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Titre : La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 7 / par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Berthelot,... Hartwig Derenbourg,... F.-Camille Dreyfus,... A. Giry,... [et al.]

Éditeur : H. Lamirault (Paris)

Éditeur : [puis] Société anonyme de "La Grande encyclopédie" (Paris)

Date d'édition : 1885-1902

Contributeur : Dreyfus, Camille (1851-1905). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb377013071

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 31 vol. : ill. ; 31 cm

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k24642x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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moyen de quelques copeaux, on ferme les deux orifices de communication, en même temps que l'on produit un courant d'air au moyen du soufflet C, la flamme sort très volumineuse et horizontale, par un ajutage recourbé, quand la houille a cessé de dégager des gaz combustibles

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volume de la flamme permet d'opérer la carbonisation de grandes surfaces; on place la pièce de bois sur un bâti F devant le dard de la flamme que l^on promène sur toute la surface au moyen des rouleaux G. Le fourneau peut, de plus, subir un mouvement vertical au moyen du levier H, ce mouvement permet de flamber sur une plus grande hauteur. A Vierzon, la compagnie d'Orléans a fait flamber par ce procédé, avec 4 appareils, 288 traverses en un jour, le prix de revient est de 15° 1 par traverse. Coloration DES Bois. Les divers procédés de conservation des bois par injection, ont fait naitre une nouvelle industrie, celle de la coloration des bois par injection de substances colorées en solution dans l'eau. La plupart des bois exotiques sont colorés naturellement; il n'en est pas de même des bois de pays, qui présentent ordinairement une uniformité de teinte dans toute la masse; l'injection, dans ces bois; de certains sels métalliques, réagissant sur les principes constitutifs du bois, ou de matières tinctoriales naturelles, accentue le veinage et peut donner des colorations rappelant les plus riches nuances des bois exotiques.

Un procédé de coloration des bois, de beaucoup antérieur aux méthodes de conservation par injection, consiste à plonger le bois à colorer, réduit en un mince feuillet de 2 raillim. d'épaisseur, dans un bain de teinture ordinaire. La coloration est uniforme dans toute la masse les bois, ainsi teints, sont utilisés pour la marqueterie ou le placage. Cette méthode est aujourd'hui peu employée. Il n'en est pas de même de la méthode par injection qui consiste à faire ressortir dans l'intérieur du bois, les accidents de son veinage, par des variations d'intensité de couleur dues aux différentes capacités d'absorption de chaque tissu. Les bois unis, comme le hêtre, les divers peupliers, qui n'ont pas un veinage accentué, sont impropres à la coloration. Les bois noueux, les bois qui possèdent des déviations, des contournements, des entrelacements de la fibre ligneuse sont les plus propres à subir la coloration j>ar injection. Les plus recherchés sont;

et qu'il ne reste plus que du coke dans le fourneau, un léger filet d'eau amené du réservoir D par le tuyau E, vient tomber sur le coke embrasé l'eau décomposée par le charbon incandescent, produit de l'oxyde de carbone, et donne une flamme très chaude et très allongée. Le

Fig. 10. Flambage du bois (procédé Hugon).

le frêne, l'orme, l'érable, le châtaignier, le noyer, le buis, l'if, le platane, le chêne. La coloration se fait aisément par les procédés d'injection que nous avons précéldemment décrits, principalement par les procédés Boucherie, Briant et Béthell. On remplace le liquide conservateur par la dissolution de la matière colorante ou de sels métalliques, propres à donner la nuance désirée. Si la matière colorante, pour être fixée, exige la présence d'un mordant, le bois est préalablement injecté de ce mordant alun, acétate d'alumine, sels d'étain ou de plomb, puis soumis à l'action de la matière colorante qui se trouve fixée par le mordant qui imprègne le tissu. Il en est de même quand on veut colorer les fibres par la réaction de deux sels métalliques l'un sur l'autre on injecte d'abord le bois avec une solution de l'un des sels, puis on fait réagir le second. C'est ainsi que l'on peut colorer les bois en bleu au moyen d'une injection au ferrocyanare de potassium suivie d'une autre avec un sel ferrique, en jaune avec le chromate de potasse et uu sel de plomb, en noir avec un sel de fer et le tannin, etc. Toutes les matières tinctoriales solubles peuvent servir à injecter les bois; les plus employées sont le rocou, la garance, le campéche, l'orseille, l'indigo. L'acétate de cuivre colore directement les bois en vert, le campêche et l'azotate de cuivre en bleu. Par tous ces moyens de coloration, on peut reproduire toutes les nuances veinées noires, brunes, violacées, rouges, bleues, vertes, jaunes qui sont exigées par les besoins de l'ébénisterie. On peut même arriver à imiter le blanc de l'ivoire, en injectant le charme successivement avec de la soude très étendue, de l'eau, du chlorure de chaux et de l'acide chlorhydrique. Nous ferons remarquer que les bois qui ont été colorés avec des sels métalliques sont moins sujets à des altérations et sont très difficilement inflammables. Enfin, M. Melsens, en exposant le chêne à l'action des vapeurs ammoniacales, est parvenu à lui donner un aspect de vétusté qu'il n'aurait acquis qu'au bout de longues années, et en tout semblable à celui jies vieux meubles, qui sont si recherchés. Ch. Gimap,