre d'une institutrice il Gustave Téry, Œuvre).

FAILLITES DES LEGISLATEURS SANS DIEU Echec d'une loi intellectuelle Après trente ans d'obligation scolaire, 25 pour 100 de nos soldat sont illettrés [Temps). Echec d'une loi sociale Pour empêcher le surmenage des apprenties, elle srrne. de la « graine d'apaches » (Jacques Dhur, Journal). Echec d'une loi « morale. Pour guérir tous les prostiturts mineurs de Frawce, l'Etat dispose de 64 lits à 10000 francs pièce (Albert Rivière, Réforme sociale).

CELEBRITES QGI DISPARAISSENT. L'abbé Hippolyte Gayraud (François Veuillot. Univers Temps Ji-men DE Narfok F'Maro Croix).

LA POLITIQUE. Le Parlement et les compétences (Temps). Nouvelle organisation royaliste (communiqné à la presse'

DOSSIERS DES JOURNAUX. La Libre Parole et j'Action française. Interview de M, Edouard Tirumont (AMÉnftR Gar."uf.r, Intransigeant). THEATRE. Ni-),, journaux et la fête de Noël Hebd. ifi payes à rol. Un an, 3 francs CHEMINS DE FER P.-L-M.

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̃•!̃ i'st une c'esl qu'ils n ont. pas eu gtanu'peiik.' à gagner leurs millions, et qu'habitués à dépenser sans comptez. à jeter l'argent par les fenêtre, il leur semble tout naturel de l'enfouir en terre., pendant qu'il y a autour d'eux des milliers de leurs semblables qui manquent du nécessaire.

Leurs semblables

Les gueux sont-ils bien de la même race que ces gens-là ?

Ce qui donne la mesure de l'inconscience des richards, c'est qu'ils ont le front de faire savoir àj'univers avec l'indication du lieu qu'ils enterrent de tels trésors C'est de la provocation au vol, ou je ne m'y connais pas C'est, aussi un insolent <̃ jeté au peuple innombrable des ventres-creux

Le miraele, c'esl que la réponse à es défi se soit fait attendre des mois

Faut-il que la misère soit déprimante! Eh rrui depuis des mois, il ne se passe guère de jour sans que des gens se pendent ou s'asphyxient, pour mettre fin à Depuis des mois, il y a sur le pavé de Paris, des milliers de sans-travail, dont les enfants ne mangent pas à leur faim. Depuis des mois, il y a des centaines de commerçants que quelques billets de mille eussent sauvés et qui, après avoir lutté désespérément, ont été acculés à la faillil,,3 et ont sombré dans des souffrances moraies atroces.

Tous les journaux ont annoncé à son du trompe qu'un riche imbécile venait d'enfouir un trésor dans un caveau mal gardé. Eh bien il a fallu des mois pour que, dans la foule des parias ou des hors-la-loi, se lèvent deux hommes de cœur et de téta pour esquisser le geste qui, en la personne du millionnaire Edwards soufflette tous les richards sans coeur et sans entrailles. Qui sont-ils, ces deux hommes ?

Des cambrioleurs professionnels ? Probablement Les honnêtes gens, eux, sont trop poltrons, ou trop « moules » pour faire un coup demandant un peu d'initiative et d'audace.

Peut-être aussi deux ouvriers en chômage, chargés de famille, dont la femme et les enfants avaient faim.

Cambrioleurs ou honnêtes ouvriers, ia les félicite, car ce cambriolage-là, outre qu'il ne fait de mal à personne, pas même à cette pauvre Lantelme, est un beau rappet à la pudeur et à l'humanité adressé à la race des riches.

Oui je sais geste sacrilège paix des tombeaux respect des morts

Ce qui est sacrilège, ce qui devrait t'être, du moins, aux yeux de tout chrétien, comme de tout'républicain laïque, ou plus simplement aux yeux de tout homme qui n'est pas une bête brute, c'est de donner aux vers de terre des trésors dont ils n'ont que faire, du reste qui pourraient soulager tant de détresses humaines. Quand messieurs les ,richards voudront qu'on respecte leurs morts, qu'ils commencent par ne pas insulter à la misera des vivante

L'élite rurale

et sa formation

(Suite et fin)

IV. Formation de l'élite

Pour acquérir toutes ces qualités, il M faudra une formation. Parmi les moyens de forme il il .faut signaler particaïUèrement les retraites, les Cercles d'études et les patronage;, Je n'ai rien A dire des retraites et des p&troîtiiges, puisque des rapports doivent être présentes. sur ces question», j'arrive ût: suite au cercle.

i" Le Cercle d'études a pour but de donner à ses membres par le travail en commun, des notknw .précises sur les questions qu'il est nécessaire de connaître l'heure actuelle. Il ne duit pas être un cours où l'on va entendre des leçons d'un, professeur, ni uae académie où l'on dé-bilu des discours c'est eisent-i-edilernent un rfhunge de vues entre camarades sur un sujet qui les intéresse, c'est la mise en commun des idées de chaoun, c'est une coopération d'idées. Ainsi compris le Cercle d'études développera l'initiative de ses membres. Ii n'est pas nécessaire d'être nombreux pour faire une besogne utile, non, le grand nombre aerait plutôt un obstacle pour les timides et les débutants. Au Cercle, on doit acquérir des idées et apprendre a les exprimer correctement; pour cela, il faut étudier, et pour que la formation de l'éi'e soit complète, elle demande l'étude de questions religieuses et morales, sociales et professionnelles et enfin civiques.

Avant totrt, il faut à d'élite une formation religieuse ce n'est pas les quelques principes appris au catéchisme et trop vite oubliés qui peuvent suffire à un jeunes catholique il faut qu'il- soit capable de répondre aux objections. mieux encore, qu'il puisse raisonner sa

1<J? ri\, 2" cl. 134 îr. Dlzerte. Boue, Bougie, Phlltopevlllfl, Oran. Tunis (via Rizerie) f cl 171 fer el, 124 fr.; Tunis (direct), 1™ cl. 192 rr., 2' cI. 134 fr'* Malte (la Valette), i" ci. 2r rr., ci. 174 fr. • par les paquebots de la Compagnie de navigation mixte (TouacJjo) Alrer 176 fr., «S fr., 68 fr. Butte Phlllppeville, f74 n- 118 fr., €8 fr. ̃ Oran fer 108 fr., fr. Tunis (dirwt/, 166 fr., 115 tr.. m fr" Arrêts facultatifs sur tout le réseau P.-L.-M franchise de 30 kilos de bagages en chemin de fer, de lf« ktios en 1" cl., 60 kilos en 2' ci., 30 kilos en cl., sur les paquebots enregistrement direct des bajrayes de Paris aux ports algériens et tunisiens Délivrance des billets Paris gare de P -L -.M. au bureau de la Compagnie générale transatlantique 6, rue Autber, et à t'asre-nci; de. la Compagnie de navigation mixte, s, rue de Rome.

Paria et l'Jtatte*j&t.ie Montr&iaià. lo.Exipresa quotidiens. Paris, Turin, Gênes, Plse, Rome, Naples, à l'aller et au retour.

Aller départ de Paris, S h. ÎO matin, 2 h 20 soir. 10 il. 15 soir.

Retour: départ de Rome, H h. soir, 8 il, 33 matin, on, soir: arrivée Paris, 6 fi anatln, 2 h soir, 1t heures soir.

2° Tram de luxe « Paris-Rome wayon -restaurants, voiture directe de ou pour FloAJlrr départ de Paris, 2 h, 10 soir, les lundi, jeudi et samedi pour Rome et IV^les, Jusqu'au 11. mai; les Jeudi et samedi pour Palerme, du 4 janvier au 25 avril; le lundi pour Taormina, du janvier au 2s avril.

Retour: les lundi, mercredi et samedi au départ dé rfaples et de Home, jusqu'au 1:3 mat; les démanche et mardt au départ de Palerme, du 7 Janvier au 2S avril; Io vendredi, au départ de Taormina du 5 Janvier au 26 avril; arrivée A Paris à h. *o soir. Services directs et rapides. Paris (gare de Lyon), entre Saint-FIour et Béziers, vid Brioude, assures par les trains express 921 et 930 qui comportent des voitures directes de toutes classes de ou pour Béziers,

Aller départ de Paris (gare de Lyon) a 8 b, 15 soir arrtvée à Salnt-Flour à 7 h, matin, à Béziera a 3 h. 47 soir.

Retour départ de Béziers à 9 h. 37 matin, de Saint-Fioul' a 6 h. 2 soir arrivée à Paris à 4 n 40 matin.

CHEMINS DE FER DE L'EST

Sports d'hiver dans les Vosges

loreaslon des sport» d'hiver dans les Vosg-os et pour aux touristes l'accès de cotte régton, la Compagnie de l'Est appliquera les dispositions suivantes il partir du 23 itéoemnre

Les dimanches et jours de fêtes, un train ci. press partira de ?fancy a 5 h. 50 du matin, pour Ciérardmeir. OÙ il onrtvejvi il 8 fi. 31, en desservant Epinal a 7 Heures àu matin.

l'Il train express de retour partira de GeT-ardime™ les mêmes jottrs de 8 h, 4 du soir, arrivera à opinât Y 9 h. a Nancy a 10 h. 46, à Pari3 -a 5 heure* du matin.

̃•̃ I>es voitures directes et 2» Cl., avec couchettes en 1™ cl., rtrculejont directement entre Paris et GerardmCT, dans la nuit des samedt, aux dinwtneftcis au train rapide partant de Pai'is Il 10 h. 1S du soir, et arrivant à Gérarclrow a 8 Il, 31 matin. Au retour, ces voitures cl rouleront dans la nuit des <™-it"-»« aux lundis au, train quittant GénamdHîap Mi soir e-t 'areivtot a 'Parts il îiètu-es