servant fidèle de la nature. Les costumes,fes armes, les cosmétiques, les mets favoris des peuples divers n'échappaient point à ma muse la basquinc, le burnous, le fez, le fangouti, la saya.iekari et le couseoussous,Iekavaettegin,)ckirchet]esamchou, aucun vêtement, aucun aliment, aucun spiritueux même M'étaient rebelles à l'appel de mou vers, et tes trois règnes se défendaient vainement d'être mes tributaires.
Oh! quel temps, monsieur, quel temps! On m'eût donné la statistique du Japon à metlre en strophes que je n'eusse pas recu)é devant la besogne. Quand on est jeune on ne connait pas le danger.
Je vous ai parlé tout à l'heure de la première re.présentationd'~MHt. C'est là que nous fûmes beaux 1 Jamais hataille rangée ne fut conduite avec plus d'ensembte, enlevée avec plus de vigueur. H fallait voir nos chevelures elles nous donnaient l'aspect d'un troupeau de lions. Montes sur un pareil diapason, nous aurions pu commettre un erime:](; ciel ne le vou]ut pas. Mais la pièce, comme elle fut accueillie! Quels cris! quels bravos! quels trépignements Monsieur, les banquettes de la Comédie-Française en gardèrent trois ans le souvenir. Dans l'état d'effervescence où nous étions, on doit nous savoir quelque gré de ce que nous n'avons pas demotija salle. Toute notion du droit, tout respect de !a propriété semblaient éteints dans nos âmes. Dès la première scène, ce fut moi qui donnai le signal sur ces deux vers
Et reçoit tous les j~m-~ maigre ios envieux,
L('j.!c;)emMt$Mit!Mbc!Ut)Mri<edUt!eUt.