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Titre : Le Temps

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-10-23

Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication

Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 137484

Description : 23 octobre 1931

Description : 1931/10/23 (Numéro 25626).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2485440

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE

PAGES a

La Crise anglaise. En Allemagne. Nouvelles de l'Etranger. Armée et Marine. PAGE 3

Chronique A Zurich, Edmond Jaloux. Nouvelles du Jour. La Démission du bâtonnier Raymond Poincaré. Le Voyage de M. Paul Reynaud. Revue de la presse. Courrier géographique, Y.-M. Goblet.

Les Livres, André Thérive.

PAGE 4

̃ 4 l'Exposition coloniale. La Vie économique Faits-divers. Tribunaux. Art et Curiosité; Théâtres.: Sports. Nouvelles commerciales..̃̃̃

PAGE 5

Bulletin financier. Bourse des valeurs. PAGE 6

Dernières NOUVELLES. L'Arrivée à New-York de M. Pierre Laval. Le Conflit sine- japonais la Résolution du conseil de la Société des nations. A l'Association internationale du progrès social.

Paris, le 22 octobre

BULLETIN DU JOUR M m~HD SINu JAPOMAIS El SOCIE1E DE~ NA'l'10l\8 (Jette: fô"uriîiB~"çle jeudi cpûiirmera-t-ëlie l'impression de détente qui existait hier à Genève en ce qui concerne les possibilités de règlement du uilîérend smo-japonais en Mandçhoune ? 11 faut le souhaiter, car il est hautement désirable que les efforts du conseil de la Société des nations aboutissent enfin et que toute menace de complications soit définitivement écartée en Extrême-Orient. M. Briand s'esl employé avec une inlassable bonne volonté à tirer le meilleur parti possible pour l'autorité de la Société des nations d'une situation qui, du fait de certaines erreurs d'appréciation et de tactique commises au début, lorsque le conseil fut saisi de la question au cours de la session de septembre, ne'laissait pas d'être singulièrement délicate.

Pour autant qu'on puisse en juger par les informations venues ce matin de Genève et de Tokio, on s'achemine vers un compromis qui sauvegarderait l'amour-propre national des deux parties et qui aurait pour résultat de déblayer le terrain en vue d'un règlement direct entre les gouvernements chinois et japonais. C'est la seule solution raisonnable à laquelle on puisse s'arrêter. On est d'accord pour admettre qu'il n'existe pas d'état de guerre, ni même de menace de guerre proprement dite pouvant justifier l'intervention de la Société des nations en vertu de l'article i5 du pacte. Du côté nippon on n'a cessé de répéter que le'Japon ne songe pas à faire la guerre à la Chine, qu'il n'a pas de visées territoriales en Chine et qu'il s'agit «l'un incident local ayant nécessité une opération .de police, pour assurer là séeiirilé de la (Éfene du cheflïin de" fer sud-mandclïourien''qùi .est sous contrôle japonais, incident local pouvant être réglé sur place par les autorités chinoises et nippones. Il est probable, en effet, que ce règlement direct serait intervenu déjà si le gouvernement chinois ne s'était pas laissé prendre à certaines apparences et s'il n'avait pas attendu, bien à tort d'ailleurs, de l'intervention du conseil de la Société des nations des avantages politiques qu'un règlement direct ne lui apportera certainement pas.

Les polémiques qui se sont instituées à Nankin et à Tokio au sujet de l'initiative de Genève, venant s'ajouter à une information absolument tendancieuse et contradictoire sur la situation de fait en Mandchourie même, ont dangereusement embrouillé un débat qui, tel quel, était déjà très coinplexèt Le Japon tient de traités formels des droits spéciaux en Mandchourie qui ne sauraient être remis en discussion. Ayant à bail pour quatre-vingt-dix-neuf ans le chemin de fer sud-mandchourien, il a créé dans la zone placée sous son contrôle une œuvre formidable qu'il ne saurait songer à abandonner. Sans doute, en ayant recours à des moyens militaires en dehors de la zone du chemin de fer pour défendre ses droits menacés et assurer la sécurité de ses positions, il a forcé l'interprétation des droits que lui accordent les traités; mais il faut tenir compte également dés 'circonstances dans lesquelles il a cru devoir agir ainsi. Les attaques répétées de soldats chinois contre la voie ferrée, le boycottage des produits japonais s'étendant à toute la Chine, la campagne d'excitation contre le Japon créant un danger permanent pour les sujets du mikado résidant sur territoire chinois, tout cela a créé une situation exceptionnelle à laquelle les autorités japonaises en Mandchourie ont cru devoir faire face avec d'autant plus d'énergie qu'elles disposaient de forces relativement peu nombreuses.

Dans les déclarations que le ministre des finances du Japon vient de fairo à Tokio pour répondre publiquement à des questions qui lui étaient posées par des personnalités américaines, il y a un passage qui ne peut manquer de retenir l'attention. C'est celui où le ministre japonais expose qu'en vertu des traités le Japon administre la zone du chemin de fer sud-mandchourien comme les Etats-' Unis assurent la police et la protection de la zone du canal de Panama; une attaque nocturne s'étant produite, le 18 septembre, par des troupes régulières chinoises contre cette zone et une partie de la voie ferrée ayant été détruite, le Japon devait prendre des mesures énergiques et immédiates. « L'urgence était de celles, pressantes et menaçantes, qui ne laissent pas le choix des moyens ni le loisir de délibérer ». H est évident que pour appré- cier en toute équité la situation créée par le différend actuel, on n'a pas le droit d'oublier le fait brutal qui est à son origine et qui logi- quement commande le développement de la crise sine-japonaise. Le Japon a usé en dehors de la zone soumise à son contrôle de moyens militaires que n'autorisent pas les traités, mais la Chine est responsable des attaques contre la voie ferrée placée sous la protection des Nip- pons et de l'agitation entretenue depuis deux ans contre le Japon au risque de provoquer i les incidents les plus violents. ] On comprend, dans ces conditions, que le < Japon réclame des garanties de sécurité pour ( ses ressortissants avant de consentir à retirer 1 ses troupes de police des localités encore oc- s cupees en. dehors de la zone du chemin de 1 fer. C'est une précaution commandée par la '< plus élémentaire prudence, surtout dans une 1 région comme la Mandchourie où les autorités ] locales éprouvent la plus grande peine à maintenir l'ordre. Or, le gouvernement chi- I nois promet bien de veiller à la sécurité des c ressortissants japonais, mais il exige l'éva- t cuation immédiate des points encore occupés t et le payement d'une indemnité préalablement j à tout règlement 'du différend. Ce sont des r conditions auxquelles le cabinet de Tokio, tenu t par son opinion publique, ne saurait souscrire, t et le problème ainsi posé serait impossible à j résoudre si les deux parties devaient rester sur t leurs positions. c • D'une part, les efforts déployés personnelle- J a

ment à Genève par M. Briand dans ses conversations particulières avec les représentants du Japon et de la Chine; d'autre part, les entretiens que l'ambassadeur du Japon à Washington «ut1 ces Joùîis 'derniers avec le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, M. Stimson, ont favorisé une détente. Lorsqu'on connaîtra, probablement ce soir, les réponses de Tokio et de Nankin aux suggestions de M. Briand, le conseil de la Société des nations pourra se pror noncer sur une résolution ferme. Prendre acte de la déclaration du Japon qu'il n'a pas de visées territoriales en Mandchourie, qu'il s'engage à retirer ses troupes des localités chinoises aussi vite que le permettra la sécurité assurée pour ses ressortissants, et recommander à la Chine de prendre les mesures nécessaires à cet effet, c'est tout ce que. le conseil peut faire pratiquement dans l'état présent des choses. Il aura ainsi accompli sa tâche immédiate, qui est d'empêcher un conflit armé et de préparer le terrain à des négociations directes entre Tokio et Nankin. Il y aurait de sérieux inconvénients à vouloir pousser les choses plus loin.. Tout porte à penser que c'est à cela qu'on aboutira et que c'est par cette r voie que la situation peut être définitivement éclaircie. Les changements politiques qui sont en cours d'accomplissement en Chine, par le rapprochement des dirigeants de,Canton et de ceux de Nankin, faciliteront sans doute, dans une certaine mesure, comme nous l'avons indiqué déjà, une évolution à laquelle le gouvernement national actuel de la Chine peut difficilement se résoudre,

ÉPiCHES DE tTRPGEB

Dublin, 2r2 octobre.

La promptitude avec laquelle le gouvernement de l'Etat libre d'Irlande a appliqué les pouvoirs extraordinaires que lui conférait la loi dite de salut public, a produit une profonde impression dans le pays. Loto de provoquer une réaction hostile parmi les éléments de désordre contre lesquels sont dirigées les mesures prises par les autorités ceux-ci semblent s'être calmés et on espère que le pays retrouvera promptement la tran-

quillité.

q Rome, 22 octobre.

La Correspondenza apprend que dès négociations sont en cours pour le transfert de Ntee à Rome des cendres d'Anïta Garibaldi, la femme du condottiere. Il paraît que le gouvernement français aurait donné son adhésion au désir exprime par la famille Garibaldi.

Le transport des cendres aurait lieu au moi1; de mai de l'année prochaine, par voie maritime. Elles seraient placées dans la tombe des Garibaldi, au cimetière du Campo Verano, Rome, au cours d'une cérémonie intime.

Berlin, 22 octobre.

Le général Smuts, ancien premier ministre de l'Union sud-africaine, est arrivé hier, à Berlin. Vienne, 22'ootobre.

L'écrivain et poète viennois Arthur Schnitzler, qui s'est illustré à la fois comme romancier et comme conteur et dont la réputation s'étend au delà de l'Autriche et des pays de langue allemande, est décédé hier; il était âgé de 70 ans. •'̃̃̃̃ Riga, 22 octobre.

M. Ulmanis, premier ministre, a déclaré que, pour maintenir le ooufs:jiu .litas,- le gouvernement er.visagerait la réduction d'ua- quart, du- budget et le contingentement de certaines importations dans tous les domaines où la Letknie peut se suffire à elle-même.

Reval, 22 octobre.

On mande de Tallinn qu'un accord vient d'être signé pour régler la question des propriétés des barons baltes. Les indemnités, s'élevant à 4 millions de couronnes, seront payées'en neuf ans. Reval, 22 ootobre.

Le ministre de la défense a décidé d'augmenter la flotte aérienne de l'Esthonie par l'achat de 12 appareils d'observation et de bombardement, dont 8 seront achetés en Angleterre et 4 en Tchécoslovaquie. Le crédit prévu se monte à un million de couronnes esthoniennes.

PfiQPAGANOEJSSENÏIELLE

M. Pierre Laval arrive aujourd'hui aux Etats-Unis et les conférences prévues commenceront aussitôt. Le président du conseil a indiqué lui-même avec quelle prudence il procéderait au cours de ces entretiens d'où nul miracle ne peut surgir, mais dont l'utilité est indiscutable. Les Etats-Unis et la France peuvent beaucoup pour atténuer la crise qui s'est abattue sur le monde. Encore faut-il qu'il n'y ait entre eux aucun malentendu. Et le voyage du président du conseil, en dehors même de ses résultats économiques, contribuera, nous en sommes convaincus, à une mise au point indispensable.

Tous nos compatriotes qui reviennent de voyages à l'étranger sont en effet d'accord sur un point. La France apparaît en ce moment, dans l'état de malaise et de crise où se trouve le monde, comme une sorte d'oasis, comme un refuge de la mesure, de l'équilibre moral et intellectuel, et même, quoi que l'on puisse dire, de la prospérité économique. Mais les regards qui se tournent vers notre pays ne sont pas tous admiratifs. Ou. plutôt, à l'admiration se mêlent parfois et même trop souvent le dénigrement et l'envie. On nous trouve trop riches ce qui est d'une exagération évidente, trop puissants, trop influents. Et naturellement on nous accuse de vouloir le devenir plus encore. Les reproches d'impérialisme, de bellicisme même ne nous sont pas épargnés. On souhaiterait nous réduire à la portion congrue et, en même temps, à un affaiblissement de nos forces défensives. C'est tout à fait l'état d'esprit que les doctrines socialistes cherchent à répandre dans les foules soulever ceux qui n'ont su rien épargner contre ceux qui possèdent ou qui paraissent posséder.

On ne réfléchit pas que cette sécurité française, financière et politique, du reste fort relative, est due à des sacrifices énormes qu'avec un peu de bonne foi il serait facile de mesurer, et qu'elle est due encore précisément à l'absence des défauts que l'on nous reproche d'avoir. La France, loin de nourrir la moindre arrière-pensée de domination, s'est faite la protagoniste, et nous pourrions dire l'apôtre, dé la paix dans le monde. Elle y a du reste infiniment de mérite si l'on envisage les ré-,pqjises données, par les fa,its à son activité généreuse. Toutes lés initiatives d'ententes, internationales, de rapprochements, d'apaisement, émanent d'elle. Elle a renoncé, dans l'intérêt de cette pacification générale, à des droits indiscutables. La liste des sacrifices qu'elle a de la sorte consentis ne serait pas médiocre. Et cependant elle trouve en face d'elle, chez ses anciens ennemis, et même hélas! parfois chez ses anciens alliés, une hostilité qui ne désarme point.

L'oeuvre du rapprochement franco-allemand, par exemple, a été conduite sans arrêt par les divers gouvernements français. Les réparations d'année en année réduites, les évacuations anticipées, Ja réduction des armements jusqu'au point au delà duquel elle constituerait une insécurité, les pactes, les accords, les traités cordiaux, l'oubli des haines, l'abandon total des préjugés, des défiances les plus justifiées, un effort de solidarité humaine, sans précédent après une agression comme celle que la France a subie' et dont elle a souffert atrocement dans sa chair et dans son sol tel

] est l'ensemble de l'activité de notre pays. Et nous voyons cependant en ce aiômèrit J même, les partis nationalistes ajleman'ds^re-, présentant une frachôïT'Tibn Mégligeaïîe^de* l'opinion puisqu'elle égale à peu de chose près,' si elle ne la dépasse pas, l'autre fraction, ten^dre le poing vers nous, proclamer que lejnit à atteindre est la destruction totale du traité de Versailles et la revanche, au besoin par les armes. Nous voyons presque toutes les grandes associations du Reich, et parfois à gauche, refuser d'accepter même la- réparation de justice de 1871 que l'Allemagne a cependant consentie à Locarno. Une propagande pangermaniste tenace est menée outre-Rhin, dirigée contre nos départements recouvrés. Elle ne s'arrête même pas aux frontières et,, sous prétexte de protéger une prétendue culture germanique, elle utilise tous les moyens, Spirituels, économiques, artistiques. Peut-on citer une seule mesure prise par les autorités officielles allemandes pour atténuer ces menées ou ces maladresses obstacle évident et'insurmontable à tout rapprochement sincère?

Les parades belliqueuses, les menaces de plus en plus précises et violentes, se multiplient. Comment la France, dans ces conditions, ne songerait-elle pas que sa sécurité pourrait un jour être mise en péril et qu'il est pour elle, aussi bien que dans l'intérêt de la paix du monde, essentiel de ne pas offrir une .faiblesse trop séduisante à ses adversaires? .'̃ On ne concevrait donc pas l'état d'esprit peu cordial que l'on découvre à notre égard à l'étranger si l'on ne connaissait la force du mensonge et de l'ignorance. Toutefois, il ne serait pas mauvais de réagir. Notre propagande extérieure, manque d'élan. Elle est trop paresseuses Et -nous ne sommes pas à.:Unft époque un tel facteur puisse être négligé; COMMEMORATION BUDGÉTAIRE Quand le baron Louis présenta ses propositions budgétaires pour l'exercice 1832, c'était, on l'a vu, au mois d'août 1831 (voir le Temps du 19 octobre) l'opinion publique fut quelque peu déconcertée par l'ajournement des réformes que la révolution de Juillet 1830 avait fait espérer. On s'était attendu à des innovations or, le ministre des finances les remettait au budget de 1833. Il disait

Nous ne croyons pas pouvoir proposer, pour 1832, de modifications dans nos impôts. Ce n'est pas que nous regardions notre système d'impôts comme à l'abri de toute critique, et comme n'étant pas susceptible de recevoir d'ûti-: les perfectionnements.

Mais l'année est déjà fort avancée; toute discussion sur des changements dans l'assiette des' c'on- tributions entraînerait de longs délais, et, emp.é-; obérait, le vote du budget en temps utile. Le moin-'dre retard nous condamnerait à subir encore, en. 1832, le fâcheux régime des douzièmes provisoires.1 C'est au budget de 1833, sur lequel le retour de l'ordre habituel des affaires vous appeilera à délibérer dans peu de moi's, que tous les projets d'îri.novation pourront trouver place. D'ici là, !a prudençe veut que nous nous contentions des changements opérés dans nos taxes pendant la dernière session. ̃• :ï. A part deux ou trois jignes– quelques chẽveux blancs, on aurait peine à croire ces* déclarations vieilles de cent ans.

.Emile Pereire ne ménagea pas ses critiques aux propositions du baron Louis. Il y opposa tout un programme.

Après avoir envisagé, comme nous avons rappelé, une. modification profonde du système des armées 'permanentes, «̃ si ruineux pour les Etats européens », il l'avait subordonnée à la réalisation préalable d'une « politique intérieure » d'union et de progrès1. Il devait donc se procurer autrement les ressources indispensables à l'application des transformations fiscales qu'il jugeait immédiatement possibles. Il réclama, tout d'abord, une économie considérable, par la suppression de l'amortissement. Voulant justifier ses calculs, Emile Pereire écrit « Dans cette justification, l'amortissement doit évidemment jouer le principal rôle ». Au projet de budget des dépenses, cette charge figurait pour 86,031,038 francs. Il la supprime.

Dans la brochure que nous avons précédemment citée, il s'explique, à ce sujet, en ces termes

• On compare assez vulgairement les affaires de l'État à celles des particuliers, et l'on dit que ses finances ne peuvent être prospères, qu'il ne peut éviter de grandes catastrophes, qu'en cherchant à se libérer. Dans une certaine limite le raisonnement est juste; mais cette comparaison est viciée par un élément dont on ne tient pas assez compte c'est la question de temps, de l'opportunité. Ceux qui se complaisent dans un tel rapprochement ne songent point que la vie d'un particulier est limitée, et qu au contraire la durée d'un Etat est sans bornes; et c'est en confondant deux choses aussi distinctes qu'on cherche à imposer à l'Etat les mêmes conditions qu'aux indivi'dus. II ajoute

En se plaçant sur le terrain dé la réalité,, on conçoit que, loin de se libérer, l'Etat s'arrière lorsqu'il ne tire point le meilleur parti possible des forcés reproductives qu'il renferme dans son sein. Par l'amortissement, il ne se libère point, car il ne fait que déplacer des capitaux, et dans ce déplacement il perd et il détruit d'une manière barbare et tous tes frais de perception, et le travail de ses employés, et les bénéfices des capitaux enlevés à la production. p

Le développement normal des épargnes, le magnifique héritage que les générations se lèguent en se succédant »; doit amener, dit Emile Pereire, la baisse de' l'intérêt. Conclu- sion «' C'est là seulement que repose pour l'avenir la garantie d'un véritable amortissement, c'est dans la réduction des rentes que les contribuables peuvent espérer d'obtenir un soulagement réel des charges que la dette pu- blique leur fait supporter ».

Ainsi, au moyen de conversions naturellement assurées par la baisse graduelle de l'intérêt et la hausse régulière des fonds publics, la dette de l'Etat sera réduite, ses arrérages deviendront moins lourds, sans que les contribua- v bles aient eu à subir des sacrifices. ̃'̃ Ce premier fardeau supprimé, Emile Pereire joignait aux 86,031,038 francs devenus libres 65,367,300 francs à provenir des modifications i les plus diverses. Il sabrait dans les administrations et les services publics. Voici l'évaluation qu'il présentait de ses « retranchements » sur les « frais de perception, de régie et d'administration »

Cour des comptes, 1,249,000 francs. Suppression 600.000 Sur l'administration centrale 2.100.000 Frais de trésorerie, 3,000,000. Suppres-

sion 1.000.000 Taxations pour recouvrement des revenus

Indirects et frais de services des payeurs,

ensemble 2,320,000. Suppression. 1.200^000. Frais de perception de l'impôt du sel, com-

pris dans les frais des douanes 5.OO0.000 Frais de perception dés salines de l'Est 185.000 Escompte sur les droits de consommation

du sel 1.400.000 Exploitation des tabaos 21.313.000 Frais de perception des contributions indi-

rectes 19.940.600 Frais de perception de la loterie 1.874.700 Restitution de droits et amendes indûment

perçus 745.000 Primes à l'exportation .>> 10.000.000 Ensemble Fr. 65.367.300

Le total des économies n'eût pas été moindre

de 151,398,338 francs. De> sorte que ies dépenses

Léktssent été ramenées dépenses èxfraordi"tj^ires comprises à 948,309,674 francs, au lieu de 1,007,708,012 francs. Leur bloc n'aurait même pas atteint le fameux premier milliard. Mais ce résultat étaii encore insuffisant pour compenser les abandons de recettes réclamés. Le progràinniè supposait, en effet, abolis les produits suivants

Les droits sur le se1. 60.060.000 Les droits sur les boissons. 69:800.000 Le produit de ta vente des tabacs. 67.300.000 Le produit de la loterie. 8.000.000 Le produit de ta ferme des jeux. 5.500.000 0 Ensemble. 210.660.000

Les économies prévues ne dépassant pas 151,398,338 francs, il s'en fallait de 59 millions 261,662 francs que l'équilibre fût obtenu. Emile Pereire ne s'embarrassa pas pour si peu. D'une part, il maintenait, pour l'exercice 1832, les 30 centimes additionnels perçus en 1831 sur la contribution foncière, et devant produire 46,438.808 francs. D'autre part, il diminuait de 12,822,854 francs l'excédent de recettes admis par le baron Louis, le ramenant de 62 millions 345,646 francs à 49,522,792 francs, et il s'en expliquait en ces termes

L'excédent de recettes qui résulte du budget du ministre dépasse le nôtre de 12,822,854 francs. Mais on conviendra sans peine que, par suite des suppressions que nous avons proposées sur les contributions indirectes, la consommation et le travail devraient éprouver un accroissement notable, et qu'il en résulterait pour la richesse publique une 'telle amélioration que les revenus de l'enregistrement,- du timbre, des patentes, des douanes, dés postes et des produits div.ers, -depfeyaht, également s'accroître dans une proportïon

'MBs*TOflé. •̃̃•̃ .-̃.̃

Il; resterait à prélever, soit sur ces accroissements de revenu, soit sur l'excédent disponiMi; une somme de 10 à 15 millions, pour accorder aux employés congédiés une demi-solde temporaire ou viagère, selon la durée du service.

L'imagination s'était donné libre cours, afin de combattre les contributions indirectes au profit des impôts directs.

La thèse générale était résumée en ces lignes

On reconnaît aujourd'hui que les impôts indirects étant établis sur les objets de première nécessité, nul ne peut s'en affranchir; on reconnaît aussi que c'est une véritable capitation, que c'est le mode de perception le plus injuste puisqu'il ;frappe également le pauvre et le riche; oh reconnaît enfin que ces impôts sont éminemment nuisibles à la consommation, partant à la production, et que, dès lors, eu augmentant les privations du pauvre, ils diminuent aussi ,ses moyens de travail. Ne dirait-on pas, devant ces appréciations, •avoir sous lés yeux quelque manifeste d'aujour-

d'hui? '̃̃"̃•'• ̃̃•̃

Dans un second exposé financier, daté du 8 avril 1832, Emile Pereire, commentant les conclusions de la commission de la Chambre des' députés sur le budget des recettes, est revenu sur ce programme fiscal (De l'assiette de l'impôt. Extrait de la Revue encyclopédique, 'mars 18320 •̃

II ne s'était pas fait illusion sur le succès '$'§ ses ^propositions « Pense-fe-oa,~ écrit-il, j^^iB.oùs nous fassions illusion sur les résultats de-la discussion qui va s'ouvrir? Nous l'avons •it en commençant .la Chambre' des députés B montré jusqu'à ce jour peu de sympathie jpour les innovations, et elle sera obligée de rester conséquente avec ses principes. Quoi qu'il en'soit, si notre travail est utile, nous nous féliciterons de l'avoir publié, car il en pourra résulter des germes qui fructifieront dans le Cours des prochaines législatures. »

Un siècle s'est écoulé. Le conflit soulevé entre les contributions indirectes et les contributions directes alimente toujours les discussions parlementaires et les débats de la presse.

,̃•' «* ̃.

Trésors cachés.

La baguette de coudrier s'est agitée ces jours derniers. Promenéë sur un champ de la frontière franco-belge, à Hertain, elle s'est infléchie, elle s'est tordue irrésistiblement. L'homme entre les mains duquel elle se démenait comme un serpent vivace, a affirmé « Ici repose un immense dépôt d'or. »

Aimable légende Pouvoir dont l'efficacité est affirmée depuis les temps les plus reculés. N'estrée point cette bienfaisante baguette qui permit à Sîoïse dé faire jaillir l'eau du désert pour un peuple assoiffé?

Plus heureux, ou plus malheureux, nous avons moins besoin d'eau que d'or. Que ne le disions-nous plus tôt ? Pour nous la baguette se itjeteïi mouvement. Ah 1 l'intelligente fée. 'l Dans un village normand, le coudrier est ho- i noré comme un totem indien. Depuis des âges | immémoriaux, sept de ces arbres se dressent, les t uns auprès des autres. L'un d'eux meurt-il ? Un autre pousse aussitôt, pour le remplacer. Mais le nombre en reste le même, immuablement, et cette particularité explique le culte que l'on voue à ces arbres, en ce hameau de Basse-Normandie. Peutêtre les amateurs de kabbale ne s'étonnerbnt-Us pas de trouver ici le chiffre sept. Bien au contraire pourront-ils en tirer de subtiles déductions. Les' amateurs de pittoresque se réjouiront sans doute que des leurs premiers pas les enfants du village essayent le pouvoir des baguettes qu'ils prélèvent à ces arbres de légende.

Quant aux savants et aux moralistes, ils continueront à hausser les épaules lorsque, en leur i présence, on évoquera ces vertus magiques. VoIontiers ils rappelleront la sagesse du propriétaire d'Hertain. Comme on lui annonçait les merveilleuses réactions de la baguette divinatoire et qu'il fallait, sur l'heure, commencer les fouilles Non point, répondit-il. Commençons d'arra'cher les betteraves qui occupent mon champ. La Fontaine, qui prêta au laboureur des paroles aussi riches de sens, eût approuvé cette sereine philosophie. Mais bien peu de gens seraient capables d'accueillir avec un pareil calme, avec une si parfaite désinvolture l'annonce d'une sembîable découverte.

Combien de Jasons et combien d'Argonautes, sur |là foi d'invraisemblables récits, s'en furent-ils à la recherche de nouvelles « Toisons d'or »? i Et n'est-ce point un profond psychologue celui quj invepla la fameuse escroquerie dite « du trésor caché »? Sans doute .est-ce une source de ptofits sans cesse jaillissante, puisque depuis plu» d'un demi-siècle que, à notre connaissance, elle est pratiquée, les escrocs persévèrent, si l'on peut

dire.

La lettre rituelle n'est guère modifiée. Elle contient à la fois un mystère et un attrait suffisants. Ainsi que la missive envoyée par le militaire en ribote à ses parents, et qu'Anatole France tenait pour un chef-d'œuvre, cette lettre est digne de figurer parmi les modèles du genre.

̃Depuis une semaine, elle se trouve dans bon nombre de courriers, soumettant la crédulité humaine à une rude épreuve. Faudf a-t-il parier contre elle ou pour elle,?

c Peut-on supposer que les soubresauts des baguettes de coudrier mettent au jour moins de trésors qu'une dizaine de lignes, habiles à jeter le trouble dans certaines âmes simples ? Un jour, si l'on parvient à mettre la main sur les auteurs de cette escroquerie, sans doute sera-t-on effrayé du nombre d' « Argonautes » qui partirent pleins

d'espoir, la recherche du fabuleux trésor!

G. L. T~- ""̃- ̃̃

JE RÈGLEMENT DE LA PAIX Levoyage de M.Lavaî aux ÉiatsUms

L'arrivée à New-York

On mande de New-York,, 22 octobre:

L' 'Ile-de-France est arrivé à la Quarantaine jeudi matin, à 3 h. 38 (heure locale), c'est-à-dire 8 h. 30 (heure française).

Un remorqueur muni d'une installation de T. S. F. était allé au-devant du transatlantique,, qu'il avait accosté à minuit. M. Laval a envoyé par T. S. F. son premier salut à ta nation américaine. Le remorqueur municipal Macom, qui doit amener à terre M. Laval et la délégation française,quittera le port 8 heures.Ii se rendra au quai dé la Quarantaine, où se trouve l' Ile-de-France, ayant à bord le comité de réception, qui a à sa tête le président de la Chase National Bank, M. Wiggin, et Mrs. Joseph Clark Baldwin, envoyée spécialement par le maire de New-York, M. Walker, pour se mettre à la disposition de Mlle José Laval, fille du président du conseil français. ̃̃ En mettant pied à terre, M. Laval sera reçu par M. Stimson, secrétaire d'Etat américain, et par M. Claudel, ambassadeur de France. Le cortège se formera aussitôt, et M. Laval sera conduit à l'hôtel de ville, où une réception doit avoir lieu à 9 h. 30. M. Wiggin présentera le premier ministre français; puis le maire de New-York, en lui souhaitant la bienvenue, lui remettra la médaille de la Cité. M. Laval répondra en exposant le but de sa visite aux Etats-Unis.

Un entretien préliminaire Hoover-Borah On mande de Washington:

Le sénateur Borah, président du comité sénatorial des affaires étrangères. a conféré hier mercredi, dans la soirée,' avec M. Ho'over, à laN MaisonBlanche. Il s'agissait d'un entretien final avant les conversations que le président des Etat-Unis aura avec M. Laval, président du conseil français. On croit que M. Hoover a demandé à M. Borah de lui donner des éclaircissements sur le sentiment du Sénat américain, qui jouera un rôle important dans les initiatives d'ordre international. M. Borah aurait fait savoir qu'à son avis l'Europe devrait réduire les réparations allemandes, régler le problème du couloir polonais ainsi que les autres questions qui constituent des obstacles aux concessions.que les Etats-Unis peuvent faire en matière de dettes de guerre entre alliés. Télégrammes de bienvenue

Le président Hoover à télégraphié à M. Laval sur l'Ile-de-France

Comme vous approchez des côtes des Etats-Unis, c'est un grand plaisir pour moi de vous souhaiter une très cordiale bienvenue en mon nom et en celui de mes compatriotes.

M. Laval a reçu le radiotélégramme suivant de M. Stimson, secrétaire d'Etat

Au moment où vous approchez des côtes américaines,: je vous envoie mes vœux les plus cordiaux et vous assure de la bienvenue la plus sincère de la part du peuple américain.

Le premier ministre français a répondu A la veille de toucher la terre américaine, je veux vous dire mon amitié personnelle et ma joie de vous revoir. Vous connaissez la sympathie profonde du peuple français pour votre grand pays. Je forme de tout cœur le vœu que mon voyage à Washington resserre encore la coopération entre les Etats-Unis et la France, pour le bien du monde.

Le n&diotélégrà.mta& Sui\^&«e-^iératfrejéévpa# le gouverneur de SaintrPieEre-et-MiqueLpn au présideot du conseil': 'p- •̃ f Au moment où vous passez dans nos parages, je me fais un devoir de vous adresser les hommages respectueux de la population si patriote de l'archipel français de-, Saint-Pierre-et-Miquelon et des vœux ardents pour le succès de la haute mission que vous allez accomplir pour accrottre encore le prestige et la grandeur de la mère patrie, vers laquelle nos pensées sont toujours tendues dans un sentiment de profond attachement.

M. Laval a répondu

Votre télégramme m'apportant les hommages et les vraux de l'archipel français de Saint-Pierre-et-Mlqueloii m'a profondément touché. Je trouve dans votre pensée patriotique un précieux réconfort pour accomplir ma mission.

Commentaires britanniques

Le Times commente en ces termes, dans son éditorial, le voyage du président du conseil! français à Washington .:̃•̃

Le président Hoover et M. Laval auront le monde entier comme. auditeur à leurs entretiens qui commencent ce soir à Washington, car il n'y a pour ainsi dire pas de pays dans l'ancien ou le nouveau monde qui ne sache pas que ses intérêts seront affectés par les décisions qui pourraient, en fin de compte, être prises à la suite de ces conversations.

L'importance de la réunion se trouvera un peu diminuée par l'impossibilité d'arriver tout de suite à des décisions définies. Pour la raison même que les intérêts en jeu sont presque universels, il n'y a pas deux hommes d'Etat qui pourraient faire une déclaration positive disant qu'une forme particulière de traitement rétablirait le monde dans des conditions normales, financièrement,. économiquement ou politiquement. Et MM. Laval et Stimson ont tous deux indiqué que, dans les quatre jours qui seront passés à Washington, on ne fera pas autre chose que d'échanger des vues. Mais cet échange de vues doit être complet et franc.

Au contraire des récentes conversations de Londres, en juillet, et de Berlin, le mois dernier, où tout fut discuté, sauf les questions qui iinportaient le plus, il n'y aura pas de limite en ce qui concerne les sujet* à débattre. C'est ce qu'on dit clairement, de manier* à ne pas s'y tromper, à la. fois du côté américain et du côté français. Cette assurance est Immensément encourageante. Les réparations, tes dettes de guerre, le désarmement, le développement du paote de Paris et la sécurité française seront examinés, et cela par les ohefs de deux Etats qui sont en ce moment les mieux qualifiés pour dire la marche à suivre.

L'intérêt particulier avec lequel les conversations de Washington seront suivies par le gouvernement britannique a été prouvé par la visite faite au premier ministre français par lord Reading, il y a quinze jours, par son message de bon voyage le jour du départ de l'Ile-de-France et par le retour à son poste, plus tôt qu'on ne l'attendait, de l'ambassadeur de GrandeBretagne à Washington.

On mande de New-York au Financial Times H n'est pas douteux que la question de l'or retiendra particulièrement l'attention de MM. Hoover et Laval. Il y a actuellement dans îe monde un montant appréciable de dollars Improductifs et les deux chefs d'Etat chercheront la solution du problème qui consiste à trouver un emploi de ces dollars.

Un projet allemand de mobilisation des crédits Au moment où vont conférer les deux créanciers du monde, les Etats-Unis et la France, la Frankfurter Zeitung lance un projet destiné, d'après ce journal, à faciliter la mobilisation des crédits, tout en regrettant que le gouvernement allemand n'ait pas fait de propositions concrètes pour la liquidation de ses crédits étrangers à court terme.

En admettant, dit la Frankfurter Zeitung, qu'on puisse transférer, sous la garantie du Heich ou d'un consortium quelconque, les dettes des banques allemandes à une institution neutre, celle-ci pourrait émettre des bons décennaux qui seraient remis aux banques créditrices en remplacement de leurs crédits « gelés » en Allemagne. En admettant, en outre, que les gouvernements des pays créanciers acceptent aussi de garantir oes bons, on arriverait à substituer à la menace constante d'un retrait massif des crédits qui pèse sur les banques allemandes, un amortissement progressif de ces mêmes dettes. A la place d'actifs immobilisables, les banques créditrices obtiendraient des moyens liquides et l'Allemagne ne serait pas obligée de forcer ses exportations pour amortir sa dette La déflation indispensable serait assurée sur une base saine.

Cette action de consolidation n'est sans doute pas possible sans que soit réglée en même temps la question des réparations. Les deux problèmes sont étroitement liés. Ce sont, dans le domaine économique, les problèmes essentiels qui devront être discutés à Washington. Et c'est seulement au cas où tous deux seraient résolus qu'on pourrait avoir la certitude qas le congrès des créanciers qui se tient maintenant, à

l'apogée de la crise, annonce en même temps la fin ,de oette crise.

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La visite de M.'Qrandi à Berlin

Notre correspondant ".particulier de Roine/ télégraphie: Le Giornale d'Italia consacre un. article au voyage de M. Grandi en 'Allemagne. Au sujet des, prochains entretiens de Berlin, ce journal dit. qu'en présence de la conférence mondiale pour la réduction des armements et du moratoire Hoover, il est facffle de devitier que la question do* armements et celles des réparations et. 'tes 'dettes, toutes connexes au développement de la crise mondiale, constituent un ensemble de problèmes de premier plan qui seront examinés entre ies hommes d'Etat allemands et italiens. Il ajoute que, jusqu'à ce jour, l'Italie a tout fait p<mi porter et maintenir l'Allemagne dans le conct^'t des grandes puissances responsables du développement des questions européennes et mondiales. Ri. Mussolini, poursuit-il, a plusieurs fois affirmé que l'Italie considère l'Allemagne comme un élément, substantiel de l'ordre politique et éoonomique de l'Europe, aujourd'hui et demain. C'est pourquoi l'Itaiie veut une Allemagne assainie, forte, active et organisée dans des conditions telles qu'elles lui assurent un. plein et constant exercice de sa responsabilité politique. Nous constatons aujourd'hui avec satisfacton que l'Allemagne se révèle toujours plus robuste en raison de ses forces intérieures. La conviction de M. Mussolini exprimée en août dernier sur la possibilité pour 'l'Allemagne de tare da se et de dominer avec tous ses moyens nationaux les difficultés de l'heure, selon la dure mais virile loi que l'Italie fasciste a d-5jà appliquée pour sa restauration, s'est montrée fondée dans les faits. Nous reconnaissons le mérite du patriotisme éclairé et plein de bonne volonté d'une grande partie du peuple allemand, ainsi que l'art de gouverner du chancelier Brüning qui sait unir à l'amplitude' de la vision politique et à la clarté des buts à. atteindre; une. méthode politique Incisive, mobile et consciente de toutes tes possibilités et des difficultés nationales *et :inte.rnatio.Q.3 les.

L'article conclut en disant qu'en raison de la force interne que possède l'Allemagne et qui consolide sa position internationale, les prochains colloques de Berlin contribueront à la •'̃ause générale de l'entente européenne en confirmant, «t multipliarrt les nombreux points de collaboration qui ont été déjà établis entre la polïliqae de Rome et celle de Berlin.

Il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour remarquer que cet article s'adresse, avant tout, ̃ par-dessus le gouvernement actuel de Berlin, aux partis nationalistes allemands.

La Russie et la trêve des armements Le commissaire du peuple aux affaires étrangères, M. Litvinof, a répondu en ces termes à la lettre du secrétaire général de la Société des nations, demandant si le gouvernement de l'Union soviétique est prêt à accepter la trêve des armements suggérée à l'assemblée de la Société': Par mon télégramme du 21 septembre j'ai eu déjà :l'honneur de vous communiquer que mon gouvernement était prêt à assumer en commun avec les autres gouvernements, et au même titre, l'engagement de suspendre les armements pendant toute la durée de la conférence du désarmement. Mon gouvernement. est également prêt à accepter la durée actuellement proposée d'un an à partir du 1" novembre, comme il est prêt à désarmer complètement ou à réduire au maximum ses armements, conformément aux suggestions et aux projets de conventions déposés par moi à la commission préparatoire du désarmement.

Toutefois, il faut stipuler clairement que des déclarations analogues seront'faites par tous les Etats et auront pour eux un caractère obligatoire par la force

lie la can.ve.ntionj internationale.

Ensuite il faut dire très clairement si l'engagement concerne -tous les' genres d'armements, "en force numérique et en matériel de guerre. La- résolution adoptée par l'assemblée ne dit pas clairement non plus si sont adoptées ou repoussées les réserves concernant les iérogations faites par certains Etats -*à la 3*' commission dr l'assemblée. II est absolument indéniable que si toute clarté n'est pas faite sur ces questions ou si chaque Etat garde le droit d'interpréter à sa manière l'sngagement assumé, ce seront d'inévitables griefs et des reproches mutuels nullement susceptibles de oréer awi atmosphère de confiance à la conférence dont est parlé dans les rapports. L'absence de clarté et de netteté dans les décisions correspondantes de la Société des nations concernant les engagements internationaux constitue une des causes des regrettables événements qui se déroulent actuellement en Mandchourie et qui évidemment ne peuvent pas fortifier l'atmosphère .de confiance. En tout état de cause mon gouvernement sera prêt lorsque toute !a clarté nécessaire sera fa;te pour assumer l'engagement de la suspension des .armements au même titre que tous les autres Etats.

LA GOMMiSSiÛN ÉCONOMIQUE FRANCO ALLEMANDE Notre correspondant de Berlin télégraphie jeu'ii

matin

Parmi les vingt-six personnes invitées par le président du Reich à faire partie de la commis- sion économique franco-allemande, on remarque particulièrement de grands industriel.- comme MM. Borsig, Vœgler, Schmitz; des représentants de l'industrie moyenne; M. Cuno, directeur général de la Hamburg-Amerika; des banquiers,, comme M. Reinhart, directeur de la Kommerz Privât Bank; des représentants de l'agriculture tels que M. Brandès, président du conseil H^rienle et de grands propriétaires. Qp note aussi plusieurs commerçants, un boulanger, un maîtrp maçon et des délégués des syndicats ouvriers.

De source officielle, on-fait remarquer qu'il a été tenu compte Jans la composition de ce conseil, non seulement des diverses professions, a ais aussi des différentes contrées de l'Allemagne Certains journaux critiquent cette composition et disent que le conseil est trop nombieux pour faire une besogne efficàœ.

Le Berliner Tagcblati déplore que ce conseil ne contienne pas une seule personnalité indépendante d'un groupement d'intérêts, susceptible de joaer le rôle de conciliateur.

Ce conseil, écrit la Germania, ne pourra remplir sa mission que si tous ses membres se sentent responsables de l'ensemble de notre économie. On comprend de plus en plus que les problèmes économiques de l'heure ne peuvent être résolus par des rivalités d'intérêts, mais seulement dans la volonté commune de faire les sacrifices nécessaires.

Le conseil économique se réunira le 29 octobre sous la présidence de M.Hindenburg, en présence de MM. Luther, président de la Reichsbank, et Dorpmultei-, directeur général des chemins de fer. P LE COMFLITJjgO -JAPONAIS A LA SOCIÉTÉ DES NATIONS Les réponses du Japon et de la Chine

On télégraphie de Genève

A la suite d'une nouvelle réunion des Cinq qui a eu lieu ce matin au siège de la Société des nations, sous la présidence de M. Briand, ce dernier a annoncé que le conseil de la Société des.nations tiendrait une séance publique cet après-midi. On a de plus en plus l'impression que le conseil veut maintenant en finir d'une façon ou d'une autre avec le règlement du différend sino-japonais.

Sa tâche n'est pas facilitée par les deux parties en cause. On annonce en effet, ce matin, que M. Yoshizawa a reçu de son gouvernement des instructions qui viennent compliquer quelque peu la situation. M. Yoshizawa, représentant du Japon au conseil de la Société des nations s'est rendu auprès de M. Briand à qui il a fait connaître la réponse de son gouvernement aux suggestions faités par le président du conseil.

Sur la teneur de cette réponse, on ne possède pas do renseignements officiels. On a tout lieu de penser qu'elle n'est pas aussi favorable qu'on osait l'espérer. Sur un point, pour le moins, le Japon continue à adopter une attitude peu conciliante.

De son fcôté, le représentant de la Chine, M. Alfred Sze, dans un mémorandum qu'il a remis à M. Briand, maintenait la plupart des revendications présentées par la Chine, parmi lesquelles la Constitution d'une commission neutre agissant sur place pendant et après Tévaouation. .On croit que c'est pour mettre les parties en


demeure de s'expliquer devant l'opinion publique et prendre leurs responsabilités que le conseil se réunira, ce soir, en séance publique.

Note de la Chine au sujet du pacte Kellogg I On télégraphie de Nankin

L'attitude de la Chine, en ce quil concerne la fcrise mandchoue est de nouveau définie dans une Communication identique qu'a envoyée le minisH ,tère des affaires étrangères chinois aux gouveiy; nements de Grande-Bretagne, France, Allemagne,; Italie, Norvège, Yougoslavie et Pologne, en réponse à ieur note au sujet du pacte Kellogg.

Le gouvernement chinois dit, dans cette réponse, que désireux d'adhérer strictement aux engagements pris en vertu des traités internaliornaux et; en particulier, du covenant de la Société des nations et du traité de renonciation à la guerre, la Chine s'est judicieusement abstenue d'employer la force pour répondre aux agressions du Japon. 0

Elle a recherché, dès le début, un règlement par des moyens pacifiques. Elle a donc confié sa cause sans réserves à la .Socété des. nations. «Le gouvernement. cninois espère, sincèrement que les efforts actifs qui1 se' poursuivent à Genève pour arriver à un règlement, dans l'intérêt de la justice et de la paix, seront bientôt couronnés de succès, pour le bien de la Chine et du monde entier. Il persistera; de son côté, dans ses efforts d'un règlement de toutes les questions, de quelque nature qu'elles soient, par des moyens pacifiques, » Des troupes japonaises repoussent des bandits D'après un télégramme dé Moukden, un combat entre des troupes chinoises et japonaises a eu lieu près de Tieh-Ling, sur le chemin de fer sudmandc'hoùri'en.'

D'autre part, suivant un communiqué officiel,' publié à Moukden, la nouvelle concernant l'engagement qui' a eu lieu dans la région -de Tieti-Lihg a été exagéré. II n'est fait mention d'aucun envoi de renforts, contrairement à, ce qui avait été dit. II semble maintenant que la garnison japonaise locale s'est rencontrée avec environ 500 bandits qui coupaient les lignes téléphoniques.

Les troupes japonaises ont repoussé les bandits qui auraient perdu une cinquantaine d'hommes. Bombardement aérien

On télégraphie de Tokio

On vient de recevoir un message de Moukden annonçant un nouveau bombardement aérien. Les troupes chinoises ont tiré sur un avion de reconnaissance japonais qui survolait'la voie du chemin de fer, près de Taonan. Obligé de se défendre, J'avion à laissé tomber plusieurs bombes. A Moukden

On télégraphie de Tokio que le poste de T.S.F. <de Moukden reprendra prochainement son service avec son personnel chinois.

De plua, deux banques chinoises qui devaient être mises -sous 'séquestre Ont été rouvertes. •ï ©'autre part un --télégramme de Pékin dit que -Tchang Sue Liang a été avisé par les" autorités japonaises que 437 caisses contenant ses meubles •et ses effets personnels'avaient' été envoyées de. Moukden à Tien-Tsin où il réside.

Toutefois, les milieux officiels de Pékin en relation avec les cercles dirigeants de Mandchourie déclarent que l'action du Japon ne changera rien aux intentions de Tchang Sue Liang de retourner en Mandchourio et que le statu quo sera bientôt rétabli.

Une commission d'enquête russe en Mandchourie On télégraphie de Karbine

Selon une information émanant des autorités idu chemin de fer de l'Est chinois, M. Karakhan, commissaire adjoint aux affaires étrangères de l'Union soviétique, a décidé d'envoyer en Mandchourie une commission d'enquête. Cette commission serait présidé par lui-même, ou^par un membre du commissariat des affaires étrangères. i

LA CRISE ANGLAISE La campagne électorale

Notre correspondant de Londres téléphone jeudi ma-

lin :̃'̃

L'insistance de certains conservateurs à vouloir ique l'élection du 27 octobre soit considérée comme une sorte de plébiscite en faveur de leur programme protectionniste a provoqué hier une réaction de la, part du premier ministre. M. MacDonald, qui s'est vu contraint de remettre les choses !au -point. H a rappelé, que l' élection, a Jieu, -pour

un but bien, défini, jequel^est dé confier au goùr

!Un .but bien, déflm,lequel, ,est dè.coIlfler atl gou-

yernement d'union nationale un mandat *én vue id'une tâché particulière le relèvement du cominerce et des finances de l'Angleterre, et non pas de favoriser le programme politique de tel ou jlel parti. M. MacDonald s'est déclaré convaincu que ses collègues ministériels ont un sentiment de l'honneur trop élevé pour penser qu'ils puissent songer à exploiter pour les fins de leur parti une majorité obtenue sur la question suprême qui (intéresse la nation. Il ne s'agit donc pas dans cette élection de donner au gouvernement un mandat pour mettre en vigueur des tarifs douaniers immédiatement et sans délai, mais seulement d'avoir recours à de tels tarifs si le gouvernement les considère comme avantageux pour la nation.

Cette déclaration de M. MacDonald était d'autant plus nécessaire que le zèle intempestif des .protectionnistes à outrance a 'déjà causé beaucoup de mal aux perspectives de succès du gouvernement d'union nationale, en particulier dans ;les milieux libéraux. Certains organes influents du libéralisme anglais, tels que le Manchester fluar-, dian, publient journellement des exhortations à teurs électeurs, les invitant à voter pour le Labour Party, afin de fortifier dans le prochain Parlement des éléments d'opposition à la politique funeste du protectionnisme. Les orateurs du Labour Party, de leur côté, font tout leur possible pour faire porter- l'élection sur la controverse entre le protectionnisme et le libre-échange, plutôt que sur leur impraticable programme socialiste, et îlsemble bien qu'ils réussissent ainsi à recruter un certain nombre de partisans, même dans les classes dites bourgeoises.

Le Daily Herald prétend aujourd'hui que le Labour Party esten train de gagner du terrain dans les centres industriels et dans le nord de l'Angleterre, étvgue MM,,MàcX)onald et Thomas ne seraient aucunement, sûrs d'être réélus dans leurs circonscriptions.

Un message de 18. Baldwin

M. Baldwin, coopérant avec M. MacDonald contre Jes facteurs d'indiscipline' et de discorde qui' existent dans le groupement des partis gouvernementaux, a adressé hier à tous lès candidats conservateurs un message spécial où il est dit Le sort de notre pays et de notre empire est entre les mains des électeurs. Leur choix est entre la coopération nationale et la lutte de classes, entre la prospérité et le désastre. 11 y a, d'une part, le parti socialiste qui a déserté à l'heure de la orise de la nation. Il a depuis exposé un programme qui aurait pour effet do détruire ia valeur de la livre sterling et d'amener une catastrophe. Toutes les classes du pays seraient éprouvées par des privations et par des accroissements Intolérables du -prix de la vie. D'autre part, il y a le gouvernement national, comprenant des hommes de tous les partis qui se sont unis pour restaurer notre commeroe, rétablir notre stabilité financière et ramener pour notre pays des temps plus heureux. En tant que partisan de l'unité nationale, apportant un message de «onflance renouvelée et d'espérance pour, notre peuple, vous recevrez, j'en suis sûr, l'appui d'une très forte majorité des électeurs.

La controverse Snowden-Graham

La discussion ouverte par M. Snowden et poursuivie mardi à la T.S.F. par M. Graham, ancien ministre du commerce, sur l'attitude des ministres travaillistes démissionnaires à l'égard de la .question fiscale pendant la semaine critique du 17 au 24 août, a été reprisa hier par M. MacDonald ,et par M.. Snowden. Le premier ministre a déclaré: -Je veux poser à .M. Graham une question précise et directe, .à. laquelle il n'a qu'à répondre par oui. ou par non -a-t-11, pendant les derniers jours du gouvernement, travailliste, soutenu un tarif douanier ou non? Alors que les journaux se livraient à toutes sortes de conjectures sur notre attitude et qu'ils représentaient invariablement M. Graham comme le champion du librẽ échange, est-ce que M. Graham n'a pas ri des journaux pour avoir dit cela ou bien s'il a accepté ces hypothèses comme la vérité"?

Dans le même ordre d'idées, -M. Snowden a fait hier une déclaration détaillée afin de remettre au point les affirmations de M. Graham. Celui-ci1 avait prétendu que le premier ministre et M. Snowden auraient déclare au sein du cabinet travailliste que M. Harrison de la New York Reserve Bank exigeait comme condition d'un prêt à l'Angleterre une réduction de 10 pour cent, du secours de chômage. M. Graham affirmait en outre s'être opposé, ainsi que ses collègues, à cette réduction et il niait qu eût voté l'application immédiate des tarifs douaniers.

M. Snowden, examinant ces allégations, insiste 'd'abord sur le fait que M. Harrison n'a jamais 'été en rapport avec le premier ministre, ni avec i ïe chancelier de l'Eehiquier. C'est ia Banque d'Angleterre oui est intervenue et qui' a déclaré que i {tes banques américaines exigeaient, non pas telle mesure déterminée, mais l'équilibre du budget, quel fût d'aJLlem's le P.rocédJ empjoyé pour

i

j l'assurer. Quant à la réduction du secours de chômage, M. Snowden rappelle que M. Graham était membre de la commission des économies qui proposa à l'unanimité un total d'économies s élevant Ja 43,5fl0jPO0 livres .sterling à> réaliser sur le secours de chômage. Eventuellement, le cabinet travailliste décida a l'unanimité de proposer au Parlement des économies s'élevant a 56 millions de livres sterling, total dans lequel la réduction du secours de chômage figurait pour 22 millions de livres sterling. Lorsque le caairiet eut autorisé le premier ministre et M. Snowden à demander à la Banque d'Angleterre si un programme d'économies s'élevant à 76 millions de livres et impliquant une réduction de 10 0/0 du secours de chômage permettrait d'obtenir de l'argent, et que la Banque d'Angleterre eut -répondu affirmativement, plus de la moitié des membres de l'ancien cabinet travailliste a soutenu la. réduction envisagée. Enfin, en ce qui concerne les tarifs douaI niers, M. Snowden a déclaré, contrairement à l'afj ilrmalion de M. Graham. La question de. t'êta-

blissement d'un tarif,, qui suppléerait à la rédu<j-'

Uon du se.cours de. chômage, avait été soulevée au sein-dU:Cab,inet>-|ra,y;ailliste. », ̃ ..• :̃» G

M. Snowden a affirmé que M. Graham et M. Hen-

M. Showden a afnrme que M. Graham et M. Hen-

dersôn ont éié les plus ardents partisans de ces projets douaniers. M. Graham, en particulier, a vote deux fois de suite en faveur de l'imposition de taxes à l'importation une première fois avec quatorze autres ministres contre cinq opposants pour la taxation à 10 .0/0 de tous les produits manufacturés et semi-manufactures; une seconde fois avec quatre collègues seulement contre quinze opposants pour la taxation des produits manufacturés ,et des denrées alimentaires. M. Snowden a. conclu en déclarant que toutes ces affirmations peuvent être confirmees par des docu- ments officiels.

Cette double riposte des deux principaux membres de l'ancien cabinet travailliste paraît avoir pour le moment écrasé M. Graham.

Un journal du groupe Beaverbrook, VEvening Standard, a cru pouvoir donner un pronostic sur le résultat final des élections. Suivant ce journal, 405 candidats favorables au gouvernement national seraient élus sur un total de 615 députés. Sur ces 405 sièges, les conservateurs en détiendraient environ 340 et tes libéraux et travaillistes nationaux 65. Dans cette hypothèse, le gouvernement national disposerait donc d'une majorité de 195 voix.

Le bruit a couru hier que M. Lloyd George continuait d'être considéré par le parti travailliste comme le chef éventuel.. Suivant VEvening Neivs, journal du groupe Rothermere, au cas où M. Henderson serait battu dans sa circonscription de Burnley, ce qui paraît fort possible, M. Lloyd George pourrait être ap- = pelé, sous réserve' de l'assentiment de M. Clynes, à la direction du parti travailliste à la Chambré des communes.^ La propagande communiste dans la flotte M. William Wilkinson^ l'imprimeur. du, journal

.communiste anglais Daily^Wprker., qui ,fut arrêté

,commu?Ele anglais Daily~IVoî-k--er, qui.,l'¡,Ü ~r-~èté

le 16 septembre dernier,. a comparu mercredi devant le tribunal oorreetionhel d'OId Bailey.. L'inculpé à refusé de se reconnaître coupable sur les trois chefs d'accusation invoqués contre lui, savoir propagande subversive parmi les troupes navales britanniques,; 2* incitation à la mutinerie; 3° conspiration avec des tiers en vue d'amener d'autres personnes à enfreindre, l'ael de 1797 sur les incitations à la mutinerie. Après avoir annoncé que les poursuites intentées contre William Wllkinson, reposaient tout d'abord sur le fait que le Daily 'Worker s'intitulait l'organe du parti communiste britannique et par conséquent une section de l'Internationale communiste britannique, lé juge a fait ressortir que les articles publiés par cet organe à la date du 16 septembre et jours suivants ne pouvaient que raviver le mécontentement signalé à cette époque parmi certaines. unités navales britanniques. Suggérant d'autre part qu'en sa qualité d'imprimeur du Daily Worker, Wilkinson avait délibérément consenti à la publication des articles en question et qu'il était aussi responsable sur ce .point que l'auteur, le juge a affirmé qu'à son avis j'inculpe devnil., en cette affaire, avoir agi de connivence avec d'autres personnes.

L'avocat défenseur de Wilkinson ayant déclaré qu'il était futile d'inculper le directeur d'une imprimerie au même titre que les rédacteurs qui disparaissaient au moment où s'ouvrent les enquêtes qu'ils ont occasionnées, le tribunal a néanmoins déclaré Wilkinson coupable sur les deux premiers chefs d'accusation et -l'a condamné à 9 moils de prison.

,,hh COKFÊÏUeNpjyiÊ t/V.TÀ^LE^^OS.

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Le comité des relations fédérales de larconférence de la Table ronde, réuni sous la présidence de lord Sankey, a poursuivi mercredi ses discussions sur la constituti'on du haut tribunal fédéral. L'éminenl juriste indien sir Tej Sapru a continué son plaidoyer en faveur de la création d'un tribunal suprême permettant, non seulement de. trancher les grands conflits d'opinion, mais d'ouvrir le droit d'appel aux petites bourses. Puis sir Sultan Ahmed et sir M. Dadabhoy ont parlé dana le même sens, en préconisant de laisser, au moins au .début,, au tribunal, suprême le droit d'en appeler au conseil privé.

Lord Sankey a annoncé qu'il espérait pouvoir, avant la fin de la semaine, soumettre aux délégués des rapports exposant les travaux du comité sur les questions législatives, les finances et le tribunal fédéra! respectivement. Le oomité s'est ensuite ajourné.

EN ALLEMAGNE Le comte Westarp et le cabinet

Notre correspondant de Berlin téléphone jeudi matin: Le comte Westarp, ancien' président du parti national allemand, expose, dans un article de la Correspondance dit parti conservateur populaire, pourquoi il a voté pour M. Bruning. Il estime qu'un changement de ministère aurait été funeste,. principalement au point de vue' extérieur.

Le but de M. Brûning est double c'est de libérer l'Allemagne de ses payements politiques et de conclure un accord avec. ses créanciers. pour ses 26 milliards de. dettes privées, notamment des dettes à court ,terme. ̃"̃̃?̃ ̃ s Dans l'un comme dans l'autre de ces deux problèmes, H a déjà des succès à son actif la suspension des payements allemands jusqu'au i" juillet 1932 et le moratoire des crédits à court terme. Grâce à ces accords, l'Allemagne est devenue une lIe protégée parmi le' flot des retraits de orédits qui déferle dans le monde entier. M. Brilning poursuit un. plan précis qui domine sa politique intérieure et extérieure et, pour le réaliser, il s'est acquis la confiance de l'étranger. C'est un capital qu'on ne peut exposer pour satisfaire les ambitions. de partis et des, passions populaires. Le comte Westarp constate que les partis de droite sont unis dans l'opposition, mais désunis dans leur programme. Les nationaux-socialistes déclarent virtuellement qu'un gouvernement de coalition serait à leurs yeux provisoire et qu'ils renonceraient à la compagnie des nationaux-allemands dès qu'ils se sentiraient assez forts. La réforme administrative dn Reich Notre correspondant de Berlin téléphone jeudi matin: M. Gessler a fait une conférence au club démocratique de Berlin sur la réforme du Reich. L'ancien ministre de. la Reichswehr a été nommé depuis vice-président de la société pour la réforme du Reich, dont le fondateur est M.Luther. Il s'est prononcé pour une Constitution qui réserverait des droits spéciaux aux « pays » du sud de l'Allemagne sous une forme telle que ces droits ne pourraient leur être enlevés, même par une réforme de la Constitution du Reich.

De nombreux orateurs, parmi lesquels M. Koch, ancien président, du parti démocrate, le directeur ministériel- Brecht et plusieurs députés prirent part à la discussion. La plupart se rallièrent à cette idée que les projets de réforme agites en ce moment ne pourraient être qu'une -étape vers un Etat neutre- décentra, lige. v ]Le sort du cabinet prussien

La Diète prùssisnrie se prononcera aujourd'hui jeudi sur les motions de méfiance .déposées contre le gouvernement par les partis d'opposition. Hier après-midi, un député raciste sous le coup d'un mandat d'amener a été arrêté au momerit où il allait entrer dans le bâtiment de, la Diète. Deux autres députés- nationaux-socialistes, craignant de subir le même, sort, ont passé la nuit dans la bâtiment du Parlement, où ils jouissent de l'immunité. Ils voulaient ainsi avoir la certitude de prendre part au scrutin d'aujourd'hui. On sait que la coalition gouvernementale ne dispose que d'une faible majorité.

Les bagarres âe Brans wîok

Notre correspondant de Berlin téléphone jeudi matin: Le général Grœner, en sa double qualité tie ministre de la Reichswehr et de ministre de l'intérieur, se trouve déjà placé devant des décisions délicates.

Il s'est fait. présenter des rapports sur les bagarres de Brunswick, d'abord par la gouvernement de ce pavs », ensuite par Je doyen de la garnison, le colonel Geyer. ce demiew de Wètre

I Le Vorwœrts reprocha à ce dernier de tfètre

pas impartial et d'avoir, pjuisé ses jatormatitops

P_ I?..

près du gouvernement de Brunswick, qui! est na-

tional-socialiste.

Le général Grœner n'a pas encore tiré ia con..clusion des événements de dimanche. Il serait pos- 1 sible, dit-on, qu'il interdise Je port.de l'uniforme à toutes les associations, de, droite et de gauche dans l'ensemble du Reich. Jusqu'à présent cette f interdiction n'existait que dans certains « pays », comme la Bavière. Le gouvernement de Brunswick a interdit pour ` huit semaines le journal socialiste local VpZfe-j freund, à cause de ses articles sur les événements de dimanche. Il lui reproche notamment d'avoii reproduit les paroles du ministre Klat-e.s, dont la teneur n'est pas démentie par celui-ci « La populace marxiste n'est pas sortie de 'ses tanières ». Le Volksfreund a fait appel de cette interdic- tion au ministère de l'intérieur du Reich. Il L&s partis républicains de Brunswick, organisent, dimanche, dans cette ville, une grande réUrnion publique où M. Wels, président du parti so.r ̃cial-démocrate allemand, prendra la parole. ̃ Les mutineries du port de Fé4s°ogitad ? Les membres des équipages des. navires de çom-Jmerce allemands qui se mirent en "grève- pendant leur séjour dans les ports soviétiques seront, dès. leur arrivée dans les eaux allemandes, traduits devant le tribunal spécial qui les .inculpera de, mutinerie. Ce tribunal siégera à Holtenau, le pre- mier port allemand touché par les navires ve- nant de Russie.

NOUVELLES D E L'ETRANGER BELGIQUE

La réception de l'ambassadeur de France au Cercle gaulois N

Notre correspondant particulier à Bruxelles nous écrit .̃̃ j Le Cercle gaulois, qui groupe une élite de la' Société bruxelloise et le corps diplomatique, a donné, mercredi, un déjeuner en l'honneur de M. Charles Corbin, ambassadeur de France en Belgique. L'ambassadeur d'Italie, de nombetx ministres accrédités à Bruxelles, et un grand nombre de personnalités belges assistaient à ce déjeuner. Le président en exercice, M. Ed. Huysmans, a rendu hommage à M. Corbin, et a célébré la France et l'amitié franco-belge. M. Huysmans a souligné la position actuelle de la France, sereine et pacifique, au milieu des grandes tempêtes qui' secouent le monde.

M. Corbin, dans sa réponse a dit le plaisir qu'il il éprouvait à se trouver dans un milieu représentant l'élite de la nation belge, et a remercié ses collègues du corps diplomatique de l'empressement qu'ils ont mis à manifester leur sympathie au représentant de' la France. Il a exprimé sa reconnaissance à M. Huysmans d'avoir attaché- un

intérêt -parttiiml.iee aux- ;-lieas ;=; gui-, unjssçnt

France et la Belgique « II est toujours utile, a-t-il insisté, d'invoquer: l'amitié franco-belge à un moment où de graves. dangers menacent l'économnie de l'univers.d autant ̃ plus que nos deux pays, qui ont gardé une si-; tuation exceptionnelle, n'ont jamais manqué d'es- prit de solidarité. »

Après avoir rappelé brièvement le rôle de la' France à Genève et le voyage qu'effectue, en ce moment, M. Laval aux Etats-Unis, M. Corbin a dit « La France entend apporter à l'idée de paix une contribution incessante. On ne peut se dissimuler que sans le concours de toutes les vo- tontes, il. sera bien difficile de la faire triompher. «En- terminant, M. Corbin a porte la santé du roi et de la Belgique. Le toast de l'ambassadeur de France a été longuement applaudi. Les difficultés de la situation économique Notre correspondant particulier à Bruxelles nous écrit :'̃ ̃-•

ll^es membres du gouvernement ont longuement! discuté, mercredi, en conseil de cabinet, la situation économique du pays, en raison de la crise qui frappe les principales industries et qui en- gendre un chômage considérables Ds nombreuses solutions ont été envisagées, y compris une réduc-; tion générale des heures de travail pour réduire le nombre de chômeurs. Mais cet échange de vues.n'a. abouti à l'adoption d'aucune mesure pratique.Le ministre du travail a déclaré en se basant sur les statistiques les plus récentes qu'il y a dans le pays 75,000 chômeurs complets et 120,000 chômeurs partiels. )>es ministres, après examen de la situation dei l'agriculture, également difficile, ont autorisé M. n D.ievoet, à: présenter urt pr&jet de loi,, interprétatif du Coda civil, et autorisant les juges, £; réduire les taux des fermages, par assimilation aei la orise économique actuelle, à la notion de « ca-siamité fortuite » prévue par les dispositions ..le- gales en vigueur, pour obtenir une réduction du fermage. y' ITALIE

 la frontière égyplo-Iibyeime

Notre correspondant particulier à Rpme-.nous mande: On se rappelle que pour empêcher les rebelles de Cyrénaïque de recevoir des vivres, armes et munitions d'Egypte, le général Gaziani avait donné l'ordre d'édifier un solide réseau de fil de fer bar- bêlé allant de Porto-Bardia sur la Méditerranée- jusqu'à l'oasis de Djerabub, soit sur une distance; de plus de 300 kilomètres. En raison d'énormes difficultés dues au fait qu'il s'agit là d'une région: n'offrant aucune ressource, cette construction, vé-'ritable muraille de Chine, ne fut terminée qu'en septembre dernier.. Le général Graziani- n'en juge; pas moins que ce réseau a joué un rôle important dans les événements qui ont amê"né la capture d'Omar el Mouktar. Il .vient du. reste d'adresser aux troupes du génie qui, avec l'aide d'ouvriers indigènes ont établi ce barrage, up ordre du jouir disant entre autres « La bataille que j'ai appelée bataille de la. frontière est terminée et gagnée. Bataille qui se chiffre dans cet ordre de grandeur: un réseau de barbelé- de 300 kilomètres dans uno zone désertique, où 'tout a dû être transporté, jusqu'à l'eau pour faire le ciment 2,500 ouvriers e' manœuvres 1,200' hommes de troupe 200 autocars 19 vapeurs dont les cargaisons ont été débarquées à Porto-Bardia 25 millions de qu mé- taux transportés 6 mois de travail sous un soleil de 40 degrés. Qui a participé à. cette bataille a, .bien mérité. » Selon la presse, Omar el Mouktar; aurait avoué avoir été vaincu avant tout- .par iaj àiffioulté.de se procurer .des vivres pour lui, «t; pour les siens. CITÉ DU VATICAM

Le Sauit-Siége et la Lithuanie

On déclare dans les milieux bien informés que la nouvelle selon laquelle Mgr Faidutti, chargé d'affaires de la nonciature apostolique en Lithua-;nié; aurait été expulsé, est dénuée de tout fon-

dement.

Mgr Faidutti se trouve actuellement à Kœnigs-, berg, dans une clinique, pour être soumis à une opération chirurgicale. Aussitôt rétabli, il rentrera en Lithuanie. On ajoute que les rapports entre le .Vatican et la Lithuanie se sont sensiblement améliorés.

/̃̃ ESPAGNE'

La discussion de la Constitution

Dans sa séance d'hier, la Chambre a adopté l'artîcle 47 de la Constitution, sous la. forma suivante: Seul l'Etat pourra délivrer lés titres professionnels, même lorsque les examens de fin d'études auront lieu dans des centres relevant des régions autonomes. C'est également l'Etat exclusivement qui .pourra fixer les conditions à remplir en vue d'obtenir 4es titres prbi fessionnels. Une loi d'instruction .publique déterminera l'âge; scolaire pour les différents grades universitaires. EUe; fixera la durée des périodes de scolarité, le contenu des plans pédagogiques et les conditions dans y les-? quelles pourra être autorisé l'enseignement dans les établissements privés. '̃̃ Les groupes parlementaires se sont réunis pour examiner l'article 48 de la Constitution, concernant la langue' dans laquelle'devra être fait l'ènseîgrifement dans tout le pays et notamment dans les ré-, gions autonomes. Cet article soulève des difficul-i

tés. •'̃v

Les députés catalans ont eu, de leur côté, 'de longs pourparlers, auxquels a participé M. d'Oliver, ministre de l'économie, qui est lui-même Catalan; Après une heure et demie de discussion, la séance est reprise sans qu'aucune formule Ce transaction ait pu être trouvée.

Divers amendements défendus par MM. Iglesias et Castïello sont repousses.

La loi pour la défense de là République li Toute la presse consacre des articles a la loi pour la sauvegarde de la République, votée d'urgence mardi par les Cortès. ̃ ••

L'A B C (monarchiste) reeonnait que cette loi répond à une nécessité, pour mettre fin aux abus engendrés par l'indiscipline sociale; en revanche, « le paragraphe, qui met hors la loi l'opi.nion royaliste et châtie l'apologie du régime historique, est juridiquement monstrueux ».

El Debate (catholique) ne se montre pas non plus hostile à. la loi de sauvegarde. Il fait cependant remarquer qu'elle porte un coup très dur à la Constitution que les Cortês sont on trajn de voter Toutes les garasMee, dit-H, que l'«A s'est: attaelrê i

mentionner dans la Constitution avec une véritable passion libérale, avec une susceptibilité démocratique nerveuse, sont en contradiction profoàde avec les préceptes de la loi dont, suivant le gouvernement, !a République a besoin pour sa déîense.

Les journaux républicains ne sont pas tous d'accord. Tandis que El Libéral se déclare favorable à la loi, la Libertad, organe do gauche, écrit qu'elle « semble un parapet, dont le gouvernement n'avasit pas besoin, et, en même temps, un signal d'alarme îflûtile ».

Lès socialistes sont tout à fait partisans des nouvelles mesures. On lit dans leur organe, El Socialista

"Des résolutions fermes et énergiques doivent être prises dans les moments difficiles, tel est le sens du projet de loi voté par la Chambre. Loi d'exception? Non. Loi de conservation de la République, nécessaire pour éviter qu'on soit obligé plus tard d'avoir recours à!- des résolutions exceptionnelles.

M. Iglesias, député radical, a déclaré que, la loi de défense de la République sera eh vigueur jusqu'au jour de l'approbation de la Constitution. :-i Le contrôle ouvrier dans l'industrie M. Caballero, ministre du ̃travail, a donné lecture aux Cortès d'un projet de loi en vertu duquel les ouvriers pourront'exercer un certain contrôle sur l'administration des entreprises qui les emploient. A cet effet, le projet prévoit que, dans toutes les entreprises commerciales ou industrielles employant un personnel supérieur à cinquante indivis dus, les employés et ouvriers constitueront des commission, qui interviendront dans ràdministr.ation de ces entreprises. L'agriculture n'est pas comprise dans les dispositions du projet. Les délègues seront des. professionnels, ouvriers ou employés, jouissant de leurs droits civiques. Ils pourront être désignés par les associations professionnelles. Leurs attributions seront !es suivantes veiller à la stri'cte application des contrats de travail; intervenir dans l'établissement des règlements intérieurs des entreprises; examiner les bi'lans et livres de comptabilité; désigner des représentants qui assisteront, sans droit de vote, aux conseils d'administration; proposer des améliorations industrielles et commerciales; intervenir dans les achats et ventes de matières premières, ainsi que dans la fixation du prix moyen de production. Les commissions n'auront pas à connaître les secrets de fabrication; par contre, elles devront être tenues au courant de la constitution du capual des sociétés et des dividendes distribues aux actionnaires. » j Les commissions feront trimestriellement des rapports sur leur gestion, quii serviront de base pour les réprimaiKtes ou éloges qui devront être adressés aux patrons. Si les patrons ne tenaient pas compte du contenu de ces rapports, les commissions pourraient faire appel aux délégués régionaux du travail.. En cas de crise économique, les patrons ou les entreprises devront prendre l'avis de leur commis$bh ouvrière' avant d'adopter une detërmïnawoifc Aucune sanction disciplinaire décidée par le patron ou l'entreprise ne pourra être appliquée avant d'avoir été soumise à l'approbation d& la commission.. Les commissions de surveillance auront le droU d'examiner, dans certaines entreprises particulièrement prospères, s'il y a lieu d'augmenter tes salaires, ou même de faire participer les ouvriers aux bénéfices. ̃ L'agitation sociale

Bien que la grève des cheminots des chemins •de fer andailous semble sur le point de se terminer; un référendum doit décider de la question de la grève générale des cheminots de la fédé-

ration

^La^rève continue à Malaga, où tous les membres du comité de. grève ont été arrêtes. La troupe occupe la ville, Le conflit du port de Barcelone s'est aggravé. Des collisions ont eu lieu hier entre un certâijn nombre d'ouvriers et des grévistes. Les syndicats de transport s'efforcent, par- esprit de sodittarite. d'étendre la grève dans toute la ville.

A Tarragone, les dockers sont également en grève.

Les relations commerciales avec la France M. Lerroux, ministre des affaires étrangères, a déclaré au représentant de l'agence Havas, à Madrid, qu'aujourd'hui même ou demain au plus tard, on signera à Paris le modus Vivendi commercial entre la France et l'Espagne.. Cette convention permettra aux deux pays de continuer dans le calme leurs négociations pour arriver au traité commercial définitif.. Les obsè q ues de M. Pierre Paris

̃ Les obsèques de; >1.; Pierre PaïïSi membre de l'Institut, directeur de la Casa Velasquez, tml eu lfeu hier après-midi. On remarquait dans 1 assistanc M. Herbette, ambassadeur de France; M. Marcelino Domingo, ministre de 1 instruction publique espagnol; le haut personnel de 1 ambassade de France, le consul de France, les présidents des sociétés françaises de Madrid, le grand sculpteur espagnol Mariano Benlliure, les pensionnaires de la Casa Velasquez, de nombreuses personnalités diplomatiq.ues et les représentants de la colonie française. M. Pierre Pans a été enterré au cimetôre.princi'pal de Madrid. Il n a pas en. de discours.

AUTRICHE

Le budget de 1932

M. Wei-denhoffer, ministre des finances, a déposé au Conseil national le budget de 1&32, arrête Tcnf ormément aux assurances données à la Société des nations par M. Buresch, chancelier û Autriche, et s'équilibrant à 2 milliards de schillings en chiffres ronds. Le ministre a fait remarquer que le nouveau budget présente même un excédent de 2 millions, alors que celui de 1931 se soldait. par un/déficit dn 134 millions. Après avoir exposé les diverses économies effpeluées, le budget de l'armée se trouvant notamment réduit de 110 à 62. millions, M. WeidanHoffer s'est félicité qu'il ne puisse être actuellement question d'inflation d'aucune espèce en Autiiche, et que le schilling, sujet à un agio au début d'octobre, ait repris sa stabilité. La position du vice-chanoeHer Schober Notra. correspondant à. Vienne télégraphie ""Depuis 'quelque' temps déjà, mais surtout ces ̃ derniers jours, la presse chrétienne-sociale h Vienne et en province réclamait la démission du vice-chancelier Schober en faisant notamment valoir que, d'après certaines informations, sa préSi-ïice au Ballplatz n'était pas profitable aux négociations financières que l'Autriche mène à Paris. ̃Li; bureau du parti chrétien-social a délibéré mërcrddi sur cette affaire et le chancelier Buresch a exprimé le désir de s'en entretenir avec les leaders du parti grand-allemand, qui soutient M, Schober; mais ceux-ci prirent entre. temps une résolution, déclarant qu'ils se solidarisaient avec Je vice-chancelier.. La résolution des grands-allemands a éclairci la situation. Selon ia Neue Freie Presse, le chancelier Buresch considère que la question d'un changement au Baliplatz n'est pas d'actualité dans ce? circonstances et que, par conséquent, iln'en'̃ visage pas d'apporter des modifications à la composition de la majorité parlementaire qui appuie le cabinet. Le principal organe chrétien-social, la Reichspost, remarque cependant, d'autre part Le chrétiens-sociaux forment le parti le plus fort de la majorité gouvernementale.; Ils assument des lors It responsabilité la plus- grande pour tout ce qui peut arri.ver. Il s'agit de la vie de tous les Autrichiens Il est préjudiciable de se oaeher la tête dans 'le sabla $a pareil cae. RUSSIE

L'annivérsàipe de la révolution soviétique On mande de Riga De nombreuses délégations des communistes étrangers arrivent à Moscou pour prendre pari i la fête du 14* anniversaire de la révolution d'oc;tobre;: notamment les' délégations allemande,- autrichienne, belge et -tchécoslovaque.1 presse soviétique fait remarquer que, poui ̃la première fols, un groupe de communistes islandais, comprenant onze personnes, figure pa;m ces délégués.

On attend l'arrivée d'Asiatiques et d'envoyés dei pays du Proche-Orient.

Les délégués de l'Allemagne et de l'Autrich< ont dëclàréqu'en cas de guerre, ils lanceront de* appels à Ta -défense des Soviets contre 'les Eiats

câpitalistée:

capitalistes. La main-d'œuvre noire

On mande de Ko\vno

Selon des informations reçues de Russie,' le gou- vernement soviétique a conclu un accourt avec tiet nègres américains spécialistes de la culture dv coton. Ceux-ci doivent arriver prochainement ci Russie. Ils travailleront dan; les plantations dE coton du Caucase et du Turkestan,

TCHECOSLOVAQUIE

Un communique do M. Benèe

-̃Oii ièlùgrapiiie de Prague:

M. Edouard Benès, ministre des affaires étrangères, a reçu les représentants de la presse étran-

gère. Il s'esi entoètenu ave§ eux dis. guestion;

g'~ Il ~e.;>~ ~n~t~J! ID'.R~ `~_

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traitées dans son exposé fait hier devant les commissions des deux Chambres.

Parlant des plans qu'on lui attribue sur la réorganisation de l'Europe centrale, le ministre a déi claré n'avoir aucun plan. Il pense seulement que le moment est propice pour parler de collaboration entre petits Etats après la liquidation du projet d'Anschluss douanier et en présence des difficultés économiques de l'Europe. Mais il ne peut être question de tractations secrètes; c'est ouvertement, avec l'appui de l'opinion publique, dans une atmosphère de confiance et internationalement, que doit se préparer la coopération entre Etats de l'Europe centrale. Interrogé sur les relations entre la Tchécoslovaquie et l'Union soviétique, M. Benès a déclaré qu'il n'est pas question, pour l'instant, de reconnaissance de jure des Soviets par Prague. tEn revanche, les ministres chargés du département économique et, avec eux, tout le gouvernement, envisagent favorablement l'ouverture de négociations pour une convention commerciale avec l'Union soviétique.̃̃̃ .'•̃;̃ •̃••̃̃ vYouebsÉAvtfe ̃' ;:f La situation linancière

On télégraphie de Beigra-ue: •/

On annonce officiellement que îî. Djouritch, ministre des finances, a signé, à Paris, un contrat sur le crédit de 300 millions de francs irançuss déjà mis à la disposition de l'Etat à la Banque nationale de Yougoslavie. L'emprunt conclu complète le programme financier établi' pour la réorganisation définitive des finances de l'Etat. Le montant de l'emprunt servira à augmenter la couverture des devises, facilitant à la Banque nationale l'accomplissement de sa tâche en tant qu'établissement financier central.

Grâce aux mesures prises et complétées par la conclusion du contrat du dernier emprunt, la stabilité dp dinar et l'équilibre du budget sont assurés. 6BÈCE

La conférence internationale des musées L'ouverture de ta conférence de t'office international des musées a eu lieu hier matin à l'académie d'Athènes, sous la présidence de M. Papandreou, ministre de l'instruction. Cent trente experts représentant Zl nations participent à la conférence. Après le discours du président, le président du comité de l'office international des musées, l'ancien ministre des sciences et des arts de Belgique, M. Jules Destrée, a attiré l'attention publique sur les efforts de la Société des nations pour amener les peuples à une collaboration dans tous les domaines. Ont été nommés présidents des séances, MM. Paul Léon (France), Gibvannqni (Italie), sir Ceeil Hareourt Smith (Angleterre), Fe,tt (Norvège), Karo (Allemagne); Otero (Espagne), Oikonomos (Grèce). Les ̃ séances ̃' continueront- jusqu'à samedi, soir àû palais de la société archéologique. ̃̃̃̃-̃̃ Une séance de réceptions et excursions est organisée parmi lesquelles une réception chez le président de la République et une croisière dans l'archipel grec,

BULGARIE

Les relations avec les Soviets

On télégraphie de Sona:

Concernant les bruits relatifs à certains échanges commerciaux bulgaro-soviétiques, les milieux officiels déclarent qu'il n'y eut à ce sujet qu'une initiative privée et que le gouvernement bulgare n'envisage nullement la reprise des relations commerciales avec la Russie soviétique.

TURQUIE

La conférence balkanique

On télégraphie de Stamboul

Les commissions nommées par la conférence balkanique pour étudier différents problèmes ont continué leurs travaux. La commission des tabacs a présenté un projet relatif à la création d'un office interbalkanique des tabacs. Toutes les délégations étant d'accord, ce projet sera adopté aujourd'hui jeudi. Le projet d'une chambre de commerce interbalkanique a été également adopté. Sur la proposition de la délégation turque, une commission spéciale a été créée pour étudier les tarif.* préférentiels concernant, outre le blé, différents produits balkaniques,. A la commission politique,^ les! discussions Veùrent lieu., entré, ;lës dèlégattons sur la quësVijph ftes minorités. L,aconjmission de la politique sociale a discuté ta situation de la femme mariée.. Les autres commissions ont étudié les rapports des différentes délégations.

La commission pour l'unification des droits, constatant la possibilité1 de cette unification, a décidé la création d'une commission permanente, composée de juristes, pour les pays balkaniques, et chargée de préparer les projets. Des conférences seront données dans les universités balkaniques dans ce sens. La commission a décide également que les différents délégués feront des démarches auprès de leurs gouvernements pour la conclusion entre tes pays balkaniques de traités d'extradition et d'assistance judiciaire. Mercredi soir, Mouhiddin bey, gouverneur de Stamboul, a offert un banquet en l'honneur des délégations.

L'opposition du parti démocrate

L'activité de l'opposition du parti démocrate augmente tant en Turquie qu'au dehors des frontières, Mehmed Ali, ancien ministre de l'intérieur, l'un des chefs de ce parti, actuellement réfugié à l'étranger, mandaté par ses partisans, a envoyé au gouvernement des Etats-Unis le télégramme suivante propos des démarches faites par le gouvernement d'Ankara pour obtenir l'aide financière de l'Amérique.

Le parti démocrate turc, seule représentation nationale eY libre de la Turquie, entend protester énergiquement contre" tout appel fait aux capitalistes amé-' ricains et déclare que toute concession .obtenue par Saradjouglou Chukri, ancien ministre des ûnances, actuellement aux Etats-Unis, constituerait une opération de régime qui ne saurait valablement engager le futur gouvernement constjtutionhel, et. ne pourrait être effectuée, qulaux risques et ̃ périte des prêteurs.. ̃ ̃ -v-7: ̃ Signé ,̃- Mehmed Au»

ÉTATS-UNIS

Le maréchal Pétain à Washington Le maréchal Pétàih, accompagné de M. Claudel, s'est rendu mercredi1 matin sur la tombe du Soldat inconnu, au cimetière d'Arlington. Le maréchai a déposé une couronne sur la tombe. Il a ensuite rendu visite au président, au vite-président et aux secrétaires d*Etat à la guerre el à la marine. Le maréchal a assisté à un déjeuner offert en son honneur par M. Stimson, Dans l'après-midi, il a été reçu par la société « les Fils de la révolut ion américaine ».

L'ambassade a donné, le stiir, une réception en l'honneur du maréchal et de la délégation. Les obsèques de Thomas Edisan

Les funérailles imposantes de M. Edison se sont déroulées mercredi après-midi en présence de 3OO0 personnes, parmi lesquelles se trouvaient de nombreuses notabilités de la politique, de la diplomatie et de la science, notamment Mme Hoover, M Ford. M. Firestone, le colonel Pillon, attaché m)ii taire, représentant M. Claudel, et le maréchal Pétain. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Rosedale, à West-Orange,' à l'ombre d'un grand chêne, qui était son arbre favori. Toul le long du parcours les rues étaient noires de monde.

[ Des télégrammes de condoléances envoyés p°r ̃tous les souverains du monde n'ont pas cessé d'afRuer toute la. matinée.̃ Une garde d'honneur veillera pendant quatre jours et quatre -nuits sur la tombe. Le soir, à 22 heures, toutes les lumières ont i été éteintes pendant un moment sur tout le territoire américain en témoignage de respect pour la 3 mémoire du célèbre inventeur.

M. des Isnards, vice-président du Conseil munieipal, qui avait envoyé, au nom de la ville de s Pans, un télégramme de condoléances au maire 3 de West-Orange, à l'occasion de la mort de .l'illustre savant Edison a reçu la réponse suivante Le message émouvant de condoléances que nous avons reçu pour la mort de notre grand savant a été copié et envoyé à chaque membre de sa famille. M. des Isnards, j au. nom du Conseil municipal, a exprimé lès sentiments 2 '"de la population parisienne qui a toujours compris et i apprécié l'œuvre des grands hommes.

Les citoyens de West-Orange vous remercient et rendent hommage aux sentiments dont vous avez témoigné à- l'occasion de la mort de notre bienfaiteur Thomas Alva Edison.

M. Georges Prade. conseiller municipal, a demandé au préfet de la Seine de proposer au Conseil municipal, au cours de sa prochaine session, Pattributicn du nom d'Edison à une rue de Paris, ̃ afin de perpétuer dans la capitale, qui s'est toujours plu à honorer les apôtres de la civilisation, s ie souvenir du. génial inventeur américain.

On télégraphie de Rome

Le Dûcfi a adressé à la veuve d'Edison le message suivant

« Un demi-siècle d'immenses- progrès dans lé domaine des sciences physiques est lié pour toutes les générations futures au nom d'Edison. Son génie appartient aux Etats-Unis-, mais son œuvre et sa sloiro appartiennent -au monde civilisé. Le peuple'italien qui, au début du siècle dernier, donna avec Voila et Galvani les pionniers de l'époquij qui fut et reste ceile de l'électricité, s'assoie au! deuil du peuple des Etats-Unis. »

!SQUV£lt£S E2§¥E®SE$ BE l'ÉTfê&MfegR Italie. Plusieurs secousses sismiques ont été ressenties en Italie. A Sora, la population a fui dans la campagne. Une forte secousse s'est produite à. Rovereto. A Rome, les secousses ont dure quelques secondes.

A Turin, le capitaine François Basso, devenu fou, a tué d'un coup de revolver sa femme et son fils âge de neuf ans..Le capitaine a été retrouvé blessé grièvement à la tête, d'un coup de revolver. Allemagne. Pour protester contre la noœinaUoii du docteur Dehn à la chaire de théologie, ta corporartion des étudiants allemands de l'université de Halle a décidé d'abandonner en corps cette université et de se transporter à Leipzig et Iéna.

Les autorités universitaires et le ministre des cultes déclarent qu'il ne saurait être question do rappeler le professeur- Dehn. Le nombre des morts dans la catastrophe de la mine du Mont-Cenis s'élève à dix-sept, deux autres blessés ayant succombé, mercredi.

Par suite de la, tempête qui' sévit dans la Baltique et sur les cotes de la mer du Nord, un bateau charbonnier s'est échoué au large de Borkhum. D'autre part, un vapeur danois dont on ignore le nom a signalé qu'il était en détresse; l'état de la mer empêche de lui porter secours.

R 11â ~.F

Dans Petat-major général

Sont promus ou nommés Au grade de général de division. –-Le général de brigade Condé, commandant l'artillerie de la 7" région, à Besançon, maintenu;

Au grade de général de brigade: Les colonois d infanterie de Metz, commandant 1 infanterie de la 13° division, à Chaumont, maintenu; Michelin, commandant l'Ecole de Saint-M-aixent, maintenu: les colonels d'artillerie Bionneau. commandant l'artillerie de la. 4' région au Mans- maintenu; de Mas Lastrie, commandant 1 artillerie de la 12° région à Limoges, maintenu; Roux, commandant l'artillerie de la 25" division à ClermontFérrand, maintenu.. lit' grade médecin général inspecteur. -f -Le médecin général Lecomte, des troupes coloniales. A grade de médecin général, -r- Le medeç» colonel Guillon, des troupes coloniales.

̃ A m grade de pharmacien général. Le pharmacien colonej Chaput, nommé membre du comté cpnsultatif de santé et du conseil supérieur de surveillance des eaux destinées à l'alimentatiun de l'armée:

Mutations. (Le général de brigade R'ollet, inspecteur de la légion étrangère, est nommé, tout e1! conservant ses fonctions actuelles, au commandement de la 4' brigade d'infanterie d'Algérie eu de la subdivision de Tlemcen;

Le général de brigade des troupes coloniales Carteron, commandant l'artillerie de la 2' division coloniale sénégalaise, est nommé au commandement du point d'appui de la flotte à Dakar, commandant l'artillerie de l'Afrique occidentale française et la 1" brigade des troupes du groupe de "Afrique occidentale française;

Le général da brigade Vaillant est nommé au commandement de l'artillerie de la 2* division coloniale sénégalaise à Nîmes: le colonel d'artillerie breveté Clèrë, du parc d'artillerie de Bordeaux, est nommé au commandement de l'artillerie de la 3° division à Amiens; l'intendant général de S' classe Saleine, membre ^sistant du comité consultatif df> défense des colonies, -est nommé directeur du service de l'intendance des troupes du groupe do l'Indochine, à Hanoï.

3~ JL 1~ 1 N' B

Commandements

Le Iieutenant-de: vaisseau Gouespel.dû Mesnïl est 'ï'rimm-ê' au. commaiiaëment du soiis.-ipariri' de l* classe Prométhée. Le lieutenant de vaisseau Maini eRiit au commandement du soùs-marin de 2* classe Amphitrite.

L'académie navale italienae

L'académie royale navale de Livourne célébrera le cinquantième anniversaire de sa fondation les 3,4 et 5 décembre. Les fêtes auront lieu en présence du roi et des princes de la famille royale. Le croiseur Pola sera lancé à cette occasion. La première escadre stationnera dans les eaux de Livourne. Toutes Ips écoles militaires de Rome seront représentées à cette cérémonie, à laquelle assisteront également les attachés navals étrangers. Une série spéciale de timbres commëmoratifs sera émise pour célébrer cette manifestation solennelle.

Mission hydrographique

La mission hydrographique de l'Atlantique sud est rentrée hier à ILorient, pour hiverner. Elle a relevé, au cours de cet été, de nombreux fonds aux abords des îles de Sein, Ouessant et du littoral brestois. Le bâtiment-chef de la flottille, l'aviso Zélée, s'app&llera désormais Chimère, du nom d'un' ancien navire hydrographique. Le ministère de la marine a donné le nom de Zélée à un autre bâtiment, acheté à Tahiti, en souvenir de la glorieuse canonnière Zélée, coul4e Papeete, au début de la guerre de 1914. ̃ Le sauvetage des sous-marins en Espagne Récemment ont eu lieu à Carthagène, en présence du ministre de la marine, et devant tes sous-marins A-i, A-2, B-S, B-6, C-i, C-2, C-5 et C-6, des expériences de sauvetage sur l'un d'eux, le C-2, au moyen d'un appareil qualifié d'ascenseur sous-marin. If consiste ess-entiejjement en une bouée, munie d'appareils spéciaux qui "permettent de remonter en surface de l'intérieur du sousrnarin en plongée. Il peut être utMisé aux profondeurs les plus grandes. Soixante expériences favorables ont déjà été effectuées jusqu'ici, à différentes profondeurs. L'installation de ce dispositif pst envisagée à bord de tous les sous-marins espagnols.

Dans la marine américaine

Deux croiseurs de 0,000 tonnes, armés de canons de 205 m/m, sont en voie d'achèvement aux Etats-Unis, le Portland à Fort-River et Vlndianapolis à Camden. Les contrats prévoyaient l'achèvement des travaux pour la fin d'août. A la date du i" septembre, le Portland n'en était .encore j qu'à 58,8 0/0 d'achèvement, et \'Indianapolis à 71 0/0. Parmi les autres croiseurs de cette catégorie en construction, les pourcentages et les, dates (l'achèvement prévus sont tes suivants New-Orléans (arsenal de New-Ynrk), 21.3 0/0; Asloria (arsenal de Puget-Sound), 18,6 0/0; Minvrapolis (arsenal de Philadelphie), 18.6.0/0; .%«Francisco (arsenal de Mare-Island). 12.0/O 11 février 1934, et Tuscalaosa (Camden), 6,6 0/0, 3 mars 1934..

Le porte-avions Ranger, en construction à Newport-News, n'est encore qu'à 4,1 0/0 d'achèvement; il doit être terminé le i" mai !934. Parmi les sousmarins' de haute mer en construction, tes pourctiitage' et les dates d'achèvement sont Dolphin (arspna' de Portsmouth),- 57 0/0, 1" août 1932; Cachaloi 'arsenal de Portsmouth), 1/2 0/0, 16 septembre 1933. Pour le Cvttlefish, 29 décembre 1933 crinme date d'achèvement.

D'autre part, des manœuvres importantes sont envisagées au large de Virginia pour le milieu de novembre, sous les ordres dé «epf officiers généraux qui commanderont à 1.5,000 hommes et h 14 navires, sans compter les bâtiments auxiliaires. MARINE MAROHANDE £a croisière de l' Atlantique »

Au cours du discours qu'il a prononcé hier à Rio-de-Janeiro, au banquet donne à bord de IVltlantique, M. Collor, ministre du travail, a t'ait l'éloge de l'intellligence et de la civilisation françaises. « La culture méditerranéenne, a-t-îl dit, dont la France est le grand centre, a un rayonnement mondial et V Atlantique est un exemple- démonstratif de la plus récente civilisation marihme. L'amitié et la confiance réciproques ont toujours caractérisé les relations entre ta France pi ie Brésil. Nous avons encore l'inlenfion d'être longtemps, sinon toujours, l'un des meilleurs rlienfs de l'industrie et du commerce français. La France peut être certaine que nous apprécions a sa valeur la preuve de confiance économique qu'elle nous donne par la présence de l'Atlantique dans la baie de Guanab.ara. »

M. Collor a conclu « Nous louons la France pour les merveilles de son génie; nous la vemercipns pour les bienfaits spirituel, donl e.He a ein riçhi notre culture. ».


Ohronîque

-A. ZURICH

II est de bonnes réputations qui sont plus néfastes que les mauvaises ou les douteuses. Certaines femmes répandent autour d'elles une telle renommée de vertu qu'elles découragent jusqu'aux dévouements; certains hommes passent pour être si austères que l'amitié même se détourne d'eux. C'est ainsi que Zurich, à force d'être considérée comme la ville industrielle et moderne par excellence, attire moins les voyageurs que Luçèrne ou Bâle; du moins ceux qui se promènent à travers le monde avec un autre dessein que d'y placer des objets ou d'y lancer des actions. Et c'est un tort, car Zurich a justement cette chance de faire vivre, côte à côte, le passé et le présent, de savoir construire san.-> tout démolir et d'employer sa vitalité, à la fois, à entretenir ce qui a été et à assurer la venue de ce qui sera. Voilà un programme qui devrait être adopté partout dans cette Europe qui subit, en ce moment, une grave crise de courage et de confiance, entre une tradition dont elle a la faiblesse de rougir et des changements qu'elle n'ose pas diriger.

Quand on est à Zurich, on est frappé, en effet, de la vitalité générale qui s'en dégage et de l'impression de bonheur qu'elle donne. ha nc^ition est admirable entre des collines gaies et ce lac tranquille, moins solitaire d'asl>vc iiue les autres lacs suisses, et où il semble que les habitants des eaux aient depuis bien longtemps abandonné leur place aux hommes. La Limmat et la Siehl, en la parcourant, larssent volontiers flotter sur ses quais un vagin: air de Venise et d'Amsterdam. On voit sur les rives beaucoup d'anciennes maisons. chacunt ayant son architecture personnelle, et que prolongent des jardins, dont la plupart viennent tremper jusque dans la rivière; un saule pleureur, de loin en loin, donne sa date à ce paysage. Des barques multicolores luisent au soleil comme des inse:Uea bariolés. Des galeries basses et couvertes suivent le cours délicat de l'eau, qui se glisse avec quelque chose d'assag i et de tranquillisé, comme si elle oubliait déjà. pour se mêler au monde, l'élan furieux de sa naissance, sa rude et gaie jeunesse montagnarde.

Cet amour de la vitalité, de la force, se marque partout. Chez les fleuristes, c'est une prodigaiiié» de Heurs exubérantes,, mêlées à d'énormes cactus, à des cereus audacieux, à des sempervivums, qui semblent taillés dans un rouge cuir opulent; en cette saison, à côté des chrysanthèmes habituels, je vois de grandes clématites cultivées, de couleur mauve, des bégonias énormes, des strélitzias au bec d'oiseau. Chez lés libraires, les devantures montrent surtout des livres de zoologie ou de botanique, des albums de photographies de fauves, de poissons, de plantes; le goût de l'Allemagne pour la nature, ce paganisme moderne si particulier aux pays du nord, ne commence pas précisément ici, mais il s'y étale avec joie. Celte exaltation des forces élémentaires, cette solennisation de la luxuriance, qui sont choses si germaniques, cela vient-il de l'Asie avec tant de préoccupations morales, avec certains mythes philosophiques, dont l'ongme semble hindoue ? Questions bien angoissantes ei que nous posions un jour à M. von Lrcccq, ii> grand orientaliste allemand, devant ces fresques mystérieuses qu'il a rapportées du Turkestan et que Berlin abrite aujourd'hui. De la terrasse du Sonnenberg, nous regardions, le soir, Zurich s'envelopper avec gtâce dans les mousselines de l'automne. Le lac et. IV- ne faisaient qu'un la Limmat et la Siehl, en se faufilant à travers la ville, y formaient ce dessin évasé qu'on voit aux calices des tulipes; les clochers d'église qui sortaient de la brume avaient, les uns, le dessin des dômes de Saint-Pierre, -les autres, d'une fine aiguille; ceux-ci, d'une double capsule allongée. La mélancolie des fins de jour, si sensible "en, cette saison, ne touchait même pas'cette ville riante, où l'homme semble avoir si bien su s'adapter à la vie. Cet aspect est-il aussi vrai qu'il le paraît ? Cet excès de confortable, cette existence facile, cette limitation des désirs à l'immédiat ne vont-ils pas ici, oomme cela arrive souvent en Suisse, avec une certaine timidité devant les hasards, l'horreur du risque, une allégresse bourgeoise qui ne doit plus rien à l'imagination ? P Il faudrait être .Zurichois pour répondre. Mais l'impression 'd'énorg-in domine toutefois, unie à celle de paix heureuse. Vue d'ici, la position de la ville n'est pas sans rappeler Marseille telle qu'elle apparaît aux promeneurs du jardin PierrePuget, ouvert dans sa longueur par le VieuxPort. Mais l'analogie s'arrête là. Plus haut, sur le Dolder, nous sommes accueillis par une atmosphère de tranquille retraite. Et cependant on y tient encore par mille liens à la ville que -l'on a à peine quittée et dont il semble que l'on veuille se protéger déjà.

i. Zurich est une porte ouverte sur le monde germanique, ou plutôt, c'est un des canaux les plus importants qui relient celui-ci au monde latin. Elle a toujours eu une intense vie intellectuelle, aussi florissante aujourd'hui,que naguère. Plus d'un de ses observateurs, M. Max

STOUflLI.E'TOrV DU &<mt#£ ;DU 23 OCTOBRE 1U31

LES LIVRES Ernest Seillière Marcel Proust, l vol. (Editions de la Nouvelle Revue Critique, « Essais critiques »). Ramon Fernanokz André Gide, 1 vol. (Editions R. A. Oorréa).

La plupart des ami& de Marcel Proust attendent avec impatience que l'on publie ses carnets de notes intimes, car sa Correspondance générale, dont il est paru déjà deux tomes, révèle plutôt l'homme public que l'homme privé; ou du moins elle est peu instriicuve sur l'âme profonde et les méthodes de travail de ce romancier qui ne se faisait pas, connu»1 on sait, une idée simple de la sincérité ni une conception naïve de la stratégie littéraire. L'énorme bibliographie qui en quelques années s'est amassée autour de lui achève de brouiller son image. Pour être tout à fait un classique, il lui manque de former un sujet épuisé et de fournir uniquement des lieux •communs. A supposer, bien entendu, qu'il ne lui manque pas d'abord une condition essentielie savoir que.. l'intérêt général, la valeur universelle de son ceuvre soient dégagés de ce qui, par sa faute ou la nôtre, l'obscurcit encore bien souvent.

Cependant, M. Ernest Seillière a déjà tenté :i son propos une de ces magistrales analyses qui rattachent .tous les auteurs du dix-neuvième sièfle à l'histoire du romantisme, entendu dans le sens large que vous savez. Bien que tenu pour un des maîtres de la littérature nouvelle, Proust appartient en effet au siècle passé. Sa qualité d'historiographe d'un monde disparu sera peut-être une de ses plus sûres gloires, et son critique lui donne souvent du balzacien. Il ,,y eM autorisé par un passage du Côté de Guermdniès, où Marcel avoue que la du'chesse •Oriahp éveille en lui une curiosité qui pourrait porter ce nom. Mais justement les. gloses anecdotiques, les clés de l'œuvre sont encore très -insuffisantes. M. le baron Seillière, par des relations de famille et sa connaissance de la carte du Monde, est à même de les enrichir considérablement. Il le fait avec une discrétion excessive on une prudence de savant qui brident ses intuitions les plus nettes. On remarquera pourtant dans son livre des suggestions sur la

Rychner, par exemple, nous aide à prendre conscience, en ces temps troublés, de la penser allemande contemporaine et de ses multiples aspects.

Au dix-huitième siècle, le groupe littéraire de Zurich, Jean-Jacques Bodmer, Lavater, Salomoii Gessner, joua dans l'histoire du romantisme allemand le rôle que Jean-Jacques Rousseau, Mme de Staël, Benjamin Constant assumèrent dans l'histoire du romantisme français. Parallèlement, Zurichois et Romands tinrent en quelque sorte sur les fonts baptismaux ce vaste mouvement qui devait bouleverser l'âme universelle. Critique, auteur dramatique, traducteur du Paradis'perdu, de Milton, Bodmer. était en tout un innovateur; il découvrait la littérature anglaise, l'histoire, la poésie du moyen âge allemand. Lavater créait cette physiognomonie qui devait exciter tant d'imaginations et dont Balzac parle à tout instant, et, dans un, .s^ens, l'introspection; son Journal d'un observateur de soi-mâme annonce le Journal d'Amie! et celui de M. Charles du Bos. Gessner ressuscitait l'idylle et introduisait la Gemùlhlichkeil dans Théocrite. Tout cela était alors si neuf, si vivant, si bouleversant, que dès 1750 Klopstock partait pou" Zurich et y venait saluer Bodmer comme son père spirituel. Peu après, Wieland accourait lui rendre visite. Puis ce fut Goethe en 1775. Mais celui-ci, 'à Bodmer, préférait Lavater, avec lequel il avait plus d'affinités. En tout cas, Gœthe fit à Zurich trois voyages. Au cours de l'un d'eux, il habita 14, Rœmistrasse, chez Mme Barbara Schultess. Il avait lant d'amitié polir elle qu'i: lui laissa en partant un manuscrit de la première version des Années d'apprentissage de Wilhelm Meisler; c'est grâce à cet exemplaire que le texte primitif de ce grand roman est venu jusqu'à nous.

La maison de G-œlhe est toujours là, et celle de Bodmer aussi, dans la Schœnbergstrasse. Gœthe nous la montre posée sur une hauteur qui domine la vieille ville et cet étranglement où les eaux du lac deviennent la Limmal. Il nous décrit de même l'escalier et la chambre entièrement boisée, où un vieillard alerte le reçut. Devant cette maison, un énorme tilleul, contourne aujourd'hui ses branches vénérables; il est probable que Gœlhe, en entrant, a dû lui donner un regard. 11 semble bien qu'on ait agrandi l'habitation; mais la façade prin-'cipale est certainement la même, et son grand toit pointu, et la petite porte ouvragée. Nous entrons dans un couloir bas, dont le plafond montre des poutres apparentes;de vieilles cartes de géographie, d'antiques gravures ornent les murs. Par ce même escalier, Goethe, Klopstock, Wieland sont venus rendre visite au patriarche à l'œil de hibou, qui avait ouvert à l'esprit une voie nouvelle. Le petit jardin, non plus, n'a pas dû changer beaucoup, d'où le regard s'étend vers les rives de la Siehl et les grandes fureurs alpestres. Pendant que nous contemplions cet ensemble, des maçons allaient et venaient sur des échafaudages qui entouraient la maison de Bodmer; ainsi l'activité de la vie donnait une animation quotidienne à ce vieil habitacle du rêve Gœthe, s'il eût été parmi nous, eût aimé cette vue, lui qui n'a jamais voulu que l'action de l'esprit s'isolât de l'énergie universelle et de l'utilité, publique. Non loin de là, sur une petite place décorée par une fontaine, s'élève la maison de Lavater, avec son air aisé et modeste et son balcon étroit. A droite, entre des antiquaires, une petite rue serpente et passe devant un petil hôtel où Lénine habitait misérablement avant son départ pour la Russie. Nous avons visité ensuite la maison natale de Gottfried Keller, haute bâtisse en retrait, dans un coin de quar- tier populaire, et la riche demeure familiale de Conrad-Ferdinand Meyer, qui a quelque chose de bourgeoisement épanoui. Ainsi les pierres de Zurich racontent longuement son histoire et la rendent.visible au voyageur. Un seul de ces lieux célèbres manque à l'appel, la villa Wesendonck, dans laquelle, entre 1857 et 1859, Richard Wagner connut le plus grand amour de sa vie et conçut la plus grande œuvre qui ait célébré l'amour humain, et désespéré de lui. Un boulevard, emporté la villa et n'en a laissé que quelques arbres qui se sont repliés en arrière comme pour ensevelir sous leurs feuilles le passage inquiet de l'illustre compositeur.

Je ne voulais pas quitter Zurich sans revoir le musée où l'on trouve de fort beaux tableaux. Là peinture française y est très bien représentée: trois admirables Courbet, des Rencir, des Cézanne, des Daumier, et même nos plus jeunes maîtres: Maurice Utrillo, Derain, Mauguin. Mais j'y venais aussi saluer un peintre suisse, trop oublié, mais pour lequel j'ai un goût très vif, Heinrich Füssli. II me fut autrefois révélé par Edgar Poe qui le tenait en haute estime et il appartient, en effet, au groupe si rare des peintres du rêve et de l'imagination. Il était d'ailleurs lui-même écrivain et poète. Né à Zurich, le 6 février 174i, il voyagea beaucoup et passa de longues années en Angleterre où il finit par mourir en 1825. Un des premiers, peut-être, M devina le génie de William Blake et lia amitié avec lui. Aussi quelques-uns des dessins de Füssli ne sont-Ms pas sans rappeler les œuvres de Blake. Il, en est d'autres qui font prévoir certaines des déformations de Picasso, le Pi-

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genèse de Mme de Villeparisis (p. 93), sur celle du salon Verdurin (p. 120), et sur divers fantoches qu'on y rencontre. La plupart du temps, nous trouvons des initiales qui nous laissent sur notre appétit. Cela n'empêche que, même après les études de M. Robert Dreyfus et de M. Léon Pierre-Quint, le Marcel Proust de M. Ernest Seillière n'apporte beaucoup de nouveau sur une société qui aura eu la chance d'être poussée dans l'histoire par la grâce d'un romancier.

L'essentiel de l'étude de M. Seillière demeure malgré tout une recherche de .psychologie et d'esthétique. Quoi qu'on en dise, la réserve que met l'auteur à utiliser son propre système est remarquable. Il a évité presque partout d'employer le mot « impérialisme ». Il dit par coquetterie « volonté de conquête » à l'égard des ambitions temporelles de Marcel Proust, « volonté de puissance pour caractériser les appétits mesquins du snobisme; au' dixseptième siècle on aurait écrit « esprit de principauté »; tous ces termes semblent d'ailleurs ironiques pour désigner le goût des honneurs mondains, réceptions et préséances.Mais, direzvous, ne fallait-il pas forcer singulièrement le vocabulaire pour trouver du romantisme mystique, passionnel ou naturiste, dans l'âme d'un auteur qui, vivant si loin de la société véritable et si fort retranché de la vie, si fermé à toute métaphysique, a marqué fort peu de dispositions à prêcher les hommes et à sentir le divin en lui?

Justement, c'est à cette démonstration que réussit paradoxalement M. Ernest Seillière. U nous présente d'abord Marcel Proust comme nourrissant une adoration d'esthète pour l'aristocratie; le snobisme, à cette hauteur-là, comporte quelque chose de troubadour ou, si on veut, de ruskinien, qui le transforme en une sorte de maladie littéraire. Le « médiévalisme » traditionnel que cela ressuscite n'avait pas encore été aperçu, que je sache, sauf par Proust lui-même. On pourrait y ajouter un sentiment puéril de collectionneur et de naturaliste, ie désir d'avoir les plus beaux papillons possible sous sa vitrine. Et enfin une manie d'adolescent qui de bonne heure a lu et relu Saint-Simon et s'est ébloui de fréquenter en esprit de grands noms, témoins de grandes choses.

Tout cela serait d'ailleurs peu intéressant si la désillusion n'était venue, si le fidèle n'avait renversé ses idoles. En avançant dans son œuvre. Proust a fini par concevoir le mépris des gens qu'il avait traités en demi-dieux tous ses derniers volumes sont consacrés à les trainer dans la boue. A en croire M. Seillière, ce fut là l'effet de la liberté d'esprit que lui donna tardivement la gloire, de le conscience déclarée qu'il prit de lui-même. D'autres commentateurs assureront que le plan du Temps perdu et son inspiration étaient fixés de toute éternité. La discussion n'est pas près de se clorp. A coup sûr, le. romancier, s'il vivait encore,

casso postcubiste, et comme lui il a peint des saltimbanques.

Personne aussi bien que Füssli n'a su rendre présents à nos yeux les êtres légendaires qui peuplent les comédies de Shakespeare, elfes, fées, lutins de toute espèce; ni exprimer les mille nuances de rêverie, de malice, d'ambiguïté et d'esprit, qui animent les jeunes filles de ces mêmes comédies; il les fait presque diaboliques et cependant tout près du divin. Il aimait les scènes fantastiques, le paUiétique mystérieux, les rondes de sorcières. Il a été aussi, à son tour, un des annonciateurs du romantisme. On reviendra sans doute à lui le jour la peinture, lasse de l'imitation, minutieuse du réel, acceptera de nouveau d'incorporer à elle les visions de l'esprit, comme l'ont fait la plupart des artrsfes des grandes époques. Füssli a été un homme de "transition plutôt qu'un réalisateur accompli; il -a indiqué certaines voies qu'il a à peine suivies lui-même. Il avait une sorte de ;rénia''ité trop diffuse pour qu'il ait pu donner à sa forme tout le soin qu'elle méritait. Mais il est de ces hommes d'autant plus attachants qu'ils n'ont pas tout dit et qu'ils laissent une marge autour de leur fîsrure comme de leur œuvre. Il y a'dans tes dessins de Tony Johannot des cauchemars qui sont nés directement des sipns. Il appartient à l'histoire de l'art plus qu'à l'art luimême.

EDMOND JALOUX.

NOUVELLES BU JOUR A l'Elysée

M. Paul Doumer a reçu hier après-midi une délégation de la fédération française des anciens coloniaux, qui lui, a remis te Livre d'or de la fédération.

M. Walter E. Edge quitte Paris M. et. Mme Walter E. Edge ont quitté Paris hier tprès-midi pour New-York. L'ambassadeur des Etals-Unis va passer, en Amérique, son congé annuel.

Dans la matinée, M. Walter E. Edge s'était enIrptenu avec M. P.-E. Flandin, ministre des (lnañ̃;e> et des représentants du président du conseil et du ministre des affaires étrangère?: à son passage à Cherbourg, l'ambassadeur a été salué par MM. Camillp Quoniam, président de la chamhrp de commerce, et Bourdoin, commissaire spécial. Il a étudié les travaux du port en eau profonde qu'il a promis de venir visiter et inaugurer l'an prachain. ) M. Walter E. Edge a embarqué à bord de VAqut- tania à 22 h. 30.

Les relations économiques

franco-italiennes-

MM. AnzMoti, Follichia, Gianarel-li, inspecleurs généraux au ministère de l'agriculture d'Italie, sont arrivés à Paris pour procéder à un échange de vues sur certaines questions économiques avec le gouvernement français.

Conseils généraux

Alger. Le conseil a envoyé à M. Pierre Lava!. par radiotélégramme, l'adresse suivante a Dès l'ouverture de la session d'octobre, le conseil général d'Alger, préoccupé par la crise économique si. gr^ve que traverse le monde et qui met en jeu la soii- j darité internationale, adresse à ^'unanimité, à M. Pierre' Laval, ses vœux de succès pour la mission qu'il va accomplir en Amérique.

Constantine. Le conseil général de Constan-1: tine a adopté à l'unanimité la motion suivante" Le oonsell général renouvelle l'hommage de sa confiance. au gouvernement da M. Laval qui, par une politique de progrès social dans l'ordre et l'union; à l'intérieur, de paix, à l'extérieur, dans la continuelle recherche des moyens de rapprochement entre les peuples, soutient résolument, avec une préoccupation intransigeante de la sécurité nationale, la cause de la prospérité matérielle et celle de la grandeur morale du pays. Oran. Le docteur René Bordères a été élu pré- sident du .conseil général en remplacement de f M. Saurin, sénateur, démissionnaire. Le budget de l'Algérie

M. Pierre Gathala, sous-secrétaire d'Etat à Fin- térieur, assisté de M. Cornu, directeur des affaires algériennes, a conféré hier après-midi, au sujet du budget de l'Algérie, avec MM. Carde, gouverneur général de l'Algérie; Escallier, directeur du mouvement général des fonds, et Villard, directeur du budget au ministère des finances.

A l'Association internationale

pour le progrès social

La journée d'hier fut entièrement consacrée au problème des salaires. L'assemblée examina le rapport du professeur Heydé, rapport qui réunit les conclusions de l'enquête ouverte sur ce sujet par l'Association, depuis plus d'un an. Puis une disçùssion animée s'institua, au cours de laquelle intervinrent les rapporteurs nationaux MM. Stem (Tchécoslovaquie); Feilher (Allemagne); Picard (France); Gollsi'halk (Belgique); Draeke (GrandeBretagne) comte de Altea (Espagne), et diverses personnalités, telles que, par exemple MM. H. Dubreuil, ancien secrétaire de laC. G. T., et Léon Troolèt, député socialiste de Liége.

A la fin de l'après-midi, les délégués de l'Association ont été, ainsi que nous le disons d'autre part, reçus par la municipalité parisienne.

serait fort affecté par certaines critiquas de son commentateur. Non content de signaler plusieurs incohérences et inadvertances (des per-i sounage» qui changent de nom, un violoniste' qui devient pianiste, tous lapsus qu'on tient aujourd'hui pour révélateurs de certaines préoccupations inconscientes), M. Seillière relève des hérésies en matière de science nobiliaire et d'art héraldique, qui sont bien plaisantes à connaître. Dans les généalogies que Proust a sûrement édifiées avec te plus de soin, il se glisse, paraît-il, des erreurs bizarres. La savonnette à vilains ne décrasse jamais. 11 existe des sujets de réflexions plus graves c'est précisément dans les passages où l'auteur de Swann a voulu expliquer sa méthode et son propos philosophique. Lui si à l'aise dans le langage scientifique, dont il a tiré nombre de méiapnores saisissantes, très particulières a a son style, il semble fort inhabile à manier des idées; et à analyser ses professions de, foi, M. Seillière perd courage. C'est pourtant là que Proust révèle le mieux sa prétention d'êtrp mené par l'intuition et de ne travailler que sur les zones obscures du moi, dont la conquête ou, si on veut, la reconquête sur le passé, sur l'ou- bli, lui semblait être la fin suprême de son existence.

C'est là aussi que se marque le mieux un naturisme mystique, pour employer les mob du critique; car le travail de la mémoire produisait chez ce névropathe une illumination, une extase apparentées au mysticisme proprement dit. Un être favorisé des forces d'En-haut surgit dans le psychologue hypnotisé sur sa propre recherche. Cet être reçoit la grâce uapercevoir, d'isoler, d'immobiliser' hors de; la durée, les, éléments de vie que le cerveau normal laisse filtrer dans sa trame grossière; Il communie à l'essence dés choses. Il a vaincu le temps. Il est haussé jusqu'au domaine des idées. Telle est la foi étrange que Marcel Proust a confessée formellement, et sur quoi M. Seillière met l'accent de façon péremptoire, avec un singulier bonheur. Je conçois que cela fasse horreur aux âmes religieuses, comme une espèce de succédané sacrilège de la révélation métaphysique.Qu'est-ce au fond que tout cela, qui n'est pas éternel? et qu'est-ce que cette illusion de s'évader du monde en, se vouant corps et âme à fixer (noir sur blanc, hélas!) les faits de conscience d'un pauvre homme?. N'importe, le sentiment de cette mission est évidemment un des plus nobles dont puisse se prévaloir l'artiste. Marcel Proust (il l'expliquait dès 1906 à son ami Robert Dreyfus) a été une sorte d'ascète de la création. Même faux. même dérisoire, ce renoncement à la vie au nom du devoir de sentir la vie, et de la traduire plus profondément que personne, commande le re'specf, et j'ajoute. l'horreur sacrée. Mais on voit assez par quel détour commode ce mysticisme de l'œuvre à achever et de l'introspeotion à soutenir peut rejoindre, aux yeux t

1 LA DÉMISSION DU BÂTONNIER RAYMOND POINCARE s Nous avons donné, hier, aux Dernières nout ,velles; le texte de la lettre de démission que le r' nâtonnier Raymond Poincaré avait adressée, de Sarnpigny, à sun prédécesseur encore en exercice, le bâtonnier Fernand Payen, et nous avons ajouté que les membres du conseil de l'ordre avaient, "après avoir pris 'connaissance de cette lettre, arrêté, les termes d'une adresse qui serait, sans retard,, renvoyée à leur illustre confrère. Celle adresse est ainsi conçue

Monsieur Raymond Poincaré,

3 .•̃ à Sampigny.

Profondément ému et désolé; le conseil de l'ordre, 1 interprète du-barreau tout entier, exprime à son illu.ure et très aimé bâtonnier ses très vifs regrets qu'atténue seule un peu la pensée que cette cruelle décision rendra plus rapide le complet rétablissement d'une santé si i précieuse.. ̃ i

Fernand Payes.

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LE VOYAGE DE M. PAUL REYNAUD

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g Au Cambodge

s M. Paul Reynaud a quitté Saigon mercredi maLin en automobile pour le Cambodge.

(Le ministre des colonies a été accueilli à Sovieng par M. Thiounn, premier ministre du roi Sisovvath Monivong. A Banam, M. Paul Reynaud a pris place sur la canonnière Avalanche, qui aremonté le Mékong jusqu'à Pnom-Penh où la canoñ nière est arrivée, escortée par huit pirogues royaies de quarante-huit rameurs chacune. Une foule de Français et de Cambodgiens, parmi lesquels on remarquait un groupe de bonzes en robe safran, était massée sur les quais. Tandis 4U0 les sirènes des navires sifflaient, VAvalanche a salué le palais royal de vingt et un coups de canon et le ministre est descendu à terre. Il a été accueilli par les membres du gouvernement cam-

bodgien.

Après un déjeuner intime à la résidence, M. Paul Bpynaud s'est rendu au palais royal.

Le roi l'attendait dans la grande salle du trône, de chaque côté de laquelle étaient massés tous les dignitaires de la cour. Après une conversation amicale entre le roi et M. Reynaud, le ministre a remis à son hôte le grand cordon de l'Ordre colonial et une décoration à chacun des membres du gouvernement.

I le ministre, revenu à la résidence, a reçu la visite du roi et du conseil des ministres. Dans un discours traduit par le premier mi? nistre, le roi a remercié M. Paul Reynaud de [ 'l'honneur de sa visite, a affirme l'attachement inI dissoluble à la nation protectrice et a adressé au gouverneur général l'expression de sa sympathie.

CHRONIQUE ÉLECTORALE., Les éiec'Jons cantonales

Allier. La fédération socialiste S. F. I. 0. a décidé, pour le canton du Donjon, de retirer son candidat et d'inviter ses amis à reporter leurs ̃ suffrages sur M. Audin, républicain socialiste, conseiller sortant.

Aveyron. Les résultats du canton de Millau viennent d'être recLMés. Les voitei inscrits, 5,822; votants, 4,478; suffrages exprimés, 4,408. MM. Balitrand, ancien député, radical socialiste, 2,074 voix; Marques, U. R. D, 2,171; Raynal, communiste, 158. (Ballottage.)

Le communiste étant incarcéré, on l'avait cru tout d'abord inéligible, et ses bulletins avaient ̃j été annulés. On a constaté, après coup, que ces. bulletins devaient entrer en ligne de compte. Ce quil a produit te ballottage.

Drôme. A la suite de l'échec au conseil géj néral du candMat que soutenait la municipalité socialiste communiste de Romans, M. Bonnardel, maire, ses deux adjoints, et neuf conseillers municipaux, ont donné leur démtesi'on.

Isère. La fédération radicale socialiste et la fédération socialiste S: F. I. 0. ont réglé es désistements de leurs candidats mis respectivement en minorité dans les sept cantons qui sont à pourvoir dimanche prochain. Le cartel électoral s'est ainsi reconstitué mathématiquement.

y- Cependant, dans le canton de Sassenage, M. Picq, hier encore délégué a propagande" du parti radi;c^l spi-ialiste dans le département de l'Isère, s'est séparé de ses amis et pose sa candidature au scrutin" de ballottage sous l'étiquette de socialiste indépendant, protestant contre l'attitude de la fëdération radicale.

RHÔNE. C'est dans le canton de Saint-Symphorien-sur-Coise, que M. Anier père (U. R. D.) est remplacé par M. Anier fils (U. R. D. Dans le canton de Sai'nt-Genis-Laval, M. Vermare, radical dissident, conseiller, sortant, est

réélu.

A L'HÔTEL BE VILLE Réception de l'Association internationale r pour le progrès social

Les membres du congrès de l'Association internationale pour le progrès social ont été reçus hier après-midi à l'Hôtel de Ville. M. des Isnards, viceprésident du Conseil municipal, après les avoir félicités pour leurs travaux, a défini leur assooiàtion « un organisme sans pareid de liaison internationale, singulièrement utile en ces temps les gouvernements s'efforcent de réaliser, à defaut d'accords plus décisifs sur d'autres terrains, de solides ententes économiques ». M. Lambert, à ces hommages, a ajouté ceux qu'il à -exprimés au nom du préfet de la Seine.

Le chancelier Renner, président du congrès, et von Nostig, ancien président du Conseil d'État de Saxe, ont remercié la ville dé Paris au nom de

,de M. Seillière, les idoles du romantisme, et même se confondre avec le naturisme que des Chohimes, plus favorisés par la nature que le malheureux ami de Charlus, ont conçu à l'époque où le christianisme a semblé déchu de son empire sur les âmes. La victoire que Proust voulait remporter sur le passé ressemble aussi à celle que l'intuition bergsonienne veut remporter sur le temps mathématique. On pourrait aussi comparer ce désir d'une contemplation toute désintéressée des choses à l'esthétique schopenhauérienne. Le vouloir-vivre s'éteint quand l'art soumet à l'esprit des objets qui n'excitent plus le désir ni la sensibilité, fussent-ils à l'origine fournis par celle-ci ou celui-là. En tout cas, qui trouverait ailleurs un pareil exemple d'évasion hors du monde, hors de l'individué, sauf chez de grands philosophes ? Le fait d'avoir une vocation d'intellectuel, sans en avoir le cerveau, c'est peut-être très caractéristique de notre époque. Et à (et égard Marcel Proust reste aussi un des cas émouvants et instructifs que fournit l'histoire moderne.

Mais serait-on complet et sincère à son égard si on ne faisait état, comme M. Seillière, de certaines circonstances qui ont placé cet auteur au ban de l'humanité normale? Loin de ressembler aux romantiques par un amour effréné de la nature, une confiance naïve dans sa bonté et une assurance de représenter dignement cette mère généreuse, Proust a fait figure (surtout dans la dernière partie de son œuvre) d'un pessimiste noir. Au vrai, il haïssait la vie, et quelques phrases qui lui ont échappé montrent bien cette disposition secrète, longtemps masquée par la frivolité dé ses soucis et de ses .^̃pOts. Il y avait d'ailleurs bien des excuses. Une complexion de malade qui donne malgré tout à sa psychologie je ne sais quoi de répugnant, une inversion des valeurs ordinaires,

.('indifférence à de grandes choses, l'obsession

,indifférence à de grandes choses, l'obsession

rie minuties absurdes, et même une puérilité tyrannique (cf. p. 34) qui semble avoir duré chez lui jusqu'à l'âge mûr. Proust ou son portaparole n'évoque pas plus, l'idée d'un homme que les infantes de Velasquez, engoncées et rachitiques, n'évoquent celle d'une femme. Et naturellement je passe *ur une tare plub profonde encore, qui permet d'expliquer presque tout l'inexplicable de cet écrivain. M. Seillière l'a examinée avec délicatesse, mais avec clairvoyance, dans tout son VI° chapitre. Il n'a pas eu de mal à trouver là, cette fois, un romantisme imprévu, la persuasion d'être parmi les élus, le messianisme habituel à certains anormaux. Proust a professé que, ses pareils forment en effet une élite, tant de l'esprit que du goût, et le cynisme avec lequel il les a déppinf* n'est qu'une méthode su hfile d'apologie. C'est la revendication formelle des droits du morbide contre le sein; les maudits étaient à ses yeux le sel de ce monde; et, par un paradoxe i inouï, cela aboutit. à une autre espèce de natu-

Ia délégation allemande et souhaité que le voyage le M. François iLatour à Berlin prélude à un rapprochement entre les deux eapitales.

REVUE DE LA PRESSE PRESSE PARISIENNE

Siii- Josiah Stamp, directeur de la Banque d'Angleterre, a fait à un rédacteur SExcelsior, au sujet de la crise mondiale, des déclarations dont nous extrayons les passages suivants

Je demeure optimiste quant à l'avenir, ce qui ne m'empêche pas de répéter que le public ne doit pas espérer de miracles qui seraient susceptibles de guérir d'un seul coup tous les maux économiques dont souffre te monde. Cette thèse s'applique à l'Angleterre aussi bien qu'aux autres pays.,Quant à noue, je suis fermement convaincu que la stabilisation, facto, de la livre sterling s'effectuera dans u*1 très bref délai* et tout porte à croire qu'une fluctuation^ violente de notre monnaie est tout à fait impossible.. La stabilisation de la livre sera le premier pas vers l'assainissement de notre économie, car elle sera suivie rapidement par le redressement de nos exportations.

A propos des négociations entre MM. Laval et Hoover, sir Josiah Stamp a dit

J'attache une très grande importanoe à ces négociations et je suis convaincu qu'elles interviendront, pour une large part, dans le règlement satisfaisant de nos grands problèmes. Mais je dois faire ici les mêmes réserves que j'ai présentées tout à l'heure.

Malgré le grand espoir que je place dans les conversations Laval-Hoover, je ne voudrais pas que l'on s'imaginât que le résultat de ces négociations apportera une amélioration soudaine à la situation des finances et à l'économie internationales. En un mot, le résultat de la visite de M. Laval à Washington sera certainement très favorable, mais ses pleins effets ne se feront sans doute pas sentir Immédiatement.

Le Journal, dans un article qui a pour titra « Le dollar est-il vulnérable? », déclare qu'on ne peut établir, comme certains le font, un parallèle entre la situation de l'Angleterre et celle des EtatsUnis

En réalité, les situations ainsi comparées, si elles offrent effectivement certaines analogies, présentent aussi de très grandes différences. Qu'il y ait déséquilibre entre les fonds susceptibles d'être retirés d'Amérique et les avoirs que celle-cl peut rappeler de l'étranger, cela ne fait pas de doute. Des chiffres qui ont été publiés, et qui n"ont. d'ailleurs que la valeur d'indicutions très approximatives, laissent même supposer que l'écart entre les uns et les autres est important; la sortie nette de capitaux à laquelle les Etats-Unis se trouveraient exposés de ce chef serait, en effet, d'après certaines estimations, de-l'ordre d'un milliard de dollars. Admettons que cette évaluation corresponde à peu près à la réalité. Mais le 'volume des engagements extérieurs n'est qu'une donnée du problème. Il en est une autre non moins importante c'est le montant des ressources dont dispose le pays débiteur pour les remplir. Et c'est à ce point de vue que la position des Etats-Unis apparaît très différente de celle de l'Angleterre.

Sans parler de l'avantage que vaut à l'Amérique sa balance commerciale encore très satisfaisante, les réserves d'or constituent un élément capital. Après avoir énuméré les mesures monétaires actuellement prises par le gouvernement et les banques fédérales, le Journal conclut ainsi Grâce à l'importance encore considérable de leurs réserves d'or, les autorités monétaires disposent du temps nécessaire pour mener l'assainissement à. bonne fin; c'est déjà un point important. Les arrangements intervenus avec la Banque de France, dont la coopération paraît assurée, faciliteront grandement leur lâche. Et, si notre président du conseil et M. Hoover proclament solennellement, comme on le laisse prévoir, la volonté de la France et des Etats-Unis de maintenir et de défendre, coûte que coûte, l'étalon d'or, la oonfiance dans le dollar s'en trouvera singulièrement affermie.

Pour toutes ces raisons, il ne semble pas qu'il faille redouter de voir le dollar suivre le sort de la livre. Dans l'Ere nouvelLe, M. Edouard Herriot expose en ces termes les raisons qu'il a d'être satisfait du résultat du premier tour de scrutin des élections cantonales

Le parti radical socialiste est allé à la bataille abandonné, par une partie de ses alliés naturels qui consenlen-i -encore ̃&.̃ faire ra chaîne avec' d'es hommes de droite. Sur son autre flanc, il a été furieusement atta- qué, depuis des mois et des mois, par des adversaires qui ont voulu donner de tous ses actes les interprétations les plus erronées, parfois même' les plus Injurieuses.

Notre parti peut donc se réjouir sa victoire est purement radicale socialiste. Elle nous donne toute notre liberté, non, certes, pour en concevoir un ridicule orgueil, mais pour. en dégager notre indépendance au profit de la République démocratique et du pays. laie première conclusion s'impose travailler, travailler encore, travailler toujours.

La République, en commentant ces mêmes élections, doit reconnaître que la clientèle des radicaux est hostile au marxisme

Il est oertain que le parti radical n'avait pas eu à se féliciter des résultats des dernières élections partielles. Nous avons traversé une période un peu décevante, mais nos adversaires ont eu • le tort d'oubVer que chaque parti a connu ces fluctuations au cours de son histoire; ils ont cru à une crise profonde du radicalisme, alors que les forces vives de notre parti n'étaient aucunement atteintes.

Aujourd'hui, il faut se rendre a. l'évidence. Les radicaux ont prouvé, aux élections municipales comme aux élections cantonales, qu'ils étaient le parti le plus nombreux du pays, numéro 1, comme disent 'es Anglais et les Allemands.

11 faut compter avec eux, aussi n'est-il peut-être pas très adroit de les confondre à chaque instant avec les extrémistes alors qu'ils s'appuient sur une masse de petits possédants aussi attachés au progrès social qu'hostiles au marxisme. ̃

risme, celui de l'antinature (pp. 213 et seq.}. Entendons-nous le lyrisme biologique que Proust adopte pour célébrer ce qui d'ordinaire se cache honteusement mérite tout à fait ce nom contradictoire, mais Dieu sait quels désespoirs, quelles rancœurs, quel sentiment d'une infortune et d'une malédiction cela cachait au fond! Je n'en veux pour preuve que les vues où le Temps retrouvé nous mène touchant l'amitié, et l'effroyable impression de solitude, de nihilisme, que dégagea la fin ce romantisme à rebours.

M. Ernest Seillière a eu l'heureuse idée de publier, en postface de son livre, un résumé des rapports littéraires que Paul Souday eut avec Marcel Proust; rien ne pouvait mettre mieux au point le renom de ce romancier que des adorations frénétiques ou des préventions violentes se partagent encore. Les jugements de Souday sur Proust, très mitigés et finalement assez sévères, peuvent être repris par n'importe quel homme de bon sens. C'est sans doute abrité derrière ce précédent que le philosophe de l'impérialisme se permet des remarques qui choqueront les partisans. Il relève chez le disparu plusieurs traces de faiblesse intellectuelle, et dans le détail il ne lui pardonne pas si aisément de se laisser intégrer dans son propre système antiromantique. Il marque avec justesse que le personnage de Swann est assez fade (même dans Un amour de Swann, ce que personne n'ose dire), et que le vrai héros de l'œuvre c'est au fond Charlus, et lui seul.

M. Ramon Fernandez n'a pas toujours été un critique facile à lire, mais il faut désormais le considérer comme aussi bon écrivain que subtil analyste, car son ouvrage sur André Gide est parfait de point en point. Clair, ce qui ne gâte rien, abondant en formules heureuses et brillantes; je ne vois pas ce que la profondeur a perdu à s'allier à l'esprit. La transition avec le sujet précédent est tout" naturelle, car d'une part M. Gide offre l'image d'un écrivain pour qui la notion de vie a remplacé, trait pour trait, celle de la grâce. M. Ramon Fernandez, qui a visiblement lu M. Seillière (p. 34), fait d'ailleurs de ce concept une analyse très pertinente (pp. 220 et seq.).Et, d'autre part, les deux héros sont unis, comme on sait, par une infortune physiologique dont leurs deux œuvres ne sont que défense et illustration. A cet égard, tout un chapitre d'André Gide est d'une telle précision et d'une telle hardiesse que l'on n'a pas envie de laisser traîner le volume sur n'importe quelle table. Ce n'est pas sur un sujet si gênant, quoique si essentiel, que nous pourrions nous appesantir. Qu'il suffise pourtant.de savoir que le pessimisme proustien s'oppose à l'optimisme nietzschéen de M. Gide, et, que Proust salue ch^z ses congénères le signe d'une prédestination saturnienne et funeste, tandis que son émule

COÙ$mE$ GÉOGRAPHIQUE

L'Espagne et ses réglons

c~ ~M f~/ojMf

L'organisation de la République espagnole attire l'attention sur les problèmes que la terre ibérique -pose aux Cortès constituantes, et engage à consulter la carte d'Espagne. Car dans peu d'Etats la politique dépend autant de l'aspect et de la composition du territoire. Mais la conception la p.js fréquente au dehors, celle d'une Espagne proprement dite avec deux régions adventices Catalogne et provinces basques, paraît due surtout à ce que les régionalismes catalan et basque ont le pius fait parler d'eux; tout le monde tient les Basques pour une « race » distincte et nul n'a traversé leur pays sans remarquer les petites tours d'observation qui, sur les hauteurs, perpétuent le souvenir des guerres carlistes; et qui pourrait ignorer les revendications catalanes et la langue qu'elles remettent en honneur? Langue et race bases habituelles des particularismes, mais critériums bien délicats à manier; quelques-uns y ajoutent le pays, ce 'qui est plus sûr, à condition de M pas s'en tenir aux cartes à petite échelle..

Il est vrai que l'on n'a pas besoin d'entrer beaucoup dans le détail pour voir que la. péninsule ibérique est la fois isolée et isolante et c'est partie de son charme et ce qui le rend dutable. Isolée par sa position au sud-ouest de l'Europe, à qui elle semble tourner le dos, tandis que ses côtes en vain si longues, rocheuses sur l'Atlantique, aux eaux sans profondeur sur la Méditerranée, n'offrent guère de bons ports naturels. Isolante, et par son relief qui la divise. en casiers, et par son hydrographie suivant le dicton espagnol, les fleuves ont deux mois de cours et dix mois de vacances et ils sont plutôt des obstacles aux communications que des moyens de transport.

Le dur et froid plateau central de la Meseta Caslilles et (Estremadure.iest marqué par l'ancienne et la nouvelle capitale Tolède et Madrid, qui doivent physiquement leur rôle politique à la convergence des routes de toute la péninsule vers !a région du Tage moyen; mais la politique peut diminuer un éclat dû a la politique et ies projets grandioses des urbanistes madrilènes auront peutêtre à souffrir d'une Constitution diminuant là vie administrative de la capitale. Autour de !a Meseta se groupent les grandes provinces où l'on arrive par des chemins peu faciles on compte, par exemple, une centaine de tunnels de Madrid pu golfe de Biscaye. Avant les moyens de transport modernes, l'unité ne pouvait être que théorique sur un pareil terrain. Même à l'intérieur d'une région, il n'est pas toujours aisé de communiquer il n'y -a, parait-il, pas moins de quarante tunnels sur les quelque deux cents kilomètres de voie ferrée de Saragosse à Reus. Et les provinces espagnoles ne sont pas moins séparées de la Meseta que le Portugal à la frontière si solide depuis un millier d'années.

Aussi chaque région a conservé sa physionomie propre, ses caractères ethniques et linguistiques, et un aspect physique, économique et plus encore politique particulier. Des verdoyantes et profondes vallées basques aux plateaux castillans, dont le sol semble de terre cuite entre les sierras bleu sombre, le contraste n'est pas moins grand que de la Galice, Cornouaille ibérique, à t'africaine Andalousie, ou de la plantureuse huerta de Valence aux Asturies accidentées. « Le régionalisme, le fédéralisme, a dit le professeur Mérimée, semblent sortir du sol lui-même. » On peut ajouter que les hommes cultivent passionnément ces plantes spontanées.

(La géographie humaine n'est pas moins variée que la géographie physique. Sur les divers domaines du vieux fond ibère, des envahisseurs difc férents se sont arrêtés; et la même région a été plus ou moins recouverte par des sédiments humains successifs; qui dira dans quelles proportions l'Andalou conserve l'empreinte des Vandales et celle des Arabes? Tout en admettant que les Basques sont pré-Aryens, que le Gallego a du sang celte et que des Orientaux ont essaimé dans tout le pays-, les caractères des provinces ne peuvent être expliqués par les seules origines ethniques. Mais "-os caractères, on peut les, constater on peut dire que les Andalous sont biillants et spirituels. les Aragonnais et les Navarrais obstinément énergiques.

Les fiers et tenaces Castillans durent à l'esprit de croisade, puis aux richesses américaines, d'être les fondateurs de l'unité espagnole.

Catalans et Mayorquins ont l'esprit 'l'entreprise des belles périodes de découvertes et de commerce; dans leur Espagne méditerranéen!)!?, l'homme et la mer ont fait cause commune comme ailleurs la terre et l'homme. Au temps où la Méditerranée était le centre commercial du monde, Barcelone et les Baléares eurent les navigateurs dont les portulans nous ravissent aujourd'hui. Mais la fortune passa aux ports atlantiques quand fut découvert le Nouveau-Monde et que Ferdinand et Isabelle interdirent le trafic des Indes orientales et occidentales aux Catalans qui ne l'ont pas encore oublié.

L'Andalousie, Séville et Grenade furent au temps des Maures des paradis terrestres. Les étrangers modernes ont tiré des richesses minières des monts cantabriques et des sierras du sud comme les Espagnols d'autrefois en tirèrent des cordillères américaines. Le système fluvial de l'Èbre et celui du Jucar sont organisés pour produire la. force électrique en dépit do leurs fantaisies saisonnières œuvre de Barcelone et de Valence. MaSs où sont les limites des régions économiques? Faut-il donc chercher dans les langues les élé-,ments de personnalités provinciales? L'euskara a un caractère plus tranché que,la plupart des langues d'Europe; mais le bizkaïtarisme englobe des populations qui n*> sont pas de langue basque. Au rebours, la Catalogne politique ne comprend ni 'es Baléares ni la province de Valence, alors que le mayorquin et le lemosin sont dialectes catalans. Les limites de la Galice coïncident-elles avec celles du gallego, langage apparenté au portugais de 2 millions de Galiciens? L'Andalousie n'a qu'un espagnol provincial que les hispanisants ne considèrent pas comme un véritable dialecte. Et dans quelles divisions politiquas s'enchevêtreront et .se

est fort disposé à trouver que ce sont eux les normaux et les bien portants. Je laisse à décider quel est le propagandiste le plus funeste. Le second sans doute. Le naturisme de M. Gide, puisque naturisme il y a, m'a toujours semblé s'apparenter à celui de Diderot et de La Mettrie il y a dans le Rêve de d'Alembert et dana l'Art de jouir touf'ce qu'il faut pour écrire ensuite tel livre de M. Gide dont je ne veux pas citer le titre virgilien. D'hab^ude on ne lui cherche pas d'ancêtres dans notre dixhuitième siècle. M. Fernandez s'en est avisé cependant, et il faut l'en féliciter.

A propos de M. Gide comme de M. Romain Rolland, comme de quelques autres romantiques sans le savoir, ia critique de la notion de liberté s'imposerait; or, elle est faite ici à merveille. Je ne sais si l'auteur de l'immoraliste s'abuse sur la valeur exemplaire de son cas et de son œuvre, mais en fait il professe comme idée fondamentale que l'exaltation de l'individu fera le salut de celui-ci, et, ma foi, ne pourra que servir l'espèce. Humanisation de l'homme (p. 25i), c'est bien vite dit. Je distingue mieux sa déchristianisation », si tant est que l'assemblage paradoxal d'éthiques et de principes contraires ne soit pas le but suprême da M. Gide. Son commentateur, qui l'aime et l'admire, reconnaît en plusieurs endroits qu'il est impossible de réduire à l'unité cette pensée indocile et coquette. Au fond la recherche de la spontanéité et de la sincérité absolues en éliminant le vouloir, la réflexion aussi bien que les contraintes extérieur1' voilà l'essentiel do la doctrine. Il n'est pas difficile de voir comment cela rejoint le mysticisme passionnel. Le culte des cas bizarres, des personnalités fortes (« les extrêmes me touchent »), pourrait bien être hérité de Mérimée et de Stendhal, ces maîtres du «'romanticisme ». Ce que le culte de l'indépendance à tout prix a d'irréductiblement jeune (éternel. adolescent., éternel débutant dit M. R. Fernandez) explique l'attrait que M. Gido exerce sur les générations nouvelles.

Son critique passe en revue toute l'œuvre, avec un bon goût toujours sûr et toujours éveillé. On n'a jamais mieux parlé des Nourritures lerrestres ni des Faux monnayeurs. Je voudrais pouvoir citer cent èxemples de ces analyses puissantes et fines. Ne croyez pas du tout a une apologie perpétuelle. Il y a dans ce livre des observations sur l'art du roman et ses servitudes qui aboutissent à des jugements assez cruels. Il est vrai que rarement la critique a été mieux constituée en dignité « Prarini les leefr2rrs hdtifs d'une œ?~rp, dit M. Pernandpz, je rangerais volonliers l'auteur de cette œuvre. » Voilà condamné avec esprit le culte superstitieux du créateur, et en même temps utilisé à de bonnes fins le préjugé du génie inconscient, lequel était romantiaue, André Thérïve.


perdront vmgrl parlers locaux, alors que la belle langue catalane, sœur de nos langues d'oc, employée peut-être par 4 ou 5 millions d'hommes, n'a pas de frontières politiques?

Reste à chercher tes frontières provinciales dans les cartes'des anciens royaumes. On retrouve assez bien, sous lés divers projets de divisions territoriales, l'Espagne de Ferdinand et d'Isabelle, la Navarre devenant fédération basque-navarraisei l'Aragon réduit à la Catalogne, le Leon à la Galice. La carte de demain sera d'ailleùrs fondée sans doute sur les quatorze grandes provinces; car, pour les quarante-neuf provinces actuelles, créées en 1833, personne ne songe à les conserver: elles varient des 1,885 kilomètres carrés du Guipuzcoa aux 20,000 du Caceres; l'Alava n'a pas 100,000 habitants quand la province de Barcelone en compte quinze fois plus; et nul ne pourrait donner une explication physique ou démographique de ce singulier découpage.

Il semble que l'on puisse prévoir que la Catalogne, le pays basque-navarraiis, la Galice et, jusqu'à un certain point, l'Andalousie, auront une autonomie plus ou moins grande, dans l'Espagne groupée autour de la Castille.

Exemple excellent de ce que la géographfe politique ne peut calquer ses cartes sur aucunes autres, mais doit les construire entièrement elle-même avec l'aide de toutes les autres. Ces régions espagnnles n'ont point de frontières précises, ni physiques, ni ethniques, ni linguistiques; et les varia'tions de leurs limites historiques et politiques sont. grandes dans le temps. Cependant, il existe là des territoires distincts, des populations qui se

sentent différentes, des langues et des dialectes qu'on ne peut confondre, des annales historiques conservées comme des papiers de famille, des aspirations politiques particulières. Ces faits géographiques, humains, historiques, il faut les recueillir, tes vérifier, les porter sur la carte, afin d'établir les rapports réciproques de l'homme et de la terre. Et peu à peu, de ces enquêtes, de ces études comparatives, de ces cartes juxtaposées et superposées, surgira la carte politique, non point une carte avec des lignes nettes comme des coupures et dont le rouge semble parfois celui du sang, mais une carte où les zones de contact (et de friction) seront précisées, seules frontières que la vie et la-nature produisent. Il restera aux hommes d'Etat à inscrire leur décision finale, s'ils le jugent nécessaire. Comme dans la nature, une évolution, mieux une assimilation. «e produira peut-être dans ces zones, préparant une plus grande unité dans un avenir proche ou lointain ou, au contraire, une différenciation plus marquée, aux manifestations plus ardentes. C'est le cas de recourir à la géographie historique l'étude comparative de ses cartes est une merveilleuse et adoucissante école de philosophie politique. Y.-M. Goblet.

'Aux sommets de l'Himalaya. ^expédition anglaise 'du Kamet est parvenue au sommet de oette montagne, au nord-ouest du Nêpaul, dont ses 7,756 mètres d'altitude font la seconde en hauteur de l'Empire britannique: les explorateurs ont ensuite reconnu les monts Badrinath d'où viennent l'Alakoanda et le Gangotri, tributaires du Gange. Le but de l'expédition était non seulement l'étude du Kamet. mais l'entraînement physique et technique pour une nouvelle tentative d'ascension du mont Everest, quand la situation politique permettra une expédition en territoire tibétain. L'expédition allemande du Kintohendjinga, au nord de Darjeeling, a renoncer atteindre le sommet de cette montagne.

Les expéditions polaires. L'expédition de jeunes graduée d'Oxford, au détroit d'Hudson qui continue la tradition 'de cette université établie par les voyages au Spitaberg est rentrée à Saint-Jean-deTerre-Neuve. Elle aurait été un succès complet si l'ornithologiste, M. d'Aeth, n'avait perdu la vie dans •une tempête de neige à l'Ile Aipatok dans l'a baie d'Ungava.

Le Discovery-II, sous le patronage du gouvernement des Falklands, est parti le 2 octobre pour l'Antarotlde; il est spécialement outillé pour l'étude des rochers et des côtes autour du cercle polaire, ainsi que pour tes recherches biologiques et ,hydrographiques. H s'occupera aussi de la question de la pêche à la baleine dont i'intensité met l'espèce en péril.

Une carte française de la Perse. Le gouvernement persan vient de faire dresser une carte au 1/1.800.000" de la Perse, carte physique, économique et politique destinée aux écoles de l'empire; cette carte, dont Il a été fait deux tirages, l'un en persan et l'autre en français, et qui contient les corrections d'Abdoul Razagh Khan. a été dressée par un cartographe français, M. Girard. (Forest, éditeur.)

Une nouvelle Ue déserte. Dans l'été de 1980, nous annoncions l'évacuation de Saint-Kilda, la plus occidentale des Hébrides extérieures. Voici qu'une lie de l'extrême ouest irlandais suit l'exemple de l'Ile écossaise. Les quelque cinquante familles d'l-nishkea viennent d'être transportées sur la grande terre à Blacksod, où la commission agraire a acheté pour elles 160 hectares. C'est une population de pêcheurs, cultivant en même temps leur petit bien. Tous parlent la langue gaélique. L'île ou plutôt les îles jumelles d'Inishkea, située à l'ouest du Maya, à 5 kilomètres de la presqu'île de Mullet, est d'accès très difficile, et il y a quelques années onze de ses habitants périrent dans une tempête.

A Ii'EXPOSITlOH y COuOfllAhE Les congrès

(Le oongrès international et Intercolonial des transports a continué hier matin ses travaux scus la présidence de M. C.T.A. Le Neveu, direci<our général de l'Union coloniale française, en abordant l'étude de l'automobilisme aux colonies. Des rapports ont été présentés par MM. W. Rees Jefireys, président de l'Association britannique pour l'amélioration des routes, et par M. Huge. Il a été envisagé de donner une forme internationale permanente au congrès, afin de chercher à coordonner dans toute la mesure possible les communications africaines; la question sera reprise en assemblée générale. L'après-midi a été consacrée à l'aviation. Les congressistes se sont d'abord rendus au Bourget pour visiter les services de l'aérodrome; cette visite avait été organisée en accord avec le ministpre de l'air et le comité de propagande aéronautique de l'Exposition coloniale.

Le congrès s'est réuni de nouveau à 16 h. 30, sous la présidence de M. Louis Bréguet, président du congrès national de l'aviation; M. Chaumié, directeur de l'aéronautique marchande au ministère de l'air, a présenté un rapport sur la coopération' internationale dans l'établissement des lignes aériennes coloniales. Sir Alan Cobham a décrit l'organisation des lignes britanniques et des rapports ont également été présentés par M. Enth»ven (Pays-Bas) au sujet des relations avec rKxtrême-Orient. et par le colonel Smeyers fBeliîique), qui a indique le développement pris par l'aviation au Congo belge et les possibilités d'entente avec les compagnies françaises.

Les membres du congrès inlemational des arts décoratifs et industriels coloniaux ont visité dans la journée d'hier le pavillon de Madagascar, sous la conduite de M. Heidaun, directeur des arts appliqués dp Tananarive, puis celui de la Hollande, sou? la conduite du commissaire général adjoint. L'après-midi avait lieu à la Cité des informations la séance de clôture du congrès. M. Re"né Chapoulié a déposé son rapport général sur le congrès el résumé les différentes communications faites par MM. Anselme Laurence, Charton, Munstler, Srtr-illot, Borel, Kamo, Rivière, Philippe Stern, Schaessner. Dervaux, Meigot, Ricard, ChantainRatonon, Heidren, Victor Tardieu, Bellu, Moojen ef. Collardet.

M. R. Chapoulié a présenté un rapport d'ensemble sur les arts décoratifs à l'Exposition. Le soir la revue malgache était présentée aux congressistes.

Le maréchal Lyautey

visite le pavillon de l'a. 0. F.

Le maréchal Lyautey, accompagné de Mme Lyau tey, a été reçu hier au pavillon de l'Afrique occi.dentale française par le gouverneur général de la fédération, M. Brévié, assisté de MM. Léon Giraud et Spitz, commissaire et commissaire ad-

joint.

Le maréchal, après une visite détaillée au pavillon, n'a pas ménagé ses.; félicitations aux organi-

sateurs,

LA VIE ÉCONOMIQUE Importantes manifestations économiques

L'union des intérêts économiques et la confédération des groupements commerciaux et industriels de France tiendront cette année leur congrès les 16, 17 et 18 novembre. 1

Entre autres manifestations organisées à cette occasion, une réunion commune aux deux groupements aura lieu, au cours de laquelle les congressistes étudieront les modalités de t'action qui sera entreprise par leurs groupements en vue des élctions législatives de 1932.

Cette particularité, ainsi! que l'examen des problèmes soulevés par la orise économique, donneront aux réunions du congrès une importance exceptionnelle.

Ces manifestations se termineront par un grand banquet qui se tiendra à la salle Wagram, et qui sera présidé par M. Pierre Laval, président du conseil,

Le débouché brésilien

Hiert une délégation des syndicats affiliés à l'Association nationale d'expansion économique, a été reçue par M. Louis Rollin. Elle lui a demandé qu'une attitude particulièrement énergique soit adoptée dans nos négociations oommerciales avec le Brésil.

Elle a fait ressortir que le Brésil, qui trouve en France un débouché des plus importants pour plusieurs de ses productions essentielles, n'a cessé de procéder à des rehaussements douaniers, lesquels, affectant plus spécialement les produits de luxe, ont porté un préjudice tout spécial à l'exportation française.

La délégation, considérant que l'accord provisoire récemment intervenu n'a donné que des satisfactions insuffisantes, a demandé que soit étudiée l'application au café brésilien du tarif général, dans le cas où les légitimes revendications de nos exportateurs ne seraient pas pleinement satisfaites.

M. Bienaimé, président de la délégation,, a remercié au nom de l'association le ministre du commerce de la bienveillance avec laquelle il a écouté les requêtes qui lui étaient présentées. A la chambre de commerce de Lille

M. Alfred Descamps, président de la chambre da commerce de Lille, vient d'adresser au président du conseil une lettre dans laquelle il expose la situation économique de la région.

Après avoir rappelé tes causes qui renoent cette situation très grave, M. Descamps écrit t! est temps de le déclarer hautement, le prétendu dogme de la prospérité nationale n'est plus qu'un mythe.. Ce qui est vrai, c'est que l'industrie française, est en péril, que l'agriculture est elle-même gravement menacée, et que nos ouvriers sont exposés, faute de travail suffisant, à un hiver tragique. C'est pourquoi la chambre, de commerce do Lille' adresse un appel pressant au gouvernement pour lui demander de rétablir sans délai, par des taxes compensatrices, déterminées avec autant de vigilance qua de fermeté, l'équilibre entre les conditions de la production en France et à l'étranger. Elle le prie d'user des droits que lui reconnaît l'art. 17 du décret du 28 décambre 1926 et aussi le décret du i"T août 1931, relatif à l'établissement de surtaxes compensatrices à l'écart des changes.

Le président de la chambre de commerce de Lille aborde ensuite le problème de la collaboration internationale et s'exprime en ces termes D'un autre côté l'industrie et l'agriculture considèrent avec inquiétude les diverses mesures de collaboration internationale qui ont été prises ou qui sont susceptibles d'être prises. Les producteurs français estiment qu'W conviendrait dans l'avenir* do cesser de consacrer les ressources de l'épargne française au rerlèvement de pays étrangers qui, abusant de crédits extérieurs, ont augmenté aveo une imprudente prodigalité leurs dépenses d'assistance et de munificence et qui ont développé outre mesure une production destinée à concurrencer la nôtre.

La chambre de commerce de Lille estime que l'expérience a prouvé que les vastes conceptions d'entr'alde internationale ont été dommageables aux intérêts nationaux et qu'il y a lieu de les abandonner en employant les capitaux français à soutenir tout d'abord les entreprises françaises.

II est inadmissible que les ressources françaises s'en aillent par milliards à l'étranger, alors que les producteurs français ne trouvent plus de orédit en banque, que le plan d'outillage national a dû être délaissé et que les ouvriers français sont menacés d'un chômage

intensif,: ̃

1.. Le c<# de la vie à Lyon

Une délégation du conseil de la ligue des consommateurs de Lyon, comprenant des représentants de tous -les partis et des différentes catégories sociales, a été reçue par le maire de Lyon. M. Edouard Herriot a promis de prendre des mesures pour qu'une baisse massive des prix se produise immédiatement de façon à mettre en concordance les prix de détail avec les prix de gros. Le maire de Lyon a, en conséquence, délégué les chefs des services municipaux des subsistances afin qu'ils participent aux travaux de la ligue. Ces fonctionnaires devront s'assurer de la baisse des prix de détail; surveiller les cours des marchés populaires et la vente des denrées pain, viande, légumes, fruits, produits laitiers, chaussures, vêtements; etc. Ils feront enfin intervenir le service des fraudes chargé de réprimer les abus signalés par la ligue $QS consommateurs. M. de Sèze, attaché commercial de France au Brésil, et M. Dubois, agent commercial de France en Argentine,.récevront à l'offlce_ national du commerce extérieur, 22, avenue Victor-Bmmanuel-III, Paris, les personnes désireuses de se renseigner sur les pays de leur résidence M. de Sèze, les 29 et 30 octobre, de 14 h. 30 à 17 heures M. Dubois, les 3, 4, 5 et 6 novembre, de 14 h. 30 à 17 heures.

FAITS-DIVERS LA TEMPÉRATTJKB Bulletin de l'Office Nàiioual météorologique I. Le temps du 21 au 22 octobre, à 7 heures. Maxi-ma: Saint-Raphaël +21°, Toulouse, Perpignan, Marseille-Marignane 18°, Bayonne 17", Bordeaux 15°, Royan-la Coubre 14°, Paris-Saint-iMaur, Lyon, ClermontFerrand 13°, le Havre, Brest, Rennes, Nantes, Dijon, Besançon, Strasbourg 12°, Valenciennes, Tours 11°, CalaleSalnt-lnglevert, Nanoy 10".

Mlnima: Bayonne +13°, Perpignan 14°, Toulouse 12°, Saint-Hapha61 li", Bordeaux, Marseille-Marignane 9°, Brest 6°, Royan-la Coubre 7°, Nantes 6°, Rennes 5°, Tours, le Havre 4°, Calàls-Salnt-Inglevert, Lyon, Clermont-Ferrand 3°, Besançon 2°, Dijon 1°, Paris-SaintMaur 0°, Nancy, Vaieneiennes 2°, Strasbourg 3°. Vent sur les côtes le 22 octobre, à 7 heures: CalaisSaint-lnglevert sud-est 2 m.; le Havre est 3 m., Ouess&nt est 9 m., Rochefort est-nord-est. 7 m., Bayonne est 2 m., Sète est-nord-est 5 m., Saint-Rapliaël nord-ouest 3 m.

Etat de la mer le 22 octobre, à 7 heures: le Havre, Ouessant, Royan-la Coubre, Socoa, Saint-Raphaël belle, la Hague, Sète peu agitée. Calais-SainWInglevert agitée. Pluies des 24 heures le 22 octobre, à 7 heures: traces à Valenciennes, Relms, Montélimar, Ajaocio, 2 mm. à Saint-Rapliaël.

II. Situation générale le 22 octobre, à 7 heures. Une zone de pression voisine de 1,020 mb s'étend de l'Irlande aux Balkans. La pression est basse sur tout le nord de l'Europe. Une zone de basses pressions persiste sur la région des Açores (990 mb) et s'étend jusqu'à la Gascogne. A Paris 1,019 mb. Une hausse de +15 mb couvre la Finlande et le nord de la Pologne et s'étend jusqu'à l'est de la France et à l'Italie. Une vaste baisse a envahi le reste du continent aveo maxi- mum de -22 mb aux tics Feroë. Le courant de pertur- j bâtions est commandé par la zone de basses pressions des Açores et est. dirige du sud-ouest au nord-ést puis de sud au nord sur l'ouest du continent.

".Vr./>:

lli. Evolution probable de la situation

jusqu'au 23 octobre, à 18 heures.

Le 23 octobre, à 7 heures, la hausse de Pologne sera sur les Balkans. La zone de baisse s'étendra du nord de la Scandinavie à l'ouest de l'Europe, aveo masiima de 15 à 17 mb sur le centre de la Scandinavie et de 10 à. 11 mb sur le sud de l'Angleterre. Le système nuageux, qui est lié à ce- dernier maximum de baisse et qui se déplacera sensiblement du sud au nord, intéressera la moitié ouest de la France en donnant quelques pluies intermittentes surtout sur le littoral. En conséquence, en France, pour la journée du 23 octobre:

a) Vent.. Dans le quart sud-ouest: secteur sud modéré; dans les autres régions: secteur sud-est mo-

déré.

b) Etat du ciel. Dans la moitié ouest: olel se couvrant avec quelques pluies intermittentes, surtout sur fe littoral; dans la moitié est: ciel brumeux et demi- couvert.

o) Température.– Dans toutes les régions: en hausse faible.

Région parisienne:

IV. Prévisions pour ta soirée du 22 octobre et la nuit du 22 au 23 octobre.

Vent modéré op faible de 6ud-est, ciel demi-couvert. Température en haussé de sur là nuit précédente,

V. Prévisions pour la journée du 23 octobre, Vent faible ou modéxô_de sud-est, ciel demi-couvert se couvrant, faible hausse de température.

Les accidents de la cireuiajUon. A Breteuilj (Oise), M. Noël Boudin, chef cuisinier, s'est jele* sous les roues d'un camion et a été tué sur te coup. L'enquête a établi que la victime était en

état d'ébriété. 1:

Une automobile occupée par MM. Maurice Thevenet et Hubert Chopin a capoté au lieudit Les Renardières, à deux kilomètres de Livry-surVesle (Marne). M. Thevenet a été tué, son corn-, pagnon gravement blessé.

A Amné (Sarthe), M. Delcros, qui conduisait du matériel de battage, est tombe et a été écrasé par une locomobile. M. Paul Poirault, 62 ans, de ChâtMlon-surThouet (Deux-Sèvres), rentrait chez lui à bicyclette, la nuit, sans éclairage, lorsqu'il fut renversé par un motocycliste dont la machine n'était éclairée que par une lanterne électrique de poche. Le cycliste, le crâne fracturé, a expiré peu après.

Arrestation d'un espion. Depuis quelque temps, l'attention de la Sûreté générale était attirée par les agissements d'un certain Jean-Baptiste Toselli, âgé de 41, ans, né' à Turin.. Tqselli, qui se disait représentant en vins, s'inquiétait fort peu de visiter une clientèle hypothétique et par contre faisait de fréquents déplacements dans la région du Sud-Est et des Alpes où ont lieu ces manœuvres militaires. Arrêté à Lyon avanthier mardi, où il se trouvait depuis quelques jours, Toselli a reconnu être au service d'une puissance étrangère à laquelle il fournissait des renseignements sur l'organisation militaire défensive des régions du Sud-Est. Das documents annotés dont il était porteur ont été saisis et soumis à l'expertise des services compétents. Toselli a été mis à la disposition du parquet de Lyon. C'est M. Noël, directeur de la Sûreté générale qui est venu lui-même opérer à Lyon l'arrestation de Jean-Baptiste -Toselli. Il était accompagné de deux inspecteurs principaux de son service. L'arrestation a été opérée avec beaucoup d'habrleté et de discrétion. Elle était, paraît-il, prévue depuis plusieurs jours. Dans la chambre louée à Lyon par l'espion on a trouvé une certaine quantité de documents intéressants que le directeur de la Sûreté générale a emportés à Paris.

Un cadavre sur le rivage. On découvrait, dirmanche matin, au cap d'Antibes, sur le rivago, le cadavre d'une femme paraissant âgée d'une trentaine d'années. Il n'a pas été possible d'établir son identité. Le médecin légiste, commis par le parquet de Grasse, a conclu à une mort provoquée par un traumatisme résultant d'un coup porté avec un instrument contondant. L'immersion aurait suivi le décès. Deux pêcheurs d'Antibes, Louis Aimard et Hasse, ont déclaré aux magistrats,! enquêteurs qu'ils connaissaient la victime, l'aya^ rencontrée sur la route la semaine dernière celle-ci leur avait déclaré qu'elle habitait Lyon où eHe exerçait la profession de fille de cuisi&è et qu'elle avait quitté son mari, qui est maçon,2 pour venir à Cannes.

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Naissances

'M. et -Mme Paul Ostier sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Bernard, 13 oct.. IFtaziçadllea

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Denise, Poirjer, Wllè de M. André Poirier et de Mme, née Bertrand, avec M. Jacques Marcilhacy, fils de M* Gaofges Marcilhacy et de Mme, née Leprince. Nécrologie

Nous apprenons avec un vif regret la mort d'un de nos très anciens collaborateurs, Sébastien' Font, metteur en pages, qui s'est éteint à Malaga (Espagne), dans sa 90" année.

Il avait laissé parmi nous le souvenir d'un professionnel plein ae mérites. l' Nous adressons à sa famille, avec nos sincères" condoléances, l'expression de notre douloureuse sympathie.

On annonce la mort, à Nevers, du docteur André Plaisant, frère de M..Marcel Plaisant, sénateur du Cher, avocat à la cour d'appel de Paris, et de Mme Charles-Maurice Chenu.

On nous prie d'annoncer de Thoriôu-tes-Bailns, la roort.de Mine Félix Charmot, née Marguerite Jordan, pieusement déoédée dans sa 72' année. De 4a part de M. Félix Charmot* anoien présii. dent de la chambre des notaires, Mme M.-M. VÙI-.J liez, née Charmot; M, et Mme Henri Charmot, le docteur et Mme Emmanuel Charmot, M. et Mme Gabriel Berthillier, M. et Mme Maurice Jordan. Nou-veJles diverses

~r M. Pomaret, sous-secrétaire d'Etat à renseignement technique, qui a visité hier l'école des arts, et métiers d'Aix-en-Provence, a exprimé aux professeurs et aux élèves sa satisfaction. Il visite aujourd'hui quatre établissements scolaires de Mar-. seille.

M. François Latour, président du tonseil mu-- nicipal, est rentré hier soir de son voyage à Ber- lin. Il a été reçu, à la gare du Nord, par le «yiidic du Conseil municipal et par de nombieux amis personnels.

Le comité de la presse nord-africaine à Paris, au cours de sa dernière réunion, a adressé à M. Manceron, résident général de France en Tunisie, ses vœux sincères de prompt rétablisse.ment.

Un cours populaire sur lés- maladies vénériennes sera fait au grand amphithéâtre de la faculté de médecine de Paris du 7 novembre 1931 au 20 février 1932. Ce cours gratuit s'adresse aux pères et mères de famille, aux éducateurs et aux jeunes adultes des deux sexes. Pour tous renseignements, s'adresser au docteur Sicard da Plauzolles, 14, rue de Lisbonne (Paris, 8e).

Ecole des mères. Ecole de la vie domestique, 19. quai Malaquais, reprendra ses cours de cuisine, coupe, puériculture, blanchissage, repassage, etc., le 3 novembre prochain. Les inscriptions sont reçues tous les jours de 14 à 15 heures, et los mardis et jeudis de 11 heures à midi. Y La mort d'Edison. ̃ La société anonyme française Ford a décidé d'honorer la mémoire de l'illustre savant Thomas E. Edison en fermant ses usines et ses oureaux d'Asnières, ainsi que ses magasins du boulevard des Italiens et des ChampsElysées hier après-midi. Les magasins étaient sobrement décorés et voilés de crêpe. "Vendredi et samedi deux derniers jours de la semaine des mouchoiirs à La Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra.

De nouvelles séries ont été sacrifiées, notamment mouchoirs linon vignettes, pour dames, la douzaine 25 francs, valeur 48 francs. Pour hommes, la> douzaine 60 francs, valeur 120 francs. Le cours des matières premières remonte, 'es prix actuels ne se retrouveront plus.

Avez-vous fumé un cigare Diplomate? Avmvous savouré oet arôme léger du tabac de Brésil, qui forme la base de sa composition? Avez-vous apprécié le parfum de sa fumée?

Le cigare Diplomate ne coûte que 2 francs. TRIBUNAUX

̃' ̃ ,i

Vente de droits d'auteur. La vente des droits d'auteur de M. Fernand Nozière avait été fixée au 26 octobre, mais, estimant que t'annonce de cotte vente avait été faite en termes insuffisants, ses héritiers demandaient, hier, au président. Wattinne, statuant en référé, la remise de cette vente à une audience ultérieure. Après observations de MM Etienne Caen et Alfred Wolf une ordonnance a été rendue en ce sensr

Condamné deux fois aux travaux forcés à perpétuité. René Ballière qui, en mai 1931, avait été condamné par la cour d'assises de la .Seine-Inférieure aux travaux forcés pour eaji^-r briolages, avait à répondre, hier, devant ta cour d'assises du Calvados, d'une tentative de meurtre dont il s'était rendu coupable à Caen en janvier 1930. Recherché par la police à l'occasion des faits qui devaient l'amener devant les jurés de la Seine-Inférieure, il avait, sur la point d'être arrêté, fait feu sur les agents qui s'étaient mis à ses trousses. Les agents n'avaient pas été atteints mais une passante avait été gravement blessée. René Ballière a été, une fois de plus, condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Propagande communiste. La cour d'appel de Metz vient de confirmer la condamnation à u^a mois de prison prononcée par le tribunal correctionnel de cette ville contre te directeur de l'Imprimerie populaire de Metz, Florent Stenger, pour provocation de militaires à. la désobéissance par voie d'affiches et distribution de tracts. ̃ Meurtrier par amour et par dépit. Un ouvrier tanneur de Barr, Camille Solda, il est âge de 27 ans, devenu meurtrier par amour et par dépit, a été jugé, hier, par la cour d'assises de Colmar. Il avait fait, en mars 1930, la connaissance d'une jeune fille travai liant dans la même usine que lui, Elise Lezt. Il s'en éprit malgré la très prochaine maternité de la jeune fille et devint son iflancé.. Exploitant sa naïyçlé, tes parents d'Elise Lezt lui avaient fait promettre de reconnaître

l'enfant qui devait naître, et Camille Solda donna son nom à la petite fille que sa fiancée mit au monde. 1 Ayant obtenu ce qu'ils désiraient, lés, parents d'Elise 'Lezt engagèrent leur fille, ce qui tut fait, à donner congé au jeune homme qui chercha mais en vain, à faire revenir Elise Lezt sur sa décision. Il eut alors l'idée de suspendre le paiement de la petite rente qu'il avait consentie à l'enfant,qui n'était pas le sien, mais, poussée par ses parents, Elise Lezt demanda l'assistance judiciaire et réclama à Solda le payement de cette rante et, certain .jour, il reçut une citation à comparaître devant le tribunal. Alors, il acheta un revolver, guetta celle qu'il aimait toujours et la supplia, une dernière fois, de devenir sa femme. Un nouveau refus lui étant opposé, il fit feu sur Elise Lezt et l'abattit à ses pieds, puis il alla se constituer prisonnier. Après réquisitoire de l'avocat général Boudier et plaidoirie de M' Macker, Camille Solda a été acquitté.

Deux meurtrières. Poursuivies pour le meurtre de leur gendre et mari, deux cultiva- ̃triées de Sainl-Martin-de-Sallen, les femmes De-: :lasâî!e et Jouanne viennent d'être condamnées par la cour d'assises du Calvados, la première à sis ans de travaux forcés et la seçonde à sept ans da la même peine.

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La situation et t'avenir

de l'industrie automobile dans le monde

Dans le rapport qui a été présenté hier au congrès des grandes industries de l'université Columia, M. André Citroën rappelle que le monde a fabriqué, en sept ans, aô.eoo.OOO automobiles, dont 4 millions ont été fabriquées en Europe, le tout représentant 520 milliards de francs, soit un tiers de la fortune de la France ou le double de la totalité de l'or du monde. La production a atteint, à oertains moments 20,000 voitures par jour, grâce aux procédés modernes, appliqués d'abord aux Etats-Unis, puis en Europe, grâce aussi à la coopération et aux voyages. Le prix des automobiles a diminué de 25 0/0, pendant que le prix de la vie augmentait de 50 0/0, ce qui a contribue au développement de cette industrie. Il faut appliquer ces méthodes à toutes les industries. M. Citroën examine ensuite les efforts faits et à faire en ce qui1 concerne la vente et là publicité, et retrace tous les progrès mécaniques realisés et en cours de réalisation.

En ce qui concerne l'exportation, considérée du point de vue américain, il fait remarquer que, sur 8 millions do véhicules en circulation, 4 millions sont d'origine américaine et 4 millions d'origine européenne: ces dernières représentent 80 mil.liards. Il est heureux que l'Europe ait fabriqué ces voitures, sinon elle aurait o.u du chômage et aurait augmenté ses dettes envers l'Amérique. Pour développer l'emploi de l'automobile dans iejmôndè et la fabrication dans les pays à grande1 circulation, le rapporteur propose de maintenir le statu quo dans sept pays actuellement producteurs les Etats-Unis, la France, l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique et la Tchécoslovaquie et, pour les 107 autres pays, de constituer une société d'exportation internationale, de développer les réseaux routiers, de racheter les véhicules ayant plus de sept ans et d'en faire cadeau aux différents pays en question, sous réserve de la suppression des droits de douane et du monopole de la vente dans ces pays.

Le bénéfice à prévoir serait de 2 milliards de francs au minimum, et il permettrait d'émettre immédiatement 10 milliards d'obligations pour la coonstruetion de routes. Des usines seraient installées dans les pays ayant 100,000 voitures. Le rapport est ensuite consacré à la circulation sur routes et à l'examen des relations entre le chemin de fer et les automobiles.

Il conclut ainsi

Avec toutes ces mesures, les usines d'automobiles du monde entier doivent bientôt marcher à pleine charge et l'automobile sera digne de son passé et de la civilisation.

AÉRQNÀUTgQUB Le voyage du « Graf-Zeppelin » en Amérique du sud Le Graf-Zeppelin a survolé Bahia hier à midi (heure locale) poursuivant sa route, il est passé au-dessus de Rio-de-Janciro ce matin à 2 h. 10 et a pris la direction de Pernambouc.

"théâtres-

& JL i~ i~~

Ce soir: f

PREMIÈRES représentations théâtre SaintGeorges (à ce théâtre), la Pomme, comédie en trois actes de M. Louis Verneuil; théâtre Fontaine, Monsieur Coccinelle, pièce en quatre actes de M. de .Létraz. ̃̃̃ ̃̃ ̃̃• Comédie-Française, la Tragédie d'Alexandre (MM. Croué, Alexandre, Hervé, Dorival, Weber, Chambreuil, de Rigouit, Le Goff, Marlinelli, Vi,dalin, Chambois, Lehmann, Dufresne; Mmes Del| vair, Barreau). L'Etincelle (M. Guilhène; Mmes j Robinne, Nizan)..

Opéra-Comique, le Mariage secret (Mmes Ertaud, G. Mathieu, Moreau; MM. Claudel, Baldous, Balbon). Chef d'orchestre, M. Frigara.

Odéon, le Bonheur du jour {MM. Gulraud. Clair- val, Cailloux, Bonifas, Charpentier; Mmes Press, Briey, Dars, Simonot, Duard).

Variétés, l'ile vu face. (Mme Elvire Popesco, M. Lefaur; MM. Gallet, Lluis. Larquey, Saint-Paul, Hiéronimus; Mmes Siamé, Bernaull et Verneuil). Théâtre Sarah-Bernhardt, Ces du7nes aux cha1 peaux verts (Mmes Renée Bartout, Courtal, Tissot; MM. Bever. Monteus, Augereau, Dumontier). Gaîté-Lyrique, ta Veuve joyeuse (MM. Duvalelx ATabQS, Rozani, Darnois, Descombes, Marjolle, Catrieus Mmes Roussel, Guéral, Nyssor, Relly, etcj. Mogador, la Vie parisienne (Jane Marnac, Félix Oudart, Danielle Brégis, Jeanne Saint-Bonnet, Urban, Henry-Laverne, Rose Carday et Dréan). Palais-Royal, Une bonne fortune (MM. Louvigny, Duvallès, L. Peltier, Lepers, P.- Faivre; .Vîmes CihristianeDelyne, 'Mireille, Germaine Michel).: Michodière, le Sexe faible (Jeanne Cheirel et Victor Boucher, Marguerite Moréno, Suzanne Dan tes. Pierre Brasseur, José Noguéro).

Madeleine, Faisons un rêve, Chagrin d'amour iSacha Guitry, Yvonne Printemps et Marcel Sifiion).

Folies-Wagram, ta Revue du Canard (Tramei, Moréna, Pasquati, Jullien, Roze, Madd. Devilder, Trévoux. Granier, Ben Tyber, Belly SpeU). Théâtre Michel, la Ligne de cœur (Pierre Fresnay, H. Perdrière, Madeleine Lambert avec Jean Wall et Alerme.).

BoulTes-Parisiens, les Aventures du roi Pausote (Dorville, Jacqueline Francell, L. Blanche, G Nelson, G. Duclos, V.Gosset,. CI. de Sivry, Paris, Koval,. Théâtre Antoine. Bourrackon (Signoret et Marguerite Pierry, G. Leclercq, H. Crémieux, Linirys et Berthier).

Œuvre, Nuit d'enfer (France Ellys, Aimé Clarlond, Gisèle Picard, Paulette Pax).

Apolio, Papavert (Constant-Rémy, Jacques Varennes et Alice Field; Bertio avec Jeanne Loury et Rognoni).

Nouvelles Opéra. Le 2 novembre, dans la Valkyrw, ,Mme Letimann chantera le rôle de Siglinde, et Mme Lubin celui de Brunnhilde.

Comédie-Française. Le Sang de Danton, de M. Saint-Georges de Bouhélier, reparaîtra samedi sur l'affiche.

Le service de seconde de la Tragédie d'Alexandre sera reçu lundi 26 octobre.

La première matinée poétique de la saison aura lieuv.samedi 31 octobre, à 16 h. 30.

-r- Opéra-Comique. La Tosea sera chantée lundi 26 octobre par Mme Kousnezof, MM. Crabbe et Lugo. M. Lauweryns dirigera l'orchestre. ,Prochains spectacles mercredi 28 octobre, la Fiancée vendue; jeudi 29, le Mariage secret; vendredi 30, Madame Butterfly.

Les concerts-

r- Concerts do l'Association orchestrale de musiciens français. L'Association orchestrale de musiciens français qui réunit 76 artistes réduits au chômage vient de fonder à Paris les « Concerts pour tous ». Le premier de ses concerts a été donné hier soir, à MagicCity, 180, rue de l'Université. Les suivants auront lieu, dans.la même salle, à 21 heures, chaque mercredi (audition d'œuvres aimées du « grand puollc ») et chaque vendredi (grands concerte symphoniques). Le prix des places sera de 6 francs le mercredi et de 10 francs le vendredi, taxes oomprlses, M. Lucien Wurmser, assisté de M. Marcel Qennaro, chef adjoint, dirige ces concerts auxquels participeront des chanteurs, des virtuoses et des danseure.

Le programme de demain vendredi qui sera donné avec le concours de Mlle Renée Chemet, violoniste, est ainsi composé Suite de Psyché (Franck); Ouverture de Polyeucte (Dukas) Prélude à l'après-midi d'un .fmme -{Debussy); Concerto (Laio); Espana (Ghàbrier); Ce deuxième concert est donné par Imitations.

Music-halls t ̃ ̃ Ce soir

Folies-Bergère. L'Usine à folies, revue nouvelle A grand speotacle en quatre-vingts tableaux. Immense succès,

SPECTACLES DU JEUDI 22 OCTOBRE

THÉÂTRES

Opéra. Relâche.

Vendredi, 20 h. Otello..

Comédie-Française, 20 h. L'Etincelle, la Tragédie d'Aiexandre. ai r s coaur.

Vendredi, 20 h. 45 le Maître de son coeur. Opéra-Gomique, 20 h. 30. La Mariage secret. "Vendredi, 21 h. Werther.

Odéon, 20 h. 45. Le Bonheur du jour.

Vendredi, 21 h. Madame Sans-Gène.-

Théâtre national populaire. Relâche.

Samedi, 20 h. 30 la Favorite.

Ambassadeurs, 21 h. 30. t- Le Cyclone.

Antoine, 20 h. 45: Bourraohon.

ApoUo, 20 h. 45. PapavèrU

Arts, 20 h. 45. ̃– Machiavel.

.Atelier, 20 h. 45. Volpone. a

Athénée, 21 h. Pierre ou Jack?

Bouiîes-Parisiens. 20 ci. 45. Les Aventures du roJ Pausole..

Oaâtelet, 20 û. 15. Sidnnie Panache.

Cluny, 20 h. 45. Le Fauteuil 47.

Comédie-Caumartin. Relâche.

Comédie des cuanips-iaysees, 21 h. Knook. jJauaou, 21 h. Enlevez-moi.

Déiazet, 20 h. 45. En bordée.

Folies-Wagram, 20 h. 50. La Revue du Canard. Gafté-Lyriçrue, 20 h. 30. La Veuve joyeuse. Grand-Guignol, 20 n. 45. Le Laboratoire dea hallucinations. ̃

Gymnase, 21 h. 15. La Route des Indes.

Madeleine, 21 h. 15. Faisons un rêve.

Mathurins, 21 h. Fabienne.

Miohel, 21 h. 20. La Ligne de cœur.

BSiohodière, 20 h. 45. Le Sexe faible.

fflogador 20 H 15. La Vie parisienne.

Montparnasse, 21 h. Maya.

Nouveautés, 2i h. Encore 50 centimes.

Nouvel-Ambigu, 20 h. 45 Le Train de 8 h. 47. CEU-de-Paris, 21 h. Bijou.

Œuvre, 21 h. 30. Nuit d'enfer.

Palais-Royal. 20 11 45 Une bonne fortune. Porte-Saint-Martin, 30 h. 30. Le Général Boulanger. Potinière, 21 h. 30. -i- La Folle nuit.

Renaissance, 20 h. 45. Prisons de femmes. Saiat-Gaorges, 21 h. La Pomme.

Saran-Bernaardt, 20 h. 45. Ces dames aux chapeaux verts

Studio des Ch.-Elysées, 2i h. 15. Le Chant du beroeau. Théâtre de Paris, 20 h 30. Marius.

Théâtre Pigàlle, 21 Il. Donogno.

Théâtre Tristan-Bernard, 21 h. La Belle hôtesse Trianon-Lyrique, 20 h. 30. Les ClocheR de CorneviUe Variétés, 20 h. 30. Plie ou faû8.

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Casino de Paris, 20 h. 30. Paris qui brille. Concert Mayol, 20 n. 30. Vive te nu.

Empire, 20 ti. 30. Attractions.

Folies-Borgère, 20 h. 30. L'Usine à folies. Palace. 20 h. 30 Parade de femmes.

Scala, 20 h. 30. Chansons, attractions.

CiNËEVSAS

Agriculteurs, 15 h. 21 h. La Dernière compagnie. Arttstic. Le Cap perdu.

Aubert-Palace. En bordée.

Caméo. Pas sur la bouche.

Capucines. Un homme en habit.

Champs-Elysées. Calais-Douvres.

Ciné-Madeleine. Trader Horn.

Cinéma Hax-Linder. Atout cœur.

Ciné- Panthéon, Llttle Cœsar.

Colisée. Gagne ta vie.

Edouard-VII, 21 h. 15. Daddy, Long Legs. Electrio-Palace. Passeport 13.444.

Elysée-Gaumont. Bought.

Ermitage. Son Altesse l'amour.

Gaumont-Palaoe. Paris-Béguin.

impérial. Le Ro) des resquilleurs.

Les Miracles, 14 h. 16 h. 30 21 a. Cœurs brûWs. Maillot-Palace. Le Million.

BSarigny Les Lumières de la ville.

Marivaux. Faubourg Montmartre.

Moulin-Rouge. Tout ça ne vaut pas l'amour. Omnia-Pathé. Le Juif polonais.

Olympia.- Azaïs.

Paramount. Mari us.

Orsulinos. L'Aage bleu (deux versions). DIVERS ̃̃̃̃

tuna-ParK, 14 h. 30 20 n. 30. Attractions. Zoo Cirous 'p. des Ternes) Spectacles à 14 h.30-2() !i.»

J8. e ~SP<t B. <

PROGRAMMES PU VENDREDI 23 OCTOBRE

Tour Eufel (longueur d'ondo 1,445 mètres). A 8 h., Informations; 8 h.45, Cartes, météo; 11 h,5, Transmission de cartes météo; 11 h. 35, Cours; Annonce de l"heure; 12 h., Météo; 12 h. 25, Relffc des P. T. T.; 13 h., Centre d'informations: 17 h. 45, Journal parlé; 19 h. 20. Météo; 19 h. 30, Radio-concert; 20 h. 30, Divertissement: De bric at de brac, revuette de BerteîMaubon.

Radio-Paris (longueur d'onde 1.725 mètres). A R h 45 et 7 h. 30. Culture physique; Météo: 7 h. 45, Disques; 8 h., Informations; 12 h. 30, Disques; 13.- H., Cours et Informations; 13 h. 5, Disques; 13 h. 30, 14 h., 15 h. 35 et 17 h. 55, Cours; 18 h., Communique agricole; Résultats des courses; 18 h. 30, Disques, 19 h., Le problème transsaharien; 19 h. 25, Appel en faveur des Inondés chinois; 19 h. 45, Informations; 20 h., Ra-

NOUVELLES COMMERCIALES CEREALES. Chioago, 21 octobre. En cents par bushôl mais diep. 39 1/2; déc. 37 1/8; mars 39 1/2; mai 41 3/8; juillet 43 1/8. Avoines déo. 23 3/8; mai 25 3/4; juillet 25 3/8. Blés déo. 53 à 52 7/8; mars 56 3/8; mai 57 1/2 à 57 5/8; jubllet 58 1/4. COTONS. New-York, 21 octobre. En cents par !b disp. 6 80: oct. 6 66; nov. 6 67; déc 6 76 à 6 77. Le Havre, 21 octobre. Clôture à terme, les 50 kilos oct. 220; nov. 214; déc. 218; Janv. 220; fév. 222; mars 222; avril 224; mai 225; juin 227 juillet 227; août 227; sept. 228. Ventes 2,800 balles.

Alexandrie, 21 octobre. Clôture en talarls par cantar Ashmouni oct. 8 98; dé«. 9 41. Sakel nov, 13 56; janv. 14 18.

HUILES et TOURTEAUX. Marseille, 21 octobre. Huiles industrielles d'arachides disp. 285, oot. 285: de coprah disp. 185; cet. 187 50. Tourteaux d'arachides coromandel 59; Ruflsque 61.

CAPES. Le Havre, 21 octobre. Clôture à terme, les 50 kilos: oct., 199 25; nov. 199 25; déo. 198 75; janv. 198 75; fév. 198 75: mars 194 75; avril 194 25; mai 194 75; juin 194 75; juillet 194 75; août 195; sept. 195 25. Ventes 2,750 sacs.

New-York, 21 octobre. En cents, par lb dlsp. 5 13/16; oct. 5 02; déc. 5 11; Janv. 5 22; mars 5 32; mai 5 44; juillet 5 54; sept. 5 63.

SUCRES. New-York, 21 octobre. En cents par 100 lbs oot. 128; déc, 127; janv. 127; mare 128; mai 135; juillet 140; sept. 146. Cuba prompte livraison 338.

Londres, 21 octobre. En sh. et d. par cwt oot. 6/0 il 6/9; janv. 6/5 3/4 à 6/6; mars 6/7 1/2 à 6/7 3/4. SAINDOUX. Chicago, 21 octobre. En cents par lb :disp. 8 07; oct. 7 90; déc. 6 55; janv. 6 27. LAINES. Le Havre, 21 octobre. Clôture à terane, les 100 kilos oct, à mars 540.

CAOUTCHOUCS. Londres, 21 octobre. En pence par Ib plantation 3 1/4; fumé feuilles 3 1/16; Para §5/8.

MAKCHÊ DES GRAINS

La tendance du marché international des blés a été nettement ferme depuis huit jours. Cela semble à un retour de confiance provoqué par l'amélioration des Bourses de valeurs et de la situation politique In ter-, nationale. De ce fait, la spéulation, depuis longtemps éloignée des affaires, s'y intéresse de nouveau. On s'attend d'ailleurs d'autres diminutions prochaines et appréciables des stocks officiels américains. Enfin, et toujours en prévision de l'institution de droits de douane, l'Angleterre a acheté des quantités importantes de blés du Canada, et les offres de la Russie sont beaucoup moindres que le mois dernier.

1 La hausse des blés étrangers a ramené les achats de la Franoe à une proportion plus modeste encore que précédemment. Il ne s'est traité, à destination de notre pays, qu.e quelques lots de blés canadiens et hongrois, ceux-oi coûtant environ 20 francs de moins que ceux-là. Le marché des blés indigènes est à peine soutenu, pour ne pas dire calme. Les achats du commerce en, couverture de ses ventes sont bien plus réduites et la meunerie n'achète guère derechef que pour, ses besoins

dio-concert: les Noces de Figaro (Mozart); 20 h. 30, Résultats sportifs; 20 h. 40, Chronique gastronomique; 21 h. 15, Revue de la presse.

Paris P. T. T. (longueur d'onde 447 mètres). A 8 h Revue de la presse; 12 h., Chronique; 12 h. 15 et 13 h. 30, Disques; 14 h.. Musique de chambra (disques); 18 h., Causerie; 18 h. 15, Radio-Journal de France; 19 h. 30, Chronique juridique; 19 h. 38, Chrodu Vieux Paris » 19 h. 4o, Disques; 20 h. 15, Chronique du tourisme; 20 b. 30, Cofleert: Soirée de musique religieuse.

Poste PARISIEN (longueur d'onde 328 mètres). A 19 h. 25, Disques et informations; 20 h., Musique de jazz; 21 h. 15, la Chanson française.

Radio L.-L. (longueur d'onde 368 mètres). A 12 h 30, Concert; 18 h., ruaio-gazette parisienne; 20 h., Chroniques; 20 h. 20, Revue de la presse radioélectrique 20 h. 30, Concert: Lohengrin (Wagner); A«roa, air de Vindex (Rubinstein); Sélection sur les Pêcheurs de perles (Bizet) Chant des Bateliers de' la Volga, chœurs cosaques; Air du Prince Igor {Borodine); Stenka-Raslre, chœurs cosaques; Air du Démon (Rubinstein) Ouverture de Tannhxuser (Wagner); 21 h., concert Kikimora (Liadov) Berceuse écossaise (Sohwad); Impromptu sartareHe (Vidal); Toccata <Saint-Saëns) Etude (Paganini-Liszt) Chansondes chimères (Xa-. vier Privas) Ecoute ô mon cœur (Marcel Legay); Wa-,shlngton Post (J.-P. Sousa) The stars and stripes for

eveç.

Radio-Toulouse (longueur d'onde 392 mètres). A 12 h. 45, Jazz; Monologues; 17 fa. 15, petite ensemMes; Orchestres divers; Chants d'opéras; Soli de violon; Orchestre Orchestre symphonique classique; Musique de danse; 20 h., Chants d'opérettes; Orchestre argentin; Opéras-comiques; Acoordéon; 21 h., Orchestres; 23 a., Orgue; 23 h. 30, Orchestre symphonique classique. Radio-Strasbourg (longueur d'onde 345 mètres). A 11 h 30 et 13 h. 15, Disques; 17 h. et 18 h., Concert; 19 h.. Concert: Pepe Hiïlo, marche espagnole (Razigade); la Belle Narenta, valse (Komzak) Fantaisie sur des refrains de Padilla (Satabert); Pantomlne, danse (Bataille); A Good lime, marche (Morisson); 19 h. 45, Disques; 20 h, 30, Concert: OEuvres de Lortzing. Nationai,-Dave.\try (longueur, d'onde 1,504 m.), -t-, A 12 h., Concert de quatuor; 15 h. 45, Concert pour les écoles; 16 h. 30, Musique légère; 18 h. 30, Mélodies de Sohubert; 20 h., God's Trombones et Negro Odyssey; 31 h. 40, Musique légère.

LoNDREs-HftGWNAi. (longueur d'onde 356 mètres). A 12 h., Récital d'orgue; 13 h., Orchestre; 14 h:, Concert Bizet; 18 h. 30, Concert militaire; 19 h. 45, Concert d'orcfhestre; 21 h. 40, Réoltal de violoncelle. RAmu-nnuxEU.ES-FRA.NÇAi6 (longueur d'oade 508 m.). A 17 h, Concert; 20 h., Concert; 20 h. 45, Poèmes d'Alphonse Daudet et de Charles Fuster; 21 n., Concert par le grand orchestre Symphonie.

Radio-Milan (longueur d'onde 501 mètres). A' 11 h., Concert; 18 h. 20, Musique légère; 20 h. iv, Musique de chambre.

Radio-Rome (longueur d'onde 441 mètres). A 12 h. 10, Concert; 16 h. 30, Concert avec solistes; 20 h-, Concert symphonique.

Ru>io-Madrid (longueur d'onde 424 mètres). A 14 h. 30, Concert; 22 tu, Disques; 24 h., Dancing. Radio-L^ngenberg (longueur d'onde 473 mètres). 12 h. 5, Concert varié; 19 h., Musique légère et mélodies 20 h., l'Homme mort, radio-théâtre; Orchestre. Radio-Oslo (longueur d'onde 1,082 BttMtfes). ̃&. 14. ft., 20 h. et 22 h. 5, Con«ert,

Hilversum (longueur d'onde 298 mètres 8). A 17 h. 20. Concert

KIPPISMB

Courses au Tremblay

Le biennal Edgard-Gillols, pour chevaux de trois an&, est une des éprouves importantes du Trewihlay, puisque, bien que son allocation ne soit que de 25,000 fr., elle se monte, avec les entrées et les forfaits, à près

de 180,000 franos pour le gagnant, lequel a été l'outsi.

dot 180.(}O() tr¡¡,~o~,p.(I~ ~e gagl1\J.nt, leqUllt. 11 été l'o~~t\

der Basil eus (51" ira Sbs)\ a M. aamesrScftwob, tàndlâ

que le favori Benedetto ne figurait pae à: l'arrivéej n'ayant pu passer dans la ligne droite.

La course a été menée par Mont Boron devant Brunhild et Erain, tandis que Baslleus, Tohang Tt et Benedetto restaient à l'arrière-garde. L'ordre ae subissait guère de changement jusqu'à l'entrée de la ligne droite dans laquelle tous les ohevaux restaient groupés. A la distance, Basileus se détacftaH pour l'empo?» ter facilement de deux longueurs sur Tohang TI que suivait à une courte tête Shikari devait leura huit autres adversaires.

Autres gagnants: Xudan (17 fr.); Nénjée (9 fr. 50); Fée Estérel (32 fr.); Tournesol (101 fr.); Cattauni '21 fr. 50),

Demain vendredi, courtes à Maisons-Laffltte. SPORTS

Tennis. Tilde* d Paris La première soirée de tennis professionnel a eu lieu hier au Palais des sports. L'Américain Tidden a triomphé, dana un atyle éblouissant, de Martin Plaâ en trois sets (6-1, 6-4, 6-3) Kozeluh a battu Hunter (6-2, 7-5). En double, Tilden-Hunter ont eu raison de Kozeluh-A. Burke (6-3, 6-4).

journaliers, escomptant peut-être que, dès après la terminaison des travaux des champs. (entravés du reste çà et là par le manque de pluies), les offres de la culture seront plus nombreuses. Les achats du négoce et de la meunerie du Centre et du Sud-Est dans les départements du Nord ont fortement diminué. A noter que, sauf dans les départements qui approvisionnent la région parisienne, le blé ne se déplace presque plus de région à région. A notre grand marché d'hier, on cotait approximativement le quintal au départ, pour les poids spécifiques que nous indiquons ou la, parité de ce poids: 7o kilos à rheotolitre, AÎiier, Cher, Nièvre 157 4 158; 74 kilos, Beauce, Loiret 151 à 152, Touraine, Indre, Loiret-Cher, Anjou 153 à 154, Vendée, Loire-Inférieure 152 à 153, Nord, Pas-de-Calais 147 à 148; 73 kilos, Eure, Seine-Inférieure 146 à 147. Aube, Marne, Seine-et- Marne, Yonne, Côte-d'Or 148 à 150; 72 kilos, Oise, Somme, Aisne 144 à 145.

Tendance plus soutenue en sons, par suite du refroidissement de la température et de quelques ventes ea Suisse ordinaires 35 à 38, belles qualités 40 à 43, le tout en disponible et dans le rayon de Paris. Le marché des avoines est soutenu; ies offres sont modiques et facilement absorbées, d'autant que certains adjudicatalres militaires continuent d'acheter. On peut çotet- grise de Beauce, Eure, Brie 82 à 83, noire du Centre 82 a 84, grise d'hiver Poitou-Centre 84 à 85, jaune-blanohe et blanche 80 à 81.

Les seigles valeat, pratiquement sans affaires, de 90 à 92; les sarrasins, de 81 à 83 en Bretagne, 82 à 84 dans la Loire-Inférieure, 83 à 85 en Beauce. Les orges de brasserie son) fermes, du moins quand Il s'agit de bonnes qualités, qui sont fort peu offertes; or, il y a des contrats à couvrir Beauce 90, Gâtinais 91 à 92, Sarlhe, Mayenne, Berri 86 à 88, Champagne 88 .< à 91 selon les qualités. Les orges de mouture, par contre, sont d'un plaoement difficile de 6? k 68. Les beaux escourgeons, plus rares encore que les balles orges, se payent de 80 à 82.

Les maïs Plata disponibles dans nos ports sont fermement tenus, soit de 65 à 66 à Dunkerque, de 68 à 69 au Havre.

LIQUIDATION JUDICIAIRE

Georges Mlllot, commerce de verrerie, 48, galerie Vi- r vienne.

DECLARATION uS FAILLITES

François Prigent, location de taxis, à Tîeuilly-surSeine, 11, boulevard de Courbevoie.

Claude-Victor Lornage, buvette-épicerie, à Colombes, 190, rue Solférlno.

Louis Gizard, négociant en vins et charbons, 62, rue

de Lourmel. ·n re boulovard Saint`

Caratti, entrepreneur de peinture, 37, boulevard Saint-

Jacques.

Guv-Marie Lanier, fleurs en porcelaine, 48-00-62, rue Gallle"nl, à Romainviile..

René Axler, fabricant do meubles, sous la dénomination « Fabrique parisienne du meuble », 174, avenue

du Maine.

Dame Helnrich, marchand de vins, restaurant, à Levallols-Perret, 7, rue Martinval.. h

Albert Mathieu, imprimerie, 30, avenue, Gambette. Louis Bure!, carrosserie, à Vincennes, 1«. rue de iS Liberté,


BULLETIN FINANCIER

32 octobre. On s'attendait aujourd'hui à une séunee.sinon mauvaise du moins médiocre, d'abord en raison des tendances indécises qui prévalurent hier à. New-York, ensuite parce que l'opin.on s'était accréditée que les bruits relatifs une diminution du dividende du Suez et à 1 application éventuelle d'une détaxe des tarifs de transit se verraient dans quelques semaines confirmes. Effectivement, les dispositions du marché; à l'ouverture, apparaissaient, hésitantes. Le recul du Suez se poursuivit: à un rythme assez rapide, et l'ensemble de la cote présentait des moins-values légères mais nombreuses, comparativement à ia veille.

Toutefois, vers quatorze heures, les tendances se modifièrent brusquement. Sous l'impulsion d'un courant de demandes relativement actif, les cours s'élevèrent rapidement et la clôture s'effectua à peu près au plus haut. à un niveau nettement supérieur à celui enregistré hier. Le Suez lui-même se' redressa Vigoureusement et parvint à regagner finalement près de 200 francs sur son cours précédent.

La fermeté persistante des banques françaises mérite d'être soulignée. De nouvelles avances de 475 francs sur la Banque de France, de 64 l'rancs sur la Banque de Paris, de 50 francs sur le Crédit lyonnais et de 45 francs sur le Comptoir d'escompte. ont notamment été enregistrées, d'une séance à l'autre.

• En outre, l'activité des transactions au comptant, qui a encore progressé aujourd'hui, est considérée comme un phénomène particulièrement encourageant.

Apparemment, le marché compte que les résultats des entretiens qu'aura notre président du conseil avec M. Hoover contribueront à restaurer Ja confiance universelle. Ce sentiment est également reflété, au marché des changes, par un raffermfesement du dollar, dont le cours s'établit, pour la première fois, depuis plusieurs semaines, à 25 fr. 3975, contre 25 fr. 3925 hier.

MARCHÉ OFFICIEL

Nos rentes, qui montraient dès l'ouverture des dispositions raffermies, ont terminé en progrès ap- préciables. p ° p

Le 3 0/0 s'est élevé à 84 85 (+0 0 50), le 4 0/0 1917 à 102 05 (+ 0 20), le 4 0/0 1918 à 100 90 et Je 5 0/0 1920 à 128 40 (+ 0 15).

Des progrès également sur le 6 0/0 1920, le 6 0/0 1927 et le 5 0/0 1928.

En revanche, le 4 0/0 1925 a montré de l'hési-

tation.

Aux fonds d'Etat étrangers, les fonds turcs sonï restés bien disposés et le Serbe 4 0/0 1895 a été recherché sans que l'on puisse se mettre d'accord sur un ootxrsi^

Au groupe des banques françaises, la fermeté ide la veille s'est notablement accentuée après un début simplement soutenu et les derniers cours sont en même temps à peu près les plus hauts. dans la plupart des cas.

La Banque dé France a montré de fermes dispositions, sans terminer toutefois au plus haut: on la retrouve, en effet, à 13,200 (+475) après 13,400.

Le Crédit foncier a été bien ori'enté à 5,020

F+30).

Le Crédit lyonnais, réservé d'abord à 1,910, s'est ëlevé progressivement à 1,990 ((+50); la Banque de Paris; après avoir évolué autour de son cours de la veile, s'est établie à 1,539, en plus-value de .64 francs.

Fermeté marquée du Comptoir d'escompte à ï,170 (+45). p P

Soutenu par l'annoncè de la répartition d'un dividende de 90 francs, Santa-Fé s'est attribué une centaine de francs à 1,064.

Le marché du Suez a été passablement agité. La brusquerie du mouvement de recul de la veille et surtout les commentaires auxquels celui-ci a donné lieu provoquèrent tout d'abord de nouvelles réalisations à la suite desquelles le titre, qui avait débuté à 13,600 contre 13,650, fléchit jusqu'à 13,350.

A ce moment, la spéculation au jour le jour qui avait accompagné le mouvement commença à jse racheter. Il n'en fallut pas davantage pour provoquer sur-le-champ un vif redressement de la cote et l'on termina ainsi à 13,840.

Simplement résistantes à i'ouverlure, les valeurs d électricité ont terminé sur une note de bonne

fermeté.

̃ La Générale d'électricité a gagné 45 francs à 2,435, la .Parisienne de distribution 70 à 2,600, rEJeatricHé et Gaz, du Nord 28, h S38 et la Lyon-

naîse des eaux 50 à 2,425.

Au comptant, bonne tenue d'ensemble. On a ,'enregistré des progrès sur la Havraise d'énergie, J'Energie industrielle, les parts Forces motrices du Rhône, ta part Electricité de Paris, et les Eaux ¡ de l'Indochine.

MARCHÉ OFFICIEL °°-^Nï ^l RENTES UGÎIOHS P*fr Dernier BEHTES S AGTiOHS Pi«- Dernier Si RESTES & SCTiOiS »- Deniier Précé- Der- Précé- D«r- «"»“ yfinnué RSHniip TERME COMPTANT

£Ï^T tERME ^t~D^D^rr coûtant T– teBte cours .u deEte cours 1 0SL!8ATiQliS *»»r IBUUTIOIS ^te «ier £} MARCHE IN BANÇUE ^j;

1 dlrDier\OCIII1pt11. T Prée6-IPnmierIDeru1er pricé-IDe1'lÚ!r denier AU dente dernier AU dente dernier 'AU1 dente OBLIGATIONS dente nier OBLIGATIONS dente nier dernier compan. Précé-IPremier De1'JÚer Prâci-I 1 Dohger

lmtm ditur. eoan cnr. dite, «mr» tome» COMPTANT çlfltnre cours lwlia COMPTANT clôture C0UrS Exercice COMPTANT clôture C0UrS clôture cours dôto Murs S Btloa â TERME d^w ^ora I e«n dite, «m l1??iXA»onnVs«tB: iS f*® HI M8° 3MS >/20/0amort- 1018° »•• Accumulât"" piatn «is Franç.deSPètrole5. 550 Départ- U Seina 70/01S26 515 O Paris» Distr. d'Elec. 50/0 517 517 l «5 Mexicain Int. 5 0/0 i » i 35 1 as ,40 i 45 K. 101 95 g 0/0 191* 1918. loi:? liàiô ira! m™, in 30.. OWi?at'«. 6O/O 19K 5J3.. 514.. 1o A -érien^e d^clkir 60?" ?o P^h?^01" $? ,«, ^n° TxJnf 10°° Vi "S? Edairap électrique 5 0/0. 4,2 485 1025 Int.30/0 al i oS « loi 4.. 101 85 4 0/0 1917 10185 102.. 102 05 101 S5 10195 20 Eïat 4 0/0 1912-H 418 toi.. t? Alftifôm 705 720 fifrinlt W??ni"' -?ô ??S SÎ?SSr"^2S? ?n- ?n? ° g" efeoteicite 4 1/2 1030.. 930 930 13-2 (bons 6 0/01913). 135.. 133.. 142.. 137.. 142

101 ¡¡:, 4 1917. 101 85 102.. 102 05 10185 10195 20 Etat 4 010 11I1~14 419.. 420. Alst.wm. 705.. 720. Indust, Pétrol. 712.. 712.. 187540/0r.à500fr. 505 WI 30.. 474.. Mines d'AlbL. 478.68.. 482.. ~5.. 475

i:: SoStoioS^oH^ K i£ë X ÎSSSg *••" 50/01919- m" m' ""||SionV= »«»Pœ i™ «:: ifSiS^ 3S Si BaerB.éi.BM.e-i,te,.i/8.«o,« ^™ ilï:: SI- îg- {g- îs- 6.. 104«0 6 0 0 1980 .Tr 04 95 04 85 105 125 105 7. 105 15 25 P. T. T. 5 0/0 1928. 512 515 in P^^P™?»1"?" #? ,Ai- ̃" 120 •• gvnamUe 1950 là« 1893ii/2r.à400fr 307 301 Litt. médit. 50/01930. 960 963 Asta-a Romana 57 50 II' 55 75 57 54" 520 10395 4 00 19SBGAB.DE ch.) 105 95 05 85 loi 47? 05 90 05 40 25.. P.T.T. 5 010 1\128. 512.. 40 Edison «ffl ^9 1? M ife* ThÂ^f«Oe' ,«* ,m? « l^^J^h^1' 52? 2i? du Rhin 5 0/0 1930 865 870 50 Balia-Karaulin n 50 17 25 17 75 1725 25

8.. 108 30 6 0/0 S9S7 G.UI..DECB.). 105 85 105 95 106 15 05 70 106 20 25 Bons Très' 5 0/0 1924 735 7S4 30 Î6 H B«».M""(DMtoV 50?" 491 S Mit r nlor nnnU II- l n « ? S ïf ^l0 fr^V V- Un Energie industrielle 5 0/0. 413 1 £ 16 1746 Banque Nationale d'Egypte 2130 2160 2195 2125 2200 Z

5.. 102 55 5 0/0 1928 102 85 103 H3 05 102 80 10110 Vi 70/0 1926 ifis < ihi io ëi r .m P j ''l.\ ?i/>" ,,L" 50 Mat. color. bt-Dems 59o tlO 5 189920/0 Métro r. 500fr. 3o3 50 358 Forces motrices Kbono40;0. 443 442 12 Bienhoa. 1050 13 « ̃» la «m ïîi w 45 1008 caisse AOTONOMË4 1/20/019» 1009 1012 1012 1013 IMS vt 70/0 1927 «s va" *]î *f | ec. Gaz Nord (pafcl 1 1 500 1 1 900 36 Ehone-Poulenc 625.. 635.. £ 10042J/2Métrop.500fr. 3îS 372. 8sh.9 286 Brakpaa, 310 310" 31s Ai <ul

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70.. 210.. NATIONALE DE CRI!;DIT. 173.. 165.. 165.. 175.. 165.. 3: Afr.equR.fr.70/019-21 529.. 526.. :>0.. Centrale En. Elec. 910.. !lIO.. 1,,48ô SOleartLflclelleact. 2500.. 2090.. II/ 191030/0r,a400fr. ~25.. ~25.. 50/0. 486.. 490 36.. Cambodge. 46.. 45.. 50 50 48 50 51

100 1370 .DE PAlUS ET PAYS-BAS- 1475 14C~ 1539 1485 1520. 15 Afr. oec. fr, 3~/019t0 400 400.. 30 Ener.El.Bass'-Loire .ô7.. 485.. 63 80 (parts) :0:;0 -10~50 1912 3 010 r. il 300fr. ,78 271.. Eci., Chauf., Forcemotr. 40/0 475 482 3 24,. Canadian Eag'io. 28 75 27 50 ~8 50 28 50 28 50

L5 ,,80.. TRANSATLANTIQUE. 594.. 590.600.. :'93.. 600-~2 25OAnnam.Tonklp. 69406940 15.. du Rhm. 2ôO.. 260 45..Verr"ud'Aniche(n.) 600.. 57; -j 19195010r.à500fr.180..4.93.. GazetEaux40/0.483. 56..UaoutchoucsœinRnCodes). 605060.. 66.. 62 67

70.. 460.. DE L'UNIONPARISIE1'lNE. 500.. 490.. 481 505,. 495. 1: Congofr.30101909. 449, 75.. Energ.élec.S,-ü.o/d.. 1500.. 150:}.. 150 Ma.rchéville-Daguin 280Œ 2925.. :0 192260/0dec.r.a500fr. ;'24.. ;'2. ..174 actions V. 165.. 165.. 182.. 164 1112..

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60.. 600..CRIlD¡TCOMMERCIALFRANCE.. 72Q.. 716.. 732.. 7~'O.. 1750 31121913. H?. 20 Est-Cumiere. 490.. 515.. 800.. Port de Rosario. 20400 20100. IIJ2850,Or.à1.000fr.1002. 010, -de1!lenevi!!e60,0.47:J.¡85. 40..Colombla. 4050 4075 45.. 42.. 42 50

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40.. 310.. HOBILIER FRANÇAIS. 390.. 390.. 39" 390.. 390 20.. Maroc 4 1914. 497.. 490.. 2250 Vallée d'Aspe 255.. 260.. 55.. '1'. C, lt, P. 57; 59~ 1930 4 0/0 r. à 1,000 fr, Copstru.ct.mecanlques50¡0. 905. 6sb.9 456.. CroWD Mines. 495.. 49350 502.. 495.. 504..

.30 ,rt™MtHB»Wuu 131 133 ,33 1,0 180- fo = S S»'" IU Sg Û™ T ,P&- .!?? 1 k%Ll vwû^ Ul III V. Com. 18792 600/0 .500,. 500 505 iM^ra",» 495 «3 50 502 495 504

130.. STÉ FINANCIÊRE ET COLONIALE 131.. 133.. 133 lao 130, 40.. 4 010 H)3Œ 945 945.. 45.. de!a Vienne. 820 819.. 335.. B6nedictine, 6~, £~ ..6400 ..Forte., 1879 3 OiO r. à 500 fr. 514 ;'12 Flves.LIUe 4 0/0 .i~9 499 28S.. De Beers ord, 341 330 343.. 350 350

i-i-ESS"1!"1!1! «̃̃^>™ »» S:: f%= ^taT5ïïS;.S8:S:: 2::§S£r^– ::SSS::SSB:: SSMSSiSS^gSfegJ-gî:: ^^4^ g 11! S:?-^ »•̃ g- gg- g»- ».. .i £S S,aïï*?g!Sf« roim»: lit €Ô mv ^o r ». 'crédit national ̃&« m «* fo •• Havraiseenoi-g •̃ «« •• $ •• Jc'usuean'feory- ÎJS-- ifô •• Fonc-i1l?IToS'â?S?1- D0 5S-- ^̃^r^'ffriït H •• ••• ? g»^ î?î :̃: le 5% 5t!

32.. 210.. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FONCIÈRE. 23'2.. 2.10 239. 2-23.. 240. 25.. Cl'edltnatIonal19Hr 610. ~10.. c 125. Cusen¡er. 19lO0.. 19;'0 188,,2600/0r.500fr..J84.. 370 ~f NordetrEst41120/0. \'03. 32 Eastern 31.. 32 bO 35.. 33.. 3425

650. 14000. SUEZ. 136(>0,11600.13840.13650. ti8.0 25.. do obI. 5Œ/01920 550. 548.. 100.. Indochinoise élect. 1410.. 1475.. 120. Dist.Indo-Chine. 915.. 890.. Coin. 189130fOr.à400fr. :<35.)J2.. Metaux 4010 410.. 410. 316.. East Geduld. 323.. 325.. 33:2.. 323.

118301~100. iPar~~de,fondaWl1r}.12180.12000. ',1:18ù,~250 30.. d: bons~OIO,I921 542.. 543.. 45.;Centralem,d.61eçt. 575.. ~90.. t~25C!d':Yl?ui:.deC<?r~e~\ ~O. 250.. 18\1'~2.600/0r.~00ir.39\Sô.. ,cbne~~er~~G"4010.Ifi.t. f>8.stRaI).d. 67 50 690 71 6775 7050

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1 55.. 920.. EST.jA.u; 940. \14: %0. 30.. d 60/0,JUIl.,19'22 533.. 534.. 18.. Lorramedelectrlc, 310.. -2320 130.. (paris 1.' 700.. 725.. III Corn. 1899-600/0r,500fr.10.. v'O.. DeWendel.et une 4 OiO t'il,-). $8" 891. 88 Er¡uateur. 2950 30.. 36.. 31.. 36..

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40 650.. énerg ÉLECTB NORD PBA.VCE 745.. 727 138 'Àt 735 40 Gr.Métall. 40/0 1931. 924.; 924,. 350 Dollf us" i 5350 5350 DO Cofy (Socl'anonV)' m il Fonc 93041 2 ri '000 1 W %3 S Transatlantiouê'3 0/0 «5 «S5 5 °2? Sotch-^ss •• 944.. 969.. 940.. Wl

45 1470 M(¡TROPOLITAIN DE PARIS 148!).. 1190.. 1486..1475..1495. 30.. Dep.Nord 601019~1 5:19.. 539.. 25.. Sud-ElectrIque. 500. 80.. Sucrlol'e (Compi'j.. 760. 1:1 4010r.à500fr 4~7., 491.. ProduIts chlm. dAlals5010. \"20. 935.. 6sh,6 40').. Gedu!d. 443.. 444.. 4-15 443, 441

80 1\(\() TRAMWAYS DE SHANGIIAI. 720.. 7('Ô.. 125 6-r, 625 35 1 Pd~a 7 010 1926. 540 540.. t8 25 Sud.Lumièl'e prior. 32~ 320.. 56 50 Ciments clé Lalarge 2090 2070.. :.Saint-(Go 1 5010. 514 ..505 52.. (0 eneral Mimng. &7 72 50 75 50 68 75' 1

90.. 2220.. SOCIIITF..L\'O:'i~AI~EOES EAUX. 2375.. 2':6~ 26'~O 2600 2400: 32 50 Quatre.depa~t"6112 519. 512.. 318- T. S. Jouiss. 5600.. f>50?.. 30. ~\meI1lsI~do'Uhme 3~0.. 388.. C) Coin. 192¥60JOr.à~00(r. ~oo.. 500.. Portcom. Bah,ia.13Jallca. \17" ~o OS.. GUldfI"ldS. 7650 76.. 79.. 16:: 78::

20.. 710.. F.U.CTRICITÉ DE LA SEINE 745.. 740.. 7'2.. 740.. 750 30.. de ltel1ns 6010 509.. :>10.. 31 25-(parts) 360 120 Poliet et Chausson. U"o 14èO ..1 Emp. 1926 7 OiO r. 1 .000 fr. 732 733 -Port de :>alO1l1Qu.e 5 010 810 ~1O 18.. Grammont (Etabl.). 13 25 13 75 15.. 13 75 14 25

37150 730.. ÉLECTRICI'fE ET GAZ PU NORD. 800.. 795.. 82~ 795.. 830.. 7[Jnionhouil.etélec. 127 120 1200. (parts,' 12&10. 127110. Emp. 19'n70/0r.&. à 600 fr. 5S:1 581.. -Chargeurs I~euDl,S6112. 471 ..470 42.. Gula Kalunipong 47 50 47 50 4975 47 50 &1..

85 2300 ..990 ËifHRGÈt.EC'UTTORAt.MeDtT 23W 2:!85 '1435 2400 2440 30..E~.devast.60;01saS 505.. 505.. 7 Unionhouil.etélec. 127., 120.. 200 Chanal MM Emp. 1929 501° r. ,I,ooOf, 1015 1009 'b~'°'mes50/045t..459.. -1

« I 2180 N-OBD-I.UMIÈRE 'Triphasé). 2245 2200 ..5250 J330 2525 40 Houil.Nor.P»-C'(Q.) 953 959 30 Industrie LÎnière.. 245 227 9 75 GaF Lafayette  .100 50 100 CoS Ml 931 (lots 1 1003 wos" W lo/Ô'isM*" «0 :S 75.. il SS? 49 75 4S K 49 49 » ™ *>

90 ~80. t.oRO-t.UMtËRE'Triphase). 2245. 2200. M50.. 2330 2925. 4U..HouiI.Nor.P--L!.(n.)S53..959. industrie L!niëre.. 245 ..227.. 975 Gai'LafayètteA 10050100 C~Ot~l~s ~OOS'~OS" 500')920"'750"?~" ~SS 4975 4925 49S5

i30 650.. ÉNERG P.IÆCTR ~O!W FR.ANCE 418 727.. 7~ 73> 73: 40.. Gr.Métall.40!31. \/24.. 924.. 3:'0.. DOllfus',Micg. 5;0 535U 50.: Coty 7(erts). 560'ü 375.. Fonc.193,04t/2 r.al.000 port. 67 2~, 67 25 (ialeries Lafayette 7 112 010. fi5 42.. Huanchaca. 4975 4/! 25 49 'T" 49 4925

130 -110. THOMSON-HOUSTON. 418 411, ,H4, 410.420.. 10..Perenchles. 280.. 2\14.. 6000. la Bons l00fr. 1887. au port, 672" 6725 h!1la~lesLala}ette71120/0,9..549.. 20.. 200.. ~pé 212.,214.. 218:'0218.. 220..

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'25 75.. FIRMINY. 6.'>. 58.. 59. 65.. 60 30.. IndAlsac 60101921 501.. 5O,¡.. 50.. Soieries Ducharne. 210.. "Q.. Nouv. Galeries ,,95.. 5\)~) Compt. mat. usines Gaz 6 oio 5b 236 .1-lydr-Electr. de la Cère. 199 50 -,97 199 50 ige, 200

i 425C 370.. MISES DE «WIUUftBKS SSO 371 3sO 375 370 45.. -41/20/01930.997.998.. 32 50 Eclair.chaufl.l.mot. 780 793 I f Agence HavS.! 1100 .f. 60/0 1927, r. aiOOO.lr. 989 090 L^Bin^of |^nU ^O^iis 1' i' Staffl^'V 67 50 69 50 74 75 67 50 74..

15.. 530..FORGK'ACIÉIIII,S~ORDETEST '~14 590.. 6ill.. 575.. 64b 33.. Jouiss. 650.. 605.. 43?6Printempsor~ 4i)8 ~8~ Etat5010,r.àI0091..t.1921,A9:I! 935. Autrlche~1:20(01~23.475 .475 3sh. 100 Jobannesburg. 11550116..123.. 115.: 120::

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•35.. 180 bozkl-waiÉTRA m.. 176.. 180.. 175.. 175. 42 50 Urbaine (meende). 675' 677.. go.. Aciéries de Longwy ;95 790 C trÔen(SUi«a)parU 96 99 j I 21 2." 3?1 3W ̃ NOTd-Espâ»ne fcvn5 ̃ la ??"MalaCoa^ 755° 76 •̃ 80- •• «OS»

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67.. 1;IIt.D. I.I\N(¡RAI. DES PÉTROLES. 7:> 75.. 75.. 79.. 79 .lit Ass.genez:.(mcend.) 11~ ..i 125 25.. de l'ar4.s 472.. 477.. 70.. ("Il'ages Il'aI¡ÿa.I. 900.. e85 30/0 nouvelles. 3¡¡6 ;'89. .Danube iia.ve.AdrlatH¡ue. ~56 .268 70.. Malacca or! 7650 '76 ~o 104 77.. 8050

25.. 180 I<UZt.L )lALE1I1A i77.. 176.. 180 t75.. )75. 4250JrbSne('nMnde). ~7" ô77.. so..ActeriesdeLongwy .95. 790 CtMen(St< 96 99 Iai2. 3N '3W K~d-~pa~et"~ 355 ~"M~M~o~ 7650 76. 80.. 77.. 8050

20 370 I!rHLIIIA!iN Etabliss. 390.. 395 403 393 400 :;0.. Prévoyance (accid.) /00.. 701 50.. MwheVllle. 800.. 7&"> 40.. C"Gen'Col011les. 388 3S8.. Ardennes. 39'2 .39'2. AstuI'1eS~o/O. 580 16.. Malopo!ska. 17.. 1550 16 1750 1575

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-8to 89.. Nord JOUISS. 1555.. 1555.. .45 .de de Gr3.1ld'Combe 605.. CIJ9. Algerie,Ch.ferroutes:40/0.,428. POlDw.a-Pltre. le 185 1126 VlCiUe.lonta¡::ne. 1264 1200.. 12;" 1~û5.. 1260

1DEVIS-&S Cours Cours 1 5750 OrléansJ°l!iss.. M19.. ~30.. 40.. d? Ma,l'Ies. 63(~ :3>0.. -£2 Télégraphes -Nor 2200 ,2300 ..llJuenlJS-AireSICh'defer'4I/2i~S?" :ar< 20 \Uemag:ne. 2.2. 24.. 245[' 23 $ 24::

¡s prdcdâ' COURS DU JOUR DEVISES p d dd' COURS DU JOUR 44 50-ouest (l1qUld,¡.. 1140.. 836.. ~5 d USlrlcourt. 1350 ~1 132«.. :225f.b. Gaz 1880 1880.. Mctropohtam 4 010 ~34 434 22 30 dr, 98 Vins et ;:i!JlrnUellx, 91 90.. 95.. 90 93

̃ 1! P7» «uesî i»uiss. *«̃" 237 50 Omn. Alg. Tunis. 2110 3300.. 60 Uugrée Wihaye.. 1*20 1230 NogenulsTch. de fer, To/Ô i40 Tapanoëhe div 220 228 U dr" y "cole X'at Si 275 2K & J

LO ¡J 30.. Ouest Algerien. 530.. ,,12.. 10C,S. S. K. F 745 Nord-Sud 40/0 191.> mouv')"1430 420 150, Etabl. Pornod.5/0 1695. 42 Wesl Uani1. 54 50 35 ~7 25 56.. 58,

Il ru' l\orv*ài"' iw 13223:1 I c'A -Z lur}lsll>P' *•> ̃• W •• 125 Bor (Mines de; pnor 2070 2025 Astur. des Mines> 134 13J Santa-Fè 4 1 '2 0/0 S&O 353 M w a5 •* °7 K •• M •• New ïorli,.&sv24 2539 3 4 2539ÎÎ2: Polomè" âfô i ̃» S",S™ V;; TA lia guergour 1330 1340 42 Héraclée 699 Sud de la France 3 0/0 J51 006 36 urde Monaco 4410 4640 ..1 i^ New 3/A 2539 3/4 rortu°£l tl225 112 25 1' hiÏÏ?tW,«^?" 40 Minerais et et Métaux 249 249. 3îW Hongroise d.eharb, 1305 1340 Tramways Bordeaux 4 010.} Bordeaux 4 «9 JM.. 101 28 876.. 910. -y– »– ^a^M^m^^m^n^mmmMma^^mM^s AuemaRa. «04, f «:;•=. |^ pleine: ̃§ «g ^S: ,2:™ ^SSïïSSS^ïïiK-sg-tfS" i $®$ï32!i SS g SS! •»..«*«.*«««* ,«.«» fc a^^

emaln" 6 prag~è 75 20 75 30 15 Paris et Seine. 239 239. (parts).. 75: 774.. 40 kr. Est.Aslatlq. danois. i".2S0 23&0, O' (il- Paris-* 4 434 43t !UO Fîi. de HOUl'rette.. 1110 1080 aloemp-Intérêts des Avances. 4 112 010

D~k ~ougosi 45 10 i5 Tramways Rouen.. 572.. 584. Le Nickel. 140.. 138 50 Pohei-Uhnus.Maroc 125 ~0/ B~ ~o ~ret.de.~ce.

$Bk:$>i Mi'i/f7"1- ?âi: SSS-i»: S %£&$%£& îS ..«« «. IRi ffi^S: 1B8B.: «g?.: -ïg&SïfàSSïLUe:: «"-««^ 21W iamqo» »A»aunmM HonBrie" •"»»:• Suisse. J" So-BSîiïïaïîï: 1g5SSSSgS^ SSS:: 5^ SBS" ^te^5 fil ?Iî z ïZ^nfni^ Va ™. :Min-No:detfpfe fi:: S:: KBWfflIlta •••• •*•

Danemark 44550 1 ..Suè 6. 358. 86.. VIchy. 1400.. 1415.. 12875 !}'1'itesHuelva. 990.. 975.. 85pe.tIl. Tab,desPhtiip.{I"s¡ 2520.. 257' ¡Jourl'étrangeI'4010. :>32.. 533. Mm. Nord et Alpes. 286.. 310.. B8c0mpte.0

on¡rl'le. 200.. E;ux, El. Indo-Ch.. œ50 2420 22 08 Tekk:1l1Íact.). 5S0.. 552.. I\Gp.:$ pat.ts 1350 1405., 1 Soc. Lyonn"40/0anc.. 4~6 (parts) 445.. 485..

ILHO li~ àùde.. iom bo 1&2~ 1028 3/à Vienne 35S .i. 80 Vichy 1400 1415 128 7;-) i-yrites HUCIV~T 1 .990 M.. 85pati Tal),desPhilip-til's~ 2520 257'o:our l'étranger 4 010 532 ..533 Min.NordetAlpes. 286 sio 4s5 socompte &Ibfo f~

3 Les valeurs métallurgiques du terme ont coté i en clôture leurs plus hauts cours de la séance. t Dives passe de 619 à 655, les Forges Nord et Est i gagnent 66 fr. à 640 et les Tréflleries du Havre s'avancent de 509 à 524.

i Au comptant également la tendance est très satisfaisante. ChâtiJlon-Commentry y entre autres s'élève de 2,210 à 2,340.

i Les charbonnages ne sont guère actifs, à l'exi ception toutefois de Lens qui est porté en effet de t 536 à 550. Mais Courrières se maintient purement s et simplement à 380. Quant à Vicoigne elle gagne i une dizaine de francs à 740. ° °

Aux produits chimiques, Péchiney, discuté au > début de la Bourse à 1,420 contre 1,447, montre en fin de séance une grande fermeté à 1,495. Kuhlmann se raffermit 403 contre 390 et l'Air I uquitie réalise également quelques progrès à 720 Les valeurs d'arbitrage n'ont pas beaucoup retenu l'attention, mais elles se sont malgré tout conformées à la tendance- générale.

Le Rio cote ainsi 1,805 contre 1,763. la Central Mining 574 contre 540 et le dixième Royai Dutch 1,583 contre 1,567. Par ailleurs, la Norvégienne de

J'Azote, tout d'abord hésitante à 725, en

clôture àO8U02d('+67t héSUante k ^llIèVe *n

MARCHE EN BANQUE (14 h. 30)

Au début de la séance, la lourdeur prédominait en coulisse. Les valeurs d'arbitrage en particulier cédaient du terrain au reçu des avis du Stock bxenange de Londres. Peu avant 14 heures toutefois il s est produit dans la tendance un revirement analogue à celui constaté au Parquet, si bien que la cote présente en clôture un caractère de réelle fermeté.

C'est ainsi que, parmi les valeurs sud-africaines, la Rand Mines s'établit à 272 après 265 (contre 268). Crown Mmes est tout d'abord discuté à 493,. reprend par la suite à 502. La De,Beers termine à

8 (+ 7), après 327.

Dans le groupe des mines métalliques également la note est plus ferme en clôture sans toutefois que les cours s'écartent largement de ceux pratiqués hier.

Aux pétroles, la ShelM' après avoir fléchi de 223 à 217, est plutôt demandée en clôture à 224 Les valeurs industrielles françaises ont eu une allure d'ensemble soutenue. eu "«s

NOTES ET INFORMATIONS FRANCE et COLONIES

1 Banque de France

Sihiafioa ÈebSomBaàire du 9 jsii 16 octobre 1931

A. 'G T ̃̃>̃ ̃

Uncaisse-or (monnaies et

lingots) 62.154.598.359 +1 615.360.185 Cptes courants postaux. 523. 177. 109– 184.88S.u79 Disponibilités à vue à

l'étranger 17.078.596.619 +1.350.840.964 Avances sur lingots et

monnaies d'or 1.115.714.000+ 38.250.757 Effets de commerce es-

comptes. 9.491.736.282– 3.058.555 Effets négociables ache.

tés en France 389.976.324+ 4.735.124 Effets négociables ache-

tés et autres emplois

a court terme à l'étran-

ger. 9.943.902.741- 528.522.466 Avances sur titres. 2.811.753.295– 33.109.802 Bons négociables- de la

Caisse autonome d'a-

mortissement. 5.064.817.520 » Prêts intérêts â l'Etat. 3.200.000.000 Divers. S.256. 056.655 + 06.671.539 ?ASS IP

Capital de la Banque 182.500.000 » Bénéfices en addition au

capital 272.696.111 Billets au porteur en cir-

culation. 81.937,178.765 + 89,997.965

Compte cour, du Trésor 81.937.178.765+ 89.997.965

publie 1.087.761.837 312.421.19? Compte courant de la

Caisse autonome d'a-

mortissement 6.785.515 430-5 250.189.477 Comptes courants et

comptes de dépôts de

fonds. 22.636.501.530+2.864.481.670 Dispositions et autres en-

gagements à vue 407,885.612– 26.549.822 Divers 1.955. 216.S52 7.503. 170 Couverture des eagâgeineats i vue

Montant des engagements à vue 112.854.843.175 Proportion de l'encaisse or aux en-

gagements à vue 55,07 0/0 Cette situation hebdomadaire arrêtée le 16 octobre présente les mêmes caractéristiques que i

la précédente. Elle atteste un nouveau et important gonflement du bilan de la Banque, gonflement dû essentiellement à l'afflux de l'or et des devises

étrangères. aa ,lovlssa

A 1 actif, l'encaisse métallique, en progression de plus de 1,615 millions (au lieu de 725 millions pour la huitaine antérieure) s'élève à 62 milliards 154 millions 1/2, chiffre record.

Les réserves de changes étrangers ont également continué à grossir, par suite d'opérations qui semblent toujours présenter un caractère transitoire. Les disponibilités à vue à l'étranger se sont accrues, d'une semaine à l'autre, de 1,351 millions ©n nombre rond, tandis que les emplois de devises à court terme fléchissaient de près de 529 millions, L'augmentation nette ressort ainsi à 822 millions; elle porte l'ensemble des réserves de devises à plus de 27 milliards. Le portefeuille d'effets escomptés, à 9,482 mil' lions, est resté à peu près stationnaire; aucun dégonflement appréciable n'a donc succédé jusqu'ici à l'augmentation notée pendant les semaines précédentes. de

Au passif, nous trouvons la contre-partie de 1 accroissement, des réserves ..d'or et de devi,sef dans les comptes. créditeurs, principalement dans les comptes courants particuliers, qui, enflés dV 2,864 millions 1/2, atteignent le montant énorme de 22 milliards 636 millions 1/2. En revanche, les avoirs du Trésor et de la Caisse autonome se présentent en légère diminution,

Quant à la circulation fiduciaire, elle "n'a été augmentée que de 90 millions. Le chiffre n'en marque pas moins un nouveau record, à 81,937 millions, de même que celui du total des engagements à vue, qui r s'élève à 112,855 millions (+2,375 millions).

Toutefois, grâce à la forte progression de l'encaisse. or, le pourcentage de couverture se relève légèrement de 54,79 0/0 à 55,07 0/0.

Canal de Suez

Les recettes du U au 20 octobre ont atteint 27 millions 30,000 francs contre 27,570,000 francs pour la décade correspondante de 1930. Du 1" janvier au 20 octobre, les recettes se chiffrent à 761,920,000 francs en diminution de 80,440,000 francs par rapport à celles de la même ,1 période de 1930.

En raison de cette ditai'nution, une réduction du dividende est généralement considérée comme probable. Mais .toute indication à cet égard serait prématurée, puisque c'est seulement en décembre que sera fixé l'acompte de dividende par le con- seil d'administration..

Electro-Métallurgie de Dh-ra

Les comptes de cette société pour l'exercitee clos le 30 juin dernier font ressortir un bénéfice d'exploitation de 13,013,552 francs, alors que l'exercice 1929-1930 s'était soldé par un profit net de 32 millions 68,493 francs. Ce bénéfice est appliqué intégralement à l'amortissement partiel de la dépréciation subite par les stocks depuis le 30 juin 193Q,fdépréciatioa qui se monte à 89,821,151 francs (rappelons que les stocks figuraient au préeédcnt'j bilan pour 160,762,671 francs).

Après déduction du bénéfice d'exploitation, cette dépréciation se chiffre ainsi à 76,807,599 francs. Elle sera amortie par un prélèvement d'égale j!mportance sur l'ensemble des réserves groupées dans les postes « réserve extraordinaire » et « provision pour fluctuation des métaux ». Ces deux postes, qui figuraient au bilan au 30 juin 1930, pour un total de 171,571,757 francs se trouveront de la sorte ramenés à 94,764,159 francs.

Rappelons que les résultats de l'exercice écoulé ne comprennent pas, pour le second semestre, tes profits de l'usine de transformation de Divçs, cédée à bail depuis le 1" janvier- dernier à l'ElectroCuivre.

Chemins de fer dans la province de Santa-Fe Il sera proposé à la prochaine assemblée générale de ramener le dividende de 150 à 90 fr. brut par action.

Compagnie des freins Westinghouse

Alors que cette compagnie avait jusqu'ici' l'habitude de répartir en une seule fois le dividende ,voté par l'assemblée générale, il est déclaré cette année un acompte de 50 francs brut par action (net 42 francs par action). Rappelons que fan dernier, le dividende total avait été de 125 francs brut par action.

Etablissements Bergougnan.

Cette société mettra en payement le 15 novembre à titre d'acompte sur le dividende de l'exercice clos le 30 septembre, l'intérêt statutaire de 25 fr. par action. i3diel-.R~ajèatic-Paris

Hôtei-Majeetic-Paris

L'assemblée du-wifi oatobim a « afpÊroirvë les comptes êè": l'exercice- clos le 30 juin ffl31 et- voté la réduction du dividende de 30 à 5 francs par action A, de 7 fr. 50 à 5 francs par action B et de 135 à 20 francs par part de fondateur. Cie française des phosphates de TOcéanie L'assemblée ord'inaiSre du 21 octobre a approuvé

les comptes de l'exercîee 1930, se soldant par un I bénéfice net de 17,668,371 francs, et voté le maintien du dividende de 40 0/0, payable le 1" novembre.

Il a été déclaré à l'assemblée que la crise mondi'a'.e n'avait pas affecté, sérieusement la société et que les mesures prises tant en ce qui concerne là question des frais généraux et do la maind'œuvre qu'à l'égard des répercussions éventuelles de la chute de la lîvro sterling, permettaient d'envisager l'av enir avec une certaine tranquil-

K'të.

L'assemblée extraordinaire qui a suivi a vérifié et ratifié la récente augmentation du capitail de 25 millions b 37,500,000 francs.

Droits de souscription

Clôture de V.~ms COURS ia9pu~ea

Ch, de fer orientaux 40 30 nov. .7 }iov. Courrières. c. 37 154.. «53.. 3 10 hov. Tramw. Shanghaï. c. 38 90 03 50 S

A VÊTRANGER

Un cai'tel européen de raluminlum

Un mande de Bâle qu'une société au capital de 35 milLions de francs suisses vient d'être constituée par les producteurs d'aluminium français, anglais, allemands,' suisses et canadiens. Elle comprend aussi des représentants de quelques usines norvégiennes. Son objet est d'élargir les débou-"chés.

Un cartel des producteurs de platine

On annonce la constitution à Londres de la Consolidated Platineum (Ltd, qui sera un organisme commun de vente des producteurs de platine de Russie, du Canada, de l'Afrique du sud et de la Colombie.

Entrées d'or français en Belgique

On mande de Bruxelles que la Banque nationale de Belgique reçoit depuis quelques jours des envois d'or français à raison de 50 à 80 lingots pai

journée.

D'après l'agence Belga, le total de l'or ainsi présenté aux guichets de la Banque est, depuis huit jours, de 2,600 kilos.

Banque Royale Néerlandaise

Comparée à la précédente, la situation hebdomadaire arrêtée à la date du 19 octobre montre une augmentation de l'encaisse or qui atteint 811 millions de florins contre 798 millions. Le pourcentage de couverture or de la circulation fiduciaire ressort à 77 1/2 contre 75 1/2.

Les bénéfices des mines d'or sud-africaines En septembre dernier, les mines d'or sud-africaines ont réalisé un bénéfice d'exploitation de

.1,462,355 liv. st. or contre 1,159,382 Uy. st or en

à-dÊft; ̃' ̃̃ ̃̃' ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ "'̃̃• en'

Central Mining 9

'La' Trinid'ad-Leaseholds, à laquelle la Central Mining est intéressée, annonce pour l'exercice clos le 30 juin dernier un dividende de 5 0/0 contre 7 1/2 0/0 précédemment.

Banque Marmorosch, Blank et Cie

La direction de la succursale de Paris de ia banque Marmorosch, Blank et Cie a reçu, de son siège central de Bucarest, la dépêche suivante « M. Aristide Blank, administrateur délégué do la banque Marmorosoh, Blank et Cie, M. Richard Soetkez et M. Tabakovici, administrateur et directeur de la banque, ont donné leur démission. Le conseil d'administration, après avoir enregistré ces démissions, a décidé, sur la demande du ministre des finances de Roumanie et en vue de la réorganisation de la banque Marmorosch, Blank et Cie et de l'installation de la nouvelle direction, la fermeture pendant trois jours des guichets de la banque et de ses succursales. »

La conférence internationale du cuivre La seconde séance de la conférence des principaux producteurs de cuivre du monde s'est,tenue hier à New-York.

Si tous les délégués européens et africains parai'ssent d'accord sur le principe d'une réduction il en va autrement pour ce qui concerne les producteurs canadiens. D'autre part, l'application d'un droit d'entrée aux Etats-Unis n'est pas unanimement désirée par les producteurs américains. Mouvements d'or à New-York

D'après le bulletin quotidien de la Federal Reserve Bank of New-York, il a été consigné hier mercredi .pour l'exportation ̃ 5,855,{MX) doliars-»à aostmâtïon 'de la' France; 500,000 dollars pour la Hollande; 370,000 dollars pour la Suisse; 62,04)0 dollars pour la Pologne; 5:000 dollars pour l'Alle-

magne.

ÎSn outre, l'or « earmake », c'est-à-dire réservé pour compte de l'étranger a augmenté de 8,600,000 dollars.

Le relèvement «J« taux de l'escompte

aux Etats-Unis

Deux autres banques fédérales de réserve viennent de relever leur taux d'escompte à 3 1/2 0/0. Ce sont la Federal Réserve Bank de Philadelphie et la Federal Reserve Bank do Saint-Louis. American Telephone and Telegraph

Le bénéfice net des neuf premiers mois de l'exercice en cours correspond à 7 dollars par action contre 8 dollars 13 pour la même période de 1930.

'Western Union Telegraph

Los comptes des neuf premiers mois de 1931 se soldent par, un bénéfice net de 5,621,383 doilars contre 6,880,930 dollars pour la même période de 1930.

Hydro-Èlecîrio-Seeurities

.Le bénéfice net provenant des recettes ordinaires encaissées durant le troisième trimestre de 1931 ressort à 790,245 dollars canadiens contra i,043,028 dollars pour la période correspondante de Fan dernier. ,,?»,

Braziïian Traction

Les recettes nettes encaissées pendant les neuf premiers mois de l'exercice en cours res,=ortent a 16,579,656 dollars canadiens contre 21,168,463 dollars pour la période correspondante de l'an dernier.

Un nouveau moratoire en Bolivie

On sait que le gouvernement bolivien a déjà proclamé le moratoire pour les engagements intérieurs. 0

Il vient d'annoncer que les engagements contractés à l'étranger ou payables en devises étrangères seront moratoriés pendant trente jours, Ce moratoire pourra être prorogé.

«s®»~–

MARCHÉS JTRANGERS Londres.– Le calme a prévalu hier à Londres, où l'on escompte toujours des élections favorables au gouvernement national. Les négociations ont été peu actives et les déplacements de cours insignifiants.

Les fonds britanniques ont maintenu simplement leurs niveaux précédents. L'emprunt Young s? reculé de 46 à 45.

Aux cuprifères, le Rio s'est tassé à 17 liv. st. 5/8 oontre 17 liv. st. 7/8, mais Tharsis a gagné 1/8 à 2 liv. st. 1/4.

Des dégagements ont alourdi les pétroles la Royal Dutch s'est tassée à 15 liv. st. 7/8 contre 16 liv. st., la Shell Transports à 2 liv. st. 7/32 oontre 2 liv. st. 1/4.

L'annonce, par diverses .sociétés, de bénéfices intéressants pour le troisième trimestre de 1931 a; secoué un pou la torpeur du groupe sud-afri-, oain. General Mining a gagné' 1/32 à -11/13. l'Union Corporation 1/16'à 2 liv. st. 5/8, Geduld 1/32 à 4 tiv. st. 3/8 et Brakpau 1/16 à 3 liv. st. 1/8 La Chartered a fini à 18 sh. 10 1/2 contre 18 sh. 3 et Tanganyika à 20 sh., en hausse de 1/16. Aujourd'hui, à l'ouverture, le marché est plutôt alourdi. La livre valait 100 fr. 50 et 3 dollars 96.

Clôture 1 vAT.çvRS Cours précétiente~ du jour 873/4 Funding 4 0/0 87,114 99 .1. 'Var Loan5 5 0/0. U8314 19 314 Cimadia.nfactScR~Uwa.ys. S t9 1,2 331/4 Lond.Midi.&Scot. 49/ B.tssRa.tct.&Grrett. 491..1. S?/3 .(. BritishAmericanTobite. ellio 112 7;6.t. 0. British Celanrse (ord.) .1 '4t;-j 6/101,2 BrttishCeitmes9(pref.)! 6;9. ~6;3. CarrerasLtd (A). 9613 l. 1213 Carrer~s Li4i (B). S1J9 .(. 41p .(. Celanese Corporation 01 America. 401. 4)/3. CourtautdLM. 40/7 1/S 5/4 1/9 Imperial Chemical. 5/3 S9;o. 1.~ Imperiall'l1bacco. 82/6. 13 114 Hydrooiectric~ecurtties. g 13314 1/. 318 International Holding. S 1/318 t~ 518 International Nickel S 12718 110 Tinilever.1. 8/7 :;3 Bllrma corporat. 817 112 4017 1;2 Anglo Persian Oil 4);t01;2 41/3 Bllrmah Oil 42jà .1. 23,.fl;2 V.O. C.1. 5;"7i/i: Canad:anEagle. 5/9

New-York. Les décisions prises par l' Interstate Commission au sujet du relèvement des tarifs ferroviaires ne donnent pas satisfaction aux réseaux. Cette nouvelle a causé hier une certaine émotion à Wall Street et des allégements se sont produits. Mais àrla dernière heure un redressement s'est effectué -et, dans l'ensemble, la clôture a été satisfaisante. En effet, sauf aux chemins de fer, les derniers cours sont généralement peu différents de ceux de la veile. Officiellement, 2,200,000 titres contre 2,500,000 la veille ont été traités. Le call money est demeuré à 2 1/2 0/0. Voici les princi-

paux ftidices valeurs industrielles 1%8 33 contre 128 43; chemins de fer, 46 12 contre 48 48; Curb 18 43 contre 18 57.

Aux services publics, Western Union s'est si-! gnaJéo par une hausse de 89 à 90 i/2. L'Atchisoa ïope-ka, à 114 1/2 contre 119 1/2, et l'Union Pacific* à 114 7/8 contre 119 1/2, figurent parmi les valeurs ferroviaires les plus éprouvées.

Les cuprifères et les valeurs de pétrole n'ont enregistré quo de faibles variations.

Parmi les métallurgiques, la United States Steel at retombée de 72 à 70 1/4 et Béth'Miem Steel da. 30 1/8 à 29.

Aujourd'hui1, à l'ouverture, 'le marché est iïré-

gu'.ier.

CMtarej Coars

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précédente. Lu jour

ù53;< !Air Réduction. 85 ¡A!)1ericanCan. S51/3 191 1 ~~Irloi,ican 'l'elophoiie & Tele"r,~pli i4t. 'j'!3;s!AmcricanToba.eco"B" 93 i7i)S 'Anaconda. 17 Blg r 29. l3ethlehetn Staal.r 291/4 U 1/8' Canadlan Pacllk. !5 gi8 3tjt;9 CltosaPeake s Uhio. 3f !(8 75 112 ConsotidatedSas. 7b uo ^r8 DuPontdeNomours. (JI Ts Ilq Electric Bond & Share. si 3/4 11Q .l.. Enstman Tiodak, 24 Electric Power Ligbt. B4t/8 32.(. (3eneral E,.Ieetrie Si 718 ^.5 7n Goileral blotors 1. ~7 .1. to International Nickel i01(d 19 t l3 International Telophone & Telogeaph:. 1S l/S 13 1/2 MontsonTLeryWnrd. 12718 585/8 New-York Central. 573/4 f4 3l6 Ra.dio. 14 Il?, 33. (Standard OU 01 New-Jersey. 33 37 Union Carbida. 373/s i5 l;4 United Corporation.. lg 1/8 )7t<s DnitedAircraft. 16314 70 114 UnitedStatesSteet. 70 1(p ~9t<2 1 Westinghouse Eleelrie. 48114

1 1

(Ces cours du marché de New-York nous sont coœ-t muniqués par de Saint-Phallç et C°, membres. du New- York Stock Esçhange, 67, avenue des Champs-Elysées,); ^REISEIGMENJS OIVEBS Tirages financiers

Ville de Paris 5 0/0 1919. Au tirage de ce jour le n° 2,512,162 est sorti rernboursaWa par 1 million, et le n° 2,777,482 gagne 100,000 francs, le n° 681,145 recevra ôCtOOO francs.

Les numéros 46,780, 407,574, 1,050,142 et 2,140,56a seront remboursés chacun par 10,000 franes.

Ville de Paris 2 1/2 0/0 1892. Au tirage de ce jour le n° 543,937 a été désigné pour être remboursé par 100,000 francs: le 70,000 gagne 50,000 francs et les numéros 326,370 et 569,869 touchent cfiacun 10,000 fr. Bons du Ti'ésùn décennaux 7 0/0 1926. II a été pro-. cédé, le 16 octobre, au ministère des finances, au tirage d'amortissement prescrit par l'arrêté ministériel du 2a septembre 1931. Les séries sorties portent tes numéros suivants 5, 30, 45, 59, 78, 85, 120, 123, 162, 165, 176, 177, 1S9, 203, 231, 237, 279, 283, 2S9, 294, 313, S29, 378,; 393, 448, 452, 453, 522, 527, 532. En conséquence, les bons appartenant auxdites séries ne porteront pius intérêt à compter du Ie' décembre prochain, et seront remboursés à partir de cette date au prix de 525 francs.

BOURSE DE COMMERCE

CAOUTCHOUCS. Cour. 3 35 N; nov. 3 35 à 3-50S déc. 3 40 A; 3 de janv. 3 55 à 3 80.

SUCRES. Cour. 207 50 et 208; nov. 208 50 et 209; dée. 209 50 à 210; 3 de nov. 209 50; 3 de janv, 212 50.

Cote officielle 207.

ALCOOLS LIBRES. Cour. 780; nov. 780 à 800; 3 de nov. 780 à 800 dëc. 790 à 795.

BLES. Cour. 163 75 et 163 50; nov. 164 à 164 503 nov.-déo. 16'r 50; janv.-fév. 165; 4 de janv. 165 25. Cote officielle: 155.

AVOINES. Cour. 91 25; nov. 88 25 et 88 75; nov.~déc. 88 25 h 88 75; janv.-fév. 88 50 V; 4 de janv. 88 25 à 88 75.

FARINES DE CONSOMMATION. Cote offloieuse ïï 234.

MARCHE DU HAVRE (ouverture)

GOTONS. Oct. 226; nov. 2211; déc. 2r23; janv. 225J fév. 227; mars 229; avril 230; «mai 230; juin 232; jute let 234; août 234; sept. 235. Ventes 350 baîies. CAPES. Oct. 197 75; nov. 197 75; déo. 197 25; janv. 197 25; fév. 197 25; mars 193 75; avril 193 25;. mai 193 75; juin 193 75; juillet 193 75; août 194; sept. 193 75. Ventes 1,500 sacs.

COURS DES METAUX

Londres, 22 octobre. En £ par tonne anglaise: Siw- timoîne cpt. ord. »»;' qualité spéciale 48 à 48 10/». >: Cuivre cpt, 35 16/10 1/2; trois mols 36 11/10 1/2; best 6e!ect&d 37 10/» à 38 15/»; électroHytique 41 10/» à 42 10/». Etain cpt. 127 3/9; trois mois 129 15/». Plomb anglais cpt. 14 15/» étranger opt. 13 7/6; étran-t ger. livraison éloignée 13 5/». Zinc cpt. 13; livraison éloignée 13 7/6. Par once: or 104/6; argent cpt, 16 11/16; deux mois 16 13/16. Par bouteille: imer-r cure 20.

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Le voyage de M. Pierre Laval aux Etats-Unis Arrivée à New-York

New-York, 22 octobre.

M. Pierre Laval a quitté l'Ile-de-France et est monté à bord du yacht municipal Macom, à 8 h. 28 (heure locale).

M Pierre Laval a débarqué à 9 h. 15, heure, locale soit 14 h. 15, heure française, ainsi que»-. Mlle José Laval et les membres de la mission fran-

nn j op ̃

Des salves de coups de canon tirées du fort Jay ont salué l'arrivée du premier ministre français. Les autorités officielles et M. Claudel, ambassadeur de France, étaient montés à bord de l'Ilede-France, pour saluer M. Pierre Laval, qui, sur Je pont, a adressé un message radiodiffusé au peuple américain, tandis que les cinéastes et les photographes prenaient d'innombrables clichés. y yoicii le texte de ce message

MESSAGE AU PEUPLE AMÉRICAIN De {'Ile-de-France, je suis heureux d'adresser 'pion salut le plus cordial au peuple américain. La grande et vive amitié qui unit nos deux pays sera fortifiée, j'en suis sûr, par tes entretiens que je dois avoir avec le président Eoover. Je souhaite qu'une coopération toujours ptus 'étroite entre1 les Etats-Unis et la France facilite la solution des difficultés que te monde éprouve pn ce moment.

Les gouvernements doivent travailler à vaincre la misère et à rétablir* la prospérité. Ils doivent se consacrer, sans répit; à consolider la paix. C'est pour prendre ma part de cette noble tâche que\ 1e quitte mon pays et viens conférer avec le prestdent de ta grande République amie.

Le Sénat américain

et le projet d'un pacte de sécurité

Washington, 22 octobre.

Dans les milieux politiques l'avis général est que M. Laval rencontrerait une ferme opposition auprès du président Hoover s'il proposait la signature d'un pacte de sécurité entre les Etats-Unis et la France, comme contre-partie d'une mesure

concernant te désarmement de cette dernière na-

tion. L'opinion américaine est opposée à toute convention engageant les Etats-Unis dans une ac- tion quelconque dépassant les limites d'une sim- ple consultation comme celle qu'ils ont admise pour le conflit sino-japonais.

En tout cas, l'opposition des sénateurs serait, dit-on, tellement irréductible que rétablissement d'un pacte de sécurité est. considéré comme i'mpossible. (Agence Radio).

Contre la politique d'armements

New-York, 22 octobre.

Parlant à un banquet offert par l'université Columbia. le général anglais sir William. Robertson a dénoncé la politique d'armements, pratiquée en vue d'empêcher la guerre, comme étant au contraire susceptible de la provoquer. M. von Prittwitz, ambassadeur d'Allemagne, a, à son tour, approuvé la thèse du général anglais.

Pour fa réduction des dettes de guerre

Wellington, 22 octobre.

Parlant à une conférence de l'association des chambres de commerce néo-zélandaises, lord Bledisloe, gouverneur de No -velle-Zélande, a déclaré qu'une importante réduction des dettes de guerre, sinon leur annulation complète, était nécessaire pour empêcher le monde de faire banqueroute.

«~

LA VISITE DE M. GRANDI A BERLIN Rome, 22 octobre.

Au moment où il s'apprête à partir pour Berlin, M. Grandi, ministre des affaires étrangères! a fait quelques déclarations. Le ministre a tout d'abord dit que son voyage s'eneadre dans la série des rencontres entre les. hommes d'Etat. Ces rencontres sont, dans la. pensée de M. Grandi, destinées à développer la collaboration internationale qui est, nécessaire, pour surmonter la crise mondiale et à consolider toujours davantage les rapports entre les peuples. U a ajouté

Au cours de ma prochaine rencontre avec l'éminent chancelier allemand Brûning seront traités tous les problème» généraux de l'heure présente, avec ta connance que la rencontre itaio -allemande puisse marquer

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DERNIÈRES NOUVELLES

une autre étape utile sur le chemin de la pacifique collaboration internationale. (

Pour ce qui est de mon voyage aux Etats-Unis d'Ame- rique, la date fixée pour mon départ est, comme vous le savez, le 7 novembre. Je m'embarquerai à Naples. 1 En attendant, l'Italie suit avec beaucoup d'intérêt et de sympathie la visite du président du conseil français Laval à Washington, pour le succès de laquelle nous tous nous formulons les meilleurs souhaits. L'importance de cette rencontre est justement appréciée en Italie. La base de Apolitique italienne est la réalisation d'une profitable collaboration générale entre tous les Etats du monde. La rencontre franco-américaine peut être un pas décisif dans la voie de cette politique et je serais heureux si, à mon arrivée en Amérique, je pouvais en constater les heureux résultat*.

LE CONFLIT SINO-JAPONAIS JL LA SOCIÉTÉ DES NATIONS La résolution du conseil

(Par téléphone, de nutre correspondant particulier) Genève, 22 octobre.

On a annoncé, vers la fin de la matinée, que te conseil, siégeant en séance publique, se réunirait cet après-midi, à 16 heures, afin de saisir offi-

ciellement les parties en cause de la résolution

élaborée hier et aujourd'hui par le comité de rédaction du conseil.

M. Yoshizawa s'est rendu un peu avant midi au siège' de la délégaton française et il a conversé, pendant une demi-heurei avec M.. Briand A sa sortie, il a déclaré que son impressioBi., -générale était bonne, ajoutant qu'il' pensait pouvoir être, en mesure de flxer son attitude dans la journée d aujourd'hui, car il attend encore quelques donw-es précises, de Tokio. C'est pourquoi M. Yoshizawa pense qu'une séance publique du conseil cet aprèsmidi est peut-être prématurée. Il a annoncé son intention d'en demander l'ajournemeni.

Al. Briand a également reçu le chef .de la délégation chilnoise, M. Alfred Sze, et lui a remis également le texte de la résolution du conseil. En ce qui concerne le sens de cette résolution, en voici les lignes générales, du moins dans sa forme présente. Elle commence par rappeler l'engagement que le Japon a pris en septembre à propos' du retrait immédiat et progressif des troupes. japonaises qui occupent encore des fragments du territoire chinois; elle invite les deux parties à prendre immédiatement contact pour régler les points de principe relatifs à l'évacuation des 'roupes (PI s'agit là des conditions préalables exposées par la délégation japonaise, sous forme de cinq points distincts, à certains membres. iu conseil). La résolution invite le gouvernement chinois à donner .toutes facWités à des observateurs neutres qui auront pour tâche de surveiller l'exécution des mesures de sécurité promises par la Chine pour garantir la vie et les biens des ressortissants japonais en Mandchourie; les deux parties sont enfin invitées à régler entre elles, .au moyen de négociations directes, toutes les questions soulevées par l'occupation des troupes japonaises en Mandchourie.

En terminant, la résolution du conseil prévoit une réunion du conseil pour le 16 novembre à Genève ou à Parte, étant entendu que M. Briand, président en exercice, a la faculté de convoquer encore plus tôt le conseil s'il le juge nécessaire. Au sujet de la négociation particulière que la délégation du Japon mène ici, il se confirme que M. Yoshizawa a accepté diverses suggestions de M. Briand. Il aurait renoncé, notamment' à sou.e-" ver le' problème particulier des voies fe-rrétw mandchoues. La délégation japonaise, sur le conseil de M. 'Briand, se contenterait d'une déclaration formelle du gouvernement chinois reconnaissant les traités existants et notamment le protocole de Pékin de 1905 d'où découlent les privilèges que le Japon possède en Mandchourie aj point de vue ferroviaire. D'autre part, M. Savada; directeur à Paris du bureau japonais" pour la Sqciété des nations, s'est rendu ce matin auprès de sir Eric Drummond pour lui demander de retar- (ler la séance publique du conseil envisagée pour cet après-midi, afin de permettre à M. Yoshizaway 'j sur le vu de ses instructions, de prendre déflniti/t.vement position.

Les milieux officiels japonais semblent optimistes quant à une solution d'ici un ou deux jours du conflit mandchou. On donne à entendre qu'une formule qui sera. croit-on, trouvée acceptable par le conseil de la Société dés nations a été élaborée. On garde eependant la plus grande réserve quant à l'oriigine et à la nature de, cette formule-

L'opinion au Japon

Tokio, 22 octobre,

Remboursement par la Grande-Bretagne de crédits américains r;

Selon le Herald Tribune, Banque d'Angleterre i remboursé ltX) millions de dollars sur le crédit de 125 millions de dollars accordé par la Fédéral Reserve Bank le 1" août dernier.

Ce journal base son affirmation sur une note du BuHetin de la Federal Reserve Bank disant que les 3illets payables en monnaies étrangères ont diininué de 1O0 millions de dollars.

tLa Herald Tribune ajoute que cette nouvelle à 6té accueillie avec surprise et satisfaction, car on jonsidérait.déjà comme acquis que. ces crédits no- minalement remboursables La semaine prochaine seraient « gelés pendant quelques mois. La célébration du neuvième anniversaire de la marche sur Rome

(Dépêche: de notre correspondant particulier.), ̃ ̃̃̃ ̃• Rome, 22 octobre. A l'occasion du neuvième anniversaire de la révolution des chemises noires, de grandes manifestations fascistes auront lieu à- Naples de mu-v, nière à rappeler celles qui se déroulèrent dans cette môme, ville en octobre 1922 .à la veille 4e; la marche sur Rome. Samedi 24 un grand rapport;* ainsi que le qualifient les journaux, sera tenu dans la salle Maddaloni, c'est-à-dire au même endroit M. Mussolini prit la parole en octobre 1922 pour indiquer l'objectif de .la révolution, et le but de la marche sur Rome. Seront présents les membres du directoire et du grand conseil fascistes, les secrétaires fédéraux et les inspecteurs du parti venus de toutes les régions d Ilalie. Huit cents personnes environ, toutes portant, l'uniforme des officiers de la milice avec décorations, auront le privilège d'assister à cette- assenablfe. Cependant la. manifestation la plus importante sera celle qui se déroulera le lendemain d:manche, au cours de laquelle le Duce prononcera, place du Plébiscite, située au- coeur de Nàples,; près du palais royal, un grand discours-. qui contient les directives pour Tan X. Ce sera la première fois depuis le fameux voyage en Toscane en juin 1930, dont une série de harangues enflammées pleines d'exaltation patriotique marquèrent: les étapes, que le Duce s'adressera directement à la foule. Cependant cette année les circonstaneps sont toutes différentes et l'on sait que l'Italie pratique une politique active en faveur du désarmement. On laisse entendre du reste que le. discours de Naples ne concernera que ies problèmes de politique intérieure.

(Dépêche de notre correspondant particulier) :̃; ̃ '-̃̃̃: Rome,^ 22 octobre. La presse italienne se montre très sensible au fait que de nombreux journaux musulmans d'Egypte opposent l'attitude de la France pardonnant a Abd el'Kri'm vaincu et l'envoyant simple- ment en captivilé à la Réunion, à celle de l'Italie»- pendant haut et court, après jugement, Omar é« Mouktar le chef des rebelles de Cyrônaïque. Le Giornale d'Italia déclare à ce suiet qu'aucune comparaison n'est possible entre les deux cas, Abd el Krim s'étant rendu en faisant appel à la clémence et en demandant la protection de la France. Omar el Mouktar, par contre, aurait agi plus en chef de brigands qu'en" commandant de, troupes véritables. Bien plus, après s'être soumis et avoir donné sa parole, M se serait de nouveau î-évôlté. Plusieurs officiers et soldats italiens tom-: bés entre ses mains, auraient été assassinés. On sait enfin qu'il a été pris les armes à la main. Rappelons ici qu'Abd ei.Krim ne fut pas le seul chef musulman de l'Afrique du nord, auquel la France accorde le pardon après plusieurs année?; de lutte. On connaît le cas d'Ahd el Kader. Après>v avoir personnifié pendant quatorze ans la "r8-11,s- tance algérienne à. la -résistance françaises, ce:d^^ nier fut retenu d'abord prisonnier à Pau. Nàpd-' lêon 111 lui permit de se retirer a Damas une pension de 200,000 francs par an lui fut faite. Touché de ces égards, il tint scrupùîeukènjènt là- parole, donnée! de ne jamais rien' entreprendri} contre la -France. C'est ainsi qu'il rpfusa'de s'associer,' :à" l'insurrection algérienne 'en 1870^ 'et- .qu'àuctin' des siens n'y prit part. En .1860, lés .soldats- ottomans. Damas ayant massacré les -chrétiens'; Abd elKader se jeta dans la lutte, fit de spn palaisut asile, arracha à la mort plus de' dix mille chrétiens en rachefant argent comptant- la vie de centaines

d'entre eux. Il fut décore de ce.Xatt du grand coir.

dan' la 1 égion d~. core de .('.eJ~ii.' saü gr,md r.W,t{

don dç la légion d'honneur. CE* sait enfin qu"'u&

petil-fils- d'Abd el ÎKader est aujourd'hui officier- français.. ̃ ̃ ̃ ̃ ̃̃ "̃̃̃ Au ministère de l'intér^ur du Reich î [Dépêche de noire corresptmrlant particulier.) ̃ Berlin, 22 octobre. ,v-

Certains bruits circulent au sujet d'un mouvement 'dans le personnel du ministère de l'intérieuT dùReich. Ils sont dus à une conférence qui a eu lieu ces jours-ci entre le général Grœner. le général von Schleicher et M. Severing, ministre de l'intér iejur àê Prusse. « Oo se demande avec une.

New-York, 22 octobre.

Abdel Krim et Omar el.Mouktar

certaine inquiétude, écrit le Berliner Tageblatt, I bureaucratie du ministère de la Reichswehr va essayer 'de prendre pied à l'intérieur. Ce serait t jontraire aux promesses du général Grœner, qui a déclaré vouloir nïatalenir une séparation stricte entre' ces deux ressorts. »

Lea inoculations de Lubeck

(Dépêche de notre correspondant particulier) Lubeck, 22 octobre.

Au procès de Lubeck, le docteur Klotz conteste que son inimitié avec le professeur Deycke ait retardé son enquête sur les causes des premiers déces d'enfants signalés. Il a cessé d'administrer; le vaccin Çalmette. dans son hôpita^l dès qu ri a eu connaissance du premier décès. •Le docteur Altstaedt est inviité à donner des explications au sujet.de soi-disant nxpérienoes qui auraient été faites -sur des animaux. Il déclare avoir été persuadé que le professeur Deycke; avait fait lui-même de telles expériences ̃ J'affirme, dit-il, que je suis toujours, convaincu. de la parfaite innocuité du vaccin Çalmette et de M- valeur médicale. On n'a pas encore expliqué comment des bacilles dangereux ont pu s'y. méler. 11 est tout à tait incompréhensible que des morts aussi nombreuses aient pu se produire à Lubeck. Je prends toute la résponsabllté de l'introduction de ce traitement. Le président lui pose la question

Qu'a-t-on fait pour les enfanta qui avaient absorbé le vaccin quand on a. su qu'il était nocif? 1 Que pouvions-nous faire? réplique le docteur Altstaedt. Chacun des enfants avait absorbé, chaque fois, 400 millions de.bacilles; quand nous avons appris que c'était de vrais bacilles de la tuberculose un poison mortel il ne nous restait rien à tenter pour arracher ces enfants, au trépas. ̃ Lubeck, 22 octobre. f

A l'audience du matin, le défenseur du professeur Deycke a invité le tribunal à faire une enquête sur les résultats de. l'application du R:C. G. dans la" Vil le de Piërnick en Bulgarie, où, d'après 4es5 informations qu'il a recueillies, des nourrissons seraient morts des suites du traitement par le B. C. G. U a demandé que' le tribunal entendît le médecin bulgare qui s'est occupé de ces nourris-

sorts

L'avocat du docteur Alstaedt a demandé immédiatement après que le professeur Caimette. soit cité comme témoin afin de venir témoigner à Lubeck que le B. C. G. n'est pas. dangereux. Le mouvement démographique à Berlin Berlin,, 22 octobre.

lue nombre des naissances dans la capitale allemande ne cesse de décroître; Il est passé, pour les six premiers mois de l'année,, à 20,782 -contre 22.490 pendant la période correspondante en 1930. Par contre, le nombre des décès a 'augmenté encore il est passé pour le premier semestre de 1931 à 27,402 contre 25,613 en 1930.

DU PROG~S SOCIAL

A L'ASSOCIATION INTERnAlIDKÂLE Bu PROGRÈS SOCIAL

La séance de clôture de la 4* assemblée des délégués de l'association internationale pour le ..progrès social s'est tenue ce matin, dans la salle des congrès de l'Exposition coloniale, sous la présidence du chancelier Renner, ̃ entouré de M. Champetier de Ribës, M. Mahain, président du Bureau international du, travail, du maréchal Lyautey, de MM. Millerand, Heyman, ministre du travail de Belgique, Dupoug, ministre du travail 1 du Luxembourg, Mgr Crépin, représentant le cardinal Verdier, du grand rabbin Lévy, du vicomte | de Eza, M. de Peyerimnoff,.président du comité de. houillères, etc.. ̃ ''̃̃̃̃ •̃

v Après que M. Mahain eut rappelé dans quelles conditions les trois associations pour la protec?̃ tï'ofl légale des travailleurs, contre le chômage ef poui?; les assurances- sociales ont, par des efforts sépares mais simultanés, préparé l'effort. plus. cohérent et plus vigoureux de la grande association pour le progrès social, le chancelier Renner a démontré, par les exemples du passé, qu'il ne fallait pas se laisser décourager par lés difficultés delà situation -présente.;Le progrès social, selon lui, peut se heurter à des obstacles mais il est assuré d'en triompher.

L'assemblée qui avait à se prononcer sur. les résolutions adoptées par la commission technique, a adopté à l'unanimité cette motion sur la questiori de.- salaires

L'Association pour le progrès social rappelle qu'elle a pour objet.de promouvoir tout ce gui peut améliorer la situation/morale et matérielle des 'travaiHeure. BUe ne saurait donc admettre d'autres solutions au problème de^ salaires que celles qui contribuent à l'élévation du niveau de vie des masses populaires. Elle reconnait qu'une hausse des salaires réels est liée partiellement à une augmentation de la production générale qui est conditionnée dans une très large mesure, par la disparition, des barrières douanières. Elle estime par ailleurs qu'en période de dépression économique la baisse des salaires réels n'est pas le moyen approprié pour atténuer les difficultés, mais au

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contraire, entrave la reprise de l'activité économique au lieu de la faciliter.

Le congrès est convaincu que la. crise économique ac- îueiEe ne peut être surmontée sans la coopération économique des nations. •̃

Le congrès, consolent la gravité exoepttOBn&ïtê dë ta situation mondiale, demande à toutes les sections nationales de l'Association pour te, progrès social d'employer toute leur lnfluenoe sur les gouvernements et ['opinion • publique des différente pays afin que cette coopération internationale pour la lutte contre ia crise économique devienne une réalité. ] A l'issue de l'assemblée, les délégués ont assisté i un déjeuner offert par le maréchal Lyautey. A i &e déjeuner assistaient M. Landry, ministre du < tràvàil-f M: Gignfoux, sous-secrétaire d'Etat à l'économie nationale, un représentant de M. Briand; MM. 'Renuer, Mahain, Millerand, de Peyerimhoff,. etc., etc. Des discours ont été prononcés par ie maréchal Lyautey, par le chancelier Renuer, par M. Hey- man, au nom des délégués des gouvernements étrangers, par; le vicomte de Eza, au nom de la délégation nationale, par M. Millerand qui a rappelé les origines de la législation sociale à laquelle il a pris une part active et par le secrétaire général du congrès.M. Boissard, qui a remercié tous Tes délégués de .la collaboration qu'ils.ont donnée à l'oeuvre de paix sociale poursuivie par l'Association internationale du progrès social.

Inauguration d'un centre de santé

M. Camille Blaisot, ministre de la santé publique, a inauguré, cet après-midi, à Courbevoie, un centre, familial de santé et de médecine préven- tive.

M. Doumer, président de la République, s'était fait. représenter par le lieutenant-colonel Rupied, ée sa maison militaire. t

M. Pomar^t à Marseille

̃ "'̃̃' Marseille, 22 octobre., ̃ M. Pomaret, sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique;- poursuivant son" voyage de documentation dans, le Midi, a visité aujourd'hui les deux écoles pratiques d'industrie de jeunes gens, et de jeunes filles, puis l'école d'ingénieurs de la ville de Marseille et enfin l'école supérieure de commerce.

Il a été accompagné dans ces visites par M. Jean Causeret, préfet; le docteur Ribot, maire; M. Masbou, inspecteur d'académie et les inspecteurs de l'enseignement technique.

Les élections cantonales

Charente-Inférieure. Dans le canton ouest de la Rochelle, pour le scrutin de ballottage MM. Grasset, socialiste S. F. I. 0.; Jodet, ancien maire de la Rochelle, radical, et Francis Petit, avocat, également radical, viennent de se désister en faveur de. M. Miaux, radical socialiste, qui a comme concurrent M. Castaing, républicain.

Dans' le canton nord de Rochefort, -le parti socialiste S. F. I. 0. a décidé demaintenir la candidature de M. Hymond, conseiller général sortant, qui obtenu 537 voix contre ielle de M. Angibaud, maire Rochèfort, radical, qui en a recueilli 592; Il y aura un troisième candidat, M: Keller, républicam national, qui a, au premier tour, obtenu 320 voix.

Nièvre. Dans le canton de Donzy (élection hors série), M. Dupuis, radical socialiste, a été élu en remplacement du docteur Poingt, décédé. Pyrénées-Orientales. Le docteur Laval. candidat au conseil général du canton de Prades, républicain de gauche, qui a été battu de 4 voix par M. Roux, S. F. I. 0., conseiller sortant, annonce qu'il va déposer une plainte au Conseil d'Etat en vue d'obtenir l'annulatiop de cette élection pour cause de fraudes électorales. ''̃

Les polices d'assurance et les contrats de capitalisation

Le ministère du travail communique la note suivante: Le ministre du travail et de la .prévoyance sociale reçoit journellement des lettrés de particuliers lui demandant, avant de souscrire une police d'assurance ou de' conclure un contrat de capitalisation, ou d'épargne, si l'entreprise laquelle ils ont l'intenlion" de s'adresser présento tes garanties désirables. Il ne lui est pas possible de répondre à de pareilles demandes.

Le contrôle de l'Etat, auquel sont assujetties, d'après la nature de leurs opérations, certaines entreprises d'assurances, ainsi que les entreprises de capitalisation et d'épargne, a, sans doute, pour objet général de vérifier la régularité du fonctionnement de ces entreprises et d'a.=surer, dans toute la mesure du possible, la bonne foi et la sécurité des' contrats cela, avant tout, dans l'intérêt du public. ̃•̃

Mais, il est: bien évident qu'il ne peut.être question, pour l'administration q ui a la charge ae ce confrôle, de fournir au public des renseignements sur la solidité ou les garanties d'une nature quelconque qu'offre telle ou telle ent.reprise. Les pourparlers relatifs à la conclusion des J contrats, ainsi que les contrats eux-mêmes, gar-

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dent le caractère d'affaires strictement privées dans lequel l'Efat ne peut pas plus intervenir à titre de conseiller qu'à titre de garant.

M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise, accompagné de l'ingénieur en chef des ponts et uhaussées du département, s'est rendu à ViryChâtillon pour visiter les condtions d'aménagei neut du lotissement et les travaux ,entrepris dans la vallée de l'Orge. Il a paru, en effet, néce?sa.re, ifin d'éviter les inondations qui se proJuisf-nti jhaque année, à la saison des pluies, dans cette. région, d'aménager une révière dénommée « Morte rivière de Viry-Chàtillon qui forme un nouveau bras de l'Orge conduisant directement à la Seine l'excédent des eaux provenant 6e l'Orge Le programme des travaux prévoit .a construc- tion d'un déversoir automatique qui permettra de maintenir, dans la rivière canalisée à i ava1 de ce déversoir, le niveau de l'eau à une hauteur constante, en laissant écouler dans la' Morte rivière l'excédent des eaux affluant de l'amont. Cet aménagement comporte l'élargissement da lit de la Morte rivière et son endiguement.

Le montant des travaux envisagés a. été évalué à environ 6,500,000 francs.

Un avion de chasse, piloté par le sergent Mull&râ du 34* régiment d'aviation 'au Bourget, s'est abattu dans un champ à Neuilly-sur-Marne. Le, pilote a été grièvement blessé à la tète et aux jambes il a été transporté à l'hôpital de Ville-Evrard. Oa ignore'les causes de l'accident

Le parquet de la Rochelle avait reçu le 10 octobre, une lettre anonyme «anonçant que Mme veuve Elisabeth 'Renault; 65 ans, était morte dans des conditions suspectes à la Flotte (île de Ré). L'autopsie du cadavre ayant été pratiquée, il fut établi que là mort de Mme Renault était naturelle. La gendarmerie fut chargée de rechercher l'expéditeur de la lettre.

Ce matin; elle a pu découvrir que c'était le fiis du garde champêtre de la Flotte qui avait écriti à l'instigation de son père. Celui-ci, M. Henry, a diiclaré qu'il avait agi par vengeance contre le gendre de la défunte. Le procureur de la République et le préfet ont été saisis de l'incident. Bourg, 22 octobre.

Le tribunal de Bourg a condamné à 100 francs d'amende avec sursis et 11,000 francs de dommages et intérêts le nommé Care, propirétaire à Challes, qui avait loué un appartement aux époux Merle. Ceux-ci avaient éte intoxiqués au cours d'une nuit par un dégagement d'oxyde de carbone provenant d'une cheminée mal construite. Mme Merle avait succombé à l'intoxiteation.

Le journal monarchiste russe Roul, qui était publié à Berlin, où il avait été fondé en 1920. a fait parattre son dernier numéro. Il disparaît faute; de ressources.

Les journaux annoncent que le ministre de l'air, général Balbo, rentrant de Roumanie, a atterri à Foligno. Porto,- 22 octobre. Un violent incendie à détruit la station de radios diffusion de Porto.

Les dégâts s'élèvent à 1,200,000 francs environ. ̃ Lisbonne, 22 octobre.

Le ministère portugais des colonies annonce que les autorités locales ont déocuyert dans la^ capitale de l'Ouest-Africain portugais une usine clandestine destinée à la fabrication d'explosifs. Ces matières explosives étaient, ensuite vendues a des agitateurs indigènes dans des paquets portant l'étiquette «café».

A l'instigation de meneurs communistes, 2,000 marins réunis en meeting ont décidé que les i équipages de tous les navires dps services fédéraux auslraiiens devraient annoncer à 17 heures ce soir leur intention de faire grève dans 24 heures.

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