Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Le Temps

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-08-01

Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication

Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 137484

Description : 01 août 1933

Description : 1933/08/01 (Numéro 26270).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k249286g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 77%.


SOM~E~I~E!

PAGES.

En AHema~He. A~M~eHe~ ~aH~er. La France d'OM<fc-Mte)'. J~<t Vte ~cononn~Me PWa; ~M Me atM' Eta<7tt~, REKË PupiN.~mee. Nantie. Mayttic mare/taH~e.

Atr. ' " "

PAGE 3

CArom~Mc ~a Pe~fc ~tKe, EMILE HENMor. .'Vc'MwcMe~' du yoM)' C/o?M~Me c<ec<ora<e. Le P?'M!dcH( de <a 7<epM&~Me « C/ter&OM?' Revue de la preMc. Le r~ceM~eMaM'c de VctM&a?t à Brest et a CNMta?'e<.

CaM~efte scteM<i/~Mc Zee~ttaM a l'Institut, L.HûULLEVIOUE.

PAGE 4

Le~ DM~t&M~MHA' de ~<a'. EcAos et ~t/orma~tOH~. BMMe~tM me(~o?'o<o<ytgMe~ Faits~tre)' CoK~reA et rCMMtOtM. Ar< et Curiosité. AM<o)Ho&t<nte. AcroMNMftÇMe. ~NtppMMtC.

FeMt~e<oH « St~ere rcMc/ta~ '< OM « !'0m6re et NOM /KMHm.C ", pN)' EDOUARD MtCHEL. (~Y° 4.) PAGBB G

LM Spor~, P~UL ROUSSEAU. A'OMMeMM COMMte)'-

cta~M. TAed~e~. C/M'OKM~Mc ~M MM~tC-

/t.aM, GUY LABpROE. ~T.F.

.~PA'GE~' "

LeoT~~MM tmHMMt'e?'.

.PAGE?'

Z.e[7ottrH~e~tM<!?!Ctê)'c. PAGES 8

LA JOURNÉE DERNIÈRES NOUVELLES. L(t 5t<Ma- <t0tt poH<K/Me eH AM<)'teAe.~ Légion d'/tOTtHettr. Les Enquêtes dM « ï'cmps " i!M /eMttes~e~ e<)'aHg'éfcs 7V. JëMMe~e rot<?)!<ïtKc, B. NoRtiNES.

".

P&.hs, le 31 .juillet

BULLETIN DU JOUR

LE SAtNT-StEGE ET L'ALLEMAGNE A peine le concordat que M. von Papen eat allé négocier à Rome a-t-il été signé entre 'e Reich et le Saint-Siège que les plus vives polémiques s'engagent, entre catholiques et hitlériens au sujet de l'interprétation des disposi- tions essentielles de cet accord. Le moins que l'on puisse dire est qu'on se trouve en pleine équivoque et que le gouvernement natiôna'- socialiste interprète tout autrement les texte~ que l'OMeru6[<o)'e roma~o, qui est l'organe du Vatican, dont il traduit fidèlement la pensée. Cette controverse vaut d'être suivie de près, car elle semble devoir prendre des développements qui ne seront pas sans avoir des répercussions plus ou moins profondes sur la situation politique de l'autre'côté du Rhin, où le ralliement des catholiques est considéré comme une condition essentielle de la consolidation du régime..

Aux termes de l'article 14 du concordat, J'Eglise le droit de pourvoir: en principe à toutes les fonctions et à tous les bénéfices ecclésiastiques sans participation de l'Etat ou des autorités civiles; aux termes de l'article 31, Ja religion catholique,dans les écoles primaires,' .pr'ô'fes~lo~naHës.ct supérieures, est piatière .régulièrB d'enseignement, cet enseignement devant être donné en conformité avec le dogme religieux. Les articles suivants rè- glent la situation des instituteurs' catholiques, nommés après accord entre les évoques et les gouvernements locaux; et, enfin, l'article 32 interdit aux prêtres d'être membres d'un parti ou de se livrer à aucune activité politique quelconque. Lorsque le concordat fut signé, on n'a pas manqué de faire ressortir qu'il réserve entièrement les droits de l'Eglise, tandis qu'il exclut en fait la religion du domaine politique. Le chancelier Hitler n'hésita pas à broder largement sur ce thème, et on se félicita haute- ment à Berlin du fait que le Saint-Siège recon- naissait officiellement le national-socialisme, ce qui devait avoir pour conséquence le ralliement de tous les catholiques au nouveau parti d'Etat.

Il paraît qu'il faut en rabattre. Des divergences profondes existent sur tous les points que nous venons de rappeler. Les interprétations tendancieuses de la presse raciste allemande ayant provoqué des inquiétudes au Va- tican, l'OMerMt<o<'e fo~ŒKd a publié un com- mehtaire autorisé il est établi que le droit canon formé la base fondamentale du concor- dât, lequel, est-il dit, 'constitue un anneau de ][a. tradition de l'Eglise dans ses rapports avec les Etats, « l'Eglise ayant toujours exclusivement eu en vue le 'bien spirituel des individus et des peuples M. La thèse de rOM<?rca<orc yoma~o est que, si l'activité de groupe, là politique de parti est interdite, cela ne signifie pas que les catholiques doivent se désintéresser « du bien véritable et collectif do la communauté de -la. patrie H. L'organe du Vatican ajoutait que les <(; obligations imposées aux prêtres et aux religieux n'e limitent en aucune sorte leur droit d'enseigner et d'expliquer publiquement, comme c'est leur devoir, les doctrines et les maximes dé l'Eglise, non seulement dogmatiques, mais aussi morales s. Or, c'est bien là le point délicat. Les doctrines de l'Eglise peuvent-elles se concilier avec les doctrines de l'Etat national-socialiste ? La morale de l'Eglise peut-elle se concilier avec la morale du racisme intégral ? On a peine à )e concevoir. Comment le pouvoir hitlérien, qui prétend éduquer et former toute la jeunesse allemande dans l'esprit national-socialiste, pourra-t-il empêcher que l'enseignement des doctrines et de là morale ~dë l'Eglise catholique, universelle par définition, ne vienne faire e obstacle à ses efforts dans ce sens ? '?

On a parfaitement compris à Berlin que le commentaire de l'O~o-ua~ore )'otn<mo ouvrait un débat sur le fond même du concordat. Aussi* y a-t-on répliqué par une note d'allure officieuse, assez sèche de ton, à la manière allemande, où il est dit que l'allusion faite au droit canon concejne uniquement les affaires intérieures de l'Eglise'et non pas ses rapports avec l'Etat.aIIemànd. que l'instruction patriotique est indépendante dès-principes de l'Evangile, qui commandent l'amour et la justice, mais qu'il est simplement stipulé que l'enseignement de= devoirs patriotiques, civiques'et sociaux dans les écoles se fera sur la; base des doctrines et de la loi morale chrétiennes et que, au surplus, aucun droit de contrôle, ~d'après des points de. vue dogmatiqu.es et confessionnels, n'a été conféré à l'Eglise. Enfla, la note officieuse allemande, :qui fut largement développée par toute la presse nationale-socialiste, conteste l'Octroi d'écoles spéciales pour la formation de maîtres Catholiques, conteste toute prééminence pour le mafiagë religieux, qu( ne pourra précéder le mariage civil que .dans des cas tout a fait exceptionnels, et affirme le droit, de veto du gouvernement du Reich pour la nomination des évêques. Mai$ ce qui semble préoccuper, le plus lecabinet de Berlin, c'est que l'organe du Vatican parle simplement de la reconnaissance de la « tendance " nationale-socialiste, alors qu'on voudrait faire croire aux catholiques allemands qu'en réalité, par la. signature du concordat, c'est Is régime national-socialiste tout entier, tel qu'il est établi, que le Saint- Siège a reconnu officiellement et définitivement. o' on Les points controverses sont importants, on le voit, et on peut se demander si le concordat n'a, pas été élaboré dans une étrange confusion des idées et des principes, avec une singulière j

méconnaissance de la valeur réelle fies mots. Le vice-cMàncelier von Papeo, qui négocia au nom du Reich, éprouve en tout cas le besoin de s'expliquer à c.e sujet. La Germ<Nna, qui est son organe personnel, s'efforce de corriger l'effet produit par cette polémique eh exposant que les apparentes, contradictions entre l'interprétation,de rpsserMt<orc ro~Kmo et celle des milieux berlinois se résolvent aisément si )'on songe que les considérations d'ordre ecclésiastique qui déterminent la conclusion d'un concordat diffèrent de celles dont s'inspirent les Etats en pareille circonstance, mais qu'il va sans dire que l'Eglise n'exige nullement que les principes dont elle s'inspire deviennent ceux de l'Etat. Quant à la position du Saint-Siège à l'égard du troisième Reich, la GennaMa considère que la conclusion du concordat implique la reconnaissance du gouvernement nationalsocialiste allemand par le Saint-Père, mais que l'O~cru~ore ro~ano n'en a pas moins raison de contester que le Vatican soit lié par là à une orientation politique déterminée.. Tout cela est assez subtil et fort embarrassé, II n'est pas certain que l'organe de M. von Papen réussisse à calmer par de tels arguments les nationaux-socialistes surexcités; il n'est pas certain non plus qu'il réussisse à rassurer les catholiques allemands sur la situation qui leur est faite par le concordat dans l'Allemagne nouvelle. La question se posera inévitablement de savoir si le racisme intégral, tel qu'il s'affirme actuellement de l'autre côté du Rhin, peut s'imposer sincèrement à. une conscience chrétienne. II reste au régime hitlérien à en faire la démonstration.

BRÈMES OE~'ÉTRANGER Londres, 31 juillet.

Le maréchal Tchang Sue Liang, accompagné de son fils et d'un aide de camp britannique, est arrivé hier en avion h Londres, venant de Paris Londres, 31 juillet.

A l'occasion du dix-neuvième anniversaire du début de la guerre mondiale, la Ligue britannique contre la guerre a organisé hier après-midi, à Hyde-Park, une imposante manifestation & laquelle plus. de trente mille personnes ont pris part. Rome, 31 juillet.

M. Wisocki, le nouvel ambassadeur de Pologne, ainsi que les nouveaux ministres du Mexique, M. TreIIei!, et de 'Roumanie, M. Lugoshano~ se sont rendus successivement hier matin, au Quirinal où, avec le cérémonial habituel, ils ont présenté leurs lettres do créance'au roi Victor-Emmanuel. Vienne. 31 juillet.

L'industriel Julius MaeinI, le plus puissant représentant du commerce de l'alimentation viennoise, a. été nommé consul général du Danemark a Vienne.

Lisbonne, 31 juillet.

M. Vasco Quevédo, ancien ministre du Portugal a Berne, est nommé directeur général des services centraux au ministère des affaires étrangères. Varsovie, 31 juiHet.

Le mouvement antiallemand qui s'étend en Pologne tend a écarter le capital allemand de l'industrie et de l'agriculture polonaises.~ On fait ressortir qu'environ 90 0/0 de l'industrie haute-silésienne du charbon et du fer se trouvent entre les mains des AHemands (F)ick, BaHestrem. Donnersma-rck, von {Pleisa, "SahaK'gotsch), da m~me que 86 0/0 des domaines 'enHaute-Silësie orient.ale aussi, les mesurés envisagées contre les capitaux allemands peuvent-elles avoir des conséquences d'une portée considérable'pour l'économie nationale polonaise.

Tallinn, 31 juillet.

Le gouvernement esthonien a décidé, par mesure* d'économie, de réduire à partir du 1 " septembre de 5 à 10 0/0 les traitements de ses représentants diplomatiques à l'étranger.

New-York, 31 juillet.

Plus de 1,500 aMiens combattants de la grande guerra. ont assisté à uxe messe célébrée à la mémoire du poète Joyce Kihner, tué sur le front français.

PRIX SOCIAUX Aucun système d'économie dirigée ne peut échapper a. la nécessité des lois économiques. L'intervention des pouvoirs publics peut fausser le jeu de ces lois. Il se traduit alors par des mouvements désordonnés. Nous n'avons pas besoin d'en chercher la preuve en Amérique. Il suffit de regarder chez nous les résultats de la dernière loi sur la défense du marché du blé.

Elle vise à fixer le prix du blé indépendamment de la loi de l'offre et de la demande. Pourtant ses auteurs se rendaient si bien compte que cette loi ne pouvait être éliminée qu'ils ont cherché à la faire jouer en leur faveur. Le cours officiel du blé ne pourra être maintenu en pratique que si l'excédent de la récolte sur nos besoins peut être résorbé. Tout un mécanisme a. été monté à cet effet. Serat-il assez efficace? Si la récolte de cette année laisse encore un excédent, le problème deviendra extrêmement angoissant. Mais cela, c'est une autre histoire.

Pour l'instant, l'ofîre restant supérieure à la. demande, le niveau des prix devrait être audessous du cours légal. Mais cette tendance naturelle ne peut aboutir qu'à des transactions clandestines. La loi prévoit des peines sévères contre quiconque achètera du blé a, un pnx inférie.ur au pri.x minimum., 11 est toujours possible: de tourner les lois, et les fraudeurs s sont d'autant plus ingénieux qu'ils courent plus de risques. Notre confrère le BMHe<tM des ~aMes vient de signaler quelques-uns des procédés qu'ils emploient, et par lesquels la loi de l'onre et de la demande manifesta sa puissance.

Le moyen le plus simple consiste à vendre du blé pesant 76 kilos par quintal et à le facturer pour un 'poids inférieur. Le cours légal est en effet établi sur la base de 76 kilos. Des vendeurs ont essayé aussi d'ajouter une certaine quantité de blé à la quantité avouée. Une~ fraude plus ingénieuse consiste à livrer, en même temps que du. blé compté au prix légal, des marchandises libres, avoine, orge, sarrasin, pommes déferre, à M ou f5 francs de moins; que, I&. prix courant .de ces produSs. Notons en passant que la défense du marché du blé aurait ainsi pour conséquence d'abaisser les prix des céréales secondaires. Voici'encore des acheteurs de blé « passent dans les campagnes et informent les cultivateurs, sous le manteau de la cheminée, qu'ils peuvent leur acheter leur blé à il5, mais à une condition, c'est que lesdits cultivateurs s'engagent à acheter une quantité adéquate d'engrais et de tourteaux à & et 10 francs audessus des cours.. Pour éviter toute difficulté avec les autorités, les marchés se passent en même temps que ceux du blé. "

Ce genre de transactions, semble-t-il, est encore peu répandu. Mais il est craindre qu'il n'entre dans. les mœurs.'pour peu que la difficulté qu'éprouvent les agriculteurs à vendre leur blé se prolonge et s'aggrave. On verrait alors se former de véritables marchés clandestins. Le secret et la délat.ton ne feraient

qu'accentuer le caractère immoral de .ce commerce. Et, pourtant on se plaît souvent a invo~ quer la morale contre les marchés libres 1 ) Il faut noter que ces procédés illégaux sont diis' à l'initiative soit d'agriculteurs qui ne j savent comment se débarrasser de leur blé, eoit d'intermédiaires peu scrupuleux. Lés com- merçants honnêtes et les meuniers, étroitement surveillés, ne peuvent se compromettre dans de telles tractations. La loi, en'déclarant le prix minimum exclusif de tous frais de courtage, commission et transport, tend ainsi à rendre impossible le commerce normal du blé. En rey~nchc, elle fait naître les intermédiaires marrons, qui rançonnent le producteur et finalement.le consommateur.

'Au cours des débats sur la loi, les parlementaires n'ont cessé de déclamer vertueusement contre les intermédiaires et les spéculateurs.'A les entendre, il' fallait retirer à ces profiteurs les bénéfices anormaux que leur procure le régime de la libre concurrence. Ce M'est pourtant que grâce à celle-ci que le bénéfice de l'intermédiaire est la simple rém~inéra.tion d'un service. Le premier résultat, des prix minima, comme des prix maxima, c'e~t de créer des pénéncés anormaux et immoraux. Les producteurs reçoivent un prix qui se rapproche de celui que commanderait la .loi de l'oiTre et de la demande, les consommateurs payent le prix légal, la différence est empo'ehse par les intermédiaires. Citant la loi sur le blé en exemple, M. î)'éat se félicitait récemment de voir que « la notion tte<(.pt'ix sociaux H commence à. se .substituer à celle de prix de revient )). Autrement dit, le « droit à la vie commence à compter un peu plus que la concurrence et le profit H. L'observation est inexacte; et si M. Déat, au lieu de se laisser entraîner par les facilités d'un verbaHsme idéologique, voulait bien analyser d'une manière un peu précise la notion de a prix sociaux H, il verrait qu'elle ne saurait se substituer à celle de prix de revient, puisqu'elle en découle directement. Avec des prix sociaux comme celui du blé, en effet, de même qu'avec les justes prix, qui ne sont pas précisément une nouveauté, on cherche à obtenir que le prix de vente couvre au moins le prix de revient, c'est-à-dire qu'il dépende de celui-ci et non du jeu de l'offre et de la demande. D'autre part, les « pn~ sociaux H tendent si peu à éliminer le profit' qu'ils ont, au contraire, pour objet de garantir à ceux pour qui ils sont faits un certain profit. Si ceux-ci réclament cette garantie, c'est au nom du « droit à la vie H pu d'autres droits qui sont proclamés d'autant plus sociaux qu'ils sont plus contraires aux nécessités sociales.

Ces prix sociaux préparent peut-être l'avènement du socialisme, mais par le désordre qu'ils jettent dans la société. Nous avons là, comme dirait M. Blum, des «.formes .intermédiaires )) entre le capitalisme et le socialisme, II se peut que dans la cité socialiste tout s'accorde selon I~j-usttce..En. attendant, ~s « pr.ix spciaux :a. faussent le " mécan.isme naturel, des prix; ils'. l'empêchent d'exercer son action régula.tricë et ils en font sortir l'injustice. Le jeu dos lois économiques troublé, mais non écarté, se tourne contre l'intérêt général et contre la morale. Les prix dirigés ou prix sociaux, appelezles comme il vous plaira, ne sont pas seule- ment antiéconomiques, mais aussi antisociaux.

JSn marare

Le salon de Célimène retentissait, hier des rugissements enthousiastes ou dépités de la foule assistant aux exploits de Perry et de Cochet. Dans un coin, Atceste considérait avec mépris le couret a T. S. F. autour duquel de jeunes femmes haletantes et des messieurs énervés comptaient les « avantages ". " Ce peuple, dit-ii entre ses dents, tous ces peuples ne réclament que des jeux. » Opposons-lui Phiiinte et voyons dans le rebondissement de balles sur des raquettes un sym- 1- bole de l'énergie que ta multitude, même futile, même apathique, ne cesse pas d'admirer. Orange, aux mêmes heures, trouvait plaisir & célébrer le souvenir d'un personnage historique qui sut vouloir. Ce Guillaume le Taciturne naquit voici quatre cents ans pour nous laisser l'héritage d'une bette maxime dont on n'est pas sûr qu'elle ait jamais ëté son propre bien <' Point 1 n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » C'est la trouvante d'un ,1 moraliste plutôt que d'un homme d'action; mais les moralistes ne servent guère qu'à prêter a l'ac- t tion la philosophie qui y manque. Nous mettons, 1 après coup, de l'ordre dans le hasard et de ta rai- i son dans l'instinct, et nous pensons ainsi~ nous élever au-dessus de nous-mêmes, illusion qui nous s empêche de déchoir. TeHe est la loi de la jungle humaine, qu'on enfreint assidûment, et pourtant qu'on ne saurait laisser périmer sans retourner à la vraie jungle.

Et voici un autre anniversaire M. Mussolini vi'ent d'avoir cinquante ans. Est-il besoin à ce Taciturne véhément de réussir pour/persévérer? On n'est pas près de connaître tes secrets du fascisme militant. Déjà se sont formées des légendes, peutêtre issues de passagères réalités. Y eut-il des moments où Samson songea à ébranler les pitiers du temple et à s'ensevelir sous les débris? Assez romantique par son éctat, ta carrière mussotinionhe peut se passer de mélodrame. Et cependant, cette tête à ta dure sérénité a dû éprouver d'autres orages que ceux de I'étoquen "e; sinon, ette n'aurait presque rien de vivant, et le succès ne serait plus que de la chance. Un Mussotini à qui sont épargnées l'hésitation, l'inquiétude, l'angoisse, c'est seulement un joueur machinalement heureux.

Dans le paysage des âmes humaines, le cas de ce chef présente un site pittoresque et singulier. La palette des historiens n'aura pas trop de toutes ses couleurs pour le peindre.' Terre des ambitions..s:accadées, des fortunes et. des infortunes s.oudaines, l'Italie des derniers siècles n'oNre point de tableaux si étrangement ~composés. La tradition du .condottiere n'explique rien, ou ettc .,impliquerait au contraire que tes'. Guelfes, subsistassent auprès des Gibelins. L'art de M. Mussolini n'est pas d'avoir dompté un peuple, mais~-d'à-voir soumis des élites ri'vates, et surtout de rester te maître des maîtres qui! l'ont élu. It a. déréglé.ia logique psychologique, les leçons de l'histoire et le calcul des probabitité.s. Bien que la perspective soit insuffisante pour donner à cet événement d'exactes proportions, il semble que, dans sa phase actuelle, le fascisme italien est un mervei'ileux paradoxe à la fois social, politique et intellectuel.

Toutefois, entre Flandres, 'Atpes et Pyrénées, ce poi'nt de vue de paysagiste n'est pas seut légitime. St M.. Mussolini ne nous inspirait qu'un étonnement béat, nous serions pareils à l'Anglais de la farce triviale, qui accompagnait partout le cirque, attendant que l'équilibriste se rompit tes reins. Nous souhaitons a la Rome nouvelle toute In. gloire do }'ancienne, avec un destin plus uni. L'expérience mussolinienne est, depuis ta guerre, un des plus intéressants spectacles du monde; mais pour y. assister librement de chez nous, notre sympathie doit s'accompagner de vigitance. Et il n'y a pas de vigilance sans perspicacité.: 7ca)!.&c/rct.nc..

"

~LAVÏSIIEMM.&ŒMBŒSAMME

Des négociations purement économiques entre la. Hongrie et l'Italie s'ouvriront cette semaine a Home. M. Fabinyi, ministre du commerce.de Hongrie, y prendra part personnellement.

.Pendant ce temps ~M. de Kanya, ministre des aSaires étrangères Je Hongrie, restera a uni: soixantaine de kilomètres de Rome, a Fieggi,M. Gœmboes lui-même devait primitivement prendre les eaux.

Ces entrei'iens économiques auront un mtcrct particulier du fait qu'en même temps des conversations auront fieu entre l'Italie et la Roumanie. On sait, que le traits de commerce itato-roumain a été dénonce et .que des négociations officiëHes étaient prévues pour le 15 septembre en vue d'élaborer un nouveau traité.. Toutefois on espère encore qu'avant !a Cn du mois d'août l'Italie et la Roumanie se seront mises d'accord sur certaines modalités d'application du traité encore en vigueur et que malgré sa dénonciation celui-et pourra être purement et simplement prorogé a partir du 1 " septembre. Or tes points a résoudre qui sont rotatifs à des importations do céréales de la part de l'Italie sont !es mêmes que ceux qui se présenteront aux négociateurs hongrois de la semaine prochaine. En d'autres termes, l'Italie se trouvera devant des demandes d<3 môme ordre formulées par les Hongrois et par les Roumains.

En ce qui o.oncerne te caractère, politique de ta. visite do M. Gœmboœs, on. estime généralement a Rome que celle-ci.a été motivée par te ~ésir du chef du gouvernement hongrois do connaître l'interprétation italienne du pacte a quatre, spécialement après la lettre de M. Paut-Boncoùr aux Etats de ta Petite-Entente et à la suite des bruits de rapprochement entre la Petite-Entente et l'Italie.

'6. GœmtMM- a adresse ta dépêche suivante, de Postùmia, a M. Mussolini

Profondément ému par l'accueil cordial qui m'a été réserve sur la terre hospitalière de cette mag'ninquo Halte fasciste, je suis heureux d'exprimer à. Votre Excellence les eenttments de ma profonde gratitude et mes plus vifs remerciements avant de passer la frontière. Je rentre dans ma patrie heure'ux et satisfait à. la certitude que nos entretiens ont proute aux intérêts de mon pays, à l'idée de fa paix européenne et de la traditionnelle amitié de nos deux catione. Je formule les vœux les plus ardents pour 'la complète réussite de la grande œuvre de Votre Excellence, qui tend a établir dans l'Europe tant tourmentée une ère do paix basée sur la.justice.

On mande de Budapest

M. Gœmbœs, a son arrivée a. Budapest, recevant les représentants de .ta presse hongroise, a déclaré que. son voyage a Rome n'avait pas été inspiré par iidée d'un Locarno quelconque ou par l'intention de résoudre une question concrète, mais par te désir de s'informer, après ses voyages à Berlin et à Vienne, de l'opinion du chef du gouvernement italien au sujet du pacte à quatre et de )a politique italienne en Europe centrale, et de s'entretenir notamment avec le Ducé, en présente du ministre des an'aires étrangères italien, sur l'ensemble des questions intéressant directement ta Hongrie et sur l'ensemble des questions d'intérêt italo-hongrois.

H a exprimé sa satisfaction d'avoir pu constater que ta politique d'amitié inaugurée entre t'Itah'e et..ta Hongrie était maintenant bien accueillie, non .seulement par son parti, mais aussi par t'opinion publique hongroise, qui se rend compte de t'imp.ort,ance d'une, politique amicale avec t'Itatie. Mt.JGcemboas a constaté également que les intérêts

de; Hpngrie.renopntrai'ent au deta des frontières

un puissant'appui..

ui3 ~uissant appüi:

'n-t " "'

.On mande de Rome

Un éditoriat de !a !T)'t&tMM présente un tableau de ce que doit être la Hongrie dans une Europe centrale réorganisée;

Une Hongrie ordonnée, consolidée, vivinee et économiquement solidaire de l'Autriche maigre l'Indépendance des deux pays, est un facteur d'équilibre et de collaboration, une garantie pour l'Europe centrale dans laqueUe la reconnaissance légitime des interete do l'Allemagne assurera a. l'Allemagne elle-même que l'équilibre no subira de défaillance d'aucun côte. .Cette dernière allusion à la reconnaissance tégiMme des intérêts de I'A)iemagne en Europe centrale laisserait supposer que M. Goembœs se serait, indirectement au moins, fait l'interprète du point de vue allemand ou, tout au moins, que sa participation éventuelle a une reconstitutibn de l'Europe centrale -tiendrait compte des rapports germano-hongrois qui ont été précisés récemment lors de son voyage à Berlin. A noter que, au cours de son séjour a Rome, M. Gœmbœs a eu des entretiens avec M. von HaS'OI, ambassadeur d'Allemagne.

Le«re d'Allemagne

ÏC1~TTf)Nn CnmiïCMP DT ÏT<! Pf'tH!P<'

? MiluimL-ùuLiAU bi Lbù buLiùM

Berlin, juiUet.

Dans le préambule de la loi qu'il vient do promulguer .sur la stérilisation des dégénères, la gouvernement du Reich fait, savoir que cette [61 a:ete adoptée par le conseil des ministres « i'I ~a onze jours ". Cela nous reporte au 15 juillet, oonc une s'emai'ne avant la signature du concordat pat " M. von Papen et le cardinal Pacelli.'Le rappr6chcment de ces deux dates n'est-il pas frappant? Les: projets do loi comme celui qui vient d'être adopté ont toujours rencontré !a plus vi've opposition de la part de l'Eglise catholique. Du temps où elle avait en. Allemagne une opinion, une presse, un parti, elle affirmait qu'elle n'accepterai.! jamais, d.es mesures qu'eiie considère comme absolument contraires a la liberté de l'homme et aux lois divines. Le gouvernement national-sociali'ste se serait bien gardé de publier celle-ci avant ia consécration définitive de son accord avec le Saint-Siège. Aujourd'hui il n'a plus & ?6 gêner; il prend même la précaution d'ajouter ma décision était prise huit jours avant la signature du concordat, mais j'ai attendu pour la publier. On ne saurait dire en termes plus catégoriques que désormais on se moque de l'Eglise, qu~on lui a reconnu son domaine, et qu'elle n'a qu'à rester chez elle, sans se préoccuper de la législation du Reich.

H y a des gens, en Allemagne et ailleurs, qui auraient voulu nous démontrer que ce concordat t est tout à fait favorable à l'Eglise. Le fait précédent souligne déjà. l'étroitesse du domaine qui iuS est réservé. La nouvelle loi n'est, qu'une entre mMle. Le code tout entier, notamment le code pénal, est en rapport avec la morale religieuse, et les Eglises, catholique aussi bien que protestante, se sont toujours réservé le droit d'exprimer leur opinion a cet égard. Ce droit, désormais, leur sera refusé. La :rëforme du code pénal allemand, commencée depuis des années, va se poursuivre sous la-seule influence des idées racistes. Dans le_rég'imo de Wei'mar, les catholiques participaient & la discussion, et leur voix, pour l'établissement, de tel ou tel article, fut souvent prépondérante. Dir.a-t-ron que, c'est un avantage pour l'Eglise, d'être explUe .d'une partie aussi! importante de l'teuvrc le~isjative~

~î~s nationaux-socialistes, surtout les jeunes, lorsqu'ils s'expriment avec franchise, disent ~arfëm'&nt que le racisme est hostile au christianisme en général (pas seulement au catholicisme), c! que, s'il ménage aujourd'hui les Eglises, c'est uniquement par tactique. 11 se voit obligé, provisoirement, de conclure des compromis avec elles, car il ne se sent pas encore de taille à braver leur hostilité. Le concordat récent nous apparaît comme un compromis de ce genre il sera essentiellement provisoire; ce caractère est sti'pulé en propres termes, car le gouvernement du Reioli îaisse subsister, pour le moment les concordats particuliers conclus avec la Bavière, la Prusse et te Bade, tout en déclarant qu'ils ne tarderont pas a être éltminës. Leur suppression immédi'ate aurait exigé des négoci'ations délicates et compliquées or le gouvernement de M. Hitler avait h~te d'encaisser le bénéfice de son opération, la consécration par l'Eglise de son régime <' totalitaire " et la suppression dénnitive des parties catholiques. L'arttcie 31, qui règle le sort des associations catholiques, intégrant une grande partie d'entre elles dans les organisations d'Etat, et l'arti'cie 32, par lequel le souverain pontife interdit aux. prêtres allemands de s'occuper de politique,

.constituent aux yeux du gouvernement, l'essentiel .de.l'àccôrd. '' "- . "' 1 Ses concessions les plus sensibles à l'Eglise semblent être dans le domaine scolaire. Encore

faut-ii attendre, pour hi'en.les juger, l'àppiipation

du concordat. Celui-ct 'précise '.certaines/disposi-

tions de la' Constitution'de,Veimar, plutôt'qu'il

ne les modifia. EUe était demeurée extrêmement vague en ce qui concerne l'école, laissant aux " pays " le soin de continuer ses directives.. C'r t précisément il n'est pas questton de l'école dans îe'concordat que io plus important d'entre eux. la Prusse, signa en 1929. Il y avait des .habitudes, des tendances, variant d'un « pays " a l'autre. plutôt qu'une véritable politique scolaire. Ls Constitution prévoyait troîs catégories, d'écoies primaires, les écoles mixtes, les écoles confessionnelles, les écoles laïques. Ces dernières, d'où l'enseignement religieux était exclu, ne furent créées que dans quelques grandes villes, dans les quartiers où dominaient les social-dejnocrates et les communistes. Le gouvernement, prussien accorda sa faveur' au type de l'école mixte (.StmM~a..?c/t«!e), où les enfants des diverses confessions se trouvaient reunis, chacun recevant l'enseignement religieux réclame par la si'enné. L'Eglise catholique fut toujours hostile à ce genre''d'école ciie préférait le type confessi'onne), où son influence pouvait se faire sentir non seulement dans l'enseignement religieux, mais dans d'autres matières, histoire, morale, littérature, etc. L'article 23 du concordat garantit le maintien des écoles confessionnelles existantes et la création' de nouvelles, dans les communes où les parents en feront la demande. Mais il sera tenu compte des situations locales, « l'organisation scolaire devra être en rapport avec les prescriptions de l'Etat a. Ce sont presque les propres termes 'de i'articte 146, paragraphe 2 do ta Consititution de Weimar. Le concordat confirme ses promesses, plutôt qu'il ne les développe et ne les précise ta cré~aMon des écoles confessionnelles, après' comme ''avant,' reste à la discrétion de l'Etat.

H en est de môme pour l'enseignement religieux obTigatoire, au iycé~ comme à t'eco~ primaire il était déjà garanti par Farti.c.le 1-49 do la. Constitution. Ici le concordat précise, mais en Eaveur de l'Etat ~ussi bieTi que de l'Eglise. Cet enseignement devra être conforme aux principes de l'Eglise catholique, elle exercera un certain contrôle sur les maitres qui. en seront chargés. Mais l'article 21 du concordat stipule que cet enseignement religieux devra se faire dans un esprit patriotique, civique et social, et qu'il sera contrôle par les déiëguës de; l'Etat, aussi bien que par ceux de l'Eglise. Qu'estce à dire, sinon que l'on craint, pendant ces rares heures d'enseignement, la propagation de certaines idées humanitaires qui peuvent Être conformes à la doctrine du Christ, mais sont contraires à l'évangile raciste? 9

On voit par là que les concessions faites à l'Eglise, même sur ce terrain, sont sujettes à caution. Elles ajoutent peu de chose à celles de la Constitution et des gouvernements républicains. qui s'étaient montrés extrêmement li'béraux à l'égard du catholicisme. Elles ne sauraient compenser l'énorme perte d'influence que lui inflige !e nouveau régime, dans ie doubio domaine politique et moral. Un communiqué officiel s'est efforcé d'associer au concordat la fin du « Kulturkampf " bluff grossier, qui n'en impose à personne. Il y a longtemps que le « Kuiturkampf " est fini, ou du moins interrompu. Jamais les rapports entre Ie~ deux grandes confessions, catholique et protestante, no furent plus pacifiques que dans la république de Weimar. Il est permis de se demander s'il en sera de même dans le troisième Reich. En même temps qu'il signait un concordat avec Rome, le gouvernement de M. Hitler imposait une nouvelle Constitution aux Eglises évangéliques. Cette réforme prit d'abord l'aspect d'une opération autonome. II y a en Allemagne 28 Eglises difîërentes, .ia. majorité étant luthériennes, tes autres calvinistes oti « unitaires ". Un lien assez lâche existait entre elles sous la forme d'une délégation. On projetait de le resserrer dès avant l'arrivée au pouvoir des nationaux-socialistes, tout en maintenant l'indépendance de l'Eglise protestante vis-à-vis de l'Etat. Ce mouvement a complètement dévié. Les délégués des Eglises commencèrent par décider de nommer un évêquo du Reich et désignèrent un homm.; fort estimé, M. von Bodeischweingh, qui s'était distingué dans l'œuvre de la mission intérieure. Mais depuis quoique temps les nationaux-socia)i.es avaient créé dans le protestantisme un parti très actif, les chrétiens-allemands, qui y défendaient leurs idées. Ses chefs étaient le pasteur Hossenfelder et le pasteur Müller, ce dernier ami personne) eu chancelier. Les « Deutsche Christen » forcèrent M. von Bodeischweingh à démissionner, obtinrent la nomination d'un commissaire du Reich, M. Jœger, qui destitua un grand nombre d'autorités ecclésiastiques et présida à l'élaboration de la nouvelle Constitution évangélique. Pratiquement, on peut dire qu'elle a été dictée par les chrétiensallemands, c'est-à-dire par l'Etat nationai-socialiste. Les fidèles, conformément à la tradition protestante, ont éfé appelés à l'approuver en votant pour le renouvellement des assemblées paroissiales et des synodes provinciaux. On assure que dans ces élections les chrétiens-allemands ont obtenu une grande majorité. Il est assez surprenant, du reste, que le résultat d'ensemble n'ait pas été publié. On s'est contenté jusqu'à présent de quelques résultats partiels, tendant à prouver l'énorme supériorité du parti gouvernemental.

Quel est l'essentiel de la nouvelle Constitution de l'Eglise, et'quo veulent les chrétiens-allemands? T La réforme constitutionnelle marque un effort de concentration, parallèle à celui qui a été opéré dans l'Etat. Les Eglises locales uo peuvent être supprimées, puisqu'elles ont dos rites différents Mais elles obéiront désormais à une autorité centrale, " l'évêque du Reich », flanqué d'un « ministère spirituel " de quatre membres, trois théolo- giens et un juriste, et d'un synode national de soixante membres. Comme l'évêque et la piupar!' de ces autorités seront des chrétiens-allemands c'est-à-dire des nationaux-socialistes, ia mainmise de l'Etat sur l'Eglise protestante sei'a complète. L'Egiise évangéiique, ainsi réformée, n'est pas

lamé, d'Etat, car un lien formel de cette

proclamée Eglise d'Etat, car un lien formel de cette

sorte aurait pu gêner la propagande extérieure. t On veut en effet laisser à cette Eglise la possibilité do s'annexer les protestants allemands vivant à l'étranger, ou du moins de travailler en étroite collaboration avec eux. D'ailleurs, .là reconnaissahce d'une Eglise d'Etat eût été superflue, puisque, par l'intermédiaire des chréti'ens-allemands, l'Etat actuel en sera le maître. Le pasteur Hossenfeider, « Führer » officiel de ce parti, a imité M. Hitler jusque dans le titre d'un ouvrage où i! expose son programme, et qu'il intitule t7tMO' Ka)Mp/' (notre combat). Il déclare que les chrétiens ont besoin d'une autorité forte pour pouvoir travaiHer à l'édification du troisième Empi're. La neutralité de l'Eglise en matière politique est une erreur fondamentale qu'il faut bannir. Le mammonisme et le capitalisme, le marxisme et le libéralisme sont des tendances funestes, condamnées par la Divinité. Le mariage est une institution divine, que Dieu n'a voulu qu'entre personnes de même sang et de même race. L'ordre corporatif, qui va être rétabli par l'Etat national-socialiste, est voulu par Dieu.

Bref, c'est le vieux Dieu allemand qui ressuscite, pour justifier le nouveau régime. La politique se substitue à la religion. Que deviennent, aux yeux des chrétiens-aiiemands, les thèses proprement religieuses ? Il est probable qu'elles passent au second rang, puisque cette secte nouvelle prospère parmi les calvinistes aussi bien que parmi les luthériens. ' " 1

Des esprits chagrins pourraient se demander si un protestantisme ainsi dominé par la politique, et qui trouve dans l'Evangile jusqu'à des arguments pour justifier le racisme, n'est pas en train. de se déchristianiser. Ce n'est pas d'hier qu'on a remarqué qu'un grand nombre de protestants allemands n'étaient pas très chrétiens. On pourrait s'étonner également que les protestants allemands se laissent dicter la loi par un catholique, M. Hitler, si les tendances -profondes et les affinités du national-socialisme n'étaient plutôt dans le sens du protestantisme. Une autre remarque qui s'impose, c'est que l'identification du protestantisme avec le national-socialisme établit désormais une différence fondamentale entre les deux confessions chrétiennes le catholicisme reste en marge de l'Etat, qui s'efforce de délimiter son domaine et veillera jalousement à ce qu'il n'en passe pas les bornes. Le protestantisme est l'Etat lui-même, il se confond avec son idée, avec ses directives et toute son action. Dans cette position privilégiée, n'y a-t-il pas le germe de nouvelles discordes, le point de départ d'une opposition qui pourrait un jour réveiller le « Kutturkampf " ?

**EKË LAURET.

TRIBi~E LIBRE

Ltarpeherehe d'une difeettoti

Le voyageur s'était arrête pour une journée~ chez le philosophe en vacances.

Le village, né au soleil levant, comme la. plupart des villages, en des temps très anciens,' répand aujourd'hui ses maisons de tous côtes, sans souci du soleil ni de l'ombre. Certaines de: ces maisons ont été remises a. neuf par des acquéreurs de la ville, aux jours de l'innation leurs toits trop rouges et leurs murs trop blancs font un massacre de la couleur locale, qui est' naturellement douce. Mais, grâce au hasard' plutôt qu'uu calcul, le philosophe a réussi à préserver sa demeure des éclats de l'enrichis-' sèment.

Elle est vieille. Ses murs de pierre nue montrent leur solidité et leurs défauts. Elle regarde vers l'Orient par delà un jardin, une vigne, un pré et des peupliers. L'esprit paradoxal du maître n'en est point tout à fait absent, puisque le pigeonnier abrite une famille de hiboux et. que les pigeons occupent, en face, les fenêtres' du grenier. La boîte aux lettres, où lo; facteur jette les journaux d'opinions variées. que lit le philosophe, contient, au surplus, un nid de guêpes, inquiétant pour les gens de. passage, mais inoffensi.f pour les familiers. Un' chien au poil de chanvre broussailleux et aux yeux d'or a charge de garder ce lieu paisible.: Mais comme il n'y a rien à garder que des livres qui n'attirent pas les vagabonds, et .que, d'ailleurs, ce chien-est ne berger, le philosophe' l'autorise à chercher dans le voisinage uns' issue à ses goûts d'outrance ou d'aventure. L'après-midi, quand le soleil rôtit les potagers bourgeois de l'autre côté du village, on trouve sous le tilleul du philosophe un site convenable pour bavarder a l'aise.

II y avait là le maire, qui est cultivateur et d'opinion radicale, le jeune vétérinaire du canton, un agent d'assurances et le voyageur. Le philosophe leur versait du vin frais tiré de sa cave, un peu léger, mais honnête pour couper la soif.

C'est de votre production ? demanda le voyageur.

Bien sûr, affirma le philosophe avec fierté. Et, ajouta-t-il, la surproduction ne m'inquiète, pas. Je n'en ai jamais assez pour moimême, pour mon neveu, qui végète dans l'administration, et pour la fanfare, dont je suis le président d'honneur. Car, ici, la musique donne soif. ~Ainsi, vous vous moquez de l'économie dirigée, fit l'agent d'assurances, qui se tient au courant des idées de Paris. Le consommateur se dirige de lui-même vers votre vin, et l'équilibre s'établit tout naturellement au niveau du stock disponible. Vous n'êtes pas, comme les Américains, dans la singulière nécessité do dévaluer les billets de banque pour contrains dre le public à prendre une marchandise dont il ne veut pas.

Les mots « économie dirigée a firent que la maire vida son verre d'un coup, s'essuya 1& moustache et dit Il faut pourtant bien une direction. Sans quoi, on n'en sortira pas.

Le jeune vétérinaire qui représente la fraction active du «'Club des cerveaux a cantonal, précisa, d'un ton d'ailleura.modeste, l'idée générale que venait d'exprimer le maire L'anarchie des intérêts et le désordre de la spéculation ne peuvent être tolérés indéfiniment. Le peuple a besoin d'être protégé contre l'imprudence ou l'imprévoyance des appétits particuliers. Autrefois, le mouvement économique était faible,. dispersé l'individu qui gérait mal ses affaires ne menaçait que luimême. Aujourd'hui, la folie ou la cupidité de quelques-uns précipite des millions d'hommes dans la misère. Il faut bien admettre qu'une police spéciale et des règlements nouveaux sont nécessaires. Il en est pour les intérêts économiques comme pour la circulation. Jadis, chacun faisait sur les routes à peu près ce que bon lui semblait. Aujourd'hui, personne ne trouve scandaleux qu'il y ait des barrières aux chemins de fer et que les automobilistes soient soumis à un code sévère pour l'usage de la route. Les intérêts individuels se révoltent toujours contre les premières interventions de l'intérêt général. Mais cela ne dure pas. Ayant fait son exposé, le vétérinaire quêta, un signe d'approbation du philosophe, qu'il respecte en raison de son savoir et à cause do. l'importance politique do la fanfare. Très bien, très bien, mon petit, acquiesça le philosophe. Mais nous avons ici de passage mon ami le voyageur, qui a beaucoup d'expérience du monde présent et qui est compétent en la matière économique. Je pense que son avis vous éclairera. Le voyageur repoussa le chien au poil couleur de chanvre qui, rentré à l'ombre, mendiait un biscuit, secoua la cendre de sa pipe, but une gorgée de vin et dit ~l,

Mon Dieu, je. suis bien partisan d'une direction en toutes choses. Rien, d'ailleurs, 'ne me semble plus évident, à notre époque, que le désordre des intérêts et l'incohérence désastreuse de leur conduite.

Il écarta une fourmi de son verre, puis reprit Mais une direction, c'est une autorité. Et une autorité, pour diriger dans le sens du bon ordre commun, ne doit avoir précisément d'autre intérêt que d'assurer cet ordre. Vous parliez de la police des routes elle est efficace parce qu'elle ne dépend, pas directement des passants,. que le passant circule en camion, en huit-cylindres, en char à bancs, à bicyclette ou à pied. Elle est la police, force protégée par son uniforme, distante, un peu mystérieuse et pourvue de sanctions immédiates. Je ne vois rien de tel pour l'économie dirigée. Je vois même exactement le contraire.

Qui empêche l'Etat d'y pourvon* ? Quand notre ministre de l'agriculture, notre ministre du commerce, notre ministre du travail ou tel autre ministre, de qui je ne prétends pas méconnaître les mérites, intervient dans la conduite de tels ou tels intérêts, vous l'étonneriez beaucoup si vous lui disiez qu'il agit.d'autorité et, par. conséquent, qu'il dirige l'économie. Il s'en défendrait lui-même par l'aveu qu'il se borne à céder, sur chaque point, aux tracasseries sans nn des intéressés et à la pression menaçante des parlementaires. Loin de diriger, le malheureux est dirigé par les fauteurs du désordre dont vous vous plaignez; Tout ce.qu'il peut faire, c'est arbitrer tant bien que mal les din'érends par la ruse, en opposant les revendications électorales les unes aux autres. Remarquez, d'ailleurs, que les intérêts les plus prompts à solliciter l'appui des pouvoirs publics sont les intérêts abusifs ou les intérêts compromis pa.r imprévoyance. L'économie dirigée, sous cet aspect, prend un sens comique c'est le contraire de la direction, c'est l'ordre livré au désordre, la prévoyance sacrifiée à l'imprévoyance, la prudence à la. démagogie.

Cependant, Roosevelt.

Roosevelt a fait, avec un autre langage, ce qu'avaient fait Mussolini et Hitler. Il a pris la direction, non de l'économie, mais de la. démagogie, ce qui est plus facile. Il ne peut y avoir de direction sage, en économie comme ailleurs, que par un pouvoir ou un organe qui échappe à la pression des forces de désordre. Vous verrez que, dans quelques années, tout le monde en viendra, là, sous une forme ou sous une autre.

LUCIEN ROMBER.


EN ALLEMAGNE

Une tmrangue du chanceMer Hitter aux gymnastes a!!eMands

Le chancelier Hitler a assisté hier, Stuttgart, à la grande fête des gymnastes allemands, réunis au nombre de 150,000, en présence de MM. von Papen, von Neurath et Gœbbels.

Dans une harangue adressée au assistants, le chancelier se déclara heureux de pouvoir saluer pour la première fois les gymnastes allemands, car; dit-il, « celui qui, comme lui, aspire à un Reich puissant, doit ôtre partisan d'une race forte ". forte a.

Les gymnastes allemands, poursuivit M. Hitler, ont eu 'Je mérite de comprendre les premiers l'importance de la culture physique. L'époque du libéralisme devait, inévitablement, produire une race ma-.j ladivo. En effet, ce n'est, pas par des philosophe!; j humbles, mais par des hommes vigoureux que la vie peut être protégée.

Aujourd'hui, nous avons da nouveau un idéal de beauté. Jann, le fondateur de la gymnastique allemande en 18t3, nous a appris de quelle tacon nous pouvons rétablir l'équilibre entre l'esprit et le corps. La'culture physique conduit a la force corporelle et à la santé de la nation.

Le chancelier salua ensuite ces femmes et ces hommes allemands réunis à Stuttgart, qu'il considéra comme les meilleurs représentants de la force vitale de la race germanique.

Vous êtes venus, ajouta M. Hitler, de tous les pays Hans lesquels vivent des Allemands. Vous vous proclamez hautement comme appartenant à la race allemande. Emportez avec vous, à l'étranger, la conviction que le 111° Reich est indestructible, que son règne n'est pas voué a des théories, mais au bien-être de notre peuple tout entier. Sachez que, dans le III " Reich. non seulement l'Intelligence, mais aussi la force est décisive.

Notre idéal suprême c'est le type de l'Allemand de l'avenir réunissant l'esprit dans des corps sains, et beaux, e.t qui aura pour but d'acquérir des richesses plus idéales que l'argent et la propriété.

M. Hitier invita les gymnastes a observer une minute de silence pour glorifier la mémoire de Jahn, et il termina son discours en criant ;<( Vive l'Allemagne! "

Le's gymnastes entonnèrent ensuite le DeM~eAZat~ ttbcr c~M' et t'bymne national-socialiste. Le cortège a dénié dans les rues de Stuttgart en costumes des diverses régions du Reich. On remarquait des gymnastes déguisés en soldats d'-un corps franc de 1813 et une délégation de la Sarre. Outre les association:! sportives " des AHe-. mands de Strasbourg, de Dantzi'g et Memel, d'Eupen-MaImedy, de Pologne et du Vorariberg les gymnastes allemands de la. République Argentine,du Brésil et des Etats-Unis: étaient re-

pr.éaëntês. , "

1 Le divin miracle hitMrien

<! Le Fùhrer a déclare que le soulèvement naMdnàiëtai't en somme un-grand miracle de Di'eu. u Ainsi s'est exprimé, a. Detmol.d, le pasteur militaire Muller, délègue du chancelier Hitier- pour: la queetMn du protestantisme et futur évêque d~ l'Eglise protestante unie du Rei'ch, aux étudiants de l'Association KyNbaeuser assemblés au pied du monument de ce nom avec "plusieurs milliers de miliciens hitlériens et de Casques d'aci'er. « Votre devoir, s'est il écrié, est do vous comporter en combattants fanatiques pour Dieu et pour !a patrie allemande. »

Après un service religieux en campagne, cëlébr6 par )e pasteur Mullor, un autre orateur, M. Kùbe, président supérieur du Kyuhseuser, a déctare-fougueusement:

Les anciens étudiants affirmaient leur germanisme 'par la devise a Avec Dieu, pour le kaiser et l'empire ". La nôtre est maintenant " Avec Dieu, pour Adolph Hitler et le national-socialisme allemand ". L'Allemagne est encore enchaînée au traité ignominieux de Versailles, mais Dieu lui a envoyé en Hitler un chef qui la sauvera. Combattons avec lui en Germains 'fidèles.. Enfin, M. :Lœper, Statthalter du Brùnswiok, a clos la série des discours en proclamant que l'Alle- magne est prête & s'engager avec .Hitler sur n'importe quel chemin où celui-ci la conduira. Auparavant, le conseiller Haupt, fondateur du nouveau droit des étudiants, avait affirmé que la Jeunesse allemande avait encore à livrer bien des

batailles. r,

La profession de foi~ « avec Dieu, pour Hitler et le national-sooialis'me a été adiessée au chancelier sous forme d'un'téléKramme.-Un,autre mes-, sage a. 'été adressé au 'président' Hindenburg. Les potemiques autour du Concordât

La. GentMMMa, organe du vice-ehanceHer von Papen, s'était abstenue jusqu'à, présent de reproduire la récente réponse des milieux allemands autorisés a l'OMertx~oye romano, organe du Vatican, au sujet de l'esprit qui a inspiré la conclusion du concordat entre le Reich et le Sai'ntSîege. La GerMKMM a pub!iô hier cette réponse, qu'eue fait suivre de ce commentaire .Certains passages assez acerbes de cette polémique le sont nullement justifies par le texte du journal du 'Vatican. Les 'apparentes contradictions entre l'opinion 'd6 l'OsM~atOtt'e fomaKO et ceMe des milieux berlinois se résolvent aisément si l'on songe que les considérations d'ordre ecclésiastique qui déterminent la conclusion d'un concordat différent do celles dont e'ins~ piront tes Etats en pareille circonstance. Il va sans dire que l'Eglise n'exige nullement que tes principes 'dont elle s'inspire deviennent ceux de l'Etat, comme certains points de la réponse allemande semblent )e croire. De même, le retrait de l'Eglise do l'interdiction pour les prêtres allemands de faire de la politique ne serait concevable que si la. situation changeait au point de rendre le concordat sans objet.

D'autre part, il est exact, comme l'affirme la réponse allemande, que la couclusion du concordat a ;mpUque la reconnaissance du gouvernement nationalsocialiste par. 'le Saint-S~ge., Mais I'OMen;a<ore ronMHO n'~n a pas moins raison de contester que le Vattcan soit lie à une orientation politique déterminée, La résurrection de Wotan

L'organe catholique autrichien la .Retc/Mpo~ félicite' ironiquement l'AHemagne d'avoir pris l'initiative de ressusciter Wotan et de réunir un congrès a Ëisena.ch pour la culture et Ia~ diffusion de ia religion païenne des anciens Germains. Espérons que les membres de cet important congrès auront le bon goût de faire revivre les costumes de leurs ancêtres, et' qu'ils' n'ouMisront pas, notamment, de ceindre leurs crânes du casque à cornes de bo6u.r.

Suicides

L'ancien bourgmestre de Bochum, M. Buer, s'est. suicidé à Berlin.

Un ancien fonctionnaire du parti communiste, M. Fœrding, s'est suicidé en se jetant par une fenêtre de la préfecture do police de Recklinghausen,M était détenu avec plusieurs communistes. Arrestations

Peux personnalités juives de Brème et de Hambourg viennent d'être arrêtées en raison de .la, propagande antiatlemande dans laquelle sont engages le.urs parents à l'étranger.. De~ A?!t/7, publié par le ministre de la propagande Gœbbeis, écrit, sans donner les noms des victimes, que le détenu de Brème se trouve à la tête d'une oeuvre juive de cette ville et aidait son frère, qui se trouve actuellement à Paris, à conduire la propagande antiailemande. Lorsqu'on a saisi son courrier, on a découvert le nom de son complice de Hambourg, qui un commerçant connu. Les deux juifs sont détenus comme otages pour forcer leurs parents à l'étranger à abandonner leur activité antialiemande.

M. PhMip Zuckermann, citoyen américain, qui fut 'victime-d'un attentat hitlérien à Leipzig, semaine dernière, vient de quitter l'hôpital de Berlin, où il se trouvait en traitement, et s'est rendu a Marienbad.. En réponse aux protestations du consul général des Etats-Unis, tes autorités allemandes ont promis de punir les coupables, si toutefois on arrive a tes découvrir. Cinq Russes sans domicile fixe ont été arrêtés dans un asile de Berlin. Ils sont accusés d'avoir tenu des propos injurieux contre le gouvernement.

ï.ezincdoHaute-SUésie

Depuis la cession d'une partie de la Haute-Silésie à ta Pologne l'Allemagne exporte en gênerai en Pologne, 16 zinc brut de la Haute-Sitésie allemande, qu'elle évite d'expédier dans les usines rhénanes, en raison des frais de transport trop élevés. Apres avoir subi' en Pologne la préparation nécessaire, le zinc revient en Allemagne où ri est employé a. des usages industriels.

Le gouvernement allemand vient de décider la construction d'une usine pour la fabricati'on du zinc électrolytique en Allemagne. On estime les frais de construction a vingt mNlions de marks. Dans le cadre de la lutte contre le chômage, la « Société allemande de travaux publics " avancera les fonds nécessaires à une société qui sera spécialement fondée. Une foi's construite, la nouvelle usine sera affermée à la société allemande qui, avant le plébiscite silésien, exploitai'! la plupart des gi'seme'ntË de zinc' ea Haute-Silésie:

NOUVELLES DE L'ÉTRANGER

BLOQUE

L'Internationale syndicale

contre le fascisme et la guerre

Notre correspondant particulier à Bruxelles noua Écrit

A l'occasion du 6° congrès international syndical, qui tiendra ses assises à Bruxelles à partir de lundi, les socialistes anversoi's ont organisé une grande manifestation contre la fascisme et contre la guerre. Des manifestants étaient venus des différents coins du pays, mais ta participation, hollandaise était'particulièrement imposante. Un évalue à 20,000 le nombre des manifestants hollandais et à 40,000 le nombre des manifestants belges.

Dans la salle da l'Hippodrome, à Anvers, a ~u lieu un grand meeting. Le président de la fédération internationale syndicale, M. Citrine, a soult-. gné l'absence des syndicalistes allemands et a cëlebre-'l'expëri'ence Roosevett aux EtatsUnis, qui) tend 'a remédier à la crise' pap- la hausse des salaires et ta réduction de la journée det ravait. C'est dans cette direction que les ~syndicalistes doivent agir et c'est pour une politique de réduction, des heures de travail, de répartition du travil et de majoration des salaires qu'il faut chercher des remèdes & la crise. L'orateur a réclamé un front uni-r que pour lutter contre les tentatives de réaction fasciste de tous les dictateurs et contre la guerre car le fascisme, a-t-il dit, c'est la guerre. Pour compenser les pertes subies du côté allemand par l'Internationale syndicale, il faut gagner l'adhésion des travailleurs des autres pays. C'est une invitation à l'afiitiation, tancée aux ouvriers américains.. M. Vandervetde a apporté le salut de l'Internati'onatë socialiste politique à l'Internationale syn~ dicale. II a dit que te socialisme doit combattre le capitaiisme sur*le plan international et a déclaréque si ta guerre éclatait demain, la guerre civi'lë sévirait et déclencherait ta révolution des masses. M. Vandervelde a affirmé sa foi, malgré tout, dans la démocratie. Celle-ci~ ne peut se maintenir que dans tes cays où restent acquis le suurage universel et Ta liberté syndicale. « C'est dans ces deux formules, a-t-il déclaré, que se trouve le fondement de notre lutte contre le fascisme, qui triomphe aujourd'hui dans la moitié de l'Europe et constitue la négation même de la démocratie. " Dans ta journée les manifestants. formés en cortège ont parcouru les rues d'Anvers et, du haut de tribunes dressées en plein air, M. Jouhaux (France), Kupers (Hotlande), Eeckelers (Belge), ont harangué la foute.

A ta mémoire du général Michel

Notre correspondant ~particulier a. Bruxelles nous ëcht Dimanche a été inauguré, a Namur, un monu~ment élevé à la mémoire <iu tieutenant-génërat Michel, qui commandait la .position fortiliée;B:~ août t914, et qui; est un des rares généraux: des armées atiées. et ennemies ayant conservé Je c.om-. mandement de son corps d'armée pendant ;toute. la durée de la guerre. < Le duc et la duchesse de Brabant, le ministre de la défense nationale, M. Devèze, et de nombreuses personnalités assistaient à la cérémonie. L'armée française était représentée par le général de Vaulgrenant, gouverneur militaire de Metz, et par: le générât Chardigny, attache militaire. Un déta "chement.du 150° d'infanterie de Verdun, avec drapeaux et musique, a participé à la cérémonie. Des discours ont été prononcés par le.lieutenant-général Flébus, par le bourgmestre de. Namur, M. Huart, par M. Devèze, ministre de la dé~fense nationale. Le prince Léopotd a tenu à prendre la parole et, après avoir salué l'armée françai'se, a rendu un éclatant hommage au gouverneur de Namur qui, en 191.4, a su dégager a temps. son corps d'armée et qui! a «' dans toutes les missions quB lui furent confiées comme gouverneur de place forte, commandant de corps d'armée, commandant do l'armée d'occupation, toujours justifié les larges espérances mises eh lui) par le commandant en chef ».

Le duo do Brabant et les délégations d'anciens combattants ont déposé des fleurs au pi~ed du monument, puis les troupes de la garnison ont dénié, ayant à leur tête le détachement du 150° d'infanterie français, longuement acclamé par ta foule aux cris de « ~Vïve ta France! ').

tTAUE

Un drame dans le désert de Libye

Les journaux romains annoncent de Benghazi qu'un, avion a sauvé une femme qui, perdue dans le.désert,était.~&stée. pcmiant ;deux -Hu;ts auprès du cadavre de son ma'ri. Partis en automobile d'A&h'eiia pour Benghazi, M. et Mme Baresi s'égarèrent dans la région d'Agedebia. Etant descendu do voiture pour s'orienter M. Baresi fut mordu par une vipère et, faute de soins, mourut quatre heures après. De Benghasi où l'on était inquiet de ne pas revoir les voyageurs, le gouverneur envoya deux avions à leur recherche.

L'un d'eux volant à faible altitude découvrit la voiture Je deuxième soir, mais la nuit tombante empêcha l'atterrissage et ce n'est que le lendemain qu'il put prendre Mme Baresi à bord.

ETAT LIBRE D1RLANDE

Le désarmement des chemises bleues

NotM correspondant particulier de Londres MI.ëphone lundi matin:

Le gouvernement de Dublin prend des mesures pour désarmer les chemises bleues ou gardes nationales qui sont les partisans do M. Cosgrave et du général O'Duiïy, ancien chef de l'armée de l'Etat libre d'Irlande. Ce dernier, depuis qu'il a été déposé par M. de Valera, est devenu directeur du mouvement des chemises bleues. On avait annoncé, de sa part, une grande manifestation à Dublin pour le 13 août & la mémoire de Michel Coiiins, d'Arthur Grifnth et de Caiwin O'Higgins. La police de M. de Valera a réclamé samedi les armes de tous les membres de ce parti. M. Btythe, ancien ministre des nuances, et quelques autres personnalités éminentes du parti des chemises bleues, ont refusé de rendre leurs revolvers, déclarant qu'ils ne voulaient p~s se laisser assassiner comme O'Higgins par les partisans de M. de Valera. La situation reste tendue à Dublin et dans l'Etat libre d'Irlande..

AUTRtCHE

Le!? provocations hitlériennes

Notre correspondant particulier de Vienne tëMphone lundi matin;

La presse viennoise a enregistré avec satisfaction le Bulletin que le ye)Hp~ a consacré à la campagno antiautrichienne de l'Allemagne. La nouvelle violation de la frontière autrichienne par des avions allemands provoque une réaction des plus vives dans les cercles politiques viennois.

Jusqu'ici, la tendance qui prévalait, dans les milieux dirigeants autrichiens, était de ne pas répondre aux provocations de l'Allemagne; mais les esprits s'accoutument manifestement, sous la pression des circonstances, a l'éventualité d'un recours à la Soci.ëtë des nations.

L'officieuse Rete/~po~, en se référant aujourd'hui pour la première fois aux traités que viole l'action do propagande aérienne de l'Allemagne, et en mettant en avant la compétence de la Société des nations, donne la mesure de l'évolution qui s'est produite dans l'opinion des cercles compétents.

Ce que veut te gouvernement du Reich, dit Sa. .RetcAsp(Mt, c'est obliger l'Autriche à. une riposte diplomatique qu'elle exploiterait comme, argument de propagande « nationale " l'attitude du Retoh fournit les ba~es juridiques d'un recours à l'arbitrage. L'article 10 du pacte do la Société des nations, que vient de renforcer le pacte à quatre, oblige l'AMemagne a. respecter l'indépendance politique de l'Autriche. L'article li, qui n'est pas.moins formel, donne à tout Etat membre de la ~Société des nations Je droit d'attirer l'attention, da l'assemblée ou du c-onseH sur toute circonstance Bu'sceptible de compromettre la paix ou la bonne entente internationale dont la paix dépend. Or, les raids allemands d'aviation sur l'Autriche'sont une de ces circonstances. EnNn, l'article 13 prévoit l'arbitrage en pareil cas. L'issue de ce procès international ne sMirut être douteux ou bien le gouvernement hitlérien de'vrait plaider coupable, ou bien avouer devant le monde la. faillite de son autorite.

Un nouveau discours de l'agitateur Habicht Notre correspondant particulier de Vienne téléphone )undi matin

Hier soir, le fameux « inspecteur " nazi Théo Habicht a prononcé un discours particulièrement haineux et mensonger contre le gouvernement autrichien et le chancelier Dollfuss, qui a été d;ffusé par toutes les'stations de T.S.F. allemandes. Le projet de réforme constitutionnelle M. Vaugoin, qui est ministre de la défense nationale, s'est occupé, ces dernières semaines, en plein accord avec M. Fey, ministre de la Sûreté publique, de la réorganisation et du renforcement de la milice volontaire, de la gendarmerie et de la police.

La petite majorité qui soutient le chancelier est loin de se dissocier et il semble même proba-

b!c que si, au mois d'octobre, le gouvernement! se décidait à reeonvoquer le Conseil national, les social-démocrates ne persisteraient pas dans leur attitude obstructionniste et ne feraient qu'une opposition qu'ils appelleraient de principe, c'està-dire une opposition courtoi'se.

Dans ces conditions, peut-être arriverait-on facilement à faire adopter par !e Parlement le projet do réforme de la Constitution que prépare en ce moment l'ancien chancetiec Ender, nomme, il y aquetquës semaines, ministre sans portefeuHie, justement pour s'acquitter de cette mission.

M. Ender serait à même de soumettre &ses coHegues les grandes tignes du plan de réforme congtitutionneUe dans un dé)ai -h'ës rappro&hë, cette semaine même peut-être.

HONGRtE

Les négociations commërcïate~ avec l'Autriche Notre correspondant particuUer de 'Budapest M~phonoJunditnatin:' Le m!his~re du commerce a.u~'nchien Stockingër est, arrive hier à Budapest, en 'vue d,e'pours'diyi'e e les' nëg'ociations commerciales austro-hongroises~ Ces négociations concerneront surtout t'exporfAtion du bois autrichien en Hongre, t'éte.ctrification de la Hgne de !a frontière hongroise n. Vienne, ainsi que du côté hongrois l'exportation du vin en Autriche et le tourisme.

POLOBME

t~'a~aire des minorités aMemandes

Le verdict de la Cour internationale de la Haye repoussant la demande allemande de mesures conservatoires dans l'affaire des minorités allemandes touchées par la réforme agraire polonaise est enregistre par toute la presse polonai'se avec satisfaction.

L'officieuse Gazcfa Po~/M déclare que le verdict du tribunal constitue un succès non seulement pour la Pologne, mais, dans une plus grande mesure, pour I<y tribunal lui-même. La plainte allemande tendant à mêler la Cour internationale à une aSaire politique n'ayant rien de commun avec la justice internationale, ce tribunal devait choisir entre une manœuvre politique n'ayant rien .de commun avec la justice internationale et la sauvegarde de ses attributions et de son prestige. Par un choix juste entre les deux termes de cette alternative, le tribunal a fait triompher en premier Heu l'organisation de la justice internationale.. Le .BeWtMe)' j&o?Me~ CoMt'M'r donne la version allemande en écrivant 1.

Dans les milieux autorises, on remarque qu'il s'agit d'un simple épisode du procès, qui ne préjuge pas te moine du monde la décision nnaie'de Ut Cour permanente de justice internationale dans le litige qui tùi est soumis.. La. Cour de justice internationale avait,, co.uuhR, 'ncu~llàvons dit, rejètë la.'demande, allemandë~r huit.voix contre quatre, .celles de'M;M, RoÏih' ?0 "' quemyns (Belgique), Anzilotti (Italie). SchuëcStig (Aitemagne) etvanEysinga(BoUande). Dans ses considérants, la Cour estime que'~a condition pour que les mesures conservatoires puissent être sollicitées estque ces mesures tendent à sauvegarder les droits qui sont en jeu dans le différend par rapport auquel elles seraientmdiquees. requête par laquelle la Cour a été saisie se présente, selon la Cour, comme ayant pour objet la constatation et éventuellement la. rÉparation 'de prétendues infractions au traité des minorités commises par le gouvernement polonais dans certains cas individuels d'application déjà intervenue. D'autre part, la demande en mesures conservatoires vise, de l'avis do ~la Cour, l'ensemble des applications futures de la loi agraire aux membres do la minorité allemande. La Cour estime qu;! les mesures conservatoires sollicitées no peuvent pas être considérées comme tendant uniquement a sauvegarder l'objet du différend et elle déclare que ]a demande qui lui a été présentée n'est pas conforme aux dispositions de son statut. p

HORVCOE

L'expédition antarctique du docteur Ettsworth Le vapeur ~cMC~'or~, ayant à bord l'expédition antarctique du docteur EHsworth, a quitte Bergen samedi a destination du cap Nord, d'où ii se dirigera vers la Nouvelle-Zélande et la mer de Rass. Sir Hubert Wiikins et M. Balchen voyagent avec l'expédition. Le docteur EMsworth espère pouvoir survoler,' en compagnie de M. Balchen, te continent antarc- ~q

/~`i `~ :i,. j; q'=,·

'YOUGOSLAVE ~ "S Les relations commerciales avec t'AMemagno ` M. Jevtitch, ministre des aua.i.res étrangères, et le baron Dufour-Feronoe, ministre d'AHemagne, ont procédé samedi à un échange de notes régularisant les échanges commerciaux entre les deux pays, par un accord provisoire sur la base de !a nation la plus favorisée. L'accord, qui est conclu pour quatre mois, pourra être dénoncé avec pré " avis d'un mois, et sera renouveté par tacite reconduction, s'M n'est pas dénoncé dans le délai prévu; L'accord entrera en vigueur quatorze jours après l'échange des instruments de ratification effectué à Berlin, mais il sera appliqué provisoirement à partir du 1' "' août.

La situation politique intérieure

Le roi, après son voyage à travers la province de Lika et le littoral dalmate, 'a.regagné sa rési!d'été à Bled. " Les vacances parlementaires ont commence samedi et le président du conseil des ministres, M. Serchkitch, part pour Karisbad. Le remaniement annoncé du cabinet est remis à l'automne. Dans les milieux politiques, on parle beaucoup, de la prochaine rentrée dans la vie politique active! des anciens partis rendus illégaux par l'acte du 6 janvier 1929, et qui, depuis ce temps là, forment l'opposition extraparlementai're, s'en tenant à une attitude passive et abstentionniste. Dans tout .le pays, on dit que le parti radical, le plus fort parti serbe, aurait décide de participer avec le papti) national-yougoslave actuellement au pouvoir, :)e parti clérical Slovène de-l'abbé Korochets, le par.ti musulman bosniaque de M. Spaho, a.un cabtpet de larges coalition, sous condition du .retour: au vrai parlementarisme et de la liberté aux pi-p~ chaînes élections municipales. Les milieux radicaux démentent catégorique ment cette version. "

CRÈCE ~r'

L'incident des Cyclades "

Le président du conseil, M. Tsaldaris, a conf&ré avec la chei' d'état-major de la manne et le service des phares au sujet des !tots, situés dans les parages d'Amorgo, où les Italiens ont débarque pour des études scientinques. H a reçu également la -visite du ministre d'Italie, qui aurait formulé des plaintes au' sujet des .commentaires des journaux athéniens.

M. Tsaldaris n renouvelé aux journalistes rassuranco que l'anairo est dénuée de toute .importance et sera réglée incessamment.

tMDESAK6E.AtSES

La nouvelle campagne .de GandM

Notre correspondant particulier de Londres typhons lundi math]: Gandhi va commencer sa nouvelle campagne de désobéissance civUe individuelle en faisant, le 1 " août, une marche de 60 kilomètres vers Amhedhabad avec 32 compagnons, hommes et femmes, en mendiant de' village en village. Le mahatma a offert au gouvernement de 'i'Inde son académie qu'il a maintenant fermée. Les compagnons de Gandhi annoncent qu'Us continueront cette marche si l'on arrête leur chef. Gandhi a adressé le message, suivant au peuple

anglais:

'Si vous vouiez la paix dans. l'Inde,, vo.us l'obtiendrez tion pas en gouvernant avec des ordonnances. mais < faisant <:onnaMe au Congres. Je s~is un ~mi du peup~ anglais.et je parle comme .tel. Certains'd'être pëuv.ent me considérer comme un ennemi; màisjp'se, prévoir qu'un jour leurs yeux s'Ouvriront <:t .q~HS 5 admettront le Men-foMM de ma requête. A la trontière d'Afghanistan

Notre correspondant, particulier de Londres telëpoojie lundi malin: Les indigènes de la tribu .des Bajauris. n'ayant pas livre les trois suspects que le gouvernement de l'Inde réclame à cause de leurs agissements contre le roi d'Afghanistan, le chef de cette tribu, qui est le khan Kahr, a été avisé qu'un certain nombre de ses villages seront détruits par l'aviation. Les avions britanniques ont lance des avis, a. cet effet, sur !a région des Bajauris. Quatre quintaux d'explosifs sont prêts pour ce bômbàrdement.La tribu des Bajauris est une des tribus des Mohmands qui sont fréquemment insoumises au nord de Peshawar, sur la frontière du nord-ouest de l'Inde.

L'ultimatum adressé dimanche par le gouvernement donne aux chefs des tribus un délai de quarante-huit heures.

Quatre mille hommes de troupe britanniques et indigènes, renforcés par de la cavalerie et des automobiles blindées~ ont aultte Psshawar nqur

Khalanaï, afin de protéger les tribus loyales des Halinzaïs contre les incursions d'insoumis des tribus Mohmands.

ÉTATS-UNtS

Les exploit.s des kidaappers

M. John O'Conne), neveu du chef politique démocrate d'Albahy, qui avait été enlève le 7 juillet, a été rel&ché hier.

La rançon de 40,û00 dollars avait été payée vendredi, mais en binets de banque marques. Les bandits déposèrent immédiatement l'argent dans une banque de New-York et vinrent .quelques heures après présenter un chèque d'un montant équivalent à celui du dépôt, mais la banque eut ,s0in de remettre aux émissaires des bandits les mômes billets que ceux qu'ils avaient déposés. Les assemblées de l'Etat de New-York recevront aujourd'hui un message du gouverneur,. M. Lehman, demandant une aggravation des peines frap!pant le rapt, que déjà six Etats (Wyoming, Floride, ~Ùtah, Montana, Colorado, lowa) punissent, de mort. .Les assemblées législatives de Californie ont ét.é saisies d'un projet de loi identique.

On croit que M. Lehman convoquera, !a semaine prochaine, une session législative spéciale à cet effet..

En.Floride, le lancement de bombes ou les attaques par. mitrailleuses sur la voie publique sont punis de mort. Dans le Missouri, le vol a main armée est passible de la peine capitale, ainsi que dans le Mississipi. Dans plusieurs autres Etats, le rapt et le brigandage, à main armée sont maintenant punis de 40 années de .prison.

La réunion des.chefs de la police de l'IIlinois, à Springneids, a approuvé a l'unanimité le..programme présenté par le gouvernement de cet Eta! en vue dorganiser d;es patrouilles sur les grandes routes et de forcer les tribunaux à hâter la procédure.

Le rapt n'est pas le seul aspect de la vague crimihetle qui sévit aux Etats-Unis. Les vols de bestiaux se développent dans les Etats de l'Ouest, la Californie, l'Utah, l'ïdaho et l'Orégon. Ils sont effectués nuitamment. Les animaux sont chargé " dans' des camions, emmenés dans les montagnes et revendus plus tard. Récemment deux jeunes nlles de l'Etat, de Washington ont été condamnées à un an de prison pour vol do chevaux, crime que les pionniers du vieux Farwest punissaient de la pendaison immédiate.

M. James Dolan, ancien garde du corps d'Alice Diamond, femme du fameux bandit Jack Diamond. a été tué à coups de feu dans un café de Brooklyn Le mois dernier, Alice Diamond avait été trouvée assassinée dans son appartement.

La réduction de la production, du Me On nous MIëgfaphIe de New-Tor]: 1

Du fait des mauvaises conditions climatériques, on prévoit maintenant que la .production de blé aux Etats-Unis n'atteindra cette année que 427 'millions de boisseaux, alors que la consommation 'intérieure est d'una moyenne de 600 millions de boisseaux par an; Le département de l'agriculture continuera néanmoins à insister pour que les fermiers réduisent les superficies sous culture, mais, au lieu des 20 0/0 primitivement envisagés, M ne demanderait plus qu'une réduction de 8 0/0.

CUBA . "

Déclaration du président Machado Dans un long article qu'il a communiqué à la presse Hearst, te président .Machado déclare A la date légalement fixée, c'est-it-dire en novembre 1934, sera etu le nouveau président de la République cubaine auquel'je'remettrai le pouvoir. Cette élection aura lieu en pleine liberté. J'ai demande au tribunal suprême de Cuba d'élaborer un nouveau projet de loi électorale en vue. de cette élection, et-j'at demande & mon ami M. Sumner Welles, ambassadeur des EtatsUnis, de désigner un expert américain, pour collaborer avec le tribunal ,'t l'élaboration de ce projet dé loi. Si les partis d'opposition désirent présenter des candidats & la. présidence, ils peuvent, par ce moyen, obtenir le pouvoir conformément au système électoral en vigueur dans les pays libres et démocratiques; mais if~ne par- viendront pas au pouvoir en fomentant des révolutions et des complots.. Mes adversaires affirment que mon goùvcrhement porte un caractère tyrannique. Pourtant, certains d'entre eux, dont' M. Menoca!, ont été pris, les armes à la main, et j'ai fait remettre en liberté les prisonniers politiques qui n'ont jamais eu a. se plaindre. Le peuple cubain ee montre résolument hostile aux tentatives révolutionnaires.

La crise économique sévit aussi durement à Cuba que partout, ailleurs. Néanmoins, nous, avons continué h faire face & nos engagements financiers. Nous avons

réduit no~o .dette, jtubliqu~ tt'eûmprimé.no.s dépensée

.pudg~ta.ircs~de 9&-à. millions. "

Lft. république de Cuba entend conserver l'amitié ~rëcfeu's.e des. Etats-Unis qui lui ont prête main-forte dans sa lutte pour son indépendance et que dirige avec tant de compétence le président Roosevolt. L'attitude de l'opposition "

On annonce de la Havane que l'assemblée nationale du parti rëpubiieain a acclamé le nom de l'ancien président Menoca), actuellement exilé à Miami ctqui esjL te..seut des principaux adversaires de M. Maohado qui ne se soit pas rallié a la médiation de M. Sumner WeUes.

Le sénateur Pedro Ctoderich Bravo a été élu président du parti., après que M. Delprado, qui se représentait, eut retitre sa candidature. M. Deiprado a déclare que te parti devait cot!a~borer avec M. Wettes, mais indépendamment du gouvernement et des autres partis politiques. H a déploré la scission provoquée au sein des conservateurs par le groupe « orthodoxe ".

M. Delprado a afnrmë que tous les conservateurs sont partisans de l'opposition et qu'Us répudient do toutes leurs forces ie gouvernement qui préside actuellement aux destinées du pays. H a adjuré le parti de se prononcer contre l'amendement P!att. P. P

On se rappelle que tes conservateurs se sont coalisés avec les libéraux et le parti populaire a:! début de 1928 en faveur de ta rééteeti'on de M. Maoh'ado et que tour collaboration a continue depuis.

Cependant M, Welles a tenu hier une quatrième conférence avec.tes chefs de l'opposition.

H' PP

UBÉRtA

La réorganisation admuustrative

Au sujet de la dépêche de Washington que nous avons publiée sur « la réorganisation administrative du Libéria ", la légation de la Repup~que du .Libéria nous communique la note suivante

ta'mission diplomatique, présidée par le major générât Winship, no peut se rendre, et no se .rend pas au Libéria pour " tenter de persuader ce pays d'accepter le plan de reorganisation administrative élabore par la Société des nations '), car ce plan, dans la forme qui a reçu l'approbation du conseil de la Société des nations, a déjà. été accepte par le gouvernement libérien par décision des deux Chambres, au mois d'août 1932, et notification en a été faite à la Société des nations au mots de septembre 1932. Toutefois, ce plan do la Société des nations ne peut entrer en fonction que si un accord intervient entre Je gouvernement libérien et te groupe financier américain en vue d'atténuer les conséquences,, déplorables pour l'économie générale du pays, résultant d'un emprunt consenti par ce groupe en 1926, et de permettre, au moyen do l'apport d'une aide financière nouvelle, de financer le plan de réorganisation élaboré a Genève. C'est donc pour tenter d'arrivé)* à une entonte entre le gouvernement libérien et le groupe financier sur les bases d'un protocole élaboré dans cet esprit récemment par le comité du Libéria de la Société des nations à Londres que la mission. du.,major gênerai Winship sa rend au Libéria.. ; ". " ° #0<~MM JMMMK~M Of t~MJMME~

C/'aHde-Breta~me. Un service aérien régulier sera prochainement inauguré entre Londres et les principaux ports de la côte sud do l'Angleterre. ~Ke~aa'Me. Au stade de ..Cphnëwa.jtd; une motoicycicttë roulant'&. 100 kilomètres à TH6tn'e.est tomMe dans ia foule, tuant trois personnes "et en Messfthf. vingts ~.ont plusieurs 'griÈvement. pm' suite d'une collision, sur un pont t[& l'Elbe, à' Schoehéback, entre une escouade de miliciens -hitlérions et un motocycliste, un milicien a été tué et c!nq blessés. L'orage qui a. ravagé la région tic Pirna a. été d'une violence .extraordinaire. Le nombre des morts s'est élevé à quatre, dont une jeune fille tuée par 14 foudre. Vingt personnes ont été blessées, dont six grièvement. La région esf semée do décombres. Hier a été célébré le trente-cinquième aniversaire de la mort do Bismarck. De nombreuses couronnes ont été déposées au pied de la statué du chancelier de f~r, devant le Reiohstag, par diverses personnalités et des délégations d'associations. .Les professeurs et élèves des écoles, .du Wurtemberg ont reçu l'ordre de se saluer à la. manière fasciste. Il est interdit, désormais, aux docteurs aryens de remplacer leurs collègues juifs ou de les appeler en consultation ou de leur transférer leur clientèle, sauf dans des cas spéciaux, après avis favorable des autorités.

Les femmes de fonctionnaires ou de personnalités dirigeantes ~Q Nuremberg n'ont p.lus le ~rot,

maintenant, de fatro procéder leur nom du titre de leur mari, afin de rompre « avec l'orgueil de caste " des anciens régimes. "' Espagne. A Vigo, la police a découvert un dépôt clandestin d'explosifs appartenant à un Portugais, nommé Antonio Ferreira, qui a été éoroué. Cette découverte a cause uie vive émotion, car le dépôt se trouvait à. quelques mètres de réservoirs contenant plusieurs milUons de litres d'essence.

jpo!o{/He. Les autorités ont arrête à KIolewsKaHuba, en Haute-SiIësie, cinq Allemands membres ds la " Jugend ", organisation qui vient d'être Interdite. Us avaient préparé une série d'attentats, et avaient l'intention de dynamiter plusieurs monuments élevés à la mémoire des insurges silësiens.

7!oM)Ka)tie. De sanglantes bagarres ont eu lieu dans le village de Deai, en Dobroudja, entre des ouvriers italiens et des ouvriers roumains qui travaillent ensemble à l'exploitation d'une carrière. Un Italien a été tué ût trois de ses compatriotes ont été grièvement blesses. Plusieurs ouvriers roumains ont également été Messes.

Egypte. ~.Le ministre de la. guerre a charge Kaimakan Tait pacha, chef du service do l'aviation miUj.aire, de se rendre à Londres, of} il rencontrera le docteur Afez AnO pacha, ministre d'Egypte, en vue d'un achat de dix avions pour le compte du gouvernement égyptien.

Au cours d'une querelle entre deux familles, a Eiayat (Haute-Egypte), six personnes ont été tuées et une trentaine ont été Messëcs.

~Me dM SM(<. On annonce de Cradoc/f (province du Cap), la mort à l'âge de 7i ans. de M. Hercules van Heerden, ancien président du Sénàt sud-africain et ancien ministre de l'agriculture.

7<<* de !s Tt'MtKd. Sept forçats français, évades de la Guyane, sont arrivés à Port-d'Espagne dans une petite embarcation 'faisant eau de tous côtés. Apres une traversée de douze jours, pendant laquelle 1)6 n'eurent presque rien à manger, iis étaient tous assez épuisés. Les autorités de l'ile no leur ont pas permis de séjourner a. Port-d'Espagne, mais leur ont toutefois donné des vivres et un nouveau bateau afin de continuer leur voyage en direction de Haïti. U?-M~u<M/. M. Gabriel Terra, président, do la République de l'Uruguay, a notifié officiellement aux gouvernements intéressés que la septième conférence panaméricaine se tiendra a Montevideo et qu'elle commencera ses travaux au début de décembre prochain. Le président a demandé au conseil national d'administration de voter un crédit de 50,000 pesos or pour frais d'organisation et de fonctionnement de la conférence.

République ~enMMc. A Cordoba, un groupe d'antifaeoistes a manifesté devant' le consulat d'Allemagne. Plusieurs coups de revolver ont été .tirés. La police a dispersé les manifestants.

LA FRANCE D'OUTRE-MER

TUNISIE

Dëpart de M. et Mme Manceron

OntëlëgraphiedoTunis

Nombreuse affluence, hier apres-mMi, & la résidence de la Marsa, Mme et M. Manceron recevaient pour la dernière fois avant leur départ. Tous les éléments de la population étaient' reprc' sentés. Ce matin, le nouveau ministre de France à Copenhague et Mme Manceron sont partis pour la France par la voie des airs.

La presse locale a été unaniaie à louer le résident 'gênerai de ses efforts constants pour aido la Tunisie à supporter les eSets do la crise mondiale qui eut ici de dures répercussions. Il n'y t, pas iieu de tenir compte de quelques trublions qu. prennent à leur actif le départ du ministre et espèrent l'abrogation de mesures qut ont, ramené le oatme dans la régence. La déclaration faite à Alger ,par M. Peyrouton qu'il était « disciple du principe d'autorité " a fait excellente impression. Son passé de gouverneur des colonies au Cameroun, au Togo, a Haïti, ses trois années de secrétaire général a Alger, en font un homme averti qui saura donner aux questions d'ordre politique et économique les solutions nécessaires.

Le bey a tenu a remettre lui-même à Mme Manceron les insignes en brillants de l'ordre de l'Aed, pour la remercier de ses œuvres de bienfaisance. M. Bonzon, délégué à la résidence générale, qui jouit dans la régence 'd'une juste popularité, assure l'ititérim.

LA VIE ÉCONOMIQUE

" LcprtxduMc aux~ats-Ottts

Analyse des facteurs déterminants des prix du Mo américain

Ou sait depuis'trois mois que Washington, plus soucieux de reconstituer Mm marcM Mtf~'tCMf payattt pour les producteurs de céréales, que de courir après des débouchés extérieurs hypothétiques, porte son efïort sur un relèvement progressif des prix vers un niveau de 120 à 150 cents, qui serait obtenu tout ensemble par la réduction des stocks et la restriction des cultures. Pour arrîver à ce but, il convient:

1° D'éliminer en 1933-1934 quelque 200 millions de bushels sur les 325 ou 350 minions qui sont a reporter au 1' "' août, début de la campagne; 2° De réduire l'aeréage à un niveau tel que les récoltes à venir ne s'écartent pas considérablement du total de 650 à 675 millions de bushets auquet.on peut fixer tes besoins de l'alimentation et de l'ensemencement.

Remarquons que ce programme est justifié par les considérations suivantes. Le maïs et l'avoine aux Etats-Unis ont un marché local et leur exportation a toujours été, insignifiante pour ne pas dire nuite. Pour le blé, la situation était différente, mais elle devient analogue parce que les 'Etats-Unis savent pertinemment qu'ils ne peuvent plus concurrencer les produits du Canada et de l'Argentine sur les marchés extérieurs. Leur formule est donc celle-ci, et on peut la tenir pour définitive « Si nous ne pouvons vendre au dehors les 150 mMtions de bushels que nous exportions dans le passé, réduisons notre production d'autant en nous contentant d'un marché indigène avec un prix rémunérateur, a

Au surplus, le blé conduisant Wall Street, et Wall Street à son tour 'exerçant une influence que nul n'ignore sur les Bourses, européennes, .c'est une question d'intérêt général que de.recher'cher aujourd'hui si Ie''bté doit évoluer en hausse ou en baisse ~et c'est ce qui nous conduit à réunir ici les données du problème.

Lorsqu'on analyse en temps normal ta position d'un grand marché public, il y a trois aspects à considérer avant tout 1° .s~KNMoM de ~ace/'a!C<eMr~ MMOHpM'cr~; pot't<tOM ~<a<tsMçMc, pas- sée présente et future.

Mais notre époque n'est pas normale, à telle enseigne que nous devons ajouter deux autres éléments aux précédents nous avons nommé le /ac(eM?' moHf~aM'e et les décisions gouvernementales touchant le eoH<)'d<e de la pt'odMcMoM. .Situa~oM de p~fee. Lorsque les prix mon- tent presque sans arrêt pendant trois mois, il n'est, pas douteux que la situation de place (que d'aucuns appelleront la position technique) est chargée et que les engagements dépassent la moyenne. Cette observation à la portée de tous est confirmée par tes chiffres suivants: Volume des positions à terme en blé à Chicago. En janvier 1932, 115 minions de b.

En juillet 1932, 101 miUibns de b.

En octobre 1933, 172 millions de b.

En décembre 1932, 135 millions de b.

Le'11 avril 1933, 130 millions de b.

Le 17 juillet 1933, 184 minions de b.

Ainsi, les positions passent de 130 millions {t 184 mittiions de b. en trois mois. C'est une augmentation très importante, mais qui n'est pas sans précédent, si l'on se reporte à la période juillet-octobre 1932 il est juste d'observer que cette « inflation a de 1932 a été suivie jusqu'en fin d'année par une baisse de 15 cents, soit 25 0/0. Or, sur te maximum du 18 juillet (125 à 127 cents pour livraison mai!), le blé, à, 101 cents, .a eh quelques jours perdu sensiblement te même terrain exprimé en pourcentage. Cela signifle-t-i! que la correction nécessaire soit terminée.? Les autres' éléments d'appréciation permettront d'en juger, mais il est douteux que l'on ait pu en quatre ou cinq Bourses éliminer toutes tes positions précaires.

~*ac<eM}'~ ~aMpMKMf~. La période comprise entre le 15 août et le 15 novembre n'est généralement pas une période de hausse, parce que les offres des fermiers dépassent souvent alors ta demande des minotiers. II y .a des exceptions cependant, mais assez rares, lorsque les rendements très pauvres au battage invitent tes fermiers à retirer leurs offres, ou lorsque des prix trop bas les tiennent à l'écart du marché. P(Mt<tOK s<atM<~Me. S.i tes éléments déjà envisagés sont plutôt contre te marché, nous rencontrons ici une donnée favorable. On sait que <a baisse du blé de 150 à 44 cents a été provoquée par une série de fortes récoltes qui se traduisaient en fin de campagne (1 " août) par la nécessité de reporter des reliquats de 300 à 350 millions de bushels. C'est encore le cas présentement; mais si les estimations officielles de 1933 sont exactes et si la récolte américaine actuelle ne dépasse pas 500 initiions de bushets, ce dont nous doutons ua peu~ it faudra prélever i50 175 mUlions

de bushels sur le vieux stock pour aligner les 650 ou 675 millions nécessaires à la population. Dans cette éventualité donc, le stock à nn juillet 1934 serait.ramené à 175 .militons de bushels, chiffre qui serait''considère commë;trës'modéré st l'on devait envisager de nouveau un? récolte réduite en

1934.

Un autre facteur peut aussi entrer en jeu et améliorer notablement la situation, blé.. Si les estimations données pour les autres céréales sont justifiées, les Etats-Unis se trouvent en 1933-1934 en face d'un déficit de plus de 700 .millions de busheis en maïs, avoine et orge. Compte tenu des' frais de transport et de ia proportion de .grain défectueux dans te vieux stock reporté, ll~h'est pas douteux que l'on donnera une certaine proportion de froment au bétail en remplacement des, céréales absentes.

QMM<tOK moHe<aM'e. C'est une des grandes inconnues de la situation. Alors que la hausse des prix aux Etats-Unis consolide d'une /'apoM occM~e tHNM ccr(oitHe la position du dollar, en attendant le jour heureux, l'on,pourra~tah~iser, il n'est pas

Déraisonnable do penser .qu'en présence d'une-nou-

velle défaillance du blé et du coton, une pression sur le dollar serait exercée en'manière de'remède: L'examen du passé souligne cette possibilité. " ~CAMrM toMc/KM:~ ~a jpro~McttOM <~M ~M.~Pour être opérantes, les mesures assurant la restriction sur les anciennes cullTires auprès des .anciens fermiers, doivent s'accompagner'd'une prohibition a l'endroit des nouvelles cultures. Ce qu'il faut, de toute évidence, c'est que l'ensemble des terres consacrées à la culture du froment aux Etats-Unis ne dépasse pas un acréage réduit de 20 à 25 0/0 sur la moyenne des dernières années. Mais si les fermiers connus et patentés sont remplacés par de nouveaux venus (et des prix au-dessus de 100 cents posent la question) dans les mêmes ou dans d'autres Etats américains, T~uort sera vaiti. Il est à présumer que ce point de vue n'aura pas échappé à l'attention de Washington.

En résumé le proche, avenir laisse apparaître quelques circonstances adverses, mais si l'on porte plus loin ses regards on aperçoit des éléments de consolidation des prix dans la petite récolte de 1933 et les mesures de restriction d'acréage. Il est a souhaiter pour la moment que le mar " ché se borne à défendre le terrain gagné. < REKË PuPIN.

LescMrsdMMes

M. Garnier, président de la. chambre de commerce de Paris, a remis à M. Robert Ledermann, président du syndicat du commercé des blés, seigles, avoines et orges a Paris, une lettre dans laquelle il répond a'une protestation adressée pav six membre~ de ce syndicat; inscrits à la catégorie A, contre les conditions stipulées dans la lettre de la chambre de commerce, en date du 2.0 juillet 'iei'nier.nxant, à la suite de la loi du 10 juillet 1933, !es cours de compensation des affaires de.blé trai~. tées au marché réglementé. Les cours ayant.. pM ëtab~s~p~r I~ch~nbKe.sya~ie'~ fn conformttë des instructions reçues .par e)to de'notre: comp.~nie, déclare M. Garnier, ne nie .paraissent pas prêter a. discussion. D'autre part, tes décisions'que ta. chambre de com "nercp de Paris a été amenée a prendre n'ont .été arreLees qu'après mûres rëMexions, en partant du'texte do la loi, en s'inspirant des d&bats préparatoires, en se oonformant, aussi ëtroitement que possible au règlement du marche, après deux consuitations. juridiques, et< cnnn en plein accord avec les ministères du com-. merue et do l'agriculture.

Dans ces conditions, je vous'laisse, le .som de faire connaitre aux intéressés que j'ai le regret do ne pouvoir accueillir leur demande et qu'i! ne peut être question de revenir survies décisions qui'ont été prisos ea toute connaissance de cause.

L'industrie des tuUes et dentettes de Mais L'industrie caiaisiehne des tulles. et, dentelles mécaniques souit're beaucoup des TeprésaiUes exercées par les pays dont les produits sont l'objet d'un contingentement'limitant leur admission en France. Les denteUes, articles de luxe, sont visées les premières par les représailles et tous les débouchés de la p')aoe de.CaIat& se ferment les uns après les autres. Dernièrement c'était la Portugal, dont les vins sont contingentés; aujourd'hui c'est l'Italie. Récemment, une délégation calaisienne était aiiée & Paris demander la protection du gouvernement. Cette semaine des fété< grammes avaient été Jenvoyés pa'r ia.'chambre syndi'caie des fabricants de tulies- au'ministre du commerce. Ces démarches étant demeurées: vaines, une convocation a été adressée, p'ar .M. Lëon 'Vincent;. députe, maire do Calais, à tous les étus municipaiité, chambre et tribunal.dc jco.mmerce, conseiHe~. ~éj)éra.u~et ;d'~r~andi6sement. po.ur .une .réuniq~j. qui, aura.iieu ce..sou- à i'hôteT de v.MIé. Une dëm.is-< sion coiiective serait envisagée cri maniëre 'ds pro- testation.

ARMEE

Mission militaire

On'mande de Bordeaux:

Une mission militaire espagnole vient d'arriver a Bordeaux, composée du Heutenant-cotonei d'infanterie Navarre, .du iieutenant-coionel d'état-. major Norena et du lieutenant-colonel d'artHIeri~ Baibas. Elle est chargée d'assister aux exercices militaires qui vont se dérouler dans la région. Ces officiers supérieurs se Sont montres très touches de l'accueil amical que leur ont réserve leurs camarades français.

MARINE

Le~Jean-de-Vienhe " io

OnmandedeLonent:

Le port de Lorient vient.de recevoir l'ordi'B de mettre en chantier le croiseur Jcam-de-VtCHHe. Le YeNM-de-Vtemttc sera monte dans ta forme de Construction dite de « la. Fosse aux mâts " e~ devra, être prêt à effectuer ses essais le l "' décembre 1935. Le nouveau croiseur, qui déplacera 7,600 tonnés, aura 180 métros de longueur, 17 mètres do largeur, 5 mètres .de tirant d'eau, une puissance de 84,000 chevaux. La vitesse prévue estfie 31 nœuds.. La direction des tra.yaux.est-assumée par rin-< génieur de première classe Brocard, du génie maritime, et leur surveillance par l'Ingénieur Pierre Guillemot. YcNK-de-VtemMc est; comme on sait, te nom:de l'amiral qui s'illustra sous Je fègne de Jean le Bon. MARINE MARCHANDE' Entente marit~ebatkamque,~

On mande de Rome qu'une conférence se ti'en-* dra prochainement à-Athènes entre les reprégen* tants de la Grèce, de la Roumanie, de la Bulgarie. de la Turquie et de la Yougoslavie, en vue de réaliser une sorte d'union économique maritime. Ces divers Etats se garantiraient'mutuellement un traitement préférentiel en- ce qui concerne les droits de port et les droits de douane sur les marchandises importées par'les navires battant leur; pavillon. "

AIR

Exercices aériens

On mande de Nancy: D'importants exercices d'aviation de chasse de nuit vont se dérouler, du 1 " au 14 août, au-dessus de Metz et de la régi'on environnante. Le parft de l'attaque, commandé par le colonel de Montarby, comprendra la 8i* escadre de bombardement de nuit, de Nancy, et des éléments de la 12' escadre de bombardement de jour, .do Reims; de la 22' escadre d&, bombardement de nuit, de Chartres, et du -3~* régi'ment d'observati'on.'de ThionviUeetBouy.

Le parti de la défense, aux ordres du colonel Mars,diTecteur du cours pratique de D. C. A., ser~ composé d'une escadrille de'citasse de nuit,'de'la li'* escadre de bombardement de jour, de Metz~ d'une escadrille de chasse de nuit, formée par des détachements des 21°, 22° et 23° escadrilles, .que -viendront renforcer plusieurs équipages de diverses formations,

Les sections de projecteurs seront fournies par les 401° (Chartres) et 402° (Metz) régiments dé défense contre aéronefs et les batteries d'artillerie antiaérienne seront celles-du W3* régiment deD.C.A.deToul. "H,'

Ces manœuvres seront dirigées par le générât de Goys de Mézeyrac, membre du conseil supérieur de l'ai'r, inspecteur de l'aviation de défense métropolitaine, avec, comme adjoint, le général Bouchot, commandant la.ll* brigade'.de bombarde.ment. Le général de division Gérard, commandant la 1 " région aérienne, et de nombreux officiers généraux et supérieurs do l'armée de i'ai'r assisteront à ces exercices qui ont pour but d'étudier dîvers problèmes tacti'ques, et notamment la défense d un point sensible, ngurë dans la région de Metz, au moyen d'avions spéci'a.tisés dans la chasse de nuit, qui manœuvreront contre des %viions as~ sâlUa~ Bîunjg de leuis feux de bard,


CIirojUque

LA PETITE VILLE .Une petite ville, quelque part dans l'IIe-deFrance, à cheval sur l'Oise qu'elle enjambe avec ses deux ponts. Les princes de Conti avaient autrefois ici leur domaine. Leur château n'est plus, mais l'île au milieu de laquelle il s'élevait a toujours sa vieille ceinture de balustres, moussus et verdis, dont la pierre ouvragée apparaît entre les feuillages, le lierre et la viorne, qui dégringolent jusqu'à l'eau. Sous les épaisses frondaisons qui le couronnent, le lieu fait encore penser à Hubert Robert, à Fragonard. Le pays d'alentour est charmant, et l'on n'a pas besoin d'aller bien loin, par la traverse et le sous-bois, malgré Paris proche, qui n'est pas à plus'd'une.trentaine de kilomètres~ pour se cr6Ïre a cinquante lieues, perdu dans la nature agreste, la plus pure, intacte, la plus pareille à elle-même depuis toujours. Un pays pour Jean-Jacques Rousseau, pour Gérard de Nerval, qui y vinrent; et Balzac aussi, dont bien souvent j'ai imaginé la forte carrure, sur ces routes, derrière la. vitre de la diligence qu'il a. peinte aux premières pages d'C/~t (M6u< ~(Uts <a me. Plus près de nous, voici Corot et Daubigny, l'attirail au dos, ou le chevalet ouvert dans l'herbe, devant les glacis de l'aube rosissant la rivière ou parmi les brumes argentées du soir. Au prochain village, Daumier a vieilli, est mort. Sur le plateau, Pissarro a peint ses javelles. Qu'ils reviennent, les uns et les autres, à l'heure des fantômes, ils retrouveront leurs décors et leurs horizons, dans la même lumière, sous le ciel limpide, et le petit sentier où ne passe personne, qui serpente, au long du coteau, vers les bois.

Je ne vous dirai pas le nom de ma petite ville. Elle ressemble à beaucoup d'autres. Une petite ville de province, car la province commence aux portes de Paris, qui semble si loin, malgré le train, l'auto, l'autocar. Une seule rue, qui de bout. en bout la traverse et d'un bond mène à la forêt. Les maisons qui Ja bordent ne sont pas jolies, mais et la. un long toit de tuiles roussâtres, une fenêtre en mansarde, une façade entrevue dans un nid de verdure, quelque blanche demeure à un étage, de style vieillot, ont un charme d'ancienne estampe, et parlent de leurs possesseurs d'autrefois, serviteurs des Conti pour la plupart, groupés aux bords de leur seigneurie. Beaucoup de vieux arbres, dans ces jardins clos, dont on devine' le secret a travers la grille, datent encore de l'autre siècle, robustes et vivaces, arrondissant dans l'air leur noble forme, que jamais n'a touchée la serpe. Ce caractère de la province, si français les jardins fermés, la maison à l'écart, le goût du retrait et du repliement, où chacun, sans beaucoup d'accueil, vit chez soi, dans son groupe intime et familier. En semaine, cette petite ville paraît morte. On s'étonne seulement, aux heures des trains, de ce flot soudain déversé, qui au même instant s'éparpille, et laisse bientôt la rue vide, et désert le mail du Pâtis, animés sans plus d'un gros bourdonnement de cloches, annon- çant un enterrement, ou l'angélus, ou tout sim-' plement l'heure, de quart en quart.

Il n'y a qu'un jour, dans la semaine, où la petite ville semble tout à coup renaître à la vie. Le vendredi matin, jour du marché. Il faut J'appât. du comestible pour tirer les gens de chez eux. Quelle foule alors ameutée au long des étaux et sous les auvents, sur la viande et la poissonnerie.comme abeilles sur des confitures! Toute la petite ville est là, et pas seulement ses cuisinières. Qui dira l'attrait spécial du marché rustique sur tant de belles dames qu'on ne prendrait pas pour des ménagères, à leur élé~gance, sur tant de messieurs distingués qui pour un empire n'iraient chercher une côtelette chez le boucher, mais qu'on voit, le panier au bras et l'œil fureteur, examiner si gravement en ce plein air l'ouïe de la sardine et palper le poulet sous sa plume ? J'admire infiniment Georges Duhamel, ses passions intellectuelles, son tarent, sa ~e des mo'h/rs et son 6'a~6m:M; nous'ïious'rencontrdns 'bien sauvent,'dans nos' campagnes, et Dieu sait que j'aime les livres et ceux, comme lui, qui en font de si bons: mais ce n'est jamais la plume aux doigts que je pensé à lui et que son image me vient habituellement. à l'esprit c'est toujours, sous la cotte estivale et le bourgeron, celle d'un père nourricier traînant derrière lui, comme un symbole, un chariot d'enfant chargé à tout rompre de fruits, de légumes, de viandes, comme au retour d'une Terre promise où il aurait fait, hebdomadairement, ses ravages. Et je sais qu'il s'étonne aussi de me voir parfois pressant sur .mon cœur un melon ou quelque appétissant fardeau de victuailles, contradictoire en cet arroi a. l'idée qu'il se fait de moi, qu'il imagine toujours juché sur l'échelle d'une bibliothèque ou n'étreignant que des in-folio. Comme on est méconnu de ceux qu'on aime!

Ce qui me surprend toujours, en ce vivant marché du vendredi, c'est d'y rencontrer, parmi les chalands et les promeneurs, si peu de peintres, quand ce marché est fait pour eux. Alimentaire au premier chef, mais par surcroît si plaisant, coloré, savoureux à l'œil Il se tient, dans un décor à la Watteau, sous une longue allée de charmes et d'acacias formant voûte, à travers l'ombrage desquels un rayon, quelquefois fusant, allume un vif incendie aux étalages, et fait rougeoyer une tomate, un piment, un homard sur son lit de fougères, ou fulgurer soudain quelque fille rousse en cheveux, traversant, le temps d'un éclair, la zone lumineuse et dorée, retombant dans l'ombre aussitôt. Comme les choses bonnes à manger peuvent être aussi belles à voir Fruits croulants, vrombissants de 'guêpes, couleur d'ambre, de sang, d'émeraude; poissons glissants, vërms et souples; boucheries échantillonnant

wEHJtH~')r<J~ D~ ~)tt~ ..DU1 "'AOUT1933

MUSER!E SC)EMHF!~E

Zeeman à t'ïnstitut

Le physicien hollandais Pieter Zeeman vient d'être élu associé étranger de notre Académie des sciences. L'honneur est mérité, et d'autant mieux justifié que la Renommée, fantasque en ses répartitions, a fait trop petite part à ce savant éminent je voudrais donc, remplissant l'office d'un relais amplificateur, contribuer un peu à faire mieux connaître son nom et son œuvre..

Zeeman fut, en sciences, un grand démolisseur mais ne faut-il pas démolir pour reconstruire ? Il a, par sa mémorable découverte, jeté à bas une des idées les mieux ancrées dans l'esprit des physiciens du dix-neuvième siècle celle de l'invariabilité des longueurs d'ondes. On sait (et ce fut, en son temps, une découverte capitale) que les vapeurs et les gaz, lorsqu'ils sont excités, émettent des radiations lumineuses formées de raies brillantes, dont chacune est caractérisée par sa longueur d'onde c'est ainsi que, si on choisit pour unité de longueur l'angstroem, qui vaut un dix-millionième de millimètre, la flamme jaune du sodium émet deux radiations très voisines, dont les longueurs d'ondes valent respectivement 5,890 et 5,896 ajigstroems; cette observation, fondement de l'analyse spectrale, a été soumise a. d'innombrables vérifications; plus se perfectionnaient les méthodes de mesur. mieux s'affirmait la constance de la longueur d'onde ainsi, cette grandeur apparaissait comme un « invariant absolu H les raies émises au laboratoire par la flamme jaune de l'alcool salé étaient identiques à celles qu'on retrouve dans le spectre du soleil ou des plus lointaines étoiles.

La longueur d'ondes apparaissait, d'après cela, comme un étalon universel; mieux que le mètre, elle convenait à l'exacte définition des longueurs. C'est ce qu'avait compris le grand physicien Michelson; il avait raccordé ces deux systèmes d'unités en comparant .le mètre à la mieux définie (c'est-à-dire à la. Blus .simo.!e)

tous les rosés, les vermillons,- les laques, le;? garances; légumes mats, faisant alterner avec ces vigueurs le's tons froids, les verts bleutés et pâles, les blancs compacts de ce qui a mûri sous ]a terre. Il y a l'étal des fleurs inutiles, charmantes seulement d'être exquises, a côté des choses qui servent fanfares rutilant encore dans la pénombre, sous les bâches, hors des pots d'argile et de zinc. Et les étoffes, dont le bariolage irradie la bimbeloterie des bazars. Ces couleurs enchantent les yeux, mais le vacarme correspond, à cette fête de lumières et de tons heurtés. C'est de toutes parts un grondement de pas, de carrioles, de claquements de fouets et de rugissements d'autos, de paroles volantes et de rires, d'appels, d'exclamations, de disputes: nourri et gai, accru de la robustesse du bruit qui résonne en plein ai; Il y a le cri des marchandes, le halètement d'un moteur, le hennissement d'un cheval ou le braiement .d'un âne, dont le sonore ennui vient recouvrir d'un triste appel les nasillements des phonographes sous l'auvent du revendeur de disques, et les gloussements de la volaille vive liée par les pattes à l'étalage du fruitier; le camelotage des bonisseurs, amplifié dans le porte-voix, ou la crécelle d'un enfant, la note unique et gémissante d'un ballon rouge se dégonflant dans une trompette. Il fait chaud. Des odeurs s'élèvent, en ce tumulte, autoritaires et puissantes aromes confondu!de denrées, de sueur, de crottin, de poussière, de fleurs; parfum du marchand de vaniDo. promenant sa corbeille à travers la foule; d'anig' à la terrasse des cafés; de cuir, au voisinage du bourrelier; ici, de pain frais; d'aulx, ailleurs. Rumeurs, senteurs, couleurs, s'emmêlent avec véhémence, sous les arbres, dans l'air surchauffé. Une fontaine, d'un jet pur, comme un fil d'argent, distille la grâce de l'eau dans sa chanson rafraîchissante. Tout est gai, robuste, vivant, parle d'abondance et de densité. Et les filles rient quand on 'passe près d'elles, le corsage tendu et la chair lisse, bien portantes, heureuses de leur jeunesse et de l'été.

Tout a l'heure, nous les retrouverons sur la plage. Car ma petite ville a sa plage, sur un bras de l'Oise au bord bien sablé, avec ses planches et ses cabines blanches, entre les fleurs, qui font d'elle une espèce de petit Deauville démocratique et fluvial, cher aux midinettes du dimanche, ravies d'y jouer les naïades et d'y montrer, ma foi, les mêmes dos nus, cuits à point, et les mêmes pyjamas qu'à Dinard ou a Saint-Tropez. Le soir, on va « Chez ma cousine )) un petit caboulot, au bord de l'eau, fréquenté de jeunes gens vêtus en canotiers, qui ne canotent guère, mais dansent fort gaiement. L'endroit est bon enfant et l'accueil cordial. Vous entrez. Un traditionnel « Oh! là là, c'te gueule, c'te binette! M, renouvelé du Chat-Noir de Salis, vous apprend aussitôt ù vous mieux connaître, et que la critique, en France, ne perd jamais ses droits; et que la vieille gaité n'est pas morte. Tout le monde rit; vous riez; vous êtes aussitôt de la famille. Nul snobisme. On est là chez soi, dans le naturel et la bonne humeur. Rien que des gens ieunes; et, le mecA-'en~, beaucoup de jolies filles, de petits couples parisiens venus faire trempette et cure de soleil, même quand )e soleil est couché. On danse au son d'un petit orchestre narquois, accordéon, banjo, saxophone et batterie. Entre deux danses, le patron chante, et le refrain, généralement militaire, est repris en chœur par tout le monde, seule façon de ne plus s'entendre et de ne pas rougir quand on n'a pas fait son service dans l'artillerie. Comme à l'Université des ~Mna~es, ici tout le monde est cousin; mais cette parenté n'empêche pas d'être traité, à la sortie comme à l'entrée, avec une parfaite indépendance et netteté dans le jugement. Vous vous levez pour partir l'orchestre s'arrête un instant, ouvre une parenthèse dans la valse ou dans la biguine, et tonitruc, aussitôt repris en chœur par une assistance indignée de ce lâchage « Tous les clients sont des cochons, la faridondon. " Quelquefois, quand l'indignation traîne un peu, « Mon Cousin ", qui est galant homme, intervient « Ça va, ils le gavent. " Et;.nprch~~e reprend~au ~oda l'air interrompu. " 01.' L'Oise, au dehors; la nuit bleue d'été, le noble silence. Un grondement de train dans le lointain. Et devant vous, entre les sombres masses des bois qui la bordent, la rivière de lune et d'argent, et, dans l'air vaporeux. mouillé, au-dessus d'elle, une immense et nocturne odeur d'eau, de terre, de bois, mêlée de tilleul et de foin. Les flonflons s'éteignent, dissous dans la nuit. Le noir partout, que traverse un phare, illuminant de bout en bout l'unique rue, déserte, du pont à l'église. Solitude. Personne sur la place. Tout dort. Seul, un chat, de biais, franchit la chaussée. Petite ville.

EMILE HENMOT.

'NOUVBLLEB DU JOUR M. Daiadier aux fêtes d'Orange Les fêtes d'Orange, pour le quatrième centenaire de Guillaume le Taciturne fêtes dont nous avons rendu compte hier aux Dernières nouvelles, se sont continuées jusqu'à. la fin de la journée en présence de M. Edouard Daladier, arrivé à 18 heures.

Le président du conseil a été d'abord reçu a I'\ro de Triomphe, par M. Monis, préfet de Vaucluse, le conseil municipal au complet et les conseillers sënéraux. Il était accompagné de son chef de cabinet, M. Clapier; de MM. Serre, ministre du commerce, sénateur de Vaucluse; Guichard et Roumagoux, députes. Conduit à la mairie, le président du conseil a* été reçu par le maire qui lui. a souhaité la bienvenue; M. Monceau,, qui, avec Io chevalier Loudon et le baron Gravestins, représentait, nous l'avons dit, la reine Wilhelmine, le

des radiations, à savoir la lumière rouge émise par la vapeur de cadmium excitée électriquement cette lumière a pour longueur d'onde 6438 4,696 angstroems, et par l'alignement imposant de ces décimales, le lecteur peut juger de la précision avec laquelle sont effectuées les mesures. Ainsi le mètre étalon vint-il à s'égarer, ou la terre à se rétrécir ou à se dilater, rien ne serait perdu, puisqu'un grain de cadmium vaporisé suffirait à reconstituer l'étalon disparu.

Tel était l'état d'esprit des hommes du dixneuvième siècle, lorsque, en 1896, Zeeman annonça qu'il avait réussi à modifier la longueur d'onde des raies lumineuses, en soumettant leur source à l'action d'un puissant électro-aimant. D'autres avant lui, et d'abord Faraday, avaient tenté l'expérience, mais avec des moyens insuffisants. Cette fois, Zeeman avait réussi, et du coup le dogme de l'invariabilité des longueurs d'ondes s'enbndrait.Comme si ce coup ne suffisait pas pour le jeter à bas, Stark, bientôt après, montrait que les radiations étaient altérées également par les actions électriques, Einstein établissait qu'elles subissent l'influence de la pression; en définitive, la~ longueur d'onde, descendue de son piédestal, n'est plus qu'une de ces « constantes variables », comme sont, à notre époque troublée, trop d'unités, v compris le dollar et la livre sterling; et voilà comment Zeeman fut un des précurseurs du relativisme moderne.

Les idées simples sont des idées fausses; entendons par là que les phénomènes naturels dépendent d'innombrables variables, et qu'une loi physique n'est jamais qu'approchée. En vérité, l'action du champ magnétique sur le mode vibratoire des sources lumineuses est si faible qu'elle ne peut être constatée qu'en utilisant les spectroscopes les plus dispersifs et les plus puissants électro-aimants; l'intérêt de l'enet Zeeman réside, non dans sa grandeur, mais dans les facilités qu'il donne pour ausculter les atomes et expliquer la. genèse de la lumière. Pour cette raison, je vais m'efforcer, en m'aidant de la figure 1, d'expliquer en quoi il consiste.

-Plaçons la source lumineuse L, uamme ou étincelle électrique, entre les pôles N et S d'un électro-aimant, dont une armature est percée suivant son axe, ce qui permettra d'observer la lumière émise, soit longitudinalement dans !e sens de h force ou, .comme pu. dit, du.champ.

prince consort et' la princesse Juliana, a pris ta parole; il a rappelé par quels liens les Pays-Bas sont unis a la ville d'Orange et à la France tout entière.

Après avoir, dans sa réponse, remercié le maire la municipalité, la population et, enfin, les représentants de la reine, M. Edouard Daladier a fait allusion aux difficultés financières qu'il importe de surmonter pour maintenir le crédit français; ii a exprime sa conviction que la France aura raison de tous les obstacles, avec l'appui des puissances amies~ M. Daladier a ensuite fait l'éloge de Guillaume le Taciturne, gloire de la Hollande. LQ président du conseil a ensuite assisté à un banquet amical et non officiel auquel il avait convié de nombreuses personnalités de la région. Le soir, au théâtre antique, le président. du conseil,' entouré des représentants de la cour de HoHande, a assisté a. la représentation du ballet des ErtHtn/M, puis à celle de GM~~Mme <e yctcttMTMe, pièce interprétée par des artistes..de la Comédie-Française. Dans les rues de la vjne, M. Daladier a été acclamé 'par )a l'ouïe.

M.deMonzieàEpinat

M. de Monzip, ministre. de l'éducation nationale. accompagné do M. Guiiiemot, attaché de cabinet, a préside, hier, a Epina), les fêtes du concours internationai de gymnastique, organisé par la société la Vosgienne. Après s'être rendu au monument aux morts, le ministre a visité différentes installations urbaines, a assisté a un vin d'honneur, puis a présidé un banquet.

Dans le discours qu'il a prononcé, M. de Monzi'e a défini les buts de son activité ministérielle. Rappeiànt les difficultés rencontrées pour l'étabii'ssement de l'enseignement secondaire gratuit, le ministre a dit e

Je ne veux pas marquer une victoire, mais une ttape. L'heure est venue de prendre son parti de renseignement en commun. C'est une reforme entière a. réaliser. Abordant la question de la prolongation de la scolarisé primaire, M. de Monzie a esquissé le schéma général de l'instruction laïque enseignement primaire jusqu'à 11 ans, sanctionné par le certificat d'études; bifurcation, soit vers les études secondaires, soit vers les études primaires du degré, à coté desquelles, intégré mais non parallèle doit se trouver l'enseignement technique. L'idéal serait, évidemment, a souligne le ministre, !a création de vastes 'établissements où des enfants, vivant en commun, recevraient renseignement le mieux approprié à leur caractère, à leur intelligence. Cela n'est pas immédiatement réalisable, mais on doit tendre vers cet idéal de l'unité d'enseignement général dans la diversité des spécialisations techniques. ·

Mais la formation des élites n'est pas le seul souci. Les préoccupations se portent surtout sur les desncrites de l'intelligence.. Je voudrais que ceux-là sortent, non pas sachant lire et écrire, mais aimant. lire et écrire, ayant le goût d'apprendre.et. les facultés. M faut qu'ils aient la notion de leur infirmité intellectuelle et le vif désir de ta.. redresser. H faut que le but de r'ens~tgncment soit de donner l'esprit scicntiuque au plus grand nombre, l'esprit critique à tous.

M. de Monzie a quitté Epinal à 17 heures, après avoir présidé des manM'est.ations gymniques. M. MieUet au sanatorium de Clair vivre Le sanatorium de Clairvivre, élevé en Dordogne, sur les coteaux de Salagnac, a été ihauguré. hier, officiellement, par M. MieUet, ministre des pensi'ons, auquel s était joint, en voisin, M. Georges Bonnet, ministre des finances. Clairvivre, qui est une véritable cité susceptible de recevoir 3,800 habitants, s'élève à mi-chemin entre Brive et Périgueux, et c'est la que les blessés du poumon trouveront dans l'a.ir pur et la lumière un refuge bienfaisant.

M. MieUet, arrivé à dix heures du matin, visita les nombreux pavillons de ce sanatorium modèle, puis présida, a. midi!, un banquet de mille couverts. Plusieurs discours furent prononcés, notamment par M. Deisuc, secrétaire de la fédération des blessés du poumon; Marc de Molènes, au nom des parlementaires de la Dordogne; Rivollet, au nom des anciens combattants; Dequist, représentant le ministre de la santé publique, et Gadaud, maire de Périgueux.

M. MieUet dit enfin les félicitations du gouvernement aux artisans de cette grande œuvre nationale..

Dans la soirée, des fêtes populaires se s~nt déroulées à Clairvivre.

M. Pierre Cota Valence

L'Aéro-Oub de Valence a'opganise 'hier, dans cette ville, un meeting d'aviation qui a été préside par M. Pierre Cet, ministre de l'air, arrivé le matin même, a bord de son avion et accompagné par une escadrino du 15° régiment d'aviation de.Bron. Après la clôture des différents concours et exhibitions de la journée, !e ministre de l'air s'est rendu à i'hôte! de ville de Valence où une réception lui était offerte.

Le générai Gouraud en Argonne Sur le plateau de i'Argoirne, devant le monument élevé a la mémoire des héros de la « Haute Chevauchée ", le général Gouraud a présidé, hier après-midi, une manifestation patriotique a laqueiïe assistaient de nombreux combattants, pèlerins et veuves de guerre. Le matin un service religieux avait été célébré devant l'ossuaire.

L'affaire Hulin

La section de Poitiers de la Ligue des droits de l'homme a voté la motion suivante

Apres avoir entendu les explications du citoyen Gaston Hulin, convaincue que toutes les accusations portées contre lui et entraînant sa suspension ne reposent sur aucun fondement et doivent être mises a néant, lui manifeste toute sa conSance et lui donne l'assurance que son honneur n'est entaché par aucune des décisions prises contre lui.

Dans !a République d'Andorre La République d'Andorre connaît à son tour des incidents politiques. La jeunesse, mécontente des méthodes administratives du conseil général, des communes d'Andorre et de la gabegie qui, dit-on, y règne, .somma le gouvernement d'accorder les réformes nécessaires. Un décret signé par les deux co-princes le président de la Répubiiquo fran-

magnétique, soit transversalement, c'est-à-dire en direction perpendiculaire à celle du champ; l'examen se fera, non àTœil nu, mais à travers un puissant spectroscope, réduit, dans la figure, au prisme P. Tant que l'électro n'est pas excité, et quelle que soit la direction visée, on observe un spectre R V ou R'V, dans lequel nous con-

sidérons à pari, une certaine raie, qui apparaît en (1) ou en (1 &&') comme une ligne brillante sur 'e fond spectral obscur.

Excitons maintenant l'électro; aussitôt, raspëct chang-e, et il change différemment suivant la direction de visée. Longitudinalement; c'est-à-dire dans le sens de l'action magnéticfue, la ligne brillante s~est coupée en deux, situées de part .e~ d'autre de sa position initiale elle s'est, comme on l'a représenté en (2), transformée en un doM/~e<; transversalement, la raie primitive s'e-t muée en un <Mp!e<, figuré en (3Ms), c'est-a-dirc que la raie primitive, qui

çaise et, l'ëvêque d'Urge!, vient de consacrer Finstauration du nouveau régime. En voici les clauses

Par t'article 1' le régime eleetocal est etabH sur une base plus large et de nouvelles élections sont à axer par une délégation permanente. Le conseil général est dissous.

L'article 2 dispose qu'un gouvernement provisoire est nommé par les co-princes.

En vertu de l'article 3, 'les sessions du gouvernement seront publiques et tout Andorran âge de 25 ans pourra assister aux débats. "

Le gouvernement provisoire a prête serment samedi, & 10 heures, à la Casa de Vallc.

CHRONIQUE ELECTORALE Élections législatives 8

ÛRKE, ~'Pour t'éiecti'on qui aura lieu le 20 août, dans i'arrondissement de Mortagne, pour pourvoir au remplacement de M. Dupray de la Mahérie, décidé, fjeux candidatures sont- posées cette de M.~Maurice Eteury, conseiller g'énëra), fUs de l'ancien doyen du Sénat, candidat de concentration républicaine, et. celle de M. Gustave Garnier, conseUler généra), présente par la fédération rudïcale

de l'OruG.

Conseil général

MEUSE. Dans ie canton de Vavincourt, M. Cami)te Zaepn'et, conseiitcr d'arrondissement. Entente r6pub)icathe, a été élu conseiller général par 456 voix contre 348 a M. Jean Hutin, catholique, en remplacement do M. H. Ferrette, députe, décédé. REVUE DE LA PRESSE

PRESSE PARISIENNE

Qu'est-ce que le nationalisme ? demande, dans i'Œ.Mffe, M. Jean Piot,

Est-ce l'esprit cocardier? Déroulède? La revue de Longchamp? La. mentalité du monsieur a qui la victoire a enlevé sa raison de vivre parce que, en nou; rendant en Alsace, elle t'a privé de son pelerinaeg annuel a la statue de Strasbourg?

Est-ce la volonté de domination, que l'individu transpose de lui-même a. son pays? Bref, l'impérialisme, dont uous offrait l'exemple l'Allemagne d'avant guerre?.

Et celle d'aujourd'hui?

Et, je n'en sais rien M. Hitler a. fait récemment à ce sujet de bien curieuses déclarations. Laissons là, naturellement, la question do savoir si elles étaient sincères. Examinons simplement la théorie du a n&tio.naUsme " telle que vient de nous la fournir son roprésen'tant le plus quaIINc. Pour Hitler, non seulement le ïtail~naUsnM admet, tolère, mais. comporte, impose presque le respect des autres nations et de leur intégrité des autres " nations ", et non il y a la plus qu'une nuance des autres "Etats ". M'ais enfin, pour <)o Ftthrer, une nation, une fois qu'elle a récupère tous s ses enfants,.tous ceux.qui sont de sa " race ", n'a. rien à souhaiter de plus, et no doit pas convoiter lo bien d'autrui.

En ce cas, !e nationalisme consisterait à considérer lo "' fait national ;) comme te principe menM de l'existence humaine. Chaque nation doit vivre chez elle, pour elle, sans menacer les autres, mais sans se soucier d'eux. <' Chacun chez soi, et pour soit, et Dieu pour tous "

Ainsi, quand l'Amérique, se lanr.ant dans l'expérience Roosevcit, dévalorise le dollar sans s'occuper des répercussions de cette dévaluation sur le marché mondial, elle fait du nationa.ns.mc. Quand un petit pays de l'Europe. centrale préfère vivre misérablement plutôt que 's'entendre avec d'autres Etats, tant du moins que ceux-ci ne Ini auront pas rendu des territoires et des sujets qu'il considère comme " nationaux ", et fait ainsi passer te " politique " avant l' " économique ", il fait du nationalisme. Quand 'le pays le plus paciNquc du monde se ferme aux importations et prétend vivre sur lui-même, quand il tend à 1' " &utarchie ", il fait du nationalisme..

Bien.

Et en ce moment, le monde entier, .peu ou prou, plutôt prou que peu, fait du nationalisme. Bien.

Mais'où cela nous conduit-il! 2

Et, -voici la " manchette » que public le PopK~(!M*C > 1

L'action révolutionnaire ne consiste pas plus. à descendre dans la rue que l'action réformatrice à monter'les escaliers des ministères.

Dans une lettre adre.ssee. n M. Emiie Bure et qu'a publiée hier l'Ordre, M. Henry Lémery aftirme que c'est sur le'ptàn'hationa! que la France doit chercher les voies de son salut

Le programmo, écrit-il, est, dès lors, très simple. H tient tout entier dans ces trois formules ' "'

Sécurité nationale,

Organisation économique,

Equilibre du budget.

M. Daladier fera-t-il cette politique et appliquerat-il ce programme? Sans doute, son attitude n'a pas été très nette a Genève, mais il s'est cabré devant les ultimes capitulations, et le pacte à quatre lui donne des inquiétudes. A Londres, son langage a été cordial et sensé, et M. Georges Bonnet a défendu, avec éloquence et clarté, les eaines doctrines monétaires. D'autre part, M. Daladier a pris l'initiative d'une conférence économique franco-coloniale, dont les modalités sont jusqu'ici un peu confidentielles, sans doute, mais il faut lui savoir gré de l'intention. Enun, le discours d'Apt a annoncé un grand projet de redressement nnancier, sur lequel le gouvernement engagerait sa responsabilité. Mais M. Daladier ne pourra rien, s'il ne se résigne pas à se passer du soutien des socialistes que conduit M. Léon Blum.

Avec eux, rien du programme, pourtant si simple, qui s'impose, n'est réalisable. Dans quel sens M. Daladier engagera-t-il sa responsabilité? Si, sans rien abandonner de l'idéal démocratique, il a le courage ajirès tout facile, d'opposer l'enseignement des réalités aux chimères de la mystique genevoise et révoluntionnaire, je lui prédis qu'il tombe ou se maintienne ~une place honorable dans notre histoire politique.

Mais si, pour respecter des formations électorales. pour rester Ndële a des alliances peu sûres et à une politique extérieure qui n'a jamais été que la manifestation d'une sorte d'instinct animal du moindre ifn'ort, M. Daladier se borne à manœuvrer pour durer, son destin sera, en vérité, bien médiocre, et puisse son consniat ne'pas'se terminer dans une crise de détresse telle que la France n'en a encore jamais connue 1

s'est conservée, s'est agrémentée de deux autres raies placées, Fune à sa droite, l'autre à sa,gauche.

Notons tout de suite que ces apparences sont les' "plus simples qu'on puisse observer; il est d'autres cas, plus complexes, où, chaque triplet étant lui-même dissocié, on a pu observer un nonuplet, c'est-à-dire neuf raies produites aux dépens de la raie primitive. Et ce n'est pas la seule complication les raies ainsi obtenues sont faites de lumière po~nsJe, c'est-à-dire dont les vibrations s'effectuent dans les azimuts privilégiés. Gette fois, je n'ose préciser ce que j'avance, mais le lecteur, qui n'est pas, je l'espère, un physicien professionnel, retiendra seulement que le champ magnjétique modifie profondément et diversement le mode d'émission de la source lumineuse. Que cette constatation soit désagréable à ceux qui aiment les idées simples, je n'en disconviens pas. Mais, en retour, quelle aubaine pour le physicien Chaque fait nouveau est une condition de plus imposée à l'atome photogénique; il circonscrit le champ des hypothèses et permet d'approcher de la véritable explication. Voltaire disait (à peu près, car je cite de mémoire) « J'ai interrogé les plus réputés savants; je n'en ai pas trouvé un qui fût capable de m'expliquer pourquoi mon feu brûle. » Nous en sommes encore là, deux siècles après Voltaire; nous ignorons ce que c'est qu'une ftamme, et comment elle produit la lumière; certes, ce ne sont pas les mots qui manquent, ni même les hypothèses mais, au contact des faits, celles-ci s'écroulent les unes après les autres. C'est ainsi que, peu après la découverte de Zeeman, son compatriote Lorenz en donna une explication qui parut alors tellement claire et naturelle, que personne ne douta qu'elle ne fût vraie; on en doutait d'autant moins qu'elle fournissait, des faits observés, une explication, non seulement qualitative, mais quantitative, ce qui est bien, pour une théorie. la plus sévère épreuve. Et, pourtant, l'explication de Lorenz était inexacte; du moins, nous le croyons aujourd'hui le physicien hollandais admettait que, la lumière étant produite par la révolution des électrons autour du noyau atomique, sa période vibratoire est précisément égale à celle de ces révolutions. Mais Planck a passé par là. et Bohr, et Sommerfeld; de nouvelles théories sont nées, qu'il a bien fallu faire cadrer avec le phénomène de Zeeman; on y réussi, au prix de nouvelles complications, que je ne reprocherai pa~ a leurs auteurs, car, Ruisque lana-

t[ MË!MMT M LA ~M!)[ A CMMM

Le train spécial qui ramenait de Cherbourg le président de la République et ses invites a accoste, hier, à 23 h. 25, le quai de la gare des Invalides. Un détachement de la garde républicaine rendait les honneurs et de nombreux curieux ont salué le chef de l'Etat lorsqu'il est descendu de son wagon et, après avoir serré la main du mécanicien, a gagné sa voitura présidentielle.

Ainsi que nous le laissions prévoir, hier, en raison de la forte houle qui soulevait la mer on a dû s'en. tenir au second des trois thèmes prévus pour la manifestation maritime qui a magnifiquement terminé la journée du Président de Ia1 République. Ayant arboré le pavillon personnel du président Albert Lebrun, le contre-torpilleur r VaM&aM a appareillé à 16 h. 15 pour gagner ta grande rade. Le chef de l'Etat est monté sur ta passerelle où, entouré des membres de l'étatmajor du navire, il se tiendra tête nue pendant le temps que durera la revue. -Le soleil éclaire te spectaeie majestueux, le contre-torpilleur passe d'abord devant tes contre-torpilleurs et torpilleurs puis tourne pour défiler devant la ligne des sousmarins. A bord des févriers des mers, bleu-gri!s,.qui ont arboré leurs grands pavois et des requins gris-noirs, les équipages se tiennent debout à'ta bande. La musique du croiseur La MoMe Ptc~Mc< joue la ~a~'Ct~aMc et les canons tirent les salves réglementaires pour saluer le chef de l'Etat qui, en débarquant du VaM~NM, visite le sous-marin SMrcOK/

Avant de quitter Cherbourg le général Braconnier, secrétaire générât militaire de la présidence de la République a adressé le télégramme suivant au viee-amirat Herr, inspecteur des forces maritimes du Nord, commandant en chef la 2' escadre: Le président de 'la. République a beaucoup admire la belle tenue des bâtiments do la 2 " escadre venus a. Cherbourg pour le saluer. En témoignage de ea satis- faction, il -vous demande de transmettre ses félicitations aux officiers, officiers mariniers, quartiers-maitres et marins de la 2° escadre, d'accorder au personnel une journée de repos et u'ne double ration, et de lever tes punitions à l'exception de celles que vous croiriez de- voir maintenir pour des raisons graves do discipline. -I LE TMCENTENA!RE DE VAUBAN & Brest et & Camaret Sur l'initiative de l'amiral Lacaze, secrétaire perpétuel, et de M. Georges Philippar, président do l'académie de marine, compagnie savante d'origine brestoise, fondée au dix-huitième siècle et reconstituée en 1921, à Paris, des manifestations viennent do se dérouler en l'honneur de Vauban, sous la présidence de l'amiral Laurent, préfet de'ta deuxième région maritime, à Brest et a. Camaret, avec le patronage du ministère do la marine et sous les auspices du comité du tricentenaire de Vauban et des municipalités. Dans la salle du théâtre de la ville, M. Georges Philippar fit une conférence, vivement applaudie, sur Vauban.

Après avoir rappelé que nul lieu ne pouvait être 'mieux choisi par l'académie de marine, pour célébrer Vauban marin, que le port breton où el!e naquit et dont, un demi-siècle auparavant, Vauban avait fait une place fortifiée, qu'il eut encore a sauver do l'envahisseur, le conférencier retraça les étapes successives de la construction du solide « front de mer " opposé par Vauban, de Dunkorquo. à Antibes, aux flottes ennemies de l'époque, les puissantes forces navales anglo-hollandaises.

Insistant sur Brest, où Vauban fit plusieurs séjours, il montra comment, sur tes plans de Colbert initialement suivis par le chevalier do Clerville et par A. du Quesne, le futur berceau des corps d'officiers do la marine française no commença à se développer quo du jour où l'illustre « bâtisseur " prit en main tes travaux de fortifications du port et de ses environs, la construction des arsenaux et de la vitte. Bien plus, cette création de Vauban est deux fois son œuvre, puisque, menacée de destruction par les Anglais, elle fut, le 18 juin 1694, à la victoire de Camaret, sauvée grâce a lui.

Mais Vauban, « homme do la Renaissance " au génie multiple, servit encore la marine en donnant une impulsion nouvelle a la « guerre de course ". Il lui ouvrit des champs nouveaux en dressant la carte de la navigation fluviale, dont le réseau devait, à l'intérieur, compléter son action au loin et dont l'achèvement du canal des Deux-Mers fut une première réalisation. Vauban avait, en outre, la « curiosité " des colonies, sur. l'administration desquelles il a émis des vues justes et profondes et dont certaines fortifications furent exécutées, sans qu'il y allât lui-même, sur ses indications.

M. Georges Phitippar conclut sa conférence par te portrait suivant de Vauban

Ce Nivernais me semble avoir possède par-dessus tout, une caractéristique essentiellement française. Rudyard Kipling, dans ses at. compréhensifs SoMMKtfs de France, la signalait récemment encore, en y iosistant.

C'est son grand attachement au sol natal que je veux dire ce sot qu'il devait en tant de lieux si profondément remuer, travaiUer, modifier.

S'il fut à certains égards un " déracine ", il n'en était pas moins attache, de la manière la plus ferme, & notre glèbe, dont il était issu.

Le parcourant en tous sens et en toutes saisons, dane sa vaste. litière, si spéciale et conçue par lui en raison de l'existence errante qu'il menait et des nécessités auxquelles il avait a faire face, on peut dire qu'il a parfaitement connu notre pays et que, loin de se cantonner dans ce qui était l'essence de son métier, déjà si absorbant, il ne cessait d'examiner, d'observer et d'étudier tout.

Avec Fontenelle, j'ai parte de ce Nivernais, où la famille de Vauban était établie depuis deux cent cinquante ans tors de sa naissance. D'autres ont dit '< Bourgogne ". Certains préfèrent '< Morvan ". Peu m'importe le choix du mot; Ce que nous savons bien, c'est où il est ne. Nous le savons originaire d'une contrée riche en granit, ce qui l'apparente à* 'la Bretagne, terre granitique, et semblait le 'prédestiner a maçonner en utilisant de bons matériaux. Le granit n'est-il pas l'une des plus anciennes pierres de notre terre, t'une des plus belles, des plus résistantes? Mais revenons-en a la campagne, aux jardins, aux arbres et à leur taille, auxquels, par hérédité, il s'intéressait, du fait des goûts de son père. H ne faudrait pas croire que s'il aimait la cutture, les terres, les champs, leurs arbres, leurs produits, il ne s'intéress.iit

ture est compliquée, il est~malaisé de l'expliquer simplement; mais cette théorie, qui est la dernière, est-elle la bonne? Il faudrait, pour croire, un rude optimisme.

A traders tous ces jeux de l'esprit; il n'y~t que les faits qui comptent, et l'effet Zeeman est une mine inépuisable de faits nouveaux.' Aussi, vous entendez bien qu'on l'a exploitée; pendant quelques années, ç'a été une ruée, un « rush " comparable à celui des mineurs vers le nouveau filon aurifère. Il y avait déjà des gens qui ne parlaient de rien de moins que de faire éclater l'atome en le plaçant dans un champ magnétique suffisant; en tout cas, ils n'auraient fait éclater que sa ceinture extérieure d'électrons. Actuellement, les recherches paraissent être concentrées à Paris, où le puissant électro de l'ofiice des inventions permet des travaux fructueux, et à Cambridge, où Kapitza, par une méthode originale dont j'ai parlé ici même, maintient, pendant un centième de seconde, des champs magnétiques voisins de 300,000 gauss.

Mais j'aime mieux, pour cette fois, sortir du laboratoire et montrer quels services éminents l'effet Zeeman a rendus à l'astrophysique. Dès 1908, l'astronome américain G. E. Hale avait remarqué l'aspect bizarre des raies solaires émises dans la région des taches; la mise en service du grand télescope de Mount Wilson. qui donne une image du soleil large de 42 centimètres, lui a permis de mener à fond cette étude. Le résultat général est que la lumière émise par les taches est modifiée par l'effet Zeeman, ce qui prouve qu'elle est soumise à l'action d'un champ magnétique; la grandeur de l'effet permet d'apprécier celle de la cause, et d'affirmer que le champ magnétique qui règne à l'intérieur des grandes taches est voisin de 3,000 à 4,000 gauss. c'est-à-dire comparable à celui qui existe entre les armatures d'un électro-aimant moyennement excité; rappelons, à titre de comparaison, que le champ magnétique terrestre est inférieur à 1 gauss. Tout de suite, nous sommes amenés à nous demander ce qui oeut produire des actions magnétiques d'une pareille puissance dans des régions où la terre s'engloutirait tout enttère. D'explication, on n'en voit qu'une Rowtand a établi qu'un tourbillon entraînant des charges électriques produit le même effet magnétique qu'une bobine parcourue par un courant; il faut donc supposer que les taches sont le siège

pas aux hommes, bien loin de ta. II a. témoigne <!e <a curiosité du paysan et de sa sympathie à son égard. Rien d'étonnant, par conséquent, que, semblable en cela au grand chef moderne qu'est Pétain, t! ait eu le souci constant d'épargner, dans toute la mesure du possible, les hommes qu'il commandait au feu, avec qui il peinait dans la tranchée. Œuvrait sous la pluie, dans le froid et la boue.

n Né pour exercer un art destructeur, a écrit Carnot, dans l'éloge qu'il Nt du maréchal en i'78.4, le plus. grand soin de Vauban fut toujours la conservation dethommes. "

En terminant, M. Georges Philippar rappela, ur mot de l'illustre maréchal

Vieux et résigné a ne plus donner que des conseils. il fut interrogé un jour sur des travaux qui se faisaient à Brest. Comme le ministre paraissait douter de sa réponse « Je sais bien mon Brest ", répondit Vauban. Laissez-moi espérer que les manifestations du tricentenaire, en réveillant en vous le souvenir du soin tendre et paternel avec lequel le grand Français a veill<! sur tes destinées de votre belle et chère ville, voue inclineront a dire à votre tour, avec la mémo sincerM et la ferveur qui me semble convenir a Brest sait bien son Vauban. »

A la suite de cette conférence, un Mm, compose par les soins de la section cinématographique.du Service géographique de l'armée sur ta Vtc cj {'a'MMre de VaM~an fut projeté.

La musique des équipages de la flotte prêta son concours à cette réunion.

Le 30 juitiet, les invités de l'académie de marine se rendirent a. Camaret où, en souvenir de la victoire navale de i694, fut apposée sur le château du Sillon une plaque commëmorative établie par les soins de l'académie de marine. En voici'le texte: Hommage

de l'académie de marine

à la mémoire

de Sebastien Le Prestro de Vauban

lieutenant général de la marine pour l'honneur commissaire général des fortincations

maréchal de France

(1633-1707)

Le 18juinl'694,

Vauban,

Commandant des forces de terre et de mer, sauva Brest

en repoussant l'attaque

des Anglo-Hollandais

qui tentaient de débarquer ici.

'M. Joannès Tramond, membre secrétaire de l'academi'e de marine, prit ensuite la parole et retraça l'histoire de la bataille de Camaret en faisant ressortir les côtes techniques remarquables de cette défense, qui transforma en victoire une tentative de débarquement dont la menace était des plus graves, non seulement pour Brest mais même pour toute la Bretagne.

De nombreuses personnalités, appartenant aux milieux officiels et maritimes do Paris et de )a Bretagne, assistèrent, ainsi que des membres de ia presse, a ces deux cérémonies, qui se déroutèrent avec le plus grand succès en présence d'une nombreuse assistance venue de tous les points de la côte.

&CAOËM!ES,UNtVERS!TES. ECOLES

Les agrégations

MÉDECINE

Sont,' nommes

~9'~8'es dnms ~ecMoM de tHcdecMtc s'cH<'it'a~c. Paris: MM. Boulin, Etienne Bernard, Turpin, Hague-~ nau. Mouquin. Alger: MM. Benhamou, Lacroix. ~< Bordeaux: MM. de Grailty, Fontan. ~Lilie: M. Du~ thoit. Lyon: M. Pauvcrt-Ravault. Marseille t:! MM. Giraud, Berthier. Poinso. MontpeIMer: MM. Bam mel, Vidal. Strasbourg: MM. Wolf, Waitz.~ Tou-~ louse: M. Hure!.

Sont nommes

/igre;yes daHS <s ~ccttOM ~c e/ttfUt'~tC. Paris ':) MM. PeMt-Dutaillis, Seacque, Witmoth. Line MM< Razemon, Ingetrans. Lyon: MM. Creyssel. do Bon-' gemont. Marseille: MM. Bourde, Moirond. Car-' caasonnp, Montpellier: MM. Mourguo-MoUnes, André Guiba), Roux.- Nancy MM. Bodart, Chainot.~ Strasbourg M. Fontajne. TouJouse: M. Boularan. INTERNAT EN MEDECINE

Sont nommes

/)t<e?'KM des yK)pM<.[M.); de Pa~. MM. Le Beau, Catinat, Seringe. Barbier. De Graciansky, Mlle Lyon,' M. de Botton, Mlle Abadi, MM. Delort, Carrez, Stguler, Léger, Rossier. Douay, MMe Lorain, MM. Malînsky, Gaube, Bour, André Roy, Coldefy, Louis Meyer, MaJIet, Barpat, Benassy, Pierre Genty, Adrianopou!os, FasqueIIe, Domart, Leeobrc. Jaïc)i, Daum, Seemana, Bonhomme, Perret, Marcy, Jacques Maury, Albert Picquart, Jouanneau, Maurice Mouchotte, Parrot, Jean Vincent, Neyraud, Mlle Ladet, MM. Poncet, Cernëa, Maruelle, Sau-t vain, Brunhes. Borgida, MUo Sainton, MM. Emile Gi-. rard, Le Cœur, Fithoutaud, Mite Morel, MM. Haguier, de Maulmont, Aliker, Perrot, Moreao, Kipfer, Rymer, Ullmann, Raymond Rogo, Rendu, Bouvrain, Faulong, Paul Orsoni, Corcoe, Lonthier, MUo Huguet, MM. Porge, Demartial, Jean Châtain, Soheid, Goyer, MUo Philippe, MM. Herrenschmidt. Marcel Morin, Gross, Thieffry, Robert Mouchotte, Maynadier, Grupper, Suire, Bouree, Moulinier, Duporrat. Liste supplémentaire MM, Rambert, Netter, Varay, Baudoin, Duval, Orinstein, Temerson. Boutron, Marre, THitcheef, Boros, Jacques Dreyfus, Mlle Salemboez, MM. Crépinet, Vautier, Bouteau, Sarradin, Maurice Maury, Sautter, Jacques Boissonet, GisselbreokL

Sont nommes

Externes ett premier. MM. Hanoun, Antony Picquart, Hertz, Aschkenasy, Sale, Monsatngeon, Delaîh'e, Beauchef, Longuet, Yglésias-y-Bétancourt, Dupuy. Salvanet, Huchot, Mllo Bonnenfant, MM. Zaracho-' -vitoh, Soulard, Mignot, Pécher, Debidour, MI!e Laut-~ mann, M. Jacques Gautier, Mlle Oenischen, MM. Flou "rens, Leconte, Vignalou, Le Picard, Ledoux-Lebard, Ta~ met, Desrosiers, CIer. Hector.

Le pftjc de l'Alsace /t(feraïfe

Le prix de l'Alsace littéraire sera distribué au mois de janvier prochain, dans les mêmes conditions que les années précédentes. Les jurys de ce prix sont présidés pour le roman, essais et nouvelles par M. Marcel Prévost, de l'Académie française; pour ia poésie par M. Paul Valéry, de l'Académie française.

Les concurrents doivent envoyer !e.urs livres ou manuscrits, avant le 15 novembre, a M. H., Zistin, 6, boulevard Voltaire, à Paris (11°), se- crétaire du prix de l'Alsace littéraire.

de mouvements tournants, entraînant des charges électriques qui sont probablement celles des ions gazeux, dissociés par l'énorme température qui règne à la surface du soleil. Faye avait cru, jadis, apercevoir ces tourbillons, et il avait comparé les taches solaires d'immenses cyclones, à axe vertical, écartant, par la force centrifuge, la peau lumineuse de l'astre.

On sait aujourd'hui que les taches présentent rarement cet aspect typique; pourtant, le tourbillon doit exister réellement, et sa forme paraît être celle de la figure 2, c'est-à-dire qu'H entourerait la tache d'une sorte d'anneau, ou de bourrelet, où le sens des mouvements est indiqué par les flèches on croirait voir les flammes d'un foyer qui, après s'être élevées en léchant les parties les plus chaudes de l'astre, se refroidissent et s'engouffrent dans la tache centrale comme dans une cheminée d'appel. Chose curieuse, et d'ailleurs inexpliquée ces tourbillons tournent en sens inverse de part et d'autre de l'équateur solaire, et leurs polarités s'inversent tous les onze ans, c'est-àdire à chaque renouvellement de la période indécennale.Nous touchons là aux grands mystères, et ils nous resteraient inconnus, si Zeeman n'avait découvert, au laboratoire, un tout petit phénomène, qui ne semblait destiné qu'à. distraire quelques vieux savants.

Ce n'est pas tout ayant ainsi mis en évidence le mouvement tourbillonnaire des taches, Hale s'est demandé si le soleil ne possédait pas une aimantation générale, comparable à celle de la terre. C'est toujours l'effet Zeeman qui a. fourni la réponse, mais cette fois il a fallu aller jusqu'au bout de la précision et mesurer, sur des milliers de clichés photographiques, des déplacements de raies parfois inférieurs à un centième de millimètre; cinq opérateurs et vingt assistants s'y sont employés durant trois ans. Finalement, la réponse a pu être donnée le soleil présente un champ magnétique général cent fois plus intense que celui de notre planète, et offrant la même distribution générale, c'est-à-dire qu'on peut la représenter à l'aide d'un aimant fictif, peu incliné sur l'axe polaire.

Assurément, ces faits sont encore inexpliqués mais ne fallait-il pas, d'abord, les connaître ? Et ne peut-on dire. en élargissant la pensée du poète latin « Je suis homme, et rien de ce qui touche le soleil ne m'est indifférent a ? ~iout~r,~v~~u~

HOUM<EYIGUE.

.t-Mt~ JI.


MSNSIMMUO~MPRtX .A LA LIGUE D'ENSEIGNEMENT AUX ILLETTRES M. Pierre Godi'n, 'ancien président du Consei! municipal, a présidé, Mer, la distribution des prix aux élèves des cours d'adultes de la Ligue d'enseignement aux illettrés. Cette Hgue est dirigée, on le sait, par Mme MoreI-ChaîUy et M. iMosse, directeur de l'école Colbert.

Dans ie discours qu'U a prononcé, M. Godin a dit notamment.:

La Ligue contre les illettrés a déjà un passé; elle peut dénombrer ceux qu'elle enseigne. Elle a essaimé partout plus de 1,500 cours disent son action. Rapelierai-je une des formes touchantes do cette action, qui s'exerce a l'intention des jeunes recrues qui arrivent.. au régiment ne connaissant même pas notre alphabet et le quittent sachant Ure et possédant ainsi ~instrument premier de tous les progrès? Ses services sont partout reconnus. La reconnaissance publique s'est déjà affirmée par les encouragements qu'elle reçoit de l'Université dirigée par l'éminent recteur, M. Charloty; de mon ëminent ami le préfet de la Seine. M. Edouard Renard, grand administrateur et grand homme de bien; et par les subventions que la ville de Pans et le .département de la Seine lui attribuent,

ECOLE COLBERT

La distribution solennelle des prix de l'école Colbert a eu lieu à la mairie du dixième arrondis.sement, sous la présidence de M. de Pachtere, membre du conseil supérieur de la mutualité, officier de la Légion dhonneur, ancien élève de l'école, assisté de M. Rebeiliard, conseiller municipal, président du comité de patronage; de M. Verrier, maire du dixième arrondissement; de M. Page, président de l'union nationale des voyageurs et représentants de commerce, et-de M. Elle Mossé, directeur de l'école Colbert.

M. de Pachtere' a évoqué dans son discours, fe régime scolaire de l'ancienne école, qui ne préparait les éièves qu'aux examens de l'enseignement primaire, en le comparant au régime actuel, qui donne accès à toutes les carrières.

Le palmarès a été lu par M. Séror, surveillant générât, qui vient d'être nommé préfet des études t'ëcoto Jean-Baptiste-Say.

L'orchestre traditionnel des distributions de prix a été, pour la premi'ère fois, remplacé par l'orchestre de l'école Colbert, sous la direction d'un ~lèye, le jeune Tarpent.

ECOLE DIDEROT

M. Ed. Labbé, directeur gênerai de l'enseigne~ ment technique, a présidé la distribution de? ,prix aux élèves de l'école professionnelle Diderot. Dans le discours qu'il a prononcé, M. Labbé a mis en relief lé rôle de renseignement technique dans l'économie nationale. II a étudié les rapports qui lient la science et l'art à la technique et examiné les problèmes que la crise éco'nomique actuelle impose à l'attention de tous ceux nui s'intéressent à l'enseignement profes-

eiojmel.

LYCEE GAMBETTA, A CAHORS

M. Paul Souchier, maître des requêtes au Conseil d'Etat, directeur du caMnet du ministre do l'éducation nationale, a présidé la distribution des prix du lycée Gambetta, a Cahors, avec l'assistance de M. Baron, proviseur du lycée. Le discours d'usage a été prononcé par M. Mi<quel, professeur de seconde. M. Miquel a pris tcbmme sujet le travail de l'élève. II a présenté successivement, et avec un heureux choitx d'idées, il'élève qui « suit ", celui qui " ne suit pas ", celui qui « ne suit pas en ".yant l'air de suivre " pt celui! qui « suit sans en avoir l'air ". M. Paul Souchier, répondant a l'orateur, a fait il'éloge du maître et a dépeint la grandeur d'à sa paission

Lu vie est grise, les soucis matériels et les autres sont pesants, et, sitôt fermée la. porte de votre classe, il vous faut oublier tout cela, croire que la vie est bonne, créer de l'entrain au travail, sympathiser avec toutes les forces impatientes et désordonnées, afin <da choisir celles qui collaboreront avec vous. Il faut oonserftir a être, même aux heures de lassitude, " l'homme en proie aux enfants " dont parlait l'instituteur Aibert Thierry, mort au champ .d'honneur. Tout cela peut être si dur, parfois, sans doute, et si décevant qu'il semble bien que pour être bon ~professeur, il faille et'ro jeune et le rester: C'est un secret que tous les hommes cherchent. U n'est pas Certain que vous n'ayez pas plus de chance que les autres de le découvrir, mais peut-être, pour vous seuls, reside-t-il dans lo visage émerveille des enïants qui vous Écoutent.

C'est tout de même, en effet, un privilège de votre (profession que de pouvoir renouveler son âme presque chaque jour au contact de l'enfance et de l'adolescence, de sentir de. nouveau en soi, ne fût-ce que par Instante, ta bienheureuse insouciance d'autrefois, l'allégresse de vivre et d'espérer; certainement on ditminue ainsi d'autant pour soi-même le fardeau do la !vte. et c'est une grâce qu'il y aurait une grande ingratitude à méconnaître.

Et, plus loin

Lorsqu'on a à agir sur des intelligences ou des âmes, bn ignore les joies saines de l'ouvrier qui peut contempler son ceuvre achevée et découvrir qu'elle est ibonne. Vous ignorez les satisfactions de l'architecte Qu! peut lever vers la maison où se balance la branohe traditionnelle un regard apaisé et ravi. Ouvriers ;des âmes, vous travaillez dans l'invisible. Il ne vous iest jamais permis de prendre du recul et d'apercevoir !de loin, sinon l'œuvre terminée, au moins les quel« ;ques pierres que vous avez ajoutées a l'Édifice. La sucoÈs, le but atteint, condition de toute satisfaction .jprofessionnelle, vous ne les connaîtrez jamais, et c'est ~pourquoi votre activité vous laisse toujours quelque inquiétude et quelque trouble.

S'adressant aux élèves qui vont quitter le lycée, JM. Souchier a conclu en ces termes

Pour ceux d'entre vous qui ne reviendront plus, )sauf de loin en loin, en d'incertaines assemblées ~d'anciens élèves, qui ont depuis ce matin leur di~pMme en poche, et qui sont venus fleurir cette fête ;de leurs premiers lauriers, je voudrais ajouter quel- que chose. Je veux leur dire n Ne vous en allez

B'EUH-.LET~I~ Ï)U ~~MP~ DU 1 " AOUT 1933 (4)

1 SILVËRE TOUCHARD ou

"L'OMBRE ET SON HÛMME~

IV

Huit jours déjà, Touchard ne m'avait pas rappelé. Je ne m'attendais pas à le rencontrer, il ne sortait jamais,ignorait théâtres et cinémas, n'avait pas de visites à rendre parce qu'il était sans amis. Moi-même, je me découvrais de moins en moins libre à son endroit. Le coin du .voile qu'il avait soulevé pour moi sur son passé me confondait. J'avais simplifié à l'excès dans la manière de jugement que je portais sur lui, et ni la misanthropie ni l'originalité dont je le taxais volontiers n'étaient l'expression de la vérité. Touchard avait une conviction; à l'aurore 'de sa vie d'homme, il était entré dans un ordre, aussi sévère qu'un ordre monastique, et la ftamme l'y consumait sous la bure, encore que cette bure eût coupe laïque. Le destin de ces âmes hautaines, ennemies des compromis, c'est de n'être comprises que d'une élite. Fier et reclus, fermé à la louange, aux vaines paroles, Touchard n'avait recelé que des pensées graves, nourri qu'une passion, celle des idées. Et voilà qu'il m'avait associé à la grandeur de son idéal. Mes faibles épaules en éprouvaient le poids. Etais-je digne de cet honneur, ~ae s'apercevrait-il pas, en iln de compte, qu'il avait jeté des perles au pourceau? Je me découvris cette circonstance atténuante que mon éduication. la tendresse constante qui avait entouré ma jeunesse, la part qu'y avaient tenue l'imagination et le rêve étaient responsables d'une trempe aussi étrangère qu'il se pouvait à la trempe d'un Touchard.

Je ne sais pas pourquoi, mais un rien me omettait dans le sillage de l'irréel; je m'évadais constamment et je cherchais mille prétextes à .évasion. J'avais philosophé, certes, sans trop jM livres, parce qu'il en fallait passer par là pour atteindre au baccalauréat, mais j'avais

ReBradu6~sn.tBts!'dite<

point tout à l'heure sans détourner la tête. La petite minute où vous franchirez la porte fie votre vieux lycée vaut la peine d'être retenue; car it n'est sur le chemin de la vie que trois demeures la maison paternelle, l'école et le foyer que l'on fonde; et vous ne verrez trembler au faite do la maison future le rameau joyeux, 4ont je vous parlais tout a l'heure, que 6i vous .avez sauvegardé dans ia tourmente le souvenir de la maison paternelle et le respect .de votre école, n

COLLEGE DE SAINTES

A la distribution des prix du collège de Saintes, le principal, M. Soum, a prononcé une allocution dans laquelle il a dit notamment

Pour sacriner à. la manie du jour, j'oserai dire que chaque année scolaire est un n tour de France " en raccourci. On part plein de joie, d'ardeur, de bonne volonté; on est en pleine forme) Mais on ne compte pas sur les défaillances, les faiblesses, les intempéries mentales, les pénalisations inattendues, la longueur et les difncultës de la route. Combien ont besoin d'être remontés, guidés, entralnés, secoués dans leur torpeur,, enlevés, pour arriver au terme 1

ECOLES DE RAMBOUILLET

M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'économie nationale, a présidé la distributi'on des prix aux élevés des écoles de Rambouillet. Reçu par MM. Roux, maire,' Pierangeti, sous-préfet, le colonel du hussards et de nombreuses personnalités, le ministre a félicité pour tour. enseignement Mttes Benoit, Bititi et Pons, institutrices, ainsi que M. Dufour, directeur de l'école de garçons.

EC~OS El WORjMUOUS IL y D~w-~c~

Lu dans le yemps du mercredi 1 " août 1883 X~c conseil des ministres de ce ?)M<tm a d~etde de d~pb~e!' sur le &MreaM de !a CAam&re !a conDeH~oH A'tg'M~e ~e 8 ~MtK entre te ~oMuerMemeK< français et !e <)c~ de 2'MKM, et ?Mt compter traité dM BardO dM 12 m~ 1881.

X A r/K~et de 'u~te, le rapporteur de ~a com?KM~tOH MOMHtee poMr !a ~Mc~MoH des aréMes de !tt ftte AfoK~e expose ~.Me ~e deMai/emeKt a mM au .)'OM~ d'tMpo~~aptts ue~tt~es de ~'ancteHHe Lutèce. La commission estime ~Me !es d<?pe)Me~ nécessaure~ pOMr ae~M~rtr tes terrains ~erctteMt de 1 )KttKoK 200,000 /')'aKM. Après un débat au coMrs du~Me! Y~e~ CMj/of déclare Me pM partag'er ~en<7MtMt(M?ne o'~Mt~rat poMf !e~ arènes, le CoM~et! décide, pa?' 36 uoM; contre 23, !'ac~MMttton des terrains.

X Le 6aMon l'Horizon, par~t dtmaHc/te de Pa?'M e~ moK~ par le comte de Dion, a touché (erre, hier mattH, a deux &t'!ont~<?'e~ de Bruxelles. L'ascen~tOM a été contrariée par MH HKtM~aM' temps pres~Mc coHMKMe{ gt <es paMa~ers oHt jeter tout teMr !e~ t~_

Chez les jeunes Norvégiens de Rouen. La jeune cotonie norvégienne de Rouen connaît ceM,e année encore de brillants succès scolaires, et sur les six jeunes gens d'Oslo, pensionnaires au lycée Corneitte, six sont admissibles au baccalauréat. On sait qu'un comité norvégien, présidé par le professeur Trampe-Bodoker, recrute chaque année des élèves qui sont accueillis en France par l'Association franco-norvégienne et son président, M. Honnorat. Le lycée CorneiHe de Rouen réserve à nos jeunes hôteo un accueil particulier. Un professeur et un pasteur norvégiens les assistent tandis que les familles leur ouvrent les portes de leur foyer.

Ainsi jusqu'ici, en seize ans, 180 étudiants environ ont passé par Rouen, la plupart au lycée, certains à l'école supérieure de commerce. Quel~ques-uns ont continue leurs études à Paris, la plus grand nombre à Oslo. Des études excellentes, la connaissance d~ français s'ajoutant à leur mérite personnel leur ont permis d'obtenir partout en Norvège des situations enviées. Et ces jeunoa gens, ainsi formés chez nous, sont devenus les messagers les plus avertis de l'amitié franconorvégienne.

Le nouveau succès du lycée Corneille, cette année, méritait d'être signalé.

Au Conservatoire américain do Fontainebleau. Mercredi 2 août, à. 16 heures, au Conservatoire américain de Fontainebleau aura lieu une manifestation très 'importante' pour l'influence française et le rayonnement de'Mtre enseignement la remise de la. médaille d'argent du ministère des affaires étrangères!, conférée par décret spécial de M. Albert Lebrun, président de la République, à miss Bvangelino Lehman, compositrice américaine et ancienne élève du Conservatoire américain de. Fontainebleau. La remise do cett.e distinction sera faite par M. Barthélemy, consul général de France, représentant le gouvernement, et des allocutions seront prononcées par MM. Charles-Marie WMor, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, et Antoine Salles, député du Rhône, membre du groupe de l'art musical à la Chambre des députés. Miss Lehman est l'auteur de l'oratori'o <Satn<e-TAer~e-de-t'.EM/<!HfJésus, exécuté récemment &. Paris et en province avec un'succès qui a été signalé par les critiques musicaux. C'est à la suite de ce succès que la haute distinction vient de lui être décernée, distinction qui fait le plus grand honneur à notre école amérisaine de Fontainebleau, et qui ne manquera pas d'avoir un grand retentissement parmi îes musiciens en général aux Etats-Unis,

Les communications téléphoniques extra-européennes. Le ministre des P.T.T., M. Laurent Eynac, poursuivant sa politique d'extension des relations téléphoniques internationales extra-européennes, vient d'autoriser l'échange de commucatikms avec le Venezuela et d'autres pays de l'Amérique du Sud. Le réseau s'étend ainsi progressivement sur tous les. continents et même sur les mers, puisque des conversations téléphoniques peuvent avoir lieu avec certai'ns paquebots français ou étrangers, comportant les installations nécessaires.

L'obstacle principal au développement de l'utilisation do ces circuits, c'est leur prix élevé les tarifs ne sont du reste pas proportionnels à

enseveli dans le même silurien, terre aux reliques, les premiers débris fossiles et les os vénérés des antiques penseurs. Quant aux systèmes de ces derniers, constructions délicates, mécaniques de précision sans doute, je ne me les représentais guère que sous globe, avec cet, écriteau: « Défense do toucher! Danger de mort! N C'est dans cet état d'âme que j'arrivai à la hauteur du temple où officiait mon ami. Je levai les yeux. Sa cellule était immuablement close, été comme hiver. Mais si l'air n'y pénétrait jamais, rien ne s'Interposait entre la. lumière du jour et sa table de travail, rien, pas même un frêle rideau.

J'allais monter, arracher Touchard aux stoïciens, à lui-même, le ramener dans la vie. Le désir de boire encore un bot d'oxygène me planta sur le trottoir.

La journée était si belle.

Cette année, l'hiver alpin était tenace, sa rigueur excessive. Mais je l'aimais ainsi, froid, s&c, cinglant comme un bon fouet. Sous sa coupe, le cours Jean-Jaurès revêtait une austère beauté.

Le cours Jean-Jaurès!

Au jardin du passé, dans une autre tonalité, je retrouvais, rajeunis, ceux qui m'étaient chers. C'est que ce cours Jean-Jaur&s, le cours Saint-André alors, avait fait corps avec mon enfance. Il y a ainsi, aux environs immédiats des villes, trois ou quatre oasis particulièrement fréquentées. A Grenoble, ce cours en était une, et, mon père et moi, nous lui réservions fidèlement notre visite dominicale. C'était le printemps que nous préférions, l'un et l'autre, pour pousser jusqu'aux moulins ;de Villancourt, parfois mêm& jusqu'au vieux pont de Claix..

J'ignore si, véritablement, la nature eut jamais horreur du vide, mais moi j'eus toujours, j'ai encore horreur du plein, du bâti, là où je voudrais ne trouver qu'un désert. Aussi bénissais-je les quelques terrains exempts de villas, de parcs frelatés, qui restaient à louer, que les primes herbes bariolaient dans leur hâte de poindre, un peu au hasard, un peu n'importe comment sans doute, mais bellement, avant que pelles et pioches accomplissent leur œuvre utilitaire. Etaient-ils jolis aussi, et coquets, les potagers devant les fermes! Leur terre, à peine nourrie de quelques taches vertes, béait, vivante, en gestation. Au sommet des perches, mal piquées dans le sillon, étincelaient des damesjeannes, blanches, jaunes, roses, destinées à faire peur aux moineaux. Et les moineaux s'y venaient poser, s'y venaient épouiller. Les pigeons roucoulaient sur le faîtage, bouffis d'air, T<Rtl & dérive..& l'ambre du icalombier. Bti&

l'éloignement puisqu'une conversation de trois minutes coûte .111 francs pour le Maroc, 450 francs pour l'Indochi'ne et 650 francs pour Java et une partie des Indes néerlandaises.

D'autre part pour les régions nord-américaines voisines de l'Atlantique comme New-York, Washington, Québec et Montréal, le tarif est plus élève 787 fr. 50, comme pour l'Australie et pour le Mexique il est de 1,162 fr. 50.

Le record actuel ne dépasse pas beaucoup ce chiffre il est détenu par les îles Hawaï et s'élève à 1,237 fr. 50, non co'mpris la taxe de préparation do 137 fr. 50.

A ce taux, ce n'est plus le silence, mais la parole qui est d'or.

En l'église de Vitrac (Cantal) vi'ent d'être cëJébré le mariage de Mlle Madeleine de MiramonFàrgues, fille du comte de Miramon-Fargues et .de la comtesse, née d'Orsetti, décédée, avec .le lieutenant Raymond Sarton du Jonchay, détache à l'Ecole supérieure de guerre, fils du 'lieutenantcolonel du Jonchay, et de Mme, née de La Fargue, La bénédiction nuptiale leur a été donnée par te chanoine de La Selle, oncle de la mari'ëe. Les témoins étaient, pour la mariée te marquis de Miramon-Pesteits et le comte d'Orsetti', ses oncles; pour le marM le commandant .du Souzy et le lieutenant de vaisseau Ivan Sarton du Jonchay, son frère.

Le service d'honneur était assuré par Mlles de Boismenu, de Saint-Victor, du Jonchay, Jalenques, d'Humières et de Varax-Sédaiges. Après la cérémonie religieuse une nombreuse et brillante: réception a été donnée au château de Fargues, par le comte de Miramon.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Pierre DoH/M~, décédé des suites d'accident, te 27 juillet 1933, a l'âge de 20 ans. De la part de Mme Robert Dot!fus, sa mère; de M. Gëratd Dollfus et de Mlle Yvonne Dollfus, ses frère et soeur. La cérémonie religieuse et l'inhumation ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

Nous apprenons la mort de M~e ueM~e GtMtave f. Dollfus, des suites d'un accident. La cérémonie a eu lieu à l'Oratoire aujourd'hui lundi, à 15 heures.

NouveUes diverses

s

M. T. V. Soong, ministre des finances de Chine, s'est embarqué à Cherbourg pour le Canada. Cours et conférences

Les écrivains allemands Egon Erwin Kisoh et Erioh Weinert liront demain à 21 heures, salle Cadet, quelques pages de leurs œuvres. Entrée 5 francs. BULLETIN MËTËOROLOGMUE DE ~'OFFIOE BT~TIONAT.

I. Le <emps dM 30 au 31 ~MtHef, & 7 ~eut'M Maxima: Saint-Raphaël +20°, Perpignan 28°, Mar.eeiUe~Marignane 27°, Rennes, Nantes, Bayonhe, Toulouse 25 ", Tours, Royan-Ia. Coubre, Bordeaux 24°, Par!s (O.N.M.), CIermont-Ferrand 23°, Valenciennes, Lyun, Dijon, Nancy 22°, Strasbourg 21°, Je Havre, Brest 20°, CaJaie-Saint-Ingtevert 19°, Belfort 18°.

Minima Perpignan, Saint-Raphaël 18°, Bayonne 17°, le Havre 16°, Paris (O.N.M.), Brest 15°, Rennes, Nant.eB 14°, Calais-Saint-Ingtevert, Tours, Rochefort 13°, Toulouse, Marseilie~Marignane, Nancy 12°, AbbeviHe, Lyon, Strasbourg 11°, Dijon, Besançon 10°, Bordeaux 9°, Clermont-FerFand 8°.

Vent sur les cotes le 31 juillet, à 7 heures Calais-' Saint-Inglevert, eud-ouest, 15 m.; le Havre, eud-eudouest, 18 m.; Ouessant, ouest-nord-ouest, 9 m.; Royin(ta Coubre, ouest, 5 m.; Bayonne, sud-est, 1 m.; Sète, nord-nord-ouest, 5 m.; Saint-Raphaë!, nord-nord-ouest, 1 mètre.

Pluie des 24 heures le 31 juillet, a 7 heures, traces, Orléans, Argentan, le Havre, Rennes, Ouessant, Poitiers, Roohefort, le Puy, Toulouse, Marignane, Reims; 1 mm., Saint-Inglevert, Brest, Brehat; 2 mm., Beauvais, Cazaux, Montélimar; 3 mm., Nancy, Angoulëme, Châteauroux, Bayonne; 5 mm., Dijon; 6 mm.. Strasbourg; 7.mm., Tours, Avord, Bordeaux; 8 mm., Lyon; 20 mm., Beifort.

SfttsMott 6<M'om~M9Me pe?'<Mf!)aMo?)s

!e 31 ~MtHe~, 7 Taures

<M~t~Mt Lignes d'Égal hnut-eur du baromètre cotées e " miUibars.

~~e /n/~f&or uauc enotron v~ <~c mf~/ne~rc~

«<««* Lignes d'egate baisse du baromètre depuis !2 heures. ~«~ Lignes d'&ga!e hausse du baromètre depuis t2 houre%. Lignes de variation nutte du baromètre depuis )! heuret. f~) Zone ptuvieuse.

' " Sens de ta marche <JM perturbations.

II. SMMaMoK ~t~ra:e 31 ~MtHet, & 7 /teures Une zone de hautes pressions A, centrée au nord de'' Açores (1,028 mb), s'étend sur le gotfa de Gascogne

ne savais rien encore du mystère de rameur. Je savais que c'était dimanche, que mon thème était achevé, que tout un jour me séparait du latin, des mathématiques. Je respirais à pleins poumons, goulûment, la vie qui renaissait; je me grisais de brise, comme d un vin pétillant, de brise chargée de senteurs, saturée de semences, de sève déjà, de brise qui fleurait bon la trêve! Parfois, un cri montait de loin, comme si l'on égorgeait des oies. J'en ignorais l'origine, mais j'en goûtais l'inconnu, que j'associais à la ligne des bouleaux jeunes et sveltes ainsi que des demoiselles, à la torture des saules caverneux, à l'immobile reflet d'un pré immergé.

Plus près, tout près du fossé qui bordait le cours, un poulet haut sur pattes, fourré de plumes jusqu'aux ergots, piquait un ver en transe dans la glèbe molle. Il le becquetait, l'enlevait au sillon, le secouait, le rejetait, s'en amusait avant de l'avaler, comme fait le chat d'une souris, tandis que, empressée, une paysanne étreignait la lessive qu'elle reprenait aux cordes dansantes.

A cent mètres du cours, brillait la voie ferrée. Deux ou trois trains au moins, durant notre promenade, coupaient de leur sifftet strident, de leur vacarme de foreuse, notre conversation. Alors, je demeurais un moment silencieux, grave, le cœur brouillé, l'esprit enchaîne à la masse d'acier qui, dans la fumée, s'essoufflait, là-bas, pour atteindre au Cane des montagnes. Et.Chambery.ce pauvre etmdfjte et triste Chambéry, fut, en ce temps-1'à, man premier rêve d'enfant, la hantise de mon imagination débordante, cet « autre part ".m~veilleux, de féerie, où la vie devait totalement changer, l'on devait rencontrer des hommes différents, d'autres mœurs, d'autres dimanches, d'autres promenades'

Tandis que mon rêve précédait le train, que mes yeux ne voyaient plus, le col de l'Arc, le pic Saint-Michel resplendissaient à droite, sur l'azur, plus verts déjà par places, sans capuchon de brume. A les contempler, l'attirance renaissait. P

Qu'y avait-il là-haut, qu'y avait-il de l'autre côté des crêtes?. Il y avait Lans, le ViMars, Autrans, des noms bénis, des noms redoutés, qui étaient alors pour moi synonymes de liberté, le mystère. Je les peuplais de montagnards heureux, rouges comme des montagnards de fonds d'assiettes, aguerris au vertige, dont la vie se passait à chasser le coq, la gelinotte,-à cueHiir la lavande au bord même des précipices, à redire au roc nu une tyrolienne très vieille, en veillant sur les troupeaux à l'odeur de lait, qui d~&endaientjnarfQis .dans. la yllle. LessonnaiL:.

(1,023 mb), la Suisse (1,022 mb) et les Hes Baléares (1,021 mb). Les pressions sont relativement élevées sur l'Italie (1,019 mb) et sur l'Allemagne du Sud (1,018 mb). Elles sont basses ailleurs avec minima de 995 mb en Ecosse, de 1,000 mb en Laponie, de 1,005 mb sur le nord-ouest de la Norvège et au large sud de ris)ande et de 1,017 mb sur le golfe de Gênes. Le courant de perturbations contourne A par le nord.

III. BtwMto?! pM&a6~ de !a sMuaHon

~Ms~M'au 1' août, d 18 heures

Le système nuageux 88, qui accompagnait !a baisse B8 signalée hier, s'~st déplacé vers io sud-est et n'intéresse plus la France (voir carte). La partie méridionale étroite du système nuageux S9, lie à la baisse B9, qui intéresse ce matin le littoral de la Manche, se dirigera vers l'est-sud-est et traversera tout le paye à l'exception du sud et du sud-est. La partie postérieure de ce système qui accompagne la hausse H9 envahir.i ensuite la France.

En conséquence, en France, pour la journée du 1 "' août, à 7 heures

a) Vent. Dans le sud et le sud-est secteur nord modère croissant (mistral). Dans la moitié nord secteur sud-ouest passant à ouest assez fort. Ailleurs t: secteur nord modéré.

b) Etat du ciel. Dans le sud et le sud-est ciet demi-couvert avec éolaircies. Dans le nord-est et l'est ciel couvert avec quelques pluies suivies d'éciaircies et d'averses. Dans les autres régions ciel demi ou trois quarts couvert se couvrant par intervalles avec quelques averses.

c) Température. Dans la moitié sud stationnaire. Ailleurs en hausse.

Région parisienne

IV. Fraisions pour <a soirée (!M 31 ~t<iHe< et !<! nMtt c!M 31 ~u{Ke< aM 1 " aotM

Vent modéré du secteur ouest. Ciel demi ou trois quarts couvert. Même température.

V. Pf~fisiQHS POM?' ? ~OMfMf~ f~U 1 " <M<!< Vent modéré ou assez fort du secteur ouest. Ciel demi ou trois quarts couvert se couvrant par intervalles avec quelques averses. Température en hausse.

Mariages

Nécrologie

FA!TS- D)V ERS

Arrestation d'un étranger suspect. Un Bulgare, Wladimir Kasakoff, a été arrêté à Nice sous l'inculpation d'espionnage. 11 a été trouvé porteur d'une enveloppe contenant plusieurs plans intéressant les réseaux ferrés stratégiques français. Cette enveloppe portait comme adresse :« M. Dendinoff, poste restante, Berlin " et comme mention d'expéditeur « M. Mamoud Hany. " Elle avait été expédiée de Nice le 24 mai dernier; non réclamée à la poste de Berlin, le pli fut retourné à Nice à la demande de l'expéditeur.

Interrogé, KasakoS a déclaré que les plans avaient été abandonnés chez lui par un ingénieur du P.-L.-M. qu'il avait eu comme locataire, et qu'un certain Mamoud Hany les lui avait dérobés. Go dernier, qui serait d'origine turque, l'aurait prié récemment, avant de partir en voyage, de retirer son courrier à la poste restante. Cette version ne parait pas pouvoir être retenue par les enquêteurs qui, au cours d'une perquisition au domicile du Bulgare, ont découvert un passeport truqué au nom de Kasakoif Mamoud Hany. Les accidents de !a circulation. Une série d'accidents d'automobiles et de motocyclettes s'est produite hier en Seine-et-Oise et dans la région de 'Meaux. Parmi les plus graves, relevons celui de Triiport (Seine-et-Marne), où trois autos engagées dans une longue nie voulurent dépasser les voitures qui les précédaient. Au même moment, arrivaient en sens inverse des motocyclistes, dont l'un accrocha l'autre en voulant le doubler. La première motocyclette se renversa. M. Hémard, 41 ans, livreur à Issy-les-Moulineaux (Seine) qui la pilotait, et sa fille Odette, 14 ans, furent grièvement blessés. La seconde machine se jeta contre une auto et son conducteur, M. Jean Martin, dixneuf ans, tourneur, demeurant à Paris, 7, rue de Nantes, fut sérieusement blessé. Son compagnon, M. Robert Blanc, 17 ans, mécanicien, 17, rue de Barigny, à Meaux fut tué sur le coup. Un sabotier de Usson-du-Poitou (Vienne), M. Jean Pelloux, 40 ans, circulait de nuit à bicyclette, lorsque dans un virage il alla se jeter sur une paire de boeufs que leur propriétaire, M. Marcoux, ramenait du travail. Le cycliste a été grièvement blessé.

Drame. Un négociant breton, M. Etienne Despouex, 55 ans, de l'Hôpital-en-Eyran (Côtes-duNord), qui portait une grande affection à sa, sœur, Mlle Maria Despouex, 57 ans, impotente, avait atîeoté au service de la malade une infirmière, MmerFeuère. Cette dernière: .prévint l'autre jour M. Etienne Despouex qu'elle allait s'absenter plusieurs semaines. Persuadé que personne ne pourrait la remplacer auprès de sa sœur, M. Despouex en conçut un véritable désespoir. Au cours de la nuit, tandis que sa sœur était endormie, il lui tira deux balles de revolver dans la tête, la tuant sur le coup. Après avoir écrit plusieurs lettres, le négociant se pendit à une poutre, près du lit de Mlle Despouex.

c~

CONGRES ET RÊU~ÏO~S lies associations tdtlooies de la Bourgogne Le 25* congrès do la confédération générale des associations viticoles de la Bourgogne, qui comprend 35.0M membres groupés en 58 associations, s'est tenu, hier, au clos 'Vougeot, sous la présidence du docteur Ozanon, qui a lu le rapport général. Do nombreuses questions étaient à l'ordre du jour, notamment sur la réduction de la surproduction et la réglementation du marché des vins..

Un grand banquet confédéral a réuni ensuite les congressistes.

A l'institut International de statistique M. Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du conseil, chargé de l'économie nationale, a désigné M. Huber, directeur de la statistique générale do la France, vice-président de l'Institut international de statistique, et M. Bunle, statisticien à la statistiqu& générale de la France, membre de l'Institut international de statistique,. comme délégués à la 21° session de l'Institut international de statistique, qui doit s'ouvrir à Mexico au mois d'octobre prochain.

les de ces troupeaux leur chantaient des rêves, des rêves de géants, des rêves de génies de la. montagne. Et je les enviais, sans les connaître, ces hommes rudes, moi, petit citadin pâlot. J'ai su, plus tard, qu'ils n'étaient pas tout à fait cela, que Ip sol ingrat, plus ingrat à mesure qu'on vit plus près du soleil, les obligeait à peiner, à suer. J'ai su qu'on souffrait, qu'on mourait aussi dans leurs misérables villages; et cela m'a profondément ému, parce que je chérissais ma légende.

Et que de fois ensuite, attiré par ce paysage qui s'harmonisait si parfaitement avec mon âme inquiète, tourmentée, ne suis-je pas retourné y laisser errer ma rêverie!

Touchard, lui, avait-il jamais rêvé? Un paysage, pour lui, avait-il jamais été un état d'âme? Je ne me fusse point avisé de le lui demander, persuadé d'avance qu'il en eût souri. Ce fut lui qui vint m'ouvrir.

Il s'inclina comme à l'ordinaire, sans déranger en rien l'équilibre de son calot. En progrès, me dit-il, quand nous eûmes gagné le bureau. Vous avez tenu bon huit jours. Le stoïcisme vous en remercie. J'ai mis le point, final au chapitre consacré aux déformations que Platon a fait subir au système. Hier pourtant quelqu'un m'est venu déranger. Vous ne vous doutez pas un peu?

Je ne me doutais pas.

Vous jouez à merveille votre rôle. II n'importe. Madame Touchard

Madame Touchard?

Elle-même.

Et vous l'avez reçue? La porte du sage ne s'embarrasse m de verrou, ni de judas; on y frappe, elle s'ouvre. Madame Touchard, d'ailleurs, n'a causé nul esclandre et je n'ai rien à redouter de sa présence réelle.

Fort bien, mais que vous voulait-elle? Me voir. L'homme qui ne se montre pas est celui qu'on recherche, qu'on traque. Elle voulait me voir, et je lui ai consenti cette anodine satisfaction.

Touchard, vous êtes un brave homme! Mon exclamation était sincère, elle montait dés entrailles. Touchard, hélas! l'étranglait déjà. Tout doux, tout doux, ami! Ne me faites pas dire ce que je ne veux pas dire. J'ignore à quels mobiles obéissait madame Touchard, en me demandant de la recevoir, mais notre entretien n'a porté que sur la situation présente. Je n'entends rien en matière de droit, mais j'ai accompli ce prodige: accorder un& heure encore aux choses de la. quincaillerie. J'aime à croire <me Vukain m'es tiendra

comnt~

ART ET CURÏOSBTÉ e Nouveaux monuments Mstofiaues

Le ministre de l'éducation nationale 'vient d'inscrire à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques cinq demeures de Senlis, qui sont autant de témoins artistiques du passé. 1° La porte monumentate, sur rue, la façade sur cour et la toiture de Dhôtel du Flamand, sis, 4, rue des Cordeliers; 2° la façade avec balcon et la toiture de l'hôtel, 57, rue. de la République; 3° les façades et la toiture de i'hôtel de la chancellerie, rue de Marie; 4° l'hôtel du Haubergier, occupé par le musée régional; 5° la façade sur le jardin et le cloitre de l'ancienne abbaye de SaintVincent.

L'exposition des gouaches exécutées par l'architecte M. Roger Tourte au cours de son voyage autour du monde a été inaugurée hier au musée des Arts décoratifs. Cette exposition restera ouverte jusqu'au début d'octobre.

MOUVEMES RÉDiJCHOKS

SURLESCHEm!MSDEFER!TAL!EMS

En plus des réductions connues, savoir Haut-Adige, Trentin, Cadore, 50 0/0, jusqu'au 31 octobre;

Ferrare, 50 0/0, jusqu'au 31 octobre; Livourne, 50 0/0, jusqu'au 31 août;

Mitan, 50 0/0, jusqu'au 30 septembre; Naples, 50 0/0, du I' " septembre au 6 octobre; P~-se, 30 0/0, jusqu'au 30 septembre;

Postumia, 50 0/0, du 1 "' août au 30 septembre; Rodi, 30 0/0, toute l'année;

Rome (et Naples), pour l'exposition de la Révolution, 70 0/0, jusqu'au 28 octobre 1933; Rome, pour l'année sainte, 50 O'/O (isoles) et 70 0/0 (groupes), jusqu'au 2 avril 1934; Sienne, 30 0/0, jusqu'au 17 octobre;

Sienne, pour le « Palio ", 50 0/0, jusqu'au 20 août;

Stations balnéaires (voyages des familles), pour les villégiatures d'été et d automne 25 0/0, 2 personnes 50 0/0 les autres, jusqu'au 15 octobre; Stations thermales, 50 0/0 jusqu'au 15 octobre; Siia, 50 0/0, jusqu'au 15 octobre;

Varèse, 30 0/0, du 3 août au 30 septembre; Vérone, 50 0/0, jusqu'au 15 août;

Voyages de noces, 70 0/0, permanent.

Les chemins de fer de i'Etat italien accordent jusqu'au 30 septembre 1933 une nouvelle facilité, c'est-à-dire

50 0/0 de réduction, aller et retour pour n'importe quelle destination non mentionnée ct-dessus, au départ des gares frontières, ports ou aéroports. Cette réduction est portée à 70 0/0 pour les groupes d'au moins 25 personnes. Arrêts sans formalités. Validité 30 jours, avec faculté de prolongation. Séjour minimum 6 jours. g

Renseignements et précisions E.N.I.T., 49, avenue de l'Opéra, Paris.

~y~MM~F~M~

Paris-Pyrënées-Paris

Le concours annuel de tourisme pour voitures légères et motocyclettes de Paris aux Pyrénées, avec retour à Paris, commencera demain mardi. Voici l'itinéraire qui sera observé par les concurrents

2-3 août Paris (départ le soir), Tours, Poitiers, Angouleme, Libourne, Mont-de-Marsan, Tarbes (772 kil.). 4 août Tarbes, Pau, col d'Aubisque, Tourmalet, col d'Aspin, Luchon, Saint-Gaudena, Toulouse (360 kil.). 5 août Toulouse, Cahors, Tuile, Limoges, Bourganeuf, Guërot, Bourges (510 kil.).

6 août Bourges, Vierzon, Orléans, Rambouillet, Versailles, Paris (250 kii.).

La première étape, on le remarquera, qui! conduira les concurrents de Paris à Tarbes, comportera un parcours de nuit.

Ls <8 Victoire

Autontobile de

STANDARD COUPE C!AMO i "~ NUVOLARÏ am- Naserat~, BïMVïO anfAtfa Roméo toma deux avec te SMpefImbï'Mtant STANDARD S. L. et

LHU!LE POUR AUTOS STANDARD Motor Oit (Racer) Course

AÉRONAUTIQUE Le Tour de France des avions de tourisme Une foule considérable s'était rendue hier après-midi à Bue, pour assister à l'arrivée des avions participant au Tour de France organisé par l'union, des pilotes civils.

Sur 57 appareils partis d'Orly il y a 10 jours, 50 sont revenus à Bue et 4 ont été éliminés par le règlement.

Tout de même, madame Touehard .a. bien dû vous presser de lui revenir?

Elle l'a tenté, mais sans succès. Un disciple de Socrate entend l'art de manœuvrer l'adversaire. Il excelle à flairer les pièges de très loin. Il les esquive avec souplesse et sûreté. sans même avoir l'air de les avoir aperçus. Il glisse vers son but plutôt qu'il n'y marche, et il s'orienta de telle façon qu'il se réserve toujours la possibilité d'opposer aux soupçons la désarmante candeur d'un sourire étonné. J'ai donc échappé aux mains et aux doigts de madame Touchard. S'il m'était permis de lui donner quelque conseil en cette matière, je lui dirais qu'elle a tort, pour l'attendrir, de s'entêter à rappeler à un homme un passé qui ne lui a laissé qu'un méchant souvenir. Elle s'égare, au même titre, en déployant devant ses yeux le panorama d'un avenir qui, s'il lui fait grâce des casseroles, des lessiveuses ou des petits Godin numéro 6, ne peut décemment pas lui convenir. Nous sortirions, paraît-il, nous sortirions beaucoup. Nous aérerions notre nouvelle idylle. Son avoué a fait cette découverte extraordinaire que l'atmosphère des palaces est souveraine pour les rétamages conjugaux; les horizons aussi, les prés, les bois, les vaches. Je passe sous silence d'autres détails fort scabreux dont m'entretint également madame Touchard, à seule fin sans doute d'attiser mon appétence. Pauvre femme! Sainte femme~ Si quelque pitié me pouvait venir, ce serait de la torture à laquelle elle se met pour faire peau neuve. Et pas un mot de la philosophie dans tout cela, pas une pensée pour Epictète' Mademoiselle D. du moins, se souvenait qu'il avait traité la femme de « marmite ».

Vous êtes dur, ami! ne pus-je m'empêcher de remarquer.

Je suis juste. Je ne fais pas d'innation, voilà tout. La vie chère demeurera l'image la' plus fidèle de notre siècle. Nous avons pris l'habitude de tout multiplier par six, les sentiments, la vérité, le mensonge, voire la haine. Je ne peux pas, moi, que voulez-vous que j'y fasse?. D'ailleurs, je n'entends plus rien à la langue passionnelle dont use madame Touchard. Du moins était-elle simple autrefois, elle m'était accessible. Les lectures l'égarent. Elle a découvert, depuis, qu'elle était marquée pour souffrir, qu'elle appartenait à cette espèce d'amantes qui sont nues devant la vie, nues jusqu'au cœur, qu'elle était de celles qu'un amant de ma trempe doit nécessairement écraser et qui n'ont rien en soi pour lutter, pour se défendre. C'est au nom même de cette mfériorité fatale, de. cette nudité, en manière de réparation contra c.etta~DrAde&tm&tioB A iouies les.

Voici le nom des arrivants

'MM. Neuve], Samain, Sautnier, Puget, Bethancourt, Mtto Ptunian, MM. Faure, Meunier, MtHo. Cha!!an, Fa! Duval, docteur Crochet, Lafabr&gue, Deeroc, Frëmont, Giroud et Prévost, Decugis, Barrier, Augrain. Aé, C. du S.-E., groupement Le Brix; MM. Denis, Margniat, Aé. C. Provence, Aë. C. Oranie; MM. Riebol, Collin, docteur Dupechez, Peuteuit, Marot, CeUorier, Bouessë, Dreyfus. Serrât, Fouques-Duparc. Cros, Francou, Devoulx, Suard, Charpentier, Mareoi Pierre, LaUement, Roger Bri), Hauducceur, Marcel Legendre, LuDiery, Gleize-Ranbat, Levy-Daugoise, Vinchbh, Hërbt

Cette démonstration a montre que, pour beaucoup, l'avi'ati'on de tourisme''pouvait permettre d'intéressantes randonnees.CeUe du Tour de France en est un exemple 3,800 kilomètres en 8 étapes.

JLTJBjR~L-r.RJTjE'

~G~mp~E

~M~E "

Georges Hardy

EEOERAPH)E

COLOMtSATtON

COLONISATION

? ~re Qu/.comt~ une /acune, e{ n'c~e

fjef)ou)'eautë.MS{ruff'<!et~~de<'a

non seu~ment /es geograpnes et ~es

cofûn'au~ de métf'er, mais tous ceu~f

q~ s'intéressent au~granafs mouve-

ments numa'M.

~<[tmps(28juillet).

tient de parattre [tans )a mSms M)!ectiM

Pierre Derfontaînes

L'HOMME

ET

LA FORÉ?

C'est passionnant.

ANDIU'; BjLLY, 7.Û?MC)'C (25 jtfM).

Chacun do ces votumes «X23 sur Atfa

ftvoo 32 planches hors-texte 30 fr.

HENR!t

'* " DUVËRNO!S N*

A L'OMBRE

D'UNE

FEMME

est

GMssEï un !mmense N t6fr.

SUCCEsJT*

mppis~E

Courses à Maisons-Lai&tte

Cette réunion comportait une ri'che épreuve, !s prix Robert Papin, de 75,000 francs, pour che-i vaux de deux ans.

Disputé par onze de nos meHIeurs jeunes con- " currents actuels, il a été gagné facilement par Brantôme (23 fr.), au baron Ed. de Rothschild. Après avoir suivi! jusqu'au parc aux voitures lo peloton des leaders, il passait alors en tête avec Macestar, qu'M réglait ensuite nettement de deux longueurs et que suivait Rentenmark au môme intervalle.

Autrement serrée, a été l'arrivée du prix Mo'narqu~ë, 'dë''25',OÛO francs, pour chevaux do' trois ans et au-dessus n'ayant pas gagne 150,000 francs la môme année, et dans lequel deux des neuf partants ont fini presque ensemble, Guise (48 fr. 60, à. M. Madari'aga n'ayant battu Cromos que d'une courte encolure.

Autres' gagnants Charlatan (75 fr. 50); Pèche Mignon (27 fr. 50); Gérard (44 fr.); Silver PIated (14 fr.).

Demain mardi', courses à Chantilly.

Courses à Vichy

Les deux premières places, dans le prix dL( Grand Casino, de 40,000 francs, pour chevaux de trois ans et au-dessus, ont été prises par l'écur'a Lannes, avec Gabal (17 fr.) et Sartus, à deux longueurs et demto l'un de l'autre, à une demilongueur devant Yaeola, suivi par les neuf autres partants.

Courses au Touquet

D'une allocation également de 40,000 francs était le prix Gustave Wattine, steeple-chase pour 4 ans et au-dessus, que le gros outsider Montmirol (143 fr. 50), à M. Soulier-Bodin a enlevé de justesse à ses dix adversaires, dont Thienry et Loti'.

meurtrissures, qu'elle me demandait de lui re-~ venir. Je n'y ai pas consenti, autant parce que 'e je n'en ai plus l'envie que parce que ~ette psychologie m'est étrangère. Non, je vous assure, la déformation est beaucoup plus profonde que vous ne le pensez; inflation encore, raffinements qui marquent que les nations, comme les individus, courent à la décadence. Les heures passionnées de madame Touchard ne pourraient être pour elle et pour moi qu'une. nouvelle abdication; notre autonomie y som-i brerait, car dans les plus intenses d'entre elles les amants que nous prétendrions être deviendraient le creuset, l'aveugle creuset, où tout se confond, l'amour avec la haine.

Madame Touchard reviendra-t-elle? Aussi souvent qu'il lui plaira. Nous pou-i vons parfaitement nous rencontrer sans avoir, à rougir l'un de l'autre.

Vous aurez beau discuter, vous ne m'empêcherez pas de proclamer fausse, qui plus est ridicule, cette situation.

Homme du monde! Dans le sens où ne l'entendait pas Marc-Aurèle! Vous pensez qu'il n'est de science que de ce qui se répète. Je me crois apte, moi, à impro-: viser l'avenir. C'est vous dire que je ne juge ni faux ni ridicules les rapports que j'aurai encore avec madame Touchard. Mais la; laissons, ami, et reprenons l'histoire de ma vie. J'en avais terminé avec mon mariage manqué, avec l'entorse numéro un que j'ai donnée à ma ligne de conduite. Ma faiblesse seconde fut, de beaucoup, plus grave, et parce que je ne parvins jamais à la raisonner, son charme opère encore à distance. Peut-être vous représentez-vous mal ce que fut alors, pour moi, dans mon genre de vie, en pleine méditation, te passage de cette extraordinaire affection, qui ne s'alimentait que de dissemblances. Mon collègue, le professeur de philosophie de la faculté des lettres de Grenoble, m'avait écri!: qu'un de ses étudiants me demanderait de le suivre, en particulier, dans sa préparation à la. licence et au diplôme d'étud&s supérieures. Luimême ne pouvait le faire, se trouvant empêché par la précarité de sa santé. Avant que j'aie eu le temps de répondre par un refus car j'avais des antennes et je pressentais que le désordre allait entrer dans ma vie, ~l'étudiant annoncé se présentait à mon domicile. Il m'entretint de la philosophie, du gré qu'il me savait de bien vouloir l'initier à la science des sciences, du zèle qu'il déploierait pour se montrer digne de mes leçons, de la manière de respect qu'il portait à l'antiquité grecque et latine.~

EDOUARD MiOBEL.

.~JA .!UÙM'e</ Ir' DOUA~Rp MiGüEL.


tmnmM)<)t)M)t)MWM))<mmnnM<<MnmnHnnnmmnnmmmHnM<tttm'mnmMtnMunMtMttnmnnumu<nnn)tmMHM'M'nn)nnnHMnma<MttMn!nMMnMS

s LES SPORTS J MnMmM)mm~ntm<Mt~mM~nMnmMM)unm)nnMmMtmM)mtmMm<H~nn!m)MnnnnMUMMMt<MtmMmtmMM'

C&r<MM<~ <~ /a semaine La Coupe Davis

Le sort en est jeté! La Coupe Davis quitte les -bords de ta Seine pour l'autre côté de ta Manche, où elle sera pour tes. sportifs anglais le vivant témoignage de là valeur des joueurs britanniques, qui, après s'être qualifiés pour le « challenge-rountL ", ont su conquérir te glorieux trophée-'quo~dSpuis &ix.BB~, déjà, la France détenait.

La France a perdu, c'est un fait. Mais, disonscependant, elle n'a en rien démérité. Nous ne voudrioM;fen quoi que. ce soit, aimiihuer la valeur de la victoire britannique, mais qu'il nous soit .cependant permis de dire et c'est ta, sans 'doute, rehausser l'éclat de ia per'formance anglaise que nos représentants nous ont, au cours de cette dernière journée, valu de belles émotions' sportives. 1

L'an prochain }es'Français n'auront pas à jouer 'une seute rencontre. Maintenant qu'ils sont dépossédés de la coupe, .it faudra que nos représentants affrontent la suite des éliminatoires, 1/4 de Snale, 1/2 finale et finale de la zone européenne, pmg en supposant une victoire être ensuite opposés au vainqueur de zone américaine, battre celui-ci et enfin rencontrer tes Britanniques. Les modalités de la Coupe Davis sont telles, il ~aut les subir.

Ces règles ne ressemblent pas, ajoutons-le, à jettes qui gouvernent habituellement les championnats, du monde ou les épreuves olympiques, par exemp'Ie, 'en athlétisme, en football, en cyclisme, pour. lesquels il n'existe pas de qualification d'office.

La, pour accéder à 'ta finale, il faut vaincre sur tous les échelons qui éliminent; chaque concurrent est placé sur un même pied d'égalité. La Coupe Gordon-Bennett pour automobile était disputée sous un règlement qui favorisait le vainqueur. Ce~fut la cause de l'abandon de cette épreuve. La Coupe Davis n'aura pas te même sort, mais peut-ôtre un jour sa condition sportive sera-t-elle revisée.

,J~c.e.s: trots-journée~ de la CDune Davis, quels sont tes " enseignements?'Un appel' aux jaunes pour l'avenir; certes, oui,-mais t'exempte des anciens qui se sont remarquablement battus, souligne nettement que ce n'est pas en deux ou trois ans qu'on arrive à posséder la classe internationale.

Et'le's jénhés `dévcont prèndre eaemple sur les

Et les jeunes devront prendre exemple sur tes

Suzanne Lengleo, sur !.e8 Cochet, les Borotra, lea Lacoste et tes Brugnon qui à l'âge de Merlin, avaient déjà :un bagage de pratique que le benjamin de notre équipe ne possède pas, ce qui n'enlevé rien à sa valeur intrinsèque.

Le tennis, c'est comme la danse. Pour devenir un champion, il faut commencer tôt. La carrière de Suzanne Lenglenet celle de Cochet vérifient J Cotte opinion.

Le Tour de France de )934

Au lendemain de l'arrivée du Tour de France, FàuteUr du règlement de l'épreuve, notre confrère Henri! Desgranges, .a fait connaître ses projets pour la course de l'an prochain, et il a déclaré « Nous. conserverons la formule par équipes nationales; nous maintiendrons les bonifications aux arrivées d'étapes; nous ne créerons pas de bonifications pour les grimpeurs; nous établirons iune étape contre la montre entre Pau et Paris; nous garderons te principe de la classe « individuels ", classe de recrutement; nous suivrons le même parcours que cette année; nous améliorerons le système des. délais de-fermeture des contrôles d'arrivée ».

C'est entendu,.un organisateur a le droit de 'fixer les conditions de l'épreuve qu'il fera disputer, et c'est. à.ceux quir rengagent de..ne .ppmt S'inscrire si le règlement leur déplaît.. Nous nous permettrons seulement, à propos des bonifications de temps, de faire remarquer amicalement à Henri Desgranges, et ceci! afin de renforcer la va.teur d'une critique parue dans ces colonnes au début de son épreuve de cette année, que le Tour de France de 1933 avec ce système des bonifications~ a vu proclamer Speicher ~NtM~ueMf et Martano ~oMtéme, ators que Speicher a accomplit les 4,395 kilomètres du Tour en 147 heures 59 minutes 37 secondes, tandis que Martano a couvert la même distance en moins do temps, exactement 147 heures 58 minutes 37 secondes. Vitesse moyenne à l'heure Speieher, 29 km. 696; Martano, 29 km. 7C1.

Ce sont ces iltogi'smes que la masse ne s'explique pas. Pour une fois ta doctrine sportive est d'accord avec le publia. Enfin notons que Speieher courant « en équipe a, pouvait être aidé par ses camarades, tandis que Martano était un « isolé ", U!yré à lui-même.

Les championnats du monde cyctistes Pour la quatrième fois depuis trente-trois années, les championnats du monde cyclistes/vont se disputer, cette-année, a Paris..Les plus célèbres champions sur piste et sur route -de vingt nations différentes se disputeront cinq titres enviés au cours de trois journées, les-12, 13-et'15 août prochain, au vélodrome du Parc des Princes, pour les 'épreuves sur piste, la journée du 14 août étant tréservéo aux.championnats du. monde sur route, qui se courront sur la voie -routière de l'autodrome do Montihéry.

La. faveur des courses cyclistes est telle qu'on <peut ~rédn'.a ,à.AutN41.,et .môma Montihéry, .une affluence record, pour laquelle l'arrivée du Tour de France aura été une excellente préparation. Cette suite de manifestations sera précédée d'une Coupe de l'Union cycliste internationale, d'une particulière importance, .ne serait-ce que par le nombre des délégués qui se sont annoncés, acoompa-

r

THEATRES

C~OMI~UE DU ~USIC~HUI*

SpectadM de p!em air Le: fmvet da cirque Gleich Le music-hall, orange animal qui durant trois saisons jette des images comme une poudre aux yeux, et dévore des ëpithètes, fait sa mue en été quand grouinent les haut-parleurs.

Çà et là il se livre à quelques manifestations, si dispersées toutefois qu on a peine à le suivre. Retournant à ses origines, U devient modeste; il descend dans la rue où naquit le goût du spectacle il erre sur les routes où vaguèrent les roulottes anoestrales; il faM, halte sur les places que la providence de Bernardm de Saint-Pierre nt rondes tout exprès en vue de contenir les cirques ambulants.

« Demain j& sera: loin, s'écne-t-il, comme Mignon M, et, ndële à sa promesse, il laisse un répit passager au chroniqueur qui, du haut de sa colonne, le voit s'éparpiller, se perdre sur les routes poudrées ou poudreuses (épithètes à choisir.), s'enfoncer sous les frondaisons (épaisses, naturellement.)~ disparaître, derrière le gros dos des collines, marcher peut-être à la mer.

De ce repos forcé, comment profiter? Sans doute, conviendrait-il de jeter ,un regard en arri'ère, de juger, du haut de cet article, l'année parcourue par le music-hall, de se faire, pour une fois, technicien, et de souligner en quoi la c technicité a a gagné ou perdu.

Sans doute. Mais ce sont là de trop grandes ambitions pour qui n'a choisit que de chercher des apparences, d'exprimer de temps a autre une sensation, de dire une couleur, une lumière, un corps, une ombre, de poursuivre une image qui se dérobe, d'essayer de traduire un chant plus ou moins chargé de rêve. Et puis, le spectacle est partout. Il suint de le voir, et, dans ce cas, les sujets ne manquent pas. Certes, l'on aurait pu, à la suite du flot populaire, s'engouffrer dans quelque « Luna-Park ", et dégager de la vulgarité apparente, des images à tout le moins curieuses. Mais, laissons. Le lecteur a droit à quelques vacances, lui) aussi, et à errer sans directives, ssent-elles seulement esquissées, au gré de sa fantaisie..

Au gré du hasard, tout aussi bien. Et voien la ~onne chance. En pteiM nuit, dans une auto, après une longue route. Le village dort. Pas tout à fait, cependant. Le rêve de' ses enfants y veille. Sur la pla<:e, que cernent des roulottes à la lueur Ha tam "~ af~t~&rMt ~MJhDmmM JnM-hah~nM&ns~

gnés de }eurs familles, venus d.e tous les pays du monde comme ies champions et pour lesquels l'Union vélocipëdique de France prépare une semaine de réceptions et d'excursions.

C'est là une heureuse forme de propagande touristique pour notre pays.

Symptômes

Deux grands et brillants athlètes, annoncc-t-on. se rencontreraient prochainement à. Paris il s'agit de Paavo Nurmi et de Ladoumègue. La note suivante vient d'être communiquée à ce sujet Deux matohes avec Jutes Ladoumègue seraient conclus Le premier, le 27 août, mettrait les deux champions aux prises sur 1,500 mètres. Le dimanche suivant 3 septembre, Nurmi et Ladoumègue matchoraient sur 3,000 mètres. Et c'est probablement au stade Buffalo qu'auraient I}eu les deux matchos.

Nous avons tout lieu de croire que ces matehes annoncés se disputeront aux dates indiquées. C'est du reste l'aboutissement normal qui mettra un à l'irritante question de l'amateurisme du coureur finlandais exclu des Jeux olympiques de Los Angeles.

Exprimons le regret qu'aucun pouvoir fédératif ne cautionne pour l'instant une aussi intéressante rencontre. A vouloir s'isoler, à vouloir se confiner dans une politique d'autruche, certaines fédérations diminuent leur pouvoir et leur rayonnement attractif..

On peut heureusement opposer à cette attitude, celle de la Fédération française de. football. Nous disons heureusement, parce que le football est en train- de conquérir plus et mieux que d'autres sports la faveur des jeunesses do tous les pays. C'est la conséquence du fait que les dirigeants de ses groupements nationaux ont parlé clair. Ce n'est pas en se cachant la tôte sous le sable que l'on fera à la fois l'éducation morale et physique du jeune homme.

La Fédération française de football, parce qu'elle a eu le courage de réglementer le professionnalisme, peut dire maintenant avec autorité aux amateurs marrons vous n'existerez plus.

Elle a pr~s des mesures en conséquence et voila l'assainissement qui commence. Les amateurs qui resteront seront des purs ou ne seront pas. C'est un bel exemple, même pour les fédérations « a. recettes ", car la Fédération française de foot- bàll ne se cache pas .d'être une organisatrice et j d'agir comme telle.

Et en fin de compte, en ce moment, non seulement en France ma.i.s a l'étranger, c'est le, sport du ballon rond qui récolte le plus d'adhérents nouveaux, tandis que'd'autres sports hypocrites enregistrent une dépression marquée dans leur recru-

tement.

tement. Les sportifs de l'air

Chaque année, depuis 1930, quatre prix annuels sont décernés par le Comité de propagande aéronautique aux pilotes de ligne qui ont surtout accompli de longs ou périlleux parcours do jour et de nuit.

Le palmarès des prix qui. viennent d'être décernés pour l'année 1932. est. impressionnant, lisons-le plutôt:

Le prix pour vols de nuit a été attribue à M. Goret, de l'Aéropostale, avec 42,595 kilomètres. Ce pilote a accompli ces vols sur l'itinéraire: CasabIanca-PortEtiennc-Dakar.

Le prix des hydravions a été attribue à M. CapiMon. de la compagnie Air-Union, avec 114,480 MiomÈtros parcourus sur l'iUnurairo MarseilIe-Tunis-Ajaceio. 43;000 kilomètres au-dessus de territoires dangereux au possible, et 114,480 kilomètres au-dessus do la mer, valent bien une médaille et un prix. On a accorde une médaille supplémentaire au second dans le kilométrage de ces vols en hydravions, à cet autre courageux pilote Kersual qui totalise 114,110 kilomètres au-dessus .do la .Méditerranée, très exactement 370 de moins que son camarade CapiIIon. Hélas on n'a pu donner à Kersual le prix de 3,000 francs en espèces, car la dotation était unique..I)\en ët.ait~.di.g'n~ ~cependant, mais. cohtinuoh's "

Le prix pour vols d.e jour a ,eM attribue a M. Durand, do l'Aéropostale, avec 84,7io'kilomètres en avion de 1~ série, et 79,660 en avion de série, sur l'itinÉraire Alioante-CasabJanoa. Un autre prix pour vols de jour a. été attribué à. M. Dubourdiere, avec 75,889 kilomètres sur l'itinéraire Toulouse-Casablanca.

Des pilotes de cette trempe, dont notre aviation s'honore, ne méritent-ils pas de ngurer sur le palmarès de nos grandes étoiles Sportives ? Leur valeur est aussi d'un éclat sans pareil, mais ils volent si haut et s.i longtemps qu'on les aperçoit a peine et qu'on n'en pa.rle point. Réparons ces oublis.

PAUL ROUSSEAU,

TENN)S

La Coupe Davis

Si la Coupa Davis est perdue, la splendide victoire de Coohet et '!a non moins splendide résistance <ie Merlin, nous ont largement consolé <les déceptions de la première journée. Tous deux ont droit à de chaleureuses félicitations, et les ovations qui les ont salués, hier après-midi, à Ro-~ land-Garros, leur ont prouvé la gratitude du public qui~ a jugé à sa juste valeur un double exploit Cochet vainqueur ) Merlin, vaincu mais presque vainqueur, pouvait-on en demander davantage, et l'amour-propre national le plus pointilleux pouvait-il ne pas se déclarer sati'sfait puisque tout était " perdu fors l'honneur " ? Jamais peut-être, nous fut-il donné d'assister à parties aussi émouvantes

Alors que tout semblait perdu, Cochet, par sa victoire sur Austin, remit tout en. question et un vent d'optimisme passa sur le stade. Le miracle auquel personne ne croyait plus, allait-il se produire ? On put le croire un instant alors que Merlin, absolument déchaîné, enlevait le premier set et tenait le résultat du second au bout de sa raquette. Puis, le " bleu ", fatigué par ses efforts répétés et puis aussi, peut-Être, énervé par les cris

mi-forains, montent un cirque. Le bruit des ma.illets, les appels des femmes/tes piailleries des gamins concourent aux apprêts du spectacle, plus beau peut-être que le spectacle lui-même. Un chien aboie. Une femme penche vers la lumière un visage avec des tatouages en étoile. Ce spectacle fut-il réel? N'a-t-i! été qu'un souvenir ?.

Sa!7er /ac&j!om est le dompteur du « cirque Gleich ". Nous en avons déjà parie, mais sa manière est si particulière que, l'ayant revu, nous ne pouvons résister à l'évoquer plus longuement. Il est au milieu des douze fauves comme une fermière dans une basse-cour. D'un geste, il renvoie les uns, d'un geste i'i appelle les autres. Il ne semble pas, comme la plupart des belluaires, se tenir à tout instant sur ses gardes. Il déploie une assurance qui passe la mesure normale. Il montre son autorité comme un régime fort, avec négligence et avec indulgence. De cela, que l'on ne déduise pas que les fauves sont en sommeil. Dans leurs flancs couvent des colères qui, brusquement, éclatent. Le dompteur semble à peine s'en émouvoir. On le voit, la poitrine bombée, s'avancer vers la bête rebelle, 1m imposer silence de la main, et, si cet ordre est insuffisant, le réitérer et ne prendre le bâton qu'à la dernière H~mite.

L'homme et les animaux éprouvent une mutuelle confiance. Les fauves s'abandonnent, viennent se frotter a lui comme des chats d'appartement, gâtés, caressants. Comment ne. pas avoir bonne opinion de l'effort humain lorsqu'on voit les grands lions de l'Atlas se courber et, presque toujours sans l'ombre d'une menace, suivre les ordres du dompteur?

Nous avons déjà montré la lionne ne quittant pas des yeux -SNt~er VNC/MON, bondissant a son appel, recherchant la caresse de sa main. Des spectatrices sensibles poussent de petits cris effrayés lorsque la lionne bondit sur l'homme, et, debout, lui entoure le cou de ses pattes, comme si déjà. elle pressentait l'emploi que l'on peut faire de sa fourrure. Certes, ce spectacle est émou.vant. Mais, rassurons-nous, en songeant à cette remarque de Paul Hervieu « Une spectatrice ne s'évanouit que lorsqu'il n'y a plus rien a regarder. " Et le dompteur poursuit encore ses exercices avant de confier sa tête a la gueule d'un lion., ~tiY LiIBORDE:

GUY LABORDE,

Cesofr ? 11

Opéra, TAaM (Mme Rénaux, MM. Bordou, Le Cfezio, Mmes MariUîet, Ricquier, froumenty, MUês jQtouiztL K&i~iiL tGhef d'aEELheRtr& M. Szïfer~ "

ct'ûn public emballé par une situation qu'il n'avait pas ose envisager, baissa de pied, d'autant, plus que Perry, abasourdi par la fougue de son adversaire au cours du premïer set, s'employa a fond ayant, en vieux renard, recours à toutes les Scelles du jeu.

Merlin succomba en quatre sets, glorieusement,. II sort grandi! par cette défaite: Il a bien gagne sa cote de « Mousquetaire ".

C'est après une formidable partie qui souleva l'enthousiasme de la fouie, que Cochet enleva son match en'cinq sets. " Cependant, Cochet, tout comme vendredi, eût dû gagner en trois sets secs. A maintes reprises, menant par 40-0, il rata la balle décisive, se ut remonter et perdit. le jeu, alors que chacun croyait que le jeu était acquis.

Dans l'ensemble mais ne i'avions-nous pas écrit ici-même que devant, Austin, Cochet avait sa chance en raison même du classicisme du joueur anglais? Cochet domina en technique pure. Il dut employer la gamme de tous les coups' du tennis et la plupart du temps donna la nettG impression d'éduquer son adversaire qui, il fau). le reconnaître, joua avec un coeur admirable. Ne s'avouant jamais battu et réussissant des balles extraordinaires. Hëlas hi'er tout comme vendredi, l'âge parla, et en maintes circonstances, Cochet donna de nouveau l'impression que sa pensée était beaucoup plus rapide que ses réflexes.

Ayant perdu le premier set par 5 jeux a 7, après avoir mené par 5 jeux à 3, Coohet gagna le second par 6 à 4 et perdit de nouveau le troisi'ème par 4-6. Apres les dix minutes de repos, au moment où la quatrième manche commença, l'espoir, semble-t-il, avait déserté le camp français, d'autant plus que sur son service, Cochet perdit le premier jeu. Le second jeu alla égale- ment à Austin. Le troisième fut pour Cochet, mais au quatrième, Austin rétablit la situation. Cochet, dans un effort méritoire, enleva les deux j'eux suivants, et égalisa à trois jeux partout. Austin d'abord, Cochet ensuite, gagnèrent successivement leur jeu sur service adverse. Puis 'sur son service Cochet gagna le jeu suivant et sur service d'Austin il gagna le jeu et la seconde manche (6-4).

L'espoir changea de camp.. Mais, le premier jeu de la cinquième et dernière manche fut pour Austin. L'instant était pathétique et le silence qui planait sur le court avajt quelque chose d'impressionnant. Le Français gagna le second jeu et perdit les troisième et quatrième. L'émotion était à son comble, mais le Lyonnais, s'accrochant désespérément, gagna le cinquième jeu mais perdit le sixième.

Allait-on assister à l'effondrement du Français ? Une fois encore, à force d'énergie, Cochet enleva deux jeux. de suite (4 partout). L'instant était alors décisif. Les deux adversaires, les traits tirés, exténués par leur euôrt, " donhaient des signes d'extrême lassitude. Qui, de l'un ou de l'autre, allait trouver la force nécessaire pour conclure? Dans un suprême eSort, ce fut Cochet qui enleva les deux derniers jeux et le match .donnant ainsi sa deuxième victoire à la France. L'enthousiasme fut à son comble; en un clin d'œil coussins, chapeaux, éventails jonchèrent le court, alors que des ovations sans fin saluaient la victoire de Cochet.

Après cette victoire que l'on espérait sans toutefois trop y croire, tout était remis en question. Tous les espoirs refluèrent vers Merlin et chacun voulut croire à l'irréalisable miracle.

Dès son entrée sur le court, les encouragements les plus bruyants altèrent vers le " bleu ", qui, conscient de l'importance de la partie qu'il allait livrer, joua avec l'énergie du désespoir, sans que fussent exclues pour cela l'intelligence du jeu et une classe certaine.

Samedi, commentant le match Merlin-Austin, nous écrivions

H sem'ble bten qu'hier, Merlin ait été victime d'une erreur de tactique de son capitaine René Lacoste qui tut avait donné l'ordre de jouer exclusivement la défensive.

Pourquoi cette tactique? Devant Austin, véritable " machine " do régularité, Merlin n'avait aucune .chance. Les événements l'ont prouve. Au second set, lorsqu'il attaqua à outrance, Merlin gagna 4 jeux de suite.

La consigne avait-elle pour unique but de fatiguer Austin en vue de son match contre Coohet? H semble qu'en attaquant, Meriin eût pu gagner un set, peutêtre deux.'ce qui eût oblige Austin a jouer .cinq sets, et ce qui l'eût forcement plus fatigue, d'autant plus qu'il eût été contraint.de'6'employcp beaucoup .plus. .Merlin, hier, joua son jeu, c'est-à-dire qu'il attaqua presque sans arrêt. Cette méthode luM réussit a merveille, puisqu'il gagna les premier, troisième, cinquième, sixième, septième et neuvième jeux/enlevant la première manche, par 6 jeux a 4, au milieu des acclamations sans nn du publie. Bien qu'il el tînt au bout de sa raquette, ayant raté plusieurs balles de peu, Merlin dut concéder la deuxième manche à Perry, qut sentant le danger, avait su réagir à temps et. forcer l'allure au moment opportun.

Le troisième set devait voir Merlin attaquer sans trêve et enlever le premier jeu (jeu blanc).. Perry se reprit ensuite et fit " naviguer " son adversaire sur le court. Les ripostes de Merlin à ce moment n'avaient plus la même précision et le Britannique prit un assez net ascendant. Cependant, avec un courage auquel il convient de rendre hommage, Merlin ne voulut pas s'avouer vaincu. Il se défendit avec une ardeur qui eût mérité un sort meilleur. Mais fatigué, il dut concéder le jeu et celui qui suivit. Perry avait vaincu (4-6, 8-6, 6-2, 7-5) mais il avait eu chaud et il avait senti passer le vent de la défaite.

Le public, frémissant encore des émotions par lesquelles il venait de passer, sut réunir dans une même ovation, vainqueur et vaincu. Cochet ,et Merlin ont .su, par leur énergie, éviter que cet,te rencontre tournât en ridicule pour les couleurs françaises.

Résultats techniques du challenge-round Première journée. Auetin (A.) bat Merlin (F.), 6-3.' 6-4, 6-0. Perry (A.) bat Coohet (F..), 8-10, 6-4. 8-6, 3-6. 6-1.

Deuxième journée. Borotra-Brugnon (F.) battent Hughes-Lee, 6-3, 8-6, 6-2.

Troisième journée. Coohet (F.) bat Austin (A.), 5-7, 6-4. 4-6. 6-4, 6-4. Perry {A.) bat Merlin (F.),. 4-6, 8-6, 6-2, 7-5.

Classement Snal. Grande-Bretagne bat France pa~ 3 victoires à 2..

Les matches du challenge-round de la Coupe Davis ont été, comme les années précédentes et ce depuis 1927 disputés avec la balle Dunlop qui assure à cette épreuve de premier plan toute !a régularité désirable.

Comédie-Française, !a BeHe (!~eM<M)'c (MM. Dès- sonnés, Yonne!, Ledoux, Berlin, de Rigouit, Le Marchand, Dux, Chambois, Valcourt, Mmes de Qhauveron, Ni'zan, Navar, Faber, Barja~, Sully, Gabarre, Morgan, Brou, Roussel).

Odéon, {a Cagnotte (MM. Seigner, Cusin, HarryJames, Bryonne, Francey, Dan-as, Chamarat, Gautier-Sytia, Bargin, Marny, Aubeleau, Fresnao, Couvreur Mmes Dars, Simonot, Adam).

Gaïte-Lyrique, Le Pays du ~oMr~e (MM. Louis Izar ou Léon Marcet, Darnois; Mîtes Nelly 'Vatleret, Nado Maurih; MM.Desoombes, Negery et Dalcourt). Mogador. !'AM&e?'ge dM CAë~a!-B!ane, d'Erick Charei) (Dorval, Charpin, Goavec, AIIard, Bever; Mîtes RegeMy, Cardey, Ditaay).

Palais-Royal, !s Demoiselle de Mamers (Mona Do)!, R. Bossis, J. Fusîer-Gir, André Bervil, Fanny Ctaif, Lyenne Doridge, Claude Marty).

FVoHUe~es ?

ComÉdie-Française. Le .27 septembre, ,!a Comédie-Française donnera rAft~t'enne, dans une mise en scène de M. Emile Fabre,-avec l'orchestre des Concerts-Lamoureux, sous direction de M. Albert WolfL La semaine a rOpéra-Comique. Mardi (réouverture), à 20 h. 30, We~/i.er, !e~ ~Voce.s de /eaHMe~e. Mercredi, 20 h. 30, ~e ~a~'6te?' 5e~t~c. Jeudi, 20 heures, CarmeH. Vendredi, 20 h. 30, To~ca, Ca~aHerta r!MMea?M. Samedi, 20 h. 15, Contes d'Ho/KtanK.~Dimanche, i4 heures, Fras~Mt<a; 20 h. 30, Z-aAme, !e -Mat(?'e de cAapeHc.

On a commencé à répéter au théâtre SarahBernhardt Rose~e, dont la .répétition générale aura lieu !e 12 août. >'

MMStC-Aa~ ¡i

Ce soir t:

Poties-Bergère. I.s Beoue d'i.moMr, 50 tableaux de MM. Maurice Hermite et JeM Le Seyeux. ProduoUon Paul Dervat.

PROGRAMMES

DES SPECTACLES DU LUNDI 31 JMLI.ET

THÉÂTRES

Opéra, 20 h. 30.~Thaïs.

Mardi: retâche.

ComMie-Fran~aise, 20 h. 45. La Belle aventure. Mardi. 20 h. Hernan: Opéra-Comique. Reiàohe.

iMardi. 20 h. 30 !Werthei-. les KoMS de Jeanae.tt&

AVtRON

Les régates de Corbeil

Les régates. do Corbeit, courues hier, but remporté un bon succès.

Résuita.ts:

Deux " débutants outriggers~ 1. S.N. 'do la Marne (Blondiau, Chauve!); 2. Basse-Seine, a 2 longueurs; .3. C.N. de Paris, a. 1 longueur; 4. Métro; 5. S.N. Corbeil 6. Rowing.

n Quatre " pupilles outriggens.~ l.S.N. Enghien '(Bert, Vallet, ReMëre, Lefevre); 2. FontainebIcau-Samois, à 1 longueur; 3. S.N. Corbeil; 4. E.N. de l'Oise; 5. C.N. de Paris.

Skiff débutants. 1. Grinat (Basse-Seine); 2. Guib'aud (C.N.P.). a 4 longueurs; 3. Renaud (C.O.B.), à 3 longueurs 4. Cretto (Fontainebleau-Samois); 5. Geoffroy (S.N. Corbeil).

Quatre " yole de mer. 1. C.N. de Paris (Rosen, Calbcbert, Pessard, Dufour) 2. S.N. Corbeit (équipe Dupre), a 3 longueurs; 3. Rowing; 4. Haute-Seine: « Ceux " outriggers juniors. ~'1. Métro (Maquët, Charictoux) ;.2. C.N. de Molun, a 4 longueurs; 3. BasseSeine, a une demi-longueur.

«Deux outriggers seniors. 1. C.N. de Paris (Lemoine-Vachcr); 2. S.N. Marne, a 1 longueur 1/4; 3. Basse-Seine, a. 3 longueurs; 4. C.N. de France; 5. Rowing.. « Quatre " outriggers (débutants). 1. FontaineMoau-Samois (Rocha, Liger, Matetler, Rode); 2. BasseSeine, a 1 longgueur; 3. C.O. Billancourt, à une demilongueur 4. Haute-Seine.

" Quatre " yole de mer (dames). 1. Femina Sports (Mlles Eudier, Lefevre, Mme Defer, Mlle Fonteneau) 2. Femina; 3. Ruche sportive.

S'kiff juniors. 1. JuUy (Marne); 2. Giriat (BasseSeine). a 2 longueurs; 3. Vigouroux (Marne), à 2 longueurs 4. Berges (Métro).

« Quatre " outriggers juniors. 1. Club nautique de Paris (Sodia. Petra, Détroit, Maliet); 2. Basse-Seine. a 3 longueurs; 3. Melun, a. 4 longueurs; 4. C.O.B., à 2 longueurs 1/2.

<' Quatre " outriggers seniors. 1. Marne (Bach, Mas, Riporeaux, Chaumont) 2. Club nautique de Paris, a 2 longueurs; 3. Fontainebleau-Samois; 4. Etoile nautique de l'Oise.

Yoles do " huit " débutants, coupe du Fe«( PaWstem. 1. Marne (BIondiau, Chaminel, Gilquin, Rochez. Belongey, Picoulet. Charlet, Cudenncc) 2. Corbeil, à un quart de longueur; 3. C.N. Paris, S. un quart de longueur; 4. C.O. Billancourt.

" Huit " outriggers juniors et seniors. 1. Société nautique do la Marne (seniors); 2. Rowing Club de Paris (juniors), a trois quarts de longueur; 3. Club nautique de Paris (seniors), à 2 longueurs; 4. Basse-Seine (juniors).

WATER-POLO

La Rnale du championnat de France

" Au stade nautique des Enfants de Neptune, a ~Tourcoing, s'est disputée hier ta finale du cham'pionnat' de France de Water-polo, mettant aux prises les équipes première et réserve des Enfants de Neptune. Cette lutte entre joueurs du même club fut de toute beauté et indécise jusqu'à la fin des prolongations rendues nécessaires au bout du temps réglementaire, aucune des deux équipes n'étant parvenue à s'assurer l'avantage (3 buts partout). Finalement, classe technique et endurance parlèrent et l'équipe réserve succomba par 6 points d'écart (9 a 3).

NATATtON

La traversée de Pontoise à la nage

La dix-huitième traversée de Pontoise a. la nage, organisée par l'Union sportive pontoisienne s'es[. déroulée hier.

Sur les 100 engagés de l'épreuve, 9.4 prirent le départ, et 82 accomplirent le parcours. Résultats 1. Valade (Stade français) en 27 m. 50 s/; 2. Rouseet (Pingouins de la Marne) 3. Veyssiëre e (A.S.P.T.T.); 4. Bergcron (C.N. LevaUois); 5. Chaîne (Stade français) 6. Guillaumant [A.S. Bourse) 7. Martin (Stade français) 8. TaUon (S.N. Suresnes) 9. Pierrot (S. P. Sauvetage) 10. Fri&ch (A.S. Bourse) 11. Arragon (C.T.P.) 12. Kermazian (Stade français), etc. Catégorie dames 1. Mlle OganowskI (Pingouins de .la Marne), en 36 m. 25 6.; 2. Mme Champagne (Choisyle-Roi) 3. Mme Flazet (U. S. Pontoieienne) 4. Mme Sylvestre (E. S. Frottoise).

Le challenge Cornudet ~été enlevé par le Stade français avec 24 points. 'Venaient ensuite les Pingouins de la Marne, 33 points, le C. N. LevaUois aveu 39 points, et l'A.S. Bourse avec 45 points. L'après-midi, une fête très réussie eut .lieu sur l'Oise dans to'bassin de l'île de Pbrthui's. La distribution des récompenses se fit & 17 heures, au siège soei'al de l'Union sportive pontoisienne;

ATHLÉTtSME

Le parcours général

Au stade Jean-iBouin a eu lieu, hier, la 5* parcours général d'athlétisme. Le matin furent disputées les Éliminatoires et l'après-midi, les finales. A cette occasion, la pelouse présentait un aspect inaccoutumé. Des drapeaux jaunes y traçaient dos chemins sinueux, interrompus par un portique gréé de cordes lisses, un mur artiiiciel, des câblas, des sacs de sable, etc. Toutes ces difncuMes s'offraient à la virtuosité des athlètes .parisiens et provinciaux qualifies:

Résultats

Catégorie " A ". 1. Fauron (A. S. Montferrand), 2 m 7 R. 3/5; 2. Cuzot (A.S. Montferrand), 2 m. 8 s.; 3. M iB~MO Florent (U. S. Lensois), 2 m. 8 s.; Brunelle (U.S.C. Hellemmes), 2 m. 8 s.; 5. Blairy (Saint-Pierrede-Lens), 2 m. 8 s. 2/5; 6. Benetruy (S. C. BeauUou), 2 m. 9 m. 3/5;; 7. Pedro (U.A. 16 "), 2 m. 14 s.; 8. Chevalier (A.S. Montferrand), S m. 14 s. 1/5; 9. Decarsi.ns (C.A.C. Ter~nier), 2 m. 16 s. 1/5; 10. VUlain (Fr~terueUe de Mantes), 2 m. 16 s. 3/5; 11. Deronx (Fraternelle de Mantes), 2 m. 17 s.; 12. Piette (C~.S. Tergnier), 2 m. 17 s. 1/5; 13. Mourra (S.C. Sochaux), 2 m. 18 seconde 3/5; 14. Dupuis (Saint-Pierre-de-Lens), 2 minutes 19 s. 2/5;. l'a. David (Fraternelle de Mantes), 2 m. 20 s., etc.

Catégorie " B ". 1. Jourdain (sapeur-pompier), 1 jn. 57 s. 1/5; 2. Utard (sapeur-pompier), 2 m. 0 seconde 2/5; 3.Lovasseur (sapeur-pompier), 2 m. 5 s. 4/5; 4. Gervais (sapeur-pompier); 2 m. 7 s. 3/5; 5. Vidai '(S.S.M. Lorient), 2 m. Us. 4/5; 6. Hervé (S.S.M. Lorient). 2 m. 10 s. i/5.

Catëogrio " C " 1. Broseaux (C.O.B.), 2 m. 6 s.; 2. Herbin (Valenciennes), 2 m. 7 s.; 3. Chamayoux C\.S'M.), 2m. 7 s.; 4. LeMet'(CaIais), 2 m. 8 s.; 5. Davenne (A.S.P.T.T.), 2 m. 8 s. 1/5; 6. Pruvost, (A.S.P.), 2 m. 8 s. 3/5.

Odéon, 21 h. La Cagnotte.

Mardi, 21 h.: la Cagnotte.

AU)ert-I ", 21 h. Wild Justice.

Athénée, 21 h. M. Le Paradis perdu.

Daunou. 21 h. Dix-neuf ans.

&a!ta-Lyrittue. 20 h. 30. Le Pays du sourire. (M-Guianol, 21 h. Un crime dans une maison de fous. Moqxdor. 20 n. 30. L'Auberge du Uhevat-BIano. Nouveautés, 21 h. Oh) papai 1.

Patais-Royat, 21 h. La Demoiselle de Mamers. Renaissance, 21 h. Peyohes et Oie, de Bordeaux. Soata, 20 h. 45. Document R-27.

Variétés, 21 h. La. Dame du wagon-lit.

MUStC-HALLS

Casino de Paris. 20 h. 30. La Joie de Paris. Folief-Bergere, 20 h. 30. La Revue d'amour. DtVERS

Cirque Bteich (Cours de Vinoennes). Attractions, 15 heures et 21 heures. jGLE~cm- LE R01 DU CIRQUE

~jj Cours de Vtnoennes, & 200 m. ~jt

Placo de la Nation

JN) Métro Nat)on ~tncennes O!)

A f û h. matinée de gala

A 2i h. spectacle avec

,t Es Le programme sensattonne) NM Mt ZOO Ouxert de 8 h. 30 & 19 h. MO

Loc, toute la journée au cirque

(T81. Do~tan 78.dB)

et aux agences ihéatrales u

CtNEMAS

&gr:ouHeurs. Le testament du docteur Mabuse, 15 h.,

heures.

Artisti~~La. Coupe ue Calcutta. Samedi, dimanche, fête, permanent depuis 13 h. 45.

Aubert-Palace. Je suis un évade, permanent de 10 h. & minuit.

Bonaparte. La Nuit suivante, 15 h., 21 h. Samedi, dimanche, 14 h: 30, 17 Heures. Caméo. Le BUlet de logement, permanent de 10 heures & minuit. c i .< Capucines. Tumultes, permanent de 14 h. a minuit. Champs-Elysées. Trouble In paradise, 15 h. 30, n h. 15, 23 heures. Colisee. Maselhtof, 19 heures; soirée, 21 heures. Ciné Madeleine. Fra Oiavolo. 13 h 40, 15 h., H n. 15, 19 h. 40. 20 h. 20.

Ciné Opéra. Jalousie, permanent de 14 h. à 20 h.; soirée, 21 heures. Edouard-Vït. Le dernier homme sur terre, 15 h. M et 21 h~ 1&, Samedi, dimanche, i4 h~ à M heures;

W11~A~11~V1i~

BN SÉJOm REPOSANT n JOYEUX SUR !IS BORDS

DU LEMf, BANS UN PAYSAGE BEEUrE AU

MONTREK-PAL&EE jt

à MONTREUX (Snisse)

Prix de pension à jpftfttf de f)'. &).-

ORCHESTRE. TENNIS. GO!.F. FLAGE et GARAGE

Même maison

HOTEL LORtUS et HOTEL NATIONAL

fr<.K de ~otsif~tt M ~)<t)'<M' t!e .Ff. f< ?.-

t~t~)t~M~t<~<<t~

Censés! UtHe

Les personnes qui respirent (UMctIement

éprouvent en cto de vcntabtes accès d'opprcsston lorsque la température doviont lourde et orageuse. Aussi leur conseillonsnous un remÈde peu coûteux ia Poudre Louis Legras (la plus haute récompense a l'Exposition universelle do 1900). Ce précieux médicament dissipe en moins d'une minute les plus violents accès d'asthme, oppression, catarrhe, essoufuement, toux de vieiHes bronchites et guérit .progressivomeut. Boite 5 fr. 25 (tmp. compris) toutes phies

NOUVELLES COMMERCIALES MARCHE DES SOIES

Le marche est aussi calme que les semaines précécedentee mais ao semble pas avoir pâti des événements. On a cote Lyon

G~aes. France extra 13/15 105. Italie exquis 13/la 105; extra 9/11 110, 10/12 101 a 102 50, 11/13 100, 13/15 95 a 100; petit extra 9/11 102 50, 13/15 90 à 92 50; 1 "' ordre 9/11 99, 13/15 90; 2 " ordre 13/15 87 50. Syrie grand extra 13/15 95; extra 13/15 90; 1 "' ordre 13/15 85. Japou lilat. blanches double extra crack disp. 13/15 92 50 et 15/20 93. Chine ûlat. blanches dicp. extra A ordinaire 9/11 109; extra B moyen et ordinaire 13/15 92 a 95, 20/2.1 92; extra C moyen et ordinaire 13/15 90 a 92. Canton Niât. disp. petit extra A 13/15 83; petit extra B 13/15 80 a 81; petit extra C 13/15 80; best 1 favori A 13/15 76. Canton new style best 1 favori 14/16 66 a G7 50.

0)'</aH6'MM. France marques privilégiées 24/26 135; extra 26/30 125. Italie exquis 22/2.4 HO et 2.26 132 50; extra 24/26 130; 2 " ordre 19/21 122 et 20/22 117 50. Japon niât. Manches double extra 28/32 120. Chine Niât. Manches jaunes extra 28/30 120.

y)'omes. Italie exquis 22/24 132 50; extra 22/24 125; petit extra 24/26 115. Japon extra 26/30 117 50. Chine Riat. Manches extra. B 28/30 110. Chine tussah alat. natives double extra 60/80 67 50;

Marseille, le marche est calme, les Syrie-Alexajidrette restent a 21 fr. 50 rendement. Milan, cherchant son mot d'ordre en Amérique, est affecte par ce qui s'y passe. Les grèges cxquts 13/22 restent offertes de lOa a 110 frange; l'extra tissage 13/22 est tenu entre 97 50 et 100 et l'extra d'ouvraieon 13/15 est à 92 50. A NewYork, on est en plein désarroi, cependant la soie est encore la matière qui a lo moins souffert. Shanghai est calme. Canton n'a pas sensiblement moditle see positions, et Yokohama subit la répercussion du revirement du. marché de New-York.

MARCHÉ DES VINS

On a coté sur 'les derniers marches

Beziers vins rouges de plaine 7 a S°5 de 50 a. 80 franc l'hectolitre, de coteau 8°5 9°5 de 87 a 118. 'Olonzac rouges Mincrvois 8 à 10° de 9 50 à. 10 50 le degré. Montpellier rouges G°5 à 7°5 de 35 à 45, 7°.) à 8°5 de 50 a 80. Lézignan Minervois 8° et au-dessus 9 50 a. 14 50. Corbieres 9° et au-dessus 12 a 14 50. Sete rouges de pays 6°5 a 8°5 de 35 h 80; Algérie rouges ordinaires 17 18, supérieurs 18 n 19, rosés et blancs ordinaires 17 a 17 50, mutes tous cépages 15 50 a. 16. Marseille rouges et rosés 5°5 a 10° de 6 50 a 12 50. Nîmes rouges de 7° a. 7°5 de 40 a 45; montagne 7°a

ttep.CSa.IesachatsIesplusavantag'.de de HtmobU',burx,ob.).d'art,lustres,etc.,sofont uux Warrants, 4. r. ia Douane (auc.succ.)

~fB~t FtN,B~& titrea. F'~G&red~p. Eoho "egra(!a. Q~nt

VI FIN, ?1G Iltroe, F·> Gare ddp. Eohoee grelie. n~~ f

Vt M Vi«M< Botjrgc<znt6.60~ B "MouMtM7h. tMfi

W tt~ FROMÔNT.ViMeftanohe'BourEcB " < " " "' " " " CHEM)N DE FER OE PARtS a ORLEANS Pouces amateurs d'atfiehes lustrées La Compagnie d'Origans Yfent d'ëditer quatre nouvelles at'Hches.

Le Château de Chambord (HaUo), domtnant do sa masse imposante une scène du temps de sa splendeur passée.

Le Poft de Concarneau (HaUo). antme par la ftottiUe mutticotore de ses thonters aux iMies couleurs.

Un joU coin de la patsIMe et moyenâgeuse cite de CoUonges(HalIo), appelée, pour la couleur du s'res de ses maisons, la VtHe Rouge.

Et, enfMn, de P. Commarmond, la belle architecture ~otmquo do la maison du grand t.mconmer dans la ptttoresque viUc do Cordes

(Tarn).

Ces afucnes sont en vente au prix unique de 5 francs l'exemplaire.

On peut Eo procurer la Ustcs des affiches mises en vente, ainsi que les affiches ellesmêmes au service do la publicité, 1, place .Vathubert.âParis.

L'envoi est fait par poste, sous rouleau, contre mandats ou chèques postaux (compte Paris ism), adresses audit service (ajouter 0 fr. 50 par atHeho pour frats d'envol). On peut ex-alement se les procurer sur placeaParIs.auxas'oncesdoIaCompas'nle d'OriL'ans, 16, boulevard des Capucines, et 1S6. boulevard Raspatl. à la gare de Partsnuat d'Orsay (bureau de renset~nements). ou dans les foires et expositions do Paris ou de province, où/la Compas'nto d'Orléans possède des stands.

fT-mitaoe-Club des Ursulines. Cavalcade, 15 h. la, 21 h ~5 Samedi, dimanche. 14 h. 30. 17 h.. 21 h. 15. Folies-Dramatiques. Danseuses pour Buenos-Aires.

Gzardas. u i4 h. 45 à ig heures

Gaumo~Pa~ace. Casse-cou, 14 h. 45 a 19 heures, 21 heures à 2 heures du matin.

impérial. Masques de cire; 14 h à 24 heures. Lord Byron. Cynara, matinée 14 h. 30 et 16 h. 45;

soirée, 21 h. 15.

MaSot~Palaca. Le Jugement de minuit, 14 h., 17 h.20,

20 h. 45.

Marignan. Chagrin d'amour, perm. de 14 h. à minuit. Marivaux. Théodore et Cie. permanent de 14 h. 30

à 24 heures.

Max-Lmd~r~'Mata-Harl, matinée, 14 h., 16 h. 30; soirée,

20 h. 45.

Moulin-Rouge. Idylle au Caire, perm. de 4 h. 30 a. minuit.

Olympia. Les Surprises du dn'orco, permanent de 9 h. 30 à 3 heures du matin.

Omnia-Pathé. Kaspa.

Pagode L'Opéra de quat' sous, permanent de 14 h. 30 à 19 h. 30; soirée. 21 heures.

Paramount. L'Ue du docteur Moreau, permanent de 9 h. 30 à. 2 heures du matin.

RanelMh. La Ville qui chante, 14 h. 30, 21 h. Dimanche, 14 h., 16 h. 30 et 21 heures.

Raspail 216. Lady Lou, 14 h. 30, 16 h. 30, 20 h. 30, 22 h. 30

Rex. Sherlock Holmes. Samedi, dimanche, 14 h. 15, 16 h. 30.

Studio 28. Million dollars legs.

Studio de l'Utoile. Lieb&Iei, permanent de 14 h. 30 à 17 heures; soirée, 21 h. 15.

Ursulines. Le Président fantôme, 15 h. lo. 21 h. 15. Samedi, dimanche, 14 h. 30.16 h. 50, 20 h. 30, 22 h.50.

1F~-

H.~<3S'e Z. <

PROGRAMMES DU MARDI 1 " AOUT

TouR E'FFEL (longueur d'onde 1,445 mètres 7). A 8 h. et 13 h. 30, Relais des P. T. T.; 19 h.. Journal parle; 20 h. 30, Concert champêtre.

RADio-PARM (longueur d'onde 1.125 mëtres). A 7 h. 45, Disques; 8 h.. Revue de la presse; 12 h. et 19 h. 10, Disques; 20 h., Opët-a enregistre K!~oM<o (Verdi).

PARiB P. T. T. (longueur d'onde 441 mètres). A S h., Revue de la presse; 12 h., Relais 'de Lyon; 14 h.. Disques; 18 11. 15, Radio-Journal de France; 19 h. 45, Disques; 20 h. 30, Concert de solistes. RADM-L.-L. (longueur d'onde 369 mètres 4). A 12 h. 30, Chansons et poésies; 19 h. 45, Jazz. POSTE PAMsiEN (longueur d'onde 327 mètres 1). A 7 h 10. Disques; 7 h. 30, Revue de la. presse; 1S h. 10, 12 h. 35 13 h. 15, 13 h. 40; 19 h. et 19 h. 30, Disques; 19 h. 45, Concert; 20 h.. Disques; 20 h. 30, Concert; 22 h. 30, Informations.

RADio-STRASBOuRG (longueur d'onde 345 métrée). A 11 h. 30, Disques; 12 h., 13 h. 5 et 1T h. 15, Concert;. iS 6. 30 et M. a.: A&, Bwgues~ 80. h~ 30, Grand .con&arh

à 8°5 de 50 à 65, supérieur 8°5 H de 70 $ 95~ cosUere~ 9 " n li° de 100 &. 160. Narbonne vins du Narbonnais 6 "5 à 8° de 35 à. ?5, 8 à 9° de 75 & 100, moyenne des 9° 95. Carcassonne rouges 6 & 7° de 6 50 a. 7 50, 8 !). 10° de 9 50 à. 15. Orteans rouges gris-meunier 150 à 300 la pièce, blancs de Sologne 150 à X25, de Blois l.i0 à 200.

LA VILLETTE, 31 juillet (Cours d'ouverture)

h- 1 " 3~ PRIXEXTRÈMES

vi~~r~~ Bœufs.. 3.549' .6305 .3 90.à 720~ à M Vaches.. 1.775 .630~70380.. 760-. &* " Taure~ S48 .490430390' 550 " à' Veaux.. 3.710 o 9~)7 906 50.- "10 " " à " Moutjnsl3.n31 ..14501040780- .-1570 " à~ " Porc.s. 3.406 ..973J886C8G " .10M " à' "

DÉCLARATIONS DE FAILLITES

La Société. des appareils silencieux et aspirateurs (A. S. A.), exploitation d'un dispositif pour l'échappement des 'moteurs a. explosion, et autres, a. Puteaux (Seine), 31, rue Roque-de-FUIol, puis à Paris, 44, rue 'do Lisbonne, puis 17, rue Drouot, et actuellement même ville, rue de Châteaudun. 56 Ms. (M. Germain, syndic.) La société E. Boissei (en liquidation), hôtel meuble, sis à. Parie, rue de La Rochefoucauld, 48. (M. Aimeras, svndic.)

Société française du service mondial Bendiem, exploitation d'un bureau international pour favoriser le .commerce et l'industrie, ofnoe tia documentation et propagande commerciale, a Paris, 15, boulevard des Italiens, transfère ensuite 144, avenue des ChampsElysées. et actuellement avenue Fnediand, 41. (M. Bel-

lenger, syndic.)

Dame veuve Bouttekein, nëo Lucie Saita, tourneur sur cuivre, Paris,'18, passage Menilmontant. (M. Lemaire, syndic.)

Salomon Katin, négociant en fourrures et pelleteries; demeurant a Paris, 26, rue de Trevise. (M. Laforge,

syndic.)

Société Redgraf, toutes opérations de publicité générale, a Paris, 120, avenue des Champs-Elysées, puis 8, rue Royale, et actuellement 32, faubourg Saint-Honorë. (M. Germain, syndic.)

Adolphe Caldario, charcuterie sur les marches, et demeurant a Paris, 31, rue Godefroy-Cavaignac, et actuellement 4, rue de Candie. (M. Aimeras, syndic.) Société " Effica ", toutes affaires commerciales, .financières, industrielles, mobilières et Immobilières, et plus particulièrement le commerce des appareils de T. S. F., a. Paris (8°), 1, rue Thcodore-de-Banvil.Ie. (M. Coûtant, syndic.)

Camille Bornot, entrepreneur de taximètres, a Pana (15 "), avenue Aliendy. H). (M. Corbasson, syndic.) Arl:adi Apoltchin, machines pour ateliers et garage, sous la dénomination " Etablissements métallurgiques Omag ", a Paris, 60, avenue de la République. (M. Omnes, syndic.) <

Paut-Etienne Fournier, carrosserie, à Suresnes (beine); T7 rue Jean-Jacques-Rousseau. (M. Lepicard, syndic.) Compagnie.française de publication, toutes opérations industrielies, commerciales, .mobilières et Immobilières se rapportant a l'édition de journaux ou périodiques, a. Paris. 55, rue de Cha.teaudun. ~M. Prëvost, syndic.) Etablissements Morgin et Legeay, appareils ëtectro-~ médicaux, à Paris, '15, boulevard Saint-Germain (a°j. (M. Lemonnier, syndic.) t La Confection moderne, confection, bonneterie et ia!- nage, a Paris, rue Notre-Dame-de-~azareth, 4G. (M. Gau-' bert, syndic.)

Pierre Louijs, légumes et conserves, 12, rue des Rosiers, a Paris, y demeurant. (M. Omnës, syndic.) Justin Lcvy. exploitant deux fonds de commerce de chemiserie, le premier a Paris, 19, rue de la &a!te. sous la raison eociate " Chemiserie Justin~, et le deuxième, même ville, 3, rue Lafntto (9'), sous la raison sociale c J Levy ". (M. Lemaire, syndic.)

Société a. responsabilité limitée Dupont Montmartre, exploitation d'un fonds de oafe-bar, à Paris, oo, rue du'Faubourg-Montmartre. (M. Mauger, syndic_) Casimir Mourguos, épicerie, salaisons, à Pans, rue Aumaire, 21. (M. Rempler, syndic.) .r,

Société en nom collectif " Dubief et Leiuo ", a. Parie, f boulevard de ReimB, vente et fabrication d'accessoires d'automobiles, composée de Dubief, demeurant a LevaIloiePorret, 35, rue Dcguingand; Lcluc, demeurant a. Boulogne-sur-Seinc, ad, rue Vauthler. (M. Coûtant, syndic.)

EXCURSIONS en ANGLETERRE sans passeport

Pour les fêtes de l'Assomption le Southern Raiiway (chemin de fer du sud de l'Angleterre), conjointement avec les réseaux français et principales agences do voyages, organise une série de voyages do France en Ang-toterro a prix forfaitaires très intéressants, avec dispense da passeport pour tes Francs, Betges et ~naiais. Un jour a Londres, avec repas et visite do .Londres en autocar, de Paris 198 francs, de Rouen 18S francs, de Dieppe 17S'francs. Une journée a Brighton et dans la région de l'est du Sussex ou de l'ouest du Sussex, chemin do fer, autocar, repas, do Paris "25 francs, de Rouen SOS francs, de Dieppe 19i) francs. Départ le soir du H août, par Dieppe, retour. par service de nuit le 15.

En outre, une excursion est organisée au départ do Boulogne, aiier et retour le 15, prix 140 francs, deux repas et visite de Londres en autocar compris. Pour cetto oxcruston les réseaux Nord, Est et A.-L. deiivrent des bitiets a prix réduit pour Bou-; log-ne. De plus, 11 y aura un voyage do nuatre jours en Ecosse'(cs-'aicmcnt sans passeport pour les Français, Betg-es et Anglais), au prix forfaitaire au départ do Boulogne de 625 fr., et des billets de dix-sept jours <pas-. seports obiig'atoires) pour toutes importantes destinations an&iaises.

Les brochures Outre-Manche et ses ptages, tes «es Bfftanntques et ~nateterre et Ecosse sont envoyées contre 1 franc en timbres pour chacune. Aussi Brighton SO centimes et Ecosse 25 centimes. 11 est a noter nue le 15 août est un jour ouvrable en Ang-ieterre et par conséquent les excursionnistes verront le pays dans sa. via

normale.

S'adresser aux bureaux des reseaux britan-: niques, Soutueru Uaiiway, 13, rue Auber, Paris; L. M. S. RaHway, 12, boulevard de la Madeleine. Paris: L. N. E. Raliway, 1, rue Godot-de-Mauroy, Paris. "

BoRDEAUx-L~FAYElTE (longueur d'onde 304 m. 9). A 8 h., Revue <to ~a presse; 12 h., Relais de Lyon-IaDoua ;.12 h. 45, Disques; 14 h., Concert; 18 h. 15, Radio-Journal de France; 19 h. 40, Disques; 20 h. 30, I,es V~aciMs dM capttahte Ttc, cotnodiC en trois actes de Labiche et Ed. Martin..

NATiONAL-DAVENTRY (longueur d'onde 1,554 m. 4). ~) A 12 h., Orgue; 13 h. 45 et 13 h. 30, Concert; 14 h. 15, Musique classique; 15 h., Disques; 16 h. 15. Orchestre; 20 h., Concert militaire 21 h. 20, Musique de chambre 22 h. 40, Dancing.

LONDRES-REGIONAL (longueur d'onde 356 mètres 3). A 12 h.. Disques; 14 h. 30, Concert; 20 h., La Chse au pa</s des /'ees (R. Chignell) 20 h. 45, Concert; 21 h. 45, Disques; 22 h. 30, Dancing.

RADio-BRUxELLES-FR'ANÇAis (long. d'onde 509 m. 7). A 12 h., Disques; 12 h. 20, Violon; 12 h. 35 et 13 h. 10, Disques; 17 h., Concert; 18 h. 15, Orgue; 18 h. 30, Violoncelle; 18 h. 40, Récital de piano; 20 h., Disques; 21 II., Concert.

RADio-LANGENBENG (longueur d'onde 473 mètres). A 7 h. 3, Concert; 11 h. 30, Disques; 13 h., Concert; 17 h. et 17 h. 15, Disques; 18 h.. Concert; 20 h. 5; Chansons patriotiques; 21 h. 10, .Re<OMr dM 7t~'os, radio-théâtre do Walter Heuer, musique de Clausius. RADM-MiLAN (longueur d'onde 331 mètres 9). ~< A 11 h. 15 et 12 h.. Disques; 13 h., Concert; 16 h. 40, Chants d'enfants; 17 h.. Musique de danse; 19 h. et 20 h., Disques; 20 h. 30, Comédie en trois actes 22 h., Musique variée.

RAD:o-RoME (longueur d'onde 4~1 mètres). A 12 h. 30, Disques: 13 h. et 17 h. 30, Concert; 20 h., Disoues; 20 h. 45, Concert; 21 h. 30, /t~eNce comKM!cMe, comédje de Italo Forte; 22 h., Piano; 22 h. 15, Disques.

RADio-BARCELONR (longueur d'onde 352 mètres 9). ~< A 14 h.. Disques; 15 h., Sextuor; 16 h., Disques; 19 h., Trio; 20 h. et 21 h., Disques; 22 h. 30, 23 h. et 23 h. 30, Concert.

RADN-VARSoviE (longueur d'onde 1,411 mètres). A 12 h. 35, 14 h. 55 et 15 h.l5, Disques; 16 h.. Concert populaire; 17 h. 15, Solistes; 18 h. 35, Musique légère; 20 h., Musique légère; 21 h. 10, Violon; ~2 h. et 22 h. 40, Musique de danse.

RADM-PRAGUE (longueur d'onde 488 mètres 6); A 13 h. 40 et 17 h. 45, Disques; 18 h, 30, RëcitaJ de chant; 19 h. 10, Violoncelle; 19 h. 45, Disques; 20 h. 15, Chant; 21 h., Concert pour la fête nationale suisse; 22 h. 15, Disques.

®

Nos abonnés peuvent envoyer le montant de teur abonnement au moyen d'un mandat-carte de versement déposé dans un bureau de post~ français à notre compte

Ch&~ue ttost~t M " €0. T*jEM*is te C~'OKt t VICTOR GOKDORP.

&<Bbja& aMMt.M._ëaB'A.~B&-Ë&.JMt)S!


1T TSF' 'TT' 13~ T\ ~T TQ CS TT T\/T T\7T <~ TCH TT TT TT TBT' TE3t

JLj! JcL! <~ JL JcL! J~/JL Jt:* " !& JL JLMJL JtVI. <J~ JE3 JL JL-! JL JEtj JE~

En raison des vacances et de la fermeture de l'audience des criées, te TEMPS IMMOBILIER ne paraîtra pas pendant le mois d'août. Le prochatn numéro portera (ta date du 12 septembre. It'aGTMh)TÊJM)MB!MËt{E Voila l'époque des vacances qui dépeuplent Paris et les grandes villes.

Nombreux sont ceux qui retournent « chez eux n, dans « leur " village où les'attend, cette année encore, accueillante et tranquille, la vieille maison familiale peuplée des souvenirs de générations successives.

Le délassement des champs n'empêche ni de voir ni de parler; il facilite l'observation et déjà des échos des conversations et des descriptions des paysages viennent jusqu'à nous.

M. Jean Clair-Guyot nous montre dans son village « le beau château historique qui était encore florissant en 1914, qui s'écroule lamentablement. aujourd'hui, faute d'être entretenu; les derniers propriétaires sont partis et il ne se présente aujourd'hui aucun acheteur, parce qu'on hésite à assumer les charges écrasantes qui viennent a bout de tout, exterminant les châtelains qui, autrefois, contribuaient au moins à la. prospérité de nos campagnes, en donnant du travail aux ouvriers H.

En face, et comme compensation, il a vu la maison confortable que s'est fait construire le l'acteur, mutilé de' guerre.

D'autres villages offrent, des tableaux analogues et les maisons de la loi Loucheur, toutes pimpantes de jeunesse, voient mourir les .vieilles demeures.

L'expropriation méthodique, résultat de la 'dépréciation monétaire, accpmplit son œuvre. Et c'est peut-être pour cela que « du côté de chez M. Maurice Coirat " on regrette la vie chère et que « l'inflation n'est plus l'épouvantai! qu'elle était " surtout quand elle doit être suivie par la mise en circulation de l'or. Mais si l'mnation devait se produire, elle engendrerait les mêmes effets. Les frais en seraient supportés par les valeurs à revenus fixes d'abord, par les immeubles ensuite. Pour résister à la nouvelle débâcle, les propriétaires immobiliers auraient besoin de beaucoup d'argent liquide pour faire face aux charges nouvelles et les plus avisés se hâteraient de ~thésauriser cet or, dont on promet tout bas la mise en circulation et qui manquerait à nouveau à tous les autres.

Il faudrait.remettre dans la circulation, c'està-dire vendre à n'importe quel prix, les biens immobiliers, pour faire face aux impôts et aux charges qui ne feraient qu'augmenter. Cependant, cette fois,it n'y aura plus de châteaux pour payer; on s'attaquerait aux immeubles de moindre importance, et le facteur serait contraint, à son tour, de mettre sa maison en adjudication.

Depuis les transformations monétaires, on assiste à de brusques sursauts que répudie la itente et sage progression de la nature et dont fia propriété immobilière, quels que soient ses titulaires, ne peut s'accommoder.

" Peut-êtro y a-t-il mieux à faire qu a. créer [une société où tous les quinze ans les propriétaires sont chassés de chez eux.

Tt RECONSïRUm CES V!LLES Un "rand mouvement de reconstruction des cites S'est maniTesté depuis ia guerre. Il a existe, plus ou moins intense, dans tous )es pays.

Les causes en. sont multiples et ont varie sur-

vant les- pays.

'~La.Francey fut conduite par ta tragédie même Hes dévastations dans les pays occupes. Eiie obeissait à. une nécessité matépicHe- JPuis.,des besoins .do logements durent être satisfaits qui contraiginsrent & transformer les alentours des vities.L aménagement des fortifications do Pans offre un exempte caractéristique. Et en même temps que le gouvernement et. les municipatitës entreprenaient, des sroupes de logements importants, des particuliers, soucieux de donner une forme rëeUe a un capital menacé par !a dépréei'ation monétaire, construisaient eux-mêmes des immeubles nouveaux groupes ou isoles. hos- L'Allemagne a, tout de suite après la fin des hostNitës, investi en travaux (Militaires des sommes considérables qu'elle soustrayait ainsi au règlement de ses comptes avec l'étranger. Elle partait de ce Drmci~pe que tous les fonds dont !e Trésor a la disponibilité peuvent disparaître rapidement, surtout s'iis sont dus, tandis que les bâtiments publics et privés, les monuments, ies immeubles de toutes sortes demeurent, quoi qu'il arrive, et,- incorpores au so!, restent, quoi qu'on fasse, une richesse nattionate. A Rome et dans les grandes vutes italiennes, tt'impulsion de M. Mussolini) a déclenché un mouvement d'urbanisme remarquable, tant par la conception que par la. méthode de réalisation, et nombreux sont ceux qui y voient une des raisons du ~ucces général de l'économie fasciste.

Londres n'a'pas échappé a cette contagion, d auteurs bienfaisante, et !e TÙHM constatait récemment la rapidité vertigineuse avec Iaque))e le centre d8 la Cité et le West-End ont été reconstruits dans ~a dernière décade: A toutes les raisons politiques, économiques, ïisicajes qui ont déterminé cette activité constructive, ;il faut ajouter la, transformation profonde des moyens d'existence et des goûts.

L'intensité de ta. circulation, la " rationalisation " des quartiers urbains qui s'opère spontanément. par le rapprochement de commerces simNaires, le goût du « confort moderne ", tout ceia amène a démolir et a rebâtir.

Cependant, et surtout dans le centre des viltes. cette renaissance immobilière n'a pas toujours obéi a des plans et à des programmes rationnels. EUe est un peu chaotique comme l'ensemble des événements qui se sont succède depuis quinze ans.

Le 2'tMtM se préoccupait d'un plan d'aménagement de Londres; H donnait a l'urbanisme londonien deux buts essentiels: l'aménagement des voies pubti'ques et la construction de maisons à usage locatif et commercial.

Et ces deux buts peuvent être retenus pour toutes les viiies de tout pays.

H faisait remarquer que, pour eiargtT les rues, )Ies pouvoirs pubiics doivent acquérir des terrains et des immeubies souvent très coûteux. Cette méthode épuise rapidement tes trésoreries, et si', dans certaitis cas, tes plus-vatues obtenues compensent plus ou moins !a dépense, elles se perdent dans le dédale des budgets et ne permettent pas de continuer longtemps l'exécution de programmes d'envergure. II retenait par contre une suggestion récente. d'après laqueUë les propriétaires abandonneraient, sans indemnité ou presque, )es terrains indispensables a l'élargissement des rues; en échange, ils auraient. le droit de reconstruire à une hauteur supérieure à la hauteur actuellement permise. Alors qu'aujourd'hui, à Londres, aucune maison !ne peut avoir pius de 24 mètres de haut et pius de 6 mètres de toit ou de toureties ornementales en retrait et formant a-vec la verticale un angle de 75 degrés, on porterait !a hauteur permise a 35 mè- tres, et a 12 mètres )a. hauteur des toits a 75 degrés, a ta condition que la construction soit ignifuge, que l'air et la iumière y pénètrent en quantité suffisante et qu'il soit tenu compte de !a. circulation probable.

II y aurait donc là une sorte d association entra les particuliers et les pouvoirs publics, avec échange de terrain contre suppression de servitude. " II est incontestable que cette méthode soulagerait. si'n~utièrement tes trésoreries des coHectivités.Ette permettrait d'élargir les rues. eans bourse délier, et elle pousserait & )a transformation rapide des quartiers centraux pui'sque les propriétaires au~ raient un intérêt-puissant a profiter des nouveites .latitudes qu'Ms auraient, en une certaine manière, payée, r~.

Cependant, en dehors du problème architectural général que pose cette transformation des centres urbains, u resta quand même un problème financier qui n'est pas résolu pour autant. <H arrivera. fréquemment que certains proprié- taires n'auront pas, par eux-mêmes, les moyens de reconstruira leur maison condamnée par t'ëtargissement de )a chaussée.

H ne suffira pas de leur dire qu'on supprime !a servitude dont leur immeubte était grevé; i! faudra encore leur donner ia possibi)ité de tirer proHt de l'avantage qu'on !eur octroie. L'importance des disponibilités existe pour tes particuuers aussi bien que pour tes coilectivités, et i) pourrait être injuste, notamment, qu'un propriétaire tut contraint de vendre à viiprjx un immeuble voué à la

dest.ruct.ion ou do conserver nu et improductif le terrain où se trouvait l'immeuble, faute de ressources immédiates pour financer la construction nouvelle.

En Angleterre, pays d'initiative financière, des solutions seront sans doute trouvées.

En France, si des dispositions du même ordre étaient envisagées, il semble que les propriétaires riverains pourraient avec un certain profit recourir à ces associations syndicales dont on ne paraît guère avoir usé jusqu'à maintenant, ou à la concession qui semble avoir donné des résultats favorables en quelques occasions.

Le groupement des individualités permettrait. par la variété même des situations nnancières des intéressés, de ménager à chacun sa part d'avantages dans de libres opérations.

On pourrait ainsi! facilement éviter que la beauté de la cité ne fût compromise par le retard involontaire d'un particulier à suivre le progrès général de l'urbanisme.

Dans une période d'intensive transformation, où l'union des pouvoirs publics et des propri'étaires est une nécessité, les problèmes de l'urbanisme doivent être étudi'és, dans un esprit réciproque de réalisation pratique.

Les plus belles conceptions artistiques resteront lettre morte si on ne leur donne pas les possibilités économiques et financières.

Un peu partout à l'étranger, Paris sert d'exemple et l'on cite l'œuvre d'Haussmann qu! en fit une grande capi'taie moderne. q

Cependant, depuis lors, deux générations se sont succédé et si nous avons été il y a soixante-dîx ans des initiateurs, nous devons faire effort pour garder une place qu'on nous di'spute.

Plus que .jamais serait donc nécessaire, une grande politique immobili'ère, où s'uniraient les beautés de l'art aux nécessités financières, et qui' permettrait d'élargir les rues au gabarit imposé par la circulation et l'hygiène, de faire disparaître tous ces défauts d'alignements, de donner aux voies do la cité l'harmonie nécessaire et aux immeubles leur véritable valeur.

CAMILLE BOUCHÉ.

LA RÉGLEMENTATION

dtes lotissements-jardins Rarement le législateur fait œuvre parfaite, lorsqu'il édicté des textes sur une matière nouvettc tantôt, poussé par un esprit, de sévérité exagérée, il adopte des prescriptions inapplicables dans la pratique. tantôt, animé d'un optimisme excessif, il rédige des dispositions insuffisantes tantôt, enfin, dans !e désir de faire vite, i! se contente d'une rédaction imprécise, qui jette dans ta perplexité tribunaux, fonctionnaires et usagers.

y Los critiques s'appliquent particulièrement aux articles de la loi du 14 mars 1919, 19 juitiet 1924, qui régissent les lotissements lors de leur discussion, il fut estimé qu' " il n'était pas nécessaire de faire figurer dans la tôt une définition juridique du lotissement, les maires, comme les lotisscurs eux-mêmes et la population dans son entier, sachant très bien ce qu'il fattait entendre par lotissement. Cette opération, fut-il observe encore par te rapporteur a la Chambre, qui consi'ste a subdiviser en parcettes tout ou partie d'un fonds acquis a titre gratuit ou onéreux, avec ou sans intention de l'amener, et à tracer ou projeter des voies en vue de la location ou de la vente de ces parcelles, est trop caractérisée pour qu'aucune erreur se produise et qu'aucune contestation s'élève. »

Cette imprécision voulue du législateur a eu de graves conséquences depuis près de dix ans, ta définition du toti'ssement donne ti'eu à des discussions interminables et désastreuses pour une bonne politique d'urbanisme parmi ces controverses, l'une vise particulièrement la détermination des morcellements soumis aux prescriptions de t'arti- cto 11 de la loi du 19 juillet 1924 la to! s'appti- que-t-elle à tous les lotissements quelle que soit l'affectation ultérieure des lots créés? Ou ne vise-t-elle que les morcellements destinés à recevoir des constructions à l'usage d'habitation ? L'administration a voulu suppléer sur ce point au sMence du tëgi'siateur une première circulaire, du 29 novembre 1924, émanant des ministres de la justice, de l'intérieur et du travail précisa que «les prescriptions légales ne régtai'ent nue les lotissements de terrains sur tesquets it devait être édifié des maisons d'habitation »,autrement dit, elle laissa entendre que les lotissements concernant des terrains dont ta destination était exclusivement agricole, cutturate ou industrielle, pouvaient être créés sans l'accomplissement des l formalités tégates.

Certains totîsseurs surent mettre à profit cette interprétation administrati've pour échapper à toute obligation retatîve à l'assainissement, a. ta vi'abitité, à l'éclairage, etc., ils insérèrent ingénieusement dans les actes de vente ou de loca.tion-vento des clauses interdisant les constructions sur les terrains cédés et appelèrent habilement leurs terrains des " lotissements jardins o, ou des « morcottements jardins ".

L'admihi'stration, étonnée de l'interprétation donnée à sa circulaire de 1924, essaya de réagir elle eut partiellement gain de cause et obtint ta nullité des actes lorsque ceux-ct contenaient uniquement une dësignatl'on des terrains vendus comme <r à usage de jardin " et n'empêchaient nullement les acheteurs d'édifier une habitation (trib. civil, Boutogne-sur-Mer, 5 juin 1930) lorsque les actes de vente et les cahi'ers des charges, les documents de publicité n'excluaient pas formellement la faculté de construire sur tes terrains constituant une cité-jardin (cour de Paris, 15 ma} 1930); lorsque, postérieurement aux actes de vente/tes parti'es avaient stipulé que )e terrain serait considéré comme à usage de jardin et l'acquéreur avait renoncé au droit de construire (cour de Paris, 16 avril 1931), etc.

L'autorité administrative se trouva, par contre, désarmée quand une clause ~ot'mette et pr~cMe, interdisant toute construction fut insérée dans les ventes la Cour de cassation, le 7 mai 1927, décida en effet que dans cette hypothèse le lotisseur ne pouvait être poursuiv! pour infracti'on aux prescriptions de la to! de 1919-1924. Les pouvoirs pubtics durent se ranger définiti'vemenfa. cette mani'ère de voir de ta Cour suprême et une circulaire du garde des sceaux, du 30 juin 1927, rappela que tes vendeurs et les notaires chargés de rédiger tes actes de vente des terrains lotis seraient à l'abri de tout recours ultérieur s'ils i'nsérai'ent dans les contrats une « clause nette et ne prêtant à aucune discussion ". et «portant interdietïon de toute construction à usage d'habitation ".

A différentes reprises, le ministre de t'intéri'eur a confirmé cette interprétation et a précisé qu'il n'y avait pas lotissement au sens tégal lorsque tes actes portaient <' stipulation expresse que tes acheteurs ne pourraient, sous aucun prétexte, édifier sur les lots acquis des constructions à usage d'habitation ". (. 0. 10 juittet 1930).

S'abritant désormais en toute sécurité derrière cette jurisprudence, tant judiciaire qu'admini'strative, certains lotisseurs créent des lotissements qui', en apparence, sont à usage de jardins ou de culture, surtout dans la banlieue de la capitale, en Seine-et-Oise et Seine-et-Marne, notamment à Marty-te-Roi, à Massy, à Pa~aiseau, à Rosny-surSeine, à Osny; à Magny-tes-Hameaux, aux Essartsie-Roi, à Bures, à Chettes, à Servon, etc. Dans tes actes de vente ou de location qu'ils passent avec tes acquéreurs figure bien la clause d'interdiction do construire; mais la pubticjté ne fait généralement pas apparaître cette servitude et, de plus, la conclusion des actes est souvent accompagnée de déclarations verbales, dans J lesquelles les représentants des lotisseurs ne manquent pas de faire valoir que l'acquéreur pourra, comme il l'entendra, méconnaître l'interdiction et construire une maison, sans que personne puisse t'en empêcher, quelquefois même tes annonces, placées sur tes terrains-jardins, indiquent que les lotissements sont euectués en application de la circulaire du 29 novembre 1984. et laissent ainsi supposer aux candidats acquéreurs que les aliénations sont effectuées sous te contrëte de l'administration. Ces manœuvres ne tardent pas à produire leurs fruits tes acquéreurs d'un même lotissement, quelque peu scrupuleux, se réunissent en groupements et renoncent, les uns en faveur des autres, à l'interdiction de construire; les autres, moins formalistes, font fi de la clause et élevant tout simplement, d'abord des abris pour tes outils, puis des cabanes et même des maisons d'habitation, au mépris des principes d'hygiène, d'urbanisme et d'esthétique. ".

Les autorités municipales essaient de réagir indirectement contre cette situation; mais, en vain, car les lotissements-jardins se créent généralement dans dos communes où te permis de construire n'est pas obligatoire, la toi du 15 février 1902 ne.visant que tes villes de 10,000 habitants et au-dessus. Les autorités préfectorales n~ sont guère plus heureuses dans teur lutte contre tes totissemeats-jardi~s ettes essayent de prouver aux représentants du ministère public d'une part, que les agissements des totisseurs constituent des manœuvres' « susceptibles d'induire les acquéreurs en erreur et sont, par suite, passibles des pénalités prévues par t'articte 13 de !a toi du 1.9 juillet l!~ "< ~He leua'~a~

observer, également, que les lotisseurs doivent faire assurer le respect de la clause KOH ~dt/'tcaM~ et qu'ils sont responsables, en conséquence, des travaux exécutés et, en particulier, de l'édification des constructions à usage d'habitation, mais les parquets, auxquels cette argumentation est soumise, font connaître aux préfets que l'arrêt du 7 mai 1937 ne permet d'exercer aucune poursuite pénale contre les vendeurs.

Le gouvernement avait été saisi, à maintes reprises, de réclamations présentées par les maires et les préfets déplorant leur impuissance il s'était décidé à soumettre la difficulté au comité consultatif permanent de l'administration et, sur la proposition de cet organisme, il avait inséré dans le projet de loi, déposé le 19 novembre 1931, pour compléter la loi de 1919-1924, divers articles réglementant la création des lotissements-jardins. Ce projet n'ayant pas été « rapporté " au cours de la dernière législature, devint caduc; prié de reprendre ce texte dans son ensemble, le gouvernement a préféré limiter son intervention immédiate a la réglementation des cités-jardins; c'est le texte, élaboré, au sein du comité supérieur de l'aménagement de la région parisienne, par la commission de législation, présidée par M. Cathata, député, ancien ministre de l'intérieur, qui' à été déposé sur le bureau de la Chambre le 7 juiitet dernier (Doc. Pari. ? 2336). Quelles en sont les grandes lignes? L'article premier étend, en premier lieu aux lotissements-jardins la procédure d'autorisation instituée par la loi du 19 juillet 1924 (art. 11) pour les lotissements ordinaires dépôt d'un dossier avec plan et cahier des charges. L'autorisation sera donnée par !e préfet et, pour les terrains situés dans un rayon de 60 kilomètres autour de Paris, ce sera le mmistre de l'intérieur qut sera compétent par application de l'article 8 de la loi du 14 mai 1932. Ëtle déterminera les conditions auxquelles le lotisseur devra se conformer; les obligations qui seront ainsi imposées au vendeur varieront suivant les circonstances (viabilité, assainissement, éclairage, etc.), mai's en aucun cas elles ne pourront être supérieures à celles qui sont exigées des lotisseurs d'habitations. L'article premier définit par ailleurs le totiësement-jardin c'est le lotissement de terrain " sur lequel l'édification de constructions à usage d'habitation est oontractueltement interdite ".

L'article 2 du projet de tôt organise ensuite un ensemble de mesures destinées à informer les acquéreurs successifs de la servitude qui pèsera sur leurs fonds l'interdiction de construire devra. en premi'er lieu être rappelée, d'une ..façon claire et en caractères apparents, dans les affiches, tracts, annonces et tous moyens de publicité ainsi que dans les actes de vente ou de location. En outre, l'interdiction fera l'objet d'une mention spéciale inscrite au bas des actes de vente ou de location et signée par le ou les acquéreurs ou locataires.

L'article 3 institue, de son côte, une hiérarchie de ~<ïHc<ton, apparemment efficace toute infraction à l'interdiction de construire fera l'objet d'un procM-crM susceptible d'être dressé, à la requête des maires, préfets, ou même des vendeurs ou bailleurs et des possesseurs de lots. Le procès-verbal sera déféré au tribunal de simple police, qut ordonnera, sous peine d'une astreinte par jour de retard au profit de la commune ou du département, la ~Meont~MaMoM tmm~ta~e des travaux et la ~cMtoKMo); des ouvrages et constructions dans un déla~ qu'il fixera et qui ne pourra excéder trois mois. Il y a lieu aussi~ de signaler qu'il sera même possible d'arrêter sur-lechamp les travaux interdits; grâce a une procédure d'urgence calquée sur celle qui' a été mstituëc par l'article 4 du décret du 28 décembre 1926 pour les contraventions en matière de police de la conservation des voies publiques; en effet, le tribunal de simple police pourra entendre, outre le représentant de t'admmi'stratton, le contrevenant ou convoquer celui-ci à comparaître dans les 48 heures il ordonnera la cessation immédiate des travaux jusqu'à décision définitive prononcée sur la contravention et permettra ainsi a l'administration de prendre toutes mesures de coercition nécessaires.

Telles sont les grande lignes du projet de loi dont le but est d'arrêter la diffusion des lotissements-jardins qui créerait, si l'on n'y mettait un terme, un nouveau problème des lotissements défectueux. Ces dispositions qui, i'1 est bon de le souligner, ne concernent pas ta.' constituti'on des j'a~<<M oM~rter~, réservent, d'une part, la transformation des terrains-jarditis en lotissements d'habitation, pui'sque le lotisseur est astreint avant toute publicité et toute mise en vente ou location, à déposer, avec le cahier des charges, un plan identique à celui qui est exigé pour les lotissements ordinaires. Ses articles garantissent, d'autre part, les acquéreurs contre toute surprise et toute équivoque, dès lors qu'Ms seront informés de l'existence de la cause MOK ~t~tca~dt eu consultant les affiches, en lisant et en signant les actes; Ms permettent enfin, aux autorités admi'nistratives, à tous les échelons, de ne pas rester impuissantes devant les infractions qui seront commises au détriment de l'urbanisme.

CAMILLE ROSIER.

LE MARCHE DES IMMEUBLES

Cette dernière quinzaine de l'année judiciaire aura été particulièrement chargée.

La plupart des personnes qui suivent de près les~ ventes d'tmmeubtes dans le but de faire des placements de capitaux ont actuellement quitté Paris. Aussi ne faut-il pas s'étonner, en examinant le résultat des audiences, de la très importante proportion d'immeubles non vendus par suite de l'abstention des acquéreurs, et des prix généralemet faibles réalisés par les adjudications qui ont pu avoir lieu.

Ainsi, chez les notaires, on a mis en vente 8 immeubles parisiens au cours des deux audiences de la quinzaine. Deux seulement ont été adjugés :~un hôte) particulier, situé 19, yue Rembrandt, au parc Monceau, avec un jardin de 1,024 mètres, a réalisé le prix de 1,800,100,. soit 2,070 francs le mètre carré, droits compris, ce qui n'est vraiment pas excessif; quant à l'autre immeuble. Situé 76, rue e du Cardinal-Lemoine. offert 600,000 francs, il a été adjugé 265.000 francs après une importante baisse de mise a prix qui eut lieu à l'audience; l'acquéreur qui l'a payé sur la base de 1,040 francs, frais compris, réaliserait. si les locati'ons actuelles, malheureusement à fin de bail, étaient maintenues, un placement brut de 18 0/0.

Si l'on n'a pas été trop surpris de voir adjuger sur 50 francs d'enchère, soit au prix de 10 millions 050 francs, le building situé 79, avenue des

CHAMBRE! DESSITOTAimES

Mtdt fMtS MontMtOt i'adjudiMtion n'det'trr' Contananee )!<vent) Oitttprtt )'«i)udiMt)on

°

18 juillet 5' 76, rue du C&rdin&I-Lemoine. Immeuble

de rapport. 300 " €0.164 600.000 265.000 )XiMM4r«u<f)MM;

95 juillet 8' 19, rue Rembrandt. Hôtel particulier. i.024 1.800.000 1.800.100 ATJTDinurOE DES SAISIES

20 juillet S* 79, avenue des Champs-Elysées. Building. 909.000 10.000.000 10.000.050 15* 33 à 39 & rue de Veuille. Propr. indust. 2.524 " 400.000 1.100.000 16' 74, boulevard Exelmans. Imm. rapp. 7 ét. 813 50 3.000.000 3.000.000 18' 24, rue Bonnet. Vieux bâtiments. 10G " 5.000 50.000 20* 5, rue Le Bua. Maison 1 étage. 1.633 n. 200.000 480.000 27 juillet 8* 20, rue Royale. Immeuble 7 étages. 550 " 60.210 1.000.000 2.500.000 9° 5, rue du Cardinal-Mercier. Maison C 6t. 430 " 700.000 1.800.000 :)* i2.rueduCardinaI-Mercier.Imtneub.4et. 270 100.000 400.000 Il* 219, boulevard Voit&ire. Appartement. 10.000 35.050 12* f, boulevard de Picpus.Im.nMubic de ra.pp. 500.000 500.050 li* :YiUa.duParc-Montsouris.PaviUon 50.000 80.000 15' Sl.rueOiiYier-de-Serres.Batim.divM-s.. 4S615 176.000 190.000 l7* 5, rue Claude-Bebussy. Terrain. 719 " 100.0CO 480.000

·

A'U'DIBN'C?BJ BES~ORIEES'

ISjuiUet 15 " 18, rue VioJet et 27, rue Faiempin.

Immeub!e neuf et 1-4/15 du terrain 300 550.000 700.000 l7* 34, rue Guersant. Constr. terrain d'àuirui. 547 " 3.000 10.510 22 juittet .15* 197 ter, rue Saint-Charles. Maison 2 étages 5.000 26.000 1'!° ° 31, avenue des Ternes. Immeuble 3 étages. 200.000 200.050 18* 21, rue La.ghouat. Propriété industrielle. 511 400.000 400.050 18° 128, rue Mareadet. Bâtiment 2 étages 270 " 80.000 150.000 1S' 23. rue du Ruisseau. Maison lëtage 16932 50.000 112.000 20' 276 &2S4, rue des Pyrënëes. Terrain. 1.380 " 500.000 600.000 26juiHct ')' '13, rue Sa.int-Merri.Ba.timénts anciens 568 300.000 760.000 12' -4. passage Stinvilie. Construction sur ter- 60.000 90.000

rain d'autrui 413 60.000 M.MO 13' 124, avenue d'Italie. Bâtiments 4 étages.. 510 " .180.000 y 245,000 16' S.squarederAvenue-du-Bots.Appartcm- 50.000 " 72.000 18' 4 et 6, rue Ordener. Terrain. l.;iSO " 1.000.000 1.000.050 AifortviUe 22, rue du Pont-d'Ivry. Bâtiments indust. 3.385 " 950.000 950.050 M juillet 11' 16, rue Oberkampf. Bâtiments divers. 1.026 " 900.000 1.340.000 15 " 29, rue Leblanc. Immeuble 2 étages 353 o~ 100.000 130.000 15' 158.ruedeVaugirard.ImnMubie5ëtages. 368 " 600.000 1.135.000 1S' 14, rue Lécuyer. Maison 250 " 180.000 280.000 18' 127,129,rueduMont-CenisImmeub.!nd. 602 "~ 150.000 500.000 18' 125, rue du Mont-Cenis. Immeuble rapp. 326 " 90.000 250.000 18' 16, rue des Saules. 2 maisons de 5 étages. 325 " 400.000 740.000 18' 10,rueVincent-CompointMaison4ëtas'es. 30.000 30.050 18' 28, rue Ordener. Immeuble 5 étages 323 30 100.(MO 422.100 '- " 1S' ~~dBsLy~es.B&ttmeut.lttage.~ .258 . "' ..20.000 ~.0.00

LE MMRÈS AKMUEL CE L'ASSOC!AHOtt 8ÉMÉMLE des hyaiémiatea et tecïmiciena mnnicipaax L'e congrès annue! de l'Association génërate des hygiénistes et techniciens municipaux, tenu ce mois à Toulouse, a examiné plusieurs questions qui intéressent au plus haut point l'habitation mod&rne, M. Augustin Rey étudia les problèmes de la lumière solaire et d'e l'aération dans l'habitation, en particulier l'orientation des façades et la~ conception rationnelle de la fenêtre. M. Gandillon exposa les méthodes modernes d'assainis~nent.des habitations, tandis que M. Descroix fit une étude comparative des règlements sanitaires urbains. Les gratte-ciel américains, et d'une façon plus générale la construction en hauteur, provoquèrent d'intéressantes discussions basées notamment sur les communications da M. Augustin Rey et M. MesserU. Les fumées, déjà tant combattues dans les précédents congrès des techniciens municipaux, furent a nouveau attaquées dans une note de M. Lecl~rc sur la méthode des plaques utilisée dans l'étude des dépôts sur le sol, et un rapport do M. Humery sur les moyens préventifs et curatifs de lutte contre les fumées d'es bâtiments habités.

Les matériaux nouveaux et leurs emplois dans l'habitation firent l'objet d'une communication de M. Lacote; M. Delbcassinne rappela les principes de la protection thermique des appartements, .et résuma tes principates règles à observer dans l'installation du chaun'age au gaz, et principalement les conduits d'évacuation; M. Nouailtë s'attacha aux 'perfectionnements apportés au chauffage et a la ventilation des locaux, et plus particultèrement au conditionnement de l'ai~r. M. Archinard résuma trois -rapports de ta section suisse de l'association le premier, de M. Caspar, sur la situation et l'orientation des bâtiments, le plan, les matériaux et procédés-de construction; le second, du docteur Acktm, sur les influences physiologiques 'et psychologiques de l'habitation, sujet qui venait d'ailleurs d'être magistralement traité par le docteur René Martial le troisième, du docteur Reh, sur la protectfon légale de l'habitation en Suisse.

M. Dussol décrivit la station d'e purification des eaux usées du Ruhrvorband (syndicat de la Ruhr). H appartenait ennn à M. Guillon, préfet de la Haute-Garonne, avec la collaboration de MM. Crescent et ThNtet, d'exposer les progrès concernant l'hygiène urbaine et rurale réalisés dans le Sud-Ouest à l'occasion de l'oeuvre de reconstitution des départements inondés du Midi. Des visites/d'instatlations municipales et un circuit touristique terminèrent le congrès. ~n~mm!M[T~~[mKf!ms

A l'heure où les grands travaux publics projetés soulèvent tant d'ardentes discussions, M. A. Godin, ingénieur des ponts et chaussées, apporte une utile contribution en étudiant dans un récent numéro du Gent'c ctct! la part qui serait prélevée par le Ssc, et dont profiterait par conséquent la coUectivitc. Sa démonstration porte sur le canal des Deux-Mers, dont le grandiose projet nt l'objet, l'an dernier à Toulouse, d'un congrès technique et Économique qui évalua le montant des travaux à 12 milliards auxquels il faudrait ajouter 2 mHtiards d'intérêts intercalaires pendant les sept ans que dureraient les travaux.

Après une analyse serrée des divers prélèvements du fisc, M. A. Godin obtint le tableau suivant pour les impôts qui seraient perçus pendant la. durée des travaux (7 ans)

Enregistrement, chiffre d'affaires, patente com- merciale. 'Ko

Impôts sur tes buncaces industriels, sur divi-

dendes distribues et sur revenue des action- naires des entreprises 45U Mêmes impôts prélevés sur les industries do matériaux. l6U Impôts de consommation sur les dépenses du personnel des entreprises et celui des industrie de matériaux 4.300 Taxe d'apprentissage m

.,Impôts sur les titres des emprunts (timbre et

dro~it do transmission) '200' Impôts sur les coupons des titres des emprunts ~Hu Augmentation du rendement des impôts (droits d'enregistrement, de mutation, de succession) par la plus-value des immeubles. 35U Total. 6.58U

D'où un total de 6,583 minions, soit 47 0/0 de la dépense totale de 14 milliards.

A cette somme impressionnante, N faut ajouter les avantages financtei's dus aux exceptionneltes circonstances actuelles, et qui se traduiraient par une diminution des charges du chômage. Il y a aujourd'hui en France environ 300,000 chômeurs dont l'entretien coûte aux diverses coHectivites quelque 900 mi'Hions par an. Or les travaux du

H<éS'Uj.tSLtS.

Champs-Elysées, dont le revenu actuel assurera à l'acquéreur un taux de placement brut de 7,80 0/0; la vente a 3,000,000 de francs, sur )a basé de 4,348 francs le mètre carré, frais compris, d.un bel immeuble de rapport, situé 74, boulevard Exetmans, nous a paru constituer une opération

intéressante.

Aux audiences des criées, comme & la chambre des notaires, les ventes renvoyées « au premier jour i' se sont multipliées notamment le " Partais de marbre ", 77, avenue des Champs-Elysées, ,)e bon immeuble, 113, rue des Moines, un autre 24. avenue Mac-Mahon, etc.

Parmi~ ceux dont la vente a pu se réaliser, notons ta propriété. 13, rue Saint-Merri, comprenant divers bâtiments vétustes, adjugée 780,000 francs, sur !a base de 1,373 francs le mètre carré, à ['audience, du 26 juillet, et dont le prix représente la valeur du terrain. Relevons aussi la vente de t'immeuNe 20, rue Royale, adjugé 3,500,000 francs. Ce prix est peu élevé si Ton tient compte de l'emplacement privilégié de cette propriété, mais il s'explique par les conditions un peu extraordinaires de cette vente et des comphcations muitip!es que rencontrera l'acquéreur pour la gestion de cet immeubie.

Enfin, pour terminer l'audience du 29 juillet offrait aux amateurs de propriétés 91 affaires; eïïes se sont en général assez bien vendues ma! gré les vacances toutes proches.

m. q. * "

canal des Deux-Mers occuperaient annueUeme.nt 150,000 ouvriers. Si l'on admet avec M. Godin que le chômage, donc les allocations, serait réduit <ie moitié durant la construction, la diminution des allocations à payer en sept ans serait de 3,150 millions, d'où un profit total de 9,733 millions, pendant la durée des travaux.

A vrai dire, l'économie de 3,150 mMlions escomptée par la. diminution des allocations do chômage peut paraître exagérée sil l'on envisage la distribution actuelle des chômeurs sur le terri!toire, leur métier normal et leurs aptitudes, ainsi que les événements économiques qui peuvent se produire pendant le temps de construction. Toutefois, on peut admettre en moyenne une économie du quart du montant actuel des allocations, soit 1,575 millions en 7 ans, d'où un total de 8,158 millions,,soit plus de 58 0/0 de la dépense totale. Il faut d'autre part considérer les impôts qut seraient prélevés annuellement pendant l'exploitation et qui se décomposeraient comme suit Millions

Impôts divers sur les recettes d'exploitation. 1(JO Impôts sur les bénéfices industriels de l'exploitation, les coupons et les revenus des actionnaires 30 Impôt et taxes procurés par les frais divers d'entretien S(~ Impôts sur les titres des emprunts 56 Impôts sur les coupons des titres des emprunts 112 Augmentation du rendement des impôts par la plus-value des immeubles 5U Total ~i!

Soit 428 millions par an, et. un total de 29 mi'lliards de recettes fisca)es pendant les 68 dernières années do la. concession supposée de 75 ans.

En définitive, pendant l'exécution des grands travaux publics, l'Etat profiterait d'une plusvalUe d'impôts atteignant près de la moitié des dépenses et benëfioierait en outre d'une économie sur les allocations de chômage. Au surplus, l'exploitation des concessions entraïneraM. une appréciable amélioration du rendement annuel des

impôts.

Ainsi, sans même insi'ster sur l'utilité des travaux publics pour l'industrie et le commerce, et le rôle capitat qu'ils peuvent jouer dans les circonstances actuelles, aperçoit-on les avantages qu'en rctiferait déjà la collectivité, uniquement par l'emploi des divers impôts perçus.

Un centre d'information et de documentation de t'arehitecte

La Société des architectes diplômes par le gouvernement et l'ofnco général du bâtiment et des travaux publics ont décidé la création d'un centre d'information et de documentation qui fonctionnera 100, rue du Chwche-Mi'ti.

Une documentation générale d'architecture et do technique renseignera sur tout ce qui est publié relativement à l'architecture et à la construction.

Une documentation « Entreprises » fournira des indications sur l'importance, les spécialités et les références des entreprises de construction. Une documentation « Matériaux H donnera tous renseignements sur la nature, les propriétés, les caractéristiques et les références de tous les matériaux, produits et appareils.

Une documentation im'mobiliëra renseignera sur les terrains, les immeubles et leur prix. Une documentation scieutiilque procurera les résultats des essais et expériences pouvant contribuer à l'amélioration des matériaux et des techniques de leur emploi.

Ce centre comprendra un musée des matériaux et des expositions temporaires sur les diSérentes spécialités du bâtiment.

Millions

Le cmt CMthm ~ns !e quartier <!e !a Chmee-tï'ABtin

Il résulte d'une'réponse du préfet de la Seine à M. Biscarre que la transformation du courant continu en courant alternatif serait opérée dans le quartier de la Chaussée-d'Antin au plus tôt en 1935 pour la ~partie a. l'ouest de la rue de. la .Chausséed'Antin'qui " est alimentée par une distribution & cinq fils. Quant à la partie est du quartier, dans laquelle ia. distribution est faite à trois fils, elle ne recevrait pas le courant alternatif avant dix ans.

La substitution a été faite dans le quartier Saint-Georges en raison de t'expiration prochaine du bai) de la sous-station de régularisation Saint-.azare.

LES MONFICATMNS APPORTEES A LA LO! tur k rcBCMvcUement de: baux MmmercMMX

1

La tôt du 12 juillet dernier modifie et complète la loi' du 30 juin 1926, déjà modifiée d'ailleurs par la loi du 22 avril 1927, qui règle les rapports entre locataires et bailleurs en ce qui concerne le renouvellement des baux à loyers d'immeubles ou de locaux à usage commercial ou industriel. Ce sont les principales dispositions de ce nouveau texte que nous nous proposons de résumer ici. La loi du 30 juin 1926 ne s'appliquait qu'aux baux concernant les locaux et immeubles où s'exploite un fonds de commerce. C'est ce fonds de commerce, seul, qu'elle entendait protéger contre l'échéance du bail. Cette protection va s'étendre désormais aux locaux accessoires qui dépendent du fonds, mais en discriminant s'ils appartiennent au même propriétaire ou non. Dans le premier cas, il suffit que ces locaux soient nécessaires à l'exploi'tation commerciale ou industrielte du fonds. Dans le second, il faut que la location ait été faite en vue de l'utilisation jointe que leur destinait le preneur, et en outre que cette destination ait été connue du bailleur au moment de la location. La procédure déjà compliquée s'accroît de modalités nouvelles. La demande de renouvellement qui' devait être adressée au propriétaire, ou plus exactement au bailleur, pourra valablement l'être au gérant, sauf notification contraire, ou à l'un des propriétaires s'il y en a plusieurs. Cette demande devra mentionner expressément la forme (acte extra-judiciaire) et le délai (deux mois à partir de la demande de renouvellement), dans lesquels le propriétaire doit donner préavis lorsqu'il désire exercer le droit de reprise.

C'est encore par acte extra-judiciaire, en cas de condition résolutoire amenant la résiliation, que devra être faite la notification au locataire de l'événement. survenu, et cette notification devra menti'onner, à peine de nullité, que faute par lui d'avoir formé sa demande de renouvellement dans le délai d'un mois, il se trouvera déchu du bénéfice de la loi. Même indication nécessaire en cas de congé ou de demande de résHiation.

Pour justMer de l'ofîre d'un tters, le propriétaire ne pourra attendre au-delà des six mois qui précèdent l'expiration du bail. Il ne sera plus nécessaire que le prix du loyer imposé par l'offre soit jugé excessif par les arbitres pour que le locataire, renonçant au renouvellement de son bail, pui'sse réclamer l'indemnité d'éviction. Il suffira désormais que cette oSre soit hors de proportion avec la valeur du loyer sur lequel le propriétaire pouvait raisonnablement compter. On supprime ainsi l'offre exceptionnellement avantageuse qui pouvait se produire, ou plutôt on ne permet au j propriétaire de l'accepter qu'en indemnisant le lo- cataire sortant.

Les conditions du bail autres que le prix et la durée étaient proposées par le propriétaire seu); Elles pourront l'être aussi par le locataire et seront laissées à l'apprëci'ati'on des arbitres, et, en cas de désaccord, à celle du président. Les arbitres auront trois mois pour déposer leur rapport. Passé ce délai'/à la requête de la parti'e la plus diligente, le président nommera d'office un nouvel arbitre en remplacement du défaillant. Même après accord entre les arbitres, si le bail n'est pas conclu, l'affaire devra revenir devant le président qui constatera l'accord ou, s'il y a désaccord, statuera.

L'indemnité d'éviction est un des points qui ont été le plus discutés. Elle devait être jusqu'ici égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement. Désormais le juge devra tenir compte de tous les éléments de perte que le locataire aura à subir et de gain dont il sera privé par suite de l'évie- tien. Pour l'exercice de l'action, le délai d'un mois est substitué au délai de quinzaine après notMcation du procès-verbal de non-conci'IMion ou après notification du refus de renouvellement. Un délai d'un mois est également accordé pour faire appel du jugement, à partir de sa signification. Le droit du propriétaire de se soustraire au payement de l'indemnité, à charge par lui' de sup- porter les frais de l'instance et de consentir au renouvellement du bail, qu'on appelle communé- ment droit de repentie, ne pourra être exercé que si le locataire est encore dans les Iteux et n'a pas déjà loué ou acheté un autre local.

'.Le dro~ dË.renr~e ~.majs~smj~aur~~roDr~

taire, son conjoint, ses descendants, ses ascendants ou leurs conjoints, s'il s'agit d'habitati'on, et pour les mêmes bénéficiaires, sauf les ascendants, en matière d'affectation commerciale ou industrielle. Mai's il ne pourra être exercé par une société civile ou commerciale, que pour les locaux de l'immeuble où est établi le siège social ou pour ceux de l'immeuble où elle entend transférer ce siège. L'occupation devra être rigoureusement effective, personnelle. Eile exclut toute gérance. Elle devra être d'une durée de cinq ans au moins, sauf motif légitime.

L'indemnité d'éviction .sera due par le commerçant déjà établi qui aurait acquis l'immeuble ou le local et qui exercerait la reprise pour agrandi!' r ses locaux, qu'il s'agisse de l'immeuble où il exerce son commerce ou de tout autre immeuM&. Une modification importante intervient pour régler le droit de reprise du propriétaire qui veut reconstruire son immeuble. II n'était tenu qu'au préavis général qui, en cas de reprise, doit suivre la demande de renouvellement dans un délai de deux mois. Désormais, il devra donner au locataire un préavis d'une année par acte extrajudiciaire, commencer les travaux dans les six mois qui suivent le départ du dernier locataire, et ne pas relouer jusqu'à la démolition des 'locaux évacués; enfin abandonner au locataire ou lui payer, avant son départ, une somme représentant deux années de loyer.

Une autre innovation do la loi décide que !a droit de reprise no pourra être exercé jusqu'au i " janvier 1935 contre les locataires ou sous-locataires titulaires de la carte du combattant ou les veuves de guerre non remariées, à moins que le bénéficiaire du droit de reprise ne rentre lui-même dans ces catégories.

Voici maintenant quelques dispositions nouvelles qui s'appliquent aux cas où le propriétaire reprend l'immeuble qu'il avait loué pour y exercer à son tour un commerce. S'il est en même temps propriétaire du fonds, il peut, refusant le renouvellement, en continuer l'exploitation, mais alors il doit une indemnité à concurrence du profit retiré de la plus-value qui a été apportée soit au fonds, soit u. la valeur locative de l'immeuble. C'est là une innovation en ce qui concerne le fonds, et une extension quant à la. plus-value de la valeur locative qui. ne donnait lieu qu'au remboursement de la main-d'œuvre et des matériaux.

S'il s'agit d'exercer un commerce similaire, ou de le laisser exercer par un nouveau locataire, le propriétaire reprenant son immeuble, à moins de s'être rendu cessionnaire dn fonds de .commerce, ne pourra le faire pendant cinq ans sous peine de dommages-intérêts qui viendront ainsi s'ajouter s'il y a lieu, à l'indemnité d'éviction. Au lieu de dommages-intérêts, la loi prévoyait jusqu'ici, une indemnité à concurrence de l'enrichissement que le propriétaire en retirait.

Enfin, si le bailleur, propriétaire ou principal locataire, est en même temps l'e vendeur du fonds dont il a reçu le prix, il ne peut exercer la reprise qu'a. charge d'une indemnité d'éviction, qui doit s'entendre comm'e s'appliquant au fonds et au

local.

Une controverse se trouve tranchée relative-) ment à l'interdiction faite au locataire qui a! obtenu )o renouvellem'ent de son bail, de céde~ ce bail avant d'avoir personnellement exercé la commerce pendant trois ans dans les Ii!eux loués. S'agissait-ii de trois ans antérieurs au rxnouvel-i lement ou postérieurs ? Le nouveau texte précise trois ans consécutifs, dont une année au moins après le renouvellement. Il n'est plus nécessaire, pour que les locataires de terrains nus sur lesquels des constructions onti été édifices puissent demander le renouvellement de leur bail, que cas constructions aient été la. raison même de la location. Il suffit qu'elles aient été élevées ou exploitées à la connaissance et du consentement du propriétaire.

Enfin, le renouvellement des baux d'immeubles appartenant à des collectivités publiques devient la règle. Cependant une raison d'utilité publique peut justifier le refus, qui, en ce cas, n'entraîna pas l'indemnité d'éviction. Mais ces collectivités sont astreintes aux conditions imposées pour la reprise en vue de la reconstruction qui ont été énumérées plus haut.

Toutefois, l'avis reçu par le locataire avant la promulgation de la loi d'avoir à. évacuer les lieux vaut préavis.

Telles sont les modifications principales apportées aux lois du 30 juin 1926 et du 22 avril 1927~ a GILBERT DE CASTELLAN.

Opération* immobilieret dn département de h Seine Des enquêtes sont ouvertes du 24 juMIet au 4 août 1933 a la maifie de Boutogne-Biuancourt, sur !e projet de modification des alignements de' la route départementale n° 2 6M, entre la limite de Paris et la place Denfert-Rochereau, à Boulogne-BiHancourt; du 7 août au 8 septembre 1933, à la mairie d'Epinay, sur l'avant-projet de déviation de la route nat)onale n° 14, dans la traversée d'Epinay..

LA CRISE DE CONSTRUCTIOM

H n'y a pas qu'à Paris que les constructions sont ratenties. Les services municipaux de Nice publient la statistique suivante, qui! ne manque pas d'éloquence:

1924 1.186 autorisations

19&5. 1.413

1926. 1.397

1927.M 941

1928~=. 1.083

19.29 1.247

1930. 1.106

1931. 971

1932. 895

D'autre part, un rapport aiïeMand vient de-donner des indices relatifs à divers pays qui montrent ie ralentissement générât de la construction. En prenant pour basel'annëe''t939a~ec l'indice 100, on avait tes chiffres suivants, respectivement pour 1930 et octobre 1933.

Etats-Unis Il 78 4 22 3 Allemagne 6< 2 33 5 France. 1123 3 754 4 Betgique. 872 82 6 Angleterre. 1M7 7 M

LE MARCHÉ

!MMOBtUER

" PAR!S "

ÏMMEUBLES

VENTES ~* "

tm<neub)et t vendre, loyers modères, revenus

i8â tS X.Prfx 500,000'& 3,500.000~

B, H. F. P., 55, r. cmteaudun. Trtn. «.sa,

APPARTEMENTS

VENTES "

MtCi VENDRE

PrBs avonua N I ~ ", L, i·~ étage

rr&s ayemue <~tEttm< t'< et~ge

APPARTEMENT, tout confort, 4 p.pptes

Conv. narticutiërement professions tib~rates.

?,BUfSSON. li), aï. Mac-Mahon.Etbite 60-35.

<

LOCATIONS-OFFRES

DBRE DE SUtTE

Apptftetnents tout conf., prts caft de Lyon.

'tp.,ent.,cufs..s.(îet).,dep.3,000ch.comp.

S p., ent., cuis., s. de t)., dep. 3,500 ch. comp.

3p.,ent..cuis.,s.deb.,dep.!i,300ch.comp,

S. t. L., J33, rue de Charenton.

Mmmmm)nHmuMMM!MM!mmmtmM)mmmM)mMHMt

DEPARTEMENTS

CHATEAUX

VENTES

vendre tMME DBbLE ÏEME VBHKEmt.

Chôteau. )0 tefmes. Etangs Bots

),4~0 ha. TRÈS BELLE CHASSE. Prix except t'

S'adr. & ]M* Atorcau, not.. Meziëres (Indre) et

& BEftXMD LEVÏ FtLS. 24. rue Courcelles, Paris.

~, ", Ze Cirant < VICTOR GOBDORP.

~i~~j[t~8m&B!b~ Mf) ~M MhHMh-.ï~t.


,' " " " , " < a 1 " " r ", ", " IL ", . " "

..t r r w. r "

BULLETIN

farta, ie 3i jMMtett ~cc~M des ~'at~Nc!oM& ~'a pa~ 'e~, aMjoKt'd'/nM', beoMeoMp ptu~' fande ~M'NM.c scKKce~' pf~deM~A'. ~a ~ttdNKcë, de 0~ C0<< M'0[ jCtCCM6'<? (/ pCK de C/taM~eMOt~, MCH Me ucrs ~o 'e~ho'e MHC aMM!to;'a<tûM M ~ott pro!Mt<e, Mo~aM~me?~ daKf; {e~ yrûMpes <~ut, comme ceMt des ratcMrs. Mt~Ct'Mattpn~c~, ctt parquet, a~ete?~ fOMt d'N&Ot'd MKtr~M~ quelque /~t<a<t'OM.. Lo SMcz pa?'t'H!M< ~c~~o~ a ~e p~CK~f ëM p!Oa~M<? ap~c~aMe~M~~rappbft & soK dertUf~ eoMt'de sa?!t'c3t.(:Hs.~6 ~)<tp'<dM 6at!~MM, ~a .Ba~Me de ~'anc.c .rc~~r~M ~~p!M~ j'/raMdc pat<tC ~c ~K cmaMc~jpt'ec~deH~c~ Mt<!M Ban~Ke de .e Pa~t~ tefmtt!~ ~M?'. MKe. n~e /c?'n:e. Nos t'e~~e~, <!MeZ MM~CtS~ < de~Mt, Se t'OH~ C)MMt<C tMtfM. com.por<ee~ cH.a e~ de ?Heme du Rio et de ~a J<oya! 'DM<c~ j0'<~<<c p<M'<, mtMes d'or &Mda/~tëatM~ ?'c~<<*H< /'auo7'Œ&<eMen: d~p~ce~. JEtaM( doHMe' ce ~Mt s'J~a! paM~ la ~'cmatHC dernière, os m'&«ehd(Mt pas de <a K<j'Mtda<t'oH ~M'ct!<? appor<a< CM tHarc/tC MM e!eHtCH~ d'actt~ttc ~tteteoH~Me. AMMt MeH, ca~Hc p~Ms eomtp~< a.f~M~.daHS ~.p<'cmt~c pa)'<M de <a Bourse, ~e <aM.c moyeK des )'epo!'<s ~'e<a<)!MaK<, sans grande dt~cM~~OK, jo! 0/0'pOM)' fe pdrgMef (contre prccedem~eM<) c( 3/~ 0/0 eOt~e 4 ~/2 0/0 Cm COM~tM'C.

Ce ?t'est ~Mc.~e~ j'& /'tM OM<? ~e tnarc/te, atM6't ~Me noM~ !e ~~aKo~' toM< a rAeMre, s'Mt ~ae~~Me peM antme, ce ~Mt a po?'?~M à <;M<u~ de ~'e/ec<Mcr d<tM~ MKe amotaKCc de fe~aK! /'o'?me< !7Me Mttpfë~ton p~M~ <!d<M/'aMaK~ eK ce qui co?:cerHe ~uo!MKoH M!~McM)'e de ta ~ttMa~OM aMB Efa~-UHt~, g sans doMte coK~tOM~ di c~ ra/e!mtMementmjcc'Z~ttXe deA''t.'ac/M~ de specM!a~tOK NM jour ~C Jottr.. Le ~M.se?MeH<. dt< doMN?', a /'< M coH<rc ~9 jfr., M'a ~ro6<!6~e~eM.t pa~ ~fe ë~'nM~cr à cë~te /'apoK de ~oî?'. O&aK~ -aM.c aM<r~A' denses ~aM~ét'es, eMe'.s M'&Ht ~a~ ~M<t -daMs d'~<?'ot<M !t?Kt(e~, K~rc ~<er!tMy .iMse!i!van{-)Mta?MmeH~ à Sa /r. ~S coMtrc 'M

MARCHÉ OFFICIEL

NarcM'calme st<r~)ç8fon(!~ d'.Et.a.t qui o.nL gën~-

Nta~{:é ~P,Q JP.n~I; (l'~t,at. q. uiQnt g.éI,l.é7.

ratëment-bi~~dëfendtt~ém's.n

Activit~v` é`i;tu »ie t ré~ ite .vai·iviôn de.

Activitë- ë'xh'ëmemeo~ réduite, yat'i'àt,ions de.

icout'sde'faiM~-ampi.itHde sur'tes valeurs françai-:ses de banques. Le seuTmcohvÉnieut, hot,a)jlo a été .enregi'stre sur !a, Banque de France 12,625 (~115) et sur la. Banque de Paris qui' en extrême ctôture a été portée & 1,675 (+18).

Ijes'transactions ont ëte a ce point réduites qu'à <}eux heures un seui: cours avait été cote sur la. Banque de PsH'fs..

Aux banques ~ëtrangrres, nouveau nëchissement Me la Natioilaië du- Mexique à 206 (- 7). Les titres de nos grands réseaux, très catmes, ont bien résiste, à l'exception du Midi, qui s'est tasse a 775 contre 804. p q

La .reprise du Canal de Suez en nn de Bourse, i9,400 (+280),'a consMtuÉ l'un des .principaux paouvetnents de la. journée.

Santa-JFo. soutenu a.'738. Quelques-ta.ssemoats sur les yateurs d'éieetricité, tassements peu importants d'aitleurs et sans grande sighinca~on ëtant donne le faible volume des échanges. "

Electricité de P,a,ris, 1,255 (~17) Parisienne de

distribution, 2,67~ (~25) Nord-Lumière, 2,370

.(-i5). rh. ;2, ( 5) 4 Nord.,Lumière, 2,370

.(~1.5). 1. (-25) ~Nord~Luinière, 2,370

Résistance.de La Lyonnaise des eaux, 2,920 (+5); d.e la Tho.mson-;Houst6n, 343 (+3) et de l'Energie du Uttôrai meditërranëen, 1,014 (+8).

Variations généralement insigniûantes au comptant comm.e à terme sur les .valeurs de métallurgie et de charbonnages.'

Les Ateliers ~et chantiers de Saint-Nazaire (Penhoët) ont gaï-dé,. leur, bonne allure 295 contre 280.

Fermeté dp, Rhûne-Poulene 1,175 (+ 25). Les valeurs d'arbitrage, influencées sans doute .par l'alluro maussade de la Bourse de New-York vendredi, ont .montré de TMsit.ation a. l'ouverture. En iin.de-.séaqce~~s.oht pt'ô~Mce-'u~mo~vemëW de reprise grâce auquel eltes s'établissent'aûx''èn- virons de leucs'courg'de s&médi Rio-Tinto 1,697 (+10.) après 1,68~ Royal Dutoh 1,754 (~6) âpres 4,740; Canadian Pacinc 3.11 (~3).

DEUX;ENE~gEA!!tCE. Les indications plutôt maussades la Bourse de New-York n'ont pas empêché' Je Rio-Tinto de s'élever a, 1,720; le titre a dû revenir cependant à 1,700.

Voici! les derniers cours cotés Métropolitain, 4,327; Canadian Pacifie. 310; Centra) Mining, '1,440; Gedùid, 571; Rio Tinto, 1,700; Royal Dutch. 1,748; Crédit'foncier égyptien, 2,450, Emprunt Young-, 452.

A 15 h. 25, 4a Itvre étatt demandée à 85 13 et offerte a 85 17, et le dollaT valait 18 66. MARCHÉ EN BANQUE (18 heures) )

iASah'ës plutôt restreintes en coulisse, la ïiquidation n'a. pas-saulevé beaucoup plus d'intérêt qu'au parquet.

Les mines d'or sud-africaines, cependant, se ~maintiennent e!l excellente orientation. Quelques pr&gTës, au demeurant assez légers,

11 MARCHÉ OFFtCŒL A TERME_[ " ;S ~s.M~s BEMS&mfm P-~ -T.n.. MARCHÉ EM BANQUE A TERME 11 .1

Demfer hm p~, B~j,, CNPM Bem),, ftm ->- Mc~ tOfPIAn ~.0. dente ,Mp, 'AU'- denté UCHoftHUttb "Ctttt ))<er 1), {.nr! Mc<- Pretnim c,mt)r M~MI "tmim Ccurt 1 Pr<c{- frcmier Deniitr M "~

Derulerl Cours l' 1Préa- 1 Premier 1DamW 1 C Damer 1 CoarI 1 1 b*à P "er DOIÈ$R ,COIIPTAh'T revenu' ,AU, deute v uu ~1 tours ..1~~ "lie revenu de com-,1~VÀLEURS~ dote Co= 1 Dernier. n'ronq de COM- 1 &LEUCTS pd.1 pre.'l Duruler ~r

~p~ ~EURS VA~URS T:' COMPTANT ~ ".COMPTAMTd~ & ~EU~

1 COU1'8 bmt pffluon ou c:l6tare im«, Mn lum ru u v b t ~o. ' " ru. pensa on cours brut peUlaUoJl Clïtm OOtltl! ÇOU1'8 OOUJ1

~r** " " ". * " " "' ~ "~ " 3.. 67 ..30/0 67.. 6685 66S5 6685 155..0)ves t90. 153. t57.. 158 SO..Ch.Orleans<ouiss. S30 549 < Omn.Atg..Tuaia..2055. 2055. AUomagne70/OI924.G72S.6655. ~S5Me):ioa)n60/0.-1925 185 .185 185 42 LondonTinpréf. 4075 41~50 41.. 4075 3.. 767530/Oamort. 7610 605 ..FergM Nord )E<tt. 611. 607 613.. 610 MM-Ouest (Uquid.). 670 686 60 Bor(Minosde)pr..2710. 2775. Angleterre 2 1/20/0. 4910 4960 ,175 30/0.. 1~ 175 .1720 '180 64 Lorratne 64.. 6?.. 63.50 65..

4.. 77 ..40/0~7. 7720.77.. 77SO 7710 lo0..1580..8chne)det-<tC "t578. )577 .1590. t580 B7.0uestjouiss.. 329 329 .. " auergour.l590. 1575. Argentine50/01907. t325.t340.. “- " S04.. Huorta. 3t3.. 305..310.. 308.. Ssh.ll 192. Ma.nReef. 19050 182..19050 190..

4.. 77 ..40/0 1917 77 20, 77 7720 77 10 100 IbM .«: &Chnoider et CI'1578.. 1577.1590 1580 27 Ouest jouisâ 329 329 'Guergotir .i. 15Ç)O. 1575 Argentine 50/01007. 132 1' 30~ Huorta. 313.. 305..310.. 308.. 1Malacca ord. 12550 124 131 '127

4.. 76..40/0~8. 7570 76.. 7610 7595 4M..Tfén).H<tfO 466. 458 .458: 4M 31SO -OuestReerien 500 500 35 Mokta-el-Ha(Kn.3700'. 9700. 50;01909. 1360.Uo5. 484..A)b) 487.. 484..485.482. 124 Matacoaord. 12S50 124..)3i;. 127..

5.. 1076060/0~820 am.. 107J85 .10770 10770 10750 10.. 370..Confrères. 374 371 371: 370 40.. -Tunis~ns. 531 531 Ouenza. 671. 671. 41/20/01911.. 3025 3225 5sh.3 238..Aréas 237.. 238~.239.. 236; 146 pref.14450 14650146.. H7..

4' " 1023540¿O. ~m ".1P7J!5 "0770 107170 107:;0 10.. 374 '371 37i 370 40 Tunisiens .P.. Astra Romana ..81 81 50 si USi ùo~ 16. Malopoloka 16~ 16 1-u ~1,5~

4.. 1023540/0~926 10210 10220 10235 10230 13.. 475..).en<t 4695 477 474:: 475 ~.umstens. 001 pyritesHuelva.1760. 1775. Autriche40/0. 1045 1060 82..AstraRomana.. SI.. 8150 81,50 8150 16. MatopoUXa 16. 16.. 1575 16..

r41/2 83..4t/2%32,tr.A. 83.. 83.. 83.. 83.. 25.. 680..V)oo)gne, Nœux. 680. 680 680.. 680 i750Tram.Bordeaux.. 377 Tekkah(act.).J.7Bl.t. 763. Be~ique30/03'S6rie. 46. 46M " " Mex.Eagteord.. 4050 .41,415t) 42.. .41/2 83404</2%32,tr.B.,8360 8325 S355 8350 36..Bo)éo. Os C6%0 M:. ? MSO~.C'?G'-hancaise 445 440 M-orTrans~Tanie~ 238. Emp.ext.61/2.. 5M'5l5. 26..Ba))a-Karatd)n ..27~0 B7.T50 26B5 50..1310 Mtohet)n(6 "p.) 1326..1310.. 1320. 1320.. .45.8SO.t.M~Ut.nam..852..848..847..846.. 850342..L.N)c)<et. 345 34S.344: 34t M.tndocMne. 825 849 Franc~desPH(Mt.506. 503. BrésjI50/01909.423.435; M.102860..Bquenat.EgypteB830..2860~2825~281S~. 5..2)0 Mtn.etpr.chfm. 214..2t0..a)3.. 207..

23809i2MO.BqU.deFranoe.tS740.12510.12625.13525. 85..F ")nd.pétr. 6060 8450 8150 83 l3M-C~ri~e237 'M4 Pechetbronn "287. 289. EspagnoËxt.480p. 4390. S!~6514..BraXpan 5M..515:6.. 514.. 5.. 58 m.ut.Maghreb..6050 59..58.. 5S25

M ,09 125W Bque de France. 12740 .12510.12625 .12525 ..i 85.F-0 Ind. pétr.8050 84 50 81 50 83 13 W CI-GI-pàrisienne 237 '244- Pochelbronù. -987, ~89 Es agne Ext 480p. 4390 4 s~. 468 ..Urlt. ,Am.. Tobac 4~3 468 4i5 .30.Mozamblque 29 '75 29 45 ,30 29 75

4043310400. det'A)g6riei0490.10375.10575.10575. 19!BOM)-M')ttr* 193. lM 192.. 195 .w .P~stenne ~M. indust-Petrot; 350'. ltfùie31/20/0. 7725 7710 0 4sh. 4b8..Bf-!t.Am.Tobao 473.. 468..475. 30 Mozambtqutt 2975 2975 30' 2975 50..1650.. de Parts..1657 ..1650 ..1675 ..t660.. BO.. 655..KuhttMnn. 659: 657 658.. 660 105 ..MMM-Gèn Parts 2650 2625 < MMoc 50/0 1910. 790 ..785.. S.. !MO..Bruay 241.. 241 ..23850 238. 48 M'Za:ta 50.. 49.. 49S5 ,4825 2750465. transatt.. 465 ..463 ..465 .465.. 15..535..Ph..p)~aa{M:537 536. 534:: 534 ? E~nÈ~)1938 M20 N 6~ (part). 685 .665. PoiORneExt.7 0/0. i375.t375. 40t.<998..0a)..o-H~opc).. 1020, 999 ,.10t8_ 1000 .60 ~g "6'M-.60 50 60 S5 1., 25..1355..Ptch)ney.1258. t256 .1253 ..t262 .EMx.tndo-Ch.1560 1550 Btodelsheimpbt.). 266. S61~ Portug!U300. 4125 41. ~Cambodge.925 ,& 80~0 7975 152 Nat)g_aff.Nord. t5250 152 ..157.. 152.. 362 ..Union païenne. 368.. 363.. 363.. 366.. 26 1)25 ..RMne-Poutenc.. 1150. 1130 .1175 ..1150 "M~M.uu~. tj~ 35 Electr.-Ch.Ugin6.-H25. 1138. Roumanie 4 0/01922.t76..)SO. BS..Canad)anEage. 2725 27 B.. 27 50* 27.. <sh.tf 274 ~ew-State~rôas. 276.. 273 ..276.. 276..

85..1730..c "a)gérienne..1732..1732..1733..1730. 200..0ha)'a. " "' .203. 30B 202.. a02 12S..Ai!'comprtmé.3605 3580 .KaIi-8 "-Th6ro6e..l3iO. 1305.. 71/31931. 3275 3275: .H8..Caoutoh. (Ptn.) 11950 50 119..12i. l21< 364 ~? "S. 365.. 365..378.. 372..

85 1730 Ote algérienne, -1'7M 1732 1732 1730 MO charg. réunle -2w 2a 202 W2.1251.. Air comprimé. 3605 .i MO Kali~g "-Thérese.. 1310 1305 7 112 1931 32 75 3'2~1191::1121 121 364 -Padang 365 ..365 378 3-,2

50..1120..Compt.nat.eM.ll25..1118..ll:7:.tll9. 80..rranMt)ant)qut 79. 79 30: AIe~emied~eL 515. 509 40..Mat.CoLSt-Denis.l090. 10S5.. SerMe50/019i3. 31.. 31. 400.. act.V. 403.. 401..420.. 411.. 100..1544 Et!,t)))s_Pernod.1568..1545..1565. )555..

50 1120 Conipt. nat. «0. IM 1118 1127 iil,9 80 Irransationtlque 79 79 ao Algérienne d'écl. 515~ 5W 40 Mat. Col.,St-Dants. 1090 1085 Turqtii onsolidée., 123 120 V. 402.. 401.. ..374 ..Phos. Constant. 373 3~5 376 376

50.. 840..Créd.comm9rc)et 8.i2.. 640.. 645.. 844. 120 ..Wotture* Part* 130.SO 123 35 ..Atsthom. 415 415 ". " Turquie consoUdee. 123 ..120. 374 Phos. Constant. 373.. 375 ..3?6.. 376..

200..5000.. fonc.Fran.i94980..4995..4975..4965.. 35.. 610..A).-))qu)de. 898. 800 809.. 812 ~Apolicattonsind:: 380 380 hoB8RtpoItn. 3320. 3340.. DoUanesl902. 86.. 87- 92..Chartored 93.. 63.. 9450 9350 104 P)tOS.M'DU)a.. 106.. 1045010650 106.. .jao. fono.tnd~.HS.. 118;. 121.. tSO. 300..Caoutoh.tndoon. 306. 303 .309.. 306 40.Ec&irMeetF&rce. 985 1018 '35760 p!u-ts.'<7MO. TlOO. YougoslaYie70/01931.).. 19SO ~ " " S9.. 68a0 ,,L 50

100..2360.. tyonna)t.S90..2S70..2270..2285.. 40.. 550..cttreen. 551. 5SO 550.. 550 3010E1.B' "-M "'(parts) 535 535 .Saint-Goba.t~1350, 1326.. d. 1. Seine ~1~ 4 0101930. -,58 '~ "? ~° "? ~ " ~ " " " Phos. Tun)s)ens. 95.. S7.. 977S 9750

100 2:l6O.. lyonnala.229ú.. 2270 2270 2'28:> 75..1860..0on)pttUM(OM)1860. 1860 .1870501858 46285Ëtec.Ga:Nora~ 11525 11500 e985Soieartiaci~eact.4105. 4145.. D6par'd.t.Seine40/01930.758.51.. shil 802..CrownM!nes. 798.. 802..800.. 799. 5.1 P)aXa)n)tza 55.. 5475 5675 55..

ss "Fi "no, et c,6)on' 75.. 00 (Gaz) 1860 1860 18,0501858 46285 i 11525 11500 36 ~-PartS 4105. 4145.. Dépar' d.l. Se1l1e40/01930..58 101 sh 11 802.. Orcwn Mines ,98.. 802.. 800.. 799. 5,> Plakalnltza 55.. 54 75 56.7.5 1'>5..

85.p)n.tno.etcojcn. 86.85.. 86.. 84. 91..pord (franc.) 615 92 92.. 91 681 25 Electr.Paris(pa?ts 16850 16850 2736 parts 1206. t259.. 41/21931. ?6 ..810.. 282 Po!nte-à-Pftre. 285.. 282 ..283.284..

45..l)OO..So~été.géné..a)e.iioo..1098..1098..1092. 65..p.tht-C)n.Jou)e. 68. 66. 6650 67 30..Energ.M.(parts)5U 5~ 20..Verr "-d'Anic)M(n.)561. 561.. -50/01932.8S9.,870. .532..0eBe.r$ord.M1..533..a47.. 539.. M.pt<222 Randfont~n. 320.. 222..22050 220.. )6.. 635..Rente fbnc~re.: 625.. 634.. 634.. 635. 80.. cap.. 82. M.O 8150 8050 60..CentraleEn.EIect.iOi2 1020 110..MarcheYiUe-D&gil.3300. 3200.. " " ~S.. préf.. 728.. ~737_. 738.. 4sh.8.498 gandMtnes. 498.. 499..498.. 497.. 37.. 145..aenér. fonOëre. 146.. 144.. 144.. 142. 3i0..f~uaeet 316. 313 315.. 313 8t87Ener.EJBas'-Loire. 403 403 /187I3Q/Or.a400fr.393..3S6. 126..0on9-Tr'eu. 130.. 126..t2950 126. 46 Roumano-Betae. 4860 4650 4525 47.. t00..9210..Ramner)M6ty.2~0. SBtS.2225..2220 75..Energ.&c.S.O.tS.t755 1735 800..PortdeRosario.)9475 194~5. 187540/Or.a.SOOfr.485..4S2.. l6h.9 170..DurbanRoodep.. 169. 171._l7t_ 172.. 32 Shans) 33S5 33.. 33,. 3325 5)0..19t00.suât .19120.19105.18400.19300. 500..UntoneMMp. 4M. 500 .496.. 506 75.. -ptiM.lM 1765 .DetmasVietje~ 263. S 189221/2r.a400fr.25150~4. 86..Ea6tern 8650 8625 25 8850 50 88.. lsh.6 216. ShaH 2t7.. 21&502)6. 2M. 5052816600. ~<fond'-).16695'16700.16720. 55.. 455-.OM)9.Vouno 4t.). 462 451.. 4SO i6..Energt'industriet. 176 175 .Messag.MM-ërd. 50. 4950 e: 1894-9621/2r.à400fr.255..252.. Ssh.ip MO..EastGedu)d. 526.. M0..529.. 529. 64 SXaP'ana. 69,75 64.. 6350 64. 179374500.. ,(ctvii6,5 ")4465 4460..4485..4475.. 40/0 6650Un)f.Eaypte. 66 SO:.Est-LUmtère. 670 675 45..T.C.R.P. 700. 718.. « 189820/Or.n500fr.3iO..M5.i. 7p.t.l3 126..EMtRand 124.. 1S65012750 128.. lp.5 40 SfmmerandJaok 3975 3950 3950 40. 21/2 [6..Jap.6070ia<!7. 5615' 15' M..Forcesm.H'-Rh!n. 632 650 250..Bénédictine.6255. 6250.. 189920/OMétror.500f.i!99..297.~ 54..E)(athertne 55.. 55.. 55_ 54.. tsh.9p 472 SpHno Mines 46S.. 472..473.. 474. 52.. 720..E!t 722 722.. 722.. 723. 630RuM.oonM' 63S &'35 630 645 60..ForcMmot.Rh6nel8M 1845 300..QuUmès.4080. 4050.. t) i90421/2Metror.500f.319503a2.78..Equateur 79.. 78.. 7925 7950 25.. 308 StMuafrancaJse. 301.. 308. 307. 70.. 905..Lyon 900 912.. 9t2.. 905.. ){: 32..8<t-be40/0. 32SO 3190 31BO 3225 41650 (parts).12900 13000 80..Damoy(Etab ").l889. 1S50.. 0 19)030/OMétror.400f.260..270. 160..EstreHasmtn. 165.. 16t;t62.. 161.. 9sh.<p 798 SuoNtge); 792.. 798..796.. 804. 5350 780..m'd'T.< 775.. 780. S475Turoun)né. M50 2460 2t65 2460. 40.. delaVienne: 542 545 125 ..Cusemer. 2425. M45. 191230/0r.à300fr.265..265. l'6..E)tt..&ma-Or).ent 17b.. 176a0175.. 175. 68 Tans~ny~ka 69.6875 68&0 6875 85..1400.rd.7. 1401..140t..146t..l405. 3050TuroBO/0. 3070 3065 3120 3060 M65 -(pa.r~t260 1251 .Dist.!ndo-Chme..585. 570.. S~~SO/Or.al.OOOfr..880..882'49Q..PranM-Po)on.475,.490..490..489.M TavoyTfn. 25.. 242524.50 25.. 65.. 9lO..Or)Êat<s. 915. 205..Bquenat.MM.. 213 206.. 206.. 205.. 65~HaYra!seèn~eci.l420 t405 30..Nicotas(Etabliss.). 514. 512.. J 192941/2r.àl,OOOfr..863..S63. lM..fran60.W!foming 19550 195..196. 198. 230 )TerretRouae<t. 23150 230..237.. 235.. É0:3:0 470.. ottomane. 470 470.. 470.. 472. 65..hidochihMMétec. 795 791 60..Nossi-Ba(priv.). 855. 860.. 5 1930 4 0/0 r.& 1.000 fr.. 794 ..7S5.. 2sh. 312 Thareht 315.. 312 ..318~0 314.. 50.. 720..santa-Fe 725.72t.. 738.. 739.. ):Op.t:2425..Crad.fono.e9yp.2435 2435..2440..2430.. iM..CentraIetnd..éIec. 568 505 .64903 (parts).1310. 1315.. 193040/0r.l,000oul~813..813.. 190..Qenera«)ntng. 193_. 19t_)9350 ~t50 3p. 144 Trans~aa) 145.. 145..145.. 145.. 50..t330..N~eMHta)n..1398..1333..1325..1320.305..Can=d.-Pao)nc 311 308..311.. 313.. 822HndustrieLener.el.l260 1255 .Potinyél~).l29. l32.. \193140/Or.l.OOOoulots784..7M.294..Godnetd.2M5029350M750 29450 < 64 TubMSosnowto. 6550 64..6325 2250 465.j!JM.~ect. 465.. 468.. 46S.. 471. 97..Waoon!)-Utt B6 97.. 97.. 95.. t8.. Lorraine d'électr.. 337 335 60.. Roquefort jouiss..t420. 1420. " "° " " "° "°-< " ~ " , " ~ " " " ~ISO. 183.. 45..960..tt.aM.'ShanahaL97B 961 965 ..965 sh. 12 1435.. Centra) Mtntng. 1442 1440 ..1440 ..1445.. 120.. (parts) 2275 9260 350 ..Saunt-Rapnaet. 6900. 6900.. Corn. 18792600/Or. 500 f. 508 ..5)2.. 60..13iO..Hot6hkiM.=.13M..13)0..135*13M.. 3sh.6408 UntonCorporat. 406 ..409 ..408.. 407.. U5..2930..t.yonnaiseeaux.29t5 2935 2920.5 et:< 570..aedutd. 570 57B.. 571.. 579.. SB..NMitai6eEcIairage 485 499 50..Sucriëre(Comp ").1060. 1045.. tonc.l87930/Or.500f.520..51S.. 30.. 480..LaHou);<t. 4S2.. 4S)_48t.. 479.. 30f.t.2516 Un.Katangaprtv 2552..2516..2S25.*2530.. 90..2670..DtsH-.paris)enne.2695 2680 2970 ..2670 sUM 147..Monte~atin) 148 14750 14750 148.. SO..Ouest-Lumière. 501 510 75..Cimentsfrancais..2655: 2690.. Com.l88030<0r.~500f.516..520. 72..Huanohaea 74.. 7150 79.. 7250 .2670 cap 2690..2671 ..2680.2685.. 47501255..E)ectr..dePa'12T2 t255 1255..1260 .1665..R)o-T<ntOt-.f.1689..t670..1697..t690.. S5..Sud-Eiectrique. 565 570 13.. Indochine. 247. 246.. Fone.l88330/0r.à500f.282..285.. 30..Hue)ta-Coppe)-. 3l.. ~. "3150 3075 ' "S6)0 d)t..2635_.a610,.2M5.*2600. 2250 660..E)eot<-ioitee<t'n'. 661 6SO 660.. 665 1825Sud-Lumie.prior. 375 377 8.. parts.. 390. 3S2.. te ~18852600/0r.500f.316..3t5.. 25.. 390..Hutiesdepétt'o)e 394.. 390..390. 39)~ 44 Un.TfOp.Ptant 4475 4450 4525 45.. 3250 765..Etaet)'.BMM<M-d. 765 765 765' '?5 705..Azott 720.. 705.. 710.. 710.. 3t8. jouiss.6580 6500 25MPotietetChaùsson 645. 643. S Com.l89130/0r.a400f.a85..38950 126..Hydt-Et.Cère. 127_ 12.<50t27.. 12550 150 UrtRany. 15350 150..)50.. 150.. 90..2:!30..Etect.(C ")!en.'2235 2235 BS35..22a5 45..Lautaro 4850 4550 4650. 35..T.S.F.Mt. 416 415 (parts)6625. 6510.. 0 Com.t90630/0r.a.500f.345..343. 128..Jagersfontein 12350 12&t28.. 136.. - " SO X?'?;' " " .~ " ~ " ~S° S°SO 50..tOiO..Energ.))ttOfat.t008 1014 1014..10)5 80-Of!ent.Carptt. 83. 9083 (parts). 316 125..Chapat. 79t. 790.. Z Fonc.t90930/0r.a250f.l76..179.. lsh.6 232..Johannesburg 234.. 232..232., 23t.1630 VeNte-Mont. 1635..1630..1645. 1645.. 36.. 760..Energ. Mord Ff. 762 762 762.. 752 tof.b. 435..P6tronna. 440.. 435.. 437.. 433.6..UnionhouiU.etet. 117 117 .CotyfSoc.Fr "). 235. 240.. g Com.l91230/0r.à250f.t77..176. lM..Kua)aLumpu.- IM.. 154..t63.. 156. 38 Vttemaone 3975 3S50 39.. 3825 M..2370..Nord-t.um)ëra 2385 9370 2370..2375 6n.l745..Roya)Dutch.1760..1745..1754..1755.: .Btanchiss.Thaon.l56 160 7MGal.LaIayetteA:. 93. 92.. Fonc.l9i331/2r.&500f.360..356.. tiKMO 128..t-angt-Estate, 12950 128..12950 t28.. 30dr.l42 Vjn3etSp!r)t. 142..14250143.. 142.. 3<0.-ThOmMa-Koutt.. 340 343 343.. 343 9esc. 170 ..Portug. tabac*. 171.. i71.. 171.. 170.. 320..DolKus-Mieg.noo 7625 (parts). 50250 50200. Emp.l92670/0r.l,000f.65t..655.. 5.. 2ti8..t.)évtn 2b8.. 269.269.. 269. 458 Viscose (Nat.) 460.. 458-.463. 35.. 9a5..Un<Mt~!Aieot< 933 930 930.. 927 t(.<.< 540 ..Suor. d'Egypte. 545.. 539.. 640.. 544.. IO..PérenchiesS. 405 400 70..e' "Maisond.Bta.nc. 895. 885.~ 0 Emp.l92770/0r.à600f.531..530. 62..Lond.Tinord.. 6B.. b3.. 63.. 6S50 8p.513 96 WestRand! 9775 S6T5 96SS 9760 40..GazLebonA.1135 1150 35 ..Kouv. Galerie?, 55t. ?1.. " Emp.l92950/0r.a.l,000f.877..877..

N.. " j 35; (jouis:.). 985 990 30 44 Printemps ord' 4i3. 41.0 5 Com.l93040/0r.àl,000f.747..738.. (~~ Les cours Les tU)vttd'Unatter)6auaMntd9K:ourt astérisque sont avant ctOture.

T. ~)~ ~)'TT M t. Continent " du 8M 2150 2150 50 Agence 6:tvM. 1036 1025 FoM.1930 4 1/2 798 789 tt~oours<.u..t.<.un~.ter.sqn..ont<ur.a.anto.onir.

OFHTf~~ffnm~ !'re~ t)t't<<~<fT)))M Prête- n '' "' DFtfTFS&M'nttM Prece-n- 35,tEcl.,ehauf.f.inotr. 850 845 no.. Ltbrair.Hachette.249S. S475. Com.1931 40/0 (tots). 805.. 8:0 .< .i ..j

BEm~ms. à 1011018 ,'Der'oier D Dernier ~c.Ec~~ .p.peter. '90 79-2 mtemntts' n)!HBtT)a!<s ~H~E

Oter " ", 'Iner, 1 " 110, Franç. Eclair,Gaz. 3210 3205 Papeter.eF~¡\n96 ,~42.: 2:4{L. ..1931-3¡l4 (lots). 790 79-2. " 1 , " 11 ,uIRCH " EN Oll/QUE

U~N~ . " AU ~'nier 1. io5:rd~o 49ioi~'u~~ '10124'114 010 (lots) 825 MLemoKs BBueanoM~ '& ' " ")_ "! " j, ,cours, BS.. -de Paris.436 440 ~As~t.~tAMe~) .93- P~<Soc-c'Y-ob.b.)ob)I24..124.. ~ " "' ~ "' " " "

brut o~Me *i4t' ,CIO-compirANir eléiure- brut ()OMPT.ANT.clÓture "10.5.. Norde~Est.25~O..2525.491.0Ai~l1qUide.(pa.ts.).26;26oo. Créd.nat.(bons50/0r.500f.525. 1 " " " " .lc~1IIre1 ¡ ¡.bm 1 COMPTANT Cldtüem

) ji .Aciér' "deLon!!wy 406 4t4 .45'Bergducna.lf.? "r.. '?0. 770.. j Etat50/Or.àl.OOOf.,t.l921,A7t2..710.. bnn

~L ~1 ,1 1,~ Aciérî-- de Long~wy 406 ..tl4 >45 Bergougnàii~ If~O 7-,O Etat5OiOr.àl.000f.,t.19-21,A 712 710 ;.1

3503)/20/0amort.. 9705 .) 30 Cr'n'bons60/01921 517.. 515 ..) 12 50 Banq. Madagascar 49t.. 465. MicheviUe 716 7t0 2S.. Cirages tfancats.. 719. 706.. d'40/Or.a.l.OOOfr.,t.l9Sl.A614..6]5.. Suez30/01 "serie,r.a500fr-2460.2S<0 Courrieres41~0/01930.768..750.. e !ti~t.CrÈd.f'egyn.(10').. 4475 ..4960.. 45.i'resor41'2l932. ~28.. 828 .t 30. d' ôO/Ojuit.1922 52350 53350) .Eur' "cenEpriy. 58. 95.. duNord.. 265 ?5 .Citroen(MMparts 6825 69.. Ala.-Lorr "50/01921(tr.A)..715..715.. 50/0,9SOO.-?00 Etectro-Chmue50/0.820..840.. 59660-tr "-Canad.(p<fts).14650.14300.. 20..M.Etat40/Ot913-14~356.57 .t30 '-<f '60/OJM1Y.1923 522 522..t 30.Fr "lt.Amé.sud 590.. 590.. 6S..A'isaci "cons.mec. 959 959 .C-G'-Cotomos' 296. 296.. 1. Buenos-Au-es(Ch.def.)41/3.i87..i91. Prpduitsc!um.d'Atâts50/0.781..795.. 28521m.b<Haussmaim. 349. 60/0l9t9. 385.. 385 .t 30 'd* 60/0.)uinl923 516 5)6..) lO.Gener.duNord. 20t.. 204.Ch. "A'St-NMaire 280 295 .COMort-duNord.. 398. 390.. ~-tAls.-Lorraine30/0(t.A) 270 ..26650 Metropqhtatn40/0. 4tt..4t2. Samt-Gobam50/0. 483 r.

25..P.T.T.50/01928.47650 .t30 <t'eO/OjMY.1924 532. 534..i 130.Hyp.Fran.-Ars.817..815.. 40.0hMUon-Comm.2265 2200 (pMts)545.n~;Est60/0.440..431M Santa-fe4t/20/0.393..385 2,95 Portcom~BaIua-Bianca.<02..tOt.PrOYidencebeIge..5675..5650..

*25 5 Ol'O 1928.; -.476 50 -30 ..d, 60/ojany.1924 532 ..534 ..130 Ilyr.Fran.-Arg. $17 ..815 40, Chàtlilon-(~onim. 2255 -ffl (parts) 545 Est 6 0/0. 440 431 L,o Santa-. 29' ~85.: 102 ..101 Providence belge.. 56751.. 565()

2250 41/20/01920446.. 45t ) .Nat.comm.ind. 518.. 516.. 75..FiTes-LiUe.1070 1070 25..FourMer.Ostertxg538. 538. -40/0.386..393.. SuddelaFrance30/0.243..247 PortdeRosart050/K.2300.3300. ~1 25..BonS~'5.0/Ol924. 74950 74750 35 Dep.Aisne70/0. 525 520.Nat.Com.Ext. 75. '80..Pontgibaud.2t70 3160 50..Gd'Tra.v.Ma:rsoiU<} 744. 740.t.te .~30/OnouTeUes.334..334. 2625AIbi(parts).405.. 41150 ;i5.. -70/01926. 640.. MO..) 30 DeD.Nard60/0192i 500 503 ..j .Huta-Bankowa. 2t2 2t4 55..1ncande6c.p'iegaz 745. 748.. ! "- -40/Otypel9ait.A(')6t6..618.. C "(jenoraIodesEauxCO/0.a20..516 U]argeursReunts.61/2.450.H5.. 80 ..Bruay.2395 ..2380.. 55s 5l/2ort917!1000s)-m075;. 25025.! 80 d' bons40/0193116S5 .1650..) 25..Banq.Paysd.Nord 510. 25..Fors.&Ac.Marine 451 450 .Ouestafricain. 200. 199 .o Lyon30/01855.331 ..326.. C''Paris "Dist.d'Eiec.60/0.492. ~tessagertesMarttimes50/0658..642.. 25..Czeladz. 569.. 560.. 75S 71/2orl921' 25840.25700.) 35 P'-de-Cai'70/OlH26 525 621 ..j 31B5Cred'ind.eom.(n.). 862.. 863.. 35' Jeu~ont. 540 545 450..TabacsduNaroe.8150. 8120..) g -60/0.432..430.. C''G''Eiectricite41/21930.8t7..799 Transati!mtiquc30/0.l6t..t55.r.. 70s 70/0ort924 9St60.25060.) 30 ViUedeReimseO/O 499 499.. 5357 t. p.1405..1400. 5S..Fërf;.ch "Méditer. 640 630 ~50/0.381 ..390.. Energ.Èl.Basse-Isere41/2.635..630 50/01929. 491 ..495.Omn.mt.PetroIes 71.: 68.. i m. E!!t..dev.60/01928- 493 492' 30..H.Fourn.CMers. 605 605 18468Bquereel.mtern.l600. 1660.. ~30/OFusion.3)4..313.. Litt.medtt.50/01930.896..83t (jratenesLafayette71/20/0..542..52S.SteauaRomana. 5950 5950 35..Afr.éq.~r.0/OMa7'5SC.539.1 40 Gr.MétaI.40/01931 798 800.. 37..C'f.AIgérie-Tunis. 690.. 688. 9511~Pont-a-Mousson'560 i540 .LimdBankËgyp.t. 642. *< ~30/0~nouveUes320..320.. ~duRhm50/01930.697..676 AirliquideSO/p.875..875. 40. 40/01930 749.74l..t 40 Sr'CaU40/Ol93t.. 776 777.Creditfonc.coton. 160.. 162.. !5.i)enain-An:ia.l2tit t265 BOO..Cr6d.F'-CanaM!en.3255. 3240.. ~6 0/0 type 21. t. A. 424 ..423.. Energie industrietie 60/0..332 ..390 Compf.mat.usinesGaz40/0498..5tO.. 6..DjebelDjertssaO.)lMO..I260.. 40.. 40/0)93) 733.. 735.. 40 er'Reconst.hn.31 790 800.PariStenneBanq.. 278. 30.deSauines.l065 t065 ]Of.b.CongoauxG.-Lacs285: 281.. o -50/Otypel921t.A(')7t2..719.. Sud-Ëtectrique50/0. 372 ..37t t2.. capit.l340..1375..

15 ..Afr .oc.> ~ir.1 "Ulotulû P7 " 356.4p H--il ". Nord P'-C- 31 7<J6 7M.11> 70 ~LouvroiletRecq. IQ70 ..1270 i ..Nort] 12pes de l'Espagne 380 0/0 type 1921, A. 280 980 Thomson-Houston 6 0/0 5112 ..5û3 Autrielie 6 Ir- 0/0 1M~ 463 445 1-

15..Afr.cc..fr;~iO;Om)e S57.. 356,.) 40' H' " ".NordP'-C'31 796 .793.. 70<.LonvroUetRecq.t270 )270 12pes.Nor3del'Espagne 380. ~3.0/Otypel921,t.A.280..280.. Thomson-Houston60/0.512..5Q3 Autriche61~0/01923.463..44.).,

40.. 40/Ol~t'72S' 725' 30 !nd.Suc'Franc "n. 499 .495.. 45..eenér.Ats "Banq.. 893.. 892.. 70..Ft'mat.ch.defer.. 868 867 lOpes.Saragossa. 395. te Union'd'eiectric.41/21930..805..800 Banquehypoth.Suède40/0.t590.OuastaMesIouIaj. 878.. 905.. t5..CoMofr.'30/0-~08.38S'SO' 30 tnd.Als " " "60/019Sl 498 501.. 25..MarseiU'deCredit. 578.. 574. 90..Mètaux(C "franç.).2350 2370 .Tr.Buenos-Ayres. 55. "- Midi 30/0 anciennes.326 ..391.. 50/0.440 ..440 LandBan]fo~Egypt3t/ao/Oi665. MO Talcs Luzenac. 2345 ..2365..

t5..1ndochine30/0m09 325.. 3i8.. .30 ..lnd.Als«!9 "60]olel 498 -501 80..Nanceien.decréd. 492.. 492.. L.-SeneUe-Ma~euge. 987 995 o 30/OnouTeUes.323..323.. EcL,Chauf.,For.mot.40/0.485. Cred[M'onc.egypt.31/20/0.<810.

t750 ~3t/a.l9t3 341.. 341.. 15 Ahrerie30/01902. 355 356.. 45..Sous-Compt.Entr. 850.. 852. 200..Bethune.6335 6335 €S TétegraphesNord.2700. B 50/Otyp.l92lt.A0720..7'M.. GazetEaux40/0.445..449 Braz)IRauwayCy41/20/0..225 .227.Franco-Javanaise. 164.. 163..

5Ind(Îchine 3 010 IIJO(J 3M 318 30 Nancéien, de credo iM ..4W Senelle-laubeuge. 987 Wa .1 -3 010 nouvelles. 323 3Q3 ::1Eel., Chauf., For. mot. 4 010. 485~ Crédit Fonc. égypt. 3 li2 olo. 1810. _.1~1 i~

17 50 ~15 3 112,1913 34~ mi, Algérie 3 010 19M 355 356 45 Sous-Compt. Entr. M..852 200 B~éthune 6335 6335 £2 Télégra~hesNord. 26 700 ,O 8 50/Otyp.iffltA "' 20 Gaz et Eaux 4 010 445 449 ..Brazil Railw~%v Çy 4112 O/O..M..227 'Fra'néo-Javanaise. 1 164 163

20.. -t'4-0/6M3t 796.. 729. 45 41/BO/01930 8)8 8t5..) .UniondesMines.. 225.. 227.. 20.. '~dixtëme). 607 .OueréeMarihaye. 935. 935.. " 40/Otyp.l921t.A;')628..621.. GazFranceetËtrang.40/0. 42950 Cenh'alPacMicJtait.Cy40/0770 .766. (parts). 138.138.. 45 ~4'IB193~ 780. 785..) 40 40/01930. 759 759..) (nouï.) 843. 14a85Cbarb.~onkin.30t5 600 7C.S.S. K.F. 575. 563.. a Nord50/OserteE.433..433.. Ac.etForg.Firminy50/030.3t5..3t7 CordoueaSevtI!e30/0.<28 .<Franco-NeerIand.. 428.. 434.. 2 M Madagascar 1897.. 62.. 62. 1750fndochinel899-1905 289 65 ..Fonc. Lyonnaise.. 1650 ..17)0.. '1750Çommentry-Four " 590 690 Heraclée.314. ) 3 0/0 anciennes.363 ..360.. -deLongwy50/Oi929.6S9..675 Danube-Save-Adr:atique..l46 .14750 (parts). 155.. 158.. 3.. 1903-1S05 6950 6855) 15 .1902: 275 279..) 25..Buenos-Aires. 652.. 630.. 90..Minesd'Aniche.2235 KM Upt[{tHongroisedech.l055. 1050.. g 50/Otyp.l92lt.A{')730..730.. 50/01931.688.675 Not-d-f<.spagnel "hyp.522 .561.. 40. 40/0t93i 7.i0 '00. 15 Tunis30/bl902-1907 320 316 ..j .Ch.d.ferUahomey 9650 96.. " 60.d'Anzin.1400 14CO 3 40/Otyp.l921t.A(*)619..619.. ~deMicheYiUe60/0.385..380 Astunes3u/0.470 90 ..Hutchtnsonord.1945 ..1975.. M .MarociO/01914. 3SO.. 380..t 40 40/01931. 736 735.. 75..Dakar-St-Louis.1415..1376.. 33.deBlan!y. 730 7~ .Sosnowica. 333. 330.. a 30/OtrancheA.269..27.4.. ~Panset0utreau41/20/0399. Portugais30/01 "rang.296 .294.. 1 y. 50/5'!9tK.' "472 470..) 1Il~ 4550-deCarmaux. 9S5 920 .Est-Asiatiq.dMOis2115. B065.. S Orléans 6 0/0. 430..435.. At.St-Nazaire(Penh.)60/0.4S550486 .Pointe-a-Pitre(p'-) 1150..1145. 45 4l/2'M2B. 792.. 786-) 60..AM.gén.(incendie)t02t..1012..)) S2..Cb.Estjouiss.t. 377.. 375.. 65.deCarYin.l481 1509 .Kreugor&Tol! 60. E 40/0.3595035950 Construct.mecaniques50/0708..724 Saragosser'hyp.490 .TapanoeliediY. 560.. 580.. 40 40/OtiSO. 745.. 738. 4250UrbMne{incendte 595 30.. ~Est-Aicerien.. 497.. 430.. ea.t~deDourgee.l300 t990 .Poliet-Chau.Maroc 90. 5 30/01S84.326..330.. Elec.-MetaH.Uives4l/21930.527..5t2 Smyrne-Cassaba4l/2l894.i58 .155.. 1517Compt'bordetais.. 193. i0 4001<Si.73t.. 732..i 50..Prevo\'ance(acc.). 750 740.. 50.. ~Indoc.Yun.ord. 646.. 649.deGraisMsae.. 109 108 60B.Roya!Dutch(ent.)17690 175<5. 0 21/21895.305..305.. Nordetl'Est41/20/0737..72t TangeraFez51/20/0.374 .387.. t5 .Tunis30;OlS92. 32950 328 7140BanqueAfriq.occ. 650 650.. 50.. ~Lyonjouiss. 570.. 555. BO.d.Grand'Combe 485 490 .Suedois'desaUum. 95. 90.. g ~50/Otypel921t.Af')730..730.. Schne:deretC "40/0.435.. 431 Wagons-L:ts5l/20/0.416 125..CerdeMonaco.2355 ..2350.. 25 .<;red.nationaIIO'9~65.575..)l50.IndocJttine.3ia5 .3100.. 3850 ~.Midnouiss. 367.. 366.. 30.doMarles. 600 601 85j)t:tt.Tab.d.PhtHp.(i ").3360. 3360.. Ouest30/0.365 .369.. TrétUer.duHavre50/01930.700..700 Heraelee50/0.740 25.. (5'). 450.. 441..

?' d' oh'50/0t920 511.. 5it.llS17-Guadeloupe.2)00 .2200..) 69.. ~Nord jouiss.1060 ..1055.. 6750~d'Ostricourt.1359 1350 56p.S5 partsiSi5. S 31/20/0.312..3t7..DeWendetetC "50/0<959..MO ..750 OugMe-Marihayo41/ai930.670 .660.S "g''aeronautique 5225 52..

~o, d. . "jji 1 18 Ï7 1111 69 1 1 .~1..1 1- 1 ~2..

ont été réalises par Brakpan (+3), Crown Mines (+2), East Geduld (+3), Springs Mines (+5) et Sub Nige] {+&). Les déports cotes sur c'artains de ces titrer n'ont aucune signi{ication au point de vue de ]a situation'de place; iis sont en effet la conséquence du décalage des dates auxquelles sont mis en payement i.es coupons a Paris et a Londres. Alors que faction ordinaire De Beers s'étabUt en baisse de 2 francs à 539, i'aetton de préférence s'est avancée à 736 (+8).

Aux pétroles, l'icréguiarité est la note quiJ domine. La SheH Transport, dont ie marché n'a d'aiil.eurs .pas été très animé, s'est tassée, iëgerément a 215,50. La Steàua française et ies autres valeurs rou~naines sont en revanche pius fermes. Les yateurs mic.ier.es m'ëtàitiques, 'piutôt. hésitantes a l'ouverture, ont participé au mouvement générât de reprise qui a caractérisé la un de la. séance. Union minore, du Katanga 2,685 (~ 5), après 2.671 pour l'action de capital. Vieiiie-Montagne 1,640 (~ 2), apres..l,630, Tharsis 314, après 312.

Déjà soutenues & l'ouverture, les valeurs de caoutchouc ont terminé sur une note de bonne fermeté Padang-, 375 (+10); Financière V, 122 contre 119 50; Terres Rouges, 236 contre 231 50, Malacca, 127. contre 125 50.. Du côte des valeurs industrielles françaises, Hotchkiss peu varie à 1,318; Moteurs Gnome, et Société Lorraine sont pratiquement inchangés. Un peu de tassement sur les charbonnages. La Tubize est mieux tenue à 181 50.

18 h. 30. Pendant !a dernière demi-heure, la cote a afnrmé ses bonnes dispositions, notamment sur les valeurs de caoutchouc.

niches et~formatians f~MS, /MWa<

SOCIETE THIONVILLAISE DE CIMENTS. Le bilan au 31 décembre 1932 accuse un bénéfice net de 1,635~274 francs contre 2.506.726 francs. Le dividende a été ramené de 70 francs à 50 francs brut pour lés actions entièrement libérées et.da 55 francs les parts à 35 francs brut pour les actions iibérëesde moitié.

Le conseil indique une diminution des expéditions de 4 par rapport aux expéditions de 1931, RAFFINERIE DE PETROLE DU NORD. En complément des renseignements que nous avons' précédemment .donnés sur t'activée de J.'enH'e~ prise au cours de l'exercice écoule, ajoutons que le compte de profits et perler fait'ressortir "un bénéfice de l'ordre de 6 miliions. L'exercice 19311932 avait laissé un déficit de 5,285,155 francs. H est probable que le conseil proposera d'affecter le bénénce de l'exercice 1932-1933 à l'amortissement de cette perte et de reporter à. nouvau la somme Mssée disponible.

CHEMINS DE FER DE ROSARIO A PUERTOBELGRANO. Le payement de la somme revenant .aux actions de priorité au titre de l'exercice 1931-1932, ëoit 8 fr. 48, serait .payé avant }a fin de l'année.

SOCIETE D'EXPLOITATIONS MINIERES DE, L'OUBANGHI. L'assemblée du ai juillet a approuvé les comptes de'l'exercice 1932, ne comportant pas de compte do pronts et pertes. Le solde des frais généraux 'de- l'exercice, soit 130,775 .francs, a été affecté aux fraie de premier établissement; qui sont passés a 1,414,675 fr.

STE INDUSTRIELLE DES ÉTATS DU LEVANT. L'assemblée extraordinaire du 31 juillet a approuvé l'apport do l'actif social, à titre, de fusion, à la Société des Gtaoeries et Entrepôts Frigoriuques du Levant, CHEMINS DE FER PORTUGAIS DE LA BEIRA ALTA< Les recettes d'exploitation provisoires du premier semestre 1933 ressortent à 6,395,000 .escudos contre 6,555,000 pour la période correspondante de 1.932,.soit une diminution do 3,44 X:

EMAILLERIES REUNIES,~Les comptes de l'exercice 1932 qui seront présentés a l'assemblée du 22 août font ressortir une nouvelle perte de 56,880 francs portant le solde déficitaire total a 147,304 francs, ELECTRO-CHIMIE, ELECTRO-METALLURGIE ET ACIERIES ELECTRIQUES D'UGINE. L'assembMe du 28 courant a ratine l'apport fait a titre de fusion JiL. Ia.tSooiété,, dp'la~ Société 'des Droe.êdës; Morgon "moyennant remise d~'3,OM actt<)ng <t 0 " .'nquveM~s de MO 'francs,' entièrement libérées, a créer Eiec.trachimie et aciéries électriques d'Ugine. Ces actions selront échangées contre Jes 15,000 actions de 100 francs Société des procédés Morgon, à raison de cinq de ces dernières contre une des premières.

COMPAGNIE ASIATIQUE ET AFRICAINE. L'assemblée du 29 juillet a approuvé les comptes de l'exercice 1932 qui ont fait ressortir un déucit de 414,6.03 francs. Les amortissements pratiqués ayant atteint l,175.f5 francs, ic,report antérieur de 1,700,302 francs se trouve ram.ené a 110,483 francs.~

Le rapport mentionne que les résultats de cet exercice, au cours duquel la société a absorbe l'Est asiatique français et l'Union industrielle et coloniale ont été durement affectés par la crise économique mondiale. Au Maroc, la société n'a pu réaliser que fort peu de terrains durant le. deuxième semestre de d'année et ceci explique pour une part la faiblesse .des résultats de l'année. Quant à. la filiale le Crédit hypothécaire du Maroë, elle a dû ralentir sensiMement son activité. Dans l'ensemble, la situation des affaires du Maroc est restée saine. En Extrême-Orient, la société est concessionnaire d'importantes forêts de tecks situées en Indochine,'Siam et Birmanie, La société espéra assister,

325..pe<iafroya. 329. 327 327.. 333 15: -ParïsetSeine: 320 231 BO HUe-Bon.-GaLord. 4S5. 485. -40/019)0.30.4..302.42..Btenhoa. M50 4275 4275 4350 458 GnomeetRhone. 462.. 458..453.. 464..

dans un avenir plus ou moins rapproche, & une certaine Mprise. des prix. Pour .l'usine de contre-plaque, cUo a fon~tiptinÉ durant tput'I'exeticies itiais par su~e du dumping, de rindustrie. japonaise, ia sociëtë a.etii.obiigeo~ 'd''arr&'ter provisoiremeùtt "H îabHoatfon an- 'd~but do l'année en cours.

L'assemblée a adopte toutes tes résolutions prësen'tëes pa.r le conseil, & la majorité de 14,359 voix cbntt'e 1,500.' "

~MMWM,.?? /MWe<

BOURSE DE LONDRES. La reouv.erture'dan Stock Exchangc, après deux. jours de chôH,~ge,s s'est faite dans !e catme; ma~ré un fateHtissBui ment'marqué du 'volume des aû'aires~ )a tendance-. dans son ensembla reste satisfaisante. Les 'actions. du groupe des mines du'Transvaai sont 'bien'tf-! nues, avec certaines valeurs comme East Rand et' East Rànd Consotidated en évidence.Titres d&' compagnies de pétrote peu traitëes-'et gén6rale' ment moins fer'mes. Les actions de compagnies industrielles anglaises abandonnent une légère fraction. 'Les valeurs transatIantiquaB sont lourdes, quoique en reprise pendant la deuxième par-: tie de la séance. Les fonds britanniques sont légèrement aQ'ectés par l'annbnce da l'émission de l'emprunt de 15 millions de livres sterling du Canada. Fonds d'Etats étrangers satM. intérêt.

Avant Avant

" ~J~ " ct& WtthM3<t/t.9815/f6 !)87;8V.O.C. ll3/t6'tl3/)6 CoMot.Zt/20/0 725/8 ':23;8~hetL. 50/:i49/4't/a Lond.M;dt. 20. 20.(.:entratMHi;)j;. M3~ t67/8

C.tMiKt.PM. 18 1/8 17 3/4 Rami Mines. 53/45S5/32

Young. 511/4 si.Gotdaetds.. 68,0. 68/U. Sh~WtnigM.. 201/4 201/4Jot)Mnes.cit63/6.53<6' tntern.Ntcket 205/8 20.EastRa.nd.. 11/9 28/e. Hr.Korth.Tet. 3). 31.CrownMins 91/16 91/8 Coata. 59/3 59/3 Chartered.. 20)9 20/6 Courtaulds. 38/9. 3tt<41/2UeBaers. 67/16 6/. 1/4 tmp. Tobacco 106;9 106/9 London Tin 13/. 1/2 12;9 Gumness.99/ 98/6 Rio Tinto. 193/419/.5/S Mexicanf~tt.. 8/7 1/2 Sf6. Kuala. Lump. 33/ 33/9. RoyalDutch.. 205/8 201/2Maiacca;20/18;9.

CHANGES.. Londres, 31 juillet. Pans 85. 3/.i6'' c. 85 5/32; New-York chèque 4,60 8/4 c. 4,50 ~4;~ New-York tranf. tel. 4,60.1/2 'c. 4,50.1/2;. Rio-dc-Ja- neiro 4 1/4 c. 4 1/4; .Buenos-Aires 42.c.42; Montevideo: 34 c. 34 1./2; Japon 1 sh. 2 7/8 c. l.sh. 2'.7/8;-Shanghai i sh. 3.1/16 c. 1 sh. 3 1/8; MontEëal 4,89 o. 4 85 1/2: " livre sud-africaine 99 7/8 u. 100 7/8.; Berlin 13,97 1/2 contre 13.31/32. METAUX. Londres, 31 juillet. Cuivre on I)v.' "' st. " cpt. 36 11/10 172 c. 37 1/10 1/2; terme36 ~5/7.1/2'' c. 37 '4/4 1/2. Eiectro 41 10/ " c. 42., Best sélecte~ .40 2/6 c. 40 12/6. Etait! cpt. 2l4\15/ " c. '216 2/6;'terja'6' 215'6/9 c. 216 7/6. Plomb cpt'. 12' 18/9 c. 13 6/3; terme. '13 1/3 c. 13 8/9.' Zinc cpt: 17 2/6 c.'17 7/6; terme' 176/3C.17IO/ ". Or 124 contre. 123 8/n. Argent cpt. 17 15/16 Mntro~8;.terme 18 1/16 contre 18 1/16.. ~ "; ` jAercuro 8 13/9 contre 8 13/9. "

CAOUTCHOUCS. Londres, 31 juillet. Crêpe cpt. 4 5/16 c. 4 5/16.; smoked cpt. 3 3/4 c. 3 3/4; août. 3 3/4 c. 3 3/4; septembre 3 25/32 c. 3 25/32; octobredëcëmbre 3 27/32'c. 3 27/32; janvier-mars 3 15/16- " c, 3 15/16; avril-juin 4 c. 4 1/32. "~s COTONS AMERICAINS. Liverpool, 31 juiUct.. ` Couns d'ouverture JufUet 6 08 c. 6 12; octobre 6 08 o. 6 12;: janvier 6 12 c. 6 16; mars incoté c. 6 20; mai 6 19 c. 6.23.. BLEiS. Liverpool, 31 juiUet. Cours d'ouverture juillet, JncoM-o: &/6; octobre 5/7 3/4 c; 5/8-1-/8T dëcembr'e 5/.9 7/8 C..5/10 1/8; mars 5/11 5/8 c. 5/11 .7/8.' EMISSIQN D'UN EMPRUNT CANADIEN. Un e'mpr.unt de 15 mitMons de livres sterling se~a. contracte le 2 août à Londres par le gouverne-. ment, canadien. C'est le premier grand emprunt autorise sur cette place depuis la chute de la livre sterling, en 1931. Il portera intérêt de 4 0/0. et sera remboursable en 1953-1'958. On voit dans cet emprunt une manifestation de la solidarité impériale britannique, en mémo temps qu'una preuve que la livre sterling inspire plus de confiance que le dollar. STOCKS DE CAOUTCHOUC EN ANGLETERRE, Au cours de la semaine écoulée, les stocks Londres ont diminué de 885 tonnes. Les stocl~ globaux sont ainsi ramenés' a 41,~1 tonnes. ~A' .Liverpool, la diminution n'est que d~ 37 tonn' ramenant. les stocks a~. 58,864. tpnMS., J .)~ CANADIAN PACIFÏC.i~'Recett-es mettes'a''c~ ,joU)* 4,861,000 dollars canadiens, soit' un recul de 391,000 dollars sur la période coTrespondanlb' de l'an dernier.

STOCKS D'ETAÏN. On s'attend que les prochaines statistiques feront ressortir une diminution de 2 à 3,000 tonnes dans les stocks visibles a nn Juillet par rapport à nn jui n. CREANCES ANGLAISES SUR LA RUSSIE. Les sommes dues par la. Russie soviétique aux ressortis-. sants'.britanniques, d'après le rapport annuel de l'As-; sociation des créanciers britanniques de TU.R,S,.S. so. décomposent, non compris le milliard de livres ster~ ling dû par les Soviets &-l'Etat britannique, comme, e~, suit concessions et propriétés 180 millions de livres ;.2 ".oNigations en autres, titres, en sterling .4.1 millions 350,798; en roubles, 3,415,269; en marks, 9.543,200; en. francs. 6,657,428; en dollars. ,3,304,000;. divers sternng40.646.453; en roubles, 682,371,763. Ce document rappelle la déclaration récente do Sir John Simon selon laquelle aucun traité commercial permanent ne pourra être conclu avec l'U.R.S.S. ta.nt qu'un règlement dounitif des dettes russes envers la: Grande-Bretagne ne sera. pas intervenu.

WtW.y<MW, ~/MWe<

BOURSE DE NEW-YORK. A " l'ouverture la tendahbo est & peioo soutenue.

OSturt Cours OMure Co~rt

pr~cM " dnjoxr pf'âcM " f)u)our

C.S.SteaI. M3/8 s3'7,'8Atcb)son.< 62. eener'Efectr. 233; 2;iS;SStandardN.J 353<8 Cener'Motors 30l;S .Socony. J13/4 AmeriG.Can.SS. · ij3.RoyalDutch. 32. Amer'c.Teiep. 1235/8 l331;4Anaconda. 163/4 l67,'8 CoMOlid.GM. &3'7/8 53.KenMcott. 295/8 BOl/l 4 R&5jo. 63/8 sd/SBethtëhem. 401/2 WestùmUn ". 601/3 Ml/zMontgomery M 3~ 2t5;S

XVesttCgbouse ~3-1/2 ,{3.7SAU)e(jChem. 117. 114.

t;M~PMiac. 155/8 j6I/2CnPont. '?01/9.'70.

N-Y-Centr~. 431~.i .i23;4M<rMtim.ttnttttt 341/8 .337/8

Penhsylvamà. 343/4 ;J.I;Case. ~'70. UnionPa.Mac'114.H4.imM6MMMM(M (~). S41/4 85 .<

[Les cours do clôture de la Bourse de NewYork, transmis par l'~s'CMee ~coMom~Me et /tna7~Ct~rc, sont radiodiffuses, a 20 h. 30, par jg Poste Parisien (longueur d'onde 323 m. 20).] Une nouvelle charte préparée par les maisons .de courtage de Wall Strect envisagerait l'adoption, a titre permanent de la fermeture des marchés des valeurs le samedi. Le nombre de titres traitas. !a se)nahi.v dernière au Stock Exchange de New-York a atteint 12 mitUons, 995,000, contre 42,320,000 la sem.ai "e prec6d~nte. Les. indices hebdomadaires publies samedi dernier .par la Ûrme Dpwn Joncs faisaient, ressortir les y.ariation's suivantes.par.rapport au samedi précèdent :<) teurs industrielles .94,54, contre 88,4~; titres de chemins de fer 47,81, contre 44,32; services publics 31,5S, contre 29,58. Pour la semaine correspondante de i032, .les mêmes indices étaient respect}vement de 54,26,- 21,74

et 22,79/

CHANGES. ~.New-York, 31 juillet. Londres 4,50 .contre 4,53 1/4;' Paris 5,40 contre 5,33 1/4. COTONS.~ New-York, 31 juillet.~ Cours d'ouverture cet. 10 53 contre 10 ~0; dëc. 10 72- contre 1082; mars 10 85 contre 11 03.

L'APPLICATION DES < CODES )' ET LE FINAffCENENT DES TRAVAUX PUBLICS. Le correspondant a.'New-York de I'A<yeHce eeunoMM~Mo et j~MCMe~'e. ~graphie, que l'AssOGiation nationale des fabricants, qui groupe les plus importantes compagnies industrieiles des Etata-Unis, 'vient d'adresser à ses adhérents un bulletin dans lequel elle leur recommande ëhergiquement 'de :surseoir a. la signature du « blanket code " tant

due 'la. question d'application dans ch~qu~ 'c~s 'ïn~

,Iue>ia ~uestîôn d'ap licatioii dans cl;1¡tql!'E>C~?Í~l1 ".

dividuer'des " dispositions relatives au nivpau' ~ës .salaires, 'lorsque les heures de .travail 'ont. ot.ë réduites,' ne sera pas résolue. « Si! avec des heures de t'ravail réduites, les .salaires hebdomadaires jetaient maintenus, dit ce bulletin, des mitliers 'd'entreprises, dont les ressources ont été fortement entamées par trois années de pertes d'exploitation, no pourraient supporter l'augmentation, sensible dn coût de la main-d'œuvre pendant la. période' de transition, plus ou moins. 'prolongée, qui précéderait te relèvement des prix et l'accroissement des .ventes. " Cette attitude des milieux industriels oblige !a Reeovery Administration à des interprétations plus conciliantes de la toi, et Washington déclare. maintenant que la question des salaires, en relation avec.Ia.duréo du travail, fera l'objet de « rajustements équitables ".Mais l'American FedeTati.&n of Labor réclame le maintien des salaires hebdomadaires dans tous les cas. L'administration se trouve donc devant ce diiemme :.si.jëHe' n'accorde, pas d'importantes concessions aux in-; dustriels, elle mettra en danger l'acceptation. générale du. « code )' si elle s'engage dans la voie des concessions, eUe risque de. provoquer de sérieux conflits avec les salariés.

D'autre part, M. Teagle, président de la' Standard Oil of New Jersey, confirmant hier soir qoe. le vice-président de la. compagnie, .M.Moaett, avait donné sa. démission pour entrer au conseil de rindustrial Reeovery Administration, a .au.nonce ;Ia coopération complète de la. compagnie a l'exécution du programme de M. Roosevelt. M. Mouett deviendra administrateur du code de l'industrie du pétrole. Les conseillers de M. Roosevelt ont fait..c.onna.îti'e hier soir .que l'administration est déterminée .a mettre .& l'éprouve jusqu'à l'extrême limite le '«! R~ccvaT-y -B!Mi " "av.ànt' d'envisager un: recours' ,aupMgrammed'inaa.tioh.monétaire.

~Le nnancement du prograjnme de travaux pu~ b!ics pour lequel une dépense totale do 3 milliards de dollars est prévue, va donnor-'Iiou a une pre'miere émission de 500 millions de dollars d'obligations 3 1/40/0 à huit ans. Simultanément, seront émis 350 millions de dollars de bons du Trésor 1 5/8 0/0 à, deux ans. Ni l'une -ni l'autre, de ces émissions ne compporte de clause or. La Trésorerie: espère conserver 400 millions d'argent .frais 'après les payements des échéances d'août et de- septembre. Elle détient actueHement plus de 837 miltions pour ses besoins courants et pense avoir en caisse 600 millons au milieu d'août, ce qui, avec les 400 millions d'argent frais provenant des émissions, lui donnerait un mil~ Uard de disponibilités.

Enfin, il est possible que la Trésorerie se décide à rembourser en octobre une partie des 6,268,000 millions du 4° emprunt des Liberty Bonds à 41/4 0/0 et les deux milliards de Liberty Bonds déjà. échus. L'utilisation partieUa des obligations qu'il va émettre pour rembourser les échéances dos 15 août et 15 septembre sn-

ra!t un premier pas vers une transformation de la dette à court terme d'un totat de 7,900 milHons de dollars en dette a'ptus )ong terme. }j'en-' semble de la dette publique aux Etats-Unis est actuellement de 22,611,204,568 doUars.

L'ACTIVITE FERROVJAinE AUX ETATS-UNIS. Chargement do wagons durant'ia. semaine a.nX2 juil]ct 708,000 wagons contre 648,000 iii s&maine précédente, en augmentation <]o 29,2 0/0 sur la période correspondante de .l'an passe.

BE~W, :M/HWet

BOURSE DE BERLIN.n.L'&uvertur.e.. est catme et retativcment, bien oncntÉe. Les' valeurs d'ëtectricits et de services pubtios sont fermes. La ctôture est soutenue, a:veo un volume de transacti'ons réduit.

Pr6cM ~ " McM "

"' " du jour " " du jour Reichsbfmk.. ISil~a )5~1/-iM[i:thth:mbUt])'905. 2053/4 Deutsch'Bani; 541/S SS.Gelsenkirch. 63. 631/S Hapag. l5. 143/8 Ver.Stahiwer. 373/4 373/4 Chade. 163.. 161.FarbenInd.l30'l/4)32. Gesfueret. 80.. 8t.Sati!detfurth..l'7!:l/4noi/2 Siemens. 1541/2 t54.Schultheiss. ll8.H'71/2 DessauerHM. H6.51/21S30C!em6). 811/4 82.

LES SCRIPS DE LA CAISSE DE CONVERSION, Los .Be~Mtf)' Bte~eit.Benc/~e démentent l'information publiée samedi par .un journal boursier berlinois selon laquelle ia Goiddiscontbank rachèterait & l'étranger les scrips ém.is par la caisse de conversion, et précise que « si la Goiddiscontbank disposait de .devises suffisantes pour racheter les scrips aux étrangers, un moratoire des transferts n'aurait pas été déclaré. ARBED. Le DeM~cAe .SantM~eK~ apprend de source autorisée que des pourparlers seraient actuellement' en cours pour l'mtToduction des actions de t'Arbed sur les places de Paris, Bruxelles et Amsterdam. Les actions seraient traitées au marche à terme.

CHEMINS .D.Ë FER DU, REICH. -D.ura.nt le premier semestre de i933 !es recettes totales des chemins do fer du Reich se sont. levées ;t i,34 milUard de marks contre 1,39'it y a'un an. Dans'ce-total ugurent 842 minions 580,000 marks Broyenant du trano <Jes marchandises (contre 829,300,000 pour ta'période corresp'ondante de 1932. Dépenses d'exploitation 1,39 milliard contre 1,45 milliard, non compris l'impôt au' titre dos (réparations. 1

; " t; BRO'JfCMCS, 3~mhWs<

BOURSE DE BRUXËM.ËS, ~L.'avant-bpurso es!, alourdie, mais l'ouverture est nettement plus souteriue tes .cours sont à peine inférieurs a ceux de vendredi. Par la suite, maigre l'abstention presque totale de l'arbitrage, la. spéculation locale, incitée par la baisse du dollar, a. passé des .ordres d'achat,,soit pour prendre de nouveaux engagements à la hausse, soit pour ctore des positions a la baisse. La clôture est en reprise. Le comptant a été calme, mais bien disposé.

Pr~cM. OMure Pr~d. Otture

TERME

BMceton~Tf 44375 446-25 COMPTANT

BraziiianTr 358 75 863~ S'Beigique.46SO.. 4650.. HoliODOUs. MM.. MM.. B.doBrux.etles 549.. 545.. Hyd.Ëi.Secur 99623 BH;!50 SoRna. 9700.. 9500.. Sidroprivil. 4S750 49375 OuereeMarih. 1310.. MM.. SoengeiLip. 64350 660.. Arbed. 3425.. 3375.. fubiza. B5a5û 255.. AzotBbelge.. 535.. 525.. UntonMin..pr3563.. MM..

OUGREE-MARIHAYE. Le rapport du conseil lh a, l'assemblée qui se Lient, aujourd'hui à Ougrée souligne que !es fours à coke, les hauts fourneaux, l'aciérie et les la'minoirs d'Ougréo ont continue, en dépit des ci.rcon.stanccs difficiles, à travailler dans de bonnes conditions et à réduire leur prix de revient. Maigre la durée de la crise, la société a réussi a alimenter son carnet de commandes pour permettre a ses usines de travailler a pjein~ La production d'acier a été' égale a. oeHe du précédent exercice. A Rodange, par contre, la marche de t'usine a Ctrc fo.te'ment ralentie.

SOCIETE BELGE DE BANQUE. Dans le rap-

port..gu~yie~.t ~e~p.u~lic~e,cons.Nl jndiqne..gu~

malgr.~ les restrictions imposées au libre mouye.meut des marchandises et dos capitaux, les entreprises beiges poursurve.nneurpoIM.ique d'adaptation et d'assainissement. Celle-ci a déjà donné des résultats favorables, notamment la conclusion d'ententes entre producteurs et ii y a tout U~u d'espérer une amélioration de la situation dès que (l'économie mondi'aie aura retrouvé son équilibre. ~En ce qui concerne la banque, sa gesti'on a. continue d'être subordonnée aux principes exposes l'an dernier augmentation des dépôts, liquidités par- faites, extension de son champ d'activi!te. SOCIETE BELGE DE L'AZOTE. Le rapport soumis u. l'assemblée de ce jour fait ressortir que 'les résultats obtenus sont satisfaisants si l'on tient compte des circonstances actuelles. Les ententes' nationales et internationales entre producteurs d'engrais n'ont pu relever les prix. et ceux-ci~ se sont, stabilises au niveau très bas do la campagne précédente. Grâce a'l'amélioration de ses'prix de revient, la société a néanmoins pu.lutter contre ia concurrence et' consolider ses positions sur ics marchés intérieurs et extérieurs. Une augmentation sensible des ventes de produits organiques est en outre a signaler.

/tM~TMMM, ~y/MWet

BOURSE .-D'AMSTERDAM. A J'ouverturc.tcs cours sont dans t'ensembte en sensible Jecu!. Les transactions demeurent clairsemées.

Cours. o-<.<~ CourB

~M- dttjout- ,Pf<!cM. ~j,~

RoyatDutch.. noi/2 'î60.JaTacultuh! "13Sl/4 1S6.< UnUe~er. f5 1/2 94't/2 Amsterd.Rùb. 101 C7 1/4 Philips. n2. ni.DeliMij(t.itMs). H3l;21il. At6!em.ExpI.1261;Sli.!6.Senemba.h. 1531)2~151 H. Y.A. S2tl;2 216.aoU.~ttit)Lit, 20. n.

EXPORTATIONS DE CAOUTCHOUCS DES INDES NEERLANDAISES. Les Indes néerlandaises ont exporte en juin 28,511 tonnes contre 24,361 en mat. Sur cette quantité, !o caoutchouc indigène Bgure pour 11,~80 tonnes. Le total pour le'premior semestre 1933 atteint 1H,4&1 tonnes contre-106,078 l'année prëcédente, y compris ?,097 tonnes do caoutchouc indigène contre 29,218.

Cf~MWe<

MARCHES FINANCIERS SUISSES. La ten~dance'redevient irrégutiëre.

Pr~efd. CtMure PrCcM. cMtura

GenÈve' B-d'Esc-suisse 34.. 32..Chade(A.B.C.) 855.. 855.. Totis. 2t3.. BU ..Sidro. 70. 70.. UrikMy. 29SO 29..Alumin.(M.).BOSO.. 2080.. Zurich · NestM. 652.. 6M.. Mot.Cotumbus S93.. 302.. B&le

S "deB' "sui' " 515 515 d. Schappe~tHt. SM 825 d

LA DETTE EXTERIEURE DE L'ARGENTINE. Buenos-Aires. Le président Juste serait toujours opposé a. ,une suspension du service de ta. dette extérieure, et cela quel que soit te remplaçant du ministre des finances démissionnaire. LA PROTECTION DE LA COURONNE DANOISE. Copenhague. Suivant une déclaration du ministre des finances danois, la campagne des fermiers en vue d'une nouvelle dépréciation de la. couronne jusqu'au taux de 30 couronnes par livre sterting rencontrera une opposition énergique d& la part du gouvernement. Oelui-ci! entend maintes nir le cours'actuel de la-devise danoise. DETTE BULGARE. Sofia. Un co'mmunique' officiel du gouvernement annonce que le comité de Londres .des emprunts, do'la Société des nations a accepté sa proposition de couvrir, en bons du Trésor 2 0/0 la dette étrangère non trans-

férable,, mais qu'il a refusée la, réduction, de b

partie transférable au-dessdus 25 Q~O. ~i1 ,I;é

partie transférable au-dessaùs de 25 0/0..En ce

qui concerne les emprunts d'avant-guerre, 'le gouvernement espère obtenir les mêmes avantages pour les porteurs.' " INTERDICTION DE L'EXPORTATION D'OR ET. D'ARGNENT DE ROUMANIE. Bucarest. L'exportation d'or et d'argent est interdite jusqu'à nouvel ordre. Cette mesure a l'ait l'objet .d'un décret spécial publie samedi. CHEMINS DE FER DU NORD DE L'ESPAGNE. Madrid Contrairement au bruit d'après lequel la mise en .payement du solde do dividende de 11 pesetas afférent a l'exercice:! 931, pourrait ôtr.c effectuée, la compagnie n'est pas encore en .mesure d'assurer la distribution de cette, réparti-' tion " CAPITAUX FRANÇAIS EN LETTONIE. Une sou- mission pour la construction d'une, station do força électrique près de Riga aurait et6 faitc.par un groupe français. Ceiui-ci consentirait un pr$t de six million~ de dollars en contre-partie de certains dro.Its <tyan) trait !). la coupe de bois. Le groupe français désire avoit un million <jo mètres cubes par an. Le gouvernement letton et la presse sont favorables .a cette "propos!tion et un accord serait signe sous..peu..

BOURSE DU CAERE. Lundi 31'juiH~t.Lë marche s'affaiblit encore, les transactions étant très redui-' tes. Crédit foncier égyptien 718 c. 727. Caira-HeiiopoHs 302 c. 304.

mxiMMxnmm!

~~LU!~its<)& souscription Mturede) VALEURS COURS JMgociatioM )esou6cr!pt.! ) jusqu'au 23 août. Franc "despelr6tes,c.4. S..< S 50 17aoot. MARCHE DES CHANGES

_Cote osacielle

DEVISES pr~~nts COURS DU JOUR

pr6cadents

Londres (1 :). 85 15 8517 S5 19 8510 8518. New-York (i00 doUars) 1900.. 1853 1645 1854' AUemagne(lOOmarks) -60425 .<t.

BeIgique(lOObetKas).. 35G25 3561/3 3561/4.

Danemark(lCOcour.). 3S3.

Espagne (100 pesetas). StS50 3)35.8 2)41/8 2!35/S.

Houando(lOOilorins). 1031.. 10303/4 1031 HaU9(100 tire). 134SO'13480 13490 134':S. Norvège (100.cour.).. 42725 PologneflOOztotys). SS550 285 1/S SS6. Prague {100 cour.}. 75 70 Roumanie (100 lei). ~5 15 .t. YougostaTie(lOOdin-). 35., SuMe(100cour.). 440. 440 Suisse (lOOfr.). 49425 4941/2 PiMtra indochinoise.. 084 .t.


5, ru~~tes ttaXens, Par)a~

'ANNONCES:

A SOS BUREAUX. 5, RUE DES'tTAUENS,' A L'AGENCE HAVAS

Et DAXS TOUTES LES AGENCES DE PUBUCtTÉ

la sMionpotiti~e en Autriche e .le obanceiier Oo!!<t!ss et te régiment de tirai))eurs tyrotiens (Par ~MpAOKC de Ko<rc corre~pondaHt par~cM~er) Vienne, 31 juillet.

On annonce que Io chancelier Dollfuss va être 'l'objet d'un honneur particulier. Le président de la République. en sa qualité de chef suprême de Tarmée, va Le nommer propriétaire du fameux régiment, d& tirailleurs tyroliens qui ne s'appellera plus maintenant te Kaisershutzen, mais le Doll-

~fussshutzen,

Le ministre de l'armée, le général Vaugoin, avait propose cotte mesure au conseil des ministres, qui l'a votée à l'unanimité pour exprimer au chancelier la reconnaissance du pays pour ses grands mérites, dans l'intérêt du réveil du sentiment -patriotique dans la population, et son activité miassable au service de la patrie. On sait que le chancelier Dollfuss a été, pendant la guerre, lieutenant au régiment do tirailleurs tyroliens. Le retour de M. Moeck arienne

(Par ~Mp/tOHe deMotre correspondant particulier.) Vienne, 31 juillet.

" Le président de la Banque nationale, M. Victor Kienboeck est rentré à Vienne, après une absence de plusieurs semaines durant lesquelles .il a assiste à la conférence de Londres. Dans des déclarations à la presse, il a résumé ses impressions et a sou- ligné combien excellent avait été l'accueil que l'Autriche et le chancelier DoIIfuss avaient trouvé à la conférence.

Le nazisme autrichien

(Par ~ep/tOMe de Ko~re corre~poHaaNt par~cttHer) Vienne, 31 juillet.

On apprend que le gouvernement autrichien est entré, il a a quelques, jours, en, possession des listes complètes do fous les membres du parti national-socialiste.

La police d'innsbruck a arrêté, cette nuit, quinze national-socialistes qui assistaient à une reunion

pDiiti'quc~ ;?:' . "

r., ,1.. "

¡ Les Mnements s M)!emasne

Les sataires des {onctionnaires

- "?- .Ber)tn,38.tuHIet. Un communi'qué officieux, après avoir rappelé que, depuis longtemps, le gouvernement du Reich dispose du arot légal de réduire les salaires et pensions des directeurs et fonctionnaires des entreprises subventionnées par l'Etat, ajoute que, dorénavant, -les émoluments des membres du.cabinet du n'eith constitueront le maximum des sa'lair&s pouvant'être payés dans ces'entreprises.. La persécution des juifs

'Berlin, 38 juiUet.

De l'agence telÉgraphique juive'

'Seize jeunes gens juifs ont été arrêtés à Brunswig, par tes milici'ens nazis qui~ les ont amenés a feur quartier généra) et les ont frappés a coups de canne et de poings américains, tuant l'un d'entre eux et. blessant grièvement les autres. L'arrestation a eu lieu dans lé Local d'une école hébraïque du soir, les nazis ayant prétendu que l'un des 61ëves;s'ét:ait permis de prononcer des paroles injurieuses a 1 adresse de m. Goebbels.

r.

Manifestations putftitjues en Espagne Madrid, 31 juillet.

Les luttes entre les partis continuent à donner lieu a de vifs incidents, en différents points de l'Espagne..

A Madrid, un groupe d'ouvriers extrémistes a assailli une section de la ligue d' " action populaire ".parti catholique, et en a saccagé les locaux. A Vigo (Galice), la garde civile a découvert dans une baraque en bois un dépôt d'explosifs contenant un millier de pistons détonateurs, plusieurs caisses de projectiles, douze rouleaux de mèche ~t un& grande quantité de chlorate de potasse. 'Un autre dépôt clandestin d'armes a été découvert a Séville.

A SaintJacques-de-ComposteHe. une conférence de l'écrivain catholique, Mme Urraca Pastor, s'est terminée par une véritable bataille entre ouvriers et traditionnalistes. Des « miliciens carlistes " ont protég~Tora'tribe ~en e'ontre-attaquant. ÏMtze personnes noyées sur )a cote basque .Saint-Sebastien, 31 juiHeL

Une barque à moteur, a bord de laquelle avaient pris piacc une 'ving-tame de personnes pour faire u.no.promenado. en mer, a chaviré, à la sortie du .petit port d6 Deva. Le nombre des victimes s'éléverait a treize..En eû'et, on a repêché sept cadavres et six personnes sont portées disparues. Il est possible qu'il y ait d'autres vict.i.mes dont on ignore .mêmelesnoms.

Les morts idëntinés sont M'M. Aguirre, médecin, directeur de l'institut antituberculeux d'Eibar Juiian Carafe, industriel a Eibar Mmos Mathildc Alonso, femme de chambre Pauline Subirrementeria, commerçante a Eibar; Andrée Lustasia Anego, sans profession. Les deux autres cadavres retirés sont ceux do deux jeunes femmes de chambre dont on ignore tes noms.

D'après-les huilants du pays, le nombre des'

Lès enquê<e.s du ~empe

t.es Jeunesses etmnseres Hf.-Lijemsse n)!)mim

Oh ne saurait d&crire la .jeunesse d'un pays en la séparant, de son terroir et. des générations immédiatement antérieures. Cela est particutiôrement vrai de la jeunesse roumaine, si proche de la n&tré par tant de côtes que l'on est tout étonne.de la trouver parfois assez dilïérente. Jeuness.e latine, certes, mais dont le pays, situé aux carrefours des mfluences slaves et turques, en a subi. profondément )e joug; dans tout le cours de son histoire'et jusqu'à une période relativement récente on a peine a le croire, tant etie a vite rattrapé !e temps perdu, mais il y a soixante ans a peine que la Roumanie est autochtone! Aussi la civilisation maigre tout jeune encore~qu'a, aux bords du Danube, bouleversée la guerre, avait-elle un cachet assez particulier. Et l'on pourrait, en somme, intituler «patriarcal " le régime sous tëquel s'était formée la génération qui avait de -vingt~cinq à trente ans en 1916, au moment de t'entrée' en guerre de la Roumanie. C'ëtaient, dans la. famit)e, t'autorite du pe~c~aMtKa~ et des traditions de large .hospitalité. Pour le paysan, .soumis, nonehaJant, point envieux, l'autoriLe.rdu boyard, grand seigneur, large, généreux. Pour tous, i'abpndanee d'un pays fertite, remédiant à la. mauvaise distribution des fortunes et permettant aux uns de pourvoir facilement aux besoins, restreints il est vrai, des autres. Atmosphère heureuse somme toute sinon de nature à développer le ressort moral chez ceux qu'elle enveJoppait;~qui se fût sans doute modifiée peu à peu avec les progrès de l'instruction et de J'industrie, mais que là guerre a détruite d'un coup, sans, bien entendu, rien proposer en échange. D'où. atriBBdem'am immédiat :de cette guerre et pendant plus d'une dizaine d'années, une jeunesse déchaînée, déçue, décevante, qui faisait moralement uésespérer d'elle ceux-là mêmes qu'éMouîs-

1

POUR FAC!UTËR LA

REPRtSE DES AFFAtRES

M J~/M~f. ~MFf~ Services té)égraph!ques et tétéphomques du ~mpe ~hformations part)cu!ières et enquêtes w

t victimes s'élèverait à seize. Quelques occupants de ta barque ont réuss.i. à se sauver, notamment le patron. Ce dernier a d'ailleurs été arrêté. La cause de l'accident n'est pas encore très clairement établie. Pourtant, on pense que c'est une très forte vague qui a sou)evë la barque par la poupe, lui.faisant perdre sa stabilité et enlevant au patron tout moyen de gouverner. A ce moment une autre vague est venue faire chavirer complètement le bateau qui était peut-être trop charge. Un srant!Mtet !!e Brno~truitpat'unB.exptosion

Prague,. 31 .juillet.

'Une violente explosion a détruit ce matin un hôtel à Brno et causé d'importants dégâts dans les immeubles avoisinants.

L'origine dé l'explosion n'est pas encore établie. Elle parait avoir été causée par une cartouche

d'écrasite..

Deux cadavres, celui d'une femme et d'un enfant, ont déjà été retirés des décombres et le bruit court que ce serait justement cette femme qui, en se suicidant, aurait provoqué la catastrophe. On s'attend à trouver d'autres victimes sous les ruines de l'hôtel. D'autre part, on mande de Prague

L'explosion qui s'est produite ce matin, à huit heures a. détruit complètement l'hôtel d'Europe, situé rue Janska.

Tout l'immeuble, haut de quatre étages, s'est euondré. ° On estime qu'une trentaine d'habitants de l'hôtel sont ens~yelis sous les décombres. Une vingtaine de personnes ont été transportées à l'hôpital l'état de plusieurs d'entre elles est. très grave.

On croit que la catastrophe est due à l'éclatement de la chaudière du chauffage central qui provoqua aussitôt l'explosion du gaz d'éclairage. Les premiers résultats de l'enquête faite sur place font croire qu'il s'agit d'un acte de malveillance.'

L'agitation à !a trontiera af~hana

Simla, 31 juillet.

Des coups de fusil ont accueilli les avions britanntques qui ont survolé, a Khar, le quartier générât des Bajauris pour aviser ces derniers qu'ils seraient bombardés demain a..l'aube s'ifs ne,. se conformaient, pas aux conditions de l'ultimatum* brit-annique. On sait que le gouvernement de i'Inde a demande, que; trpis..agitateurs tui soient remis. mais, jusqu'à, présent, aucune satisfaction n'a été donnée à cette requête.

On signale, d'autre part, que les Bajauris on* ouvert le feu sur les coolies qui réparaient la route de Dargai à Chitrat, au sud du. pont sur la rivière Panjkora, aucun de ces derniers n'a été atteint. D'autre part, les forces britanniques ont reçu un accueil enthousiaste de la part des tribus amies à l'occasion d'une réunion a. laquëHe ont pris part plus de 300 chefs indiens a Shabkadar.

La potitiqus du Japon au Man~houkouo Tokio, 31 juillet.

Le comte Uchida, ministre des affaires étrangères, a donné pour instructions au nouvel ambassadeur du Japon au Mandchoukouo, le gênerai T. Hishikari, de poursuivre à l'égard du MandchoukQuo une politique franchement indépendante, conforme au programme politique du Japon. Le gënëra.1 Hishikari ira, dit-on, prendre possession de ses nouvelles fonctions vers te 15 août prochain, après avoir recueilli l'avis des principau.x membres du. gouvernement, notamment do MM. Saito, premier ministre, Araki, ministre de la .guerre, le comte Uchida, ministre des aCa.ires étrangères, et Nagai, ministre d.es aNaires extérieures..

M. Masayuki Tani, chef de la section d'Asie au ministère des anaires étrangères, qui vient d'être nommé cons&iHer d'ambassade, accompagnera le nouvel ambassadeur du Japon en Mandchourie.

T.

Ï~jpêoh.es d.~ l'tBtra.n.e~r

Dortmund, 31 juillet.

Au cours d'un imposant congrès des mutilés de guerre, M. Obertindober, président de leur fédération, a déclaré que la future législation des mutilés contiendrait une clause d'après laquelle les milieux économiques devront s'engager à employer tous les anciens combattants. La féderation demandera au chancelier Hitter d'ordonner que les travaux publics ne soient plus adjugés qu'aux iirmes employant des mutités et des. anciens combattants, dans une proportion supérieure à la moyenne. BrOme, 31 juillet.

Un congrès de la navigation a été tenu a Bremerhaven, en présence do M. Ley, chef du front de trayai), de M. Kiausener, représentant le ministre de la marine, des sénateurs de Brème, de délégations des marins allemands e{. des milices hitlé-

riennes.

Une réception a eu lieu sur !& pont du vapeur Eto-opa..M. Ley a exprimé l'espoir de voir l'Allemagne .posséder de nouveau une hanse, puissante, symbole et base de sa'prospérité'commercïatë. New-York, 31 juillet.

Suivant une dépêche d'Attantic-City, un bandit armé, s'introduisant dans l'appartement occupé à t'hôtet Claridge par Mme Phitip CHemby, femme. d'un ri'che industriel new-yorkais.t'a enfermée dans sa satte de bains et a ensuite fait main basse sur ses bijoux et autres objets d'une valeur de plus de 75,000 dollars.. H a pu s'échapper sans avoir

été vu.

salent son intelligence ouverte et ses facultés'

.d'assimilation.

'EUe avait été élevée, cette jeunesse, au milieu d'une désorganisation complète. Habituée à l'autorité, elle n'avait plus trouvé vers qui lever les yeux. Parents absents, ou impuissants à diriger les événements. Braves, parents paysans, souvent anaiphabets, eh état d'infériorité par rapport aux enfants qu'ils avaient pu, grâce aux réformes agraires do 1~17 (1), envoyer a !'éco)e. Enfants des nouvelles provinces, tiraillés entre des parents p)ùs du moins hongrois, saxons ou russes, et l'école roumaine où Hs apportaient d'ailleurs des idées plus avancées. Et pour pallier tout ceta, dans cette écoie même. des maîtres qui étaient rarement des éducateurs.

Après Fécote, ce fut la ruée aux universités passées de deux à quatre, elles étaient encore nettement insuffisantes pour un pays dont ia population avait presque doublé et où toutes les ofassos sociales, et les deux sexes, aspiraient maintenant à I'inteHectua)itë. Il y avait la. des n)s de boyards, appauvris par la réforme agraire, qui abordaient avec une nonchaiance désabusée une lutte pour ta vie que leurs pères n'avaient point connue, tt y avait aussi ces fils de paysans, ces. nUes de petits fonctionnaires qui, sans s'inquiéter de. ".étape )' nécessaire, luttaient dans des conditions pécuniaires souvent !amentab)es, et avec une soif de jouissances rapides accumulée pendant des siècles, pour arriver par l'instruction à ptus de Uien-ôtrc. Et, en face de ces deux éléments mécontents l'un et l'autre, l'un et l'autre en somme mal équipés, l'élément israélite, ennn admis de piain-pied depuis la guerre et très grossi, sinon amélioré, par l'apport des nouveiïes provinces. Elément intéilectue~de tradition, et par aineùrs'admiratîëment prépara pu~que, pri- vés avant la guerre .do tout droit politique bien que formant en somme la otasse moyenne du pays, les israélites roumains n'avaient a compter, pour j réussir, que sur i'exceUence de leurs mérites. D'où un déchaînement de haine et d'envie de- vant ces concurrents redoutables, et une violente explosion d'antisémitisme dont on ne saurait dire si eiïe a fait plus de tort à ses victimes immédiates ou au pays qui !a permettait. Car il n'y (1) Partage entre les paysans des trois quarts de !a grande propriété foncière, contre, payement dérisoire de FEtat aux anciens propriétaires.

Ltjjion f honneur

MIMSTÈRE DES COLONIES

(.ilt lit?~c civil)

'Sont promus: (AK~th'eC~t~) "

CommeKdCMrs

'MM. Brëvie, gouverneur gênerai des colonies, gouverneur général de l'Afrique occidentale .trançaise;~ Dirât, gouverneur gênera! honoraire, des " ~eolonle~

o/teic~f .;): - " "

MM.Barris, administrateur do sociétés ;'Bentz,'a.r-< Chiteote; Biache, pubiiciste colonial; .Blanche, archi-' tëote; Bon, administrateur desservices; civils do l'Indochine Pierre Bonardi. homme de -lettres; .Cha!as, administrateur do sociétés; Chatel, résident supérieur en Annam: Crociechia, administrateur en chef des -colonies; Ginëstou, chef do bureau~ au ministère des colonies; Giroux, docteur en-médecine; Lacombe, admimstrateur des services civils de l'Indochine; ReaUon, administrateur en chef des colonies; Voronoff, docteur en médecine..

'Sont nommés:

CAeMHfrs

MM. Aubry, colon a Madagascar; Barberet, adjoint principal hors classe des services civils de l'Afrique equatorialo française; Barros. docteur en médecine Blanc dit Henri Bertrand, publiciste colonial; Bonifaci, inspecteur de l'enseignement primaire en Afrique equatorialo française; Borelli, ingénieur principal des travaux publics; Broct, commerçant on Afrique ëquatoriale française; Bui The Kham. directeur de société agricole; Mme Casse, artiste peintre; MM. Edmond' Charles-Lavauzelle, éditeur; Chavanel, gérant de soOt6tës commerciales Desanti, admmistra'teur on chef des colonies Dussae, receveur de l'enregistrement a la Réunion; Emler, administrateur des colonies d'Esmenard, dit Jean d'Esme, homme, de lettres; Fould, administrateur de sociétés; Mme Fraysse, religieuse aux, îies Saint-Pierre, et Miquelon; MM. Giuliani, pharma- cien; Gondran, administrateur des colonies; Gonon, expert 'verMcateur à l'AgenM générale des colonies;. Goutea, adminietrateur des services civils de l'Indochine Grandame, inspecteur hors classe du cadre métropolitain des douanes; Groz, rédacteur principal au ministère des colonies; Hoareau, docteur en médecine a ta Réunion; Henry, docteur en médecine; La~trique, avocat gênerai près la cour d'appel de Saigon; Lamarche, administrateur des colonies; Lavau, admi-r nistrateur en' chef des colonies Leroy, inspecteur prm- -oipa~ hprs-classe dQ la garde indigëne de l'IndoeMna;! Lieu Sanh Hau, propriétaire agriculteur; Loubet, provise.ur au lycée de Hanoï; MagaHon-Graineau. percen~teur a Ia'Matinique;Mahhes, avocat défenseur Mari'ol~ rédacteur principal au ministère des colonies; Massai, administrateur des colonies; Mercier, vérificateur des! services de l'immigration de l'Indochine; Merlo. archi-~ viste' colonial; Moitessier, inspecteur do la Banque de l'Afrique occidentale française; Mougenot, adminie-~ trateur des services civils de l'Indochine, en retraite Moulin, administrateur des services civils de l'Indo-' chine; Mourgues. administrateur des colonies; Nardal,; ingénieur colonial des travaux publics de la Martini-~ que Olympiade, chef de bureau hors classe des secre- tariats généraux des colonies; Petit, inspecteur princi-~ pal de la gar~e indigène de l'Indochine; Petitjean, ingénieur civil Raffray, missionnaire de Ratuld, direc- teur de l'agence radiotëlegraphiquo Indo-Pacifio Reydy, administrateur des colonies; Rigaud, Ingénieur principal des travaux publics des colonies; Ruiiiier,~ notaire honoraire, industriel u. Poihte-a-Pitre do Saint- Mart, administrateur des colonies; Saint-PouIof. admi- nistrateur des services civils de l'Indochine; Sardier, administrateur des colonies; Sceur, receveur des P.T.T.~ au Sénégal; Siobud, président de la fédération mu- tuaiistc de la Guadeloupe; Vally. sous-ehef de bureau au ministère des colonies; Verges, administrateur des' colohtes; Wachter, administrateur de sociétés commeroiales Zimmer, mëdecih contractuel de l'assistance médicale indigène de l'Afrique occidentale française. TMrepo~/tMme

Est nomme

CAet)a!tÊf

M. Warrant, médecin de l'assistance médicale indigène de l'Aft'iquo occidentale française.

MIMST&RE DE LA MARINE MARCHANDE

'(CottM~e~Kot'ma!) `

Sont promus ou nommes

0/yMers

MM. Chaudru, directeur général de la Société provenca.le de conetructions navales Leroy, préfet, du Morbihan.

C/!et;a!M

MM. Bonnin, directeur de la Société hùieiiere et da râvttailiement maritime a MarseiUe; Delaeter, secrétaire général dé la Société des Atliiers et .CiMntiers e!o France,, à Dunkerque; Fage, naturaiiste ds l'ofnce scientifique et technique des pèches maritimes; Lefevre. sous-chef de bureau au ministère de ]a marine marchande Letendart, directeur du bureau des services maritimes de la maison Worms a Paris; Maeckereei, directeur de la société française de transports Gondi'and frères, à Dunkerque; Ravalée, chef de eectioa de l'inscription maritime à Brest; Riou, syndic des gens do mer; Sartor, ancien agent de. la Compagnie générale transatlantique,' à Oran; Sohembrf, directeur do l'agence de la Compagnie générale transatlantique à Oran; do Cataiano, directeur de t'entreprise maritime et commerciato a Marseille; Grosfiliex, courtier assermenté au tribunal de commerce do la Seine; Jouanv. préfet.

(Con<tn~K< sp~cia:)

Sont promus ou nommes

0/~eieM

MM. Schodfs, capitaine au long cours, le Havre Giraud, capitaine au long coure, Marseille; Le Seven, inspecteur delà navigation. " w

¡i' '-l'f'

.avai~ pas.-Iu. seulement le manque d'Mëaiisme'd~unjB' jeunesse jouisseuse et.vioiente, trouvant, plus simple de supprimer !e concurrent que d'essayer de faire mieux .que lui et appliquant d'instinct peut-être, quoique à faux, les procédés dont les différents oppresseurs avaient use, a l'égard de ses ancêtres pas très lointains. La politique a souvent mis en cauv.re tes passions de cette jeunesse, et s'en est servie. D'autant plus aisément que tes cadres de l'ancien royaume ayant'du s'étendre à nouveau suffisaient à peine, que ies mêmes hommes étaient appelés à cumuier des occupations très diverses, voire l'enseignement et la po-, iitique, .et que ces hommes n'avaient pas tous l'envergure ni la conscience de M. lorga ou de M. Tituleseo. Pourtant, depuis deux ans environ, des mesures plus énergiques ont été prises, l'agitation a nettement diminue et si, jusqu'ici, j'ai parle au passe d'une époque et d'une génération qui sont presque encore du présent, c'est que le tableau assez sombre que j'ai dû en faire me paraît être transitoire, et s'éctairer déjà.

Cette jeunesse peu généreuse, à la dure écotè de la vie, a tout de même acquis bien plus d'indépendance, d'initiative, de courage aussi que ses aînés., En outre, si l'accession des jeunes niïes aux mômes études et aux mômes, carrières que les jeunes/gens a moins été marquée par un progrès inteHectuel que par un relâchement plus général des mœurs c'est que, là aussi, la transition a été trop brusque. Et il est évident que l'instinct, seu:: a rëgir depuis des si~ctes tes rapports entre les. scses, n'est pas encore discipliné. MÂis ia femme roumaine a aussi cuitivé, en s'émancipant, une intëJi'igence natureHe vive et agissante, et sH !es hommes aQ'eetent encore de ne guère prendre au sérieux l'activité .féminine, nombreu~e.s. sont néanmoins ies jeunes f!))es et jeunes femmes qm s'occupent énergiquement de !a gestion de )eurs. terres, voire font de la bonne besogne dans les conseiis municipaux.

It y a par aiïïeurs, dans la jeunesse des deux sexes, le réveil d'un réei sentiment national. C'est, d'une part, le retour à ia langue roumaine, autre- fois uniquement ceiiè du peup!e, et que les élites adoptent de plus en plus; le som que l'on prend à remettre en honneur, dans les campagnes, les anciens et beaux costumes, à conserver les coutumes séculaires, les chants,. les danses, à ne pas.Jaiss.erJ 'perdre, et même'a diriger, !c tatënt inné des'

" C7teM!fcra'

MXf. Yince, capitaine de la marine marchande Charoni, capitaine Aodrë Roquette, ofûcier mëcanMen I~ouis Rouquette, ofQcier mécanicien, Marseille 17,304; Favereau, pilote, Bordeaux 7; ;Marëchai, pilote, Dunkerque 33 ;.Sinibaldi, officier ra~dioteJegraphiste, Marseiile; Rey, médecin sanjtaire ma,t'itime, Marseille 16,850; Ponsard. patron-pécheur, Mar.~seiH.e '71,110' H.S.; Ailegrini, ma!tro graisseut-, Bastia.'3,5S5; Gaston, capitaine au long cours. SamtMal~ 791 ;Èven, capitaine au long' cours, Binio'8,716; 'Hù~'capitaine'au long' 'coure, Bordeaux 20,317;-Henry, ~oi~jnissàire de 4a marine marchande, !e Havre. " s~Esb nomme a titre posthume:

' " "' C/iers~cr

.M. Hector CourKie, ex-mattro d'ëquipage du paquebot ~(:<!H«9Mc,Êordeaux 20,992.

fifre mHih~e

Est élevé à ta dignité de:

Crand~o/teie)*

M. Auguste Le Conte, inspecteur gênerai de f " classe .des colonies.. Sont-promus! t

Commst~eur

M. Louis Mcrat, inspecteur de 1' eiassc (k-s colo'nies.

0/c{er.

M. Demongin, iuspecteur gênerai de 2' clusee de 3 .colonies.

Sont nommes:

CAe~eM

MM. Bargues, inspecteur de 3° classe des cotohies; :RuffeI, inspecteur de 3 " classe des colonies.

J'Mrettt(Ha'~t!G

Sont promus: Titre indigéna

t CoMMHNMdeMf

M.Vo Liem, ministre.des rites a. Hue.

O/tciieM

MM. Cheboun Ag FadagoUima, chef de tribu touareg au 'Soudan; Vuong Tu Dai, ministre dce travaux puMicsa.Hue.

''Sont nommes:

< C/te~ftHe!~

MM. Abdou Rhaman Faii, interprète principal en Mauritanie Ra Bassirgu, écrivain interprète Hoang H~an !rjun:g,.tnan-phu au Tonkih; 'Kane Chei'ck~Âmidou, cx-cadi supérieur au Sonëga'I; Loui Chau Mean ..Ern, diMeteur d'école au Cambodge; M.ahmaud.Ouid 'aSman'chef'de' tribu'au Soudan;'Massamba Aram: Dio~p, chef de canton au Scnegai; Nguyen Cung Kinu, iCOmmis principal des douanes et régies de l'Indochine, 'en retraite; Nguyeh'Duy Dat, dessinateuL' prineipa.I des travaux pubiics de l'Indochine, en retraite; Nguyen Vitn Khai, médecin Indochinois Jean-Baptiste Rabeantoandro, écrivain Interprète prineipat hons clAsee à -Madagascar; Laurent Ra.iaimanisa, clerc d'a.yoca.t & tM&dagaBcar; Bernardin Razaûmahaly, gouverneur du oa'dre spëoiai de l'administration indigène de Madagas- )Mr; Said Aeilmet Zaki Ben Sultan Said AU, colon aux Comores; Tran Van Mi; doo-phu-su en Cochmohine; :Ung An thaong tho en retraite Vuong Kha. Lich. se'eretaire principal hors classe des P. T. T. de l'Indochine.

Moment jut!)C!!UM

Sont nommés:

~'esidents de c/tOtHbi'e eouy d'apte! de Bourses, M. Aubert, président du tribunal de Bourges; de Montpellier: M. Mairie, avocat général près ladite cour. CoHMtKeM & la cour d'appel: de Paris: MM, Décante, jugse. d'instruotioa H la Seine, ef Jaïs, vice-président du jtribunal de la Seine; de Bourges: M. Gerphagnon, juge ~u tribunal de Bourges; d'Aix: M. Castang, juge au ti:ibuna.l de Marseille de Douai: M. Grandjean, président du tribunal de Chaumont; do Grenoble: M. Ollagnier, vice-président du tribunal de Grenoble: de Toulouse: M. Mouiencq. vice-président du tribunal de TouIbase; de Montpellier: M. Aubenque, juge a Montpel-

lier: "

ii~~oM~sfëttf Mu.)! près la cour d'appel: d'Alger; M~të Ciercq, substitut du proeureut' gênerai près ladite 86'u!). de Montpettier: M. Courounat, procuro.ur de la Repub]ique'â Perpignan.

',S'M6s<«M< du procto'eM)' o'~<K')'a! près la cour d'appe) d'Alger M. Sichë, procureur de la République à. Sidi-

Mt-~Abbee. "'

~r~MeH~ d-u (W&MK<~ de Chaumont: M. MarvHIet. prûcureur de la République a Chaumont; de Bourges: M.'Van Crayeiinghe, .conseiller à la cour d'appel de

Bourges.

'V<ce-p)'MM<*H< du tribunal de la Seine M. Schubert.,président de section, audit tribunal; de Grenoble: M. Dubois, juge d'instruction audit tribunal do Toulouse M. Gout, président du tribunal de Foix. Ff<MeK< de Mc<i<wt au tribunal de la Seine M. Chautloye.. juge audit tribunal.

.e d'i~<)'uc<tOM au tribunal de la Seine M. Mauche, juge audit tribunal.

Jt<~M au tribunal de Marseille M. Foulon, juge d'instruction a Privas; de Grenoble: M. Rey, subsUtut 'du procureur de la République a Grenoble; de Toulouse M. Fuald&s, procureur de la République à Argentan de Montpellier: M. Besee, avocat; de ia Seine: M.'Ledoux, substitut du procureur de' la République près le tribunal de la Seine; de Saint-Lô: M. Gaston Lefebyre, juge à Epinal; d'Epinai: M. Jean Lefebvre. juge suppléant du ressort de Dijon; d'Aurillac: M. Verjnazobres, juge suppléant'du ressort de Montpellier; 'de.Bonneville: M. Burgede, juge suppléant du ressort dcGhambéry.

P~ocm'eMrs de ? Mpu6C~ue.- a Alger M. Godin, !a.vooat général pr~ la cour d'appel d'Alger; à. Chaumont M. Laroze. substitut du .procureur de .la République a Saint-Etienn'e; a SIdl-beI-Abbes M. Dupuy,

;f(Mnmas de la'campagnëpour la broderie; Le,souci en' 'somme de faire revivre toute ta tradition, na;tioiiale. L'on trouve en outre chez cette gënêra- tion, les yeux tournés vers l'Occident, une émulation intense. <' C'est occidental n, « On ne fait pas mieux à l'étranger '), voilà le thème, naïf mais satutaire. Car on lui doit, en particulier, T.irnmense impulsion donnée au sport dans ces dernières années. Impulsion exceUente tant au point de vue physique.. qu'au point de vue moral,8ù la pratique du sport, école du caractère, développe justement ce sens de la discipline et du ~au' ~<K/ dont le manque se faisait quelque peu sentir. 'A quoi travaillent également les organisations de plus en plus nombreuses et actives d'éclaireurs et depuis 1930, sur l'initiative de !a' princesse Ileana d'éclaireuses, qui complètent maintenant, au point de vue éducatif et sportif, l'action sectaire.

Aussi est-il certain que la génération qui a t aujourd'hui de seize à "vingt-deux ans vaut nettement mieux que ses aînés de cinq ou dix ans. Elle 'est plus travailleuse, plus disciplinée, moins avide de jouissances; a davantage le sens du devotr, de la mesure, de la justice. L'accoutumance se ~fait au nouvel état de choses et l'équilibre revient ?éu;à peu, ce bol-équilibre latin qui doit bien toujours avoir subsisté obscurément pour que le jChaos de l'immédiat après-guerre n'ait pas provoqué de pires~désordres.

On peut regretter que la crainte d'encourager ;,un prolétariat intellectuel, déjà trop nombreux, ;aitamené la suppression de certaines facilités Scolaires. Nais l'institution d'examens d'entrée ~aux universités est certainement bonne. La meilileurë preuve, du reste, que tout en encourageant 'Je'fetcur A Is terre et au' travail manhel on ne jSouge point arrêter, mais simplement a. séïec~dnner l'essor des classes paysannes et.popu~aires, c'est qu'on essaye d'élever, par des cours de préparation, pédagogique et une instruction plus grande, le niveau éducatif et moral de ceux qui prêtres ou laïques sont chargés former la jeunesse. Ce que l'on veut, c'est que désormais on n'ait plus lieu de dire, comme ce personnage de Bratesco-Voinestt, dont I'après-guerr& n'a que trop vérifié la boutade " Passer ainsi des haricots du père, d'un seul coup, à tant d'instruction, ce)a vous tourne les sangs! x ))

"0' w

- " D. XOR.TJXES.'

~END SES CA~!(DNS. QAMtQNNETTES, TRACTEURS AVEC t~E ~(DUVEAUX F=~R)X Les demander ~8, ~uat GaiMe~i. a~JRJBSMES

~substitut du procureur-de la République à Oudjda; à ~Thiers: M. Oimi.'substitut du procureur de la République à Bëziers:

jM~e SMpp!~M< dans le ressort de la cour d'appel de 'Caen: M. Timbal Duolos de Martin, avocat. Un discours de M.j.enauue!

(De Ho<re <Sorre~pondaM< par<:ct[<!er)

Toulon, 31jui!io~,

M. Renaudel a pris la parole à ia'réunion organisée à la Seyjie-sur-Mer, sous i'égide de )a section du parti .~oeiaiiste unifie- de cotte vttic pour commémorer~a mort de Jaurès.

M. Renaudet a notamment Justine son attitude actuetie en invoquant l'exemple du tribun socialiste:

Nous persistons &' défendre les idées de Jaurès, a-t-i! dit notamment. Ce n'est pas par fétichisme, c'est parce qu'il s'inspirait des le'cons de la lutte quotidienne. Son action s'appuyait sur une pensée qui n'était pas seulement de lui-même, mais qui s'inspirait des précurseur3 y compris Karl Marx.

M. Penaude! ajoute que la vio de Jaurès a été un combat perpétuel contre fes « forces rétrogrades ". C'est ainsi qu'il a 'ii.e la lutte contre io cléricalisme, & i'ëpoquo de la séparation, la lutte contre le miitarisme et le capitalisme pour sauver la République. Quand Jaurès narrait cela au congres d'Amsterdam il entendit des rires'mais il répliqua avec force contre ces rires en'rcpetant'qù'it avait, en effet, défendu la République contre les'cléricaux, et les généraux de ~couped'Etat.

M. Penaude], entend que les conquêtes du passe .ée ne soient pas abandonnées. H se demande quoi ''but poursuit Mon Blum en le représentant luimême et ses amis comme des fascistes.

Mpart d'anciens combattants pour Mew-York

Pa!* téléphone, de Mo<re cotTespoHddH< parhcMMe!') Le.HaYre,:3hjuiIIet.

Deux cent cinquante anciens: combattants detoutes les régions de.France se. sont: embarques'' aujourd'hui pour New-York, sur, le paquebot.

ParM, aiïant rendre'aux anciens'combattants amé-

.rioams ia vis~e que ceux-ci firent a ta France ~n septembre 1S27. -' " "= Ils seront reçus officiellement a t*nôtel de 'ville :de New-York et seront l'objet de manifestations organisées en leur honneur par l'American Légion et d'autres associations patriotiques, ainsi que par la colonie irançaiso.

Avant leur départ, les anciens combattants, parmi lesquels M. Léon Iliotor, conseiHer. municipai de Paris, et MUe Le Laidver, la seule femme française en possession de la carte du combattant, ont été sa)ués, à bord du ParM, par M. Léon Meyer, maire du Havre, qu6 considère que les anciens combattants sont les meilleurs ambassadeurs, et par M. René Bouû'et, sous-préfet; M. René Coty, députe, et M. Dubosc, conseiller généra), président d'honneur de l'Association des mutilés et anciens combattants du Havre et de ta région, qui a eu l'initiative du voyage. Le Pan~ a appareillé & 13 h. 30.

Lit cotonta des Meances de )a préfecture de pe)ice Cent cinquante enfants de la colonie de vacances de la préfecture de police ont été réunis ce matin à 7 n. 30 dans la cour de la caserne de la Cité. Des autocars les ont pris pour )es conduire à la gare de Lyon. Ces enfants ont été conduits, a Ormoy. M. Pau! Gutchard, directeur généra! de !a po!fce municipale, assistait au départ. WWt~i~ y<wy M~MS X Le e/teiÂ;/t. ?'ag'e~Mt, KHCteK c~e/' ~c !a< de ~ï/r:e e~< a~~e N Pa)'M, venant de ~e</roM<A. X LM o6~e~Me~ ~M ~oc<eMt' Be!oMa)'d QMeHM, e/t~M~teH &OKOfN~e de~ /K3pt<e[M.B, pro/'e~~e!<r Ao'M0!'att'<! à ta /ac!(!M ~c m~deetHe, Membre de t'AcadcMttc de ntedectHe et de t'AcadeMne des ~etenee~, o?~ été ce<e&re<?~ à mtdt, CM ~e~~Me No~e-DaMe-de-Gydcc de Pa~~i/. ",

L'a6soM<e a eM doKHee par ~e e/KtKOtne BotiHe<H. Z,a ~amÏHe ~<at< repre~et~ee pa?' <e doe<eM!' et ~me ./caM Oy~KM, !e doc<eMr e< ~me ~oc?MO<, j M. e< Afwc CoM<aHMt, e~ ~He OM~KM, ses enfants, KM.Kçue~ ~'<6[t< ~'otM~ <a retHe A~tcoi'M de ~oMM:e[nie.

L'AeadeMue dM setence~ ~<at< t'eprMCMMe par A~. Laerot.B, ~ec?'e<ct!'fe perpe<Me<, et !e pro/'eMeMt' Ae/tard/ <a /aeMMe de ?M~dectHe a~<Kt eMoo~e MMe d~MoatMH, a <N ~e de ~a~MeMg était <e pro/~MeM)' CMKeo, aMc~seMr.

ParnM <'a~~M<<tHce !c s'eM~a! GoM)'aMd, gouMrnetM' MMH<a!'?'e de Pctt'M, ~s pro/eMeM!? et docteurs ~ean-LoMM Faure, ~OMa;, Léon BerMard, ~'o~se<, Emile Sergent, Pterre Dtf~N~ BecMre, Z~OMM Ma)'<:n, CoM~e<Nt!'c, H. Vt'Kcc~ A'e~er, Nobécourt, FNr<maHM, Le Be&OM~e<, Co)n& <c )Me- deettt MMpec<eM)' <yeMe/'<ï< BoMDtMoM, le pro/'e~~eMr Lo'tc/tC, de la /'NCM~c .de Z~/OM, <e doc<eM)' ~om~Me~, pr~tden~ de !'AcadeHne de )KedecM:e c< MM cer~atH Hom<)!'e de )MC?K6re~ de celle-ci; 3jfme FernaHd Lapone, ~?);c G'Ms<a~e BoM~~y, etc. Le corp~ a e<e ~'a?Mpor<e d ~a)'~MMe (Pas-deCa<aM), pottr t'm/n(H:(t<tO)!.

couR~c~ AU r~fMaz~y

1''° cOMfM.~ P)'~ Qi<t!;o'. 1 " Pcriy (gagnant, 29 fr. 50; piace, 8 francs) 3 " Valseuse (placé, 7 fr.) 3 " Chaïtane (placé, 8 frauœ).

2' coMt~e. Prix Brown Bess.~ l " Nblah (gagnant, 8 fr. 50; placé, 8 francs); VentreNeu (place, 13 francs).

~Wyj9

S, rue des )ta)teM, Parts

· ABONNEMBNt'SBUNAN:

FRANCE ET COLONtES 110 FR.

'~ÉTRANGER'

PAYS A TARIFS POSTAUX REDUtTS 200 FR AUTRES PAYS 290 FR.

M~v~i~M M ~o~jr 3~ ~'MtHe<. March6 irrégulier, plus ferme en clôture.

DMKtEM COURS " "~ "ENCt

VALEURS atM <eme H 0/0 titi~a OIE. ~0/0 iM8. 76 M + 040 t 0/0 fi)?5. 10235 + 02j Ï 1/2 0/0li)32 (A). -.3. " banque ~e FMtto& t2.~25 ~115 Crëdit foncier. 4.975.. ~5.. Crédit tyonna.is ~70.. ~20.. banque de Paria. ".t'.6'?5.. +18.. chemin de fer du Nord.. 'i.iOi..

CMa) de Suez. (9.400.. +&~ Uicgettpraipd'efpctricite. ~.2~i.< Lymnttfise des eaux S.920 + s Forges, du Nord et de rEst 613.. + a'' Citroën 550 t Peehjney t.2.)3. 5~' Kuh);nann ?8. i !~n-i 474. -)- 4M Hctchfdss. ).317 6 HM-Tinto 1.697.. +M ''anadianPaeiQo. :!lt.. 3 t'eBeers 547.. + e~ ~rown Mines. ~00.. + g

~oya)-t)utch -,l.TS4.v.. 6

Ohiigation Young .45~1' + 3

BOURSE DE COMMERCE

CAOUTCHOUCS. Juillet 3 55 A; Mût 3 60 et 3 55 sept. 3 65; 3 d'oct. 3 75 & 3 85; nov. 3 75 3 85 SUCRES. Juillet, 226 50 et 227; août. 228 et 228 50' septembre 223 à 223 50; 3 d'octobre, 211 ~212-3 novembre, 212 50.

Cote ofOcieiie 227 à 227 50

ALCOOLS LIBRES. Juillet 6.55 et 660; août 655 660; sept.. 640 à 655; ocL 625 à 640; 3 d'oet 630 :i 645.

BLES. Incotës.

Cote oM)OM)Ie 119.

AVOINES. Juillet, 54 50 et 55; a.oût( 57 50 et 57 25; 3 d'août, 59 25;3 de septembre, 61 50; 3 d'octobre,

63 75 et 6G. '1

FARINES.'DE ~CONSOMMATION. Cûtte officieuse

185.'

MARCHE DO HAVRE (ouverturet

COTONS. Août 256; sept. 257; cet. 258; nov. 259; dec. 258; j&nv. 259; Mv.260.mars 261; &v['il 263.-mal ~~r~~2M~Mn~ CAFES' Juitlet 128'75; 'août 129 75.; sept. 129 50' oct. 129 50; nov. 129 50; d6o. 126 75; janv. 126; fëv 125 25; mars m 25; avrif 139 25; mM 13'8'50.Ventes 750 sacs.

I-<es ta.its-d.ivers ci'smiourdL'h.ui Dans un café, rue de l'Ouest, M,'Raymond Luca, :23, boulevard Voltaire, à Asnieres, a,' ce matin vers 7. heures, tiré plusieurs coups de feu sur !e patron, M. Jean-Baptiste Jaillot, 45 ans. Le meurtrier a'ensuite tenté de se suicider en ,se tirant plusteurs balles dans la tête. Les deux blessés ont été transportes à rhôpitat .Broussais dans un état désespère. ' "

FontaineMeaM, 31 jui)!et.

Par suite de la sécheresse, des mcendMS provoquées, pour la plupart, par les etince)tes de locomotives, ont ectatc dans )'arrondissement.de Fon~taineMeau et détruit, à la ChapeUe-ta-Reine, 4,000 bottes de blé et d'avoine, au préjudice dp "M. Pritoiï, cultivateur au hameau de Mainberviiiiers,' 600 Mios de grains et 1,000 kiios de paiile; à Ichy, 6.500 trancs de récoltes appartenant a divers proprietaireSt; a Souppes-surLoing', 1,250 francs do Mo et de paiUc'a plusieurs cuttivateurs à Nanteau-sur-Lunain,. 20. hectares de bois particuliers; a Saint-Pierre-Ies-Nen~ufs. 15 hectares de bois ont été brutes..

Les a.ooidemts 1~. oi~oula. ion. Rue de la Boule-Rouge, & l'angle de )a rue GepffroyMM'ie, une .voiture attelée' aL, "ce matin,' &6 Heures. renversé une septuagénaire, Mlle Louise Duval, rua Rioher. 41, qui a succombe pendant .qu'on-la: transportait'à l'hôpital de Lariboisiere.

FontainëNea'u.SIjuiUet.

A proximité de Nemdurs (Sein~et-Marne), un cycliste, Eugène Cheneviore, eleotrioî&n, 3f ans, demeurant dans cette ville, s'est'jatcspr'~l'automoMIecon-. duite par M. Domeno, ëieptrioien. à Fontainebleau. Atteint d'une fracture du crâne, M.j Eugène CheBeytëra a été hospitalisé à.FqntaineMea,u.

L'AUTR!CHE VOUS tNVtTE DU 12 AU 22 MUT Une occasion unfque

DE V)S)TER L'EUROPE CENTRALE POUR 1,265 FRANCS, TOUS FR<US COMFRta 12 août. Départ de Paris le soir en chemin de fer pour Zurich.

13 août. Arrivée a Zurich io matin. Visite de ia viiie en autocar.

14 août. Départ de Zurich & 8 t. t. Arrivée vers 17 heures a Salzbourg-, o<i se derouio actuellement le Festival de musique. 15 août. A Saizbourtr visite de fa vlilo en autocar et départ à midi pour Vienne, où l'on arrive a ia fin de l'après-midi.' i6 août. A vienne visite d4 ia ~iiie en autocar. Le château de Schoenbrunn. 17 août. A Vienne continuation de la visite de la viiie et excursion & ia foret viennoise et au CobenzL

18 août. A Vienne excursion: en autocar au château do Liechtenstein, a paden et il. Moediing-. "

le août. Départ de Vienne vers 8 heures Arrivée a Budapest vers 13 heures. Visite de la ville en autocar.

20 août. A Budapest splendide procession a l'occasion de la fête de eaint-Etienne. Départ à 23 h. 30 pour Innsbruck.

21 août. Arrivée à Innsbruc):. Visite, de la ville en autocar.

32 août. Départ d'!nnscruci! & 7 heures. Arrivêa a Paris dans la soirée.

Pour tous renseignements et inscriptions 'W~~ES ''R'MOPAt.ES ao~HCM OE

VOYAGES.