Car nous avons vu (numéro cité) que les deux autres racines de cette équation sont imaginaires, et qu'en les représentant par ϖ±ρ√-I on a à très-peu près
donc, puisque, outre. la racine a que l'on cherche, il n'y a que ces deux racines imaginaires, on aura dans ce cas
Or, a étant = 2, on a
mais, α étant à très-peu près 2,0945. on a
α — α =0,0945.
d'où l'on voit d'abord que R et α — α sont de signes différents, et qu'ainsi, pour que la première correction de a soit juste, il faut que la rnnrlitinn
ait lieu. Or on trouve
R =—0,6575 etdelà 2 (α — α) R=—0,1244;
de sorte que la condition dont il s'agit est amplement satisfaite. Ainsi on est assuré que-la première valeur corrigée 2, 1 approchera davantage de la vraie valeur de la racine. En prenant cette valeur pour a, on a
α — α =—0,0055.
donc, a — α et R étant maintenant de même signe, les corrections suivantes approcheront toutes de plus en plus de la vraie valeur de la racine cherchée.