lommiers, les Afangeurs de gandichons de Rethel, les Mangeux de rapaillée (1) de Colonfay, les Alanyeux de Leit (Loup) du Sourd (Aisne), les Nlangeurs de soupe chaude de Rosoy-en-Brie; de ce dernier nom, nous pouvons rapprocher l'épithéte appliquée aux arquebusiers d'une de nos villes, les Soupiers de Pont-Sain te-Maxence, qui marchaient précédés d'un homme portant marmite et cuiller à pot. Nommons les Brûleurs de noir de Charleville, les Bragars de SaintDizier, les Gens de Laon, les Messieurs ou les Loups de Bruyères, les Malins de Gergny, les Fous de Cambron, les Cabots (entêtés) d'Effry, les Salots de Bonneuil, les l'alonsBrûlés de Parfondru, les Piémarts de la Ferté-Miton (2). les Canonniers de SaintQuentin, les Sing es de Chauny, les Anes de Montereau, les Bons Camarades de Troyes, les Boy aux- Rouges de Rougeries (Aisne) (3), les Puceaux de Mézières, les (1) On appelait rapaillée une salade de mauvaises herbes.
(2) On peut consulter sur les archers et arquebusiers de cette région, le Dictionnaire historiq ue du département de l'Aisne, par Melleville (1851). Le piémart était un oiseau assez commun dans les bois de la Ferté-Milon, et fort rare partout ailleurs.
(3) Les habitants de la Thiérache désignaient les Flamands, les Belges et en général tous les gens de la région qui taisait partie des Pays Bas