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Titre : Les Merveilles de la science ou description populaire des inventions modernes. [4], Éclairage, chauffage, ventilation, phares, puits artésiens, cloche à plongeur, moteur à gaz, aluminium, planète Neptune. 4 / par Louis Figuier

Auteur : Figuier, Louis (1819-1894). Auteur du texte

Éditeur : Furne, Jouvet (Paris)

Date d'édition : 1870

Sujet : Inventions -- 19e siècle

Sujet : Technique -- 19e siècle

Sujet : Inventions -- Vulgarisation

Sujet : Technique -- Vulgarisation

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343451671

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb358059600

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (744 p.) : fig. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k24677k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LES PHARES

LES PHARES DANS L'ANTIQUITÉ. LEUR CONSTRUCTION ET LEUR MODE D'ÉCLAIRAGE. LE PHARE D'ALEXANDRtE. LA TOUR D'ORDRE~ A BOULOGNE. LA TOUR DE DOUVRES. LES PHARES AU MOYEN AGE. LA TOUR DE CORDOUAN. LE PHARE DE GÊNES.

L'origine des phares remonte à l'antiquité. Dès que l'art de la navigation commença à prendre quelque importance, on dut se préoccuper des moyens de signaler aux vaisseaux arrivant du large, le voisinage des côtes, ou les écueils qui en rendent les abords difficiles. Ce n'est point, en effet, en pleine- mer, ce n'est pas quand on ne voit que le ciel et l'eau, selon l'expression consacrée, que les plus grands dangers menacent le navigateur. Pour lui, les accidents sont à craindre surtout à proximité des terres et à l'entrée des ports. Il importe donc que le marin soit averti, à une assez grande distance, de l'existence d'un promontoire, d'une ligne de récifs, ou d'un banc de sable, sur lesquels il peut aller se briser ou s'échouer, faute d'une indication préalable. Les embouchurès des fleuves, les passes qui donnent accès dans certains ports, doivent également être éclairées, pour qu'un navire puisse s'y engager hardiment après la chute du jour, avec le concours d'un pilote du lieu. Il y a enfin nécessité impérieuse ace que l'entrée du portsoitindiquée,dejour et de nuit, par un signal bien visible.

CHAPITRE PREMIER

Dans l'antiquité, de simples fanaux signalaient les ports ou les écueils, ce qui s'explique par le peu d'importance que présentait alors la navigation. A cette époque, le Pirée, rade ou port d'Athènes, était pourvu, ainsi que beaucoup d'autres ports de la Grèce, de tours à feu, qui remplissaient le double rôle de bastions défensifs et de guides pour les navigateurs.

Les écrivains de l'antiquité nous ont transmis des renseignements sur les tours à fanaux placées à l'entrée des ports, mais leurs récits sont trop contradictoires pour servir de base à une description sérieuse. Comme il n'existe plus aucun vestige, aucunes ruines de ces petits édinces, on ne peut contrôler l'exactitude des récits des anciens auteurs. Il faut donc avouer que nous ne savons rien, où presque rien, sur les ~OM~ à feu dont faisaient usage les Grecs, les Romains, les habitants de la Phénicie, et les autres peuples des bords de la Méditerranée qui se livraient à la navigation.

Selon toute apparence, ces édifices durent être d'abord très-simples une tour avec un feu au. sommet. Pour qu'elles fussent visibles