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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1911-05-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 16 mai 1911

Description : 1911/05/16 (Numéro 8637).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k257996p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Advemat regnum tuum Dieu protège la France!

Mardi 16 mai. S. JEAN NEPOMUCENE LUNDI 15 MAI 1911

La journée La marche vers Fez de la colonne de secours progresse la colonne Brulard aurait atteint Lalla-Ito. Dans la capitale la situation reste stationnaire.

On craint que les imprudences de l'Espagne ne provoquent un soulèvement général.

H. Audiffred, au nom de huit de ses collègues, vient d'adresser à MM. Fallières et Dubost une lettre pour leur rappeler que l'opinion du Parlement n'est complètement exprimée qu'après que la Chambre et le Sénat se sont prononcés. Or, au sujet des concessions de mines et de la réintégration des cheminots, la Chambre seule a fait connaître son avis.

La presse commente le discours prononcé par M. Combes à Rochefort. C'est, en fait, une oraison funèbre du scrutin d'arrondissement.

Le général Lyautey, qui commande à Rennes le 1.0' corps d'armée, a prononcé, à la fête annuelle des anciens combattants de 1870, une allocution qui a produit une profonde émotion. Le roi et la reine de Danemark sont à Paris, où ils demeureront une semaine. Dimanche soir, ils ont dîné à l'Elysée.

Guillaume II est arrivé à Londres. En Ethiopie, Lidj-Yeassou a été proclamé roi.

ROME

Le projet du gouvernement espagnol sur les Congrégations

Jj'Osservatore Romano publie un remarquable article sur le projet présenté aux Cortès touchant les Congrégations.

Il relève d'abord que ce projet contient la solution par l'Etat espagnol de questions qui, par leur nature, ne peuvent être de sa compétence et constitue une interprétation unilatérale du Concordat.

Il établit cette affirmation par des citations précises du Concordat et la confirme par les aveux explicites du sénateur Giron et du ministre Moret.

L'Osservatore relève ensuite la violation de l'article 29 du Concordat, touchant trois ordres religieux privilégiés et termine par des critiques particulières, notamment de l'article 2 exigeant un minimum de douze membres par maison.

Dans son numéro portatat la date du 13 jttin, la « Croix » commencera la publication d'un feuilleton très court mais très touchant qui sera fort apprécié.

Henriette de Ligny par HENRIETTE BESANÇON

où se déroule l'impressionnante histoire d'une jeune fille, développant dans un milieu égoïste une généralité émouvante. Preis, désireux de joirtdre à l'intérêt la variété, nous reprodttirons pendant les mois d'été un chef-d'oeuvre de la littérat!!re italienne.

Les Fiancés

d'ALESSANDRo MANZONI

Ce remarquable récit montre à quelles traverses la vertu est quelquefois exposée, prouve aussi que Dieu n'abandonne jamais les siens, les récompense et les fortifie. La faiblesse humaine soutenue Irar la Providence, tel est le fond de cette histoire milanaise du XVI' siècle » fertile en incidents dtaînatiques, aussi passionnante par la descrilition ctes milieux et les complexités de l'action que par la psychologie des foules ou des caractères.

Nos lecteurs suivront avec un intérêt croissant Les mésaventures imméritées d'un couple fidèle dont la constance finit par triompher, avec l'aide, du ciel, der embûches que les méchants ne cessent de lui tendre. Guerres civiles, séditions, sombres intrigues, calamités de toutes sortes, nos fiancés se trouvent malgré eux précipités dans ce tourbillm où ils périraient sans la main secoitrable de l'Eglise.

Lu pensée catholique u'a pas produit dans ce domaine d' œuvre plus charmante et plus instructive.

Retraites

et délimitations La loi sur les délimitations a sonlevé, dans les régions pour lesquelles elle a été faite, les" violentes colères que l'on sait et qui, momentanément ()almées, pourraient bien se réveiller, quand le Conseil d'Etat, saisi de la question, se sera prononcé.

Ce n'est peut-être que le calme qui précède l'orage.

Qu'adtviendra-t-il lors de l'application de la loi des retraites ouvrières et paysannes, qui, elle, intéresse le pays tout entier ? Sena-t-eil© l'occasMn de protestations générales sur tout le territoire? Ces protestations se traduiront-elles par d'es violences, par la grève générale, par la révolution! ? Ou bien verrons-nous l'agitation s'apaiser, et entre le 3 juillet et le 31 décembre les assujettis accepter peu a peu docilement l'obligation de faire les versements que leur impose la loi nouvelle ?

Je ne souhaite pas pour mon compte que l'application d'une loi, dont tout. le monde approuve le principe, comme le constatait « Franc » ici même ces jours dernier, dans un très intéressant article, devienne le signal de la guerre sociale, qui gronde sourdement, depuis d'es anr!filées, dans notre société désemparée. Je le souhaite si peu. que, loin de faire ds l'obstruction à la loi et de me réjouir des obstacles qu'elle rencontre, je viens de faire une série de conférences pour en exposer le fonctiornnement, et j'ai engagé mes auditeurs à s'y conformer. Je n'en suis que plus à l'aise pour rappeler que ces obstacles je les avais prévus et signalés en 1901, en 1005 et err 1910, à la tribune de la Chambre. En j'avais repris à mon compte ces paroles, prononcées par M. Ribot, en au cours dé la première discussion de la loi

Croyez-vous qu'on peut, en vertu d'un' décret, d'un papier que nous écrivons ici, sans être d'accord avec les intéressés, imposer des retenues sur les salaires ? Croyezvous qu'il n'y ait pas une œuvre de persuasion à faire ?. Que l'obligation, soit acceptée d'avance par ceux à, a.u,i vous l'ipnposerez, autrement votre toi va être un échec formidable.

'En 1908, j'avais rappelé cea mêmes paroles -aux membres de la Commission, sénatoriale des retraites, dans une lettre ouverte que la troix avait bien voulu accueillir, et j 'avais ajouté ces lignes Pour épargner à la loi l'échec formidable prédit par M. Bibot, il,serait nécessaire de lui donner, si je peux ainsi ler, une soupape de sûreté, qui permette à ceux qui se cabreront contre l'obligation, d'y échapper sane violer la loi, sans soulever contre elle une opposition assez forte pour la renverser.

!Et 'j'indiquais l'organisation professionnelle des retraites comme pouvant jouer ce rôle de soupape de sûreté en permettant à la majorité des membres d'une profession d'en affranchir la profession tout entière.

Mais M. Ribot, en 1908, ne tenait plus le même langage, et l'obligation fut inscrite dans la loi sans exception ni atténuation, et c'est là une des causes qui font redouter pour la loi l'échec que prévoyait M. Ribot en 1901.

Mais cette cause n'est pas la seule il en est une autre, dont rinifruanee n'est pas moindre et agit sur um certain noimbre de travailleurs, qui auraient été enclins à accepter la loi, sans enthousiasme peut-être., mais sans récriminationns c'est la méfiance profonde qu'inspire l'Etat.

Ce sentiment de méfiance, je l'ai ren>cointré chez la plupart des auditeurs, au cours de mes diverses conférences, à la ville comme à la campagne, et j'ai senti combien il était vif et profond au soulagement qu'ils éprouvaient, lorsque je leur disais qu'ils pourraient éviter de confier leur épargne à l'Etat.

J'avais beau leur sigmoler les bons côtés de la loi, leur dire que dès l'âgée de 55 ans est à n'importe quel âge, en cas d'invalidité prématurée, on pourrait demander la liquidation anticipée de la retraite que les orphelins et les veuve toucheraient des secours, importants souvent par rapport aua versements effectués. tout cela les laissait froids, inquiets, figés dans leur défiance vis-à-vis de l'Etat.

Mais dès que je leur avais montré dans la loi une porte ouverte à La liberté par le droit qu'elle leur donnait de fonder des caisses libres, caisses de Sociétés de secours mutuels, caisses syndicale ou régionales, et de pouvoir ainsi participer à l'administration et au contrôle de leur épargne, alors les fronts se déridaient, c'était bientôt une explosion de satisfaction, qui se traduisait par de chaleureux bravos. Il semblait qu'à un pénible cauchemar succédât une agréable réalité.

Et quand on songe aux vastes escroqueries qui se sont multipLiées pendant ces dernières annéeis, depuis Le Panama jusqu'au coffre-fort de Mme Humbert, jusqu'à la spoliation des Congrégations 'par.Etat et de l'Etat par ses liquidateur, jusqu'au vol dfes biens de l'Eglise, cette méfiance se comprend et se. justifie. Si nos gouvernants se sont emparés, hier, des fonds des caisses de retraite des vieux prêtres, quelLe garantie a»t-on qu'ils ne pilleront pas demain la caisse de retraite des travailleurs ? Il n'y' en a

qu'une, et cette garantie ne vient pas d'eux c'est que ceux qui auront aiU mentk par leurs verâem«nitis la caisse d:ea retraites ouvrières formeront la grande majorité du pays, qu'ils seront forts et puissante et qu'il y a des chaînées pour que le bien des forts soit respecté. Cette défiance profonde et la résistance à la loi des retraites ouvrières et paysannes qu'elle provoque sont les châtiments des hommes qui détiennent le pouvoir, et nous ne les 'plaindrions certes pas si le pays ne dlevait pas souffrir de cette agitation et de oes vioLeneea. Il semble que nous soyons bien loim des délimitations nous en sommes très près cependant car c'est le même remède qui pourra atténuer, sinon guérir, le mal qu'elles ont fait et menacent de faire encore, et prévenir cedui qui résultera de l'échec de la loi des retraites ouvrières.

N'est-ce point un mal, en effet, que de voir une loi, bonne en elle-même, qui a produit en Allemagne d'exoellents résultats, risquer d'être compromise parce qu'on se méfie de ceux qui doivent l'appliquer

te remède à ce double mal et à beaucoup d'autres maux encore, c'est l'organisation prof essionnelle.

Le 'Congrès- national des. Syndicats agricoles, qui a tenu ses assises à Toulouse, ces jours1 derniers, l'a signalé dans deux voeux qu'a inspirées le même esprit, la même vue juste du péril qu'il s'agit de conjurer.

Après avoir critiqué vivement la !ai des délimitations, mon aimi M. Georges Bord, président du Syndicat agricole de Cadillac, a proposé au Congrès, qui l'a adopté, le vœu suivant

Considérant que l'intervention de l'Etat, inopportune et excessive, prodnit des effets désastreux, le Congrès émet le vœu que les professions organisées règlent ellesmêmes lewa intérêts professionnels dans les provinces reconstituées conformément aux besoins économiques modernes, l'Etat n'ayant qu'à homologuer et enregistrer les décisions de professions au mieux de l'intérêt général.

Et dans une séance suivante le bongrùs demandait, par un autre voeu dont je regrette de n'avoir pais le texte exact sous les yeux, que la loi des retraites, comme la loi des délimitations, fût remaniée promptement, après consultation des Syndicats professioninels, et il conviait, en attendant, les !Syndicats agricoles il constituer au plus tôt des caisses corporatives autonomes.

Ce vœu est assurément des plus sages, et je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas pour la loi de-, retraites ce qui a été fait pour la loi cDes délimitations. Le bien sortira-t-il de l'excès du mal ? L'impuissance avérée de l'Etat à faire bien ce qui n'est pas de son ressort arrêtera-t-elle ses empiétement sur le terrain d'action des associations libres, et parviendra-t-on ù le contraindre à restitaer à ces associations ce qn'il a usurpé sur leurs légitimes attributions ? L'organisation professianmellie sem-t-elle l'aboutissement final des convulsions qui bouleversent notre pays ?

'C'est le secret de demain, qu'il ne nous appartient pas de pénétrer, et nous ne pouvons. que souhaiter la réalisation des vœux du Congrès de Toulouse.

dentés, quand ils seront réalisés, tous les conflits ne disparaîtront pas comme par enchantement, et, ainsi que récrivait Franc », il faudra que l'esprit de l'Evangile pénètre les associations professionnelles restaurées, pour qu'elles soient à même de remplir leur mission de pacification social.

Mais, tandis que le chaas et le désordre actuels sont par excellence le bouillon de culture de tout ce qui est mauvais, les idées chrétiennes trouveront urne atmosphère favorable leur expansion dams une société normalement organisée. Elles s'y développeront, y rayonineront et y feront germer et fleurir les vertus qui donnent aux peuples la santé, la. vigueur, la prospérité.

En attendant, j'en suis convaincu, les Syndicats agricoles vont se mettre à Pceu/vre pour fonder des caisses d'e ietraites syndicales ce sera un premier pas vers l'organisation professionnelle, que certains de nos adversaires, ne l'owblions pas, saluent avec nous comme une idée d'avenir.

H. DE Gailhard-Bangel,

ancien député.

Souscription exceptionnelle pour

le Denier de Saint-Pierre Report 64 9ii fr. 20.

H. Rogelet, Reims, 200 fr. E. Bourgeois, à Sedan, 100 fr. M. Biga notaire à Mare-en-Bitrœul, 100 fr. M. et Aime Louis Gautier, Paris, 100 fr. M. et lfme du Mas, 50 fr. Baron de Vilmarest, zouave pontifical, et la baronne de Vilmarest, 50 fr. Une humble communauté de St-MarcellUi, 50 îr. M. et Mmi L. Rigot-Lafebvre, à Lille, 50 fr. NI. et Aime L. Hauton, 50 fr. Anonyme, 50 fr. Claudius Meunier, en accomplissement d'une promesse singulière, 10 fr. Abbé Mablt, un groupe de sa Paroisse, 9 fr. J. Caudan 5 fr. M. et Mme Alex. Celler, 20 fr. M. C. mère, M. C. et M. G., 9 fr. Dr V. D., à Tourcoing, 5 fr. A. D., curé de B., 20 fr. Abbé Couvert, à St-Walfroy, 5 fr. Abbé C., à St-Waifroy, 20 fr. Anonyme, 20 fr. E. Perthuiron, à Jérusalem, 3 fr. Anonyme, 5 fr. Anonyme de V«rdun, 5 fr. H. G., recteur à Pleucadeuc. 10 fr. Reconnaissance. Enfants de la première Communion, chapolle de Ptmt-cTUcel. 5 fr. Famille P. Toledo à A., 35 fr. Sourdat, à Rouen, 20 fr. Abbé Saurel, 5 fr. Pour obtenir la conversion d'un parent,' 1 fr. une

Enfant de Marie, M. L. J., fr. Abbé Raion, a P., 2 fr. Anonyme, 10 fr. M. et Mme burin. Vive Pie X 1 5 fr. Procure des Missions étrangères, 10 fr. M. MoBard, 5 Ir. Commandant et Mme Boudeville. fr.

Abbé Boissy, curé de B.20 fr. Miles de t\h«loke. Saint-Omer, 20 fr. Une conversion sollicité*, 20 fr. Mme J. Tazenaa de Monter et ses wifa-n-ts, 20 fr. J" Tertiaire dt SaintFrjnçois. une gr&ce particulière, 10 fr. Un curé du Cambrésis pour le succès de ses œuvres, 10 fr. Une grand'mère pour le bien de ses enfants et patits-enfants, 10 fr. Une veuve a2fligée qui recommande l'âme de son mari et l'avenir de sa fille, 10 fr. Une famille de Sain (Ile de Ré), 10 fr. J. D., une mère de famille pour Une guérison et une bénédiction, 10 fr. Une Picarde et sa lamUle, 5 fr. –A Pie X, Roi et Pontife d« nos âmes, sa tllle respectueuse, 5 2r. AnOnyms pour le Denier du culte, 5 fr. Un Vendéen, ancien pèlerin de Jérusalem, pour deux grâces. 5 fr. Anonyme, 5 fr. Auguste, MarieLouise, Marie et Philomène Cotteau, fr. Anonyme de Senondies, 5 fr. Abbé J. C, 5 fr. Anonyme, reconnaissance, I>ijon 5 f r. Lazd, 5 Ir. F. Taillée, à La P., 5 fr. Amour à Pie X, un curé mayennais, 5 fr. Une Enfant de Marie se recommandant aux prières du Saint-Père, 5 fr. Mme Oallongue pour ses enfants, 5 fr. Une famille martiniquaise, 5 5 fr. Begina ordinis minorum, 2 fr. L'obole de la veuve, 2 fr. Une srand'mèrô qui vénère ie Saint-Père et demande bénédiction, 3 fr. Très Saint-Père, priez pour nous et pom nos efo&vs défunts,- 1 fr. Limoges, quatm séminaristes soldats du diocèse de Périgueux, 2 fr. Famille N., a P., 2 fr. M. le curé de Bessoncourt, 5 fr. Min© Poletti, 3 fr. M. Dra vigne, 2 fr. Un peti-Mlls d'un vémérable. 3 fr. C. B., Villers-sur-Alam6, 1 fr. Ouérisgn d'une maladie incurable et la grace d'avoir des enfants, 3 fr.

Trois paroissiens de Saint-Vincent de Paul, 10 fr. Abbé J. Cornu à G., 3 fr. ClermontFerrand, C. L.. Tu es Petrus, 2 fr. Ennezat, pour tout restaurer dans le Christ, 5 fr. drille A. D. M., 5 fr. Patronage de Wasquehal, gloire au Pontife universel, 10 fer. A rintention «J'un* famille, Wasquehai, 6 fr. Obole d'une pauvre veuve de Wasquehal, 2 fr. Pcur la bonne mort d'un proche. Wasquehal, 2 Ir. Anonyme de Wasquehal, 1 fr. Anonyme de Wasquehal, 1 fr. Saint-Père, bénissez nos soldats Un aumônier- militaire. 1 fr. Dominus consetuet eum, Orohamps (Jura), 4 fr. ir). Anonyme de Croix, 4 fr. M., rue Boussieres, à H., 3 fr. H. B., Denain, 5 fr. Anonyme de Tourcoing, 30 fr. L. B., à Hantau, 20 fr. Offrande d'une famille qui demande respectueusement bénédiction, 5 ft. M. le chanoine Bontemps, à Tournai, 10 fr. Anonyme de Fresnes, 5 fr. La fille d'un anchien zouave, 5 fr. Mlle BI. S., de St-Saulve. pour obtenir bénédiction, 2 fr. Abbé M. L., a L., demande bénédiction, 2 fr. A. L., à K, demande bénédiction, 2 fr. Une veuve pauvre à S. S. Pie X pour la guérison de son fils, 10 fr. Une maison chargée d'oeuvres, 20 fr. Une famille nombreuse de Valenciennes, 10 fr. Mme M. W., de Roubaix, demande bénédiction pour elle et sa famille, 20 fr. L. V. S., & Wambrechies, 10 fr. L. J. P. L., 2 fr. Oh père, une mère et leurs neuf enfants dévoués au Saint-Père, 5 fr. Anonyme d'Halluin, 15 fr. Reconnaissance de Tertiaires de Santes, 35 fr. Vive Pie X M fr. Anonyme, 5 fr. Anonyme, 2 fr. A Pie X, la paroisse de Pierrecourt, fr. Une veuve et ses deux fils implorant les bénédictions du Pape, A. D., 20 fr. M. et Mme L. L., à Roubaix, 20 ff. Une mère et ses six enfants, 1 fr. 25. A. C., 2 fr. Une famille de Carentan, 1 fr. Une admiratrice de Pie X. Vive le Pape-roi 2 fr. Ch. Domouy, à R., 2 fr. Obole d'une veuve, 2 fr. G. M., Coury, 2 fr. Vive iabeur 2 fr. Une pauvre Tertiaire de Saint-Fran d'Assise, 2 2r. F. J., demandent bénédiction pour le succès de leurs entreprises, 2 fr. Pro Papa Re, M. R., 2 fr. Pour la bénédiction d'un foyer, Brion, 1 fr. Une bonne de .presbytère, Pour une gr^pe particulière, 2 fr. Une grand mère, pour que Dieu bénisse ses 5 petites-ules et son petît-flls, 30 fr. Mme L. Houcke, à B.-sur.Mer, 25 fer. Th de T., à M.-le-^G. (Vendée), 10 fr. Artu, Grenoble, 20 fr 4– Abbé Bemaix, à V., 5 fr. Oremus, BourBaime 2 fr. R. M. M., 2 fr. Une grand'mère :pour ses petits-enfants, 3 fr. M. 1-abbé J. Escudier, à T., 1 fr. Une admiratrice de Pie X. 5 fr. J. D., Pompignan, 2 fr. Saint-Père, par votre bénédiction, secourez-moi, H. F., 5 fr. Anonyme, 1 fr. Un petit curé du Berry, 1 fr. Total fr. 85.

Pavoisons et illuminons

le 28 mai!

Il ne nous est plus possible même de citer les évoques qui invitent leurs diocésains à sotenniser par des pavoisement3

Cette carte du nord du Maroc montre la route que suivent les troupes françaises pour aller débloquer Fez. Après avoir choisi Casablanca puis Rabat peur le débarquement des troupes et du mat6riel. le chef de la colonne expéditionnaire a choisi la port de relié par une route à El-Kounitra, adopté comme camp de concentration.

C'est de là que sont parties les troupes de la colonne Brulard pour gagner Fez en passant par Sidl-Ayech, Lalla Ito, Dar Zrart et le col de Zegotta.

Cette route a été choisie à l'exclusion de toute autre pour éviter l'immense forêt do Mamours et les marais de la rive gauche du Sebou inférieur.

Du c6t6 de l'Algérie les troupes venant de l'Oudja sont cantonnées à Taonrirt avec un détachement à Bebdou qui commande- la route du sud.

Nos soldats sont actuellement au gué de la Moulouya d'où part vers Taza et Fez la meilleure route pour arriver la capitale marocaine.

Jusqu'à nouvel ordre, les troupes de la colonne de l'Est resteront s ur la rive droite de la Moulouya.

La petite carte des environs de Fez montre les routes qui y aboutissent; elle permettra de suivre les combats ou escarmouches qu pourraient êtrs livrés autour de la capitale.

et des illumiioajiioaa la fête de la bienheureuse Jeanne d'Arc, le 28 mai. La plupart des Semailles religieuses nous apportent soit des lettre, soit des notes ou avis à ce sujet.

Proclamation

de Lidj=Yeassou

Il y a environ un mois le ragent d'Abyssinie mourait, laissant la situation passablement embrouillée. Le petit neveu de

Ménélick, Lidj-Yeassou, àf do i4 n héritier désigné du trône, Tient d'ôtr^proclamé roi solennellement ce matin. La dépêche laconique qui nous fait part de cette nouvelle ajoute que ]e.couronn«ment aura lieu plus tard et qufe Je calme le plus coinppet règne à Addiï-Ababa.

C'est sans doute pour mettre fin aux compétitions de divers chefs autour du poste de régent qu'un .parti plus fort que les autres a hâté l'émancipation du jeune souverain.

GAZETTE Le quai Debilly

Un de nos sympathiques confrères de province se montre très sévène pour ce quai Debilly sur lequel la disparition de M. d'Abbadie d'Arrast a amené l'attention « Il faut convenir, dit-il, que le quai Debillv est, pendant la nuit, une des voies de Paris les plus sinistres et les plus dan- gereuses. Ce coin de Paris est un vrai coupe-gorge. Pendant le mois de décembre plusieurs passants furent jetés à la Seine. Sous un prétexte quelconque les rôdeurs les faisaient descendre sar la berge et les poussaient ensuite dans le fleuve. » Quand les gens du quartier apprendront qu'ils étaient axpos6s chaque soir à. de pareils dangers, ils frémiront de terreur. Education soignée

Un de nos confrères, en séjour à Marseille, apercevrait, l'autre matin, près du port, une jolie fillette qui, suspendue aux jupes de sa mère, admirait un étalage d'oranges.

Le journaliste, voulant faire plaisir à la fillette, acheta deux oranges et les lui donna. L'enfant prit les fruits sans rien dire et baissa le nez.

Dis merci au monsieur, ordonna la Non, grogna l'entant.

ANons, dis metoi, ou tu vas recevoir une claque.

En attendant cette menace, la fillette se tourna vers notre confrère et lui lança rageusement un mot qu'il n'est pas possible de citer.

La mère ne parut pas surprise

Ne faites pas attention, Monsieur, Oit-elle, elle est un peu timide.

La vertu récompensée

«Guillaume Valensi, propagateur utilitaire des distinctions honorifiques et bizar* res, n'a pas voulu priver sa compagne de% récompenses auxquelles lui donnait droit wa vertu 1 Il sollicita pour elle une récompense d'un problématique archevêque Marie-Timothée qui n'avait rien à lui refu.ser. Et, au mois d'avril 1910, cette personne recevait le précieux document dont voici la teneur

PRINCIPAUTE DE SAN-LUIGI

Nous Marie-Timothée, archevêque, prince'grand maître des Ordres de la Couronna d'épines, du Lion et de la Croix-Noire de rex-aèbaye-principmité de San-Luigi, d tous salut et prospérité. Nous prenons votontiers plaisir à honorer ceux que distinguent leur piété, leur vertu et leur con- dulte exemplaire étant informé des mérites de Mme Charlotte Valensi, née de Cuers de Congolin, à Paris (France).

Nous avons résolu de donner en sa faveur une manifestation éclatante de notre haute satisfaction en lui décernant un titre d'honneur.

En conséquence, nous sommes heureux d'élever Mme Charlotte Valensi au grade d'officier du Lion et de la Croix-Noire. En foi de quoi nous apposons notre scel à ces présentes lettres.

Données à Genève, le 15 avril 1910.

Le chancelier garde des sceaux,

ARTH. HAURAHAU.

Le prince-grand maître,

Mar.-Timothée,

arehev.

La vertueuse Mme Charlotte Valensi, née de Cuers de Cangolin, a certainement trouvé que cette haute distinction lui était due. Ajoutons que Marje-Timothée est un ex.communié.

Les chiens du régiment

N'est pas chien du régiment qui vejit. Un journal du matin annonçait hier qu'au cours d'une marche, des chiens vagabonds, qui suivaient le 126* de ligne, en garnison à Brive, auraient été noyés sur l'ordre du commandant.

Le bruit a couru que la Société protectrice des animaux aurait été saisie de l'incident.

Au ministère de* la Guerre, oh në sait rien de cette histoire au sujet de laquelle il n'y a pas, assure-t-on, de quoi fouetter un chien.

La révolte

marocane

On espère gagner Fez le 20 mai L'Agence Havas donne le communiqué' suivant

La colonne Bruland et la mlonne Gouraud, qui représentent, avec les goum chérifiens, un effeetif d'environ 5 000 hommes avec de l'artidlerie, ont opéré leur jonotion le 13 mai à Lalte-Ito, sans iijci- dent. Elles seront rejointes et renforcées par la colonne Dalbiez sur l'oued Beth et l'itinéraire probable qu'elles suivront; afin d'éviter le col de Legotta, passera au nord du Djebel-T^-eMat par Hadj-er EH-Ouaquez. Sauf obstacles ou résistance imprévus elles arriveront vers le 20 à une courte distanoa de Fez.