nable, de beau, d'excellent. Remontez-vous par cette vue. Je dirais presque enivrez-vous de cette vue. Puis dites-vous ce que je vois si bien, je le veux. Mais le moment venu, tu ne le feras pas. -Je n'en sais rien., nous verrons; pour le moment, je dis que je le veux. Mais ce n'est pas vouloir que de ne pas prévoir que devant l'obstacle on ne cessera pas de vouloir. – Je n'ai rien à prévoir. –Du moins il faut pourvoir à l'avenir. J'y pourvois mieux en disant présentement que ce que je vois, je le veux, qu'en diminuant mes pauvres forces par d'inutiles et stérilisantes réflexions. Donc, vous avez décidé de vouloir ceci, qui est très précis, et qui est relativement peu de chose, un point unique; et puis, n'y pensez plus. Quand, occupé d'autre chose où vous voulez sans peine, vous vous reprenez à penser à la chose que vous croyez impossible, contentez-vous de répéter Je le veux. Oh ce n'est pas dupsittacisme. îl vous semble que vous répétez un mot vide de sens. C'est une illusion. Votre imagination troublée vous fait croire que ce n'est qu'un son qui frappe l'air. C'est, à vrai dire, l'expression de votre volonté profonde. Répétez-la donc cette parole, et le son même de votre voix vous rassurera, vous enhar-